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 Enterrement et nouveaux contrats [PV Christopher Witman]

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MessageSujet: Enterrement et nouveaux contrats [PV Christopher Witman]   Enterrement et nouveaux contrats [PV Christopher Witman] Icon_minitimeMar 22 Mai - 13:17

Bye bye John H.

Je pense que les personnes qui étaient les plus proches de lui, savaient qu’il n’avait plus réellement de relations envers sa fille. Donc, moi. Je ne vais pas m’étaler sur les raisons de cette rupture parce qu’il n’en est pas le sujet aujourd’hui. Mon père était quelqu’un qui avait beaucoup de principes, qui savait les tenir et qui était juste. Le travail a prit beaucoup de place dans sa vie, mais j’ai compris avec le temps que c’était pour le bien de notre famille. On s’est retrouvé, il y a quelques jours et nous avons discuté, je n’ai pas retrouvé l’homme que j’avais connu et sans doute que j’ai fais l’erreur de me dire que cela ira mieux. Nous avons perdu un homme qui a su grimper dans l’échelon social avec une grande force. Il a servit la nation en étant militaire et en participant à son économie. Je regrette sans doute, de ne pas avoir passé plus de temps avec lui, et il a du regretter de ne pas avoir pu sauver ma mère. Aujourd’hui il l’a rejoint, suite à une fin qu’on ne souhaite à personne. Mais, il fut seul pendant un temps, mais aujourd’hui, en ce jour douloureux, John Hoffman n’est plus seul et il pourra partir avec mon pardon, et peut être le votre… Aussi, j’ai la chance d’être la nouvelle directrice de l’entreprise Hoffman. Et pour honorer mon père, je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour renvoyer une nouvelle fois notre marque à son apogée et ainsi, rendre à mon père, ce qu’il a put perdre et accomplir une seconde fois son rêve et celui de mon grand-père. Adieu Papa et bon voyage.

L’assemblée applaudit, des pleurs s’entendirent. Lénore, caché derrière ses lunettes fit semblant de verser quelques larmes. Il y a quelques jours, John Hoffman grand dirigeant d’une entreprise de mode pour Hommes, se tira une balla dans le crâne, dans l’hôtel miteux où il logeait à New York. Un homme de 60 ans, qui avait réussit à créer une fortune ou plutôt, qui a amplifié sa fortune après l’avoir hérité de son propre père. Sans refaire la biographie de Lénore, celle-ci a quelque peu repris son héritage financier après le rejet de John concernant sa mutation. Ce dernier n’a pas eu ensuite une vie très facile. N’ayant qu’un dollar sur son compte, il a du vendre ses demeures mais il garda son entreprise qui descendit petit à petit dans le gouffre. Sa femme, tomba malade à cause de son malheur et succomba à son cancer. John se retrouva alors seul, ses amis commerciaux et appartenant à la haute branche de la société le laissa tomber vu qu’il n’avait plus rien pour prouver sa valeur. Il s’endetta pour faire survivre son patrimoine professionnel et tenta de retrouver sa fille pour soi-disant renouer contact. Lénore s’était rendue à son chevet, lorsqu’il avait tenté de mettre fin à ses jours, mais ce n’était qu’un appel à l’aide. Elle n’était guère restée longtemps auprès de lui, et n’avait pas cherché à le revoir, et elle s’était dîtes que cet homme ne voulait pas retrouver sa fille pour renouer des liens mais pour demander de l’argent. Enfin, elle n’aura pas cherché plus loin.

C’est jusqu’à ce nouveau coup de fil de la police que Lénore décida de prendre les choses en main. Le corps de son père avait été retrouvé dans l’hôtel, étant sa fille unique et seule membre de sa famille, puisque John était lui-même fils unique, elle fut contactée afin d’apprendre la nouvelle et de s’occuper des obsèques. Elle aurait pu ne pas le faire, s’il n’y avait pas eu un intérêt dans cette affaire. En effet, sa mère décédée et maintenant son père, la jeune femme hérite de l’entreprise. Certes, cette dernière sera difficile a remonté, mais cela se fera car Lénore sait déjà ce qu’il faut faire et à les moyens pour. En tout cas, aujourd’hui, elle doit pleurer son père. Les invités sont nombreux, anciens amis, ceux qui ont délaissé John lorsqu’il allait mal et de la famille éloignée du côté de la mère de la demoiselle. Ils sont là parce que Lénore a fait en sorte qu’ils le soient et parce qu’ils devaient être présents pour faire bonne image. De plus, certains journalistes ont fait le déplacement pour signer la seconde fin d’un grand et la naissance d’une Grande. Les « amis » sont venus pour se faire voir et aussi par intérêt, comme la famille éloigné d’ailleurs.

Elle parla avec quelques personnes, tous étaient habillés de noirs mais aucun n’avait une tenue de grande surface. C’était un enterrement de luxe, à l’image de la jeune femme. Cela lui avait coûté une petite fortune, et payer les dettes de son père, ne va pas l’arranger. Heureusement pour elle, ce n’est pas les riches qui manquent en ce lieu, certains vont connaitre une petite baisse financière, pas grand-chose, juste assez pour faire redémarrer l’entreprise familiale. Son discours avait bien fonctionné, mais bien entendu, tout ce qu’elle a dit était faux, mais ça, il n’y avait qu’elle qui le savait. Tout le monde a du y croire, la jeune femme est plutôt bonne comédienne. Une fois le cercueil sous terre, un banquet extérieur fut mis en place pour rendre hommage à l’homme disparu.Certaines personnes ici, viennent dire quelques phrases de soutient à la jeune femme mais aussi la féliciter pour son courage. Cela l’a rendit moins triste tiens. Elle n’avait aucun moment de répit, il y avait toujours quelqu’un pour discuter, espérons que cette journée soit bientôt finie.


Dernière édition par Lénore J. Hoffman le Ven 20 Juil - 10:39, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Enterrement et nouveaux contrats [PV Christopher Witman]   Enterrement et nouveaux contrats [PV Christopher Witman] Icon_minitimeMer 23 Mai - 21:17

Il fallait bien le lui accorder, elle mentait bien, avec aplomb, sans sourciller. Aucune once d’hésitation dans sa voix alors qu’elle dressait un tableau si prestigieux du glorieux homme qu’avait été feu son paternel, criant de vraisemblance. Il ne fallait cependant pas s’y fier, un portrait si laudatif ne pouvait qu’être exagéré. Aucun père ne peut être à la fois un homme d’affaires entreprenant et plein de réussite et un homme tourné vers la famille et aimant, Chris en a fait l’amère expérience. C’est sans doute également cette connaissance du genre de père qu’avait dû être John Hoffman qui fit tiquer le jeune PDG. Un enfant ne peut réellement éprouver d’affection pour un fantôme, à peine présent aux anniversaires. Ou alors il s’agit d’un imbécile. Et aux yeux du jeune homme, la fille du défunt était loin d’avoir l’air stupide. Elle semblait même gérer la situation d’un bout à l’autre, finissant par promettre une renaissance de l’entreprise, et versant une larme à l’exact moment où elle aurait le plus d’intensité pour l’ensemble des spectateurs.

En tout cas, elle allait en avoir, du travail, pour redonner à la société paternelle le lustre d’antan. Chris était bien placé pour le savoir, s’agissant d’une entreprise concurrente dans le domaine du textile. A la fin des années 1990, Hoffman pouvait rivaliser avec la WitCom. Il se rappelait encore avoir entendu à l’époque son propre père fulminer contre la nouvelle innovation de son adversaire. Mais ce temps était révolu. Depuis quelques années, la société s’était brusquement mise à péricliter, semblant manquer de fonds d’un jour à l’autre, et les plans de restructuration et crédits de surendettement n’avaient qu’à peine suffit à lui maintenir la tête hors de l’eau. Witman avait d’ailleurs envisagé depuis plusieurs mois l’éventualité de faire une offre de rachat et l’intégrer dans le giron de la WitCom, sans cependant s’y résoudre au vu des créances accumulées. Le prestige était une chose, l’endettement excessif en était une autre. Et en ces temps de diversification, où le secteur du textile lui était déjà fermement acquis, il lui semblait plus intéressant de s’ouvrir à d’autres domaines, comme sa toute nouvellement créée WitGie, fusion d’une entreprise construisant des réacteurs nucléaires au Canada et d’une autre spécialisée dans l’énergie verte. L’intérêt étant pour l’instant principalement d’ordre théorique, profiter des bénéfices dégagés par les centrales pour réinvestir dans le développement de l’énergie renouvelable. Mais il s’agissait d’un investissement à long terme, évidemment. Dans ce domaine, la patience était de mise. Comme bien souvent, cependant.

La nouvelle de la mort de John Hoffman n’avait pas réellement surpris l’homme d’affaires, au vu de sa situation financière des dernières années, mais il n’avait pu s’empêcher de le considérer comme faible. Il avait cessé de lutter, de chercher de solutions, et choisi la facilité en mettant fin à sa vie et négligeant les retombées qui s’abattraient sur sa fille. Encore une preuve s’il en était besoin de l’amour tout relatif qu’il avait dû porter à cette sublime créature qui prenait aujourd’hui sa succession. Le deuil n’allait pas à ce genre de femmes, selon Chris. Elles ne devraient vivre que dans le luxe et l’opulence, un sourire aux lèvres en permanence, toujours plus désirables. Mais certaines restaient de véritables requins dans le milieu des affaires, harpies prêtes à vous ruiner jusqu’au dernier dollar à la moindre occasion. Restait à voir à quelle catégorie appartenait la nouvelle PDG.

Habillé d’un costume sur mesure, confectionné par le meilleur de ses employés, Christopher réprima un soupir de lassitude alors qu’il prenait sa place dans le cortège des illustres inconnus souhaitant tour à tour leurs vœux de condoléance, machinalement, sans en penser le moindre mot. Lorsque vint son tour, Chris prit le parti de s’approcher plus que les autres, chuchotant à l’oreille de la jeune femme « éplorée » :


« Il semblerait que je doive vous faire part de mes condoléances. Sachez qu’elles sont à la hauteur de votre deuil. »

Pour se fondre dans la foule et laisser sa place au suivant. Ce léger sarcasme n’a aucun but réfléchi autre que se démarquer de la foule des épleurés lambda, déroulant leurs phrases toutes faites d’un ton monotone, entrecoupées d’un sanglot ou deux pour les plus hardis. Le mouvement de foule l’emmena tout droit vers le buffet préparé pour l’occasion. La famille du défunt n’avait visiblement pas lésiné sur les moyens, malgré la situation difficile de la société familiale. Louable de leur part, d’honorer ainsi la mémoire de celui qui a officiellement ruiné leur famille. Servi prestement d’une flûte de champagne –étonnant comme les festivités, joyeuses comme tristes, ont une large propension à l’utiliser comme boisson de prédilection dans la haute société– par un domestique sans doute engagé pour l’occasion, le jeune PDG parcourut la foule du regard, pour y déceler parmi les convives l’héritière effondrée, accostée régulièrement pour tantôt des propos réconfortants, tantôt de nouveaux vœux de condoléances. Décidément, les gens sont si prévisibles. Witman, lui, préféra aborder un tout autre angle d’approche alors qu’il arrivait à sa hauteur.

« Splendide réception pour un homme de ce calibre. Il le méritait, sans doute… Chris Witman, au fait, littéralement enchanté par son successeur. Déjà des idées pour redynamiser la société familiale ? Ou une liquidation radicale est-elle prévue, mais occultée pour l’instant en ce jour de deuil ? »

Observant la foule alentour, dont les membres bourdonnant profitaient allègrement des encas et rafraîchissements préparés à leur intention, le mutant reprit :

« Finalement, ces invités sont un peu dans le même état d’esprit, oubliant le regretté paternel pour devenir rapidement de simples pique-assiettes. Il doit d’or et déjà se retourner dans sa tombe, le pauvre. Comme mon regretté père en son temps, j’imagine. Autant d’hommes de… caractère, indéniablement, si dévoués à leur entreprise, si dynamiques, innovateurs… et pourtant si dépourvus de la fibre parentale. »

La fin de ses propos avait presque été murmurée, comme laissée en suspens pour appeler à la réflexion.
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MessageSujet: Re: Enterrement et nouveaux contrats [PV Christopher Witman]   Enterrement et nouveaux contrats [PV Christopher Witman] Icon_minitimeSam 26 Mai - 15:22

Cet enterrement aurait du se passer, il y a bien longtemps. Si Lénore n’avait pas été censée il y a quelques années, elle aurait, sous le coup de la colère décidée de mettre fin à sa vie de ses propres mains. Celle de sa mère aurait suivit aussi sans aucun hésitation. Mais ça ne s’était pas passé ainsi. Son père est mort d’une manière misérable, et elle doit dorénavant entendre et gérer une troupe de piques assiettes. Elle aurait aussi put, faire ceci en petit comité ou juste l’enterrer et faire comme si de rien n’était. Mais non, si elle avait fait cette chose ainsi, son plan n’aurait pas commencé de la même manière. Avec la mort de ses deux géniteurs, elle devient héritière de tout un patrimoine qui avait un jour marqué le monde des affaires. Aujourd’hui, même en déficit et « endettée », l’entreprise familiale va pouvoir reconnaître un nouveau départ. C’est pour cela que la jeune femme a organisé de grandes festivités pour enterrer ce pauvre John. Elle aura, lors de son discours dévoilés le faite qu’elle honora ce dernier en redonnant à la marque Hoffman son lustre d’antan. La présence des journalistes l’aidera sans doute à se faire un peu mieux connaître et aussi a laissé du suspens sur la réelle promesse de réussite de la jeune femme. Les hommes et femmes d’affaires présents ici aussi, ne sont pas là pour pleurer un homme mais pour aussi, tout comme les journalistes savoir si le pari de Lénore marchera réellement.

Mais ces derniers ne veulent pas non plus révéler leurs intentions, ils sont là comme des satellites à tourner autour du monde, autour de Lénore pour sans doute, avoir de bons « postes » auprès d’elle si jamais l’entreprise reprend du poil de la bête. Ceux sont tous des harpies, ceci est bien déplorable, et les voir jouer la comédie aussi mal, l’est encore plus. La jeune femme restait de marbres, jouaient la fille malheureuse n’ayant plus aucune famille juste une entreprise à redresser. Elle écouta qu’à moitié les multiples phrases de consolations que la plus part venait faire auprès d’elle et ces phrases étaient toujours les mêmes, cela en devenait lassant. Elle souhaitait la fin de cette journée pour qu’enfin, elle se mette plus sérieusement dans la renaissance de la marque. Ceci allait être dur à réaliser, mais avec Lénore, tout est réalisable. Les dettes vont vite être effacé, suffit de payer mais peut être pas tout, elle ira changer les chiffres à sa manière et supprimer un ou deux crédits. Elle pensa à tous ceci entre deux mercis. Il n’y en aura qu’un, qu’un homme qui fit sortir de ses pensées Lénore pendant une minute. Elle n’aura fait attention qu’à sa voix et son costume et surtout à sa phrase qui se détacha de celle des autres. Une phrase sarcastique qui laissait croire que son parleur avait compris le manège qui était entrain de se faire en ce lieu. Elle retourna à ses remerciements sans oublier ce qu’il venait de se passer. Il y allait sans doute avoir une suite. Ce fut bien longtemps après que la fin des messages de condoléances redondants arriva. Un instant de pause, un instant de repos, enfin. Les personnes invitées allèrent se regrouper en petit groupe de discussions que Lénore n’écouta absolument pas. Elle se fit servir d’une flûte de champagne, et discuta quelques secondes avec sa secrétaire, qu’elle avait embauché depuis peu. Une jeune femme qualifiée et qui avait l’air sérieuse. Pour l’instant, elle s’occupera des rendez-vous de Lénore et elle va devoir en avoir quelques uns dès le lendemain. L’employé quitta les lieux pour faire ce que sa patronne lui avait demandé et cette dernière se retrouva à peu près au calme. Quelques personnes revient vers elles, pour de nouvelles condoléances, elle en avait marre mais soyons aimable encore.

C’est le jeune homme sarcastique qui revint vers elle, juste après, elle espère, le dernier « Je vous souhaite mes sincères condoléances Mademoiselle Hoffman ». Il se présenta, après avoir complimenté la cérémonie. Christopher Witman, un PDG parmi les autres PDG. Mais ce dernier possédait un réel patrimoine financier et son entreprise accumulait les bénéfices chaque jour. Intéressant en tout cas, le jeune homme dirigeait une firme textile, ce que Lénore va prendre en main prochainement. Il ne se gêna pas pour demander ce qu’elle comptait faire d’ailleurs. Remarquez, elle avait très bien compris que Mr Witman n’été pas tombé dans le panneau comme tous les autres.

Enchantée Mr Witman, je suis ravie qu’un homme de votre rang est fait le déplacement. Mais je pense, que comme la plus part ici présent, vous n'êtes là pour pleurer mon père. Mais plutôt pour prendre des nouvelles de son entreprise comme vous me le demandez. Au moins, vous avez du cran de le faire, cela change de ces minables venant faire semblant de pleurer un moins que rien.

Elle ne joua plus son jeu de fille aimante. Il en était assez, et puis, avec Mr Witman, cela ne servait à rien de jouer un jeu, puisqu’il avait comprit et comme ce dernier devenait un concurrent, autant montrer un peu ce qu’elle était dès le début.

Je vais déjà payer les dettes et reprendre tout à zéro je pense, enfin presque… Je vais y aller petit à petit pour ne pas faire n’importe quoi, histoire de ne pas créer une entreprise éphémère.Dit-elle calmement. Je veux faire oublier les erreurs de mon père, je vais sans doute donc partir sur un autre chemin, sans réellement changer de domaine. Je vais juste, faire changer d’air et donner un coup de jeune à la marque qui était devenue une marque de petits bourgeois. Elle but une gorgée de sa flûte. Donc, désolée pour vous, mais je ne vais pas fermer définitivement mon entreprise. Sourire en coin.

Elle regarda rapidement tous ceux qui étaient autour d’elle. Quelques uns avait sans doute entendu ce qu’elle venait de dire. Ils écoutaient tout, ne voulant louper aucune miette pour peut être entendre un dérapage de la part de la nouvelle PDG. Comme le signala Mr Witman, d’ailleurs.

Ils attendent sans doute que je leur offre une place quand l’entreprise sera de nouveau à son apogée.

Christopher enchaîna sur la situation actuelle. Disant que John Hoffman faisait partie, tout comme son propre père, du groupe de ces hommes d’affaires ne s’occupant que de leur travail et non de leur famille. Un point commun, on ne va pas mentir sur le sujet. Ceci, discrètement, bien entendu, il cherchait sans doute à connaître un peu plus la jeune femme, celle-ci n’allait pas se cacher, enfin, elle n’allait pas tout dévoiler non plus, restons un minimum dans le secret.

Il faut mieux oublier ce petit détail. Vous allez me gâcher la journée si vous reparler de ce petit côté un tantinet désagréable de ces pauvres hommes tel que mon père. Dit-elle toujours aussi calme.
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MessageSujet: Re: Enterrement et nouveaux contrats [PV Christopher Witman]   Enterrement et nouveaux contrats [PV Christopher Witman] Icon_minitimeVen 1 Juin - 16:53

Elle avait donc pris le parti de jouer quasiment cartes sur table, admettant son attachement plus que relatif envers son père. Intéressant. Détonnant particulièrement avec le faste de la fête commémorative donnée en son honneur, certes, mais tellement plus agréable que la langue de bois et les banalités auxquelles il était habitué. Le jeune PDG trouvait rafraîchissant de discuter avec quelqu’un de direct également, évitant les dérobades et pirouettes linguistiques si chères aux hommes d’affaires lorsqu’ils ne voulaient rien révéler sur leurs intentions. Tout en restant volontairement floue, la jeune femme donnait quelques indices à son concurrent de demain, ce qui était il faut l’avouer oser. Partir dans sur un autre chemin sans changer de domaine, lorsqu’on reprenait une entreprise spécialisée dans les costumes de qualité pour hommes, il n’y avait pas quarante possibilités : soit un élargissement « grand public », soit une féminisation de la gamme. Voire les deux. En tout cas, il n’était nullement question pour elle de revendre l’affaire, mais bien de la renflouer. Voilà un pari qui ne manquait pas de piquant.

La jeune héritière semblait de plus ne guère apprécier la horde de rapiats présente ce soir-là, tout en restant lucide sur la raison de leur présence, et semblant s’en accommoder comme s’agissant d’une fatalité. Elle faisait là d’or et déjà preuve d’un professionnalisme impressionnant pour une nouvelle venue dans le monde des affaires, se laissant courtiser par les charognards dans le but d’attiser leur intérêt, et éventuellement entraîner quelques investissements afin de s’aider à relancer plus vite son entreprise. Et montrer une confiance à toute épreuve en cette renaissance était la seule chose sensée à faire, qu’elle en ait réellement les moyens ou pas. Resterait par la suite à faire ses preuves sur le terrain, et prendre les mesures qui s’imposeraient pour éviter la liquidation ou l’engloutissement par un consortium avide.

Manifestement, elle n’avait aucune envie de parler plus avant de sa relation filiale, mettant un point final au sujet aussi vite que Chris l’avait abordé. Une relation conflictuelle de plus, à n’en pas douter. Tout comme celle qui liait Ashton Downing et son paternel, Richard, grand ponte dans le domaine de l’horlogerie de luxe. Le fils avait hérité du père un caractère arrogant et dédaigneux qui irritait au plus au point Witman à chaque fois qu’il croisait l’un comme l’autre, mais le plus jeune manquait en plus de retenue lorsqu’il s’agissait de boisson, et ce petit penchant restait un filon à exploiter face à sa stupidité crasse, dont la profondeur ne manquait jamais d’étonner Chris, atteignant chaque fois un abysse plus obscur. Et l’alcool ne faisait rien pour arranger ça, le rendant en plus vulgaire, et encore plus abruti. L’héritier avait malheureusement été délégué par son père pour venir assister aux funérailles de John Hoffman, avec qui il avait autrefois réalisé quelques projets communs, mais pas suffisamment pour se déplacer en personne. Dans une réception de ce genre, Ashton c’était évidemment ennuyé dès le départ, une fois passée la période d’examination de la tête aux pieds de la fille du défunt. Et quand il s’ennuyait, le jeune homme ne trouvait généralement rien de mieux à faire que siroter un verre, puis deux… et ainsi de suite. Peut-être pour se donner le courage d’aborder cette charmante héritière, peut-être pour ruminer la présence de Witman qui commençait à la monopoliser depuis quelques minutes, les deux PDG semblant en grande discussion.

Toujours est-il que c’est un Downing fils passablement éméché qui se présenta subitement face aux deux jeunes gens, le pas hésitant, le regard ralenti, mais l’air passablement énervé, le discours à peu près cohérent qu’il tient, une flûte de champagne aux trois-quarts vides à la main, menaçant dangereusement de répandre le reste de son contenu à tout instant sous la poigne malhabile du jeune coq :


« Witman, encore à faire des obséquiosités devant la belle pour la réconforter, la pauvre, pauvre fille éplorée ? Faudrait penser à laisser leur part aux autres, parfois, hein ? A moins que ce ne soit mademoiselle qui cherche par tous les moyens à éviter que l’entreprise familiale ne coule ? Bah, l’un comme l’autre, vous me répugnez, à afficher un sourire parfait en toute circonstance, je voudrais bien… Aïe ! »

Et de renverser son verre sur son costume, avant qu’il ne termine sa course au sol, en éclats. Car si Chris n’avait en apparence pas bronché, son antipathie pour le blanc-bec était évidemment forte, aussi avait-il transformé discrètement le bout d’un de ses doigts en une guêpe, et l’avait fait voler à ras du sol pour brusquement remonter, piquer l’intrus au poignet, et repartir aussi sec se perdre dans les vêtements de Witman, se resolidarisant avec le bout de son doigt dans un second temps. D’où la vive réaction de l’héritier Downing, ébahi par cette soudaine douleur, qui contempla d’un œil dépité son pantalon souillé.

« Veuillez excuser cet importun, il n’a jamais su s’arrêter. Pour le coup, il est comme la trotteuse sur les montres de son père. »
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MessageSujet: Re: Enterrement et nouveaux contrats [PV Christopher Witman]   Enterrement et nouveaux contrats [PV Christopher Witman] Icon_minitimeVen 8 Juin - 11:12

Lénore n’avait pas l’intention de cacher ses intentions. Alors certes, elle ne révèlera pas tout à ce cher Mr Witman, mais par principe, elle ne ferait pas l’hypocrite comme la plus part des personnes présentes ici. Elle n’a jamais voulu être comme tout le monde, donc ça ne sera pas aujourd’hui que cela changera. Et puis même, elle se sentait beaucoup plus supérieure par rapport à cette bande d’idiots. Elle ne s’était pas non plus gênée pour dire ce qu’elle pensait de ses charognards. La jeune femme se montrait sûre d’elle, elle savait ce qu’elle faisait et ce qu’elle allait faire. Aussi, elle était certaine que l’entreprise de son père allait enfin être digne d’exister. En tout cas, à propos de celui-ci, elle coupa court à la conversation. Il est mort, qu’on l’oublie vite. Il n’y a plus de raisons d’en parler, même pour le critiquer.

Dans l’assemblée, beaucoup voir tous profitait du buffet et du champagne à volonté. Les festivités ressemblaient plus à une fête d’anniversaire qu’à un enterrement. Il y avait juste un ennui, tout le monde était habillé en noir, donc, pour une fête d’anniversaire, c’est un peu problématique. Mais on peut dire que, c’est une fête costumée. Oui, à part les costumes et robes noires, la réception s’agissait de tout sauf d’un enterrement. D’ailleurs, un des invités avait l’alcool facile. Il s’agissait d’un fils à papa, impossible de remettre le nom sur sa tête. Mais il était héritier d’une grande marque de montres, Lénore en avait eu une, elle a du la perdre après en avoir trouvé une mieux ailleurs. Enfin, cet homme, était sans doute déjà soul, déjà qu’il n’était pas très aimable sobre, il n’allait pas l’être plus soul. Il vint en titubant se poster devant Lénore et Christopher, il les regarda, ou plutôt les méprisa d’un regard noir. Il voulut paraître hautain mais, il ne ressemblait à rien, il était minable, comme toute personne ayant un penchant excessif pour l’alcool. Il n’hésita pas à « insulter » les deux PDG ouvertement. Mais sans doute qu’il se ridiculisa auprès des autres, comme à chaque fois. C’était un gamin qui allait sans doute faire sombrer la société de son père quand il en héritera. Ces deux là avait aussi une relation compliqué, mais Lénore s’en fichait quelque peu des raisons qui poussait le jeune homme à se conduire ainsi en publique. Tout ce qui lui importait pour l’instant était les réflexions qu’elle venait d’entendre en son sujet et de la « mauvaise » ambiance qu’il était entrain de donner à la réception. Déjà que celle-ci n’était pas fameuse, ce serait bien que ce clown déguerpisse au plus vite. Il n’a pas eu le temps de finir son monologue inintéressant, qu’il tomba au sol en hurlant de douleur. Lénore, voyant la réaction de l’héritier à terre, ne put s’empêcher de laisser échapper un petit rire. Aucune compassion, pourquoi en avoir ? Déjà qu’il se ridiculisait, là, il venait de mettre la honte sur sa famille, encore une fois. Elle arrêtera eu un sourire en coin, voyant l’idiot se relever, regarder son pantalon et partie retrouver sans doute des « amis » à lui, qui rigolèrent eux aussi.

Witman s’excusa auprès de la jeune femme du comportement de ce malotru. Elle ne perdit pas son sourire moqueur pour autant.

Ce n’est pas grave, cela aura amusé la galerie pendant une petite minute.

Pour autant, elle s’interrogea sur la réaction de cet homme. Celui avait crié sa douleur, venue d’un coup sans prévenir, hallucination d’alcoolique ? Ou réelle douleur ? Mais dans ce cas, comment est-elle apparue ? Enfin, elle ne cherchera pas réellement, elle avait mieux à faire. La jeune femme n’avait pas apprécié les remarques, et, sans doute qu’elle pourrait ignorer ce plaisantin et laisser couler son petit dérapage. Mais hors de question, son père était aussi inutile que le fils. De plus, quand l’héritière était allée s’offrir une de leur montre, l’accueil dans le magasin était totalement irrespectueux, peut être qu’il y avait le fils à ce moment là, elle ne se souvient plus. En tout cas, elle n’aimait pas ces montres, elle n’aimait pas le père, elle n’aimait pas le fils, elle ne pouvait pas donc pas laisser filer l’alcoolique de services sans rien faire. Elle n’attendit que quelques minutes pour lancer sa petite vengeance personnelle. Rien de bien méchant. A force de réfléchir, elle se souvint du nom de famille, Downing. En tout cas, après avoir trouvé l’entreprise, Lénore trouva quelques actions à eux sur un compte de l’un de leur trader, elle les mit en vente à des prix misérables et défiants toutes concurrences. Les actions partirent, ce n’est même pas elle qu’il les a racheté, il faut rester prudent. En tout cas, en quelques minutes, l’entreprise Downing venait de couler.
Pendant ces quelques minutes, la foule s’affola, ceux avec leusr téléphone portables dernières générations, étaient entrain de hurler d’acheter des actions à leur secrétaire ou employés venus les accompagner.

Hm. On dirait que les invités s’agitent. Quelques choses à l’air de se passer… Son téléphone sonna. Elle décrocha. Lénore Hoffman […] hm, oui.. Tout s’explique… Non ne racheter rien, cela ne m’intéresse pas […] Au revoir. Elle raccrocha. Elle faisait semblant de ne pas savoir ce qu’il se passait mais elle expliqua tout de même à Witman la situation.

Les actions de notre ami le clown et de son père sont en ventes, on dirait, au prix d’une baguette, à ce que j’ai compris... Je comprend mieux l’excitation de la foule dorénavant.

On entendit au loin, le fils Downing ... pleurer ? Au téléphone, son père était sûrement entrain de le remettre à sa place pour chercher des explications. C’était l’agitation folle, bien, la réception ressemblait plus à une fête maintenant. Lénore profita de la scène, sans pour autant montrer son plaisir qu’elle avait face à la chute d’un autre concurrent. Elle resta calme et sérieuse, attendant la suite des êvènements.
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MessageSujet: Re: Enterrement et nouveaux contrats [PV Christopher Witman]   Enterrement et nouveaux contrats [PV Christopher Witman] Icon_minitimeJeu 14 Juin - 10:44

Manifestement, la jeune femme avait l’habitude de ce genre de situations, à gérer les importuns, ou plus précisément les dédaigner magistralement alors qu’ils se ridiculisaient devant l’ensemble de l’assemblée. Voilà qui fera les choux gras des torchons de la presse à scandale, eux qui aiment se repaître de la déchéance des membres de la jet set. La chute d’une étoile montante, ou d’une fils à papa en l’occurrence, voilà qui faisait toujours plaisir à la ménagère moyenne lisant la pseudo-revue en attendant son tour sagement dans la salle d’attente chez le dentiste. Ou l’adolescente moyenne, feuilletant le magazine dans les rayons de la librairie pour éviter d’avoir à l’achetée, guidée par le peu de bon sens qu’elle possède à cette période de sa vie. Les talons hauts, derniers décolletés et boucles d’oreilles accroche-chevilles à la mode remplissant une part non négligeable, si ce n’est la quasi-totalité de ce qu’il reste, si l’on excepte la case « garçons ». Mais bref, ne digressons pas plus avant.

Christopher devait reconnaître que l’héritière Hoffman lui faisait forte impression. A tel point qu’il en avait pendant quelques temps presque oublié l’objet initial de sa visite. Car rendre hommage à un homme ressemblant tant à son père n’était pas une raison valable, loin de là. Cet homme représentait un concentré de tout ce qu’il exécrait, lui rappelant douloureusement son propre père, éternel absent, et bien qu’étant un homme d’affaires brillant, il n’avait su remplir son devoir parental, créant ainsi de ses mains le fils qu’il avait forgé en businessman impitoyable puis rejeté devant sa différence, signant alors son propre arrêt de mort. Comme à son habitude, lorsque Witman faisait le déplacement en personne, il était là pour affaires. Des affaires bien plus importantes que celles que géraient le commun des mortels, comme il aimait à le penser. Les affaires du Club…

Quelques minutes plus tard, une effervescence monta soudain dans la salle, alors que les hommes affaires présents s’escrimaient avec leurs téléphones portables, passant des appels à la chaîne, ou pressant leurs assistants de le faire. Intrigué, Chris n’eut pourtant pas tellement plus longtemps à attendre pour recevoir un appel sur le magnifique et dispendieux smartphone-bracelet Norwood acquis tout récemment. Sortant son oreillette Bluetooth pour plus de confidentialité, et de confort, il prit donc l’appel de Jenkins, son principal courtier.


« Monsieur, navré de vous déranger alors que vous êtes sorti négocier, mais il me semble important de vous prévenir que les cours de la Downing Fine Clocks ont brutalement chuté à onze heures quarante-sept, soit il y a un peu plus de cinq minutes, aussi me suis-je permis de racheter une part du stock en votre nom. Le tout s’élevant à une somme de cinquante mille dollars pour environ 20% des parts de l’entreprise, soit une misère au vu de leur cours précédent.

-Vous avez agi promptement et avec discernement, Jenkins, félicitations. Une prime substantielle devrait faire son apparition à la fin du mois. Tenez-moi au courant si d’autres évolutions de ce genre avaient lieu. »

Sur ce, il raccrocha, et acquiesça face aux propos tenus par Lénore.

« Oui, les rapaces se sont régalés en festoyant sur les restes de l’entreprise familiale. Rapaces dont quelques uns que j’emploie, manifestement. Cependant votre réaction me semble surprenante, dans la mesure où vous souhaitez relancer votre propre société. J’entends bien que d’autres occasions arriveront, mais pourquoi ne pas avoir saisi celle-ci pour vous refaire facilement ? »

Réfléchissant quelques instants sur la réponse donnée par son interlocutrice, le jeune PDG décida qu’il était temps pour lui de passer aux choses sérieuses, et entra donc dans le vif du sujet.

« Pour tout vous dire, je ne suis pas venu ici aujourd’hui pour accompagner les pleureuses sur la tombe de feu votre père –sans aucun doute un homme remarquable en son temps, mais justement, il avait fait son temps-, mais pour vous entretenir de possibilités d’alliances commerciales, contrats et ententes en tout genre, du genre même que votre père n’a pas su saisir pour remonter la pente. Disons que je peux vous proposer un ascenseur économique, pour vous aider à renflouer vos caisses plus vite et engranger des bénéfices non-négligeables, le tout en toute légalité évidemment. Mais il me semblerait plus adapter d’en parler en privé, il s’agit globalement d’affaires confidentielles, aussi pourquoi ne pas le faire autour d’un repas, en bons businessmen ? »
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MessageSujet: Re: Enterrement et nouveaux contrats [PV Christopher Witman]   Enterrement et nouveaux contrats [PV Christopher Witman] Icon_minitimeLun 2 Juil - 17:53

Oui, elle avait refusé d’acheter les actions qu’elle avait elle-même baissé. Tout simplement parce que, celles-ci ne les intéressait pas, elle aussi, la jeune femme ne voulait pas profiter d’un butin si facilement. Là, ce n’était qu’une question de vengeance suite au comportement déplacer du blaireau pleurant comme un bébé qui venait de naître. Et puis, elle préférait s’attaquer à son entreprise plus tard. Pour le moment, elle posera les bases, les concepts, elle recrutera petit à petit, elle ira tout doucement pour laisser planer le doute. C’est sûre que sans en connaitre la raison véritable, cela pouvait paraître étrange que la nouvelle héritière d’un empire ne tenant qu’à un simple nom, refuse de profiter de ces offres si alléchantes et si rare, puisque sans doute, ceci n’arrivera pas de nouveau. Mais bien au contraire, Lénore est la seule à savoir que cela se reproduira, par contre, elle choisira au mieux ses cibles et évitera dorénavant tout acte signé par son côté rancunier. Si à chaque fois elle avait une altercation avec un concurrent et que celui-ci se retrouverait du jour au lendemain ruiné, les médias et autres adversaires trouveront sans doute une anormalité dans le personnage qui est Lénore. Alors autant éviter les ennuis.

Christopher n’hésita pas à lui faire remarquer son refus par rapport aux actions en vente actuellement. Il fut sans doute intriguer par ce comportement. Lénore ne broncha pas d’un cil, elle resta muette un instant déposant son verre de champagne sur le plateau du serveur qui passait par là. Elle se retourna alors vers son interlocuteur et s’expliqua d’une voix calme.

On va dire que celles-ci ne m’intéressait pas. Tout simplement. Et par principe, je ne veux pas acheter des actions aussi facilement. J’ai besoin d’un minimum de concurrence devant l’achat, pour surprendre mes adversaires diront nous. Achetez la même chose au même prix, n’est pas vraiment révélation d’un véritable potentielle commerciale.

Tout cela pour dire, que oui, elle veut montrer qu’elle est capable d’être la numéro un dans son domaine, d’écraser les autres comme des mouches. Elle n’aura aucun scrupule vis-à-vis des autres, aucune pitié pour les faire perdre. Elle a toujours été ainsi, mais aujourd’hui, elle pourra exploiter son trait de caractère comme elle le voudra, et cela se verra enfin. La jeune femme fera la gentille devant les caméras, les journalistes et autres pacotilles de médias, mais en arrière salle, ce sera tout à fait autre chose. Elle ne veut pas devenir non plus la maitresse du monde, non, juste se venger de la vie et montrer ce qu’elle a toujours valu. Recherche de reconnaissance ? Peut être. Elle ne sait jamais posé la question, elle profite de sa vie en vivant pour elle et pas pour les autres comme elle a toujours fait dans sa pauvre jeunesse pour son stupide père. Maintenant qu’il n’est plus là, il y a un poids en moins sur ses épaules.

Christopher proposa alors par la suite quelque chose d’intéressant. Cet homme n’était pas comme les autres et son franc parlé ne dérangeait en rien la jeune femme. Au contraire, elle adorait ça. Cela en devenait intriguant et Lénore devenait curieuse. Bien entendu, elle ne fonce pas dans un filet comme une pauvre truite, non, elle reste sur ces gardes. Elle sait très bien que ce genre de personnes peuve être de très bon manipulateur, tant mieux, elle maitrise le sujet parfaitement. Elle écouta attentivement. Et répondit.

Hm, intéressant. Allons en parler, je ne vois pas d’inconvénients à parler affaires en ce jour maussade. Je connais un restaurant à Manhattan, chique et luxueux. Ils ont de très bon menu, il s’agit d’une gastronomie française, si cela vous tente.
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MessageSujet: Re: Enterrement et nouveaux contrats [PV Christopher Witman]   Enterrement et nouveaux contrats [PV Christopher Witman] Icon_minitimeDim 15 Juil - 22:18

La réaction de la jeune femme surprit légèrement Witman, qui se serait attendu à une autre réaction de la part de la nouvelle PDG d’une entreprise au bord de la faillite et assaillie par les créanciers. Mais son assurance sans faille semblait tellement profonde qu’il n’osa pas la contredire quant au peu de conséquences de son choix. Si elle considérait pouvoir réussir sans se saisir de cette occasion en or, elle devait manifestement avoir des atouts en manche qu’il ne lui connaissait pas, malgré les renseignements qu’il avait pris le temps de réunir à son sujet. Et ceux qu’il allait lui proposer un peu plus tard dans la journée lui permettraient sans doute de relever son entreprise si ce n’était pas le cas. Au mieux, ils l’accélèreraient.

Son invitation au restaurant ne tomba pas dans l’oreille d’un sourd, et c’est avec un soulagement à peine dissimulé que Christopher conduisit son interlocutrice vers la sortie, afin qu’ils fussent débarrassés au plus tôt de tous ces pique-assiettes et importuns en tout genre, et pussent discuter tranquillement des propositions qu’allaient lui faire le jeune homme, représentant aujourd’hui officiellement le Hellfire Club. Il accepta sans hésiter la proposition faite par la jeune femme, n’ayant pour sa part aucun souci avec la cuisine française, et la laissa donc indiquer l’adresse à son chauffeur personnel, pendant qu’il prenait quelques minutes pour appeler à nouveau son courtier Jenkins et savoir où en était rendue la transaction. Sur quelques paroles de félicitations supplémentaires pour la rapidité avec laquelle il avait réagi et la promesse à mi-mots d’une récompense à la fin du mois, Chris raccrocha, pour reporter finalement son attention vers Lénore, admirant un court instant la splendide plastique de celle qui n’était rien de moins qu’une concurrente directe, avant de discuter pendant la suite du trajet de banalités, histoire de réserver la conversation importante pour le repas.

Une fois arrivés sur les lieux, les deux chefs d’entreprise furent accueillis comme les VIP qu’ils étaient, obtenant une table sans délai dans ce restaurant luxueux où le commun des mortels devait hypothéquer sa maison et réserver un mois à l’avance pour espérer obtenir une table. Tout sur les lieux respirait la richesse à plein nez, et la quasi majorité des clients qui fréquentaient ce restaurant avait des revenus dépassant les dix mille dollars mensuels, et souvent de loin. La carte des plats était magnifiquement enluminée, montrant une cuisine dont la variété n’avait d’égale que le prix astronomique. Mais ceci n’était évidemment pas un problème pour le jeune homme d’affaires, qui avait l’habitude de dépenser de coquettes sommes au quotidien, sans jamais cependant toucher au capital de sa compagnie, mais se contentant de ses dividendes et économies déjà fort conséquentes.

Le service fut également très rapide, réagissant au quart de tour à la moindre demande, et venant s’enquérir de leurs choix dans la minute où les convives avaient déposé leurs menus sur la table.


« Et bien, pour moi, ce sera des gambas braisées à la bisque de homard, suivies de cuisses de grenouilles à l’aioli, le tout accompagné d’un Riesling. Et vous très chère ? »

Pendant l’attente avant que l’entrée n’arrive, Chris décida d’entamer le sujet qui les avait amenés ici, en l’occurrence. Il était temps de parler affaires, et de jouer cartes sur table, tout en se montrant le plus convaincant possible. Le jeune homme avait horreur de tourner autour du peau cent sept ans, et préférait obtenir des réponses le plus rapidement possible, quand bien même il se risquait ainsi parfois plus facilement à un refus.

« Aux dernières nouvelles, lorsque j’ai fait vérifier l’état de santé de votre entreprise familiale au plus qu’honorable passé, les finances étaient encore dans le rouge, et les créanciers se pressaient au portillon pour récupérer les miettes qu’ils pouvaient avant le dépôt de bilan. Mais votre annonce d’un plan de relance pour le moins ambitieux n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, et j’ai donc fait appel à un réseau de sources à la grande fiabilité pour obtenir quelques informations supplémentaires. Le verdict est sans appel : autant votre défunt père était ruiné, autant vous n’avez aucun souci financier de votre côté. Le fait que vous n’ayez pas aidé votre père à remonter la pente ne me regarde pas, et pour tout dire, m’indiffère au plus haut point.

Mais vos capitaux, aussi imposants soient-ils, ne suffiront pas à soutenir votre plan et atteindre vos objectifs. Cependant, je fais partie de ce que nous pourrions appeler une société secrète, rarement connue plus qu’éponymement, regroupant de nombreuses personnalités influentes, tant sur le plan artistique que politique ou financier. Ce groupe avait d’ailleurs proposé son soutien à feu votre père, qui l’a décliné, malgré sa situation désespérée. Sachez qu’avec notre appui, votre résurrection pourrait connaître une accélération fulgurante. Mais peut-être avez-vous déjà entendu parler du Hellfire Club ? »
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MessageSujet: Re: Enterrement et nouveaux contrats [PV Christopher Witman]   Enterrement et nouveaux contrats [PV Christopher Witman] Icon_minitimeLun 16 Juil - 18:42

Elle quittait l’enterrement de son père qui s’était transformé en bourses New Yorkaise. Personne n’a dut remarquer son départ avec le jeune PDG Christopher Witman. Même les journalistes ont du changer le sujet de leur reportage en une seconde à peine en voyant ce qu’il se passait sur le marché des actionnaires. En tout cas, en toute discrétion, les deux concurrents partirent dans un restaurant que la jeune femme connaissait depuis déjà un bon moment. Après avoir dit au chauffeur l’adresse, il n’y eu pas grande discussion pendant le trajet. En effet, l’un était préoccupé avec ses nouveaux achats quant à Lénore, elle se demandait plus ce que le jeune PDG allait lui proposer. Elle était curieuse, mais resta patiente et sur ses gardes. On ne sait jamais ce qu’il peut arriver.

Tous deux étaient arrivés au restaurant choisi par la jeune femme. Un restaurant réputé pour sa gastronomie française haute gamme ou de luxe si vous préférez. Vous savez, ses restaurants où pour le prix d’une voiture vous avez le droit à une crevette avec sa feuille de ciboulette et ses trois points de vinaigre balsamique, ce dernier étant digne d’un diner presque parfait. Car on le sait tous, pour décorer une assiette, il faut absolument mettre du vinaigre balsamique. Mais cette sauce est tellement écœurante, que Lénore a l’habitude de le retirer de tous les plats qu’elle commande. De toute façon, les serveurs et surtout le patron, qui n’est d’autre qu’un grand chef français, ici sont bien au courant, et rien qu’à son arrivée, tout le monde a su qu’il fallait se plier en douze pour servir la Belle. Tout le monde s’activèrent en la voyant, même pas une seconde d’attente, une table pour deux, au meilleur endroit de la salle, le coin VIP comme qui dirait certains. Les menus déjà dans les mains, les deux clients pouvaient faire leur choix. Christopher commanda son plat, Lénore quant elle, prit la même chose que d’habitude. Elle avait tout goûté ici, pratiquement, et c’est le seul plat qui l’a satisfaisait. De toutes manières, les serveurs devaient être au courant de tout chez elle, elle n’est plutôt pas aimable avec eux. Oui, la bourgeoise, la vraie. Comme sa mère l’était. On ne peut pas fuir totalement sa famille, au bout d’un moment, la génétique prend le dessus. Dommage.

Pour la note, ne vous en faites pas, il ne me font plus payer quoi que ce soit à cet endroit. Une bouteille de champagne digne des étoiles du restaurant, arriva dans la foulée avec un joyeux « Offert par la maison Mademoiselle Hoffman ». Un signe de tête pour remercier une fois les verres servis. En espérant que le repas vous plaise, santé !Dit-elle calmement. Santé à quoi ? A la mort de son paternel sans doute.

Sirotant son verre de champagne, la jolie blonde écouta les propos de Monsieur Witman. Il ne voulait pas se faire attendre plus longtemps. Il devait ne pas être du genre à tourner autour du pot et a laissé deviner à son interlocutrice de quoi il allait parler. Tant mieux, Lénore préfère ce genre de comportement, et puis, elle déteste les devinettes. Witman parlait de la fin de l’entreprise de l’ex père de Lénore. Et oui, dans le rouge depuis des années, depuis le départ de la jeune femme en somme. Il lui fit remarqué que elle, comparé à son père, roulait sur l’or, était-ce une simple remarque ? Ou cela pouvait paraître douteux ? Elle haussa un sourcil quand elle apprit, que Monsieur Witman, jouait aux espions russes. Enfin, pratique courante dans le milieu. Lénore en aura sans doute besoin, mais elle n’aura peut être besoin que d’elle pour le faire. Il parla ensuite de sa proposition, le Hellfire Club. Hm, cela lui disait quelque chose, il venait de dire que l’invitation avait été proposée lorsque son père était en fin de richesses. Mais, ce nom, avait été prononcé par lui bien avant cela.

Vous connaissez peut être le présent, mais connaissez vous le futur ? J’ai de quoi réussir sans l’aide de personnes vous savez, mais ça ce sont mes affaires personnelles. Pour ce qui est de votre club, mon père en avait déjà parlé. C’était lors de mes vacances « d’étudiante ». Il ne l’a pas vraiment expliqué, mais à dit rapidement que votre club l’avait invité, et qu’il ne souhaitait pas faire affaire avec d’autres rapiat, gérer lui-même était déjà bien compliqué. Enfin, je ne voudrais pas dire que je fais confiance à mon père, car je ne le pense pas, mais je suis du même tempérament. Pourquoi je ferais confiance à ce club ? Pourquoi je ferais confiance aux autres tout simplement ? Je peux très bien me débrouiller seule, comme je l’ai toujours fais, et comme vous avez pu voir, j’ai parfaitement bien réussi ma vie d’un point de vue financier. Avez-vous d’autres arguments pour me séduire Monsieur Witman ? Dit-elle en le regardant dans les yeux mais toujours aussi calmement. Vous pouvez déjà m'expliquer ce qu'est ce club, plus en détails, car j'avoue ne mettre jamais informer sur le sujet, et puis, me donner les avantages que je pourrais avoir ? Sachant que d'un point de vue financier, je suis particulièrement difficile à convaincre. Sourire en coin.
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MessageSujet: Re: Enterrement et nouveaux contrats [PV Christopher Witman]   Enterrement et nouveaux contrats [PV Christopher Witman] Icon_minitimeMar 17 Juil - 6:07

Ainsi donc elle ne payait plus rien en venant ici ? Intéressant, elle devait vraiment y passer régulièrement et y amener des connaissances à elle pour que ce soit le cas. Ou bien avoir tapé dans l’œil du maître cuisinier, ce qui n’était pas impossible non plus, vu son physique pour le moins avantageux. Savoir ainsi tirer parti de ses atouts était une qualité indéniable, à n’en pas douter. On en arrivait ainsi à trinquer à la mort du père Hoffman, le jour même de son enterrement, ce qui à défaut d’être d’un goût très justifiable, s’apparentait à une sorte de défouloir, ce qui était toujours réjouissant.

Pour autant, aussi agréable que ne commence ce repas, bonne chère en charmante compagnie, son petit discours d’accroche sur le Club des Damnés ne semblait pas trouver son audience, Lénore semblant peu emballée par ses avantages de prime abord. Il allait devoir se montrer bien plus convaincant que ça s’il espérait la faire changer d’avis, le jeune PDG s’en rendait bien compte dès à présent. Reprenant une gorgée de l’excellent champagne qui leur avait finalement été servi, Chris reprit donc :


« Et bien, en plus d’être un Club ultra-select auquel seul les plus puissants et influents peuvent accéder, quels sont ses avantages ? Truster le haut du classement des multinationales par une multitude d’accords tacites ou officiels, des injections de fonds dès que nécessaire pour redémarrer en trombe de manière parfaitement légale, des clauses de non agression pour éviter les OPA douloureuses, le tout avec la possibilité d’aller s’y détendre à tout moment et profiter de ses services hauts de gamme dans presque tous les domaines, ne trouvez-vous pas cela intéressant en soi ? Il n’est pas question ici de devoir limiter ses actes pour le bien d’une autre société, mais de lier des contrats rapidement et efficacement, dans des conditions que vous ne trouverez jamais en dehors de ce lieu. Après, vous restez seule maître au sein de votre compagnie, et nous ne chercherons pas à vous forcer la main dans tel ou tel domaine, ce n’est pas notre but. De plus… »

L’argument que s’apprêtait à développer Christopher Witman se perdit dans le vacarme qui fut soudain causé par l’irruption de quatre hommes encagoulés et armés dans le restaurant, accompagnés d’un « TOUT LE MONDE A TERRE » bien sonore et retentissant, et d’une rafale dirigée vers le plafond pour montrer qu’ils n’hésiteraient pas à tirer. Petit détail que Chris n’avait d’ailleurs jamais compris, pourquoi gaspiller des balles et risquer de se retrouver avec un chargeur vide au moment crucial, alors qu’il suffisait d’en placer une seule au bon endroit chez une victime désignée –mettons un bras ou une jambe- pour obtenir le même effet à moindres frais.

« COUCHEZ-VOUS TOUS A PLAT VENTRE, ET POSEZ AU SOL TOUS VOS OBJETS DE VALEURS ET CARTES DE CREDIT ! »

Ah, ils étaient donc venus pour ça. Se pointer dans un restaurant fréquenté par la haute société était effectivement gage de collecter moult joaillerie et de nombreuses cartes bancaires aux comptes plus que bien approvisionnés, aussi les malfrats qui se répartissaient en ce moment même au sein de la salle avaient-ils été plutôt bien inspirés en mettant sur pied ce plan. Soupirant légèrement, Chris obtempéra donc, se couchant au sol près de la table, mais sans se défaire de ses objets de valeur. Qu’ils viennent donc les chercher, s’ils y tenaient tant, il ne comptait pas leur faciliter la tâche. Heureusement pour lui, les tables possédaient de longues nappes, qui permettraient de le camoufler si besoin…
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MessageSujet: Re: Enterrement et nouveaux contrats [PV Christopher Witman]   Enterrement et nouveaux contrats [PV Christopher Witman] Icon_minitimeMar 17 Juil - 9:33

Lénore l’écouta, en se disant que tout son baratin n’allait finalement mener à rien. Elle n’a jamais eu confiances aux autres et encore moins à des espèces de clubs pour riches. Des contrats, elle savait en avoir, elle avait assez de contacts pour que cela soit le cas. La jeune femme était tellement sûre d’elle que rien ne pouvait lui faire changer d’avis sur l’avenir de sa nouvelle entreprise. Etait-ce un défaut ? Cela pouvait elle l’emmener au fond si elle continue sur ce chemin ? Non. Jamais. L’échec n’existe pas pour Lénore, et il n’existera jamais. Le problème dont elle n’a pas conscience est qu’il existe par contre, pire qu’elle, et que celui-ci ou celle-ci, pourra la mener vers sa fin. Mais pour l’instant, elle ne s’en souciait guère. Bref. Que disait-il ? Ah oui, il parlait du Hellfire Club. On aurait dit qu’il avait appris son texte par cœur comme un vendeur de porte à porte. Va-t-il sortir une mallette avec une gamme de produits pour tout et rien pour confirmer la pensée de la jeune femme ? N’espérons pas, la discussion tournerait dans le ridicule. Au moins dans ce qu’il disait, la jolie blonde retenue qu’elle pouvait refuser. C’est déjà ça. Mais, voilà que la discussion autour d’un repas qui devait être agréable ne s’acheva pas comme les deux PDG l’auraient voulu. Non, Christopher n’eut le temps de finir ses explications que des énergumènes arrivèrent, armés jusqu’aux dents et beuglant comme des vaches, dans le restaurant réclamant bijoux et cartes bancaires.

Lénore soupira. Mon dieu.. Encore eux.

Encore des malfrats. Décidément, elle les collectionnait, et dès qu’il s’agissait de son père. La dernière fois, c’était une visite à l’hôpital avant son réel suicide, aujourd’hui, c’est après son enterrement. Et bien soit. Il fallait faire avec, Lénore commençait à en avoir l’habitude. Mais sérieusement, pourquoi faut toujours que ça tombe sur elle ? Punition divine ? Elle doit se faire pardonner pour tous ses pêchers en combattant des bipèdes sans cervelles ? Est-ce réellement une obligation ? Elle pouvait tout aussi bien, obéir et attendre que toute cette mascarade se passe. Mais donner ses bijoux et ses cartes bancaires ou tout autre objet de valeurs, il en était hors de questions. Cela coûtait chères, elle n’avait pas envie de les donner de bon cœurs pour faire plaisir où pour sauver des vies. De plus, donner des objets de telles valeurs à des malpropres, manquerait plus que ça.

Tout le monde se coucha au sol sans sourciller. Quand à Lénore, elle préférait rester assise dans son coin plutôt que de s’allonger par terre et de se salir. Oui, c’est la meilleure méthode pour ne pas passer inaperçue. Mais Mademoiselle Hoffman a des principes et elle y tient que voulez vous. Elle resta donc assise sur sa chaise, jambes croisés, décontractées en attendant que les choses se passent. Bien entendu, un rigolo la remarqua. Zut alors, c’est ballot !

Et toi là ! Par terre j’ai dis !
Je ne suis pas un chien.
J’t’ai dis PAR TERRE !Hurla-t-il en pointant son arme sur elle.

Allait-il tirer ? Lénore le regarda. Il n’avait pas l’air si sûr de lui comparé aux autres malfrats qu’elle avait pu rencontrer. Elle avait sûrement une chance de ne pas se prendre une balle pour cause de désobéissance.

Je suis très bien sur ma chaise, merci. Toujours aussi calmement.

Elle eut raison, il ne tira pas, mais lui agrippa le bras, assez violemment pour la mettre par terre. Malheureusement pour lui, il ne portait pas de gants. Un débutant sans doute. Tans pis, Lénore lui lança une décharge invisible à l’œil humain mais particulièrement douloureuse. Le malfrat fit un bond en arrière, surpris tout en tenant sa main douloureuse. Elle éteignit la lumière, la salle devint sombre, on n’y voyait que légèrement des silhouettes. Voyant son cher concurrent au sol, Lénore lui chuchota ceci :

Profitons de ce petit soucis électrique pour fuir dans l’arrière salle, qu’en dîtes-vous ?

Elle pouvait fuir toute seule, mais elle avait le sentiment, que si elle le délaissait, elle allait loupé quelque chose de plutôt intéressant.
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MessageSujet: Re: Enterrement et nouveaux contrats [PV Christopher Witman]   Enterrement et nouveaux contrats [PV Christopher Witman] Icon_minitimeMer 18 Juil - 6:03

Si Christopher se ménageait une possibilité de camouflage, afin de ne pas être repéré, filmé, ou autre, sa blonde compagne avait pour sa part adopté l’attitude inverse, restant fermement campée sur sa chaise malgré les vociférations des bandits, n’obtempérant pas même au dernier moment, le canon de l’arme à feu pointé sur sa tempe. Et alors que le criminel l’ayant prise à parti la projetait violemment au sol, ne mettant finalement pas sa menace à exécution, il eut un brusque mouvement de recul, comme pris d’une douleur intense. Et dans la seconde qui suivit, la lumière s’éteignit d’un coup, baignant tout le restaurant d’une obscurité salutaire et fort à propos, exactement au moment où il en avait besoin.

Le jeune mutant entendit Lénore lui proposer de fuir dans l’arrière-salle, mais l’occasion était trop belle pour ne pas la saisir, et évacuer sa frustration, dont les braqueurs de ce soir n’étaient qu’un catalyseur parmi tant d’autres. Il fit donc mine d’accepter la proposition de la jeune femme, répondant dans un murmure:


« Soit, passez devant, je vous suis dès que possible. »

Ceci dit, il s’éloigna brusquement d’elle de quelques mètres, accroupi, puis passa à l’action. Son corps se transforma par une transition très rapide en un gigantesque essaim de guêpes, alors que ses vêtements tombaient au sol, formant une silhouette aussi inerte que vide. Dans la pénombre, désormais, en plus des cris des otages couplés aux ordres maladroits aboyés par les braqueurs, on pouvait percevoir comme un vrombissement, devenant particulièrement assourdissant à mesure qu’il prenait de l’ampleur. Ce son imposa d’ailleurs à force le silence de toutes les personnes présentes, interloquées par ce fond sonore désagréable.

« Hé, c’est quoi ce bord… Aaaaaaaaah !»

Une voix pour l’orienter vers un des malfrats, un mouvement brusque dans la pénombre, et voilà l’essaim parti en trombe dans sa direction, fondant sur lui dans un ensemble, réalisant par là même une sorte de ballet aérien mortel, le piquant plusieurs milliers de fois jusqu’à atteindre des seuils sanguins de venin impressionnants, forçant en quelque sorte le choc anaphylactique, paralysant l’ensemble de ses muscles et arrêtant brutalement son cœur. Chris retint alors les pulsions charognardes des guêpes, qui auraient bien fondu sur ce nouveau cadavre, proie de choix aussi bien par sa taille que son nouveau décès, pour déplacer l’essaim vers l’arrière-salle, n’oubliant pas de transporter ses vêtements avec lui, pour reprendre forme dans un coin peu en vue, l’obscurité aidant, et se rhabiller en quatrième vitesse.

C’était un inconvénient non négligeable de cette transformation, cette reconstitution nue. Bien que parfaitement logique, devoir ré-enfiler un costume de luxe très rapidement avait quelque chose d’incommode, tout de même. Il ne fallait donc pas s’étonner qu’il fût moins ajusté que quelques minutes plus tôt. Witman opta donc pour une ouverture du col de sa chemise, rangeant la cravate dans une de ses poches intérieures, afin de mieux faire passer cet ajustement moindre.

Ceci fait, il chercha Lénore Hoffman du regard, malgré la pénombre, et se dirigea silencieusement vers elle, à l’orée de la salle, hors de portée des malfaiteurs, pour venir lui susurrer quelques mots :


« Bon, je suis d’avis de quitter les lieux sans attendre, mon petit jeu m'a vite lassé, et après tout, tout ceci ne nous regarde pas. Pourquoi ne pas passer par la porte de service ? »
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MessageSujet: Re: Enterrement et nouveaux contrats [PV Christopher Witman]   Enterrement et nouveaux contrats [PV Christopher Witman] Icon_minitimeMer 18 Juil - 11:37

Pourquoi fallait-il que ce soit toujours les mêmes à sauver tout le monde ? En éteignant la lumière, Lénore allait en aider plus d’un. Mais ce n’était pas son but, alors là pas du tout. Elle voulait sauver que sa pomme et non celles des autres. Si elle avait proposé à Christopher de se sauver, ce n’était que par simple intérêt. Rien de plus. Si il ne l’a suivait pas tans pis, cela ne l’empêchera pas de dormir. Une fois la question posée, le jeune PDG proposa à la jeune femme de passer devant, certes, elle n’allait pas l’attendre non plus. Lénore se leva, et prit la direction de l’arrière salle mais discrètement, tentant de voir par ci par là si il n’y avait pas d’obstacle sur son chemin, notamment des idiots allongés par terre comme des carpettes. Mais, elle s’arrêta un instant, quand elle entendit un bruit bizarre. Un bruit d’insecte. Elle ne bougea plus. A vrai dire, elle reconnaissait ce bruit, un bruit d’abeilles, ou de guêpes, enfin un bruit de bestioles, qu’elle n’aimait vraiment pas. Pour autant, elle resta calme, et tenta de suivre le bruit. Le point de départ venait de la table où elle était avec Christopher. D’ailleurs ce dernier, ne l’avait pas suivit. Plus elle entendit ce bruit, plus elle comprenait qu’il était réel et que quelqu’un les avait lancé dans la salle. Or, soit c’était l’un des malfrats soit quelqu’un dans la salle. Mais vu là où cela à démarrer, en plus du hurlement d’un criminel, Lénore, comprit vite qui s’était. Voilà pourquoi, Monsieur Witman ne l’avait pas suivit.

Le groupe d’insecte, avait soudainement reprit un autre chemin vers un autre coin de la pièce. Lénore reprit son chemin, rassurée que ces choses n’y soit plus. Elle n’aime pas vraiment ce genre de bêtes, on ne peut pas dire non plus qu’elle partirait au quart de tour en voyant une. Mais, elle n’est pas fière devant elles. Enfin, elle s’est restée calme. Face à la porte de l’arrière salle, Christopher venait de la retrouver. Hm, il va y avoir des explications dans l’air, cela se sent à plein nez. Le PDG proposa de quitter les lieux, quelle merveilleuse idée tiens.

Oui, suivez-moi. Sinon, votre col de chemise est retournée. Dit-elle calmement, avec un regard qui pouvait faire comprendre qu’elle était maintenant au courant.

Ils traversèrent l’arrière salle, en voyant serveurs et aussi le patron affolé, qui reconnue facilement la jeune femme. Il n’hésita pas à l’interpeler.

Mademoiselle Hoffman ! Vous n’avez rien ? Dois-je faire quelque chose pour vous ?
Oui, vous taire. Et Paf. Elle passa sans dire un mot de plus.

Les deux PDG finirent dehors, derrière le restaurant, dans une ruelle étroite et qui sentait la pisse de chat et les poubelles. La jeune femme quitta vite fait bien fait ce lieu pour se retrouver dans la rue principale. Au loin, les voitures de polices avaient déjà entouré l’entrée du restaurant. Remettant ses lunettes de soleil de luxe pour passer inaperçue et se remettant un coup de rouge à lèvre, Lénore se retourna ensuite vers Christopher.

Je suis d’humeur à ne plus allez au restaurant ou dans d’autres endroits publics d’ailleurs. Mais, la conversation n’était pas finie. Je vous propose de venir à mon bureau, pour finir la discussion. Je ne supporte plus trop les prises d’otage et puis, je crois que votre petit don peu agréable à entendre et votre club peut me mener à une chose intéressante. Enfin, je veux dire que le club, tout comme vous, doit bien avoir quelques petits secrets, n’est ce pas ? Sourire en coin.

Et oui, elle devenait curieuse. Quant à son invitation à son bureau, c'était effectivement pour être en lieu sûre. Dans son bureau, elle n'aura pas de problèmes avec des malfrats, ou autres criminels. Et si il avait faim, le chef personnel de Lénore, pourra lui proposer quelque chose.

Le lieu se trouvait dans le coin des affaires de New York. Elle venait d'acquérir une tour entière pour son entreprise, il y avait encore quelques travaux, mais son bureau était finie. Un bureau immense, bien entendu, avec une vue imprenable sur tout New York. A l'image en quelques sortes de son appartement. Elle doit bien aimer les baies vitrées, cela doit donner une image de grandeur et de pouvoir.
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MessageSujet: Re: Enterrement et nouveaux contrats [PV Christopher Witman]   Enterrement et nouveaux contrats [PV Christopher Witman] Icon_minitimeJeu 24 Jan - 15:28

La situation n’allait vraisemblablement pas aller en s’améliorant dans le restaurant, il était donc plus que temps de vider les lieux. La remarque de la jeune femme lui vint accompagnée d’un regard appuyé, dont le sens ne lui échappa pas. Elle en avait vraisemblablement compris plus que nécessaire. Ça, c’était un problème. Et un problème de taille. L’idée de lui faire rejoindre le Club des Damnés et la laisser s’en tirer en toute impunité en faisant comme si de rien n’était devenait subitement plus délicate, presque remise en cause. Il restait cependant à Witman un point à éclaircir, un certain nombre de coïncidences troublantes qui mises bout à bout commençaient à éveiller sa curiosité. Mais ce n’était ni le lieu ni le moment, pour l’instant le plus important restait s’éloigner du chaos provoqués par ces abrutis armés qui tiraient dans la salle plongée dans l’obscurité. Il suivit donc Lénore sans dire un mot, ne daignant même pas tourner la tête alors que le propriétaire des lieux venait les accoster, complètement paniqué.

Une fois dans la rue, Christopher écouta attentivement la proposition que lui fit la nouvelle PDG, y cherchant sens cachés et sous-entendus, puis réfléchit quelques instants, plongeant son regard dans le sien, avant de finalement lui répondre. Il lui fallait bien évaluer la situation, et voir dans quelle mesure la jeune femme pourrait s’intégrer dans le Hellfire Club si l’envie lui restait. Chris devait également à tout prix réussir à lui soutirer ce qu’elle avait compris de la situation, sinon sa position pourrait fort bien se révéler compromise. Et quoi de mieux qu’un entretien en tête à tête dans un bureau, au sommet d’un building, pour ce faire ? Le cas échéant, la hauteur vertigineuse de l’édifice pourrait jouer en sa faveur.


« Je suis fort aise de vous savoir intéressée, bien que l’objet de votre intérêt me semble quelque peu secondaire et peu à propos par rapport à ma proposition antérieure. J’accepte donc votre proposition, mieux vaut rester hors de portée des oreilles indiscrètes. »

Il attendit donc avec la jeune femme que le chauffeur de cette dernière passe les prendre, et monta en sa compagnie dans la voiture, n’abordant tout au long du trajet que des sujets triviaux, bien loin du cœur du problème, évitant sciemment le sujet sensible avant d’être confortablement installé dans un luxueux fauteuil au sein du bureau de la direction Hoffman. Là il s’autorisa à siroter le verre de whisky qu’on lui avait proposé, avant d’entrer dans le vif du sujet.

« Il me semble donc que nos petites péripéties lors du repas n’aient pas été sans conséquences. Je suis en tout cas heureux que tout ceci vous ait amenée à reconsidérer mon offre, mais ne souhaiterais pas que ce soit pour de mauvaises raisons. Gardez à l’esprit que quels que soient vos moyens personnels de relever la société, le Club des Damnés en disposera toujours de trois fois plus. Leurs membres et larbins s’affairaient déjà dans l’ombre de la société qu’aucun de nous deux n’était encore né ni nos parents, ni même leurs propres parents. Et si le Club perdure encore de nos jours, c’est bien la preuve ultime de son assise dans les hautes sphères de la société.

Pour ce qui est de ma propre personne, disons que je ne suis qu’un émissaire du Club doté de… talents particuliers. Si cela vous indispose, cependant, inutile d’aller plus loin dans la conversation. »


Christopher ne savait pour l’instant pas vraiment sur quel pied danser, et la réponse de la jeune femme allait conditionner la suite de l’entretien. S’il gardait à l’esprit les résultats spectaculaires qu’avait entamés la PDG dans le redressement de l’entreprise familiale, il privilégierait indubitablement sa propre sécurité. Aussi si sa charmante interlocutrice venait à avoir des doutes sur l’appartenance de Witman à l’espèce mutante et risquait de constituer une menace, en particulier si elle cherchait à profiter de ces informations, le jeune Roi Blanc n’hésiterait pas une seule seconde à envisager de se débarrasser d’elle. Mais ils n’en étaient pas encore arrivés à cette extrémité, loin de là, et Lénore pourrait se révéler un recrutement fort intéressant pour le Club si elle venait à accepter sa proposition et dévoiler ses méthodes de redressement budgétaire, qui pourraient alors devenir un atout de plus dans la manche du déjà influent Hellfire Club, dans de futurs projets.

Le PDG de WitCom sonda le regard de son alter ego, installée dans son fauteuil, dans son bureau, à l’intérieur du siège de sa société… en somme sur son terrain. Le jeune mutant avait bien la sensation de ne pas entièrement contrôler la situation, mais pensait en avoir suffisamment exposé les tenants et les aboutissants à Mle Hoffman. Restait maintenant à savoir quelle serait sa réaction, la jeune femme ayant toutes les cartes en mains pour prendre sa décision, ou peu s’en fallait.
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