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 Quand sonnent les cloches [PV, Ampère, Surion]

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MessageSujet: Quand sonnent les cloches [PV, Ampère, Surion]   Quand sonnent les cloches [PV, Ampère, Surion] Icon_minitimeMar 3 Avr - 11:46

-Fréquence commissariat central (15h00, milieu d'après-midi): *crrrsssshh...bip* Patrouille 078 ici le central, rejoignez la sortie du pont vers Brooklyn, on nous signal un véhicule recherché, il arrive sur Manhattan, ne vous attendez pas à ce qu'il obtempère, coupez lui la route, terminé.
-Fréquence Patrouille 078 : "central, ici véhicule de patrouille 078, message reçu, on est en route*crrrsssshh...bip* 'Font chier la voiture est neuve, Robb tu m'écoute ? -son comparse grommela- Désolé, juste un peu assoupi.

-Non mais je rêve, s'offusqua Tandy, -en fixant du regard son justaucorps blanc de vigilante, assise dans un fauteuil moelleux de l'abri souterrain-, on est bien sympa mais on va laisser ce Robb, reprendre ses esprits...
-...s'ils s'imaginent que les vigilants de cette ville sont disposés à intervenir à tous les coups, ils se fourvoient, poursuivit Tyrone sur un ton de dédain mêlé à de l'ironie. Prenons Mutant Town, un exemple grandiose de nullité, clama t-il.
-Ça te travail hum...
-Deux secondes d'inattention, pas plus.
-Tu as voulus les protégés...
-...Si je nous avait fais apparaître ailleurs ça aurait été mieux.
-Tu voulais un peu de difficulté pour une affaire que tu pensais gagné à l'avance. C'est plus drôle que de téléporter tout de suite ses ahuris, dans les geôles d'un commissariat.
-C'est pas drôle d'en prendre une, même avec l'énergie noire qui atténue les effets.
-C'est anachronique maintenant.
-Nathaniel Essex, lança-t-il sans transition, -en affichant un document sur un écran large, encastré dans une alcôve sur le mur-, voici les faits qui lui sont imputés, listés grâce à des sources diverses, non-prouvés pour l'essentiel...
-C'est un mutant TP et TK, ajouta Tandy en scrutant l'écran avec intérêt.
-Des bruits courts qu'il serait de retour en ville, peut-être qu'il ne l'a jamais quitter, dit-t-il -en portant à sa bouche de la main droite, une cuillerée de McFlurry, et en manipulant la souris optique avec sa main gauche pour dérouler le document affiché à l'écran.
-Monsieur Sinistre, quel nom ! On dit qu'il voit dans l'esprit de chaque mutant, et qu'il influence le mental de chacun..., supputa Tandy -un peu blêmie par cette seule pensée-.
-Sinister ne manquera pas d'éveiller l'attention, en propulsant des ondes psioniques trop intense qui pourrait être détectés par des télépathes. Toute capacité à un inconvénient, Tandy.
-Ça se tient...
Les serveurs en réseau du QG provoquaient un crissement au moment d'engloutir la quantité d'information des ordinateurs de la police. Tyrone enchaîna lorsque le bruit se tût.
-La légende raconte qu'il a un rapport avec la création de l'Institut Xavier aussi bien qu'avec celle de la confrérie de Magnéto, et à propos de l'institut, je m'y suis téléporter. Mis à part des ados susceptibles, j'ai vu un type avec un bras jaune flamboyant, un type recouvert d'une touffe bleu, un autre, balèze constitué de rubis... je me suis tiré avant d'être vu.
-Quand on s'est rencontré tu allais là-bas, se remémora t-elle,-en manipulant ses dagues de lumière (ps: qu'elle peut créer et projeter pour percer, trancher, aveugler, et même tuer,en contrôlant leurs trajectoires.)-.
-Oui, ce sont mes parents... mais je n'ai pas pu résister à une certaine blonde du nom de Tandy, et me voilà, dit-il -en la serrant contre lui-.

Le signal sonore avertissant d'une présence de l'autre côté de la porte blindé, retentit. Tyrone, il y a un bon moment, a téléporté jusqu'ici le blindage, ensuite ils se débrouillèrent pour la montée sur un support solide au sol dont le mécanisme d'ouverture est produit par une force mécanique, qui provoque une rotation du bloc de métal. La face extérieur de la porte s'intègre au mur pour ne rien laisser paraître. C'est le prêtre Sylvestre Orry qui se tenait devant, un homme pieux approchant de la soixantaine, toujours jovial et attentif à chaque personne qu'il reçoit dans "la maison de dieu", il est le seul à connaitre l'existence de cette base secrète. Une application sur la tablette tactile que lui a offert Tandy, lui permet d'envoyer un signal au programme mère du pc central. En cas d'absences des deux mutants, le signal est de toute manière redirigé sur leurs smartphones, sur la même application.
La porte se déplaça légèrement vers l'arrière sur les rails du tréteaux puis fit une rotation à 180•degrés, Orry entra, puis elle accomplît 180•degré supplémentaire pour se refermer.

-Salut Saint-Orry ! S'exclama Tandy.
-Salut Sylvestre, rajouta Tyrone.
-Bonjour, cher fils et fille du père ! Dit-il sémillant. Tyrone, mon fils, il y a l'entrée de la bâtisse un homme et une femme charmante qui souhaiteraient vous parler.
Tyrone et Tandy échangèrent un regard de circonspection. Qui pourrait savoir qu'il se prélasse ici, dans le souterrain d'une église ? Orry n'a pas pu parler. Voilà maintenant près de deux qu'il partage leur secret. Et les évènements de Mutants Town ont attirés à ses messes des gens, qui lui ont alors confessés ce qu'il ont vu et vécu. Ses confessions ont affirmé son empathie pour la cause mutante.
-J'ai tenté de les convaincre qu'il n'y a rien de semblable à une base secrète ici, mais hélas ils semblent très bien informés. Ils insistent, dit le prêtre.
Tyrone avait songé un instant.
-S'ils sont charmants faite-les descendre s'il vous plaît mon père, réclama Tyrone sur un ton mou de résignation, accompagné d'un léger soupir.
-"S'ils sont charmants" pffff, tan pis on n'a plus le choix, rajouta Tandy.
Orry fit pirouetté une nouvelle fois la porte blindée, cette fois en tirant sur un levier, de l'intérieur, et s'en alla chercher les deux visiteurs.
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Surion
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MessageSujet: Re: Quand sonnent les cloches [PV, Ampère, Surion]   Quand sonnent les cloches [PV, Ampère, Surion] Icon_minitimeMar 3 Avr - 16:25

Surion était entrain de rechercher l'homme à la cape avec l'une des personnes s'occupant du système informatique de la confrérie (PNJ). Ils avaient déjà mis du temps pour trouver son numéro de portable dans le registres, il fallait en plus le repérer et c'était long surtout qu'il n'avait pas l'air de s'en servir beaucoup. Surion s'était même assoupi quelques secondes tellement l'attente était longue. Mais à un moment ...

- (l'autre homme): Surion ! C'est bon il utilise son portable... il se trouve sur la 42e rue à Midtown, en plein Manhattan ... Il semblerait que ce soit une église.

Surion se réveilla doucement, car avec son sang froid, il lui arrive très rarement de sursauter.

- Ah cool ! Enfin! ... Une église, mais qu'est-ce qu'il peut bien faire dans une église ?

Peter se leva, et fît une tape amicale sur l'épaule de son interlocuteur en guise de remerciement. Il se dirigea ensuite tout d'abord vers les dortoirs des hommes, pour aller chercher son long manteau noirs (qui sert plus pour le style, que pour tenir chaud) et sa nouvelle arme, qu'il a emprunté à la confrérie (une petite arbalète). Puis il alla vers la chambre d'Ampère, frappa à la porte et entra, elle était allonger sur son lit, elle était sûrement encore entrain de se reposer de l'autre soir à mutant town, ce qui est tout à fait compréhensible.

- Louise ! On a retrouvé l'homme à la cape, il se trouve à Manhattan, dans une église.

Surion aida sa coéquipière à se relever, et ils se dirigèrent tout deux vers le garage. D'ailleurs ça tombe bien que Tyrone soit à Manhattan, car comme ça ils pourront passer par Mutant town - enfin ce qu'il en reste, vu le nombre de bâtiments qui ont du s'écrouler cette nuit là, donc celui que les deux mutants se sont pris en pleine face - pour aller rechercher la moto d'Ampère restait sur place. Arriver au garage, les deux confréristes montèrent sur la moto de Peter, et roulèrent jusqu'à Mutant town. Surion avait beaucoup de mal pour circuler, des décombres bouchent encore la route. Il déposa sa collègue pour qu'elle preine sa moto, avec de la chance elle était toujours là.

- T'as de la chance, personne ne la prise au moins ! S'exclama Peter à travers son casque.

Ils repartirent tous les deux, cette fois-ci, en direction de l'église où pouvait se trouver l'homme à la cape. Arriver sur place, ils descendirent de leur moto, et entrèrent dans l'église. Il n'y avait à première vue personne, à part le prêtre qui se promenait sur l'allée centrale, et lisait sûrement sa bible. Surion laissa Louise parler en première, car le ton froid et sec de Surion pouvait ne pas les mettre en avantages, car on ne sait jamais il pourrait cacher Tyrone, et c'est pas en l'"agressant" qu'il pourrait leur donner des informations sur lui. Et un beau visage de femme passe quand même mieux que celui de Peter.

Le prêtre ne semblait pas trop quoi faire, vu que leurs informations sur l'endroit où était Tyrone étaient quasiment sûres et aussi que Louise insistait vraiment, le religieux leur dit donc d'attendre là. Il revînt quelques minutes plus tard en leur disant de le suivre. Le prêtre les emmena dans une sorte de passage secret se trouvant sous l'église, puis ils arrivèrent devant une grosse porte, très massive, qui s'ouvrit. Surion vît apparaître derrière cette porte deux personnes: L'un semblait être Tyrone (difficile à dire vu qu'il n'avait pas de cape) et l'autre était une jeune femme blonde, totalement inconnue
.
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Ampère
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MessageSujet: Re: Quand sonnent les cloches [PV, Ampère, Surion]   Quand sonnent les cloches [PV, Ampère, Surion] Icon_minitimeMer 4 Avr - 21:53

- Ah ouais en fait, c'était pas des conneries. Ce mec est vraiment planqué dans une église.

Plantée devant la fameuse église, petite et modeste maison du seigneur perdue au milieu des immeubles de la Grande Pomme, Louise lève les yeux pour contempler la façade. Combien de temps depuis qu'elle n'a plus posé le pied dans une église? Des années en réalité, elle n'y est pas revenue depuis qu'elle a quitté son Europe natale. Sans être désagréable, la sensation est particulièrement étrange, presque symbolique. Sans compter qu'elle n'avait pas vraiment prévu de venir ici aujourd'hui...Quand Peter est entré dans sa chambre un peu plus tôt en annonçant qu'ils avaient enfin repéré le mystérieux individu à la cape, Louise n'en a pas cru ses oreilles. Une église vraiment? Apparemment oui. Soit. En suivant Peter, elle était toujours aussi sceptique sur le planque de ce type et à présent, ça n'a pas vraiment changé. Maintenant, elle se demande ce que peut bien faire ce type au sein d'un tel lieu. Quand ils l'ont croisé quelques jours plus tôt, en plein cœur de l'enfer qu'était devenu Mutant Town, elle n'avait jamais imaginé ni de près ni de loin qu'il puisse être un homme d’église. Apparemment, les apparences sont vraiment trompeuses...Néanmoins, même si tout porte à croire qu'il se terre effectivement ici, Louise ne veut pas s'avancer, et elle se contente de suivre Peter à l'intérieur afin d'en savoir plus. Tranquille, mais méfiante tout de même.

La seule bonne nouvelle dans tout ça, c'est qu'elle a fini par récupérer sa moto. Planquée elle aussi, toujours entière et sage, garée comme il fallait, attendant simplement que sa propriétaire vienne la récupérer. Une aubaine pour la jeune femme aux cheveux verts, qui aurait été sûrement très énervée si elle n'avait pas récupéré son bien le plus précieux...Mais bonne nouvelle, la journée ne s'annonce donc pas trop mauvaise...

Doucement, les deux équipiers passent le seuil de l'église et se laissent imprégner par le silence solennel de l'endroit. L’atmosphère a quelque chose d'étrangement pesant et leur impose le respect. Passer entre les rangs sans parler, respecter la maison du seigneur...Ampère n'en est pas encore à s'asperger d'eau soit-disant bénite avant d'entrer, mais elle garde tout de même le silence. Trouver le gardien des lieux leur prend peu de temps, et une fois repéré, Ampère engage rapidement la conversation. Poliment, mais sans se montrer trop avenante non plus. Une conversation avec un simple humain, parce qu'honnêtement il n'a pas l'air d'être beaucoup plus que ça, ce n'est pas vraiment sa tasse de thé. Et si l'on pense que quelques jours plus tôt, des commandos armés agissant au nom du seigneur ont attaqué les mutants, elle dans le lot, se présenter dans une église, à un prêtre, cela n'a rien de vraiment motivant. Est-ce qu'elle généralise? Oui, mais elle s'en fiche. Le monde d'aujourd'hui ne prête pas vraiment à la tolérance et à l'acceptation, alors pourquoi chercherait-elle à faire de même?

L'homme d'église, de son côté, semble difficile à convaincre, mais Louise finit par arriver à ses fins. Il est vrai qu'avec sa tignasse verte, la cicatrice qui barre son cou et celle qui barre le visage de son compagnon, le duo ne donne pas forcément envie de se frotter à eux. Qu'importe, les arguments qu'elle lui sort et les précisions qu'elle lui apporte finissent par gagner la bataille, l'autorité et la suffisance qu'elle insuffle à sa voix décident l'homme à lui faire confiance. Bien, elle n'aura pas à sortir son arme et à le menacer, encore moins à le tuer. Pas que cela l'aurait dérangée, mais au moins, elle ne laissera pas une mare de sang sur son passage...

Quelques minutes plus tard, le prêtre revient et les conduit vers le sous-sol. Étrange planque pour une église, songe la demoiselle, et son regard croise les yeux bruns de son compagnon. Qu'est-ce qui peut bien les attendre...? D'un geste discret de la main, elle porte sa main gantée au niveau de sa veste et laisse le bout de ses doigts effleurer le tissu, juste là où elle cache son arme. Le signe pour Surion de rester vigilant...Après tout, ils ont déjà vu de quoi est capable l'homme...

Ce dernier, Louise le reconnait vaguement quand ils parviennent jusqu'à lui, surtout grâce à sa taille impressionante. Mais pas la jeune femme qui se trouve près de lui...Blondie semble surprise, mais Ampère ne lui accorde que peu d'attention. Un simple signe de tête tout au plus, et elle l'oublie vite au profit du mutant.

- Tyrone, c'est bien ça? Je pense que tu dois te souvenir de nous..., Surion et Ampère, de la Confrérie, commence-t-elle en désignant alternativement son coéquipier et elle-même. J'avoue qu'on a eu du mal à te trouver...Une église, c'est plutôt original...

Et un peu étrange également, mais ça, Ampère le garde pour elle.

- Comme tu te doutes, on est pas là pour faire du tourisme culturel, alors autant aller droit au but. La Confrérie cherche des mutants puissants pour intégrer ses rangs et tes pouvoirs nous seraient plus qu'utiles. Ce qui s'est passé à Mutant Town, ce n'est ni la première fois que les humains tentent de nous renverser, ni la dernière, et la moindre aide est la bienvenue. Et elle...hmm, hoche Ampère en direction de la blonde, désolée, nous n'avons pas été présentées, mais bref, si tu es du même acabit que ton copain, tu serais également la bienvenue.
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MessageSujet: re: Quand sonnent les cloches [PV, Ampère, Surion]   Quand sonnent les cloches [PV, Ampère, Surion] Icon_minitimeJeu 5 Avr - 22:56

-Tu as une idée de qui ça peut-être ? Demanda Tandy – en tortillant ses dagues de lumière plus ardemment que jamais.
-Et comment je le saurais ? Répondit-t-il en prenant un air faussement relâché -il s'agitait dans la pièce pour ranger, et dissimuler ce qui devait l'être, puis sa cape s'envola, sous son impulsion pour recouvrir les serveur empilés qui formait comme un mur subsidiaire. Mais c'est avant de convenir de la stupidité du geste, puisque le bloc de serveur était dissimulé encore partiellement-.
-Tu pourrais apparaître en haut derrière eux pour voir discrètement, s'enhardit-telle.
-De quoi as-tu peur ? Mais prépare tes dagues on ne sait jamais.
-Très drôle, et toi tu ferais bien de retirer ta cape de là, ça lui éviterai de prendre feu.

Tyrone enfila son blouson aux manches blanches, et au buste rouge marqué d'un « C » blanc sur la sur le côté droit de la fermeture, qui est certes la marque du blouson mais qui symbolise un croissant de lune pour lui, qui représente son duo avec Tandy. Le tout donnait une allure streetwear avec son jean pelle-pelle large. Ses cheveux crépus étaient coiffés hirsute
Tandy portait un pull noir ouvert par dessus un chemisier blanc qui lui arrivait jusqu'aux cuisses, qui laissaient apparaître ses jambes plaquées par des collants blanc, elle portait au pied des chaussures derbys noir à talons et à lacet.

-Le signal Tyrone..., J'ouvre..
-Attend j'enfile mes... -il manqua de trébucher en sautillant pour enfiler une chaussure-.

Le porte se mît à virer sur son axe. Tandy se tenait devant Tyrone. Orry apparut en premier, vêtu de sa toge noire filetée de rouge sur les manches. Son visage rassurant présageait que les deux autres le seraient aussi. À mesure que le bloc tournait, un homme à l'air pas forcément tendre se tenait là puis une femme au visage plus poupin.

-Oh... mais... Je les connais, souffla t-il a Tandy, qui semblait déjà prise au dépourvu par les cheveux de...- Ampère et Surion ils s'appellent, je t'en avais parlé.
-Ah oui... Mutant Town, chuchota Tandy.
-Voici vos invités, puis-je faire les présentations, oh j'oubliais... je ne les connais pas vos prénoms messieurs dames, se morigéna Orry, comme s'il se sentait confus de ne pas savoir. Puis il se retira après avoir hoché la tête avec révérence en direction des deux invités.
La jeune femme aux cheveux verts s'avança vers Tyrone et Tandy, elle ne sembla le reconnaître qu'en approchant un peu plus. Elle guigna Tandy un moment, puis la salua d'un mouvement de tête.

Tyrone, c'est bien ça? Je pense que tu dois te souvenir de nous..., Surion et Ampère, de la Confrérie, annonça t-elle
-Oui c'est bien ça héhé, vous aussi vous devez vous souvenir de la manière dont vous êtes partis, c'était affligeant, on mettra ça sur le compte de la fatigue. Donc c'est un peu... comment dire...étrange de vous voir là.
La confrérie c'était donc vrai, elle existe, mais oui c'était vrai, qu'est-ce que tu raconte Tyrone, pensa t-il mentalement tandis qu'Ampère enchaînait. J'avoue qu'on a eu du mal à te trouver...Une église, c'est plutôt original...
-Pour la petite histoire on ne savait pas ce qu'il y avait au dessus au départ, on est arrivé par en dessous, expliqua t-il sans même donner l'air de plaisanter, puisqu'il ne plaisantais pas.

La jeune femme n'avait pas envie de lambiner et entreprît d'expliquer la vocation de cette visite, elle et Surion représentaient la Confrérie, et l'organisation recherchait des mutants puissant pour grossir ses rangs. Elle mentionna les événements de Mutant Town et le risque de redondance de ce genre d'attaque. Tyrone écoutait attentivement, Tandy encore plus, cette dernière devait trépigner de questionner Ampère sur ses cheveux.

-Désolée, nous n'avons pas été présentées, mais bref, si tu es du même acabit que ton copain, tu serais également la bienvenue, observa t-elle en s'adressant à Tandy.
-Tandy Bowen, coupa rapidement Tandy comme pour s'imposer -en s'approchant d'Ampère pour lui serrer la paluche, les talons de ses derbys lui permirent de se hisser à quatre centimètres de moins que l'amazone.- Ce serait sympa de bosser avec vous, mais comment nous avez vous trouver au juste ?
Tyrone cessa de réfléchir et poursuivit, -travailler avec vous oui, sûr et certains, avec la confrérie ce serait bien aussi. Magnéto votre leader est un homme décidément omnipotent et pourtant invisible, je dis ça parce qu'on a rencontré Séléné Gallio en vous cherchant tous les deux, confia t-il en scrutant la cicatrice de Surion. Et il en est ressorti que outre qu'elle te connaît, toi Amp, Erik Lehnsherr aurait dans son club ce qu'on appelle une ramification« la Branche de Magnéto du Club des Damnés ». Avant de quitter la boîte de nuit qu'ils utilisent comme couverture je lui ai proposer ma participation à la branche de Magnéto du club, on en discute pour le moment.
-Le Hellfire Club aime le fric, mes parents en ont, clama Tandy presque avec impudence, mais nos idées sont loin de ces préoccupations financières. Elle sont plus nobles je dirais.
-Plus politique, nous avons deux facettes comme Magnéto, il porte les mutants dans son cœur mais il trouve les fonds dont il a besoin chez les Damnés, qui eux, ont un peu moins de moral. Mais un peu plus si La Cape et L'Epée s'y trouvaient. En parlant de groupes mutants, on en fait la tourner en ce moment,- il se dirigea vers les fauteuils et d'un geste du bras fit signe aux autres de le suivre-. On reparlera de la Confrérie et du Hellfire mais avant on a une affaire qui chauffe sur le grill, les maraudeurs, ou plutôt le leader du groupe, on le cherche. L'alliance de l'électricité, de la lumière, de la glace, et des ténèbres ça vous dit ?
-C'est un peu tiré par les cheveux dit comme ça, conclut Tandy -en agitant sa chevelure blonde, réinstallé dans son fauteuil, tout en relevant son attention sur les deux invités.


Dernière édition par Tyrone Johnson le Lun 9 Avr - 15:44, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Quand sonnent les cloches [PV, Ampère, Surion]   Quand sonnent les cloches [PV, Ampère, Surion] Icon_minitimeSam 7 Avr - 11:33

En effet c'est l'homme que Surion et Ampère recherchaient depuis quelques temps, même si il resta difficile à reconnaître sans sa fameuse cape. La femme qui était à ses côtés semblait aussi les connaître pourtant Surion ne l'avait jamais vu de sa vie, sur et certains. Peter pourrait se souvenir de presque n'importe quel visage, mais c'est sur celui là, inconnue. La réplique de Tyrone confirma, c'est bien lui qui en avait parler. Le prêtre repartît, après avoir voulu faire les présentations, ce qui n'était d'aucune utilité vu que l'on se connaissait presque tous. Ampère entama la conversation. La réponse de Tyrone, même pris à la rigolade n'avait pas spécialement plu à Peter.

- On avait pas le choix de partir comme des voleurs, resté plus longtemps à Mutant town aurait pu être fatal pour Ampère, j'avais plus la tête à sauvé sa vie qu'a dire "adieux" à des gens que je connaissais à peine.

Surion montra à nouveau son sale caractère, ainsi que son côté très protecteur envers les gens qu'il appréciait, cela faisait si longtemps qu'il n'en avait pas eu, que perdre une autre personne qu'il aime aurait pu lui faire retomber dans ses grandes envies de vengeance, et ce n'est plus ce qu'il veut, il en a suffisamment fait les huit dernières années. Donc il trouvait la remarque de Tyrone tout à fait déplacé. Décidément, les retrouvailles commencent pas super bien pour Surion... cela changera sûrement après.

Peter jeta un coup d'oeil à la salle où ils étaient pendant que Louise continua la discussion avec les futurs recrues. Impressionnant tout le matériel qu'ils avaient, ça ne vaut pas celui de la confrérie mais c'est pas mal. Tout ce matos devaient être sûrement volés, ça serait compréhensible, vu le pouvoir Tyrone qui peut se rendre quasiment partout, donc un jeu d'enfant pour lui de se faufiler dans des chambres fortes.
Cependant, une question le taraudait
.

- Comment ça se fait que le prêtre vous ai laissé vous installer ici ? D'autant plus que vous êtes mutants, et c'est pas vraiment ce que les hommes d'église apprécient.

La jeune femme se présenta et alla saluer sa coéquipière. Elle était plutôt petite, en tout cas plus petite que Louise, blonde, ce n'était pas vraiment le genre de femme que Surion aimait. Elle demanda d'ailleurs une précision sur la manière avec laquelle ils ont pu les rétrouver.

- Avec du bon matos, presque n'importe qui peut être localisé.

Tyrone commença un petit monologue sur la confrérie ainsi que le club des damnés qui était en quelque sorte allié avec Magneto. Mais lors de sa réplique, Surion remarqua que la cape observait avec insistance sa cicatrice, Peter le remarque très facilement, depuis le temps qu'il y a des personnes qui la regardé, et c'est l'une des choses que Surion ne pouvait pas supporter, mais il se contrôla ne dit rien, juste un regard voulant dire d'arrêter sinon ça va mal se passer. Surtout que Tyrone a des informations très importantes sur l'homme que recherche Ampère, et il ne faudrait pas l'abimer. Peter écouta le reste de son petit monologue, et les invita à le rejoindre sur les fauteuils, mais Surion resta debout, il préfère. Il lâcha échapper un petit sourire en coin lorsqu'il entendu le nom de l'alliance. En tout cas Tyrone et Tandy vont pouvoir les aider pour leur recherche.

Surion retourna vers sa collègue et l'emmena à l'écart des deux autres mutants, et lui chuchota
:

- Je pense qu'on peut lui faire confiance pour l'instant, tout en gardant un peu nos distances avec eux, je suis pas vraiment sur qu'ils soient très fiables, mais bon on a pas trop le choix, ils ont des indications sur où se trouve Sinistre. Donc qu'est-ce que t'en pense, on essaye de former l' "alliance", comme il dit ?





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Ampère
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MessageSujet: Re: Quand sonnent les cloches [PV, Ampère, Surion]   Quand sonnent les cloches [PV, Ampère, Surion] Icon_minitimeLun 9 Avr - 22:47

La jeune femme blonde s'agite sous son nez, fixe ses cheveux comme une possédée, mais Ampère reste tranquille. Après tout, elle n'en est pas encore à faire amie amie avec la première qui se présente, alors elle se contente de hocher poliment la tête dans sa direction et de lui serrer la main. Un coup d’œil vers Surion qui semble gérer la situation et qui pose une question pertinente, même si elle lit bien dans son regard qu'il n'est pas vraiment ravi par l'attitude de l'homme. Elle même s'est retenue de faire une réflexion au sujet de leur départ précipité de l'autre fois...En réalité, Peter s'est chargé de la faire à sa place. Sans le connaitre encore bien, la jeune femme a bien compris que l'homme n'a pas un caractère trop stable. Pas qu'elle aille lui faire la morale, elle aussi a un caractère horrible, mais elle le surveille tout de même, pour éviter qu'il ne dérape. Après tout, ils sont coéquipiers et cela ne consiste pas seulement à travailler ensemble, mais à veiller l'un sur l'autre.

De son côté, Tyrone prend la parole. Et Ampère fronce vite les sourcils. "Et il en est ressorti que outre qu'elle te connaît, toi Amp". Pardon? Il doit y avoir erreur. Certes, le visage d'Ampère est connu, mais peut-être pas assez pour qu'une mutante telle que Séléné Gallio ait parlé d'elle à un inconnu. Quant à La Cape et L'Epée, elle ne peut vraiment dire sur eux. Intriguée, Ampère ne réplique rien et le laisse continuer, jusqu'à ce qu'un nouveau nom la fasse écarquiller les yeux. Maraudeurs. Incrédule, elle examine l'homme comme si elle tentait de le sonder. Est-ce une pure coïncidence ou est-il déjà au courant qu'elle le recherche? Il a l'air bien renseigné, et tout compte fait, cela ne l'étonnerait qu'à moitié. Pendant ses recherches, elle a croisé nombre de personnes, parlé avec plusieurs autres et échangé une grande quantifié d'informations. Pour rien souvent. Les dents serrées, elle passe mentalement en revue qui aurait pu la balancer...Linchpin, peut-être lui. Ce sale type, plaque tournante d'informations de son état, vendrait père et mère pour de l'argent, et si Tyrone est au courant, elle est quasiment sûre qu'il puisse être le responsable.

Soudain, elle sent la main de Surion sur son bras et retombe sur terre. Entrainée à l'écart, elle l'écoute puis hoche la tête.

- Idem, je les vois pas très fiables non plus, mais ils ont l'air de savoir des trucs. On fait juste gaffe. Ah, et Peter...Elle l'attrape doucement par le bras et colle son regard dans le sien. Ne répond pas à la provoc' s'il y a, ça ne sert à rien, hein.

Ça lui va bien de dire ça, tiens, parce qu'elle, tout le monde sait qu'elle est très calme...

- Continue comme tu fais jusqu'à présent, c'est très bien.

Puis les deux se retournent vers le couple. Ampère s’installe tranquillement dans un fauteuil, glisse une jambe sur l'autre. S'applique à ne pas parler trop vite pour effacer son accent argentin. Et échoue, bien évidemment.

- Votre proposition semble assez intéressante, je pense qu'une petite collaboration peut être utile pour vous prouver que la confrérie est fiable et que vous puissiez nous rejoindre ensuite. Mais j'ai quelques questions. Déjà, j'aimerais bien savoir ce que Séléné a pu te dire à mon sujet Tyrone, vu que je ne l'ai jamais rencontrée...Et cette histoire de maraudeurs. Pourquoi les recherchez-vous exactement?

Le club des damnés l'importe peu, à vrai dire, mais il est toujours bon de glaner des informations utiles. Quant à la suite, c'est ce qu'elle attend avec impatience...
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MessageSujet: re: Quand sonnent les cloches [PV, Ampère, Surion]   Quand sonnent les cloches [PV, Ampère, Surion] Icon_minitimeMar 10 Avr - 17:38

Surion interpella son amie, puis tous deux s'esbignèrent légèrement dans une partie de l'abri pour se consulter. Tyrone contemplait le plafond d'une pâleur blafarde, étalé dans un fauteuil en cuir noir plus court que lui et entamé à quelques endroits par des haillons produits par l'usure. Ses genoux étant repliés, ses pieds reposaient sur le sol. Sa tête, entre la bordure arrondie proéminente et le dossier du canapé trouvait appui sur un coussin volumineux nimbé de motifs divers d'art contemporain sur un tissus blanc. Il agita la jambe pour tenter de trouver à l'aveugle la table basse, ne fut-ce que pour affermir son confort. Tandy l'interrompit dans cette niaise besogne.

T-Il ne nous ont pas dit leurs prénom, souffla t-elle, en articulant excessivement la bouge pour paré la faible intensité sonore de son propos.
Elle était assise dans un fauteuil rebondi et large en cuir blanc. Les jambes croisés et se passant la main dans la chevelure. Elle se vu répliquer...

T-On connaît leurs surnoms, c'est déjà énorme venant d'eux, trancha t-il, en jetant un coup d'oeil à sa copine, puis voyant son dépit, poursuivit. Je me souviens d'avoir été contraint d'employer le surnom tendancieux mais éprouvé de "Bonnie et Clyde" avant que l'envie les prennent de se présenter, affirma t-il en remuant la tête comme pour en confirmer la véracité. Tandy pouffa de rire, [T]-Oui tu m'a dis..., et tandit encore mieux l'oreille pour connaître la suite. Le type, Surion, s'était affligé qu'Ampère révèle son surnom, maugréa Tyrone, irrité par la réaction de Surion quelques instants avant.

Tyrone retourna à l'étude du plafond, puis s'aperçut qu'il n'avait baisser que trop faiblement le volume sonore des fréquences radio de la police, avant qu'Orry n'introduise leur deux invités. Mais les bruissements crachotés par le haut-parleur soulignaient encore tout le travail que Tyrone et Tandy concèdent bien volontier aux autorités.
Les deux confréristes se glissèrent de nouveau près d'eux. Tandy poussait sur la table quatre verres emplis d'un breuvage non-alcoolisé de fruits mixés qu'elle "rapporta" après s'être étiré sans même se mettre sur son séant pour saisir une bouteille argenté contenant la boisson, dans le réfrigérateur pas plus haut que son fauteuil. Ampère se coula près d'elle. Tyrone reprît une posture plus adéquate puis hochant plusieurs fois la tête, mélioratif, pour accompagner le discours d'Amp, puis entreprit d'apporter une réponse à sa question.

T-C'était une boutade, Amp. Je voulais te captiver, elle ne te connais pas plus qu'on ne connais Mr Sinister, se justifia t-il.(ps: Voir spoiler en fin).
Une nouvelle question vint émailler la conversation, trouvant une réponse concise.
T-Tout comme on vous a cherché, on cherchait aussi ailleurs. Magnéto, Sinister, Séléné, même acabit, dit-il. Mais de votre côté, possédez-vous des informations sur Sinister ?...
T-...Parce qu'on ne dispose que d'archives anciennes, nous, informa Tandy.
T-Certes, mais utiles, rétorqua t-il.

Il se leva pesamment et écuma la pièce jusqu'à l'ordinateur. Ce dernier sortit de sa veille, en un mouvement de souris, puis Tyrone parcourut les dossiers, les sous-dossier et enfin trouva le document espéré. Une quinzaine d'images photos nettes le constituait. On pu y découvrir sur chacune d'elles le même bâtiment calciné et abandonné, observé depuis autant d'angles de vues différente qu'il n'y a de photos.

T-C'est l'ancien laboratoire de Mr Sinister. On ne discerne pas l'environnement autour. Mais on aperçoit sur chacunes d'elles, des agents du BAM s'affairant autour pour expertiser et examiner la scène de crime. Cet organisme est donc le seul à connaître non-seulement l'emplacement des ruines du labo, et l'unique à détenir d'anciens maraudeurs, ou alors le seul à en suivre certains à la traces, qui pourraient être en contacte avec le leader du groupe.

T-On pourrait en savoir plus en se rendant au Triskelion du BAM, s'il nous refuse l'entrée il se pourrait qu'on décide d'entrer différemment vous savez, clama Tandy.
T-Qu'en dites-vous ? Les connaissances de la Confrérie en matière de système sécurisé nous serait utile.
Tyrone s'empara de sa cape, l'enfouît dans son sac de sport, qui en fut tout bombé et le porta sur la table basse.


Spoiler:










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Surion
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MessageSujet: Re: Quand sonnent les cloches [PV, Ampère, Surion]   Quand sonnent les cloches [PV, Ampère, Surion] Icon_minitimeJeu 12 Avr - 17:05

Surion était heureux de savoir qu'il n'était pas le seul à avoir encore un doute sur la fiabilité des deux autres mutants. Et son conseil de ne pas répondre à ces provocations ne semblait pas trop déranger Peter, il évitera à l'avenir de trop montrer son mauvais caractère, à moins qu'il commence à faire des blagues sur le sur les surnoms par exemple, le conseil que lui a fait sa coéquipière ne changera. Son surnom est sacré pour lui.

Les deux confréristes rejoignirent Tyrone et Tandy, Peter laissa s'asseoir son équipière sur un fauteuil, mais lui préférait rester debout, sûrement son côté encore très soupçonneux envers les gens qu'il ne connaît presque pas. Car en étant assis on se trouve plus vulnérable. Ampère pris la parole pour leur dire qu'ils acceptaient leur idée d'alliance. Et posa deux questions très pertinentes, dont une que Surion avait justement en tête, mais Louise l'avait devancé. C'est vrai, qu'est-ce qu'il pourrait poussé deux mutants à faire des recherches sur Sinistre, encore si c'était pour rentrer chez les maraudeurs ça serait tout à fait compréhensible, mais là ils semblent plus intéressaient à entrer à la confrérie. Donc Surion attendait sa réponse avec grande attention. Mais celle-ci ne répondait pas vraiment à la question, mais bon, ça ne sert à rien d'insister.

Tandy avait déposé quatres boissons sur la table, qui semblaient être du jus de fruit, mais Surion ni prêta pas plus d'attention, tout d'abord parce qu'il n'avait pas soif, mais aussi parce que ne sachant pas ce qu'il y a dedans, il préféra ne pas y gouter. Peter suivit la cape en direction de son ordinateur. Là il chercha le dossier dont il venait juste de parler à l'instant. C'était des photos d'un bâtiment qui semblait complétement brûlé, on y voyait aussi quelques hommes, qui selon Tyrone, étaient des agents du BAM. Et là leur proposition de s'infiltrer dans le quartier général du BAM, fît sourire Surion, un sourire plutôt de moquerie envers leur drôle d'idée. Il avait déjà entendu parler du Triskelion, le pentagone, à côté, on y rentre comme dans une boulangerie, donc c'est du suicide. Ce qui amena Peter a répliqué
.

- Tu rigoles j'espère... parce que normalement il y a peu de chance qu'ils nous laissent entrer là-bas, donc même si je ne doute pas sur nos capacités on arrivera pas à y entrer, en tout cas pas par la force. Et tu penses que si on avait des moyens pour craquer leur système de sécurité, on l'aurait pas déjà fait avant.

Surion fît un signe de tête discret vers Ampère, voulant dire qu'il n'était pas du tout chaud pour infiltrer le QG du BAM et que sa proposition était complétement folle, même si elle a du le comprendre avec sa réplique. Même si il ne voit pas comment, Surion pense qu'il y a un meilleur moyen pour retrouver Sinistre, en tout cas moins suicidaire.





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MessageSujet: Re: Quand sonnent les cloches [PV, Ampère, Surion]   Quand sonnent les cloches [PV, Ampère, Surion] Icon_minitimeLun 16 Avr - 1:07

La boutade n'est pas la bienvenue, Ampère n'a pas forcément un sens de l'humour très poussé quand elle se méfie des gens ou quand la situation ne tourne pas comme elle l'entend. Lentement, la demoiselle se penche en avant et attrape un verre, mais ne le boit pas. Juste, elle s'amuse à laisser trainer son doit sur la surface mince, dans un geste lent et un peu agaçant...En réalité, elle réfléchit. Près d'elle, Surion reste debout avec des airs de garde du corps pas commode...C'est rassurant dans un sens. Face à eux, la Cape se lève soudain et va s'installer près de l'ordinateur. A l'écran, des images apparaissent bientôt, images que Surion comme Ampère considèrent avec attention. Un immeuble calciné et en ruine, divers angles...et d'après Tyrone, rien de moins que l'ancien QG de Sinistre. Aussitôt, Ampère se lève d'un bond.

- Comment...t'as eu ça? Comment tu l'as trouvé?

Elle même a passé des mois à chercher à mettre la main dessus et elle ne l'a jamais trouvé. Légèrement en colère, elle fronce les sourcils.

- Impossible. Si le BAM avait eu accès à ces informations, je l'aurais su.

Son orgueil vient d'en prendre un sacré coup et bien évidemment, elle écoute à peine ce que Tyrone raconte ensuite. De toute façon, peu importe...Louise a déjà suivi la piste des principaux maraudeurs du groupe de Sinistre, et elle les a pistés nombre de fois, jusqu'à perdre définitivement et brusquement leur trace. Effectivement, voilà qui pourrait être une explication logique. Sous les verrous, à l'ombre des cachots du BAM, cela pourrait expliquer leur disparition. Mais non, tout ne colle pas. Trop de zones d'ombres, de d'inconnues non résolues dans l'équation. Encore une fois, si un maraudeur avait été arrêté, elle l'aurait su...Non?

- Non, non, pas moyen. Le BAM ne détient personne du groupe de Sinistre, c'est impossible. insiste-t-elle, visiblement énervée.

Et puis soudain Tandy prend la parole. Propose. On pourrait en savoir plus en se rendant au Triskelion du BAM, s'il nous refuse l'entrée il se pourrait qu'on décide d'entrer différemment vous savez. La verte lève un sourcil intrigué et incrédule. Ils ne sont tout de même pas sérieux? Elle hoche la tête négativement alors que Peter la rejoint dans son avis.

- La même, déclare-t-elle, catégorique, pour appuyer les déclarations de son collègue. Surion a raison. On...Non sérieux, vous me voyez me ramener au BAM? Ils ont ma tête punaisée au mur à 300 000 dollars, je ne peux pas me ramener là-bas la bouche en cœur. Quant à Surion, pareil, on va se faire plomber en arrivant à moins de cinquante mètres. Quant à s'infiltrer, ça revient à peu près à se poser le revolver contre la tempe et presser la détente.

Ah, et puis, elle se voit mal prendre une telle décision sans en parler à Wanda et Magnéto d'abord. Mais ça, elle se garde bien de le dire.
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MessageSujet: Re: Quand sonnent les cloches [PV, Ampère, Surion]   Quand sonnent les cloches [PV, Ampère, Surion] Icon_minitimeJeu 26 Avr - 22:05

Un silence morne se fit. Les deux confréristes étaient tels que les deux vigilants, inextricablement démunis. Attaquer le Triskelion reviendrait à s'embourber dans une ornière, même pour un téléporteur, aussi intangible soit-il, reconnaissait Tyrone. 
Il remarqua qu'Ampère s'était montré un peu bouleversé à la seule idée que le BAM est pus mettre la main sur des maraudeurs. Il n'eut pas l'occasion d'extrapoler la dessus avec elle quand un téléphone vibrant brièvement d'abord se mit à sonner. C'était celui d'Ampère, elle se démena avec l'une des poches de sa vesta puis l'extirpa avant de répondre. Elle répondait à son interlocuteur en des termes bref et laconiques. Puis se tournant vers Surion, lui fournit un début d'explication. Tyrone et Tandy les toisaient insistement, autant qu'ils tendaient l'oreille à ce moment. 

-C'est Cérès...

Un idiome lointain n'aurait pas été plus compréhensible. Un prénom original ou un pseudo ? Tyrone voulait en savoir davantage. Mais Ampère se levait déjà du fauteuil en cuir blanc avant de lui expliquer qu'ils allaient de ce pas à la Confrérie. Elle échangea son numéro de portable avec Tyrone, ce qui est d'ailleurs la seule chose qui le convainquit de ne pas s'intérroger sur les raisons de ce départ précipité. 

La porte roula une nouvelle fois sur son axe. Ils quittèrent tous les quatre le QG. Après avoir remonter les escaliers au bout de la chapelle, ils l'a traversèrent avant de se retrouver devant la façade de l'église. Tyrone les vit repartirent sur les mêmes motos qu'ils avaient retrouvés garées à Mutant Town.

L'enquête sur Sinistre se terminait sans même avoir débuté. Ce qui leur laissait maintenant le loisir de se mettre sur les traces du Club des Damnés, à New-York.

    
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MessageSujet: Re: Quand sonnent les cloches [PV, Ampère, Surion]   Quand sonnent les cloches [PV, Ampère, Surion] Icon_minitime

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