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 Il y a des blessures qui ne guérissent jamais, quand elles ne vous dévorent pas tout entier (PV Hank)

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MessageSujet: Il y a des blessures qui ne guérissent jamais, quand elles ne vous dévorent pas tout entier (PV Hank)   Il y a des blessures qui ne guérissent jamais, quand elles ne vous dévorent pas tout entier (PV Hank) Icon_minitimeLun 5 Nov - 11:37



Bien que le ciel soit obscure comme la nuit, on était pourtant en début d'après-midi. Dehors, la pluie faisait rage, les éclaires faisaient vibrés les vitres. Certains étudiants étaient ravis de ce temps, mais pas moi. La météo ne reflétait que mon état d'esprit dans le cas présent. Installé dans un coin de la bibliothèque, je feuilletai distraitement un livre assez épais sur différents contes. Maria, ma chère cousine, m'avait envoyé un de ses "grimoires" avec comme petit mot : Béatrice la Sorcière d'Or te protégera quoi qu'il arrive.

Béatrice la sorcière d'or... C'était sur elle que je faisait régulièrement des recherches. La sorcière d'or... Elle n'apparaissait nul part, mais on m'avait raconté quand j'étais enfant que Béatrice la sorcière d'or était lié au Liddell depuis des générations mais ce ne sont que des légendes. Je soupirai doucement en fermant le livre, Madness était assise près de moi, ne bougeant pas, comme si elle semblait endormit. Je l'avais, comme on pouvait dire, déconnecté de mon esprit, elle n'était maintenant qu'une poupée vide.

Délicatement, je passais mes doigts sur son visage. Bien qu'en apparence parfait, je sentais les coups qui avaient abîmé sont jolie visage. Je retirai doucement ma main puis me tournai vers la fenêtre. Dans ma poche, il y avait encore cette lettre venant de l'asile de Rutledge, sans même l'ouvrir, je savais qui me l'avait écrite. Bumby...

Soupirant doucement, je vis mes mains tremblaient en tenant la lettre de l'asile. Lentement, comme si le temps venait de ralentir, je sentis le livre me glissait des mains pour tombé dans un bruit mâte. Les bruits de la pluie devint de le bruit des flammes, devant moi ce rejouait l'incendie. Brusquement, je reculai. Mon corps fut stopper par la table de travail, ma respiration était courte et saccadé. Mes yeux fixé l'extérieur quand je frémis soudain.

Tout est de ta faute Noct... Si tu était né comme quelqu'un de normal, je n'aurais pas fait tout ça

Je me pris la tête entre les mains, les images de l'incendie de venait en flash-back, Doucement, je murmurai que tout cela cesse. Que ce n'était pas ma faute. Mais cette voix perfide me répéter le contraire. Va t'en... Va t'en....

-VA T'EN !!!

Ma voix se perdit dans un éclair, brisant la folie qui venait de m'envahir. Je me laissais tombé au sol, comme vidé de mes forces. Je tentai vainement de reprendre mon souffle. Si June était là j'aurais répondus qu'il ne fallait pas m'approcher, que j'étais à bout, ce à quoi elle aurait déclaré que je prenais moins de place en étant à bout.
Je ne pus m'empêcher de rire en me voyant ainsi, assis au sol près de Madness qui était immobile. Pauvre marionnettiste que je suis...


Dernière édition par Noct Liddell le Sam 5 Jan - 10:39, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Il y a des blessures qui ne guérissent jamais, quand elles ne vous dévorent pas tout entier (PV Hank)   Il y a des blessures qui ne guérissent jamais, quand elles ne vous dévorent pas tout entier (PV Hank) Icon_minitimeLun 5 Nov - 21:13

Il n’y avait ni jour ni nuit, que les petites gouttes de pluie martelant à grands coups de sabres venteux les murs et les fenêtres de l’Institut pour jeunes surdoués. Quelle heure était-il ? Le souper était-il déjà servi ? Le goûter avait-il sorti ces plus beaux atouts sucrés et salés ? Le temps. Une notion des plus abstraite. Le temps qui passe, le temps qui fait : quelle différence ? Je secouais la tête : le moment n’était point à la philosophie ni à la divagation mais à la contemplation. Assis sur un vieux fauteuil en cuir rouge, j’étais confortablement installé face à la grande fenêtre de la bibliothèque. L’orage. Il était d’une rare violence : certains y verraient une beauté, d’autres une fatalité. Je soupirais et me levais pour me diriger d’un pas pesant vers les étagères croulant sous des livres de toutes tailles, de toutes formes et dont la propreté et la poussière se côtoyaient quotidiennement sur les vieilles couvertures rabougries.

Alors que je changeais de rayons, respirant avec passion l’odeur de ces romans, j’aperçus un jeune homme assis à côté d’une poupée grandeur nature. Il lisait. Je ne fus pas de cœur à aller le déranger bien qu’une envie folle me tenaillait pour aller à sa rencontre, faire sa connaissance. J’aimais à connaître les étudiants et résidents qui vivaient sous ce toit. Tant pis, cela sera pour une autre fois… J’étais loin de me douter que cette fois-là était bien plus proche que ce à quoi je m’attendais. Alors que je m’avançais d’un pas silencieux mais sur, le bruit d’une œuvre tombant sur le sol retentit à mes oreilles… Simple maladresse ou malaise ?

Un cri, trois mots. Un message qui en dit long, peut-être un peu trop. Je laissais le silence retombait après l’incroyable éclair qui frappa le bâtiment avant de me diriger vers le jeune homme que j’avais aperçu quelques instants plus tôt. Il était à terre, près de sa marionnette. Je me dirigeais doucement vers lui et, sans gestes brusques, je lui tendis ma patte pour l’aider à se relever. D’une voix paternelle mais ferme, je lui demandais après avoir jeté un rapide coup d’œil d’expert sur son corps pour voir s’il n’avait pas de blessures graves ou autres apparentes :

« Me permets-tu de t’aider à te relever ? »

Je saluais amicalement la marionnette :

« Demoiselle, enchanté de vous rencontrer ! »

Puis m’adressant de nouveau au jeune homme :

« As-tu mal quelque part ? »

Tout en attendant sa réponse, un éclair surgit de nouveau de nulle part et frappa l’institut de plein fouet. Les lumières vacillèrent quelques secondes avant de disparaitre. Dommage. J’aperçu une lettre non loin de là. A en juger son apparence, elle l’avait mis en colère… Enfin, c’était peut-être une déduction trop hâtive. Je verrais cela plus tard. Malgré la pénombre, je pus nettement distinguer l’adresse qui se trouvait sur l’enveloppe : pourquoi était-il en possession d’une lettre provenant de l’asile de Rutledge ? Je ne prononçais aucun jugement : ni mentalement ni verbalement.

« Me permets-tu de m’assoir sur l’un des fauteuils ? M’accorderas-tu quelques instants pour parler avec toi ? Comme la lumière n’est pas prête de revenir et que lire nous est maintenant impossible, autant trouver une occupation digne de ce nom, ne crois-tu pas ? »

Je souris dans le noir. Je connaissais ce visage mais je ne savais plus où je l’avais croisé. Certainement dans un dossier scolaire ou médical. Je n’arrivais pas à remettre le doigt sur son prénom… Tout en continuant sur ma lancée, je m’assis dans le fauteuil le plus grand et le plus solide que je trouvais :

« Je suis le professeur Henry « Hank » McCoy. Enchanté. Et toi ? »

Je laissais courir mes doigts dans ma chevelure avant de me gratter la tête : bon sang de bon soir, où est ce que j’avais vu cette tête-là ! Quelque chose m’échappait, mais quoi ! Il me semblait qu’il y avait une histoire avec l’un des quatre éléments. Je demandais :

« Pourrais-je allumé une bougie pour que nous nous voyons un peu mieux ou préfères-tu que nous restions ainsi ? »

Quelque chose l’avait fait réagir tout à l’heure…
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MessageSujet: Re: Il y a des blessures qui ne guérissent jamais, quand elles ne vous dévorent pas tout entier (PV Hank)   Il y a des blessures qui ne guérissent jamais, quand elles ne vous dévorent pas tout entier (PV Hank) Icon_minitimeLun 5 Nov - 22:12

« Me permets-tu de t’aider à te relever ? »

JE sursautais en entendant la voix grave qui me tira de mes sombres pensées. Je posai un regard vide sur le propriétaire de cette voix. Sans même reculer, je vis que mon interlocuteur était bien différent de la norme dite humaine. Son pelage bleu et son visage de fauve ne devaient pas être des plus engageants, cependant dans la demie pénombre, tout me semblait futile. Pour répondre à sa question, je hochai la tête en acceptant son aide sans dire le moindre mot, rien qu'en le fixant durement dans les yeux. Il salua Madness qui hocha légèrement la tête avant de replonger dans un état catatonique. Il était bien le premier à la salué. Les plombs avaient sautés, peut être la voyait il comme une véritable personne.

« As-tu mal quelque part ? »

Je détournai le regard en fixant la lettre resté au sol. Si j'avais mal ? Oui ! Au coeur ! Mais pas de problème cardiaque loin de là. C'est mental, psychologique. Je me mordillai doucement les lèvres en répondant que je n'avais mal nul part. Doucement, je me baissai et récupéra la lettre avant de la posé délicatement sur la table. Comment un objet si futile pouvait me mettre en rogne au point de me faire sombré dans la folie.

« Me permets-tu de m’assoir sur l’un des fauteuils ? M’accorderas-tu quelques instants pour parler avec toi ? Comme la lumière n’est pas prête de revenir et que lire nous est maintenant impossible, autant trouver une occupation digne de ce nom, ne crois-tu pas ? »

-Vous avez sans doutes raison.

Lentement, je m'assis en face de mon interlocuteur près de ma poupée devenu simple objet par ma simple volonté. Dehors la pluie faisait toujours rage. La pièce n'était maintenant éclairé que par les éclairs qui frappaient cette terre. L'ours bleu, comme je venais de le nommé mentalement s'assit sur des sièges les plus massif. Assis sur ma chaise, le dos droit et le regard froid et vide, j'avais l'impression de me retrouver devant un interrogatoire.

« Je suis le professeur Henry « Hank » McCoy. Enchanté. Et toi ? »

-Noct Liddell Monsieur... Répondis-je après quelques minutes.

J'entendis un grattement sur un crâne, il devait sans doutes réfléchir. Mais à quoi ? Mystère. Il me proposa alors si je voulais resté dans le noir ou être éclairer à la bougie.

-A la bougie si cela ne vous dérange pas Monsieur.

Doucement, je tournai la tête vers l'extérieur. Le bruit de la pluie était vraiment semblable à celui des flammes. Je me levai alors pour récupérer quelques bougies ainsi qu'un chandelier que j'allumai calmement avec mon briquet. Enfin calmement, mes mains tremblaient doucement, comme si j'avais peur que le manoir brûle par ma faute. Je soupirai doucement en me rasseyant. L'espace d'un bref instant, je détaillai l'ours bleu. Malgré son apparence bestial, on pouvait voir dans ses yeux une grande intelligence bien supérieur aux humains lambda. Je souris doucement quand un éclair retentit, je me figeai sur place en croyant que c'était le bruit d'une poutre. Mes mains se mirent à tremblé violemment, je serais difficilement les poings.

-Vous ne trouvaient pas que le bruit de la pluie est semblable à celui des flammes ?
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MessageSujet: Re: Il y a des blessures qui ne guérissent jamais, quand elles ne vous dévorent pas tout entier (PV Hank)   Il y a des blessures qui ne guérissent jamais, quand elles ne vous dévorent pas tout entier (PV Hank) Icon_minitimeMar 6 Nov - 21:19

Le regard dur qui me fixa lorsque ma patte rencontra sa main pour l’aider à se relever me laissa indifférent. Qu’il trouve mon physique repoussant et répugnant me laissait de marbre extérieurement mais je savais que ce petit pincement au cœur serait toujours là. Je ne pouvais forcer personne à accepter ce que j’étais. Cela ne m’empêchait pas néanmoins d’être moi-même : souvent, il suffisait d’apprendre à se connaitre pour briser le mur de glace qui séparait les individus. La poupée répondit à mon salut par un petit signe de tête avant de se figer une nouvelle fois.

Ce personnage devait avoir une grande importance dans la vie du jeune homme puisque je l’avais croisé plusieurs fois dans les couloirs accompagné de cette charmante demoiselle. Bien qu’à la base cela soit un être sans vie, pour beaucoup un objet destiné aux enfants de bas âge pour jouer, je trouvais que c’était un bon ami pédagogique. A moi de savoir si cette demoiselle était avec ou contre mon interlocuteur. Son hurlement de tout à l’heure pouvait porter à confusion mais je ne pouvais porter de jugement trop hâtif…

Au regard qu’il lança à ce petit morceau de papier, j’étais prêt à parier qu’il était l’objet de son courroux. Que pouvait-il contenir pour qu’il entre dans une telle colère ? Il y avait un temps pour tout et celui de parler de cette lettre n’était pas encore venu. De plus, je connaissais mon interlocuteur que depuis quelques minutes, pas assez pour établir une relation de confiance. Je ne pouvais pas non plus le forcer à me révéler quoi que se soit : cela l’amènerait certainement à se replier sur lui-même… Et peut-être à faire des bêtises, qui sait ?

Je souris doucement, perdu dans mes pensées : pourquoi m’inquiétais-je toujours autant pour mes étudiants ? Ce rêve qui me poursuivait depuis ma plus tendre enfance en serait-il la cause ? Une famille… Des enfants… D’un certain côté, je l’avais accompli puisque l’Institut était pour moi une grande famille avec pleins de jeunes gens à aider, à accompagner, à instruire. Mais j’aurais aimé pouvoir avoir un corps à serrer contre moi, une femme qui m’attende le soir et me demande de lui raconter ma journée, un petit bébé à dorloter… Quand bien même je puisse un jour accomplir ce souhait, je ne pourrais jamais abandonner tous ces jeunes mutants pour me consacrer uniquement à ma moitié et à mon petit. Dans mon esprit, je ne pouvais dissocier ce tout.

Je revins à la réalité lorsque le ciel gronda de nouveau et repris la conversation avec le jeune garçon et son amie. Je m’assis lorsqu’il m’invita à le faire… Enfin, je pris sa réponse comme un avis positif à ma présence en ces lieux.

« Enchanté Noct ! C’est un joli prénom. De quelle origine est-il ? Je ne crois pas avoir reconnu des consonances anglaises ou américaines, mais je peux me tromper ! »

Je me tournais vers la poupée et lui adressais un sourire paternel tout en lui demandant :

« Es-toi, quel est ton prénom ? »

Puis m’adressant aux deux personnages qui me faisaient face :

« J’aime connaitre le prénom de mes interlocuteurs. Certains font voyager et rêver, d’autres sont plus terre à terre et rudes. Quoi qu’il advienne, c’est un bon début pour apprendre à se connaitre, non ? »

Ma voix était calme mais ferme et était tout indiquée à montrer que je savais où j’allais et ce que je voulais tout en laissant à mon esprit une grande ouverture me permettant de prendre en considération les propositions qui venaient à moi.

Noct alluma des bougies. J’écoutais en silence le son de la pluie sur le toit de l’Institut tout en observant mon jeune ami qui était calme en apparence. Enfin, presque calme ! Ses mais tremblaient légèrement lorsqu’elles s’approchaient des flammes, ces lumières le mettaient mal à l’aise. Des brides de souvenirs me revinrent à propos d’une maison et d’une famille brulée vive. Je ne torturais cependant pas plus longtemps mon esprit. Si mon interlocuteur voulait me raconter son passé, il le ferait…

Je ne sus pas vraiment pourquoi mais sa question ne me surprit pas plus que cela. Le feu. Un élément ravageant autant le matériel que le cœur. Un éclair fit de nouveau son apparition : il était rapide mais bruyant. D’un point de vue d’expert, je diagnostiquerais un traumatisme psychologique avancé : si Noct commençait à associer les éléments entre eux, la probabilité qu’il est eu une aide extérieure et qu’il fut accompagné durant ces temps durs étaient quasi nuls. Je penchais la tête sur le côté et mon regard paternel et serein se posa sur lui. J’allais lui tendre des perches pour qu’ils comprennent que j’étais là pour l’aider et que, si besoin, j’étais capable d’écouter. S’il ne voulait pas parler parce que je le rendais nerveux, je pouvais tout à fait comprendre et le redirigeais vers un de mes collègues. Je voulais lui faire entendre qu’il n’était plus tout seul…

Je répondis par sa question à l’aide d’une autre interrogation :

« Noct, est-ce que l’eau brûle ? »
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MessageSujet: Re: Il y a des blessures qui ne guérissent jamais, quand elles ne vous dévorent pas tout entier (PV Hank)   Il y a des blessures qui ne guérissent jamais, quand elles ne vous dévorent pas tout entier (PV Hank) Icon_minitimeMar 6 Nov - 22:48

Assis en face de cet homme à l'apparence d'animal, je me sentais un peu comme un gosse pris en faute, était-ce du à sa carrure ou bien à ce regard paternel que j'avais oublié depuis des années ? Sans doutes les deux, il imposait le respect. Même si j'avais posé sur lui un regard dur, ce n'était pas du à son apparence mais à sa présence alors que je ne l'avais pas remarqué. Le dos droit sur la pauvre chaise, je le fixai dans les yeux.

« Enchanté Noct ! C’est un joli prénom. De quelle origine est-il ? Je ne crois pas avoir reconnu des consonances anglaises ou américaines, mais je peux me tromper ! »

J'écarquillai les yeux entendant le compliment sur mon prénom. Jamais on me posait de question sur son origine. Qui voudrait savoir ? C'est un prénom vieux comme le monde, d'origine latine et diminutif de Nocturne.

-C'est un prénom tiré du latin, c'est mon nom qui à des consonances anglaises. Liddell comme l'héroine de Lewis Caroll.

Et aussi fou que lui et son héroine... Mais ça, il n'a pas à le savoir. Je ne le connaissait que depuis quelques minutes, je n'allais pas tout lui révéler mon passé quand même. Toujours se méfiaient des gens, même quand ils se montrent aimable, car leur ombre n'est jamais loin, prête à vous tuez quand vous avez le dos tourné. Il demanda alors à ma poupée son prénom, elle ne lui répondit pas.

-Elle s'appelle Madness...

La jeune fille ne bougeait pas, je l'avais déconnecté pour pas qu'elle deviennent violente en voyant la lettre de Rutledge. C'était une sorte de réflexe quand elle voyait une de ses lettres et dans mon état psychologique, je préférai qu'elle ne sache rien. Monsieur McCoy avait déclarer que certains prénoms faisaient voyager mais que c'était aussi un bon moyen pour démarré une conversation.

Il n'avait pas tord. Il ne fit aucun commentaire quand il vit mes mains tremblaient. Le feu était un élément magique selon moi, mais bien trop destructeur pour qu'il soit entièrement maîtriser même avec la meilleure des protections. Etrangement, le feu me fasciné autant qu'il m'effrayer. Par peur que je fasse une grosse bêtise qui aurait sans doute mal finit, ma tante Rosa avait supprimé toutes les allumettes pour ma propre sécurité. J'avais beau lui dire que je n'allait rien faire, elle se méfiait en permanence pour être sur que je ne fasse rien de stupide en son absence.

Quand je posai ma question, je fus surpris de se regard paternel qui me fus accorder. Pourtant, je serais doucement les poings, ce regard avait déjà était posé sur moi par le juge qui n'avait rien fait. Je fixai alors l'extérieur pour tenter de me calmer.

« Noct, est-ce que l’eau brûle ? »

Je tournai brusquement la tête vers lui. L'eau pouvait brûlait ? Techniquement non. Mais pourtant, on pouvait dire quand certains cas, quand par exemple l'eau est appliqué sur une brûlure, oui l'eau pouvait brûler la peau meurtris. Je cogitais quelques instants avant de répondre.

-L'eau ne peu brûler, mais l'eau ne peut stopper les flammes qui ravagent un esprit. Au contraire, l'eau attise et finit par nourrir ce feu pour ne laisser au final que des cendres d'un pays autre fois fait de merveilles. Le pays des merveilles devient alors le pays de la folie...

Plongé dans ma contemplation de la pluie, je ne pus m'empêcher de sourire. Les merveilles sont des vestiges d'un esprit clair et limpide. De ses vestiges sont les bases de cette folie si douce et si dangereuse. Arriver devant ses portes faites de sang et de pierre revient à se condamner.
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MessageSujet: Re: Il y a des blessures qui ne guérissent jamais, quand elles ne vous dévorent pas tout entier (PV Hank)   Il y a des blessures qui ne guérissent jamais, quand elles ne vous dévorent pas tout entier (PV Hank) Icon_minitimeMer 7 Nov - 11:41

D’un nom latin disait-il ? A bien y réfléchir, c’est vrai qu’on y retrouvait bien ces racines. Je souris lorsqu’il fit un parallèle entre son nom et celui de l’héroïne d’un des romans célèbrement connus de Lewis Carroll. L’odeur de la méfiance flottait dans les airs : Noct n’avait pas tort. Dans notre monde, la confiance était un plat de luxe et les véritables amis de véritables perles rares. Néanmoins, ces soupçons sur le genre humain comme mutant se présentaient au côté du jeune homme depuis bien longtemps déjà. Le deviner n’avait pas été difficile puisque certains signes ne trompaient guère depuis le début de notre conversation. Je ne pouvais lui en tenir rigueur. Epicharme, un auteur et philosophe grec de l’Antiquité avait dit un jour : « N’oublie pas de te méfier ». Et il n’avait pas tort…

La poupée grandeur nature ne répondit pas, elle n’esquiva aucun geste, aucun signe qui me permettrait de savoir si elle avait eu conscience de ma question. Se fut mon interlocuteur qui répondit à sa place. Je ne pouvais faire de conclusion hâtive mais la probabilité que les esprits des deux personnages qui me faisaient face étaient liés. Bien qu’au sens propre, une poupée n’avait pas de conscience, d’une manière ou d’une autre, elle vivait, et cela, grâce à l’esprit de Noct. Madness… Je m’adressais de nouveau à la jeune femme comme si elle était une personne vivante :

« D’où vient ton prénom ? A-t-il une signification particulière ? »

Lorsque je posais un regard paternel sur mon interlocuteur, il serra les poings. Je ne dis rien. Qu’avais-je à déclarer ? Dans certains cas, le silence était la meilleure des solutions. Je ne pouvais, une nouvelle fois, que faire des suppositions : parfois, elles pouvaient aider à comprendre l’individu mais elles étaient aussi de dangereux adversaires puisqu’elles étaient basées sur des faits qui pouvaient être mal interprétés. Quoi qu’il advienne, je ne pouvais que supposer qu’un évènement engageant un personnage ayant une attitude bienveillante à son égard l’avait déçu. Qu’est-ce que Noct cherchait ?

« Belle analyse de l’eau ! »

Je me levais et vins me poster près de la grande fenêtre qui se trouvait non loin de là. Sa vision de cet élément était bien pessimiste. Je restais de marbre mais soupirais intérieurement : son enfance n’avait pas dû être facile et ces propos laissaient planer un doute sur la stabilité de Noct. Après tout, qui n’était pas frappé par la folie dans ce monde ? Nous avions tous une folie différente mais certaines étaient plus dangereuses que d’autres.

Si je pouvais aider le jeune homme et sa poupée ? Oui… Mais seulement s’il me le demandait. J’étais ouvert à toute personne voulant un petit coup de pouce mais jamais je ne m’imposais. Tout le monde savait où me trouver de jour comme de nuit. Quel que soit l’heure, il n’était jamais trop tard pour discuter. Je pris alors la parole après avoir laissé planer pendant quelques minutes le silence sur la bibliothèque :

« L’eau n’a jamais pu apaiser un esprit enflammé, tout comme le vent et la terre. Les éléments sont indissociables : selon leurs désirs et leurs humeurs, ils se complètent ou se détruisent. Nous ne pouvons les contrôler lorsqu’ils sont ensembles et, bien que la chance soit un concept discutable, ils ne se lient jamais avec les hommes. A leurs dépends, ils servent parfois les desseins des hommes malveillants ou non. »

Peut-être allais-je toucher un point sensible en énonçant ce simple constat. La folie pouvait être un avantage comme un inconvénient. Au final, nous étions seuls juges de nous-même. Nous ne pouvions pas faire disparaitre la démence qui habitait en chacun de nous, il faut donc apprendre à vivre avec et en faire un atout. Je concevais que ce n’était pas facile de vivre avec elle. C’était encore plus dur d’en faire un atout… Le temps parait parfois bien long dans l’apprentissage de la vie mais l’espoir qu’un jour nous puissions atteindre notre but.

Je revins m’asseoir et je changeais complètement de sujet. Bien que le ciel était en colère, cela ne devait néanmoins pas altérer nos humeurs et aujourd’hui, comme la plupart des autres jours depuis que j’étais à l’institut, j’étais calme, posé et content.

« Que lisais-tu ? »
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MessageSujet: Re: Il y a des blessures qui ne guérissent jamais, quand elles ne vous dévorent pas tout entier (PV Hank)   Il y a des blessures qui ne guérissent jamais, quand elles ne vous dévorent pas tout entier (PV Hank) Icon_minitimeMer 7 Nov - 18:15

« D’où vient ton prénom ? A-t-il une signification particulière ? »

La jeune fille releva doucement la tête. Je la reconnectai le temps de lui répondre avant de la replonger dans un sommeil qui pouvait sembler éternel.

-De l'anglais... Il signifie folie...

De nouveau, elle replongea dans un long sommeil d'acier, ou le baiser d'un prince charmant ne pourrait la réveillé. Sans ma volonté, personne ne pourrait la tiré des limbes de mon esprit. Elle est comme une boîte à musique où l'on aurait perdu la clef qui permet de la remonter. Qu'elle ironie...

Il me fit un compliment sur mon analyse de l'eau. Je baissais le regard en cherchant ce qu'elle avait de si spécial cette analyse. Je n'ai que déclarer ce que je savais sur cet élément instable comme l'eau mais bien plus calme que le feu destructeur. L'eau noie les problèmes, elle les plongent dans un abîme sans fond. Le feu les éradiquent ou les attisent selon les personnes, dans mon cas, il les attisent. Combien de fois j'avais eu envie d'en finir pour éradiquer ce feu qui me dévorait de l'intérieur ? Sans doute un paquet de fois... J'aurais pu finir en asile mais non, il suffisait de sourire et de répliquer au monde entier " Je m'en fiche "

Mon coeur pouvait être brisé, " Je m'en fiche ", je devenais fou, " Je m'en fiche ". Madness est pas humaine, Non !! Elle est pour moi plus humaine que beaucoup de gens. Elle, Maria et Tante Rosa sont devenu les axes de ma stabilité mentale, si l'un des pilier s'effondre, un pan de conscience s'ébranler pour faire place à la folie.

Monsieur McCoy se leva et s'installa près de la fenêtre en gardant le silence. Seul le bruit de la pluie brisé ce silence lourd. J'imaginai très bien Maria dire à sa mère que c'était une soirée pour faire un repas sorcière. Rosa ne pourrait qu'approuver. Sa fille comptait beaucoup pour elle, même si elle ne le montrait pas souvent en publique.

« L’eau n’a jamais pu apaiser un esprit enflammé, tout comme le vent et la terre. Les éléments sont indissociables : selon leurs désirs et leurs humeurs, ils se complètent ou se détruisent. Nous ne pouvons les contrôler lorsqu’ils sont ensembles et, bien que la chance soit un concept discutable, ils ne se lient jamais avec les hommes. A leurs dépends, ils servent parfois les desseins des hommes malveillants ou non. »
Fit la voix de l'homme.

Je sursautai en l'entendant parler, je me mordis les lèvres avant de répondre dans un murmure que la terre n'avait pas à faire revenir à elle des jeunes enfants. Les hommes malveillants... Des gens se croyant supérieur au point de tuer. Je fixai alors le bouquin au sol. Tiens ? Je ne l'avais pas ramassé. Alors que je me baissai, la voix grave du mutant peluche résonna de nouveau pendant qu'il s'asseyait de nouveau.

« Que lisais-tu ? »

Je relevai la tête en posant l'épais livre en face de moi. Il allait me prendre pour un enfant mais bon... Au point où j'en suis, un de plus ou un de moins cela ne fait aucune différence.

-Si vous parlez du livre, Je faisais quelques recherches pour ma cousine Maria... Sur Béatrice, la Sorcière d'Or. Maria veux en connaitre plus sur cette sorcière...

La Sorcière... On disait qu'elle donnait accès au pays doré seulement si on résout son énigme. Mais voilà, l’épitaphe avait disparu depuis des siècles. Cependant beaucoup connaissait la légende de sa fortune mais personne ne l'avait trouvé.

-Mais si vous parlez de la lettre, je sais déjà ce qui est marqué.

Je sortis la lettre de ma poche et la déposa sur le livre. L'écriture du médecin en chef était reconnaissable entre mille. Mais c'était le contenu qui était important, écrit par la main d'un fou qui avait tout réduit en cendres pour un motif totalement futile et qui ne le concernait absolument pas. Mes pouvoirs n'avaient rien de dangereux du moins tant que l'on me provoque pas.
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MessageSujet: Re: Il y a des blessures qui ne guérissent jamais, quand elles ne vous dévorent pas tout entier (PV Hank)   Il y a des blessures qui ne guérissent jamais, quand elles ne vous dévorent pas tout entier (PV Hank) Icon_minitimeSam 10 Nov - 11:39

La poupée s’éveilla le temps de quelques mots, de quelques sons puis se rendormit doucement. Elle redevint cette statue presque humaine, une amie inerte s’animant sur ordre d’une simple injection de la volonté de son possesseur, une marionnette de fer aux yeux d’acryliques dansant dans la ronde infernale terrienne.

La pluie tournoyait toujours avec le vent. Accompagnés de la foudre et du tonnerre, les cieux déversaient leurs flots de colère sur cette région et ils ne semblaient pas pressés que nous les oublions. Peu importe, cette ambiance était parfaite pour une chasse aux trésors à travers l’espace et le temps.

N’ayant pas précisé de quoi je parlais lorsque je posais ma question, il m’apporta deux éléments de réponses : la lettre (qui n’avait pas été ouverte mais dont le possesseur semblait connaitre le contenu) et le livre. J’écoutais avec attention ce qu’il me dit puis, joignant mes mains, je répondis tranquillement :

« Le contenu de cette correspondance ne me concerne pas. Je la lirais uniquement si tu m’invites de vive voix à le faire, mais pas avant. »

J’enlevais mes lunettes après avoir sorti un chiffon pour verres de ma poche : je me mis consciencieusement à les essuyer, comme si je voulais que le reflet même de la lune passe à travers sans pouvoir pour autant discerner qu’ils étaient là. Je ne savais même pas pourquoi je les portais puisque ma vue était bien supérieure à la moyenne… Peut-être mon amour-propre me jouait des tours : nous avions tous nos petits secrets ! Tout en effectuant ma tâche, je m’adressais cette fois-ci aux deux jeunes gens :

« Je ne vous forcerais pas plus la main pour que vous me parliez de ce qui vous pèses sur le cœur depuis tant d’années. »

Je laissais les dernières notes de mes mots s’envoler dans les airs avant de disparaitre dans le silence. Je repris calmement :

« Ne me répondez pas que votre cœur ne pleure pas ou ne crie pas vengeance : vos actes ont parlé pour vous. Néanmoins, nous avons tous nos petits ou nos gros secrets, des évènements passés dont nous ne sommes pas encore près à parler ou dont nous n’avons tout simplement pas envie de parler. Le monde n’a jamais été tendre… Et ses habitants non plus ! Fouiller dans votre passé pour savoir ce qui s’est passé ne m’intéresse pas mais, bien que les hommes sont, pour la plupart, des pommes véreuses, il serait dommage de tous les mettre dans le même panier… Je ne prétends pas être de ceux en qui nous pouvons avoir confiance, cela ferait bien prétentieux. Si vous avez besoin de parler, vous savez où me trouver. Si vous voulez en parler avec une autre personne, cela ne regarde que vous… N’oubliez pas toutefois qu’à l’Institut nous sommes une grande famille et que lorsqu’un membre de cette famille ne va pas bien, nous finissons par le savoir un jour ou l’autre. Il est vrai que nous avons tous plus d’affinités avec certains qu’avec d’autres. Mais je soutiens que nous avons besoin des autres pour avancer et que, même si c’est souvent dur de se tourner vers eux, il est bon d’avoir une épaule sur qui s’appuyer ! »

Je me tus quelques instants : mes paroles pouvaient être pris comme une déclaration moralisatrice ou un conseil d’un professeur à son élève (ou d’un père à son fils), je laissais libre choix à mon interlocuteur de prendre ce que je venais de dire soit comme l’un soit comme l’autre. Je crus bon d’ajouter :

« La plupart des jeunes se trouvant à l’Institut se cherchent, beaucoup apprennent à mieux maitriser leurs pouvoirs. Ils sont souvent déboussoler et portent une haine plus ou moins forte à ce monde qui les rejette. Quoi qu’il advienne, une famille reste une famille et les altercations entre jeunes gens sont des disputes entre frères et sœurs prenant une proportion plus ou moins grande. »

La lumière revint quelques instants avant que les plombs ne sautent de nouveau. Je soupirais avant de lancer :

« Eh bien, je crois que nous allons vivre encore un petit moment sans l’éclairage d’une bonne vieille ampoule ! »

Je continuais avec un grand sourire :

« Tant pis ! De toute façon, je trouve que l’ambiance est beaucoup mieux ainsi pour une chasse aux trésors. »

J’avais déjà plus ou moins entendu parler de Béatrice, la sorcière d’or. Ce qui m’intéressait était l’histoire et non le soi-disant trésor dont tout le monde chantait les louanges. D’une voix enthousiaste mais posée, je lançais :

« Ne faisons pas attendre plus longtemps, mademoiselle Maria ! Partons donc à la recherche d’indices qui nous permettraient d’en savoir plus sur cette Béatrice ! Qu’as-tu trouvé comme élément jusqu’à présent ? »
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MessageSujet: Re: Il y a des blessures qui ne guérissent jamais, quand elles ne vous dévorent pas tout entier (PV Hank)   Il y a des blessures qui ne guérissent jamais, quand elles ne vous dévorent pas tout entier (PV Hank) Icon_minitimeSam 10 Nov - 14:23

Dehors, le tonnerre et la pluie avaient engagé une danse des plus terrifiante. Le tonnerre faisait rouler ses éclairs comme des tambours, la pluie semblait l'accompagner comme si elle tenait la mélodie principale. Le vent joué son rôle à la perfection, la lumière rendait le parc du manoir angoissant. Des ombres se dessinaient, laissant apparaître un visage, une silhouette, un démon ou une illusion. Dans cette bibliothèque où je me sentais à l'abri, il y avait ce professeur, bien différent du directeur Xavier que je n'avais rencontré qu'une fois, aussi bien physiquement que dans ses paroles enfin il me semble. Ses yeux ambrés reflétaient de la malice et une grande intelligence ainsi qu'une gentillesse qui était devenu rare dans ce bas monde. Il m'indiqua alors qu'il ne lirait cette lettre que si je lui autorisé.

-Je n'ai que faire de cette lettre, je l'ai déjà reçu des dizaines de fois. Je lui tendis doucement la lettre. Lisez là... Cela ne me dérange pas.

Cette lettre était comme toutes les autres. Le papier était toujours le même, un papier simple banal, plier délicatement dans l'enveloppe distribuer par l'asile. Sur ce papier banal, il y avait une écriture ronde mais envolé. Presque démoniaque à mes yeux.

My dear Noct Liddell,

Comment va tu ? Ici le temps s'écoule lentement et il faut bien que je trouve un moyen de tuer ce temps. Mais si je t'envoie cette lettre, c'est que tu sais quel date nous sommes n'est-ce pas ? Oui Le 31 octobre... Tu te souviens de ce jour ou plutôt de cette nuit d'Halloween de 2001 ? Oui tu dois t'en souvenir puisque tu la vécu. Tu était au première loge, tu es celui qui fut la cause de cette tragédie...
Je sais que tu es à bout mon cher... Tant mieux, tu prend moins de place ainsi. Je sais que tu attend ses lettres comme un enfant attendant un jouet mais dit moi, celui qui aurait dû être interné... Ce n'est pas moi et ça tu le sais petit démon.

TU es celui qui a causé cette incendie... Tu es ni un humain ni un ange. Mais un démon qui aurait du mourir sur le bucher que j'ai créer. Si tu étais mort plutôt, ta famille serait en vie, c'est une équation logique tu ne crois pas ? Les Liddell... Tous des fous de t'avoir accepté. Tu sais ce que m'ont dit tes soeurs pendant qu'elles dormaient ? Elles ont parlé du pays dorée, tu sais celui de la Sorcière d'Or. Qui sait ? Tu est peut être le descendant de ce monstre au visage féminin. Tes soeurs disaient qu'un jour, tu les conduiraient au pays promis.

Mais maintenant ! Elles y sont avec tes parents ! Tu es la cause de leurs morts, tu es autant coupable que moi dans cette affaire. Toi et ta foutu marionnette ! Tu auras beau lui donnait le caractère de tes soeurs, elle n'ai rien qu'un vulgaire objet !! Pauvre petit démon !! Tu es fou comme un chapelier ! Elles sont mortes et elle n'ai rien qu'une marionnette que l'on peut brisé ! Tu es comme moi !! Tu devrais porter ton nom autour de ton cou ! Nous sommes pareil mais je sais une chose ! Le pays doré n'est rien d'autre que l'enfer !

Sur ce, j'espère que tu viendras rapidement à Londres voilà onze ans que je t'attend...

Cordialement,

Angus Bumby

De ses lettres, la seule variante c'est les dates, une pour les anniversaires de mes soeurs, pour le mien et enfin celui de leurs morts. Que cela est morbide et pourtant recevoir ses lettres me prouvait qu'il était bien enfermé. Monsieur McCoy avit bien dit qu'il ne forcerai pas à tout dévoiler. Seulement si j'en avais envie. Cependant un Mais fit son apparition dans l'équation.

« Ne me répondez pas que votre cœur ne pleure pas ou ne crie pas vengeance : vos actes ont parlé pour vous. Néanmoins, nous avons tous nos petits ou nos gros secrets, des évènements passés dont nous ne sommes pas encore près à parler ou dont nous n’avons tout simplement pas envie de parler. Le monde n’a jamais été tendre… Et ses habitants non plus ! Fouiller dans votre passé pour savoir ce qui s’est passé ne m’intéresse pas mais, bien que les hommes sont, pour la plupart, des pommes véreuses, il serait dommage de tous les mettre dans le même panier… Je ne prétends pas être de ceux en qui nous pouvons avoir confiance, cela ferait bien prétentieux. Si vous avez besoin de parler, vous savez où me trouver. Si vous voulez en parler avec une autre personne, cela ne regarde que vous… N’oubliez pas toutefois qu’à l’Institut nous sommes une grande famille et que lorsqu’un membre de cette famille ne va pas bien, nous finissons par le savoir un jour ou l’autre. Il est vrai que nous avons tous plus d’affinités avec certains qu’avec d’autres. Mais je soutiens que nous avons besoin des autres pour avancer et que, même si c’est souvent dur de se tourner vers eux, il est bon d’avoir une épaule sur qui s’appuyer ! La plupart des jeunes se trouvant à l’Institut se cherchent, beaucoup apprennent à mieux maitriser leurs pouvoirs. Ils sont souvent déboussoler et portent une haine plus ou moins forte à ce monde qui les rejette. Quoi qu’il advienne, une famille reste une famille et les altercations entre jeunes gens sont des disputes entre frères et sœurs prenant une proportion plus ou moins grande. »

Un silence ce fit avant que je réponde doucement. Cela me faisait mal de l'avouer mais j'avais besoin de parler.

-Je n'ai plus confiance en les gens est en particulier envers les adultes. Rares sont ceux en qui j'accorde une confiance sans failles... Mon coeur n'est pas fait de pierre. Il hurle et brûle en effet vengeance, il hurle qu'il faut que cet homme disparaisse. Si l'institut est une famille, et bien je m'y sent pas à ma place. Je n'ai aucun repère ici. Les étudiants regardent Madness comme si c'était un monstre. Ils ont le même regard que lui et cela n'a rien pour me mettre à l'aise.

Je passé sous silence l'entraînement avec Amy. Cela n'était pas encore le sujet. La lumière revint quelques instants avant de sauté définitivement. Bien... On est officiellement destiné à s'éclairer à la bougie. bien bien bien.... Le professeur déclara que c'était une meilleure ambiance pour une chasse au trésor. J'étais étonné de voir ce changement de sujet. Mais pour le coup, je ne fis aucun commentaire, je lui offrais un sourire simple et sans artifices.

« Ne faisons pas attendre plus longtemps, mademoiselle Maria ! Partons donc à la recherche d’indices qui nous permettraient d’en savoir plus sur cette Béatrice ! Qu’as-tu trouvé comme élément jusqu’à présent ? »

Je lui souris doucement et répondit.

-Béatrice la Sorcière d'or est une légende qui se transmet de génération en génération dans notre famille. On dit que c'est donc une sorcière au pouvoir surpuissant et que le jour de sa renaissance, les portes du pays dorée serait ouvert pour que les élus vivent sans soucis. On dit qu'il existait un épitaphe rédigé sous forme d'énigme pour faire revenir Béatrice. Mais l'épitaphe à disparut. La seule chose que je sais est que sont retour devrait se faire durant un repas sorcière.

Je lui tendit le livre avec en couverture une aile doré.

-Ma tante à récupérer ce livre avant la mort de mes grands-parents. Ce livre raconte le conte de Béatrice avant qu'elle devienne une légende. Un peu comme Alice au pays des merveilles. C'est peu, mais j'ai promis à Maria de l'aidé.
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MessageSujet: Re: Il y a des blessures qui ne guérissent jamais, quand elles ne vous dévorent pas tout entier (PV Hank)   Il y a des blessures qui ne guérissent jamais, quand elles ne vous dévorent pas tout entier (PV Hank) Icon_minitimeVen 4 Jan - 20:12

Je pris la lettre et en fis une lecture silencieuse. Les mots étaient durs. Le ton n’admettait que la rage et le dégoût. Je ne pourrais jamais connaître la souffrance qui devait habiter aux côtés du jeune homme et de sa charmante poupée. Ces phrases apportaient pourtant bien des réponses. Je me levais pour attraper le chandelier. Je m’approchais doucement de la fenêtre, les flammes éclairant doucement mon visage. J’approchais la correspondance que je tenais alors en main des petites lueurs dansantes. Je gardais le silence jusqu’à ce que cette feuille et son enveloppe ne soient plus qu’un immonde petit tas de cendres.

Je me retournais pour faire face à mon jeune interlocuteur. Bien que la pénombre ronge le moindre petit recoin de cette bibliothèque, mes yeux me permettaient de discerner le jeune homme. Un éclair fit reculer durant une fraction de seconde les fantômes d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Je pris la parole :

« S’il y a bien deux choses qui m’insupportent dans ce monde, c’est le mensonge et la bêtise terrienne. »

Certaines données étaient certes vrais dans ce que je venais de lire, mais les autres n’étaient pas dotées du bon sens des communs. Cette action était un peu comme un défi : il m’avait dit lui-même que cette lettre comptait peu à ses yeux. Alors, il ne verrait pas d’inconvénients à ce que je mette fin à l’existence de cette missive. Dans le cas contraire, il serait un menteur !

Je laissais mes doigts courir le long des couvertures des romans alors que je revenais tranquillement vers notre salon de thé improvisé. J’écoutais d’une oreille attentive les dires du jeune homme. Je frappais dans mes mains, avant de répondre :

« Souviens-toi de te méfier. Epicharme. »

Je laissais planer mes dires quelques secondes dans les airs, avant de continuer :

« L’erreur est aussi grande de se fier à tous que de tous se défier. Sénèque. »

Je m’assis, joignant mes mains comme pour faire une prière.

« Je pourrais te citer mille et une phrases. Bien qu’elles fassent travailler l’esprit, elles ne font point avancer le monde de celui qui bute continuellement sur la même idée. La confiance absolue est une denrée rare et les abrutis sont nombreux à fouler cette terre. Nous avons tous, un jour, fait partis de cette bande d’imbéciles soit par nos actes, soit pas nos paroles, trop souvent nous avons couplé le geste et les dires. »

Je ne pouvais qu’approuver le verdict que je venais de donner. Il fut un temps où j’avais accumulé les sottises, j’étais tombé dans un puits si profond que j’avais dû m’en remettre à mon instinct de survie pour accorder une confiance aveugle à certains personnages pour me sortir de cette mauvaise passe. Mais le monde était traitre.

« Si tu avais un cœur de pierre, Noct, tu ne serais ni mutant ni humain. Et ta charmante compagne n’existerait pas ! »

Je fis courir mes doigts sur l’accoudoir de mon fauteuil avant de poser une simple question :

« Si tu faisais disparaitre cet homme par vengeance, est ce que tu ressortirais de cet affrontement en étant un homme meilleur qu’avant ? »

Et je soupirais : les jeunes changeront-ils un jour ? J’étais là pour les guider mais, la plupart était tellement mal dans leurs peaux, qu’ils reproduisaient indéniablement les faits et gestes de la société. Je m’étais donner pour but de leur ouvrir une voix qu’ils étaient ensuite libre d’emprunter, mais les amener jusqu’à ce choix était une tâche ardue et compliquée. Sur un ton calme et posé, je repris :

« Est-ce qu’un jour vous arrêterez de vous balancez à la gueule vos préjugés ? Ils ne tiennent pas debout. Ils n’ont d’existence que parce que vous leur donnez de l’importance. »

Je le fixais droit dans les yeux. Je continuais sur le même ton :

« Et je serais honnête avec toi. »

Je rallumais une bougie qui venait de s’éteindre.

« As-tu seulement pris la peine de la présenter à tes camarades ? Certes, ils la dévisagent. Pourquoi répondre à la violence par la violence ? C’est tellement plus facile. Il y a tant de peut-être dans les réponses que nous nous posons. Mais que nous soyons mutants ou humains, nous avons toujours eu peur de ce qui était différent. Regarde ! Depuis que nous sommes là, Madness n’a parlé qu’une seule fois. Pourtant, elle est bien là, à côté de nous. Que cherches-tu exactement Noct ? Si tu as besoin de Madness pour surmonter certains évènements, pourquoi est-elle en veille ? Le monde continuera de tourner, quoi que tu choisisses… Fais en sorte que l’avenir ne se fasse pas sans toi, car tu as encore beaucoup de choses à accomplir jeune Liddell ! »

On aurait pu croire que ma dernière phrase sortait tout droit d’un conte de fée, mais ce n’était pas le cas. Je reportais mon attention sur notre fameuse chasse aux trésors.

« C’est vrai que nous avons peu de choses pour le moment… »

Et j’ajoutais avec un grand sourire :

« … Mais nous avons tellement de pistes ! »

Je me levais et défiais du regard la multitude de rangées qui croulaient sous les œuvres.

« Nous avons un admirable terrain de chasse. »

Je montrais le livre du menton :

« Est-ce tout ce que raconte ce livre sur Béatrice ? »

Une lueur vive brillait dans mes yeux :

« Si elle devait revenir durant un banquet de sorcières, c’est qu’elle ne devait pas être seule. Elle n’a jamais dû l’être. Est-ce que certains noms reviennent dans cette légende hormis celui de l’héroïne. »

Je lui fis un clin d’œil :

« Les contes et les légendes sont toujours fondés sur une part de vérité ! A nous de la découvrir ! »

Je disparus quelques minutes dans les rayons avant de revenir avec des feuilles et deux stylos que j’avais « empruntés » à la bibliothécaire alors absente.

« Que penses-tu si nous commencions par relever tous les personnages qu’elle a croisé et tous les lieux qu’elle a parcouru. Nous devrions réussir à faire des recoupements, non ? »
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MessageSujet: Re: Il y a des blessures qui ne guérissent jamais, quand elles ne vous dévorent pas tout entier (PV Hank)   Il y a des blessures qui ne guérissent jamais, quand elles ne vous dévorent pas tout entier (PV Hank) Icon_minitimeSam 5 Jan - 17:50

Le professeur récupéra la lettre et la lu en silence. combien de minutes s'écoulèrent ? Je l'ignore... Mais je revint à la réalité quand je le vis avancé vers la fenêtre avec le chandelier et la lettre. Doucement, il approcha le papier de la frêle lueur. Le feu fit alors son pouvoir destructeur... Embrassant un côté, puis le dévorant comme un démon en quête d'âmes. Bien que le feu me fasse réellement peur, je le trouvai en cette instant magique et irréel. Si le feu pouvait effacer une simple lettre, il est sans doute normal qu'il puisse effacer des vies avec une simple étincelle.

Un éclair tomba, je sentis son regard sur moi. Je fermai doucement les yeux en profitant de cet instant. Un cri me revint en tête, mais je ne pus m'empêcher de sourire. Ce cri... mon cri... Un simple cri... La voix du professeur raisonna alors dans la bibliothèque.

« S’il y a bien deux choses qui m’insupportent dans ce monde, c’est le mensonge et la bêtise terrienne. »

Le mensonge permet bien des choses, qui n'as jamais mentit ? Celui qui prétend dire la vérité tout le temps est un menteur. Le mensonge à remplacer la vérité, mais ce n'est pas une réponse. Monsieur McCoy enchaina en me citant des philosophes, Epicharme devait être sont favori, suivis de Sénèque. Sa connaissance semblait illimité et il semblait ravi de la partager malgré la situation. La confiance n'était pas donné, elle avait un prix car la réelle confiance est trop rare pour être donné à tout le monde. Et pas toujours aux personnes auquel ont pense en premier. On a tous fait des erreurs, j'en convient parfaitement. Mais certaines erreurs ont bien plus de conséquences que d'autres et dans le cas présent...

Un coeur de pierre ? Non... disons un coeur d'enfant qui veut qu'on lui rende sa famille. Un gosse qui à grandit trop vite et qui veut retourner dans le passé... Plus d'une fois, je me suis dit que j'aurais du périr dans l'incendie, que j'aurais mieux fait de ne jamais vivre... Mais Destinée, Histoire ou DIeu en avait décidé autrement et me le faisait comprendre. On a beau dire que les épreuves que nous infligent Dieu nous rendent plus fort, je n'y crois guère. J'ai cesser d'espérer après la mort de ma famille, vivre au jour le jour est devenu une motivation et un mode de vie.

« Si tu faisais disparaitre cet homme par vengeance, est ce que tu ressortirais de cet affrontement en étant un homme meilleur qu’avant ? »

Si je le faisais disparaitre serait-je meilleur ? En voilà une bonne question...

-Meilleur non je ne crois pas... En paix avec mon passé et ses cris, sans doute...

Les cris sont vraiment la chose que je ne supportait plus, je souris innocemment en regardant la pluie tombait comme les larmes de rédemptions. Je chantonnais doucement avant d'écouter de nouveau cet homme qui marmonnai dans sa barbe une histoire de préjugés avant de reprendre plus franchement.

« As-tu seulement pris la peine de la présenter à tes camarades ? Certes, ils la dévisagent. Pourquoi répondre à la violence par la violence ? C’est tellement plus facile. Il y a tant de peut-être dans les réponses que nous nous posons. Mais que nous soyons mutants ou humains, nous avons toujours eu peur de ce qui était différent. Regarde ! Depuis que nous sommes là, Madness n’a parlé qu’une seule fois. Pourtant, elle est bien là, à côté de nous. Que cherches-tu exactement Noct ? Si tu as besoin de Madness pour surmonter certains évènements, pourquoi est-elle en veille ? Le monde continuera de tourner, quoi que tu choisisses… Fais en sorte que l’avenir ne se fasse pas sans toi, car tu as encore beaucoup de choses à accomplir jeune Liddell ! »

Un silence... lourd... Pesant...

-Je l'ai présenter, à ceux qui veulent bien discuter avec moi... Mais ils sont mal à l'aise... Ils ne voient que le côté malsain, ils ont peur... Comme si elle allait les vider de leurs entrailles... Elle... Elle est pas méchante... un peu froide... Mais... Alice et June... enfin Madness est gentille... Elle...

J'étais perdu, je ne savais pas quoi répondre. Je me pris la tête entre les mains. Que répondre à toutes ses questions ? Que devais-je répondre ? Ses questions, on me les avaient jamais posés, je m'en sortaient avec une pirouette en général. Mais pas cette fois... La vérité serait plus simple.

-Ce que je veux... la paix... avec moi même... Que les cris cessent... Que les flammes disparaissent... Que tout cessent... Elle est en veille... Elle pourrait m'aider... à faire... une énorme... bêtise... Si je suis un semblant calme maintenant... Madness sera violente... elle ferait du mal... si on m'approche...

Je pris doucement la main de la poupée. Doucement, je tremblai en serrant cette main froide voir glacial. L'homme changea de sujet et me permis de me reconcentré sur les recherches.

« Est-ce tout ce que raconte ce livre sur Béatrice ? »

-Non... Il dit que Béatrice à offert ses services à un membre des liddell, mais en contrepartie, elle aurait répandu une genre de malédiction qui toucherait les membres dit violent de la famille...

C'est étrange comme une simple légende avait mis une règle d'or dans la famille. Maria me mettait souvent en garde face à Béatrice.

« Si elle devait revenir durant un banquet de sorcières, c’est qu’elle ne devait pas être seule. Elle n’a jamais dû l’être. Est-ce que certains noms reviennent dans cette légende hormis celui de l’héroïne. Les contes et les légendes sont toujours fondés sur une part de vérité ! A nous de la découvrir ! Que penses-tu si nous commencions par relever tous les personnages qu’elle a croisé et tous les lieux qu’elle a parcouru. Nous devrions réussir à faire des recoupements, non ? »

-Si je me souviens bien, il y avait la sorcière Ravenna et Virgilla comme sorcière proche de Béatrice... Le reste, je l'ignore...
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