Messages : 2226 Date d'inscription : 07/04/2012 Age : 29
Sujet: Friends Jeu 15 Jan - 22:34
Mercredi 5 Novembre 2014 – 06 : 22 P.M.
- Nan mais c’est cool que tu sois bannie de ta chambre jusqu’à nouvel ordre, ça leur donne le temps de finir de se préparer et nous de te voir.
- Nous ? Comment ça, nous ?
Je regarde Neassa et son visage qui me fait savoir qu’elle n’en dira pas plus, entreprenant de la suivre. Elle est encore apprêtée de sa journée, elle aussi, et contre ce froid qu’elle déprécie beaucoup, considérant les températures de Rochester, mais il lui faut « le temps de s’habituer » ; trench-coat par-dessus un tailleur, ça ferait presque bizarre de la voir ainsi. Moi aussi je suis en tailleur pour avoir passée la journée en ville et je désespère d’accéder à ma chambre qui visiblement est en pleine préparation. J’ai encore du mal à me faire à la date, après tout cela que fait que deux ans que je connais ma date de naissance, mais je ne suis vraiment pas contre fêter mon anniversaire même si les 22 ans passent mal. C’est comme ça pour tout le monde, 22 ans ça commence à s’éloigner de « vingtaine » donc il faut faire passer la pilule. Et puis ça reste plus jeune que je ne fais.
- Ne me dis pas que toi aussi tu me prépares une surprise.
- Tu sais, pour une fille qui pense cinq fois plus vite t’es un peu longue à la détente. Et me sort pas l’excuse du fait que t’as bossée toute la journée, on est aussi dans ce cas là et on a quant même tenue à faire un petit quelque chose. Heureusement que tu bouffe pas par contre, ça simplifie la cuisine du gâteau.
Elle me fait rire à me sortir cela avec le plus grand naturel du monde. Mais du coup le « nous » m’intrigue vraiment ; je sais qu’il n’y aura jamais toute mes connaissances quelque soit ce qu’elle a organisé, trop sont parties, mais visiblement elle a réunie la bande. Irina ne doit plus être de service, peut-être que Rachel sera là aussi, ça serait sympa ; entre filles, vu que tous les mecs avec lesquels j’avais sympathisés ont fini par disparaitre, mais sympa quant même. Malgré une durée que je suppose courte, Caitlyn et Jade ne peuvent pas avoir besoin d’autant de temps pour préparer la chambre à moins d’être sacrément en retard.
- Faudra que tu dises ça à mon père, il m’a invitée au restaurant ce midi.
- Faut vraiment qu’il se mette à jour ce mec, je suis sure qu’il écrit encore sur des tablettes de pierre.
- Il m’a données deux places pour une pièce de théâtre aussi, en partant du principe que si c’était le nombre d’images par seconde qui me posait problème avec les écrans, ça pourrait peut-être me plaire. Personne n’y a jamais pensé, mais du coup je vais voir avec Caitlyn si cela la tente.
- Ça me contredit pas, le théâtre ça existe depuis l’antiquité.
Neassa Boadicée Dorian, elle entend toujours les choses comme elle veut ; ça fait parti de son charme. On descend à destination du réfectoire, où l’une des tables contient déjà des places de prises et une agréable surprise sous la forme d’une jeune femme blonde que je ne voyais pas ici. Sourire mutuel lorsqu’on ce voit et du coup c’est à elle que je vais faire la bise en première, même si je n’en perds pas de vue les autres. Irina, en effet, et Rachel aussi ; le groupe est au complet.
- Pristina, ils t’ont laissée entrer ? commence-en avant de lui faire la bise.
- Aucun équipement informatique sur moi, aucune raison de se méfier. Bon anniversaire Amy.
Un point pour elle, même si c’était plus pour la taquiner qu’autre chose puisque malgré son métier il y a peu de probabilité pour qu’elle soit une menace ici, sans compter qu’elle doit avoir droit au scan télépathique à l’entrée comme toute « étrangère ». Pristina Parks, je l’ai rencontrée à l’époque où je me rendais trop souvent au BAM ; entre l’Incendie de Mutant Town, l’attaque au Met et le forcing devant le Triskelion, elle a fini par me remarquer et on a discutée, elle connaissait l’agente Adeïev qui avait prises mes dépositions les deux premières fois. Après, son truc c’était l’informatique, pas l’investigation.
Je passe ensuite à Irina, qu’à force de passer à l’infirmerie j’ai finie par m’en faire une connaissance puis une amie. Elle n’est pas qu’infirmière et si je désespère que certains élèves se rendent compte que je ne suis pas qu’interne en psychologie son cas est encore pire que le mien ; heureusement que Teryl veille sur elle, sinon qu’est-ce qu’elle deviendrait… En tout cas ça fait plaisir de la voir ici aussi, d’autant que ça doit être le seul jour cette semaine où on ce n’est pas vues. Je ne crois pas qu’elle connaissait ma date de naissance mais comme elle n’aurait jamais dit non si Neassa organisait quelque chose forcément qu’elle serait là ; c’en était à un point que Nobody n’hésitait pas à la considérer comme présente avant même qu’elle lui demande. A dire vrai, la seule chose qu’elle nous ait jamais refusée, parmi ce qu’on lui avait demandé, c’était de nous présenter son copain. Comme si nous allions le traumatiser !
- Joyeux anniversaire.
Et enfin, le coucou à Rachel ; elle le rend avec le sourire mais cela ne la dispense pas de la bise non plus. Rachel refuse de s’accoutumer même à des trucs aussi simples même si elle répond par mimétisme au besoin, je ne pense pas que ce soit conscient de sa part mais cela marque sa différence avec « notre » monde. Après, la encore, cet exotisme fait parti du charme.
- Une brune, une rousse, une châtain, une blonde, et moi ; le compte y est.
Fière de son énoncé, la chef de groupe s’installe à sa place alors que les autres reprennent la leur, me laissant présider le tout à la place du chef. Je m’assoie du coup alors que Nobody entreprend de faire le service, un jeu de boisson ayant été rassemblé autour d’un petit macaron avec une bougie dessus.
- Un sirop d’abricot pour la vingt-deuxère, un !
- C’est vraiment ce que je crois ?
- Si tu crois que un macaron à l’abricot avec une bougie dessus… alors oui.
- Bravo PSP, tu as mérité un jus de carotte toi.
- Pour ?
- Ça améliore la vue… Je suis désolée mais j’ai rien contre la blondeur par contre.
- Dixit celle qui l’imite.
- Réplique celle qui l’est naturellement et qui se reteint pardessus.
- J’assume et je soutien mon identité capillaire.
- J’ai rien contre le mesurage de blondeur mais si tu fais le service Nobody, tu peux le faire en même temps ?
J’essayai de rire doucement pour ne pas les interrompre mais l’intervention opportune de Rachel me fait lâcher un grand rire ; tout en finesse, comme d’habitude. Une langue tirée et une rousse remisée au dernier service qui se sert toute seule du coup, nullement perturbée.
- Bon, du coup, quelles sont les nouvelles ?
- Je me dis qu’il n’y a pas tant de différences que ça entre flics et voleurs parce que ce qu’on fait au BAM en ce moment pourrait me conduire en prison si c’était pas fait pour les forces de l’ordre, mais ça va.
- Poursuite de thèses en attendant les Spring Breaks, avec la grosse envie de faire un paragraphe sur le sexe comme production d’énergie mais j’ai aucun volontaire pour faire cobaye.
- Me regarde pas comme ça, tu sais que c’est non, me défends-je immédiatement alors qu’elle tourne les yeux vers moi, rapidement suivit par les autres. Je me tasse sur ma chaise du coup, continuant de me défendre avec un peu moins d’entrain cette fois : Oui, bon, ça va, on est toutes au courant… suivante s’il vous plait.
- Ça va aussi, en attente de passer à la télé. C’est a peu prêt tout, vu le temps que je passe sur la console.
- Quand te décideras-tu à passer sur des vraies consoles ? Nintendo c’est du divertissement, si tu veux des vrais jeux investis dans une PS ou une X-Box. Après tu pourras découvrir l’excellence de PC.
- Ouef, non. Je reste sur les jeux de mon enfance. C’est pas la compétition que je cherche.
- Ah, réagis-je en mimant la surprise, tu as donc bien prise ta défaite à Pokémon ?
Je suis une saleté, c’est elle qu’est venue à mon secours juste avant en plus.
- Nan, ça c’est pas pareil, répond Rachel offusquée. Mais on peut pas la battre elle, quant c’est sur de la stratégie !
- Pokémon, de la stratégie…
- Si, je t’emmerde. C’est stratégique Pokémon.
- C’est d’un basique comme stratégie. Si tu veux du vrai jeu de stratégie…
- Mais je veux pas. Et puis j’ai pas encore perdu, elle m’a juste dit comment elle me battrait, c’est ça qui me vexe. Le jeu est même pas encore sorti !
- Et toi Irina ?
- Et bien, pas grand-chose de plus qu’hier en fait.
- Bon d'accord mais encore ? Pristina elle était pas là hier, donc elle sait pas.
- Je t’ai pas donnée la permission de te servir de moi pour récolter des informations, fausse blonde.
- Fais pas comme si ça t’intéressait pas, double blonde ; où est passé ton esprit gossip ? Pourtant vous devez bien en avoir un au BAM, sinon ça deviendrait ennuyeux de regarder par la fenêtre. A force.
- On ne regarde pas par la fenêtre dans mon secteur, on joue à des jeux en ligne.
- Fonctionnaires !
Seigneur-Dieu le niveau de l’insulte. Ça n’aurait pas put passer si c’était dit sérieusement mais là ça fait sourire voir rire, c’est l’avantage d’avoir les deux à la même table : aucune abandonnera. Nobody fait son show et Pristina ne veut pas lui laisser le dernier mot.
- Du coup on sait toujours pas ce que fait Irina.
- Un point pour Rachel.
- Je continue mon petit bout de chemin, y’a rien à raconter.
- Présentes-nous ton mec… s’il te plait. Y’aura beaucoup à raconter après !
- Non, il ne veut pas. Que vous soyez toutes mutantes ça le stresse.
- On est pas toutes mutantes, merci bien.
- Laissez-lui le temps…
- Prends pas peur Iri, vous avez tous le temps que tu supporteras nos âneries sur le sujet.
- Je sais pas si c’est forcément encourageant, cela, Neassa.
- C’était dit avec le sourire pourtant.
- Justement…
- Ah, les gens, je crois que c’est l’heure du macaron. Ça a fini dans la chambre donc faudra conclure.
- Aller, on chante. Joyeux Anniversaire…
Je souris et les regarde finir par suivre Nobody, parce qu’elles ne réagissent pas toutes à la même vitesse et ne la connaissent pas toutes aussi bien que moi dans sa propension à assumer ce qu’elle fait, puis fini par souffler la bougie.
- Voilà, c’est officiel : pour nous, tu es vieille !
- Je te signalerai que je reste la plus jeune d’entre nous, même si j’en ai pas l’air.
- Mais t’inquiète pas pour ton air et c’est faux, la plus jeune c’est Rachel. D’après sa carte d’identité, elle a sept ans.
- Et ça ne pose pas de problèmes avec les contrôles ?
- Bah dès qu’il y en a un je suis bonne pour une accusation pour faux et usage de faux même si faut pas être con, la fausse carte on avait pas mise cette date de naissance.
- J’ai rien entendu ! Et je vais pas tarder à filer aussi du coup, prévenez quant vous passez sur New York, c’est toujours sympa de vous revoir.
- C’est ça, tires-toi ; cet Institut est trop petit pour deux blondes.
- Bon, moi j’y vais, je suis attendue, leur souris-je avais de repasser faire un tour des bises.
Ce sont des instants comme ça, peut-être pas quotidien mais du quotidien, qui sont les plus beau à vivre ; j’en ai un autre à vivre et je m’en vais le faire auprès de ma famille.
Fiches de PNJ:
Nobody
Boadicée Neassa Dorian, plus couramment Neassa B. Dorian ou N.B.D., est l’une des élèves de l’Institut les plus anciennes et les plus diplômées, malgré qu’elle semble relativement jeune. L’explication à ce fait est simple : Nobody ; il s’agit d’un surnom à prendre au pied de la être car la mutation de Neassa lui a permise de survivre à la mort de son corps lors de l’accident de la route emportant sa famille, les derniers représentants d’une lignée d’historiens et de marchants d’art anglais. Coincée dans le plan astral sous la forme de projection désincarnée, elle fut secourue par Charles Xavier et intégra son Institution au milieu des années 90. Rapidement, l’entité démontra être une télépathe de niveau intermédiaire, ajoutant à son immortalité astrale des capacités de transmission de pensée, de bouclier mental et de possession. Ayant à nouveau moyen d’interagir avec le monde physique, elle tâcha de se trouver un hôte le plus moralement possible : plus que les prendre en état de mort cérébrale ou de coma définitif, elle mit un point d’honneur à obtenir l’accord de la famille et à maintenir le contact avec elle selon son souhait. Sa première « incarnation » dans la personne d’Élise Maguire posant des problèmes juridiques, elle se mit à étudier le droit en doublon de ses études d’Archéologies. Eprouvant de la difficulté à évoluer psychologiquement suite à cela, elle termina son premier doctorat avant de reprendre une licence, généralement en duplex avec l’université de New York. Depuis lors elle enchaine les doubles cursus, augmentant sa culture générale et persévérant tant dans les études que dans ses relations personnelles, malgré sa stagnation mentale. Depuis l’apparition de ses pouvoirs, il y a une vingtaine d’année, Nobody a changé de corps part deux fois. Un nouvel accident de voiture causa la perte du corps de Maguire, la forçant à une nouvelle recherche selon les mêmes critères ; recherche qui la porta à faire la connaissance des Willams dont leur fille Sarah avait développées des capacités mutantes d’Empathe si puissantes que les émotions des autres avaient fini par désagréger complètement son esprit. Usant de ses capacités télépathiques pour bloquer au maximum les capacités de l’adolescente, Boadicée parvient à vivre avec durant un peu plus d’une demi-douzaine, malgré une nécessité d’une forte médication incluant une anesthésie pour parvenir à dormir. Suite aux répercutions de Bleecker Street, la mutante dû abandonner son hôte considérant la recrudescence d’émotions négatives, mais ayant apprit de sa première perte d’hôte elle avait déjà un certain nombre de candidates ainsi trouva-t-elle rapidement une nouvelle apparence, ayant jadis appartenue à Anya Starling. Ne se laissant nullement abattre par tout cela, elle reste une fervente militante que la mutation ne définit pas l’être et le prouve par son incroyable curriculum vitae : écrivaine et archéologue de profession, elle ne se lasse pas de recommencer ses études et de s’investir bénévolement dans la vie de l’Institut, en tant que pionne à mi-temps notamment, ou financièrement, étant d’une condition sociale relativement aisée par héritage familial. Connue pour ses capacités au dérapage « contrôlé » et sa rubrique du Nobody’s show, où elle tente de compiler et de faire profiter à tous de ce qu’elle juge être les perles des faits divers amusants des membres de l’Institution Charles Xavier, c’est une jeune femme à bonne réputation, mais dont on préfère généralement entendre parler qu’être impliqué dans les mésaventures qui font sa popularité.
Capacités Spéciales :
Entité Télépathique : La mutation de Neassa l’a transformée en entité télépathique, son esprit survivant à la mort de son corps sous forme de projection astrale. Elle est ainsi apte à vivre indépendamment de toute chair, ne pouvant cependant interagir avec le monde physique dans cet état, à l’instar d’un « fantôme ». Sa forme astrale prend généralement la forme d’un Kitsune, bien qu’elle soit apte à la modeler selon ses envies.
Télépathe de niveau intermédiaire : Neassa est une télépathe étant parvenue à maitriser quatre aspects de la télépathie. Plus que la projection astrale précédemment définie, elle est capable de transmettre ses pensées, de protéger son esprit par l’intermédiaire d’un bouclier mental et de posséder les êtres humains. Elle dispose d’une maitrise parfaite de sa télépathie et est apte à l’utiliser en continue.
Combat à mains nues : Boadicée suit régulièrement des cours de self défense, étant capable d’affronter à mains nues trois personnes non-entrainées ni armée ou une seule ayant reçu un entrainement moyen ou possédant une lame.
Connaissances Scholastiques : Doctorats d’Archéologie spécialisé culture celtique, de Droit spécialisé droit des malades de Médecine spécialisé fonctionnement cérébral et de Lettres Modernes spécialisé science-fiction. Actuellement Doctorante d’Ingénierie dans les énergies renouvelables et Master de Psychologie orienté sexologie.
Psychologie : Neassa est une personne sympathique et sociable, même si elle peut paraitre assez effrayante. La première chose à savoir sur elle est que malgré qu’elle soit âgée d’une quarantaine d’années, elle garde un comportement adulescent, des activités d’adulescente et un schéma de pensée d’adulescente ; elle se définit elle-même comme victime du syndrome de Peter Pan, sa maturité bloquée « à jamais » à la mort de son premier corps. Elle a une passion pour l’apprentissage et n’a jamais réellement quitté le monde scolaire, recommençant encore et toujours des cursus scolaires dans de nouvelles disciplines, ses divers emplois tenant plus de la passion périodique. Intelligente et cultivée, c’est un puits de science n’ayant pas le défaut d’avoir réponse à tout qui passe le plus clair de son temps à étudier, double cursus obligeant, et la majeure partie du reste à faire les fêtes étudiantes. Malgré sa nature posée et réfléchie, conciliante et d’une grande maitrise d’elle-même, elle démontre quelques difficultés diplomatiques avec les machines en disfonctionnement et surtout une grande capacité à faire ce qu’elle nomme elle-même des « dérapages contrôlés » : des actions impliquant une perte de contrôle (sous l’effet d’alcool ou de drogues généralement) que l’on ne peut être sure qu’elle ait réellement. Elle a ainsi été capable de finir complètement ivre par contrecoup juste pour sortir une amie de la déprime. Car malgré leur nombre, Neassa est une personne qui elle s’investit sans compter pour ses amis, confiante en ses capacités comme en celle des autres et particulièrement adepte de la surenchère amicale, de la victimisation et autres « farces d’adolescente » joviales, sachant quant commencer et où s’arrêter. Grande défenseuse du fait que le ridicule ne tue pas, elle n’hésite pas à le faire, sur elle-même comme sur les autres tant que cela reste dans une ambiance bonne enfant, n’étant ni du genre à dénigrer ni à enfoncer, participant avec une autodérision que les autres n’auront pas forcément. Habile dans ses mots comme dans ses gestes, sa bienfaisance a tendance à se teinter de manipulations pour arriver à ses objectifs. Elle est aussi une habituée des accidents de voiture, même s'ils sont sa plus grande peur, en ayant eu plusieurs suffisamment graves pour y laisser « des vies » et en ayant régulièrement des mineurs, généralement sans être en tord. Nobody se sent chez elle à l’Institut, étant en parfait accord avec l’idéologie Xavier de la cohabitation pacifique pour laquelle elle est militante officielle. Les X-Men ne l’intéressent pas car bien qu’elle en ait connue la plupart elle n’a pas les capacités pour rejoindre leurs équipes et ne souhaite pas s’essayer à les développer, ne se sentant pas capable de risquer un corps hôte de façon paramilitaire. La Confrérie la laisse bien plus perplexe, même si elle en comprend l’idéal, aux considérations de ses actions et des réputations de ses membres ; elle n’ira pas vérifier de toute façon. Le Bureau des Affaires Mutantes la laisse tout aussi perplexe car leurs prérogatives sur le papier et leurs actions sur le terrain tendent à montrer un écart entre la théorie et la pratique d’autant plus que la théorie est trop fasciste pour elle, concernant certaines petites possibilités concernant les personnes accusées de « terrorisme génétique », quand aux purificateurs elle se désespère de voir que des mouvements pacifistes sensés unir les gens continuent de les séparer et de les monter les uns contre les autres.
Physique : Anya Starling suit le même schéma physique que les précédentes apparences de Boadicée : jeune femme brune aux yeux bruns, celle-ci mesure environ 170cm pour un poids variant un peu au-dessus des 60kg, et d’une carrure plutôt athlétique et possède des formes plutôt amples. Plus notable que qu’auparavant, Nobody n’en suit pas moins l’évolution de la mode adulescente américaine, ainsi ses cheveux sont généralement teint en blond voir d’autres couleurs parfois exotiques. Son visage est plutôt équilibré et elle possède une bonne peau malgré quelques discrètes tâches de rousseur, ses sourcils sont disciplinés et son large front caché par sa chevelure, sa bouche est large mais ses lèvres plutôt fines, à l’instant de son petit nez bien droit et de son menton marqué. Enfin, ses yeux aussi changent parfois de couleurs au gré des envies et des lentilles qui peuvent remplacer ses lunettes nécessaires à la lecture. Niveau comportemental, quelque soit son apparence Nobody reste égale à elle-même : ouverte, amicale, sociable, souriante et bien portante. D’un naturel plutôt expressif elle se maitrise très bien et est du fait une excellente actrice, capable de dissimuler son ressenti tout comme de faire taire ses quelques tics physiques, tandis qu’il est toujours difficile de deviner ce qu’elle pense, quand bien même elle manifeste ce qu’elle ressent. Intelligente et active, elle est multitâche et adapte ses interactions fonction des autres pour tâcher de ne jamais être trop tactile ou pas assez.
Ancienne élève de l’Institut partie pour accomplir une formation d’infirmière, Irina Cameron y revint une fois ses études terminées afin d’y aider d’autres comme elle avait été aidée elle. Personne discrète et gentille, un peu trop pour son propre bien, la jeune mutante est prise sous l’aile de sa collègue Teryl Ticalamira. Ainsi, elle est la « gentille infirmière » là où son ainée est la « méchante infirmière », et est de part son âge comme son passif peu expérimentée et proche des étudiants de l’Institution. Repérée relativement tôt par Charles Xavier, elle rejoignit son école au début des années 2.000 et y passa quelques années, le temps d’apprendre la maitrise de ses dons comme de trouver sa voie grâce à eux. Soutenue par ses parents et vivant à Brewster avec son petit ami, elle continue d’accomplir son travail avec dévotion et a plusieurs fois contribué à soigner des X-Men blessés voir participé à des missions de récupération à leurs côtés.
Capacités Spéciales :
Guérisseuse : Par transfert d’énergie vitale, Irina est capable de guérir les blessures et maladies d’autrui. Néanmoins ne recréant pas l’énergie qu’elle transfert ainsi, elle perd un peu de sa durée de vie à chaque utilisation et une trop grande perte trop brève nuit fortement à sa santé.
Analyse Tactile : Par contact physique, Irina est capable d’analyser le corps d’un être vivant, pouvant comprendre ses maladies et ses blessures mais également déduire sa structure génétique et donc son espèce, s’il possède des mutations et dans le cas d’un gène X actif les capacités entrainées par celui-ci.
Infirmière : Irina a reçue une formation d’infirmière.
Psychologie : Calme, bienveillante, gentille voir bonne poire, Irina est le genre de personne qu’on peut qualifier de « douce comme un agneau ». Elle préfère éviter tout problème et rien ne la satisfait plus qu’un quotidien passé à aider les autres, à son détriment généralement ; que ce soit au niveau de sa santé ou personnel. Son altruisme peut vite devenir un défaut considérant qu’elle ne sait pas s’arrêter et se ferait déconsidérer sans pour autant réagir ou changer son attitude, tandis que son absence d’ambition en confine à la docilité aveugle purement et simplement : elle fait ce qu’on lui dit et se satisfait du fait que cela soit utile à d’autre, qu’importe que ces autres la reconnaisse ou non dans son investissement et ses efforts. Eternelle numéro deux, elle est une amie fidèle et suiveuse dont la passivité peut devenir de l’effacement si on la laisse faire. A un niveau idéologico-politique, Irina est croyante en l’Idéal Xavier et se donne sans compter à l’Institution Xavier alors qu’elle ne l’a portant fréquenté que deux ou trois années. Elle croit en la paix et en le fait que ce soit les gens qui puissent changer d’autres gens même si elle ne s’illusionne pas non plus sur le fait que même si les humains et les mutants ne se stigmatisent plus ils n’en seront pas en paix pour autant, la nature humaine même partagée par les deux « espèces » empêchant toute utopie. Mais tant qu’ils sont égaux et acceptés comme tel, ils auront progressé. Elle est une admiratrice des X-Men pour leur engagement dans l’Idéal, dans l’Institut et dans le combat pour que l’un et l’autre existe, consciente que seuls des êtres d’exception peuvent en faire parti et que très peu sont aptes à tenir la charge. La Confrérie, elle en comprend l’idéologie mais le résultat lui fait tout aussi peur que les Purificateurs, tandis que le B.A.M. est une solution logique et un pas vers l’égalité. Elle-même ne fait pas de discrimination entre humain et mutant et n’en a jamais vraiment subie, néanmoins elle est consciente de la différence qu’il y a à être mutant et sait qu’elle ne vivra pas assez longtemps pour voir le rêve qu’elle partage aboutir.
Physique : Jeune femme de 165cm, aux cheveux châtains et aux yeux bleus, Irina est assez frêle tant dans sa constitution que dans son attitude. Peu épaisse et placide, elle n’attire pas réellement l’attention par son physique et c’efface un peu trop facilement. Un large front et un petit visage avec un nez assez remonté et des lèvres charnues malgré la petitesse de la bouche sont surplombés et encadrés par des sourcils et des cheveux fins. Elle est généralement peu expressive et ses émotions sont toutes à sa mesure. Discrète, douce, elle a principalement des gestes délicats et soigneux, jusque dans sa marche insonore. Elle a tendance a rester à distance raisonnable à moins que ce ne soit pas nécessaire, comme pour éviter de s’imposer, et ses principaux tics sont liés à de la gêne.
Pristina Shalimar Parks est une jeune doctorante en informatique travaillant comme ingénieure en armement spécialisée dans les cyber-armements pour le BAM ; descendante d’une longue lignée de militaire, son arrière grand-père ayant fait la Première Guerre mondiale, son grand-père la seconde et son père le Vietnam, c’est ça façon à elle de perpétuer la tradition et de négocier avec les valeurs familiales. Elle vécu particulièrement mal le divorce de ses parents à ses onze ans et grandi auprès de sa mère à Chicago alors qu’elle restait plus attachée à son père dont le pied à terre se trouvait en Floride. Sa scolarité fut sans réel accroc, elle suivit un cursus scientifique puis une préparation et obtenue une université militaire pour se spécialiser dans l’ingénierie de l’armement. Néanmoins, si elle travailla sur certains projets de l’armée elle tâcha de ne jamais concevoir d’armes à proprement parler ; ce que ses capacités en informatique lui permirent. Approchée par la NSA puis recrutée par le BAM, elle fit parti des concepteurs de certaines de leurs protections comme de leurs capacités de cyber-surveillance pour ne pas dire de cyber-espionnage. Plutôt à son aise avec les mutants, elle sympathisa avec Amy de Lauro qu’elle rencontra après les événements du Met. Ayant gardé le contact depuis, elle s’est rapproché du milieu de l’Institution Charles Xavier dont elle soutient l’idéologie comme les raisons d’existence et où il lui arrive de faire des interventions comme de donner des cours d’informatique.
Capacités Spéciales :
Génie Informatique : Pristina est une génie de l’informatique, très douée pour concevoir des programmes de tous types et ayant toutes utilités, qui a obtenue un master en informatique dans une école militaire et qui accompli actuellement un doctorat avec pour thèse le développement de cyber-armements. Elle est sur la liste de la NSA comme cybercriminelle potentielle de fait de ses capacités, bien qu’elle ne soit pas capable de pirater des agences officielles, et s’estime imbattable sur les jeux d’ordinateurs.
Entrainement militaire : Du fait de son éducation plus que d’une quelconque formation, Pristina est capable de se défendre à mains nues contre une personne entrainée et/ou armée ou de vaincre plusieurs personnes non entrainées. Elle sait également utiliser et entretenir des armes de poing.
Ingénieure en armement : Pristina est une ingénieure en armement, ayant déjà à son actif la création de plusieurs logiciels de cyber-surveillance, cyber-espionnage et cyber-contre-espionnage, tous en possession du BAM et commandé par leurs soins.
Psychologie : Pristina est une nerd car malgré sa passion pour l’informatique et la grande partie de son emploi du temps que celui-ci compose elle a réussit à s’intégrer socialement et professionnellement. Néanmoins, tout aussi sympathique et agréable qu’elle puisse être elle n’en reste pas moins « limitée » comme elle le dit elle-même : maladroite, aussi bien socialement que physiquement, elle est parfois un peu trop franche et cache très mal son ressenti. De plus le divorce de ses parents l’a marqué et lui fait refusé tout attachement trop important, ainsi donc elle a tendance à battre en retraite dès qu’une relation devient trop intime ; plus que lui empêcher toute relation amoureuse cette attitude la prive d’amis intimes. Elle ne s’en investi pas moins tant dans son travail que dans ses loisirs et reste bonne vivante malgré tout. Fille de militaire, Pristima est plutôt carrée et rigoureuse même si elle n’en sait pas moins se décider et s’entêter. Pacifiste, elle a cherché à contribuer au patriotisme familial auquel elle est endoctrinée depuis l’enfance sans pour autant être responsable, directement ou indirectement, de blessés ou de morts. Elle a une passion pour les jeux de type FPS et un fort esprit de compétition, pouvant même s’avérer trop sur d’elle voir légèrement vaniteuse lorsqu’il s’agit de ses capacités, le tout avec une fausse modestie parfaitement inconsciente. A un niveau idéologique, Pristina est engagée dans la collaboration pacifique qu’est l’Idéal Xavier. Elle est néanmoins plus nuancée : il n’y a pas que par l’éducation que l’on arrivera à faire comprendre aux gens qu’ils sont tous égaux, il faut aussi les placer à égalité au niveau de la lois et ce n’est pas une école qui peut le faire. Ceux qui en sorte en revanche, oui, mais de ce qu’elle a pu observer des étudiants de l’Institut ils ne changeront pas réellement le monde. Le BAM est du coup une réponse parfaitement mesurée et bien plus tangible, manifestant cette volonté de mise à niveau égalitaire par le biais le plus sur qui soit : celui de la sécurité. Il faudra cependant que les autres institutions évoluent et s’adaptent à son instar, ce qui n’est pas gagné. Elle n’a pas l’hypocrisie de dire qu’elle ne comprend et ne soutient pas le point de vue Confrériste néanmoins elle trouve que leurs actions sont prématurées et juge que la majeure partie des effectifs de la Confrérie sont plus des rebus déçus par la société que de véritables croisés mutants. Elle ne supporte pas plus les Purificateurs que la religion, quant aux X-Men son avis est mitigé : s’ils veulent faire passer le message de paix de Xavier, ils feraient mieux de le dire clairement au lieu de faire les super-héros parce qu’ils sont majoritairement incompris. Après elle ne cautionne pas leurs actions mais est favorable à une alliance officielle entre les X-Men et le Triskelion, le moyen le plus sur de progresser sur la voix de la cohabitation pacifique étant d’unir les forces entre les partis qui la souhaite.
Physique : 165cm pour 53kg, Pristina Parks est une jeune femme plutôt petite mais parfaitement proportionnée dans cela. Blonde teinte pour éclaircir encore ses longs cheveux, elle les entretient beaucoup et s’en sert pour mettre en valeur son visage comme diminuer l’épaisseur de sa gorge. Son visage est assez haut et son nez en ressort légèrement, tandis que ses sourcils sont disciplinés et suivent la courbe formée par les verres de ses lunettes, lesquelles compensent la petite taille de ses yeux d’un bleu pétillant d’intelligence. Sa bouche parait plus petite encore qu’elle ne l’est à cause de ses lèvres charnues mais s’intègre bien entre ses joues et son discret menton. Au niveau de la gestuelle, Pristina se démarque par des gestes précis et rapides relativement brusques, puisqu’elle alterne entre des phases tranquilles de presqu’immobilité naturelle à des phases de bouillonnement intellectuel qui la conduisent à s’agiter, au moins en parti. Elle cache mal ses émotions ainsi ses réactions semblent souvent flagrantes voir exagérées et dispose d’un certain nombre de mimique « réservée à son ordinateur »
Messages : 1011 Date d'inscription : 10/05/2012 Age : 29
Sujet: Re: Friends Jeu 29 Jan - 19:43
Jeudi 6 Novembre 2014 – 11 : 35 A.M.
La déflagration avait une violence inouïe, illuminant le ciel matinal de Manhattan et se reflétant sur les vitres du plus haut bâtiment de Midtown, malgré que la majeure partie ait été dévastée par le combat qui avait grimpés les 102 étages et se poursuivait autour de l’antenne, à plus de 400m au-dessus de la rue. L’Empire State Building n’était plus que l’ombre de lui-même alors qu’une ombre l’avait justement ouvert comme un cadavre, une ombre noire dont les six pattes ayant enfoncées leurs griffes dans l’architecture au point d’en ravager ses innombrables bureaux comme autant d’organes lacérés et exposés à l’air libre. Une ombre longue d’une centaine de pieds de la queue à la gueule, couverte d’une peau chitineuse lourde composées de diverses couches semblables aux plaques segmentées d’une armure et qui serpentait autour de la carcasse jusqu’en son sommet où sa tête reptilienne aux quatre paires d’yeux et aux cornes dentelées avait ouverte au maximum sa gueule aux dizaines de rangées de crocs crantés et à la langue fourchue et torsadée pour en laisser réchapper le souffle ardent de couleur sang à l’encontre du ciel de New York.
Souffle ardent qui ne tarda pas à se déformer, contournant un obstacle sphérique dont la taille allait croissante. Ce ne fut que lorsqu’il dépassa la largeur des flammes que sa nature en fut révélée alors qu’au centre de la bulle invisible se trouvait une silhouette humaine également parée des couleurs du feu. Vêtue d’une combinaison rouge et orange, la seconde couleur couvrant les cuisses par paire d’anneau, les manches et l’avant du torse du sexe aux épaules tandis que la première couvrait tout le reste, ainsi que d’un long cache-poussière qui se transformait en lamelles à partir de la taille, d’épaulières cloutées, de protèges coudes et poignets et de bottes montantes renforcées jusqu’aux genoux. Enfin, même si c’était plus difficile à voir, sa taille était enserrée d’une ceinture à sacoche et ses mains aux doigts écartées couvertes de mitaines, tout cela rouge également. Les lamelles comme la chevelure d’un roux sombre battaient chaotiquement autour de la jeune femme qui, bras et jambes écartés, faisait face au monstre visage crispé et défiguré par des lignes de cette couleur qui lui était si liée et dont les paupières plissées entouraient des iris d’un vert froid.
Plongeant ses mains en avant et fendant le souffle de feu, Rachel se saisit de la gueule du monstre par télékinésie et entreprit d’écarter à nouveau les bras au maximum avec la ferme intention d’en faire de même avec les mâchoires jusqu’à en arracher au moins une. Le cri qui s’échappa de la créature en conclusion du lance-flammes et en annonciation de la douleur n’était pas réellement ce qu’on pouvait s’attendre venant de ce genre de dragon, bien plus aigu et désagréable, mais était suffisant à annoncer qu’elle était sur la bonne voie et à motiver un effort croissant dans ce qui n’était ni plus ni moins qu’une mise à mort.
Le monstre agitait sa langue à la mesure que la jeune femme tentait de lui arracher le reste mais si ladite langue était bien trop courte pour venir l’assaillir et les flammes inefficaces, ce fut sans doute en acte de désespoir qu’il prit une grande inspiration. Une grande inspiration en tenant plus d’une grande aspiration et se fut avec un juron étouffé que Phénix y fut prise. Le choix était simple : ou elle relâchait prise et se concentrait à échapper à l’attaque ou elle tentait d’en finir avec son ennemi avant de se retrouver dans sa gueule. Rachel fit son choix et après plusieurs secondes de lutte un avancement du coup de la créature fut suffisant à l’happer. Et pour le coup, la bulle élargie de son bouclier psionique connu un rétrécissement forcé des plus désagréables, se déformant encore plus pour contenir les innombrables crocs afin qu’ils ne s’approchent pas trop de la Télékinésiste ; Télékinésiste qui, ratatinée sur elle-même, entreprit de se mettre en position fœtale pour concentrer son champ psionique. Les gestes aidaient à la maitrise, c’était un fait qu’elle n’avait pas à prouver, et si alors qu’elle se crispait son champ se concentrait il s’élargit avec la violence d’une explosion lorsqu’elle se redressa et écarta comme tendit bras et jambes. La gueule se rouvrir partiellement dans de grands éclats de dents mais ce n’était pas suffisant pour l’X-Woman : elle n’avait pas perdu de vue son objectif et que ce soit depuis l’extérieur ou l’intérieur elle avait la ferme intension de disloquer le crâne du monstre d’une façon pour le moins létale.
- Dis ma grande, tu n’as pourtant pas dit que ce n’était pas faux lorsque j’ai précisé « aucune perte acceptable », crachota son communicateur X-Men, accroché à sa ceinture mais relié à une oreillette.
Fendant le ciel comme un point noir et rouge laissant une trainée de lumière, une autre silhouette féminine s’abattit sur le monstre. Combinaison noire plus épaisse que la norme pour pouvoir accueillir des lignes luminescentes partant des épaules et descendant jusqu’aux pieds et aux mains selon des motifs géométriques et simples, lignes luminescentes responsables de l’impression de trainée suivant le moindre de ses mouvements floutés par sa vitesse, et dont le dos nu du bassin à la nuque laissait amplement de quoi se déployer les ailes rouge-chair plus grandes que leur porteuse. Les manches, à l’instar des bottes d’ailleurs, étaient des pièces à part et partaient des doigts jusqu’aux aisselles et pour l’heure était relevée au-dessus de la tête à la chevelure noire coupée en carré court, les deux mains serrant un bokken en nanotubes de carbone doté de la même esthétique que le reste, lequel renvoyant également à la silhouette serpentine de l’arme de poing accrochée à sa cuisse droite.
Heurtant le flanc de la tête du monstre, l’autre X-Woman planta sa lame dans l’un des quatre yeux et celle-ci, malgré sa légère courbure, s’y enfonça jusqu’à la garde. Relaçant de sa main droite l’arme, toujours accroupie sur la peau chitineuse, elle dégaina en moins d’une seconde son autre arme qui se déplia et, tel le cobra dont elle était inspirée, montra les crocs avant de relâcher une décharge électrique dans un autre des yeux de la bête. Le hurlement qui suivit fit se relâcher sa coéquipière mais Amy n’en avait pas fini et, à chaque seconde, elle ouvrit à nouveau le feu sur un autre des yeux, terminant avant le hurlement. Ceci fait, elle déploya à nouveau ses ailes de toute leur envergure, légèrement supérieures à trois fois la taille de son corps, puis poussa simultanément sur ses membres mutants comme sur ses jambes pour se propulser à nouveau dans les airs, récupérant son bokken tâché d’elle-ne-voulait-pas-savoir-quoi.
Un clignement d’œil à destination de Rachel expulsée dans l’autre sens, un nouveau tir à destination du monstre puis elle inversa sa position et replia ses ailes pour piquer à nouveau, à destination du sol cette fois. Et elle ne tarda pas à être suivit par la bête qui se laissa tomber gueule ouverte à sa poursuite. Combien dura la chute ? Quatre secondes ? Amplement le temps pour que Nephilim redéploye ses ailes et corrige sa trajectoire au dernier instant, frôlant le bitume sans s’y écraser à l’inverse de son poursuivant. Planant quelques instants en rase-motte, elle finit par remonter dans les airs d’un grand battement d’ailes pour venir se placer à côté de son amie qui regardait simplement tout cela. Regardant l’italienne battre des ailes à rythme régulier pour se maintenir dans les airs, l’adoptée britannique considéra l’énorme forme immobile en contrebas dont le sol au-dessous commençait déjà à prendre un aspect de brume rouge d’où s’échappaient des centaines de mains décharnées de cette même couleur, mains qui se saisir de la bête et l’emportèrent avec elles pour ne plus laisser que les traces de la confrontation.
- Bonne idée que d’utiliser son poids pour qu’il se brise la nuque en chutant, commenta simplement Phénix.
- Et oui, ça sert d’avoir une stratégie, répliqua Nephilim avec un sourire. Loin de moi l’idée de critiquer le principe que si la force brute marche pas c’est qu’on en emploi pas assez mais taper dessus jusqu’à ce qu’il meurt me paraissait un peu long, en fait. N’oublies pas que je bosse moi cet après-midi.
Rachel regarda sa vis-à-vis avec une moue boudeuse, puisque si ce n’était pas réfléchi jusqu’à ce point-là sa stratégie elle en avait tout de même une, ce qui ne fit qu’accroitre l’amusement d’Amy alors même qu’elle entreprenait de ranger ses armes, le Pistolet à Impulsion Electromagnétique contre sa cuisse droite et le bokken, une fois la lame rétractée, contre sa cheville gauche.
- Bon, c’est quoi la suite des opérations ? Certes, on n’a pas eu de civils à évacuer puisque tu as éliminé le paramètre « civils » de la simulation mais on vient quant même de bousiller l’Empire State Building là. Les Agents du BAM vont gueuler un grand coup là. A moins que tu n’ais pas mis le BAM non plus ?
- Nan, on vient pas en SdD pour avoir toutes les emmerdes qu’on aurait en vrai.
- Du coup, on fait quoi ?
- Bah on va à la montagne sacrée où il y a les portes qui mènent au Paradis et à l’Enfer pour savoir pourquoi celle de l’Enfer a laissé se tirer un dragon-démon de ce type-là.
- Et tu sors ça avec un tel naturel, ricane la brune alors qu’elle entreprend de descendre jusqu’au sommet de l’un des buildings alentour pour s’y poser. D’où tu sors tout ça ?
- Jeu vidéo, j’ai filé le CD à Danger en lui disant de m’analyser le truc pour en faire un programme d’entrainement. C’est ton cadeau d’anniversaire.
- Oh, merci. Fallait pas, tu sais ? Le macaron était suffisant. Il était bon d’ailleurs ?
- Ouais, plutôt, même si je préfère les pommes aux abricots.
Se posant à son tour, avec une délicatesse relativement moindre, Rachel regarda Amy qui rétractait ses ailes dans son thorax et entreprenait de faire un tour d’horizon. Le décor avait eu le temps de changer durant leur descente et ce n’était plus sur l’un des buildings de Manhattan qu’elles se trouvaient mais sur la place du marché d’une ville semblable à Venise située au pied d’une montagne digne de l’Olympe.
- Tu sais, d’ailleurs, si c’est les images par secondes qui te pose problème avec la télé et les vidéos, la plupart passent en 48 voir 64 images par secondes donc ça devrait finir par marcher pour toi aussi.
- J’ai jamais vraiment apprécié, même avant la transformation. Les jeux de société, plus, même si maintenant dès qu’ils impliquent de l’adresse ou de la réactivité c’est mort pour moi. Mais bon, ça m’empêche pas ni de me divertir ni de m’amuser, je suis pas à plaindre. Et si l’idée c’était juste d’avoir une nouvelle personne concurrente derrière toi à Mario Kart, très peu pour moi. Je continuerai même d’encourager Caitlyn. Et en parlant d’encourager, je pourrais venir le faire quant tu perdras à Pokémon ?
Croisant les bras et regardant Amy, l’Echo baissa les sourcils, blasée.
- J’ai pas encore perdu.
- Normal, répondit l’italienne en entreprenant de la suivre, le jeu est pas encore sorti.
- Vous allez continuer longtemps avec ça ?
- Moi, jusqu’à ce que tu perdes je pense. Neassa continuera peut-être encore un peu après.
- Bandes de casse-couille…
- Avoue que tu vas finir par regretter les entrainements l’une contre l’autre Rachou.
- Nan, y’a le tir allié, assura Rachel alors qu’elles arrivaient sur un petit pont menant aux rues plus éloignées.
- Ce qui veut dire ?
S’arrêtant pour se tourner vers sa coéquipière, l’arrêtant elle aussi de se faire, Rachel leva les sourcils et eut un petit sourire. L’instant suivant, Amy était projetée dans la flotte en contrebas par télékinésie. S’accroupissant sur le bord alors que son amie ressortait la tête de l’eau, l’Echo sourit plus franchement.
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Sujet: Re: Friends Lun 2 Fév - 21:15
La rue est calme, quasiment déserte, alors qu’elle longe l’un de ces immeubles anonymes, gris et commun. Les murs sont d’un gris de cendre, certaines parties ayant l’aspect de la pierre, et segmentés comme du lambris. Elle est vêtue d’un débardeur blanc et gris également ainsi que d’un short bleu tandis qu’à chacun de ses pas s’heurte à sa cuisse un sac de cuir passé en bandoulière. De l’autre côté, maintenue d’un bras contre son flanc, se trouve une petite brune dans une robe dégradée bleu-rouge-vert ; quel âge a-t-elle ? Quatre ou cinq ans, surement. D’une main l’enfant tient une brique de lait chocolaté bruyamment bue à la paille tandis que l’autre joue distraitement dans les cheveux noirs détachés alors même que ses yeux, cachés derrière d’épaisses lunettes aux verres teintés, la fixent et lui renvoient son propre reflet. Sage la tient d’une main contre la cuisse et la serre contre elle, lui parlant. Elle est incapable de savoir ce qu’elle lui dit mais elle le dit avec le sourire. Un bruit de coup contre du bois.
La rue est calme, quasiment déserte, alors qu’elles longent l’un de ces immeubles anonymes, gris et commun. Les seuls bruits, ce sont elles : leurs pas, la succion de la paille, les paroles prononcées. Dans son autre main, Sage tient un gobelet en plastique acheté dans un quelconque fast-food, prêt d’une plage d’après le logo qui y est apposé. Sans quitter des yeux l’enfant, elle en porte la paille à sa bouche et boit une gorgée. L’enfant gesticule, relâchant sa propre paille d’une simple ouverture de bouche et éclaboussant la joue de celle-là même à qui elle entreprend de réclamer à goûter la boisson, tirant répétitivement sur la chevelure comme pour être certaine d’avoir son attention ; attention qu’elle a pleine et entière surtout du fait que son mouvement la fasse glisser de sa position portée. Sage la réinstalle contre elle, sentant au frottement de son annulaire contre la peau de l’enfant le contact chaud du métal, puis relâchant sa paille elle la tend à la bouche avide en souriant toujours. Un bruit de coup contre du bois.
La rue est calme, quasiment déserte, alors qu’elles longent l’un de ces immeubles anonymes, gris et commun. Elle ne lui prête pas d’attention, pas plus qu’à l’unique porte de bois qui le perce et se rapproche toujours plus. Le sourire de Sage s’agrandit encore lorsque l’enfant entreprend de boire aussi vite que possible sa boisson, consciente qu’il s’agit là non plus de gouter mais de profiter. Et la parole vient le plus naturellement du monde : la coquine ne veut pas laisser de sa boisson à maman ? L’enfant relâche la paille et lui sourit d’une dentition encore incomplète. Eloignant sa boisson reconquise, Sage va frotter son nez contre celui de sa vis-à-vis. Elle retire son visage et recommence à parler alors que l’enfant ramène sa brique à la bouche pour recommencer à boire. Les mots recommencent à être incompréhensibles mais les sourires suffisent. Mais le ressenti suffit. Sage tourne la tête vers la façade, la regardant brièvement de derrière ses propres lunettes. Son sourire s’efface alors qu’elle voit la porte de bois. Sa parole se meurt elle aussi.
La rue est calme, quasiment déserte, alors qu’elle longe l’un de ces immeubles anonymes, gris et commun. Sage regarde la porte et ne voit plus qu’elle. Le silence se fait dans un désagréable faux suspens qu’elle ne comprend pas mais qui a des airs de fin. Elle continue d’avancer même si tout lui parait plus lent, plus léthargique, et elle clôt les lèvres. Elle ressert sa prise sur l’enfant et accélère le pas, cherchant à détourner le regard sans y parvenir. Le flottement continue. Le monde, déjà si limité, se limite encore plus : elles, la palissade, la porte. Elle arrive face à la porte et s’arrête, quand bien même elle a toute la volonté de poursuivre sa route. A-t-elle laissé tomber sa boisson ou cette dernière a-t-elle disparue d’elle-même ? Et l’heurt du sac, où est-il passé ? Et l’enfant qu’elle tenait contre elle ? Et la bague qu’elle avait au doigt ? Elle ne sait mais ni le liquide, ni le sac, ni la bague, ni l’enfant, ne sont plus là. Un bruit de coup contre du bois.
Samedi 8 Novembre 2014 – 07 : 40 A.M.
C’est d’une tiédeur douillette et confortable, de celles qu’on peine à quitter surtout lorsque l’on n’a pas d’impératif pour le faire. Elle est enroulée dans un tissu agrémenté de motifs rêveurs, des lunes souriant à des étoiles à cinq branches et à des planètes à un unique anneau, encadrée d’un cube de bois prenant la forme d’un lit double à baldaquin posé au pied d’une fenêtre dont les volets fermés ne trahissent rien de ce jour qui n’est pas encore levé au dehors. Extirpant un bras de la couette, Sage porte une main à sa joue et sent le contact de sa peau contre sa peau. Elle cligne des yeux puis tend ce même bras à direction de sa lampe de chevet, tâtonnant la commode sur laquelle elle repose afin de la trouver et de l’allumer. Elle plisse des yeux le temps de s’habituer et, ceci fait, porte son regard sur les tiroirs de la commode qu’elle surplombe puis sur les portes de l’armoire ; tout est fermé, rien n’a put claquer. Elle entreprend de se redresser et de s’assoir, passant son autre main dans ses cheveux. Son regard se tourne vers la dernière suspecte de ce réveil in-désiré qui attend à sa place, après le petit couloir-vestibule mitoyen à la salle de bain.
Sage n’aime pas être vue ainsi vêtue de son pyjama, composé de deux pièces d’étoffe noire, un haut ample dont les manches lâches ne s’accrochent qu’aux épaules, coudes et poignets qui lui laisse découvert le bras et l’avant-bras et lui descend jusqu’au nombril ainsi qu’un bas long et tout aussi ample ; pas plus qu’elle n’apprécie se montrer chevelure libre. C’est intime, cela, en plus d’être assez inconvenant. Mais elle n’a pas le choix. On toque à nouveau à la porte.
Se levant, pieds nus, elle marche jusqu’à la porte en s’heurtant aux prévisions du qui et du pourquoi puis l’ouvre avec douceur, s’y collant physiquement et ne dévoilant que le minimum de son intimité : un bras, sa tête, c’est tout. Sa chevelure reste attirée par le sol et tombe en rideau sur le côté mais elle n’y peut pas grand-chose et l’accepte donc à défaut d’autre choix.
Amy Elioth de Lauro, les informations défilent au premier regard comme de norme mais cela la renvoie à une autre situation similaire ; même si la moitié de la présente avait toqué le soir en partant d’un bon sentiment là où ladite présente l’a réveillé le matin. En tout cas, quelque soit la jeune femme du couple la gêne est importante à ainsi la déranger.
- Bonjour Sage, j’espère que je ne vous réveille pas, commence l’italienne avant de grimacer en lisant la réponse avant même qu’elle ne soit formulée. Hum, désolée alors. Comme vous étiez déjà levée à cette heure d’habitude… Enfin bref, désolée.
Elle ne répond rien et regarde la jeune femme hésiter, consciente de la nécessité d’attendre qu’elle ait fini. Du fait elle reste là à attendre et à écouter sans rien commenter ou manifester.
- En fait, j’aurai besoin de votre aide pour un truc. C’est assez délicat d’en parler et… enfin voilà. On aurait besoin de votre aide à un niveau télépathique. Vous êtes l’une des meilleures télépathes qu’on connaisse et du coup je viens vous voir. J’ai tenu à le faire moi car c’est assez, et bien, gênant. Mais vous vous en doutez déjà ; Enfin Bref. Vous devez, ou pas, savoir qu’avec Caitlyn on s’entraine régulièrement à apprivoiser sa forme bioélectrique avec l’aide de Mme MacTaggert et, si non vous savez comme ça, et, et on essaie de l’amener à la pensée. On pense avoir trouvé un moyen mais il impliquerait un télépathe pour nous aider. Comme Rachel fait cela comme elle peut, Caitlyn a pensé à vous. Pourquoi cela vous surprends ? A cause de ce qu’elle a dit vis-à-vis que vous rentriez dans sa tête ? Elle déteste la télépathie, comme beaucoup de gens, donc la réaction était un peu extrême mais vous devez bien comprendre ça, non ? Ça sert à rien d’envisager toutes les possibilités si vous en faites qu’à votre tête. Et puis si ça peut vous rassurer, vous ne serez pas dans sa tête mais dans la mienne. C’est là que ça devient gênant, en fait : si on veut la pensée c’est parce que je suis capable d’absorber sa forme bioélectrique et qu’on aimerait qu’elle puisse raisonner et se souvenir de cette symbiose. Le truc c’est qu’elle n’a pas tous les fonctionnements d’un cerveau normal en forme alternative et donc qu’elle n’utilise pas tout le mien, du coup si vous pouviez faire les raccords afin que ses pensées se forment « normalement » grâce à mon cerveau et traduire les engrammes mentaux en messages électromagnétiques, ce qui est une partie du fonctionnement télépathique de ce que je sais, l’Eclait’ serait en mesure de se les approprier et de les comprendre et du coup de le faire. Est-ce que vous accepteriez de nous aide ?
Évaluation : demande imprévisible et monologiste d’aide télépathique à une symbiose bioélectrique de couple… trop tôt.
Prévisions : Réponse affirmative entraine la nécessité d’aider. Réponse négative entraine la possibilité d’aller se recoucher. Réponse affirmative permet d’améliorer les relations avec les impliquées. Réponse négative risque de dégrader la relation avec les impliquées. Réponse… trop tôt.
Action : Elle regarde sa vis-à-vis avec des billes perplexes puis cligne plusieurs fois des yeux, finissant même par prendre une inspiration. Dès le matin, dès le réveil même, ce genre d’explication comme de demande n’est pas la manière la plus simple d’émerger.
Néanmoins elle est touchée de la confiance ; Caitlyn est une personne qu’elle apprécie à défaut de comprendre, ayant particulièrement du mal avec cette impression de chaud et de froid fonction des situations et des jours. Un personne avec de grandes qualités, indiscutablement, mais dont les défauts peuvent être tout aussi grands et dont il est difficile de comprendre le comportement comme de délimiter les limites. Un fonctionnement purement émotionnel dont il n’est pas étonnant de savoir que la forme mutée c’est débarrassée de toute capacité de raisonnement logique au profit de ce qui l’anime. C’est là leur principal problème relationnel, cette opposition sur le spectre du fonctionnement tendant bien vite à devenir une opposition personnelle. Une chose qu’elle regrette autant que sa part de responsabilité en son sein sans pour autant le manifester, contribuant ainsi à alimenter le problème. Peut-être qu’au-delà des barrières du langage, il y aura moyen de clarifier cela. Dans tous les cas, elle est prête à aider ses proches. Caitlyn lui a demandée, il y a plusieurs mois, quelle était sa couleur ; peut-être que Sage aurait du le demander également, non se limiter à ses déductions et ses probabilités. Sera-t-il toujours temps de le demander plus tard ? Elle le voudrait.
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Sujet: Re: Friends Sam 21 Fév - 19:01
Mercredi 10 Décembre 2014 – 09 : 53 A.M.
Pas d’entrainement ce matin. Elle est debout en terrasse, de l’autre côté de la baie vitrée du réfectoire, à regarder les petits mais nombreux flocons de neige tomber vivement pour augmenter toujours plus la couche de quelques centimètres qui recouvre tout autour d’elle, aussi bien toits et vitres que le terrain omnisport et la piscine bâchée pour l’hiver. Ce n’est que sur les paniers de basket et les filets de sport, réglables pour correspondre tant au tennis qu’au badminton ou au volley, qu’on voit réellement la couche s’accumuler. Sur les branches des arbres, aussi, même s’il n’y en a pas beaucoup entre le manoir et le lac. Le blanc grignote toujours un peu plus les autres couleurs qui le supportent malgré elles. Et malgré elle, crois qu’elle y fait une analogie avec la vie : vivre, c’est soutenir une couche grandissante de problèmes et de difficultés, c’est courber l’échine sous leur poids et si parfois on ploie suffisamment pour réussir à s’en débarrasser il viendra un moment où l’on cassera. Cette cassure, c’est mourir.
Sombres pensées dignes d’un jour sombre que ni elle ni moi n’avons réellement considérées l’année dernière et qu’elle doit prendre de plein fouet cette année, plus encore que moi. La seule chose que le temps épargne, c’est le souvenir ; d’aucuns me diront que le temps érode le souvenir également et à ceux-là je leur donnerai raison avec un sourire triste. Le temps érode la mémoire mais le souvenir restera là et il en est qui sont inoubliables. En bien comme en mal. Ce jour, c’est un mal.
Entre mes doigts, une tasse chaude enserrée avec à l’intérieur une boisson chocolatée. Mes bras comme ses volutes font le lien entre elle et sa boisson, les premiers serrant à la recherche de chaleur quitte à avoir la sensation de se bruler tandis que les secondes s’élève pour venir caresser un visage qui les ignore, perdu à regarder une personne elle-même perdue dans ses contemplations. Contemplation de l’espace l’entourant, premièrement. Contemplation du temps derrière elle, secondement. Pourquoi un chocolat chaud ? Je suis plus thé d’ordinaire mais j’aime le sucré, s’il ne m’est pas nécessaire de me nourrir c’est rarement le but des viennoiseries et confiseries. Pourquoi ici ? Je suis au gymnase d’ordinaire et me prépare à aller en Salle des Dangers avec Rachel, mais aujourd’hui c’est un autre danger qu’on a confronté et qui nous a beaucoup coûtées, à toutes les deux. On c’est donnée rendez-vous ici du fait mais une fois de plus elle est hors de portée et seule.
Beaucoup de gens sont morts ce jour-là, que ce soit au sens figuré ou au sens propre. La X-Team a même cessée d’exister suite à cela. C’est l’événement le plus marquant de ma vie et le commémorer comme la tragédie qu’il est me semble nécessaire, aujourd’hui. C’est l’un des événements les plus marquants de la sienne également, comme de celle qui nous est chère à toutes les deux. C’est-on remises, toutes trois ? Non. On a apprit à vivre avec. C’est toujours ainsi avec les traumatismes. Oui, nous avons guéri des blessures qui nous ont été infligées mais nous en porterons les cicatrices le reste de nos existences, même si elles ne se voient pas. Ne suffit-il pas de fermer les yeux pour les voir ?
Je le fais et j’inspire, décollant ma main droite de la tasse pour venir me l’apposer contre le cou, transférant la chaleur. Je sens contre ma paume cette ficelle qu’à force de porter ma peau ne ressent plus et alors que la chaleur c’est dissipée je cours le long d’elle jusqu’au pendentif, caché sous ma tenue. Je le sors et contemple cette petite croix chrétienne, toujours chauffée par mon cœur. Je ne peux m’empêcher de sourire. Quelques instants plus tard, je referme la main puis m’en reviens placer l’un des plus beaux cadeaux de mon existence à sa place, entre mes seins, contre mon cœur, et dépose ma boisson sur l’une des tables, proche d’une sortie. Ce n’est qu’alors que j’entreprend de sortir à mon tour.
- Ciao ma grande, dis-je en franchissant les portes fenêtres, pour attirer son attention même si je suppose l’avoir déjà, mentalement. Les mauvaises habitudes ont la vie dure, visiblement. Tu n’arrives plus à végéter jusqu’au midi, hein ?
- Je croyais que c’était végéter jusqu’à midi, la mauvaise habitude, répond-t-elle sans se retourner.
- Question de point de vue, poursuis-je en la rejoignant. Tu saurais occuper tes journées si tu leur rajoutais quatre heures ?
- Ben rester au lit sans rien faire c’était une occupation, explique-t-elle en tournant son visage vers moi. Elle est même aussi constructive que regarder la neige tomber et bien plus confortable.
Rachel n’aime pas la neige, ni le froid, ni l’hiver en règle générale ; plus que son habillement, qui n’y est pas adapté, c’est son passif qui entre en jeu. Dans ce cas-là, le mien me rappel mon arrivée ici, même s’il ne neigeait pas ce jour-là. Ma première amie dans cette Institution, je me la suis faite par bataille de boule de neige et noël partagé, avant qu’elle ne reparte. Lizzie, je l’avais appelée Liza comme une déesse du soleil africaine alors qu’elle se surnommait Hélios. Je donnais des surnoms quand je suis arrivée, une manière de m’approprier les choses, de me familiariser avec. Forge et Jubilation aussi en avaient eu un. Ils ne sont plus ici aujourd’hui et je me sens souvent coupable. Kjerstin y avait échappé, Séléna aussi ; je ne les ai pas connues suffisamment longtemps, sans doute. Quand à Warren, les circonstances n’y étaient pas. Et Evangelina…
- Les gens partent, c’est ainsi.
Je connais ce visage, je connais ce ton, je connais cette attitude. C’est la commémoration d’un mauvais jour et son émotion va de pair.
- Tu veux en parler ?
Comment lui parler des départs, considérant ce qu’elle a vécu ? Les fantômes, elle en a plus et des pires que ce que je ne veux jamais avoir et c’est grâce à elle que j’en ai évités certains, ceux des personnes qui me sont chères. Je crains que ça ne joue aujourd’hui, d’ailleurs. Il n’est pas besoin d’être elle pour connaitre des hésitations quand à accepter les choses mêmes quand elles font mal ou luter envers et contre tout même si cela semble vain, quand à accepter de laisser partir les gens ou de les retenir, dusse être malgré eux. C’est délicat de parler de ces choses-là sans faire souffrir, et c’est malheureusement un domaine où j’excelle que faire souffrir quand je cherche à montrer mon affection. L’adresse du cœur ne vaut que lorsque les cœurs se parlent et se répondent, s’ils ne suivent pas les mêmes chemins elle n’est qu’une source de douleur.
- Qu’as-tu fait, toi ?
Je prends une inspiration bien trop fraiche pour moi avant de répondre, ramenant mes bras contre moi pour me tenir chaud.
- J’ai accepté de faire des compromis. J’ai accepté de me résigner à abandonner des choses pour en préserver d’autres. Nombre de mes amis sont partis mais j’accepte parce qu’ils sont moins importants que mes amours.
Ses yeux se baissent et son regard se détourne, retournant vers le lac, alors qu’elle souffle et que son souffle se fait fumée dans le froid. Le compromis ne fait pas parti de sa nature, sans doute doit-elle voir mon choix comme une lâcheté. Peut-être l’est-ce, peut-être est-ce également une manière pour le cerveau de préserver le cœur, ils fonctionnent ensemble chez moi.
Le silence se fait, je déglutis. J’ignore ce qui se passe dans sa tête et hésite à m’avancer sur ce terrain. J’ai l’impression que c’est un champ de mines et que le fait d’en faire sauter une ne me fera pas de dégâts mais la fera souffrir elle. Que faire lorsque l’affection conduit à faire de mauvais choix ? Y en a-t-il seulement de bons ?
- Tu sais, j’ai dit autrefois à une personne importante que je ne voulais pas me contenter du souvenir, que je voulais profiter de l’instant présent et construire tant que j’en aurai l’occasion. J’ai du mal à être aussi focalisée mais j’essaie. J’échoue souvent, les choses se passent et s’envisagent toujours dans ma tête et si le cœur s’y joint au lieu de les endiguer c’en devient impossible. J’ai besoin de connaitre la fin pour me rassurer quand au chemin, quand au présent. Mais c’est bien ce présent que je vis. Le présent est là seule chose que l’on vit en permanence. Tu ne dois pas te vivre d’avenir et de passé, Rachel. Je ne sais pas s’il faut chercher à retenir ou non les choses, ce que je sais c’est qu’il ne faut pas y renoncer sinon elles n’en partiront que plus vite.
Elle dégluti à son tour puis se tourne vers moi, de tout le corps, pour me faire face. Ses épaules sont basses et elle a froid mais c’est surtout son regard qui est à l’égale de son âme, perdu.
- Si tu veux rentrer dans ma tête, n’hésite pas hein ?
Elle relève le regard vers moi et prend une inspiration avant de reprendre. Un fin sourire se dessine un instant sur ses lèvres mais il disparait aussitôt, ma proposition la touche mais elle n’en fait rien.
- J’ai l’impression que quoi que je fasse, mes choix comme mes actes ont toujours plus de conséquences négatives.
Je ne sais pas quoi dire, un choix est un choix et on en regrettera tous. Tout les choix et tout les actes ne peuvent avoir que des conséquences négatives, même s’ils sont fait avec sincérité.
- Avant, lorsque je ne m’en inquiétais pas, tout semblait bien aller. Mais maintenant que je m’en souci…
Sa voix meure, comme bien souvent. Les mots bloquent, ils ne sont rien face aux émotions et aux sentiments. Elle cherche ses mots sans un son ni un mouvement, dans une absence qui pourrait être prise pour une simple attente. Alors je fais le premier pas, pour la ramener au monde et lui faire comprendre qu’à défaut de ne pas être graves, les choses vont aller. C’est à nous de les faire aller.
- Tu sais, l’important avec les choix c’est qu’ils soient fait avec sincérité. Même s’ils sont mauvais, on te les pardonnera parce que tu ne les as pas faits avec de mauvaises intensions. On t’aime, c’est ça le principal.
- Oui, répond-t-elle doucement en hochant la tête. Faut m’aimer… Je peux ?
Elle écarte les bras et réclame une chose que je lui concède d’un sourire et d’un geste mimétique. Je ne suis pas des plus tactiles, par timidité principalement, mais je ne refuse pas les marques d’affection surtout quant elles ont tant d’importance.
- Par contre, si on pouvait ne pas trop tarder… je veux bien être montagnarde mais il ne fait pas chaud…
Echo X-Men Oméga
Messages : 1011 Date d'inscription : 10/05/2012 Age : 29
Sujet: Re: Friends Sam 28 Fév - 0:14
Samedi 16 Décembre 2014 – 04 : 06 P.M.
- Tu étais au courant ?
- Oui.
Rachel ne détourna pas la tête de l’écran de la console, écran divisé en quart dont le quatrième renvoyait par séquence les images d’un des autres, sur lequel se déroulait la course de Mario Kart 8. Et autant, si les trois participants étaient assis voir plus ou moins affalés sur le canapé face à cela, leurs trois personnages étaient tout ce qu’il y avait de plus distant. John, tu d’abords, était assis à la droite du canapé et se battait pour conserver sa position de neuvième, concentré de tout son corps à en ignorer les dires des deux autres. Neassa, ensuite, était assise jambes repliées en travers et maintenait sa place de seconde malgré un ordinateur quelque peu insistant, tout en racontant sa vie. Rachel, enfin, était affalée au centre du canapé et regardait de toute son avance de première les deux autres batailler, écoutant simplement depuis cette place habituelle dans laquelle elle avait finie par faire un trou. Tous trois avaient une tenue similaire : jeans pour tout le monde, t-shirt blanc à manche courtes pour Neassa, chemise à carreau bleue et rouge pour Rachel, t-shirt à manche longue noir pour John ; on aurait presque put dire qu’il s’agissait là de la tenue du membre du Club des Télépathes en train de jouer à la console.
Le Club des Télépathes était un héritage du cours de Télépathie d’Emma Frost même si parmi les trois présents, personne ne l’avait suivit. Neassa avait apprise à user de ses pouvoirs sous la tutelle de Charles Xavier, durant les mêmes années que la mère de Rachel d’ailleurs, tandis que John apprenait à les utiliser de façon ponctuelle tout au plus, non sans difficultés, et que Rachel était autodidacte et instinctive. Et considérant que les trois présents composaient la majeure partie du Club des Télépathes, l’héritage était bien loin, remontant à la fondation de l’idée plus précisément, qui devait avoir eue lieu dans ledit cours. Ou pas, pour ce que cela aurait changé. C’était peut-être idiot que de faire un « club » à faire dans une Institution prônant le tendre la main et l’égalité de tous mais rien n’interdisait de se rassembler entre gens dotés de capacités similaires, surtout lorsqu’elles étaient aussi particulières. A part les télépathes, rares étaient les personnes capables de comprendre ce que vivaient les télépathes. Et généralement, celles qui le pouvaient avaient eu leur lot d’expériences télépathiques. C’était bien d’une de ces personnes et de ce genre d’expérience dont il était question, d’ailleurs.
- J’en suis pas revenue lorsqu’elle m’a demandé cela à moi. J’aurai pensé qu’elle viendrait te voir toi. Dis-moi Rachel, elle ne l'a pas fait au moins ? Tu ne lui as pas dit non avant qu'elle me fasse entrer dans la danse hein ?
- Nan, Amy sait que j’ai pas assez de maitrise pour faire cela.
- Ah, d’accord. Hum. Je regretterais presque de t’avoir envoyée la carapace rouge du coup…
Il fallut quelques secondes de plus pour que ladite carapace ne vienne heurter les fesses du quad de l’Echo, qui sourit avec amusement. Elle n'en perdrait pas sa place mais n’ayant rien eu en réserve pour bloquer le projectile, c’était bien fait pour elle ; et puis c’était toujours moins pire que la carapace bleue à épines.
- Par contre, ça fait un mois qu’elle est au courant.
- De quoi ? De son « problème » ?
- J’appelle pas ça un problème et je suis contente de ne pouvoir céder le contrôle de mon corps non plus.
- Certes. Mais t’es pas dans le même trip de vouloir tout partager avec ta copine. D’ailleurs,tu t'en sors comment ?
- Bien, quand tu m’envoies pas de projectiles téléguidés.
- Tu fais du second degré ou tu parles de la carapace rouge ?
- Du second degré ?
Rachel se détourna de l’écran pour regarder son interlocutrice, néanmoins elle ne perdit pas de vue la course non par ses sens psychiques mais par l’écran du GamePad, levant les sourcils en souriant légèrement.
- Je parlais de ta possible relation… j’ai pas eue l’impression d’avoir été tellement gossip sur le sujet. Tu l’aurais su si c’était le cas.
- Tu as demandé à Pristina de joindre un mouchard pour quand elle m’aidait à choisir les pièces de mon ordi.
Au tour de Nobody de décoller son nez de devant l’écran, fixant la rousse avec des yeux ronds.
- Elle m’a balancée ?
- Non. Enfin, ça a fait parti des remarques qui lui échappent, de temps à autre. Ça compte ?
- Oui. J’en reviens pas, la vacherie d’informaticienne va ! On peut pas leur faire confiance, ils sont jaloux dès qu’on sait compter jusqu’à trois…
La musique du jeu vidéo comme les bruits des personnes aux alentours empêchent le silence néanmoins c’est un beau blanc qui suit la parole de la blonde, laquelle s’en renfrogne très vite.
- Compter jusqu’à trois… par opposition au binaire… personne a compris ? Sérieux les gens… Je me sens seule.
- Pourtant tu l’es pas, y’a l’autre qui te colle au train.
- Ouais mais tu les as foutus en difficile et en 150cc, aussi. Le pauvre John, ça fait qu’un mois ou un mois et demi qu’il y joue occasionnellement. Tu es sadique, tu sais ?
- Il s’en sort bien, pourtant. Et toi, tu t’en es sortie comment avec Amy ?
Passant la ligne d’arrivée, Rachel relâcha le GamePad et tourna la tête en direction de Neassa.
- Et bien… disons que le plus compliqué c’est de réussir à faire ce qu’elle veut. J’ai beau avoir une meilleure maitrise de ma télépathie que toi, je reste télépathe. Contrôler le corps ou être passagère, c’est faisable, mais « un peu des deux » pour lui apprendre à se laisser faire et à ne pas dicter les choses quand elle est en symbiose avec Caitlyn… c’est tout une gymnastique psychique.
Toute une gymnastique psychique à laquelle elle ne voulait pas s’essayer ; pas que ça ne puisse être intéressant mais elle évitait de bidouiller dans l’esprit des autres, tant par principe que par crainte voir plus pour la seconde que le premier.
- Je sais que vous avez passées un certain temps ensembles. Et qu’elle avait faillit fusionner avec Franklin, sans parler des huit ans de mémoire de Mlle Frost.
- Ouef, déclara simplement l’Echo, alors que Nobody s’approchait également de la ligne d’arrivée. Elle a eue plus de merdouilles télépathiques que moi.
- Ah ? T’as eu quoi ?
- Ben… mon orientation sexuelle a changée… j’ai plusieurs fois eu droit à des contrecoups très douloureux… c’est tout je crois. Ah, si, je ressentais les orgasmes de Caitlyn aussi.
Déposant sa manette sur ses genoux, Neassa croisa les bras et leva les sourcils, se tournant vers son interlocutrice.
- Et ben… Moi je m’en sors bien, à part quelques réveils avec la gueule de bois de quelqu’un d’autres, j’ai jamais eu de troubles de la personnalité ou de contrecoups à cause de ma télépathie.
Regardant à nouveau l’écran, l’Echo se concentra sur l’acharnement méthodique de John à tenter de gagner quelques places, un combat d’arrache pied dans le groupe de queue.
- Enfin, depuis qu’on a jouée avec sa polymorphie j’ai envie d’avoir les cheveux très longs et bleus…
- Ça aurait pu être pire.
- Comme me faire devenir lesbienne ? Ey, il en faut bien pour perpétuer l’espèce. Puis je n’ai pas envie de faire la queue pour tes beaux… yeux, comme la moitié de l’Institut.
- Surtout que ça sert à rien.
- Ah ? Tu vas te caser alors ?
- J’en sais rien. Tu verras bien quand ça arrivera si ça arrive.
- Ouais, mais j’ai pas envie d’attendre.
- T’es sure que l’impatience tu l’as pas récupérée d’Amy aussi ? Si t’as tes règles dans les prochains jours, on sera fixées.
Outrée, Nobody s’apprêtait à répondre quand John prit une grande inspiration.
- Et après c’est moi qui suis bizarre avec mon pouvoir…
Fiche de PNJ:
John Mackoley
Jeune garçon semblant muet et approchant de la dizaine d’année, John Mckoley est sans doute le plus jeune pensionnaire de l’Institution Charles Xavier pour jeunes surdoués. Ramené par l’Equipe de Récupération en Novembre 2013, il est originaire de Ketshaw, une petite bourgade perdue dans les landes du Maine, où il vivait avec sa sœur Sarah chez son grand père, un paysan local. Sa mutation apparue un jour où des anti-mutants pendirent le vieil homme pour essayer d’atteindre l’ainée, une hybride renarde. Alors que les deux enfants s’étaient cachés, l’équipe de récupération les trouva et la peur déclenchée fit hurler le garçonnet, intervertissant les esprits des personnes présentes. Après une recherche catastrophique, l’X-Woman et ses élèves parvinrent à réintégrer leurs corps d’origine mais Sarah fut abattue, de même que les anti-mutants suite à l’intervention d’une autre X-Woman. Ramené à l’Institut et placé sous tutelle de ce dernier par le BAM, il y suit un cursus scolaire normal et reste un élève aussi discret qu’à part, tant par son jeune âge que son traumatisme, bien qu’il ait été prit sous l’aile de télépathes, seuls à ne pas craindre ses capacités.
Capacités Spéciales :
Langage des Signes : John Mackoley est capable de s’exprimer dans la langue des signes américaine (ASL).
Echange de corps : John est capable, par l’utilisation de sa voix, d’émettre une onde télépathique intervertissant les esprits à proximité de lui et déclenchant ainsi des échange de corps entre les différentes victimes. Bien que cette capacité soit contrôlable, elle est pour l’heure mal maitrisée et s’il lui est possible d’effectuer des « chants » pour tenter de décider des échanges de corps, ses « cris » entrainent toujours des transferts aléatoires et font généralement perdre connaissances durant plusieurs minutes aux partis impliqués. La distance d’effet dépend de la puissance de sa voix et ne dépasse généralement pas une dizaine de mètres même dans les cas des cris. John a démontré ne pas être affecté par son pouvoir tandis que les personnes bénéficiant de protection contre la télépathie peuvent se protéger de celui-ci.
Psychologie : John Mackoley a eue une vie difficile et cela est marqué dans son caractère, sans doute à jamais. A huit ans, il n’a jamais connus ses parents et a perdu son grand-père et sa sœur ainée dans des conditions violentes et cruelles qu’il pense de sa faute. A huit ans, il est déjà fiché par les forces de l’ordre et craint d’ouvrir la bouche en présence de gens « normaux ». Traumatisé, c’est un fait, un traumatisme qu’il vit au quotidien et manifeste à sa façon. Calme et distant, passif mais méfiant, il ne parle de lui-même qu’en présence de personnes qui lui sont proches au point que la plupart des gens le croisant le pense muet, ce qu’il tend à confirmer de part son utilisation de l’ASL dans ses interactions courantes. Relativement craintif, il est difficile d’obtenir sa confiance et il a une grande tendance à s’isoler. Cependant, il n’est pas moins sage et docile envers l’autorité et fait son possible pour rester loin de tout problème voir de toute action, n’étant à l’aise que dans une routine sécurisante ou auprès de personnes lui donnant cette impression. Néanmoins, il n’en reste pas moins un jeune garçon apte aux activités des gens de son âge, moyennant qu’elles soient aménagées pour son comportement. John est trop jeune pour avoir la moindre conscience politique ou idéologique, néanmoins il craint les humains en règle générale et sa mutation l’effraie au point qu’il tache d’ouvrir la bouche le moins possible. Il apprend la notion de cohabitation pacifique plus qu’il n’y adhère ou y croit sans pour autant être dans une mouvance de résistance ou d’engagement quelconque. Il voit le BAM comme un monolithe, l’Institut comme une maison, les X-Men comme les protecteurs de l’Institut et la Confrérie comme les Purificateurs comme des gens violents, ça ne va pas plus loin.
Physique : Garçonnet approchant de la dizaine d’années, John est encore petit et sa croissance laisse à présager qu’il le sera toute sa vie, tout autant qu’il est légèrement enrobé. Cheveux sombres d’un brun tirant vers le noir, yeux de cette même nuance assombrie encore par son regard qu’il soit triste ou perçant, visage enfantin où tout est plutôt petit, de son front caché par ses cheveux à ses yeux déjà relativement enfoncés et à sa bouche malgré des lèvres épaisses. Son nez est à l’égal de cela et coule directement de son front, tandis que sa peau est marquée de plusieurs grains de beauté. John est assurément calme et discret à en être effacé, silencieux à en paraitre muet, et les seuls moments où il peut se montrer vif sont en réaction à l’inconnu, principalement par la surprise ou la peur. Sa gestuelle est lente et principalement centrée autour de son visage et de ses mains, par lesquels il fait passer son expression tant au niveau des ressentis que des idées.
Messages : 202 Date d'inscription : 19/05/2014 Age : 29
Sujet: Re: Friends Dim 15 Mar - 21:57
Dimanche 21 Décembre 2014 – 02 : 00 P.M.
Elles ont eu un mois pour se préparer et l’heure est venue. Sage s’imagine la scène.
L’arène ressemble à un terrain de football, de par ses dimensions comme la ligne et le rond centraux, et est relié aux gradins à chacun de ses coins par une lourde chaine métallique plus grosse que l’ancre d’un paquebot. Les gradins qui entourent ce terrain pendu dans le vide sont épais, pour ne pas dire renforcés, et des vitres protègent les spectateurs qui disparaissent du fait dans une masse d’ombres anonymes. Surplombant terrain et gradins, deux petits balcons s’avancent en lieu et place des cages de but. Et sur ces piédestaux, elles se tiennent toutes deux, leurs tailles similaires se faisant face à chaque extrémité du terrain.
Son adversaire se tient bien en appui, les lamelles de son cache-poussière aussi écartées que ses jambes comme si elles étaient soulevées par un léger vent. Sa tenue comme sa personne sont des couleurs du feu : la longue chevelure rousse coule sur le manteau long rouge couvrant lui-même une combinaison rouge et orange, la couleur secondaire marquant le torse des épaules au sexe et apparaissant par paire d’anneaux sur les cuisses alors que tout le reste, jusqu’aux mitaines, aux bottes renforcées et à la ceinture à sacoches et à la boucle en X cerclé, est de la première. Elles sont trop éloignées pour qu’elle puisse voir si les marques rouges tatouent le visage sculptural mais elle voit clairement le geste de décroisement de bras et de saisie de deux des boules rouges et blanches qui sont accrochées à sa ceinture. Les mains de sa vis-à-vis s’auréole de flammes et ses yeux la fixent de leur regard vert intense. Elles sont trop éloignées pour qu’elle puisse voir les détails de son visage mais elle est prête à parier qu’elle sourit.
Elle-même avance sur son esplanade, lentement, un pas après l’autre et un pied devant l’autre, vêtue de bottes montantes et d’une combinaison toutes d’un bleu sombre lui remontant en bustier et parcourue aux flancs et à la ceinture de lignes rouges, lesquelles forment un X cerclé au niveau de la boucle et supportent plusieurs étuis. Ses cheveux noirs sont attachés en un traditionnel chignon contenant leur longueur néanmoins suggérée par les deux mèches et le toupet qui lui encadrent le visage. Levant une main pour remettre l’une d’elle à sa place, elle dégage ainsi son visage trop fort pour paraitre joli et coince entre ses doigts deux petites boules rouges et blanches jusqu’à lors servant de barrettes. Son esprit ce manifeste de la même façon que celui de son adversaire mais au rouge des mains répond le bleu de sa tête.
La musique commence et d’un geste simultané elle lance toute deux les sphères qui grossissent dans les airs pour s’ouvrir une fois au contact du sol, signifiant le début de l’affrontement dans une explosion de lumière.
Les mains doigtées de la créature bleutée heurtent le sol alors qu’elle se remet en position quadrupède et pousse son cri. C’est une sorte d’amphibien d’un mètre cinquante de haut, pesant plus de quatre-vingt kilogrammes et dont la peau moite est protégée aux avant-bras, aux cuisses et aux joues de plaques orangées. Elle possède une nageoire caudale et deux autres sur le sommet de sa tête plate, qui descend jusqu’à ses yeux aux pupilles oranges et aux iris noires. De sa bouche à sa queue, tout son ventre est d’un bleu clair alors que le reste est standard et que les nageoires sont sombres, tandis qu’autour de son cou se tient une pierre ronde polie par le passage des eaux.
A son côté se tient un insecte volant de près de quatre-vingt centimètres qui semble difficile à apercevoir. Ses ailes bougent si vite qu’elles en sont pratiquement impossible à voir et il dispose qu’un corps recourbé noir d’où émergent quatre pates grises, les postérieures atrophiées et les antérieures longues, griffues et repliées vers son corps. Au-dessus des ailes et sur sa tête se trouve une carapace jaunâtre, sa face semblant à un casque ouvert d’une longue bande noire, dont les extrémités laissent échapper deux yeux rouges brillant, et qui lui remonte sur le front entre deux excroissances de carapace destinée à servir d’ailerons directionnels. Son cri est si perçant qu’il suffit d’un instant pour qu’il donne une légère migraine et ses mouvements si rapides que l’œil peine à le percevoir, agitant la ceinture qui lui est passée autour du tronc.
Face à à eux se dresse un gigantesque oiseau de plus de cinq mètres de long, entièrement blanc à l’exception de son ventre, de ses sourcils et de ses ailerons dorsaux comme caudaux qui sont d’un rouge pâle, dont les ailes comme les pates se terminent par des doigts palmés et dont les plus de deux centaines de kilogrammes ne sont pas autorisés en tournois puisque ce gardien des sept Mers c’est sensément exilé dans la plus grande faille des profondeurs océaniques tant sa puissance était grande, même s’il mâchouille comme du chewing-gum un reste de pomme. Et s’il n’était pas suffisant, à son flanc se tient une autre créature ailées moitiés moins grande, quadrupède et aux teintes vertes et rouges, mélangeant de dragon et la libellule. Une tête effilée dotée de deux longues antennes vertes autour desquelles est enroulé un bandeau et de deux yeux globuleux rouge occupant un côté chacun, un corps mince avec des pates antérieures atrophiées et des postérieures dignes d’un lapin, une longue queue terminée par trois ailettes en losange vertes aux bords rouges renvoyant aux deux grandes ailes qui battent frénétiquement dans son dos, produisant une légère mélodie.
Sage considère la situation et noms comme statistiques lui viennent à la conscience. Rachel commence avec une bourrinitude des plus cohérentes : un légendaire et un dragon, en ouverture d’un match double et avec chacun une stratégie affichée. Libegon est un Sweeper, il tâchera de faire le plus de dégâts possibles avant de se faire dégager. Lugia, en revanche, sera placé car ses statistiques de défenses sont très élevées. Quelques soient les MoveSet, ils ont été réfléchit pour être complémentaires et pour contrer sa propre stratégie. C’était faire preuve de vanité que d’énoncer avant même la sortie du jeu comment elle allait battre son adversaire mais c’est un défis des plus intéressants du fait ; non, user de Laggron comme Sweeper avec l’inestimable attaque Séisme n’est plus faisable puisque les deux Pokémons adverses volent, néanmoins Ninjask devrait tenir un tour pour améliorer ses statistiques d’attaque et de vitesse respectivement de deux et d’un cran(s), lui permettant de relayer au tour suivant. Néanmoins, si Laggron est déjà mort il faut s’arranger pour que ceux qui suivront ne connaissent pas le même sort et cela est plus complexe ; les deux Pokémons adverses ont la faiblesse glace et si Laggron dispose de l’attaque Avalanche, la priorité négative de celle-ci implique qu’il ne soit pas en mesure de l’effectuer. Même si doubler les dégâts infligés par l’avalanche si l’on a soi-même prit des dommages durant le tour peut sembler une bonne idée, il faut survivre durant ledit tour et malgré que sa stratégie mise sur les capacités de résistances de son Pokémon pour en faire un sleeptalker, lui faisant utiliser repos lorsqu’il est trop blessé afin de le régénérer et blabla dodo pour qu’il continue d’attaquer même endormi, la puissance des attaques d’en face devrait aisément surpasser ce qu’un Laggron ou même un Méga-Laggron est capable d’encaisser. Et sweetcher reviendrait simplement à sacrifier quelqu’un d’autre alors elle ne le fera pas : sa stratégie inclut le décès de ses monstres, même si celui-ci arrive un peu trop vite. Quand à savoir qui elle placera, les probabilités dépendront des attaques adverses. Le tour de placement n’est pas réellement plus complexe qu’il n’aurait du : tant que Ninjask peut faire office de relayer pour transmettre les améliorations de statistique, ce qui est accru par la ceinture qui lui évite le One-Hit KO, le duo d’ouverture aura fait son office.
Considérant les statistiques, l’ordre de frappe est le suivant : Ninjask, Lugia, Libegon, Laggron – même si ce dernier se métamorphosera d’entrée de tour. Et celle arrivera juste pour la classe. Une fois les attaques choisies, le tour commence.
D’un geste leste, Sage sort de l’un des étuis à sa ceinture une paire de Méga-lunettes dont les branches s’ouvrent d’elles-mêmes et contiennent une gemme analogue à celle tenue par son Laggron. Lorsqu’elle les pose sur son nez, dissimulant son regard, les deux pierres ce mettent à briller et le Pokémon Méga-évolue : la musculature de la partie antérieure se développe considérablement pour lui faire dépasser la centaine de kilogrammes comme le mettre quatre-vingt-dix, sa tête se rétracte dans ses épaules et les plaques de protection s’épaississent alors que les nageoires crâniennes s’atrophient et s’étendent sur les épaules, elles aussi protégées désormais. Tout aussi inutile que ce soit, elle est contente d’elle-même.
Ninjask agit ensuite, s’agitant pour aiguiser ses griffes au court d’une Danse-Lames lui permettant d’augmenter de deux crans son attaque, chose correspondant simplement à doubler sa statistique. Lugia s’en vient à son tour, fermant les yeux et méditant dans une Plénitude destinée à augmenter d’un cran son attaque spéciale et sa défense spéciale ; les statistiques des Légendaires étant bien supérieures aux autres, le fait d’augmenter d’une fois et demie deux de celles-ci était un placement prévisible et tout aussi dangereux, sur le long terme. Libegon ouvrit les hostilités par l’une des plus dangereuses et puissantes attaques dragons, fonçant sur Laggron par l’utilisation de la Colère. A peine le nom était-il affiché que les résultats du calcul hébergeaient dans la conscience de Sage : Colère étant de type dragon elle bénéficiait du bonus de STAB, puisque Libegon était lui-même un dragon, tandis que la possession de l’objet Bandeau Choix permettait d’accroire de 50% l’attaque du Pokémon, moyennant qu’il soit bloqué sur une seule attaque, chose également incluse par Colère qui se répétait 2-3 tours avant de rendre le Pokémon utilisateur confus ; une technique classique. Du fait, considérant que la formule de fonctionnement des dégâts était la suivante X+Y-Z avec X les dégâts de l’attaque et leurs modificateurs, Y la statistique de l’attaquant et ses modificateurs et Z la statistique du défenseur et ses modificateurs, Colère de Libegon infligerait à Méga-Laggron (120x1,5)+(132x1,5)-143 soit 253 points de dégâts, surpassant ses 175 points de vie et le mettant KO d’un coup. Chose qui arrive la seconde suivante alors que l’ardente rage du dragon s’abat et abat l’Hulk aquatique dans un grand cri. Alors que le volant s’en retourne à sa place, la forme allongée disparait dans un flash lumineux et la pokéball s’en revient à sa propriétaire dont le visage est resté parfaitement impassible, là où son adversaire trépigne de joie et félicite son Godzilla ; aucun commentaire n’est fait, mais c’est plutôt un surnom moyen pour un dragon lévitant qui ne crache pas de feu… Rachel a-t-elle au moins vu les films ? Le tour ce conclut par l’accroissement d’un cran de la vitesse de Ninjask, grâce à sa capacité spéciale.
Le choix du remplaçant de feu le Pokémon eau est fait dans l’instant et l’explosion de lumière libère un primate de deux mètres pour plus de cent-trente kilogrammes, allongé sur le flanc et semblant approximativement aussi réactif que la partie adverse peu l’être à l’heure de la sieste. Une main sur le ventre, l’autre accoudée pour soutenir là tête et pressant un bandeau similaire à celui de Libegon, seul le groin de cochon s’agite plus ou moins durant l’apparition de ce monstre qui ne cri pas, lui. Monaflemit est un pari risqué car malgré sa vitesse respectable et son attaque tout simplement colossale, sa particularité d’attaquer un tour sur deux le rend très difficile à utiliser correctement. Et Sage le fait de la façon la plus simple au monde : MoveSet varié pour pouvoir taper un maximum sur les faiblesses ennemies avec pour principe de porter un coup si puissant qu’il n’est pas besoin d’en donner un second pour éliminer le pire de l’équipe adverse. Cette belle théorie se confronte néanmoins à la pratique d’un duo de grande puissance dont il lui faudra parer aux deux. Mais le prochain tour est déjà joué : Ninjask, Lugia, Monaflemit, Libegon – à moins que Lugia ne parviennent à infliger les 310 points de dégâts spéciaux nécessaires à battre en un coup Monaflemit, Libegon est d’ores et déjà mort : la double-faiblesse glace du dragon/sol assurera que le Poinglace de Monaflemit inflige (75x4)+(198x1,5)-100=497 points de dégâts, de quoi mettre KO 3,2 fois Libegon et ses 155PV. Lugia était plus résistant qu’offensif, même avec son attaque spéciale portée à 181,5 par le tour précédent, c’est un pari que Sage prend. Les attaques sont décidées, le tour commence.
Ninjask poursuit sa danse et la Danse-Lames passe son augmentation de statistique de deux crans à quatre, multipliant par trois son attaque. Lugia, lui aussi, continue son placement par Plénitude et la méditation, comme l’augmentation des statistiques spéciales au second cran, continue. C’est avec la même implacabilité que lorsqu’elle a perdu son premier pokémon que Sage regarde la vengeance arriver alors que son Monaflemit bondit à l’encontre du Libegon en colère, son poing se couvrant de glace comme le suggère la bien-nommée attaque Poinglace ; le choque est plus violent que précédemment alors que les dégâts sont tout simplement gargantuesque et le dragon termine encastré dans le mur plus que King Kong ne l’avait fait du Tyrannosaurus. Même si elle est contente de son remake de King Kong contre Godzilla, Sage n’en manifeste rien et reste dans l’attente du prochain monstre de son adversaire et amie, son Ninjask concluant à nouveau par une augmentation de sa vitesse au second cran.
Après plusieurs secondes, de longues secondes, hésitations c’est un pokémon portant ses couleurs que Rachel lâche sur le terrain ; son starter ardent, une forme humanoïde d’un mètre quatre-vingt-dix pour une cinquantaine de kilogrammes, couverte de plumes jaunes en pate d’eph et au niveau du cœur, de blanches dans la coiffure, sur la gorge et le torse, et rouges sur tout le reste jusqu’à ses poignets étant des pates d’oiseaux terminées par des serres. Le visage aviaire rouge et les yeux jaunes fixent comme ceux d’un rapace l’équipe adverse alors que le monstre feu et combat se met en garde. Le combat est la faiblesse de Monaflemit et en sortant Brasegali, la rousse vient d’ouvrir la porte à un enchainement de plusieurs tours qui lui coutera tout autant de Pokémons ; ce qui suffit à provoquer un R12A+R14A. Il est possible que le match se soit décidé sur ce choix trop évident de contreur, dont la vitesse est insuffisante à rattraper les autres même s’il méga-évolue. L’ordre de frappe est donc inchangé : Ninjask, Lugia, Monaflemit, Brasegali.
Le troisième tour s’ouvre sur l’éternel Ninjask et sa Danse-Lames, pourtant au cran six son amélioration d’attaque ; cran maximal signifiant la démultiplication par 4x de la statistique. Lugia interrompt sa méditation en ouvrant sa gueule et projetant un incroyable souffle d’air à l’encontre de l’insecte volant ; l’attaque Aeroblast était une évidence et aurait suffi à balayer le relayeur sans tous les bonus accordés par le STAB et les augmentations d’attaque spéciales : avec 136PV et 70 de défense spéciale et une faiblesse au vol, les (100x1,5x2)+(121x2)=542 dégâts de l’attaque permettent théoriquement de tuer 2,63 fois son monstre. Le mot le plus important de la phrase étant bien sur théoriquement : l’objet Ceinture Force permettant d’éviter le HOKO, le Ninjask put ainsi tenir avec un ultime PV face à la déferlante de puissance du Légendaire. Face à cette déferlante de puissance brute et GrosBill à laquelle il participait au tour précédent, Monaflemit ne réagit pas ce tour-ci. Enfin, Brasegali se clone, laissant devant lui une réplique de lui-même dotée du quart de ses points de vie qu’il a sacrifié pour la créer. Ninjask clos une fois de plus le passage par son accroissement de vitesse, la portant à 3 crans soit un multiplicateur de 2,5. Les probabilités quand au prochain tour permettent à Sage de considérer ses chances de victoires comme en large hausse.
Quatrième tour, toujours le même ordre de passage moyennant un Brasegali se concentrant ; une prévision de l’attaque Mitra-poing, sans doute à destination de Monaflémit. La particularité de cette attaque combat est que sa puissance phénoménale, encore amplifiée par le STAB de Brasegali, nécessite que le pokémon l’employant ne subisse aucun dégât durant le tour ; (150x1,5x2)+154-120=484, soit de quoi vaincre 2,15fois le primate colossal. Ninjask accomplit son œuvre en utilisant enfin Relais pour échanger avec un autre Pokémon tout en lui transmettant ses altérations de statistiques, soit un multiplicateur de x4 en attaque et un autre de x2,5 en vitesse.
C’est dans un cri métallique qu’apparait une silhouette arachnéenne d’un mètre soixante bleu tout aussi métallique, dotée de quatre puissantes pattes possédant chacune un cerveau et reliées à une base ronde et aplatie d’où émerge une croix d’acier et de part et d’autres des yeux rouges et noirs, laquelle fonctionne comme un superordinateur dont le poids s’élève à une plus d’une demie tonne ; Metalosse, le monstre préféré de Sage qu’elle vient d’utiliser comme pivot central de son équipe pour ce match.
Sa double faiblesse feu ne ferait pas de lui le candidat idéal à ce changement si Brasegali l’avait visé, ce qui n’est pas le cas, et considérant qu’il dispose d’une résistance aux attaques vol à laquelle appartient l’Aeroblast de Lugia, il est tout de suite un bien meilleur choix. Lugia qui poursuit par une nouvelle Plénitude, Rachel ayant visiblement prévu le départ de Ninjask et prit parti d’accroitre encore les statistiques de son bourrin ; statistiques dont les modificateurs sont désormais de 3 crans. Vient ensuite une nouvelle action de Monaflemit, qui bloqué par son bandeau se voit contrait d’utiliser à nouveau Poinglace et l’accomplit à destination de l’oiseau légendaire ayant une faiblesse glace, lui aussi. (75x2)+(198x1,5)-150 ; Lugia perd 297 PV et, ne bénéficiant pas de ses améliorations sur ses statistiques physiques, croule sous la silhouette pourtant moitié moins grande mais tout aussi violente du primate. Le cri du monstre abyssal n’est par terminé que celui de son vengeur lui répond alors que Brasegali acène comme prévu un coup de poing si puissant que plus que vaincre le gorille il dépasse la vitesse du son. La moitié du terrain a été dévastée et les deux partis ont subies une perte, la différence en tenant au fait que si Rachel serre les dents Sage continue d’être tournée vers les prochains tours qui devraient s’en tenir à la même violence. Les placements sont terminés à présent.
Depuis leurs deux plateformes, les deux adversaires se font face et n’hésitent guère avant d’envoyer un nouveau monstre au charbon. Aucune d’elle n’a encore perdue et aux considérations des sourires et des grimaces qui se sont alternées chez Rachel, la partie est appréciée. Et c’est vrai pour elle aussi, même si l’intérêt est plus présent que l’appréciation. Elles se sont donnés un mois pour en arriver là et s’il est possible que la console soit délaissée par la suite en cas de victoire de Phénix, la défaite qui semble se profilée appellera surement une revanche. C’est là tout l’intérêt du jeu, bien plus son histoire ou la forme qu’il prend.
De nouvelles pokéballs heurtent le sol et libère leur contenu comme des grenades lumineuses, laissant apparaitre du côté de Sage un petit dragon d’un mètre cinquante pour une centaine de kilogrammes, quadrupède à la peau bleue, au ventre blanc et aux ailes en lame de hache rouges, de même que ses sourcils, sa gorge et les parties inférieures de ses pates et de sa queue. Ce dragon, réputé pour avoir tant rêvé qu’il s’était fait pousser des ailes, pousse son cri avant de retourner son intimidante face reptilienne sertie d’une orbe violette vers l’équipe adverse ; équipe qui se voit renforcée d’un étrange félin d’un mètre vingt au pelage blanc et aux griffes, queue et visage rouge alors que ce dernier porte sur un côté une excroissance en forme de croissant de lune à laquelle est accrochée une gemme polie – la même que possédée par Laggron. C’était le second Pokémon Shiney de l’équipe de Rachel, le premier ayant été Lugia, chose qui fut notée puisque cela permettait de transformer le bleu en un rouge-orangé plus en adéquation avec l’esthétique globale de l’équipe. La description du pokédex disait qu’à chaque fois qu’Absol apparait devant des gens, une catastrophe survient peu après ; la catastrophe du jour serait une Rachel vexée à mort, sans doute. Dommage, il était mignon et dans le présent cas nommé comme l’animal de compagnie de la rousse.
Rousse dont la vexation commença dès maintenant puisque son duo tapait sur le physique et que la capacité spéciale du Drattak lâché par son adversaire leur faisait baisser d’un cran celui-ci. Mais de toute façon, les probabilités que le match soit terminé sont de 95% : Metalosse, de part les bonus relayés, a à sa disposition une vitesse deux fois supérieures aux Pokémons rapides ayant déjà été utilisés au cours du combat et son attaque démultipliée par 4 le fait passé l’égal du second monstre ayant cette caractéristique la plus élevée au niveau 100, les matchs en ligne se jouant au niveau 50 Rachel a une marge de manœuvre extrêmement restreinte pour le contrer. Sans cela, les deux prochains tours seront les deux derniers car le Metalosse répètera Séisme, l’attaque la plus utilisée du méta-game pour la simple raison que sa couverture de type est large, que sa puissance est haute et qu’elle touche tous les Pokémons présents sur le terrain à l’exception du lanceur, des Pokémons de type Vol, comme Drattak, ou possédant la capacité spéciale Lévitation. Séisme qui infligera donc des dégâts s’élevant à 100+(170x4)=780 de norme, plus dans le cas de faiblesse comme celle de Brasegali ; si cela lui permettrait de mettre KO 5fois Méga-Absol, Brasegali survivra grâce à son clone mais ne pourra pas placer une attaque puisqu’en raison de la faiblesse au feu de Metalosse Sage a doté Drattak, qui dispose d’une vitesse supérieure, de l’attaque Hydroqueue qui infligera (90x2)+(155x1,3)-90=291,5 points de dégâts soit de quoi achever 2,5fois le Pokémon feu même si cela lui coutera un dixième de ses points de vie du fait de son objet Orbe Vie, accroissant l’attaque en échange de santé. Considérant que Rachel a déjà usé d’un volant et d’un lévitant, il est peu probable que son dernier duo en dispose encore et même en ce cas, Metalosse dispose encore de deux attaques offensives pour parer aux autres types, particulièrement les vols.
Dans une répétition de ce qui c’était déjà passé pour Laggron quelques tours plus tôt, la Méga-gemme réagit à son tour alors que Rachel sortait de sa combinaison un collier et Absol voit son excroissance en croissant de lune s’épaissir et se voir rejoindre par une autre, plus petite, de l’autre côté de sa tête alors que la fourrure de cette dernière s’allongeait pour former une véritable mèche lui cachant une moitié de visage ainsi qu’une paire d’ailes poilues.
Alors que Brasegali se concentre à nouveau, Metalosse soulève l’une de ses lourdes et l’abat violemment sur le sol, faisant trembler et se fissurer l’entièreté de l’arène. Drattak évite l’attaque en volant mais les débris soulevés entrainent la fin de Méga-Absol et celle du clone de Brasegali, dont la contre-attaque n’arrive jamais alors que le dragon bleu fond sur lui pour lui porter son attaque détrempée et le faire également retourner dans sa pokéball.
- Nom de Dieu de Putain de Bordel de Merde de Saloperie de Connard de Fils de Pute d’Enculé de ta Mère.
Et bien, il venait du cœur celui-là. Si elle aurait bien surenchéri en demandant à sa vis-à-vis si cette dernière a récemment (re)vu les Matrix, ce n’est pas forcément l’idée la plus lumineuse qu’elle peut avoir, considérant que ce ne serait que rajouter du sel sur les blessures de l’orgueil. Rachel peut être très mauvaise perdante, selon elle uniquement dans les cas où la victoire adverse est injuste mais la justice pouvant être influencée par la mauvaise foi c’est une donnée obsolète dans un cas comme le leur, et si la tournure des évènements laisse penser à une grosse défaite cela ne calmera pas forcément le sentiment d’injustice puisque la stratégie de Sage était déjà explicité depuis longtemps. Que faire ? Exprès de perdre ? Non, ce n’en serait que plus vexant. Et puis, elle y tient à cette victoire, mine de rien : trop d’heures passées sur cette équipe pour ne pas suivre ses prévisions jusqu’au bout. Le tout étant de générer une saine rivalité et non un antagonisme ; cela permettra de continuer à jouer sur plus long terme, c’est ce qu’il faut ce dire ; faudra se dire, une fois que tout sera terminé.
Le dernier duo entre en piste dans une nouvelle explosion de lumière, laissant apparaitre un insecte humanoïde d’un mètre quatre-vingt, semblable à une fourmi bipède dotée d’ailes dans le dos et de deux pinces en guise de main, le tout couvert d’un rouge métallique, pensant plus d’une centaine de kilogrammes et dont la tête est ornée d’une orbe similaire à celle du dragon. A son côté, dans un contraste saisissant, se trouve un hippocampe d’une taille similaire et d’un poids encore supérieur, bleu au ventre orangé, dont les cornes semblent équipées de fanions et dont le mec en flute rogne les restes d’une pomme, lui aussi.
Cizayox et Hyporoi, cela se résume à une chose : peuvent-ils encaisser les 780 points de dégâts du Séisme ? Tout deux n’encaissent que 265points donc même cumulés, ils ont déjà perdu. L’insecte/acier rouge peut être mit KO 4,55fois et le dragon/eau 4,43. Même avec une attaque de priorité, ils ont perdu, car même si Metalosse est éliminé il reste Drattak qui dispose d’un MoveSet apte à exploiter la quadruple faiblesse feu de Cizayox et la double faiblesse dragon d’Hyporoi. Mais inutile d’entrer dans les détails, le match se termine au sixième tour et dans une sobre répétition du précédent.
Elle relève la tête de son écran et se désintéresse de son imaginaire, revenant pleine et entière à la réalité. Elles sont toutes deux assises sur le canapé-lit de Rachel, en des tenues bien plus « classiques », débardeurs et jeans, et alors que l’heure de la sieste est à peine avancée. Combien de minutes se sont écoulées ? Moins que de tours, assurément. Tournant le visage libre de toute lunette vers celui de son adversaire, elle le lit dans une nouvelle formule d’une différence et d’une importance majeure.
L’Echo du Phénix se redresse et s’adosse à son matelas, contrariée, déposant d’une main négligente sa propre console entre-elles. Elle n’en tourne pas moins le visage vers elle, continuant de faire la moue.
- Tu me dirais bien que tu me l’avais dit si tu savais dire « je ».
- Je vous l’avais dit, répond-t-elle simplement à l’agacement de sa vis-à-vis, l’interrompant du fait.
Se levant doucement, sa console toujours dans les mains, elle se tourne pour lui faire face, contemplant sa surprise.
- Si vous souhaitez un débriefing sur vos erreurs, n’hésitez pas à le demander. On peut toujours s’améliorer par la discussion.
- Ouef, renchaine Rachel en croisant les bras, détournant le regard vers sa console à elle. De toute façon c’est que la première partie, il faut au moins deux victoires pour que ça compte vraiment.
- Deux victoires jusqu’à ce que vous en ayez une ?
- Nan… j’ai dit deux.
6A+12B ; le sourire de Rachel est contagieux et même si elle n’admet pas encore la défaite, elle ne le prend pas trop mal. Lentement, Sage s’en retourne s’assoir à son côté, alors que la jeune femme reprend sa console.
- Et puis c’est pas comme si t’avais des trucs à préparer, non ?
Elle ne répond rien même si, effectivement c’est le cas : Noël approche et elle ne le passera pas à l’Institution, sa présence étant requise autre part, loin de ses proches.
- Sans compter que s’il faut que tu me battes pour dire « je t’ai battue »… non rien en fait.
Amy de Lauro Agent du BAM Gamma
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Sujet: Re: Friends Sam 4 Avr - 17:10
Jeudi 25 Décembre 2014 – 05 : 27 P.M.
Je referme la lourde porte derrière moi, faisant face à l’hiver qui recouvre tout de son manteau blanc et glace. Les montagnes, tout autour, font qu’il fait déjà nuit malgré l’altitude mais cela ne me gêne pas pour voir le lac au pied de la demeure comme la forêt et les monts au-delà, continuant jusqu’à l’horizon en ce massif transfrontalier des Alpes. Difficile de dire où nous sommes, si ce n’est hors du temps et de la portée des humains ; enfin, c’est l’impression qui se dégage du Val d’Eternité car la réalité est un peu différente. Mon téléphone satellitaire parvient tout de même à contacter la civilisation donc nous ne sommes pas réellement hors de portée et niveau du temps, les températures m’assurent que nous sommes non seulement bien en hiver mais en plus dans une nuit hivernale : il fait super-froid ! Mon souffle fait buée alors que j’enserre d’un de mes bras mon manteau, autant que je le peux, puis continue mon avance sur cette terrasse suffisamment déneigée pour laisser paraitre la partie glissante qui se trouve au-dessous. Il ne manquerait plus que je me pette la gueule et ce simple coup de fil m’en aura fait voir des vertes et des pas mures.
- Ciao, ça va ?
Je commence sobrement, un simple sourire aux lèvres en me disant qu’elles sont bonnes pour de la crème dès que je suis rentrée. Un gros câlin à Caitlyn aussi, histoire de me réchauffer presqu’autant que je la refroidirai sachant qu’en plus, c’est moi la montagnarde de base. Mais elle m’aimera quand même et puis cela me donnera une occasion de me faire pardonner tout en lui en donnant une à elle de râler contre quelqu’un d’autre que mon père.
- Ça va aussi, il fait froid. Mais vraiment froid. Mais sinon, c’est allé oui. Les fêtes de noël « en famille », c’est une volonté de mon père, catholique de confession, et cela fait chier mon grand-père, juif de confession, comme ma femme, parce qu’il y a mon père, tandis qu’il manque Jade et Aislinn donc que la famille est relativement incomplète même si elles ont mieux à faire, elles avaient le choix. J’ai tellement l’impression d’être le cul entre deux chaises parfois parce que si Caitlyn et Ezéchiel ce tolèrent ils sont vraiment pas des plus diplomates, ils réagissent tous les deux au quart de tour même si on est passé en période de guerre froide.
- Non, pas aussi froid que la température extérieure mais là on est dans les négatifs. Sinon oui, ça c’est à peu prêt bien passé : pas de vaisselle volante ni « d’opinion exprimée trop forte », même si Amanda et Ezéchiel se sont exprimés « franchement » quelques opinions et que de mon côté de la famille si ça ne ce fait pas aux coups de putes ça ce fait à celui qui gueule le plus fort. D’où l’expression.
- Ouais, si, Amanda était là. Seule mais elle l’était. Sébastian est occupé contre le réseau de Maraudeurs, il est à Madagascar actuellement et, disons que j’ai pas envie d’en parler. Je me sens coupable de ça, c’était notre guerre et s’il y avait un goût de vengeance il fallait aussi voir la prévention que cela nous permettrait de mettre à l’encontre de Sinistre. Mais bon, je ne suis pas Rachel, je ne peux pas mener une telle bataille seule et ça ne serait pas apprécié que j’y parte.
- Ouais, je pense pas que j’y laisserai la peau mais on manque trop d’X-Men à l’Institut et puis je me vois pas annoncer cela à Caitlyn, Jade et Aislinn ; j’ai un choix à faire et je fais l’égoïste, comme d’habitude. Ça me va, j’essaie d’abord de faire mon bonheur et après celui des autres, même si c’est généralement simultané. Enfin tu me connais.
- Une bonne idée, c’est vrai : c’est sensément une fête joyeuse et malgré les tensions chez nous aussi, il y a eu l’échange de présents. Ça c’est un truc que mon père maitrise, vu qu’il n’a tendance à être là que durant ces périodes. Encore qu’il a émise l’idée de venir enseigner l’art à l’Institut, l’année prochaine. Aucune idée de s’il sera accepté, ce n’est pas de mon ressort et ça dépendra de s’il arrive à suffisamment s’intéresser aux affaires du monde dès qu’elles sortent du cercle de ses proches. Mais oui, il a des compétences en art… genre… un demi-siècle de contrefacteur et de faussaire. Il a encore des œuvres allemandes disparues durant le pillage par l’armée rouge, un vrai petit musée personnel quand on l’écoute. J’en veux pas chez nous, même s’il dit qu’il ne peut plus être poursuivi pour leur vol et que de toute façon voler à des voler dans l’ex-URSS ça ne risque pas de le faire mettre en justice aux USA, du coup on a eue le droit à des bijoux. Caitlyn a eu un collier avec une émeraude en pendentif, parce que c’est la couleur de mes yeux et, je cite, « taggle Papa tu vas tout faire foirer », et moi j’ai eue un bracelet avec un rubis.
- Non, je n’ai pas demandé d’où ils venaient, mais il ne peut pas voler TOUT ce qu’il a tout de même non ?
- Ouais, je lui demanderai… Enfin Bref. C’était cool de sa part en tout cas, Jade a des boucles d’oreille en jade et Aislinn un chevalet qu’il a déposé d’avance en Irlande, lorsqu’il venait. Je me méfie de ce que ça signifie parce que je le vois parfaitement avoir un pied-à-terre là-bas et ça voudrait dire qu’ils sont sérieux avec Ruth. Pourtant on lui a expliquée que mon père et la monogamie ce n’était pas ça !
- Et sinon, oui, les von Orchent nous ont aussi offert quelque chose. Des titres, d’une entreprise que Sébastian a « récupérée » dans le cadre du Club des Damnés. On a 80% des actions de WitCom, une entreprise de textile et d’agro-alimentaire présente dans le secteur bancaire. Plus d’un milliard de chiffre d’affaire annuel, si j’ai tout comprit on peut s’attendre à recevoir des rentes mensuelles d’un demi-million de dollars… je dois t’avouer que même si c’est super, j’ai vraiment pas la tête à faire des calculs en ce moment. Et Caitlyn se plaignait déjà de faire les comptes avec nos deux petits salaires… Enfin Bref, moi je sais qu’une fois rentrée, j’ai jusqu’au nouvel an et puis je dois finir mes thèses. Ça me stresse pas mal ça aussi. L’impression que j’y arriverai pas surtout.
- Ouais, parles pour toi, t’en a déjà soutenue quatre et t’es sur la cinquième. Moi je me fais les deux en même temps et avec un parcours scolaire absolument pas normal : j’ai fait en trois ans ce que j’aurai du faire en cinq et ça aide pas du tout à savoir si je suis dans le bon.
- Emma… oui elle avait une thèse mais j’évite de me remémorer ses souvenirs autant que je peux. Et puis elle, elle avait tous les contacts pour être sur que ça ne se rate pas. Oui, bon, je peux les avoir aussi mais je pense que je préférerai l’avoir à la loyale. Après, je te dis ça maintenant, dans six mois je dirais sans doute l’inverse.
- Oui, bon, le fait de pouvoir passer la théorique à l’Institut ça c’est déjà pas fait à la loyale, c’est pour ça que je te dis que dans six mois je changerai surement d’avis. Mais merci d’insister là-dessus. Tout pouvait pas m’encourager plutôt ?
- M’avoir à la mauvaise foi et au défi ? Mais je te zute, tu sais cela ?
- Bon, je vais pas tarder à rentrer, je vire déjà suffisamment au rouge comme ça alors à cause du froid, je vais éviter. Prends soin de toi, on se voit à la rentrée.
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