X-men RPG
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 Amy Teresa Grigori de Lauro

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Amy de Lauro
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MessageSujet: Amy Teresa Grigori de Lauro   Amy Teresa Grigori de Lauro Icon_minitimeJeu 2 Juin - 11:32

Mercredi 1er Juin 2016 – 05 : 19 P.M.
MI-13, Londres, Royaume-Uni

J’avais l’impression que mes rares « retours » en Europe se faisaient principalement pour aller chercher des gens emprisonnés par les organisations de maintient de l’ordre s’y trouvant. C’était faux, je m’y étais faite enlever et torturer aussi ainsi que j’avais été invitée à l’adoubement de Rachel, mais c’était toute de même une sacrée impression. Le quartier général du MI-13 était semblable à celui du MI-6, un « Legoland » comme ils l’appellaient à cause de sa structure rigide semblable à une construction du même nom. Comme le Triskelion, c’était l’un des rares lieux où les badges de visiteurs pouvaient avoir les pseudonymes X-Men plutôt que les identités civiles. La première fois que j’étais venue, j’avais « Nephilim » accroché à la combinaison en molécules instables. Aujourd’hui, j’avais « Amaranth de Lauro ». La dernière fois que j’étais venue, j’étais une X-Woman. Aujourd’hui, j’étais une Agente du Bureau des Affaires Mutantes. Ce n’était pas il y a si longtemps pourtant mais les deux dernières années m’avaient vu énormément changer. Ma tenue en témoigne : toujours de molécules instables, noire et à dos ouvert, elle ne suit plus les mêmes motifs et les mêmes équipements qu’auparavant. Outre qu’elle soit complète, ses bandes luminescentes sont à présent alimentées par la bioélectricité que j’absorbe et partent des épaules jusqu’à mes genoux plutôt que d’entreprendre des motifs. Avec une fermeture éclair sur le buste, elle est tellement plus facile à enfiler que la précédente que s’en fait plaisir. J’ai également dit adieu à la jupe, lui préférant une ceinture multi-usage, tandis que des bracelets sont venus faire échos aux bottes renforcées et que le Tesla, technologie non-réglementée, a été remplacé par une arme de service dont le holster de cuisse est vide pour l’heure ; mesures de sécurité obligent.

J’avançais en suite d’un agent en costume-cravate, comme la dernière fois même s’il ne s’agissait pas du même, et étais accompagnée d’un autre agent en costume-cravate, à la différence de la dernière fois. Mais la dernière fois, c’étaient les X-men qui avaient été appelés afin de retrouver l’une des leurs. Aujourd’hui, c’était le BAM qui intervenait parce que l’une de leur agente était impliquée. Cette agente c’était moi. D’où ma présence ici.

J’écoutais le briefing de l’agent du MI-13 concernant les conditions d’appréhension et de détention, les informations fournies et les interventions ayant entrainées interpellations liées à cette affaire. Cela me semblait assez important mais l’implication des X-Men de l’Île Muir et peut-être d’autres équipes européennes laissaient présager que le plus gros avait été fait en sous-main. Une supposition que le MI-13 avait accomplie aussi mais, comme ils n’avaient pu effectuer de scanner psychique, ils ne pouvaient s’en assurer. C’était chiant quand un suspect se rendait à une organisation policière en leur fournissant des preuves contre des criminels plutôt bien placés dans l’objectif de les aider à démanteler le réseau. Globalement, à part le port de technologies non-réglementées et le non-respect des frontières étatiques, la personne que je m’en venais interroger était relativement innocente. Cela ne m’étonnait pas d’elle.

Arrivés aux salles mitoyennes comportant l’interrogatoire et l’observation, on s’arrêta et l’agent du MI-13 me donna un dossier de façon très classique je dois dire. La dernière fois que j’étais venue, nous avions continués vers les salles de confinement pour mutants, lesquelles permettaient aussi leurs interrogatoires mais protégeaient bien mieux des pouvoirs mutants. Cette fois, il semblerait que les capacités de la prisonnière soient insuffisantes à instaurer un dispositif surhumain pour la contenir. J’en serais presque vexée mais ça me faisait plutôt sourire, me renvoyant à mes propres capacités qui, malgré leur surhumanité incontestable, restaient inférieures à celles de bien des mutants. Hochant la tête à destination de mes deux collègues, je les laissais s’en aller en salle d’observation pendant que je terminais mon chemin jusqu’à la salle d’interrogatoire.

J’étais l’une des meilleures interrogatrices du BAM, non parce que j’avais été formée par les X-Men mais parce que j’étais une Génie de la Vérité. Personne n’était indifférent à ses mensonges et les Génies de la Vérité, tels que défini par le Programme Génie du Psychologue Paul Ekman, étaient une catégorie de gens capables de reconnaitre à plus de 80% les mensonges des autres par inadéquations de leurs micro-expressions faciales à leurs dires. Ma mutation m’ayant boostée sur ce point-là comme les autres, j’étais désormais proche du 100% même si je gardais le droit à l’erreur. Hors, pouvoir lire sur le visage d’une personne la réponse à la question que l’on venait de poser, avant même que ladite personne ait dit le moindre mot, c’était fort efficace en interrogatoire. D’où qu’Ekman ait été financé par divers organismes fédéraux pour ses recherches.

Pénétrant dans la salle vide à l’exception de la vitre teintée sur un mur, d’une caméra dans un coin, d’une table avec accroche pour menottes et de deux chaises dont l’une occupée par une personne justement menottée, je détaillais mon interlocutrice à mesure que la porte s’ouvrait sur elle et je perçus parfaitement ses yeux bruns en faire de même avec moi.

Elle était un peu plus grande que moi à présent, une dizaine de centimètres à vu de nez, même si elle n’atteignait pas la taille moyenne de sa lignée génétique ; à savoir le mètre soixante-dix. Sa coiffure de brun méchés ondulait légèrement en un carré mi-long semblable au mien, même si j’avais reniée ma couleur naturelle pour une autre qui aurait du le devenir, et son front était semblable au mien malgré une raie de cheveux différemment placée. Nos sourcils étaient presqu’identiques, couleur exceptée, et ses yeux bruns étaient aussi perçant que mes pupilles désormais vertes, aucune de nous n’ayant encore cette intensité de regard que nous avions étant plus jeunes. Une chose assez incroyable à dire considérant que nous ne dépassions toutes deux la vingtaine que de quelques années et qu’elle était plus jeune que moi, physiquement parlant. Son expérience avait été tout aussi dure cependant, je le savais pertinemment. Nos nez, bouches et mentons étaient similaires également, de même que l’épaisseur de notre gorge ou notre silhouette. J’étais plus en formes qu’elle à présent, que ce soit au niveau de la musculature ou des mensurations, même si j’avais jusqu’à récemment enviées les siennes. Je la reconnaissais parfaitement alors qu’il lui fallut une respiration pour me sentir et son visage jusqu’à lors impassible se troubla alors, ses sourcils remontant et l’ouverture entre eux et la paupière supérieure s’agrandissant alors même que la mâchoire s’entrouvrait. Une magnifique expression de surprise.

Amy ?

Son ton ne cachait en rien sa surprise et cela me fit sourire de la retrouver avec ce même naturel que la dernière fois. Elle avait fait tant de choses, apparemment, mais n’avait que peu changé physiquement. Moi, en revanche, j’avais accompli bien moins de batailles mais tellement plus changé. Tellement plus perdu également. D’un autre côté, il ne lui restait plus grand-chose à perdre à elle. Je la comprenais mieux que je ne l’avais jamais fait à présent, ce qui n’était pas sans une certaine ironie d’ailleurs. J’hochais néanmoins la tête pour lui répondre à l’affirmative, la laissant perdue dans son incompréhension.

Tu m’excuseras de ne pas te faire la bise, je pense que ça serait mal vu.

D’ordinaire, on retirait les affaires aux gens dont elles concernaient des proches afin de ne pas entamer leur objectivité. Ici c’était justement parce que j'étais concernée qu’on avait fait appel à moi. M’asseyant en face de mon interlocutrice, je délaissais le dossier pour entreprendre de retirer mes gants et les déposer par-dessus la couverture. Je croisais les mains devant moi, tranches sur le bureau, et prenais une inspiration avant de parler à nouveau.

Je suppose que tu sais pourquoi je suis là. Le MI-13 ne comprend toujours pas ce que tu es, même si toutes les preuves vont dans ton sens. Tu avais envisagé qu’ils fassent appel à moi, n’est-ce pas Amy ?
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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: Amy Teresa Grigori de Lauro   Amy Teresa Grigori de Lauro Icon_minitimeSam 4 Juin - 14:00

La regarder était comme regarder un miroir déformant, si ce n’était que j’étais le reflet déformé. Nos histoires étaient différentes même si nous partions d’une base similaire mais, là où elle avait endurées ses épreuves seules en continuant d’évoluer aussi normalement que possible, j’avais connu le soutien indéfectible de proches au cours de mes épreuves et les perdre avait été parfaitement destructeur. Je n'avais jamais vraiment réfléchit à comment une personne comme moi pouvait préférer l’indépendance et la distance mais aujourd’hui je comprenais son choix. Si elle avait été trahie par ses soutiens au point de tout sacrifier pour se donner une seconde chance, pour me donner une seconde chance, j’avais simplement perdus les plus importants des miens et changé en conséquence. Simplement que, contrairement à elle, mon physique était aussi changeant que ma psychologie.

Toute personne m’ayant connue avant mon intégration chez les X-Men aurait plus de facilité à me reconnaitre en elle qu’en moi. L’absence de vieillissement prématuré, la conservation de ses couleurs natives au niveau des yeux et des cheveux, la taille… l’Amy qui me faisait face c’était développée naturellement à travers le temps, passant d’adolescente à femme avec un retard naturel considérant ses capacités mutantes. Moi, cela m’était arrivé en quelques heures à cause de mes capacités mutantes et avait déjà lourdement contribué à me changer, ouvrant la voie à ce que je puisse le faire à volonté par la suite. Ce que j’avais fait définitivement. Mon apparence mélangeait ce que Caitlyn et moi avions été et aurions voulues être, reprenant sa taille, sa silhouette, sa couleur de cheveux si importante, ses yeux même si les signes de mutations n’étaient pas électrisés mais « chlorophyllés » et accordant une poitrine comme celles qui la faisaient rêver. La musculature, l’épaisseur de la gorge, le front, le menton et la bouche en étaient revenus à ce qu’ils avaient été avant ma première transformation, lors de ma passation X-Men, et seul mon nez n’avait jamais réellement changé. Mais ce n’était qu’un nez, pouvait-on en attendre beaucoup ?

Enfin bref, j’avais posée une question à mon interlocutrice et sa réaction avait suffit à me répondre : ses lèvres s’étaient étirées en un léger sourire coupable, comme je les faisais toujours de mon côté malgré tous les changements. Nous étions, longiquement, les personnes les plus aptes à nous comprendre dans cet univers puisque nous étions deux versions d’une même personne, bien qu’elle venait d’un univers différent. Et autant, la MI-13 avait déjà eu à gérer des affaires d’univers parallèle, autant elle n’avait jamais croisé d’alter-égos. Et que les prélèvements génétiques de leur prisonnière la conduisent droit à moi avait forcée une collaboration avec le Bureau des Affaires Mutantes qui m’avait assermentée. Finement joué afin de pouvoir passer outre les procédures judiciaires normales.

Les X-Men Européens m’ont dit que tu avais quittée l’organisation. Et de te saluer en passant.

Le petit ajout transforma un sentiment de honte à naitre en sourire légèrement gêné, l’absence de rancune de la plupart d’entre eux me rassurant. Si j’étais clairement plus à mon aise au sein du BAM, je ne voulais pas tourner le dos à mon ancienne faction comme je l’avais fait trop souvent envers de ses membres par le passé, obnubilée que j’étais par la famille légale à en négliger les autres proches. Je n’avais plus de famille, qu’elle soit officielle, officieuse ou de sentiment, et même mon géniteur n’était plus qu’un colocataire avec qui j’entretenais une relation conflictuelle défouloir et appréciable.

Quelle est la suite du plan ? Mon témoignage et mon expertise seront utiles à ta cause mais après ?

Je l’ignore. J’en ai fini avec les Grigori hors je n’ai jamais vraiment pensé à l’après. Je t’ai aidée et t’ai laissée reprendre ta vie pendant que je m’occupais de ceux qui ont détruite la mienne. Maintenant que c’est fini…

Tu es dans un univers qui n’est pas le tien, sans endroit ou objectif vers lequel aller.

Je terminais sa phrase avec cette même tristesse qui l’avait poussée à ne pas la dire. Je comprenais ce que cela faisait, ayant passé énormément de temps à me dire cela récemment. J’avais pu changer physiquement pour essayer de m’y retrouver mais ce n’était pas ce qui résoudrait le problème de mon alter-égo.

Je ne suis pas ton avocate mais j’ai peut-être une solution pour toi. Je n’ai jamais été reconnue comme Teresa Grigori, j’ai faite toute ma vie en tant qu’Amy de Lauro. J’ai faite changer mon identité récemment, en même temps que mon apparence, du coup il doit être possible que tu sois reconnue comme ça.

Elle me fixait de ses yeux bruns, me faisant déglutir un instant, et s’il était manifeste qu’elle réfléchissait les émotions qui passèrent sur son visage étaient limitées à des formes d’incertitude.

Qu’est-ce qui t’es arrivée, Amy ?

A mon tour de faire un silence. Nous étions bien les mêmes, bien plus promptes à partager les problèmes des autres qu’à leur laisser entrevoir nos problèmes pour nous aider. Il allait cependant falloir faire des efforts des deux côtés pour s’en sortir, ce que je commençais à faire après un soupire triste.

La normalité, je le crains. Je suis trop jeune pour toute cette histoire de famille et je l’ai perdue, ça ne va pas plus loin que ça. Je n’ai pas envie d’en parler.

Je n’avais pas envie d’en parler, jamais, c’était derrière moi. Mais j’étais la première à essayer de me convaincre de cela et savais pertinemment ne pas être convaincante envers quiconque, moi incluse, en disant que ça n’allait pas plus loin. Il était plus juste de dire que ça n’irait pas plus loin. Je ne regrettais rien de ce qui c’était passé avec Caitlyn mais c’était fini à présent, de même qu’avec Jade. Aislinn c’était différent, l’affection que j’avais pour elle me provenait de Caitlyn et, sans elle, l’indifférence était le mieux que je pouvais lui offrir considérant les horreurs qu’elle avait accomplie.

Mais nous ne sommes pas ici pour parler de moi. Tu as permis un certain nombre d’interventions policières à l’encontre du lignage Grigori mais tu n’en restes pas une hors-la-loi, même si c’est par défaut. Il n’existe pas de statu de réfugier universel et, quelque soit la magouille qu’on utilisera pour t’intégrer à la société, tu resteras sous surveillance des forces de l’ordre. Tu as faite « l’erreur » de donner toutes tes informations sans demander de contrepartie en échange mais tu l’as fait en sachant que leurs analyses les conduiraient à moi. Qu’est-ce que tu attends de moi ?

Je la fixais à mon tour et ce fut elle qui déglutit cette fois, restant silencieuse.
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MessageSujet: Re: Amy Teresa Grigori de Lauro   Amy Teresa Grigori de Lauro Icon_minitimeLun 6 Juin - 16:01

Nos silences avaient quelque chose d’important et de signifiant, bien au-delà de ce qu’ils pouvaient laisser supposer pour autrui. Nous réfléchissions toutes deux plus vite que les humains et percevions sans peine nos expressions les plus discrètes comme leurs bruits de l’autre côté de la vitre teintée et de la porte fermée. Si les choses le plus importantes étaient énoncées à haute voix, pouvant ainsi être enregistrées et réutilisées par la suite, la caméra de la pièce comme les observateurs de la MI-13 et du BAM ne pouvaient pas saisir tout ce que nous échangions à travers nos gestuelles. Nous savions toutes deux utiliser de l’empathie permise par nos capacités d’observation pour communiquer notre ressenti en silence. L’envie d’aider l’autre, le malaise face à des expériences que l’on avait vécues et que l’on aurait préférer qu’elle ne vive pas, les interrogations sur ce qui c’était passé et se passerait… tout cela n’avait pas besoin de mots et s’en passait parfaitement.

Lorsque tu étais perdue face à toi-même et au vide causé par « notre » famille, j’ai été là pour te guider.

Et tu souhaites que j’en fasse de même à présent que c’est ton tour. Les Grigori ne sont pas ma famille, ils sont la lignée à laquelle j’appartiens.

Je me tus plusieurs instants, de longs instants, alors que je voyais la crainte sur les traits de mon interlocutrice. Je devais rajouter quelque chose sur elle sans quoi, comme je l’aurais fait moi-même, elle allait se monter tout un film dramatisant ce que je pensais d’elle. Mais je ne savais pas réellement quoi penser d’elle, en vérité, un doute qu’elle perçut parfaitement et qui me fit prendre une inspiration désolée.

Toi… quand bien même il serait plus simple de te considérer comme une jumelle, je ne veux de relation familiale à présent. Tu ne seras pas ma sœur, ce qui vaut mieux considérant ce qui leur arrive après nos rencontres, mais tu ne seras pas non plus une version alternative de moi.

J’ai obtenue justice pour Eva. Josué sera condamné pour ce qu’il lui a fait. Les enfants, un garçon et une fille comme tu l’ignores surement, auront un foyer et grandiront en Norvège.

Cela pouvait sembler hors de propos que d’évoquer ce sujet afin de détourner la conversation mais je comprenais pourquoi elle le faisait. Un petit bout de paix avec le souvenir d’Evangelina était toujours un apaisement dans ce qui m’avait conduit au rejet complet de toute forme de famille. Mais elle n’était qu’une sœur au destin horrible parmi trois et ne changeait rien aux péchés d’un père ni aux pertes d’une femme et d’une fille. J’aurai eue une question à poser au sujet d’Evan Blake, l’amant d’Eva et père de ses enfants, mais elle ne franchit jamais mes lèvres. L’hésitation n’échappa pas à mon alter-égo qui poursuivit du fait.

On pourrait aussi aider Cali. Elle a été stable toutes les années où elle avait une sœur pour l’accompagner, elle pourrait le redevenir avec une autre sœur.

Alissa était la troisième sœur, se situant entre Evangelina et moi, et avait une mutation plus stable que la mienne dans les faits mais qui avait perturbée sa psyché là où ma psyché perturbait ma mutation. La perte d’Eva l’avait conduite dans une mauvaise passe, révélant les pires aspects de Kina au travers du vampirisme génétique. Il était difficile de savoir qui l’on était lorsqu’absorber le sang d’autrui nous permettait de lui ressembler et le trouble de la personnalité que cela avait créé était devenu instable. Je lui avais tourné le dos à l’époque, je ne la connaissais pas et mes problèmes de famille étaient plus importants, et regarder en arrière sur ce fait ne faisant que m’encourager dans ma démarche. Ezéchiel pouvait aller la voir et se faire haïr de l’avoir abandonnée, moi j’avais conduite à la disparition de la sœur avec laquelle elle avait grandie et vivait.

J’ai grandi sans famille et j’ai compris à présent que ces liens ne sont pas pour moi. Tu peux devenir Teresa Grigori, c’est à toi de voir.

Nous ne parlions pas d’Amanda, respectant le silence au sujet du Léviathan, mais il était certain que mon alter-égo avait plus sa place au sein de cette famille qu’elle désirait que moi. Elle était sans doute la fille rêvée pour Ezechiel, chrétienne, impliquée et liée aux traditions, tout autant qu’elle serait une bonne sœur. Sur son monde, elle n’avait jamais été renommée « Amy » puisque c’était son père qui l’avait déposée chez les bonnes sœurs et ce n’était qu’ici qu’on avait commencé à l’appeler ainsi. Peut-être n’avait-elle le droit d’être Teresa Laudadio-Grigori officiellement mais elle pouvait toujours devenir Teresa Grigori.

Nous laissâmes un nouveau silence, bien plus lourd cette fois-ci, alors que nous en étions revenues à un sujet plus important : que faire d’elle. C’était la véritable question qui liait MI-13 et BAM, qui m’avait conduite ici. La possibilité que tout soit un coup monté serait écartée par ma confirmation des informations qu’elle avait fournie, confirmation toute aussi fragmentaire qu’elle d’ailleurs, mais il fallait aussi voir à savoir ce qu’elle deviendrait. Personne n’ayant réellement su qui elle était jusque-là, c’était ma partie. Une partie qui ne pouvait se jouer sans elle cependant.

Evidemment, à moins de rester prisonnière ici, ta réinsertion dans la société se fera sous tutelle d’un organisme sachant qui tu es réellement. Je ne sais pas si tu as suivi ce qui c’est passé avec Rachel mais elle a obtenue l’identité britannique moyennant une liaison directe avec la MI-13 qui sait tout d’elle.

Ou tout du moins tout ce qu’elle avait à en savoir. Rachel avait été franche sur les conditions de leur accord et leur avait racontées les mêmes choses qu’elle avait dites aux X-Men concernant son histoire, cependant elle ne les laissait pas être aussi intrusif dans sa vie privée que pouvait l’être l’organisation à laquelle elle appartenait. Cela n’empêchait pas le MI-13 de chercher à la surveiller, plus ou moins comme les autres agences de maintient de l’ordre je supposais, et de vouloir faire appel à elle au besoin. Pour mon double, une solution similaire me semblait être le plus simple à négocier désormais qu’elle n’avait plus aucune information à échanger. Enfin, information qui ne risquait pas de déclencher une catastrophe.

Mon interlocutrice considérait mes paroles et les choses semblaient s’agencer dans son esprit, moyennant un doute persistant qu’elle me fit savoir en me fixant de ses yeux bruns.

Si j’accepte ce marché, aurais-je une place dans ta vie ?
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MessageSujet: Re: Amy Teresa Grigori de Lauro   Amy Teresa Grigori de Lauro Icon_minitimeMer 8 Juin - 16:33

Grandir en structure aux frais des services sociaux italiens m’avait donnée l’aspiration à une famille au-delà du reste. Néanmoins, cela ne m’avait jamais préparé à en avoir une. Avec le recul, je me disais même que cela m’avait préparé à ne pas en avoir, mon développement s’étant passé de cela et n’ayant rendue incapable d’en construire une normale. Non seulement j’avais détruites mes relations fraternelles une à une, à l’exception de celle me liant à une sœur morte bien avant ma naissance, mais en plus j’avais été incapable de tisser des relations correctes : il m’aurait fallu un développement personnel bien plus mature pour être une mère correcte, surtout pour une adolescente comme Jade, hors je n’avais ni d’exemple ni l’expérience suffisante à le prétendre. Les sentiments me donnaient l’impression de pouvoir mais les sentiments ne détenaient ni vérité ni légitimité, il fallait plus que cela. J’avais toujours été douée pour vivre dans mes illusions et cela m’avait tant coûté. Mon corps n’était marqué ni par les blessures ni par le temps, que ce soit en bien ou en mal, alors que mon esprit s’entêtait dans une direction lui semblant la bonne, afin de justifier tout ce qu’il subissait et endurait, tandis que mon âme n’existait tout simplement pas.

Avoir une place dans ma vie… avoir un lien dans mon cœur… c’étaient peut-être des choses qui pouvaient se donner et se prendre mais je ne voulais plus qu’on me les arrache, qu’on leur fixe des structures pour les rendre immuables et obligatoires. J’en avais fini avec cela. Je voulais en avoir fini avec cela. Que pouvais-je donc y répondre ? Je n’en savais rien car cela se ferait ou ne se ferait pas, car ce n’était ni une chose qui se demandait ni une chose qui s’affirmait mais une chose qui était tout simplement. Laisser une chance c’était faisable, promettre un résultat non. Je l’avais trop fait, j’avais trop officialisés des liens afin d’y croire alors qu’en définitive on n’avait besoin de les énoncer que pour s’en persuader nous-mêmes. Les mensonges des uns étaient les vérités des autres et les sentiments permettaient aisément de transformer nos mensonges en nos vérités. Etre une experte en détection de mensonge ne m’aidait pas face à cela.

Je baissais mes yeux verts afin de ne plus voir ses yeux bruns et ramenais mes mains contre moi, perdant mon regard et mon toucher dans le vide qui me séparait du reste. Un bruit de chaise attira mon attention alors que mon alter-égo s’en prenait une position morne à son tour, épaules baissées et visage triste.

Je pourrais me porter garante pour toi si nous étions au Triskelion. Ce n’est pas le cas. J’ai délaissée l’Europe… il s’y trouve trop de mauvaises choses. Italie et Irlande, Suisse et Norvège, ce continent est parti prenant de ce que j’ai définitivement rejeté.

J’ignorais si elle comprenait. Je l’ignorais car je n’avais jamais su son sentiment vis-à-vis de cette communauté religieuse qu’elle avait laissée derrière elle à cause des Grigori et de si elle détestait les Grigori à cause de cela, se détestait elle-même ou avait eu l’espoir d’y retourner pour reprendre tout comme avant. J’aurai aimé pouvoir dire que mon abandon des X-Men pouvait être mis en parallèle avec son action mais je pensais que je les avais déjà laissés tomber bien avant cela, le recul me conduisant à percevoir combien nos comportements avec Caitlyn étaient allés à leur encontre. Nous n’avions jamais pu nous intégrer réellement car nous n’avions jamais voulu nous intégrer et nous leur reprochions cela alors qu’ils encaissaient pour nous donner cette chance. Nous voulions faire les choses à notre manière, comme nous l’entendions, refaire le monde pour qu’il soit notre… il était temps d’arrêter les frais.

Je regardais mes mains puis les bracelets de protection me couvrant les avant-bras, migrant ma nouvelle tenue et ma nouvelle apparence témoignant d’un héritage de tout cela ainsi que d’une seconde chance, un nouveau départ. Lentement, je repris mes gants pour les enfiler un à un, jouant des doigts afin qu’ils suivent au mieux mes mouvements. Comme pour les humains, mon sens du touché était amoindri par ce genre de vêtement et pourtant j’en avais toujours eu quand il c’était agit de me battre ; peut-être que cela me venait de l’influence d’Emma Frost dans ma psyché ou peut-être avais-je simplement besoin d’une protection même lorsque je combattais. Mes crispant un instant, je laissais s’échapper un peu de l’électricité que j’avais prise pour habitude de stocker en moi, me permettant de me sentir plus à mon aise, afin que les diverses lignes de ma combinaison émettent leur lumière froide. J’étais indiscutablement une psychologue, même lorsqu’il s’agissait de me battre je cherchais à guider autrui, que ce soit pour l’aider ou le perturber. Ainsi préparée, je croisais les bras et m’avançais pour apposer mes avant-bras sur la table, relevant le visage et fixant mon alter-égo.

Tu es perdue. Tu as l’impression de ne plus avoir d’avenir ou même de place ici. Du coup, tu envisages tout ce qui te passe par la tête pour voir s’il est une solution au problème que tu as l’impression d’être. Je sais ce que c’est. Toi, tu as achevés le but pour lequel tu dédiais ta vie, empêcher les Grigori de nuire aux autres comme ils t’ont nuit à toi. Moi, j’ai perdu l’avenir auquel j’aspirais pour ma vie, celui d’une famille et d’un amour éternel. Que faire après cela ? Que faire lorsque tout est accompli ou que plus rien ne peut l’être ? J’ai mis des mois pour trouver les réponses et heureusement que j’avais des amis pour me soutenir de façon désintéressée dans cette errance. Si ça n’avait pas été le cas…

Je me tus, sachant pertinemment les extrêmes que j’avais envisagés pour les avoir déjà accomplis par le passé, suite à la Traque. Simplement, la Traque n’avait fait que briser et n’avait rien enlevé. La normalité n’avait rien brisé mais tout enlevé.

Je vais t’aider comme tu m’as aidée. Je ne te demande simplement de ne rien attendre de moi. Si nous avons l’occasion et que les choses se font, tant mieux ; sinon, tant pis. Je ne prends plus d’engagement sur le cœur.

J’étais étonnamment sereine malgré mes paroles, la tristesse étant bien présente mais se retrouvant liée par une paix et une pudeur simple. C’était peut-être cela que de prendre en maturité, réussir à avoir l’expérience suffisante pour exister en harmonie avec ses propres ressenti et ne plus être ni détruit ni consumé par eux.

Fixant mon interlocutrice dans les yeux alors même que celle-ci me rendait mon regard malgré nos différences chromatiques, je concluais posément.

Nous n’avons pas de destinée ou de but dans la vie. Nous ne sommes pas des héros antiques au destin marqué par les dieux et dont la légende changera la face du monde tout en nous portant à la postérité pour les siècles à venir. Nous vivons, c’est tout. Avoir un but nous permet de savoir où nous voulons aller mais nous ne devons pas nous enfermer autour de lui et exclure le reste. Vivre pour une chose, c’est du fanatisme. Ton combat contre les Grigori comme mes efforts pour avoir une famille nous aveuglaient du reste. Sans cela, nous pouvons penser qu’il ne nous reste plus rien. Sans cela, il nous reste simplement tout à faire.

Vivre, c’était un état. La personne qui dédiait sa vie à vivre sera infiniment plus heureuse que celle qui la dédiait à un objectif car elle serait malheureuse dans sa quête et vide dans sa réussite. Autrefois, j’abordais les X-Men, l’Idéal Xavier, la Famille et l’Amour comme une quête, une chose pour laquelle il fallait constamment faire des efforts et souffrir afin d’y parvenir. Aujourd’hui, j’avais renoncé à tout cela et je me contentais d’être et d’essayer. J’avais toujours des rêves et des aspirations mais ma vie ne dépendait plus d’eux et je croyais sincèrement avoir gagné en maturité à le comprendre et l’accepter. C’était con à dire mais la seule chose qui mettait un terme à la vie c’était la mort, ce n'était pas un échec aussi grave soit-il ou une perte aussi couteuse soit-elle.

Tu n’en es pas à la fin parce que tu n’as plus de but. Tu en es au premier jour du reste de ta vie.

Ne pas dédier sa vie à une chose ne signifiait pas qu’on ne pouvait pas aider ladite chose, c’était ce que je faisais pour la Cohabitation Pacifique à travers le Bureau des Affaires Mutantes. Ne pas vivre parce qu’on c’était exclusivement dédié à une chose ne conduisait pas forcément plus à faire avancer ladite chose et nous consumait ce faisant. Je le savais à présent et cela m’avait aidé à comprendre pourquoi j’avais perdue ma famille.

Il ne tient qu’à toi de savoir ce que tu veux en faire et ce que tu en feras.
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MessageSujet: Re: Amy Teresa Grigori de Lauro   Amy Teresa Grigori de Lauro Icon_minitimeJeu 9 Juin - 17:34

J’avais dit ce que j’avais à dire. Aucun des observateurs de cette scène ne devait plus douter de ce que je dirais dans mon rapport ou de la véracité des faits que j’étais venue vérifier. Ce que j’étais venue faire ici était fait, terminé. Cela ne me soulageait ni ne me contentait, j’avais fait face à un reflet et cherché à l’aider comme il m’avait aidée par le passé, usant ce que j’avais appris depuis. Aurais-je agit différemment s’il ne c’était pas s’agit d’une « autre Amy » ? Je ne croyais pas. J’espérais avoir toujours eue cette sincérité et cette utilité quand j’essayais d’aider autrui, même s’il était indiscutable que le travail sur moi-même fait ces derniers temps m’avait servi à la guider. C’était à elle de voir ce qu’elle escomptait faire à présent. Et comment elle escomptait le faire.

Nous nous regardions en silence mais sans crainte ou sans tristesse à présent, nous étant sans doute parfaitement comprises. Cela me conduisit à sourire légèrement et elle le fit simultanément, malgré une pointe de mépris supplémentaire. Là où j’étais simplement contente d’avoir pu l’aider, elle semblait avoir une idée impliquant probablement une réaction en chaine avec notre environnement.

Tu pourrais te porter garante si nous étions au Triskelion, tu l’as dit toi-même. Même si c’est sur un territoire hors de sa législation, j’ai usurpée l’identité d’un de ses agents ; sous cet angle, l’affaire ne revient-elle pas au Bureau des Affaires Mutantes ?

Je levais un sourcil et bouge légèrement la tête afin de signifier que je ne pouvais lui contester ce point : s’il était vrai que c’était à la MI-13 que mon alter-égo c’était rendue, les analyses de celles-ci avaient conduit à moi et c’était pour cela que le BAM était impliqué en collaboration. Demander le transfert de son dossier pour nous en occuper devait être faisable si nous accordions l’usurpation d’identité, chose que j’étais venue confirmer ou infirmer, et les autorités ne tergiverseraient pas sur une magouille de plus ou de moins considérant l’implication d’univers alternatifs. Mon alter-égo ne limitait pas sa compréhension aux gens mais s’en allait observer les systèmes et les organisations également. Je commençais à le faire aussi mais avais visiblement du retard. Nos capacités étaient similaires mais elle en usait pour de la stratégie là où j’en usais pour du social ; différence d’approche et d’évolution, simplement.

Continue.

N’ayant jamais prétendue être toi mais étant toi génétiquement parlant, l’affaire se conclura sur un non-lieu et il suffira qu’Ezéchiel me reconnaisse comme Teresa Grigori pour que j’obtienne une identité civile. Nous ne pourrons même pas être accusées de parjure puisque, outre que tout est enregistré ici, nous n’avons jamais menti.

Je réfléchissais vite mais je réfléchissais quand même. Le raisonnement nous simplifiait beaucoup la vie au niveau des magouilles internes, même s’il impliquait des personnes externes aux organisations, et devait pouvoir se faire. Il était impressionnant de « me » voir raisonner ainsi, cela sonnait comme un plan qu’aurait pu avoir le Léviathan hors c’était une version de moi ne l’ayant jamais rencontré qui faisait le tour de passe-passe. Je n’osais vraiment imaginer ce que je serais devenue si Sébastian avait décidé de m’élever et préfère éviter de rencontrer le résultat.

Et je me porterais garante pour toi et ta réinsertion, ce qui te permet d’avoir une place dans ma vie. Je suis du côté des autorités, je n’ai pas la liberté de discuter de notre mécanique interne avec toi. Néanmoins tu dois savoir que le BAM gardera un œil sur toi.

Je sais. J’ai même l’intention de lui faciliter la tâche en travaillant pour lui.

Je fronçais les sourcils et pinçais les lèvres, cette fois. L’idée pouvait aboutir, le clone de Dimitri Lyov avait été enrôlé comme Agent du BAM là où Caitlyn avait été placée à l’Institut par l’intermédiaire du Programme Hopes, et, si je comprenais parfaitement la manœuvre, j’éprouvais une certaine réticence à cette idée. Cela offrirait incontestablement les opportunités pour que l’on développe une véritable relation mais j’avais un indescriptible sentiment négatif à cette idée. Une chose qu’elle perçut parfaitement, marquant une pause et réfléchissant avant de s’avancer sur sa chaise et de s’accouder à la table à son tour.

Je ne te demande pas de me promettre quoi que ce soit, juste de me donner une chance d’essayer. Tu as délaissée l’Europe, moi j’ai fait tout ce que j’avais à y faire. Si tu arrives à redémarrer ta vie à New York, je devrais pouvoir aussi. Que tu le veuilles ou non, tu es devenue mon exemple aujourd’hui exactement de la même manière que je l’étais pour toi lorsqu’on c’est rencontrées.

L’une des conclusions de ma passation chez les X-Men était que je disposais de capacité de leadership. Je n’avais peut-être pas l’aura de Rachel ou les compétences du Jubilee en la matière mais j’aurai peut-être pu m’y former et les exploiter tout de même. Ninon m’avait dit une fois que j’avais un vague coté Aragorn, étant rassurante et donnant envie qu’on me fasse confiance parce que je trouvais des mots honnêtes pour montrer l’espoir comme le fait que les choses seraient tout de même difficiles. Je n’avais jamais considérées les choses ainsi. Je n’avais même jamais perçues ces choses. Me tenir aux côtés de gens bien meilleurs que moi m’avait conduite à me sentir médiocre mais, à présent que je côtoyais les critères bien moindre du Bureau des Affaires Mutantes, je parvenais à me développer sans être étouffée par les exceptionnalités d’autres personnes. Je ne portais aucun blâme pour cela, bien consciente que c’était moi qui n’avait sue agir pour partager cette difficulté et qui m’était murée dans une admiration d’autrui m’emmurant dans mes propres complexes, mais j’avais à présent la liberté dont je manquais à l’époque.

Peut-être était-ce cette crainte de me retrouver à nouveau dans les ombres d’autrui qui me portait un malaise à accepter mon interlocutrice comme agente du BAM, dans la crainte d’un jumelage comparatif ou juste d’en revenir à mon infériorité par rapport aux personnes exceptionnelles, mais elle ne semblait pas l’aborder du tout dans ce sens. C’était moi qu’elle mettait en avant, ce que j’avais fait et pouvais faire pour elle. On n’avait jamais cherché à me mettre en avant tout autant que je n’avais jamais cherché à le faire non plus.

Je ne sais pas quoi répondre.

J’étais trop jeune pour réellement « former une nouvelle génération » comme pouvait le faire Sage mais je pouvais peut-être aider au développement d’autres personnes en plus de les aider à régler leurs problèmes. Je pouvais surement de développer par la même, ce faisant. L’idée d’une équipe de confiance était plaisante, indiscutablement, et je baissais la tête avec un petit sourire avant de me lever de ma chaise, posant les deux mains sur la table.

Et heureusement, ce n’est pas moi qui aurait à le faire.

Les directions de la MI-13 et du Bureau des Affaires Mutantes s’entendraient en considérant les rapports qu’on leur ferait. Cela serait à nous de magouiller afin de leur présenter quelque chose qui tiendrait la route mais ils n’en seraient pas à leur premier rodéo. James Tucker et Caitlyn Elioth, Rachel Summers, c’étaient les dossiers spéciaux que je connaissais mais je supposais qu’il en existait d’autres. Cela restait officieux et secret car le BAM jouait toujours sur ses multiples tableaux mais peut-être que, à l’avenir, nous aurions l’occasion de rendre cela plus concret. Une unité d’agents spéciaux.
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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: Amy Teresa Grigori de Lauro   Amy Teresa Grigori de Lauro Icon_minitimeDim 12 Juin - 19:22


Teresa "Tessa" Grigori


Amy Teresa Grigori de Lauro Tessa_13Amy Teresa Grigori de Lauro Tessa_11
Teresa Laudadio-Grigori est un alter-égo réalitaire d’Amy de Lauro originaire d’une autre ligne temporelle. Dans celle-ci, après que la mafia russe ait exécutée sa femme, emprisonné son frère et enlevées ses filles, Ezechiel Grigori tenta de cacher sa dernière enfant auprès de vielles connaissances, une petite famille sans histoire de Migliano dont les frères Grigori avaient connues plusieurs générations et qui répondait au nom de Laudadio. Cependant, lorsqu’au terme de son périple, l’homme finit par les trouver, seule restait la plus jeune, Vilma, qui venait de prononcer ses vœux. Parvenant à trouver un arrangement avec la sœur supérieure du couvant, le Grigori abandonna sa fille à l’Eglise pour poursuivre sa vendetta et sauver ce qui restait de sa famille. Eduquée par Vilma et la sororité selon les principes et les rites catholiques, Teresa connue une existence isolée mais heureuse, officiellement née de la sœur Vilma qui était entrée dans les ordres pour se repentir de ce pêché. Cependant, lorsque sa mutation commença à apparaitre, l’enfant prit peur, mais les sœurs ne la rejetèrent ni ne l’abandonnèrent à sa différence, continuant de lui sermonner que toute créature était une créature de Dieu et que si elle était ainsi, c’était la volonté du Seigneur. A mesure qu’elle grandissait et que son corps changeait, l’adolescente reçue les enseignements de ses pairs et apprit à explorer sa mutation et ses différences, trouvant des échos de son passé dans d’anciens textes ainsi que grâce à la vérité concernant son géniteur, le mystérieux immortel. Sa vie semblait toute tracée, car malgré ses contacts avec l’extérieur pour sa scolarité ou ses activités sportives, la jeune femme voulait prononcer à son tour ses vœux, ce qu’elle fit dès l’âge atteint. Cependant alors que les années se poursuivaient comme de norme, des cauchemars commencèrent à la tourmenter, lui montrant son propre reflet déformé par un démon des enfers. Elle lutta, tant qu’elle put, se réfugiant dans les dogmes religieux et allant jusqu’à demander un exorcisme, mais lorsqu’elle eut vingt-et-un an, Teresa perdit tout ce qui faisait d’elle, à ses yeux, une humaine. Tout ce qu’elle avait été, tous les liens qu’elle avait jamais eus, tout cela disparut dans le néant, emporté par l’ombre. Son affection pour cette communauté qui avait été sa famille et sa foi en le Seigneur ayant disparues, elle chercha à savoir la vérité, notamment sur son mystérieux père, hors la vérité n’était pas une chose qu’elle trouverait dans les livres, non, mais bel et bien dans le monde, en retrouvant l’être mystérieux qui lui servait de géniteur.
Rompant ses vœux, Teresa s’en alla à la recherche de la vérité sur les Grigori, et sur un moyen de redevenir comme avant. Suite à ses errances, elle finit par rencontrer son père, qui avait trouvé refuge au Val d’Eternité, un sanctuaire isolé dans les Alpes, aux frontières des pays, mais face à l’incapacité de ce dernier à l’aider, elle entreprit de chercher d’autres Grigori plus anciens, et se fit remarquer par l’une de ses ancêtres, Léa Grigori, qui la prit sous son aile et lui expliqua l’héritage funeste de sa lignée ; le génotype Grigori ne s’était pas contenté de quelques caractéristiques physiques ou du Gène X, non, mais avait également intégré un allèle récessif qui déclenchait une psychopathie. Elle avait été protégée de l’éducation des Grigori, et n’avait ainsi nul sentiment de royauté ou de territorialisme, cependant Tessa était obsédée par une seule chose : la rédemption. Il n’y avait qu’une seule créature capable de la libérer de cette malédiction et il s’agissait de celui qui l’avait lancée ; autant dire qu’elle était condamnée à la garder jusqu’à la fin de sa vie car nul ne devait jamais libérer le Grigori Primaris et toute tentative serait punie de mort par Léa elle-même. Mais cela n’arrêta pas Teresa, dont le corps avait été littéralement forgé par sa volonté, et elle entreprit de souffler sur chaque braise de chaque émotion qu’elle n’avait jamais ressentie. Les émotions n’étaient rien de plus que des hormones, elle pouvait redevenir humaine si elle parvenait à remodifier son cerveau. Par la prière et la discipline, des années durant, la jeune femme s’acharna à tenter de se libérer de cette malédiction et elle y parvint. Cependant, elle n’y parvint pas par le seul fait de l’altération de son cerveau car si débloquer les hormones lui permit de déclencher à volonté ses émotions, elles ne le revinrent toujours pas de façon naturelle. Finalement, Teresa conclut que seul le sentiment le plus pur pouvait la faire redevenir comme avant et, se référant à sa croyance, elle se servit de ses pouvoirs pour générer le développement d’une vie en elle ; l’amour pour son bébé à naitre naquit la plus naturellement du monde, la libérant de sa damnation.
Cependant, lorsque Léa le découvrit, elle condamna à mort l’enfant. Les légendes des Grigori formaient un folklore bien plus important que l’infime parcelle qu’elle avait dévoilée à sa disciple, et parmi les avertissements romancés se trouvait la légende du Dernier Né. Suite à l’enfermement du Grigori Primaris, l’un des Grigori avait eut une vision, celle que l’enfant du Grigori qui aurait surmonté la malédiction serait le Dernier Né de la lignée, car son avènement présagerait le retour du Primaris. Se rebellant contre cette décision, Teresa fut violentée pour que son enfant meure avant même sa naissance. Consumée par la haine, la jeune femme développa son corps pour en faire une arme capable de vaincre son ancienne mentor mais, lors de la confrontation, elle fut facilement défaite. Désespérée, elle s’en alla à la recherche d’un être qui lui permettrait de changer le passé, pour sauver son enfant. En échange des trésors amassés par son père, Teresa obtenu d’un géni technologique un sceptre capable d’ouvrir des Trous de Ver, des brèches à même la matière qui lui permettaient de voyager dans l’espace mais aussi dans le temps. Cependant, le voyage temporel consommait bien plus que l’autre ainsi, si les calculs du mutant étaient bons, il n’y aurait jamais de billet de retour. Saisissant sa chance et acceptant ce fait, la mutante s’embarqua pour son dernier voyage.
Lorsqu’elle franchit le portail, Teresa se rendit au Val d’Eternité pour obtenir l’aide de son père, mais y découvrit son grand-père, Franck Grigori, en lieu et place d’Ezechiel, et comprit qu’elle n’était pas dans son propre passé. N’altérant en rien ses plans mais cherchant à comprendre d’où venait la divergence, elle prit connaissance de l’existence de Sébastian von Orchent et de l’influence que lui et son Léviathan avaient eut sur les trois dernières générations de Grigori : la survie de Franck face aux camps de la mort nazis, la disparition d’Ezechiel face aux Russes et l’abandon de son alter-égo sous le pseudonyme d’Amy de Lauro. Décidant d’en savoir plus sur cet élément inconnu, Teresa enquêta sur lui et découvrit le monstre qu’il était ; consciente néanmoins qu’il pouvait s’agir d’une créature utile lorsque Léa passerait à l’offensive, la jeune femme entreprit de le mettre à l’épreuve, orientant la fille de l’une de ses anciennes victimes, une mutante connue sous le pseudonyme de Vaillance & Acier Froid, sur la piste du Mange-Cœur. Parallèlement, Teresa s’apprêta à recevoir la visite de son alter-égo une fois la malédiction déclenchée, dans le but de l’aider à débloquer à nouveau ses émotions ; cependant, le fait imprévu lui sauta à la figure dès que la Teresa du monde sur lequel elle se trouvait apparue, accompagnée d’une autre femme à qui elle avait donnée une alliance Grigori. Accompagnant Amy et Caitlyn durant leurs mésaventures liées aux Grigori, Teresa enseigna à son alter-égo la maitrise évolutive qu’elle-même avait mise des années à développer.
Par la suite, Teresa resta un temps au Val d’Eternité avant d’explorer la réalité dans laquelle elle était atterrie afin d’enquêter sur le lignage Grigori au sein de celle-ci. Pendant plusieurs années, la jeune femme traqua ses aïeux : usant des connaissances qu’elle avait sur leurs alter-égos de sa réalité et de l’élément de surprise permis par l’ignorance de son existence, elle put réunir suffisamment d’éléments afin de faire prévaloir les crimes de certains membres de la famille et collaborer avec les équipes d’X-Men présentes sur le continent ou encore des organisations européennes comme le MI-13 britannique pour les mettre aux arrêts. Elle parvint ainsi à déstabiliser durablement les diverses structures des Grigori même si cela conduisit en incarcération également, de part ses diverses transgressions des lois de différents pays. Son code génétique et ses empruntes conduisant à Amy de Lauro, désormais agente assermentée du Bureau des Affaires Mutantes Américain, le Triskelion et l’alter-égo originaire de cette réalité furent consultés. Les éclaircissements qui purent être apportés à l’existence de Teresa Grigori, ses évaluations psychologiques et les motifs de ses actions permirent un arrangement avec les diverses autorités impliquées. Le statu de réfugier réalitaire n’existant pas mais des cas similaires ayant déjà été traités, Teresa pu obtenir des papiers d’identité moyennant son allégeance à une organisation spécialisée dans les mutants : ses papiers furent calqués sur ceux de son alter-égo, lui permettant d’accéder aux nationalités américaines et italiennes, et elle accompli le même choix que celle-ci en choisissant le BAM pour organisme de tutelle. Passant les tests pour devenir une agente assermentée, la jeune femme fut chargée de faire équipe avec son alter-égo dans le cadre de la liaison avec les X-Men.

Capacités Spéciales :

  • Photosynthèse, Facteur Régénérateur, Accélération des Processus Biologiques, Bio-Tissus Améliorés, Vol, Maitrise Evolutive : Teresa dispose de pouvoirs similaires à ceux d’Amy, quant bien même leur développement c’est produit différemment ; cf. Fiche de Personnage d’Amy de Lauro pour plus de détails.
  • Génie de la vérité, polyglotte, conduite de véhicules : Amy et Teresa disposent d’un certain nombre de compétences communes ; cf. Fiche de Personnage d’Amy de Lauro pour plus de détails.
  • Combat à mains nues, maniements d’armes et capacités sportives : Teresa s’est entrainée très durement au combat dans sa réalité et poursuit cet entrainement au côté d’Amy de Lauro. Elle dispose de compétences de combat et de sport équivalentes à celles d’Amy malgré des styles différents ; cf. Fiche de Personnage d’Amy de Lauro pour plus de détails.
  • Connaissances Générales, Scolastiques et Occultes : Teresa dispose d’une grande culture générale, et de connaissances scolastiques acquise dans un lycée classique (à l’inverse d’Amy qui a été en lycée linguistique). Elle dispose en plus de connaissances religieuses poussées et d’une connaissance avancée du folklore Grigori.
  • Sceptre de Téléportation : Teresa disposait d’un équipement technologique lui permettant d’ouvrir des micro-trous de ver et ainsi de se téléporter. S’il lui permit à l’origine de faire un bon dans le temps, le sceptre ne dispose plus aujourd’hui que des capacités de voyage spatial. Le sceptre fonctionne par encodage génétique et dispose de Psyconduit rendant son utilisation impossible par toute autre personne que Teresa. A l’heure actuelle, le Sceptre est détenu dans les confinements du MI-13.

Psychologie :
Teresa Grigori a grandie au sein d’un couvent religieux et, s’il n’était pas parfaitement normal, son environnement de développement était sain et stable. L’apparition de sa mutation y fut prise comme un don de Dieu et, toute bizarre qu’elle fut, la jeune femme ne connu de problème à l’accepter ou à s’intégrer malgré son statut spécial. Cependant, cette mutation la conduisit à rompre ces vœux et quitter ses proches lorsqu’elle lui fit perdre toute émotion et, une fois qu’elle eu permis de résoudre ce problème, à être trahie par les gens l’ayant aidée qui détruisirent l’enfant qu’elle portait en elle. L’héritage des Grigori était donc aussi clairement une malédiction pour elle que les Grigori eux-mêmes et tous contribuèrent à briser une vie n’aspirant qu’à être tranquille est recluse.

Du fait, Teresa a abandonné tout espoir de vie paisible et a choisi de ce battre pour ce qui lui tenait à cœur. Son naturel altruiste, malgré ses tendances égocentriques, la pousse à aider ceux qui sont dans le besoin tout en maintenant une certaine distance avec ceux-ci. Autrefois timide, la jeune femme préfère à présent conserver un écart avec les autres afin de se préserver elle-même. Elle n’en est pas moins sincère dans ses démarches, se démontrant serviable et bienveillante par nature. Disciplinée et observatrice, elle fait preuve d’une grande sagesse dans son approche tant que les choses ne l’accrochent pas trop. La peur d’être trahie est toujours présente et s’accompagne d’une grande rancune.

En parallèle, Teresa a développé le crédo d’Exitus Acta Probat, la fin justifie les moyens. Bornée et entêtée à l’occasion, c’est une personne réfléchie et posée qui sait se servir des moyens mis à sa disposition afin d’accomplir au mieux ses objectifs tandis qu’elle n’éprouve aucun problème à recourir à l’aide des autres s’il le faut, que cela lui soit permit par leurs valeurs ou du marchandage. Dans ce cadre, elle se démarque particulièrement par sa capacité à lire les émotions sur les visages des autres et à créer une empathie entre eux afin de les gagner à sa cause. Sauf disposer de véritable capacité de leader, son âge à vif et son jeune âge lui donne néanmoins une sincérité généralement touchante même si elle n’aime se dévoiler ainsi. Elle ne sait pourtant être seule et a besoin de l’approbation de quelqu’un d’autre une figure avec qui elle entretient une relation inégale et complexe mais qu’elle vit comme sincère.

La mutation n’a jamais été un débat ayant véritablement impliqué Teresa Grigori néanmoins elle a prise conscience de l’importance de celle-ci au fur et à mesure des années, finissant ainsi par se forger une opinion propre. Les mutants sont des gens ordinaires avec des capacités extraordinaires et, s’il est parfaitement logique qu’il faille cadrer l’extraordinaire, il faut légiférer à un niveau ordinaire. Sans y appartenir réellement ou vouloir y appartenir, la jeune femme croit que c’est en interagissant avec les autres communautés que la communauté mutante parviendra à ce normaliser dans les mœurs, tout comme les autres l’ont faite avant elle. Elle ne s’inquiète pas trop de voir cela passer par des étapes similaires à celles connues par les juifs ou les noirs par le passé, croyant fermement que les sociétés ont apprise de ces erreurs et ne sont pas prêtes à les réitérer.

Dans un tel cadre, elle est favorable à la Cohabitation Pacifique, qu’elle rattache plus à la croyance majoritaire en la paix qu’à une doctrine spécifique. Malgré ses errances, l’Humanité aspire à la paix avec elle-même même si c’est là un travail complexe puisque la plupart des individus la composant ne sont pas en paix avec eux-mêmes.
Cela la conduit à avoir en haute estime les X-Men qui ont fait de cet idéal de paix une philosophie et un code moral dans leurs actions afin de maintenir ladite paix et de changer la société par l’exemple. Bien consciente qu’il y a moult problèmes du fait de l’indépendance de l’organisation et de son non-respect de certaines lois, le seul véritable bémol que Teresa a à reprocher au groupe est sa tendance à générer une vision extraordinaire du mutant. Cette vision tendant à se diminuer avec la perte d’autarcie du groupe, la Grigori a cependant bon espoir que les choses s’améliorent à l’avenir.
Car la jeune femme croit en l’avenir, n’ayant jamais véritablement perdu son optimiste, et c’est ce qui la fait être franche partisane de l’Institution Charles Xavier. Suivant les idéaux X-Men sous forme d’enseignement et formant des gens à aller le prêcher par la suite, l’établissement propose des cursus complets et a un dévouement envers ses étudiants qui font de lui un exemple à suivre. Bien que relativement peu connu pour sa sécurité, la jeune femme espère voir nombre d’autres écoles similaires se développer au cours des ans.
Le Bureau des Affaires Mutantes pourrait être parti prenant d’un tel développement, considérant combien il tente de jouer sur tous les tableaux du sécuritaire au social. La collaboration entre le BAM et l’Institut pour la réinsertion de délinquants mutants victimes de leurs pouvoirs est un premier pas, l’aide à l’intégration du MRA un second. Le Triskelion est un outil dangereux de par sa visée sécuritaire mais suit pour l’heure une bonne voie et c’est cette multipolarité qui a fait choisir à Teresa de rejoindre l’organisation.
Du fait, Teresa tend à avoir une opinion négative sur la Confrérie des Mutants et le Mouvement Confrériste, ne faisant pas la distinction entre l’idéologie et le groupe. Se battre pour ses droits est un noble combat mais le faire dans une mouvance réactionnaire et en encourageant la violence pose plus de problème que n’en résout. Si elle est capable d’envisager que le portrait dressé par les médias de « la Confrérie des Mauvais Mutants » est plus noir que la réalité, elle est aussi lucide sur le fait qu’il y ait une part de vrai vis-à-vis du mouvement terroriste international. Ne connaissant pas l’existence des Acolytes, elle n’a pas d’avis sur eux.
Enfin, la jeune femme ressent une profonde désolation vis-à-vis des Purificateurs. Etant elle-même croyante et pratiquante, voir le message de paix et d’amour du Christ déformé par la peur de l’autre et la superstition lui est douloureux. Les Purificateurs sont, à l’instar des Confréristes, un mouvement probablement diabolisé par les médias mais devant également être limité dans ses actions. Le fanatisme est le fléau de la religion et les Purificateurs offre aussi mauvaise image que les Confréristes ne le font avec la communauté mutante.


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