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 La croisée des chemins...

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MessageSujet: La croisée des chemins...   La croisée des chemins... Icon_minitimeVen 22 Fév - 1:22

Je suis né que pour accomplir le sale boulot d'ordures plus sales les unes que les autres. Je pensais qu'on ne pouvait pas faire pire que l'armée mais j'ai découvert le Bureau des Affaires Mutantes. Qu'est-ce-qui m'attend ensuite ? Ma vie n'est finalement qu'une longue déchéances. Plus j'ai grandi plus l'importance que je lui accordais était insignifiante. Plus je vieilli et plus je remarque que la valeur financière de ma vie est réduite à néant. Je tombe et je chute dans les ténèbres au fur et à mesure que je mets un pied devant l'autre. Ce n'est pas une malédiction, ce n'est pas une tragédie, simplement le fait que je sus formaté pour ça, programmé pour ce genre de choses. Il y a toujours pire que nous, je ne suis pas le meilleur des enfants de salauds, je ne suis pas le meilleur des assassins, je ne suis même pas la plus crade des putains d'ordures. Et c'est justement parce que dans ma merde je reste médiocre que je ne vaut plus rien. Impossible de se démarquer même dans le mal, impossible de se sortir de ce gouffre même en cherchant à aller au fond. Ce gouffre est pour moi un puits infini, une chute interminable. Le suicide ? Il reste pratiquement impossible pour moi car huit ou neuf glands veillent sur ma vie comme si j'étais un putain de Héros de prophétie. C'est même plus pathétique, c'est insignifiant, je suis descendu là où personne ne revient et même si je perçois l'échelle par laquelle je peux remonter, je n'arrive même pas à l’attraper. Maeva je t'ai cherché, je t'ai trouvé et me voilà maintenant dans l'incapacité d'avoir la force de penser encore à toi. Je fais l'autruche pensant que le monde veut ma peau ou bien qu'il se moque de moi. Dans les deux cas c'est faux, personne ne veut encore ma peau et il me reste Maeva. Mais depuis que j'ai démissionné, je n'arrive même plus à la voir. L'accès du Triskelion m'est refusé à chaque fois.

Je suis désolé, je suis trop faible, beaucoup trop faible. Je m'appelle Tomàs Miguel Blake dit Squad et aujourd'hui n'est qu'une énième fin à un de ces foutus chapitre de mon existence.


***

La chaise de ce bar est nullement confortable. Les lueurs de ces néons salis par une poussières jamais enlevée peuvent rendre des solides gaillards plus épileptiques que des viocs en fin de vie. Ces néons clignotent de temps à autre et dehors un lampadaire éclaire une rue de Brooklyn. Ce bar à bien changé depuis que Tomàs a quitté ce quartier. Il veille sur sa voiture garée juste en face alors qu'un sans abris se fait renvoyer par le barman qui voudrait garder ses deux clients peu habituel mais visiblement en mesure de payer. L'autre type est un mec assez louche, une grande veste sombre et un chapeau comme dans les années mafieuses, il ne semble pas au fait des modes de notre triste époque. Mais les modes, tout comme ce type, Tomàs s'en contrefiche. Il vient de démissionner de son poste d'agent d'Intervention au BAM et depuis ce jour il ne peut plus entrer au Triskellion pour revoir la seule chose qui le maintient en vie. Il parcourt alors Manhattan dans l'espoir de la croiser, mais il ne sait même pas où elle habite. Tout est passé si vite depuis la dernière fois. L'entretient, interrogatoire, la démission et le début d'une longue chute d'un homme qui ne sait plus quoi faire de son existence car on lui a retiré la seule chose qu'il savait faire. Mais là n'est pas la pire chose qui soit pour Tomàs car si seulement il n'y avait que ça, il serait presque le plus heureux des hommes. Non, le fait est qu'il s'est brusquement rendu compte qu'il ne savait même plus qui il était. L’interrogatoire lui a fait réaliser qu'il n'avait rien d'humains. Pourtant, il croyait qu'il était un homme avec des valeurs et des convictions, un homme prêt à se battre pour ne pas subir la dictature des ordres militaires. Oui, c'est un militaire, un bon, mais cela ne veut pas dire se baisser et lécher la merde quand on lui ordonne de le faire. Du moins, c'est ce qu'il croyait de lui. Visiblement, il s'était gouré sur toute la ligne car Tomàs Blake dit Squad n'est rien d'autre qu'un monstre sans cœur ni considération pour les vies humaines. Voilà, même son humanisme on lui a volé petit à petit le formatant sans qu'il s'en rende compte comme si il était victime d'une saloperie de complot.

Mais au lieu de se battre contre ceux qui lui ont infligé ce châtiment de se voir devenir inhumain petit à petit, lentement ; il préfère se morfondre et souffrir en silence comme si il devait porter seul son fardeau et le fardeau du monde qui l'entourait par la même occasion. C'est certainement le revers de la médaille, sa médaille du sens du devoir. Il a toujours cru que les responsabilités devaient être prises franchement lorsque le temps venait mais finalement il ne faisait rien de tout ça, buvant une énième gorgée à cette table où était encore collée quelques miettes d'un précédents repas, copieux même si malsain. Le regard vide, il claqua le culot de son verre sur le bois. Son manteau posé sur le dossier de sa chaise ne cachait plus son arme personnelle qu'il avait prise chez lui comme pour jouer au flic encore quelques instants. Comme pour ce dire que finalement tout cela n'était pas terminé et qu'on l'appellera pour revenir en le suppliant même. Mais ces derniers espoirs d'un homme brisé sont souvent pathétiques et navrant. Voilà la si basse altitude que Tomàs avait atteinte. Le barman avait mit du temps, mais il avait remarqué l'arme. Il avait aussi remarqué la vitesse à laquelle la bouteille descendait et le visage de l'homme qu la buvait si hâtivement. Car Tomàs avait un dernier problème à régler et non des moindres. Crispé et souffrant, il ne l'était pas simplement à cause des événements récents mais surtout à cause de sa maladie ou plutôt sa dépendance à une drôle de drogue. Les hallucinations ne tarderont pas il le savait et il devait prendre sa dose pour ne pas avoir de mauvaise surprise. Pourquoi ne le faisait-il pas ? Qu'avait-il a prouver dans l'état où il était et surtout dans le trou paumé où il était retourné ? Visiblement, il avait décidé de sortir de ce puis des ténèbres par le fond et même d'en exploser la profonde cloison pour creuser un tunnel jusqu'au enfer et enfin arriver à ce qui sera la fin de sa misérable vie. Il se sentait plombé, incapable de se relever et c'est donc pour cela qu'il voulait couler et non remonter. C'était le chemin le plus court et celui dans lequel il y avait le moins de souffrance. Vas-y, fais l'imbécile si ça t'amuse...

« Une autre. »

sa voix d'ivrogne sèche et sévère avait fendu le calme nocturne pour percuter comme un coup de poing le visage du barman qui restait depuis quelques instants dans l’expectative de le voir payer et partir. Finalement, il ne savait plus très bien quoi faire et comme souvent il se retrouvait dans une position fâcheuse. Mais ce n'était pas un débutant et il avait maté des plus gros, si il devait le virer de son bar il le ferrait après avoir pompé son fric, c'était la loi de Brooklyn. Cependant, on sous-estime souvent le rôle des barmans. Ils en ont jamais des faciles, ils sont souvent maltraités et persécutés par des ivrognes plus dangereux et instables les uns que les autres. Lorsqu'on était dans un trou pareil on doit être prêt au pire et surtout prêt à dégainer le premier. Il avait un flingue, bien, mais dans son état il ne dégainera pas facilement surtout qu'il devait défaire la sécurité et le bouton à pression du holster. De son côté le barman avait un fusil sous le comptoir comme beaucoup de ses confrères. Il savait s'en servir et il nettoiera le sang plus tard si il le faut. Vas-y, fais l'imbécile si ça t'amuse...

« Une autre putain ! »
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Tomàs Blake
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Tomàs Blake


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MessageSujet: Re: La croisée des chemins...   La croisée des chemins... Icon_minitimeMer 6 Mar - 16:56

Je suis né que pour accomplir le sale boulot de cet ordure plus sale de jour en jour. Je pensais qu'on ne pouvait pas faire pire que Blake à l'armée mais j'ai découvert Squad, agent du Bureau des Affaires Mutantes. Qu'est-ce-qui l'attend ensuite ? Ma vie n'est finalement qu'une longue incarcération. Plus j'ai grandi plus l'importance que je lui accordais était insignifiante. Plus je vieilli et plus je remarque que la valeur de la vie à mes yeux grandie alors qu'elle est réduite à néant par lui. Je tombe et je chute dans les ténèbres au fur et à mesure que je mets un pied devant l'autre pour sortir de là. C'est une malédiction, c'est une tragédie ou alors simplement le fait que je dois passer par là, passer par ce genre de choses. Il y a toujours pire que nous, je ne suis pas le plus à plaindre sans doute, je ne suis pas celui qui a le plus souffert, je ne suis même pas un élu d'une quelconque prophétie. Mais c'est justement parce que je n'ai aucune responsabilité ni aucune prédispositions que je suis libre de mes actes. Pourtant, impossible de se libérer, impossible de sortir de ce gouffre même en cherchant à aller au fond. Ce gouffre est pour moi un puit infini, une cellule hermétique. Le suicide ? Il reste pratiquement impossible pour moi car même mes mains sont liées ne laissant que ma pensée de libre. C'est même plus pathétique, c'est insignifiant, je suis descendu là où personne ne revient et même si je perçois l'échelle par laquelle je peux remonter, je n'arrive même pas à l’attraper. Le moyen de s'échapper je l'ai cherché mais me voilà dans l'incapacité de la trouver. Je fais mon possible pensant qu'une brèche s'ouvrira ou qu'une personne m'aidera. Dans les deux cas je garde tout ce qui me reste, l'espoir. Une personne m'a déjà trouvée je le sais, il me reste plus que cette piste. Mais ce n'est arrivé qu'une fois, je n'arrive pas à savoir si il est présent ou non. L'accès vers l'extérieur est encore bien verrouillé même si plus large depuis qu'il est intervenu. 

Je ne lâcherait jamais, je ne suis pas faible, je ne le serais jamais. Je suis le premier double de Tomàs Miguel Blake dit Afterlife et aujourd'hui n'est que le début du premier chapitre de mon existence.


***

Encore une sortie pour ce double. Encore une besogne à accomplir pour le compte de cet ivrogne incapable de se raccrocher au peu de chose bien qu'il ait pu faire dans sa piètre vie. Dans une explosion fumante il est là. Ne prenant pas la peine d'observer la scène pour la comprendre car l'ayant vue à travers les yeux embués d'alcool de Tomàs. Le Barman a la main sur son fusil – sous le comptoir - et l'autre sur la bouteille que Tomàs réclame.

« - Payez déjà ce que vous avez bu
- 'Tain... »

Puis viens l'ordre mental. Il sait très bien qu'il n'a pas d'argent sur lui, mais il sait comment en créer et pour cela il lui faut un double. C'est purement et simplement à ce genre de pauvre magouille que sert cette partie de lui. Le double s'apprête à exécuter l'ordre avant de réaliser une chose plutôt étonnante. Un sentiment de liberté plus profond l'envahis. Non, il n'est pas encore indépendant, mais plus libre de ses mouvements. D'après ce qu'il peut calculer, un seul acte lui sera possible d'effectuer en dehors de ce que lui impose Blake. Après cela, le pouvoir et le gène X reprendront le dessus. Le dessus sur quoi d'ailleurs ? Qu'est-ce-qui cause ce trouble dans l'asservissement du double qui peut se permettre des écarts ? Cette tierce personne ? Encore une fois ? La même qui lui avait écarté les barreau de sa cellule mentale lui permettant de mûrir un peu plus ? Ou bien cette drogue ? Cette drogue qui, lorsqu'elle a été injectée à Blake lui a permis de sortir et de prendre l'air. Sans compter le nombre de fissures psychiques incommensurables laissées par les récents événements.

Il faut donc qu'il calcule son coup et qu'il profite de cette aubaine qui ne se présentera pas plusieurs fois avant des décennies. Car oui, cela fait des décennies, 25 années pour être précis, qu'il attend un tel moment. Il pensait s'y être préparé, prêt à forcer le passage, mais il se trouve qu'actuellement, la meilleure stratégie est de la jouer en douceur, d'être plus malin qui lui et de ne plus se retourner. Seulement quelques secondes se sont écoulées depuis sa sortie du crâne de Blake et il analyse déjà tout ce qu'il peut pour trouver la solution, unique et parfaite ; imparable et invisible. Il doit matérialiser l'argent pour le donner au barman, puis prendre la bouteille et l'emmener à Blake avant que celui-ci ne le fasse disparaître. Si il attaque Tomàs, les autres doubles vont surgir juste après. Il n'a donc le droit qu'à un coup, un seul, un coup qui lui permettrait de sortir de l'enclave psychique et de s'échapper de cette prison pour de bon. La solution apparaît maintenant évidente à son esprit et le double s'exécute sous les yeux écarquillés du Barman.

« Olà, je veux pas d'emmerdes moi. Si c'est ça, vous n'avez qu'à partir ! »

Le double sort quelques billets de sa poche, naturellement déjà matérialisés, ce qui a pour effet de calmer le barman qui, sous le choc, ne se demande pas si ils sont réels ou non. Puis, le double se rapproche de Squad, la bouteille à la main. Au moment ou il pose le culot sur la table, il attrape discrètement de l'autre main les deux seringues de Tomàs, qu'il porte dans sa veste. La seconde avant que Blake ne le dématérialise par reflex, il arrache les capuchons avec les dents et plante les deux seringues dans le cou de Tomàs, en vidant l'entier contenu.

C'est deux fois la dose indiquée. C'est deux fois plus que ce que Tomàs aurait du prendre une demie-heure voir plus avant. Cela ne le calmera donc pas, mais ça aura l'effet inverse. Sans même se retourner il part, en marchant, sortant du magasin alors que les billets se dématérialise tout comme les huit doubles qui sont apparus au moment où les aiguilles transperçaient le cou de Tomàs. Il pousse la porte, annonçant d'une voix ferme et forte :

« N'oublie jamais Tomàs, je reviendrais. »
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MessageSujet: Re: La croisée des chemins...   La croisée des chemins... Icon_minitimeDim 7 Avr - 6:31

Il se réveilla comme après un mauvais rêve, étendu sur cette table fixant le vide qui emplissait ses pensées. Il resta quelques secondes ainsi, dans un état de dépravation. Touché et coulé il réalisait peu à peu ce qui venait de se passer. Une partie de lui venait de partir ce soir là et il était pour le moment impuissant face à cette sorte de rébellion, de mutinerie, d'affront que son propre corps lui faisait subir. Afterlife... Pourquoi ce nom revenait dans son esprit comme si cette personne avait toujours existé ? Il n'en savait rien. Mais ce qu'il savait en revanche c'est bien que depuis cette mission pour capturer Reinhart, depuis l'apparition de ce tristement fameux « Neuvième », il perdait complètement les pédales et le contrôle sur son corps et sur son pouvoir. Si il était du genre religieux ou croyant il aurait bien cru à une ultime épreuve divine pour racheter ses péchers. Mais comment peut-on croire en un quelconque Dieu après vu ce qu'il avait vu... Non, c'était bien l’œuvre du hasard, du destin, peu importe son nom : il était dans la merde comme cela arrive parfois même si cette mouise là ne concernait que ces huit neuvièmes restants. Peut-être que quelqu'un le ramasserait bientôt, gisant dans le long chemin de son existence. Il était venu dans ce bar en tant que moins que rien et voilà qu'on lui enlevait encore autre chose...

« Je n'aurais jamais pensé que le grand Squad, héros de la Delta, soit un déchet de cette envergure, impuissant face aux événements, buvant comme un trou dans un bar miteu de Brooklyn. »

Qui ? Qui lui parlait ? Qui en connaissait autant sur lui ? Pas trente-six choix s'offraient à Blake qui retrouvait peu à peu ses esprits sous les yeux écarquillés du barman. C'était lui, l'homme vêtu de noir assis depuis le début à une table un peu plus loin. L'homme qui n'avait pas bronché lors de la libération d'Afterlife. Le deuxième et unique témoin de cette triste scène d'ailleurs. Derrière Blake, une ombre surgit derrière le comptoir. Un coup sec plus tard et l'homme qui servait les boissons s'écroula, assommé par un drôle de type. Squad tourna la tête lentement mais l'ombre cachait le visage de ce ninja alors que l'éclat d'un katana arriva jusqu'à la pupille de Tomàs. « Vous êtes qui ? » Dit Squad tout en terminant son verre, impassible. « Je vous préviens, je suis pas d'humeur. » L'homme assit ôta son chapeau, le déposant sur la table. Des cicatrices parcouraient son visage.

« - Appelle-moi Zéro 
- Pour qui tu bosses ?
- Gouvernement.
- Qu'est-ce-que tu me veux ?
- T'embaucher.
- Pour quelle durée ?
- À vie.
- Quel est le boulot ?
- Assassinat.
- ... »

Discussions improbable aux premiers abords. Mais il faut croire que ce gars s'était bien renseigné sur Blake et sur son profil aussi bien militaire que psychologique. Il savait comment se comporter pour avoir son attention. D'abord lui montrer qu'il connaît des choses de sa vie, puis lui montrer qu'il n'est pas seule et que Blake n'a pas de longueur d'avance puisque son collègue se dissimule dans l'ombre mieux que ce que Blake pourrait détecter. Enfin répondre aux interrogations de Blake rapidement et sans broncher. Voilà comment avoir l'attention de l'homme qu'est Squad ou plutôt le militaire qu'il est.

« - Écoute, j'apprécie ton professionnalisme big brother. Mais je cherche pas de boulot.
- Pourquoi avoir démissionné alors si ce n'est pas pour te rapprocher de ce que tu fais de mieux ?
- Flippant...
- Certes je te connais. Mieux que ta petite copine.
- Pousse pas ta chance le vieux...
- Tu peux plus la protéger. »

L'homme but une gorgée. Il n'avait toujours pas détourné le regard vers Blake. Ils étaient tous deux dans assis en sens inverse. Une dizaine de mètres les séparant l'un de l'autre soit la largeur du bar. Tomàs eu un rictus. Que voulait-il dire par là. « C'est une menace ? » Quatre doubles armés apparurent dans le bar. Deux pointant leurs armes sur le ninja derrière le comptoir et deux autres sur Zéro.

« - Moi je peux.
- Et pourquoi tu le ferais ?
- Parce que tu travaillerais pour moi. »

Les doubles disparurent.

« - Fatigué ?
- …
- Écoute Squad. Tu n'es pas un flic, t'es un soldat. Tu veux retourner au BAM et t'excuser ? Tu n'as pas à le faire puisque tu as fait que suivre les ordres. C'est juste qu'il leur fallait un bouc émissaire, un truc à donner à la presse. Pour eux tu vaus pas mieux que ça.
- Et alors ? Tu bosses pour le gouvernement, t'es comme eux donc.
- Moi ? Non. Je suis comme toi, un fusible.
- Et c'est comme ça que tu comptes me convaincre ?
- Parfaitement. »

Squad restait méfiant. Quelques secondes de silence s'écoulèrent...

« - Assassinat ? C'est bien ce que tu viens de dire ? Quelle genre d'organisation gouvernementale fait ce genre de merde ?
- J'ai pas dis que c'était une organisation gouvernementale, simplement que je bosse pour le gouvernement.
- Alors les Black Ops existent ?
- Si tu me rejoins peut-être.
- Tss, ça veut dire quoi ça ? Vous êtes deux ? Laisse-moi rir...
- Trois plus quelques larbins.
- Et c'est ces larbins qui vont la protéger ?
- Qui ? Maeva Hunter dit Griffe ? Hum, c'est eux qui ont rassemblés les infos en tout cas...
- ... Qui sont les cibles ?
- Les gros calibres. De Reinhart à Magnéto.
- Y'a de l'espoir...
- Te méprends pas. Les contrats sont pas à vie pour rien.
- … Espionnage ?
- Entre autre.
- … Comment ça ?
- Toute la chaîne du repérage à l'exécution. On opère jamais sans être sûr de réussir.
- Vous avez déjà commencé ?
- Tu le sauras si tu nous rejoins. Mais si tu refuses, un lavage de cerveau s'imposera.
- Tss...
- Dernière chose. Pas de statut officiel.
- Salaire ?
- C'est pas les fonds qui manquent... »

L'homme se leva, suivi de son ninja. Ils montèrent dans une berline noire qui passait au même moment. Il allait sans dire qu'ils devaient avoir un système de brouillage en tout genre que ce soit audio ou télépathique pour s'être permis de dire tout cela sans hésitation. Ils étaient peut-être que trois mais ils étaient fort. Ça en devenait presque flippant. Sur la table de Zéro, une carte était posée. C'était un petit bout de carton blanc sur lequel un long numéro était inscrit en dessous d'un aigle noir. Ce numéro était la composante de coordonnée satellite et d'un numéro de téléphone. « C'est donc ça la prochaine étape, hein ? » Marmonna-t-il en partant lui aussi dans son véhicule après avoir rangé la carte de visite dans sa poche.
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