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 Shatter me...(P.v: Amy de Lauro)

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Ariella Miller
Élève à l'Institut Delta
Ariella Miller


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MessageSujet: Shatter me...(P.v: Amy de Lauro)   Shatter me...(P.v: Amy de Lauro) Icon_minitimeMar 23 Déc - 6:03


"Somebody shine a light
I'm frozen by the fear in me
Somebody make me feel alive
And shatter me..."

Lundi le 6 octobre 2014 bureaux divers de l'institue.

Ce matin, je m'étais réveillé beaucoup trop tôt à mon goût. J'aurais cent fois mieux préféré faire la grasse mâtiné, mais aujourd'hui deux choses m'en empêchais. La première raison étant que je n'avais presque pas fermer l’œil de la nuit alors que la deuxième était tout simplement que j'avais des cours en avant midi. Ce fut donc avec un petit râle de mécontentement que je m'extirpai finalement de mon lit pour commencer à m'habiller et à me préparer. Une chance que je savais que ma colocataire avait elle aussi un cours ce matin sinon je m'en serrais voulut de l'avoir réveillé. À part se dire un bon matin amicale, nous n'avions presque pas parler. Alex semblait être concentré sur son roman alors que moi la majeur partit de mes pensés étaient dirigé vers mon rendez-vous avec la psychologue à 15h00. C'est d’ailleurs en partie à cause du dit rendez-vous que je n'avais presque pas dormis de la nuit. Je ne pouvais pas m’empêcher d'y penser, j'avais terriblement peur de ce que ça allait donner.. de comment ça allait se passer. Je repensais aussi encore aux événements de Bleeker street, en fait depuis ma décision j'y repensait encore et encore. À force d'y penser j'avais de plus en plus un mauvais présentement. Je vins légèrement soupirer, arrête de penser à cela, alors que je terminais de m'habiller. J'avais mis mes vêtements habituelle, sois une paire de pantalon de style gothique bleu foncé, un gilet de style médiéval blanc avec un corset de couleur bourgogne par dessus. Rapidement, je vins enfiler mes deux brassards de cuir avant de mettre mes bottes à cap d'acier, d’agripper mon sac et de sortir de la chambre. Sans oublier de saluer ma colocataire tout en lui souhaitant une bonne journée. Je pris un petit déjeuner rapide avant de me diriger vers les salles de cours.

Je dois avouer que ce fut l'un des avant midi le plus long de toute ma vie. J'avais regardé l'heure à chaque deux minutes en sentant ma nervosité monter à chaque fois. C'est à peine si j'avais suivis dans mes cours et pour combler le tout je devais mètre endormie au minimum trois fois devant mon professeur. Lorsque mon dernier cours de la journée fut enfin terminé, je ne pus m'empêcher de pousser un long soupire alors que je venais frotter mon visage avec mes mains. Je vins légèrement jouer avec mon collier avant de ramasser mes choses et de me diriger vers la cafétéria. Il étais présentement midi et même si je n'avais pas vraiment faim, je me forçais tout de même à manger quelque chose. Ce serrais vraiment con de s’évanouir devant Amy à cause du manque de sommeille combiner au fait de na pas avoir manger. Mais bon, m’étaler la dessus n'étais pas du tout important. Donc, après avoir avaler quelque chose, je retournais vers ma chambre autant pour y déposer mon sac que pour être un peut seule avant d'aller voir Amy. Il devait rester quoi, deux heures avant notre rendez-vous? Ça me laissais amplement le temps de tenter de calmer ma nervosité en plus de me permettre de me repérer mentalement pour ne pas me perdre dans le coin de l'infirmerie. J'avais essayer d'aller le moins possible à l'infirmerie depuis que j'étais arrivé à l'institue alors je ne connaissais pas par cœur l'endroit. Une chance qu'en allant prendre un rendez-vous avec l'interne en psychologie, je m'étais informé sur l'emplacement de son bureau. Et puis, j'avais entendue parler d'une certaine thèse, je pourrais peut-être lui en toucher mot...  Je vins encore une fois soupirer alors que je venais doucement m'asseoir sur mon lit. Je me sentais toujours terriblement nerveuse et je commençais à avoir envie de faire marche arrière. Allez.. tu dois bien commencer quelque part.. tu dois faire un premier pas... Je vins doucement frotter mes mains l'une contre l'autre au même moment ou je sentais mon armure se déployer légèrement sur le dessus de mes mains. Allez.. fait pas ta peureuse... il est temps de commencer à affronter t'est peurs... De plus, Amy n'étais pas juste une interne en psychologie, elle aussi elle devais avoir vécue des choses, non? Peut-être qu'elle allais me comprendre... Doucement, je vins prendre mon calepin à dessin pour continuer un dessin en attendant de partir. Lorsqu'il fut 14h45, je fini par me lever de mon lit tout en fermant d'un geste mon calepin. Je détestais être en retard alors je partais toujours en avance pour être sur de ne pas être en retard. Vue que je ne savais pas si Amy avait une rencontre avant la mienne j'avais emmener mon calepin avec moi pour m'occuper au cas ou je devais attendre.  

Je me dirigeais d'un pas hésitant vers l'infirmerie alors que je ne pouvais m'empêcher de mordiller nerveusement ma lèvre inférieure. Plus j'avançais, plus mon sentiment d'aller me cacher et de ne rien changer en moi à cause de la peur fessaient de nouveau surface. Mais ce n'étais pas tout, mon orgueil me fessai mal puisque j'étais carrément en train de marcher dessus pour aller chercher de l'aide. Tout cela me fessais mal puisque j'avais toujours joué celle qui étais affecté par rien. Je m'étais toujours caché, voilé.. Avec ma décision, j'avais l'impression d'être aller chercher la massue pour me briser, mais qu'il me manquais quelque chose pour continuer.... Je ne pouvais pas faire cela toute seule... j'avais besoins d'aide.. En arrivant à l'infirmerie, je bifurquais vers la porte du bureau d'Amy qui était au coter de l'infirmerie alors que je saluais un peux timidement les infirmières que je croisai. Lorsque je fus à environs cinq mètres de la porte du bureau, je ne pus m’empêcher de m'arrêter pendant quelque secondes. J'hésitais... encore et toujours.. puis je vins poser mon regard derrière moi, j'avais très envie de faire demi tour et de retourner dans mon coin. Cependant, je ne le fis pas, je vins pousser un long soupire avant de traverser la distance qui me séparais de la porte que je voyais fermé. Ce n'est plus le temps de reculer.. et ce ne serais pas très polie envers Amy de ne pas me présenter...

Je m’immobilisais finalement devant la porte, il était presque 15h00 alors que je venais donner trois petit coup hésitant contre la porte. Je me mis à jouer nerveusement avec mon calepin alors que j’attendais une réponse. Je n'osais pas ouvrir la porte et entrer de peur de la déranger en train de conclure avec quelqu'un d'autre. Donc, j'attendais, planter là devant la porte, qu'on m'ouvre la dite porte, qu'on me disse d'entrer ou juste un tout autre signe.


"If I break the glass, then I'll have to fly
There's no one to catch me if I take a dive
I'm scared of change, and the days stay the same
The world is spinning but only in gray..."
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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: Shatter me...(P.v: Amy de Lauro)   Shatter me...(P.v: Amy de Lauro) Icon_minitimeSam 27 Déc - 19:14

Lundi 6 Octobre 2014 – 03 : 00 P.M.
Cela fait une semaine que c’est arrivé. Une semaine qu’il a fallut encaisser et recommencer à avancer. Les trois jours suivants sont les plus durs, pour moi en tout cas et je n’hésiterai pas à généraliser à d’autres, ceux qui se reconnaitront. Les premières quarante-huit heures, c’était de l’observation, puis il a fallut faire les évaluations. Il y a du dégât, il y aura toujours du dégât tant qu’il y aura de l’humanité à détruire. Je me demande si ça ne serait pas plus simple, parfois, l’inhumanité. Je crains n’avoir la réponse dans quelques décennies, quelques siècles au maximum ; il suffit de voir comment quelques années, si peu d’années, m’ont endurcie. Ne viendra-t-il pas un moment où je ressemblerai à mon frère, à ne plus avoir la moindre considération pour la vie humaine « générique » ? N’est-ce pas le prix que de vivre trop longtemps ? Ces questions n’importent pas, il y a tant à faire avant qu’elles ne commencent à importer, tant d’humanité à vivre et à réaliser. On s’y emploiera de notre mieux, dans nos faiblesses et nos errances ; on s’y emploiera comme on le souhaite, comme ces jeunes femmes que l’on est sensées être. On n’est pas différentes de celles que l’on côtoie tous les jours, celles-là même qui l’oublient et nous l’on fait oublier. Qu’est-ce que l’avenir ? Des projets, certains qui se feront et d’autres qui ne se feront pas, des espoirs et des rêves que l’on cherchera à atteindre qu’ils se réalisent ou non ; nous en sommes au début et devons tâcher ne de pas l’oublier, même si nous avons trouvées nos voies nous auront encore beaucoup de faux pas.

L’une des mes voies me conduit à ce bureau, dans la tour qui sert de dispensaire et compose le troisième étage de l’Institution Charles Xavier pour jeunes surdoués, que nous sommes trois à partager en alternance. Mon temps partiel en a toujours plus tenu du tiers temps que du mi-temps, même si je tâche de rester à disposition de mes patients malgré mes autres obligations, néanmoins considérant ce qui m’est demandé il y a compensation je pense. La loi américaine m’autorise à effectuer des diagnostics, des évaluations, des thérapies, de la sensibilisation et même de la collaboration à des recherches et des présentations scientifiques dans le cadre de mon internat mais sous la supervision d’un docteur en psychologie ; supervision que je n’ai jamais vraiment eue. Emma est ma maitresse de thèse pour mon doctorat de psychologie clinique, après tout c’est à elle que je dois mes deux premiers cycles en autant d’année mais ses absences n’ont pas jouées en ma faveur. J’aimerai dire qu’on me fait confiance, c’est indiscutablement le cas mais il n’y a pas que cela ; j’aimerai dire que l’on me fait confiance mais en réalité on me laisse me démerder. Un pari risqué qui pourrait coûter cher à plusieurs personnes, moi incluse, si jamais cela se passe mal. En fin d’année scolaire, je devrais accomplir mes soutenances, j’espère que celle-ci se passera bien ; ma thèse clinique est bien plus avancée que ma thèse philosophique de toute façon, même si mes recherches ont été difficile entre le peu de volontaire et les hors sujets. Ce n’est qu’une fois le titre de psychologue obtenu que j’aurai le droit d’exercer seule comme je le fais depuis bientôt un an et demi. Auparavant c’était Charles Xavier, docteur en psychiatrie, qui ce chargeait de cela ; mais il faut croire que la médication pour supprimer les problèmes est moins populaire que passer entre les mains d’une apprentie sorcière. Je suis d’accord sur la thèse du fait que le suivi psychologique, de par le fait qu’il essaie de résoudre les problèmes, est souvent meilleur que la consultation psychiatrique, qui tâche de supprimer les problèmes, néanmoins j’ai eu plus de cas relevant de la psychiatrie que de la psychologie.

Qu’est-ce que ça va être, cette fois ? On m’a avertie d’une nouvelle consultation, comme à chaque fois mon internat ne me laisse nullement le soin de choisir mes patients mais on me les alloue purement et simplement, sans me tenir au courant de leurs problèmes ou leurs volontés ; un mal pour un bien puisque la forme du témoignage est importante. Bon, pour positiver, j’ai toujours le dernier mot sur le suivit puisque les premières séances ne sont que consultations, afin de voir s’il est nécessaire ou non et, théoriquement, si je suis en capacité de l’assurer ; décision prise de norme par mon tuteur mais qu’en son absence on a tout de même tendance à prendre pour moi, fonction de ce qui arrange. Cela changera, après tout j’ai promis que je tâcherai de plus prendre les choses en main et il est fort probable que cela en fasse parti.

Exceptions faites des victimes de Bleecker Street qui ont consenti à se faire suivre, la plupart des élèves passés par cette pièce très impersonnelle équivalente à l’une des chambres d’observation en terme de taille mais uniquement meublée d’un large bureau au plan de travail en verre plastifié encadré de trois chaises, d’une armoire à portes vitrées et à étagères et d’un évier tandis que la fenêtre est équipée de stores verticaux, à la différence des autres ; clinique, professionnel, un peu trop froid pour moi. Le décor parfait pour mes analyses gestuelles, moins pour le suivit tel que je tache de l’appliquer. Après, la table aussi est parfaite pour mon observation de l’autre, qui plus que faire le sujet d’une thèse philosophique est imbriqué dans tous mes rapports sociaux et m’aide quand à mes évaluations psychologiques.

Je suis doctorante, double doctorante même, et même si je ne suis encore ni docteur ni psychologue je n’en porte pas moins la blouse blanche de la fonction, pour signifier aux autres comme à moi-même que je sais ce que je fais ; de l’autosuggestion, en partie oui. J’ai étudié ce que les gens ignorent et suis apte à comprendre et à utiliser beaucoup de choses qu’ils ne perçoivent pas ; tout a une signification, consciemment ou inconsciemment. Mes utilisations de gestes comme de couleur ne sont jamais hasardeuses, du fait. T-shirt brun, pour la douceur et le naturel même si mes cheveux présentent déjà la couleur, jeans, bleu à l’instar de mes yeux pour le rêve, la sagesse et la vérité, bracelet vert au poignet droit, pour l’espérance, la stabilité et la chance. Très peu le comprenne et je n’ai jamais eu le désir de donner de cours là-dessus, il n’y a de toute façon pas grand monde pour étudier la psychologie à l’Institut, encore moins ce domaine particulier dont je tâche de prouver les applications à divers domaines, principalement dans les affaires. A défaut d’être ma maitresse sur cette thèse, Emma Frost est sans doute celle qui en a le plus profité, par le passé. Mais n’était plus consultante à la Frost International pour l’heure je tâcherai de revenir à mon internat.

Et à ce qui m’occupera prochainement ; j’entends ses pas avant même qu’elle n’approche de la porte, j’entends sa voix dans sa timidité, j’entends son soupir et ses hésitations. Très peu connaissent mes pouvoirs et encore moins les comprennent, de toute façon ils sont peu à s’intéresser à moi de toute façon, mais cela ne m’empêche pas d’avoir plusieurs tours dans mon sac ; la chair est mon domaine et en la matière la mienne est bien supérieure à la norme.

Trois coups contre la porte, aussi discrets que possibles et d’une irrégularité trahissant une hésitation différente avant chacun ; la norme, je disais. Personne n’aime voir quelqu’un analyser ce qu’il a dans la tête, une élève secondaire comme Ariella Miller n’est pas différente. J’ai peu entendu parler d’elle, je ne suis même pas capable de dire ce qu’elle fait ou fera comme études, et je crains qu’elle ne soit ici qu’en tant que mutante pas parce qu’elle cherche un avenir avec cela. La plupart des élèves de l’Institut y sont à défaut d’être ailleurs, parce que cela leur semble être une école « pour mutants », et n’aspire pas à plus d’avenir que continuer leur petit train-train à l’abri ; même lorsqu’il y avait une conseillère d’orientation pour les guider vers un métier, la première étape s’ils veulent réussir le rêve qu’on leur enseigne dans cette Institution, très peu d’entre eux sont venus. Je le sais, cette conseillère c’était Caitlyn. Ceux qui ont réellement l’espoir d’aider les autres et d’améliorer le monde se tournent vers les X-Men ; peut-être que Xavier c’est trompé de voie et devrait chercher à former des X-Men, vu que la future élite intellectuelle qu’il espère ne semble pas avoir cette aspiration, pour peu qu’elle en ait une. C’est sur qu’il y aurait beaucoup moins d’étudiant par contre.

Je me lève vers l’étudiante qui me concerne pour l’heure et ouvre la porte deux ou trois secondes après le dernier top, ayant eu le temps de me lever et d’aller à l’entrée pour lui ouvrir, à vitesse humaine cette fois. La porte n’est pas finie d’ouvrir que j’ai terminée de l’analyser, mes yeux étant bien l’une des choses qu’il m’est difficile de ralentir. Pantalon à la Jade mais d’une couleur bleue sombre, gilet blanc, corset rouge tirant sur le brun, bottes et brassards de cuirs, calepin de papier ; ils traduite une tendance au rêve, à la simplicité, à la loyauté, mais également à la tristesse et mélancolie, relativement innocente voir naïve et d’une nature plutôt calme pouvant néanmoins virer à la colère ou au danger, volontairement ou non, et témoigne d’une appartenance à la classe moyenne supérieure et d’une personne vivant plutôt dans son monde. Sa structure faciale est plutôt dilatée, avec une prédominance de l’étage latéro-nasal – nez plutôt épais et grands yeux peu enfoncé – signifiant un type de fonctionnement sensible-émotif. Enfin, ses sourcils relevés et rapprochés, les tensions de ses paupières inférieurs et de ses lèvres, la légère ouverture de sa bouche comme de ses paupières supérieures, voici qui manifeste de la peur.

Je termine d’ouvrir la porte pour lui faire face, constatant qu’elle fait approximativement la taille de Rachel et me dépasse donc de quelques centimètres, entreprenant un sourire d’accueil et un mouvement de la tête vers l’avant.

- Bonjour, vous devez être Ariella, dis-je en avançant ma main à sa destination, dans l’objectif d’un poignée de main, Amy Elioth de Lauro, enchantée.

Je lui laisse le temps de répondre, jetant un rapide coup d’œil au carnet au passage pour y percevoir les informations, puis l’invite à entrer de la main. J’irai me réinstaller à ma place tout en lui désignant la sienne, prenant dans la poche de poitrine un stylo et ouvrant mon propre bloc-notes.

- D’ordinaire, c’est moi qui prends des notes, plaisante-je, mais si ça vous aide à vous détendre que de dessiner, je vous en prie. De quoi vouliez-vous parler ?
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Ariella Miller
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MessageSujet: Re: Shatter me...(P.v: Amy de Lauro)   Shatter me...(P.v: Amy de Lauro) Icon_minitimeMer 7 Jan - 22:12

Lorsque la porte s'ouvrit, je ne put m’empêcher de me crisper un peu. Se sentir analyser... c'était vraiment, mais alors la vraiment pas agréable.. Si je ne m’aurais pas forcé à aller chercher de l'aide, j’aurais très certainement tourné les talons avant de partir sans même pas lui dire bonjours... ma main se crispai un peu sur mon calepin alors que mon regard observais la femme en face de moi. Je l'imaginais plus vielle.. mais, mon regard s’attardait beaucoup plus sur ces vêtements et leurs couleurs. Je dessinais essentiellement en noir et blanc, mais il m'arrivais d'ajouter quelque touche de couleur ou même de faire carrément un dessins en couleur. Bon, c'est sur que je n'étais pas une experte en couleur. En fait, j'avais pas mal les même bases que monsieur et madame tout le monde, mais inconsciemment mon coter plus artistique lui il comprit le message. Je me sentis un peu plus en confiance et ce même si ma nervosité avait toujours le dessus. Un petit sourire se dessina sur mes lèvres en réponse au siens alors que je venais lui prendre la main. Malgré ma nervosité, j'avais tout de même une bonne poignée de main puisque mon père m'avais apprit à le faire ainsi.  

- Oui, enchantée, répondis-je doucement après m'être une peu raclé la gorge.


Lorsque Amy me fit signe d'entrer, je restais immobile d'hésitation pendant deux secondes avant de finalement entrer dans le bureau. Alors que je me dirigeais vers ma place désigné par Amy, j'observais du regard la pièce. C'était le type de pièce dans lequel je n'aimai pas trop me retrouver... le type de pièce parfaite pour se sentir observer par les autres. Je vins légèrement mordiller ma lèvres inférieure alors que je prenais place sur la chaise déposent mes deux bras sur mes cuisses. Là... je ne peux plus reculer... je me mis à jouer un peu avec les feuilles de mon calepin alors que j'observais la femme du coin de l’œil. Habituellement, je regardais les personnes dans les yeux, mais présentement j'étais juste incapable de le faire.

- D’ordinaire, c’est moi qui prends des notes, mais si ça vous aide à vous détendre que de dessiner, je vous en prie. De quoi vouliez-vous parler ?


J'eus un petit sourire face à la plaisanterie de l'X-Women, si je n'aurais pas été ici pour parler de ce que j'avais enfuis au plus profond de mon être, je me serrais très certainement détendue. Mon regard glissa doucement vers mon calepin, je n'avais pas vraiment prévue de dessiner durant notre entretien. Mes parents m'avais tellement répété de ne pas dessiner en même temps d'avoir une conversation importante, sois disant parce que c'était impolie, j'avais pris l'habitude de ne pas le faire et ce même si j'en avais envie. Je me crispais d'avantage lorsque Amy posa sa question alors que ma respiration s'accélérait légèrement.

- he.... c..c'est.... que.... hum..... Bégayais-je au même moment que mon regard allait se poser sur la fenêtre évitant celui de la mutante. J.... je.... j'sais pas trop par ou commencer....et.....et j'sais même pas si... si vous allez pouvoir m'aider au final.....

Je vins légèrement soupirer, c'était difficile de parler et de se forcer à s'ouvrir. Surtout qu'en tu pensais que rencontrer un psychologue étais la bonne personne à voire pour ton problème sans réellement savoir si c'était la bonne personne à voir... Finalement, dessiner en même temps de parler se serrait une bonne idée... Je vins encore une fois légèrement me mordiller la lèvre inférieur alors que je venais poser mon regard sur mon calepin qui était sur mes genoux. Je restais immobile pendant quelque secondes avant de venir ouvrir mon calepin à dessin tournant les pages pour dépasser la moitiez et arrêter sur un dessin presque terminé. Mes dessins étaient assez varié, mais ils pouvaient tous être divisé en deux catégories. La première était des dessins très sombres essentiellement en noir et blanc qui représentais mes peurs, mes craintes et mes cauchemars. La deuxième était des dessins beaucoup plus lumineux, coloré et ils représentaient mes espoirs, ce que j'aime ou juste des créatures mythologiques. Je me mis doucement à dessiner visiblement plus détendue, puis après un moment de silence je continuais de parler:

- Vous savez, j'aimerais devenir professeur d'histoire. Je suis déjà en train de diriger mes études vers ce métier. Au début, je voulais me diriger vers l'histoire médiéval, mais avec ce que j'ai vue et vécue depuis que je suis ici c'est l'histoire plus contemporaine qui prend le dessus. Quand tu connaît ce qui à été fait par le passer ça aide à ne pas répéter les même erreurs, ça aide à construire un avenir meilleur... J'aimerais aussi être capable d'aider les autres sans avoir peur, être entouré de beaucoup de personne sans paniquer,... mais...

Je me tus alors que je venais prendre une profonde inspiration, le plus difficile à dire arrivait à grand pas... Bien, commence par un sujet facile. C'était tellement irrationnelle mon envie d'être professeur et ma peur des foules et de leurs regards... Mais en même temps, je ne me voyais pas faire un autre métier et puis je voulais faire quelque chose de constructif.

- Mais, continuais-je toujours en dessinant, .. Je... Je suis incapable de le faire... Quand je sens leurs regards sur moi ou que je vois que suis entouré d'une dizaine de personnes Je... Je me mets à paniquer... ce qui affecte la maîtrise de mon pouvoirs... et comme une roue sans fin, plus je perd la maîtrise de mon pouvoir plus j'ai l’impression d'être observé ce qui me fais paniquer encore plus... j... j'ai peur de leurs regard... du jugement...  

Je vins prendre une profonde inspiration tentant de calmer mon souffle qui c'était grandement accélérer. Maintenant que j'étais lancé, je n'allais pas arrêter de parler tant que je n'avais pas tout dit et ce même si je me sentais lentement craquer de partout. Pendant que je parlais, je m’étais de nouveau crisper surtout ma main gauche qui tenait mon calepin. Ma mâchoire se crispait d'avantage alors que je refoulais ce que je ressentais comme je m'étais endoctriné à le faire depuis des années. Sous mon gilets, mon armure se déployas doucement sur ma poitrine comme pour protéger mon cœur. Je dessinais toujours et je n'avais aucunement quitté du regard la feuille de papier.

- Depuis que... que j'ai cette peur.. , continuais-je, je.... j'ai tout refoulé à l'intérieur de moi.... surtout lors d’événement comme Bleeker... je... je m'étais enfermé chez moi... je me suis enchaîné à.. à mes peurs et à mes émotions que... que je refoulais.. J'avalais avec difficulté ma salive alors que je refoulais un sanglot. Je... je me suis caché sous l’indifférence... Je me suis enfermé dans une coquille...  Je... Je veux briser tout ça.... je ne veux plus me cacher ou... ou juste avoir peur...

Je me tus encore une fois, reprenant mon souffle alors que je terminais mon dessin. Tout ce que je venais de dire fessaient mal, terriblement mal, à avouer. Je sentais les larmes me monter au yeux alors que je déposais mon calepin sur le bureau laissant Amy le regarder ou non. Mon dessin était un auto-portrait en noir et blanc, on me voyait à genoux et enchaîné alors que mon regard étais tourner vers le ciel, vers une source de lumière. J'étais en position d’effort, tirant sur les dite chaînes pour tenter de les briser, alors que celles si étaient d'un coter retenue par une représentation de mes peurs et émotions alors que de l'autre coter il s’agissait de ma phobie. Après avoir déposé mon calepin sur le bureau, je m'étais calé dans mon siège tout en croisent les bras sur ma poitrine. Je déposais finalement mon regard sur la mutante alors que je venais pousser une long soupire.

- J'ai... j'ai jamais voulus parler de tout ça avant aujourd’hui... j'ai jamais avouer que j'avais peur... que j'avais mal... que... Ma voix se coupa... trop d'orgueil..

Je vins prendre une autre profonde inspiration alors que je détournais le regard vers le sol. Doucement, mes bras se serrèrent un peu plus contre mon corps au même moment ou je retenais un autre sanglot.

- Je sais que vous êtes une X-Women, ajoutais-je, je me doute que vous aussi vous avec vécue des épreuves concernant ou non vos pouvoirs... vous avez peut-être déjà rencontré quelqu'un qui a un problème semblable au miens, mais... mais, j'ai tout de même l'impression d'être la seul à vivre tout ça.... d'être la seule qui à peur des foules et de leurs regards.... d'être incomprise... de ne pas être capable de briser mes chaînes.....

Je vins me caler un peu plus dans mon siège. Je m'étais ouvert, mais je commençais doucement à me refermer sur moi même par pure réflexe de protection. J'avalais avec difficulté ma salive alors que j'essayais de garder une respiration calme et posé malgré mes émotions qui fessaient surface ainsi que mon inconfort face au regard de la mutante.
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MessageSujet: Re: Shatter me...(P.v: Amy de Lauro)   Shatter me...(P.v: Amy de Lauro) Icon_minitimeVen 9 Jan - 14:12

Ariella accroit son effroi alors même que j’ouvre la porte, me dépréciant et se tendant encore plus ; elle n’a pas pu percevoir mes pensées quant à mes tours de passe-passe déductifs ils ont prit moins de temps à se faire que le message nerveux de ses yeux pour atteindre son cerveau, je réagis bien plus vite que les humains et il me semble que ses temps de réaction à elle le soit. Je crains qu’elle ne tente plus vers la paranoïa qu’autre chose ; on verra bien lorsque l’évaluation commencera. Elle me regarde plusieurs instants, à sa vitesse venant confirmer ce que je pense, puis se contente de sourire et de répondre à ma poignée de main. Il existe plus de soixante-dix manières étudiées de serrer la main d’autrui et l’acte n’est jamais innocent : le franchissement du territoire corporel qu’il est tend en réalité plus de l’automatisme de protection du territoire par envoie de la main en « éclaireur » que de l’acte d’hospitalité. Il n’est pour moi que question de politesse et, comme tout le reste, l’occasion d’une discrète et automatique prise de notes sur l’individu d’en face. Aucun jugement, aucune évaluation, juste de l’analyse ; ce que les autres font inconsciemment, en sommes.

La réponse orale ne fait que confirmer le reste et je ne m’y attarde pas plus que la norme, chose qui est déjà long pour moi, puis lui laisse tout le soin d’aller à son rythme encore une fois. S’il est trop lent, je ferais ce que j’ai apprit à faire pour patienter, même si je suis de nature plutôt patiente : compter. Il est rare que je dépasse les 300 en faisant cela entre chaque des actions à vitesse humaine néanmoins il est courant que j’atteigne les 50. La réponse gestuelle finit par se terminer elle-aussi et Mlle Miller s’en vient à ma suite, observant et analysant la pièce comme elle l’a fait de moi-même précédemment ; dépréciation là-encore, avec le supplément stress et une pose sage plutôt renfermée. Reste à savoir si ma plaisanterie sera suffisante pour détendre l’atmosphère.

Un sourire, c’est un bon point, mais il ne va guère plus loin puisque la dominance reste au malaise et à la défensive. Elle s’en retourne même à son monde même s’il est difficile de savoir si c’est en fuite de celui-ci ou parce que j’ai évoqué ce calepin de dessin qu’elle regarde à présent. En tout cas, elle se stresse encore plus toute seule par la suite et cela est aussi visible qu’audible, mettant à mal le trait d’humour précédent. J’attends, tout simplement, alors qu’elle fuit autant qu’elle le peut. Je pense rapidement dépasser les 300 cette fois, à défaut qu’elle sache où commencer ou si je puis l’aider ; je ne le sais pas non plus concernant le second d’où le besoin de passer par le premier puisqu’il débute l’évaluation psychologique. Il n’est jamais facile de commencer surtout lorsqu’on a un point de vue aussi dépréciatif qu’Ariella Miller qui du fait sabote les tentatives de suggestion comme d’autosuggestion.

Je continue d’attendre immobile alors qu’elle cesse de fuir vers le monde extérieur à cette pièce pour aller à son monde imaginaire, qui peut-être pourra l’aider à l’introspection considérant son appartenance même s’il lui faut un certain temps pour y passer. Lorsque le monde semble cinq fois plus lent, il faut cinq fois plus de patience pour attendre les autres et elle a de la chance que je ne sois pas en période de menstruation parce que cela réduit drastiquement celle dont je peux faire preuve. J’observe les dessins qu’elle fait défiler, j’observe cet univers intérieur et constate comme plus qu’être témoin il est son outil ; elle n’a pas choisi le dernier dessin au hasard et s’il est là c’est pour faire passer un message. Elle n’aura pas d’apitoiement, ça ne sert pas à grand-chose pour avancer, elle n’aura que l’analyse instantanée des éléments qu’elle me présentera. Et si l’analyse la dérange je changerai simplement le terme en observation et tout ira bien mieux pour elle, parce qu’elle en a une conceptualisation différente.

Professeure d’histoire, encore une élève à Ororo ; qu’est-ce que ce métier peut avoir de si passionnant ? Je l’ignore. En tout cas qu’elle dirige ses études est une bonne chose, au moins une qui n’est pas là pour l’être mais pour faire quelque chose. Histoire Médiévale ? L’opinion que j’ai du Moyen-âge est celle d’une italienne donc je ne ferais aucun commentaire sur cette période d’obscurantisme barbare qui a perdue les acquis de l’Antiquité et dont la redécouverte a donnée naissance à la Renaissance. Histoire contemporaine ? Outre qu’un professeur d’Histoire doit être capable d’enseigner les deux, certes avec différentes prédispositions du fait de ses études et intérêt tout comme un psychologue est sensé pouvoir suivre les gens même s’il s’est spécialisé dans leur analyse et leur rapport particulier aux effets d’un gène mutant, ainsi que la géographie selon le niveau d’enseignement auquel elle se destine c’est le fait qu’elle estime « vivre et voir » l’Histoire qui est intéressante. On peut se considérer comme témoin de l’Histoire pour la voir à la télévision sans doute mais de là à la vivre… Ariella Miller n’a été impliquée dans aucun des événements récents à ma connaissance, qu’il s’agisse des attentats du Pont, du Cube ou d’Yggdrasil, ou encore de l’incendie de Mutant Town ou de l’attaque de l’Institut. J’espère qu’elle ne se sent pas « prise par contrecoup » dans de tels événements juste parce qu’elle a été écouter la télé et les réseaux sociaux, il y a suffisamment de traumatisés pour qu’on ne se traumatise pas seul.

« Un peuple qui oubli son passé se condamne à le revivre » Winston Churchill ; bon raisonnement fait dans l’autre sens mais égal tout de même et qui s’intègre à une conception particulière de ce qui est enseigné à l’Institution, « un avenir meilleur » voulant tout dire et du fait rien dire d’une certaine manière, tout autant qu’il vient s’heurter au problème qui conduit Mlle Miller ici :

- J'aimerais aussi être capable d'aider les autres sans avoir peur, – voici par quoi il fallait commencer et on commence, la peur ; reste à déterminer le type et la nature même si j’ai déjà mon idée là-dessus considérant toutes les informations que j’ai déjà pu observer dans mon monde ralenti – être entouré de beaucoup de personne sans paniquer… – agoraphobie ? possible même si ce n’est pas ce qu’elle tendait à démontrer depuis tout à l’heure où la simple présence d’une unique personne suffisait à créer un malaise – mais…

Je la laisse prendre son temps, pour l’heure en retrait et en prenant quelques notes sur mon carnet ; des mots, des flèches, un magnifique petit arbre digne d’un fichier racine d’ordinateur mais c’est encore le plus simple et efficace que j’ai pour la prise de note, et puis cela complique toute relecture de la part d’autre que moi puisque seule les idées y sont imprimées et qu’elles appellent donc au souvenir primaire par association d’idée. Méthode d’apprentissage comme une autre.

- Mais… Je… Je suis incapable de le faire… Quand je sens leurs regards sur moi ou que je vois que suis entouré d'une dizaine de personnes je… – ce n’est pas de l’agoraphobie, c’est le regard et l’attention des gens qui pose problème, pas les gens en eux-mêmes – Je me mets à paniquer… ce qui affecte la maîtrise de mon pouvoirs… – voici un autre problème à part, la peur de ses pouvoirs et donc de soi-même ou de ce qu’ils peuvent nous faire ; on sera plus dans le sujet de ma spécialité dans cette partie que cela l’a rarement été – et comme une roue sans fin, plus je perd la maîtrise de mon pouvoir plus j'ai l’impression d'être observé ce qui me fais paniquer encore plus… j… j'ai peur de leurs regard… du jugement…

Je continue de prendre des notes par à-coup, ou du moins c’est l’impression que cela doit donner considérant que mes gestes ne laissent qu’un flou sur les yeux humains car les capacités d’analyse de leur cerveau sont insuffisamment rapides pour gérer ma vitesse surhumaine. Elle n’a généralement pas fini le mot ou l’idée qu’ils sont déjà tout deux retranscrit et c’est pour cela que je reste au manuscrit non aux ordinateurs. Je ne fais aucun commentaire, j’alterne les regards entre elle et mes notes afin de montrer mon attention et de l’observer tout autant qu’à suivre ce que je fais également et à démontrer qu’elle ne parle pas dans le vide. Mais la nouvelle pause me donne tout le temps de lui accorder une attention, voyant ce qu’elle fait et ressent. Fait assez étrange sa poitrine semble gonfler et se durcir sous son gilet, ce qui me surprend plutôt pas mal comme réaction. Après il n’est pas temps d’interroger sur cette bizarrerie que Caitlyn envierait surement, moyennant qu’elle soit contrôlable.

- Depuis que… que j'ai cette peur… je… j'ai tout refoulé à l'intérieur de moi… – ce n’est vraiment pas le cas vu les réactions qu’elle a mais elle semble avoir réussi à s’en convaincre seule – surtout lors d’événement comme Bleecker… – elle n’était pas à Bleecker Street, je le sais pour m’être intéressée à la liste des élèves qui y étaient, et je ne vois pas ce que l’attentat vient faire là-dedans puisqu’il n’y avait aucune foule pour avoir la moindre considération pour son existence ou la juger ; à moins qu’elle ne s’imagine la foule la juger pour son inaction, un peu comme Rachel l’a fait à l’encontre de cette dernière, mais alors là c’est de la paranoïa – je… je m'étais enfermé chez moi… je me suis enchaîné à… à mes peurs et à mes émotions que… que je refoulais… – elle va se faire craquer toute seule ce qui n’est qu’une preuve de plus de son échec à refouler les choses puisque le principe même du refoulement est qu’elles ne nous atteignent plus – Je… je me suis caché sous l’indifférence… – envers quoi ? C’est un processus de refoulement que de se cacher sous l’indifférence mais c’est soi-même que l’on rend indifférent, non ce que l’on montre au autre – Je me suis enfermé dans une coquille… – serais-ce une coquille qui a fait gonfler son bonnet de soutien-gorge ? – Je… Je veux briser tout ça… – c’est déjà ce qui est entrain de se faire par simple confession – je ne veux plus me cacher ou… – chose qui va être problématique du fait de la peur d’être jugée – ou juste avoir peur… – ce qui demandera un gros travail sur soi puisqu’on ne peut plus arrêter d’avoir peur, juste faire face à sa peur ; le courage et la lâcheté.

Mlle Miller conclut en déposant son calepin à dessin sur le bureau, bureau qui ne me gênait nullement à le voir du fait des matériaux le composant, en attendant que je le regarde ; sa pose avec les bras croisés le trahit. Le calepin est un outil, comme je le supposais plutôt, reste à savoir pourquoi ; faire passer ce qu’elle craint ne pouvoir faire passer par les mots ou simplement s’attirer ma pitié et ma compassion ? Elle n’a jamais voulu parler de tout cela avant aujourd’hui, par peur logique, par douleur que je ne vois pas réellement d’où elle vient si ce n’est du masochisme – une autopunition bien plus répandue qu’on ne le croit – et par orgueil.

Les choses commencent à se calmer une fois la confession terminée, moyennant un nouveau repli sur soi qui ne l’empêche pas de m’y impliquer par ses paroles suivantes. Elle sait que je suis X-Woman, comme la plupart ici somme toute et tant qu’elle ne le répète pas à l’extérieur cela me va parce que je préfère qu’on évite de m’apporter plus de problème que je n’en ai déjà. Mais du coup le fait que je sois X-Woman implique que j’ai connue des épreuves concernant mes pouvoirs comme d’autres points… et donc… que j’ai déjà peut-être aidé quelqu’un avec les mêmes problèmes qu’elle malgré son impression d’être la seule à les vivre. Voici qui confirme mon diagnostique.

Je pose mon stylo alors qu’elle me fait face, se taisant dans l’attente de ma réponse et tâchant de se calmer toute seule. Je lui fais donc face également avec ce même calme et cette même attente, détendue et patiente.

- Je suis X-Woman, oui, tout comme je suis étudiante en psychologie et mère de famille, tout comme je suis une jeune femme mutante approchant des vingt-deux ans, commence-je doucement pour poser les choses tout en me rappelant que dans un mois arrive le pire anniversaire de la vie, les vingt-deux ans passant encore plus mal chez moi que chez la moyenne de mes connaissances. J’ai vécue des épreuves dans chacun de ces domaines, celles d’X-Woman n’étaient pas forcément les pires. Ma mutation m’a tuée une demi-douzaine de fois, principalement par des arrêts cardiaques suffisamment longs pour entrainer des lésions cérébrales qu’ironiquement elle m’a guéries également, et m’a faite vieillir prématurément pour s’amplifier au point qu’on ignore encore pour l’heure si je vais continuer de vieillir lentement ou tout simplement arrêter de le faire. J’en ai longtemps été effrayée et incapable de savoir ce qu’il m’arriverait à cause d’elle tout en vivant grâce à elle. Aujourd’hui je l’ai apprivoisée, je n’en ai plus peur et vis avec sans le moindre problème. Vous n’êtes ni ne serez jamais seule à craindre quelque chose et le meilleur moyen de vous faire comprendre reste de vous expliquer.

Je marque une pause car si je ne m’attends pas à ce qu’elle fasse attention ou accorde la moindre importance à mon vécue je préfère ne pas tout énoncer d’un monolithique bloc qui lui semblerait parfaitement indifférent de son cas. Ce n’est pas le cas même si je tâche de rester calme et posée puisque c’est ainsi qu’on aide le mieux même si le fait que ses malheurs restent ceux d’une étrangère, ce qui aide pas mal au recul.

- Vous êtes une personne très égocentrique, Ariella, ce n’est pas un mal c’est un défaut que tout le monde possède en différente mesure. Néanmoins cela joue beaucoup sur vos craintes : la plupart des personnes fuyant le regard des autres se sentent en confiance dans l’anonymat de la foule où personne ne les remarquera, vous la foule aggrave encore la crainte du jugement au point de vous faire paniquer, si j’ai tout comprit. Il faut bien distinguer les deux types de foules : celle à qui l’ont fait face, comme une classe d’élèves du point de vue du professeur par exemple, et celle à laquelle on appartient, cette même classe d’élève mais en tant qu’élève. Dans le cadre de la classe, les élèves ne se jugent pas mais jugent le professeur tout en croyant que ce dernier ne les voit pas dans la masse qu’ils constituent. De ce que j’ai comprit, dans cette situation vous vous sentiriez aussi bien jugée par le professeur que par les élèves, que vous soyez élèves ou professeure. C’est ce qui vous fait paniquer au point d’attirer encore plus l’attention avec vos pouvoirs. J’ignore lesquels ils sont et ils ne m’intéressent pas. Le cercle vicieux qu’ils vous donnent l’impression de vivre en revanche, oui. Vous craignez le regard des autres et leur jugement, je connais d’autres personnes dans ce cas, mais vous pensez qu’ils sont constamment à vous épier également ; ce n’est pas le cas. Les gens jugent peut-être constamment mais ils ne se fixent pas sur une personne en particulier à moins que celle-ci ne se rende remarquable et même en ce cas le jugement est constamment réévalué par les nouvelles données qu’elle apporte. Si vous voulez apprendre à ne plus avoir peur des gens et de leur regard, je pense qu’il y a deux points sur lesquels vous devez travailler : d’abord, vous devez vous assumer vous-même, pour que vous ne dépendiez pas de leur regard, ensuite vous devez arrêter de les considérer comme une masse informe d’yeux qui se contentent de vous regarder et vous juger, ce qu’ils ne sont pas. Approchez-les, apprenez à les connaitre et vous le découvrir, ce ne sont pas des gens mais des personnes. Ça ne sera ni facile ni miraculeux mais c’est par petits pas qu’on avance dans la vie, par efforts. Pour faire l’allégorie avec votre dessin, au lieu de tirer sur les chaines cherchez-en la clé. D’accord ?
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Ariella Miller
Élève à l'Institut Delta
Ariella Miller


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MessageSujet: Re: Shatter me...(P.v: Amy de Lauro)   Shatter me...(P.v: Amy de Lauro) Icon_minitimeVen 30 Jan - 21:02

En entendent le stylo être déposé sur la table, mon regard se déplaça encore une fois pour se déposer sur l'X-woman. Elle avait prit des notes?? Je ne m'en étais même pas rendue compte.. en fais j'étais même pas sur de l'avoir vue bouger du coin de l’œil quand je parlais... Lorsque Amy prit la parole, je me redressa un peut alors que mes bras se desserrais légèrement. J'étais parfaitement attentive à ce qu'elle me disais et en savoir un peut plus sur elle avait l'effet de me mettre un peut plus en confiance, de me mettre un peu plus à l'aise. Elle aussi elle avais eut peur.... Je m'étais quelque peut calmé et ce même si cela n'allais très certainement pas durer. J'avais l'incroyable capacité à m'auto faire peur, à me faire craindre quelque chose ou juste à me faire craquer... Attendez... j'ai bien compris que ça mutation l'avais tué plusieurs fois tout en la fessant vieillir prématurément?? En plus d'être mère de famille et tout le reste? Elle venait définitivement d'attirer mon attention alors que plusieurs questions me traversèrent l'esprit. Cependant, je ne posa aucune puisque j’allais très certainement faire divaguer le sujet pour qu'il ne concerne plus mes peurs... Je ne suis pas seule... ça j'avais besoins de l'entendre... me restais plus qu'à me convaincre que c'est vrais..

Un triste sourire traversa mes lèvres lorsque la jeune femme fit une pose. M'expliquer... c'était aussi l'une des chose que j'avais de la difficulté à faire surtout lorsque cela concernait mes craintes. Pourtant, quand ça ne me concernait pas je n'avais aucun problème de parler ou de tenter d'aider une personne.. De la main droite, je me mis doucement à frotter mon pouce contre mes doigts. J'avais besoins de garder mes mains occupés, ça me calmais en plus de m’empêcher de penser à d'autre chose ou de juste divaguer. Le coin de ma lèvres supérieur se leva légèrement lorsque Amy affirma que j'étais égocentrique. Je n'avais pas aimé ça et personnellement je ne me considérais pas égocentrique ou du moins pas autant.. mais surtout, en quoi ça venait jouer sur me craintes? J'écoutais en silence les paroles d'Amy, j'étais attentive à ce qu'elle disait alors que je venais légèrement hocher de la tête pour lui faire comprendre que: Oui, elle avait bien comprit. Quand j'étais dans une foule, j'avais toujours cette sensation d'inconfort ainsi que cette crainte d'être jugé. Dans ces moment la, j'avais juste besoins d'avoir l'impression qu'on me regardais trop et tout pouvait déraper... mais je devais avouer que faire partit des élèves étaient moins pire que de leurs faire face... Le jugement est constamment réévalué? Ça... je n'en avais aucunement l'impression lorsque je paniquais..... Je me demande bien qui sont les personnes qu'elle connaît qui ou on un problème semblable au mien. Peut-être qu'avoir une discutions avec l'un d'entre eux pourraient m'aider...

- Si vous voulez apprendre à ne plus avoir peur des gens et de leur regard, je pense qu’il y a deux points sur lesquels vous devez travailler : d’abord, vous devez vous assumer vous-même, pour que vous ne dépendiez pas de leur regard

Je tiquai légèrement, Je pensais que je m'étais accepté...Mais, je me rendais tranquillement compte qu'il me restais encore du chemin à faire... Il ne suffisais pas juste de le croire et de le dire à voix haute... ou même de le dire à quelqu'un qu'on s’acceptait... Ma mâchoire vins de nouveau légèrement se crisper alors que j'écoutais toujours en silence l'X-Woman. Ne pas dépendre de leur regard allais être difficile à faire, surtout lorsque c'était le fondement de t'a peur tout comme son origine. Je vins légèrement bouger sur mon siège, à chaque fois que ma peur se manifestais ou que je réussissait à en parler le souvenir de l'accident avec la brute de l'école fessait surface dans mon esprit. Je vins légèrement secouer la tête alors que je me concentrais sur les paroles d'Amy pour tenter de faire taire mon souvenir.

- ensuite vous devez arrêter de les considérer comme une masse informe d’yeux qui se contentent de vous regarder et vous juger, ce qu’ils ne sont pas. Approchez-les, apprenez à les connaître et vous le découvrir, ce ne sont pas des gens mais des personnes. Ça ne sera ni facile ni miraculeux mais c’est par petits pas qu’on avance dans la vie, par efforts. Pour faire l’allégorie avec votre dessin, au lieu de tirer sur les chaînes cherchez-en la clé. D’accord ?

Je vins reprendre mon calepin, choisissant une page vierge pour recommencer doucement à dessiner, il étais visiblement un outil qui m'aidais à m’ouvrir, à parler, ainsi qu'à m'aider à me calmer. Je n'avais pas reprit tout de suite la parole, je réfléchissais encore une peu à ce que la mutante venait de me dire.  

- D'accord.., répondis-je doucement, mais... comment? Comment je peux trouver la clef dans tout ce bordel? Quand j'ai l'impression qu'il n'y en à pas... Comment ne plus les voir comme une masse informe d'yeux quand ça fait depuis que j'ai mon pouvoir que je les perçois comme cela? Comment enfin réussir à m'accepter quand j'ai tout le temps peur? Quand je me ment à moi même...

Ça y est, les larmes me montent encore au yeux.. Je vins soupirer longuement, définitivement je ne savais vraiment pas par ou commencer. Bordel, vas-tu un jour réussir à parler de tout ça sans pleurer? Je vins jeter un petit coup d’œil vers Amy au même moment ou je venais expirer doucement. C'est le temps de te forcer pour essayer de t'expliquer et de te faire comprendre.

- Le cercle dont je parle, ajoutais-je toujours en dessinant, il commence toujours lorsqu'il y a plusieurs personnes proche de moi. Je commence par ne pas me sentir bien, pas à ma place et je cherche à m'éloigner de la dite foule. Ensuite c'est l'impression d'être observé qui embarque ce qui augmente mon malaise tout en diminuant le contrôle que j'ai sur mon pouvoir. Dans ces moments, j'ai de plus en plus l'impression d'être observé alors que je perd de plus en plus ma maitrise et ça continue encore et encore jusqu'à temps que je sois sortit de la dite foule ou dans un coin en train de faire une crisse de panique.... parfois j'ai l'impression d'être folle...  

Je me tus pour reprendre mon souffle alors que je venais me déplacer légèrement sur ma chaise pour être dans une position plus confortable pour dessiner. Les formes de mon dessin se précisaient lentement, on pouvais maintenant y voire deux félin marcher le long d'une rivière. Le premier était droit, fière, il avançait un pas à la fois le regard devant lui, mais il ne semblais pas voir ce qui étais à sa porté. Alors que le deuxième, plus en retrais, marchais d'un pas hésitant le dos courbé et dons le regard étais toujours porté derrière lui.

- Je ressens tout cela en boucle, à chaque fois que je trouve que suis trop entouré..., continuais-je, Ça n’arrête pas... mais, pour reprendre l'exemple du professeur et de l'élève, depuis que je suis ici être du coter des élèves est beaucoup moins pire que de prendre la place du professeur. J'sais pas comment j'ai réussi à faire ça... à supporter un groupe de personne dans une classe alors que le même groupe en dehors de celle ci peux me faire peur...

Adaptation par non choix? Peut-être... je ne sais pas.... remarquez que c'est depuis mon arriver à l'institue que j'ai commencer à dessiner plus fréquemment et à toujours avoir mon calepin avec moi... j'avais un peux l'impression de me contre dire ou même d'être carrément divisé en deux. Je voulais avancer, mais mes peurs m’empêchai de le faire et je regardais trop vers le passer au lieux de regard devant moi vers les solutions. Je vins encore une fois prendre une profonde inspiration alors que je venais légèrement essuyer le coin de mon œil. J'avais encore envie de parler, mais je ne savais pas si c'était pertinent... tant qu'à être ici pour parler et pour essayer de trouver une solution, t'est mieux de dire ce qui te traversait l'esprit. Après encore un petit moment de silence, je vins ajouter doucement:

- Je n’ai pas vécue d'arrêt cardiaque avec mon pouvoir, je ne me suis jamais blessé avec lui, mais j'ai déjà blessé quelqu'un sans le vouloir. Quand je n’ai pas peur ou que je ne suis pas en panique je le contrôle bien...  mais, j'ai tout de même peur de lui, de ce que je peut causer comme dégât si je perd le contrôle.... du jugement qu'il peux causer......  je croyais mètre accepté, mais ce n'est pas du tout le cas..... je fessais semblant...  Quand il c'est manifesté.... je.... j'ai vue pour la première fois la haine dans le regard de l'autre... le jugement face à ce que je suis... ça me hante toujours...

J'avais arrêter de dessiner alors que ma main droite venait doucement se poser sur mon brassard gauche. Ma cicatrise, dissimulé sous mon brassard, étais bien ma seule marque physique qui me rappelais tout le temps ce jour. Maintenant que je m'étais ouvert, toute la coquille que je m'étais construite se brisait lentement laissent s'échapper mes souvenirs et mes sentiments que j'avais refoulé. Du revers de la main, je vins essuyer une larme qui roulait le long de ma joue et ce même si plusieurs autres vinrent la remplacer.

- Pardons, murmurais-je alors que je me levais d'un bon, fermant au même moment mon calepin, puis je vins m'éloigner de quelque pas, tournant le dos à Amy.

Je vins passer ma main dans mes cheveux alors que je sanglotais légèrement. Je n'aurais jamais penser que de parler comme ça, qu'avouer tout ça, allais me briser jusqu'au larmes... Je vins fermer les yeux pendant quelque secondes, tentant de me reprendre et de me calmer, mais ce fut sans grand résulta. Un long soupire fut poussé alors que je me tournais de nouveau pour faire face à l'X-women. Ma mains gauche tenait toujours mon calepin alors que je m'approchais un peu pour venir accoter mes poings sur le dossier de la chaise. Mon regard vins se poser sur Amy pendant quelque secondes avant de glisser doucement vers la fenêtre alors que j'ajoutais d'une voix légèrement triste:

- C'est depuis cet événement que je suis affecté par ce qui se passe entre humain et mutant... j.... j'ai....

Mes mains vinrent légèrement se crisper alors que je fessais une pose. Je sentis mon armure se déployer un peu plus sur ma peau montant le long de mon cou. J'hésitais à continuer, pas parque je ne voulais pas le dire, mais à cause que de dire tout ça me fessais mal, terriblement mal. Surtout lorsque tu avouais ce que tu n'avais jamais voulut dire. Je vins soupirer longuement alors que je reprenais un peu. Je prit le temps de me concentrer pour retirer la couche de métal qui c'était déployé sur ma peau, je n'avais vraiment pas envie de laisser mon armure se déployer sur ma peau comme elle le voulait, avant de continuer toujours sur le même ton:

- …... j'ai toujours peur de revivre la même chose.... que des événements comme Bleeker déclenche une vague de haine....

Je pleurais toujours à chaude larme alors que je fessais une pause pour tenter encore une fois de calmer complètement mes émotions. Je ne cherchais pas attirer la pitié, en fait juste le fait de m’ouvrir et de dire des choses que je n'avais jamais dit avait suffit pour me faire craquer. Mon regard revit doucement vers la mutante alors que je venais ajouter:

- Comment vous avez fait pour surmonter vos épreuves? Comment vous avez réussit à ne plus avoir peur? Ce n'est certainement pas juste effort après effort... non? Si j'aurais été à votre place, je suis certaine que je n'aurais pas été capable d'avancer...
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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: Shatter me...(P.v: Amy de Lauro)   Shatter me...(P.v: Amy de Lauro) Icon_minitimeLun 23 Fév - 20:48

Surprise et curiosité, me concernant ; ce sont généralement les premières choses que l’on ressent lorsqu’on apprend à connaitre une personne. Ariella n’apprend pas à me connaitre mais ce que je dévoile attire sa confiance, justement parce que je me dévoile ; je cesse d’être un gens pour devenir une personne, je ne suis plus ce qu’elle fait de moi mais bel et bien ce que je suis réellement. Mon histoire importe moins que la prise de conscience que j’ai une histoire. Et cette première partie fonctionne. Néanmoins dès la mi-temps les choses redeviennent négatives et après un temps l’adolescente tente de s’occuper les mains. Il y aurait beaucoup à dire du frottement du pouce sur d’autres doigts puisque chaque doigt a une signification propre. Quand à la seconde partie, elle entraine rapidement une réaction de mépris ; je ne connais d’elle que ce que je perçois d’elle, c’est vrai, mais ce que je perçois d’elle est basé sur ce qu’elle exprime, consciemment ou non, physiquement comme oralement. Qu’elle n’apprécie pas ce que j’en conclus ne change rien à la conclusion ; et que ça ne soit un refus catégorique permettra d’avancer dessus. Car la dépréciation entrainant un sentiment négatif vis-à-vis de ma personne est suivit d’une hésitation et la canadienne me laisse poursuivre. Ce que je fais, prenant en compte ses réactions et les manifestations involontaires comme volontaires qu’elle fait par la suite. Acquiescement, considération, réflexion, peur, surprise, interrogation… il y en a de toutes les couleurs. Mais c’est bien, je ne la perds pas dans mon flot de paroles.

Son premier geste lorsqu’il se termine est de s’en retourner à son monde imaginaire, commençant une nouvelle fresque. Une réponse ? Possible. A qui, cela est plus difficile à déterminer ; elle, moi ou personne, je dirais. Soit il s’agit juste d’extérioriser, auquel cas c’est à elle, soit il s’agit de me montrer, soit il s’agit de sublimer. Je verrais bien lorsqu’elle aura avancé. En tout cas, je reprends mon stylo également, la laissant dessiner et réfléchir. En attendant, je compte.

Comment trouver la clé ? Par le travail, sur soi et avec les autres. L’impression qu’il n’y a de solution justifie de trouver conseil, tout simplement. Comment arrêter de voir les autres comme une masse informe d’yeux ? En arrêtant d’être nombriliste et en leur donnant du crédit et un libre-arbitre. Comment réussir à s’accepter alors qu’on a peur ? Alors qu’on se ment à soi-même ? Je la regarde avec un sourire triste, voyant la tristesse et les prémices de sanglots, puis la tentative de contrôle, le doute et la colère.

- Le cercle dont je parle, il commence toujours lorsqu'il y a plusieurs personnes proches de moi. – logique, puisque c’est l’attention fantasmée de ces personnes qui pose problème – Je commence par ne pas me sentir bien, pas à ma place et je cherche à m'éloigner de la dite foule. – réflexe de fuite, qui peut cependant réellement attirer l’attention selon comment elle le fait – Ensuite c'est l'impression d'être observé qui embarque – donc, elle n’était pas là avant… il y a bien nécessité de séparation pour la faire naitre – ce qui augmente mon malaise – logique là aussi – tout en diminuant le contrôle que j'ai sur mon pouvoir. – ça c’est une autre histoire, absence de maitrise dans les situations de chaos émotionnel ; ça ne se résoudra pas en psychologie, puisque ce n’est pas réellement le pouvoir qui est en cause mais sa maitrise – Dans ces moments, j'ai de plus en plus l'impression d'être observé alors que je perd de plus en plus ma maitrise et ça continue encore et encore jusqu'à temps que je sois sortit de la dite foule ou dans un coin en train de faire une crisse de panique… parfois j'ai l'impression d'être folle…

Je continue de prendre des notes, toujours, et considère comme confronte les nouvelles informations avec celles dont je dispose déjà. Tout est progressif, moins par étape que ce qu’elle semblait dire au début : le malaise inexplicable devient peu à peu l’impression d’être au centre de l’attention alors même qu’elle tente de le fuir de façon instinctive ce qui entraine une réelle attirance de ce qu’elle fuit vers elle. Folie, non. Phobie, je ne suis pas certaine ; il y a une base de peur irrationnelle, oui, mais elle se transforme très vite en autre chose de bien plus rationnel. Enfin de mon point de vue. Je laisse Ariella continuer de dessiner après sa brève réinstallation.

Ressentir cela en boucle chaque fois qu’elle est « trop » entourée, sachant qu’il suffit de plusieurs personnes pour que ce soit le cas… on approche assez sérieusement de la paranoïa. Non, ça n’arrête pas, à se demander comment elle peut tenir dans une salle de classe, même à l’Institut, manger au réfectoire durant les heures de service ou partager son dortoir avec d’autres élèves. L’Institut doit avoir 150 à 200 résidents mais il est certains moments, les repas quotidiens par exemple, où un quart doit pouvoir se trouver dans la même pièce. Que fait Ariella face à cela ? Elle attend simplement que tout le monde parte, isolée dans un coin comme une pestiférée ? Un tel comportement aurait été remarqué, depuis le temps qu’elle est ici.

- Mais pour reprendre l'exemple du professeur et de l'élève, depuis que je suis ici être du coté des élèves est beaucoup moins pire que de prendre la place du professeur. J'sais pas comment j'ai réussi à faire ça… – moi non plus à dire vrai – à supporter un groupe de personne dans une classe alors que le même groupe en dehors de celle ci peux me faire peur…

Contexte ? Si c’est réellement une question de contexte, je sais vers quoi diriger. Mais pour l’heure, je la laisse se remettre, je la laisse poursuivre, je la laisse aller à son rythme somme toute. J’ai horreur d’être interrompue et sais combien il n’est rien de pire que l’interruption pour mettre un terme à une confession, d’où mon silence même lorsqu’elle cesse de parler. Tant qu’elle n’a pas fini, je ne reprendrai pas.

Elle nous compare, pour insister sur les points où l’on diffère. Ses épreuves sont différentes mais elles sont là tout de même ; blesser quelqu’un. J’ai fait plus que blesser quelqu’un avec mes pouvoirs, je pense qu’il ne serait pas déraisonnable de considérer que j’ai torturé quelqu’un. J’ai blessée Caitlyn physiquement, oui, lorsque j’ai perdu le contrôle de moi-même par peur de la perdre mais je l’ai faite souffrir bien au-delà du physique depuis que nous nous connaissons. Sa souffrance va de pair avec la mienne et réciproquement ; à mon tour d’être triste, par égocentrisme. Le pouvoir, bien contrôlé de norme, absolument pas lorsqu’elle est sous le coup de l’émotion. Il est mal maitrisé, tout simplement. Et Ariella en a peur, peur des dégâts qu’il peut faire si elle le laisse libre tout autant que du jugement qu’on peut avoir sur elle. On a donc une nouvelle peur qui vient se mêler au reste.

Non, Ariella est loin de s’être acceptée, c’est bien de s’en rendre compte. Et c’est intéressant de savoir aussi que c’est le premier jugement face à sa condition de mutante, cette haine qu’elle a vu, qui est déclencheur de sa peur. Il y a là-aussi moyen de limiter la casse. Je note le mouvement sans m’y attarder, main droite sur gauche c’est un mode de raisonnement synthétique. Mais surtout, son arrêt retraduit l’importance de l’émotion à l’origine et son visage signifie tristesse et douleur ; binôme suffisant pour faire tomber la première larme qui attend depuis tant de temps son écoulement.

- Pardon.

J’hoche la tête et la laisse se détourner par pudeur, assez brusquement d’ailleurs. Les larmes coulent et un geste de stress les accompagne. Tant que la peur de mon jugement face à ses actes ne le fait pas, on évite le pire ; je ne détourne pas le regard, j’attends juste que cela passe en espérant communiquer mon calme, d’abord par nature puis par les mots si la crise s’aggrave ou s’éternise. Ariella tente de se gérer et se tend, puis soupire après quelques secondes. Ce n’est qu’alors qu’elle me refait face, toujours accrochée à son monde imaginaire. Et elle me surpasse pour s’en aller vers le monde au-delà de cette pièce, déclarant une chose que j’ai déjà comprise. Qu’elle se sente affectée par les relations humano-mutant est logique, puisqu’elle ait mutante. Qu’elle ait prit conscience de cette relation dans la haine peut expliquer cette peur du jugement, son caractère et ses travers ont fait le reste.

Nouvelle crispation, puis une fine couche de métal exsudée sur sa gorge ; est-ce donc cela son pouvoir ? Une seconde peau métallique ? Je sais que Warren avait rencontré un mutant du genre durant Mutant Town et que cela accroissait sa résistance et sa force, peut-être est-ce également le cas d’Ariella. Cela expliquerait la crainte de se retrouver en exo-armure dans une foule, sans aucun contrôle de sa force ou sensation de contact avec autrui.

Peur de revivre la même chose ? Peur que des événements comme l’Attentat de Bleecker Street déclenchent de la haine anti-mutante… Je prends une inspiration et soupire discrètement ; elle a peur d’un principe, d’une idée, non d’une réalité. Elle a peur d’être haïe et comme elle ne considère pas les autres comme des personnes ils ne sont que des yeux qui la jugent et risquent de la détester.

- Seule, je n’en aurai pas été capable non plus, dis-je avec un peu de gêne et beaucoup de gratitude envers toutes ces personnes qui m’ont aidée et aimée. Mais je n’ai jamais été seule. On m’a toujours soutenue, mes amies, ma femme, elles ont toujours été là pour moi. J’ai arrêté d’avoir peur parce que j’ai apprivoisée ma peur, mon pouvoir, c’est une succession d’effort et un gros travail sur soi.

Je m’interromps, je ne m’étendrais pas sur le sujet. Ce n’est pas le moment ni le lieu ; je montre qu’il y a de l’espoir, c’est tout.

- Tu sais, Bleecker Street déclenchera de la haine, comme Yggdrasil l’a fait, comme l’attaque du Cube et celle du Pont l’ont fait. La haine n’a rien de nouveau. C’est à nous de réussir à faire autre chose. C’est ce que les X-Men essaient de faire. Mais en ce qui te concerne, je crois que tu crains que les gens te haïssent, simplement. Que la découverte de ta mutation et cette mauvaise réaction haineuse te fassent craindre que tout le monde te déteste si tu utilises tes pouvoirs. Alors arrête de les utiliser, cela devrait déjà t’éviter pas mal de stress jusqu’à ce que les choses ailles mieux. Ensuite, tu dis que dans une salle de classe, tu n’as pas peur des gens dont tu as peur à l’extérieur ;  tu devrais peut-être réfléchir là-dessus. Si le contexte ou la concentration sur quelque chose peuvent t’éviter la peur, te faire oublier la foule, t’entrainer à savoir les reproduire te permettrait de t’y habituer. Quand tu es dans une foule et que tu commence à te sentir mal, concentre-toi sur quelque chose ou réfléchit à la situation, comme ce que tu fais en classe. Et dans le pire des cas, plutôt que de paniquer et de chercher à fuir, concentres-toi sur les autres : te regardent-ils réellement ? Si oui, qu’ont-ils l’air de penser ? Généralement, si l’on voit une personne en difficulté, on tend plus à s’interroger et à s’inquiéter qu’à la juger et la haïr. N’hésite pas à demander de l’aide ou à engager la conversation, dans de tels cas. Comme je l’ai dit précédemment, si tu apprends à aller vers les autres et à ne pas voir en eux ce que tu fantasmes mais ce qu’ils sont, tu auras bien moins l’impression d’être jugée. Tu comprends ?

Je laisse un petit temps avant de conclure :

- Comment cela se passe avec tes colocataires de dortoir ?
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Ariella Miller
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MessageSujet: Re: Shatter me...(P.v: Amy de Lauro)   Shatter me...(P.v: Amy de Lauro) Icon_minitimeLun 9 Mar - 1:50

Inconsciemment, j'avais comprit qu'elle tentait de communiquer son calme. En fait, cela avait fini par m'aider à me calmer, à reprendre un peu le contrôle sur moi même. Je savais qu'elle m'avait observé,  mais cela ne m'avais pas vraiment déranger.. à force de parler, j'avais fini par développer une certaine confiance envers Amy. Cette confiance, aussi petite soit-elle, étais l'une des choses qui me permettais de m'ouvrir et qui me permettais de ne plus penser au jugement. J'avais apprécié le fait que la mutante m'avait laissé aller à mon rythme, cela m'aidais grandement à continuer de parler.

Après m'être tu, j'avais vus la mutante prendre une inspiration, mais je ne compris aucunement ce que cela pouvait signifier... Je m'étais contenté d'écouter avec intérêt et en silence ce qu'elle me disait. Je ne compris pas vraiment pourquoi il y avais un peu de gêne dans ses paroles, mais je compris clairement qu'elle était reconnaissante. Ah, ouais... peut-être qu'Amy n'aimait pas parler d'elle.. mais en même temps, ça fessais du bien de voire et de comprendre qu'il y avait de l’espoir. Si elle y était arriver, moi aussi je pouvais y arriver... et puis l’espoir, n'était-il pas le sentiment qui pousse le plus à aller de l'avant?

La déception traversa pendant un instant mon regard, je ne voulais pas que des événements comme Bleeker déclenche une vague de haine. Mais, j'étais carrément impuissante face à cela, je ne pouvais absolument rien faire pour contrer cela. J'étais loin d'être une X-men... en plus d'avoir terriblement peur de ce qui pourrais arriver. De cette haine ainsi déclenché... Je vins pousser un léger soupire, tentant de chasser ces pensées dans mon esprit pour me concentrer sur les paroles de la mutante. Ma mâchoire vins légèrement se crisper alors que je venais légèrement hocher de la tête. Oui, j'avais peur que le monde me déteste si j'utilise mon pouvoir... Je vins doucement avaler ma salive, ne plus utiliser mon pouvoir le temps que ça se calme... déjà que je n'utilisais pas volontairement mon pouvoir devant n'importe qui, ça ne devrait pas être trop dure...

- Ensuite, tu dis que dans une salle de classe, tu n’as pas peur des gens dont tu as peur à l’extérieur ; tu devrais peut-être réfléchir là-dessus.

Je vins légèrement froncer les sourcils alors que je venais légèrement me déplacer pour que mon poids soit sur ma jambe droite. J'écoutais toujours Amy et ce même si une partit de mon esprit commençait déjà à réfléchir un peu. Me faire oublier la foule par le contexte ou par la concentration sur quelque chose d'autre... m’entraîner pour le reproduire et ainsi m'y habituer...  ouais... ça se tiens... comme ce que je fais en classe... ça vas être un peu dure de dessiner debout dans une foule... Au lieux de paniquer et de fuir, je ferrais mieux de me concentrer sur les autres? Quoi? C'est pas plutôt le meilleur moyen de me faire paniquer d'avantage, non? Mes mains virent se crisper légèrement alors que mon regard c'était mit à bouger légèrement sous les diverses pensées qui s'entre choquaient dans mon esprit. J'écoutais toujours les paroles d'Amy, en fait je n'en manquais aucunes. J'avais justement prit l'habitude de ne pas regarder les autres de peur de croiser le regard de quelqu'un qui me juge.... ouais.. moi même j'avais tendance à m'inquiéter quand je voyais que quelqu'un n'allait pas bien... demander de l'aide... Je ne pus m'empêcher de tiquer légèrement, demander de l'aide c'était une autre choses que j'avais de la misère à faire. C'est notamment à cause de cela que j'avais mis autant de temps à venir... Engage la conversation, vas vers les autres, ne vois pas ton fantasme en eux... Tout cela je le comprenais maintenant... mais, la ou cela ce compliquais c'était toujours comment y arriver.. par petit pas? mais encore? En essayant de changer mon comportement du jour au lendemain? Essayer petit à petit de me mettre dans des situations ou je ne suis plus dans ma zone de confort? J'avais l'impression d'être sur le bord d'attraper la clef sans pour autant y arriver. Comme si il me manquais toujours quelque chose... c'était peut-être ma confiance en moi qui me fessait défaut...  

- Comment cela se passe avec tes colocataires de dortoir ?

Mon regard arrêta de bouger pour venir encore une fois se fixer sur l'X-Woman, je fus carrément surprise par cette questions. En fait, je ne m'étais vraiment pas attendue à ce qu'elle me la pose... D'un geste lent, je vins essuyer mes larmes avec ma main alors que je prenais le temps de réfléchir pendant quelque secondes.

- Ça vas, répondis-je doucement, au début c'était compliqué.. je restais souvent dans mon coin à dessiner ou à être sur mon ordinateur...

Je fit une toute petite pause, alors que je venais doucement me rasseoir sur la chaise. Je gardais le silence pendant encore un moment alors que je venais à nouveau ouvrir mon calepin reprenant mon dessin.  

- Mais avec le temps, je me suis intéressé à ce qu'elles fessaient et inversement, ajoutais-je alors qu'un petit sourire venait effleurer mes lèvres, je me suis particulièrement lié d'amitié avec Alexandra. Nous adorons toute les deux les mêmes séries, cela m'a aidé à m'ouvrir. Après avoir fait le premier pas avec Alex, je me suis ouvert graduellement à mes deux autres colocataires. Maintenant, j'ai aucun problème à parler avec elles ou à être en leurs présence. Le seul hic, c'est lorsqu'elles invitent leurs amies dans la chambre. Lors de ces moments, j'invente une raison pour sortir de la chambre le temps que ça ce calme ou je retourne dans mon coin à dessiner. Interagissant peu avec les autres...

Je me tus alors que je venais accoter mon coude gauche sur l'accoudoir de la chaise. Je vins doucement glisser ma main gauche le long de mon cou pour m'accoter et ce sans arrêter de dessiner. Pour listent le plus gros était passé, j'étais devenue définitivement plus à l'aise et plus calme.

- Je réagis presque tout le temps comme ça. Ajoutais-je. Par exemple, lors des repas, je m'arrange le plus souvent possible pour y aller quand il y à le moins de monde possible. Sinon, J’essaie de contenir ma peur en parlent avec Alex si elle est avec moi ou je m'éloigne pour revenir plus tard si possible. Dans le pire des cas, je manque un repas....  

Oui, je sais, c'est complètement stupide de faire ça. Surtout que depuis l’entraînement avec Rachel, je m'assurais d'avoir une alimentation riche en fer, c'était devenue chiant de manquer un repas. Mais bon, moi je fessais de mon mieux pour gérer ma peur et tout ce qu'elle chamboulait... Sérieusement, j’aurais vraiment du entreprendre des démarches plus tôt... Je vins pousser un tout petit soupire, parfois mon propre comportement m’agaçais quand je me rendais compte de ce que je fessais... je n'avais pas arrêté de dessiner, en fait j'étais redue à travailler les différents ombrages et textures. Je vins prendre un légère inspiration alors que je continuais:

- Mon pouvoir, je ne l'utilise pas volontairement devant n'importe qui. Je dois me sentir au minimum en confiance pour l'utiliser devant quelqu'un... Ce qui me fais le plus peur, c'est lorsqu'il se manifeste lorsque je ne le veux pas... à moins que ce que vous voulez dire, c'est d'arrêter toute utilisation. Que ce sois avec une personne en qui j'ai confiance ou lorsque je m’entraîne seule dans le gymnase?  

Je me tus autant pour reprendre mon souffle que pour prendre le temps de réfléchir. Mon dessin se peaufinait de plus en plus. Le premier tigre était définitivement le plus solide et le plus fière des deux, il regardait droit devant lui et il avançait sans hésitation, pas à pas, le long de la rivière. Et ce même si le brouillard au loin en face de lui l'empêchait de voir vers ou il allait. Il était juste concentré à atteindre son but, ignorent le félins derrière lui même si ils étaient intimement lié. Il ne voyait pas ce qui l'entourais dans l'instant présent, notamment une petite clef qui était entre deux roches tout près de sa patte droite. Le félin plus en retrait, quant à lui, était définitivement les plus fragile des deux. Il était blessé à divers endroit notamment à la patte gauche et à la poitrine. La blessure à sa patte était celle qui était la moins cicatrisé, comme si au fil du temps elle n'avait pas voulut guérir ou que quelque chose l'en avait empêché. Il ne fessait pas que marcher le dos courbé avec hésitation. Il avais carrément peur d'avancer, peur de revivre la même chose, peur de ce qui pourrait lui arriver et ce même si il suivait son compagnons. Son regard était toujours porté derrière lui, vers le passer, comme si il ne pouvait s'empêcher d'y penser. Enfin, la rivière était calme, paisible et cristalline au début. Mais, plus on s’approchait des deux félins, plus elle devenait sombre et tumultueuse avec quelque instant de calme et de clarté. Lorsqu'on arrivait proche du félin le plus droit, la rivière commençais à se calmer s'éclaircissent lentement jusqu'à ce qu'elle se perde dans le brouillard plus loin.

Je continuais d'ajouter des détailles avant de juste arrêter de dessiner pour poser mon regard sur Amy. Je venais de repenser à ce qu'elle avait dit ainsi qu'à ce que j'avais dis à propos de ce que je fessais habituellement pour ne pas paniquer à l'institue... Je vins me redresser légèrement alors que je commençais à faire tourner mon crayon entre mes doigts pour garder ma main occupé. J'avais laissé mon calepin ouvert sur mes jambes, laissent Amy le regarder si elle le voulait au travers de la table. Je gardais le silence pendant encore un moment avant de finalement ajouter:

- Dans le fond, j'ai déjà une base sur quoi travailler... Je suis nouille de pas l'avoir vue avant...

Je fis une petite pause, présentement je me sentais stupide de ne pas y avoir penser avant. De ne pas avoir compris qu'une partie de ce qu'Amy m'a dit je le fessais déjà en quelque sorte. Je fini par porter de nouveau mon regard vers la fenêtre, réfléchissant encore.

- Mais... Pour y parvenir, vous allez m'accompagner? Je dois commencer à changer mon comportement petit à petit en allant progressivement vers un plus grand nombre de personne? Ou au contraire, je dois carrément sortir de ma zone de confort et aller directement vers des gros groupes?

Je vins à nouveau poser mon regard sur Amy, l’espoir brillait dans celui-ci et ce même si il était entaché de crainte.

- J'me sens perdue.... ça me fait peur de changer... J... j'ai toujours l'impression d'être seule même si ce n'est pas le cas.... Je... je crois que je n’ai pas confiance en moi....
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MessageSujet: Re: Shatter me...(P.v: Amy de Lauro)   Shatter me...(P.v: Amy de Lauro) Icon_minitimeVen 20 Mar - 16:44

Ariella ce calme, les larmes se tarissent, de la gratitude ce fait. Puis elle est déçue, à l’évocation de Bleecker Street. Cela me choque. Juste déçue, alors qu’elle se panique tant par crainte de la haine, elle est juste déçue quand je lui confirme ce qui devrait être une immense peur. Ariella Miller ne craint pas la haine, elle craint qu’on la haïsse ; les autres n’ont aucune importance. Elle se regarde, elle s’attriste, puis la crainte arrive enfin ; est-elle destinée à d’autres ou exclusivement à elle-même ? Son soupire, sa concentration, son acquiescement ; tout est dit.

Un changement d’appui à l’un de mes conseils, c’est donc un changement de manière de considérer le sujet ; manière analytique, voilà ce que j’en déduis. En simultané à mon discours Ariella réfléchit à mes propos, c’est une bonne chose car cette capacité multitâche permet d’aller plus vite. La plupart des gens se perdent dans mes longs monologues, elle continue de les suivre tout en réfléchissant à leur contenu. Ou alors elle fait comme Rachel et dérive un peu plus loin en perdant la moitié de son écoute du fait de sa réflexion. Qu’importe, tant qu’on avance ; si je n’aime pas être interrompue je peux me répéter sans problème, je l’ai déjà fait. Le seul risque est que je signale ce fait au passage, ce qui n’est pas forcément agréable je le conçois.

Ariella se fixe à ma dernière question car s’il est évident qu’elle s’en pose beaucoup elle-même, des questions, je la surprends avec celle-ci. Pourtant, le dortoir est le premier lieu d’intimité dans une institution commune et les personnes qui le partagent sont de prime importance. Je le sais, c’est une question de territoire théorique et en pratique j’y ai rencontré l’Amour. Et dans le dortoir de ma patiente, « ça va » ; d’accord, mais encore ? Je ne prends même pas la peine de noter ces deux mots, contrairement au développement qui les suit. Que les débuts aient été compliqués, l’inverse m’aurait étonné à la différence de son comportement antisocial.

Je la regarde revenir se rassoir et faire face, la laissant réfléchir à ses mots et reprendre son dessin précédent ; le nouveau est-il passé à la trappe ? Visiblement. Il ne devait pas avoir tant d’importance que cela, alors. Je ne connais pas beaucoup de personnes versées dans le dessin mais je sais que c’est assez long à réaliser, certaines d’entre elles peuvent gribouiller quelque chose en dix minutes mais préféreront toujours l’heure voir les deux heures pour faire quelque chose de bien. S’intéresser aux activités des autres c’est s’intéresser aux autres, même si cela ne va pas forcément jusqu’au « pourquoi font-ils cela ? », et le fait qu’Ariella y soit arrivée avec ses colocataires est encourageant ; même s’il me manque la donnée temporelle évoquée. Combien de temps cela a-t-il prit ? Jours, semaines ou mois ? Cela changera certes peu de choses dans l’approche mais permet d’avoir une idée plus précise des efforts qui seront nécessaires. Après, c’est secondaire cela : Exitus Acta Probat.

Le sourire alors qu’elle évoque une amie, dont je n’ai jamais entendue parler auparavant, est positif là-aussi. Ce sont les points communs qui les ont liées, comme c’est souvent le cas en amitié, et c’est même Ariella qui a fait le premier pas. Bien, elle ne devrait pas avoir trop de problèmes à recommencer, donc. L’ouverture graduelle est normale et le résultat également, il faudra juste étendre cela au général et non aux personnes qui partagent la couche. Les invités, choses plutôt rares dans les dortoirs vu la petite taille des machins, peuvent être un point de commencement. Je ne m’attarde pas sur la fuite, nous en avons déjà suffisamment parlé donc une note de renvoie sera suffisante.

L’installation d’Ariella est intéressante, quand au développement il n’a rien de surprenant. Il permet néanmoins de confirmer ma supposition quand à la concentration et la distraction comme échappatoire, c’est déjà fait naturellement même si l’adolescente n’en a pas conscience. Après, le repas manqué… il se passe de commentaires.

- Mon pouvoir, je ne l'utilise pas volontairement devant n'importe qui. Je dois me sentir au minimum en confiance pour l'utiliser devant quelqu'un… Ce qui me fais le plus peur, c'est lorsqu'il se manifeste lorsque je ne le veux pas… à moins que ce que vous voulez dire, c'est d'arrêter toute utilisation. Que ce sois avec une personne en qui j'ai confiance ou lorsque je m’entraîne seule dans le gymnase ?

- Si tu as peur de l’utiliser, apprends à ne pas l’utiliser, à le bloquer. T’entrainer à le manipuler est une bonne chose, ça te familiarise avec lui, néanmoins ça ne t’aide pas forcément lorsqu’il s’agit de ne pas l’utiliser. En gros, tu dois apprendre à le déclencher comme à ne pas le déclencher, comme s’il y avait un bouton « on/off ».

C’est comme ça que je conceptualise la plupart de mes pouvoirs maîtrisables : en on/off. L’Accélération des Processus Biologiques, un berserk, est premier et plus dangereux d’entre eux et plus que savoir le déclencher c’est savoir l’empêcher de se déclencher qui est important. J’ai pas mal de raté à mon actif, inutile de le dire, mais le dernier d’entre eux me pousse à censurer plus drastiquement mes émotions pour l’éviter. La Polymorphie n’a pas ce problème-là, elle ne peut pas se déclencher involontairement considérant la concentration et la maitrise nécessaire à son emploi, quand à la Maitrise Evolutive il s’agit de diriger ou stopper vers où mon corps va, ce qui est plutôt une réussite pour l’instant même si je ne le saurais qu’au prochain traumatisme. Mais une exo-armure bimétallique doit être bien moins complexe dans son fonctionnement que tout mon paquetage biokinétique, ce qui est un plus pour l’utilisation comme un moins pour l’inutilisation.

Ariella poursuit son dessin avec les félins, représentant la confiance en soi et son absence, en y rajoutant une rivière qui n’est autre qu’une chronologie pure et simple et un brouillard représentant l’éloignement du présent. Enfin c’est ainsi que je les interprète en corrélation au reste. Les blessures comme la clé sont des ajouts très intéressant aussi, preuve des effets néfastes des extrêmes : dans sa confiance hautaine, le grand félin ne remarque plus ce qui est autour de lui, tandis que dans sa crainte absolue, le petit ne peut survivre. Il y a sans doute d’autres choses mais je n’analyse le dessin que par rapport à ce que je dois savoir d’Ariella, pas au reste. Mon but n’est pas de tout découvrir sur elle, sa préférence des félins motivant l’apparence des deux allégories n’importe pas pour l’aider à avancer dans ce qui l’amène ici. Elle finit par relever la tête après de longs instants, ma patience suffisante à ce que je ne commence pas à moi-même dessiner sur le côté en attendant – enfin, ma patience aidée de mon éducation puisque je ne détériorerai jamais des feuilles d’annotation de dessins, contrairement à la plupart de mes camarades étudiants. Steel fait face et joue avec son crayon, reprenant la parole après de nouveaux instants de silence. Je la fixe simplement et l’écoute.

- Dans le fond, j'ai déjà une base sur quoi travailler… Je suis nouille de pas l'avoir vue avant…

- C’est un manque de recul et c’est là mon boulot que de l’avoir et de le faire prendre.

- Mais, reprend-t-elle après avoir détourné le regard et clairement fait comprendre qu’elle n’attendait pas de réponse immédiate, pour y parvenir, vous allez m'accompagner ? Je dois commencer à changer mon comportement petit à petit en allant progressivement vers un plus grand nombre de personne ? Ou au contraire, je dois carrément sortir de ma zone de confort et aller directement vers des gros groupes ?

Je ne dis rien, je la laisse revenir et conclure en attendant mon tour, la regardant me regarder en attendant clairement des réponses précises.

- J'me sens perdue… ça me fait peur de changer… J… j'ai toujours l'impression d'être seule même si ce n'est pas le cas… Je… je crois que je n’ai pas confiance en moi…

- Le changement est la seule constante de l’univers. Oui il fait toujours peur car la nouveauté fait toujours peur. C’est même l’une des peurs primales. Il faut réussir à la dépasser et les gens ont des manières bien différentes de le faire : acceptation, rejet, altruisme, raciste, amour, haine, sociabilité, solitude…

Cette dichotomie est la base de bien des problèmes et il ne m’est pas nécessaire de l’illustrer plus, il y a tant d’exemples à lui donner qu’Ariella saura les trouver seule.

- Maintenant, tu dois y aller progressivement. Un bain de foule alors que tu ne supportes pas une demi-douzaine de personnes c’est juste te traumatiser inutilement. En revanche, passé de la demi-douzaine à la dizaine, puis la douzaine, et ainsi de suite, ça te permettra d’y aller toujours plus. C’est ce que tu as fait avec tes colocataires. Essais, maintenant, de le faire avec les autres. Quand à un suivi psychologique, je n’ai légalement pas le droit d’en fournir un mais même cette consultation théoriquement je ne peux pas la faire seule donc bon. Oui, je peux te voir à raison d’une heure par semaine, pour suivre tes progrès et continuer de te conseiller. C’est à toi de voir.

Je sens bien, un jour, une plainte arriver qui m’interdirai d’exercer à jamais pour cause d’exercice illégal même si, au final, ce n’est pas mon choix que de le faire. J’aide, c’est tout, juste que je suis seule à le faire. Ma tutrice et directrice de thèse est partie, j’ai perdue une de mes amies les plus proches dans l’affaire, mais je continue d’aider comme elle-même le faisait. Il en faut bien qui se dévouent pour les autres, c’est beaucoup moins naturel que l’on ne le croit de tendre la main et c’est là le drame de l’Idéal Xavier.
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MessageSujet: Re: Shatter me...(P.v: Amy de Lauro)   Shatter me...(P.v: Amy de Lauro) Icon_minitimeSam 28 Mar - 22:12

Lorsque la mutante avait prit la parole, je l'avais écouté et ce même si je réfléchissais toujours en parallèle. Bloquer mon pouvoir... c'est possible? Oui, bon, quand je le sentais se déployer sur ma peau j'étais capable de le stopper dans sa course, comme je l'avais fait plus tôt. Mais de là à l'arrêter avant même qu'il ne se manifeste, je n'en étais pas encore capable. En fait je n'étais pas certains d'être capable d'y arriver un jour... Je finissais toujours pas avoir une couche de métal sur mes jointures ou sur un bras....  Je vins légèrement hocher de la tête, j'étais contente qu'elle me disse que c'était bien de m’entraîner avec mon pouvoir. C'est vrais que cela aidait à se familiariser avec.. Par contre je n'avais aucune idée comment réussir à le déclencher comme à ne pas le déclencher. Comment réussir à apprendre cela? La pratique, mais encore? Je m'imagine ou bouton on/off? Les deux?... Soupire...dommage que Rachel pouvait pas m'aider sur ce sujet... Ce serrait peut-être une bonne idée d'en parler à Amy en ce qui concerne le blocage de mon pouvoir. Peut-être qu'elle vas pouvoir me diriger vers quelqu'un qui vas pouvoir m'aider....

Le manque de recule... ouais, ça devait être cela.. grâce à l'aide d'Amy j'avais enfin réussis à prendre un peu de recul. Pour ça, je lui en étais reconnaissante tout comme pour l'aide et le temps qu'elle m'avais accordée. Lorsqu'elle reprit la parole, je me concentrais sur ce que la mutante allait dire sans arrêter de jouer avec mon crayons. Je vins légèrement hocher de la tête, ouais.. je comprend..  Pourquoi la seule constance de l'univers devait-elle faire aussi peur.. Je vins légèrement soupirer, je voulais changer, mais je craignais de ne pas être assez forte pour y arriver. Je craignais de ne pas réussir à surmonter ma peur... je l'avais toujours fui... je dois faire quoi moi? L'affronter? Remarquez que c'est un peu ce que j'ai commencé à faire... Progressivement... Bien.. Juste le fait de penser à un bain de foule je me sens paniquer à l'intérieur de moi. Maintenant qu'elle le dit, c'est vrais que cela allait juste me traumatiser pour rien. Je pris en note, dans le coin de mon esprit, d'essayer d'appliquer ce que j'ai fais avec mes colocataires au autre. Ça ne devrait pas trop être compliqué... m'enfin je l'espère..

- Quand à un suivi psychologique, je n’ai légalement pas le droit d’en fournir un mais même cette consultation théoriquement je ne peux pas la faire seule donc bon. Oui, je peux te voir à raison d’une heure par semaine, pour suivre tes progrès et continuer de te conseiller. C’est à toi de voir.

Houla.... moi j'ai pas envie qu'elle ait des problèmes de légalité... je vins arrêter de jouer avec mon crayon alors que je gardais le silence. Une légère hésitation traversa mon regard alors que je prenais le temps de réfléchir et ce même si je savais que continuer à la voire était la meilleure chose à faire. C'est moi qui vois... oui, mais elle, en avait-elle vraiment envie? Oui bon, c'est sur que quand tu prend la voie de la psychologie, plus celle d'X-men, t'était porté à aider les autres. Mais la.. c'était un peu différent, non? Je vins légèrement inspirer alors que je répondais finalement:

- Je ne veux pas que vous aillez des problèmes à cause de moi.... mais en même temps, je me dis que continuer à vous voir est la meilleur chose à faire pour continuer d'avancer....

Je me tus alors que je venais légèrement me masser la nuque. Visiblement, je n'avais pas souvent pris des décisions aussi importantes. Mon regard divagua légèrement vers le sol pendant un instant, en fait je ne savais pas trop pourquoi j'hésitais un peu.  M'enfin, mon regard revint sur la mutante alors que j'ajoutais après une légère expiration:

- Donc..... Ouais, ce serrait bien une rencontre par semaine pendant une heure. Mais, je veux être certaine que ça ne vous dérange pas et ce même si ça doit faire parti de votre travaille...

Je me tus encore une fois, mais cette fois ci je lui laissais le temps de me répondre avant de continuer de parler. Autant parce que je ne voulais pas reprendre tout juste après qu'elle eut terminé de parler comme je l'avais fais. Qu'à cause que je voulais savoir la réponse avant de continuer. Ça m'inquiétais réellement, ce serrait vraiment dommage qu'un problème arrive à cause des lois et tout ça...  

- Vous avez des conseilles à me donner là tout de suite? Ajoutai-je doucement après un moment. Je veux dire, autre que de tenter de me distraire ou d'observer les autres? Et...  he... je me demandais si..... si vous saurez qui pourrait m'aider à apprendre à bloquer mon pouvoir? Rachel peux pas m'aider pour ça....

Oui, bon, je sais que présentement ce n'étais pas le sujet de la discutions. Mais, tant qu'à avoir effleuré le sujet, aussi bien demander. Et puis, ma peur et mon pouvoir sont liés alors se serrait mieux de travailler sur les deux et non juste sur un. Et de toute manière, si je ne le demandais pas maintenant, j'allais prendre du temps avant d'en reparler ou de le demander. Je me remis doucement à jouer avec mon crayon en attente d'une réponse. C'est fou à quel point je pouvais soutenir le regard de quelqu'un quand je me sentais assez en confiance.  


(Hrp: Le choix est fait, on tombe en rp séquentiel. ^^ )
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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: Shatter me...(P.v: Amy de Lauro)   Shatter me...(P.v: Amy de Lauro) Icon_minitimeDim 5 Avr - 18:38

Ma déclaration sur le non respect de la loi quand à mon exercice au sein de l’Institut interpelle Ariella au point qu’elle m’accorde toute son attention, considérant ma proposition. Pour ma part, je n’ai pas tellement de doute quand à ce qui suivra : la majeure partie des gens ne respecte la loi pas par conviction mais crainte de la sanction et comme cette dernière, plus qu’être couverte par l’Institution elle-même, ne sera pas à destination de l’adolescente elle n’a rien à perdre. Aucun de mes patients n’a rien à perdre, je suis la seule qui risque sa carrière mais cela très peu le prennent en considération. Xavier me couvre, dans l’illégalité comme souvent avec lui, mais c’est tout. Et ni Xavier ni la majorité de mes patients n’ont participée à ma thèse pour essayer qu’un jour je puisse officiellement faire ce que je fais là. Triste, d’ainsi toujours réclamer et prendre sans jamais chercher à donner, même si le Professeur X a ainsi donnée toute sa vie.

- Je ne veux pas que vous aillez des problèmes à cause de moi… mais en même temps, je me dis que continuer à vous voir est la meilleur chose à faire pour continuer d'avancer…

J’hoche la tête en restant aussi impassible que possible, rien de surprenant ni ne nécessitant de commentaire ; c’est déjà fait. Geste de gêne que je regarde distraitement puis je me lève pour aller vers l’armoire y saisir un calendrier pouvait contenir jusqu’à huit noms, accompagnant des horaires.

- Donc… Ouais, ce serrait bien une rencontre par semaine pendant une heure. Mais, je veux être certaine que ça ne vous dérange pas et ce même si ça doit faire parti de votre travaille…

Je ne peux retenir un petit rire, assez dépité d’ailleurs, avant d’en revenir à ma place.

- Je ne travaille pas, j’étudie. Le problème est là : j’ai pas encore le droit de travailler, juste d’apprendre à le faire sous la tutelle de quelqu’un.

Mon stage est rémunéré comme ce qu’il est : un stage à mi-temps. Il me manque juste le psychologue titulaire pour valider tout ça même si ça ne posera pas de problèmes au final puisque l’Institution Charles Xavier pour jeunes surdoués « lave son linge sale en famille ». Me rasseyant, je reprends inutilement connaissance de ce planning surtout utile à nous coordonner avec les collègues pour qu’on n’ait pas besoin de la salle en même temps tout en écoutant la dernière demande.

- Des conseils, pas réellement plus que ceux que je t’ai déjà donnés, non. Quand à un cours de maitrise des pouvoirs, le professeur titulaire est parti depuis deux ans et on n’a pas de remplaçant. Après, je pense que tu peux aller voir des X-Men ou d’autres personnes plus expérimentées, tant qu’elles ne tentent pas de t’entrainer à devenir une arme il n’y aura pas de problème. Rachel n’aime pas enseigner, c’est vrai, tout fonctionne à l’attachement et l’émotion chez elle donc ses aides dépendent plus de qui que de quoi. Mais tant tous les cas, il faudra aussi faire du travail personnel : tu sais quand risques d’apparaitre tes pouvoirs de leur propre initiative, il suffit de s’entrainer à penser à de telles situations tout en « bloquant » le mécanisme. « Suffit » est un mot bien gentil, je suis consciente que c’est plus facile à dire qu’à faire, mais j’en ai pas d’autres pour le coup. Après, sans rien connaitre à ton pouvoir de ce que j’ai pu en observer aujourd’hui, il me semble relativement discret : la première fois qu’il est apparu, j’ai juste cru que tu avais gagné un bonnet. Peut-être que se déstresser sur le côté « voyant » du truc peut être pas mal.

L’étude des pouvoirs, ce n’est pas tellement ma partie. Moïra fait le suivi médical mais sans prof titulaire on est assez peiné avec cet aspect de l’enseignement, je comprends. Mais je ne suis pas qualifiée pour donner un tel cours, malgré la possibilité d’aider dans le domaine par expérience personnelle.

Notant le nom d’Ariella sur le planning, je ferme mon stylo et me relève de ma chaise.

- Cela sera tout pour cette fois, Mlle Miller. Commençant à contourner la table de verre, je poursuivis : Nous nous verrons donc tous les Lundi de 15h à 16h.

Je l’accompagne jusqu’à la porte de sortie, n’ayant qu’une chose à ajouter avec amabilité avant que l’on se sépare.

- S’il vous arrivait d’avoir un problème urgent à régler ne pouvant pas attendre la prochaine séance, n’hésitez jamais à venir me voir. Si je préférerai que vous n’interrompiez pas mes autres consultations, elles ne sont que les lundis et vendredis après-midi et vous pouvez toujours attendre entre l’une d’elle. Je ne suis indisponible que les mercredis après-midi et les samedis, le reste de mes matinées se passent aux gymnases, vous avez du en entendre parler, quand à mes autres après-midi hors week-end ils sont soit ici, à l’infirmerie, soit en bibliothèque ou dans ma chambre pour la poursuite de ma thèse. A ce sujet d’ailleurs je suis toujours en recherche de témoignages de personnes quand à l’impact qu’à eue leur mutation sur leur caractère, si vous êtes intéressées d’y participer nous pourrons en discuter une autre fois.

Je ne pense pas avoir grand-chose à dire dans cet épilogue de première séance, c’est plutôt connu que je cherche des témoignages pour ma thèse et j’ai moins de la moitié de mes proches qui y ont répondu, ce qui est dire si les inconnus le font souvent ; m’enfin bon, comme pour Rachel avec les activités c’est moins à des choses qu’à des gens que l’on dit oui ou non, en règle générale.

Laissant Ariella repartir, je prends la séance suivante car si j’étudie afin de pouvoir faire de cette activité mon métier un jour, comme souvent à l’Institut j’apprends sur le tas, par la pratique, sans l’encadrement requit. Et ça ce dit une école…
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Ariella Miller
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MessageSujet: Re: Shatter me...(P.v: Amy de Lauro)   Shatter me...(P.v: Amy de Lauro) Icon_minitimeLun 13 Avr - 3:04

Je m'étais légèrement crispé en entendant le petit rire de la mutante. Quoi, j'avais dis quelque chose qui ne fallait pas? Je l'ais vexé sans le vouloir? ho.... en fait j'avais comprit ce que je voulais bien comprendre... et comme de raison j'avais tout compris tout de travers...  soupire... sérieux parfois on dirais que tu pense juste à toi ma petit Ari.... J'avais légèrement hoché de la tête, la je comprenais. Mon regard avait suivit les mouvements de la mutante et par simple curiosité j'avais observé ce qui semblait être un planning.  

Je m'étais à nouveau concentré sur Amy lorsque celle ci prit la parole. Dommage qu'elle n'avait pas d'autres conseilles à me donner, j'étais preneuse pour tout ce qui pourrait m'aider à ce sujet... C'était tout de même triste que le professeur titulaire pour les cours de maîtrise des pouvoirs était partie sans être remplacé. Je devais avouez que ça sonnait plutôt bien être prof de maîtrise des pouvoirs... mais avant je devais maîtriser mon propre pouvoir...  Allez voir un X-men ou d'autres personnes expérimentés, d'accord.. mais qui? La je me sentais un peu perdue, mais en même temps je sentais que j'allais devoir me botter les fesses pour aller les rencontrer et demander de l'aide. Je tiquais un peu violemment lorsqu'elle fit la mention de devenir une arme. Monsieur Xavier avait reproché la même chose à Erl lorsqu'il avait tenté de m'aider. Résulta, je n'avais plus revue Erl depuis et j'avais entendue dire qu'il était tout simplement partit de l'institue Sans le vouloir, Amy avait fait remonter la colère et la douleur que j'avais envers Erl. Il était carrément partit sans m'avertir, j'avais l'impression d'avoir été lâchement abandonné!  Ma mâchoire se crispa un peu alors que j’essayais de calmer l’émottions qui c'était manifesté d'un coup. Je vins expirer doucement, mais en même temps je comprenais que la personne qui allait m'aider ne devait pas m’entraîner à devenir une arme. Ce n'était pas du tout le but de l'institue et encore moins le miens. Je vins de nouveau expirer doucement alors que je me concentrais sur la suite des paroles de la mutante.    

- Rachel n’aime pas enseigner, c’est vrai, tout fonctionne à l’attachement et l’émotion chez elle donc ses aides dépendent plus de qui que de quoi. Mais tant tous les cas, il faudra aussi faire du travail personnel.

Je ne pensais pas que Rachel fonctionnait à l'attachement et à l'émotion... Pour être franche, je ne savais pas trop quoi faire de cette information. Mais, je préférais tout de même la garder dans un coin de mon esprit au cas ou. M'enfin, j'avais légèrement hocher de la tête, je comprenais que j'allais aussi devoir faire du travaille personnelle. C'est toujours plus facile à dire qu'à faire, mais je comprenais tout de même ce qu'elle venais de me dire. Je préférerais avoir quelqu'un pour m'aider à apprendre à bloquer mon pouvoir, mais en attendant je pourrais essayer d'appliquer ce que Amy venait de me dire. Pour être franche, je doutais que j'allais y arriver, je n'avais pas assez confiance en moi. Cependant, j'allais tout de même me forcer à essayer et comme dit le dicton: qui ne tente rien n'a rien. Discret... c'était vraiment relatif.... quand mon armure se déployait sous mes vêtements oui c'était discret, par contre lorsqu'il se déployait sur un bras complet c'était beaucoup, beaucoup moins discret... J'eus un petit sourire gêné, c'est la première fois que quelqu'un me faisait une remarque sur mon bonnet à cause de mon pouvoir.

- J'ai toujours l’impression qu'il est voyant, dis-je rapidement, arrêter de stresser à propos de cella serrait effectivement une bonne chose à faire.  

Lorsque Amy se leva de sa chaise, moi je vins doucement fermer mon calepin avant de me lever à mon tour. Je vins encore une fois hocher de la tête, alors que j'ouvrais à nouveau mon calepin pour rapidement venir prendre en note le jour et l'heure à lequel nous nous verrons. Suivant le mouvement, je me dirigeais doucement vers la porte. Mon attention était toujours sur Amy alors que j’écoutai toujours ce qu'elle me disait.

- A ce sujet d’ailleurs je suis toujours en recherche de témoignages de personnes quand à l’impact qu’à eue leur mutation sur leur caractère, si vous êtes intéressées d’y participer nous pourrons en discuter une autre fois.

Mon regard vins à nouveau se poser dans celui de l'X-woman alors que je m’immobilisais tout près de la porte. Oui, j'en avais entendue parler et ce même si j'étais resté plus en retrait des autres élèves. Un petit sourire vins effleurer mes lèvres alors que je répondais après quelque secondes de silence:

- C'est noté et... oui, j'aimerais participer à votre thèse en donnant mon témoignage... ce serrais bien d'en discuter une autre fois...

J'avais légèrement hésiter puisque, je devais l'avouer, cela faisais un peu peur de décider de faire un tel témoignage. Mais, je ne pouvais pas ne pas le faire, je voulais aider Amy dans sa thèse. Quand j'en avais entendue parler, cela m'avais intrigué surtout parce que je savais que ma mutation avait influencé mon caractère. Et puis, Amy elle même venait d'effleurer le sujet alors je n'allais certainement pas dire non... M'enfin, je ne savais plus quoi ajouter alors je vins doucement saluer la mutante avant de quitter le bureau pour retourner dans ma chambre. Même si je venais de vivre un moment fort en émotions, je ne devais pas pour autant négliger mes travaux et mes études que j'avais prévue de faire après la rencontre.
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MessageSujet: Re: Shatter me...(P.v: Amy de Lauro)   Shatter me...(P.v: Amy de Lauro) Icon_minitimeSam 18 Avr - 15:14

Lundi 13 Octobre 2014 – 03 : 43 P.M.
Je suis assise les bras croisés sur le plan de travail de verre, qui me reflète légèrement à la lumière de la pièce. Comme toujours dans mon office, j’ai la blouse blanche et aujourd’hui elle couvre un simple t-shirt à col en V gris et tombe jusqu’à un jeans bleu. Mon collier en croix est plus voyant qu’à l’habitude alors que je me penche en avant, mes notes poussées sur le côté. Nous avons déjà parlés des efforts et des progrès fait depuis la semaine dernière, le délai ayant été bien maigre pour en faire de significatif mais permettant des petits pas accomplis les uns après les autres, et l’on en passe donc au sujet que l’on avait remis à plus tard. D’ordinaire, les séances de psychologue sont comptées en heure alors qu’elles durent sensément trois quart d’heures mais je ne connais pas un seul collègue qui ne prenne pas plus de temps et ne suis certainement pas une exception ; le record de Jade est de m’avoir faite tourner en bourrique durant 36 minutes, lorsque je la suivais contre son envie au début. Peu professionnel, en effet, mais outre que j’apprends le métier sur le tas elle est des plus malines donc qu’elle réussisse à me berner n’est pas surprenant. Aussi longtemps c’est un autre problème mais je considère que ce record, plus que n’être jamais battu, ne sera jamais retenté. La relation est différente maintenant et même si elle a toujours besoin de suivre j’ai démontrée mon incapacité dans le domaine et elle ne veut toujours pas le faire. Je fais ce que je peux comme la mauvaise mère que je suis et verrai si c’est suffisant à l’avenir.

Mais pour en revenir à la présente patiente, Ariella Miller, ce n’est ni dans son objectif ni dans ses possibilités de me berner, trop renfermée pour cela. Et puis elle a manifestée la volonté de m’aider, également, dans cette thèse qui me permettra un jour d’accomplir ce genre de séances de suivi en toute légalité. Il est donc temps pour moi de m’expliquer.

- Bon, comme tu le sais, je suis étudiante à l’Institut, comme toi. Même si mon cursus est un peu plus avancé. J’accomplis deux doctorats de psychologie dont l’un a pour thèse l’impact de la mutation sur la psyché de l’individu. En gros, en quoi ton pouvoir a influencé ton caractère. Je recueille des témoignages de mutants afin d’avoir une base de travail pour confronter des théories et faire un genre de classification. Ce n’est pas sociologique, les chiffres m’intéressent pas, c’est juste pour voir les différentes réactions, pensées et perceptions sur le fait d’être mutant.

Toujours compliqué de parler de cela sans en passer par la page d’introduction de la thèse mais je tâche de faire synthétique et de donner simplement l’idée.

- Ainsi, j’aimerai que tu m’expliques en plusieurs paragraphes écrits comment tu as vécue et comment tu vis ta mutation, depuis sa découverte jusqu’à aujourd’hui et à travers vos différentes évolutions. Si tu veux, je peux te montrer des brouillons sur mon propre témoignage, pour que tu ais un exemple de démarche.

La mutation est un sujet sensible, surtout telle que je l’aborde dans la construction de l’individu, ainsi donc si je suis prête à me donner en exemple je ne le suis pas pour ceux qui ont accepté de me fournir leurs témoignages. Certes, ceux-ci seront présents dans les annexes de ma thèse mais le jury qui la lira ne pourra pas reconnaitre les personnes par leurs simples initiales, selon toute probabilité, ainsi donc l’anonymat ne sera pas trahis. Je ne suis pas certain qu’Ariella en soit capable non plus mais ces personnes elle les a au moins une fois croisées dans les couloirs de l’Institut, elle.

- Considérant que ça sera destiné à la lecture, tu peux décider de garder ton anonymat en mettant juste tes initiales à la fin du témoignage. Je m’en servirai pour confronter avec ce que j’ai déjà put constater et étudier et l’indexerait à la fin de ma thèse, d’accord ?

Adressant un regard à l’une des feuilles encore vierge de celles que j’utilise pour faire mes prises de notes, et de temps à autres des origamis, je marque une pause avant de reprendre.

- Si tu veux, tu peux utiliser le temps qu’il nous reste durant cette séance pour commencer à rédiger mais si tu préfères le faire tranquillement plus tard, aucun problème ; il faudrait juste que je sois en possession du document avant les vacances de noël. Après cela commencera à être problématique pour moi.

Prête à lui tendre un stylo prit dans le petit pot entreposé sur la table et une feuille du tas suscité comme à ne rien en faire, j’écoute sa réponse simplement avant de conclure pour ma part.

- Si tu as des questions, n’hésite pas.
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