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 Born to Survive

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MessageSujet: Born to Survive    Born to Survive  Icon_minitimeVen 13 Avr - 16:40

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Born To Survive




« Tu crois, qu’un jour, toute cette guerre s’arrêtera ? »
« Et tu crois, qu’un jour, t’arrêteras de me poser des questions de meuf ? »

Il n’arrêterait pas de dire, qu’elle devait se comporter comme un mec, de penser comme un mec, d’être un mec pour survivre dans ce bataillon remplis de cons. Il n’arrêtait pas de lui donner des coups de pied au cul quand elle déprimait au fond de sa tente. Il n’arrêtait pas de la relever, quand elle s’entraînait seule et qu’elle se cassait la tronche dans la boue. Il n’arrêtait pas de la faire tomber, pour qu’elle se relève seule, parce qu’il en avait marre de se prendre des vannes de la part de ses potes à l’armée. Il se comportait comme un frangin avec elle parce qu’il fallait bien que quelqu’un la protège. Il se faisait passer pour un vieux machiste des années 50 quand il était avec ses potes, mais au fond, c’était un bon gars, qui se laissait attendrir par une nana qui voulait prouver qu’elle pourrait réussir comme n’importe quel mec. En groupe, c’était un enfoiré, avec elle, c’était autre chose, un autre numéro.


Featuring James Ransone


Dernière édition par Lénore J. Hoffman le Ven 13 Avr - 22:56, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Born to Survive    Born to Survive  Icon_minitimeVen 13 Avr - 16:41

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Chapitre Un
Une Femelle parmi les Mâles


On était en Septembre 2002, la jeune femme venait de rentrer dans le camp d’entraînement du corps des Marines. Jalyn n’était pas forcément fière d’être la seule femme dans tout ce bataillon. Une nouvelle fois, elle allait devoir prouver sa valeur pendant les entraînements. C’est la boule au ventre qu’elle prit ses affaires à l’accueil lorsque son tour arriva. Elle quitta rapidement les lieux pour rejoindre sa chambre et s’installer en oubliant les regards masculins qu’elle croisa dans le couloir. L’avantage d’être la seule fille, fut qu’elle aura une chambre pour elle toute seule, mais sans doute que la solitude pourra peser lourd. Elle eut peu de temps pour ranger que la trompette de l’armée retentit déjà dans tout l’établissement. Il fallait aller dans la cours avec les autres soldats pour le rassemblement général. Sans doute pour écouter le petit discours de bienvenue du chef des lieux.

La jeune femme se retrouva au milieu de gaillards d’un mètre quatre vingt minimum, tout en muscle, près à tirer sur tout ce qui bouge ou à courir comme des éléphants. Impressionnant, encore plus qu’à l’US Army, ici c’était des bêtes nourrit à la viande rouge et aux Red-Bull. La boule au ventre n’était pas prête de partir. Elle sentit d’autres regards se poser sur elle, mais évita d’en prendre note. Le Général arriva rapidement pour faire son discours, un discours qui résuma la formation. Elle n’écouta pas tout, le principal à retenir, c’est que les recrues allaient en baver. Et ça, dès la minute qui suivie la fin du monologue. Après s’être retrouver parmi des bulldogs montant la garde, elle se retrouva à courir parmi des Rottweilers. Il y avait toujours les regards mais il y avait aussi les remarques, les vannes, quand elle se fait dépasser ou quand certains étaient derrières elle. Des tapes dans les épaules, bien violent, pour sois disant l’encourager… Misère.

C’est ce genre de journées qu’elle continuera de vivre pendant toute sa formation. Parfois, certaines seront pires que d’autres, d’autres fois, elles seront plus calmes. Moqueries et vannes seront tout de même sa mélodie quotidienne. Dur à supporter, quand on n’a aucuns soutiens. Les supérieurs de l’établissement pourraient sans doute limiter les dégâts mais bien entendu, l’excuse d’être une femme revient toujours. Mais sûrement pas dans le sens qu’une femme est plus faible et donc qu’il faut la protéger. Au contraire, il s’agirait plutôt qu’une femme est plus faible alors elle doit montrer sa valeur et surtout, faire trois fois plus qu’un homme, et encore. Elle était seule face à cette vie, seule à se soutenir, parce que forcément, ces parents refusant l’idée qu’elle intègre l’armée, ignorent complètement la vie de la jeune femme. Mais, cette vie bascula quelque peu, avec la rencontre d’un type quelque peu dérangé.

Nous étions dorénavant, en janvier 2003. La vie était la même pour la jeune Jalyn, toujours à surpasser, à se prendre des coups dures, à pleurer quelques fois, la nuit entre deux alarmes du camp ou tout simple à envoyer chier tout le monde. Parce que oui, elle ne se laissait tout de même pas faire. Elle envoyait paître dès que le moment se présentait, et pourtant, même si elle se montrait comme forte tête, les brimades continuaient sans relâche. Malgré tous ses efforts, rien ne payait. C’est une nuit, qu’elle décida d’aller s’entraîner en extérieur, des pompes, des parcours du combattant, le B.A.B.A du militaire. C’est pendant un arrêt après sa course infernale, qu’une voix l’interpella.

« Tu te prends pour Mulan ou quoi ? »
« Pardon ? » Dit-elle, en se tournant brusquement, surprise.
« On dirait que tu joues à Mulan, tu sais, la chinoise de Disney là, qui se lève en pleine nuit pour grimper un poteau…enfin je crois. D’un ton posé.

La jeune femme resta perplexe un instant.

« Sors moi ta vanne maintenant, va s’y, attend pas. Fais comme tes potes, j’ai l’habitude, et tu seras plus obliger de me parler.
« Heiiiiin?» Interloqué. « J’suis pas d’humeur à vanner, puis j’ai pas de raisons de le faire… Je me demandais ce que tu foutais là à courir comme une lapine ou un lama, ou je ne sais quoi à cette heure là… Et j’me faisais chier dans mon coin… Raaa, on peut plus discuter qu’on t’envoie bouler chez mémé ‘t’nant, j’te jure, merde. » En pestant. Un silence passa.
« Excuse-moi.. » Reprenant son souffle. « J’ai tellement l’habitude de me faire vanner, que j’ai l’impression que dès qu’on veut me parler c’est pour me faire traiter de femmelette, de poulette unijambiste ou d’autres trucs du genre. »
« Ah ouais….. T’es la nana là. J’sais plus ton nom. Moi c’est Alan, Alan Burcley, on s’est peut être déjà croisé, je suis le pignouf qui se trouve toujours parmi les autres pignoufs. Et toi ? »
« Jalyn Lénore Hoffman.. La fille, du bataillon. Hé. »
« Lénore ? Pas courant tiens… Heureusement que c'est ton second prénom. Bref, tu veux un joint ? Parce que oui, moi si j’suis dehors, c’est pas pour faire des abdos fessiers, mais pour fumer. Ca détend.

Elle hésita, puis refusa. Mais Alan, insista, et au bout de quelques minutes, la jeune femme accepta. Ce type, Burcley, n’avait pas l’air si méchant que ça. Il était plutôt du genre à être un joyeux luron, gens-foutiste, qui se préoccupait peu de ce qui l’entourait. Ce n’était pas un type baraqué d’un mètre 90, façonné by Mister T. C’était plutôt le mec qui frôlait le mètre 75, un peu musclé, brun, peu aimable mais bien dérangé. Assis tout deux contre un mur, par terre, en fumant leur pétard comme si de rien n’était, ils firent connaissances. Jalyn apprenait qu’Alan avait finie là parce qu’il ne savait pas quoi faire de sa vie. Qu’il avait pas le physique a être Superman mais vu qu’il « avait des attributs digne de Rocco », il se faisait respecter de tout le monde.Il n’avait pas de nouvelles de ses vieux, son frangin avait crevé sur un trottoir à cause d’une overdose, et lui, cherchait un sens à sa vie. Un sens, qu’il trouvera sans doute jamais, parce qu’il a proclamé mourir à 50 ans, comme son idole Michael Jackson. Jalyn ne raconta pas trop la sienne, de toutes manières, il parlait trop et n’avait pas le temps d’en placer une. Mais elle rigolait pas mal avec ce délurée, qui racontait toutes ses conneries d’ados.

C’est l’alarme du camp qui leur fit arrêter leur sortie nocturne. C’est sûre un sourire commun, que tout deux se séparèrent et chacun alla rejoindre le bataillon. Jalyn entendit Burcley se faire charrier par ses potes, mais oublia un instant ce moment. En discutant, tout deux avait compris, qu’il ne fallait pas que cela se sache. Alan ne devait pas perdre la face devant ses camarades de l’armée, et Jalyn, quant à elle, devait rester à sa place. Ils l’avaient compris en se séparant, mais tous deux avaient tellement bien rigoler, que malgré ceci, ils n’allaient pas pour autant se taire à jamais.

Une journée d’avril 2003, un mec ouvrit la porte, alors que la jeune femme se changeait, par réflexe elle hurla mais rien à faire, le type en question qui n’était pas gêné pour le moins du monde était Alan. Jalyn debout, en petite tenue dans la chambre, tentant tant bien que mal se cacher avec ses bras, faisait face à ce gringalet un peu drogué. Une seconde passa et l’invité demanda :
« Dit, t’aurais pas le truc de meuf pour s’épiler là ? Le truc qui vient des abeilles.. Ah oui, de la cire ? C’est pour Jimmy. Il a trop de poil sur le torse. »
« Euh… » Silence « Dégage de là bouffon ! » En lui balançant une godasse.
« Aaah, mais t’es complètement dingue, mais bordel, t’as tes règles ou quoi ? » En évitant le projectile.
« DEGAAAAGE »
« Ouaiii je m’en vais pas la peine de gueuler ! » En claquant la porte.« Aucune solidarité merde ! »
Sinon.. Dit-elle, en entrouvrant la porte et en tendant un objet. J’ai un épilateur électrique. C’est mieux, c’est plus douloureux.
Bordel, Lèn’, tu gères !En prenant l’arme fatale.

Elle rigola, lui aussi. Quelques minutes plus tard, elle entendit les hurlements de ce Jimmy subissant la dure loi de l’épilateur électrique. C’est plus tard, que l’alarme retentit dans tout le camp. Rassemblement. Des bruits courraient pour un prochain départ en pays étranger. Tout le monde avait la boule au ventre. Et voici, ce que tous entendirent :

« Soldats, dans une semaine exactement, vous partirez en Irak, la Guerre est déclarée, L’Opération Irak Libre, sera votre ordre de Mission. Le Président de notre Nation, Georges Bush, a déclaré la Guerre à l’ennemi Saddam Hussem. Vous ici, devez respecter ce choix, et adhérer à la dure épreuve que vous aller endurer pendant plusieurs mois, plusieurs années. Aimez votre pays, servez-le, honorez-le »

Dans la même ligne, Jalyn tourna le regard vers Alan, cherchant le sien. Il l’a remarqua hocha la tête et sourit en coin. Il l’a rassurait en lui faisant comprendre, que tout allait bien se passer. Mais au fond, tout deux, et tout le bataillon, savait, que l’épisode de l’Irak, allait était l’épreuve la plus dure de toute leur vie.


Dernière édition par Lénore J. Hoffman le Mar 17 Juil - 22:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Born to Survive    Born to Survive  Icon_minitimeVen 13 Avr - 22:53

Born to Survive  88480397J3 Born to Survive  55503571J1 Born to Survive  11322075J2
Chapitre Deux
L’Enfer dans le désert




Huit humers et trois camions de cargaisons roulaient chacun derrière les autres dans le désert irakien. Il s’agissait du bataillon de reconnaissances, qui n’était là que pour dégager le terrain. Jalyn faisait partit de ce bataillon, elle n’était que simple soldat parmi les quatre autres, un sergent, Daniel Cooper, un caporal, John Tryne et Alan. Par chance, elle s’était retrouvée avec lui, même si ce dernier, n’était pas aussi compatissant avec elle lorsqu’il était en compagnie de ses potes. Bref. Un peu bipolaire sur les bords le Burcley. Cela faisait deux mois qu’il traversait le nord de l’Irak, à lire des cartes, à se faire engueuler pour X raisons, à écouter des chansons chantonner par toute la bande passant du Britney au Rolling Stone. Et le faite d’être isoler dans un pays paumé, rendait les mecs encore plus irritants. La jeune femme avait parfois l’impression d’être dans un groupe de ménopausé(e)s. Bien entendu, il ne fallait pas qu’elle dise un seul mot avec certains qui n’était pas vraiment commode déjà à la base d’entraînement, alors imaginez dans un désert vivant des conditions encore plus précaire que sur le continent américain.

Les journées qui allaient suivre n’allaient pas être des plus joyeuses qui soient. Il y avait des jours où les soldats ne faisaient que rouler dans le vide et où il ne se passait rien. A partir d’aujourd’hui, certains qui voulaient de l’action allèrent être servis. Les conneries du commandement allaient pouvoir s’étaler d’heures en heures. Tout commença par une mauvaise direction donné par le Lieutenant, au lieu de suivre la route, ils sont allés se perdre dans la cambrousse. Après avoir retrouvé la bonne route, le bataillon croisa pour la première fois, les vestiges d’une guerre qui ne faisait que commencer. Jalyn, à l’arrière du humer, regardait les cadavres d’hommes et enfants étalées sur le bord de la route. Attristée devant ceci. Le humer s’arrêta d’un coup, ce qui fit sortir de ses pensées la jeune femme. Il fallait descendre et vérifier le terrain. Bien, arme à la main, Jalyn et les autres soldats descendirent de leur véhicule, en scrutant chacun de leur côté l’horizon, tout en étant sur ses gardes. Au bout de quelques minutes, la jeune femme aperçue des formes au loin, en mouvement. Regardant dans la jumelle de son arme, elle remarqua deux individus, dont un portant un lance missile. Et bien. « Sergent ! » Dit-elle. Celui appelé s’approcha tout en écoutant ce qu’avait à dire la soldat. « Deux hommes au nord, dont un armée, je suppose qu’ils sont prêts à tirer, ils ne font que regarder en notre direction et se dirige vers une petite bute non loin d’eux » Affirma-t-elle. Cooper regarda dans ses propres jumelles et vit effectivement les deux hommes. « Vous pouvez les atteindre d’ici ? » Demanda-t-il. « Sans doute Sergent, mais ne faudrait-il pas signaler avant de tirer ? » Perplexe. « Placez vous tous à couvert, Tryne tirez sur eux, Hoffman surveillez. » Exemple d’une confiance parfaitement réciproque. Le sergent s’admirait beaucoup, il se la pétait il faut le dire, et être chef d’un groupe de quatre, ça avait de quoi le rendre dingue. Il adorait provoquer Jalyn et n’attendait qu’une chose, qu’elle pète un câble. Mais, d’après Burcley, il ferait ça depuis que la jeune femme lui a mit la raclée de sa vie lors d’un combat aux corps à corps en entraînement. La fierté d’un homme est vite réduite à néant dans ces moments là.

Les deux hommes étaient abattus, aucun signal rien. Ils étaient armés ça suffisait largement pour dire qu’ils voulaient tirer sur le bataillon. En se retournant pour retourner au humer, Jalyn marcha sur un objet plutôt mou, pour une pierre ou une arme. Baissant la tête, elle remarqua une poupée, suivant le bras qu’il la tenait, elle y vit une enfant amputée des jambes. La soldat la fixa quelques secondes avant que la voix de Burcley résonne. « Bouges toi les miches ! » Hurla-t-il. Ouais, j’arrive…

Ils reprirent la route, et le soir même, ils atteignirent une ville. Il faisait nuit, normalement, le cortège militaire n’était pas censé traverser une ville qui était sans doute occuper par des résistants. « Putain, ils nous font quoi là encore, ça doit grouiller de tarés là dedans » Dit Alan sur ses gardes. « Taisez vous Burcley, ça à l’air d’être en mouvement » Ni une, ni deux, tous se sont concentrés sur ce qu’il se passait. Et puis quelqu’un du bataillon tira, cela agita tout le monde. « Ici Equipe 3, qu’est ce qui se passe ? » Panique à bord, tout le monde reste attentif. « C’est Taylor, il a cru voir quelqu’un alors.. » Des coups de feu, nouvelles fusillades. « Les enfoirés ! Et quel emmerdeur Taylor toujours à tirer quand il faut pas ! » Hurla Burcley entre deux tirs. La bataille dura quelques minutes, Jalyn en eu quelques uns mais difficile de se planquer dans des véhicules même blindés. Tout s’arrêta, d’un coup. « Equipe 1, tout va bien Equipe 3 ? » « Equipe 3, ça va… Aucun blessé.. » Dit-il en se tournant pour vérifier si tout le monde allait bien. Burcley tourna la tête vers la jeune femme qui elle regardait sa main, remplie de sang. Elle venait d’être touchée au niveau du ventre. Le regard d’Alan venait de radicalement de changer, mais ceux des deux autres soldats dans le bataillon aussi… Inquiet de l’Etat de Jalyn, étrangement. « Equipe 3, Ici Equipe 3, on a un blessé» La jeune femme souffrait quelque peu mais ne montra pas forcément sa douleur concentrée à la retenir. « Faut stopper l’hémorragie Lèn.. Déshabilles toi… » Dit-il, Jalyn se montra un peu perplexe pour le coup. « Enfin enlève ta veste et ton gilet, allez grouille, ça serait con que tu crèves. » Sourire en coin pour les deux, Jalyn enleva sa veste aidé par Burcley, et son gilet par balle qui n’a pas si bien fonctionner que ça. Il n’hésita pas à utiliser des compresses sorties de la boite de secours, se trouvant logiquement dans chaque véhicule. Et il pressa sa main contre la plaie, rassurant la jeune femme. « Le médecin arrive, faut la sortir de là » Arriva le sergent. Jalyn n’était pas rassurée à l’idée de sortir, le secteur n’était peut être pas sécurisé, et puis, faut pas oublier, que même si elle n’hurlait pas la mort, un balle dans le ventre, c’est douloureux. La jeune femme aidée d’Alan et du Sergent, sortie du humer, peut rassurée et s’allongea selon les directives du médecin, regardant les dégâts. Il fallait dégager la balle, heureusement pour elle, celle-ci n’était pas très profonde et les organes n’étaient pas réellement touchés, le gilet par balles avait fait à moitié son boulot. Le médecin devra recoudre et normalement, si tout se passe bien, Jalyn n’aura pas de complications. Le lieutenant ayant refusé son retour en hélicoptère, malgré les protestations d’Alan vite calmé par le Sergent de l’équipe, Jalyn devra continuer de suivre le bataillon, malgré quelques douleurs peu confortables.

A partir de ce moment là, certains regards au sein de l’équipe changea, les comportements restaient les mêmes, mais les soldats de l’équipe de la jeune femme considèrent dorénavant celle-ci comme un soldat et non comme une tâche, un parasite qui n’a pas sa place. Alors, certes, rien ne s’est dit, rien ne se fait, mais Jalyn remarqua ce changement, par des petits gestes amicales même s’ils restaient rare. Quand à Alan, il tenta d’oublier l’accident n’assumant pas l’excès d’inquiétude qu’il a eu pour la jeune femme et les quelques dérapages qu’il a put faire, mais Jalyn, préfère en rire. Cette balle n’était enfaite qu’un malheureux accident, mais, une peur s’installa quelque peu dans le bataillon de reconnaissance. En effet, le matériel n’était pas si bon que ça, et l’idée de se prendre une balle aussi facilement commençait à émerger dans la tête des soldats. Les conditions de vie commencèrent à devenir plutôt dures, des doutes s’installèrent notamment à cause des derniers évènements. Jalyn avait été blessé, mais un autre a perdu un œil, le rendant incompétent, et un troisième soldat a dut être renvoyé à la base officielle, parce que plaque de fer avait touché sa jambe, le rendant invalide pour une période indéterminée. Deux soldats en moins, ça faisait beaucoup et ceci était arrivé pour de bêtes erreurs. Les tensions montèrent, les conflits entre soldats augmentèrent, la fatigue et la déprime se faisaient ressentir.



Dernière édition par Lénore J. Hoffman le Mar 17 Juil - 22:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Born to Survive    Born to Survive  Icon_minitimeMer 18 Avr - 21:37

Born to Survive  145587ICON4 Born to Survive  679437ICON5 Born to Survive  603242ICON6
Chapitre Trois
Mauvaise tournure


Coming Soon What a Face
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MessageSujet: Re: Born to Survive    Born to Survive  Icon_minitime

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