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 Le neuvième [Inscrits]

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MessageSujet: Le neuvième [Inscrits]   Le neuvième [Inscrits] Icon_minitimeJeu 15 Nov - 22:46


Tracy Chapman - Fast Car

La nuit vient d'emplir le ciel. Une pâle lueur orangée persiste pourtant à l'horizon, tel un dernier vestige de cette vie éphémère. L'asphalte rugueux fait vibrer la voiture d'un léger tremblement régulier. Au loin, les lumières de la ville s'allument une à une dans une symphonie sourde de ce spectacle visuel unique. La grande ville de New-York continue à vivre sans l'astre, elle l'oublie, le temps qu'il se montre de nouveau de l'autre côté, comme si on lui avait manqué. La grande ville de New-york continue de souffrir, dans ses pauvres quartiers délabrés où les grands buildings de la finance posent leurs pieds avec dégoûts. La grande ville de New-York continue de suffoquer dans cet air pollué par cette jungle urbaine sans nom, par ce déversement des gaz toxiques produits en masse par des petites boites métallique roulant à toute vitesse. La grande ville de New-york continue d'exister mais personne ne s'en préoccupe. Personne ne semble vouloir l'écouter, la comprendre. Elle est l’œuvre de l'Homme et est condamnée à son asservissement. Tout ce qui sortira du rang sera rasé, tout ce qui ne serra plus à la hauteur sera agrandi.
La joue contre la vitre froide de cette berline noir, le jeune enfant l'observe. Il observe cette ville alors qu'il s'en éloigne de plus en plus. Sa lente respiration formant une fine couche de buée sur cette vitre battue par la pluie, il laisse les indénombrables lumières ne devenir plus qu'une. Elles ne deviennent plus qu'un ensemble de bougies floutées par cette vitre qui le sépare de ce monde qu'il comprend. Elles ne deviennent plus qu'un ensemble de lampes floutées par cette vitre qui l'éloigne de la seule personne qu'il connaisse. Il est censé se poser des questions, il est censé s’inquiéter. Il est censé pleurer, implorer, insulter, être énervé contre ces inconnus. Il est censé en vouloir au monde. Il est censé en vouloir à sa destinée, à sa vie, à ses choix, à ses gènes, à ce qu'il est et à ce qu'il n'est pas, à ce qu'il devait être mais ce qu'il n'est plus, à ce qu'il deviendrait sans le vouloir, à cette société, à l'argent à ce monde cupide et avide, à cette haine qui le ronge, à cette haine qui ronge son monde, à la tristesse et aux larmes de sa mère et à son père absent... Mais rien de tout cela ne l'affecte. Il a juste pitié de cette ville et de tous ces gens pathétiques : il sent le poids de la fatalité. Il s'appelle Natsuki et n'éprouve aucun regret à l'idée de mourir si ce n'est la tristesse laissée sur le visage de sa mère, ce soir là.

« C'est à gauche, ouais, tourne là. »

Il ne les écoutes pas, il se moque de ce qu'ils peuvent manigancer, préparer. Il veut simplement sécher les larmes des joues de sa mère et partir le cœur libre. Mais la pluie ne cessera pas et ses joues ne seront jamais sèches avant qu'il n’arrête la pluie. C'est ça, le poids de la fatalité. L'asphalte se transforme en terre battue, des cailloux disposées aléatoirement par le hasard naturel basculent le tremblement de la berline noir en vibrations chaotiques. Son front heurte légèrement la vitre l'expulsant de ses pensées et le forçant à se redresser. Dans le monde où il va, dans l'univers où il se dirige, Natsuki ne contrôlera plus rien, même plus la position de sa tête, dans la voiture d'un inconnu. Une grande maison se lève derrière un portail en fer. Quelques fenêtres sont allumés, d'autres sont masquées par des rideaux blanc. Le sentier en terre battue devient un chemin en gravier, pénétrant la cour de cette bâtisse plus vieille que lui. Un chien aboie, une porte s'ouvre et deux personnes passe le palier. Le moteur s'arrête, il doit détacher sa ceinture avant qu'on lui prenne le col et qu'on l'emmène de force vers ce vieux monsieur qui le regarde par dessus ses lunettes.

« - Docteur Reinhart, voici le sujet.
- C'est donc lui. Hum Parfait. Emmenez-le dans sa chambre le temps que je prépare la salle d'opération.
- Bien Docteur. Ce sera fait. Dois-je vous rappeler que nous seront obligé de nous déplacer dans 48 heures ?
- Non, j'en suis conscient, contentez-vous de monter la garde je ferais au plus vite.
- Bien compris. »

Peut importe ce qu'il se passait, pourquoi on lui en voulait. Peut importe pourquoi il était ici. Il montait les escaliers, toujours agrippé par le col. Il se demandait à quoi bon son existence pouvait bien servir, à quoi bon vivre pour mourir, à quoi bon aimer pour souffrir. Il se demandait si des personnes dans cette ville avaient toujours eu un but, un objectif. Il se demandait si c'était possible de rendre son existence utile pour le monde. Il se demandait pourquoi il était un fardeaux, lui et pas son voisin. C'était le temps des questions, les voilà qui arrivent, ils les avaient cachées pendant le trajet, mais l'échéance approchant, il ne put s’empêcher de les remarquer. Mais à quoi bon, à quoi bon essayer d'y répondre. Il ferait mieux de les oublier et de prier pour que cela se termine rapidement. Prier, prier, voilà encore une autre grande question à laquelle il aura bientôt la réponse.
Chambre lugubre, avenir écrit. Il allait être disséqué, torturé, peut-être même pire que cela. Mais malgré toute ses menaces, il continua de rester la tête contre ses barreaux qui bloquaient la seule fenêtre de son appartement qui s'avérait être une cellule. On allait pas venir le chercher, il n'était rien. Sa mère allait cesser de pleurer à un moment donné et puis elle tournerait la page, elle l'oublierait. Il était soulagé de savoir que sa mère l'oublierait, il ne veut pas lui faire de mal, il ne veut plus la faire souffrir. Quand à lui, il sortira de ce monde comme il y est entré : inconnu, inutile et bientôt, le cauchemars s'arrêtera car pendant ce temps-là, New-York vit toujours.

***

«- BLAKE, Magne-toi, on décolle !
- Yep, je suis OP, laisse moi aller chercher le mec de l'Investigation.
- Ok boss, j'ai rassemblé les mecs en bas, je leurs faits le débrief' ou tu le feras ?
- M’appelle pas boss, j'aime pas diriger les missions. Et puis tients fais-leurs le débrif.
- Ok... boss. »

Le secteur intervention s'agitait, petit à petit, tout le monde se retrouvait près des voitures de fonctions pour aller au lieu de rendez-vous afin d'y trouver le gosse. Ils avaient pris un fourgon blindé et une voiture rapide. Ils étaient cinq, plus un mec de l'intervention qui se trouvait dans la voiture rapide avec Blake, un chauffeur et un autre gars. Le reste de l'unité se trouvait dans le fourgon qui se traînait un peu derrière.
Une fois arrivé dix mètres avant la grille, les voitures s’arrêtèrent et toute l'unité se rassembla derrière le fourgon blindé.

« Ok, tout le monde vérifie son équipement. Je passe devant avec mes doubles, Muller et Nagato vous contourner la baraque. Les autres avec moi. »

Muller et Nagato était un duo d'infiltration. Avec leurs capacités sensorielles et d'invisibilité, il était judicieux de les faire passer derrière la maison pour étudier les forces ennemies et surtout tenter de repérer le gamin. Tout le monde était relié par radio La formation de Squad avança alors vers la grille principale, silencieusement dans la nuit. Il avait créé deux doubles avec des boucliers. L'agent d'Investigation fermait la marche. C'était le début d'une mission de sauvetage. Ils ne le savaient pas encore mais ils avaient 8 heures pour réussir avant que l'enfant soit exécuté et que le suspect numéro un s’enfuit par un conduit souterrain.
Spoiler:
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Karl McAlister
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MessageSujet: Re: Le neuvième [Inscrits]   Le neuvième [Inscrits] Icon_minitimeVen 16 Nov - 18:04

C'était une nuit d'hiver, la lumière du soleil laissée place aux lumières de la ville, mais les lumières n'étaient au rendez vous pour les agents du BAM. Un jeune enfant s'est fait enlevé par un homme très recherché par le BAM. Le problème ? C'est qu'ils avaient que très peu de temps avant que l'homme ne tue l'enfant. C'est pour cela qu'on a fait appelle aux meilleurs: les agents d'intervention du BAM, doté de grands pouvoirs. Karl McAlister en fait partit depuis déjà quelques années, mais cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas porté volontaire pour une mission. Il était arriver au Triskellion bien avant l'heure de départ pour l'assaut, afin de prendre son temps pour se préparer comme il le souhaite, il faut que son arme soit placé exactement où, ainsi que tous ses accessoires. Il est assez maniaque sur ce côté là, mais cela lui permet d'être beaucoup plus efficace dans ses mouvements.

Il mît donc sa tenue de camouflage noir, qu'il mettait quand il faisait des missions d'intervention dans l'US Navy, un gilet par balles, car, contrairement à d'autres mutants, il ne résiste pas aux balles, il prit aussi son traditionnel 9mm dans son holster, placé exactement où il le souhaite, c'est à dire au niveau du bassin à gauche, et la poignée dirigée de manière à ce qu'il puisse prendre l'arme grâce à sa main droite. Il emmena également son fusil de sniper, qui ne servira sûrement pas, mais qui sait. Il mît également son oreillette, très utile pour communiquer, ainsi qu'un bonnet noir, pour cacher sa chevelure argentée qui pourrait être trop visible.

Sharpshooter arriva alors au point de rendez vous, devant le Triskellion, plusieurs agents étaient présents, de tous les départements, intervention, interne, investigation. Il reconnut certaines personnes qui sont là déjà depuis un certains temps, mais avec qui il n'avait jamais vraiment parlé, tel que Thomas Blake. Il y avait aussi une jeune fille, elle semblait avoir le même age que sa fille, la vingtaine. Ils prirent alors tous les voitures. Karl monta avec Squad et deux autres personnes dans une voiture rapide, et les autres dans le fourgon. Arriver devant la maison, Squad, le chef de la mission les a réuni derrière le fourgon, et expliqua le plan
.

Ok, tout le monde vérifie son équipement. Je passe devant avec mes doubles, Muller et Nagato vous contourner la baraque. Les autres avec moi.

Karl vérifie alors son arme, au cas ou, mais il était bien charger, et prêt à tirer si l'occasion le demande, et il y a de fortes chances que cela se présente. Sharpshooter laissa alors son fusil de précision, il n'allait pas en avoir besoin dans une maison, son pistolet sera suffisamment précis. Il suivit alors Thomas jusqu'à une porte de la maison, deux de ses doubles ouvraient la marche, puis Thomas, Karl, la jeune fille et quelques autres agents. Il arrivèrent devant la porte, et attendaient le top pour rentrer dans la maison. Sharpshooter commença à envoyer ses substances dans le corps, il ne faut pas qu'il rate ses tirs, car il va y avoir une forte résistance là dedans.
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Maeva N. Hunter
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MessageSujet: Re: Le neuvième [Inscrits]   Le neuvième [Inscrits] Icon_minitimeSam 17 Nov - 21:31

    Ça aurait pu me rendre folle de joie cette mission, le fait qu'on commence enfin à me faire confiance. Mais pourtant, dans le fourgon, assisse à côté d'un autre mec, j'étais perdue dans mes pensées, le regard fixé sur le sol, énervée par cette journée et par des connards.
    Premièrement, on s'était foutue de ma gueule, littéralement. « Vous pourrez rejoindre le secteur de votre choix ... » Mon cul oui ! Et les p'tites lignes de merde … ''sous acceptation'', j'avais un 'tain de test à passer. Ils connaissaient mes capacités, mon parcours, ils connaissaient trop de choses mais malgré tout je devais passer un test. On m'avait couillonné, foutue de ma gueule. J'étais devenue une fouine pour eux, et ils n'étaient même pas capables de tenir quoique ce soit. Une marionnette ... on m'avait manipulé, et ça me mettait les nerfs en pelote.
    On était venue me chercher ce matin, pour m'annoncer que je le passais maintenant ce foutu test, et que je partais avec eux pour une mission de sauvetage. Une journée de moins à supporter Papy chieur, une journée que j'aurais cru plus intéressante que ses paperasse à la noix malgré le fait que ce soit un coup de pute de la part des grosses pommes.


    Mais là encore, je m'étais trompé, et je le compris quand un mec m'apprit le but de la mission, l'objectif Un gosse. Qui donc dans ce monde était assez pourrie pour faire cela. À l'instant ou on me l'avait dit, mes mains s'étaient crispés, et je m'étais presque entaillé la main. Parce que j'avais revu pendant un instant le corps sans vie de Neera. Une douleur violente parcourut ma jambe, le long de ma cheville plus précisément, le tatouage de Neera. Et j'avais presque sursauté en entendant le nom de des autres personnes avec qui j'allais faire partie. Surtout un en fait, un homme que j'avais déjà croisé … Tomàs. Et merde … je me mordrais la lèvre alors que j'étais en train de m'équiper, à serrer ce gilet pare-balle. J'avais pas pris le plus gros, pour éviter d'être complètement prise, que je puisse bouger. J'étais plutôt du genre à courir, à pouvoir esquiver que de rester en arrière à bourriner. Et là, je devais faire appel à toutes mes attitudes. Pas pour ce fichu test. Uniquement pour ce gosse. Parce que lui n'allait pas mourir, je ne le laisserai pas faire. Ce gosse, quoiqu'il arrive, je me suis juré qu'il survivrait.

    Natsuki Katsura … ce nom résonnait en moi alors que j'étais penché, les coudes sur les cuisses pour tenir ma tête en fermant les yeux. On nous avait montré une photo de ce gosse. Si jeune, et sous les yeux de sa mère. Je l'imaginais. Elle devait être morte de peur, terrifiée à l'idée de ne jamais revoir son enfant, s'en vouloir terriblement. Ne pas pouvoir le protéger, j'ai voulu plusieurs fois me tuer pour cela, pour cette faute que j'avais commis envers ma sœur. C'est si terrible ce remord qu'on peut ressentir, cette impression de ne jamais rien pouvoir réussir. J'avais de l'empathie pour elle, même si je ne l'avais jamais rencontré, jamais vu. Mais je voulais l'aider, pour qu'elle ne ressente jamais ce que j'avais senti après sa mort. Et pour ça, on avait peu de temps. Et pour une fois, j'avais une alliée. En moi, elle s'était réveillée, mais aujourd'hui, je la sentais différente. Ce n'était pas ce même sentiment qui m'habitait, cette envie de tout détruire. Nan, aujourd'hui, je réussirai, c'était tout. Quitte à me prendre des balles pour ce gosse.

    On finit par arriver, je n'avais pas dit un mot de tout le voyage. Un tee-shirt noir tout simple à manche longue proche du corps et un gros treillis. Un gilet de protection au-dessus, des mitaines en cuir pour protéger mes mains en cas de chute. À cela, j'avais ajoutés des chaussures de cuirs, des rangers, pour pouvoir courir s'il le fallait. Niveau armement, j'avais prévu deux flingues, des Beretta 92
    , plus les chargeurs de secours nécessaires pour l'instant tous les deux rangés dans des étuis accroché à ma taille, sur une taille que j'avais prise au Bam. En plus, je m'étais muni d'un couteau, bien que ce ne me soit pas plus nécessaire que ça. J'espérais dans un sens que nous n'irions pas à tuer tous ceux que nous trouverons, que nous pourrions en neutraliser une partie sans les abattre. Pourtant, s'il fallait choisir, entre eux et le gamin, entre le suspect surtout et le gosse, je n'hésiterai pas un instant, malgré le fait qu'on doive le ramener vivant. S'il fallait choisir, pour moi, c'était fait.

    Lorsque je fus dehors, sautant d'un coup dehors, je pus voir ceux que j'avais entrevu en montant dans le fourgon. Et surtout, lui, Tomàs. J'eus un peu honte d'être là, me rappelant comme la soirée avait fini mais ça devait passer au dernier plan. J'étais sous ses ordres, et j'avais une mission. On en reparlerait après de tout ça. Si jamais on le faisait …
    il faisait un peu frais dehors. Je soufflais une légère p’tite fumée blanche, mini-nuage de vapeur d'eau. Je ne disais rien, les regardant juste, repoussant au passage mes cheveux en arrière. Ils ne me gênaient pas tant que ça mais bon, c'était presque une manie. Comme le fait de me ronger les ongles, truc que j'avais évité de faire durant tout le voyage.

    « Ok, tout le monde vérifie son équipement. Je passe devant avec mes doubles, Muller et Nagato vous contourner la baraque. Les autres avec moi. »


    Je le fis en silence pour les deux flingues, passa ma main plus bas sur ma cuisse droite pour voir si mon arme était encore là. RAS. Et je me rendis compte que … oui, je n'étais pas shooté, et que le fait que je voie triple n'était pas une hallu. Il y avait trois Tomàs. Et même s'ils étaient exactement pareils, jusqu'à leurs fringues, les deux ''nouveaux'' avaient des gros boucliers qu'on sortait genre pour les grèves et manif alors que Tomàs Un avait un flingue, un gros M16. Deux partirent tous seuls, mais on perdait pas le contact pour autant. Les deux aux boucliers allèrent devant, Tomàs Un ensuite, et nous derrière. J'étais à côté d'un mec qui semblait plutôt vieux mais bon, je bossais avec un mec dont on me disait qu'il aurait pu boire le thé avec Ramsès II donc …
    Je les suivais, les yeux rivés sur Tomàs. Il n'avait rien dit, il était concentré. Je trouvais cela admirable. Je le suivrais lui, c'était mon boss aujourd'hui alors il fallait que je sois prête à réagir. Mes sens en éveil, j'observais dans la nuit, aussi long qu'il m'était possible de voir. J'écoutais chaque bruit. Je devais être au top, je devais faire attention. La moindre seconde d'absence était une tentative de suicide.


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MessageSujet: Re: Le neuvième [Inscrits]   Le neuvième [Inscrits] Icon_minitimeDim 18 Nov - 10:53

Quelques heures plus tôt :

Un homme descend des marches, arrivant devant le hangar à véhicule. Il est svelte, semble dynamique et sur de lui. En face se trouve cinq personnes. Elles ont été choisies suivant plusieurs conditions pour participer à une mission d'intervention. Se dirigeant vers un groupe de personne il lit un papier, son nom : Spark

« Bien, on a donc Muller, Nagato et McAlister de l'Intervention, okay. Hunter de l'interne en période de test, je vois. Et Williams de l'Investigation chargé de l’enquête qui arrive. Bien. Tout le monde est là, tant mieux. Je vais vous faire le topo, je suis le second commandant des opérations sur le terrain après l'agent Blake, mon nom est Spark. On a donc un gosse kidnappé par un vieux scientifique dans une villa perdu au milieu d'une foret du Queens. Le vioc a embauché des mercenaires, humains et peut-être des mutos. On va prendre un fourgon et une bagnole rapide. McAlister, Williams, vous monterez dans la bagnole. Je conduirais et Blake sera dedans. Nagato, tu conduiras le fourgon, Muller et Hunter vous monterez dedans. Arrivé sur place, on se rassemble derrière le fourgon. Bon... Le plan d'attaque les cocos, c'est simples. Nagato et Muller, vous contournez et vous identifiez le plus de cibles possible et surtout le vioc et le gamin. Les autres, on commencera par se mettre derrière les doubles de Squad pour arriver jusqu'à la porte d'entrée, après avoir passé le portail. Une fois arrivé à la porte, on laisse Squad analyser l’intérieur. Une fois que les forces ennemis sont repérées, on entre en trois groupes. Nagato et Muller, vous devrez entrer par une porte à l'arrière et ne pas vous faire repérer. McAlister tu seras avec moi, on va grimper le long de la gouttière pour s'infiltrer directement à l'étage. De son côté, Squad entrera par la porte principale, il couvrira Williams et la nouvelle avec ses doubles. L'objectif, une fois que le groupe Squad est entré, McAlister et moi on massacre ce qui bouge tant que c'est du menu fretins. Ils sont pas important, le but c'est de couvrir au max Nagato et Muller qui vont se diriger directement vers l'endroit où y'a le gamin. De votre côté, Hunter et Williams, vous devrez intercepter le vioc avec Blake. Celui là, on le veut vivant. Bon, j'espère que c'est clair, on se branche par radio : canal 105.5. La hiérarchie c'est Blake, moi et McAlister ensuite si ça tourne mal. Bon, je vais pas vous le cacher, l'objectif des gros bonnets d'en haut, c'est surtout le vioc, mais Blake veut absolument qu'on sauve le gamin et c'est ce qu'on va faire. Une fois qu'on a intercepté le gamin. Hunter et Williams vous vous repliez vers la grille et attendez Nagato et Muller avec le gosse pour les couvrir. De notre côté Karl, on devra faire le max de ménage et arriver à nettoyer l'étage pour redescendre au niveau de Blake, mon pouvoir c'est un bouclier télékinétique à l'épreuve des balles, je serais donc ta défense et toi tu allumes. Une fois que Squad nous annonce qu'il a le vioc, on décampe. Les petites frappes qui seraient pas encore mortes, on s'en branle. Je vous demande pas si y'a des questions on a pas le temps. Bonne chance. Ah oui, restez léger on se bat en milieu clos, sauf toi Karl, tu pourras envoyer la sauce comme tu sais faire. »

Quelques minutes avant l'assaut :


Hans Zimmer – Insertion

«  Ici le groupe A, on est en position, on scan la villa. Visiblement, tout est en place comme prévu. Reinhart est au RDC et le gamin à l'étage j'ai peur de sentir la présence d'un mec balèze à l'étage, faudra que le groupe de Spark fasse gaffe, y'a sûrement un mutos. J'ai besoin de plus de temps pour plus de précision, terminé. »

C'était la voix de Muller, chuchotant dans son micro à l'intention du reste de l'équipe. Pendant ce temps, l'autre groupe mené par Tomàs, passait la grille et s'introduisait dans le jardin, silencieusement dans la pénombre. Tomàs faisait quelques gestes pour indiquer si le groupe devait avancer, s'arrêter et pour que tout se déroule sans accroc. Il n'y avait pas de garde visibles, ce qui pouvait sembler un bon point mais qui pouvait aussi cacher le fait que Reinhart attendait patiemment cette visite du Bureau des Affaires Mutantes. Le groupe se faufila jusqu'aux murs de la maison, restant accroupis sous les fenêtres et se dissimulant derrière les bosquets de fleurs qui l'entouraient.

« - Groupe B en place, on attend votre scan groupe A. Combien de temps encore ?
- Je dirais deux minutes, la possibilités qu'un mutant soit à l'étage grandit. Ce sera au groupe C de s'en occuper visiblement.
- Vous en êtes sur à combien de pour cents ?
- 30%
- Ok, on reste en attente. »

Deux minutes, ce n'est pas long, mais dans une telle situation, cela pouvait paraître une éternité. Il ne fallait pas faire de bruit, rester concentré et à l’affût pendant toute cette période, le temps d'avoir une idée précise des dispositions de l'ennemi à l'intérieur. Tomàs jeta un rapide coup d’œil au groupe, pour vérifier si tout allait bien.
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Karl McAlister
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MessageSujet: Re: Le neuvième [Inscrits]   Le neuvième [Inscrits] Icon_minitimeDim 18 Nov - 12:30

Sharpshooter avait donc quittait le groupe de Blake, comme c'était prévu, avec Spark. Avec son bouclier télékinétique, et Karl avec force, rapidité et précision ça devrait bien se passer de leur côté. Blake, lui, était resté avec la jeune fille et l'agent d'investigation, plus les doubles, ils devaient capturer le vieux. Quant aux deux, ils devaient s'infiltrer dans la baraque et emmener le gamin. Spark et Karl étaient là pour les couvrir.

Il montèrent alors par la gouttière afin d'arriver directement à l'étage, plus ils seront en hauteur, plus ça sera facile de les couvrir. La présence d'un gros mutant était possible, il fallait donc être encore plus sur leur garde, surtout qu'ils ne savent pas encore le pouvoir de ce mutant. Il arrivèrent alors tous les deux sur un balcon, ils se positionnèrent de chaque côté de la porte, prêt à la défoncer quand l'assaut sera envoyé. La probabilité d'un mutant dans la baraque grandit, et en plus ça allait être à Karl et Spark de s'en occuper, et évidemment si le vieux a un mutant, ça ne va être un petit. Ils allaient donc devoir le neutraliser rapidement, sinon il allait gêner la progression des deux autres groupes.

Sharpshooter était prêt pour l'assaut, arme chargée, ses substances envahissant son corps, ils n'avaient pas le droit à l'erreur, chacune de ses balles devra toucher un ennemi, si il rate une seule de ses cibles, cela pourrait être fatal pour ses collègues. Il avait vérifier son arme avant de partir, et elle ne présentait aucun défaut, il pouvait toucher une mouche à 40 mètres, avec sa force en plus, il pouvait résister au recule de l'arme qui était presque plus puissante qu'un desert eagle. Il attendait le top départ, qui allait être dans moins de deux minutes, le temps que la maison soit entièrement scanner. Faudrait qu'il sache exactement, combien il y a d'ennemis dans la maison, afin qu'il puisse compter ses victimes, et ne pas en oublier
.

- Groupe A, quand le scanne sera fini j'aimerai le nombre exact d'ennemis dans la maison.

Karl patienta, ces deux minutes étaient longues, très longues, mais il resta le plus concentré possible. Jusqu'au moment où il entendit, dans son oreillette, que l'assaut était lancé. Ni une ni deux, Karl défonça littéralement la porte d'un seul coup de pied, et laissa passé son coéquipier devant avec son bouclier. Le carnage était lancé, espérons juste que ce carnage ne soit pas de leur côté.
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Maeva N. Hunter
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MessageSujet: Re: Le neuvième [Inscrits]   Le neuvième [Inscrits] Icon_minitimeMar 20 Nov - 20:42

    « - Groupe B en place, on attend votre scan groupe A. Combien de temps encore ?
    - Je dirais deux minutes, la possibilité qu'un mutant soit à l'étage grandit. Ce sera au groupe C de s'en occuper visiblement.
    - Vous en êtes sûr à combien de pour cents ?
    - 30%
    - Ok, on reste en attente. »

    Cette voix dans l'oreillette. Je grinçais des dents pour ne pas crier, parce qu'elle me faisait mal. C'était trop fort mais tant pis, on avait plus le temps pour ça. Je souffrais en silence, le visage neutre, les yeux rivés sur Tomàs, et attendant, en repensant au plan. Mon but, c'était le gosse, quoiqu'on en dise. Aussitôt que les deux envoyés pour le chercher l'auront, je le ramènerai en sécurité. Ça c'était ma mission, avant même celle qu'on m'avait confié.
    En cet instant, le dos collé au muret, accroupi à côté de l'humain, je regardais le ciel de nuit, tout en pensant au gosse. J'aurais donné cher pour avoir un seul instant la possibilité de lui envoyer un message, un sms mental ou un truc psychique à la manière de je ne sais quel magicien, une chose que seul lui pourrait entendre, un message pour ce garçon, juste : On arrive.
    Tout le monde a droit à l'espoir, plus encore plus que les autres. Et j'aurais voulu lui en donner. Mais au lieu de ça, je le sauverai.
    Mon cœur battait plus fort, comme avant chaque mission que j'avais pu faire jusqu'à maintenant. Non pas la peur de la mort pas uniquement, mais celle de ne pas réussir, tout simplement. De tout faire échouer, et de faire tuer quelqu'un d'autre surtout. Comme Tatiana pendant cet enfer vert, à Manhattan. Elle avait voulu me protéger. Et elle n'avait pas survécu.

    Je fermais violemment les yeux, les plissant aussi fort que je le pouvais pour chasser ses idées, ses souvenirs. Un but : Natsuki Katsura. Avant, on interceptait l'autre enfoiré, à qui j'avais envie de coller une balle entre les deux yeux pour son geste … et ensuite, on rapatriait le gosse.

    Mon corps était tendu, ma main presque crispée sur l'une de mes armes. Je n'aimais pas tuer, pourtant, parfois, ça devenait un besoin. Parfois, je me demandais combien de temps encore je serais humaine sur ce plan-là, combien de temps encore avant que je ne devienne complètement celle que je redoutais.
    Et ce soir, nous étions en harmonie, elle et moi, celle que j'appelais de plus en plus souvent ma Bête. Parce qu'elle aussi refusait que le petit y passe. Parce qu'elle aussi avait aimé Neera, aussi profondément que moi. Et qu'elle m'aiderait pour lui. Elle ne le laissera pas mourir.
    Je relevais les yeux, et croisais le regard de Tomàs. Un regard avant le combat, auquel s'ajouta un sourire plus ou moins convaincu, le mien.
    Les deux minutes passèrent, les réponses arrivèrent, et au final, on passa à l'assaut. La porte principale ne survécu pas plus d'un instant à leur attaque, et aussitôt, nous étions à l'intérieur. Une arme en main, l'autre main libre, je suivais les autres, courant même plus vite que celui qui était à l'origine devant moi. Et ça commença déjà. Une pulsion, et mes armes sortirent. Maintenant, j'étais prête. On était attendu, mais très vite, les obstacles furent résolus. En fait, j'eus pas le temps de lever mon arme, ou même d'avancer pour m'occuper d'eux que ceux qui étaient embusqué s'étalèrent par terre. Ils étaient rapides, on avait du potentiel. Et le gosse vivrait, on en avait le pouvoir.

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MessageSujet: Re: Le neuvième [Inscrits]   Le neuvième [Inscrits] Icon_minitimeSam 24 Nov - 14:47

« On a dix-huit ennemis potentiels dans la maison. La moitié vous attendent, Spark avec un mutant à l'étage. Le reste doit être au rez-de-chaussé et seront pour vous Squad.
- Pourcentage ?
- 92%
- Okay à tous les agents, on entre ! »

L'assaut était donné, et déjà toutes les forces et les tactiques se mettaient en place. Plus haut, Karl et Spark pénétrèrent par une fenêtre qui venait d'être fracturé par le coup de pied de l'un des deux. De l'autre côté de la maison, Nagato et Muller entrèrent discrètement, se rendant invisible grâce au pouvoir de l'un pour chercher le garçon et le sauver coûte que coûte. Quant à Squad, il ne bougea pas, pas d'un pouce pour le moment, profitant de quelques secondes pour laisser ses doubles faire le boulot. Il annonça  :

« On entre dans trente secondes. »

Et alors il ferma les yeux, se plongeant dans son esprit pour y contrôler son escouade de huit hommes. Il pouvait voir ce que huit personnes voyaient et ils pouvait les contrôler si besoin. L'un des doubles donna un coup d'épaule dans la porte et laissa passer les deux boucliers alors qu'un autre balança une grenade paralysante dans l'entrée. Au même moment, les autres doubles suivirent les boucliers, armés jusqu'au dent tout en criant d'une voix unique :

« Bureau des Affaires mutantes, couchez-vous à plat ventre et rendez-vous ! »

Comme unique réponse ils reçurent des tirs de fusils à pompe et autre fusils d'assaut de personnes aveuglée par la grenade et tirant au hasard. Aussitôt, les huit doubles dépourvu de tout sentiment, de toute peur, de toute personnalité, se mirent en action, tirant sur les trois premiers ennemis qui se présentaient à eux, dans cette grande salle d'entrée. Elle avait une forme rectangulaire et desservait plusieurs portes. Il y avait des tapis sur le sol et de nombreux meubles derrière lesquelles se cachaient des ennemis. Un lustre au plafond éclairait sommairement la pièce alors que les flashs lumineux et les coups de feux retentissaient au travers de toute la maison.
Trente secondes s'étaient écoulées et trois ennemis étaient morts, doucement, Squad rouvrit les yeux avant de se lever brusquement.

« Ok, avec moi ! »

Le petit groupe de trois réels humains se retrouva derrière le groupe de doubles. Il n'y avait plus personne dans l'entrée jusqu'à ce que cinq hommes débarquent soudainement de la grande porte qui s'y trouvaient au fond, tirant de toutes leurs balles pour couvrir leurs avancées vers des points à couvert de la pièce. Des explosions brumeuse se firent entendre et voir, signe que quelques doubles venaient de disparaître sous les balles. Quelques secondes après, Squad tenta de les reformer le plus rapidement possible ce qu'il pu faire étant donné qu'il n'était pas encore assez fatigué . D'une voix ferme il annoncé :

« Feu à volonté ! »

Il se positionna sur son genou gauche et tira avec son arme par dessus un double possédant un bouclier anti-émeutes pratiquement détruit. Il visa quelques têtes dépassant des meubles et pu en toucher une avant de se mettre à en viser une autre qu'il manqua, puis une autre, qu'il effleura.
Les quatre hommes encore en vie ou blessé se replièrent traversant le grand salon sur lequel donnait l'entrée et se dissimuler dans une pièce annexe. Squad, Griffe et Williams étaient resté dans l'entrée mais ils avaient pris l'avantage sur leurs ennemis. Soudain, toutes les lampes et les éclairages de la maison s’éteignirent, plongeant les lieux dans le noir.

« Restez sur vos garde, utilisez vos lunettes infra rouge et inspectez les pièces. Griffe, reste avec Williams. »

Spoiler:
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Karl McAlister
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MessageSujet: Re: Le neuvième [Inscrits]   Le neuvième [Inscrits] Icon_minitimeSam 24 Nov - 17:53

Tout le monde entra en même temps, Spark entra le premier, à peine était-il entré dans la baraque que les tires commencèrent. Karl resta juste derrière lui. Il reçu, la réponse qu'il attendait, il y avait donc dix-huit ennemis, dont huit à l'étage, plus un mutant. A peine Sharpshooter entra dans la maison qu'il commença à chercher les ennemis à l'étage. Grâce à sa vision améliorer, il avait réussi à en repérer quelques uns. Le premier, caché derrière un muret, il avait un bout de tête qui dépassait, en un quart de seconde une balle lui arracha ce bout de tête. Deuxième homme, entrain de tirer vers le rez de chaussé, une balle dans la tête. Cela faisait à peine cinq secondes que Karl était entré, et déjà deux morts. Un troisième homme venait d'entrer à l'étage par une autre porte, il alluma la zone où Karl était, il fît une roulade en passant derrière le bouclier de Spark, et tira un autre balle vers l'ennemi, pleine tête.

Pendant ce temps là, les autres faisaient leur boulot, les deux qui étaient passés derrière la maison s'infiltrèrent et allaient cherché le gamin, et ceux du rez de chaussé, et bah pour l'instant, il n'y avait que les clones de Blake, après tout autant envoyer ceux qui ne risque rien, en essayant même d'empêcher les ennemis de tirer en les intimidant, mais bon apparemment, ils n'ont pas peur des agents du BAM. cela devrait changer après cette soirée.

Mais bon, reprenons le décompte des ennemis. Un quatrième homme apparut se cacha derrière un meuble, mais tira au hasard dans la salle avec son fusil d'assaut, il avait trop peu de montrer sa tête, mais ce qu'il ne savait pas, c'est que ce n'est pas ce vulgaire meuble en bois qui va le protéger de l'arme du Sharpshooter. Karl, caché derrière le bouclier de Spark, observa l'autre tirer. Il supposa que la tête de l'homme devrait être à peu près au milieu et à, à peu près, un mètre quatre-vingt du sol, il tira donc à cet endroit là... plus de tirs, il était donc mort. Il en vit quatre autres sortir de leur cachette, mais trop tard pour les tuer, les lumières s'était éteintes avant qu'il puisse les viser, et comme son pouvoir ne lui permet pas d'avoir de vision nocturne, il n'a pas pu les abattre. Heureusement, les agents du BAM avait pensé à prendre des lunettes infra rouge. Ils pourront voir dans le noir, mais cela risquera de gêner la vision de Karl, il sera donc probablement moins précis. Tant pis, c'est mieux de voir. Spark enleva son bouclier, comme il n'y avait plus personne à l'étage, en tout cas pas dans la salle où ils étaient, son bouclier ne servait à rien. Karl rechargea son arme, il était assez contant de lui, quatre balles, quatre morts, c'est un bon ratio. Mais bon d'autres se sont enfuis dans les autres pièces de la maison, et ça c'est pas très bien, il aurait dû les tuer tous d'un coup
.

-Ici groupe C, on commence l'inspection des différentes pièces de la maison. Il reste encore quatres ennemis, plus le mutant.

Karl mis alors ses lunettes, et suivit Spark qui se dirigeait vers la porte que les ennemis avaient emprunté pour se replier. Il se mirent chacun d'un côté de la porte, et comme avec la fenêtre, Karl mis un coup dedans pour l'ouvrir, enfin l'ouvrir, la casser en deux serait plus exact. Il laissa ensuite passer Spark avec son bouclier, pas de tirs, la pièce était donc vide, Karl entra, c'était un salon, mais pas d'ennemis. Ils se positionnèrent alors à l'autre porte, afin de refaire le même "rituel". Mais cette fois-ci quelqu'un tira.
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Maeva N. Hunter
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MessageSujet: Re: Le neuvième [Inscrits]   Le neuvième [Inscrits] Icon_minitimeDim 25 Nov - 18:51

    Des cinq hommes que j'avais vu au moment de l'assaut, il n'en restait qu'un à nos côtés. Ou plutôt à nos pied, son bras dépassant de derrière le meuble ou il s'était caché. Ça me fit bizarre un instant de voir juste ce bras inerte alors j'entendais les autres filer. Nous étions onze maintenant ici. Les doubles s'étaient multipliés pour atteindre le nombre de huit. Sauf que maintenant, je ne savais même plus qui était le vrai. Ils étaient tous si similaires. La seule chose qui me permettaient d'en éliminer certains, c'étaient les boucliers que deux des doubles portaient. Sauf qu'il en restait 6 plus le bon, et je ne savais pas. Je n'arrivais pas à les observer sans devoir immédiatement regarder ailleurs, pour surveiller, pour écouter. Ça me faisait si étrange de ne pouvoir le discerner, de ne savoir le reconnaître. Si bizarre, et si inquiétant …
    Mais déjà que j'avais du mal, comme pour me compliquer encore la tâche, la lumière disparut. Ce que je pouvais voir, pas grand chose mais du coup, ça allait compliquer un peu les choses.


    « Restez sur vos garde, utilisez vos lunettes infra rouge et inspectez les pièces. Griffe, reste avec Williams. »


    Ma main se porta à ma taille, pas loin de là ou j'avais accroché ce gadget alors que j'avais enfin repérer lequel avait parlé. Je n'étais pas sûre que ce soit le bon, mais je l'espérais dans un sens alors que je me rapprochais un peu de lui, avec ses lunettes étranges sur le visage.
    Je regardais derrière moi Williams. Pourquoi devais … Non, ne pas commencer à discuter les ordre, ça ne servait à rien, ça ne ferait qu'empirer les choses.
    Le mieux, c'était de continuer, et suivre les ordres. Je devais lui faire confiance, s'il décidait que je serais mieux derrière lui et ses ''lui(s)'' alors d'accord. J'aurais voulu lui parler un peu, lui dire de faire gaffe à lui, mais je n'y arrivais pas. Pas à cause du monde autour, ne rien de cela. Juste parce que ce n'était ni le moment, ni l'endroit pour être inquiète pour lui. J'aurais voulu juste pouvoir lui dire, à lui, et pas à un de ses doubles : « Fais attention à toi » chose que je n'avais pas pu lui dire avant, ni pendant le trajet. Mais pourtant, j'aurais voulu le faire.
    Je me positionnais à côté de Williams et attendais qu'ils commencent à avancer. Moi, je devais servir d'arrière garde, en gros, je devais les couvrir, et aussi surveiller avec l'autre les arrières. Je n'aimais pas trop cette place. Elle était importante, je ne le savais mais j'avais quand même l'impression d'être un peu relayé à l'arrière parce que c'était une p'tite chose fragile.
    On avança à la suite de ceux qui nous avaient filés entre les doigts. On était plus nombreux, et je pensais mieux organisés. Les deux qui sentaient ne disaient plus rien. Eux aussi avaient du prendre des coups, mais j'espérais qu'ils s'en étaient sorti. Je l'espérais vraiment. Et je n'osais pas leur demander s'ils étaient encore là ou non. Les coups retentissaient là-haut. Et puis il nous fit un état des lieux. Si j'avais cru une seconde que le papy était bon pour la casse, maintenant, je savais à quel point bah … c'était pas le cas.
    La formation avançait quand soudain, j'entendis un grincement et mon appareil, l'oreillette à la con, me vriller les oreilles.


    -Groupe B ! Derrière vous !


    Croire que j'eus un bon réflexe, c'est peu dire. Je ne saurais dire si c'était ce cri qui m'avait fait tourner aussitôt, ou cet instinct. Je ne sais pas ce qui me fit tourner, et surtout donner un gros coup de pied à Williams. Mais je le fis. Et la balle explosa une planche, à l'endroit exacte ou il se trouvait l'instant d'avant. Nouveau réflexe, je ne visais même pas, je tirais. La silhouette s'écrasa par terre la seconde suivante en hurlant. Et un nouveau tir instinctive dans son crâne le fit taire à jamais. Et il ne bougea pas. C'était uniquement par ça, par réflexe que j'avais agis. Williams était tombé à côté. Et visiblement, il n'avait pas vu le côté venir. Les autres étaient en position mais j'avais tiré la première. Et encore heureux, sinon, on l'aurait perdu ce mec. Mon cœur s'était accéléré un peu, ma respiration aussi. De peu, on l'avait manqué de peu, une seconde de réaction de moins. C'est ça qui me faisait si peur dans les missions. On pouvait perdre des personnes à presque rien. Et alors que je tendais la main à Williams pour qu'il se relève, on reprit la marche. Au moins, je n'avais pas fait tuer mon partenaire de suite.


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MessageSujet: Re: Le neuvième [Inscrits]   Le neuvième [Inscrits] Icon_minitimeLun 26 Nov - 20:58

À l'étage, les deux agents, MacAlister et Spark s'en sortaient bien. Alors que l'un les protégeait, l'autre alignait les ennemis sans faire de distinction. Ils avaient nettoyer la première salle de la moitié Est du bâtiment, à l'étage. De l'autre côté, dans la partie Ouest du bâtiment, au même étage que Karl, Nagato et Muller s'infiltraient, utilisant des techniques d'invisibilité pour ne pas se faire repérer et profitant du boucan que Karl et Spark faisaient pour se diriger vers le gosse retenu prisonnier.
Cependant, alors que le groupe de Spark avançait, annonçant à la radio qu'ils allaient inspecter les pièces, un homme apparu devant eu, après avoir ouvert un porte. Spark pointa son flingue sur lui mais ne tira pas car, malgré la pénombre, il pouvait aisément voir que ce dernier n'était pas armé grâce à ses lunettes infra rouge.

« Olaolaola, Cementdou, calmons-nous... »

Il semblait parler en verlan ou un mélange de verlan et de phrase dans le bon sens. Il levait les mains en l'air, en signe de reddition tout en fixant tour à tour les yeux de ses deux invités.

« J'suis pô chanmé, j'suis pas ouf non plus, j'suis juste venu pour Ouerj, vous voulez ienb ? Kshiishishi »

Son rire et son visage était tout à fait étrange. Il ne semblait pas être sérieux, mais semblait bien un peu dérangé. Il avait une manière de parler et de bouger nonchalante ou bien maladroite comme un homme ivre. Il était vêtu d'une veste de costume et d'un jean et ne semblait malgré tout pas de tout inquiétant. Malheureusement, le temps de se rendre compte que quelque chose ne tournait pas rond que son pouvoir avait déjà pris effet sur les deux hommes du BAM...
    Spoiler:

***

Au rez de chaussée, nous retrouvons Griffe, Williams et Tomàs Blake : Les trois hommes du BAM qui étaient entourés de quelques doubles de celui qui devait mener la mission à bien. Alors qu'un homme contournait leurs position, Griffe eu un reflex particulièrement spectaculaire alors que Blake était en train d'ajuster l'ennemi, elle l'avait déjà abattu, sauvant le vie du type de l'Investigation en même temps. C'était très impressionnant et Blake en resta bouche bée.

« - Groupe A ? Que ce passe-t-il ? Un type nous a contourné, vous ne l'avez pas vu ?
- Désolé boss, l'invisibilité de Muller trouble mes sens. Je ne perçois plus que très mal et je n'arrive plus à distinguer le mutant...
- Compris on ne change rien au plan d'attaque mais surveillez vos arrière. »

Il y avait quatre ennemis qui s'était enfuis du premier affrontement dans l'entrée. Ils étaient certainement dans une autre pièce donnant sur le salon principal, en train de protéger Reinhart. Il fallait les trouver et les neutraliser.
Blake utilisa ses doubles pour inspecter des pièces quand un coup de feu retenti au fond du salon. Blake ressenti qu'un de ses doubles s'était fait détruire et il leva le poing pour que Griffe et Williams reste à couvert et n'avancent plus. Blake recréa alors un double et envoya deux autres dont un avec un bouclier pour le couvrir. L'original se mit alors à couvert derrière un buffet et ferma les yeux pour se concentrer.

« - Nagato, j'ai besoin d'un scan précis du rez de chaussé !
- On... on ne peux... on ne peux pas... pour le moment... boss.
- Quelle est votre situation ?
- On s'en .. sort mais il nous faut... l'invisibilité de Muller... Navré. »

Blake soupira, organisant ses doubles sur les côté de la porte d'où était partis un coup de fusil à pompe qui avait tué son double sur le coup.

« Okay, Griffe, Williams, avec moi, on se rapproche de l'entrée pour l'assaut. »

Il chuchotait, restant accroupis, son arme épaulée, se rapprochant avec un double et son bouclier en couverture. Il fit disparaître les autres doubles car la fatigue commençait à se faire ressentir. Il transforma tous les habits de ses doubles en uniforme de l'armée fait de dégradé de vert et annonça :

« Le vrai Blake est celui avec un uniforme noir. On entre lorsque je le dirais, mettez vous en place autour de la porte. »

C'est à ce moment qu'un des criminels sortit brusquement de la cuisine ou se trouvait normalement tout le monde. Deux pistolets mitrailleurs dans chaque mains, il cria, s'apprêtant à tirer pour faire un véritable carton. Blake était trop concentré sur ses doubles pour en créer d'autres afin de les protéger. Il n’eut pas le temps de dire un mot et ne pu simplement que se mettre à terre et pointer son arme vers l'ennemi qui avait une longueur d'avance sur lui. L'agent Blake venait de commettre une erreur qui pouvait lui coûter la vie mais surtout coûter celle de ses camarades.
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MessageSujet: Re: Le neuvième [Inscrits]   Le neuvième [Inscrits] Icon_minitimeDim 2 Déc - 12:22

Spark et Karl entrèrent dans la salle, l'un devant l'autre avec le bouclier, mais personnes ne tira, et Karl ne vît personne sur les côtés, il y avait juste un homme planté juste devant eux avec un grand sourire... très bizarre. Il n'avait pas d'armes, il semblait presque sans défense, mais il semblait aussi très déganté, est-ce lui le mutant que le groupe A avait senti ? Peut être.

- Toi bouge pas et mets toi à plat ventre !

- Olaolaola, Cementdou, calmons-nous...

Il parlait de façons très bizarre, un peu comme les jeunes qui inverse les syllabes dans les mots qu'ils disent, mais là venant de lui ça devient très étrange, mais il ne faut se laisser embarquer dans son jeu, cela fait parti peut être de son pouvoir. En tout cas l'homme ne s’exécuta pas.

- J'ai dit à terre !

- J'suis pô chanmé, j'suis pas ouf non plus, j'suis juste venu pour Ouerj, vous voulez ienb ? Kshiishishi.

Il n'avait donc pas compris, Karl commença alors à le viser dans la tête pour être sur de son coup. Mais lorsqu'il leva le bras qui tenait l'arme, c'est à dire le bras droit, c'était sa jambe gauche qui se leva, ce qui le fît chuter, cause d'un déséquilibre. Mais le pire c'est qu'il ne chuta pas au sol, mais au plafond, il se prit d'ailleurs en même temps un petit lustre qui y était accroché.
Voyant cela, Spark leva son bras gauche vers son oreillette, qui était au niveau de l'oreille gauche, pour prévenir Squad qu'ils avaient un problème ici, mais il subit la même chose que Karl, et tomba au plafond. Le pouvoir de l'homme avait donc fait effet
.

- Hahahaha !! Vous voyez, on va ienb goleri !

Karl était complétement déboussolé, non pas à cause du lustre qui s'était pris, ça c'était rien, mais parce que, quand il voulait s'appuyer sur ses bras pour se relever, c'était ses jambes qui bougeaient. C'était don très dur pour se remettre debout. Karl commença à comprendre le pouvoir de l'homme, il inversait tout, absolument tout, le cerveau de ses victimes sont complétement retournés, donc pour pouvoir bouger à leur guise, les deux agents du BAM devaient faire l'inverse complète de ce qu'il voulait faire.

- Spark ! J'ai compris son truc, fais l'inverse du mouvement que tu veux faire, utilise ta jambe droite pour atteindre ton oreillette.

- Facile à dire !

Le mutant continuait de se marrer. Karl lui essaya de se relever tant bien que mal, mais Spark avait raison, cétait plus facile à dire qu'à faire. Il était dos à terre, donc pour se lever, il devait lever ses deux jambes pour poser ses bras par terre, et se soulever pour se remettre debout. C'était une sensation très étrange, mais il avait réussi. Maintenant son arme, mais le problème c'est que son arme, elle ne subissait pas le pouvoir de l'homme, elle était donc encore au sol... enfin au plafond pour Karl... Les deux agents ne sont pas sortis de l'auberge.
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Maeva N. Hunter
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MessageSujet: Re: Le neuvième [Inscrits]   Le neuvième [Inscrits] Icon_minitimeDim 2 Déc - 23:01


    Je respirais plus fort alors qu'on se redressait avec Williams, l'adrénaline en moi et celle qui me secouait faisait battre plus fort mon cœur, et l'air inspiré me faisait presque tourner la tête. Un accident, ça n'arrivera plus. Je devais faire attention, pour lui, pour moi, pour nous tous. Il semblait un peu surpris, les yeux rivés sur l'endroit où aurait dû être son torse l'instant d'avant. On l'avait échappé belle. Cette mission, je devais être sur mes gardes. Trop de choses était en jeu. Le gosse, le mec, nous tous. Nous devions tous rentrer sain et sauf ce soir. Je me tournais vers Blake, et son regard était sur moi. Pas un mot, juste …

    « - Groupe A ? Que ce passe-t-il ? Un type nous a contourné, vous ne l'avez pas vu ?
    - Désolé boss, l'invisibilité de Muller trouble mes sens. Je ne perçois plus que très mal et je n'arrive plus à distinguer le mutant...
    - Compris on ne change rien au plan d'attaque mais surveillez vos arrière. »


    Pas de souci de ce côté-là, j'allais pas faire de conneries. C'était la base après tout, heureusement que je n'avais pas uniquement compté sur ses personnes, parce que visiblement, ça posait problème. Et on devait avancer, ce n'était pas fini, le gosse était toujours en danger. Et les deux autres, aussi nuls soient-il en tant que radar avaient intérêt à le récupérer, sans la moindre éraflure.
    On avançait à nouveau, Blake en premier. Il fallait continuer, le plus vite possible. On ne fit pas trois pas que soudain, Tomàs nous demanda de nous arrêter. Il nous fit signe, et aussitôt, on suivit ses ordres. Je me posais à droite, Williams de l'autre côté. Et lui continuait avec ses doubles. J'aurais voulu le retenir, le voir avancer seul, ainsi, c'était … un pincement au cœur, une chose qui m'était assez … Comment l'expliquer, si complexe à mes yeux déjà …
    Williams surveillait les arrières, moi, je regardais devant, j'observais Tomàs avancer avec ses autres lui-même. Ça me faisait toujours étrange, de les voir. Parce que je n'étais jamais, jamais vraiment sûre de qui était le bon. Et ça me faisait peur dans un sens.


    « - Nagato, j'ai besoin d'un scan précis du rez de chaussé !
    - On... on ne peux... on ne peux pas... pour le moment... boss.
    - Quelle est votre situation ?
    - On s'en .. sort mais il nous faut... l'invisibilité de Muller... Navré. »


    Je les écoutais, je les entendais, en même temps qu'eux. J'entendais surtout les personnes autour d'eux, je percevais plus encore que les autres, et même si cela était trèèès désagréable par les grésillements, par les ultra-sons et … Enfin bref, je sentais qu'effectivement c'était pas la joie là-haut.

    « Okay, Griffe, Williams, avec moi, on se rapproche de l'entrée pour l'assaut. »


    Je me relevais et un peu accroupi, je le suivais, lui, celui que je croyais être le bon. Devoir deviné à chaque fois qu'il faisait un geste. C'était … fin bref. Je m'approchais vite, un peu plus habitué et rapide que lui. Bientôt, je fus juste derrière lui. Je sentais son pouls, ses inspiration, il était calme, mais en même temps, je sentais qu'il ne l'était pas autant que d'ordinaire. Dans un fumée de fumée, les doubles disparurent. Et j'étais toujours à ses côtés. Sauf qu'ils étaient encore 3 de plus. Et je su vraiment que j'étais à côté de Tomas quand il dit ceci.

    « Le vrai Blake est celui avec un uniforme noir. On entre lorsque je le dirais, mettez vous en place autour de la porte. »

    J'eus malgré moi un p'tit sourire. C'était le bon Mon jugement n'était si pas si faussé parfois. Et c'était tant mieux …

    Dommage que ça n'arrive pas en permanence
    Dommage que tout se passa si vite.

    On ne l'avait pas vu, on ne l'avait pas entendu. Personne. Ni eux, ni nous. Il fonça sur nous, j'avais mon arme à la main. Je le fis apparaître, je vis des étincelles. Williams se jeta au sol. Mon regard alla vers lui alors qu'il disparaissait à son tour par terre. Mon cœur explosa dans ma poitrine quand j'entendis son cri, quand je vis ses armes. Tout fusionna en moi. Elle hurla en moi, et moi aussi. Parce que je ne voulais pas mourir, parce que je ne voulais qu'il meurt, parce que je ne voulais pas que ce soit lui, et que ce soit aujourd'hui que tout ce que je commençais à construire finisse en poussière. Tout allait si vite d'un coup dans mon esprit, trop vite. Ça n'avait presque jamais été aussi vite. On m'avait dit que je pouvais multiplié mes capacités mais là … c'était si lent, et en même temps si rapide.
    J'eus un sursaut, mon arme se leva, et dans la seconde qui suivit, mon doigt pressa le morceau de fer que je tenais depuis tout à l'heure. Et deux balles le percèrent. Je voyais tout, les étincelles de mon arme, la ligne qu'elles laissèrent derrière elle, le choc qu'elles faisaient en le percutant, l'effusion de sang qui jaillit de son corps, le recul par l'impact. Je l'avais touché, je l'avais eu, sauf qu'on ne pouvait compter sur son seul instinct deux fois de suite, sans que ça ne pose quelque problème. Et là, même si effectivement mes balles avaient très bien atteints leur cible, l'homme eut un dernier sursaut de vie, et si dans l'action il avait lâché l'une de ses armes, l'autre, il la tenait toujours.

    Et il tendit le bras alors qu'il tombait.
    Et il pressa la gâchette.
    Et les balles jaillirent.

    Trop vite à nouveau, et en même temps si lent. Mais cette fois ci, je ne pus bouger. Parce qu'il était trop tard. Je le vis. Et je ne pus rien faire. Je vis, et je ne pus réagir. Les étincelles jaillirent. Je les vis ses balles se rapprocher de moi. Je voulu tenter de fuir. Mais rien. Trop tard. Je senti un choc atroce au niveau de mon abdomen. Un choc monstrueux. L'impact me fit décoller, totalement. Je fus pliée en deux et me mis à voler, littéralement. Mon arme tomba, sous le coup. Et pendant cet instant en apesanteur, je crus que c'était fini. La brusque et brutale rencontre avec le buffet me fit croire pendant un instant que non, mon dos en souffrir encore avant que je ne m'écrase au sol, et que le haut du buffet ne me suive dans ma chute, m'assommant presque au passage. J'étais dessous, un peu dans les vapes, ne sachant plus vraiment si j'étais éveillée. L'autre avait vidé son chargeur, et maintenant était au sol. Tant mieux, il ne les aurait pas.
    J'avais mal, je ne savais même plus ou j'étais. Tout se troublait devant mes yeux. Mais je pus, avant de fermer les yeux, voir la silhouette de cet homme que j'avais voulu protéger, celle du vrai, de l'unique. Et il vivrait, je l'espérais.
    Tomàs …

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MessageSujet: Re: Le neuvième [Inscrits]   Le neuvième [Inscrits] Icon_minitimeLun 3 Déc - 5:47


♫ Mono - The Battle to Heaven

Poignard Afghan, coup d'un homme acculé. N'ayant rien à perdre de plus que sa vie, il ne peut qu'avancer. C'est le ravin ou la balle entre les deux yeux mais peu importe car le pire des lendemains ne sera pas aussi douloureux. Pointe rouillée, perçant le gilet avec la force des convictions et poussée par la vengeance du fils mort sous ses yeux, dans ses mains et implorant son père qu'on vienne l'aider. Il traverse le gilet il traverse la peau il traverse les muscles et pourrait traverser jusqu'à la terre entière qui ne peut soigner son chagrin. Il lui disait, sous ce soleil rouge, il l'implorait, le seul qu'il aimait, celui qui était tout. Quelle douleur était la pire ? Celle de voir cet assaillant tomber en larme alors que vous l'avez désarmé puisque son poignard est resté dans votre abdomen, ou celle de ce poignard vous transperçant le ventre sans réellement vous inquiéter car vous avez vu pire ? Quelle est la pire des douleurs... Pas de combat sans paradis, c'est donc cela qui vous avait été dit. On ne négocie pas avec les terroristes, jamais. Et d'un geste le cou se brisa. Par reflex tu l'assassinas. Ôtant la vie et ôtant le chagrin. On ne peut rien reconstruire sur du chagrin que de permettre à ses âmes souffrante de quitter se monde de torture ne leurs offrant aucune pitié car c'est de cette atroce substance qu'est faite les chaudrons de ces enfers, remuées avec lenteur. On ne peut que construire sur des fondations stables, car lorsqu'elles ne le sont pas, nous sommes obligés de recommencer. Recommencer du début. Effacer l'ardoise.  

Il connaissait cette douleur, il l'avait déjà vécue. Ce poignard qui perce votre cœur, se transformant en une poigne de fer le broyant sans aucune pitié. La rafale était déjà tirée. Le temps passait trop vite, et pourtant si lentement sont oubliés les regrets passés. Une rafale, pas une balle, une rafale. Et que fait-il, allongé sur le sol, son arme hors de ses doigts, et son bras essayant de saisir le Desert Eagle dans son holster. Le temps est écoulé, vous êtes trop lent et voilà que ce poignard lui transperce à nouveau le cœur. Voyant cette fille projetée sur ce meuble. Le même poignard que celui qui lui avait transpercé le cœur lorsque ce guerrier lui avait avoué pourquoi il se battait, alors à bout de force, désespéré, tellement en peine que même la Mort n'en voulait pas. Les frictions sur son gilets faites de son poignet encore trop loin et quelques instants plus tard il touche enfin le métal tant recherché, celui de la crosse d'une arme qu'il aurait tant voulu utiliser à sa place. Elle leur avait sauvé la vie, elle s'était sacrifiée. Prenant tout de plein fouet, de pleine face, des dizaines de balles dans ce gilet alors qu'une fois le chargeur vidé, la première des balles du pistolet est éjecté et vient traverser avec force ce crâne méprisé du criminel coupable. Une sanglante explosion, le calibre trop gros fais imploser le cerveau déjà vide de ce mercenaire ne sachant pas dans quel galère il s'était engagé. Pas de paradis sans bataille.

Elle était peut-être morte, sur le coup sans souffrir, cette vision hantait son esprit plus vite que la deuxième balle de son pistolet mit pour arriver jusqu'au poignet encore sur ce pistolet mitrailleur coupable de crime contre celle qu'il aimait. Et le poignard tourna dans sa plaie tranchant ses sentiments avec la voracité des démons. Assume ta réaction, assume enfin, qui tu es. La rage qui monte, la fatigue n'est plus, la peur n'est plus, la pitié n'est plus, la compassion n'est plus, le discernement n'est plus il n'est plus que comme cette si jolie fille l'était la première fois que tout cela a commencé. Animal, brutal et brutal animal. Il n'y avait plus trois mais huit doubles armés jusqu'aux dents, dents qui auraient très bien pu se transformer en crocs. Les doubles firent le boulot, sécurisant la pièce, rassemblant avec force des tables pour mettre ce corps peut-être encore en vie, en sécurité. D'une voix froide, extrêmement froide et même diabolique, Tomàs porta sa main à son oreillette, l'autre toujours sur ce pistolet qui avait vidé son chargeur sur ce qu'il restait de ce criminel, adossé contre le mur de la cuisine de laquelle il avait lâchement jailli.

« Derrière la table, surveille l'arrière. »

Ces mots étaient pour Williams. Voix glacial et regard perdu alors qu'il se précipitait vers ce corps tant adulé. Il la sortie de sa prison de bois, l'allongeant devant le meuble fracassé alors que les huit doubles quadrillaient la pièce surveillant toutes les issues et notamment celle d'où était venu les premiers coups de feu depuis la retraite des mercenaires. Agenouillé à ses côtés, maintenant sa tête d'un bras, il lui ôta ce gilet pour vérifier ses blessures. La chance était avec lui, et il en remerciait toutes les divinités qu'il connaissait, prenant son pouls avec deux doigts. Le cœur, sous les coups, s'était arrêté. Sans réfléchir, Blake sortie de sa poche arrière son kit de premier soin, sortant une seringue d'adrénaline qu'il lui injecta dans le cou l'injectant avec une précision quasi chirurgicale dans la carotide. Réveille-toi. Réveille-toi. Réveille-toi. Réveille-toi. Réveille-toi...

« Putain ! »

Ce cris était puissant et violent, il fit sursauter Williams de part sa gravité.

« Ici, Blake, on a un agent au sol, amenez des secours pour évacuation. Maintenant ! »

L'adrénaline la réveillerai, il le savait, cela ne pouvait pas être autrement, cela devait se produire. Aucune balle n'avait touché autre part que ce gilet, le traumatisme du au choc multiples était extrêmement violent et pouvait s’avérer mortel. Ils ne portaient pas des gilets les plus résistants car il se battait en milieu clos et fermés, il fallait garder une certaine mobilité mais elle se réveillerait. Il le savait. Un criminel sorti de la pièce avec un fusil à pompe. C'était lui qui avait tué un des doubles de Blake plus tôt dans cette pièce devait se trouver Reinhart, dissimuler derrière des meubles, plus au fond, avec un dernier mercenaire en garde du corps. Il pensait que l'attaque de son collègue avait fonctionnée et il fut interdit devant les huit fusils d'assauts pointés sur sa tête et son torse. L’orignal se leva, déposant délicatement cette tête qu'il voulait embrasser. Ordonna à l'un de ses doubles de désarmer l'homme ce dernier leva les mains. Et d'un geste froid, Blake chargea lentement son pistolet, le fixant sans une autre émotion que la colère puis tirant quatre balles, deux dans les genoux, une dans le cœur et l'autre dans la tête alors que les doubles surveillaient la porte qui donnait sur un grand labo. C'était un assassinat, il était rien de plus qu'un assassin et Williams n'avait pu avoir qu'une nausée en voyant Blake l'abattre froidement. C'est bien, tu la fais, enfin.

« - Fini de jouer... Nagato, un scan.
- Heu c'est à di...
- C'est un ordre.
- Heu et bien... Quatre hommes descendent vers vous, ils viennent de l'endroit ou se trouve Karl et Spark, ces deux derniers sont opposés au mutant. 
- On fini le taf. Karl tenez bon, on s'occupe de ce qui arrive et je vous envois des doubles.»

C'était la bataille pour son paradis.
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MessageSujet: Re: Le neuvième [Inscrits]   Le neuvième [Inscrits] Icon_minitimeDim 9 Déc - 23:12

    J'ai l'impression de flotter.
    Je ne sentais plus la pression du bois sur mon corps, je ne sentais plus la douleur de mon abdomen. c''était si étrange. Comme si on me recouvrait d'une couverture chaude et douce. Comme si on me portait dans des bras que je ne sentais même pas. Les yeux toujours ouvert, je ne sentais plus mon corps. Je ne voyais plus que lui, alors qu'il se démenait pour attraper son arme. Je ne voyais plus que cet homme à qui j'avais donné ma vie.
    Et j'en étais heureuse, j'étais heureuse qu'il vive, heureuse dans un sens que lui puisse continuer à parcourir le monde. Heureuse que je ne sois pas morte en vain, car j'allais mourir pour quelqu'un que j'aimais.
    Pardonne-moi Neera …
    Mes yeux commençaient à se fermer. Je tentais de lutter, mais c'était impossible, je ne sentais plus ma respiration, ni mon pouls, en fait, je ne sentais plus rien, et mes yeux se fermèrent aussitôt, masquant la lumière, me plongeant dans les ténèbres. Seigneur, faites qu'il y ai la lumière …



    D'un coup, mon corps allongé se contracta, et je poussais un cri comme venu d'outre-tombe alors que mon cœur repartait. Un cri de douleur alors que l'air pénétrait à nouveau dans mes poumons, que mon sang circulait à nouveau, que mon corps se remettait en marche. Mes yeux grands ouverts étaient rivés sur le plafond alors que mon corps semblait pris par des spasmes. Je réfléchissais à nouveau, mon cerveau … je crus à une explosion à l'instant où je repris vie. Parce que j'étais revenue, je le savais. Et en même temps que la vie, la douleur était revenue, fulgurante. Je toussais, tout en respirant à plein poumons, émettant des gémissements de douleur. Je vivais, je vivais ! J'en aurais pleuré si j'en avais eu l'occasion, mais j'avais trop mal pour ça.
    Doucement, et assez maladroitement, je tournais sur le côté, et je ne voyais rien. De tables … j'étais comme entouré de tables qui semblaient faire barrages entre moi et le reste de la pièce. Je ne voyais rien, rien du tout, juste que j’étais allongée, que je n'avais plus mon gilet aussi, ou plutôt qu'il était à côté de moi, dribblé de balles et qu'aucune ne m'avait touché, parce que je ne ressentais pas cette douleur si caractérielle. Je ne voyais rien au-delà.
    Mais j'entendais.
    Et des coups de feu m'explosèrent presque les tympans alors que je plaquais mes mains dessus. Quatre coups de feu. Pas un mot de plus. Pendant un instant en tout cas avant que je m'entends mon oreillette grincer qui me fit presque crier à cause du volume trop fort à mon goût.


    « - Fini de jouer... Nagato, un scan.
    - Heu c'est à di...
    - C'est un ordre.
    - Heu et bien... Quatre hommes descendent vers vous, ils viennent de l'endroit ou se trouve Karl et Spark, ces deux derniers sont opposés au mutant.
    - On finit le taf. Karl tenez bon, on s'occupe de ce qui arrive et je vous envoie des doubles.»


    Et aussitôt, je pris quelques secondes avant de parler. Pas dans l'oreillette, juste de réussir à parler assez fort pour qu'ils m'entendent, ou plus qu'IL m’entend, parce que ce n'était pas un groupe que j'appelais, mais bien un homme, le seul que je voulais voir à cet instant. Celui pour qui je m'étais retrouvé dans cet état-là. Et celui que je voulais serrer contre moi, là, maintenant, même si ce n'était pas le moment, et que je le savais que trop bien. Mais je l'aimais, et je voulais voir son visage, maintenant, avant de risquer de le perdre à nouveau.

    -To … Tomàs !


    Ils approchaient, je l'avais entendu à l'oreillette. Je devais pas être une gêne, je devais me battre. Je savais que je devais sortir de cette sorte de cachette. Difficilement, je tentais de me redresser, prenant appuis au mur. Si je ne pouvais marcher, me relever, j'allais mourir, ou les faire tuer tomber. Avec le peu de force qu'il me restait, je me relevais, m'agrippant au mur pour réussir à le faire, en faisant fi des élancements qui parcouraient mon corps. Je tenais, plus ou moins bien presque debout, le dos appuyé contre le mur, les mains crispées dessus pour ne pas glisser le long de la paroi. Je voyais trouble, et ma tête, j'avais l'impression d'être dans un putain de manège. Trop d'oxygène d'un coup. Même si j'avais une arme en main, ce que je n'avais pas, je ne saurais m'en servir. Merde...

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Karl McAlister
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MessageSujet: Re: Le neuvième [Inscrits]   Le neuvième [Inscrits] Icon_minitimeSam 15 Déc - 9:40

Spoiler:

Tout était encore complétement inversé, Spark essaya tant bien que mal à se relever, alors que Karl, lui était entrain d'essayer de chopper son arme qui était rester au sol, ou au plafond, enfin bref, c'était pas si simple. Il essaya tout d'abord de sauter en se propulsant avec ses jambes, mais cela ne marcha pas évidemment, c'était ses bras qui se rapprochait sur son corps. Donc il devait faire l'inverse, tendre les bras pour fléchir ses jambes, et les rapproché d'un coup pour sauter... C'est très tordu, mais cela devrait marcher. C'est ce qu'il fît, ni une ni deux il réussi à sauter, mais maintenant il fallait attraper l'arme. Evidemment, il ne réussi pas du premier coup. Il se mît alors à réfléchir une nouvelle fois. Il voulait attraper l'arme avec sa main droite en la levant, donc il devait, quand il sera en haut, abaisser la jambe gauche pour attraper l'arme... facile. C'est ce qu'il fît et il réussi. Il avait l'arme à la main, mais maintenant il ne fallait pas faire la même erreur que précédemment, c'est à dire, lever le bras pour lui tirer dessus. Mais ses exploits n'avaient pas laissé l'étrange mutant indifférent.

- OUAH! t'es très fort, nnantimpressio, comment tu vas refai tenantmain.

C'est déstabilisant de l'entendre parler de cette manière, là, c'est déjà pas simple avec tout qui est inversé, mais si il se met à parler de la sorte, ça devient encore plus compliquer. Karl va finir avec un mal de crâne terrible. Le Sharpshooter regarda en direction de Spark, il avait enfin pu se relever, mais il avait du mal à faire ses mouvements. C'est vrai que Karl arrivait à s'adapter rapidement aux situations désastreuses, contrairement aux autres. Et là en est la preuve.

Mais maintenant, second dilemme, il devait viser le mutant, et appuyer sur la gâchette, un jeu d'enfant. Pour lever bras, il fallait lever la jambe, ce qu'il fît, c'était très bizarre, mais ça marchait. Maintenant, il devait le viser. Le mutant se trouver à sa gauche, donc il devait se tourner à sa droite. Heureusement le mutant était occupé à se moquer de Spark qui ne faisait que tomber et retomber, est-ce qu'il faisait exprès pour attirer l'intention du mutant, où est-ce qu'il avait vraiment du mal ? En tout cas, c'est très utile. Karl avait le mutant dans sa ligne de mire. Ne sachant pas si il devait le tuer ou pas, il ne prit aucun risque et tira en pleine tête. Car même si il est blessé, il pourrait toujours utiliser son pouvoir et cela les ralentirait encore plus.

PAN ! Une balle en pleine tête, l'effet du pouvoir s'estompa, et les deux agents du BAM retombèrent brusquement au sol. Le mutant était mort allongé au sol, une marre de sang s'échappant de sa tête
.

- Bon débarrat ....

- A tous les agents, ici groupe C, le mutant est mort, on continue la fouille de la maison.

En espérant qu'il n'y ait pas un autre mutant caché dans la coin, parce que celui là était vraiment embêtant.
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MessageSujet: Re: Le neuvième [Inscrits]   Le neuvième [Inscrits] Icon_minitimeDim 16 Déc - 10:40

De la même manière que Squad venait d'assassiner froidement un mercenaire, acte répréhensible et non tolérable au sein du Bureau des Affaires Mutantes qui se veut une agence professionnelle et gouvernementale, Karl faisait de même, à quelques mètres de là. Abattant froidement le mutant, tirant pour tuer, tirant pour achever, une balle entre les deux yeux. Jusqu'où les forces d'Intervention sont-elles autorisées à aller ? Quelles limites peuvent elles franchir ? Toutes ces questions, Tomàs Blake s'en moquait actuellement, la rage et l'agacement de toute cette histoire mais aussi l'impuissance qu'il ressentait dans sa tactique et sa manière de mener une missions proprement, le faisait sortir de ses gonds. Il perdait son sang froid, il redevenait un soldat, envoyé pour tuer malgré ce que les médias pouvait bien raconter. Un tueur, un agent d'élite formé par des groupes de l'armée le plus strictes et les plus sélectifs du monde. Il retrouvait ses gènes de la Delta Force, il retrouvait son Instinct, ne se posant plus de question. Quatre hommes passèrent la porte et tous les doubles se mirent à tirer dans une fusillade à sens unique. Les deux premiers mercenaires s'écroulèrent alors que les autres se replièrent vers l'escalier qui les mèneraient tout droit à Karl, un autre agent tueur, un autre assassin en cette soirée sanglante tâchant la lune immaculée d'un rouge écarlate.

« Spark, Karl, deux hommes se redirigent vers vous, cueillez-les ! »

Il ne restait plus que Reinhart et son garde du corps, certainement barricadé dans ce laboratoire. La porte était bien gardée par des doubles alors que Griffe se remettait de son choc, sous l'effet de l'adrénaline précédemment injectée. Elle l'appelait, lui, comme un murmure d'une mourante bien que son état de santé soit sans réel danger. Au même moment, le dénouement approchait, Nagato et Muller ouvraient la porte ou se trouvait l'enfant, après avoir neutraliser tant bien que mal des gardes distraient par tout ce vacarme qui leur donnait certainement des sueurs froides rien que d’imaginer le massacre que cela devait être. Dans le hall, derrière les table barricadant Williams et Griffe, des cadavres, du sang et la mort. Un spectacle d'horreur pour le commun des mortels, pour le citoyens lambda mais malheureusement, pour Tomàs et certainement pour les autres Agents du Bureau des Affaires Mutantes et notamment du secteur de l'Intervention, cela restait des scènes qui relèveraient presque du quotidien, de la routine. Lorsque l'on en arrive à un tel point, à ne plus être choqué ou avoir la nausée à la vue de cadavre, il ne doit plus rester grand chose d'humanité dans ces hommes qui n'en restent pas moins des êtres humains. Ils ont poussés les limites de leur pitié et de leur compassion, ce sont des armes, parfois incontrôlable.

« - Ici Nagato, on a le gamin, procédure d'exfiltration demandée ! 
- Griffe, Williams, sortez du bâtiment et couvrez Nagato et le gamin c'est un ordre. Karl, Spark nettoyez l'étage ! Je m'occupe de Reinhart avec mes doubles. »

Sa voix était plus sévère que jamais, plus froide, mais il ne pu s'empêcher de lancer un regard a Griffe. Un regard qui voulait lui dire de partir de ce bâtiment et de lui faire confiance, un regard qui lui demandait de suivre son ordre, coûte que coûte. Tel était le plan initial de la mission et si Tomàs devait se rattraper, ce serait en y restant fidèle et en réussissant cette missions en capturant Reinhart et en sauvant le gamin. Au même moment, il entra dans la pièce du laboratoire, ses doubles avec des boucliers en tête, lui derrières et d'autres doubles qui couvraient ses arrières. Il était physiquement et mentalement exténué, mais c'était la rage qui le maintenait debout, une rage intérieure, une force intérieure, quelque chose d'indescriptible, quelque chose d'enfouis, depuis longtemps, trop longtemps, ne demandant que de sortir. Mais cette rage, il s'en voudrait peut-être de l'avoir acceptée en lui, il s'en voudrait peut-être lorsqu'il devra affronter ses responsabilité aussi bien avec lui-même qu'avec la hiérarchie du Bureau des Affaires Mutantes.
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Maeva N. Hunter
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MessageSujet: Re: Le neuvième [Inscrits]   Le neuvième [Inscrits] Icon_minitimeLun 17 Déc - 18:55

    Peu à peu, je retrouvais mes forces, j'avais l'impression qu'à nouveau je contrôlais mon corps. Je ne tremblais presque plus contre mon mur. Même ma vue s'améliorait au fur à mesure des secondes qui passait. Le manège, et le merdier présent dans ma tête disparaissaient. La vache, ce genre de situation de merde …
    Un gros blanc, coupé uniquement par nos respirations à tous, pendant qu'ils bougeaient, que nos ennemis descendaient. Et moi, la seule personne que j'observais, c'était Tomas, et personne d'autre. Son regard, je voulais le capter mais je n'y arrivais pas, il me survolait, sans jamais s'arrêter sur moi.
    Regarde-moi …

    Soudain des pas. On s’approcha de moi, Williams qui me fit sortir de mes barricades alors qu'ils approchaient. Il me força à m'accroupir derrière eux avant de me mettre à couvert à côté de moi. Même si je commençais à réfléchir mieux, ce n'était pas encore ça. Mode automatique, je faisais ce qu'on me disait de faire, les yeux toujours rivés sur lui, alors que ses semblables se mirent en joue. Et ça commençait. À nouveau les coups de feu, et surtout les cris. Mes mains étaient plaquées sur mes oreilles, pour tenter d'atténuer tout ça, ce qui explosait dans mon crâne. Je devais réagir, pour ne pas mourir à nouveau. Pour ne pas les tuer. Pour lui, et pour le gosse, toujours entre leurs mains.
    Réveille-toi Maeva … REVEILLE-TOI GRIFFE !

    Le silence revint, et je me laissais tomber, le dos contre la table. Nous n'avions rien, aucun d'entre nous n'était blessé. Et il fallait que ça reste ainsi. Williams m'aida à me relever. Je pouvais tenir seule debout maintenant mais il me soutenait malgré tout, me donnant au passage une arme, un revolver que je pris doucement. Seuls deux corps étaient au sol, enfin ce qu'il en restait plutôt, c'est à dire pas grand-chose, une vision qui vu mon état me donna la nausée. J'avais déjà vu des scènes similaires, des cadavres, des carnages parfois mais là . Les autres, pas de traces. Alors où …
    Pour la première fois depuis mon réveil, je détournais les yeux de Tomàs, de son regard que je ne captais pas, pour regarder cet homme qui me soutenait. Il eu un sourire à mon égard, un sourire qui pourtant sonnait faux, comme teinté de peur, de tristesse. Pourquoi donc, que c'était passé durant … ma mort …


    « Spark, Karl, deux hommes se redirigent vers vous, cueillez-les ! »


    Le danger, pendant un instant, je crus qu'il était parti. Je voulus me rapprocher de cet homme, si changé d'un coup, mais à peine avais-je esquissé ce mouvement que ça résonnait dans mon oreillette.


    « - Ici Nagato, on a le gamin, procédure d'exfiltration demandée ! »


    La voix dans mon oreillette mourrait. Elle avait pris cher durant ma chute, et maintenant, je savais que bientôt, je n'aurais plus de liaison avec les autres. Non pas que ça me faisait peur, mais je n'aimais pas cette idée d'être coupé des autres.

    «- Griffe, Williams, sortez du bâtiment et couvrez Nagato et le gamin c'est un ordre. Karl, Spark nettoyez l'étage ! Je m'occupe de Reinhart avec mes doubles. »

    Je restais interdite, l'espace d'un instant. Sa voix résonnait dure dans mon esprit, aucune émotion. Un coup, non pas dans le visage mais dans le cœur. Et enfin ses yeux qu'enfin je croisais. Ce regard que j'aurais aimé contempler plus longtemps, qui semblait vouloir me dire tant de chose à la fois sans que j'arrive clairement à comprendre. Je ne bougeais pas, Williams me tirait par le bras mais je ne bougeais pas. Un geste agacé de ma part le fit avancer sans moi alors que je continuais à regarder Tomàs, sans un mot. Son regard, je voulais répondre, je voulais agir, je voulais aller jusqu'à lui, pour dire, faire quelque chose, n'importe quoi !
    Mais non, je ne bougeais pas un instant de plus à trois mètres de lui, figé par son expression parce que j'avais vu avant. Ces seuls mots qui résonnaient dans mon esprit, je n'arrivais pas à lui dire là, ici …


    -Tomàs …

    Personne ne pouvait m'entendre à part lui, mon oreillette déjà défectueuse après le choc avait maintenant rendu l'âme il y a un instant, je n'entendais plus le crépitement continu qu'elle faisait, avant. Et William était dans le couloir, en train d'avancer, trop doucement pour m'attendre.


    -Je t'interdis de mourir Tomàs …


    Mon cœur, qui s'était arrêté quelques minutes avant, se serra soudainement, me tiraillant alors que je me retournais pour partir. J'avançais vite, rejoignant Williams qui était dehors. Je ne lui adressais pas un mot, je ne savais pas qu'il nous avait entendu ou pas, et sincèrement, je m'en fichais. Mes sentiments, ils n'avaient jamais été aussi clairs pour qui que ce soit. Je n'avais pas honte, j'aimais, simplement. Et je n'avais pas osé lui dire, là, alors que tout pouvait arriver.
    J'avançais, tête baissée vers le sol, à côté de William. La mission, on devait avancer. Le gosse, j'avais juré que je le sauverai. Et maintenant, je pouvais réfléchir, comprendre, je n'étais plus dans le flou. Il fallait que je me concentre, qu'on y arrive. Mes doigts se crispaient sur l'arme alors que j'avançais. C'était sans parachute maintenant, sans la moindre protection que je fonçais.

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MessageSujet: Re: Le neuvième [Inscrits]   Le neuvième [Inscrits] Icon_minitimeJeu 20 Déc - 14:04

Karl s'était dit, après la mort du mutant, qu'il aurait dû essayer de trouver un autre moyen de le neutraliser, car cela aurait été plus professionnel de l'avoir gardé en vie. Mais bon peut être avait-il fait le bon choix, peut être que si ce mutant serait resté en vie, il aurait fait encore plus de mal qu'avant et qu'il les aurait gêné encore plus pour leur mission. En tout cas, il allait sûrement devoir s'expliquer sur le fait qu'il l'ait tué, avec un dirigeant du BAM.

Spark et Sharpshooter continuèrent leur avancé. Des pièces vides se succédèrent, des coups de feux pouvaient s'entendre, provenant du rez de chaussé, où le groupe B continuait à affronter des malfrats.

« Spark, Karl, deux hommes se redirigent vers vous, cueillez-les ! »

Ça se précise, deux hommes allaient se trouvaient devant eux dans la pièce d'à côté, ils venaient de monter les escaliers. Ils doivent êtres paniqués, vu la rafale qu'ils viennent de se prendre, ils ne doivent pas être très calme, et cela peut être très dangereux, et cela fût démontrer quand Spark fît tomber un pot par terre. Les humains dans l'autre pièce ont dû entendre et ont commencé à canarder dans leur direction, Karl se jeta derrière Spark qui activa son bouclier au dernier moment. Mais les armes des deux humains étaient très puissantes, et Spark avait du mal à contenir toutes les balles, d'autant plus que son bouclier avait déjà pris beaucoup de dégâts. Les humains vidèrent leur chargeur sur eux. Malheureusement, le bouclier n'avait pas pu tenir jusqu'à ce que les chargeurs soient vides. Et Spark se prit une balle dans la jambe. Karl le laissa par terre, il savait que c'était pas grave et qu'il allait s'en sortir, car Karl devait se dépêcher et neutraliser les humains avant qu'ils recharges leurs armes. Il défonça donc la porte qui vola et s'écrasa sur le mur d'en face. Il vît alors deux hommes se dépêchaient de recharger. Ni une, ni deux, Sharpshooter leur tira une balle dans la tête chacun, avant même qu'ils aient pu recharger
.

- Etage nettoyé ! Spark est blessé ! Je retourne au fourgon. Si vous avez besoin d'aide prévenez. Terminé !

Karl retourna dans la salle d'à côté où se trouvé Spark, il l'aida à se relever et le fit s'appuyer sur son épaule.

- Alors jeune homme on tient plus debout. Dit Karl d'un ton moqueur.

- Va te faire voir l'ancien !

Les deux agents du BAM, sortirent de la maison, ils retrouvèrent le groupe A, ainsi que Griffe et Williams. Il ne restait plus que Squad et ses doubles dans la maison, ainsi que la cible, Reinhart, mais arrivera-t-il à s'en sortir seul... enfin seul, façon de parler.
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MessageSujet: Re: Le neuvième [Inscrits]   Le neuvième [Inscrits] Icon_minitimeMar 25 Déc - 11:23

Elle s'inquiétait plus pour lui qu'il ne s'inquiéterait pour sa propre personne. Mais c'était probablement réciproque. Ils veillaient l'un sur l'autre puisque qu'eux même n'étaient pas capable de veiller sur leurs propre vies. Ces paroles, dernières et unique de Griffe poussèrent Tomàs encore plus loin dans ses retranchements : de l'adrénaline, encore, encore plus, décuplant les réflexes, décuplant la force, faisant disparaître la peur. Il ne lui répondit pas, car il était déjà parti dans cette pièce, deux doubles devant. Et déjà les coups de feu se faisaient entendre. Ce laboratoire rectangulaire était vaste et grand, des tables d'opérations macabres, des flacons remplies de choses certainement inimaginable, des seringues, des bureaux, et une forte lumière blanche braquée sur les doubles qui entraient. C'était une belle mise en scène, prévue pour déstabiliser l'ennemi pendant que le seul mercenaire encore présent dans cette maison tirait avec ses pistolets mitrailleurs sur les deux boucliers qui encaissaient tant bien que mal les balles. Puis Tomàs lança une grenade paralysante et aveuglante, comme un coup de semonce avant que les sept autre personnes n'entrent de manières très coordonnées dans cette pièce, occupant rapidement tout l'espace et mettant en joue les deux malfrats. Celui qui était ostensiblement armé lâcha ses armes et se retourna alors que des doubles le prirent en charge pour le menotter comme il se devait, lui posant également un collier inhibiteur au cas où il serait mutant. De son côté l'original se chargea de Reinhart qui restait droit et fièr même si quelque chose clochait.

D'un geste rapide, précis et très professionnel, Reinhart planta une seringue dans la carotide de Squad qui ne pu réagir autrement que d'immobiliser Reinhart très rapidement lui plaçant également des menottes et un collier inhibiteur avant de se rendre compte que la seringue déversait son contenu dans son corps et de la retirer immédiatement de son cou. Il observa la seringue sur laquelle il y avait marqué « 5-Neo-DMT  5g.Kg-1». Pour le moment il ne ressentait rien, mais Reinhart riait, à gorge déployé, comme un gamin réussissant une farce. Tomàs l'agrippa par le col criant :

« - Y'avait quoi dans c'te putain de seringue gros cinglé !
- Tu es mon premier cobaye de la recherche qui ma fait bannir de l'ordre de la médecine...
- C'est quoi cette merde ! Parle !
- Il existe un crapaud, le Bufo Alvarius, qu sécrète une substance pour se défendre qui s'appelle la 5-MeO-DMT. Cette substance est connue pour se rapprocher de la DMT sauf qu'elle en est beaucoup plus puissante.
- C'est quoi la DMT, arrête de m'embrouiller, donne... moi... l'antido...
- Un puissant psychotrope hallucinogène dissociatif mon ami. Reconnu pour provoquer des expériences de morts imminentes entre autres symptômes et conséquences non recherchées pouvant aller, pour certaine concentration, à la mort. Ta vue se trouble n'est-ce-pas, ton cœur bat plus lentement... Oui, ce sont des effets non recherchés, mais ne t'en fais pas, le mieux rest à venir, surtout que la dose que je t'ai injectée est bien largement supérieur à ce qu'un humain pourrait tolérer. Mais tu es un mutant... alors ne panique pas, il te reste quelques chances de survivre...  Tu te demande peut-être pourquoi c'est inscrit Neo et pas MeO sur la seringue, c'est parce que je l'ai modifiée pour rendre certains effets plus persistant et y ajouter une certaine dépendance physique et psychique à cette drogue. Mon objectif était de financer mes recherches avec cette drogue que j'aurais vendue à certains dealers. Mais j'ai trouvé mieux entre temps...»

Tomàs s'écroula contre un meuble sous les rires de Reinhart. Son oreillette avait transmis toute la conversation et dans un dernier élan de lucidité, il ordonna à ses doubles mentalement de l'emmener, lui, Reinhart et les mercenaires, dehors pour informer que la mission était terminée. Mais ses ordres étaient perdues dans la souffrance qui commençait à le gagner. Ses doubles perdaient en lucidité au fur et à mesure que Squad perdait en conscience. L'espace et le temps semblait se tordre et ses sens étaient mis à rude épreuve. Il ne voyait plus que des tâches de couleurs, il n'entendait plus grand chose non plus. Ses yeux révulsés avait remplacés ses pupilles très dilatées qu'il avait lorsque le poison commençait à faire effet. Ses muscles se crispèrent et son cœur ne battait plus régulièrement, il pouvait le sentir, il était lent, encore plus lent, toujours plus lent si bien qu'il pensait même qu'il s'arrêtait par moment. Une forte nausée le pris mais elle fut rapide et chassée par de violentes contractions musculaires. Cela dura quelques secondes avant que tout sont corps glisse sur le sol pour rester parfaitement calme, aussi calme qu'un cadavre.

Mais il n'était pas réellement mort, il en faisait simplement l'expérience, se retrouvant projeter dans sa tête, face à une puissante lumière semblant l'attirer et l'engloutir. Peut-être avez vous déjà entendu parler de ces phénomène que l'on peut retrouver dans certaines drogues, quoiqu'il en soit, ce sont des visions, des illusions et des hallucinations qui pourraient vous faire passer pour fou si vous les racontiez à n'importe qui. Mais après avoir complètement été englouti par la lumière, il se vit, dans ce monde, il s'observait de l'extérieur, gisant sur ce carrelage. Mais surtout, il ressentit et il perçu qui il était. Une personne à la fois identique, mais totalement opposée. Une rage et une colère incommensurable le hantait et une envie de tuer ce corps inanimé, son corps, le prenait soudainement. Il n'était pas le même homme, et il réalisa alors que ce n'était pas qu'une illusion car réellement, dans ce laboratoire - debout en face du corps inanimé de Squad dont le cœur battait encore même si cela restait imperceptible - se tenait le neuvième double.
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Maeva N. Hunter
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MessageSujet: Re: Le neuvième [Inscrits]   Le neuvième [Inscrits] Icon_minitimeMar 25 Déc - 18:12

    Pas une réponse avant qu'il ne disparaisse. Mais j'espérais dans mon cœur qu'ils avaient saisi le sens de mes mots. Je refusais de le perdre, car mon cœur l'aimait.
    Ça ne faisait pas une minute que nous avancions, que nous allions sortir de la maison pour rejoindre les autres que j'entendis l'oreillette de Williams grésiller. Mais pour une fois, contrairement aux précédentes ou je voulais fuir ce bruit perçant, je m'en rapprochais, pour écouter.
    Et dès les premiers instants, je sus que ça n'allait pas, en entendant ce rire qui me fit frissonner. Qui, et pourquoi riait-il ainsi ? Je ne bougeais pas, Williams aussi. Il était attentif. Ma main serrait mon arme, d'inquiétude. Et cette inquiétude, elle était pour lui, pour cet homme qui m'avait dit de partir.
    ''Je t'interdis de mourir'' … il n'en avait pas le droit, je ne l'accepterais pas.

    À peine avais-je entendu leurs premiers mots échangés que je faisais demi-tour, en courant. Williams tenta de m'arrêter mais même faible, je courrais plus vite que lui. Je m'engouffrais à nouveau dans le couloir, dans la salle, j'allais de plus en plus, poussant mes capacités pour le rejoindre. En danger ! Ses mots frappaient contre mon crâne alors que je n'observais rien. Si Qui que ce soit arrivait, je ne l'aurais pas vu, et me serais fait descendre d'un coup. Rien n'avait plus d'importance que cette foutue porte là où je l'avais laissé aller seul.
    Je t'interdis, je t'interdis.
    Williams m'avait appelée, avait crié mon nom dans la maison avant de renoncer. Il serait d'un plus grand secours dehors. Je n'avais plus de protection, et je n'étais même pas sûre de pouvoir tirer. J'aurais été un poids dehors, rien de plus. Lui, il était en danger, et peut être que je pouvais le sauver.
    Je traversais la salle où j'avais vu la mort de près avant d'enfin arrivée à cette porte que je traversais d'un coup. Mon cœur battait, fort, et j'avais l'impression qu'à chacun de ses battements, il murmurait son nom. Je n'en mettais même pas rendu compte, mais des larmes perlaient à mes yeux alors que j'entrais, et que la soudaine lumière m'arrêta dans mon élan. Mon regard se porta sur les deux menottés et braqués, passa en vitesse sur les doubles immobiles avant de le voir, lui, proche d'un meuble. Sans la moindre hésitation, je me précipitais vers lui, me laissant tomber à genoux sur le sol, l'arme à côté de moi, les larmes coulant alors que je prenais sa tête contre moi, soulevant le haut de son corps pour le redresser, le posant sur mes cuisses. Ma main se posa sur sa joue, pour tourner son visage vers le mien. Il ne réagissait pas, son corps, ses yeux, mon cœur s'emballait alors que je sentais le sien, si faible. .


    -Tomàs ! Tomàs, tu m'entends ?! Fais un signe, dis quelques chose … Réponds moi, par pitié, réponds moi !!

    Ma voix était suppliante, je le suppliais de bouger, de me montrer qu'il était encore en vie. Il me parassait comme un mort, le regard vide, son corps inanimé, telle une marionnette dont on aurait coupé les fils. Je voulais qu'il réagisse, n'importe quoi. Lui mettre des baffes, lui donner de l'eau, un médoc, un choc ?? Je ne savais pas, je tremblais de peur, parce que je ne savais pas comment l'aider, alors que …
    Pas lui, seigneur, pas cet homme !
    Mes yeux pleuraient, mes larmes coulaient, l'une d'elles s’écrasa, et je relevais la tête, les yeux braqués vers notre objectif, dont j'avais entendu la voix. Ils étaient noirs de colère, et ma voix, la tristesse et la rage s'y mêlait. Ma main libre ramassa mon arme, arme que je pointais vers sa direction. S'il fallait que je choisisse entre Tomàs et lui, mon cœur le ferait.

    -Qu'est-ce que tu lui as fait !!

    La bête … je ne l'avais pas sentie venir, mais elle avait pris du pouvoir. Mes traits étaient plus crispés alors que la colère envahissait tous mon corps. Je luttais contre elle, lutte affaiblie par ma crainte pour l'homme faible que je tenais contre moi.

    -Il faut attendre,
    dit-il juste, et espérer …

    Son sourire …


    -Espèce d'....

    Je me mordis la lèvre, si fort que je la fendis, et que le sang perla à la commissure de mes lèvres. Le doigt toujours sur la gâchette, je luttais, pour ne pas la presser. Il était aligné sur mon arme. Une pression, et ce monstre disparaissait, à tout jamais. Plus de douleur pour qui que ce soit … je pensais à toutes ses personnes qui seraient sauvés, qui n'auraient pas à souffrir si ce monstre disparaissaient. À commencer par ce gosse dont les autres s'occupaient dehors. Mais là … je ne savais pas, c'était si dur de savoir.
    Dans un ultime duel avec Elle, je tirais. La balle s'écrasa à quelques centimètres de la tête de l'homme avant que je laisse tomber mon arme derrière moi, replongeant mes yeux baignés de larmes vers ce visage que j'aimais tant, que ma main tenant, comme s'il aurait pu disparaître, là, maintenant, serrant plus fort encore ce corps immobile contre moi.


    -Tomas, je t'en prie, parle, bouge, réagis ! Dis quelque chose ... t'as pas le droit … je t'interdis, ne m'abandonne pas … T'as dit que tu le ferais pas ! Je refuse que tu partes, tu m’entends, je te l’interdis ! T'as pas le droit de mourir !!

    J'avais envie de le frapper, pour le faire bouger alors que je laissais tomber ma tête presque sur lui, mes larmes glissant le long de mes joues pour finir sur son visage, sur son corps.
    Un instant peut tout changer. Un instant, et notre monde bascule. Le mien à nouveau disparaissait sans que je puisse faire quoique ce soit.


    -Je t'en supplie, bats-toi, tu dois lutter, combattre ! Reviens !

    Reviens-moi, tu as promis, tu l'as dit, quand j'étais faible, ses mots ''Je suis là''. Je ne l'abandonnerai pas, je resterais, je voulais le sauver. Plus que tout à cet instant, je voulais qu'il me revienne.


    -Ne me laisse pas seule …

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Karl McAlister
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MessageSujet: Re: Le neuvième [Inscrits]   Le neuvième [Inscrits] Icon_minitimeLun 31 Déc - 16:43

Des tirs continuaient à s'échanger dans la maison, Griffe était déjà reparti voir ce que se passait dans la maison, cette jeune fille était amoureuse de Squad, ça crevait les yeux. Ah les jeunes se disait Karl, il était comme ça lui aussi lorsqu'il était amoureux, mais ça fait déjà un certains temps. Mais la petite avait raison de s'inquiéter, car d'un coup la communication avec Squad avait été coupé, il se passé quelque chose, c'est sur, un problème avec Squad, il fallait que quelqu'un y aille, pour secourir le patron et Griffe, qui même si elle doit savoir se défendre, aura du mal à tenir son sang froid, surtout si son prince charmant avait des soucis. Karl s'élança alors à toute vitesse dans la maison.

- Surveillez le fourgon, on revient le plus vite possible.

Il ne fallait pas perdre de temps, la mission devrait déjà être terminer normalement, donc Karl devait récupérer Squad, Griffe et Reinhart, tout ça en essayant de comprendre ce qui venait de se passer.
Karl traversa la maison à toute allure défonçant tout sur son passage, en espérant qu'il n'ait pas trop à combattre là bas, parce que les effets des substances commençaient à s'affaiblir. Il arriva ensuite dans une pièce où devait se tenir Squad, vu que la communication s'était coupé au moment où il était dans cette pièce. En entrant dans la pièce, Karl vît Squad à terre, comme mort, Reinhart à terre également, mais conscient, et Griffe qui tenait en joug l'homme
.

- Non ne tire pas Griffe, on aura besoin de lui, il nous le faut vivant.

Karl se précipita vers Squad, qui était allongé prêt d'un seringue, c'était sûrement ce qui a causé, sa perte de connaissance, car en effet, il respire encore, un pou très léger mais présent. Il était dans une sorte de comas
.

- Griffe ressaisi toi, c'est pas en le tuant que tu sauveras Squad... Karl vît une seringue identique posé sur un bureau... prend cette seringue là bas, on pourra faire des analyses pour savoir ce que c'est exactement, et retourne au fourgon, je m'occupe de Squad et de l'autre.

Karl mit un coup à Reinhart, pour l'assommer, car ses rires commençaient à être très agaçant. Il mit ensuite Squad et Reinhart sur chacune de ses épaule, en utilisant la force qui lui restait. Et suivi ensuite Griffe vers le fourgon. Il répétant à l'oreille de Squad ces quelques mots.

- Reste avec nous ... tu vas t'en sortir... tu vas t'en sortir.
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MessageSujet: Re: Le neuvième [Inscrits]   Le neuvième [Inscrits] Icon_minitimeVen 4 Jan - 9:19

Le corps de l'originel était au pied du neuvième double qui venait d’apparaître. Et au milieu de ses délires, Tomàs avait été propulsé à l'intérieur du corps de ce neuvième double, comme si il se voyait mort depuis l'extérieur. Mais la chose était plus étrange encore car il n'était plus le même, il savait qu'il était Tomàs Blake mais il se sentait comme changé, différent métamorphosé. Comme si ce double était un filtre à partir duquel il voyait le monde. Et le monde qu'il voyait lui paru bien triste... Le monde s'agitait autour de son corps gisant et il voyait tout cela de l'extérieur avec un regard emplis de mépris. D'abord ce fut Griffe qui vint pleurer comme une gamine la possible mort de son ami. Cette scène n'était rien de plus qu'un pathétique cliché d'un pauvre fille délaissée par le seul lien qu'elle ai réussi à tisser dans ce bas monde. Et alors que quelques minutes avant l'injection de cette puissante drogue hallucinogène il aurait donné sa vie pour elle, actuellement il la méprisait hésitant même à la tuer de ses propres mains ou bien l'ignorer puisqu'elle ne valait même pas la peine qu'on s'en préoccupe.
Elle pleurait, elle implorait et ce corps qui avait terminé ses spasmes et dont les yeux révulsés ne témoignaient qu'une faiblesse physique le dégoutta encore plus. C'était son corps oui, son ancien corps, celui de Tomàs Blake l'homme qu'il est ou qu'il était. Mais au milieu de cette hallucination une puissante haine envers celui qui contrôle cette enveloppe charnel grandit en lui. Il se tenait debout, fixe, comme les huit autres doubles qui avaient alors perdues toutes personnalité du à la présumé inconscience de Tomàs. Mais était-il inconscient ? Et dans ce cas qui est ce neuvième double ? Et quel est ce sentiment de n'être autre que l'original même si tous les sentiments qui le parcourent sont changés, bouleversés, inversés ?

Toute ces questions faisant partis des vastes conséquences de l'alchimie du pouvoir particulier de Squad et de cette drogue psychotrope très puissante et très concentrée. Mais un autre individu entra dans la pièce alors qu'une balle effleura le crâne du scientifique fou. Le temps semblait se distordre, l'espace aussi, les couleurs, les sons, les sens, tout était modifié, mais il demeurait le neuvième. L'homme était du BAM et venait aider Squad, il avait assommé le scientifique et s’apprêtait à soulever le corps de Tomàs. Malheureusement, avant qu'il n'y touche, une réaction naturelle se manifesta. Les doubles de Tomàs n'ont qu'une seule utilité, le défendre même lorsqu'il est à moitié mort et le toucher comme le faisait Karl leurs fit braquer à tous leurs armes sur la tête de Karl. Tous ? Non, les huit premiers, mais le neuvième qui restait en face du corps tant protégé ne bougea pas tout de suite. Les armes se braquèrent donc sur la tête de Karl, prête à tirer en un temps record si ce dernier bougeai encore. Les doubles étaient tous disposés dans des angles différents de la pièce. Il est clair qu'il serait mal avisé à quelqu'un de cette pièce de toucher encore au corps gisant de Squad. Puis, après quelques secondes, un léger rire se fit entendre, différent, tellement plus différent que celui de Reinhart qui dormait actuellement, assommé rapidement et efficacement par la main experte de Karl. Ce rire...

« Ouais... Pas de panique, je vais bien. Malgré tout... Je serais d'avis de faire le ménage ici... Le vrai ménage. »

C'était la voix de Tomàs qui émanait du neuvième double. Et aussitôt, les autres clones reprirent une légère lueurs dans leurs regards comme si Tomàs reprenait conscience et leurs redonnait inconsciemment des personnalités, des mentalités... C'était le signe qu'il était plus proche du chemin de la guérison et non de la mort. Malgré tout, il restait prisonnier de ce neuvième corps et de ce filtre haineux qui ne lui ressemblait pas. Ce même corps qui matérialisa deux colts dans ses mains à l'instant capacité que seul le vrai Tomàs Blake pouvait effectuer mais dieu sait ce que ce genre de substances pourraient produire, à court, moyen et même long terme. Dès que les deux pistolets furent matérialisés, une très étrange discussion se mit en place entre les doubles, discussion traduisant toute la puissance de ce qui venait d'être injecté à Squad. Les échanges étaient rapides, aussi rapides qu'une réflexion, mais tout de même compréhensible par des hommes pour peu qu'on soit attentif.

«  - Je suis quoi pour vous ?- Joue pas à ça... - Je t'ai jamais piffré de toute façon. - Lâche ces merdes connard ! - Putain des 45 t'as jamais eu d’imagination... - Je suis d'accord t'as toujours été qu'un putain de cinglé. - De toute façon, peut importe je bute le prochain qui bouge. - Cette drogue est surpuissante n'empêche. - Ouais, c'est la première fois qu'on se rencontre tous c'est dingue ! - Oh je vois... - Ouais dégage ! - Casse-toi ! - Meurs. - Déchet... - Personne te piffre mon vieux. - Vous voyez bizarre vous aussi ? - Ouais carrément, j'ai l'impression d'entendre les couleurs et de voir les sons. - C'est de la synesthésie provoquée par l'hallucination. - Je crois qu'on aura l'occasion de se revoir... - Nan j'crois pas non. - Manquerait plus que ça... - Va te pendre bordel. - Synesthésie ? Mais genre tu connais ces mots ? - Tu me déprimes... - Bah il est pas aussi con que toi c'est sur. - Tu n'as pas intérêt à foutre la merde je te préviens. - Ouais, c'est ça, salut ! »

Aussitôt le neuvième explosa dans un nuage brumeux, aussi brumeux que le sens de tout ceci. Le sens de ce qui venait de se produire, le sens de ce dialogue surnaturel aussi rapide qu'une pensée. Ce nuage fut comme réabsorbé par Squad, chose que seul un télépathe pouvait percevoir. Et les yeux révulsés revenaient à la normal tout comme son pouls ainsi que sa respiration. Il vivrait, mais cette expérience n'était qu'un prélude alors qu'il se réveillait d'un coup - sur l'épaule de l'agent McAlister - en état de choc après ce que cette seringue lui avait fait subir. Malgré tout, il semblerait que son pouvoir l'ai toutefois sauvé de la mort, divisant d'autant de fois la durée de ces effets par le nombre de doubles qui étaient présents dans cette pièce. Cette expérience unique le perturberait lui et tout ceux qui en avait été témoins, jusqu'à ce que des réponses claires soit données. Il fallait analyser cette substance, et trouver le pourquoi de toutes ces hallucinations qui s'étaient manifesté dans cette pièce. Il fallait démasquer ce filtre, ce double, ce neuvième double. Cette mission était pourtant terminée. Reinhart avait été capturé, vivant qui plus est. Le garçon avait été sauvé avant qu'une possible torture lui soit infligée. On avait pas non plus de perte du côté du Bureau des Affaires Mutantes bien que de nombreuses morts soit présentes du côtés des mercenaires de ce scientifique devient bien que talentueux. On aurait pu rêver d'une meilleure conclusion, on aurait pu rêver peut-être de l'Intervention parfaite, rapide et sans bavure. Mais cela, Squad n'avait pas réussi à la mettre ne place et il allait certainement être entendu sur tout ceci, sa fragilité mentale en est peut-être la cause. Son pouvoir est peut-être trop instable pour qu'on puisse lui confier de telles responsabilités, il devrait se battre, se battre pour lui avant tout car l'adversité du monde extérieur ne fera que grandir à partir de ce moment. Un monde ennemi, hostile, à travers lequel une seule et unique lueur continue de briller et même de pleurer. Puisse cette lueur le guider et puisse ce lien l'aider et le supporter alors que pour Tomàs Miguel Blake, c'est un nouveau départ sur le sinueux chemin qu'il s'apprête à emprunter malgré lui.

[RP terminé pour Blake]
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Maeva N. Hunter
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MessageSujet: Re: Le neuvième [Inscrits]   Le neuvième [Inscrits] Icon_minitimeLun 7 Jan - 0:09

    Je n'écoutais plus rien, je me foutais du monde qui m'entoure. Je tenais son corps, pleurant, n'arrivant pas à me calmer. Pas lui … pas le seul être que j'avais eu l'impression d'aimer, vraiment. Un signe, un seul putain de signe de vie, c'est tout ce que je demandais. Il l'était encore, mais son cœur … il battait plus faiblement encore que s'il était dans le coma …
    Il était entré, l'autre vioque, mais je m'en foutais. Je ne le regardais même pas. Je ne bougeais pas, la main contre son visage.
    Ne meurs pas, s'il te plaît.

    Soudain, je vis les mains du vioque apparaître sous mes yeux. Je redressais d'un coup la tête alors que Karl cherchait à prendre le corps de Tomàs. Reinhart … je voyais sa tête par terre, derrière une table. Même si je n'avais envie de lui laisser, je m'écartais un peu. Cependant, à peine eut-il tenté ce geste que tous les doubles se tournèrent vers lui, le braquant de leurs armes. Tous, presque, seul l'un d'entre eux, l'un des … neuf doubles ne pointaient pas Karl de son arme. J'observais ce neuvième ''Tomàs que lui nous scrutait, ou plutôt avait les yeux sur celui devant lequel j'étais. Il semblait bien plus animé que les autres et son regard … était-ce la peur, ou l'instinct animal, je ne savais pas ce qui provoquait ce frisson soudain qui parcourait ma colonne vertébrale, mais je sentais que quelque chose n'allait pas.
    Et le rire qui s'échappa de ce corps debout me fit comprendre ce pressentiment.


    « Ouais... Pas de panique, je vais bien. Malgré tout... Je serais d'avis de faire le ménage ici... Le vrai ménage. »


    Tomàs … je l'observais, si proche de l'original, ne comprenant pas pourquoi lui parlait et que celui devant moi ne reprenant pas conscience. Ce n'était pas normal. Du moins, je me doutais que non. Un coup d'œil aux autres doubles, ils semblaient à nouveau un peu en vie … mais mon attention retomba aussitôt sur celui immobile, qui soudain eut des armes … je tremblais, je ne savais pas ce qui arrivait, je ne comprenais rien … ce que lui avait donné cet homme … ce qui lui avait fait …


    « - Je suis quoi pour vous ?- Joue pas à ça... - Je t'ai jamais piffré de toute façon. - Lâche ces merdes connard ! - Putain des 45 t'as jamais eu d’imagination... - Je suis d'accord t'as toujours été qu'un putain de cinglé. - De toute façon, peut importe je bute le prochain qui bouge. - Cette drogue est surpuissante n'empêche. - Ouais, c'est la première fois qu'on se rencontre tous c'est dingue ! - Oh je vois... - Ouais dégage ! - Casse-toi ! - Meurs. - Déchet... - Personne te piffre mon vieux. - Vous voyez bizarre vous aussi ? - Ouais carrément, j'ai l'impression d'entendre les couleurs et de voir les sons. - C'est de la synesthésie provoquée par l'hallucination. - Je crois qu'on aura l'occasion de se revoir... - Nan j'crois pas non. - Manquerait plus que ça... - Va te pendre bordel. - Synesthésie ? Mais genre tu connais ces mots ? - Tu me déprimes... - Bah il est pas aussi con que toi c'est sur. - Tu n'as pas intérêt à foutre la merde je te préviens. - Ouais, c'est ça, salut ! »

    Et tout fut fini quand il explosa en fumée, littérale. J'eus un geste de défense, plaçant mon bras devant mes yeux et lorsque je le retirais, plus rien. Des reste de volutes mais rien de plus. Je restais un instant interdite avant de reporter mon attention sur l'homme à côté de moi.
    Ses yeux … je lui pris le visage, doucement, posant ma main contre sa joue. Je ressentais son pouls sous mes doigts. Il respirait bien mieux. Je ne pouvais m'empêcher de sourire, toujours les larmes aux yeux. Karl le prit sur son épaule, je le suivais de près, avec ce qu'il m'avait demandé dans la poche. Je ne savais même ce que c'était, était-ce vraiment cela qui l'avait mis dans cet état ? Je n'en savais rien, et je m'en foutais. Je suivais le vioque, qui déposa les corps de Tomàs et de Reinhart dans le fourgon ou je montais à mon tour. Je poussais le corps de l'homme menotté au fond, et j'assis par terre en tailleur à côté de celui de Tomàs. Je ne savais pas ce qu'il s'était passé, et j'avoue que j'aurais du mal à être calme si on me l'expliquait mais peu importait. Il semblait aller de mieux en mieux. Les larmes coulaient encore par instant mais j'arrivais à me contrôler. Je risquais à côté de lui, pendant tout le voyage, tenant sa main, refusant de la lâcher.
    ''On ne comprend l'amour qu'on peut porter à une personne que lorsqu’on la perd''. Aujourd'hui, j'avais manqué de le perdre. Et même si j'avais déjà réalisé un peu avant ce que je ressentais pour lui, ce qui avait explosé en moi ce soir, avant et après ma mort. Un lien si intriguant, si nouveau pour moi et pourtant déjà irremplaçable à mes yeux, avec cet homme que je connais pourtant peu. Nous avions des points communs, et toutes ses rencontres … Je ne l'abandonnerai pas, quitte à devoir le veiller jusqu'à ce qu'il reprenne conscience, réellement. Il avait été là pour moi, à mon tour de le faire.

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