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![Dialectique de la Théorie et de la Pratique [Libre] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) | Sujet: Dialectique de la Théorie et de la Pratique [Libre] ![Dialectique de la Théorie et de la Pratique [Libre] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Ven 13 Juil - 11:40 | |
| Juillet. Mois de soleil et d'été. Mois de lumière et de chaleur. Mois dédié au plaisir des plages et à la détente des vacances. Vacances. Peut-être le terme le plus caractéristique de cette période de l'année, où les universités libéraient leurs étudiants durant quelques semaines pour une pause bien méritée. Adieu les réveils avant l'aube pour se rendre jusqu'au lieu d'apprentissage. Bonjour les grasses matinées. Adieu le travail acharné pour réussir les examens de fin de semestre. Bonjour la farniente, étendu sur la plage. Et cette journée ne différait pas vraiment de ce que l'on pouvait attendre d'un jour d'été. Le ciel était dégagé et laissait l'astre diurne réchauffer de ses rayons l'air ambiant. Un parfait début d'après-midi à passer à l'extérieur, dans le parc de l'Institut Xavier pour bronzer un peu, ou dans le bois pour chercher un peu de fraîcheur. Mais sûrement pas à l'intérieur, confiné dans une salle.
Mais pour Edelweiss, c'était apparemment une autre histoire. Etant sortie dans la matinée, elle avait préféré rentrer pour l'après-midi et ne pas avoir à subir une température bien trop élevé pour son bien-être. La chaleur n'était pas ce qui lui plaisait le plus. Les températures estivales ne lui convenaient pas. De même que les hivernales d'ailleurs, en y repensant. Elle préférait largement la douceur d'un moi d'Avril ou de Mai, ainsi que le léger vent de Septembre ou d'Octobre. Comme dans tout, la jeune fille aimait mettre de l'eau dans son vin et n'appréciait que les valeurs moyennes, bien loin de ces extrêmes un petit peu trop dérangeants. Alors durant les jours que ceux qui s'annonçaient, elle ne faisait d'activités physiques qu'en matinée ou en soirée, histoire de rester au frais. Bon, certes, si la nécessité s'en faisait sentir, comme un cours, ou un entraînement, elle aurait bien évidemment fait l'effort de se bouger en pleine chaleur.
Installée dans la bibliothèque, avachie dans un des fauteuils à proximité de la fenêtre - et de la climatisation - Edelweiss lisait. Un peu de détente ne faisait de mal à personne. L'année universitaire couplée aux cours suivis à l'Institut pour apprendre à maîtriser le pouvoir que la génétique lui avait donnée, avait été éprouvante. Notamment les aller-retours incessants. Au lieu de faire une véritable pause estivale, l'étudiante lisait mais non pas en Anglais. Non, il lui fallait améliorer encore et toujours son vocabulaire, et elle avait décidé de se focaliser sur le Mandarin pour cette fois. Les jambes croisées, un dictionnaire de sinogrammes posée sur le côté, juste au cas où. Les yeux glissant sur le papier, se concentrant sur les symboles d'encre noire, elle ne prêtait qu'une attention secondaire à son environnement.
« Je me suis pas entraînée aujourd'hui. Songea la jeune fille, replaçant distraitement une mèche de cheveux derrière l'oreille. Il faudrait peut-être que je fasse un tour au gymnase quand même... »
Tournant une nouvelle page, elle leva la tête, cherchant des yeux la pendule qui devait se trouver prés de la porte, à côté des rangées de livres spécialisés sur la psychologie. Seize heure. Déjà plus d'une heure et demi qu'elle lisait. Elle regarda rapidement par la fenêtre, et jugea, à la vue du soleil de plomb qui éclairait la terrasse qui se trouvait un peu plus loin, qu'il faisait encore trop chaud pour se risquer à un entraînement physique. Elle attendrait que sonne dix-huit heure, la température baisserait probablement à ce moment-là. Non pas qu'elle soit vraiment feignante, mais si elle pouvait éviter de se retrouver en nage avec presque aucun effort, elle le faisait. Puis, il ne s'agissait que de légèrement repousser une séance qu'elle ferait obligatoirement avant la fin de la journée.
« Voilà pourquoi je déteste l'été... »
Remarqua-t-elle dans un soupir, avant de reprendre sa lecture. Il lui restait deux heures de tranquillité, autant en profiter pour un sport et une pratique beaucoup moins éreintante. Celle de sa matière grise. |
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