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 L'Affaire du Mange-Cœur [LIBRE (au moins deux agents du BAM dont 1 d'Investigation)]

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Sébastian von Orchent
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Sébastian von Orchent


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MessageSujet: L'Affaire du Mange-Cœur [LIBRE (au moins deux agents du BAM dont 1 d'Investigation)]   L'Affaire du Mange-Cœur [LIBRE (au moins deux agents du BAM dont 1 d'Investigation)] Icon_minitimeMer 4 Juil - 19:12

Les salles de travail du Triskelion étaient toujours aussi calmes, les agents concentrés sur leurs travaux dans les espaces cloisonnés qui délimitaient leurs équipes. Chaque bureau avait un assortiment d’outils de dernière génération : ordinateur performant, imprimante, téléphone, etc. alors que le membre en lui-même était de qualité, tout aussi moderne que le reste. Chaque équipe était également dotée de gadgets électroniques, comme un écran relié à tout les ordinateurs pour pouvoirs projeter les informations, bref, des liens à la pointe de la technologie pour des policiers tout aussi efficaces que leur matériel.

Comme la plupart des autres agences gouvernementales américaines, le B.A.M. travaillait dans un cadre idéal, et leur réseau informatique était sécurisé, la totalité de leurs ordinateurs reliés par un extranet et leurs données sécurisée du fait de l’absence de lien avec l’extérieur. Cependant, ils n’étaient pas coupé du monde non-plus, puisque l’une des salles possédait le réseau internet, bien que du fait coupée de celui des ordinateurs du Bureau. Cette salle servait à retransmettre aux agents les données venant de l’extérieur sans risquer de corrompre les données de l’intérieur.

Cependant, toute cette pointe de technologie ultramoderne n’empêchait nullement le Triskelion de travailler également sur papier. C’était son job, à Eduard Arkadi, servile serf du BAM qui portait la paperasse aux véritables agents. Bien entendu, il les enviait ; enfin, pas forcément ceux du département Intervention, c’était trop d’émotions pour lui ; ni ceux de l’investigation, trop compliqué. En fait, il était très content de sa propre place, à bien y réfléchir. Pas d’ennui, une paye valable pour ce qu’il faisait. Il n’avait pas à se plaindre.

Aujourd’hui était un jour comme les autres, où il passait avec son chariot dans les rangs de ses collègues de l’investigation, distribuant le « courrier ». Il ne savait pas ce qu’il y avait dedans et n’avait pas à le savoir, il faisait sa tournée, depuis la salle où l’on les vérifiait jusqu’aux archives, sans plus.

Aujourd’hui était un jour comme les autres, où il déposa une enveloppe A4 comme les autres sur un bureau comme les autres. Cependant, cette enveloppe n’était pas comme les autres, et l’agent à qui elle était destinée non-plus.

Le paquet reposa sur le bureau jusqu’à ce qu’on l’ouvre, où il se révéla contenir une lettre, écrite à l’ordinateur, ainsi qu’un dossier agrafé. Nul emprunte ou adresse d’expédition, aucun indice sur sa provenance, tout avait été fait pour préserver l’anonymat de l’expéditeur ; anonymat à sens unique, c’était annoncé dès les premières lignes.

Il n’y avait que cinq feuillets dans cette enveloppe, cinq bouts de papiers, mais qui avaient une importance cruciale, pour au moins deux personnes.


Bonjours Agent Trucker,

Je sais que vous ne me connaissez pas, mais moi je vous connais ; je vous fais confiance. Et j’ai quelque chose pour vous. Je sais que j’agis hors de la procédure, mais le jeu en vaut la chandelle, pour moi en tout cas. Et pour vous, une fois que vous aurez prit connaissance du dossier joint.

Je vais vous demander un service, avant toute chose : ne tentez pas de me retrouver, cela ne servirait à rien. Comme je l’ai dit, j’ai quelque chose pour vous, et c’est la seule chose qui importe.

Il s’agit d’un fragment de dossier prélevé dans les bases de données d’Interpole ; le Mange-Cœur, cela vous dit peut-être quelque chose. En tout cas, rien qu’au nom, vous comprendrez surement de quoi il s’agit. Rassurez-vous, Interpole aurait finit par transmettre ce dossier au BAM, mais pas avant des années, et il serait déjà trop tard. Ainsi, j’ai prit les devant.

Ne m’en veuillez pas, Agent, mais cette affaire compte beaucoup pour moi et seuls les hommes du Triskelion ont une chance de la mener à bien. Je crois beaucoup en vous et l’institution qui vous emploi. Peut-être qu’un jour, vous comprendrez, peut-être pas.
Je vous demande simplement de regarder ce dossier, et de faire votre job. Vous vous êtes engagé à défendre une cause, faite-le.

Pour une orpheline qui a vu sa mère mourir.

Vaillance et Acier Froid


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Dernière édition par Sébastian von Orchent le Lun 9 Juil - 22:32, édité 2 fois
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James Tucker
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MessageSujet: Re: L'Affaire du Mange-Cœur [LIBRE (au moins deux agents du BAM dont 1 d'Investigation)]   L'Affaire du Mange-Cœur [LIBRE (au moins deux agents du BAM dont 1 d'Investigation)] Icon_minitimeLun 9 Juil - 22:27

~ Un après midi comme les autres, au sein des bureaux du secteur investigation du BAM, plutôt calme, même, tandis que James renseignait consciencieusement un rapport d'investigation sur le cas Worthington, depuis qu'il avait été amené à enquêter sur les récents évènements qui avaient touché le X-Man et homme d'affaire. Un café "Lazare lève toi" à moitié vide posé sur le bureau, il était environ onze heures du matin lorsque Eduard Arkadi, employé des lieux, vint déposer le courrier du jour à chacun, sifflotant un air joyeux et familier aux oreilles du mutant alors qu'il en profitait pour saluer les différents agents qui se trouvaient dans les bureaux à ce moment là. Une personne agréable, aux yeux de James, du moins pour ce qu'il en connaissait. Toujours un sourire aux lèvres et un petit mot pour dire bonjour, c'était toujours ça de gagné même s'ils ne se connaissaient pas.

Le remerciant d'un signe de tête, il lui adressa un sourire poli avant de reporter son attention sur son rapport. Véritablement, c'était une des parties les plus emmerdantes du processus d'investigation, mais incontournable et qui avait un aspect vital pour la suite. Finissant, il finit par mettre en impression la version papier destinée aux archives avant de profiter du temps d'attente pour regarder le courrier du jour. A vrai dire ps grand chose, vu que la majorité des correspondances étaient adressées soit au service général du BAM qui se chargeait ensuite de les retransmettre aux secteurs concernés, soit au nom des agents de liaison. Une lettre à son nom propre signifiait en général une convocation à un test d'aptitude, au bilan annuel des compétences ou à ce genre de conneries dégénérées qui faisaient plus perdre un temps précieux qu'autre chose. Déchirant d'un air las le papier avec ses doigts, quelle ne fut pas sa surprise de voir une lettre anonyme adressée directement à son nom. Fronçant les sourcils à la lecture des premières lignes, il regarda de nouveau l'adresse du destinataire et y vit bien son nom et prénom en toutes lettres, avec même le numéro du bureau où il travaillait. Ce qui, évidemment, ne lui plut que moyennement voire pas du tout. Qui aurait pu non seulement le connaître assez pour savoir qu'il travaillait ici malgré sa récente affectation et en ces locaux et pourtant ne pas oser se dévoiler ? Une connaissance du FBI ? Cette hypothèse le laissait sceptique, bien que ce fut la seule chose qu'il eut en tête pour l'instant. Finissant la lecture, concentré sur les informations qui y étaient signalées, il l'acheva et son esprit, déjà, fonctionnait à toute allure. Vaillance et Acier Froid ? Cela ne lui disait rien du tout.

La première des questions qu'il se posait, c'était surtout s'il devait prendre tout ça au sérieux. Au final, le dossier semblait à la fois fourni, et à la fois vide, au vu du nombre de champs renseignés "inconnu". Sceptique, on eut dit un de ces scénario de série à la Heroes, avec Sylar et ses victimes scalpées. Mais là, c'était la vie réelle, et ce n'était pas un scénariste à la manque qui pouvait décider de comment cela allait se terminer. Posant délicatement les feuilles sur le bureau, il pivota pour utiliser le deuxième ordinateur, relié, lui, à internet et à l'extérieur. Après quelques minutes passées à pianoter, il avait trouvé duex ou trois articles de presse datant de plusieurs mois concernant des histoires sordides et sanglantes liées soit disant à un "mangecœur", surnom populaire donné par les journaux et dont James trouvé d'un goût particulièrement mauvais. Fermant l'onglet, il prit les quatre feuillets agrafés en laissant l'enveloppe sur sa table et se dirigea d'un pas normal jusque vers la porte ouverte du bureau cloisonné de Carol Danvers, sa chef.

_ Chef ? »

Toquant du revers de la main, il s'approcha alors de son bureau pour lui tendre les feuillets.

_ Vous devriez jeter un œil à ça, on l'a reçu ce matin. Dans le genre intrigue de série policière à la NCIS, ça devrait vous plaire. »

Croisant les bras sur sa poitrine, il attendit alors. Il avait hâte de voir ce qu'elle allait penser de tout ceci.

Et, oui, James était fan de NCIS. »
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Robert Mercer
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MessageSujet: Re: L'Affaire du Mange-Cœur [LIBRE (au moins deux agents du BAM dont 1 d'Investigation)]   L'Affaire du Mange-Cœur [LIBRE (au moins deux agents du BAM dont 1 d'Investigation)] Icon_minitimeLun 3 Sep - 22:26

J’ai encore passé une nuit à airer dans les rues de NY. Il faut dire que je suis incapable de fermer l’œil depuis des mois. Le tic tac que fait mon cerveau est si intense qu’il m’empêche de me relaxer suffisamment pour dormir. Toutes mes souvenirs et mes idées se bousculent constamment. Imaginé la quantité de souvenir et d’idées que l’on emmagasine avec une mémoire eidétique en vivant plus de 100 ans. Une chance que je ne suis plus un humain, mais une espèce de machine mécanique. J’avais passé l’avant-midi à mon bureau. Dans la division d’intervention, le temps peut rapidement devenir long lorsqu’il n’y a rien à faire. On doit attendre. J’ai déjà été révisé l’armurerie pour être sure que nos armes seraient prêtes en cas de besoin… Elles étaient parfaites. En fait, elles n’avaient pas changé depuis ma dernière inspection la veille.

À mon retour, je constate un incident dans ma section. Une défectuosité du système de gicleur a fait que 4 bureaux, dont le mien, sont inondés. Un plombier grimpé dans une échelle cherche tant bien que mal de contenir la fuite qui s’écoule toujours abondamment. Par chance, mes dossiers étaient méthodiquement placés dans les archives du BAM. Il faut dire que ma mémoire mécanique me permet de garder très peu de documentation pour mes dossiers. Rapidement, je prends mon manteau tout détrempé de sur la patère de mon bureau. Je sors de la zone du sinistre alors que le plombier jure à tout rompre. Dans la poche intérieure de mon manteau, j’en ressors un grand sac de tabac à pipe. Heureusement, il est bien scellé et le tabac est intact. J’en profite pour mon bourrer une bonne grosse pipe. Deux allumettes me permettent d’y mettre le feu avant d’en souffler un énorme nuage blanc. Je sais très bien que les bureaux sont non-fumeur, mais c’est une sale habitude que je n’ai jamais pu changer avec le temps. Je me promène un peu dans les diverses pièces du QG. J’aire ici et là sans but précis avant de me poser sur un bureau libre du secteur d’investigation. Une identification sur le pupitre me permet de savoir qu’il s’agit du bureau de Carol Danvers.

Soudain, le voisin s’adresse à moi. En fait, il s’adresser certainement à Madame Danvers, mais elle est absente. Il tend un document feuilleté sans s’attendre à voir un étranger devant lui. Au moment où il croise mon regard, je tire sur le dossier de ses mains. D’un simple coup d’œil, j’identifie qu’il s’agit de l’agent James Tucker du département d’investigation. Je n’ai jamais travaillé avec lui, mais les rapports que j’ai lus sur lui sont positifs. Je sais très bien que mon geste est impoli, mais j’ai tellement peu d’estime pour les êtres humains que j’en perds mes bonnes manières. Mon cerveau s’ennuie à force de devoir attendre si bien qu’il résonne actuellement. Un énorme tintamarre prisonnier de mon crâne. Un peu d’information fraiche ou une bonne enquête le calmera un peu.

Je fais un survol éclair du dossier. Les pages se retournent si rapidement que l’on peut remettre en doute si je lis vraiment. Une fois le document dévoré, je jette un coup d’œil à l’agent Tucker et je lui tends son document. Je me pose une seconde. Ma pipe bien fumante dégage une odeur intense de brûlé qui se disperse dans l’air. Au sommet de ma tête, on remarque un léger nuage blanc. Soudain, je brise le silence avec ma voix basse et rouillée par les abus d’une vie de taverne nocturne :

- Ce dossier est mince…

Je marque la pause d’une autre bouffer de tabac avant de continuer :

- On dirait une analyse d’un profiler criminel. Surement un détective amer de voir son analyse remisée sans suite au FBI. Certains d’entre eux ne comprennent pas les règles du jeu.

Dans ma vie, j’avais vu suffisamment d’enquêtes pour bien comprendre toute la complexité du jeu qui existait entre les criminels et la police. Ce n’était jamais gagné d’avance et les notions de bien et de mal devenaient complètement abstraites. Je savais aussi qu'un seul élément pouvait faire basculer les conclusions. Bref, des agents compétents pourraient certainement étoffer le dossier. Dommage qu'ils soient si peu nombreux, car ce n'est pas les enquêtes qui manque.

- Tu en penses quoi? Tu vas faire quelque chose avec ce dossier?

Je savais très bien qu'avec un peu de temps et de concentration, ma mémoire et moi pourrions certainement lier cette affaire à quelques autres documents des archives du BAM ou des autres agences gouvernementales. Je possédais aussi quelques contacts dans le milieu qui pourrais certainement nous refiler un tuyau. À ce moment là, une vue d'ensemble sera possible et il serait peut-être possible d'envisager la décision à prendre.
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James Tucker
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MessageSujet: Re: L'Affaire du Mange-Cœur [LIBRE (au moins deux agents du BAM dont 1 d'Investigation)]   L'Affaire du Mange-Cœur [LIBRE (au moins deux agents du BAM dont 1 d'Investigation)] Icon_minitimeDim 9 Sep - 18:15

~ Si James, par habitude ou nonchalance, difficile parfois de trancher, avait tendu le dossier sans vraiment faire attention, tout absorbé qu'il était par ses réflexions, il ne s'aperçut que trop tard que, à moins que Carol Danvers n'ait soudainement craqué face aux regards insistants de ses collègues masculins à la libido plus qu'agitée et n'ait changé de sexe afin d'être enfin tranquille quand elle se penchait pour ramasser un truc, ce n'était pas Carol Danvers qui se trouvait là. Ou alors elle avait fait sa Britney Spears et s'était rasée le crâne avant d'aller défoncer quelques journalistes à coup de parapluie bien senti. Mais dans ce cas, elle avait trouvé le moyen de se faire pousser une sacré paire de balls au vu de la voix rauque et masculine qui s'adressa à lui.

- Ce dossier est mince…

James n'avait jamais vu ni d’Ève ni d'Adam ce type et avait encore moins idée de ce qu'il faisait assis sur le bureau de sa boss, à moins qu'il ne soit éventuellement son mari venu l'attendre ici, un genre d'expandable à la Chuck Norris capable de rivaliser avec le caractère d'une mutante aussi puissante et autoritaire que Danvers. Cela dit, l'assurance - ou le culot, allez savoir - dont il faisait preuve laissait à penser que, s'il pouvait se permettre de fouiller dans des dossiers qui ne lui étaient pas destinés, c'est qu'il avait le grade pour. Dans le doute, James évita de s'offusquer pour rien, ce qui en plus de risquer de le faire passer pour ridicule n'était pas à proprement parler le genre d'attitude qu'il adoptait au boulot.

- On dirait une analyse d’un profiler criminel. Surement un détective amer de voir son analyse remisée sans suite au FBI. Certains d’entre eux ne comprennent pas les règles du jeu.

Quelque chose dans le ton de sa voix laissait à deviner toute l'expérience que l'inconnu charriait derrière lui, nuance fragile et peut-être mal interprétée, mais qui suscita l'intérêt de James pendant une fraction de seconde. Un début de sourire vint s'échouer sur le coin de sa lèvre, lui même au fait de ce genre de chose, qu'il comprenait parfaitement. Il ne lui était pas arrivé qu'une seule fois de ne pouvoir pénétrer officiellement quelque part tout ça à cause d'un simple mandat. Néanmoins, il n'avait jamais réellement apprécié les profiler, même s'il se gardait bien de l'afficher.

- Tu en penses quoi? Tu vas faire quelque chose avec ce dossier?

Pris un peu au dépourvu car il ne s'attendait ni à voir cet homme ni à ce qu'il lui demande son avis, il n'en conserva pour autant pas moins la même expression que s'il s'était trouvé face au colonel Danvers elle-même. Cela dit, il hésitait entre lui faire gentiment comprendre que ce n'était pas ses oignons et répondre, tout simplement. Dans le doute, il choisit la seconde option, les conflits ne l'intéressant guère.

_ Et bien dans la mesure où ce n'est pas moi qui décide de ce genre de chose, je venais justement en informer le colonel Danvers afin de lui soumettre la question. »

Sans pour autant mâcher ses mots, il parlait avec franchise et sans se cacher derrière une quelconque réserve frileuse que certains agents adoptaient parfois lorsqu'ils ne souhaitaient pas se mouiller sur certaines affaires.

_ On reçoit ce genre de chose plusieurs fois par semaine, mais entre les canulars et les délires psychotropiques de prophètes de la fin de monde ou de fanatiques religieux, quand ce ne sont tout simplement pas des lettres d'insultes, il est rare de tomber sur une menace sérieuse. Beaucoup de boulot pour pas grand chose au final. »

Une légère pause.

_ Cela dit, cette lettre n'est pas arrivée du pot commun des défections quotidiennes qu'on se mange, mais par le courrier personnel des agents, ce qui me laisse à penser que peut-être elle mérite un examen plus approfondi. Après, il s'avère que j'ai du temps à tuer ce matin, alors autant s'en occuper, non ? D'autant plus que le dossier semble intéressant. »

Le dossier, et surtout la note d'intention placé avant le dossier, ce qu'il s'était bien gardé ici aussi de préciser. Si ceci l'intriguait, il n'oubliait pas néanmoins qu'un œil avertit pouvait également voir ici une mauvaise intention. Après tout, les lettres anonymes étaient rarement bienveillante, autrement elles ne seraient pas anonymes. Saisissant l'occasion au vol, il enchaîna sur les présentation, un peu distant sans être froid, mais poli.

_ Mais nous n'avons pas eu le plaisir de nous croiser avant il me semble, agent Tucker, vous êtes ? » »
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Robert Mercer
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MessageSujet: Re: L'Affaire du Mange-Cœur [LIBRE (au moins deux agents du BAM dont 1 d'Investigation)]   L'Affaire du Mange-Cœur [LIBRE (au moins deux agents du BAM dont 1 d'Investigation)] Icon_minitimeSam 15 Sep - 18:33

L’agent Tucker me répondit poliment :

_ Et bien dans la mesure où ce n'est pas moi qui décide de ce genre de chose, je venais justement en informer le colonel Danvers afin de lui soumettre la question.

Hey merde… Un autre de ces agents qui sont incapable de prendre des initiatives. Ici, il y a un boulot monstre. Les enquêtes possibles se comptent par centaine et au lieu d’agir, ces agents discutent. La bureaucratie a gangrené le système d’enquête depuis des lustres. Un autorisation par ci, un mandat par là, un rapport à compléter… Ces procédures m’ont tué et c’est pourquoi j’ai choisi le département d’intervention. Lorsque tu agis dans une prise d’otage, il n’y a plus de mandat, d’autorisation ou de rapport qui compte. On agit et on corrige le problème. Point à la ligne. C’était là même chose lorsque j’étais un agent secret pour le compte de la CIA. Lorsque l’on est seul dernière les lignes ennemis, on apprend à être autonome. Ce côté libertaire et rebelle m’avait mainte foi causée des ennuis, mais les bons résultats obtenus m’avaient toujours évité le pire. En plus, Tucker se permit de surenchérir :

_ On reçoit ce genre de chose plusieurs fois par semaine, mais entre les canulars et les délires psychotropiques de prophètes de la fin de monde ou de fanatiques religieux, quand ce ne sont tout simplement pas des lettres d'insultes, il est rare de tomber sur une menace sérieuse. Beaucoup de boulot pour pas grande chose au final.


J’ai horreur cette nouvelle génération d’agents qui cherche a travaillé le moins possible et qui s’attend a avoir tout cuit dans le bec. Il est normalement assez facile pour un oeil éguisé de déterminer si la chose est sérieuse ou pas. Dans mon temps, les enquêtes étaient longues et pénibles, mais on finissait toujours par récolter le fruit de nos labeurs. Il faut dire que maintenant avec les mutants, les difficultés sont décuplées… Traquer un voleur est déjà difficile alors s’il est invisible, ça devient quasis impossibles. Il faut donc simplement se montrer plus rusé qu’eux et attendre qu’ils fassent des erreurs. Alors que j’avais perdu espoir en lui, il me rassura un peu :

_ Cela dit, cette lettre n'est pas arrivée du pot commun des défections quotidiennes qu'on se mange, mais par le courrier personnel des agents, ce qui me laisse à penser que peut-être elle mérite un examen plus approfondi. Après, il s'avère que j'ai du temps à tuer ce matin, alors autant s'en occuper, non ? D'autant plus que le dossier semble intéressant.

Il savait peut-être au fond faire la part des choses et la paresse que j’avais perçu était possiblement une tendance à investir consciencieusement ses énergies. Alors que j’hésitais sur l’idée que je me faisais de lui, il se présenta sobrement, mais poliment :

_ Mais nous n'avons pas eu le plaisir de nous croiser avant il me semble, agent Tucker, vous êtes ?

Je l’interrompis promptement :

- Agent James Tucker, âgé de 25 ans seulement. Recruté il y a quelques mois pour le département d’investigation sous l’autorité de l’agent Carol Danvers. Vous avez la capacité de manipuler les ombres. J’ai lu quelques un de vos rapports d’enquêtes.


Je marque une pause. Ma pipe fume comme la cheminé d’une locomotive qui file à pleine vitesse. À ce rythme, je devrai la remplir encore une fois dans quelques minutes. On pourrait croire que je suis nerveux à me voir fumer ainsi, mais pourtant je suis calme. Il y a des lunes que mon rythme cardiaque ne s'est pas accéléré. Si seulement, ma tête était aussi lente.

J'aurais bien pu lui en dire davantage, mais ceci aurait été superficiel. Je crois qu'il a bien compris mes intentions. Pour calmer mon cerveau, je suis obligé de lire une tonne de trucs à chaque jour. Si bien qu’à chaque fois que le BAM engage un agent, je prends le temps de lire sa fiche. Avoir cherché un peu plus, j’aurais certainement pu remarquer quelques incongruités me permettant de comprendre que ce dossier était du bidon. Que James Tucker était que l’ombre de lui-même et qu’il était que le clone de Dimitry Lyov, mais j’avais rien remarqué. Le BAM avait fait fort sur le dossier et je ne m’étais aperçu de rien. Il faut avouer que lorsque l’on ne sait pas ce que l’on cherche, il est difficile de trouver…

Je ne désire pas me perdre dans de longue présentation, ceci n’a jamais été mon truc. :

- Je sais qui vous êtes.… Agent Mercer, mais trêve de discutions, on a un enquête!

Naturellement, je suis un leader qui prend les choses en main si bien que je propose à l’agent Tucker de l’accompagner aux archives. La proposition est presque banale à première vu, mais j’avais un plan précis en tête.

L'ascenseur est hors usage pour une troisième journée consécutive ce qui nous oblige à prendre l'escalier de service. En descendant celle-ci, le silence est roi. Seul l'écho de nos pas sur les marches de métal brise ce silence. Je profite de ce moment pour me remémorer mes dernières recherches. Je sais que récemment j'ai vu quelque chose qui pourrait être lier à cette affaire. J'ai beau avoir une mémoire photographique, elle n'est jamais instantané. À chacun de mes pas, le souvenir se précise et j'ai une bonne idée en tête lorsque l'on atteint le sous-sol.

Les archives sont une très grande pièce sécurisée au sous-sol du BAM. À l’entrée, un gardien est posté là en permanence. Un quadragénaire nommé Marlon Pasco occupe ce poste depuis un accident à la main le rendant partiellement invalide. Je passe devant lui en échangeant un simple regard avec Pasco. L’échange est sans équivoque et elle démontre que nous nous connaissons bien. Au centre de la pièce, il y a un poste informatique qui donne un accès interne à la base de données du BAM. En face de celui-ci, il y a un autre poste quasis identique ci ce n’est que cet ordinateur est connecté à internet. Tout autour de ces deux postes de travail, ils y a des boites soigneusement rangés et identifier. Il s’agit de toutes les preuves obtenues par le BAM. Il y en a des milliers. J’ai déjà passé des heures incalculables ici à lire ses dossiers et à observer ces artéfacts, mais je suis encore loin d’avoir tout compris. Un casse tête ne prend réellement forme que lorsque toutes les pièces sont assemblées, avant ceci, les possibilités sont quasi infinies.

Je me dirige vers les postes informatiques d’un pas sur et rapide. Je prend pourtant le temps de faire un léger crochet dans l’une des rangé et j’en ressort avec un carton de moyenne taille. Je poursuis sans dire un mot vers les postes informatiques. Je dépose la boite sur l’une des tables de recherche à gauche des ordinateurs et je m’assois devant le poste interne. Le carton soigneusement sélectionné traîne non loin de James et je sais très bien ce qu’il contient. Par hasard, il y a cinq ou six jours, j’ai regardé son contenu. Il n’avait pas grand intérêt à ce moment là si bien que je ne mis était que peu attardé. Ce dossier vient bouleverser ces conclusions. Je n’en suis pas sure, mais il semble contenir certains éléments en liens avec le « Mange-Cœur ». Statistiquement, ces ressemblances ne peuvent pas être le fruit du hasard.Je pourrais très bien interfacer mon esprit avec l’ordinateur, mais le besoin n’est pas vraiment présent. Les moyens traditionnels pourraient certainement être aussi efficace. Pour me connecter, j’utilise le nom de Daniel Hopes, chef du secteur interne. Il y a bien des semaines que j’ai réussit à pirater son mot de passe et compte tenu de sa position, je bénéficies ainsi de beaucoup plus d’accès et d’information. La connexion a été rapide, subtile et l’agent Tucker n’a certainement rien pu voir de son point de vu. Je ne suis pas assez stupide pour faire ce genre de passe-passe illégal au vu et au su de tous. Avant de se lancer dans les recherches, je regarde longuement la jeune recrue et je lui demande de me faire le topo. J’ai bien mémorisé les trucs présents dans le dossier, mais il est certainement incomplet. Tucker possède peut-être d’autres informations qu’il doit maintenant me communiquer.

Spoiler:
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James Tucker
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MessageSujet: Re: L'Affaire du Mange-Cœur [LIBRE (au moins deux agents du BAM dont 1 d'Investigation)]   L'Affaire du Mange-Cœur [LIBRE (au moins deux agents du BAM dont 1 d'Investigation)] Icon_minitimeDim 30 Sep - 17:15

~ Le ton avait été donné par l'agent Mercer. James en fut d'ailleurs un peu surpris, car s'il avait, par curiosité, obtenu lui-même des renseignements sur untel ou untel au gré des conversations fortuites dans les couloirs avec certains de ses collègues - ou même dans un ou deux dossiers bien qu'à son niveau d'accréditation il n'ait pas vraiment de raison valable de les demander - il était loin, en tout cas, de connaître toute la section investigation d'une manière aussi efficace que ce que laissait entrevoir Mercer. Il ne sut, sur l'instant, s'il devait s'en sentir flatté ou épié, mais il ne s'en formalisa pas tant que ça au final. Il avait déjà connu, du temps où il débutait au FBI, un supérieur qui avait la fâcheuse manie de savoir tout sur tout sur son équipe et sur celles des autres, même quand ça ne le regardait pas. Cela dit, si l'agent Mercer lui ressemblait de loin, il paraissait beaucoup plus décontracté et sûr de lui dans sa manière de faire. Mais ceci est une autre histoire.

_ Hm, c'est exact. »

Ce n'est qu'à cet instant que James se rappela qu'il était interdit de fumer dans les locaux du Triskélion. Mesure classique, certes, mais toujours on ne peut plus rébarbative, surtout quand il fallait sortir en hiver. L'odeur de tabac qui émanait de la pipe emplissait l'atmosphère, et l'agent Tucker ne put s'empêcher d'imaginer la tête de l'agent Danvers quand elle s'apercevrait qu'un saligaud avait osé venir fumer dans son bureau. Cela dit, sa chef était actuellement si peu présente que lui-même aurait pu investir son bureau et le faire sien qu'il pourrait bien se passer une semaine avant qu'elle ne le remarque.

Puis Mercer proposa d'aller enquêter directement là dessus et de l'accompagner aux archives. Jetant un bref coup d’œil en arrière, James s'aperçoit qu'entre Danvers qui n'est pas là, Eva qui les a quitté à cause de son don mutant très - trop - prisé par les supérieurs et Monet qui est en vadrouille, il se retrouve seul à se faire chier dans ces locaux. Alors pas que James soit du genre à glander dès que les autres ont le dos tourné, mais, il devait se l'avouer, il n'attendait qu'un peu d'action pour se réveiller, fut-ce simplement d'aller aux archives avec un type qui paraissait être le sosie de Bruce Willis.

Mercer fait un crochet pour s'emparer d'une boite d'archive et revient ensuite vers le poste de recherche informatique. Intrigué, évidemment, James se demande ce qu'il y a dans cette boîte. Très certainement quelque chose en lien avec cette affaire. Il fronce subrepticement les sourcils pendant que Bob se connecte. Comment se fait-il que cet agent débarque au moment où Tucker reçoit cette lettre et lui mette, à peine dix minutes plus tard, une preuve sous le nez ? Coïncidence ? Il y croit difficilement. Puis l'agent Mercer demande un topo et, malheureusement, la réponse est aussi simple que rapide.

_ Malheureusement, Mercer, je crains que tout ce que nous avons ne se situe dans ce courrier. Enfin, dans et sur. Si on donne ça aux rats de laboratoire là haut ils nous sortirons certainement une ou deux empreintes, et avec un peu de bol... Sous réserve que ce torchon soit encore scientifiquement exploitable, vu qu'il est déjà passé entre au moins trois paires de mains différentes. »

James s'empara de la boîte à évidences sans rien demander d'autre et continua pendant qu'il l'ouvrait. Sur celle-ci était inscrite le numéro d'affaire auquel il était lié. Il commença à vider la boîte pour en trouver le contenu.

_ Et malgré ce qui est indiqué dans cette lettre, je ne connais personne qui se fasse appeler "Vaillance" ou "Acier Froid". Mais ça ne nous empêche pas de chercher. »

Là, un dossier, un rapport d'enquête, et plein de paperasse administrative à assommer un Hulk en pleine colère sous le poids des cartons. "Affaire Klovsky". L'agent Tucker l'ouvre sur une page au hasard et tombe sur des clichés gros plans dignes d'un film d'horreur. Des victimes ensanglantée projetée sur le sol comme un morceau de steak saignant, les yeux arrachés et manquants, la cage thoracique ouverte au sens propre du terme et la mâchoire inférieur manquante également. Le tout joyeusement assaisonné de sang un peu partout. Les poumons, le cœur, les os, tout semblait avoir été broyé d'une manière particulièrement violente et féroce.

_ ... Charmant ... »

James fait passer le dossier à Mercer en le laissant tomber sur la table devant lui.

_ On m'apporte cette lettre et au moment même où je finis de la lire, vous débarquez pour m’emmener aux archives, vous prenez une boîte parmi des dizaine de milliers d'affaires non résolues ou classées sans suites et celle-ci traite très probablement d'un Mange-Cœur à ce que j'en vois. Où vous êtes exceptionnellement doué, ou ceci n'est pas une coïncidence, je me trompe ? »

Évidemment, James avait envisagé l'option mutant, mais la manière dont Bob s'y était pris le laissait dubitatif quant à cette solution. Il était plus venu ici comme un homme qui savait ce qu'il cherchait avant même de parvenir aux archives. »
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Robert Mercer
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MessageSujet: Re: L'Affaire du Mange-Cœur [LIBRE (au moins deux agents du BAM dont 1 d'Investigation)]   L'Affaire du Mange-Cœur [LIBRE (au moins deux agents du BAM dont 1 d'Investigation)] Icon_minitimeLun 22 Oct - 2:42

James avait ouvert la boite et à voir son air dubitatif je savais que je ne m’étais pas trompé. Pas que je doutais de moi, mais mon pouvoir est loin d’être de l’omniscience. À ce que la vie serait plus simple avec ses connaissances omniscientes. Mon collègue confirme ce que je m’attendais : toutes nos connaissances sur le Mange-Cœur sont actuellement regroupées dans les documents que nous possédons. Avec un peu plus de temps, je pourrais peut-être retrouver quelques boites de plus comme celle que James détient, mais aucune ne nous apportera des informations complètement nouvelles. Ces boites sont limitées en informations par les preuves laissées sur les lieux du crime par les criminels, mais surtout par les talents des agents qui les ont créent.

L’agent Tucker fait une proposition intéressante en tenta de trouver quelques informations supplémentaires en envoyant ce papier se faire analyser dans l’un de nos laboratoires. Je qualifie cette proposition d’intéressante, car elle démontre une capacité d’analyse intéressante et avec un bon potentiel. Par contre, son expérience est encore faible. Au toucher, j’ai reconnu que ce papier était un papier de bonne qualité, mais rien d’exception. Un produit industriel disponible dans des dizaines de milliers d’imprimeries et ce seulement sur le territoire américain. Sa compétence en manière d’enquêteur est soutenue lorsqu’il émet des doutes sur les empreintes que le document pourrait contenir compte tenu du soin avec lequel il a été manipulé. Ce raisonnement est valable et logique. Certain supérieur aurait cherché à féliciter leurs agents de démontrant leur compétence durant une enquête, mais ce n’est pas mon genre. Il faut dire que j’ai perdu cette dimension humaine et j’en ai oublié que certaines personnes devaient être encouragées ou remercié…

James cherche ensuite à faire la lumière sur qui je suis. Il est vrai que d’en point de vue externe, ma présence peut semblé suspecte. Au lieu de simplement répondre, mes yeux quittent l’écran du PC et lentement j’échange avec l’agent Tucker un regard. L’échange, bien qu’il ne dure qu’un instant, est glacial et presque menaçant. Mon visage dénué d’expression ajoute au dramatise de la scène. C’est sans équivoque, je déteste cette question. Calmement, ma voix grave et extrêmement autoritaire tranche le silence de nos regards.

-Agent Tucker, vous posez les mauvaises questions. Croyez-vous réellement que j’aurais à monter un tel manège pour vous embarquer dans cette enquête avec moi?

Une pause est marquée par une énième bouffée de tabac


-Nous sommes le BAM et actuellement nous détenons un dossier qui dépasse la police traditionnelle depuis des décennies. On n’a pas de temps à perdre, tout le travail reste à faire. Tucker, vous êtes impliqué dans ce dossier et jusqu’à preuve du contraire, il y a des trucs là dedans que vous êtes peut-être le seul à comprendre…

Et mes yeux se détachent du visage de James pour revenir sur l’écran de mon ordinateur. Je n’utilisais jamais réellement le déterminant NOUS pour désigné les autres agents et moi, car je suis un solitaire. En fait, je n’ai pas trop confiance en eux. Ils sont trop décevants, trop émotionnels… Trop faible point. Par contre, bien que je sois solitaire, je ne suis pas bête, je suis suffisamment intelligent pour exploiter les forces de mes collègues. Je suis convaincu que Tucker sera essentiel dans cette affaire. Vous pouvez appeler ça l’instinct, mais chose certaine, je ne me trompe jamais.

Le dossier envoyé à Tucker est près de moi, mais je l’ignore volontairement. Je cherche d’autres éléments. Ceux-là, je les connais déjà. Mes doigts pianotent sur le clavier de l’ordinateur au point de créer une mélodie digne d’un virtuose. Je fais des recherches par mots clés. J’enchaîne les rapprochements entre différents dossiers qui n’ont pas été résolus durant les 20 dernières années. pourquoi 20 ans si le tueurs cours depuis bien plus longtemps? Simplement qu'avec un peu de chance, certain témoins sont encore vivants et qu'ils pourront être réinterrogés si besoin est. Je tente de mettre de l’ordre dans tout ceci, mais il manque trop de pièces pour reconstituer le portrait complet de la situation. Un vrai casse-tête où des dizaine de morceaux ont été perdus. Je dois visiblement considérer le problème différemment.

L’imprimante de la salle s’active. Elle imprime quelques documents relatifs à mes recherches, mais ce n’est pas réellement spectaculaire. Certaines pistes, par contre, se dessinent. Il s’agit de lien que nous devrons remonter pour déterminer s’il s’agit réellement de lien ou si ce n’est que des corrélations fortuites. Au fond de moi, je sais très bien que les éléments fortuits n’existent pas, c’est plutôt un manque de preuves, mais le résultat est le même. Légalement, ce que l'on ne prouve pas, n'existe pas. La réalité ignore par contre ce détail technique, car je pourrais cité des dizaines d’exceptions recueillis dans le dernier mois. On devrait avertir la réalité qu'elle doit légalement ce conformé à la loi sous peine d'en subir les conséquences... La justice des hommes est si faible et elle manque de rigueur rationnel. C'est pour cela que je prend de plus en plus de liberté par rapport à elle. Je me détache d'elle comme je me suis jadis détaché des hommes.

Quelques affaires semblaient être liées aux mafias locales. Ce type de relation professionnelle pouvait parfois laisser des traces que l’on devait impérativement retrouver. Un tueur qui sévit mondialement depuis plus de 50 ans finit bien par se faire quelques relations…

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James Tucker
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MessageSujet: Re: L'Affaire du Mange-Cœur [LIBRE (au moins deux agents du BAM dont 1 d'Investigation)]   L'Affaire du Mange-Cœur [LIBRE (au moins deux agents du BAM dont 1 d'Investigation)] Icon_minitimeMar 25 Déc - 19:05

~ La réponse de Mercer est sans équivoque, d'un regard et d'une réponse aussi tranchants que ce fameux "Acier Froid" de la lettre qu'il avait reçu. Mais James n'était pas mal à l'aise vis à vis de ce genre de comportement et soutint le regard sans coup férir. En fait, à partir du moment où le travail était bien fait et la compétence présente, il préférait toujours avoir à traiter avec des collègues aux caractères forts et affirmés plutôt qu'à des tires au flancs ou des personnes qui n'osaient pas. Preuve en est de son entente avec Danvers et St Croix dans son équipe, et il fallait voir à quel point ce n'étaient pas des femmes qui se laissaient faire. Ce n'était pas toujours facile car la barre était placée un cran plus haut et les résultats demandés plus exigeants, mais Tucker n'avait pas choisit de faire le boulot qu'il faisait pour recevoir un salaire à la fin du mois. Mercer était astucieux, et il sépara dans sa réponse le moyen du pourquoi, ce qui au final lui donnait une réponse qu'il pouvait interpréter à sa guise, donc en somme n'en rien tirer. Ou la justification de Mercer était réelle et il faisait ceci par conscience professionnelle et altruisme moral, ou il avait quelque chose de plus élaboré derrière la tête. Et comme l'agent Tucker avait toujours eut du mal à croire en la bonté d'âme spontanée de son prochain, même s'il ne voyait absolument pas les aboutissants de cette affaire, il aurait plus eu tendant à pencher pour la seconde solution. Ou peut-être ceci était un test, allez savoir. Toujours était-il qu'au final, cela ne changeait rien pour lui. Après tout, cette affaire-ci ou une autre, quelle différence fondamentale ? Sans compter que s'ils parvenaient à résoudre cette affaire vieille de beaucoup trop d'années selon lui, c'était toujours ça de gagné. Même si, pour le moment, il était loin de se faire d'illusions.

Il se mit donc au travail après avoir envoyé un message sur son téléphone pour que le reste de son équipe sache où le trouver si besoin, et entreprit de se mettre à œuvre. Le mot d'ordre dans ce genre de situation, où il y avait une quantité phénoménale d'archives à examiner, c'était la minutie. Ne rien laisser passer, tout passer au peigne fin et se concentrer sur la tâche pour ne pas louper une corrélation fortuite ou à priori inexistante. L'avantage maintenant, c'est qu'au moins comparées à la décennie précédente, les ressources informatiques dont ils disposaient étaient plus conséquentes et liées en un réseau auquel il leur était relativement aisé d'avoir accès. Rassembler tout ce qui de près ou de loin pouvait avoir un rapport avec ce Mange Cœur. Conservant un air égal, James travaillait en silence, notifiant une fois de temps en temps à son collègue une information qu'il jugeait pertinente.

En même temps qu'il faisait cela, il réfléchissait en silence sur ce fameux Vaillance et Acier Froid. La manière dont cette lettre lui avait été adressée allait inévitablement lui attirer des questions sur qui pouvait bien être ce ou ces personnes, mais le soucis était que lui-même n'en avait strictement aucune idée. S'ils utilisaient des noms de code bien souvent, surtout en opérations spéciales et même avant quand il avait fait un bref séjour au FBI, aucun n'avait prit celui-ci, d'une manière officielle ou officieuse, ni dans ses collègues, ni dans ses contacts, ni quoi que ce soit d'autre. Et, au final, la seule source d'informations plus épaisse que quelques mots sans réels sens ici et là ou plus claire qu'un carton de plusieurs kilogrammes recensant mille et une choses toutes sauf aidantes sur des affaires liées au Mange Coeur, au final, c'était cette lettre. Lettre sur laquelle cela le gênait de s'appuyer, étant donné que sa provenance inconnue, même si elle paraissait portée par des bonnes intentions, pouvait être au final tout et n'importe quoi. Quoi qu'il en soit, dans un cas comme dans l'autre, au vu des maigres informations dont ils disposaient, ils seraient incapable d'aller bien loin pour le moment.

Puis,au bout d'un moment qui aurait tout aussi bien pu être une heure qu'une dizaine, le passage du temps n'étant pas marqué dans cette pièce fermée, Mercer informa Tucker qu'il avait peut-être quelque chose via un contact. Un indic, peu importait d'où il sortait, mais très probablement lié de près ou de loin à la mafia locale au vu des récentes affaires que Bob avait écrémées et imprimées. Soit, il ne voulait pas savoir ni qui ni comment, tant que ça pouvait leur apporter une aide... »

[Bon, c'est naze, mais au moins c'est fait ><]
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