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  Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ]

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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ]    Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ] Icon_minitimeMer 16 Mai - 20:44

Sébastian avait du mal à se faire à l’idée de ce qu’il allait faire ; il avait fait nombre de choses dans sa vie, particulièrement des choses à la morale douteuse, mais cela, il n’avait jamais encore fait. Il avait fait la guerre, connu les camps de concentration, il avait tué plus qu’il n’aurait du et était mort et revenu à la vie plus de fois que Jésus. Il était lié à une créature d’un pouvoir incommensurable, il était payé des mille et des cent pour son travail et aujourd’hui, il était relayé au rang de facteur.

S’il s’était attendu à cela de la part du HellFire Club…

Son enrôlement avait été prévu bien avant qu’il ne soit lui-même invité visiblement, et si son avis sur le Roi Noir, son nouveau patron, restait partiellement à faire, Sébastian savait qu’il devrait s’en méfier. Il était en période de test, visiblement, mais ses nouveaux « alliés » aussi.

Poster une invitation pour le Club des Damnés ; et une invitation à un membre lambda, pas même dans le Cercle Intérieur. C’en était presque vexant. Cependant, le Sombre Voyageur n’était pas dupe : il était surement un tueur à gage parmi les meilleurs, donc c’était ses compétences sociales qui seraient mises à l’épreuve ; un test.

Ce ne serait pas le seul, mais c’était le premier : livrer personnellement une invitation à Anna Howlsbridge, la PDG de Norwood, une jeune femme avec qui Sebastian Shaw avait eut à s’entretenir au sujet d’affaires qui ne le concernait pas. Donc cela était plutôt simple : jouer les guides, l’intégrer aux invités aussi riches qu’ignorant du HC et la mettre en confiance, histoire de pouvoir la surveiller plus facilement. En gros, se montrer amical, faire les présentations.

Il y avait mieux qu’un tueur à gages à la santé mentale douteuse pour convier une auto-entrepreneuse ayant fait fortune dans un club de pervers ; enfin, c’était cela le défi justement. Un défi où le Léviathan ne serait d’aucune utilité, selon toute probabilité.

La voiture arriva ; Sébastian savait comment cela allait se passer. Il était Erasme Dorian Hobbes, héritier de seconde zone venu pour faire la connaissance de mademoiselle Howlsbridge sur conseil d’un ami, et comme il se prendrait de sympathie pour elle, il l’inviterait dans un club privé. C’était beau les demi-vérités ; bon, lui-même avait la conscience large, et mentait par habitude, mais réussir à tisser une toile de manipulation sur une base de demi-vérité était toujours intéressant. Il y avait plus de profondeur que le mensonge du début à la fin.

Sortant au grand jour, vêtu d’un costume avec cravate, chose excessivement rare, il s’avança vers la porte d’entrée. Son apparence de jeune homme était à l’opposée de sa nature vieillissante, tandis que sa taille moyenne était un anathème à celle de la créature qui se cachait derrière ses pensées. Sa chevelure mi-longue noire n’avait pour seul mérite que de contraster avec sa peau pâle, tandis que son visage fort semblait imperturbable. Bientôt cependant, des émotions factices viendraient prendre race sur se masque de chair.

Parfaitement guérit et ayant poussé le vice jusqu’à se parfumer, Sébastian avança dans le hall. Ce n’était nullement dans le siège de Norwood que la rencontre allait se faire ; nan, Erasme était fils d’un collectionneur anglais, il n’était nullement intéressé par le côté commercial de l’affaire. Non, c’était dans une salle d’escrime. Si ses informations étaient exactes, Anna pratiquait ce sport depuis pas mal de temps, et c’était bien plus simple de la rencontrer ici.

Peut-être devrait-il enfiler la combinaison et croiser le fer, cela le laissait indifférent ; dans la vie, il n’était pas sexiste : il tuait homme et femme à salaire égal.

Avança jusqu’à l’accueil, il demanda d’un sourire aussi charmant d’imité si mademoiselle A. Howlsbridge était présente. On lui répondit que oui.

Parfait.
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MessageSujet: Re: Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ]    Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ] Icon_minitimeMer 16 Mai - 22:22

L'heure était à la détente, et ironiquement, cela rimait au combat. Anna ne voyait pas les séances d'escrime comme du vrai combat, car même si en effet ses connaissances -existantes même si loin d'être grandioses- dans cette discipline pourraient lui être utiles pour se défendre, elle visualisait ce sport comme un moyen efficace d'affiner ses réflexes, d'affûter ses sens. Ce sport demandait moins d'endurance que le basket ball, le rugby, le baseball, ou autres. Non, c'était un sport extrêmement intense, demandant autant d'effort en 5 secondes qu'il ne fallait en fournir en 10 minutes de match pour un sport d'équipe traditionnel. C'était dans cette intensité-là qu'Anna était la meilleure.

Non pas que l'effort sur le long terme soit un problème, mais... elle était nettement moins brillante. Dans les conversations, si un échange vif était lancé et qu'il fallait réfléchir à toute vitesse pour toujours trouver une réponse (que ça soit pour convaincre ou ridiculiser), elle était dans son élément. Dans la finance, si une affaire devait être conclue extrêmement rapidement avec une marge de manoeuvre très limitée, elle était dans son élément. Et dans le cas d'un combat ou d'un effort physique, elle était nettement plus dans son élément quand l'effort à fournir devait être court, mais extrêmement intense.

Le club dans lequel elle pratiquait était assez reconnu à New-York. Ce n'était pas un groupe de champions olympiques évidemment ; Anna elle-même n'avait gagné que deux prix dans des compétitions inter-universitaires et n'avait pas eu la première place, mais jamais de vrai prix national ou quoi que ce soit qui demanderait un entraînement de très haut niveau. C'était un excellent moyen de focaliser son esprit sur une seule chose, de manière extrême, pendant un court instant.

Son adversaire aujourd'hui, au sabre, était Denny Hillson. Lui aussi était assez doué, et les passes entre eux étaient très équilibrées : les scores étaient en général à égalité chaque fois qu'ils se retrouvaient face à face, et dans l'ensemble elle s'entendait assez bien avec lui, même si leurs centres d'intérêt étaient assez différents. Pas d'amitié profonde ou autres, juste quelqu'un d'agréable.
Les deux sabres et les combinaisons étaient reliées au système de détection des touches, la brune était en position, Denny aussi, l'anticipation montait. Et l'alarme sonna, indiquant le début de l'affrontement.

La première seconde fut calme. Les deux avançaient, timidement presque, jaugeant leur adversaire. L'un des deux devrait ouvrir les hostilités, mais le faire n'était pas toujours un avantage : si l'adversaire parvenait à parer et riposter, la défaite pouvait être instantanée. Anna était patiente. Denny, nettement moins : il ouvrit le bal en envoyant un coup d'estoc, de la pointe, à la verticale. Prévisible : la PDG para aisément, à l'horizontale, décalant la lame du challenger sur le côté, avant d'elle-même lancer un coup horizontal en sens inverse.
Il s'y attendait aussi, et recula pile à temps pour éviter le coup, ripostant instantanément. Anna para en diagonale, vers le bas, les deux armes se heurtant dans un bruit métallique, et elle décida de se lancer en avant : elle se mit à avancer vers Denny, rapidement, lançant des attaques rapides visant à le faire reculer et le déséquilibrer.

Hélas, le bon Denny connaissait son adversaire et savait qu'elle avait tendance à jouer de sa taille et carrure pour faire sortir l'ennemi de la zone d'affrontement (et ainsi provoquer une défaite). Le Sabre d'Anna passa à moins de cinq millimètres de lui, et il profita de cette petite erreur pour envoyer une attaque verticale rapide, du haut vers le bas.
La brune ne s'y laissa pas prendre, décidant d'y aller un grand coup. Laissant entendre un cri rauque, elle lança son propre sabre vers le haut afin de le heurter à celui de Denny. Elle savait qu'elle aurait plus de force que lui, et que le choc l'enverrait en arrière, laissant de la place pour porter l'attaque finale... Mais encore une fois, l'homme connaissait bien son adversaire.

Alors qu'Anna envoyait le coup visant à le déséquilibrer, il retira son bras d'un coup. La brune fut prise à son propre jeu, et le bras levé, le sabre en l'air, elle laissait une ouverture immense pour une attaque : elle n'aurait jamais le temps de se défendre. L'homme lança une attaque de pointe, et l'alarme sonna, indiquant une touche de la part de Denny.
L'ensemble du combat avait duré, selon le chronomètres, 2,17 secondes.


- Ha merde, lança la brune après avoir repris un peu son souffle et enlevé son masque. J'aurais du la voir venir celle-là.

Elle leva la tête, observant le score final, vu qu'ils combattaient l'un contre l'autre depuis déjà un bon quart d'heure. 16 à 16.
Son adversaire lui sourit avec un air amusé, alors qu'il observait aussi le score. Visiblement, personne ne dominerait pour cette fois... Encore une fois. Après un bref papotage amical, Anna se dirigea vers un des bancs, attrapant son sac, plus précisément une sorte de gourde remplie de dieu sait quoi, ainsi que deux sphère métalliques. Elle fit tourner les deux sphères métalliques dans la paume de sa main, comme ces sortes de balles Anti-Stress chinoises, tout en buvant. Elle ne croyait aucunement au fait que faire cela "libère son karma" ou autres, mais le faire était devenu comme une sorte de tic, elle avait l'habitude de le faire.

Après quelques secondes toutefois, elle cessa son petit manège, observant un nouvel arrivant. Un type... étrange. A vrai dire elle ne l'avait jamais vu ici. Anna le fixa de ses yeux vairon quelques instants, avant de finalement hausser les épaules, comme si au fond, cette arrivée ne la concernait pas vraiment.
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ]    Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ] Icon_minitimeJeu 17 Mai - 15:08

L’hôtesse d’accueil lui désigna d’un geste une personne qui venait de sortir de l’entrainement, et Sébastian croisa son regard. Une hétérochromie, des yeux vairons qui lui renvoyaient presque son propre regard marron. Erasme sourit, remerciant son informatrice de l’instant pour se diriger vers sa proie. Enfin, façon de parler.

Anna Howlsbridge était plus imposante que lui, ce qui lui décrocha un sourire en coin ; au moins une demi-douzaine de centimètres pour probablement autant de kilogrammes. Son visage était encadré par des cheveux de la même couleur que les siens, à l’exception d’une mèche de sang, et taillés en une forme plutôt sympathique mais qui devait gêner la vision. L’autre jouait avec deux sphères métalliques, et se détourna de lui pour porter son intérêt à une espèce de gourde.

Sébastian avança d’un pas rapide, adoptant encore mieux l’étiquette de jeune hérité riche et bien éduqué (bien que son éducation remontât maintenant à quelques années) venu ici par curiosité mais avec une idée derrière la tête.

Il était décontracté, parfaitement à l’aise malgré la différence de taille entre lui et Anna, mais un décontracté moins sur de lui que lorsqu’il travaillait. Il n’était pas là pour dégager l’impression d’un prédateur jouant avec sa proie, mais simplement d’un jeune homme ayant du temps à perdre.

Mains dans les poches, visage ouvert et légèrement souriant, chose qui ne collait pas tant que cela avec son ossature marquée, et légèrement penché en arrière comme il avait vu les jeunes de ce siècle le faire si souvent, il s’approcha. Il n’y avait rien d’exagéré dans sa manière d’être, mais elle semblait fausse ; ses yeux, notamment, avaient depuis bien longtemps perdu l’éclat de naïveté et d’idiotie des jeunes gens rêveurs qui croyaient à la vie. La vie, il la subissait et l’ôtait, tout simplement. Plus qu’un unique rêve, plus qu’un unique espoir : Amanda.

Peut-être une illusion, peut-être une chimère, peut-être la vérité, mais cela il ne le saurait qu’à la fin, lorsqu’il serait trop tard. Jusque là, il ne faisait que s’en tenir au plan.

- Mademoiselle Howlsbridge, déclara-t-il avec un sourire amical mais faux lorsqu’il arriva à son niveau, lui tendant la main. Erasme Dorian Hobbes, enchanté de vous rencontrer. J’ai beaucoup entendu parler de vous et je dois avouer avoir eut l’envie de vous connaitre.

Si elle acceptait la poignée de main, la jeune Anna se retrouverait surprise ; Erasme n’avait nullement l’intention de se contenter d’une poignée de main : il était d’une autre classe. Un baisé sur le dos de la main, c’était peut-être dépassé chronologiquement, mais c’était bien plus élégant. Après tout, son alter-égo devait essayer de se montrer charmant et pédant, malgré la dizaine d’année supplémentaire que devait avoir l’organisme d’Anna sur le sien.

Son enthousiasme était feint, mais semblait aussi réel que celui de la plupart des acteurs, les cadors exclut.

Sébastian attendait la réaction, mais il était sensé être empressé et plein de vie.

- Puis-je vous inviter dans un endroit autre que celui-ci, ou converser serait plus aisé ?

Sa question lui semblait à la fois inconvenante et logique, et s’il la posa après sa salutation des temps anciens, il semblait l’avoir préparé avant. Comme tout rôle, il fallait réfléchir pour l’interpréter, mais cela lui venait assez naturellement. Il n’avait qu’à se remémorer une époque lointaine plus lumineuse et moins sanglante ; son calme avant la tempête.
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MessageSujet: Re: Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ]    Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ] Icon_minitimeJeu 17 Mai - 15:53

Et au fond, cette arrivée la concernait. L'étrange individu s'avança vers elle, avec un air... à priori plutôt tranquille. Il s'arrêta finalement devant elle avec un sourire, qui paraissait... La brune ne parvenait pas à mettre la main dessus. Quelque chose dans son expression la mettait mal à l'aise. Il y avait un élément qui ne correspondait pas, qui semblait étranger, qui... Non, elle ne savait pas trop comment le définir, mais un truc n'était pas bon. Son sourire ne semblait pas du tout sincère...

OUI ! VOILA ! C'ÉTAIT CA ! En fait, il avait un peu un air de marionette maléfique réanimée par les pouvoirs d'un démon, ou autres, comme Chucky, ou quelque chose de flippant dans le genre. Il n'avait pas l'air d'être en bois entendons-nous bien, mais son expression était proche de celle de ces marionettes inanimées et vides.
D'ailleurs, alors qu'il tendait la main vers elle, Anna semblait clairement mal à l'aise. Pas le malaise de la personne qui rencontre un inconnu, non, celui clair de la personne qui voit quelque chose d'anormal ou dangereux et qui ne sait comment réagir.

Elle finit par se reprendre assez rapidement, même si elle observa Sébastian pendant une seconde environ avec un air perplexe, du style : "mais c'est qui lui, il me veut quoi ?". C'était volontaire : elle voulait clairement faire comprendre qu'elle n'avait aucune idée de qui il était ou de ce qu'il pouvait bien lui vouloir, et qu'elle n'appréciait ça que très modérément.
Et lorsque la poignée de main se transforma en baise-main, elle eut une tête qui aurait parfaitement pu correspondre à un smiley "Ô_o" sur internet. Qu'est-ce-que c'était que ce type ? ERASME DORIAN HOBBES ? Mais d'où il sortait, d'un film de détective des années 20 se passant à Londres ? En tout cas il avait envie de la connaître. Tiens donc.


- Euh... bonjour monsieur... elle afficha, volontairement encore, un air extrêmement sceptique, et une pause d'une demi-seconde avant de continuer : Hobbes. Ou plutôt Sir Hobbes ! ajouta-t-elle avec un ton sarcastique et un sourire en coin, en référence aux manières très "old school", qu'on pourrait considérer comme British, de Sébastian.

Il semblait vraiment enthousiaste à l'idée de la croiser en tout cas... Restait à savoir si c'était un fan de téléphones, un journaliste, un client potentiel, ... Il proposa en tout cas qu'ils aillent discuter autre part, ce qui arracha à la brune un air pour le moins sidéré, elle s'attendait à pas mal de choses mais pas à ça. Mais c'était quoi ce type ?

Pas un client. Un vrai client aurait envoyé son offre au conseil d'administration. Ensuite pas un fan : un fan aurait demandé quand sort le nouveau modèle de téléphone ou autres. Restait donc la dernière option : un journaliste. Et là, franchement, elle n'étais pas vraiment à fond sur l'idée de parler à l'un d'eux pour l'instant. Elle se releva donc, prenant son sabre, son masque, et mettant les deux dans son sac avant de répondre d'un ton poli, amical mais pas trop :


- Si vous le souhaitez je peux vous envoyer le numéro et l'adresse e-mail de notre service de relations publiques, qui s'occupe des demandes de la presse. Ils pourront certainement mieux vous renseigner et pour tout vous avouer, ils savent mieux que moi quelles sont mes disponibilités ! conclut-t-elle avec un sourire amusé. Au fond c'était plutôt vrai.
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MessageSujet: Re: Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ]    Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ] Icon_minitimeJeu 17 Mai - 18:16

Mademoiselle Howlsbridge n’était pas des plus à l’aise à face Sébastian, qui une fois n’est pas coutume, l’était peut-être un peu trop. Comment aurait-il réagit lui-même, il y avait plus de 73 ans de cela ? Bah, la probabilité même qu’un paranoïaque croyant tombe sur la bonne réponse concernant son être était quasi-nulle, alors une jeune trentenaire du business… elle aurait dût être sacrément dérangée.

Erasme resta immobile, attendant la réaction d’Anna. Elle devait s’interroger sur lui ; quoi de plus normal ? Le baisemain ne ferait qu’ajouter à ce côté décaler du jeune homme qui fait son intéressant. Vendu.

Sébastian su s’amuser des expressions du visage d’Anna, et su le montrer. Il pouvait très bien passer pour le voyageur des temps anciens qu’il était ou pour un pseudo-séducteur essayant de montrer manières et galanteries d’une époque aussi noble que disparue, cela ne le dérangeait pas le moins du monde, tant qu’il avait l’attention d’Howlsbridge. Il devait se comporter en parfait psychopathe, imitant les émotions, malgré le fait que lui, il en eut.

Anna était septique, mais passa rapidement au sarcasme ; bien, le sourire méprisant qu’elle avait était également une bonne chose : elle n’allait pas se laisser faire et du fait, il y aura une conversation.

Erasme rit à la mention de Sir Hobbes ; de ce qu’il s’avait, Thomas Hobbes, dont il avait reprit le nom et se prétendait descendant, n’avait jamais eut ce titre.

- Juste Erasme ; je suis d’origine anglaise, de par mon père, mais mes ancêtres n’ont jamais eut de titre, plaisanta-t-il avec tout l’humour qu’il put.

Anna ne semblait pas joyeuse à l’idée de s’entretenir avec lui, et si Erasme devait lui laisser le choix, Sébastian n’avait nullement l’intention de faire cette politesse. Tout restait à ce que cet état de fait ne transparaisse pas dans son personnage.

La réponse d’Anna fut poli, le renvoyant à son service de relations publiques, ce qui arracha à rire léger à Erasme.

- Je vous prie, vous ne vivez pas que pour votre travail ? Je ne suis pas journaliste, j’étudie les Sciences-Politiques à Brown, il leva les yeux au ciel, comme s’il réfléchissait, avant d’ajouter : enfin, en théorie. Il eut un nouveau sourire charmeur, ses yeux revenant au visage d’Anna : Je ne suis nullement intéressé par la Norwood ou même l’argent, j’ai ce qu’il faut. Nan, c’est à votre personne que je m’intéresse, non pas votre œuvre ou vos biens. M’est avis que sa doit pas vous arriver souvent, vu vot’ réaction. Permettez que je porte votre sac ?

Une question qu’un gentleman comme celui qu’il incarnait posait naturellement, et que l’autre devait s’attendre à se voir poser, conformément au stéréotype, mais qui avait un tout autre sens pour Sébastian : porter le sac de mademoiselle Howlsbridge était un moyen de la garder proche de soi, puisque sans même tenir à ce qu’il y avait dans le conteneur, Anna resterait proche de son bien, par réflexe.

Lui-même avait pensé à ne pas prendre ses compagnons habituels : les deux Colts .45 attendaient sagement chez lui, rangé dans une mallette. Les seules choses qui l’accompagnaient étaient une voiture avec chauffeur et un chéquier débouchant sur l’un de ses comptes civils et officiels.

- J’espère que vos disponibilités ne sont pas dictées par votre emploi, se serait du gâchis. Si tel est le cas, je prendrai rendez-vous comme la politesse l’impose, sinon mon invitation tient toujours ; à cette heure, un café serait-il incorrecte ?
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MessageSujet: Re: Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ]    Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ] Icon_minitimeJeu 17 Mai - 19:33

Tiens donc ! Il était effectivement British... Le coup du baise-main et autres, ça n'allait pas aider les clichés de l'anglais propre sur lui avec une petite moustache et une veste en tweed, qui a un langage châtié, et tout le tralala. Elle se contenta donc d'afficher un sourire assez amusé, non pas méprisant, mais plutôt celui d'une petite fille qui viendrait à l'instant de penser à une blague un peu olé-olé racontée par son papa pendant un dîner familial, sans pour autant que ça n'ait vraiment un rapport avec la conversation.

En tout cas, il n'était pas un journaliste. Enfin... c'était ce qu'il disait. Il disait étudier les sciences politiques. Tiens donc. Il continua en plus à parler, indiquant qu'il n'était pas intéressé par la Norwood, ni par ce qu'elle produisait, ni rien, mais par elle et elle seule. Instantanément, cela suffit à refermer toutes les armures, protections anti-intrusion, et alertes dont elle diposait, socialement parlant.
Elle grognait souvent qu'elle n'avait vraiment pas de vie, les fois où elle était dernière à partir du bureau et à sortir du bâtiment de la Norwood, et dans un sens, c'était assez vrai : elle était quasiment définie par sa vie professionnelle.

Elle n'avait pas véritablement d'amis ou connaissances, ayant perdu la trace des quelques personnes avec lesquelles elle s'entendait à la fin de ses études, et dans l'ensemble, si elle s'entendait relativement bien avec la plupart de ses collaborateurs, elle n'avait pas vraiment de relation privilégiée avec un seul d'entre eux, que cette relation soit amicale ou plus profonde.
Alors que quelqu'un s'intéresse à *ELLE* indépendamment de sa vie professionnelle ? C'était, pour elle en tout cas, extrêmement improbable vu que les deux étaient étroitement liés. Cela suffit à la surprendre, et même si ce n'était pas visible vu sa position, elle activa par mégarde sa capacité sur les deux sphères métalliques qui fusionnèrent en une seule dans sa main.

La question pouvait être : "pourquoi ce stress" ? Tout simplement parce que plus les choses avançaient, plus la brune voyait cet interlocuteur comme quelqu'un de potentiellement dangereux ou suspect. Si ce n'était pas un journaliste, c'était quoi alors ? Un psychopathe pervers qui fantasmait et délirait sur elle, et rêvait de lécher l'intérieur de sa cage thoracique après l'avoir tuée et éventrée ? En tout cas, un seul mot lui venait en tête quant à cette situation : creeper !


- Porter mon sac ? répondit-elle avec un air surpris. Vous comptez m'accompagner jusqu'aux vestiaires des femmes ? Car autant dire que je compte bien prendre une douche avant toute chose et vous n'êtes pas invité.

La brune conclut sa phrase en remettant la sphère métallique -autrefois deux, maintenant une seule- dans le sac, et en le fermant avant de le passer sur son épaule. Il fallait trouver un moyen de s'en débarasser, mais si c'était bien un psychopathe et qu'il était frustré, il risquerait de venir tenter de l'égorger dans les douches en récitant un poème bizarre, ou dieu sait quoi d'autre...

- Mes disponibilités sont dictées par mon activité progressionnelle, comme le plus clair de mon existence, et je ne bois pas vraiment de café. Au moins ça donnait le ton. Un thé ferait l'affaire, vous avez pile le temps de la douche, donc dix minutes, pour trouver un endroit.

Elle lui laissa alors juste le temps de réagir, avant d'entrer finalement dans les vestiaires. Elle n'imaginait pas que sa journée deviendrait aussi... Bizarre.
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MessageSujet: Re: Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ]    Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ] Icon_minitimeJeu 17 Mai - 22:38

Anna Howlsbridge semblait… surprise, que l’on s’intéresse à elle ; visiblement, le genre de personne à ne pas avoir de vie hors de son emploi. Cela ne concernant pas vraiment Sébastian, qui pouvait être considéré comme dans un cas similaire, mais Erasme devait s’y intéresser.

Continuant dans sa lignée de surprise, Anna afficha encore cet éternel air en lui demandant s’il comptait l’accompagner aux douches. Certes non, il n’avait même pas envisagé cette possibilité. Lui-même avait habitude de se nettoyer après son emploi, mais ce dernier était bien plus salissant.

Erasme rit simplement, amusé.

- Cela serait inconvenant, car ma présence là-bas n’est pas recommandable ; cependant, comme précédemment, si votre avis change une fois vos affaires réglées, mon offre reste valable. Ecoutant son interlocutrice exposer ses disponibilités avec un air légèrement absent, il revint à lui lorsque le délai lui fut donné. Il sourit : C’est parfait, un thé alors. Je vous retrouverais à l’entrée. Dix minutes, sans fautes.

La laissant s’éloigner, il retourna lui-même jusqu’à la voiture qui l’attendant dehors. Indiquant au conducteur de baisser sa vitre, il s’y accouda comme le bon jeune homme qu’il devait être. Il regarda Vince, cinquantenaire ridé, vêtu d’un même costume, au nez bourru et au regard bienveillant.

- Tu compte m’expliquer à quoi tu joue, Vic’ ?

- Pas vraiment, Vince, sache simplement que mon rôle n’a pas changé. Elle veut un thé, tu me trouve un salon de thé ; dans les dix minutes. Pas un café-restaurant, un vrai truc. Et tu me fais pas de commentaires.


Certes, un tueur à gages comme lui dans un salon de thé ; si Dieu avait été encore en vie, s’aurait été sa façon de se venger du Léviathan en faisant tourner son hôte en bourrique.

Alors que Vince était au téléphone, passant par le plus classique des moyens de recherches ; l’office de tourisme, Sébastian réfléchit plus en profondeur à comment allaient tourner les choses.

Jusque là, il s’était pas fait envoyer bouler, ce qui était une bonne chose. Anna se méfierait, elle avait été élevée ainsi, mais même une paranoïa clinique ne lui serait d’aucune utilité pour échapper au Sombre Voyageur. Le HellFire Club tournait autour d’un échiquier, dont Sébastian escomptait faire parti ; même lui-même résonnait sur de nombreux plans, et le Léviathan infiniment plus. Shaw pensait peut-être que Faust serait un pion sur son plateau d’échec personnel, en plus d’être la tour de celui du Club, mais il était également un facteur comme un autre dans le jeu du Démon et de son hôte.

Concernant Erasme, il devait se poser en ami, ou au moins en personne sympathique ; et par conséquent il devait poursuivre sur la voie. Son alter-égo était suffisamment réaliste pour avoir put tromper les autorités de l’Etat, l’immortalité de Sébastian lui donnant tout le temps de créer ses futurs lui des années à l’avance, de les faire grandir en temps réel bien qu’ils fussent factices.

Anna pourrait enquêter tant qu’elle voudrait sur lui, elle ne pourrait pas faire le lien entre Erasme Hobbes et Frederick Faust ; au mieux, si elle se rendait à Brown, la personne se prétendant l’héritier Hobbes là-bas pourrais lui confirmer qu’il n’était pas Erasme mais qu’il était payé par ce dernier pour suivre son cursus scolaire à sa place ; rien de bien folichon. Les seuls à connaitre la vérité concernant Sébastian von Orchent étaient le damné Sinister et Sebastian Shaw, qui avait retrouvé des traces de sa visite dans le Club de Londres.

Erasme semblait songeur, le regard perdu dans le vide, lorsqu’Anna réapparut.

Vince avait intérêt d’avoir trouvé quelque chose.

Reprenant son amabilité qui lui vint comme on enfile un vêtement, il s’approcha à nouveau de la PDG et tendis une fois de plus la main.

- Toujours non pour votre sac ? demanda-t-il avec une bonne humeur contrefaite. Ma voiture est la suivante, mais je doute que vous préférerez votre propre moyen de transport. Vous nous suivrez ?
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MessageSujet: Re: Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ]    Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ] Icon_minitimeVen 18 Mai - 0:04

Bon. Elle avait maintenant 10 minutes pour récapituler un peu cette sombre affaire.
Elle posa son sac sur un banc, ouvrant son casier et récupérant savon et shampoing. Se laver les cheveux, ou pas... Le faire sans l'après-shampoing risquait de donner un résultat assez chaotique, elle l'avait pris pour les situations d'urgence où elle était couverte de sueur, ce n'était ici pas le cas, un rinçage ferait l'affaire et elle les laverait le lendemain, hop.
Ce dilemme (terrible) réglé, elle ouvrit son sac pour récupérer la sphère de métal. Soupirant, Anna observa à gauche, à droite, pour voir s'il n'y avait pas quelqu'un... Personne, parfait. Se concentrant, la boule de métal devint liquide, lévitant à quelques centimètres au dessus de sa paume, et lentement, très lentement, elle se sépara en deux sphères distinctes, parfaitement rondes.

Les deux sphères retombèrent ensuite, inanimées, dans sa main, de nouveau solides. Une chose de faite. D'ailleurs... Mieux valait qu'elle les garde sur elle et non dans son sac. Au cas où ce type serait une sorte de psychopathe bizarre.
Alors qu'elle se dirigeait vers la douche, faisant couler l'eau (brûlante), elle réfléchit un peu à qui pouvait bien être Erasme Hobbes. British -selon ses propres termes- aux manières très exagérées, il disait s'intéresser à "sa personnalité" et non un aspect quelconque lié à ses affaires, et semblait plus qu'enthousiaste à l'idée de partager un café avec elle... Tout ça ne s'assemblait pas convenablement.

Ces pièces n'allaient pas ensemble, comme venant de plusieurs puzzles distincts. Ou alors, ces pièces étaient bien du même puzzle mais il lui manquait des pièces. Car autant le dire, en analysant la situation avec un point de vue très psychiatrique, on avait : un personnage aux manières exagérées, semblant anormalement obsédé par elle, séparément de son travail qui constitue une part majeure de sa vie, et voulant à tout prix s'isoler avec elle. Ah oui... Et il était venu la chercher à son club d'escrime, dont peu de monde avait connaissance.

Il avait COMPLÈTEMENT le profil du psychopathe pervers aux tendances meurtrières.
La brune fronça les sourcils à cette pensée, tout en rinçant le savon avec lequel elle venait de se frotter énergiquement. Aucun doute : elle allait garder les sphères de métal, qui pourraient lui servir d'arme au cas où il sortirait une faucille de sous son blouson en parlant de ses fantasmes avec un air cinglé. Finalement, la perspective qu'il s'agisse d'un journaliste lui sembla... sacrément plus sympathique. Il restait évidemment la possibilité qu'il manque à Anna des pièces de ce puzzle étonnant qu'était monsieur Hobbes, mais dans ce cas, il faudrait rapidement que ces éléments absents se révèlent, car elle ne comptait pas une seule seconde attendre patiemment que les choses s'éclaircissent au fil des jours.

Une fois sortie, et tout en utilisant son sèche-cheveux, elle se mit à concevoir une sorte de "plan" de la future conversation. Il allait l'amener quelque part où il y a du thé -erreur de le laisser choisir l'endroit mais c'était trop tard- et si les choses n'étaient pas devenues limpides d'ici la fin dudit thé, la conversation serait alors terminée purement et simplement, quitte à ce qu'elle doive user d'intimidation avec l'une ou l'autre projection de pointes métalliques. S'il avait quelque chose d'intéressant à dire... Elle aviserait.
Une fois les cheveux brossés, et ayant repassé sa tenue normale, soit un jean noir avec un T-shirt près du corps, noir aussi, et son éternelle veste blanche, courte au col haut, elle reprit son sac et sortit, allant à la rencontre de l'individu, à l'entrée du club.


- Non merci, je mettrai mon sac à l'arrière de mon véhicule, répondit-elle quand il offrit de nouveau de le porter. Je vous suis en tout cas, en espérant que ça ne soit pas au Royaume-Uni, j'ai des choses à faire cet après-midi.

Sortant avec lui, elle enfourcha sa moto qui était proche, attachant le sac de sport à l'arrière et enfilant son casque. Restait à voir quelle serait la destination... S'il quittait le centre-ville, elle pourrait toujours partir, au pire.
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MessageSujet: Re: Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ]    Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ] Icon_minitimeVen 18 Mai - 21:44

Lorsqu’Anna Howlsbridge ressortie des douches (et du club d’escrime, puisqu’il l’attendait dehors), Sébastian ne put s’empêcher d’être amusé face à la tenue de la femme d’affaire. Elle qui disait n’être définie que par son travail et qui revenait vêtue comme les jeunes gens de ce siècle…

Sans grande surprise, elle refusa sa première offre et accepta la seconde, tentant de faire une blague qui ne la fit même par rire elle. Pour rester dans son rôle naïf, Erasme surenchéri.

- Nan, ne vous en faite pas ; je n’aurai pas le temps de faire un aller-retour en UK pour être en cours après-demain.

C’était vrai, mais vu qu’il avait déjà fait récemment l’aller-retour au Japon en compagnie de deux Confréristes dans la poursuite d’une des Reliques de la Prédation, il savait que cela pouvait se faire très vite, surtout avec la mafia et un téléporteur.

Laissant Anna aller jusqu’à sa moto, il embarqua à l’arrière de son propre véhicule.

Son premier geste fut d’arracher sans la moindre once de délicatesse sa cravate, qu’il laissa choir sur le plancher, et de déboutonner le col de sa chemise.

- Alors ?

- Les Thés de l’Orient, sa te va ?

- Te fous pas de moi Vince ; t’as juste intérêt à bien avoir choisit. Elle nous suit en moto.


Vincent démarra la voiture, et Sébastian n’eut même pas un coup d’œil vers l’arrière pour savoir si elle les suivrait. Honnêtement, il s’en moquait complètement. Elle n’avait d’intérêt pour lui que dans le cadre de la tâche qu’on lui avait confié. Shaw aurait aussi bien put poster son invitation par la poste, mais cela ne se faisait pas.

Erasme n’était pas particulièrement malveillant envers sa proie du jour ; bon, il n’y avait jamais rien de personnel dans son travail. Mais dans son plan, elle repartait en vie ; pas forcément en lui faisant confiance, mais en vie, et avec un peu de chance, avec le carton d’invitation au HC.

Ils allaient prendre un thé ; déjà, peu de gens avaient prit ne serait-ce qu’un verre avec lui-même, généralement seul les membres de la Cabale du Léviathan l’avaient suffisamment côtoyé pour voir son aspect humain, si tant en qu’il en eut un.

Ils arrivèrent à un salon de thé de Manhattan, un endroit plutôt chic, sur deux étages, décoré à la mode asiatique. Vince descendit en premier, mais Erasme sortit avec qu’il ne lui ouvre la porte. Attendant qu’Anna les rejoigne, Sébastian laissa à son majordome le soin de leur réserver une table ou autre tatami.

Le Sombre Voyageur calla son pas sur celui de celle qu’il accompagnait, une fois que cette dernière eut déposé son propre véhicule et l’eut rejoint.

- Si vous voulez me suivre, dit-il avec un sourire.

Ouvrant et tenant la porte, il laissa la jeune Howlsbridge passer, un serveur en tenue traditionnelle venant les chercher pour les conduire à une table ; enfin, ce qu’on pouvait appeler une table basse. Elle était entourée par des tapis de sol en guise de siège.

- Je pouvais pas vous faire plus éloigné du Royaume-Unis, sourit-il à Anna, clignant de l’œil.

Il s’installa en tailleur, n’ayant de chaise à tenir pour que l’autre s’assoie. Il laissa cependant à son invitée le soin de choisir en première son thé.

- La galanterie veut que je vous laisse le choix du sujet de conversation, mademoiselle Howlsbridge.
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MessageSujet: Re: Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ]    Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ] Icon_minitimeSam 19 Mai - 14:28

Le trajet ne fut pas excessivement long, ils étaient restés en centre ville, ce qui était une bonne chose. Ce petit temps de battement lui laissa toutefois le temps de réfléchir de nouveau à ce qu'il pouvait bien lui vouloir... Il parlait de cours ? Il était étudiant ? Vu son allure c'était improbable, au mieux. La question restait... Qu'est-ce-qu'il pouvait bien lui vouloir...
En tout cas, sa surprise ne diminua pas une fois la destination atteinte : une sorte de salon de thé oriental assez chic, qu'elle ne connaissait pas du tout. Quand elle avait parlé de thé, elle s'attendait à un truc relativement quelconque, genre Starbucks ou dieu sait quoi d'autre, elle ne pensait pas qu'il sortirait le "grand jeu" de cette manière. Et le fait qu'il le fasse accentua plus encore, si c'était seulement possible, sa méfiance.

Une fois garée et descendue de sa "monture", elle accepta son invitation à le suivre, ne cachant pas une seule seconde son air méfiant, cette fois-ci. Elle n'avait rien à gagner à tenter de lui faire croire qu'elle était à l'aise, au fond : qu'avait-il qui puisse l'intéresser ? Des actions ? Des technologies ? Des contacts ? A priori, rien de tout ça. Il avait peut-être quelque chose mais ce n'était pas garanti, donc pour l'instant, si elle n'étais pas hostile, elle ne montrait en tout cas pas un air très amical.

Sa main droite restait dans la poche de son pantalon, poche contenant les deux sphères métalliques qu'elle gardait dans sa paume. Non... Elle n'aurait probablement pas besoin de se défendre ici, il y avait beaucoup de monde. Il ne tenterait rien.
Elle s'installa donc, une fois arrivée à la table, s'asseyant en Seiza, et se contenta de hausser un sourcil avec un air complètement sceptique à la mention du fait qu'il ne pouvait pas y avoir plus éloigné du Royaume-Uni.

Et là arriva enfin le moment où il signala que par politesse il devait lui laisser le choix du sujet de conversation. Elle eut un moment de réflexion, quatre ou cinq secondes au plus, mais des longues secondes de silence. Elle se demandait ce qu'elle foutait là... Pourquoi était-elle venue ? Avec le recul elle savait qu'elle aurait du l'envoyer se faire voir, et aller faire autre chose, mais non elle avait suivi de type plus que suspect, contre toute forme de logique ou même d'instinct de préservation. Elle avait subitement moins de mépris pour ces personnages de film qui tombaient stupidement dans des pièges visibles et évidents...

Elle releva le nez, fixant "Erasme" des deux yeux -le vert comme le bleu- avec un air relativement vindicatif.


- Je n'arrive pas à me décider... Pour l'instant, de ce que j'ai vu de votre comportement, j'ai établi plusieurs profils. Pour moi, vous êtes au choix... Soit un psychopathe obsédé qui me surveille depuis des mois avec un air pervers, isolé du monde réel et ayant sûrement des sérieux problèmes d'affection ; vous êtes trop riche pour avoir le profil idéal, mais à part ça le reste convient. Soit un financier qui cherche quelque chose, ou quelqu'un lié au monde de la finance, et vous voulez obtenir quelque chose de moi ; des actions, des investissements, des conseils, des tuyaux, ou me faire rejoindre votre groupe de copains pour les soirées au club de fumeurs de cigares. Soit un type avec trop d'argent et pas assez de choses à faire, qui s'ennuie et tente de mieux connaître les personnes qui sont récemment sorties de l'ombre dans le milieu industriel. Soit un type bizarre, ce qui en soi n'est pas vraiment un descriptif très précis, mais je n'ai pas mieux.
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MessageSujet: Re: Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ]    Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ] Icon_minitimeDim 20 Mai - 11:09

Finalement, Anna Howlsbridge se décidait à jouer un peu plus franc-jeu ; pas trop tôt. Lorsqu’elle arriva, elle ne cachait pas sa méfiance. Amusant.

Sébastian ne doutait pas avoir affaire à une personne intelligente, et si son jeu d’acteur ne laissait pas à désirer, il eut été étonnant qu’une telle personne ne montre pas un peu de méfiance. Dans le milieu, ils ne faisaient confiance à personne.

C’était assez drôle ; à se méfier de lui, elle n’accentuait à ses yeux que sa position de proie. Il jouait avec elle, mais pas avec l’intention de nuire ; pour une fois. Maintenant, s’il devait la tuer… ce ne serait qu’un nom de plus sur un tableau de chasse parmi les plus garnis du monde.

Ce n’était pas son objectif, mais il n’avait aucune sympathie pour Anna, hormis celle presque dédaigneuse du prédateur. Et le fait que son physique indiquait tout le contraire en continu prouvait qu’il savait tenir un rôle.

Le visage d’Erasme fut surprit de la méfiance soudaine de son invitée, bien que cette surprise ne fut pas aussi spontanée qu’une véritable, seul peu de personnes pouvaient réellement se vanter de pouvoir le voir.

Elle fut septique à sa blague, ce qui lui prouvait encore qu’à part le sarcasme, son humour était aussi spécial que sa personne. Une fois qu’Anna eut prit son thé, il en commanda un au citron.

Mademoiselle Howlbridge le fixa lorsqu’elle dut choisir le sujet de la conversation, ses yeux bicolores n’entamant en rien son assurance et sa décontraction.

Elle parla. Sébastian fut amusé par ses dires, et n’essaya pas de le cacher. Son personnage eut un sourire surprit, mi amusé mi inquiété, et mit quelques secondes avant de réagir, comme s’il digérait la nouvelle.

- Okay, et moi qui croyait feu mon paternel paranoïaque. Bof, ça doit être le milieu qui veut cela. Je vais prendre la politesse de vous répondre : vos profils sont intéressants, mais en disent plus sur vous que sur moi. Cependant, je dois reconnaitre que certains ne sont pas totalement faux. Un psychopathe aurait calqué son attitude sur vos attentes pour se rapprocher de vous, s’il vous avait suffisamment observé, ce qui, je le pense, n’est pas mon cas. Je tache de rester naturel. Le monde de la finance ne m’intéresse nullement, comme je vous l’ai déjà dis ; feu mon père était dans l’art, et je me destine à la politique. Actions, investissements, conseils ou tuyaux, rien de tous cela ne m’intéresse. J’aime apprendre seul de mes erreurs, et j’ai suffisamment d’argent déjà investi par mes parents pour ne pas avoir à me soucier de cela. Trop d’argent, peut-être, pas assez de choses à faire ; c’est le week-end, que voulez-vous. Pour connaitre les personnes récemment sorti de l’ombre, pas vraiment, il n’y a que de vous que j’ai entendu parler. Faut dire que vous ne passez pas inaperçu avec votre tenu pouvant être considérée comme… inadaptée. Après, je trouve que ça vous va mieux que le tailleur, si vous me permettez cet avis personnel. Enfin, pour le type bizarre… venant de votre part, je prends cela pour un compliment.

Encore une fois, Sébastian n’avait usé que de la semi-vérité : il n’était pas un psychopathe, cliniquement parlant, même si les profiler d’Interpol n’avaient jamais réussit à le classer dans l’une des catégories de tueurs, tant il ressemblait à toutes ; il avait tâché de rester comme il l’était au siècle dernier, avant sa première mort. La finance ne l’intéressait nullement, et son véritable père avait été un grand amateur d’art, tandis que lui-même, par l’intermédiaire du Club des Damnés, se mettait à la politique. Il n’avait effectivement pas besoin d’actions, d’investissent, de conseils ou autres tuyaux, même venant de la part d’une jeune personne comme Anna. Surtout de la part d’une jeune personne comme Anna, dont il avait potentiellement trois fois l’âge. Il préférait apprendre seul de ses erreurs. Il ne s’ennuyait pas, mais sa nouvelle position au sein du HellFire Club lui avait permis de prendre des vacances de son quotidien violent : il ne bossait plus que pour une seule organisation maintenant. Shaw ne lui avait parlé que d’elle, et il était effectivement bizarre.

- Et là où vous avez mit dans le mille, c’est pour mon groupe de copains pour les soirées au club de fumeurs de cigares. J’avais effectivement une idée derrière la tête. Bon, mettons les choses à plats, je ne fume pas, et j’ai une tolérance à l’alcool incroyable du à une mutation. Rien de bien folichon, je guéris juste incroyablement vite. C’est ce qui fait que je ne fume pas : à chaque fois, c’est comme si c’était ma première cigarette, donc je tousse comme cela n’est pas permis. Mais je m’égare. Vu votre style particulier, quant j’ai entendu parler de vous par un ami, je me suis dis que vous étiez peut-être moins coincée que la plupart de vos collègues du show-biz et que vous pourriez être sympathique, et donc rejoindre notre « club de fumeurs de cigares ». Nous avons un manoir sur la Vème, ainsi que plusieurs autres trucs un peu partout aux US, et je suis sure que vous en avez déjà entendu parler : il s’agit du Club des Damnés. Tendancieux comme nom, certes, mais on s’y marre bien.

L’invitation était lancée...
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MessageSujet: Re: Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ]    Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ] Icon_minitimeLun 21 Mai - 20:23

Mouais. Ce n'était pas très convaincant tout ça.

D'abord, il mit de côté le fait qu'il soit un psychopathe en prétendant qu'un vrai psychopathe ferait des choses qui lui plaisent. Ce n'était pas tout à fait vrai : certains sont tellement obsédés par leur propre vision de l'idéal (ou de la "rencontre idéale" qui se finit en général par un meurtre) qu'ils mettent totalement de côté la personnalité de leur victime. Ils ne sont pas obsédés par la personnalité de leur victime mais souvent par un trait particulier, parfois physique d'ailleurs, mais par leur propre univers distordu dont fait partie ce trait particulier de la personne qu'ils poursuivent.

Elle n'avait, toutefois, pas vraiment envie de se lancer dans un débat sur la psychiatrie d'autant que ses propres connaissances dans ce domaine étaient relativement limitées. Elle ne répondit donc rien, se contentant de faire un geste de la main assez négligent, l'air de dire "ouais, si tu veux, passons".
Il évoqua ensuite le fait que l'argent ne l'intéressait pas. Elle leva un peu les yeux au ciel, avec un soupir dépité. Tous les hommes du monde, sans exception quasiment, voulaient du pouvoir. Cela passait par pas mal de choses... Leurs ambitions étaient en général toutes orientées autour de ce centre principal qu'était le pouvoir.

Les artistes voulaient montrer le pouvoir de leur créativité, les philosophes le pouvoir de leur esprit, mais en règle général l'outil de pouvoir le plus dominant à l'époque actuelle était l'argent. Ergo : tous les hommes, sans exception ou presque, voulaient de l'argent et étaient intéressés par celui-ci. Les seuls à faire exception étaient les moines, les ermites, les fous (cliniquement fous), et ceux qui sont déjà riches et puissants.
Erasme n'était pas un moine ni un ermite... restait donc les deux dernières options.

L'option du type dingue était possible, et riche, très probable aussi... Mais arriva le moment où il évoqua le club de fumeurs de cigares. Anna avait lancé ça un peu au pif et en voulant volontairement caricaturer, mais pas de chance, il avait bien une sorte de club. Dans son esprit c'était évident : elle lui avait donné une mauvaise idée, mais ce n'était pas un truc auquel il avait pensé de lui-même au départ. Mais alors là, surprise encore : il parla, comme ça, l'air de rien, de son pouvoir de régénération.
Elle haussa un sourcil un peu façon Teal'c à ce moment-là, car clairement elle n'était pas du genre à parler de ses propres capacités à n'importe qui comme ça, et en plus elle ne voyait pas le rapport avec son club.


- Je crains d'avoir passé l'âge pour les fratries et sororités de fac'... même si j'avoue que faire partie d'une sans que l'alcool ne fasse d'effet doit rendre les soirées sacrément chiantes, vu qu'à part l'alcool et la fumette, au fond, dans ces soirées, il ne se passe pas grand chose, finit-elle par répondre avec un petit sourire, se rappelant en effet de soirées qui, avec le recul, n'avaient rien d'intéressant, mais qui avec l'alcool et l'herbe avaient semblé, à l'époque en tout cas, vraiment fascinantes.

- Pff du coup je me sens vieille, tiens. Quoique, les noms sont toujours aussi kitsch. Club des damnés... Y'en avait une à Princeton qui s'appelait "La noire réunion". Sérieux, les gars arrivaient à balancer ce nom sans se marrer. Perso j'arrivais pas, chaque fois c'était du genre... "La noire pffrk... La réun... pfffrkr... Votre groupe" dit-elle en ricanant à moitié. Pourquoi pas le club des cinq, ou le village des schtroumpfs... Je sais pas, il doit y avoir un âge où les trucs qui font "Sombre" c'est à la mode, ça paraît mieux. C'est sûrement pour ça que le mouvement émo a autant de succès... conclut-elle en haussant les épaules avec un air mi-amusé, mi-curieux.

Car oui, subitement le sujet l'intéressait. Pourquoi les adolescents et jeunes adultes étaient-ils aussi intéressés par les choses plus sombres, les histoires plus torturées, et autres ? Il y avait sûrement une raison, et instantanément elle ressentit le besoin de s'informer plus à ce sujet. Bon... ce serait compliqué de le faire immédiatement, mais elle nota dans un coin de sa mémoire de s'y intéresser quand elle aurait un instant.
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MessageSujet: Re: Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ]    Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ] Icon_minitimeJeu 24 Mai - 13:25

Anna ne semblait pas convaincue par le fait qu’il ne fut pas un psychopathe ; tout dépendait de ce que l’on entendait par ce terme. Cliniquement, il n’était pas atteint du trouble de la personnalité de psychopathie, après si elle considérait le premier tueur en série venu comme un psychopathe, cela changeait la donne. Il n’était pas un tueur en série, car il n’avait pas de pulsion meurtrière et ne ce contentait pas d’un type de victime particulier, pas plus qu’il n’était un spree-killer croyant agir pour une quelconque puissance supérieure ou un mass-murderer prit d’un coup de folie. Non, si l’on devait le classé, il aurait été dans la catégorie reine, celle des Cross-Killer, capables de contrôler leurs pulsions et de voyager, changeant ses méthodes pour ne jamais être repéré.

En tant que Frederick Faust, il correspondait à toutes les catégories sauf le mass-murderer : comme un tueur en série, il utilisait toujours la même méthode et marquait ses victimes en leur dévorant les cœurs (même si en réalité, c’était le Léviathan qui se faisait ce plaisir, autant pour la symbolique que pour récupérer le patrimoine génétique de l’individu, au cas où ce dernier aurait eut quoi que ce soit d’intéressant), tandis qu’il prétendait être un démon, ce que le catégorisait parmi les fous de Spree-killer, et qu’il semblait frapper aléatoirement à travers le monde sans suivre de schéma précis de sélection des victimes.

Le sujet de discussion le touchait beaucoup moins ; il se moquait de l’argent, ce qui entraina une nouvelle négligence de la par de la demoiselle Howlsbridge. Elle avait une suffisance amusante, comme si elle pensait mieux valoir que tous les autres. Sébastian n’en était pas étonné : l’égocentrisme faisait parti des critères de recrutement du HellFire Club.

Avec un dédain semblable, elle commença à se faire valoir supérieure à une « fratrie de fac’ », montrant cependant une empathie cynique pour le fait qu’il ne puisse pas être réellement ivre. Enfin, techniquement il pouvait l’être, puisqu’il résistait à l’alcool plus par constitution que grâce à sa régénération, mais le Léviathan avait alors une influence telle sur lui qu’à l’extérieure, il n’en paraissait rien.

Anna fit un commentaire désobligeant, à l’encontre de sa personne cependant ; comme quoi, elle avait un humour. Bon, concernant le nom du HellFire Club, il ne pouvait lui donner tord, mais de savoir ce qu’il en était réellement, ce nom était plutôt bien trouvé.

- Croyez-moi que l’alcool et la fumette ne sont pas les activités principales là-bas. Le HellFire Club, car les deux noms sont applicables, est une sorte de club V.I.P. où se rejoint l’élite de la société des Etats-Unis, et même de plus loin, parfois. Il y a des généraux, des sénateurs, il y a même eut des présidents, mais maintenant c’est surtout les riches industriels comme vous ou les héritiers de tenant de carte d’invitation, comme moi, qui viennent aux fêtes qu’on organise. Les membres n'ont pas le droit de parler du Club à des personnes qui ne sont pas membres ou qui n’ont pas une chance d’y être. Si vous n'êtes pas capable de vous amuser en dehors de votre job, allez-y au moins pour faire de nouvelles connaissances dans le milieu. Vous pourrez ainsi rencontrer d’autres grands noms de ce monde ; plus que votre potentiel industriel, c’est votre côté « jeune » qui m’a conduit à vous inviter, car je dois vous avouer que depuis le décès de mon père et mon invitation au Club des Damnés, je me sens relativement décalé : mon inintérêt pour la finance clos nombre de conversation et ma jeunesse en politique fait que je ne suis pas apte à suivre toutes les conversations. Je suis un OVNI, en gros. J’avais pensé à la vue de ce que j’avais ouïe dire de vous que cela pourrait être sympas de vous rencontrer, histoire de ne pas être le seul nouveau là-bas ; cependant, je me rends compte que vous avez encore plus de mal que les autres à vous détendre, et ne sait pas si pareille expérience sociologique vous conviendrait. N’étant nullement là pour vous forcer la main, j’attends simplement votre réponse ; qu’elle soit positive ou négative d’ailleurs, j’espère que nous pourrons quant même prendre le thé.

Damned le cliché ! Bon, déjà qu’il n’était pas d’origine anglaise, mais en plus, après un discours plutôt simpliste (qui collait parfaitement avec la mentalité de son personnage), il sortait une parole avec la profondeur d’un terre-plein.

Souriant avec gêne, innocemment, Sébastian se dit qu’en effet, redevenir celui qu’il avait été était impossible. Que ce passerait-il si Amanda revenait un jour ? Aurait-il tant changé qu’elle le rejetterait ?

Elle ne devait garder aucun souvenir de ce que le Léviathan lui avait fait subir, mais serait-ce suffisant ?

Balayant cette pensée, Erasme retourna vers son interlocutrice. Ils en étaient toujours à la croisée des chemins.
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MessageSujet: Re: Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ]    Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ] Icon_minitimeLun 28 Mai - 17:25

La description du Hellfire Club par Erasme laissa la jeune femme assez sceptique, et c'était très visible. Comme ça, à chaud elle ne voyait pas trop ce qu'elle irait faire dans ce... groupe, même si "l'alcool et la fumette n'en sont pas les activités principales". Ca reste des activités... Pas qu'elle ne veuille pas s'amuser mais elle avait l'impression d'avoir un peu passé l'âge des soirées fumer des joints et aller à un concert puis parler après de changer le monde par la paix et autres.

Quoique, dans un sens, avec des dirigeants aussi illustres -des généraux, des présidents, rien que ça- les conversations ne seraient probablement pas orientées autour du fait de faire du monde un endroit meilleur, mais seulement plus profitable. Pour l'instant il fallait bien avouer qu'elle était vue par la plupart des membres de la "haute" comme une déviante avec laquelle ils ne travailleraient que par nécessité, mais quelque part ce statut lui plaisait assez. Ils ne venaient la voir qu'en cas de besoin réel, et non pour créer des accords bizarres et vaseux qui pourraient mener à des situations plus que problématiques. Ils venaient chez Norwood car Norwood avait quelque chose que personne d'autre ne pouvait leur fournir dans des conditions similaires. C'était quelque part une sorte de marque de qualité, et prouvait la motivation des potentiels investisseurs : ils en étaient au point où ils s'en fichaient, de l'image de marque.

Mais des généraux... Elle n'avait pas été dans des soirées mondaines depuis un moment, mais elle se souvenait être relativement à l'aise dans ces milieux, et si elle avait la possibilité de parler, discrètement, subtilement, des projets qu'elle a en cours, cela pourrait peut-être arranger ses affaires. C'était un risque calculé : il existait évidemment une chance qu'un concurrent soit présent et entende parler de ses activités dans le domaine des exo-squelettes, ce qui serait une bonne petite catastrophe... Mais le risque demeurait faible, et jusqu'ici elle avait bien réussi à contrôler l'information.


- La première règle du Hellfire Club est : on ne parle pas du Hellfire Club... Déjà vu... commença-t-elle avec un air pensif.

Les petits groupes secrets, elle n'aimait en général pas. Elle n'était pas de ceux qui disent : "tout ce qui doit être fait dans le secret est le genre de chose qui est maléfique et mauvaise et si le public le savait ils se rebelleraient", et autres expressions de fans de la théorie du complot. Néanmoins, même si elle se doutait que les plus aisés et puissants de la planète avaient tendance à vivre dans une sorte de "société à part", un monde déconnecté du monde réel, elle ne pensait pas que ce fut à ce point-là. Quelque part c'était même inquiétant.


- Ce n'est pas une question de savoir se détendre, monsieur Hobbes. Certaines personnes sont nées dans ce monde que vous décrivez, représenté par ce "club", dit la brune en appuyant le mot Club. Ils le voient, ce monde, d'une certaine manière. Une manière subjective. Tout comme quelqu'un qui n'a connu que le mal ne voit pas en quoi faire quelque chose de mal est un problème : subjectivement il ne connaît que ça. Ma méfiance vient du fait que j'ai vu d'autres facettes du monde.

Elle n'était pas trop du genre à exposer sa vie. Contrôle de l'information. Mais quelque part, il ne s'agissait de rien de critique, elle continua donc :

- Mes parents étaient très aisés, mais leur fortune a été acquise et non héritée, mon père a donc toujours fortement mis l'accent sur le fait que l'argent -et donc le pouvoir, les deux sont synonymes- doivent s'acquérir. J'ai donc fréquenté des personnes de divers milieux, et vécu dans divers milieux, mes années de fac ne se sont pas faites dans des hôtels de luxe. Quant à l'acquisition agressive de Norwood, elle s'est faite après beaucoup de planification et des années... plus difficiles.

Laissant une brève pause, elle releva le nez pour braquer ses yeux vairon sur le Léviathan :

- En voyant plusieurs milieux, plus ou moins aisés, j'ai pu remarquer quelque chose de capital. Personne ne fait rien sans raison. Si quelqu'un fait quelque chose, il y a forcément autre chose derrière. Je ne parle pas de paranoïa ou de penser que tout le monde veut du mal, non du tout... C'est en comprenant ces raisons que l'on peut obtenir des informations et prendre l'ascendant. Par exemple votre invitation... Vous obtenez, ou vous voulez quelque chose en échange. Vous ne me parlez pas de ça parce que vous me trouvez "Cool", ni parce que j'ai l'air "jeune", ou autres. Il y a quelque chose que vous avez à y gagner et j'aimerais bien savoir quoi.
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ]    Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ] Icon_minitimeLun 28 Mai - 21:50

Anna n’était pas convaincue, et ne faisait rien pour le cacher ; ou alors, en bonne femme d’affaire, elle restait sceptique jusqu’au bout, au moins en apparence. Sébastian ne savait pas quelle était la réalité, et il s’en fichait plutôt.

Par contre, Erasme se devait de le relever, et d’agir en conséquence : il sourit à la mention de « la première règle du club ».

- Fight Club, avec Brad Pitt et Edward Norton, de Je-sais-plus-qui, sourit-il, assez fier d’avoir retenu les noms des deux acteurs tête-d’affiche de ce film qu’il n’avait pas vraiment vu, mais qu’une personne comme Pita regardait souvent.

Pour la traqueuse, voir tous les films avec des beaux garçons dessus était un loisir des plus passionnant, puisqu’elle pourrait par la suite les retrouver où qu’ils soient sur la planète.

Plus sérieusement, Anna pensait qu’il ne s’agissait pas d’un club de détente ; quoi alors, un club conspirationniste ? Bon, c’était le cas du Cercle Intérieur, mais tous les êtres qui y allaient n’étaient pas impliqués !

Sébastian ne put s’empêcher de sourire face aux facettes du monde ; Anna avait vu d’autres facettes que celles toutes roses des grands de ce monde, mais dans ce domaine, lui-même était allé plus loin que n’importe qui : il avait vécu la guerre et la paix, il avait vécu la mort et la renaissance ; il avait vécu l’Enfer. La légende de Faust s’appliquait particulièrement bien à son cas, tant et si bien qu’il avait reprit le nom. Sauf qu’à la fin, lui ne voulait pas être précipité en enfer, et que seul le Léviathan décidait de cela. Si l’Entité tenait parole, il serait libre et sa femme ressuscitée ; si elle les tuerait, ils seraient réunit dans la mort, ce qui valait mieux que rien – Sébastian se savait condamné à l’Enfer, mais Amanda y retournerait surement.

Malgré les pensées et les souvenirs qui tournoyaient dans sa tête telle une tempête, surement ravivés par le Léviathan, le Sombre Voyageur resta impassible.

Anna exposa son histoire personnelle, des faits qu’Erasme n’aurait put comprendre, et qu’il comprenait pourtant. Lui n’avait rien hérité, malgré qu’il aurait dû, car il avait tué les siens et dévoré leurs cœurs. Ses fonts, il les avait réunit à la sueur de son front, dans une activité bien plus agressive que l’OPA contre Norwood n’aurait jamais put l’être.

Il ricana face au fait que l’argent et le pouvoir étaient deux synonymes ; rien n’était plus faux, à ses yeux. Il servait le pouvoir de la création, et ce dernier, inégalé et invincible, n’avait que faire de pathétiques biens matériels.

Elle le regarda dans les yeux de son regard si particulier, comme si elle voulait parler à son âme. Mais les yeux de Sébastian ne débouchaient sur nulle âme ; c’était une créature antique d’une malignité sans pareille qui regardait Anna depuis l’autre côté des globes gélatineux de son regard, une créature connectée à son esprit… Le Léviathan avait tourné son attention vers l’humaine.

PERSONNE NE FAIT RIEN SANS RAISON ; ELLE A RAISON. RAPPEL-TOI POURQUOI TU ES LA ; RAPPEL-TOI QUELLQUES RAISONS TE POUSSENT A CONTINUER. ELLE EST TOUJOURS LA ; JE LA MAINTIENTS EN VIE, CETTE RAISON. NOUS AVONS TOUS NOS OBJECTIFS, ET LES RAISONS QUI NOUS Y POUSSENT. J’AI MEME MES OBJECTIFS POUR LES CREATURES QUI TE CONTOIENT, AINSI QUE POUR TOI-MEME. AUCUNES D’ELLES NE SAURAIENT M’ECHAPPER. RIEN N’ARRIVE SANS RAISON ? PERSONNE NE FAIT RIEN SANS RAISON ? ELLE CROIT QUE TU VEUX PRENDRE L’ASCENDANT SUR ELLE ? ELLE N’A AUCUN INTERET, SI CE N’EST CELUI DE NOUS FAIRE PERDRE NOTRE TEMPS !

L’Entité avait raison : Sébastian n’avait rien à gagner à se montrer amical avec Anna. Shaw voulait l’avoir sous son aile, libre à lui. Il voulait la manipuler ? La corrompre ? Cela ne le concernait pas. Ce n’était qu’un test, un pathétique test.

Erasme posa les coudes sur l’espèce de table, joignant les mains pour y poser son menton, rendant à Anna son regard.

- Mes parents… sont morts… Ma petite amie… également. Et moi je suis condamné à traverser les siècles sans jamais pouvoir les rejoindre. Croyez-moi, je ne suis pas aveugle au monde qui m’entoure. J’ai vu et je verrai plus de facettes de ce dernier que vous, dit-il lentement, avec un sérieux jusqu’à lors insoupçonné, alors qu’il se livrait d’une manière biaisée. Ce que j’ai à gagné en vous invitant au HellFire Club ? Je me le demande. J’espérai trouver en vous une personnalité différente des communs du milieu que je fréquente de part une naissance immérité, et que je fréquenterai selon toute probabilité encore lorsque tous ceux que je connais actuellement seront retournés en poussière. Vous espérez mener l’humanité dans l’espace ? A quoi bon ? Ils ne sont déjà pas capables de s’entendre et de s’accepter sur cette Terre. Vous êtes consciente que les grands hommes n’ont jamais vu leur projet se mener à terme ; vous espérez éclairer une espèce qui aime se tapir dans l’ombre. Le problème est que la morale n’évolution pas aussi vite que la technique. Si l’homme découvre d’autre monde, il les détruira, comme celui-ci. J’espère faire évoluer sa morale pour qu’elle rattrape la technologie. Et je pense que ce ne sont pas des mots qui y parviendront, mais des actes. Chacun à notre façon nous voulons illuminer l’Humanité ; cela devrait nous permettre de nous entendre, puisque cela nous fait un point commun. Ce que j’ai à gagner en vous invitant au Club ? Probablement ne plus être le seul jeune idéaliste de ces lieux. Un avantage sur vous ? Pourquoi raisonner de façon aussi triviale ? Si vous n’agissez que pour vous-même en prétendant être au service des autres, vous ne valez pas mieux qu’eux. Je me demande pourquoi vous vous intéressez à l’espace ; est-ce réellement pour apporter un progrès à l’Humanité, ou simplement pour illustrer votre condescendance face à ceux que vous regarderez de haut. Vraiment, qu’est-ce que cela vous apportera de leur faire visiter le monde de là-haut ? De l’argent, du pouvoir ? Vous en avez déjà, alors pourquoi amasser toujours plus. Cela n’a aucune finalité. Pis la course à l’espace, c’était déjà l’un des principaux moyens de se mesurer la trique entre l’URSS et les USA durant la Guerre Froide ; est-ce que cela a réellement changé ? Je ne sais pas. Je suis venu à vous en pensant rencontrer quelqu’un de différent, mais finalement, malgré votre « isolement » d’eux, vous êtes pareil, au fond…

Erasme laissa sa voix mourir, prenant un air de déception. Il ne pouvait pas faire plus.
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MessageSujet: Re: Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ]    Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ] Icon_minitimeMar 29 Mai - 11:26

Lorsqu'Erasme devint sérieux, parlant de sa famille et autres, elle eut l'air plutôt surprise. Elle ne s'attendait pas à ça, autant le dire. Il semblait être plus... Direct. Dans une conversation normale avec un autre homme d'affaires, elle resterait neutre, car les personnes devenant trop directes ont souvent tendance à en dire trop.

- Je sais, la conquête spatiale c'est très sixties et ça n'intéresse plus personne. C'est pour cette raison que je ne prétends pas vouloir illuminer qui que ce soit. C'est simplement une obsession personnelle. Parvenir à fonder une colonie hors du système solaire... Peut-être qu'au fond ça serait un moyen de s'éloigner de ce monde qui s'auto-détruit, laisser les pro-mutants extrémistes et les anti-mutants extrémistes s'entretuer sans que cela ne m'affecte directement, moi et ceux qui suivront le mouvement. Donner un refuge à ceux qui pensent que ces conflits sont d'une imbécillité totale, et qui ne pensent pas devoir subir les conséquences de la stupidité des autres.

Alors que le thé arrivait, elle remercia la personne qui venait de l'amener avant de le servir calmement, à elle comme son interlocuteur.

- Vous parlez de vos capacités particulières, et vous ne devriez peut-être pas en parler aussi ouvertement. Le faire attire en général des problèmes... Les "partis mutants extrémistes" risqueraient de vous tomber sur le râble pour vous recruter et vous pourrir la vie si vous refusez. Quant aux "partis anti-mutants extrémistes", ils seraient ravis de trouver un moyen de vous exécuter, ou à défaut, de vous torturer s'il est impossible de vous tuer. Je ne prétends pas avoir une vision si absolue que ça du monde, mais je sais que je suis loin d'être la seule à penser que l'un et l'autre côté, comme les extrêmes en général, sont à l'opposé de toute raison.

Le thé infusant, elle fronça un peu les sourcils, continuant de son ton grave.

- Vous parlez de supériorité, et autres... Peut-être. Parvenir à fonder une colonie spatiale éloignée serait difficile, mais donnerait la possibilité de prendre les esprits raisonnables de ce monde et de ne laisser sur terre que les fous qui veulent s'entretuer. "A plus, on reviendra dans 150 ans quand vous serez tous morts pour vivre ici". Après, vous pensez peut-être que je suis une cinglée fan de science-fiction, mais vous seriez surpris de savoir à quel point on est proches du but. Beaucoup de personnes voient encore beaucoup de choses comme de la SF... Machines plus intelligentes, membres artificiels, implants cérébraux, interfaces informatiques intelligentes, certains termes comme "Laser" ou "Plasma" ou "Fusion" font sourire tout le monde... Ce n'est plus de la SF depuis quelques années pourtant.

Haussant les épaules, elle but une gorgée avant de grimacer un peu, le liquide étant brûlant.

- Après vous interpréterez ça comme vous le voudrez, probablement argent, pouvoir, condescendance ou autres. Dans les faits l'argent et le pouvoir ne sont pour moi qu'un outil et non une finalité. Un outil servant à proposer une alternative, à ceux qui en veulent une. Chaque jour, les mouvements extrêmes grandissent en influence... Et ça a toujours été le cas d'ailleurs, même avant les histoires de mutants. Régulièrement, comme un poumon qui se gonfle, les extrêmes reviennent en puissance et arrivent à causer des catastrophes, mais malgré cela personne ne tire de leçon, et périodiquement, ils reviennent. Mais cette fois-ci les dégâts risquent d'être... Hé bien, justement, extrêmes. J'espère simplement pouvoir créer un refuge sûr avant que ça n'arrive.
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MessageSujet: Re: Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ]    Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ] Icon_minitimeJeu 31 Mai - 17:49

Anna défendit son rêve avec conviction, remerciant le serveur sans le regarder. La femme d’affaire voulait simplement se faire une petite retraite personnelle, loin du bordel de ce monde. Sébastian ne put retenir un sourire en coin, méprisant face à cette volonté utopiste. Anna Howlsbridge venait de changer de son point de vue ; une idéaliste, oui, mais plus dans le même sens du terme. Elle voulait simplement fuir ce monde, sa violence et tous ce que l’homme y avait apportés.

Elle lui conseilla par la suite d’être plus discret sur ses capacités, car il pourrait s’attirer des ennuis ; en tant qu’Erasme Hobbes, c’était certes une possibilité, mais à tant que Sébastian von Orchent, non seulement il avait déjà des ennuis, mais il était amplement capable de s’en défendre. Il ne devait cependant faire aucune remarque, sa couverture se voulant inoffensive.

- Je ne pense pas que vous soyez cinglée ; idéaliste et utopiste, surement, mais pas folle. La folie c’est de perdre le contact avec la réalité, et vous, vous tenter de rendre cette dernière conforme à votre vision. Oui, l’histoire est parsemée des cadavres offerts à la folie des hommes, mais croyez-vous véritablement que ce soit en vous enfuyant dans les ténèbres glacées de l’inconnu que vous y échappiez ? Je ne peux pas mourir, c’est admis ; cependant, j’espère bien qu’avec ce que je fais, cela changera la donne. Je ne connais pas la peur car je n’ai aucun instinct de conservation, mais même dans la petite communauté que vous souhaitez rassembler, il y aurait des extrémistes, ou des gens qui le deviendront. Se haïr fait parti de la nature humaine, s’entre-déchirer également. Si l’on veut faire quelque chose, c’est par là voie de l’ordre que l’on peut y parvenir. Le but n’est pas de stopper les dégâts, c’est impossible, mais de les limiter au maximum.

Prenant son thé et le buvant indifféremment à sa chaleur brûlante, Erasme réfléchit quelques instants. Il en avait peut-être un peu trop dit sur sa véritable manière de pensée, à savoir vivre et laisser mourir, voir donner un petit coup de main, étant l’avatar même du principe de la prédation, tuer ou être tué.

Mais bon.

- Nos visions du monde sont différentes dans la manière de l’améliorer, mais vous pourriez rencontrer nombre d’autres personnes prêtes à en discuter là où je vous invite, bien que la plupart ne voient que leur intérêt personnel, comme elle, somme toute. Cela me ferait plaisir de ne plus être le seul idéaliste là-bas ; je ne vous force en rien cependant, j’aimerai juste avoir votre réponse.

Erasme lui sourit, avec un air naïf que ne collait pas vraiment à sa personne. Sébastian, lui, voulait simplement éviter de plus s’enfoncer dans un sujet qui le rendait trop différent de son rôle. Il était près à continuer de parler, mais l’avenir de l’Humanité ne l’intéressait pas le moins du monde.

Qu’Anna fuit dans un vaisseau spatial, cela ne la protègerait en rien des monstres de l’univers.

L’Homme et le Mutant n’étaient pas les seules créatures prédatrices et destructrices contenues dans le vide de l’univers ; Sébastian était bien placé pour le savoir. D’une nouvelle gorgée, il finit son thé, puis en reposa la tasse encore fumante.

Il attendait une réponse, et l’attendait maintenant. Ils auraient tout loisir de discuter une fois qu’il lui ferait visiter le Club, ou au contraire lorsque cet épisode serait clos. Sébastian n’avait pas beaucoup observé Shaw, mais il avait plutôt bien comprit que ce n’était pas un homme à qui on disait non – bien que lui-même n’hésiterait pas à le faire, pas plus qu’à le trahir si le besoin s’en faisait sentir – et le Sombre Voyageur se doutait que quelque soit la réponse d’Anna, ils se reveraient.
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MessageSujet: Re: Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ]    Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ] Icon_minitimeVen 1 Juin - 16:59

Limiter les dégâts au maximum, c'était ce qu'il voulait faire... Quoique, voulait. C'était plus une forme de philosophie qu'autre chose, elle doutait fort qu'Erasme tente délibérément, par des actes, de limiter les dégâts. Comme la plupart des gens il devait probablement chercher à maximiser ses propres profits un point c'est tout. C'était d'ailleurs grâce à cela que les pires fous dangereux avaient pris le pouvoir par le passé... L'appât du gain avait attiré les vautours voyant un possible enrichissement, indépendamment des horreurs prônées par ceux sur lesquels ils investissaient massivement.

Haussant les épaules de nouveau, elle répondit avec un air assez neutre :


- Parfois il faut reprendre tout à zéro pour faire quelque chose de propre. C'est comme construire un bâtiment un peu moche et raté, il est détruit et tombe en morceaux. Alors, vous tentez de le réparer, mais il retombe en morceaux, alors vous recollez les pièces. Vous finirez par arriver à un immeuble de très grande taille, mais posé sur des fondations instables, presque inexistantes, et plus il augmentera en taille plus il y aura de chances qu'il s'écroule totalement. Vous aviez tiré des leçons de vos échecs, et aviez en tête des idées fantastiques de bâtiments stables... Mais à cause de ces bases brinquebalantes, à la fin, tout s'écroule et devient irrémédiablement impossible à réparer. Je pense qu'avec les oppositions entre extrémistes pro et anti-mutants, nous atteignons ce point de non-retour, tout simplement. Tout reprendre de zéro demande du courage et de la patience, mais c'est à mon sens plus intéressant à long terme. Construire ce bâtiment solide que vous aviez en tête, avec des bases propres cette fois-ci.

Arrivant à mi-course sur son thé, elle observa son interlocuteur un moment avec un air pensif, quelque peu lointain. Il disait qu'il aimerait bien ne plus être le seul idéaliste, et autres... elle n'y croyait toujours pas à cette histoire d'idéalisme. C'était quelque chose de paradoxal d'ailleurs.

Beaucoup de choses en elle et dans son attitude criaient qu'elle avait un certain mépris des autres, ce n'était pourtant pas exact. Elle s'en fichait, tout simplement, mais pas dans un sens agressif. Elle avait facilement une attitude un peu négligente ou familière avec les autres, parce qu'elle ne considérait jamais qu'elle était face à quelqu'un de supérieur ou inférieur. Elle avait la même attitude envers un de ses investisseurs qu'elle aurait face à un clochard qui lui demanderait un dollar. Elle se moquait éperdumment de savoir si la personne en face d'elle était un chômeur tombé dans la dépression, ou un homme politique majeur. Pour elle, c'était pareil et aucun des deux ne méritait un "protocole" particulier, c'était une personne, point.

Les considérations comme la classe sociale et autres, ça ne l'intéressait pas, et elle considérait que ça ne la concernait pas. L'ironie complète de son attitude était qu'elle pouvait sembler hautaine, alors qu'au contraire elle devait être parmi les seules personnes au monde à n'avoir pas de mépris particulier pour qui que ce soit.
Le seul point où elle était quelque peu hautaine en revanche, était dans le fait qu'elle se pensait totalement unique dans le monde de la finance. Pour elle, ce n'était même pas un sujet de discussion : elle était la seule femme de pouvoir au monde à être idéaliste et à avoir un objectif bénéfique pour le bien commun. C'était pour cette raison qu'elle ne croyait pas un mot de ce que lui racontait Erasme.

Mais il faudrait bien lui répondre pour cette histoire de groupe. Elle afficha donc un petit sourire, gardant les yeux dans le vague, répondant finalement :


- Enfin, soit. Dites-moi où et quand est votre réunion, et quel genre de cigares il faut amener. Des Partagás numéro 4, ça fera assez distingué pour vos amis ?
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MessageSujet: Re: Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ]    Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ] Icon_minitimeMer 6 Juin - 14:47

Sébastian était partagé entre deux sentiments ; il était là de cette conversation, mais d’un autre côté, il devait avouer qu’Anna l’amusait assez. Lui-même devait jouer un idéaliste et ne croyait en rien en la plupart des paroles qu’il avait prononcées, mais elle, elle semblait vraiment croire pouvoir accomplir ce qu’elle disait ; s’en était du mensonge, mais du mensonge à soit.

Anna Howlsbridge était une enfant, à ses yeux, mais une enfant douée, cela le Sombre Voyageur devait bien lui reconnaitre. Méfiante, juste ce qu’il fallait de paranoïa, intelligente et éduquée ; non, seule son idéalisme faisait tâche dans le tableau.

Son illustration de pourquoi elle avait raison et Erasme tord sur leurs envies de sauver l’humanité – même si du côté d’Anna, cela revenait surtout à sauver ses propres fesses – fit sourire Sébastian. Ce que construisait l’homme était faillible uniquement car l’Homme lui-même était faillible. Il n’existait nulle humain, fusse-t-il mutant, qui soit parfait. Et heureusement, car il n’y avait rien de plus ennuyeux que la perfection. Le Léviathan lui-même n’était pas parfait, pas plus que ses créations, car si elle avait crée le prédateur parfait, l’Entité n’aurait plus eut de raison de vivre. S’adapter, créer toujours des créatures plus dangereuses ; c’était cela, le but de son existence. Tendre vers la perfection, sans jamais l’atteindre. L’Homme eut-il put créer le bâtiment le plus parfait qui soit que sa simple présence aurait condamné son projet.

Anna vivait dans l’espoir d’une utopie, et Sébastian ne s’inquiétait pas trop de ne jamais la voir arriver. Chacun ses illusions.

Avec un petit sourire, la PDG de Norwood finit donc par lui répondre. Elle acceptait.

Parfait.

Sébastian, non sans difficulté il était vrai, avait remplit sa mission. Ce n’était pas cela qui lui ferait accéder au rang de membre du Cercle Intérieur, mais au moins il avait « prouvé » ses compétences en social. Bon, il lui faudrait s’entrainer encore, mais cette mission était réussie.

- Cool que vous acceptiez de venir ; par contre pour les cigares, c’est vous l’invitée. Laissez-nous le soin de fournir. Le manoir se trouve sur la cinquième avenue, mais j’ai ceux-ci pour vous, passant une main à l’intérieur de sa veste, Sébastian en ressorti une petite invitation cartonnée, laquelle portait le sceau du HellFire Club. L’invitation ; elle vous donnera accès aux sites, et vous les présentera brièvement. N’hésitez pas à venir y faire un tour quant l’envie vous prendra, de préférence le week-end que je suis être présent, il lui fit un clin d’œil, souriant. Sinon, je vous téléphonerai, à votre bureau, lorsque la date du gala annuel aura été fixée. Je suis content que vous acceptiez de venir, et j’espère vous y voir très bientôt.

Erasme se releva avec adresse, sans utiliser les mains, puis se positionnant au côté d’Anna, lui en tendit une pour l’aider à se relever.

- Au-revoir, Mlle Howlsbridge, déclarerait-il si elle acceptait, lui baisant encore une fois la main.

Une fois les adieu fait, il la raccompagna jusqu’à la sortie, la regardant rejoindre son véhicule et partir avant d’en faire de même.

Après s’être affalé sur la banquette arrière, Sébastian reprit son ton grave, regardant Vince qui en faisait de même dans le rétroviseur.

- La vie de tueur à gages est plus simple qu’avocat ; mais où va le monde ?

Vince sourit, puis démarra.

Sébastian devait affuter ses compétences en social, mais il devait également trouver des appuis au sein du Cercle Intérieur. Enfin, il y avait la chasse à Wykinson qui ne semblait pas avancer, son contact n’ayant pas donné de nouvelles. Puis la recherche des reliques également…

Le Sombre Voyageur avait fort à faire. C’était un comble pour un être immortel, que de manquer de temps…

RP TERMINE pour Sébastian
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MessageSujet: Re: Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ]    Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. [PV : Anna Howlsbridge ] Icon_minitimeJeu 7 Juin - 22:01

Erasme finit par lui répondre qu'il n'était pas nécessaire d'apporter ses propres cigares. Pas surprenant pour un "club" qui réunissait des personnes riches et puissantes : ironiquement, ces personnes-là avaient souvent bien plus de bonus et bénéfices que les moins fortunés. Il ne semblait en tout cas pas avoir compris qu'elle plaisantait. Elle ne réagit en tout cas pas, haussant simplement les épaules avec un léger soupir dépité. Il semblait content, en tout cas, qu'elle accepte. Restait à voir si elle serait contente, une fois qu'elle aurait participé à une de ces bien mystérieuses réunions, d'avoir accepté...

Il finit en tout cas par lui tendre une invitation. Clairement, s'il avait prévu une invitation sur lui, ses doutes se confirmaient : il était venu à ce sujet depuis le départ et il n'était ni un type intéressé par ses "grandes oeuvres", ni quoi que ce soit d'autre... Comme quoi, la méfiance est souvent bonne conseillère dans ces milieux-là. Elle la prit en main avec un air relativement neutre, l'observant un instant. C'était donc juste ça, le "pass" pour entrer au club des grands décideurs de ce monde ? La clé pour savoir de quoi discutaient les monarques de 2012 était une simple invitation cartonnée avec une adresse. On était loin des trucs imaginés par les conspirationnistes stupides d'internet, comme des tatouages rituels ou des scarifications en sacrifice à satan, ou dieu sait quoi encore d'autre d'imbécile.

Alors qu'il l'aidait à se relever, en lui faisant un baise-main de nouveau, il lui adressa ses salutations, quittant les lieux.


- Au revoir, Sir Hobbes. répondit-elle avec un petit sourire en coin. A partir de maintenant, il serait "sir" qu'il le veuille ou non.

Elle ne le raccompagna toutefois pas dehors, se rasseyant pour terminer son thé. Elle avait du temps libre, autant en profiter... Et maintenant qu'elle était seule, elle put saisir de nouveau la boule de métal qu'elle avait rangée dans son sac. Mettant sa main sous la table, elle se concentra un instant, la boule de couleur argentée devenant liquide, et se séparant ensuite en deux sphères distinctes, qui redevinrent solides quelques secondes après.
Anna se remit à les faire tourner dans sa paume, réfléchissant à cette étrange rencontre.

La PDG savait qu'il avait une idée derrière la tête, mais qu'en était-il du reste de son groupe ? L'idée que lui avait derrière la tête était de l'inviter à ces étranges réunions, mais au fond quel était le but de ce club ? Elle savait que les puissants ne faisaient rien sans avoir un "agenda", un objectif derrière. Quel était donc l'objectif de ce club de fumeurs de cigares ? Très clairement, elle devrait se documenter sur eux avant de se rendre à la moindre de leurs petites réunions ou manifestations...

Une fois le thé terminé, elle lança cinq dollars sur la table en pourboire avant de quitter les lieux, se posant encore plus de questions qu'elle ne s'en posait à son arrivée...


RP TERMINÉ POUR ANNA AUSSI !
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