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 Le Fou prend la Tour ? {Dianora Vendramin}

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AuteurMessage
Sébastian von Orchent
Neutre Delta
Sébastian von Orchent


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MessageSujet: Le Fou prend la Tour ? {Dianora Vendramin}   Le Fou prend la Tour ? {Dianora Vendramin} Icon_minitimeLun 21 Jan - 13:48

Il avait fait du Salon de Printemps son antre depuis bien longtemps, depuis les mois qu’il avait rejoint le Club des Damnés en tant qu’Agent et sur l’invitation de Sébastian Shaw, Roi Noir de l’Echiquier du Cercle Intérieur. Il avait eut alors besoin d’alliés pour sa guerre contre les Maraudeurs, et le HellFire Club remplissait cet office plutôt bien, puisque Sinistre de l’avait jamais atteint directement. Il y avait peut-être du vrai dans la parole de l’ombre qu’il avait affronté en juillet, ce télépathe encore supérieur au généticien : Sinistre c’était servit de lui pour disparaitre. Il avait la Confrérie et le BAM après lui, et quelque fut sa prétendue puissance, il devait se cacher, retourner aux ombres pour s’y dissimuler. Pathétique. Cependant, entre Sinistre et Joyeux, Sébastian avait amassé encore plus d’ennemis que prévu, chose le dérangeant passablement, s’il n’en était pas que ses ennemis ne possédaient sa mémoire. Saloperie de Télépathie, fort heureusement son Démon était pleine de ressources.

L’inertie du HellFire Club devenait gênante, Séléné renversée, Shaw avait peu à peu sombré dans l’honnêteté, accaparer par des affaires civiles ou quelqu’autre dessein dont le Sombre Voyageur n’avait cure. L’alliance avec Miss Renko avait portée ses fruits, mais la nouvelle Reine Noire n’avait pas beaucoup plus de suite dans les idées que Witman, perdu et inactif sans les ordres de la Déesse de la Lune. Il était seul, venu ici à la recherche d’alliés, et n’ayant trouvé qu’un groupe de gens fortunés rêvant de refaire le monde en faisant fit des lois et de la morale mais ne s’en donnant pas les moyens ; s’il avait voulut faire un salon de thé ou des conférences, Sébastian savait où aller et quelle identité endosser, mais ce n’était pas son objectif ici.

Son objectif se tenait sous ses yeux, au cœur de cette pièce simple tout aussi décorée et ornementée que le reste du manoir et dans le même style du XVIIème Siècle, une bibliothèque contenant des centaines d’ouvrages sur des étagères murales et qui encadrait deux sièges de lecture en cuir, à haut dossier, eux-mêmes centré sur une table basse. Et sur cette table basse, quatre échiquiers ; un pour chacun des ses ennemis principaux. Ezéchiel Grigori, Mr. Sinister, l’Ombre et le HellFire Club.

C’était un jeu, rien de plus qu’un jeu entre lui et ses rivaux, une manière de montrer qu’il était plus dangereux qu’on le jugeait. Il ne prenait pas véritablement de risques avec ses échiquiers, car seule sa mémoire permettait de les comprendre. Et puis la mise en abime que cela représentait par rapport à sa propre condition était des plus théâtrales, illustrant une vérité dramatique car derrière ses échiquiers se trouvaient ceux de sa Tutélaire, et eux n’étaient illustrés par aucun échiquier sinon celui du destin. Sébastian savait qu’un esprit humain, le sien ou celui de ses adversaires, était inapte à comprendre les plans du Léviathan, à en mesurer l’envergure ou autre, mais ce qui était réellement intéressant avec sa partie d’échec illustrative, c’était que les pièces adverses lui étaient pour la plupart cachées, déposées à coté des plateaux tant qu’il ne les aurait pas en face de lui, et que ses propres pions étaient disposés de manière identique sur les quatre plateaux. Chacun de ses coups entrainait des répercutions sur chacune de ses guerres, c’était assez simple à comprendre. De plus, il était également courant de remplacer les pièces détruire, ou de les changer : un pion pouvait s’élever, et un roi pouvait déchoir.

A l’heure actuelle, le plateau le plus remplit était celui de droite, symbolisant Ezéchiel Grigori : d’un geste ample de la main, le Héraut de la Prédation avança un pion à la merci d’une des pièces de son adversaire, illustrant son prochain coup. Il sacrifierait un pion pour attirer la reine de son adversaire à la merci de sa tour et de son cavalier ; Amy de Lauro était ce point, et son cavalier était Evangelina Grigori. A l’origine, Lina devait lui servir d’arme contre le paternel de la fratrie, mais quelqu’un d’autre était entré dans la danse : la tour. Son identité était à taire pour le moment. Le second était, bien entendu, celui du HellFire Club, avec sa panoplie de pièces noires et blanches où la seule qui lui importait réellement était le fou noir : lui. Son roi était de plus en plus exposé, et le précédent fou, après avoir mangé la reine, c’était vu promut reine à son tour. Venait ensuite les Maraudeurs, le plus à gauche, échiquier étrangement inactif pour le nombre de pièces adverses qu’il impliquait : les supposés maraudeurs, tous des pions, aucune pièce de valeur, inutile de les éliminer pour l’instant, surtout avant de savoir s’ils étaient réellement des maraudeurs. Le Léviathan était déjà passé à l’offensive, il attendait une réplique se profilant dans l’ombre. Et enfin, avant dernier échiquier, celui du centre droit, où il n’y avait aucune pièce adverse : l’Ombre. Si le nom de « Fantôme » n’avait été prit par un justicier tout droit sortir de son Afrique tribale, le Sombre Voyageur aurait nommé cet adversaire ainsi : intelligent, invisible, doué, antique, et comme lui, trop confiant. Lui et sa maîtresse avaient cependant beaucoup appris de cet adversaire, surtout sa maîtresse d’ailleurs, et savait que s’ils étaient un parti adverse sur cet échiquier, il y avait aussi le risque qu’ils soient l’un des pions de leur ennemi. Sur chacun de ses échiquiers, il était possible de faire bouger son camp comme l’adverse, et également que les pièces prennent des initiatives, ne changent de camps ou s’attaque à leur camp. C’était bien plus réaliste ainsi.

Concentrer face à ces quatre plateaux, assit sur l’un des lourds fauteuils de la pièce et accoudé, un doigt contre sa tempe, le Fou Noir du HellFire Club attendait. Il attendait quelqu’un, et penser à cette personne lui fit rediriger les yeux sur l’échiquier du Club : la Tour Blanche. Dianora Vendramin, présente depuis des années. Une immortelle, comme lui, mais sans doute différemment. Les immortels étaient plutôt courant, au HellFire Club, car à part lui-même dont l’ascension avait été, était et serait, très rapide, la plupart des autres mettaient des années à prendre place et d’autres années à garder ses mêmes places, tant et si bien qu’ils ne faisaient rien d’autre. Cela changerait, s’il fallait du sang neuf pour dynamiser cette confrérie, il valait mieux pour le Sombre Voyageur de trouver ce sang neuf et de le rallier à lui. Prendre la tête du Club des Damnés n’avait pas été son objectif, car on gagnait toujours plus à être second que premier, mais lorsqu’on ne gagnait plus rien, il fallait prendre des risques. Vendramin était un risque, mais malgré son ancienneté, elle était restée loin des magouilles du Club des Damnés ; trop long d’ailleurs. Soit elle préparait quelque chose, et il devait l’utiliser à son avantage, soit elle préférait ne rien faire, et ferait un pion des plus appréciables, au sein même du Cercle Intérieur.

D’un geste ample, il prit la pièce de Tour Blanche, l’unique pièce de tour blanche, et l’aligna de manière à être exposée face à son fou. Midas arriverait bientôt, très bientôt ; elle avait reçue et acceptée son invitation, revenant d’un voyage quelconque qui de toute façon ne l’intéressait pas le moins du monde, à part pour la forme. Que savait-elle de lui ? Surement les grandes lignes : Sébastian von Orchent, mort durant la Seconde Guerre Mondiale et ramenée à la vie par une Entité, étant détenteurs d’un certains nombres de pouvoir. Une fausse-vérité, car la majeure partie de ses capacités étaient encore dissimulées, ou plutôt celles de sa maîtresse. Il gardait son jardin secret, comme de raison, mais le fait qu’elle sache qu’il était un tueur de la pègre, chargé d’unir celle-ci sous tutelle du Club, et que Shaw l’ai placé à la tête des Mercenaires du HellFire Club devait déjà lui avoir donné une bonne idée du personnage : un homme d’action, pour ne pas dire un boucher. C’était vrai, mais si elle s’arrêtait à cela, Dianora était perdue. Il y avait bien plus en Sébastian comme en son Tutélaire que la bête et la sauvagerie ; Démons.

Le Sombre Voyageur s’adossa à son siège, quittant ses échiquiers des yeux mais non de la pensée. Il avait revêtu l’une des tenues « officielles » du Cercle Intérieur du Club des Damnés, un costume entièrement noir ; que de conneries. Les chemises et les gilets, il en avait l’habitude, faisant son mercenariat en costume contemporain, mais les justaucorps, culottes courtes, queue de pie et jabots n’étaient pour lui que des fioritures traditionnalistes, et il haïssait particulièrement les bas de soie et les chaussures plates. Mais au moins, il ne jurait pas avec le décor, homme d’une taille moyenne pour les européens mais d’un poids léger, 175 cm pour 65 kg. Installé convenablement, dos droit et mains sur les accoudoirs, il laissait la noirceur de ses habits et de ses cheveux contraster avec la blanche de sa peau, qui lui avait valut le sobriquet de « Mister Cadavérique » par l’une des agentes du Club, qui n’était d’ailleurs pas au courant d’en être une. Il ferma les yeux.

Lorsqu’elle enterait dans le manoir du Club des Damnés, Dianora pénétrerait dans un magnifique et gigantesque hall, haut de deux étages, richement ornementé et décoré aux façon du XVIIIième Siècle, avec de hauts lustres et de nombreux tableaux et photographies grandeurs natures des membres passés et présent du club, pouvant aisément servir de salle de réception tant il était disproportionné ; deux couloirs étaient percés un a chaque étage, donnant accès aux différentes pièces du bâtiment, dont la salle de réception, au rez-de-chaussée. Elle serait accueillie par un majordome qui la conduirait à l’opposé de l’entrée, où se trouvait un épais mur, avec deux escaliers d’angles menant à l’étage. Elle suivrait alors le couloir principal, large et haut, toute aussi ornementée que le reste, avec de nombreuses portes et des couloirs annexes, un labyrinthe de pièces dont l’une d’elle était devenue l’antre de la Bête de l’Au-delà. Et une fois qu’elle serait là, la Tour Blanche serait exactement à la place où elle se trouvait sur l’Echiquier du HellFire Club…
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MessageSujet: Re: Le Fou prend la Tour ? {Dianora Vendramin}   Le Fou prend la Tour ? {Dianora Vendramin} Icon_minitimeLun 21 Jan - 18:38