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 La rencontre des poulets lubriques [PV Rachel]

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Aiden Ford
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Aiden Ford


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MessageSujet: La rencontre des poulets lubriques [PV Rachel]   La rencontre des poulets lubriques [PV Rachel] Icon_minitimeVen 24 Oct - 11:47

[Ce rp ci est la suite de ce rp ]

Pourquoi ce changement d'allure si brutal ? Tout ce qu'avait fait Aiden c'était lui demander si elle sortait, et voilà qu'elle se mettait à le menacer plutôt brutalement. Pour lui, c'était l'incompréhension la plus totale. Tout ce qu'il trouva à y redire était un simple «...Ok.» qu'il prononça en s'apprêtant à refermer la portière. Mais elle reprit la parole avant que la voiture ne fut fermée, expliquant bien moins agressivement qu'avant à Aiden qu'il devait faire la seule chose qu'il serait logique de faire : toquer à la porte du seul bâtiment des environs. Il devrait y arriver. Cette fois encore il répondit brièvement, «Compris!» et claqua enfin la portière de la voiture, qui démarra en trombe pour repartir sur un chemin différent que celui emprunté pour arriver, ce qui surpris Aiden dans un premier temps avant de se dire que de toute façon il s'en foutait.

Il se retourna alors et observa quelques instants sa "nouvelle maison", un assemblement de vitres, de briques, de plantes grimpantes et de tuiles se prolongeant sur les côtés de la cour dans laquelle il se trouvait. Aiden commença alors à avancer vers la porte, contournant le buste blanc d'un homme chauve et sévère sur lequel son regard se posa quelques secondes avant de passer à autre chose. Il marchait en bougeant lentement ses ailes, profitant que plus rien ne les empêchait de bouger pour la première fois depuis des mois.

Il arriva enfin à la porte d'entrée et y frappa trois coups secs, en se rappelant que dorénavant il devra faire attention à ce qu'il dit et à ce qu'il pense. N'empêche que vu que celle qui devait lui faire la visite était la sœur de l'avocate, Aiden espérait tomber sur quelqu'un, comment dire... enfin sa sœur avait placé la barre plutôt haute quoi, alors le nouvel arrivant espérait que sa guide touristique soit au moins à égalité avec l'avocate au plan physique quoi. Et statistiquement, elle n'avait aucune chance d'être lesbienne celle là.
Ah merde ! Elle était télépathe ! Si ça se trouve elle avait tout entendu ! Enfin lu, ou compris, enfin bref; Aiden devait vite trouver quelque chose d'autre à quoi penser. Il se mit alors à trouver la porte fascinante. C'est vrai que le bois était beau. Aiden ne s'y connaissait pas du tout en boiseries, mais ça ferrait l'affaire le temps que quelqu'un -Rachel si possible, histoire de savoir si elle ferrait mieux que ça sœur- n'ouvre la porte.
Quand quelqu'un veut ne pas penser à quelque chose, cette personne a tendance à y penser encore plus que d'habitude. Bien entendu, Aiden n'échappa pas à la règle, se torturant toujours d'avantage en attendant que quelqu'un n'ouvre, craignant de ruiner toutes ses chances avec celle qui ouvrirait, si elle s'avérait à la hauteur de sa sœur.
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Echo
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Echo


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MessageSujet: Re: La rencontre des poulets lubriques [PV Rachel]   La rencontre des poulets lubriques [PV Rachel] Icon_minitimeVen 7 Nov - 13:38

Lundi 13 Octobre 2014 – 03 : 48 P.M.
Un soupir s’échappa d’entre ses lèvres pulpeuses alors que sa bouche s’entrouvrait pour le laisser passer. L’entièreté du visage aux traits rendus acérés par les marques de l’ossature trahissait parfaitement la lassitude de la jeune femme alors ses yeux regardaient a ses pieds, lesquels terminaient son mètre soixante-quatorze à quelques pas de la chaise sur laquelle elle était assise.

- Je n’aime pas le mensonge, dit-elle de sa voix fluette au débit assez rapide alors qu’elle relevait son nez droit légèrement en trompette vers son interlocutrice qui « lui faisait face » sans lui accorder un regard.

- Il ne s’agit pas de mensonge mais de communication. Pour les gens, vous ne serez pas une personne mais une image et c’est cette image qu’il vous faut contrôler. Elle n’agira ni d’instinct ni au naturel et si vous ne voulez pas être une mode il faudra l’entretenir régulièrement tout autant qu’il vous faudra savoir ce que vous voulez en faire afin qu’on ne la détourne pas.

Le cours était long et sa répétition depuis que la décision de rentrer sur le terrain médiatique avait été prise n’était pas pour enchanter la rousse qui avait prise la pleine de l’enregistrer dès la première occurrence. Néanmoins elle avait demandée de l’aide pour toute cette arcane qui lui échappait et assumait ce fait ; lorsqu’on touchait à la théorie, Sage pouvait être utile à tout, à l’instar de Google.

Rachel la fixa encore quelques instants, bien consciente que ce n’était pas là l’horaire ou le lieu habituel de leurs discussions mais les choses étaient en changement depuis l’attentat de Bleecker Street et il fallait s’y adapter. Reconstruire ce qui avait été détruit et tâcher de construire plus encore, comme le disait Amy ; continuer d’avancer et de progresser, ni plus ni moins, pour Rachel. Et la progression pouvait se faire avec sa participation dans un terrain trop négligé. Se grattant l’un de ses fins sourcils, l’Echo guida ses ongles à l’encontre de sa chevelure par la suite, afin de tripoter dans un geste nerveux que l’élastique réunissant sa chevelure rousse en queue de cheval. Elle n’aimait pas s’attacher ou même coiffer ses cheveux et pourtant allait devoir s’y habituer tout autant qu’elle devrait faire attention à l’image qu’elle renvoyait d’elle en public. Elle n’était pas faite pour la représentation et tâchait de l’apprendre non sans difficulté, n’ayant pas que cela à faire. Ne serait-ce que se « calmer » au niveau des tenues et les penser lui avait déplut mais c’était là l’un des moindres maux qui étaient connus actuellement. Jupe grise, descendant jusqu’à ses genoux en deux parties dont l’une s’arrêtait là où l’aurait fait l’entièreté si Rachel avait fait ce qu’elle voulait, manteau de cuir à manche longues et fermeture transversale zippée de bas en haut, seule la ceinture intégrée ayant été laissée ouverte, là où elle aurait bien plus aéré et du fait révélé l’unique soutien-gorge rose qui était passé dessous, et bottes sanglées et à talon compensé noires là-aussi.

- Bleecker Street a changées les choses et il faut réussir à en jouer, à inverser la vapeur. Les mutants sont considérés responsables de l’attentat et en majeure partie des secours, les opinions déjà créées se sont renforcées mais il faut réussir à faire pencher la partie indécise de la population en faveur de la communauté mutante et c’est par le mass-média que nous pouvons le faire.

- Te fatigue pas, j’ai vu Gone Girl. Juste que c’est vraiment pas mon terrain.

- Ni celui des X-Men. Le HellFire Club a une longueur d’avance dans le domaine et c’est en cela qu’il m’est familier. Il n’est cependant pas de mon rôle que d’interagir avec eux ainsi doit-on se débrouiller seules.

- La Confrérie et les Purificateurs ont une longueur d’avance aussi, niveau médiatisation. Quand ils veulent faire passer un message, il passe. Seul le BAM divise l’opinion, comme nous. Et en parlant du BAM, le dernier PH vient d’arriver.

C’était une heure de cours normale dans une journée normale et elle veillait l’Institut normalement, peut-être même avec plus d’attention qu’à l’habitude considérant les traumatisés de l’attentat ; inquiétude pour eux plus que crainte qu’ils ne dérapent, à dire vrai. Il faudrait du temps et de l’affection pour qu’ils puissent avancer à nouveau malheureusement peu avaient le loisir de s’adonner exclusivement à leur rétablissement.

Se levant, Rachel ramena la chaise qu’elle avait prise devant le bureau de l’Intendante pour aller la placer en face de la secrétaire du lieu tout en closant la conversation avec cette dernière, conversation qui serait reportée de quelques heures et elle faisait confiance à la mémoire de Sage pour savoir où elles en étaient tout en profitant d’échapper à son regard pour abaisser quelques peu la fermeture éclair de sa veste et être plus à son aise. S’éclipsant par la porte puisque ne pouvant sauter par la fenêtre, l’Echo contourna la bibliothèque pour atteindre les escaliers et dévaler les arches deux à deux dans de grands bruits de talons jusqu’à ce qu’elle atteigne le premier étage et ne lévite à quelques centimètres du sol à direction du hall.

Voici quelques minutes que le nouvel arrivant, ailé comme tant d’autres mais avec des ailes plus petites que la moyenne, avait toqué et faisait le pet devant la porte en fixant cette dernière avec attention. C’était une technique que Rachel avait déjà pu observer chez Cerberus, ça, fixer la porte jusqu’à ce qu’elle s’ouvre en partant du principe qu’on aurait plus de patience que la porte ; à défaut d’en avoir plus que la porte on finissait généralement par se la faire ouvrir et le jeune homme ne fut pas une exception puisqu’elle l’ouvrit rapidement, consciente qu’elle ne pouvait pas ne pas casser la contemplation de l’objet et le faisant donc avec sa délicatesse habituelle.

- Excuse si j’ai cassé ton admiration, commença-t-elle en lui faisant face sans réellement être sure que ses excuses étaient justifiées puisque ce n’était pas forcément une connerie que d’ôter le nouveau à cette porte d’entrée qu’il devrait bien finir par franchir de toute façon.

Elle était à peine plus grande que lui et à peu prêt aussi lourde si l’on excluait le poids des ailes, et s’attarda sur le physique une seconde en complément de ce qu’elle avait déjà pu percevoir mentalement, avant de faire un pas sur le côté pour le laisser entrer.

- Bienvenu à l’Institut, je vais te faire visiter les lieux si tu veux bien, poursuivit-elle une fois qu’il fut entré, en refermant la porte d’une main et d’une pensée.
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Aiden Ford
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MessageSujet: Re: La rencontre des poulets lubriques [PV Rachel]   La rencontre des poulets lubriques [PV Rachel] Icon_minitimeDim 9 Nov - 9:49

L'ouverture soudaine de la porte le fit presque sursauter. A défaut de vraiment s'y intéresser, Aiden avait quand même les yeux rivés dessus, mais était plus occupé à ne pas penser qu'a détailler le morceaux de bois. Mais comment elle savait qu'il fixait la porte depuis tout à l'heure d'abord ? Ah oui, télépathe. C'était vraiment super énervant de côtoyer des télépathes, on ne pouvait penser à rien, rien du tout. Il faudra qu'Aiden développe une technique pour ne penser à rien sur commande, il y arrivait parfois, quand il était fatigué.

Une fois remis de ses émotions, le premier réflexe de l'oiseau fut de comparer celle qu'il présuma comme étant la dénommée Rachel avec la Mme Elioth-De Lauro dont il ne connaissait toujours pas le prénom. Il avait toujours cette histoire de comparaison en tête et du bien avouer qu'il était un peu déçu. Elle était à son goût, là n'était pas le problème, mais il avait quand même une préférence pour l'avocate. Et à ça il fallait aussi rajouter qu'il s'était fait des films dés qu'il avait entendu que c'était la sœur de l'avocate qui lui ferrait la visite. Néanmoins, et ça il en était fier même si c'était certainement inutile face à une télépathe, il réussi à effacer la déception de son visage. Il était un très mauvais comédien d'habitude, alors pour une fois qu'il arrivait à faire quelque chose cet ordre là, il était content.
Aiden, vêtu simplement de son pantalon bleu marine un peu délavé et d'une chemise blanche froissée, entra donc dans le hall, son cabas blanc à la main, tandis que la rousse refermait la porte derrière lui, en écho avec une invitation à la visite du bâtiment.

« Ouais ok, j'te suis. Et toi c'est Rachel c'est ça? »

Oui on lui avait dit que c'était Rachel qui lui ferrait faire la visite, oui elle ressemblait à sa sœur, au moins pour les cheveux, mais il préférait quand même être sûr, histoire de ne pas se retrouver dans une situation de type « -Hé Rachel, comment ça va ? -Non, moi c'est Mary. », suivie d'un moment plus que gênant. Oui, ça lui était déjà arrivé.
Le hall d'entrée dans lequel il était... bah, entré, était une grande pièce au milieu de laquelle se trouvait un imposant escalier menant en toute logique à l'étage supérieur. De derrière cet escalier partaient deux couloirs parallèles en direction de l'arrière du bâtiment.  Aiden, lui, regardait partout autour de lui, attendant de voir où partait sa guide pour lui emboîter le pas.

« J'ai juste une question : pour les chambres ça se passe comment ? Enfin c'est des dortoirs, des chambres individuelles ou à plusieurs ? »

Il le saurait bien assez tôt de toute façon, mais il était du genre plutôt impatient et venait de passer plusieurs mois dans une cellule avec d'illustres inconnus. Il avait beau ne pas être pudique, c'était assez marquant pour qu'il pose la question dés le départ. De toute façon ça servait à rien de poser la question, tout était probablement déjà décidé, ça ruinait juste tout le suspens de la visite. Et de toute façon peu importe la réponse, il faudra bien qu'il fasse avec, mais vu la dégaine du bâtiment en général, c'était improbable que tout le monde dorme dans un grand dortoir, comme à l'orphelinat, surtout qu'il y avait des adultes qui vivaient ici, et les adultes ça dort pas dans des dortoirs. Et les douches, c'étaient des douches communes ou tout le monde avait des salles de bain individuelles, comme dans les hôtels ?
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Echo
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MessageSujet: Re: La rencontre des poulets lubriques [PV Rachel]   La rencontre des poulets lubriques [PV Rachel] Icon_minitimeSam 15 Nov - 18:58

Un petit bond de la part du nouveau lorsqu’elle ouvrit la porte et une observation un peu plus longue lorsqu’elle lui fit face furent les premières réactions et actions du nouveau venu ; rien de bien inhabituel à la différence de l’absence de bagages. Après Rachel ne s’interrogea pas plus que cela et passa à autre chose d’autant plus vite qu’il l’interrogea rapidement.

- Ouais ok, j'te suis. Et toi c'est Rachel c'est ça ?

- Yep.

- J'ai juste une question : pour les chambres ça se passe comment ? Enfin c'est des dortoirs, des chambres individuelles ou à plusieurs ?

- Y’a des dortoirs à l’extérieur de l’Institut mais ils sont composés de chambres à plusieurs, deux ou quatre.

Ils avaient toujours été appelés dortoirs, c’était vrai, tout en étant composés de multiples chambres sur de multiples niveaux afin d’avoir un minimum d’intimité ; était-ce incohérent ? Sur une définition strict peut-être mais les choses étaient nommées ainsi et c’était ainsi que l’Echo les avait enregistrées depuis son enfance dont une majeure partie y avait été passée.

- Les chambres individuelles sont pour les X-Men ou certains membres du personnel.

Membres du personnel plutôt restreint puisque généralement s’ils avaient droit à des chambres entre adultes et à deux elles étaient tout de même situées dans les dortoirs, le Manoir n’ayant pas la capacité d’accueillir tout le monde avec le luxe qu’il offrait à son « élite ». Néanmoins il n’était pas nécessaire de le préciser d’autant plus que la majorité des chambres du couloir des X-Men étaient libres puisque sans propriétaire, la X-Team réduite à deux ou trois équipes effectives grand maximum.

- Suis-moi, lança simplement Rachel alors qu’elle commençait à marcher vers le couloir de gauche, plus proche du dortoir des garçons. Tu t’appelles comment d’ailleurs ?

Lui avait-on dit ? Elle ne s’en souvenait pas. De ce qu’elle savait un nouveau bénéficiaire du Programme Hopes arrivait et tout était donc déjà fait niveau paperasse, elle n’aurait qu’à faire la visite ; une chose qui lui était allée au point qu’elle ne cherche pas à approfondir au-delà. En règle générale c’était les autres qui n’avaient son nom à elle puisqu’elle n’avait pas la bonne éducation de se présenter comme eux le faisaient mais cette fois la situation était inversée hors elle n’hésitait nullement à poser des questions, quelles qu’elles soient. Aucune question n’était bête sinon on trouverait la réponse seule même si cela impliquait potentiellement que ce soit la personne qui était incapable de le faire qui soit bête. Philosophie Rachelienne, inutile de s’en choquer.

Une fois le hall traversé et le couloir atteint, la jeune femme stoppa le pas pour se tourner vers la porte indiquant le Secrétariat & Vie Scolaire dans lequel elle entra sans frapper. La pièce était moyenne et dotée de deux bureaux, le plus reculé étant celui de la secrétaire Darla Stinger, autiste cyberpathe mise là par Xavier pour forcer une sociabilisation autant que c’était possible pour une personne souffrant du Syndrome d’Asperger, et le plus proche et plus grands était celui des pions qui pouvaient tenir par trois sur l’espèce d’ovoïde. Un ordinateur sur chaque plan de travail, des trieurs pour les dossiers en cours qui sans cela s’en allait dans une étagère au fond de la pièce, une imprimante dans un coin et une absence de fenêtre dans ce qui avait été un petit salon à l’origine, voici ce qui se trouvait dedans et limitait l’intérêt aux personnes et aux imprimés du plan de l’Institut et du règlement intérieur.

- Vie sco' et secrétariat, présenta simplement l’Echo en s’en allant vers la secrétaire qui réagit comme à son habitude, peu, si t’as des choses à demander ou autre n’hésite pas à venir ici.

Finissant d’arriver au niveau de la secrétaire, Rachel la salua, lui demanda simplement les clés liées au dernier PH et la remercia une fois qu’elles lui furent données, les lançant à Aiden alors qu’elle se retournait vers lui sans même  regarder de ses yeux le numéro de chambre ; ça c’était fait, pour une fois qu’elle y pensait. D’un autre côté maintenant qu’elle y avait pensée peut-être devait-elle en faire de même avec la présentation des autres lieux qu’ils ne visiteraient pas. J’en revenant au nouvel arrivant elle le dépassa pour reprendre sa marche dans le couloir et l’instruction qui l’accompagnait.

- Au devant de l’Institut, les deux ailes, ce sont les salles de classe. Au rez-de-chaussée, l’intérieur est occupé par les salles administratives sauf la direction, la sous-direction et l’intendance, ainsi qu’au bout par la cuisine et le réfectoire.

Alors même qu’elle avançait de son pas souple mais aux grandes enjambées, Rachel tournait son attention vers son interlocuteur et ses mains vers ce qu’elle désignait afin d’être la plus explicite possible. Arrivant au deux-tiers du bâtiment, elle se retrouva avec le rajout architectura en forme de champignon  dont le large demi-cercle contenait un ensemble de pièce séparées par des lambris et centrés autour d’une principale qui contenait relativement peu de monde même si deux-trois professeurs s’y trouvaient pour y discuter et préparer leurs cours là où la quasi-totalité de leurs collègues les donnaient à l’instant même.

- Salle des profs, à l’opposé exacte tu as un foyer ; même disposition de salle mais ce sont des activités récréatives qui y sont proposées.

Une chose bien plus intéressante à son avis et elle ne manquait pas de le faire savoir en passant quelques temps par jour à s’exercer au Mario Kart présent dans le box avec la télévision. Il y en avait pour toutes les principales formes de détente « paisibles » et les jeux-vidéos étaient inclus dans le lot, de même que les jeux de sociétés, le visionnage de film sur DVD ou blue-ray ou la bonne vielle lecture ; chacune ayant sa partie avec son propre matériel.

Une fois les salles des profs dépassées, le point d’intérêt suivant se trouvant dans l’intersection en fin de manoir, qui permettant de poursuivre à l’avant-gauche à travers un passage protégé jusqu’à un autre bâtiment indistinct depuis leur position, et sur la droite pour traverser la largeur du bâtiment avec, non loin de l’intersection, un escalier vers les étages supérieurs et en face une porte une grande pièce similaire aux autres rajouts mais dont l’extérieur était complètement vitré et qui n’avait nulle subdivision interne.

- Alors, devant c’est le dortoir des garçons, les escaliers permettent d’accéder à l’étage des X-Men, puis à la bibliothèque et enfin à l’Infirmerie. De l’autre côté t’as le réfection et plus loin la cuisine ; tu veux commencer par quoi pour la suite ?
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Aiden Ford
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MessageSujet: Re: La rencontre des poulets lubriques [PV Rachel]   La rencontre des poulets lubriques [PV Rachel] Icon_minitimeMar 18 Nov - 21:34

Bon, presque bonne nouvelle. Bonne nouvelle parce que ce n'étaient pas des dortoirs, malgré leur nom, mais « presque » parce que ce n'étaient pas des chambres individuelles non plus. Après, cela dépendrait aussi de qui partagerait la chambre d'Aiden. Ce dernier espéra premièrement que ce ne serait pas quelqu'un soufrant aussi d'une mutation physique, ce qui pourrait s'avérer problématique quant à l'organisation au sein de la chambre, avant d'être interrompu par le début de la visite.

« Moi c'est Aiden, Aiden Ford. »

Ça faisait un peu présentation à la James Bond, mais c'était pas fait exprès. Le dénommé Aiden se mit donc à la suivre. C'est qu'elle marchait plutôt vite, la Rachel, plus vite que le nouvel arrivant en tout cas, surtout avec ses petites jambes. Il arriva quand même à ne pas se faire semer, ce qui s’avérerait compliqué vu qu'ils n'avaient fait qu'une ligne droite, en fait. Rachel s'arrêta donc devant une porte, qu'elle ouvrit avant de se faufiler à l'intérieur d'un bureau avec des dossiers en seule guise de décoration, en plus des bureaux dont l'un semblait occupé par une femme qui ne réagit nullement, peut-être qu'elle était sourde, lorsque Rachel entra. Aiden hocha la tête à la présentation du lieu, fut forcé de constaté que la femme qu'il pensait sourde ne l'était pas car donna des clés à la rousse lorsqu'elle la lui demanda avant de les lancer au nouvel arrivant. Les rattraper fut toute une épreuve pour ce dernier, dont les yeux exploraient tous les recoins de la pièce. Il passa de la surprise, lorsqu'il vit un objet se rapprocher de lui, à un moment de panique lorsqu'il compris qu'il devait les rattraper, et un moment pendant lequel son cerveau s'éteignit totalement, le laissant échouer sa première tentative d'attrapage, les laissant le toucher au bras, puis gesticuler pour essayer de les attraper avant qu'elles ne touchent le sol. Il était loin d'avoir la dextérité d'un oiseau de chasse, mais les avait eu néanmoins. Puis Rachel ressorti dans le couloir et repris sa marche effrénée, expliquant l'organisation des lieux avec des mouvements de bras dignes d'une hôtesse de l'air, qu'Aiden décortiquait attentivement, en allongeant le pas pour pouvoir suivre la préposée au visites et hochant la tête à chacune de ses phrases. Elle lui indiqua d'ailleurs rapidement l'emplacement des salles de classe, qu'il enregistra rapidement vu que, comme il lui avait été communiqué, il sera forcé, enfin pas vraiment puisqu'il avait signé lui aussi les papiers du Programme Hopes, à reprendre ses études. Manquait plus qu'a savoir quoi.

Rachel s'arrêta finalement, présentant la pièce semi-circulaire qu'était la salle des profs, donc qui ne le concernait pas, qui faisait face au foyer, qu'il serait donc amené à squatter de temps en temps si il ne voulait pas mourir d'ennui entre deux cours forcés.

« Alors, devant c’est le dortoir des garçons, les escaliers permettent d’accéder à l’étage des X-Men, puis à la bibliothèque et enfin à l’Infirmerie. De l’autre côté t’as le réfection et plus loin la cuisine ; tu veux commencer par quoi pour la suite ? »

Bonne question. Le mieux serait peut-être de finir par sa chambre, pour qu'il puisse calmement s'installer ensuite sans avoir à faire de détour superfétatoire. Commencer par l'étage permettrait de faire un circuit qui ne les forcerait pas à faire deux fois le même trajet.
Qu'est-ce qu'il se sentait intelligent quand il pensait à des choses pratiques comme ça.

« On a qu'a commencer par les escaliers. Enfin, l'étage, puis le réfectoire et après les chambres, comme ça on a pas à faire de détour. Dis, ça fait longtemps que t'es à l'Institut, toi ? »

Cette question était un peu sortie de nulle part, mais vu l'impression de vide humain que donnaient les locaux, ils allaient être amenés à se recroiser, alors autant faire connaissance.
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Echo
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MessageSujet: Re: La rencontre des poulets lubriques [PV Rachel]   La rencontre des poulets lubriques [PV Rachel] Icon_minitimeSam 22 Nov - 18:23

Aiden, Aiden Ford ; sympathique. Ça faisait western même si dans un tel milieu le jeune homme n’aurait pas forcément fait des merveilles considérant ses réflexes qui ne s’enclenchèrent qu’après le premier contact même s’ils permirent d’éviter que les clés de touchent le sol. Ah-la-la, les nouveaux faisaient toujours tout un cirque à ce même moment ; qu’ils ne craignent rien, cela n’avait rien d’un test ou autre c’était juste sa manière à elle de faire tout comme sa présentation des lieux. D’habitude elle la faisait un peu comme cela lui venait, donc toujours de façon similaire, après le passage aux dortoirs mais le fait qu’Aiden, Aiden Ford n’avait pas de bagages laissait le soin de sauter une étape, selon son bon vouloir.

- On a qu’à commencer par les escaliers. Enfin, l'étage, puis le réfectoire et après les chambres, comme ça on a pas à faire de détour. Dis, ça fait longtemps que t'es à l'Institut, toi ?

- Oki, confirma simplement l’Echo quant à l’itinéraire, se notant de redescendre par la partie droite de l’escalier qui conduirait à l’intersection opposée afin de retraverser la largueur de l’Institut en présentant cuisine et réfectoire.

Laissant un petit temps mort dans la discussion, elle se dirigea vers les marches qu’elle entreprit de grimper deux à deux, attendant son vis-à-vis lorsque c’était nécessaire.

- Je suis née ici, d’une certaine façon, expliqua-t-elle doucement en évitant les détails sans pour autant mentir, et j’y ai passée mon enfance. Je suis partie à l’adolescence et suis revenue y’a… deux ans, je crois.

L’escalier donnait sur le flanc d’une chambre que l’on longeait jusqu’à un couloir assez large partant vers l’avant  du manoir, parsemé de portes simples qui laissaient présager des pièces moyennes de chaque côté et surtout donnant sur l’extérieur du manoir. L’aile des X-Men répondait au rez-de-chaussée dans le sens où les pièces étaient de flanc là où le précédent voyaient les couloirs le faire mais s’il était aisé de se passer de fenêtres pour des lieux comme ceux de l’administration ou même la cuisine, pour les chambres cela l’eut été beaucoup moins.

- Le couloir des Chambres d’X-Men, y’a les noms sur les portes, précisa-t-elle sans s’attarder, s’en allant vers les escaliers qui reprenaient à l’extrémité où ils se trouvaient pour donner sur les étages supérieurs. Au bout t’as l’escalier que t’a vu dans le hall.

Le second étage arriva vite, avec sa grande salle centrale et les deux couloirs bien plus fins qui s’en allaient vers l’avant sur les côtés, laissant paraitre la structure originelle du manoir puisque la salle suscitée avait longtemps été un prélude au bureau du propriétaire là où elle en était désormais séparée. Il n’y avait pas de porte mais un cadre large comme une double-porte, non loin de l’escalier et donnant  sur une grande, large et longue bibliothèque dont les étagères remplies de lièvres montaient un peu en-dessous d’un toit vitré suffisant à éclairer, durant les bons jours, les coins de lecture composés de canapés, de sièges et de bureaux dont plusieurs étaient pourvu d’ordinateurs reliés à internet comme à une imprimante située dans le coin de cet espace numérique. A côté de l’entrée se trouvait également un bureau et une jeune bibliothécaire, qui registrait sur son propre ordinateur les prêts et les rendus.

- Lut Cindy, la salua l’Echo lorsqu’elle rentra dans la pièce. Aiden, voici la bibliothèque.

Laissant un temps de présentation, elle ne reprendrait que lorsque le nouvel arrivant en aurait visiblement fini avec la résidente.

- C’est ouvert de 8h à 20h, les ordis sont en libre service et tu peux emprunter des livres. Y’a un délai de rendu et faut en prendre soin, c’est Cindy qui s’occupe de tout ce qui concerne ce lieu.

Y comprit d’y faire respecter le calme et le silence et c’était bien pour cela que si l’Echo du Phénix pouvait emprunter des livres elle n’était pas non plus invitée à séjourner ici. De toute façon elle ne s’y attardait jamais et ne le fit pas non plus ce jour-là, sortant rapidement après un au-revoir.

- Au bout de l’étage t’as le bureau du directeur, de la directrice adjointe et de l’intendance, ils correspondent à la baie vitrée qui donne sur la cour et aux petites salles à côté. Tu voudras y passer ?

Ce n’était qu’un petit détour même si généralement Rachel ne prenait pas la peine de le faire, pour la même raison qu’elle ne faisait pas visiter le couloir du premier : il faudrait retraverser l’Institution après pour poursuivre la visite et autant les allers-retours rez-de-chaussée au troisième étaient nécessaires, autant ceux-là étaient dispensables. Mais après elle n’avait aucun problème à les faire non plus, c'était à la préférence du nouveau.
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Aiden Ford
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MessageSujet: Re: La rencontre des poulets lubriques [PV Rachel]   La rencontre des poulets lubriques [PV Rachel] Icon_minitimeDim 23 Nov - 11:12

Elle était d'accord avec le pseudo-itinéraire proposé par Aiden, Aiden Ford. Cependant, Rachel ne répondit pas immédiatement à sa question. Elle repris sa marche rapide vers les escaliers les plus proches, qu'elle escalada en sautant une marche sur deux. Le nouvel arrivant, lui, n'était pas si souple. Son cabas à la main, il monta marche par marche mais le plus rapidement qu'il put, pour ne pas faire attendre la demoiselle. Raté, elle fit une pause pour attendre le retardataire lorsqu'elle atteint le palier tandis que lui venait à peine d'atteindre le milieu des escaliers.
Mais quelle idée de vouloir faire la course, franchement.

Une fois Aiden tout en haut des escaliers, la rousse répondit enfin à la question que l'ex-détenu lui avait posé à l'étage du dessous. Ainsi, elle était native de l'Institut, « d'une certaine façon », puis elle y grandit, avant d'en partir. Crise d'adolescence peut-être. Enfin vu la réponse évasive qu'elle avait fournit, insister sur la question pourrait être prit comme du harcèlement. Il se contenta donc d'écouter seulement. Aussi, si elle avait vécu ici toute son enfance, pas étonnant que ce soit elle qui soit chargée de la visite ; elle devait connaître l'endroit comme sa poche. Et du coup si elle était la préposée aux visites pour chaque nouvel arrivant, ça devait la saouler de devoir faire le tour de l'Institut à chaque fois. C'était peut-être pour ça qu'elle marchait aussi vite.

Ils longèrent un long couloir dépourvu de fenêtres mais parsemé de portes, sur lesquelles étaient inscrits des noms qu'Aiden lut rapidement sans vraiment les mémoriser, qu'ils parcoururent à la même allure que celui du rez de chaussé. Ils rencontrèrent un autre escalier qui menait à une bibliothèque, située dans les combles de l'édifice. La pièce était éclairée par une lumière naturelle provenant du toit vitré, qui devait malgré tout s'avérer insuffisant pour éclairer le tour certains jours, surtout l'hiver par exemple. La bibliothèque avait tout l'air d'une bibliothèque, en fait. Du moins elle était très semblable à la seule qu'Aiden ait jamais connu : celle de son orphelinat. Enfin il ne devait pas y avoir des milliers de façons de l'aménager non plus. Mais n'ayant connu que deux bibliothèques dans sa vie, celle de l'orphelinat et celle de l'Institut, difficile pour lui de se faire une idée.

Si il était forcé à reprendre ses études, le nouvel arrivant serait amené à venir travailler ici, la concentration et l'attention n'étant pas ses points forts. Ses yeux se baladaient un peu partout tandis qu'il n'écoutait Rachel que d'une oreille discrète. Il y avait un grand nombre de tables, de places où s'installer pour les élèves sérieux, même des ordinateurs. Pourtant, l'endroit était désert. C'était vraiment étrange qu'il n'y ait personne, ils n'avaient pas croisé un chat depuis le début de la visite, à part les gens qui travaillaient, bien sur.
Aiden se concentra de nouveau sur ce que disait Rachel lorsqu'elle lui proposa de faire le détour par le bureau du directeur, de la directrice adjointe, etc, qu'il refusa poliment. De toute façon elle lui avait indiqué approximativement leur emplacement, et c'était le genre de bureau avec leur nom marqué dessus, il devrait savoir se débrouiller si besoin. Surtout il avait la flemme de faire un détours, ce dont il avait surtout envie, c'était de se retrouver enfin seul dans sa nouvelle chambre. Enfin, seul, si il ne la partageait avec personne.
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MessageSujet: Re: La rencontre des poulets lubriques [PV Rachel]   La rencontre des poulets lubriques [PV Rachel] Icon_minitimeJeu 27 Nov - 16:12

L’impression d’avoir faite mourir la conversation avec Aiden, Aiden Ford par la distance qu’elle mettait entre eux et son absence de question en retour traversa brièvement l’esprit de Rachel mais à l’instar de la conversation suscitée elle la laissa là elle-aussi, le laissant penser et continuant la visite guidée. Les bureaux des hautes instances étaient rarement demandés, pas réellement compliqués à trouver de toute façon et les élèves préféraient les éviter en règle générale donc la déclinaison du jeune homme fut prise comme elle était. De toute façon l’Echo ne voyait pas pourquoi la prendre autrement. Ainsi donc, vu qu’il n’y avait pas de question, ils entreprirent de poursuivre vers le dernier étage, si l’on pouvait qualifier d’étage la tour qui se dressait au sommet du manoir.

- L’infirmerie, reprit-elle alors qu’elle recommençait à gravir l’escalier, ralentissant le pas à défaut de le rétrécir, de norme faut y faire un bilan de santé mais vu que tu viens du Triskelion je suis pas sure qu’on te le demande, ils ont déjà du te le faire passer.

L’infirmerie était aussi bien nommée que les dortoirs, mais c’était ainsi et pas autrement, et du coup plus qu’une simple infirmerie elle en tenait plus du dispensaire, les escaliers donnant sur une grande salle principale, clinique de part les armoires à pharmacie et en définitive l’infirmerie qu’elle était, accompagnée de portes vers des chambres d’observation dont l’une d’elle avait été aménagée en bureau de consultation; le tout dans une architecture plutôt ronde puisqu’ils se trouvaient dans une tour, quand bien même elle ressemblait fortement à un champignon aux yeux de l’Echo. D’un autre côté, elle préférait être assise dessus que de se balader dedans.

Aparté mise à part, il y avait trois personnes pour travailler là, deux cinquantenaires brunes dont l’une n’était autre que Moïra MacTaggert, docteur en génétique détentrice du Prix Nobel pour la découverte du Gène X, et la seconde une ancienne militaire du nom de Teryl Ticalamira, nom qui fut énoncé alors que Rachel saluait les trois présentes. La dernière infirmière devait avoir moitié moins que les deux autres dont elle partageait également la couleur de cheveux, et semblait la plus gentille des trois ; Irina Cameron, ancienne élève revenue une fois ses études accomplies. Une humaine, une télépathe et empathe et une guérisseuse, avec chacune leur caractère bien trempé depuis la jeune gentille à en être bonne poire à l’ainée droite comme un « i » et agréable en fonction de la nécessité.

Laissant les présentations se faire ou non, Rachel attendit à l’extérieur de cette pièce dans laquelle elle était malaisée et dont elle n’en cachait rien, prête à redescendre sur les escaliers avec un peu plus de vitesse que précédemment puisque les marches deux à deux en descente c’était encore pire qu’en montée.

- Y’a aussi un gymnase et des garages dans le domaine. Le premier, suffit de prendre la route de droite quant t’es dans la cour, vers le nord-ouest, le second c’est celle vers le sud-est et le troisième s’étend après le lac, derrière. Tu voudras visiter ?

Là aussi, c’était assez rare. Le gymnase était un grand bâtiment omnisport, à l’instar du terrain découvert sur les terrasses de l’Institut même s’il ne possédait pas de piscine et avait ses gradins et des coins spécialisés depuis un avec des murs d’escalade à un autre avec des punching-balls et un troisième avec des tapis de sol. Les garages, eux, étaient un bâtiment encore plus large mais bien moins haut de plafond converti à partir des anciennes écuries de la demeure et où se trouvaient un certain nombre de véhicules, soit appartenant à des résidents soit à l’Institut lui-même, et comportait dans l’ancienne sellerie du matériel de mécanique.

- Et enfin un potager, un labyrinthe et un parc derrière le lac mais ça, pas la peine de te le faire visiter. Idem pour les terrasses avec le terrain omnisport et la piscine, tu verras quand on sera au réfectoire.

Ceci fait, elle continuait de descendre vers ledit réfectoire et potentiellement la fin de la visite, revenant jusqu’au premier étage pour y reprendre la conversation qu’elle avait laissée là. Après restait à savoir qu’en faire.

- Tu comptes rester longtemps ici ? Et tu escomptes y faire quoi, à part la réinsertion ?

Cela l’intéressait-elle ? Oui même si d’ordinaire elle aurait simplement attendu qu’il le fasse pour le constater. Mais cette visite étant bien plus silencieuse que les autres et ce à cause d’elle, Rachel tentait de se rattraper au moins un peu.

Le réfectoire, qui ne tarderait pas à arriver, était une grande salle architecturalement semblable aux autres qui composaient le foyer et la salle des professeurs, dans le sens où elle était un rajout à la structure d’origine, néanmoins il en différait de par son unicité comme le fait que son demi-cercle était entièrement en baie vitrée, donnant à voir les terrasses et ce qui s’y trouvait. Il devait tenir une quarantaine de table, de quatre ou six places, et était ouvert au plus proches des intersections entre les escaliers menant aux étages et les couloirs menant à l’avant  de l’Institut comme aux dortoirs. Le mur intérieur avait été adjoint d’un self service pour les élèves qui n’auraient pas le loisir de se faire leur propre nourriture. Mais avant de le présenter, l’Echo du Phénix attendrait la réponse d’Aiden, Aiden Ford.
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MessageSujet: Re: La rencontre des poulets lubriques [PV Rachel]   La rencontre des poulets lubriques [PV Rachel] Icon_minitimeMar 2 Déc - 20:48

Rachel avait deviné juste pour l'histoire du bilan de santé du Triskelion. Enfin si on pouvait appeler ça un bilan de santé : on l'avait enfermé dans une pièce avec un stylo, un formulaire à remplir, une balance et ce morceau de bois long et gradué attaché au mur dans le sens de la longueur pour se mesurer, avec un rectangle en bois qui coulisse dessus, pour plus de précision. Il avait donc dûment remplit le formulaire de plusieurs pages de questions idiotes, vexé qu'on le pense assez inoffensif pour le laisser seul dans une pièce avec un stylo qui pourrait servir d'arme potentielle.

Rachel le présenta rapidement aux infirmières, une dont le nom lui disait quelque chose mais il ne savait pas quoi, une qui lui broya la main en la serrant, et une qui avait l'air bien plus jeune que les deux autres, à s'en demander ce qu'elle faisait ici et si elle ne devait pas s'ennuyer entre ses collègues au moins mi-centenaires. Une fois tout cela fait, Aiden suivit Rachel à la sortie, puis descendit les escaliers en essayant, comme d'habitude, de suivre de rythme puisqu'il se refusait de descendre les marches deux à deux. Il refusait de prendre inutilement de risque de se viander en bas des escaliers dés son premier jour à l'Institut.

« Non merci, ça ira, je pourrais trouver seul t'inquiètes pas pour ça. »

En parlant il agita faiblement les deux membres qu'il avait dans le dos. C'est vrai qu'on l'avait pourvu de ces deux gros machins encombrants, alors autant qu'ils servent. Il n'aura qu'a prendre un peu d'altitude quand il cherchera le gymnase, pour peu qu'il ne le cherche un jour, Aiden détestait le sport. D'ailleurs, il se demandait à quoi ressemblait le bâtiment vu du dessus. Il faudra qu'il aille jeter un œil une fois la visite terminée. C'était la même chose que pour le gymnase avec le potager (Ils font pousser leurs propres légumes dans cette école?), le labyrinthe (sérieux ? Un labyrinthe dans un institut ?), et le parc derrière le lac (Nan mais c'est quoi cette école de malade ? Encore un gymnase, c'était un peu logique, mais un potager, un labyrinthe, un parc et un lac...) Et comme si tout ça c'était pas assez, Rachel précisa qu'ils pourraient admirer la piscine et le terrain omnisports depuis le réfectoire (où on y mange les légumes bios du potager). Et pour vivre là-dedans, Aiden n'avait rien à payer ? C'était louche quand même... Nan, il y avait forcément écrit tout en bas, écrit en minuscule dans le formulaire qu'il avait signé avant de sortir du Triskelion qu'il devrait payer quelque chose, voire être forcé a accomplir des travaux d'intérêts généraux. Il commençait à chercher un moyen de poser la question sans avoir l'air trop idiot si la réponse était négative lorsque Rachel le coupa dans sa réflexion, mais en lui permettant de ne plus avoir à se donner la peine de trouver cette fameuse question.

« Je sais pas trop, j'y ai pas encore réfléchi. On m'a dit que je devrais reprendre mes études, en guise de bonne foi, donc je pense que je vais faire ce qu'on me dit, pourquoi pas apprendre une autre langue, je sais pas... Mais si possible j'aimerais bien travailler un peu ici, enfin histoire de me faire un petit salaire quoi, ce serait pratique je pense. »

Non, il ne s'était toujours pas décidé. En même temps il n'était pas au courant de grand chose, et ne faisait pas tant d'efforts pour l'être. Si il pouvait apprendre une langue étrangère, il devrait commencer par l'espagnol, il avait quelques rudiments du lycée, ça devrait aller, par contre il n'avait absolument aucune idée de quelle langue choisir en deuxième. Bah oui, tant qu'a faire, si on le forçait à prendre des cours, autant faire les choses bien.

Rapidement, ils arrivèrent au réfectoire. De cette grande pièce vitrée meublée principalement de grandes tables et de chaises on pouvait apercevoir un terrain omnisports, et même une piscine. Ainsi Rachel n'avait pas menti sur leur présence. En même temps pourquoi elle l'aurait fait, il s'en serait rendu compte si elle avait menti, au bout d'un moment. Ils s'arrêtèrent donc dans le réfectoire, Aiden, Aiden Ford attendant la présentation des lieux par Rachel, Rachel comment déjà ? Elle lui avait dit son nom de famille au moins ?
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MessageSujet: Re: La rencontre des poulets lubriques [PV Rachel]   La rencontre des poulets lubriques [PV Rachel] Icon_minitimeSam 6 Déc - 20:07

Les bilans de santés du Triskelion et de l’Institut avaient sans doute une définition différente puisqu’outre le bilan « normal » l’Institution lui rajoutait une étude de la mutation dont l’évaluation d’arrivée servirait de base ; d’où la présence de Moïra, experte de renommée mondiale dans le domaine. Cela avait déjà permit d’aider plusieurs élèves ayant connus des évolutions de leurs capacités mutantes et était destiné à éviter que certaines d’entre elles ne soient dangereuses voir létales comme cela avait déjà été le cas par le passé. En tout cas ce n’était pas Rachel qui irait signaler cela à Aiden puisqu’elle ignorait les procédures du BAM et ne voulait pas plus les connaitre que subir celles de l’Institution, par dépréciation du médical. C’était une bonne chose si ça permettait d’aider les autres, elle les instruments ne devaient pas l’approcher, point barre. Elle ne lui montrerait pas non plus le gymnase ou les garages, ce qui était commun là-aussi, quand aux objectifs de la venue ici, outre la réinsertion par le Bureau…

- Je sais pas trop, j'y ai pas encore réfléchi. On m'a dit que je devrais reprendre mes études, en guise de bonne foi, donc je pense que je vais faire ce qu'on me dit, pourquoi pas apprendre une autre langue, je sais pas… Mais si possible j'aimerais bien travailler un peu ici, enfin histoire de me faire un petit salaire quoi, ce serait pratique je pense.

- Oki. Tu sais, tous les Programmes Hopes n’ont pas reprises des études arrivés ici, pas plus qu’ils n’ont travaillé. C’est cool que tu sois motivé, quand à ce qu’on te dit…

C’était plus délicat, là, vu qu’Aiden n’était pas en prison mais en alternative de prison ce qui impliquait pas mal d’obligations ; après, l’Institut imposait pas mal de devoirs aussi donc il serait surement plus chargé que la moyenne à ce niveau-là.

- Je demanderai au directeur quel job on peut te confier, peut-être surveillant on en manque, ensuite faudra voir si ça te convient aussi.

Une fois la contemplation du réfectoire finie, Rachel ne tarda pas à s’en retourner avec la grande question de si elle devait montrer les cuisines ; malgré toutes les visites qu’elle avait faites dans le manoir, jamais elle n’avait trouvé d’itinéraire évitant de revenir sur ces pas à un moment donné. Bon, l’Echo n’avait pas franchement cherché non plus puisque ce détail qui lui passait par la tête dans l’instant lui serait reparti aussi vite qu’il était venu. Toujours était-il que, du coup, une fois ressortis du réfectoire ils se dirigèrent à l’opposé des dortoirs pour accéder aux cuisines : qu’on les mette au singulier ou au pluriel, c’était une grande salle toute équipée avec de grands frigos et congélos au fond, beaucoup de placards, de commodes et de plans de travail ainsi que des fours et des plaques de cuisson, de quoi faire œuvrer toute une équipe sans que les membres de gênes. L’un des coins avait également des chariots pour transporter les plats, les plateaux et la vaisselle jusqu’au réfectoire, pièce la plus proche.

- Si tu sais cuisiner, tu peux faire ta propre bouffe tant que tu nettoies après. Sinon, des repas préparés sont servis au réfectoire de 7h à 9h, de 11h30 à 13h30 et de 19 à 21h.

Oui, elle avait oubliée de le dire précédemment mais ce n’était pas grave, tant que c’était dit. Et puis même si ça ne l’était pas Aiden s’en serait rapidement rendu compte, surement.

Le tour d’horizon de la cuisine fait, elle s’apprêta à repartir à direction des dortoirs, dernière étape où elle lâcherait le nouvel arrivant à sa chambre. Alors qu’ils revenaient sur leurs pas pour ré-atteindre l’intersection donnant accès au lieu-dit, Rachel reprit la parole.

- Niveau apprentissage de langue, y’a pas mal de polyglottes ici, tu devrais trouver des gens avec qui discuter en dehors des cours. D’mémoire, on a français, italiens, allemands, russes, irlandais, britanniques, canadiens… et c’est tout.

Oui, il y avait des probabilités qu’elle oublie des gens et l’association entre polyglottes et gens de nationalité étrangère n’était pas sans démontrer qu’elle n’avait pas de grandes connaissances dans le sujet. Elle parlait l’anglais et avait quelques mots de Filipino mais c’était tout et ça lui allait très bien. Généralement la télépathie servait de langage universel et les langues étrangères n’étaient pas son truc, le seul langage qu’elle avait été amené à apprendre c’était l’ASL nécessaire à communiquer avec un jeune élève qui ne pouvait pas crier sans interchanger les esprits des personnes proches de lui et que le traumatisme de l’apparition de ses pouvoirs avait rendu muet ; et apprendre était un grand mot puisqu’elle avait directement téléchargée la connaissance depuis l’esprit du jeune garçon, étant l’une des rares personnes à l’Institut à n’avoir rien à craindre de ses pouvoirs.

Comme le petit John, qui lui par contre ne s’appelait pas Ford et c’était bien dommage, Aiden allait avoir le droit à une chambre seul selon toute probabilités. Les chambres faisaient un petit 13m² et avaient une grande fenêtre sur la façade opposée à la porte, fenêtre sous laquelle se trouvaient un bureau et des chaises. D’un côté se trouvait une armoire assez grande pour les affaires des résidents et un petit cagibi contenant des WC et un petit évier, tandis que de l’autre, selon que la chambre était pour deux ou quatre personnes, deux lits simples ou deux mezzanines avec table de nuit et lampe de chevet. Pas le grand luxe mais c’était confortable, surtout sans réclamer aucune contrepartie.

- Tu es responsable de l’entretien de la piaule, précisa-t-elle une fois arrivée à cette dernière, laissant soin à Aiden de l’ouvrir et de la découvrir. Théoriquement, on y mange pas. Après comme c’est toi qui fait le ménage c’est toi qui vois.

Restant sur le seuil comme elle le faisait toujours, l’Echo attendit qu’il semble un minimum installé pour poursuivre.

- Si t’as des besoins ou des problèmes, fais-le moi savoir. Généralement, il suffit de m’appeler. Avant 10h du matin et après 20h je suis dans ma chambre ; Rachel Summers, à l’étage des X-Men.

Que dire de plus ? Pas grand-chose. Elle attendrait de voir s’il avait des choses à demander avant d’envisager de trouver un sujet ou de le laisser s’installer tranquillement, comme il le préférerait.
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MessageSujet: Re: La rencontre des poulets lubriques [PV Rachel]   La rencontre des poulets lubriques [PV Rachel] Icon_minitimeMer 10 Déc - 22:15

Ouais, surveillant, pourquoi pas. Tant que les mioches étaient pas trop chiants. Enfin, les mioches, certains devaient avoir son âge, voire plus. La seule expérience qu'avait Aiden avec des surveillants était celle qu'il avait eu à l'orphelinat, ces adultes qui ne semblaient exister que pendant les quinze premières minutes de chaque heure de cours, pour ramasser le petit papier signé par le prof disant qui est absent et qui ne l'est pas, puis qui disparaissait jusqu'à l'heure suivante. Ensuite, il devait en croiser peut-être un ou deux à la cantine à l'époque, mais c'était tout, ils n'existaient pas le reste du temps. Si être surveillant se limitait donc à ça, Aiden était plutôt partant.

A la contemplation du réfectoire se substitua la contemplation des cuisines, libres d'utilisation tant que laissées dans le même état que dans lequel on l'avait trouvée. Combien de fois il l'avait entendue cette phrase, à l'orphelinat... En même temps c'était facile à dire, ça sonnait plutôt bien et rendait bien compte de la situation. C'était une de ces formules comme... heu... Non, Aiden n'en avait aucune qui ne daignait lui venir en tête... Comme quand on dit à quelqu'un « fait comme chez toi », même si c'est nul comme exemple un peu, mais ça marche parce que c'est rapide, donc facile, à dire et que ça rend exprime bien l'idée qui se trouve derrière.

Pour un Institut qui faisait de la réinsertion de criminels (même si Aiden était innocent), ils accueillaient quand même beaucoup d'étrangers, pensa ce dernier. Enfin il ne s'était pas non plus posé la question, et peut-être qu'ils s'élevaient au rang de un unique représentant de chaque langue, ce qui ferrait un maigre total de sept étudiants, sachant qu'au Canada et en Angleterre, on parlait la même langue qu'a New York. Pour l'Irlande il était moins sur, se posant encore la question de si l'Irlande était l'île perdue au milieu de l'Atlantique ou l'île à côté de l'Angleterre. Dans le doute, il ne comptera donc pas l'Irlande comme anglophone. On sait jamais. Ça faisait donc cinq polyglottes, comme dit Rachel (Aiden apprit un mot ce jour là), ce qui n'était pas beaucoup, mais vu le nombre d'êtres humains qu'il avait croisé dans l'Institut ce jour là, ça risquait de faire une belle proportion.

Enfin ils arrivèrent aux dortoirs, qui portaient très mal leur nom en effet, puis à la chambre du nouvel arrivant. Celui-ci attendit quelques instants que la guide ouvre la porte, qui était certainement fermée, avant de se rappeler dans un discret « Ah oui merde » que les clés étaient dans sa poche. Il s'en servit donc pour ouvrir la porte, qui était bel et bien fermée, avant de s'introduire dans son nouveau chez lui. C'était spacieux. Un peu moins que son ancien appartement, mais en même temps il y avait moins de trucs à mettre dedans, donc il gagnait de la place, techniquement. En plus il avait deux lits. Et ça c'était cool. Il n'avait aucune idée de à quoi pourrait bien servir ce deuxième lit, mais il était disponible. La première chose qu'il fit dans sa chambre, outre laisser ses yeux se balader un peu partout, fut de poser son cabas remplit d'effets personnels sur son lit. C'est tout, en fait. Après, il fit une rapide inspection des lieux, ouvrit les placards, qui étaient vide, quelle surprise, puis la porte qui donnait sur une minuscule salle de bain, qui n'en était même pas vraiment une, puisqu'il manquait la douche, mais qui marquait quand même une nette amélioration par rapport à son ancien logement ; là au moins il avait un lavabo et des toilettes pour lui tout seul (avant, les toilettes, c'était sur le pallier, et le lavabo, même pas en rêve !). Par contre il manquait quand même la douche.

« Et les douches elles sont communes c'est ça ? »

Il posa la question alors qu'il était toujours dans la salle de bain, jouant avec la porte de l'armoire à pharmacie, vide, avant de la refermer et de revenir dans la chambre. S'ensuivit une autre inspection des plus nécessaires pour Aiden : l'envergure de la pièce. Il ne savait comment surnommer autrement cette étape de l'inspection, alors il l'appelait comme ça. C'était pourtant très simple : il devait pouvoir déployer ses ailes, ces deux gros machins encombrants, à l'intérieur de la pièce. Une pièce d'envergure 1 lui permettait tout juste de déployer ses ailes, qui toucheraient du bout des plumes deux coins opposés de cette pièce. Par exemple, l'envergure de sa chambre de l'orphelinat était d'un peu moins de un : elle était trop petite pour qu'il puisse s'y étirer complètement. Il avait bien pensé à y ouvrir la fenêtre pour y passer un de ses membres superfétatoire, mais c'étaient des fenêtres de sécurité, celles qui ne font que se pencher sans s'ouvrir totalement. Ensuite, l'ancien appartement d'Aiden se divisant en deux pièces, il avait ainsi mesuré chacune des pièces : la chambre avait une envergure d'un demi : si il se plaçait dans un coin, il pouvait déplier l'une de ses deux ailes en entier, puis en se retournait pouvait étendre l'autre, tandis que la pièce principale avait une envergure d'un et demi rien qu'en longueur, il s'y sentait donc parfaitement à l'aise.
Il se plaça donc au milieu de cette pièce et déploya lentement ses deux handicaps. Il y avait pile la place ! C'était largement suffisant puisqu'il pouvait les déployer à loisir dans cette chambre, à condition qu'il se positionne bien au milieu, sachant que le bout de ses plumes se pliaient contre le mur. Il n'aurait qu'a se positionner en diagonale et ce serait parfait.
Cette chambre était parfaite : il avait deux lits pour lui tout seul, un bureau, une grande fenêtre qui donnait sur un bois et un potager (rien d'exceptionnel mais c'était apaisant), presque une salle de bain (avec des toilettes individuelles, c'était la première fois de sa vie), et c'était tout, mais c'était déjà bien. Il était satisfait de là où il était arrivé en fait, il allait pouvoir faire des études, il n'avait aucune idée de ce qu'il allait étudier mais c'était déjà ça, il allait pouvoir rencontrer d'autres mutants, lui qui n'aimait pas tant que ça les humains et qui s'était senti plutôt chez lui à Mutant Town, il allait pouvoir avoir un vrai salaire, si ça se trouve, en plus. Oui, il était content d'avoir accepté de sortir de prison pour arriver ici.
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MessageSujet: Re: La rencontre des poulets lubriques [PV Rachel]   La rencontre des poulets lubriques [PV Rachel] Icon_minitimeDim 14 Déc - 16:43

- Ah oui merde, fit Aiden, Aiden Ford après un instant d’attente bête et paisible devant sa porte d’entrée, ayant lui-même oublié les clés l’une des rares fois où Rachel ne l’avait pas fait de son côté ; Rachel qui sourit face à cette situation, aussi compatissante qu’amusée.

Elle oubliait toujours quelque chose, c’était un principe simple et qui arrivait suffisamment souvent pour qu’elle puisse s’en faire une règle avec des exceptions plutôt que l’inverse. Même dans sa présentation de l’Institution, qu’elle avait du faire un certain nombre de fois, il y avait quelque chose qui passait à la trappe. Les clés, généralement, comme c’était finement sous-entendu de par sa réaction positive à l’oubli d’Aiden ; à sa décharge, lorsqu’elle passait à la vie scolaire c’était dans la majeure partie des cas pour inscrire les nouveaux donc c’était normal qu’elle zappe les clés : d’une elle était là pour l’inscription plus que pour les clés, de deux elle avait tellement en horreur l’administratif qu’elle fuyait dès que possible, oubliant la seconde étape. Et en ce jour, c’était quelque chose d’un peu plus volumineux qu’elle avait oublié comme il eut la gentillesse de lui faire remarquer, une fois qu’il eut fait le tour de la chambre tant des yeux que des mains.

- Et les douches elles sont communes c'est ça ?

- Ah oui merde, répondit Rachel, découvrant son oubli du jour, Au rez-de-chaussée du dortoir, t’as deux petites salles dans les angles, qui correspondent aux douches et aux baignoires.

Rachel hésita un instant, réfléchissant à la définition de « communes » qu’il pouvait y avoir ; après tout, entre des dortoirs qui n’en étaient pas, une cuisine au pluriel et un dispensaire nommé infirmerie, les noms des lieux correspondaient pas forcément au produit. Après, c’était bien une institution « pour jeunes surdoués » donc c’était pas incohérent du point de vue de l’Echo.

- Enfin, aussi communes que les dortoirs voir moins encore puisque chacune est isolée des autres ; on n’est pas en prison ni dans un vestiaire, chacun a le droit à son intimité et doit essayer de la garder propre pour les autres.

Même principe que les cuisines, et environ tout l’Institut, en somme ; restait à espérer que ce soit comprit malgré sa formulation particulière.

L’Echo continua de percevoir le nouveau se déplacer dans son nouveau nid et y déployer ses deux membres mutants, chose qu’elle regarda simplement toujours bras croisés et appuyée dans l’encadrement de la porte.

- Et ouais, tu touches, commenta-t-elle face à l’envergure ainsi déployée, qui n’était en effet pas pour le mieux dans les espaces clos ; c’était toujours mieux au grand air, les ailes. A ce propos, il y a des cours de vol si tu veux, et quelques autres mutants ailés aussi.

Ça faisait peut-être parti du rôle de guide que d’expliquer certaines choses qui toutes évidentes qu’elles seraient à l’avenir ne l’était pas encore ; Rachel n’y avait jamais vraiment pensé puisqu’elle avait un point de vue différent sur le temps et qu’elle ne jugeait pas forcément nécessaire d’expliquer des choses qui seraient bientôt découvertes. Après cela permettrait peut-être de les découvrir plus facilement… ou non… elle ne savait pas et ne méditerait pas là-dessus pour l’instant, puisque son attention devait être à Aiden, ni plus tard, puisqu’elle aurait oublié.

- Le parc est assez sympa pour voler, aussi, c’est plein d’espace et le domaine est assez grand. Par contre si tu peux éviter les toits, ça serait cool, c’est zone interdite normalement, poursuivit celle qui s’y perchait pour faire la sentinelle de cette école avec laquelle, du fait, elle coupait beaucoup de lien.

La jeune femme n’avait jamais envisagée cette position de sentinelle contribuant à sa messification par les élèves même si elle était désormais moins présente sur les toits, tant par la saison changeante que par la redécouverte de jeux de son enfance qui l’occupait pas mal au foyer ; et elle ne s’en privait pas puisque même collée à la Wii U elle continuait de remplir son office. Toujours appuyée contre la porte, bras croisés d’attente, elle conclut avec son petit sourire enfantin et simple.

- Enfin voilà. Si t’as des questions, hésites pas avant que j’aille. Ou même après ; c’tait pas par politesse ce que j’ai dit avant.
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MessageSujet: Re: La rencontre des poulets lubriques [PV Rachel]   La rencontre des poulets lubriques [PV Rachel] Icon_minitimeMar 23 Déc - 11:11

Les douches étaient bien communes. Enfin aussi communes que les chambres, mais elles n'étaient pas dans les chambres quoi. Pour ce qui était de l'intimité, Aiden s'en fichait un peu à vrai dire: ce qu'il détestait le plus chez lui mesurait plusieurs mètres, était collé dans son dos et surtout semblait impossible à dissimuler, alors avoir honte du reste de son anatomie était plutôt secondaire. En plus il avait grandit dans des dortoirs et venait de passer quelques mois, un peu comme une piqûre de rappel, dans ce lieu où tout est public et où faire tomber la savonnette signifie se laver en se passant simplement sous l'eau. Par contre il ne comprit pas un traître mot du discours de Rachel sur la propreté de l'intimité des autres. Enfin peu importe le message qu'elle avait voulu faire passer, Aiden savait que c'était pas parce qu'il n'avait que faire d'être habillé ou non que c'était la même chose pour les autres, donc hors de question de jeter des coups d’œils furtifs dans les douches des autres. De toute façon, dans les douches du dortoir des garçons, il n'y a que des garçons, et aucun intérêt pour Aiden d'aller mater des mecs.

« A ce propos, il y a des cours de vol si tu veux, et quelques autres mutants ailés aussi. »

Sérieux ? Enfin pour les autres mutants ailés, Aiden était déjà au courant, grâce à l'avocate, ils savait même qu'ils seraient plus du genre à regarder dans les douches des autres garçons qu'Aiden, eux, mais pour les cours, il n'était pas au courant. Ou alors on le lui avait dit mais il avait déjà oublié. Bref, le principal était qu'il y avait des cours de vol, et ça c'était cool, même si le nouvel arrivant n'en avait pas franchement besoin, il avait déjà appris à voler quand il était plus jeunes et que ses ailes se mirent à grandir jusqu'à atteindre leur taille actuelle. Même qu'à l'époque, dans la cour toute bétonnée de l'orphelinat dans laquelle il avait parcouru ses premiers mètres sans toucher le sol, il s'était salement amoché bien plus d'une fois. Son centre de gravité changeant de l'époque, encore merci aux deux membres mutants, le rendaient physiquement plutôt déséquilibré, ce qui rendait difficile l’atterrissage d'urgence. En tout cas, si lui n'avait plus besoin d'aide pour soulever ses fesses du sol, il serait ravi d'aider ceux qui en ont besoin.

« Je penserais à le visiter dés qu'il fera beau alors ! répondit Aiden en souriant. Et ok pour les toits, mais pourquoi ils sont interdits «normalement» ? Y'a des exceptions ? »

C'est vrai qu'il avait prit l'habitude d'explorer les toits des bâtiments dans lesquels il avait vécu. Bien entendu il avait du déroger à cette règle pour la prison, puisqu'il n'en avait pas eu la possibilité et parce que se balader dessus entraînerait certainement d'être forcé à se balader dedans pendant un bout de temps. Mais pour l'immeuble de Mutant Town dans lequel il avait vécu et pour l'orphelinat, il appréciait se balader sur leurs toits. Ou même sur les toits en général, pas que ceux de ces deux bâtiments là. Ils permettaient de profiter d'un espace presque calme et paisible tout en étant dehors. Oui, rester constamment enfermé, même quand il cherchait de la tranquillité ou du calme, pour Aiden c'était insupportable. Il profitait donc des toits, puisqu'il faisait parti des seuls capable d'y accéder sans habiter dans le bâtiment en question, et que, aussi étonnant que cela puisse paraître, c'était plutôt bien insonorisé. Enfin quand on était sur un toit, surtout sur celui du plus haut immeuble des alentours, le bruit constant de la ville était distant, comme étouffé, et ça, c'était cool quand on voulait justement éviter ce bordel auditif sans devoir s'exiler à la campagne.

« Non non, aucune question jusque là, merci. dit-il, toujours souriant. J'y penserais si jamais je suis perdu, t'inquiète pas. »

Il commença alors à ranger ses affaires dans l'armoire, lui qui commençait déjà à se familiariser avec sa nouvelle chambre. Il aurait très vite terminé vu le petit nombre d'effets personnels qu'il avait, alors autant le faire tout de suite et en finir. Oui, il détestait le rangement, Aiden, Aiden Ford.
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MessageSujet: Re: La rencontre des poulets lubriques [PV Rachel]   La rencontre des poulets lubriques [PV Rachel] Icon_minitimeSam 27 Déc - 20:55

- Je penserais à le visiter dés qu'il fera beau alors ! Et ok pour les toits, mais pourquoi ils sont interdits « normalement » ? Y'a des exceptions ?

Rachel sourit tant par mimétisme d’abord que par amusement ensuite ; Aiden était malin, mine de rien. D’un certain point de vue, chaque résident de l’Institution Charles Xavier était une exception à quelque chose, de part sa nature même. La mutation donnait des résultats si divers que forcément ce qui était dangereux pour les uns de l’était pas pour les autres et que l’égalité semblait un concept uniquement artificiel, non naturel. Néanmoins, de là à officialiser cela, c’était une autre histoire ; et puis que dirait-on si on savait que l’agente de sécurité elle-même invitait à transgresser certaines règles fonctions des capacités ? Pas grand-chose en fait, elle était une exception elle aussi et une exception à l’autorité parce que si elle ne décidait pas de la suivre par elle-même, personne ne pouvait lui imposer. Heureusement qu’elle était plutôt docile de nature.

En tout cas elle ne répondit pas tout de suite, du coup, se perdant dans ses pensées bien loin du sujet d’origine malgré la proximité, ne reprenant la parole qu’à ses propres mots dont les premiers avaient pour but de la ramener à la discussion et dont la suite la conduisit simplement à conclure qu’une fois ses réponses données, elle n’aurait plus rien à faire.

- Ok, ça marche. Sinon pour les toits, disons que je sais faire des exceptions quand il faut ; on est dans une école pour mutants après tout.

Le laissant là entreprendre de ranger ses affaires dans l’armoire, Rachel se détourna de lui et s’en retourna à direction du bâtiment principal. Que faisait-elle avait qu’il n’arrive ? Elle discutait avec Sage, si sa mémoire était exacte, au sujet de nouvelles conséquences de Bleecker Street. Elle avait déjà entreprit de gérer ce vent de religiosité problématique et c’était pas mal selon elle mais après son coup d’éclat lors de l’événement susnommé il semblait impensable qu’elle ne fasse pas partie de la délégation médiatique qui tâcherait de faire connaitre les X-Men pour ce qu’ils voulaient représenter et non ce qu’on voulait voir en eux ; un problème identique au sien, elle n’y avait jamais réellement pensé.

En tout cas, cela allait lui être problématique et requérir son attention encore quelques temps, sans doute pas mal, même si elle avait d’autres idées et projets en tête, pour s’intégrer et casser son image distante principalement. Geeker au foyer plutôt que faire de la méditation au sommet de la tour en était une et c’était surement le moyen le plus simple d’y parvenir, même si elle craignait finir par simplement se tuer les neurones à défaut d’autre chose. Elle voulait également aider certaines des victimes de l’attentat même si elle préférait laisser faire les gens qui savaient y faire et attendre qu’on vienne la voir, comme toujours ; laisser le temps, laisser le choix, ne pas forcer les choses.

Marchant les bras le long du corps, elle redescendit jusqu’à rez-de-chaussée et changeant de bâtiment, saluant quelques élèves au passage malgré l’heure, puis refit un trajet qu’elle n’avait pas suffisamment fait aujourd’hui afin de se retrouver dans les salles perméables du foyer et de s’installer sur la banquette ; pas de Mario Kart cette fois, il y en avait déjà pour se poutrer à Super Smash. Elle était moins fan des jeux de « violences » même si la série Super Smash en tenait surtout du gros délire tant des joueurs que des développeurs à réunir toutes les licences dans un jeu de combat aussi chaotique que travaillé, néanmoins d’un certain point de vue Mario Kart était violent là aussi. Bah, les jeux avec du sang et de la torture, voilà qui limiterait. En tout cas, quelque soit la licence et le jeu, elle restait plutôt bonne joueuse lorsqu’elle s’y mettait vraiment, presqu’autant que bonne perdante puisqu’elle n’hésitait pas à perdre non plus afin de contenter tout le monde. Nombre de personnes pouvaient en témoigner. Après, heureusement pour ses adversaires du jour, elle restait bien moins bonne à Super Smash qu’à Mario Kart mais c’était le jeu traditionnel de son groupe d’amis.
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