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 Old Beasts Clash [von Orchent, Patterson]

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Georges J. Patterson
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Georges J. Patterson


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MessageSujet: Old Beasts Clash [von Orchent, Patterson]   Old Beasts Clash [von Orchent, Patterson] Icon_minitimeLun 3 Sep - 20:39

Lors de son retour à New York, Patterson avait prit l'avion avec la totalité des effectifs de sa nouvelle section, à savoir, sa nouvelle agente, Elize Blackwood. Il s'agissait d'un premier voyage et ils devaient rester un mois. Mois que Patterson devait théoriquement occuper à investir ses nouveaux locaux, régler les préparatifs administratifs concernant le recrutement de son agente et d'autres détails de moindre importances. Il devait également prendre des dispositions pour que la maison de sa famille soit à nouveau habitable d'ici un mois, afin que sa femme et son enfant puisse revenir. Le petit n'avait pas été content d'avoir à déménager, car il allait perdre tout ses amis. Sa femme en revanche était ravie. Elle se rapprochait de sa famille et de ses amies, car elle avait passé la majeur partie de sa vie adulte. Aucune de ces considérations n'avait bien entendu le moins du monde affecté Patterson. Mais il avait en partie fait semblant. Il continuait de jouer le rôle de Patterson alors même que cela faisait 2 ans que l'agent n'existait plus en tant que tel. Il lui avait dévoré son esprit, assimilant les informations sur sa vie et marchant depuis ce jour avec un masque. Non que cela ne soit très original pour lui. Il avait porté des masques dans chacune de ses incarnations, depuis maintenant plusieurs millénaires. Mais il avait apprit que les personnes proches de celui dont il jouait le rôle étaient importantes pour se glisser parfaitement dans la peau du personnage. Sinon il n'aurait eu aucun scrupule à se débarrasser du môme braillard et de la femme. Non sans en avoir profité avant... Mais la n'était pas réellement la question. Le trajet Washington Dc - New York ne représentait pas une très grande distance, surtout quand on voyageait dans un des avions affrétés spécialement pour les agences gouvernementales. En effet, Patterson avait profité d'un vol au trois quart occupé par des agents du FBI qui devaient aller faire un séminaire de formation au Triskelion pour disposer d'un moyen de transport pratique et fiable. De fait, il pouvait parler relativement librement des affaires courantes du Bureau avec sa collègue. Ils s'étaient mit légèrement à l'écart du groupe d'agent, après qu'ils aient prit le temps de saluer ceux qui dans le groupe leurs étaient familier. Pour l'agent Blackwood, il s'agissait de certains de ses anciens collègues. Pour Patterson, des hauts gradés et personnages "importants". Patterson était déjà un animal politique avant même que le Roi d'Ombre ne prenne le contrôle de ses actes. C'était une partie de ce qui lui avait plu chez lui. Entre autres. Une fois assis et après quelques instants de bavardage anodins, Patterson pu aborder le sujet qui l'intéressait.

"Je suppose que vous avez fait ce que je vous ai demandé ?

-Bien sur. La lecture des différents dossiers a été pour une grande par assez inintéressante. Exceptions faites de quelques dossiers hors du commun.

-Qui sont ?

-Le gang des bijoux, affaire du Mange Coeur et le Sérial Killer "l'Artiste".

-Le Mange Coeur ? Cela ne me dit rien.

-Je peux vous faire un briefing complet si vous voulez.

-Dans quelques instants. Sinon, au niveau des agents ?

-Rien d'extra ordinaire. Deux noms seulement me semblent sortir du lot. Hopes et Tucker.

-Hopes, je peux imaginer pourquoi. Tucker ne me dit rien.

-Il n'y a rien qui cloche réellement avec lui, en réalité, monsieur. Mais... son dossier me semble bizarre. Et il semble nécessiter une autorisation de très haut niveau pour être intégralement consultable.

-Il a peut être fait partit de services spéciaux ?

-Peut être, mais dans ce genre de cas, on se contente de verrouiller les années concernés. La tout est écrit... mais il reste encore des informations qui ne sont pas accessibles.

-Étrange."

A la fin du voyage, Patterson avait été complètement briefé sur les différents éléments qui allaient probablement constitués sont son quotidien pour le mois à venir et probablement plus. Mais tout d'abord, il allait s'occuper du dossier qui l'intriguait le plus. Pour une raison quelconque, le Mange Cœur lui disait quelque chose. Ça remontait à l'époque ou il jouait le rôle d'un parrain de la mafia. Un tueur à gage. Il fallait creuser dans cette voie.

Quelques jours plus tard, il avait réalisé sa petite enquête et était quasiment convaincu de l'identité du Mange Cœur. Un tueur à gage professionnel, répondant au nom de Faust, ou plus probablement au pseudonyme de Faust, d'ailleurs. Le Shadow King lui même avait déjà utilisé un tel pseudonyme. Il était assez évocateurs pour le commun, d'autant que celui ci ne connaissaient généralement pas l'ensemble des détails de l'histoire. Comme la partie sur la rédemption grâce à l'amour. Un point intéressant, d'ailleurs, peut être révélateur de la personnalité du tueur. Afin d'en apprendre plus, il avait rapidement scanné la ville à la recherche de l'esprit du tueur ou de celui d'une personne qui pourrait le connaitre. Et il n'avait pas mit longtemps à le trouver. Il avait l'impression que quelqu'un avait mit un phare dans le plan astral pour indiquer la position de l'homme. Une présence sourde, malveillante et sordide y irradiait. Un homme selon son cœur. Enfin... La présence ne semblait pas être due à un psychiste. N'importe quel psychiste apprend rapidement que hurler ainsi sur le plan astral est un appel à la souffrance. S'il n'apprend pas la leçon, c'est qu'il en est mort. Avec la prudence et la méthode d'une araignée, le roi d'ombre avait donc tissé sa toile autour de la présence. La méthode psychique qu'il employait avait le défaut de ne permettre de ne capter que les pensées fortes projetées sur le plan astral, pas une véritable lecture d'esprit. C'était comme observer les ridules à la surface d'un étang pour en déduire la présence de poisson. Cela n'était même pas fiable. Mais c'était indécelable. Ce qu'il en perçu lui suffit à confirmer ce que son instinct lui disait. Mais également à prendre la mesure de la nature du tueur à gage. Une telle créature ne pouvait pas rester à New York sans qu'il lui rende une petite visite de courtoisie. Et qu'il en fasse un de ses pions, volontaires ou non.

Par conséquent, il avait arrangé une petite rencontre entre lui et le tueur. Quelque chose qui n'attirerait pas outre mesure l'attention, dans un endroit où il se songerait en sécurité. Un restaurant. Le Shadow King avait donc utilisé son influence sur la famille Castlevani pour proposer au tueur une rencontre avec un éventuel employeur. Un homme mystérieux, du "monde de la finance". Ce qui se traduisait par un trafiquant de drogue des cartels plein aux as, revendant la drogue aux traiders près à tout pour leur dose. Et quelques autres activités annexes... Et grand ami de la famille Castlevani. Un tel homme étant justement dans la liste des connaissances du roi d'ombre. Il n'avait eu aucune difficulté à rentrer dans tête pour le faire se plier à ses désirs, sans que l'autre ne s'en rappel. Le roi d'ombre n'aimait pas l'homme qu'il possédait. Si ce corps mourait durant la rencontre, ça ne le désolerait pas. D'autant qu'il saurait profiter de sa main gauche de ce qu'il donnait de sa droite. Toujours était il qu'il avait arrangé un rendez vous dans un restaurant italien à la mode et reçu la confirmation que le fameux tueur viendrait bien.

Quelques jours plus tôt, Alex Marionni se trouvait au lieux du rendez vous. Enfin, son corps s'y trouvait. Son esprit, lui, était occupé par celui du roi d'ombre. Roi d'ombre qui pouvait pour une fois laisser cours à son envie quasi boulimique de manger et qui ne s'était donc pas du tout retenu pour attendre son invité, se gavant d'amuses gueule pour patienter. Il n'avait donné aucune indications particulières au tueur à part l'endroit et l'horaire. L'objectif de la rencontre devait être assez clair pour le tueur, du moins devait il l'imaginé. Pour se préparer, le Shadow King avait modifié ses défenses psy standard, supprimant tout scannage intrusif. Il voulait en savoir plus avant d'affronter...ce qu'il allait devoir affronter. Enfin, par affrontement, inutile de se faire des apprioris négatifs. Le roi d'ombre règnait sur son domaine et ses intrigues étaient aussi facile à saisir que ce matériaux. Il luttait contre ses ennemis en les piégeant dans sa toile, le laissant eux même se passer la corde au cou... Tel était sa façon de faire, de lutter.De vaincre.
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Sébastian von Orchent
Neutre Delta
Sébastian von Orchent


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MessageSujet: Re: Old Beasts Clash [von Orchent, Patterson]   Old Beasts Clash [von Orchent, Patterson] Icon_minitimeMer 5 Sep - 22:11

New York, la Grosse Pomme, la Ville qui ne Dort Jamais, Gotham… elle avait tellement de nom, métropole mondiale qu’elle était. Elle exerçait un impact significatif sur le commerce mondial, la finance, les médias, l'art, la mode, la recherche, la technologie, l'éducation et le divertissement, à tel point qu’elle était considérée comme la Capitale du Monde ; comment ne pas vouloir une part du gâteau ? Et comment ne pas se servir ?

Il y avait deux types de gens à NY, les honnêtes gens, qui trimaient huit heures par jour dans des jobs dénué d’intérêt pour espérer se payer la dernière babiole sans intérêt ou simplement gagner un bonheur aussi réels que leurs espoirs. L’autre type de gens était malhonnête, car il fallait être malhonnête pour réussir. Même les parangons de l’Eglise étaient malhonnêtes, pensant plus à leur personne et à la relation qu’elle entretenait avec un être parti il y a bien longtemps qu’à celles des autres. Il fallait être malhonnête pour réussir, car il était malhonnête de se servir des autres, d’espérer leur échec pour notre réussite. Une personne honnête n’avait pas d’avenir, et parmi les personnes malhonnêtes, il y en avait qui l’acceptaient mieux que d’autres.

La Mafia était de ce genre là. Il était de ce genre là. Sébastian von Orchent, Erasme Hobbes, Richard Green, Mario Cavalli, Victor Moreau, Aaron Adams, Frederick Faust… Aucune des facettes qu’il montrait au monde n’était honnête. Mais d’un autre côté, il n’avait jamais prétendu l’être. C’était une preuve d’honnêteté que d’avoir être malhonnête, incontestablement.

Comme tout les gens malhonnêtes, il voulait sa part du gâteau, et à travers un gigantesque échiquier inique dont il ignorait même certaines parties, il savait qu’il approchait du but. Il avait ses objectifs, le Léviathan les siens, et ils coopéraient la plupart du temps. La quasi-totalité du temps, même. Faust était leur création, illustration de la quête de Sébastian et de l’espoir fou que son démon tint parole et lui rapporta son aimée ; un tel nom n’avait pas été choisit par hasard, pas plus que le prénom d’ailleurs. Friedrich Maximilian Klinger, dans sa version du mythe de Faust, avait remplacé Méphistophélès par Léviathan. C’était ainsi : tout avait une logique, même le tueur le plus chaotique de l’Histoire moderne. De son côté, Julien Green avait publié en 1929 un roman intitulé Léviathan, où ladite bête représentait le mal caché au sein de son personnage. Des années avant, Thomas Hobbes avait lui-même rédigé le Léviathan, dans un tout autre registre. Tout avait un lien, comme toujours.

La plupart des religions monothéistes s’accordaient à dire que Dieu avait un plan ; Dieu peut-être pas, mais sur terre, il y avait nombre de créature à avoir leur plan. Sinistre, Shaw, Sébastian lui-même : ils avaient tous leurs objectifs et des méthodes pour les atteindre. Alliance et inimité naissaient, car tout ceux-ci n’était qu’un jeu d’ombre. Certains cherchaient la richesse, d’autre le pouvoir, mais tous avaient ce point en commun : ils manipulaient pour obtenir ce qu’ils voulaient. Et l’intérêt suprême était de ne pas être manipulé. Chacun sa méthode. Sébastian avait conscience qu’une certaine classe de personne ne pouvait être manipulée, et il préférait alors établir un statut-co pour éviter une guerre ouverte, car malgré la subtilité requise par leurs manigances, il n’avait pas peur de se salir les mains. Sa brutalité faisait qu’on le sous-estimait : Sinister le sous-estimerait, Shaw le sous-estimait ; lui ne les sous-estimait pas. Ni Sinistre ni Shaw n’étaient manipulables, donc Sébastian n’essayait pas. Ceux qu’il manipulait en revange, c’était les humains ; et quoi qu’elle puisse en dire, la Mafia était composée d’humain. Humain, pas dans le sens homo sapiens, mais humain dans le sens mortel.

Le Léviathan avait un avis plus tranché : outil ou obstacle. Sébastian acceptait les alliés, le Léviathan, pas réellement ; il avait un plan pour chacun d’eux, considérait Sébastian, quelque soit la catégorie. Sébastian n’avait même pas l’espoir de percer les voies de son tutélaire, car si ses plans à lui étaient complexes et intemporels, ceux de son Démon devaient l’être encore plus. Il fallait une intelligence inhumaine pour comprendre les plans d’une intelligence inhumaine. Heureusement, ce n’était pas le cas des mortels. Une intelligence humaine ne suffisait pas forcément à comprendre une intelligence humaine. Alors que lentement mais surement ses machinations se mettaient en œuvre, Sébastian devait continuer son rôle de Frederick Faust, tueur à gages et boucher sanguinaires.

Ce n’était certes pas pour ce rôle qu’il avait revêtu un habituel costume noir à chemise blanche, ainsi que ses deux M1911 rangés dans des holster au creux de ses reins, mais c’était en tant que ce rôle qu’il se rendait à l’invitation d’Alex Marionni, membre de la famille Castlevani. Il n’avait jamais bossé pour eux, il n’avait pas souvenir d’avoir bossé contre eux non-plus. Il était du genre fidèle, comme mercenaire, avec une carte de fidèle et quelques règles comme ne pas tuer un employeur. Il fallait bien cela quant on avait la réputation d’avoir pactisé avec le diable en échange de pouvoirs infernaux. Marionni, de ce qu’avait put en découvrir Sébastian, était plutôt liés aux Cartels colombiens pour un Italien. Mais bon, Faust était payé pour le résultat, pas pour la politique ; cela c’était le domaine d’un nouveau venu, Aaron Adams, qui ne tarderait pas à faire son apparition.

Mais revenons-en à notre affaire ; d’ordinaire, c’était chez Franchetti que bossait Faust, ayant fortement sympathisé avec son neveu. Ce n’était pas tous les jours qu’on se faisait de nouveaux amis dans la pègre. Il entra dans le restaurant où l’on l’avait convié, seul.

On lui indiqua une table, et sans un mot il y allait. La première impression n’était pas forcément la bonne dans la pègre, on avait parfois un tas de secondes chances, et d’autres pas la moindre. Dans ce cas là, Sébastian arriva devant un morphal sans la moindre once de manière, ce qui le laissa de marbre, à la différence des deux gorilles qui défendait Marionni. Lui même n'avait rien de bien impressionnant, taille moyenne pour un poids léger, et même le contraste en sa peau pâle et ses cheveux d'ébènes, allié à son ossature marquée et son impassibilité de façade, n'en faisait pas le barbare que laissait à penser la violence de ses méthodes et de ses crimes. C'était sur le plan psychique qu'il était le plus impressionnant, en réalité, car il se trouvait au centre d'une nébuleuse d'énergie d'un rayon de près d'un kilomètre, une véritable tempête spirituelle dont il n'était pas la cause, mais bel et bien le point central.

- On va vous fouiller, Mr Faust, pas d’armes à la table de notre patron.

- Alors je crains devoir repartir, messieurs, car je ne puis me désarmer de mes dons,
répliqua Sébastian avec un sourire en coin, plus à l’intention de Marionni que de ses hommes de mains.
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Georges J. Patterson
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MessageSujet: Re: Old Beasts Clash [von Orchent, Patterson]   Old Beasts Clash [von Orchent, Patterson] Icon_minitimeLun 10 Sep - 20:27

L'arrivée de l'homme n'avait pas vraiment été une surprise : il était précédé, ou plutôt nimbé d'une aura qui l'entourait sur le plan psychique. Cet homme avait tout du phare sur ce plan et le moindre type doué d'un brin de talent dans le domaine de l'esprit devait pouvoir percevoir sa présence. Peut être même altérait il suffisamment le plan pour que les personnes sensibles qui dormaient à proximité en fasse des rêves étranges. Toutes les personnes douées de consciences étaient connectés au plan astral, qu'elles en soient consciente ou non. Elles l'affectaient toute dans des mesures plus ou moins grandes, les esprits forts ou concentrés sur une tâche laissant une marque distincte, qu'un télépathe pouvait facilement percevoir. Les psychométristes utilisaient cette marque dans le plan astral pour avoir accès à des visions. Les personnes endormies n'avaient plus leurs les défenses naturelles aussi solidement dressées que dans la journée. C'est pourquoi ils étaient sujet à une plus haute perceptions de l’existence du plan, pouvant être influencé par lui. C'était la partie basse du plan astral qui réagissait ainsi, le plan des rêves et des cauchemars. Celui ci était le domaine de quelques créatures mutantes piégées et des maîtres des rêves. Au dessus se tenait le royaume de l'esprit pur. Et la créature qui lui faisait fasse exsudait de son énergie sombre sur l'intégralité de ce plan. Le roi d'ombre n'avait jamais rien vu de la sorte. Ses sondes psychiques lui indiquait la présence d'un esprit conséquent, étrangement constitué. Il s'approchait tout autant de l'animal que de l'esprit le plus élevé que le Roi d'Ombre ait observé. De plus, il ne s'agissait pas de ses pensées. Enfin, si, mais directement. C'était comme regarder une image qui avait franchit une série de miroir. Intéressant. Ces éléments empâchaient le roi d'ombre d'accéder directement aux pensées de la créature. Il fallait pour cela franchir les miroirs. Et il ne le ferait que s'il avait une bonne raison de le faire et quand il connaitrait plus en détail la façon de penser de la chose. Elle lui semblait inhumaine, non pas dans ses actes, après tout les siens pouvaient aussi être qualifié d'inhumain, mais dans la textures des pensées qu'il captait. Finalement, au travers de ce brouhahas, il finit par percevoir, les émanations d'une autre structure de pensées, plus conventionnelle. Celle d'un humain, ou plutôt d'un mutant. L'activité cérébrale ne laissait généralement pas de doute. En percevoir plus pour l'instant était hors de questions. Mais il allait tisser un filet plus resserré autour du schéma de pensée, toujours sans faire preuve d'aucune forme d'intrusion. Il en saurait rapidement plus de cette façon.

Sur le plan physique, il détailla le jeune homme qui venait d'entrer dans la pièce. Il n'était impressionnant ni par sa taille, ni par sa corpulence, les deux étant probablement en dessous de la moyenne. Cheveux longs, noirs et peau très pâle. Rasé de près. Vêtement biens coupés, probablement assez chers. Cela ne collait que moyennement avec l'apparence usuelle des tueurs à gages. Mais il n'était pas un tueur à gage ordinaire, l'émanation psychique qui l'entourait en était largement la preuve. Il était quelque chose et le roi d'ombre allait déterminer quoi. Une fois que ce serait fait, il agirait. Une créature comme celle-ci pouvait tout aussi bien être une menace qu'un pion. Ou les deux. Ce n'était pas un pouvoir majeur que le roi d'ombre rencontrait, de cela il était certain. Mais peut être qu'a terme, la créature qu'il rencontrait ici pour la première fois au travers du mutant qui lui faisait physiquement face rentrerait dans cette catégorie. Ou peut être pas.


Le corps d'empreint du roi d'ombre détailla, de ses yeux porcins, la scène où ses gardes du corps empêchait son invité de le rejoindre tant qu'il ne déposerait pas ses armes. Puis il attrapa la serviette qui étaient artistiquement pliées devant lui et l'utilisa pour se tamponner la bouche, laissant une large trace de gras dessus. Les amuses gueules étaient vraiment très gras. Puis il fit un vague signe de la main dans la direction de ses employés, leurs indiquant qu'il n'y avait pas de soucis à se faire, que l'homme pouvait le rejoindre même s'il conservait ses armes. Il fit un grand sourire à son invité, pendant que l'un des gardes du corps lui tirait une chaise pour qu'il puisse s’asseoir.

"Bonsoir Monsieur Faust. Désolé pour ce petit incident. Mes hommes n'ont pas compris qu'il n'y avait pas grand chose à craindre d'un professionnel qui vient pour discuter d'un contrat."


Il fit une petite pause et un nouveau sourire.

"Ce serais tellement regrettable pour la réputation d'un homme tel que vous si un potentiel client décédait lors d'un entretien. Sans parler du fait que les gens à qui je manquerais ne pourraient qu'être triste. Et les gens tristes font souvent des choses regrettable, vous ne croyez pas ?"

Le badinage du roi d'ombre était à double sens. Il dessinait son rôle de trafiquant sur de sa couverture et de ses appuis dans le milieu. Rien de bien extraordinaire, les gens de ce genre aimaient en faire des tonnes sur les personnes qui les soutenaient, quand bien même celles-ci n'avaient qu'une vague idée de leur existence. Dans le cas présent, il était peut probable que la famille fasse grand chose si jamais Marionni se faisait descendre. Ca dépendait qui était responsable et pourquoi. Ses revenus étaient après tout relativement appréciés, même si son comportement et ses manières ne l'étaient pas. Mais la n'était pas la question. Si le roi d'ombre le désirait, il y aurait vendetta. Ou pas.

"Prenez place, nous allons pouvoir commander. Prenez ce qu'il vous plaira. Ne vous inquiétez pas, ce ne sera pas déduit de votre future note. Hahaha."


Mais sous le sens premier se cachait aussi une tentative pour faire réagir l'invité, afin d'obtenir des réactions mentales. Il voulait en apprendre plus sur son caractère, sur sa façon de réagir. Plus il en saurait, plus il serait à même de procéder à une incursion efficace dans les esprits qui lui faisaient face. Le roi d'ombre n'était pas pressé, il avait tout le temps du monde. Et il avait apprit à être précautionneux. Ca lui réussissait bien, jusque la.
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Old Beasts Clash [von Orchent, Patterson]   Old Beasts Clash [von Orchent, Patterson] Icon_minitimeMar 25 Sep - 16:39

Faust était un boucher, ce n’était pas revendiqué mais il n’y avait pas à transiger là-dessus : c’était un boucher, un boucher inhumain, ce qui somme toute collait à son historique, et impliquait qu’on sous-estima son intelligence, ce qui était autant à l’avantage de Faust que de Sébastian, et que du Léviathan.

Marionni savait cela, sans quoi il n’aurait fait appel à lui ; il savait donc aussi que ce n’était pas les deux pauvres armes que portait Faust à la ceinture, par pure superstition de la part de Sébastian plus que pour leur réelle utilité, qui étaient le véritable danger. Selon les rumeurs sciemment lancées, il avait droit à quelques monstres sorti de l’Enfer et à une forme démoniaque, ce que certains prenaient pour une mutation commercialement arrangée mais que lui savait n’est pas le cas. Il n'était pas mutant, car l’être aurait impliqué qu’il ait le moindre contrôle sur ses pouvoirs.

"Bonsoir Monsieur Faust. Désolé pour ce petit incident. Mes hommes n'ont pas compris qu'il n'y avait pas grand chose à craindre d'un professionnel qui vient pour discuter d'un contrat. Ce serais tellement regrettable pour la réputation d'un homme tel que vous si un potentiel client décédait lors d'un entretien. Sans parler du fait que les gens à qui je manquerais ne pourraient qu'être triste. Et les gens tristes font souvent des choses regrettable, vous ne croyez pas ?"

- Regrettable mais pas inédit, Monsieur Marionni, à mon grand dam ; mon code de conduite ne s’applique qu’une fois le contrat signé, et vous et les vôtres devez bien savoir qu’ils ne me gardent jamais longtemps en bas, lorsque je leur rends visite.


Sébastian avait presque soupiré la première partie de sa phrase, sachant pertinemment qu’il n’avait aucune raison de se retourner contre ce mafieux tant qu’il jouait le jeu, chose que ce dernier n’avait pas non-plus d’intérêt à transgresser puisque c’était ses intérêts qu’ils venaient planifier. Non, en réalité, c’était la seconde partie qui lui était le plus amère, le fait que son Tutélaire ne le laissa jamais bien longtemps dans les douces griffes de la Mort.

S’asseyant après qu’un des gorilles lui ait tiré une chaise, mais pas avant qu’il en eut reçu l’autorisation, Frederick resta parfaitement neutre, bras sur les accoudoirs et jambes décroisées, pour ne rien indiquer de sa disposition à l’égard de l’autre homme, qui restait des plus indifférentes malgré des manières culinaires capables de concurrencer celles des Hydres.

Lui aussi aurait droit de se nourrir, gratuitement. Sébastian ne mangeait que le nécessaire, ne pouvant pas mourir de faim à cause de la régénération du Léviathan, chose bien dommage d’ailleurs ; il aurait été indélicat de refuser, cependant Faust n’avait pas l’intention de s’éterniser, il ne venait chercher qu’un contrat. Mais le plus intéressant, c’était que Marionni avait donné de bons indicateurs : il y avait surement plus d’hommes à lui dans la salle que de visu, le restaurent devant lui appartenir, chose des plus normales en somme, mais il souhaitait surtout faire sa connaissance, malgré la réputation de son interlocuteur.

- Je prends bonne note de votre générosité, Mr. Marionni, répliqua simplement Faust, Mais je ne pense pas que nos négociations dureront le temps d’un repas, vous m’en voyez désolé. J’économiserai à vos cuisiniers un effort qui ne leur est pas nécessaire, et ne vous en faites pas pour la politesse, votre proposition prouve votre intension dans ce sens.

Il s’interrompit, laissant le temps à sa remarque de faire son effet. Il n’était certes pas courtois de refuser, mais Faust était déjà bien plus éduqué que la plupart de ses confrères, et s’il se devait d’user de mots correctes, il ne fallait pas non-plus qu’ils en oublient leur affaire, ni ce qu’était réellement le Sombre Voyageur.

- Je dois bien avouer, Mr. Marionni, que ce n’est pas tout les jours que je vois de nouvelles têtes ; enfin, de nouvelles têtes que je continuerai probablement à voir sur le long terme. Mon cercle d’employeurs est plutôt restreint et malgré tout le travail ne manque jamais. Vous devez être déjà au fait de mes méthodes, ainsi que de mes allégeances, et de ma manière de les respecter : ne pas mordre la main qui nous nourrit. Il n’y a donc qu’à discuter de deux choses : les cibles, et le prix.

Faire concis sans en être impoli, voilà l’objectif recherché ; après, il n’était pas connu pour ses paroles mielleuses ou son calme imperturbable : comme évoqué plus haut, il y avait déjà eut des précédents de futurs employeurs n’ayant pas correspondus à ses critères, même si pour l’instant Marionni marquait deux points.

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Georges J. Patterson
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MessageSujet: Re: Old Beasts Clash [von Orchent, Patterson]   Old Beasts Clash [von Orchent, Patterson] Icon_minitimeMer 26 Sep - 11:23

Intrigant. Intéressant. Irritant. Fallait il choisir entre ces trois possibilités ? Car assurément, la créature et l'homme qui se trouvaient devant lui étaient les trois. Sa nature étrange, mélange d'un pouvoir mutant et d'autre chose, d'une nature que le Roi d'Ombre ne maîtrisait pas. Il avait déjà eu connaissance de telle puissance. Des puissances d'un autre ordre que celle des mutants, des puissances qui choisissaient parfois de jouer avec le destin des hommes. Certaines étaient des mythes, mais souvent derrière les mythes se tenaient des créatures réelle. Certaines étaient mutantes. Par exemple, le mutant à la longévité accrue, En Sabah Nur avait été connu sous l'identité du terrible Huitzilopochtli, un dieu ou un démon du peuple Aztèque. Lui même avait inspiré plusieurs cultes, comme celui de la Main, une secte de Ninja qui lui étaient dévoué. Mais parfois, il y avait plus derrière ces mythes que des mutants. Il avait déjà aperçu à divers moment du temps l'influence de ces créatures. La fois la plus marquante avait été sa rencontre avec le Phénix, créature de pure vie et mort. Il n'avait pas vraiment compris à quoi il avait affaire, si ce n'était que celle-ci était largement hors de sa portée. Peut être même plus que la femme qui avait élu domicile dans un recoin de l'esprit de Hopes, cette femme qui pourtant connaissait toute l'étendue du temps. Enfin, en tout cas la connaissance d'une portion suffisante pour que cela ressemble à l'éternité. Mais qu'en était il des autres ? Des créatures qu'un passionné de démonologie connaissait forcément ? Ces Chthon, Shuma-gorath, Cyttorak ? Dur à dire. Peut être que c'était l'occasion d'en apprendre un peu plus sur la question. D'autant que sa toile était maintenant finement tissé, entourant la forme astrale de l'homme sans entrer directement en contact avec lui. La vision que le Roi d'Ombre avait de lui sur ce plan était assez révélatrice. Il percevait les signaux indiquant qu'il s'agissait d'un mutant mais de sa forme astrale s'échappait les volutes d'énergie sombre, comme du vin s'échapperait d'une autre percée sous pression. Métaphore intéressante et révélatrice. Le mutant devait simplement être un passage vers un autre lieu, un lieu ou la puissance qui se trouvait derrière lui devait se trouver. Celle-ci devait naturellement exsuder sa puissance. Cela n'incitait pas vraiment à la respecter. Seul ceux qui se pensaient invincibles négligeaient de tel aspects et ils étaient les premiers à tomber. Après les insectes, bien sur, mais eux ne comptait pas.

Percevant les effluves des pensées, il n'eut accès qu'à des bribes d'informations, qui lui firent lever un sourcil psychique. L'homme ne se considérait pas comme mutant et semblait se croire immortel. Intéressant. Cela l'intriguait de plus en plus. Il avait vraiment envie de tout savoir sur cet homme, les devinettes ne l'amusaient qu'un temps. Pour l'instant, il y prenait encore goût, mais il savait que ce ne serrait pas éternellement le cas. Le Shadow King commença donc à forger une sonde psychique. Cela allait lui prendre un peu de temps, car il voulait que celle-ci puisse balayer toutes les éventuelles défenses qu'il rencontrerait. Plusieurs méthodes étaient possibles, la douleur, les illusions, etc. Le mieux serait sûrement d'utiliser la nasse qu'il avait construit pour brouiller les perceptions du temps et lui laisser la possibilités d'en apprendre plus. Quand il aurait plus de cartes en main, il frapperait.

"Allons, allons, qui refuserait de goûter aux délices de la chaire ? Enfin, si cela peut vous faire changer d'avis, je suis prêt à payer comme un contrat votre présence à ce repas. Je déteste parler affaire sans manger."

Sans attendre d'autres réponses, le corps gras de Marionni agita la main, faisant signe aux serveurs qu'ils pouvaient commencer à servir les plats qu'il avait commandé un peu plus tôt. Ce serais dommage de gâcher parce qu'un jeune ignorant croyait aux vertus de l'ascétisme. Qu'il passe donc un millénaire sous forme astrale, on verrait s'il méprisait toujours autant le fait de pouvoir se sustenter de mets délicieux. Le Roi d'Ombre en profitait, lui. D'autant que n'étant pas dans son corps officiel, il pouvait se permettre des abus qui ne risquaient pas d'attirer l'attention.

"Allons, allons, un peu de patience. J'aime bien discuter avec les gens qui font affaires avec moi. C'est plus convivial, vous ne trouvez pas ?"

Sans attendre de réponse, il poursuivit :

"Par exemple, je me suis laissé dire que vous étiez un occultiste, que vous vous drapiez dans les ténèbres et commandiez des légions infernales ? C'est quelque chose qu'on ne voit pas tous les jours. J'ai moins même une passion pour ces choses. S'agit il de démons, de N'garai ? Et votre contrat démoniaque, vous l'avez passez avec quel tutélaire ? Un dieu ainé, peut être ? Set, Chthon, Shuma Gotath ? Ou peut être quelque chose de plus chrétien, comme Lucifer ? "

Quelques instants après les plats furent poser devant les deux hommes et son hôte commença goulûment à manger. Il ne prenait pas vraiment de précaution et son beau costume allait sûrement être taché avant la fin du repas. Quel manque de chance. Mais son hôte avait bien assez d'argent pour se payer les services d'un teinturier le cas échéant. Alors il n'allait pas se sentir trop coupable. Tout en travaillant sur sa sonde et en mangeant, il sonda les environs. Le restaurant était un lieu assez calme et les esprits des gens qui s'y trouvaient étaient sereins, mit à par ceux de ses gardes du corps. Dommage. Il aurait apprécier de pomper un esprit malveillant, cela aurait d'autant relevé son repas physique s'il avait pu y joindre un repas psychique. Il du s'essuyer la bouche avant de répondre à la question insistante du tueur à gage concernant sa cible. Au moins, la réaction du mercenaire à l'évocation des démons ne pourrait lui échapper. Il pourrait en apprendre plus sur l'identité de la créature qui lui était lié de cette façon.

"Vous êtes décidément bien pressé, très cher. Mais bon, puisque vous avez l'air si impatient... et qu'on m'a dit le plus grand bien de vous, je vais céder. Soit dit en passant, travailler avec une légende du milieu tel que vous est flatteur. Mais j'imagine que vous vous dites la même chose à mon propos."


Après une petite pause d'auto satisfaction, il reprit :

"Qu'est ce que vous savez de la guerre des cartels qui a éclaté il y a quelques semaines, ici, à New York ?"


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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Old Beasts Clash [von Orchent, Patterson]   Old Beasts Clash [von Orchent, Patterson] Icon_minitimeJeu 4 Oct - 23:03

"Allons, allons, qui refuserait de goûter aux délices de la chaire ? Enfin, si cela peut vous faire changer d'avis, je suis prêt à payer comme un contrat votre présence à ce repas. Je déteste parler affaire sans manger."

- Comme il vous siéra, monsieur Marionni. Il est vrai qu’un homme comme moi n’est pas très familiarisé au jeu de la politesse, même si je suis plus éduqué que certains de mes confrères dans le domaine.

Alors qu’il reprenait la parole, Marionni s’intéressa de plus près à l’occultisme pratiqué par Faust ; intéressant, sachant qu’il n’avait pas l’air de se moquer de lui. Il se posait des questions, le flattant au passage, prétendant avoir lui-même une passion pour la démonologie. Prenant bien appui sur son dossier et croisant les mains devant lui, Sébastian lui sourit.

- Vous savez, la plupart de mes employeurs croient que je suis juste un mutant essayant de se donner un style, car dans le monde dans lequel on vit, il est plus facile d’expliquer les choses par la science que l’ésotérisme. Chthon, Shuma Gorath… ils me semblent plus être des méchants de BD que de réelles entités, pardonnez-moi de mettre en doute vos sources. Se tourner vers la chrétienté pour obtenir les noms des Démons, sachant qu’ils en sont les plus craintifs, n’est pas bête, cependant je soulignerai le fait que Samaël, ou Lucifer, est un perdant, enfermé dans les glaces du Cocyte. De mémoire, c’est Belzebuth qui porte le titre de Satan à l’heure actuelle. Savoir avec quelle créature on a pactisé est difficile, car elles aiment les noms et les apparences, en changeant souvent. Et ce sans compter celles que les hommes leur donne. Dans mon cas, je crois pouvoir affirmer que je suis lié à Theli, tel que décrit dans le Sefer Yetzirah. Pour vous donner son équivalent chrétien, il s’agirait du Léviathan. Belle bête liée à une autre, toutes deux « détruites » par Dieu parce que les Neufs n’en étaient pas capables. Mais je ne vais pas vous compter l’histoire, je suis sure que vous la connaissez. Tout comme la mienne : descendre en enfer pour en revenir, avec quelques capacités en cadeau.

Il n’y avait rien dans son habitude qui fut méprisant ou hautain, même s’il était clair qu’il doutait de la sincérité de son interlocuteur, qui essayait peut-être simplement de le confondre dans une mutanité dont Sébastian ignorait tout.

Les plats arrivèrent alors même qu’il parlait, Sébastian n’ayant même pas le choix de sa nourriture ; alors bon, voilà qui d’un côté lui simplifiait la vie, de l’autre dénotait d’un cruel manque de politesse. En fait, Marionni avait juste horreur de manger seul, ou en tout cas de le faire devant quelqu’un qui ne mangeait pas. Allons bon, soit, c’était lui qui payait de toute façon.

Prenant ce qu’on lui servait, il usa des arts de la table comme on lui avait enseigné un siècle plus tôt, soit avec une précision et une propreté qui, outre faire miroir à son hôte, dénotait clairement au fait qu’il avait reçu une éducation impliquant la politesse, même s’il avait beaucoup perdu depuis.

"Vous êtes décidément bien pressé, très cher. Mais bon, puisque vous avez l'air si impatient... et qu'on m'a dit le plus grand bien de vous, je vais céder. Soit dit en passant, travailler avec une légende du milieu tel que vous est flatteur. Mais j'imagine que vous vous dites la même chose à mon propos. Qu'est ce que vous savez de la guerre des cartels qui a éclaté il y a quelques semaines, ici, à New York ? "

- Plaisir réciproque, Monsieur Marionni, même si je dois bien reconnaitre ne pas savoir qui vous a aiguillé vers moi. Les Cartels ne sont pas mes interlocuteurs favoris, cela suite à quelques dérapages et rencontres défavorables ayant entrainé des décès prématurés, mais de ce que j’en sais, un hiérarque des Colombiens c’est fait descendre, deux assassins étaient sur sa piste. Mais en quoi les histoires des Cartels vous intéressent-elles ? Vous comptez leur prendre des parts de marché ?

Sébastian n’aimait pas spécialement les Cartels, pour le fait qu’ils aient essayé de lui faire la peau un certain nombre de fois, pour peu que cela l’eut ralenti. Ils faisaient partis de ses ennemis, comme les Triades ; Faust avait déjà considérablement bien manœuvré pour s’attirer « l’amitié » de membres du Milieu, de la Camorra, de l’Organizatsiya et des Yakuzas sans qu’ils se tirent mutuellement dans les pates en l’impliquant lui et sans que cette multiple allégeance ne lui soit nuisible, alors il pouvait bien se sacrifié une certaine quantité d’ennemis. Puis des ennemis comme la pègre n’étaient pas les pires : à l’heure actuelle, son conflit avec les Maraudeurs et Sinister lui avait demandé bien plus d’effort que ces batailles contre ses ennemis. En réalité, il ne se souciait même pas de ses ennemis « mortels », lorsque c’était dans le sens de leur humanité et qu’ils ne pouvaient rien lui faire. Non, Wykinson lui avait posé plus de problème en une semaine qu’eux en un demi-siècle.

- Sachez que tant que cela n’en vient pas à enfreindre mes règles ou à me retourner contre ceux qui m’emplois, je suis disposer à accomplir un grand nombre de meurtres, en réalité, tant qu’il y a de l’argent, le nombre ne compte pas. J’ai même des tarifs de groupes, et la somme en est modique pour l’efficacité. Mais vous devez déjà le savoir, non ?

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MessageSujet: Re: Old Beasts Clash [von Orchent, Patterson]   Old Beasts Clash [von Orchent, Patterson] Icon_minitimeDim 23 Déc - 19:46

Une personne difficile à cerner, ce tueur à gage. Outre les particularités liées à son pouvoir, il ne correspondait pas à ce qu'on pouvait attendre d'un mercenaire normal. Il semblait difficile à motiver, même pour de l'argent. Se donnait un genre, s'il s'agissait bien d'un genre, de servant du démon, mais semblait incapable de s'écarter des âneries ânonnée par les judéo-chrétiens. La majorité de leurs connaissances étaient erronée, il le savait de source sure, pour s'être trouvée la lors de l'apparition de leurs cultes et de nombreux moments clés de leur histoire. Il devait bien admettre que ces gens s'y connaissaient pour manipuler les foules, mais que pour le reste, ils n'étaient guère que des amateurs. Il avait personnellement apprécié la chute de nombre de ces prétendu saint ou prophètes. Quand il ne les avait pas orchestrées dans l'ombre, tissant comme toujours sa toile de ténèbres. Les structures religieuses étaient parfois utiles en tant que telle, mais elles présentaient un grand nombre de désavantages une fois qu'elles s'étaient institutionnalisées. Elles étaient en effet la majorité du temps des instruments de l'ordre. Et l'ordre ne faisait jamais partit de ses objectifs. Ceci dit, nombre d'entre elles avaient un goût avancé pour le prosélytisme armé. Et quoi de plus amusant que de voir des hommes s'affronter, se haïr et mourir pour un dieu qu'il ne rencontrerait probablement jamais ? C'était encore plus amusant quand ce même dieu avait théoriquement un message de paix à faire passer. Au final, c'était à lui que revenait tout ce déchaînement de violence, qui ne faisait que qu’accroître la haine et la malveillance dans le cœur des hommes. Et ces ombres qui noircissait les pensés des hommes lui appartenaient. Tout ceux qui y étaient sensibles étaient ses sujets. Car tel était sa puissance, la puissance du roi des ombres. Et il n'allait certainement pas ce laisser impressionner par le potentiel adversaire qui se tenait fasse à lui. Il n'allait pas non plus prendre des risques inconsidérés. C'était les risques non maîtrisés qui menaient à la chute. Mais un excès de prudence était également dangereux. Il allait donc prendre les devants et voir ce qui se cachait dans le crane de ce mystérieux individu, tueur à gage, tueur en série et occultiste. Et surtout, siège d'une activité étrange, qui échappait à sa complète compréhension. C'était peut être l'occasion d'étendre celle ci. Si la créature ou l'être qui se tenait derrière le mercenaire ne devait pas être si impressionnante car il n'en avait jamais entendu parlé . Ou alors elle était suffisamment intelligente pour savoir qu'il fallait rester dans l'ombre. Hypothèse contredite par le peut de précaution qu'elle semblait prendre pour cacher sa présence comme les volutes négatives qui l'entourait semblaient en témoigner.

Le roi d'ombre prit donc l'initiative de pénétrer réellement l'esprit de l'homme. Ses préparatifs et sa sonde psychique finalisée, il était certain de pouvoir mener à bien ses investigations sans être détecté. Il avait donc lancée celle ci doucement, tel le pêcheur qui s'apprête à pêcher sans déranger le poisson. Cependant, son plan initial s'avéra ne pas être aussi facile à appliquer qu'il le pensait. Il n'avait pas de problème pour ne pas être repoussé, mais il avait été détecté. C'était ennuyeux. Il n'allait pas pouvoir prendre son temps comme il l'avait souhaité. Il fit donc quelque chose de bien moins subtil qu'il ne l'aurait souhaité : il absorba d'un coup les souvenirs de l'hôte, puis se retira. Même l'hôte avait du se rendre compte de quelque chose, si l'entité ne l'avait pas immédiatement informée. De son côté, il n'avait rien analysé. Il n'en avait pas le loisir, il devrait faire le tri au fur et à mesure. Sans l'aide de l'esprit de l'hôte comme d'un canevas pour le guider, cette tâche allait s'avérer complexe. Mais il l'avait déjà fait. Cependant la quantité de souvenir qu'il avait dérobée était conséquente. L'homme avait vécu bien plus longtemps que son apparence physique ne le laissait supposé. Un instant il pensa à Sinistre, un autre immortel qui avait déjà croisé sa route. Cependant, l'absence de protection psychique l'écartait immédiatement. L'homme aurait préféré mourir que de laisser ses plans et ses connaissances s'échapper de sa boite crânienne. Ce qui était regrettable. Il battit en retraite. Il espérait que l'autre penserait qu'il avait peur de la confrontation. Cependant, il ne fallait pas qu'il se pense trop fort non plus.

"Agir prématurément serait regrettable."



Il avait laissé ce simple message dans l'esprit de l'homme. S'il se décidait à ne pas tenir compte de son avertissement, au moins il aurait essayé. Et ce serait effectivement regrettable. Quelque soit la nature de la réaction. Il se tint cependant près. S'il avait été détecté, alors l'autre avait peut être des pouvoirs psychiques. Cependant, le domaine de l'esprit était celui du roi d'ombre et tout jeu s'y faisait selon ses règles. Il avait détendu sa toile psychique, l'éloignant de l'esprit de l'homme et brouillant toute tentative de communication ou d'inquisition psychique simple. Pour sortir de cette toile il faudrait lutter. Il n'aurait de toute façon pas gagné grand chose à maintenir sa toile à proximité de l'homme, son esprit étant étonnamment imperméable. Il pourrait ainsi prévenir toute tentative d'investigation de la part de son interlocuteur. Si le besoin s'en faisait sentir. S'il décidait d'agir sur le plan physique... Et bien, il devrait se contenter de réagir. Cependant, pour donner le change, il avait continué la conversation de façon fluide en manipulant Marionni.

"Hum, je me demandes qui est le plus fantasmé entre vos démons et les miens. Mais l'homme sage reconnaît ses limites, fusse dans les sujets qu'il affectionne. J'ai toujours considéré ces pans de l'occultisme comme une perte de temps, un attrape nigaud. Mais peut être ai je tranché un peu vite."

Il enchaîna, répondant à la question implicite du tueur ainsi que sur les remarques concernant son salaire. Il était finalement quelque peut attaché à l'aspect pécuniaire, à moins qu'il ne s'agisse que d'une façade ? Tout en continuant à discuter et à maintenir ses défenses, il analysait les souvenirs de l'homme. Ceux ci arrivaient sans réels liens chronologiques, sautant de scènes à l'autre. Ceci dit, il avait clairement aperçu Sinistre dans l'une d'entre elle. Intéressant. Il continua. Il restait à l'écoute sur le plan psychique, tant pour une attaque que pour une tentative de prise de contact.

"Vous vous méprenez. Je ne cherches pas à tirer profit de cette guerre. A vrai dire, ces gens font partit des mes... fournisseurs, dirons nous. J'ai des accords préférentiels un peu partout, en échange de certains retour sur investissement. Il se trouve que cette guerre est le fruit d'un élément extérieur."

Laissant l'homme analyser les implications et imaginer quelques situations, il continua.

"Un homme seul semble s'être mit en tête de ... hum, nettoyer, les cartels. Cela peut sembler ridicule, mais il mène largement au score, si vous me suivez. Plusieurs groupes de nettoyeurs des cartels ont déjà été... hum, disons, mis à la retraite. Les actions de cet homme nuise à mon commerce. Je prends donc l'initiative de vous engager pour éliminer ce fou. Avec l'accord des parties concernées. Même si je dois dire que vous n'étiez pas dans la liste des personnes envisagées pour ce rôle. Mais de mon point de vue... vous êtes le meilleur, je ne veux que les meilleurs."

Inutile de dire qu'un homme qui décidait de partir seul en guerre contre le crime était fou. Le roi d'ombre n'y était que pour si peut. Un soldat, traumatisé par la guerre. Une bombe à retardement. Avec le temps, il aurait fini par craqué et aurait été traité par les psychiatre. Mais en lui donnant un objectif et en l'aidant quelque peut à se lancer, le Roi d'Ombre avait créé un parfait guerrier du chaos. Les gangs avaient commencés par ce déchirer avant de comprendre ce qui se passait. Ils étaient maintenant engagés dans une guerre inextricables et devaient gérer un troisième homme. Impliquer un tueur neutre avait des avantages. Soit il parvenait à tuer le troisième joueur et à procurer un faux sentiment de sécurité aux Cartels, soit il mourait en essayant et son pion engagerait une guerre totale contre les criminels. Un bain de sang. Hum. L'un des souvenirs qu'il venait d'analyser lui apprit qu'une mort définitive du mercenaire ne semblait pas réellement envisageable. Dommage. La première possibilité lui convenait totalement. Restait à voir comment la suite allait se dérouler.

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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Old Beasts Clash [von Orchent, Patterson]   Old Beasts Clash [von Orchent, Patterson] Icon_minitimeDim 6 Jan - 0:38

Malgré que son principal pion l’ignorait, le Léviathan, tel qu’il l’avait nommée, n’était pas une créature fondamentalement maléfique; de telles considérations n’avaient pas de place pour Elle. La Prédation, devant engendrer des prédateurs toujours plus dangereux, c’était aussi simple que cela. Dévorer les espèces pour en intégrer le potentiel génétique et améliorer encore Ses enfants, dévorer les mondes pour réduire à néant toute matière vivantes les composants, n’en laissant que des rocks stériles. A néant ? Par réellement, en fait : une fois toute la faune d’un monde exterminée, il suffisait de la dévorer, et la Dévoreuse en était capable à toutes les échelles, depuis ses créatures titanesques jusqu’à ne minuscules microbes, recyclant ce qu’Elle avait détruit en essence pour augmenter toujours Sa taille et Sa force. Survivre et chasser, Ses actes étaient aussi simples.

Mais ce lier avec ce mortel avait eut un coup : il La prenait pour un démon, alors Elle tâchait de ne pas le décevoir. Elle l’avait torturé sans aucun plaisir autre que l’utilité de l’endurcir, et dévorait des esprits pour lui faire croire qu’ils subissaient le même sort ; Elle avait même donnée naissance à une créature qu’il nommait « les Enfers » pour cela. Mais qu’en savait-il ? Il était humain, mortel, un pion parmi d’autres. Sur l’échiquier du Léviathan, Sébastian von Orchent était peut-être la pièce maitresse, le roi, mais il n’était rien de plus qu’une pièce, ignorant tout de ce qu’Elle ne voulait lui révéler. Sa compréhension elle-même ne pouvait suivre l’intelligence de Celle qu’il nommait la Bête, et il était amusant de le voir essayer, se contenter des fragments épars et incomplets qu’Elle lui émiettait. Certes, de tels fragments prenaient des décennies à mettre en place, et parfois d’autres décennies à ce réaliser, mais finalement, qu’il échoue ou qu’il réussisse, Elle gagnait toujours quelque chose. Il pouvait lutter contre Elle, cela ne changerait rien ; Elle savait tout de lui, et anticipait chacun de ses coups, guidant même certain. Le seul problème était qu’Elle n’était pas la seule à tout savoir de lui.

Nathaniel Essex avait eut son utilité, sortant le « Sombre Voyageur » de sa léthargie et le poussant à accélérer ses projets propres, projets dont Elle avait parfois prit part, mais qu’Elle gagnerait tant à la réussite qu’à l’échec, seul le gain changeant. Le temps n’avait de signification, pas plus que la mort, donc l’éternité s’écoulerait que les choses qu’Elle mettait en mouvement ne seraient pas finies. L’Essence était un début, moins importante en elle-même qu’en augmentant les pouvoirs de son dernier Héraut, et qu’en restituant des fragments perdues de Sa psyché. Quelque part, ici où ailleurs, se trouvait la clé. La plupart des mondes n’avaient pas grand intérêt à part cela. Mais celui-ci avait un intérêt dont Elle prenait la mesure désormais, et qu’Elle s’approprierait très bientôt : le Gène X. Par essence même défiant les lois de la nature, générant des effets aussi aléatoires qu’improbables, il était un mystère qu’Elle devait percer, et un gène qu’elle devait maîtriser. Ses connaissances sur le fonctionnement anatomique de toutes les créatures imaginables dépassaient de loin celles des humains de ce monde comme des autres, mais le Gène X avait le potentiel de produire de nouvelles générations de super-prédateurs. Le prédateur parfait n’existait pas, mais l’amélioration était constante. Sébastian von Orchent était un cobaye, et quelques soient les difficultés rencontrées, tant qu’il survivait, l’horlogerie éternelle continuait.

Qu’importait qu’il soit dévoilé, il ne savait rien ; sur elle, sur le monde, sur les vérités et sur les objectifs. Car une fois encore, il fut dévoilé. Un instant, un instant presqu’instantané, quelque chose rentra dans l’esprit de Son Héraut, arrachant la mémoire de ce dernier avant de s’enfuir, ne laissant qu’un mot. Quoi qu’il entrât dans l’esprit de Sébastian von Orchent, le Léviathan pouvait le voir, car c’était étranger à lui et à Elle. La Bête rugit et s’élança à la poursuite de l’instrument, alors même que l’humain, fermait les yeux, souffrant et du cri et de la copie de ses souvenirs.

Les filins spirituels de la Prédation, si petits et fragiles, se trouvèrent pris au piège dans une véritable toile astrale qui avait été tissée autour de l’esprit du portail, se débattant avec violence comme un poisson dans un filet. Si faible, Elle devait sembler si faible alors qu’elle en apprenait un peu plus sur l’art d’affronter les races psychiquement éveillées. Le brouillage psychométrique, Elle connaissait déjà, mais jusqu’à lors, elle s’était contenter de pénétrer dans les esprits des créatures, qu’elles soient humaines ou animales, et n’avait jamais tissé de tels réseaux autour d’eux. Les toiles télépathiques étaient résistantes, mais pas indestructibles, et toutes les détruire en même temps pouvait s’avérer très douloureux ; elle-même ne connaissait pas la douleur, donc la technique serait réutilisée. Elle mémorisa aussi la forme de la sonde, commençant à créer pour Son propre compte des créatures astrales aptes à en reproduire les effets. Encore et toujours évoluer pour devenir toujours plus dangereuse, c’était cela, le but même de Son existence.

Sébastian venait de voir des années de labeur anéantis, pour la seconde fois, mais Elle, Elle venait de gagner notre de connaissances appréciables ; il aurait presque été de bon ton de remercier l’agresseur. Elle devait cependant continuer de jouer son rôle, se débattant encore et toujours dans les filins tout en testant leurs résistances avec une force télépathique peu commune pour les humains, mais largement inférieure à celle du tisseur. Le Télépathe était d’une puissance comme Elle n’en avait jamais vu sur ce monde, supérieure à celle de Sinistre, et de loin. Amusant.

Et la conversation qui continuait, alors même que Faust était prit d’un léger mal de tête, Marionni lui parlant de l’occultisme. Les croyances humaines étaient aussi étranges que vides, parfois utiles, nées d’esprits ne pouvant admettre leur infériorité et voulant tout comprendre, tout expliquer, là où c’était impossible. Sciences, religions, des panaches de fumées aux yeux d’aveugles et d’idiots. Rien de plus.

Le plus admirable chez Marionni était cette volonté de ne vouloir froisser personne ; de la rhétorique, selon toute probabilité. D’un autre côté, Elle ne pouvait lui donner tord : Sébastian était un idiot. Elle n’avait croisé personne sur aucune des Terres qu’elle avait visitées qu’Elle eut put qualifier d’intelligent, de toute façon. Tant mieux pour la Prédation : il était plus amusant de voir ce débattre une créature stupide, un rat dans un labyrinthe, selon les conceptions humaines, ne s’en sortait que s’il avait l’intelligence de comprendre le labyrinthe. Ce n’était pas le cas des mortels, et Sébastian au premier rang : son passé c’était vu renforcer des tortures psychologiques et physiques qu’Elle lui avait infligé, des rêves et des hallucinations qu’Elle lui avait fait subir. Elle avait poussé sa raison et son humanité dans les derniers retranchements, n’éliminant ni l’une ni l’autre, mais les laissant vacante au bord du gouffre, une seule chose les maintenant en vie : Elle. Elle avait besoin d’un Héraut intelligent, sans quoi l’esprit de Sébastian aurait été dévoré depuis longtemps, de la même manière qu’Elle avait besoin de l’endurcir. Les prédécesseurs de von Orchent avaient connues une intégration à la Prédation que lui ne pourrait pas connaitre, Ses pouvoirs trop limités pour faire de lui un être d’Essence, mais cela ne l’empêchait pas d’être utile, manipulé qu’il était. Le Télépathe aurait affaire à un musée des horreurs des plus « démoniaques », le Léviathan ayant profitée de son rôle attribué pour dissimuler la vérité. Les Enfers et ses âmes hurlantes, esprits défunts coincés pour l’éternité dans le ventre d’une créature de taille continentale, tourmentés par le Démon ; lesquels étaient réels et lesquels étaient des illusions ? Sébastian les croyait tous réels, car il y avait rencontré de véritables personnes, certaines qu’il avait tuées, une qu’il avait aimée. Il avait aussi rencontré une créature qu’elle torturait par rancune, également, mais dont il ignorait tout. Khymeræ était la seule bête à pouvoir prétendre comprendre les pensées du Léviathan, si complexes et inhumaines qu’aucun humain ne pourrait jamais les traduire. Le Héraut était une fois de plus le seul exposé.

Il ne surestimait pas sa valeur en ce monde, en ce monde, justement ; donc sa valeur globale, si. Mais ce qu’il sous-estimait surtout, les capacités de Celle qu’il reconnaissait enfin comme sa Maîtresse. Cependant, Elle l’avait bien averti qu’il s’agissait là d’un piège ; un piège psychique qui prenait de plus en plus la forme d’un piège physique. Marionni était avec les Cartels, et les Cartels voulaient, pour la quasi-totalité, la peau de Faust. Ils étaient attablés, et Elle n’allait pas tarder à l’être aussi ; quiconque voulait détruire un homme avait besoin de le connaitre pour y arriver. Faust était réputé immortel, et il y croyait, Elle avait veillé à cela, ses ennemis avaient donc besoin de sa mémoire pour trouver son point faible. C’était si simple que même Sébastian parvint à de telles conclusions. Mais pour le Léviathan, il y avait un grand nombre d’autres possibilités. Cependant, Elle suivait son « protégé » dans ses raisonnements, lui épargnant ses propres conclusions et plans pour exploiter cet événement.

Sébastian venait de se voir voler le « Projet Némésis », visant à unifier le BAM, la Confrérie et la Pègre contre les Maraudeurs, ou plutôt à les utiliser successivement pour détruire des pans de ce qu’il identifiait comme l’empire de Sinistre ; ce n’était pas important, la machine était déjà en marche. Cependant, il c’était également fait voler le « Projet Hadès », l’un des plus anciens projets qu’ils avaient mit sur pied, et qui durant les soixante-dix dernières années, avait consisté à identifier et aider le développement et l’ascension d’un certain nombre d’employeurs dont la soif de pouvoir pouvait devenir supérieure à la loyauté, pour les unir en temps voulut dans une unique association de pègre, de gré ou de force. Le casting des soldats de cette future guerre civile n’était pas encore commencé, mais l’homme qui détruisait les Cartels était tout indiqué comme recrue potentielle. La perte de ses informations risquaient de lui couter chère, tant dans les mains de Sinistre que dans celles de leur nouvel ennemi, mais rien de dramatique pour Elle ; pour lui, un peu plus, mais Elle saurait exploiter son échec, comme sa réussite. Le HellFire Club serait mouillé dans Hadès, et c’était peut-être l’occasion de manœuvrer pour la perte de certain d’entre eux. Tant de possibilités offertes par ce qui enrageait son vassal à l’instant présent ; son idiotie n’avait donc pas de limites.

Marionni avait finit son speech, Sébastian ayant baissé la tête et les mains le long de sa chaise, les yeux toujours clos, un sourire en coin fendant son visage.

- Je ne suis pas le meilleur, même si vous me flatter de part cette comparaison. Cependant… les Cartels essayent de m’abattre depuis des années, qu’un autre les faces tourner en bourrique fait plutôt mon affaire. Cela a été votre première erreur : je ne tue pas mes employeurs, mais je ne bosse pas pour ceux qui essayent de me mettre des bâtons dans les roues, directement ou indirectement. La seconde erreur a été de ne pas prendre cette histoire de Tutélaire au sérieux.

Les pensées du Léviathan se saisir de l’esprit de Sébastian von Orchent, le synchronisant avec les esprits hantant l’Essence qui commençait à émaner de son corps, fumée noire composée de myriades de particules groupées ensembles. Relevant la tête, Sébastian rouvrit les paupières, dévoilant des yeux irradiant d’une lumière verdâtre, étrange effet également produit par certains télépathes usant de leurs pouvoirs. Désormais, une seule chose pouvait l’arrêter.

- Vous avez voulut me voler mes secrets, c’est un piège.

Sébastian mettait cela sur le compte des Cartels, qui cherchaient un moyen de l’éliminer, mais il pouvait tout aussi bien s’agir de Sinister ou de nombre d’autres personnes, Elle en était consciente. Cependant, cela n’aurait pas importé à Sébastian, plus lié que jamais avec Elle, le lien psychique submergeant littéralement l’esprit humain ; face à tout ennemi conventionnel, le Sombre Voyageur aurait été contre cette méthode qui le rendait encore plus vulnérable face à son Tutélaire, mais dès qu’un Télépathe entrait dans la danse, il devait bien protéger son esprit, et le renforcement du lien psychique grâce à la synchronisation qu’Elle orchestrait entre l’esprit humain et celui de ses créatures devait tenir suffisamment longtemps pour que le massacre soit terminé.

Deux Hydres de classe 3, tentacules de chairs épais d’une longueur jusqu’à quinze mètres, pour faire un balayage latérale, une de chaque côté, dévastant le décor et heurtant les hommes de Marionni de leur force de classe 1,5, donnant au Héraut le temps de se saisir de la table d’une main, et d’une arme de l’autre, soulevant la première pour s’en servir de couvert et comme bélier à l’encontre du soi-disant employeur. Puis, les deux tentacules deviendraient six, se jetant à la gorge d’éventuels survivants ou chanceux qui auraient échappés aux premières Hydres, alors même que les remous du Léviathan contre les fils télépathiques se feraient parfaitement organisés, s’attaquant aux points faibles des fils et libérant des vagues de flash horrifiant à destination de tous les esprits présents dans la centaine de mètres alentours. Enfin, Faust tirerait à travers la table de bois vers Marionni, ses .38 Super plus puissante que les .45 utilisables avec les M1911.

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MessageSujet: Re: Old Beasts Clash [von Orchent, Patterson]   Old Beasts Clash [von Orchent, Patterson] Icon_minitimeLun 7 Jan - 12:06

Tss. Aucune patience ni aucun sens de la retenue. Tout ce qu'il avait trouvé à faire, c'était de réagir d'une façon ridicule sur le plan physique et essayer de le défier sur le plan psychique. Deux idées ineptes. La première parce qu'elle n'allait que lui attirer des ennuis. La seconde car nul ne pouvait le défier sur territoire. Il n'avait perdu qu'une seule fois, face à la puissance brute de Xavier, mais c'était d'avantage parce qu'il s'était montré trop sur de lui qu'autre chose. Il aurait pu mettre fin à l'affrontement avant que son adversaire ne réalise ce qui s'était tramé. Mais en voulant jouer au chat et à la souris avec Xavier, il lui avait donné le temps pour créer une stratégie efficace. C'était la première fois dans son histoire qu'un psychiste avait ainsi profité de ses toiles. Mais au moins il avait pu en ressortir quelque chose et savait il que la puissance de Xavier n'était pas à prendre à la légère. Mais il savait juger la différence de puissance. Et la puissance psychique qui venait le défier ne pouvait pas être mise sur le même plan que celle de Xavier. Ni même que celle d'un psychiste réellement puissants comme il en avait affronté et vaincu tant au cours des âges. La créature qui était la source des pouvoirs et des actions derrière celle de l'homme étaient clairement trop sur d'elle même. Imbue de sa personne. Elle pensait certainement que nul ne pouvait lui tenir tête, que ce soit physiquement, mentalement ou dans un jeu de pouvoir. Cela montrait juste son incompétence crasse. Sous estimer les puissance qui marchait sur cette terre ne menait qu'à la défaite. Si elle pensait être la seule puissance ou la seule créature avec lesquels les humains avaient fait des pactes pour gagner de la puissance, elle se fourrait le doigt dans l’œil. Si tant est que la créature ait effectivement un œil et un doigt. Improbable, au vu de ses connaissance sur la question. Les entités avaient souvent des référentiels différents. L'apparence n'était qu'une question d'interprétation par les esprits non adaptés à ces référentiels.

Sur le plan physique, un véritable carnage avait lieu. Les personnes environnantes se trouvaient massacrer apparemment sans la moindre raison par l'homme. Les gardes du corps malgré la soudaineté de l'attaque avaient essayer de réagir, mais ne faisaient pas le poids. Ils finirent rapidement broyé par les imposantes créatures qui venaient d’apparaître. Marionni lui avait commencé à formuler une réponse à l'argumentation de son interlocuteur, avant de balbutier devant le déchaînement de violence et de se prendre une balle dans l'épaule puis une dans le poumon.

« Ne vous méprenez pas. Je respecte votre tutélaire. Et pour ce qui de la mission, il semble surtout partit pour remonter la fillière et s'en prendre à tous les membres. Et donc à moi, c'est donc une mission pour mon compte non celui des car... mais, mais... vous êtes fous ? AAAAAARG....... »

Une grimace d'incompréhension et de douleur lui traversa la figure. Il réussit à bafouiller quelques mots :

« Pourq... qui vous ...a payé ? Que... »

Puis il s'effondra, la douleur lui ayant fait perdre connaissance, son visage rougeaud tombant dans son assiette. Il n'était pas mort, mais il n'en avait plus pour longtemps. La balle avait sectionné une artère dans le poumon, il allait se noyer dans son sang. Dans la salle les gens paniqués tentaient de s'enfuir, la majorité réagissant avec l'intelligence de poulets auxquels on aurait coupé la tête. Un homme qui se tenait près de la porte sortit aussitôt en courant, tout en sortant un téléphone portable. Il allait appeler sa hiérarchie dans la pègre pour reporter la mort de Marionni. D'autres personnes suivirent son examole, certain empruntant les sorties de secours ou de service, d'autres sautant par les fenêtres de plein pied pour s'éloigner de l'enfer sur terre. La seule résistance restante venait du patron de l'endroit et de ses hommes de la sécurité qui, d'abord incrédules venaient d'ouvrir le feu au fusil à pompe, non sans avoir d'abord signalé ce qui venait de se passer à la police. Ils se tenaient groupés derrière la protection relative du comptoir. Aucun n'avait vraiment envie de lutter contre l'homme qui venait de faire un carnage, même si la fierté américaine voulait qu'on réponde à un tel individu une arme à la main. La police serait sur les lieux dans quelques minutes et dans le double une brigade d'intervention du BAM serait la. Elle avait été détournée de son lieu d'intervention premier, jugé mineur par rapport à la situation actuelle. L'homme n'avait plus que quelques minutes pour se débarrasser des vigiles qui ne devraient pas se montrer très courageux s'il voulait éviter une confrontation directe avec les forces de l'ordre. Bien sur, son visage était connu de nombreux témoins et n'était pas passé inaperçu. Même s'il s'échappait, une traque allait commencer.

Si sur le plan physique, la victoire de l'homme était totale, il n'en allait pas de même sur le plan psychique. Le Shadow King regretterait la perte d'un pion, mais ce n'était qu'un pion. S'en faire d'autre était simple. Ce n'était même pas une pièce maîtresse. Les attaques et les tentatives de terreur psychiques de son ennemi l'amusait. Les premières traduisait un manque de compétence et de subtilité. Les secondes n'étaient que des formes raffinées d'attaques psychiques brutes. Aucun télépathes correctement formé ne tomberait simplement face à une combinaison aussi médiocre. L'autre cherchait apparemment à attaquer ses fils psychiques, tentant de détruire ses points faibles. Une bonne idée si la tactique n'avait pas été aussi évidente. Même pas accompagnée d'une petite feinte. La bataille psychique se jouait dans un millier de plans différents, avec un milliers de règles changeantes. Un faible bien entraîné pouvait y assujettir un fort trop sur de lui. Dans une guerre d'esprit égal, celui qui prenait le mieux conscience des règles de l'instant était victorieux. Dans ce cas très précis, la différence de pouvoir et de compétence était flagrante. Le Shadow King se contenta dans un premier temps de sembler attaquer sans trop de vigueur les défenses psychiques érigés autour de l'esprit de l'hôte, tout en semblant perdre du terrain. Puis, quand l'attaque de son ennemi eu pénétré suffisamment en profondeur dans sa toile, il relâcha une forte attaque. Il n'y avait pas mit son plein potentiel, mais il utilisa le vecteur offert par la toile psychique pour tenter de faire profiter l'hôte de la douleur. S'il y parvenait, il serait immobilisé. La douleur physique n'était rien en regard de la douleur psychique. Surtout de la sienne. Si cela réussissait cela permettrait de jauger la résistance de l'hôte. Il ne poussa pas plus loin son attaque. Il s'agissait de l'équivalent psychique d'une tape sur la main ou d'une démonstration de force.

Il avait eu de nouvelles informations sur la relation entre l'homme et Sinistre. Intéressant. Décidément, il ignorait qui était le plus aveugle ou le plus arrogant entre la créature et l'homme. Difficile devoir clairement qui était au manette, même s'il n'avait pas eu de preuves formelles que la créature agisse dans l'esprit de l'homme autrement qu'en le manipulant. Il fallait vraiment être aveugle pour ne pas voir la vérité. Il envoya un message sur le plan astral. Sa perception par l'hôte et la créature était plus que probable.

«Si simple à manipuler. Pas étonnant pour un pion de Sinistre. »

Le message fuit suivit d'un rire malveillant qui résonna sur le plan astral. La puissance de l'attaque et de la défense n'avait bougé d'un iota malgré les différentes attaques physiques et psychiques. L'écran psychique qu'il avait généré était toujours la. Il attentait de voir ce que l'autre allait faire. Le Roi d'Ombre n'avait aucun problème à engager la conversation psychiquement... quitte à l'entretenir seul. Il commençait à ce faire une idée sur ce qu'il avait en face de lui mais il voulait être sur. Perdre un pion pour s'assurer de la nature de la créature et de son hôte ce n'était pas gênant. Ennemi ou pions, tous faisaient partit d'une grande toile, d'un jeu. On gagnait, on perdait, les positions changeaient. Tel était le prix de l'amusement. Mais lui avait connu des échecs. Mais il avait su les surmonter. Restait à voir comme ce nouveau joueur se comportait. Il avait à sa disposition son historique, ce qui serait utile pour se faire une bonne base. Mais ses réactions fasse à l'adversité étaient tout aussi intéressante. Tout comme sa capacité à disserter si jamais il prenait cette option.

HJ:
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Old Beasts Clash [von Orchent, Patterson]   Old Beasts Clash [von Orchent, Patterson] Icon_minitimeLun 7 Jan - 15:44

C’était cela, aux yeux du monde, son unique raison de vivre depuis désormais trois quart de siècles : le meurtre, l’inhumaine boucherie qui ôtait de tout son être la moindre notion de civisme comme de raison. Il n’était pas sadique, et ne prenait aucun plaisir à cela, mais c’était le prix à payer s’il voulait revoir sa véritable raison de vivre. La violence et la barbarie le voyaient parfois épancher les pulsions mortelles humaines, interdites par une société et encouragée par une autre, mais il ne faisait jamais cela par plaisir. Cependant, dans son état, il n’était plus lui-même. Il n’était qu’une bête plus intelligente que les autres, l’influence du Léviathan à son paroxysme alors qu’elle manipulait son esprit.

La douleur n’importait plus, pas plus que les dégâts ; il ne vivait plus, mais ne semblait pouvoir mourir. Ça grande tragédie, qui se jouait de façon littérale. Costume noir noircit de son propre sang, sans pour autant le ralentir, hommes tués autour de lui dans un chaos aussi creux que son âme ; Faust se définissait comme un démon car Sébastian ne voyait rien en lui d’humain, ou de positif. Qu’y avait-il, ou pouvait-il y avoir, de positif dans un tel carnage ? Le simple fait de ce savoir plus fort que les autres ? Au début, peut-être, mais cette jouie était passée avec les années, emportée avec son humanité. Ni le meilleur ni le pire, au-dessus de la moyenne, fort pour certain et faible pour d’autre, sa seule constatation était la suivante : il n’avait trouvé personne pour le tuer définitivement.

Il était une partie de la Bête, malgré la lutte de certaines créatures contre cette dernière, il était une partie de la Bête ; Pita, Vince, Evangelina, tous le voulaient humain et continuaient de le vouloir humain, s’aveuglant au passage. Ou pas. Il avait encore de l’humanité, trois petites filles en avaient été les témoins, et aujourd’hui une autre venait s’amalgamer à ce lot. Cependant, l’humanité ne lui servait à rien dans sa tâche, en toute objectivité. En une objectivité inhumaine ; jamais l’influence du Léviathan sur lui n’était aussi forte que lorsqu’il se laissait aller à sa merci, lorsqu’il usait de la synchronisation psychique. Il était littéralement un prédateur, désormais, déshumanisé plus qu’il ne s’en rendait compte. Il avait sa place dans la chaine alimentaire, détruisant les humains et revivant après sa destruction face à plus fort que lui, mais moins que son Tutélaire.

Les paroles de Marionni n’étaient plus que les cris d’une bête apeurée, et même à travers le bois, le savoir de Sébastian dans la guerre lui permit de placer les balles là où il le fallait, alors mêmes que ces tentacules faisaient leur œuvre, sous sa volonté pour une fois. Voir, sentir, entendre, toucher et goûter par d’autres points que ceux du corps humain pouvait être étrange, et était très perturbant, au début. Au début seulement : elles étaient en symbiose avec lui, et réagissait comme de nouveaux membres, ni plus, ni moins.

Ils n’étaient pas morts, pas tous, et le Télépathe était encore en vie, continuant une lutte qui dépassait le Sombre Voyageur, qui dégagea la table, posant une main sur Marionni et le canon de son arme sur la tempe de ce dernier, lui faisant sauter le crâne tout en se repaissant de l’esprit du mafieux, sentant le contact glacé de sa mâne à travers son propre esprit, alors qu’elle était attirée par une nouvelle tentacule de son Démon vers l’Enfer de ce dernier, où elle serait disséquée et torturée. Faust saurait le fin mot de l’histoire, si Marionni avait réellement cherché à l’éliminer et qui avait payé pour qu’on lui vole son passé, si tant été que l’homme le sache lui-même.

Il y avait également des fuyards, innocents ou coupables, cela ne lui importait pas ; il les retrouverait et les tuerait, pas de témoin. Comment faire ? C’était assez simple, en réalité, et l’une des Hydres se dirigea vers le comptoir, se dissipant juste avant qu’une volée de plomb ne l’atteigne, réapparaissant juste après pour dévorer l’homme qui en était à l’origine, corps et esprit, une fois encore. Même dans un affrontement manifestement à sa défaveur, le Léviathan restait multitâche. Mais la mémoire du gérant pourrait probablement lui faire défaut, ainsi la créature s’en allait jusqu’au registre, moyen le plus simple de savoir qui avait fuit les lieux, pour le porter jusqu’à Sébastian qui continuait le massacre. Aucun survivant, aucun témoin.

Un contrecoup arriva jusqu’à son esprit, un contrecoup télépathique dont il n’eut aucun prémisse, alors que les tentacules psychiques se désagréaient sous l’attaque. La douleur lui vrilla le cerveau, malgré les décennies de torture qu’il avait subit, tant physiquement que mentalement, son corps et son esprit mit à l’épreuve par son Tutélaire. Il pouvait encaisser les balles et les coups, les blessures et les tortures, mais cela, même sous cette forme où son cerveau ne lui transmettait plus que des informations négligeables, il eut le plus grand mal à l’encaisser. Un humain normal pouvait-il seulement rester conscient après cela ?

Crispé de tout son corps, la synchronisation mentale se brisa pour laisser à ses bêtes le soin de parachever le travail et les humains qui trainaient par là avant de dévorer leurs cœurs, mais le laissant lui-même paralysé, en proie à la douleur mental.

C’EST FAUST QUI LES A TUES…

Comme si Sébastian pouvait en avoir quelque chose à cogner ; les gens de la pègre n’iraient pas témoigner, ils se ligueraient contre lui pour le tuer, restait à savoir s’il y avait des civils dans le lot, et des civils vivants. C’était assez incroyable qu’il y eut des survivants dans cette salle considérant combien le décor avait été ravagé par les monstres, tandis que les autres n’auraient surement pas vu son visage parmi la fumée qu’il se dégageait de lui. Certains auraient-ils fait attention à lui suffisamment pour pouvoir le décrire en détail ? Dans cette salle, peut-être, dans les autres, c’était plus improbable. Et Hobbes aurait un alibi vérifiable, il était à l’Université Brown de Providence à cette instant. Son double, tant qu’il était épargné par la vague meurtrière, lui était très utile en ce sens. Sinistre n’y avait jamais touché, mais les mafias en feraient peut-être autrement. Il allait devoir resserrer la protection autour du faux Erasme, mais pour l’instant, il allait surtout devoir outrepasser cette paralysie. La volonté et l’habituation étaient les deux meilleures armes contre la douleur, et même si la seconde avait été outrepassée, il lui restait la première. Il finit par tomber genoux à terre, non sans savoir s’il avait réussit, si son Démon avait repoussé l’intrusion ou l’attaque avait cessée ; le Léviathan, elle ne semblait pas ressentir la douleur de la destruction de ses fils, continuant son manège.

«Si simple à manipuler. Pas étonnant pour un pion de Sinistre. »

- P…Pardonne-moi, mais il ne serait pas au niveau. Apocalypse… oui… Séléné… aussi, mais pas leurs lèches-cul, ricana le Sombre Voyageur, continuant dans son insolence.

Il se releva avec difficultés, marchant jusqu’au comptoir ; les offices de la pègre avaient rarement des caméras de surveillance, mais savait-on jamais, c’était une embuscade. Pas de caméra, pas plus que de moniteur. Plus qu’une seule chose à faire avant de partir. Les hydres étaient retournées à l’état d’Essence, et son sang lui avait été rapporté par l’Essence qu’il contenait, gravitant avec des groupes de macromolécules autour de lui ou étant réabsorbé par son corps (quant il ne le tâchait tout simplement pas). Les déplacements de Sébastian étaient rendu difficiles par les blessures qu’il avait, mais il ne souffrait pas des hémorragies, des pans de chairs symbiotiques de la Peau de Démon couvrant ses plaies.

Ce n’était pas la première scène de crime qu’il laissait ainsi en plan, et aucune n’avait permit d’en apprendre suffisamment sur lui pour le poursuivre. Puis Green était rattaché à l’enquête sur le Mange-Cœur, donc il n’avait pas tellement à s’inquiéter de ce côté-là. La seule chose lui posant réellement problème, outre la tempête qui devait faire rage sur le plan des esprits, était qu’il allait devoir nettoyer une branche gangrenée d’italien, et qu’il lui faudrait voir lequel de ses alliés l’avait vendu. Une guerre intestine aux Mafias alors qu’un autre homme pourrissait les Cartels, cela allait faire un beau remue-ménage. De l’argent en plus s’il y participait, mais surtout un adversaire toujours en vie, si le Télépathe n’était pas mort dans ce massacre, il devait se trouver quelque part. Un beau bordel en perspective.

Tant que le Léviathan gardait le silence, c’était qu’elle était concentrée à autre chose, et selon toute probabilité, c’était sa lutte psychique. Elle apprenait vite, et si elle continuait de protéger en priorité l’esprit de son Héraut, elle expérimentait au travers de son combat ; l’un des premiers, surtout face à un Télépathe d’un tel niveau, la partie d’elle-même dans ce monde étant déjà largement supérieure à la moyenne humaine dans le domaine de la puissance. Se servir des toiles adverses plutôt que les détruire, c’était intéressant, la Bête n’imaginait pas cela possible, elle qui repoussait à l’habitude les télépathes des esprits qu’elle protégeait. Porter une attaque dans un autre esprit rendait plutôt vulnérable, c’était noté, alors, elle jouait sur la défensive : épuiser l’adversaire, s’amuser avec lui dans un jeu de chat et de sourie où il n’y avait ni chat, ni sourie, puisqu’elle ne pouvait pas attenter à l’esprit de son adversaire sans attenter de même à celui de son hôte, et ce son adversaire pouvait au mieux la repousser. Elle ne tentait pas de dévorer son ennemi, ne pouvant traverser le bouclier et cette action ne fonctionnant qu’à l’encontre des créatures dont le lien avec le corps était en train de se briser, ou déjà brisé. Elle testait simplement le combat télépathique, constatant qu’une telle chose donnait tel résultat, plus ou moins efficace, généralement plus que moins d’ailleurs, gagnait du temps et surtout, des connaissances en cet art étranger.
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Georges J. Patterson
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Georges J. Patterson


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MessageSujet: Re: Old Beasts Clash [von Orchent, Patterson]   Old Beasts Clash [von Orchent, Patterson] Icon_minitimeSam 12 Jan - 17:28

Intéressant. L'esprit de Marionni s'était fait absorbé. Ca n'avait rien à voir avec ce qu'il faisait lui même aux esprits quand il les assimilaient. Bien qu'il ne soit peut être pas le mieux placé pour juger de cela, il avait déjà vu plusieurs de ses agents ou d'autres télépathes assimiler l'esprit d'un autre. Cela se traduisait généralement par des restes, des traces psychiques, comme les reliefs d'un repas physiques. Même le plus avide des mangeurs laisse toujours une trace. Si le corps de Marionni n'était pas resté sur place, le roi d'ombre aurait supposé qu'il avait été téléporté. La créature semblait pouvoir entraîner les esprits vers un ailleurs improbable. Décidément, elle recelait bien des surprises. Médiocre combattant psychique et pourtant capable de faire de tels prodiges. Il fallait bien admettre qu'il était intrigué par le potentiel de la créature. Il aurait volontiers joué avec celle ci, voir l'aurait accepté comme l'un de ses serviteurs. Mais l'hôte ne semblait pas être très réceptif. Ce qu'il avait lu dans son esprit lui montrait qu'il se pensait à même de survivre seul, sans aide, au travers de l'adversité. Entêté, colérique. Donc peut à même de servir de son plein gré. Mais cela faisait de lui un pion si simple à manipuler. Il était plus que probable que ce soit cette caractéristique particulière que Sinistre ait apprécié chez lui. Et s'il servait les plans du généticiens fous, le Roi d'Ombres n'avait aucun doute qu'il servirait les siens de la même manière. Il restait à voir contre quels ennemis il allait bien pouvoir le dresser. Actuellement il devait être en train d'essayer de ressembler les pièces par rapport à sa vision du puzzle. Le Shadow King n'avait pas encore finit d'analyser et de reconstituer les pièces qui constituaient la mémoire qu'il avait dérobé, mais il savait d'avance qu'il n'était pas parmi les pièces. A moins qu'il ne soit bien plus renseigné que son comportement ne le laissait paraître. Improbable, car il avait accès à sa mémoire, l’intérêt de jouer aux innocents était quasiment nul. En tout cas, quoi que la créature qui se tenait derrière l'homme ait comme objectif, elle allait avoir besoin de faire preuve de plus de talents télépathiques que ceux qu'elle avait pour l'instant démontré si elle espérait apprendre des choses sur Marionni. Il avait bien fait d'utiliser autant que possible l'hôte et ses volontés en les dirigeants comme un cavalier utilise ses jambes pour diriger un cheval. Seul leur rencontre avait été le fruit d'une intervention psychique directe. Avant de quitter l'esprit de Marionni, il avait fait autant le ménage que possible. Des traces psychiques restaient présentes, mais encore fallait il savoir les trouver.

Au vu des informations qu'il avait glané, il ne donnait pas cher de la vie des gens qui avaient cherché à fuir. L'homme était du genre tenace et plein de ressource. Combien allaient avoir pour dernière vision le canon d'un pistolet, la gueule d'une créature ou mourir dans leur lit sans savoir ce qui les avait frappé dans les jours à venir ? Mais la police serait la dans moins de minutes. S'il était prit sur les lieux, il pourrait bien essayer de nettoyer toutes les preuves qu'il voudrait. Ce serait aussi amusant de voir ce qu'il ferait si les témoins étaient placé sous protection policière avant qu'il n'ait le temps d'agir. Tous les gens qui se trouvaient la n'étaient pas lié à la mafia, loin de la. Certains n'étaient que d’honnête gens, venu passer une soirée dans un bon restaurant. Un choix regrettable, le Roi d'Ombre ne manquerait pas d'en informer les guides des restaurants. Si les témoins étaient abattus malgré ça, le Roi d'Ombre saurait que l'homme avait des contacts dans les forces de police. Bien sur, si c'était le cas, il pourrait retrouver ça dans la mémoire de l'homme. Mais la parcourir en long et en large sans savoir quoi chercher de particulier lui prendrait longtemps. Ce serait bien plus simple s'il savait quoi chercher. Ceci dit, il prendrait quand même ce temps la, au final, car les souvenirs qu'il avait dérobé étaient une source d'information clé sur son nouveau jouet. Sinistre disposait probablement des même. Il n'avait pas eu le temps de vérifier si l'esprit de l'homme avait été altéré par le scientifique. C'était possible. L'homme pensait avoir brisé un sceau, mais Sinistre n'était pas un idiot. S'il avait placé un tel élément, si visible, c'était probablement pour éloigner l'attention de quelque chose de plus discret, que le gardien de l'esprit de l'homme ne remarquerait que trop tard.

L'homme lui répondit, par le même canal que celui qu'il avait utilisé. Il avait mordu à l'hameçon, faisant preuve d'une arrogance attendue. Il n'avait donc vraiment rien remarqué ? Il avait bien de la chance que Sinistre l'ait trouvé utile à ses plans. Il avait du le protéger dans l'ombre. Ou alors il avait une chance incroyable. Car avec un tel manque de réflexion, il aurait du être mort depuis longtemps, corps immortel ou non. S'il avait marché sur les mauvaise plate bande, il ne serait plus qu'un mauvais souvenir. Pour certains, un corps impossible à tuer ne signifiait rien d'autre qu'une source inépuisable d'amusements. Il était temps d'éclairer sa lanterne.

"Inconscient ! Tu ne fais que danser dans sa main depuis le début ! Apocalypse ? Séléné ? MWAWAWAWAWA ! Méconnais tu donc à ce point Mr Sinistre ? C'est l'un des seuls êtres qui marchent à la surface de cette terre qu'En Sabah Nur craint."

Il laissa passer un instant, puis continua :

"L'arrogance à telle fait pourrir ta cervelle, jeune homme ? Rencontrer Mr Sinistre par hasard, terrassé par sa puissance ! Mr Sinistre, celui-ci ignorant un sujet d'expérience prometteur abandonnant ton corps ?Le vaincu, toi, revenant pour affronter le monstre, tel un chevalier noir monté sur son dragon, détruisant l'empire de son ennemi ? Réussissant la où les ennemis mortels de Mr Sinistre, qui jouent avec le destin de civilisation depuis l'aube des temps, échouent ? Qu'elle belle fable ! MWAWAWAWAWA ! Tu devrais faire conteur pour enfant, l'ami."

Puis il asséna la vérité. C'était en tout cas comme ça que lui, percevait l'enchaînement des faits. Les éléments qu'il avait soulignés n'étaient que par trop incohérent pour se conformer à la vision de l'homme. La seule explication valable était celle d'une machination de Sinistre. Les termes n'étaient peut être pas exactement ceux qu'il allait exposer, mais la trame était probablement plus proche de sa version :

"La véritable histoire est bien différente. Tu n'es qu'un gamin à qui on a mit une taloche derrière la tête ! Un salle môme que l'on garde énerver pour qu'il s'agite, pensant jouer dans la cours des grands ! Remuants sa vision étriqué du ciel et de la terre, soulevant un épais nuage de poussière. Poudre aux yeux ! Tu n'est qu'une distraction pour ses ennemis, qui tombent sur son pions avant de tomber sur lui. Qui tombent sur toi. Il use de prestidigitation pour disparaître, laissant son pion à la vue de tous, sous le feu des projecteurs, cible désignée à ses ennemis ! Crois moi... J'en fait partit. "


C'était plus probablement pour ça que Sinistre avait laissé vivre et libre de ses mouvements l'homme. Il l'avait transformé en un pion involontaire des les coups servaient ses plans. Il détruisait ses intérêts ? Il ne s'agissait que de parties émergées de l'iceberg, de douceur à donner pour récompenser un pion qui avait bien agit. Un homme qui avait réussit à s'élever au rang de puissance en moins de 2 siècles, se faisant l'ennemi d'autres puissances ne laissaient pas si facilement ses cartes être lues. Il en allait de même pour les opérations du BAM contre ses intérêts, même si dans ce cas, le Roi d'Ombre avait perçu la main d'autres joueurs, qu'il n'avait pas su identifier. Peut être des agents indépendants de Sinistre, ou d'autres pions involontaires, cartes au comportement encore mal connu. Il était lui même un habitué de ce genre d'agents, qui donnaient de bon résultats et éloignaient les soupçons. Il comptait bien faire rentrer l'homme et sa créature dans la ronde de ses agents, peut importait son opinion. Sinistre avait joué pour disparaître, lui avait d'autres objectifs qu'un homme qui baignait dans le sang, les meurtres et les intrigues ne manquerait pas de satisfaire.

En ce qui concernait leur affrontement, son adversaire essayait de mener une guerre d'usure, ou tel était du moins son ressentit. Pour sa part, il restait sur la défensive, ne cherchant pas à attaquer, repoussant sans ménagement mais sans abus de puissance excessive toutes les tentatives à son égard. Il ne s'agissait pas temps d'économiser ses forces, il aurait pu tenir longtemps en continuant sur ce petit jeu. Il avait l'impression de ne pas être prit au sérieux. Comme s'il n'était pas une menace, mais simplement un sujet d'étude. Comme un gamin qui s'amuserait à donner des coups à un animal, pour voir s'il réagissait. Il saurait supporter ce petit jeu le temps qu'il faudrait. Et le moment venu, il se rappellerait a son bon souvenir et il jouirait de cette instant. Il détestait être interrompu alors qu'il mangeait.
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Old Beasts Clash [von Orchent, Patterson]   Old Beasts Clash [von Orchent, Patterson] Icon_minitimeLun 21 Jan - 16:30

Premier objectif physique, la cuisine ; Sébastian n’avait pas beaucoup de temps, il le savait, et n’aimait pas vraiment l’idée que le Télépathe soit capable de le paralyser. Si son Tutélaire foirait, cela risquait de tourner au massacre et les chances de s’en sortir se réduisaient avec les minutes.

"Inconscient ! Tu ne fais que danser dans sa main depuis le début ! Apocalypse ? Séléné ? MWAWAWAWAWA ! Méconnais tu donc à ce point Mr Sinistre ? C'est l'un des seuls êtres qui marchent à la surface de cette terre qu'En Sabah Nur craint."

- T’as mes souvenirs. Tu verras bien qu’on doit pas parler du même ; il a essayé de me rendre inutilisable en tant que pion, en me privant de mes pouvoirs ; pas de bol, il était pas assez puissant.


Sinistre supérieur à Apocalypse ? Les informations sur la réalité alternative qu’il avait obtenues de Blink étaient erronée, du moins dans cette réalité si ; toujours était-il qu’on disait Séléné plus puissante qu’En Sabah Nur, et c’était bien ce qui intéressait le Léviathan chez la Déesse de la Lune. Sébastian avait parfaitement conscience d’être un pion, là n’était pas le problème : l’intérêt était d’être un pion suffisamment important pour ne pas être sacrifiable, pour pouvoir demander quelque chose en échange. Tel était le cas avec son Démon, tel n’était pas le cas avec Sinistre, qui avait dût percevoir le danger portée par le Léviathan pour tenter ainsi de la bloquer. Chose qui n’était pas le cas du télépathe ici présent, qui était visiblement un cran au-dessus. Plus puissant que le Léviathan ? Non, sinon il n’aurait pas eut besoin de toute cette mascarade, mais aussi casse-burne, c’était bien le cas.

"L'arrogance a-t-elle fait pourrir ta cervelle, jeune homme ? Rencontrer Mr Sinistre par hasard, terrassé par sa puissance ! Mr Sinistre, celui-ci ignorant un sujet d'expérience prometteur abandonnant ton corps ? Le vaincu, toi, revenant pour affronter le monstre, tel un chevalier noir monté sur son dragon, détruisant l'empire de son ennemi ? Réussissant la où les ennemis mortels de Mr Sinistre, qui jouent avec le destin de civilisation depuis l'aube des temps, échouent ? Quelle belle fable ! MWAWAWAWAWA ! Tu devrais faire conteur pour enfant, l'ami."

Merde, après Sinistre, il avait trouvé Joyeux. Vivement qu’il rencontre Simplet. Le Sombre Voyageur n’avait rien d’un chevalier, qu’il fut noir ou blanc, monté à cheval ou sur un dragon, et il se savait parfaitement incapable de détruire Sinister, sans quoi il n’aurait jamais eut recours au Club des Damnées ; non, ça vengeance était bien plus simple, c’était celle d’un « jeune homme » : il allait foutre un bordel monstre dans les affaires de son ennemi. Un ennemi moins doué que celui-là puisqu’il n’avait pas couvert ses traces. Il était doué, mais il n’était pas parfait, et en révélait plus qu’il ne le fallait : les ennemis mortels de Mr Sinister jouaient avec le destin de civilisations depuis l’aube des temps ? Intéressant. Séléné était une Externelle, Apocalypse était immortel, et il y en avait d’autres. Bon, l’aube des civilisations, c’était surement récent du point de vue de son Tutélaire, mais cela lui offrait pas mal d’alliés potentiels, même si la connerie semblait caractéristique des immortels et que ni lui ni l’autre n’étaient exempt à la règle.

"La véritable histoire est bien différente. Tu n'es qu'un gamin à qui on a mit une taloche derrière la tête ! Un sal môme que l'on garde énerver pour qu'il s'agite, pensant jouer dans la cours des grands ! Remuants sa vision étriqué du ciel et de la terre, soulevant un épais nuage de poussière. Poudre aux yeux ! Tu n’es qu'une distraction pour ses ennemis, qui tombent sur son pion avant de tomber sur lui. Qui tombent sur toi. Il use de prestidigitation pour disparaître, laissant son pion à la vue de tous, sous le feu des projecteurs, cible désignée à ses ennemis ! Crois-moi... J'en fait partis.

Sébastian commençait à entrevoir la manœuvre du Léviathan : elle le laissait discuter avec quelqu’un sachant déjà tout de lui pour obtenir des choses ; d’une évidence grossière mais jusqu’à lors, cela fonctionnait plutôt bien. Le Télépathe, si tant est qu’il le fut réellement, était un immortel vieux de siècles si ce n’était de millénaire, connaissant d’autres mutants aux puissances formidables et faisant visiblement partis d’eux, mais ne se démarquant pas. L’avantage de la chaine alimentaire : il y en avait toujours un pour manger l’autre.

Se fut cette remarque qu’eut Faust lorsque, enfin arrivé dans la cuisine, il finit par trouver ce qu’il cherchait : bombonnes de gaz, pour les plaques de cuisson. Magnifique. Arrachant la première, il commença à la porter vers l’entrée de la pièce, cherchant les réserves des yeux. Quatre bombonnes, parfaites. Trois dans la grande salle, une dans les cuisines, toutes ouvertes, à distance suffisamment raisonnable pour que le souffle de l’explosion d’une entraine l’explosion d’une autre.

Les sirènes de police, le tout pour le tout. Il se dirigea vers l’arrière, choppant le premier manteau qui se trouva sur sa route pour dissimuler les traces de sang.

- Bon salope, tu le vire de ma tête ou tu te maque avec lui ? gronda-t-il à l’intention de la chose qui faisait joujou dans son esprit.

Des souvenirs commencèrent à traverser son esprit, ceux de sa rencontre avec Alex Wykinson, a.k.a. Mister Sinister, comme il le découvrirait plus tard ; Merde, elle se maquait cette conne !

LA FERME… IL A DEJA TA MEMOIRE…

*C’EST DE CELA DONT TU AS PEUR ? IL N’A FAIT MONTRE D’AUCUNE SUBTILITE… D’AUCUNE PRECOTION… TOUT LE CONTRAIRE DE TOI… SES POUVOIRS L’ONT SAUVES… RIEN DE PLUS… IL A DEJA ETE TUE UNE FOIS QUEL INTERET DE RECOMMENCER ? LUI METTRE DES BATONS DANS LES ROUES C’EST TELLEMENT PLUS INTERESSANT… DETRUIRE UNE CIVILISATION OU UN MONDE N’A AUCUN INTERET EN SOIT… C’EST CE QU’ON APPREND AVANT LA DESTRUCTION QUI IMPORTE… J’APPRENDS DE TOI… LES PENSEES HUMAINES ET ANIMALES SONT SI PRIMITIVES… TOUT LE CONTRAIRE DU MONDE DE LEURS ECHOS… TU AS RAISON… SEBASTIAN EST UN PION… MON PION… ET MOI… JE SUIS UNE ENFANT… JE SUIS UNE ENFANT CAR LA PRINCIPALE CARACTERISTIQUE DES ENFANTS EST D’APPRENDRE…*

Alors que le Sombre Voyageur, depuis la porte arrière de la cuisine, ouvrait le feu sur la bouteille de gaz la plus proche pour faire disparaitre un maximum de preuve dans les flammes, la Prédation commença à user de ce qu’Elle avait appris : on pouvait user des filins télépathiques de ses adversaires contre eux. Mais Elle ne cherchait pas à l’agresser, non, Elle cherchait à l’avaler, comme Elle le faisait pour les esprits détachés des corps. Elle n’aurait pas la capacité d’arracher le Télépathe à son corps, puisque ce dernier n’était pas mourant, mais cela devrait au moins avoir pour effet de le surprendre. Simultanément, Elle commença à brouiller les traces psychométriques, agitant le plan astral environnent pour rendre l’emprunte incompréhensible. Un but, dissimuler ce qu’Elle-même faisait. Son ombre psychique, chose à laquelle elle n’avait portée d’attention jusque là, commença à se contracter alors que Ses filins se recroquevillaient sur eux-mêmes, quittant cette position qu’ils avaient instinctivement prit lorsqu’Elle avait pour la première fois pénétrée dans le plan astral ; on ne pouvait réellement l’attaquer, mais laisser trainer ces choses était des plus dangereux, si l’on pouvait les utiliser contre son Héraut ou pour la pister. De plus, leur manipulation ne se limitait pas qu’à un contact dans l’esprit des autres, il était possible de les polymorpher en tant d’autres choses. La chose que les humains nommaient Télépathie n’avait jamais eut pour intérêt autre aux yeux de la Prédation que le contrôle psychique que cela lui permettait de rajouter au contrôle synaptique de Ses enfants, mais si Elle avait sût que les télépathes humains parvenaient à faire des constructions avec cela, autres que les vulgaires illusions lui permettant de maintenir son pion à sa place, Elle n’avait jamais vu cela en pratique. La stratégie, la manipulation des filins, c’était des plus amusants… L’esprit de Sébastian ne supporterait pas d’attaques psychiques sur autrui, c’était un fait ; à Elle de contourner le problème, et elle pensait déjà savoir comment.

Ses propres tentacules ne pénétreraient pas le bouclier adverse, mais celles de l’adversaire le traversait, il lui suffisait de les retourner contre lui. Elle n’attaquerait pas, il y avait autre chose de bien plus intéressant : pouvait-Elle voler des informations à partir des tentacules psychiques des autres ? A tester, Ses propres pensées étaient incompréhensibles pour les esprits mortel si elle ne les simplifiait dans les langues et les concepts qu’ils possédaient, mais peut-être que le fait que les autres fussent si primitives le lui permettrait ?

Elle essaya. La rencontre touchait à son terme, et si le Léviathan devrait scanner en profondeur chaque parcelle de son Héraut, des choses incubaient déjà dans la partie émergée de Son esprit à Elle. Le Plan Astral était un nouveau terrain de chasse, à Elle d’y construire de nouveaux prédateurs. L’adaptation, la clé de la survie et Sa raison d’être. Une défaite, pour Sébastian, peut-être, mais la seule chose qui importaient était de savoir si ce que leur adversaire en avait retiré s’avérerait aussi payant que ce qu’Elle allait en retirer.

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Georges J. Patterson
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MessageSujet: Re: Old Beasts Clash [von Orchent, Patterson]   Old Beasts Clash [von Orchent, Patterson] Icon_minitimeDim 27 Jan - 13:35

Manifestement, l'idée d'une manipulation ne lui avait même pas traversé l'esprit, au vu de ses réactions. Le Roi d'Ombre réservait toujours son jugement final sur l'homme. Impulsif, colérique et manifestement douté d'une propension certaine à ce croire supérieur. Une chance pour lui que son pouvoir le préserve apparemment des dommages physiques et dans une certaine mesure, d'après le fragment qu'il venait d'analyser, des pouvoirs psychiques. Le Shadow King avait déjà vu des êtres de ce genre. Ils n'avaient vécu longtemps que parce qu'ils avaient du pouvoir, pas parce qu'ils étaient bon pour l'utiliser. Autrefois, avoir du pouvoir était suffisant, quand les mutants qui marchaient à la surface de la terre étaient si rare que plusieurs générations pouvaient prospérer sans en rencontrer un seul. De la puissance et un brin de conviction et de prudence suffisait à repousser les faibles humains qui auraient jamais cherché à les défier. Les seuls qui pouvait détruire ces puissants étaient d'autres puissants. Et comme ils étaient rare, les affrontements l'étaient d'autant. Dans sa longue vie, le roi d'ombre avait rencontré et affronté moins de mutant qu'il n'en avait affronté durant le dernier siècle. Mais l'homme à qui il avait dérobé la mémoire ne pouvait pas être imprégné des anciennes habitudes de puissances, il était bien trop jeune pour cela. Le Roi d'Ombre avait supposé que ceux qui grandissait dans ces nouveaux siècles auraient de nouvelles habitudes, plus en adéquation avec la puissance contemporaines des humains. Ce n'étaient plus des créatures qui maniaient des bouts de bois ou des morceaux de métal. Ils étaient capable de déchaîner des armes qui pouvaient se comparer, voir surpasser les puissances des mutants. Les créatures qui autre fois seraient passées pour des demi dieux palissait en comparaison. Les mutants s'étaient également multipliés, puisque tel était leur nom dans cette nouvelle ère. Et le nombre avait également entraîné l'apparition de d'avantage de pouvoirs étonnants. Des pouvoirs qui la aussi surpassait ce qu'il avait majoritairement constaté durant sa longue vie. Bien sur, des puissances comme Séléné et Apocalypse n'avaient pas palies malgré le passage du temps. Mais lui même, si. Cette prolifération lui disconvenait. Elle rendait ses proies encore plus ennuyantes et multipliait les ennemis potentiels, quand bien même étaient ils ridicules.

Il ignorait toujours si l'homme et sa créature étaient à classer dans la catégorie nuisance, dans la catégorie pion ou dans la catégorie ennemi. Il allait lui accorder le bénéfice du doute et faire de lui un pion. Un homme prêt à tuer toute la population d'un restaurant simplement sur une vague présomption serait utile. Pour jeter de l'huile sur le feu. Les humains et les mutants ne se faisaient pas confiance, se craignaient, ne voyaient que les extrémistes de chaque camps. La nature humaine. Et chaque acte qui froissait un peu plus l'un des deux camps les rapprochaient de la guerre. Il était amusant de voir que son vieil ennemi Xavier avait la même analyse. Ce fou essayait d’empêcher la guerre, comme si cela avait la moindre chance d'arriver. Lui faisait en sorte qu'aucun des deux camps n'ait un clair avantage sur l'autre. Il voulait la mort de la majorité des mutants, des gênes pour lui. Donc une victoire de l'humanité. Mais les guerres globales étaient pour lui de véritable festin d'émotions négative, dont il se gorgeait et qui profitaient à sa puissance. C'était pour cela qu'il s'arrangeait pour déclencher régulièrement des guerres fratricides, au sein de famille, de ville, de nation voir entre nations. Il pouvait alors se sustenter. Il avait des serviteurs dont la seule mission était de déclencher de tel action autour du globe.

Il ne savait pas vraiment ce que l'homme était en train de faire. Il pouvait dire globalement, en s'orientant par rapport aux esprits à l'extérieur du restaurant qu'il n'était toujours pas sortit et qu'il se déplaçait. Il aurait dit qu'il s'était rendu à la cuisine, puis qu'il s'était déplacé. Il devait avoir quelque chose d'important à faire pour ne pas avoir prit la fuite. Le roi d'ombre percevait les esprits des agents de l'ordre. Il n'y avait qu'une chose qu'un tel homme pouvait chercher à faire à un tel instant, essayer de couvrir ses traces. Il était un peu moins suicidaire que le roi d'ombre l'avait estimé. Restait à espérer pour lui que les agents du BAM expédié sur place n'avaient pas des talents utiles pour pister un fugitif. Probablement pas, vu que le groupe envoyé faisait partit du département intervention. Mais savait on jamais. Certains mutants avaient des capacités sensorielles ou extra sensorielles supérieures combiné avec d'autres pouvoirs. De tels agents pouvaient tout à fait appartenir à un groupe d'intervention. Pour sa part, il avait simplement vérifié qu'aucun ne semblait capable de le repérer sur le plan psychique. De façon général, il s'était arrangé pour qu'il n'y ait pas de tels agents au Bureau, ce serait gênant pour lui. Certaines personnes des forces de l'ordre pensaient que le Bureau ignorait leurs capacités ou n'étaient pas intéressé par eux. En vérité, le Shadow King avait œuvré pour que de tels personnes soient jugés inaptes, ou que d'autres leurs soient préférées.

C'est alors que la créature prit la parole sur le plan psychique. Il n'était pas difficile de voir d'où l'homme tirait sa morgue. Il exsudait par dans les pensées de de créatures. A force d'être à son contact, il avait du se convaincre de la véracité des affirmations de son maître. Ou plutôt de son maître chanteur, au vu des quelques éléments qu'il avait aperçu dans les souvenirs de l'homme qui se référaient à la première rencontre entre l'homme et la bête. Une enfant ? Intéressant. Il n'avait jamais rencontré d'entité loquaces. En règle générales, elles se contentaient d'être, les affaires humaines ne les concernaient pas. Leurs vaisseaux ou leurs hôtes, le roi d'ombre n'avait jamais bien sut, ne semblaient trouver guère plus d’intérêt à leurs yeux. A ce demander si il avait bien affaire à une véritable entité et pas à un être semblable à lui même, ou à une puissance certes supérieurs à l'humanité, mais sans commune mesure avec les autres créatures qu'il avait approché. En tout cas, le terme d'enfant était intéressant, tout comme l'emphase sur l'apprentissage. La créature découvrait sa puissance. Elle lui faisait pensé à ce mutant fou qu'il avait un jour effleuré, caché dans une dimension de poche, tout puissant dans sa réalité, qui cherchait à attirer des proies dans son monde de délire. Lui aussi découvrait ses pouvoirs, quasi divin dans son univers, faible dans l'autre. Le plus gros poisson dans la rivière qui découvrait ce que c'était que de vivre dans la mer.

« Le marionnettiste derrière la marionnette, enfin. Et bien, Enfant Marionnettiste, méfie toi. Les enfants ne peuvent survivre sans la main protectrice d'un adulte. Et quand ils présument de leurs forces... ils s'en mordent les doigts. Quand a la propriété sur ce pion... Si tu en es convaincu, alors continue. Je suis sur que tu pourras trouver d'autre jouet quand celui la sera cassé. »

C'est alors que la créature l'attaqua de nouveau. Une attaque originale, cette fois. Elle essayait de l'avaler, comme elle l'avait fait avec l'esprit du mafieux quelques instants plus tôt. Et elle essayait brouiller les pistes d'une façon assez vulgaires. Et efficace, si on ne considérait que la partie la plus basse du plan psychique, la ou la créature semblait se cantonner. Son attaque n'avait pas la moindre chance de fonctionner. Un esprit vulnérable, tel une simple projection psychique d'un homme dépourvu de puissance télépathique aurait put se faire happer. Un télépathe débutant avait toujours un cordon de sécurité un lien vers sont corps qui, si il était brisé pouvait potentiellement l’amener à se faire dévorer. Mais les télépathes confirmés pouvaient s'en passer. Et un bouclier suffisamment puissant ne manquerait pas de bloquer une attaque qui n'était pas concentré. Les boucliers du Roi D'ombre résistèrent donc sans grand dommage à l'assaut. Il répliqua par un nouveau coup de semonce, balayait les tentacules psychiques qui étaient en contact avec son bouclier. La créature l'avait provoqué. A nouveau. Ce pion ne pouvait pas espérer couler des jours tranquilles. Le Shadow King allait faire en sorte qu'il soit le grand de sable dans l’engrenage des plans de ses ennemis. Et être le grain de sable broyé par des puissants engrenages n'était pas appréciable.

« Et bien Enfant... il va falloir te falloir des professeurs pour apprendre. Car tu es loin du compte. Cette petite leçon aura un coût, n'en doute pas. Mais l'instant, restons en la. Si tu me cherches, regarde l'ombre dans le cœur des hommes. C'est la que je réside... »

Sur ce, le roi d'ombre provoqua une puissante décharge, qui n'avait d'autres buts que de bousculer les fils psychiques de son adversaire et disparu sur les plus hautes couches du plans psychiques. Il prit de le temps de vérifier que son adversaire du jour n'avait pas été capable de se projetter à sa suite, ni d'envoyer de tentacules psychiques. Après de longues et minutieuses vérifications, il se mit en devoir de contacter certains de ses agents. Il allait avoir de quoi les faire jouer un peu. Il réfléchit aussi quelques instants à compliquer la tâche de la fuite de l'homme... Puis abandonna. Il allait déjà avoir pas mal de chose à faire pour couvrir ses arrières, inutile d'en rajouter.

HJ : Rp terminé pour moi.
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MessageSujet: Re: Old Beasts Clash [von Orchent, Patterson]   Old Beasts Clash [von Orchent, Patterson] Icon_minitimeSam 2 Fév - 17:49

« Le marionnettiste derrière la marionnette, enfin. Et bien, Enfant Marionnettiste, méfie toi. Les enfants ne peuvent survivre sans la main protectrice d'un adulte. Et quand ils présument de leurs forces... ils s'en mordent les doigts. Quand a la propriété sur ce pion... Si tu en es convaincu, alors continue. Je suis sur que tu pourras trouver d'autres jouets quand celui la sera cassé. »

Il répondait enfin, non sans se départir de son sentiment de supériorité, et tout en La considérant comme bien plus faible qu’Elle n’était réellement. C’était si facile, si facile de faire croire que l’on était faible, si facile de forcer les autres à se sous-estimer ; l’Ombre était peut-être plus intelligente que Sinistre, mais elle était aussi plus sure d’elle, trop sure d’elle. Si le maître des Maraudeurs avait tenté de Lui interdire le passage jusqu’à ce monde c’était pour une bonne raison, une raison que l’autre était trop confiant ou sot pour voir. Tant mieux, la Prédation ne s’en plaindrait pas, Elle continuerait de jouer.

Sébastian était Son pion, et les pions de Sébastian Ses pions par contrecoups ; mais était-il le seul ? N’avait-Elle pas d’autres cartes en main ? Elle n’aurait besoin de trouver d’autres pions quant celui-là serait cassé, Elle les avait déjà. Le HellFire Club, la Confrérie des Mutants, le BAM, les Maraudeurs, la Pègre, l’Institut X-Men, des institutions, corruptibles et malléables, toutes aussi faillibles que les primates qui les composaient ; Elle ne pouvait influer directement sur elles, mais n’avait pas non-plus l’envie de le faire. C’était les jouets de Ses jouets, les pions de Ses pions ; pas des menaces, mais des outils, pour Elle en tout cas. Son adversaire craignait Sinistre, preuve de sa puissance limitée, une tare dont Elle-même n’avait pas à craindre. La Grande Dévoreuse avait moissonnés des mondes et des civilisations entières, sans faire usage de leurs armes contre eux, et maintenant qu’Elle en était réduite à de telles bassesses, la partie n’était que plus longue, et plus difficile. Un contretemps, non une perte de temps.

L’autre était un habitué de ce jeu de pouvoir, mais comment vaincre un ennemi que l’on ne peut atteindre ? Détruire le Héraut ? C’était la seule chose qui pouvait la ralentir, mais Sinistre lui avait été utile dans cette affaire : le Télépathe avait raison, jamais Nathaniel Essex n’aurait abandonné un sujet d’expérience, et quelque part, dans un de ses laboratoires, un autre Sébastian attendait. Qu’il s’agisse du sang où d’un clone, le portail restait ouvert. Tout était affaire de contretemps, il ne pourrait la vaincre. Mais cela, il l’ignorait.

Ses tests n’eut que peut d’effet, non-seulement la tentative d’absorption, mais également celle d’absorber les souvenirs par l’intermédiaire des tentacules de l’adversaire ; enfin, cela devait être possible, sans quoi son compagnon de jeu n’aurait pas détruit ses propres tentacules qu’Elle tentait de retourner contre lui. L’absence de douleur et de fatigue, il espérait réellement l’arrêter ainsi ? Raisonner en thermes humains n’aidait pas, mais Elle ne lui en tenait pas rigueur, son esprit était juste trop limité.

A l’inverse de son savoir. La Prédation apprendrait de lui, qu’il le veuille ou non ; chacune de leur rencontre, quelqu’en soit le coût pour Sébastian von Orchent, verrait son « Démon » progresser. Progresser, encore et toujours ; devenir plus dangereuse, encore et toujours. La perfection n’existait pas, mais on pouvait tendre vers. Et dans cette quête qui résumait l’existence du Léviathan, lui n’était rien de plus qu’un moyen.

« Et bien Enfant... il va falloir te falloir des professeurs pour apprendre. Car tu es loin du compte. Cette petite leçon aura un coût, n'en doute pas. Mais l'instant, restons en la. Si tu me cherches, regarde l'ombre dans le cœur des hommes. C'est la que je réside... »

Puis il y eut une grande secousse psychique, aidant l’ombre qu’Elle laissait sur les différentes couches de ce nouveau monde à se replier vers Elle, pour s’en aller jusqu’à disparaitre dans l’esprit de son Héraut, cachée à l’abri des regards. Un dernier feu d’artifice avant de disparaitre, de fuir ; dommage, Elle aurait voulut jouer encore, apprendre encore.

Cette leçon allait avoir un coût ? Elle l’attendait, vivement même, car Elle n’avait trouvé jusqu’à lors joueur aussi fair-play et amusant ; il laissait même son adresse, et se proposait de lui enseigner. Patience, Elle reviendrait. Elle allait observer, Elle allait apprendre. Pas de lui, pas encore, car il fallait une leçon télépathique digne de le faire sortir « du cœur des hommes » pour user d’un tel professeur, mais d’autres que lui, car contrairement à Elle, tous les humains fonctionnaient sur le même modèle ; modèle qu’Elle n’aurait qu’à reproduire.

Il se prétendait l’Ombre dans le Cœur des Hommes ? L’esprit qu’Elle avait confronté était tout aussi humain que celui qui lui servait de porte, il ne s’agissait ni d’un concept ni d’une incarnation cosmique ; mais il se prenait comme tel. La psyché des hommes était si troublée qu’aucun d’eux ne parviendrait jamais à être sain d’esprit, et heureusement, ils auraient été vils et creux en ce cas.

Il allait se cacher, comme Sinistre, à présent ; se servir de Sébiastian pour « disparaitre ». L’Ombre ne c’était pas révélée, comme pour Sinistre, Sébastian finirait bien par trouver de qui il s’agissait ; et quant bien même, on n’avait pas besoin d’un nom pour user de quelqu’un. S’il devait intervenir, ce ne serait pas directement. Et tant mieux pour Elle ; à la différence des humains, la Prédation évoluait très vite, et alors même qu’ils vivaient et mourraient, Elle tournait cela à son avantage. Le Léviathan avait découvert une chose importante aujourd’hui, une chose qu’elle ne manquerait pas d’utiliser et de maitriser.

Un échec pour Sébastian ? Peut-être. Un échec pour Elle ? Non, une victoire. Voir deux, car avec ce nouvel ennemi, son Héraut serait encore plus dépendant d’Elle. Des remerciements se seraient presqu’imposés, mais l’Ombre devrait se contenter de sa satisfaction, et de son intérêt.

RP TERMINE pour Sébastian

- Elle n’apprend rien.

- Non.

- Elle n’apprend pas les bonnes choses. Elle répète le schéma ici aussi, elle est moins différente des humains qu’elle ne le croit.

- Nous l’avons enfermé ici pour une chose, n’est-elle pas capable de le voir ?

- Ce Multivers est aussi primitif et chaotique qu’elle, si elle peut outrepasser cela, c’est ici qu’elle pourrait y parvenir.

- Elle continue de jouer, elle ne tente pas de s’améliorer. Elle ne se remet pas en cause.

- C’est exact. Mais laissez-lui le temps. Cela ne fait que quelques millénaires qu’elle est ici, et moins d’un siècle que nous lui permettons de faire autre chose qu’observer.

- Tu crois que l’Humain peut lui faire apprendre quelque chose ?

- Ne sous-estime pas les humains, ils sont pleins de surprises.

- Justement, s’ils parviennent à la libérer avant qu’elle n’ait comprit la leçon ?

- Il existe sur ce monde des créatures capables de la bousculer, si elles s’unissent, elles devraient pouvoir l’occuper le temps que l’un de nous s’en aperçoive.

- Que dit la Chambre à ce sujet ?

- Rien, ce Multivers est hors de ses écritures. Il fonctionne sous un principe de géométrie temporelle et de possibles.

- Cela ne nous importe pas, nous l’avons enfermée sur cette ligne temporelle, elle n’existe en aucun autre point de ce Multivers. Il ne fallait prendre le risque qu’elle puisse s’unir avec des versions alternatives d’elle-même.

- L’enfant est garante de son enfermement. Pas de la survie de ce monde.

- Ce monde survivra. Il ne nous reste qu’à attendre qu’elle progresse, si elle doit le faire...

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