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 Talk ( Pv Amy)

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Caitlyn Elioth
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Caitlyn Elioth


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MessageSujet: Talk ( Pv Amy)   Talk ( Pv Amy) Icon_minitimeDim 2 Sep - 16:25

Juin 2012, 23h 30.
De l’Amour et de son existence.


Cait s’étendit de tout son long sur le lit, plaçant ses bras à la manière d’un oreiller pour surélever la tête. Depuis le départ de Cièra, elle squattait le lit d’en face afin de pouvoir garder de vue Amy alors qu’elle discutait avec elle. La Petite Rousse remuait beaucoup la nuit à cause de cauchemar récurrent dont elle ne parlait qu’à Amy et encore, à demi-mot afin de ne pas l’effrayer plus que ça, il lui avait alors parru judicieux de changer de place afin d’éviter de se casser la gueule lors de ces activités nocturnes. La chaleur était étouffante, peu propice au sommeil même avec le petit ventilateur branché à fond. Elle pestait intérieurement contre Amy qui la forçait à garder un débardeur la nuit alors qu’elle mourrait de chaud, elle qui dormait nue comme un ver, la forcer à se conduire de manière pudique l’agaçait fortement et puis voir rougir Ptite Brune à chaque fois que son regard se posait sur sa pair de seins, c’était amusant au début, gonflant à la longue. La pénombre était propice aux discussions qui parfois duraient jusqu’à l’aube, jamais Cait n’avait partagé autant de choses avec quelqu’un que ces moments de connivences lui devenaient essentiel. Tout en écoutant d’une oreille distraite les propos d’Amy, elle fit des appels d’air avec son débardeur afin d’essayer de gagner un peu de fraicheur tout en se disant que des qu’elle pioncerait, elle virerait tout ce bordel.

- L’amour ? ….C’est une question à la con, ça….J’sais pas…Les mecs sont…tellement pareils. J’veux dire, c’est du jeu. Y’en a qui joue les gros durs, d’autres les ténébreux torturés, d’autres les amoureux romantiques. Mais au bout du compte, tout ce qui les intéresse, c’est ce que tu caches sous tes vêtements. J’ai jamais rencontré quelqu’un de sincère, je crois que ca n’existe pas en fait. Parait que même Roméo bandait quand Juliette a retiré son string ! Quoi ? Glousse pas..C’est vrai ! Les belles paroles et les beaux discours ne résistent pas devant l’espoir d’une gâterie ou la blancheur d’un nibard. Tous ceux que j’ai croisé ne rêvaient que d’ça. C’est pt’te moi qui tourne pas rond, j’sais pas. Ce que je peux te dire c’est que j’m’en fous. On nait seule, on crève seule et entre deux, ben y’a pas grand-chose où si peu : pourquoi s’emmerder avec des mensonges à deux quand on a déjà du mal à y croire tout seul. J’finirais seule et c’est très bien comme ça. Pourtant…j’veux dire…on aime tous à y croire, hein ? On veut tous sa place au soleil mais y’a tellement de coups de soleil et de mélanomes de la peau que finalement, ben, je préfère rester à l’ombre. J’ai 25 ans ma puce…et quoi ? Le sexe ? Bah….c’est pas plus pertinent que ça…J’vois pas comment on peut y etre accro, sérieux, 15 minutes de transpirations pour une nuit de déprime, je préfère fumer mes joins. Après…Ceux qui y croient, très bien pour eux. C’est cool. Je te le souhaite aussi. Moi, j’y crois pas une seconde.

Elle soupira tristement tout en écoutant le bruit du parc par la fenêtre ouverte.

- Y’a des rumeurs sur nous…j’suis pas sourde…on dit que j’aime te brouter le gazon et que je raffole de l’huile de tournesol…Si ca t’emmerde, je les ferais taire un grand coup de taloche dans la tronche moi pour ma part qu’ils parlent, je m’en fous. Tu sais, je pourrais être lesbienne, peut être que je le suis…en fait j’ai déjà essayé et c’était pas plus mal qu’avec un mec. T’es jolie comme un cœur, p’tite sœur mais je te rassure, c’est juste que…ben les love story et le packaging qui va avec, c’est pas ma came du tout. Mais si ca t’étouffe ces conneries qu’on colporte, juste tu me le dis et je ferais en sorte que ca cesse. Il me suffira de rouler une pelle à n’importe quel connard pré pubère qui traine à la recherche d’une collision hasardeuse dans un couloir de l’Institut pour que ca jazze dans l’autre sens.

Elle réfléchit une seconde.

- Après tout, qui voudrait d’une rousse idiote et cataclysmique qui ne fera jamais rien d’bon ? Et puis les « trois mots »…y’a longtemps que je ne les dis plus. Y’a du contrat dans ces mots-là, ils demandent plus qu’ils ne donnent. C’est pouilleux mais mieux vaut être seule que mal accompagnée…Loleuuuh, c’est l’excuse des boudins ça. Je vais devenir un stéréotype…comme ces geeks qui se tripotent le joystick en Java…mince, eux aussi ils morflent grave. Je vais finir par rejouer à Magic tiens, j’aurais touché le fond du No Sexe : tu sais quelle est la différence entre Noel et le sexe pour un joueur de Magic ? Ben Noel, c’est plus souvent…Tiens…Faudra que je t’apprenne à y jouer au fait.

Elle gloussa en s’aérant à nouveau.

- Non, L’Amour avec un grand A crois-moi, c’est comme Emmerde avec un grand E, c’est conceptuel. Moi..je veux juste…

Elle garda le silence, l’expression plus grave.

- Que ma vie ne serve pas à rien…que tout ca…ca ai un sens…je veux…qu’on se souvienne de moi, j’ai existé, j’suis pas….juste un hurlement dans le désert. Doit y avoir quelqu’un qui écoute…quelqu’un que ca intéresse…
quelqu’un…


Elle soupira à nouveau.

...Que j’intéresse.

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Amy de Lauro
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Amy de Lauro


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MessageSujet: Re: Talk ( Pv Amy)   Talk ( Pv Amy) Icon_minitimeDim 2 Sep - 18:43

Les discutions le soir, c’était clairement mieux avec Caitlyn qu’avec Ciera ; bon, depuis le départ de la troisième, elles étaient encore plus soudées, un point positif. A chaque chose malheur et bon ? Amy n’y croyait pas, même si la plupart des choses étaient équilibrées, avec leur part d’ennui et leur part de positif.

Il y avait beaucoup de positif dans le partage de la chambre avec Caitlyn, comme dans leur relation d’ailleurs, mais aussi quelques points négatifs. Ces derniers étaient généralement résolus de bonne entente cependant ; le principal avait été l’absence de pudeur de Fuzzy, aujourd’hui réglé par un pyjama sommaire – Si si, c’était une progression. Elles arrivaient, malgré leurs caractères opposés, à s’entendre merveilleusement bien, et étaient aussi soudée qu’une sororité. Même plus peut-être, car elles évitaient les disputes classiquement liées à un tel statut. Et ça, c’était positif aussi !

Il y avait aussi des points « normaux », avec leur part de positif et de négatif : les discussions nocturnes en étaient. Amy en les aurait manqué pour rien au monde, tant l’humour et le point de vu de Caitlyn étaient Caitlynien, pour employer un terme approprié, ou épique, selon les standards, mais discuter trop tard n’était ni dans l’habitude ni dans les bonnes grâces de l’italienne, qui réclamait nombre d’heures de sommeil et se levait tous les jours à sept heures pour finir exténuée le soir, en semaine en tout cas.

Amy était peut-être plus étrange de nuit que de jour, car si elle n’avait pas changée fondamentalement, elle laissait libre court à sa personne. Vêtue d’une chemise de nuit qu’elle avait déchirée pour avoir le dos nus, car quant elle voulait la place de déployer ses ailes, elle y allait sans trop de respect pour les affaires comme toute enfant élevée dans le Mezzogiorno. Vêtue d’une chemine de nuit au dos déchiqueté donc, elle se baladait avec les ailles déployées, là où ses dernières étaient généralement repliée dans son dos hormis à l’heure de la photosynthèse. Mais lorsqu’elle dormait, les Ala-pulmos sortaient d’elles-mêmes, donc mieux valait prévoir le coup ; Amy c’était suffisamment de fois retrouvée avec les ailes coincées pour éviter cela, c’était désagréable au possible, et notoirement douloureux. Elle était également pieds nus, jambes nues aussi, ayant enfin abandonné ses jeans qu’elle portait si souvent, et qui étaient généralement en mauvais états ; elle était soigneuse, si, pour une orpheline du Mezzogiorno. Ses bouquins étaient nickel, sauf certains tombé entre les mains de Fuzzy à un moment x ou y où elle avait une envie pressante, et son téléphone comme son mp3 avaient une durée de vie nettement supérieure à la moyenne de son origine. Par contre, les fringues, bah non. Ses basket, sa seule est unique paire de basket tenaient désespérément le coup en attendant la relève, car si Amy avait aussi des bottes, elle ne les sortait que pour les grandes occasions, donc c’était la même pair de chaussure qu’elle portait chaque jour de l’an.

Elle avait ainsi des petites habitudes, sa serviette séchant au pied du lit, se couchant généralement à 22h et dormant sur le ventre, un fin drap jusqu’à ses reins puis ses ailes déployées plus ou moins aléatoirement. Le plus étrange était quant elle se réveillait en pleine nuit avec les membranes nictitantes : la perception accrue n’était pas suffisante pour faire briller les paupières, mais comme les yeux des chats, elles luisaient dans le noir. Flippant, ses deux yeux verts qui s’allument dans les ténèbres… beaucoup moins lorsqu’on l’entendait pester par ce qu’elle y voyait rien, chose qu’elle faisait en langue étrangère mais avec une discrétion modérée.

Mais revenons-en au sujet de ce soir : l’amour, avec un grand A ; comme Andouille, si on suivait le raisonnement de Caitlyn.

Introduction : L’amour c’est une question à la con, les mecs sont tous pareils, ils pensent avec leur deuxième cerveaux… Donc, dès le début le ton est donné, avec humour, certes, mais le ton est donné. Après, si c’était vraiment uniquement ce qu’il y avait sous les sous-vêtements qui intéressait les mecs, Amy était tranquille pour un long moment. Pas qu’elle n’avait pas de formes, mais elle avait peu de formes, pour son contentement à vrai dire : on regardait plus son visage que le reste, ce qui était positif pour elle qui jouait beaucoup sur le contact visuel.

- Ceux qui y croient, très bien pour eux. C’est cool. Je te le souhaite aussi. Moi, j’y crois pas une seconde.

Amy ne répondit rien ; oui, elle croyait en l’amour, pas forcément au prince charmant ou à la perfection, mais à l’amour sincère, durable et pure. Elle croyait au romantisme, et elle eut une mine triste que ce ne soit pas le cas de Caitlyn. Elle n’aurait, comme à l’habitude, pas le temps d’en placer une, cependant, ainsi n’essaya même pas. Un point commun des deux : leur capacité à monologuer au grès de leurs pensées. Elles ne s’interrompaient pas, et de temps à autre, la célèbre expression « il faudrait que je te laisse parler maintenant » intervenait subitement.

Premier chapitre, les rumeurs sur leurs situations. Oui, ces rumeurs gênaient Amy au plus haut point, mais comme toutes autres l’auraient faites : elle n’aimait pas qu’on parle d’elle quant elle n’était pas là, ce qui était déjà une chose, mais elle était surtout parfaitement coincée au niveau du sexe, donc qu’on présume sur une orientation qu’elle-même ne connaissait pas c’était encore plus dérangeant, mais surtout que cette relation se passe avec une personne qu’elle considérait comme sa sœur, là cela dépassait les bornes. Là où Cait’ se proposait noblement de se sacrifier d’une façon beaucoup moins noble, Amy c’était contentée de baisser les yeux.

- Après tout, qui voudrait d’une rousse idiote et cataclysmique qui ne fera jamais rien d’bon ?

La part contre, Amy se stoppa et regarda Caitlyn malgré l’absence de lumière globale. Si l’italienne avait eut le temps d’en placer une, elle jurait devant Dieu qu’elle l’aurait fait !

Magistralement, Caitlyn passa de son cas personnel à celui d’une population à part entière, avec qui elle partageait certains liens, certes, mais qui selon Nephilim restaient très différent de sa sœur de cœur, puis à un jeu de carte auquel s’adonnait la population suscitée et qui entrainait le fait que le sexe devenait plus rare que noël ; jeu que la Tite Rousse voulait apprendre à la Ptite Brune. Amy ne savait pas vraiment comment elle devait prendre cela…

- Non, L’Amour avec un grand A crois-moi, c’est comme Emmerde avec un grand E, c’est conceptuel. Moi… je veux juste…

La conclusion arrivait et Amy garda le silence.

- Que ma vie ne serve pas à rien… que tout ca… ca ai un sens… je veux… qu’on se souvienne de moi, j’ai existé, j’suis pas….j uste un hurlement dans le désert. Doit y avoir quelqu’un qui écoute… quelqu’un que ca intéresse…
quelqu’un…


Au tour d’Amy, enfin.

- T’es pas un hurlement dans le désert, rassure-toi. On se souviendra de toi, j’en suis sure. Rédige ton autobiographie, je suis sur que cela deviendra un best-seller, car si tu usais d’un langage plus soutenu, tu ferais une grande philosophe ; bon, faudrait que tu te mettes aux cours, c’est vrai. Je crois en l’amour, c’est peut-être de l’optimisme naïf mais j’y crois ; et j’y crois pour deux. Moi je t’écoute, et je suis sure qu’un jour tu trouveras quelqu’un capable de le faire comme tu le veux. Je suis sure que tu le trouveras, même si tu veux pas ; et compte sur moi pour te dire que je te l’avais dis ; tu sais comme j’aime avoir raison, conclut-elle en souriant, chose idiote puisqu’elles étaient dans le noir. Bien chanceux serait celui ou celle qui aura « une rousse idiote et cataclysmique » ; puis t’es pas idiote. Le cataclysmique, je te l’accorde, mais cela fait parti de tes qualités, mais tu es capable de bien faire et t’es loin d’être idiote. Pour le premier point, c’est simple, écoute-toi jouer de la guitare, regarde toi te battre, et ose me dire que tu le fais mal. Si t’es manche, je suis une cruche ! Interdiction de répondre. Pour le second point… euh… c’est pas le premier venu qui aurait réussit à supplanter le contrôle parental de l’Institut pour aller sur Youporn depuis la bibliothèque. Je sais, c’est nul comme exemple, mais rien que ton argumentaire précédent, malgré comment il est tourné, suffit à prouver ton intelligence, m’en avis. Bon, d’accord, elle avait fait une gaffe et tentait de se rattraper aux branches, ça partait d’un bon sentiment Pis pour les rumeurs, on pourra pas empêcher les autres de jaser. Inutile d’aller rouler une pelle au premier venu, je pense pas que cela mettrait fin aux rumeurs déjà existantes mais donnerait plutôt naissance à de nouvelle, comme quoi t’es infidèle ou autres conneries. Cela me gène, c’est vrai, d’une part parce que c’est avec toi et d’autre part parce que le sexe, je sais pas ce que c’est. Jamais fait, je bloque complet ; je sais même pas ce que je suis. Et c’est pas en essayer de me montrer Youporn que t’arriveras à me changer cela. Et je fumerai pas de joint, cela n’a pas changé, je suis contre. Je ne fume pas et on me fume pas.

Elle essayait de faire de l’humour, mais se trouvait minable face à ce que Cait’ faisait naturellement. Après, elle ne cherchait même pas à être au niveau.

- Par contre, c’est vraiment 15 minutes de transpirations pour une nuit de déprime ?
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Caitlyn Elioth
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MessageSujet: Re: Talk ( Pv Amy)   Talk ( Pv Amy) Icon_minitimeLun 3 Sep - 13:11

Fin Juin : De L’enfance et de ses résurgences. 22h15


Tout en croisant et décroisant les jambes en s’en servant comme métronome, elle dégagea une mèche de cheveux du front d’Amy en terminant sa glace à l’eau à la framboise. La petite Brune avait son visage reposant sur le ventre de Cait et les yeux un peu embrumés de sommeil, elle somnolait déjà un peu. Elles avaient rassemblé sur le sol leur deux matelas côte à côte : c’était soirée cinéma ! Le film, diffusé sur le PC portable de la Petite Rousse touchait bientôt à sa fin. Cait avait insisté pour le faire découvrir à sa sœur : Pink Floyd, The Wall. Un monument de réflexion (il est vrai ! ) sur la chute aux enfers d’un rockeur névrotique et camé hanté par les démons de son passé ceux de l’enfance, et l’Age adulte, c’était surtout pour l’aspect musical qu’elle avait insisté pour le visionner puisqu’elle travaillait avec Amy sur plusieurs titres de l’album éponyme ( Hey You et Mother).
Alors que le mur de Pink était sur le point d’exploser et que la foule scandait le verdict du procès final, Cait se remémorait la première fois qu’elle avait vu ce film, il y a ce qui lui semblait être une éternité. Une idée en décrochant une autre, elle en arriva à sourire toute seule perdu dans ses souvenirs puis elle égraina ses mots sur le ton de la confidence.


- Hé ? C’est quoi ton plus vieux souvenir ? Je sais qu’on en a pas mal bavé toutes les deux mais c’est un sujet qu’t’aborde rarement avec moi ? Ca t’pose problème ? On t’a pas fait d’mal au moins…moi les coups dans la tronche, j’avais l’habitude à force. Le seul truc que j’regrette tu vois…c’est que je ne me souviens pas trop d’mes vrais parents. Mon père…j’crois qu’il avait une voix très sévère, il criait souvent…pas après moi…mais me souviens pas qu’il m’fasse des câlins ou des choses du genre…comme si, j’sais pas…comme si ils étaient là et que malgré tout j’étais toute seule. Je m’souviens des prairies, y’avait de la verdure à perte de vue et la maison…on aurait dit un putain d’cottage anglais, t’vois ? Ma mère était rousse, ca j’m’en souviens aussi. Me souviens d’une pièce en haut…j’avais pas l’droit d’y aller. Un jour quand maman était occupée, j’me suis faufilée pour y monter, c’était toujours fermé à clé mais elle y faisait l’ménage une fois par semaine. C’était…une sorte de chambre, me souviens plus super bien.. ;y’avait une sorte d’autel pour prier et sur la table de chevet…une photo avec papa, maman et..un petit garçon roux. Me souviens de ça parce que j’avais jamais vu maman aussi furax quand elle m’a trouvé là. Et c’est la seule fois où mon père m’a giflé quand il l’a su. Bizarre tout ca, pourtant j’suis fille unique, j’ai vérifié y’a 2 ans…enfin. Deux ans avant le blackout. Ca..c’était le premier strike d’une looooongue série. J’aimerai bien revoir ce pays un de ces quatre, j’espère que tu viendras avec moi….quand on sera devenu des super héroïnes et qu’on aura sauvé le monde bien sûr.

Elle plissa les yeux, laissant Ptite Brune s’exprimer alors que les derniers mots du film résonnaient.

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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: Talk ( Pv Amy)   Talk ( Pv Amy) Icon_minitimeLun 3 Sep - 14:46

Les discussions le soir, Amy y accrochait la majorité du temps ; par contre les films, clairement pas. Caitlyn avait insisté pour lui montrer un truc, et après coup, l’italienne n’aurait pas put en faire le résumé : elle avait dormit ou somnolé tout le long. Cela n’avait visiblement pas trop dérangé Cait’, qui l’avait même installé sur son ventre. Sur toute autre personne, Nephilim se serait immédiatement relevée rouge tomate, avec un balais dans le… Mais pas avec Cait’ : il n’y avait plus pareille gêne depuis longtemps entre les sœurs de cœur, à peu près aussi longtemps que Fuzzy dormait habillée en fait. La Tite Rousse avait même joué avec la chevelure brune sans en gêner la propriétaire. Non, en fais, c’était Fuzzy qui avait eut le plus d’être gênée par sa voisine, dont les ailes déployées pouvaient mine de rien cacher la vision de l’écran. Elles n’étaient pas grandes, enfin, un peu moins d’une trentaine de centimètres, mais c’était gênant deux trucs comme cela qui sortaient des omoplates quant on avait quelqu’un dans le dos.

Finalement, alors qu’on s’approchait du moment qu’Amy préférait dans toute œuvre audio-visuelle (la fin), Caitlyn prit la parole pour entamer la discussion du soir ; nan mais pas maintenant, les neurones étaient déjà en place pour l’extinction des feux…

Tant pis, debout les morts…

- Hé ? C’est quoi ton plus vieux souvenir ? Je sais qu’on en a pas mal bavé toutes les deux mais c’est un sujet qu’t’aborde rarement avec moi ? Ca t’pose problème ? On t’a pas fait d’mal au moins…

Non, de ce côté-là, elles étaient très différentes. Orphelines, oui, mais pas de la même manière. Amy n’avait jamais été autre chose, n’ayant pas connu ses parents, alors que Caitlyn les avait perdus, jeune, mais quant même perdus. L’italienne avait passé sa vie dans le même orphelinat, qui s’il était surement financé par des fonds illicites, était somme toute agréable et juste, même après l’apparition de sa mutation. On n’avait jamais fait de mal à Nephilim, même si elle avait désormais horreurs des tests médicaux. Fuzzy, cela avait été une autre pair de manche.

Cependant, le point commun entre elles étaient le regret de leurs parents ; un regret différent et si semblable à la fois : Amy n’avait jamais connus ses parents, et aurait aimé les rencontrer, Caitlyn avait connus les siens, et aurait aimé mieux s’en souvenir.

Cela commença par une description du père, un homme à la voix forte et qui en faisait usage, mais pas après sa fille ; déjà c’était bien. Peut-être un poissonnier ? Oui bon, Amy était encore à moitié endormie, elle laissait les trois pensées qui lui restaient paitre un peu où elles voulaient. D’ailleurs, en parlant de paitre, le souvenir de Cait’ se passait dans une prairie, avec un cottage anglais. A l’heure actuelle, l’italienne était plus vraiment sure de savoir ce qu’était un cottage anglais, mais cela lui reviendrait. Caitlyn avait hérité ses cheveux de sa mère, mais il n’y eut pas d’autres détails sur cette dernière. Le souvenir se terminait sur une pièce mystérieuse, avec un autel et une photo de la famille de Caitlyn avec un autre enfant. Ne sachant qu’en conclure, Amy ne dit rien, écoutant quelque chose ayant infiniment plus d’intérêt que le film, à ses yeux.

Lorsque Cait’ c’était faite choppée dans la pièce, elle avait ressue une volée de son père et même sa mère lui avait tenue rigueur ; étrange ça, à méditer.

- J’aimerai bien revoir ce pays un de ces quatre, j’espère que tu viendras avec moi….quand on sera devenu des super héroïnes et qu’on aura sauvé le monde bien sûr.

- Bien sur que je viendrais avec toi… y’aura qu’à piquer le Jet d’en bas et s’offrir un voyage en première classe, hein ? Pis après… on passera par l’Italie, j’aurais deux-trois endroits sympas à te montrer…
déclara-t-elle la voix enrouée par Morphée. Mon plus vieux souvenir ? C’est… un rêve… un cauchemar… Il y a… des pleurs… des pleurs de bébé… et un homme… un homme en noir… un homme avec le soleil dans le dos, et auréolé d’ombre… comme une éclipse. Il a tendu la main vers moi et le tonnerre a grondé. Des choses… des choses sont apparues dans son dos… je ne me souviens plus bien… elles se sont approchées de moi… chairs et crocs… L’homme a dit quelque chose et… les monstres ont disparut… Puis il m’a prit dans ses bras… C’est… c’est tout, ponctua-t-elle d’un bâillement. Je… je n’ai jamais su qui c’était… mon père… peut-être pas… mais je crois que c’est lui qui m’a déposé à l’orphelinat… Je… j’ai jamais raconté ce rêve à personne, pas même à Evangeline… Mais je me suis toujours demandée : pourquoi me sauver des monstres s’il m’abandonne après ?
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Caitlyn Elioth
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MessageSujet: Re: Talk ( Pv Amy)   Talk ( Pv Amy) Icon_minitimeSam 8 Sep - 8:18

Juillet, 2h 05 du matin
De ce qui nous tient éveillé la nuit et qu'on refoule le jour.