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 Such a lonely day... or not? [pv Daniel]

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MessageSujet: Such a lonely day... or not? [pv Daniel]   Such a lonely day... or not? [pv Daniel] Icon_minitimeSam 7 Juil - 23:01

On se pose tellement de questions... Karma était la mieux placé pour se dire que rien n'était sûr, rien n'est durable, tout était fuyant et l'hypocrisie était un culte toxique contre les gens comme elle. Elle ne se darderait jamais d'une telle chose et ne jouait jamais de fourberie malsaine en face des autres par pur plaisir personnel. Quelle indécence... au fond d'elle, elle ne le percevait pas comme ça... non...Et pourtant devant ses yeux, elle voyait tellement de ces scènes. Le temps était un peu passé depuis la rencontre avec ce cher Hopes, et il leur avait fallu trouver un jour compatible pour se voir en soirée... Un jour où ni lui , ni elle n'était affecté à une quelconque tâches. Où aucun des deux n'étaient épuisés au point de ne plus pouvoir marcher. Entretemps, Karma avait reçu à charge Omega. Quelques jours d'espacement entre les deux rencontres, avaient suffi à faire de sa vie , un nouvel amas d'imprévus, dont certains n'étaient pas spécialement de bonne augure.

On ne pouvait pas dire que sa vie était positivement enrichissante d'un point de vue privé, bien que pour le reste ce soit bien assez suffisant, voir un débordement ultime même. Elle se regarda dans le miroir aprés plusieurs minutes de préparation et une journée bien chargée, mais s'était libérée à 17 h , alors que certains jours se terminaient à 22 h pour elle. Exploitation... Aimait-elle ça? Peut être bien oui. Elle était étrange ... dérangée dans un certain sens, mais tant que cela ne se voyait pas spécialement , qu'importait...

Jean stretch noir d'ébène, des bottes de cuir à boucle talons hauts de même couleur, une tunique violine en satin, collée à la peau, avalant joliment la moitié de ses cuisses fines, une ceinture en argent sculpté comme un collier épousant sa taille, elle rangea les plaques dans son décolleté pas trop provocateur quand même fallait pas abuser. Tenue simple et jolie. Elle se coiffa. Non ?! Si Karma se coiffe parfois ! Ses cheveux s'enroulèrent comme de longues boucles autour de ses doigts pour les fixer avec des épingles invisibles et elle laissa des mèches ondulées lui tomba sur le cou. Sa main baguée fila sur une longue veste noire, au col protocolaire, et elle referma son épaisse ceinture de deux épaisses sangles sur sa fine taille, le manteau enrobant sa silhouette. Ses clefs de voiture, le plan pour arriver à bon port , et elle sortit sa peau émanant une fragrance de lys, et de musc boisé plutôt puissant , mais très discret ne sentant que sur les poignets et le creux du cou. Suffisant pour émaner de son aura..

La route défila... interminable. Perdue dans ses pensées, ses iris de pétrole dérivait sur les lignes de la route rapide, et les courbes des immeubles et du paysage. Pourquoi là bas? Il voulait probablement être au calme.

Spoiler:

Le GPS finit par sortir un truc à la con , sur une voix de femme au bord de l'orgasme: " Vous êtes arrivé à destination, veuillez tourner à droite. " Hein où ça? Con d'appareil qui enregistre pas les travaux! Et foutre son pick up neuf et reluisant dans une barrière métallique qui pourrait résister à un poids lourd chargé comme un train de Blob? Sans façon. Elle éteignit d'un ongle vernis de transparence cette machine débile et chercha l'entrée du parking qui donnait sur la baie ensuite... Les roues se figèrent bientôt sur le sable soufflé par l'air marin et elle ouvrit la portière pour descendre de bien 50 cm plus cm...Verrouillage et d'une main lente et lascive, elle poussa une mèche noire derrière son oreille, et serra les bras autour de son buste fin , sous sa poitrine. Un bref geste délicat pour remonter son col sous le vent tenace de la foule marine, qui commençait à s'agiter, et elle avança vers la rampe de bois, l'air océanique venant lui emplir tous les sens , comme une jouissance personnelle. Ce qu'elle aimait ces endroits. Ressentir les vibrations...

Les vibrations jusqu'aux tréfonds de son corps et de son âme comme pour ne faire plus qu'un avec le monde, le temps... Elle se stoppa à environ dix mètres du début du chemin de bois, le jour déclinait lentement mais la nuit n'était pas encore d'actualité. Sa main nue , dépassant un peu de sa manche de manteau , vint caresser la rembarque de pin rêche et naturelle, et elle ferma. Le temps n'était pas ensoleillé, mais elle aimait ce début de chaos sans pluie... Elle frissonna d'entendre les vagues. Ces moments lui donner deux fois plus de raison de continuer de vivre... Pour ces vibrations merveilleuses, ce son , ce vent , cette pureté... Elle était un peu en avance, par respect . Ponctualité oblige. Elle ne le sentait pas pourtant. Son cœur au ralenti elle l'aurait perçu parmi des dizaines, s'il avait été là, mais rien... Allait-il venir... ? Elle rouvrit des pupilles douces sur la houle qui grondait plus loin...Elle avait pensé à lui , elle ne le niait pas. Dans quel sens, elle ne savait pas trop , c'était confus , mais assez fort ... cela l'avait perturbé, autant en concentration que les soirs de solitude qu'elle cultivait par dizaines... elle avait envie de le voir ... c'était indéniable...

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Daniel Hopes
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Daniel Hopes


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MessageSujet: Re: Such a lonely day... or not? [pv Daniel]   Such a lonely day... or not? [pv Daniel] Icon_minitimeMar 10 Juil - 19:57

6 MOIS PLUS TÔT, CHATEAU DE WARDUNSBERG, BAVIERE.

Il tournait les pages une par une, parcourant l’écriture cursive avec une frénésie virevoltante. Son visage n’exprimait rien d’autre qu’une passivité maladive qu’un sourire malsain rendait inquiétant. Son regard réduit à deux feintes fourbe et empreinte de folie d’où émergeaient deux étincelles d’un gris bleu fatigués, quittait parfois les lignes pour se poser sur l’ombre gémissante d’un homme brisé quasi dévorée par la pénombre et qui gisait dans un coin reculé de la pièce ligotée sur une chaise. Il lui entretenait une conversation muette mais lourde de sens, pesant ses silences avant de replonger avec avidité dans la lecture des vieux carnets qu’il tenait d’une main ferme tout en jouant avec le pommeau de sa canne de l’autre. Le feu dansait sa danse ancestrale dans l’âtre d’une gigantesque cheminée médiévale tandis que le givre s’accrochait désespérément aux vitres séculaires d’une fenêtre que la curiosité n’émoustillait plus. La lumière orangée des flammes nappait les vieilles draperies d’images fantasmagoriques à mi-chemin entre le rêve onirique et le cauchemar infernal.

- Aaron….que de temps perdu…


La voix de l’homme était à l’image de son apparence, le timbre empreint d’une douceur d’où perçait une folie certaine, à mi-chemin entre l’amusement et la dangerosité de celui qui est capable de tout et même plus.

- Vous vous seriez rendu …plus disponible, j’aurai pu m’éviter bien des difficultés dans la tâche qui m’incombe. Vous n’avez pas idée du temps qu’il me faut pour les trouver. Oh suis-je idiot, vous le savez parfaitement, n’est-ce pas. Vous êtes l’exemple parfait de la vertu de patience. Une qualité que j’ai hérité de vous….comme bien d’autres talents. Ce qui me rassure, voyez-vous, c’est que le plus gros de mon œuvre est parachevée si j’en crois votre remarquable « journal de bord ». Evidemment ! C’est plus simple lorsqu’on a l’inventaire sous les yeux que de courir le monde pour y débusquer les pièces rares dans l’espoir qu’aucune ne puissent nous échapper. Il me sera tout de même de quelques utilités vues les noms qui me sont inconnus, soyez en rassuré.


L’homme accusant un certain âge releva la tête et y planta un regard aux iris similaires à son interlocuteur.

- Je n’aurai..jamais pu..me douter qu’un tel…monstre puisse apparaitre…tu es complètement cinglé Arthur…si j’avais pu..savoir que..

D’un geste vif, l’homme au carnet se redressa en envoyant violemment cogner sa canne contre le mur. Avec une brusquerie impulsive il souleva le visage du vieil homme à sa hauteur en lui arrachant un râle au passage.

- Hé quoi, l’Ancien ? Tu n’as pas les yeux assez ouvert pour comprendre, tu m’offres la vérité, tu m’offres le divin et tu refuses de me voir comme tel, je suis celui qui doit être, entend tu, MOI ! et UNIQUEMENT MOI !!!! Les autres ne sont que des pâles ébauches bonnes à foutre au feu, et c’est ce que j’entends faire, géniteur ! Je corrige TES erreurs !!



L’éclair de démence cilla dans ses yeux et il le relâcha d’un geste de dégout perdant son regard dans l’âtre du foyer où il s’absorba comme hypnotisé par la danse des flammes.

- Vous êtes un sage…c’est pour ça que je vous garde en vie. Apprendre sur le métier, toujours apprendre et un jour, vous aussi, comme ce tas de gueux dehors, vous verrez la perfection de ce que vous êtes parvenu à faire. Vous verrez et vous remercieriez d’avoir été l’instrument de Dieu…j’ai du travail, beaucoup de travail, par votre faute. N’est-ce pas le propre du fils de racheter les pêchers du père ? Je vais vous absoudre, Aaron, sous une pluie de sang, mais je vais vous absoudre. J’ai…tout mon temps.




Such a lonely day... or not? [pv Daniel] 1210

Arthur Miller ( 1904 - de nos jours)




__________________________________________________________________

Enora l’avait fortement taquiné ce matin alors qu’il se préparait dans la salle de bain. Elle avait argumenté sur le fait que tant de préparatifs, c’est-à-dire sans doutes plus que la normal pour quelqu’un d’aussi exagérément soigneux de sa tenue que Daniel, augurait une rencontre galante. Il s’en était expressément défendu renvoyant l’espiègle étudiante à ses cahiers et à ses propres peines de cœur et appuyant sur l’aspect professionnel de cette rencontre. A cette remarque, la Petite Tete Blonde s’était amusée de l’étrange rapport entre la largeur de son sourire et l’approche de la date en question. Daniel refusa de s’étendre sur des détails ce qui, c’était évident, provoqua alors une bouderie bien classique de la part de sa pupille.
Elle n’avait pourtant pas tort, sa compatriote. Hopes se réjouissait à l’idée de revoir cette chère Shan dans un autre cadre que celui de l’Institut. Un cadre plus propice, il l’espérait du moins, à la confidence et aux explications sur les zones d’ombre cerclant son intervention première et ses motivations réelles. Habituellement Morgan était son interlocuteur en ce qui concernait les problématiques liées à l’Institut, mais la profondeur et la fragilité de Shan l’attiraient indiscutablement. C’était un sentiment étrange mêlé de sympathie et d’attraction comme si sa situation et ce qu’elle dévoilait involontairement de ses contraintes et obligations répondaient en écho à ses propres états d’âme. Certes, il se savait étrangement semblables depuis leur bref échange, ils avaient énormément à s’apporter et à échanger.

Les méandres du secteur diplomatique du BAM se résumaient en une série de tractations douteuses et de coups de fils sans émergence d’une volonté politique solide et forte. Tout ceci était le résultat des événements de Mutant Town qui avaient jeté une sorte de voile opaque sur toute tentative de construction tangible de ce pont entre mutant et humain. Chacun observait l’autre et tous devenaient muets mais pas sourds, ils se savaient assis sur une poudrière et espéraient juste que l’acte odieux des purificateurs ne venait pas d’en allumer la mèche. Le monde regardait les états unis et les états unis imploraient ses dirigeants de fixer un cap. Le BAM n’était pas consulté, il suivrait comme tout instrument de pouvoir la direction du bras qui le manipulait. Le monde retenait son souffle sous l’odeur âcre des chairs brulée du brasier qu’un quartier populaire dont le nom sonnait à présent comme une balafre dans la mémoire d’une communauté.

Nous n’étions pas encore rendus à cette fameuse fin des temps que Hopes craignait mais les prémices du vent montant semblaient appeler la tempête. Il aurait aimé ne pas être seul pour affronter ses craintes et son réseau social avait été malmené depuis sa nomination emblématique dans une structure « collaborationniste ».
Ce retour aux sources auprès de la charmante Karma pouvait peut-être lui permettre de voir son chemin puisqu’il devenait de plus en plus ardu à deviner à travers ce champ de ronces qui s’ouvrait devant lui. Sa voiture filait sur les routes tandis que les haut-parleurs crachaient un jazz teinté de nostalgie d’une époque révolue nourrie de folies et de décadence d’un siècle agonisant. Le paysage se noyait en image diffuse sous le flux de ses pensées qui se refusaient à gagner une certaine quiétude.

C’est un endroit qu’il affectionnait particulièrement malgré son dégout de l’océan et une crainte infantile de la noyade, la vue y était superbe et les environs d’une tranquillité somme toute relative selon l’horaire. Il entrevit le seul véhicule et le reconnu de suite pour l’avoir vu dans le parc de l’Institut. Son invité l’avait devancé. Il s’en trouva légèrement décontenancé lui qui se faisait un point d’honneur à être d’une ponctualité rigoureuse, puis en haussant un sourcil tendit qu’il se garait, il en arriva à l’explication logique que la jeune femme par son avance entretenait le vieux reflexe militaire de sécuriser le terrain lors d’une entrevue, au moins qu’elle aussi ressente une certaine fébrilité à l’idée de le revoir, fébrilité se manifestant par une arrivée en avance ? Allons savoir…nous ne sommes qu’humain !
Il descendit du véhicule, tout de blanc vêtu et ôta son chapeau afin de le laisser sur le siège passager.

Il la rejoignit assez vite avec une démarche assurée et lui adressa un franc sourire tout en tendant sa main en guise de salut, plissant les yeux au passage sous l’effet d’une rafale de vent un peu plus forte.


- Bonsoir Shan, désolé pour l’aspect atypique de ce lieu de rendez-vous, j’ai tenu a assuré notre tranquillité car nous avons, je le pense, bien des choses à nous dire. Comment allez-vous depuis notre dernière rencontre, y’a-t-il des questionnements qui vous sont venu à l’esprit et auxquels je puis vous apporter des réponses sans me préoccuper de qui d’autre que vous pourraient les recevoir ?


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MessageSujet: Re: Such a lonely day... or not? [pv Daniel]   Such a lonely day... or not? [pv Daniel] Icon_minitimeMer 11 Juil - 21:06

Elle rouvrit les yeux sur ce monde lent ,comme ralenti par le vide humain. Personne. Ces jours de solitude en pleine nature était sa plus grande jouissance depuis qu'elle était née. Elle ne devait pas peut être en connaitre certaines en particulier mais celle là était ce que les cellules de son corps quémandaient le plus avec une profondeur peu commune. Ses iris absorbaient les rouleaux lents et bas des bagues qui se réveillaient et ramenaient sur le sol les coquillages, aussi nombreux et perdus que les vertus humaines. Et elle , où étaient les siennes? Sept péchés , sept vertus, le tout en une seule personne, et elle s'y perdaient elle même. Elle s'acceptait juste comme elle était , aussi lourd ce fardeau puisse-t-il être.

Il lui arrivait de déraper, prise dans un engouement général qu'elle n'avait pas l'habitude de supporter... Professionnellement , très peu de faux pas, mais sa fragilité et sa naïveté sous-jacente la déglinguait dans l'intime et le privé et elle se retrouvait vite en proie à l'emportement, les sensations fortes, les joutes verbales, si on tentait de l'y emmener, pour finalement s'en vouloir et se haïr, d'avoir failli. Intolérante envers elle-même et si naïve envers les autres, elle se sentait bien plus coupable... indigne de sa présence dans ces endroits et pour mieux contrôler ses faiblesses, son empathie, et sa sensibilité, elle préférait la solitude. Une solitude sans l'être. Une solitude bien particulière, comme ne plus faire qu'un avec le monde, comme un tout qui la possède, la recharge, lui donne des envies de vivre plus loin , plus haut , sans jamais s'arrêter. Elle n'expliquait pas cette volonté et cette vision de la vie et du monde que tant ne comprenaient pas, et s'y refusaient d'ailleurs, trop cadrés dans leur manière de faire à eux... si égoïste , superficielle, et souvent blessante...Une partie d'elle serait à tout jamais rongé par le remord... comme ces vagues usaient la plage...Elle n'en était parfois instable... C'est tellement dure de cicatriser... Tellement dur d'accepter les marques... de faire disparaitre les séquelles...Des bouts de coquillages apparaissaient dans les grains dorés, comme les souvenirs dans les méandres de son film...Le genre de long métrage dont on ne ressort par indemne après la séance dans le noir...

Cette transe existentielle fut coupée par une perception. Autre que celle des oiseaux. Autre que celle d'un chien qui passait en courant dans le sable bien mouillé de bordure de vagues, et de son porte .... laissant des traces qui s’effacèrent rapidement...Un battement lent et ... Ses pupilles pleines d'une vie étrange, comme si elle avait ouverte son âme pour une lecture complète de son antre, se figèrent lentement pour se décaler sur le coté. Des meches volèrent sur son visage et elle les poussa doucement, entrant en contact direct avec les yeux de Daniel. Il était venu. Son cœur au ralenti donnait à la jeune professeur des impressions de présence irréaliste. Inconsciemment un léger sourire apparut sur le coin de ses lèvres pales, et sa canine accrocha doucement l'inférieur, en guise de petite anxiété. Il s'était mis sur son trente et un même pour une plage. Très à cheval sur son apparence ce cher Hopes, cela dit , il était très...élégant. Oui oui restons dans des termes objectives que diable... On ne s'enflamme pas... Non? Non non. C'est juste un rendez ordinaire, avec une plage ordinaire, et des vagues ordinaires, et ... Non en fait , rien n'était ordinaire en sa présence. Quelques secondaires et l'air ambiant sentait autre chose que ce triste parfum de la solitude originelle. Ses yeux n'avaient pas changé de leur pureté, à livre ouvert que générait cette nature puissance. Elle pencha un peu la tête en se tournant légèrement vers lui , main toujours sur la rambarde de bois sec. L'écoutant d'une oreille distraite, elle finit par sourire plus fermement , s'approcher en glissant sa main dans la sienne doucement , ses doigts frôlant le coté de cette dernière avec une délicatesse appuyé. Ses pupilles croisèrent les siennes, bien plus claires et le bout de ses doigts aux ongles longs vint se poser sur les lèvres de l'agent.

- Chhhh .... excuses refusées , vous n'avez rien fait de mal.... et je vais bien.


Une voix douce et calme. Elle laissa ses doigts glisser de la bouche masculine, pour oter sa main de la sienne... et le prendre sous le bras. Se retournant un peu , elle l'entraina avec lui , coude dans coude, ses talons de bottes résonnant sur le bois en douce, le visage détendu et serein, rajoutant une touche inconnue à sa beauté asiatique, mais bien plus vivante que la dernière comme si la nature lui desserrait les étaux.

- Vous parlez trop... Si j'avais quelque chose à vous reprocher, je vous l'aurai dit au téléphone le lendemain... Le reste ça peut attendre un peu...Ce lieu est juste parfait... si vous saviez à quel point j'ai besoin de ce genre d'endroit pour purifier mon pouvoir...

Elle laissa courir son regard sur la barrière , puis le sable et lâcha son bras lentement pour se réchauffer les mains à se les frictionnant , l'air marin n'étant pas très chaud aujourd'hui, pourtant en été. Elle avança d'un coup de deux pas plus grands et se mit à marcher en arrière , le regardant en décale , un petit mètre devant lui.

- Et comment se porte ce très cher Hopes? Des aventures trépidantes depuis notre dernière rencontre? demanda-t-elle en un sourire trahi sa petite joie de le voix.

Une môme? Presque ? Non... Shan était de nature , spontanée et naturelle, rien d'une enfant mais certaines de ses manies pouvaient être amusantes à voir, car peu typiques des adultes. Quelques mètres et sa main se rattrapa à la rambarde de bois, alors qu'un de ses talons dérapaient sur un creux plus important dans les planches. Elle se stoppa ni vu ni connu en douceur, enfin ni vu ni connu c'était vite dit et sera ses bras autour de son buste en les croisant en levant les yeux au ciel sur quelques oiseaux petits et sombres qui passaient. Elle bougea la main légèrement , puis se contenta des yeux , qui se noircirent un peu d'une couleur profonde et nuageuse. Les petits oiseaux descendirent en spirale douce, puis remonter , puis se dirigeaient tous différents vers Hopes et voler autour. Shan venait de se hisser avec délicatesse sur la rambarde du long ponton de bois, les pieds dans le vide, et ne quittait pas des yeux le petit jeu des oiseaux, avant de fermer les paupières au moins trois secondes, relâchant les petites plumes... Ses pupilles se rouvrirent humainement dociles et douces, avec un embruns de timidité sur le visage et elle regarda vers l'horizon , derrière elle... en appui sur un bras.

- Bienvenue dans mon monde Daniel...


En absorbant les détails des écumes qui s'eventrail sur les flancs de cailloux et rochets un peu plus loin dans le contrefort d'un ressac à peine visible, elle se mordit à nouveau la lèvre et inspira profondément. Mine de rien , cette rencontre lui procurait un stress assez important. Elle, l'amoureuse d'absence de vie privée, se retrouvait avec un homme assurément intriguant et plus bel homme sur un ponton de plage en solitaire...Pourquoi elle avait accepté? Elle n'en savait rien mais elle ne pouvait plus faire marche arrière. En avait-elle seulement envie? Non. Le ventre un peu noué et l'assurance sur Saturne , quel était ce genre de fébrilité mentale qui la prenait. Impressionnée? Intimidée? Incrédule ? Excitée? Perturbée? Désorientée? Peut être bien tout ça... quel bordel.

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Daniel Hopes
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MessageSujet: Re: Such a lonely day... or not? [pv Daniel]   Such a lonely day... or not? [pv Daniel] Icon_minitimeLun 16 Juil - 19:47




C’est le fait d’être paranoïaque qui m’a sauvé la vie. On gâche son existence à ne pas être précautionneux et c’est un tord. La vigilance, c’est une des choses à laquelle je crois dur comme fer et pourtant je vous jure qu’il n’y en a pas tant que ca des choses auxquelles se rattacher, enfin ca, c’est mon point de vue, je ne déclare pas détenir la vérité, mais comme tout à chacun, j’ai MA vérité. Je vivais une vie d’insouciance avant de me découvrir différent. J’ai eu tout le temps de comprendre et tout le temps d’apprendre, tout le monde n’a pas eu cette chance. J’ai cette particularité de rarement me laisser guider par mes émotions et savoir prendre du recul, la paranoïa a fait le reste. J’effaçais mes traces et savait me rendre invisible, je fuyais un ennemi invisible. D’autres auraient fait grand bruit de ce don et lui aurait trouvé une utilité altruiste, je vais vous décevoir, sans doute mais je n’ai jamais su faire confiance aux autres, alors m’intéresser à leur vie : surement pas. Cependant, c’est le sens de l’intégrité qui conduit mes pas, même si ils s’éloignent de la route du troupeau, je sais me protéger mais jamais je ne cherche conflit à autrui tout en respectant un minimum les lois.
J’aurai pu devenir le plus grand voleur du monde, je sais que certains l’ont fait comme Jerry Laforge au Canada. Mais Arthur à déjà rectifié le tir. J’aurai pu devenir prestidigitateur comme Galiani en Italie mais là aussi, la mise sous les projecteurs à attiré l’œil de notre Némésis, il ne se produira plus à guichet fermé.

Je crois que le pire incombe à ceux qui ignoraient le don et qu’il a choppé avant leur éveil grâce aux infos d’Aaron. Ah ca celui là…aussi dur à chopper que moi, je me demande comment Arthur s’y est pris et j’ignore sincèrement si il est encore en vie. Mais moi j’ai étudié la psychologie d’Arthur, je crois qu’il ne l’aurait pas éliminé, pas lui…il est trop important pour ses projets, pour son « hagiographie » , pour son « grand projet ». Mon dieu, quel malade celui là, si j’avais eu le cran, je m’en serai occupé plus tôt. Seulement, voilà, comme je vous l’ai dis plus tôt…je m’en fous des autres du moment que leur route ne croise pas trop la mienne. C’est ce que je croyais, du moins.

Il n’a pas essayé de m’atteindre directement, je me savais observé et je le savais lorsqu’il utilisait son pouvoir, j’évitais de me servir du mien car j’en ai vite déduis que cet œil était posé sur nous deux de par et d’autre. Si je le voyais, lui aussi sans doute. Il a fait les choses en grand, je cherchais la solitude sur mon voilier. Oui, l’océan est la seule chose qui m’apaise, perdu dans une immensité désertique, on ne peut être qu’insignifiant face à l’infini des eaux. J’ignore encore comment il s’y prend mais une attaque en hélicoptère, quand même, ce n’est pas à la porté du premier venu, question de moyens. Attaqué un bateau au lance roquette, je crois que j’hallucinais complètement. Seulement voilà, j’ai une autre particularité, je suis un champion d’apnée sous marine et je sais garder mon sang froid dans n’importe quelle situation. Je n’ai pas utilisé mon don, c’est probablement ce qui m’a sauvé avec le recul car ca l’a conforté dans ma mort. Je ne pourrais pas vous dire pourquoi je ne l’ai pas fait, je voulais savoir si j’étais capable..je crois..juste de survivre comme un humain. Parce que si tout s’arrêtait ici…et bien , c’était pas plus grave que ca.

J’ai survécu et les choses ont changées. Une telle expérience, ca vous change un homme, Arthur m’a offert l’opportunité d’un jeu, un jeu de Vie ou de Mort. Croyez-moi, quand on finit par se trouver ennuyeux et ennuyant, le challenge de cette nature ne se refuse pas. La vie n’est qu’un jeu, j’ai la sensation que j’ai beaucoup à gagner dans cette partie. Toute ma vie cette paranoïa m’a forcé à attendre cet adversaire, et il est là à présent. Pauvre Arthur, tu crois jouer une partie seul sur ton échiquier, mais à présent au bout de quatre mois, je suis en mesure d’anticiper tes coups à force de t’observer. Il en reste peu, tres peu…je sais où tu vas frapper et je t’attends.



Such a lonely day... or not? [pv Daniel] 600ful10

MAXIME DEEKS ( 1955 - nos jours)


_________________________________________________________________________


Oh quelle était différente cette Shan sous cette lumière maritime ! Daniel ne l’aurait pas reconnu, ce qui lui fit songer que sans doute l’Institut qui les attiraient tous deux comme un aimant savait les broyer en retour en les étouffant de ses exigences. Il l’observa dans sa folie bien sage et son allure d’enfant un peu espiègle s’amuser avec les oiseaux et lui prodiguer ainsi une belle démonstration de ses talents. Oui, Elle l’intéressait au point de lui laisser son mystère. Hopes se renseignait toujours en se procurant les dossiers des personnes qu’il rencontrait, il ne le fit pas pour elle. Elle l’intriguait tellement qu’il avait décidé de lui laisser lui révéler ce qu’elle désirait d’elle sans bruler les étapes. Il lui faisait ainsi l’honneur secret de la considérer comme son égal, pleine de mystères et forcément aussi enivrante à effeuiller qu’un livre dont on sait que l’histoire sera des plus captivantes. Et pour ainsi dire, le chapitre que lui livrait la jeune femme était surprenant et bien plus rafraichissant qu’une brise fraiche sous la chaleur accablante.

Il se contenta de la surveiller du coin de l’œil tendit qu’elle se risquait à ses acrobaties tout en lui renvoyant un sourire discret et indulgent de celui qui se laisse charmer par le spectacle tout en tentant de conserver une distance naturelle et pleine de convenance.

« Et comment se porte ce très cher Hopes? Des aventures trépidantes depuis notre dernière rencontre? »

Il émit une sorte de rire distingué tout en tentant de se recoiffer sous la bourrasque un peu plus forte. Son regard se plissa renvoyant une sorte de candeur juvénile qui détonnait avec son attitude et sa discrétion.

- Ce très cher Hopes avait hâte de vous revoir, Mademoiselle. Rien de ce qu’il a fait dernièrement ne semble avoir une quelconque signification face à ce moment de détente même sous couvert de « relation professionnelle ». Vous avez le don pour surprendre votre auditoire ma chère, j’aurai peut être du pousser l’audace à vous proposer un bain de minuit ? Je suppose que vous n’avez pas de maillot de bain sous la main, dommage…de plus l’eau est encore un tantinet froide en cette saison. Attendons un été plus mature pour nous y risquer, non ?


« Bienvenue dans mon monde Daniel... »

Il lui rendit un sourire complice et un silence de connivence s’installa contre eux. Il s’accouda à ses cotés, portant se même regard vers l’horizon là où les couleurs respectives de ses iris et des eaux calmes se mêlaient sur une ligne lointaine. Il soupira légèrement. Pas un soupire de fatigue ou de lassitude, non. Un soupire de quiétude et d’apaisement. Oui, une sorte de calme bienfaisant l’envahissait et la musique de ses problèmes qui dansaient leur sarabande en son esprit semblait enfin s’être interrompue quelques temps. Un interlude aimable et bienvenu, c’était le cadeau de son invitée et il le savoura quelques longues minutes avant de lui répondre d’une voix jeune.

- Il est beau votre monde Shan…Vous devriez le faire visiter plus souvent. Un jour, j’ose espérer avoir la permission de vous faire visiter le mien. Nous avons, je le crois, beaucoup à nous apporter mutuellement.

Il plissa les yeux un peu plus comme pour percer l’horizon face à lui, et se courba sur la rambarde comme pour en éprouver la solidité.


- Puisque je suis en votre monde, j’en épouse les règles et devoirs. En toute confiance, que voulez vous savoir ? Si je suis des vôtres ? Oui. Si j’agis sur ordre de Xavier ? Oui. Si ca me déchire le cœur d’être si étranger à l’Institut âpres l’avoir tant servi ? Oui. Mais je sais que vous avez déjà compris tout ca, Shan…Pas grand-chose d’autres à comprendre, le reste se partage entre stratégie, sacrifice et politique…et beaucoup de regrets et de douleurs.


Il laissa passer un silence avant de lui adresser un regard chargé de tendresse.

- Avez-vous toujours des rêves à poursuivre dans votre existence ?
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MessageSujet: Re: Such a lonely day... or not? [pv Daniel]   Such a lonely day... or not? [pv Daniel] Icon_minitimeLun 16 Juil - 23:22


A la révélation la jeune X-woman détourna les yeux , les pupilles devenant instables et se mordit la lèvre , apparaissant de profil à Daniel. Ses pupilles se rétractèrent sur la lumière reflétée de quelques vagues et elle essaya de chasser qu'elle avait soudainement chaud aux joues. Ne pas porter la main dessus pour ne pas se faire griller, et respirer lentement pour ne rien trahir. Était-ce vrai , ou était-ce juste un subterfuge? Elle rit un peu à sa proposition et leva les yeux au ciel. Finalement la gêne disparut lentement de ses joues, et ses pupilles pétillantes de cette pensée étrange, mais amusante, se posèrent sur le visage de l'agent.

- Je vous trouve bien présomptueux monsieur Hopes, dit-elle sur une douce voix et un petit sourire. Qu'est-ce qui vous ferait croire que je serai encline à accepter une telle demande...

Un court silence, sans le lâcher du regard et elle passa une jambe délicatement au dessus de la barrière, dans le vide, de bien deux mètres de haut , les mains entre ses cuisses , les doigts de part et d'autres du bois et elle se pencha en avant , légèrement , à environ vingt centimètres de son oreille pour dire doucement avec la même taquinerie:

- En seize ans... je n'ai cédé à aucune avance osée de quiconque...Oseriez-vous vous proposer mon cher?


Pan! Mais Shan ! Mais que fais-tu ? Bon, il pouvait penser qu'elle plaisantait vu que le ton employé était le même que celui de ce Hopes, mais au fond... elle disait la vérité. Ses yeux fixèrent doucement cette oreille proche, et ses mèches qui volaient. Le silence se mêla à une bourrasque, et elle en se redressant lentement , le regarda perdu sur le bout de barrière qui les séparait. Ses longs cils bougèrent doucement dans un battement au ralenti et son sourire, un peu rêveur se dessina lentement , le regard fuyant un peu :

- Moi aussi , j'y ai pensé...

Elle inspira profondément en se redressant et passa l'autre jambe par dessus la barrière avec grâce et souplesse, une souplesse bien plus impressionnante en combat. Un bref regard vers le bas, pas si haut ce ponton vu d'ici. Elle se mordit la lèvre encore, elle venait d'avouer. Juste un petit aveu mais immense pour elle, elle , la grande solitaire, qui fuyait compulsivement les hommes pour ce qu'on lui avait fait à seize ans. Ce viol atroce.... La première chose qui avait commencé sa descente aux enfers. Même avec le temps, elle n'avait pas oublié les visages.

Et pourtant... parmi tant d'autres cet homme là la rendait horriblement curieuse. Il n'était pas un grand top model , ou un président ou ne détenait aucun prix nobel, ni fortune apparente outre cette jolie voiture. Il était bourré de tortures intérieures, détruit sans l'avouer, et semblait aussi endommagé qu'elle ... on aurait peut être eu des dizaines de raisons de le fuir, mais... pas elle. Tout ça la fascinait , justement parce qu'il était juste "lui", et toute cette complexité, qu'elle ressentait au travers de ses gestes , au travers de ses yeux ... même dans sa frêle odeur masculine mêlé au sel de la forte brise la captivait dans chacune de ses cellules sans qu'elle comprenne pourquoi...Une...connexion..? ...Étrange comme sensation. Comme une obnubilation... comme un début de drogue inconnue qui l’apaisait en sa présence.. Il ne l'identifiait pas. Elle tourna un peu la tête sur lui et croisa ce regard tendre et son cœur loupé un battement. Oh misère....

En proie à l'ignorance de cette chose, elle coupa sa torture psychologique en sautant d'un coup dans le vide. Ses talons atterrir avec silence et souplesse dans le sable fin et sec. Un instant de vide auditif , et elle dit clairement mais sur cette voix toujours profondément gentille:

- Personne ne rentre dans mon monde... exceptés les rares inconscients instinctifs qui en trouvent la clef...Si vous désirez épouser mes règles, sautez.

Elle lui adressa un sourire avec un bref regard taquin, les mèches noires et ondulées lui caressant son visage pâle au hasard des vagues du vent. Ses lèvres s’asséchaient doucement avec l'air salée. Quelques pas dans le sable , les semelles qui s'y enfoncent et elle l'observa lentement le regard en arrière à moitié dissimulé, en s'enserrant la poitrine des bras, les croisant lentement , sous ses seins, ses doigts se tripotant le coté de son son manteau sur la couture, avec une légère anxiété. Elle se pinça les deux lèvres des dents. Sa voix se fit plus basse.

- Cela... fait longtemps que je n'ai plus de rêve... Il m'en reste peut être un... celui de vivre loin de tout... de partir... de ... changer d'air... d'oublier. Oui oublier....

Ses incisives du dessus pincèrent sa lèvre inférieure dans une douleur interne intensive et son regard se teinta d'une lente tristesse... un spleen profond... une douleur qui marque à vie , et qui accompagne l'âme dans la mort dans une impression de torture éternelle.

- J'aimerais parfois fuir le malheur des autres qui est devenu mon poison...Un autre monde... un autre temps... Mais ça impliquerait que beaucoup soient malheureux, alors... je ... je crois que me sacrifie pour eux... Quand on s'oublie, on finit par ... irrémédiablement oublier aussi ses rêves... j'ai tout perdu ... jusqu'à y'a deux mois... mon frêre et ma soeur, des jumeaux à l'institut... J'n'ai plus rien... Alors où voulez-vous que j'aille...? J'n'ai que là bas... J'ai même accepté d'adopter un élève... de ma squad. Faute de n'avoir personne avec qui avoir un enfant. Oh bien sûr... on m'approche... on essaie *insiste sur le mot * de me draguer... mais je m'enfuis... *léger sourire qui s'éteint doucement* Le temps passe... et m'oublie. Ma vie se résume à ça... je crois que... avec le temps je... m'y fais...

Dieu... quel beau mensonge...Elle souriait , mais sa gorge était serrée. Elle leva les yeux au ciel , se retenant de pleurer. Pas devant lui , pas comme ça. Pourquoi était-elle si à fleur de peau en ce moment ? Elle respira prodondément , et discrêtement.

- Je ... ça vous dit que vous approchez des vagues....?



[Edit Jub' (modo) : Je suppose que ce topic est donc terminé/abandonné, je le classe. Mp moi si y'a un soucis]
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