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 La fille d'éclairs et la fille de chairs {Caitlyn Elioth}

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Amy de Lauro
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MessageSujet: La fille d'éclairs et la fille de chairs {Caitlyn Elioth}   La fille d'éclairs et la fille de chairs {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeDim 28 Sep - 14:28

Dimanche 27 Juillet 2014 – 09 : 00 P.M.
Le repas c’est terminé, la vaisselle a été faite alors même que je m’en suis allée redescendre les plats et ce que l’on avait emprunté à l’Institut aux cuisines afin de les mètres dans le grand lave-vaisselle et de ranger ce qui ne nous appartenait pas, puis je m’en suis revenue pour les bonsoirs à Jade et l’attendue solitude de couple qu’il me semble, on a de moins en moins. Même en semaine c’est plus une impression qu’une réalité, puisqu’une fois dix-huit heures passées on se retrouve rapidement, mais dans le week-end c’est quasiment hypocrite puisqu’on passe la majeure partie de notre temps ensemble ; bon, on côtoie d’autres personnes puisque ce n’est que le dimanche que l’on se réserve à nous autant que faire ce peut mais il n’est pas de quoi se sentir « trop sollicitées ». Je n’ai de toute façon pas dit que ce sentiment était fondé mais juste qu’il était là ; sans doute la récente absence et les changements qu’elle implique.

Caitlyn est plus retenue et moins volubile qu’avant mais elle n’en manifeste pas moins le désir d’aimer et de vivre activement, ainsi les activités se feront plus nombreuses. Il n’est plus réellement question de planifier une sortie entre amoureuses de temps à autres mais de faire des balades en ville malgré l’heure de route qui nous en sépare et je dois avouer que des activités moins « posées » me vont. L’habitude a un petit peu été prise plus tôt pour me distraire et, même si je ne m’attarderais pas là-dessus, je suis sure de pouvoir tenir la distance ; nous avons un élan de jeunesse à exploiter. Après, il faut voir aussi lesdites activités et les participants qui y sont liées ; aimer, tant que c’est elle, je suis la première et la seule et je me charge de très bien le faire savoir, chanter tant qu’il n’y a pas trop de monde, genre 5-6 personnes connues ça ira, ou moitié moins d’étrangers, rire cela vient en suite du reste et danser je continuerai de regarder parce que je ne danse toujours pas, public ou pas, inconnu ou proche non plus. La seule danse que je sais faire c’est l’effeuillage et ses utilisations en resteront à l’exclusivité de Cait’ le soir même s’il est probable qu’elles soient des préliminaires destinées à me faire pardonner du jour même, notamment si je n’ai pu danser à son côté autrement. La danse « moderne », ça n’a aucune cohérence, ça n’a aucun code, ça n’a rien sur quoi je puisse me calquer alors c’est mort pour moi. J’en suis désolée mais on dirait des mouvements d’ivres et je ne puis pas l’être, voilà ! Je serai bien plus à mon aise à faire les boutiques ou à parcourir un musée, à tailler la discute sur la terrasse d’un café ou à gagner des lots à la fête foraine, la danse normale je ne peux vraiment pas.

Il n’en était pas question aujourd’hui mais il en sera sans doute de nouveau question dans les week-ends à venir, nous nous sommes tenues relativement calmes suite à ce qui est arrivé le précédent ; difficile de retourner à une vie « civile » lorsqu’on confronte des problèmes liés à une destinée comme celle qu’on possède et plus que travailler ce sont les loisirs qui en prennent un coup. Pour moi en tout cas. Mais je pense que ces heurts n’en nécessitent que plus de besoin de loisir, pour évacuer et ne pas se focaliser dessus ; l’oubli m’est refusé, j’ai eu le temps de prendre la mesure de ce que cela impliquait depuis que j’en suis consciente, mais j’ai l’ambigüe « chance » de guérir très vite, toujours. Les actes m’atteignent et me font souffrir mais je peux m’en détacher sans quoi j’en souffrirai pour l’éternité, leur souvenir aussi réel que le moment où je les ai vécu ; un apprentissage monstrueux mais nécessaire qui me permet de ne pas sombrer. « C’est passé », je comprends parfaitement cette parole pour l’appliquer aussi. « C’est le passé » pourrait-on même dire, celui qui nous a conduits jusqu’ici et qu’on ne doit oublier sous peine de le revivre mais qui ne doit pas nous empêcher de vivre pour autant. Néanmoins il n’est bien heureusement pas que du négatif en lui et parfois je m’y perds avec plaisir dans des scènes que nous avons déjà écrites afin de les revivre et de ne jamais totalement m’insensibilisé à ce qui nous est arrivé. Enfin, j’en serais incapable dans tout les cas.

Enfin Bref. Une fois Jade partie et l’intimité du jeune couple que l’on est retrouvée je prends mes nouvelles aises en ajoutant à la nudité qui nous était habituelle les signes de ma mutation pour ainsi lui répondre, tout comme mes sourires font échos aux siens ; seuls nos gestes d’amour se conjuguent à deux. C’est l’heure de sa douche et je ne l’y perds pas du regard, ne m’en retournant que lorsque son apparence m’échappe sous la serviette qui la sèchera et me la libérera dans quelques instants. Des instants que je mets à profit pour m’en aller m’installer sur le lit.

Bras en équerre pour me soutenir le dos, ailes toutes aussi allongées et redressées que mon corps dont seuls bassins et pieds touchent le drap de notre matelas alors que mon buste se relève légèrement, tant parce que je ne puis réellement être à l’aise sur le dos avec les ailes-poumons déployées que pour mettre mon ventre plat d’où les côtés apparaissent légèrement et ma poitrine plate aussi selon son référentiel personnel bien que je sois aussi contente de la mienne que de la sienne malgré que j’ai admise la légère différence, et que mes jambes sont pliées en une autre équerre n’attendant qu’elle pour s’ouvrir sur mon visage souriant et mon sexe ; elle est plus mesurée et introvertie ainsi cela doit être moins sauvage jusque dans la séduction et les appels mais ce n’en sera pas moins franc et je m’offre à elle en lui laissant le soin de choisir la vitesse qu’elle désire plutôt que de commencer au quart de tour comme par le passé. C’est un apprentissage à faire ainsi tente-je de lui laisser guider les  choses au mieux ; on verra bien si elle apprécie et à défaut il me reste nombre d’autres idées afin de lui faire passer un bon moment. Mon sourire et mon regard ont cette même malice pour le lui assuré et si je tâcherai autant que j’y arriverai à freiner mes ardeurs l’attention et la tendresse n’en seront pas différentes. Même si je n’oublie jamais que j’ai mes propres limites et que se contrôle auquel elle s’exerce m’est encore étranger je contrôle mieux ce qu’il advient lorsque mes limites sont franchies. Nous verrons bien.

***
Je roule sur le flanc après que ma respiration se soit enfin bloquée et que tous mes muscles, exception faite du bassin, se relâchent. Mes ailes cognent quelque chose que se soupçonne être le pied d’un meuble, je ne le sais pas réellement car mes pensées sont embrumées dans ces moments-là et je devrais attendre l’éclaircie pour réellement comprendre ce qu’il advient autour de moi. Eclaircie qui arrivera bien trop vite pour priver de ce moment de bien être et de plénitude mais c’est toujours ainsi que cela ce passe et s’il n’avait de fin on ne pourrait pas en avoir d’autres. C’est cependant dans ces instants que je bénie l’accélération de ma cognition : le délai me semble durer plus longtemps encore. Mes paupières battent avec une irrégularité qui n’empiète en rien sur cette vision que je n’ai plus réellement, ou plutôt qui est devenue complètement secondaires comme peu ou prou tout le reste. La seule exception c’est elle : elle qui m’a offert cela et à qui j’ai l’espoir de l’avoir offert également, à égale mesure à nos échelles respectives, et dont l’ardeur du témoignage d’amour m’a mit dans cet état.

Nous ne l’avions plus fait depuis son départ quand au soir de son retour, je n’étais pas apte à le faire ; malgré la réputation de nymphomane que l’on se traine il s’agit là d’un don de soi fragile et les perturbations du quotidien ont vite fait d’enrayer le processus. Sensiblerie ? Ne faut-il pas être sensible pour la chose justement ?

Je passe la brillance perturbante que je n’ai rapidement plus vue, une fois la vue reléguée en arrière plan de la peinture de sensations et d’émotion qui se faisait, néanmoins je peine à retrouver ces micro-déchargent qui courent en elle et m’ont surprises une fois par une désagréable électricité statique dont je ne dirais mot. Nos mutations sont plus que jamais présentes et cela me renvoi à des mots dit par l’une de nos filles, à sa véritable nature comme à la mienne ; des choses qu’il faudrait peut-être aborder à nouveau après les mois où elles ont été ignorés voir mises en tabous, à cause d’autres plus importantes. Mais les changements impacteront aussi sur elles et le rapport à y avoir même si la seule question que je me pose est de savoir si je suis suffisamment emmerdante pour lui en parler ce soir ou attendre demain et son réveil. Il y a du pour et du contre dans les deux possibilités mais la principal chose à ce demander est si elle, elle en est capable. J’attends sa réaction pour le savoir et si c’est le cas, j’essaierai.


Dernière édition par Amy de Lauro le Ven 3 Oct - 10:27, édité 1 fois
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Caitlyn Elioth
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MessageSujet: Re: La fille d'éclairs et la fille de chairs {Caitlyn Elioth}   La fille d'éclairs et la fille de chairs {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeVen 3 Oct - 9:30

Il existe une alchimie particulière entre nous. Alchimie qui fait qu'il n'est plus vraiment utile de se dire certaines choses, j'aime à me dire que je suis la personne qui la connaît le mieux au monde car je sais que c'est exacte. Je la connais dans ses sensibilités, ses défauts agaçant mais qui finissent toujours par me faire sourire, ses certitudes entêtées et ses doutes inutiles. Je n'ai pas eu besoin de grand choses pour comprendre qu'elle avait envie de moi ce soir, un bref jeu de regard et son attitude lascive comme « ralentie » pour mieux attendre le suffisent. J'ai esquissé un sourire entendu comme une confirmation de réception du message, j'ai laissé la porte grade ouverte de la salle de bain quitte à foutre de l'eau partout et faire criser Jade demain matin et j'ai laissé longuement le liquide brûlant couler sur mon corps, bien plus longtemps qu'un besoin de propreté, un spectacle long et lent de postures pas si innocentes que cela en une lenteur contrôlée. Elle aime m'observer , me voir dans ces moments intimes, je sais qu'elle y prend du plaisir comme lorsque j'atteins l'orgasme et qu'elle fixe parfois mon visage entre sa main si l'autre est occupée, pour me retenir dans ce moment, pour m'observer et voir le plaisir qu'elle déverse en moi.
Sexuellement, nous avons tous des tendances, des pistes qui nous attirent plus ou moins, qui nous excitent et nous bouleversent, Amy est une voyeuse là ou moi j'aime être dominée et commandée, c'est ainsi, c'est humain. Je vous l'ai dit, je la connais mieux que quiconque.

Mais ce soir, je dois lui apprendre. Ce soir nous avons le temps et ce n'est en rien l'urgence de retrouvailles physiques de la dernière fois, ce n'est plus ce besoin urgent d'appartenance, de reconquête, de se remplir l'une de l'autre pour se rassurer. Ce soir, c'est une nouvelle leçon. Un exercice d'équilibriste entre lâcher prise et contrôle.
Je suis différente, pas seulement physiquement.
Je vais lui apprendre à jouer avec l'onde, la chevaucher, la diriger mais ne jamais se laisser emporter par elle. Je serais patiente et compréhensive. Je lui ai promis, ca sera différent mais certainement pas moins bon. Au contraire, je pense que ca lui plaira d'avantage, un jeu tout en mouvement, un jeu de titiller la limite et y revenir plutôt que de la franchir tête baissée.

C'est à cela que je m’emploie alors que je rampe vers elle à quatre pâtes en une démarche féline et provocante, je n'ai rien du Tigre qui orne ma peau, mais je lui signifie ainsi que plus qu'au jeu, l'heure est à l'amour et au partage de cette nouvelle personne que je suis mais toujours aussi gorgé de son amour.

_____________________________________________________________

C'est un excellent début ! Un très long début si on s'en réfère à la durée de nos précédents ébats. Plus long, moins épuisant et beaucoup plus...comment dire ? Délicieux ? Plus intense sans être explosif en tout cas.
Je la sens de décontracter alors que je relève la tête de son bas ventre, les saccades se sont estompées m'indiquant la fin de l'orgasme et des manifestations qui suivent, je la laisse rouler sur le flan, essuyant d'un discret revers de main, menton et lèvres avant que de me réinstaller dans son sens et de venir coller mon dos a son corps pour qu'elle me sert dans ses bras. Nous ne sommes pas parvenue à jouir simultanément, il nous faudra plus de temps mais nous y parviendrons, j'en suis certaine. J'ai cédé la première à chaque fois pour me forcer à garder à l'esprit qu'il me fallait achever mon œuvre de son coté, une façon assez maline de garder un contrôle mental tout en me laissant aller au plaisir une nouvelle fois, combien trois ou quatre je crois ? Mais toujours avec se soucis de retenu...Je sais qu'elle me surveillait, je l'ai senti me...contempler, c'est le mot. C'est rassurant, ca me sécurise mais du coup, c'est compliqué de se « lâcher » ensemble. J'ai manifesté le besoin qu'elle me parle, plus qu'avant en tout cas, qu'elle me parle...me dise qu'elle aimait, qu'elle savais que j'aimais aussi...j'avais besoin de sa voix pour qu'elle me fasse rester auprès d'elle.
C'est une expérience...enivrante...différente...comme si nous faisions l'amour pour la première fois. Perfectible, c'est sur. Mais vraiment différent.

Je respecte son silence, agrippant ses mains pour les ramener contre mon cou et les embrasser avec tendresse. J'y sent mon odeur, j'y trouve mon goût...le goût pourtant peu ragoutant de secrétions intimes...un truc à horrifier Jade, mais pour ma part, je trouve cela excitant qu'elle puisse « sentir » mes odeurs.

Désolée...désolée pour les petites décharges...ca pique un peu...mais j'ai aussi fait ca pour te ..te « freiner ». J'espère que...que ca t'a plut quand même...Je sais que c'est pas comme avant, mais si tu veux, j’essaierai d'être plus sauvage mais je ne veux pas franchir des limites, perdre le contrôle...tu comprends ?
Je suis désolée de t'imposer tous ces changements. Tu..Tu m'aimes encore, hein ? C'est bien vrai ? J'ai tellement besoin de toi...tellement.
...erf...Il est peut etre trop tard ? Je te casse les oreilles, tu veux dormir ? Parce que si t'as pas sommeil...je...je ne suis pas du tout fatiguée ♥
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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: La fille d'éclairs et la fille de chairs {Caitlyn Elioth}   La fille d'éclairs et la fille de chairs {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeVen 3 Oct - 21:15

Elle a raison je crois. Je « vibre ». Mes ailes vibrent. Pendant l’acte. C’est une sorte de tremblement que je n’avais jamais réellement perçu dans nos ardeurs mais ce soir cela c’est ajouté à la multitude de signes corporels qu’elle me provoque durant l’acte et dont je suis consciente. Le sang qui me donne l’impression de bouillir n’est donc plus ma seule caractéristique particulière, même si je dois trainer l’autre depuis longtemps. Et en effet ça fait un bruit assez élevé lorsque les plumes heurtent le matelas ; une chose normale durant ce qu’elle vient de me faire. Je ne peux pas réellement être allongée sur le dos considérant les troncs de mes ailes mais elle sait rendre la position agréable et visiblement mon degré d’appréciation ne se fait pas entendre que par mes petits cris ; elle m’a apprit le sens du rythme à cela aussi, en plus de la guitare.

Le contact de Caitlyn contre moi me parvient à mesure que le monde me revient et je l’attrape pour la tenir avant même que tout ce soit complètement dissipé, dosant naturellement ma force pour ne pas lui fêler les os ; les habitudes reviennent vite même si on a été beaucoup moins rapide que d’habitude. Ou plus exactement on a durée plus longtemps, c’était moins intensif mais tout aussi intense. Le premier point négatif c’est qu’elle va devoir se remettre au sport pour plus grossir parce que là c’est plus suffisant. Je lui proposerai la natation, avec Jade et moi, car si ce sera au grand déplaisir de notre fille ça sera à mon grand plaisir puisque je vois toujours aussi bien sous l’eau et je suis prête à nager moins vite et m’exploser la tête sur le rebord de la piscine si ça me permet de la voir en maillot de bain sous d’autres angles. Ça sera moindre que la douche mais j’apprécierai tout de même ; j’apprécie toujours. De un pont négatif transformé en positif, même si je ne suis pas sure qu’elle ait le même point de vue. Le second point est que nous n’avons plus cette harmonie que nous avions, nos crescendo sont asynchrones ; j’en retire une grande frustration même si elle est temporisée par le fait qu’elle jouisse tout de même, plus que par le fait qu’elle « termine » une fois son orgasme  passé. Bien sur qu’il nous arrivait de donner de cette manière mais ce n'est plus un partage à l’unisson et malgré nos quatre essais cette absence persiste ; je ne l’en sers que plus fort contre moi, afin de me prouver que ce n’est pas grave et que ça reviendra, que je me prends une fois de plus la tête pour rien.

En tout cas j’ai fait des progrès de locution ce soir parce que parler et baiser me pose difficulté, non pas parce que je ne parle pas la bouche pleine mais parce que j’ai du mal à rester à vitesse humaine dans ces instants ; une chose à laquelle Caitlyn s’est faite, puisque nous n’avions de toute façon qu’un essai normal avant que je ne devienne ainsi. Elle fait des étincelles désormais, moi je continue de faire des floues et des petits bruits en avance rapide – même si certains durent plusieurs secondes au bout d’un moment. Sans même essayer de faire le plus de bruit possible j’en fais pas mal, ailes ou pas ailes. Mais elle sait qui les déclenche et si je le criais déjà avant j’essaie d’argumenter à présent… ou juste de sortir quelque chose de cohérent et de plus de deux syllabes.

Le baiser sur les mains m’en fait répondre un autre sur sa nuque, nécessitant quelques secousses de tête pour me frayer un chemin à coup de nez dans sa chevelure et atteindre sa peau, puis je reste contre elle le front collé contre l’arrière de son crâne, perdu dans sa chevelure et les micro-décharges qui strient sa peau. « Lumière Bon Dieu », je crois que je l’ai crié à un moment et si ce n’est pas le cas ça ne saurait tarder, je le crains.

- Désolée… – de quoi ? Je rouvre les yeux et entreprend de me relever transversalement pour voir son visage, ne serait-ce que de profil, ce qui ne me prend guère plus que son temps morts – désolée pour les petites décharges… – ah, ça… je pose mon visage contre le sien, joue contre joue, en m’y blottissant pour toute réponse, sans même une moue boudeuse – ca pique un peu… – oui, puis ça surprend surtout, mais c’est pas grave dans tous les cas – mais j'ai aussi fait ca pour te… te – ah, c’est fait exprès ? C’est un peu raté comme stimulation mais… – « freiner ». – je fais des yeux ronds dans le noir et je suppose que ma surprise et la tension qu’elle implique se ressentent parfaitement ; ma femme est obligée de me taser parce que je cours le marathon en sprint T_T – J'espère que… – je m’en remettrai, oui. Je ne m’interromprai pas la prochaine fois que ça m’arrivera ? Là je ne peux rien promettre – que – à la limite que j’essaierai de – ça – te balader le temps que la sauce redescende – t'a – même si je ne pense pas que j’arriverai – plut – à avoir autant de cohérence… – quand – dans un tel moment justement parce que – même – je fait trop vite. Mais sinon c’était différent mais absolument pas désagréable, électrisation exclue ; chose que je fais savoir en relevant légèrement la tête pour lui déposer un baiser sur la joue – Je sais que c'est pas comme avant, – ça non, c’est vrai, j’étais pas la plus brute avant ! – mais si tu veux, j’essaierai d'être plus sauvage – je reste visage penché au-dessus d’elle, attendant qu’elle ait fini de parler pour murmurer à son oreille – mais je ne veux pas franchir des limites, perdre le contrôle… tu comprends ?

- Oui puce.

Je sais que tu es désolée de m’imposer ces changements mais je veux que tu le fasses, même si je dois avouer que j’aimerai bien retrouver ton rythme. Quant aux peurs, je ne t’en serre que plus contre moi et ma tête finie une fois de plus contre la tienne ; je n’ai pas la bonne position pour te couvrir d’une aile sans nous envoyer toutes les deux en l’air d’une façon bien moins agréable que la précédente mais à défaut c’est l’une de mes jambes qui te couvre. Tu as besoin de moi et je suis là, autant que tu peux le vouloir.

Il est un peu tard, c’est vrai, un peu trop tard ; je serais de mauvais poils demain matin pour avoir trop peu dormi mais tu n’en saurais rien directement alors ça me va. Après tout ce que j’ai fait pour eux mes patients peuvent bien supporter ma mauvaise humeur de temps à autres. En revanche me casser les oreilles, tu vas voir : op, un mordillement de la tienne pour toute réponse.

- Parce que si t'as pas sommeil… je… je ne suis pas du tout fatiguée, conclue-t-elle.

- Ce n’est pas raisonnable, on bosse demain. Mais j’ai pas envie d’être raisonnable maintenant. Carpe Diem, c’est bien ça ?

Avec douceur mais ma rapidité, histoire de la surprendre sans risquer de lui faire mal, je la positionne sur le dos et la surplombe comme j’aime, sexe contre sexe et ailes légèrement dépliées afin qu’elle ne voit que moi. C’est la position qui m’est le plus agréable non parce qu’elle est dominante mais parce que je suis plus libre et considérant qu’elle préfère que je mène la danse c’est celle que j’adopte le plus souvent. Je n’ai pas mes membranes nictitantes et sais que mes yeux brillent dans le noir, leur sensibilité nyctalope bien supérieure à celle des chats ; c’est ce qui leur donne leur aspect bleu d’ailleurs, malgré la loi des gènes. Vois-tu mon regard Caitlyn ? Vois-tu comment il perce l’obscurité pour te voir toi ?

- J’aimerai parler du contrôle, oui, mais avant…

Mes ailes s’apposent en appui de part et d’autres autour de nous et je me couche sur elle, ma bouche à destination de la sienne pour l’embrasser, ma main gauche se calant entre ses seins pour sentir son cœur battre et ma droite s’en allant contre son sexe afin qu’il n’en batte que plus fort. Je vais encore avoir le droit à une décharge mais je m’en fous ; ça me ralentira une seconde, grand maximum, puis je reprendrais là où j’en étais. On n’arrête pas une berserker et dans des instants comme ceux-ci c’est plutôt positif car seul en véritable rejet serait apte à me couper définitivement dans mon élan.

Je crois me souvenir qu’il y a certains excitants sexuels dans la sueur ; Caitlyn n’a pas assez suée cette nuit et à défaut d’un unique marathon je suis repartie pour un nombre de round afin qu’elle s’endorme comme avant ou s’approchant au maximum : non seulement comblée mais également fatiguée. Personnellement je n’ai rien à craindre car je tiens une forme olympique.
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Caitlyn Elioth
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MessageSujet: Re: La fille d'éclairs et la fille de chairs {Caitlyn Elioth}   La fille d'éclairs et la fille de chairs {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeDim 5 Oct - 20:11




Alors certes cette nouvelle façon de faire l'amour est moins épuisante mais...mais...mais : elle est JUSTEMENT moins épuisante et j'ai volontairement et en toute connaissance de cause épousé une prédatrice sexuelle ayant développée Folle de Cul en mutation secondaire. Toute cette énergie gâchée, cette débauche d'actions...Je suis sur que Forge pourrait bricoler un récupérateur sous le matelas et alimenter ainsi une bonne partie de l'Institut avec pour au moins quelque mois par an ! Pour l'instant j'ai l'impression assez grisante d'être un steak dans l'assiette de Rachel, steak pas vraiment...plutôt une bonne aile de poulette bien dorée vu qu'une fois de plus par son regard braqué sur moi elle m'arrache ce gloussement stupide dont je suis capable uniquement dans ces moments là ou en pensant à ce genre de chose. Je collectionne les ressemblances avec les animaux...mais Tigrousse a plus de charisme que Poule-Rousse pour tout dire !
Je n'ose dire que mon cul, c'est du poulet mais de toute façon vu comment elle m'a retournée comme un croque madame à point, j'ai compris qu'en plus de passer à la casserole, elle allait remettre le couvert.

Ma faute aussi, ce genre de chose, on ne lui demande pas deux fois car elle n'ira jamais par quatre chemins dans cette situation, le chemin d'ailleurs, elle n'a pas besoin de GPS pour se le faire montrer, une main sur le cœur et déjà l'autre en exploration spéléologique et un long baiser pour éviter toute protestations histoire d'occuper lèvres du haut et du bas d'un même façon plaisante.

Elle me rend folle, l'idée me traverse qu'elle occupe ma langue pour m'éviter de gémir, chose devenu compliquée il est vrai. En tout cas, pas besoin de donner un quelconque point de départ pour cette cavalcade dont je lui laisse l'unique soin de conduire seule le départ.
Carpe Diem, ...Carpe Noctem : ça se dit ?

___________________________________________________


Mi Temps.
Heureusement, la crampe au bras au faillit m’ankyloser avant que je parvienne à la faire décoller, je la conserve contre moi un instant. Toutes deux assises sur le lit, enlacée l'une sur l'autre et je m'occupe, pendant qu'elle frémit encore de ses longues ailes déployées (après avoir massacrée une table de nuit et fait fuir le réveil au sol indiquant pas loin de 1h15 du mat ) à lui couvrir le corps de baisers m’attardant sur sa poitrine en de charmants mordillements.
Je la laisse enfin rouler sur le coté, complètement stoned mais je m’échappe aussi tôt a quatre pâtes , l'escaladant et lui présentant mes fesses alors que je cavales vers l'armoire.
Farfouinant un bref instant qui lui permet de retrouver ses esprits, je me tiens à nouveau devant elle agenouillée avec un sourire de fouine et lui présentant de la main gauche mon fameux hérisson vibrant et un objet phallique à l'utilisation ancestrale de la main droite tout en élargissant mon sourire.

Je n'abandonne jamais ! Avec ca on devrait y parvenir ensemble...Kissifrot ou la Matraque-de-la-villaine-fifille choisit ton arme, ptite joueuse...un peu de nerf !

J’avoue une grande préférence pour le hérisson et la question se veut uniquement rhétorique même si déjà, j'élabore mentalement mon plan de bataille et la stratégie de position pour Sauver le Soldat Orgasme vu qu'on a déjà la logistique !


_____________________________________________________


3h45 !
Oufffffff !
Mes batteries n'ont pas lâchées, le hérisson si ! Je ne sais plus ce que j'ai fichu de la MDLVF, je l'ai perdu de vue, elle n'allait pas assez vite, on n'est jamais déçus par son propre ouvrage quand on a « le coup de main ». De toute façon, je commence à avoir les lèvres gercées, le corps trempée de transpiration et le feu à la pinède pour tout dire. Je crois même qu'il me faudra un coussin pour m’asseoir demain au bureau.
Combien d'orgasmes ? Sérieux ? J'ai arrêté de compter, on aurait du s'arrêter quand on y est arrivé à deux simultanément mais j'sais pas...je crois qu'on a voulu fêter ca...encore...et encore pour être sure...
Heureusement que le lien avec Rachel est rompu, on se croirait revenu au voyage de noces. Le Phénix aurait finit par nous cramer la tête ou nous expatrier sur la Lune.

Je ressemble a un cadavre de phoque échoué sur la grève. Explosée, je m'enfonce dans le matelas avec un sourire béat et complètement niais pour le coup. Pour du contrôle, c'est du contrôle ! On est rassuré...mais quand même, si on veut survivre à l'éternité, il faudra voir à éviter de s'amuser comme ça chaque soir.

Oohhh monnn dieuuu...tu....c'est pire que le phasage...puce....tu me vaporises de plaisir...on va finir en prison, c'est si TROP bon que c'est forcément illégal...sur !

Je me redresse difficilement en la regardant avec ce même sourire crétin.

Wow...hein ? Et je parle pas du jeu....tu voulais dire quoi ? Avant que nos hormones nous possèdent ?

Je m’étires en l’écoutant sentant mes articulation protester sous l'effort.

Humm...je suis définitivement...poisseuse...un coup de jet de douche et je reviens...Je t’écoute hein ! Tu peux parler...T'as pas soif ? Moi je pourrais boire le Lac et les poissons d'Alan avec !

Me baladant nue jusqu'au frigo en mode luciole. J'en extrait une bouteille d'eau que je vide a demie avec vélocité avant de la lui balancer sur le lit et de me diriger vers la salle de bain.
Le jet coule a peine depuis une minute que je demande d'une voix presque féline.

Dissss ? Ca te dirais de venir...me frotter le dos, hum ? ♥

4 h dit le réveil, moi je lui dit merde !
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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: La fille d'éclairs et la fille de chairs {Caitlyn Elioth}   La fille d'éclairs et la fille de chairs {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeLun 6 Oct - 13:46

Je suis contente : un gloussement connu est revenu, avec un peu de retard mais ce n’est pas incohérent avec son nouveau rythme ; je dis son parce que je peine toujours à ralentir suffisamment. En effet, les seuls moments où j’agis à sa vitesse sont lorsqu’elle me laisse profiter des quelques minutes de bien être et de plénitude qu’elle a réussie à m’offrir, ce qui me shoot complètement et se termine généralement par une chute sur le flanc, à défaut de pouvoir m’étaler sur elle. Je crois que je n’y suis pas encore même si c’est difficile de savoir avec certitude dans la brume sensationnelle qui m’enserre ; comme tout le reste, mes ressentis ont aussi été démultipliés par ma mutation et à défaut de m’être jamais droguée je dois avouer que c’est bien ainsi que j’imagine une personne planant. En tout cas je suis sure du contact entre nous, de mes tremblements et des longues ailes frémissantes qui sont couchées autour de nous, preuve de la détente totale dans laquelle elle m’a mise ; je suis sure du contact comme de sa légère variation même si mes bruits se font bien plus lascifs et faibles que précédemment. Elle réussie à me maintenir l’envie de continuer alors même que je n’en ai pas finie avec la fin, c’est un vrai déluge hormonal dans mon cerveau et les rares pensées à avoir été réunies dans l’arche me rappellent que dans l’arche, ça fonctionne par couple et ce n’est pas pour rien. Seigneur-Dieu… même plus le temps de me décrisper ou de ralentir le rythme cardiaque que la chair de poule et les frissons reviennent… quand à la poitrine… je pense que Caitlyn est parfaitement au courant de ce qui s’y passe, niveau toucher voir goût. C’est le bordel dans ma tête mais l’un des bordels les plus agréables qu’elle m’ait fait goûter ; c’est vache de sa part que de continuer même quant pour moi c’est terminé mais c’est vachement bien surtout… faut juste pas trop compter sur ma participation… et…

Je suis tombée… Elle m’a laissée tomber… si j’arrivais à articuler quoi que ce soit j’exprimerai ma grande frustration ! Enfin il faudra que je la retrouve d’abord… mais en tout cas j’essai de tendre la main pour la retenir, ce qui doit se retraduire par un petit geste maladroit où le coude lui-même n’a pas daigné bouger. Par contre, je souris simplement à la vue qu’elle m’offre, à défaut d’y voir correctement ou même de réussir une fois de plus à tendre la main pour y faire le plotage dû. Comme un nourrisson, je tends la main, peu ou prou dans la bonne direction, et comme un hippie je n’arrive rien à articuler avec mon sourire béat mais l’intention y est. Mon cerveau refuse d’analyser ce qu’elle fait, les deux seules informations externes dont je suis approximativement consciente se résumant à « part là » et « trop loin ». Heureusement qu’elle me revient, parce que je ne suis pas en état d’aller la chercher durant plusieurs minutes.

- Je n'abandonne jamais ! Avec ca on devrait y parvenir ensemble… Kissifrot ou la Matraque-de-la-vilaine-fifille choisit ton arme, ptite joueuse… un peu de nerf !

Nan, c’était Ptite Brune ! Pas Ptite Joueuse ! D’ailleurs c’est demain soir, ou ce soir je ne sais pas, qu’on doit la faire revenir. Han, il ne faut pas griller toutes les cartouches cette nuit… encore qu’on en a beaucoup d’avance considérant l’absence…

J’entreprends de me relever dès que j’ai suffisamment l’esprit clair pour le faire et tant pis pour les dernières sensations de plénitude : ce ne sont que les dernières avant les prochaines et considérant que nos cycles d’amour sont à peine moins long que des cycles du sommeil ce soir je leur dis à dans une heure…

- Mon arme… c’est toi, répond-je avec un air bien moins sensuel que je l’aurai voulut, malgré ma voix qu’elle aime tant, mais j’écourte ma pause donc elle me pardonnera… et si elle le fait pas elle verra dès que j’aurai reprit du point de la bête…

***
Plus sauvage, elle l’a fait. Et elle y a survécu ! Par contre le hérisson non… mais il faut dire que lorsqu’on considère que niveau résistance à la pression mes chairs le sont autant que ses os, peu ou prou, ce n’est pas surprenant. Moins qu’un god planté dans la porte de l’armoire en mode fléchette en tout cas… faut pas me frustrer quand on est phallique, ça finit toujours mal…

Mais je suis contente ! Je dirais même que je suis huit fois contente même si l’une d’elle compte double parce qu’on a réussit à être synchrones. Bon, c’est qu’une seule fois sur sept m’enfin ça prouve que toute est une question d’apprentissage et je serais aussi investie qu’assidue pour celui-là, moyennant mes pauses pour m’en remettre. Pauses peut-être plus longues que les siennes mais plus efficaces aussi, surtout considérant qu’elle, elle doit me finir après coup…

- Oohhh – oouuui ! – monnn dieuuu… – NAMOE ! – tu… – NA… on est d’accord – c'est pire que le phasage… – han ! – puce… – je ne m’en colle que plus contre elle, autant que j’y arrive même si à partir du moment où j’arrive à l’attraper la tirer n’est pas le moins difficile du monde – tu me vaporises de plaisir… – han ! – on va finir en prison, c'est si TROP bon que c'est forcément illégal… sur !

- Tu veux que j’aille cherche les menottes ?

Cette question est parfaitement sérieuse, s’il faut pour lui faire plaisir les menottes voir la tenue de policière j’en suis car à défaut d’en avoir une à moi, j’arriverai à mettre la sienne ; malgré les différences morphologiques on arrive relativement bien à s’échanger les fringues, juste que les miennes lui sont trop longues et les siennes trop amples parce qu’elles ne pourront jamais être trop courtes ! Et je peux le faire sans difficultés car une fois l’après passé, je n’en reste pas moins d’une forme physique de compétition. Ni en sueur, ni épuisée, je peux continuer comme ça toute la nuit, littéralement, la fatigue repoussée toujours plus par le reste.

Elle se redresse difficilement et je reste sur mon flanc à la regarder, à lui sourire comme elle me sourit, dans ces ombres qui lui cachent le foutoir qu’on a, une fois de plus, mit ; et encore on n’a pas cassé le lit, puisqu’on dort toujours sur un matelas par terre. En revanche je crois qu’on a un peu poncé le sol ou le matelas, je ne sais pas encore. Je m’en fous, aussi.

- Wow… hein ? Et je parle pas du jeu… tu voulais dire quoi ? Avant que nos hormones nous possèdent ?

- Elles nous ont pas possédées, on leur a laissé libre cours, nuance, réponds-je doucement, constatant à son état que le marathon est terminé ; encore qu’il lui suffira de phaser pour redevenir comme avant.

Elle s’étire alors que je lui parle et les quelques craquements m’interrompent assez ; en fait, heureusement qu’on y est pas allé aussi fort qu’avant sinon ce n’est pas la flic qu’il aurait fallu mais l’infirmière et ça serait pas été elle qui l’aurait portée (dommage, j’adore l’infirmière Fuzzy, elle a tellement de doigté avec les patientes…)

- En fait, c’est à propos du contrôle, et de la forme alternative.

- Humm… – hum ? – je suis définitivement… – je relève la tête, interrompue et intriguée voir légèrement inquiète – poisseuse… – manque de sport, ça ; ça va, c’est pas grave – un coup de jet de douche – humm… va falloir que je me relève pour aller voir – et je reviens… – où que j’envisage de faire un jeu de miroir pour pouvoir voir depuis le lit – Je t’écoute hein ! – je n’en doute pas – Tu peux parler… – je le faisais déjà – T'as pas soif ? – si mais j’ai tout le temps soif – Moi je pourrais boire le Lac et les poissons d'Alan avec ! – NAMOE !

Me redressant à mon tour pour m’étirer à mon tour et expédier maladroitement l’une de mes ailes dans l’armoire, puisque cette connerie d’envergure me rend impossible de les déployer complètement sans toucher simultanément les deux murs, dans une souplesse parfaitement entretenue, je la regarde lucioliser dans le noir ; c’est fout ce que Caitlyn arrive à faire les yeux fermés et ce n’est pas moi qui m’en plaindrait, hu, hu, hu…

- Je veux bien de l’eau mais sans poisson et je t’interdis de chercher à voir le poisson d’Alan !

Le déhancher a un peu du mal à se faire tandis que les muscles me semblent un peu raides à l’observation, et les signe de fatigue physique sont bien présents ; je crois qu’on a fini pour cette nuit. Nuit qui me fait chercher mon téléphone afin de savoir l’heure et ne prendre que plus en compte le bordel qu’on a foutu. Outre le trou à diamètre européen dans l’armoire la table de nuit à chu une fois de plus, Laurette et Caitus sont encore dans leurs pots mais ils ont un peu bougés, je crois que les draps sont légèrement déchirés à quelques endroits tandis que le matelas c’est éloigné de vingt bon centimètres de sa position d’origine. Heureusement que c’était rangé avant qu’on commence parce que sinon on aurait pu croire que c’était juste une tornade qui est passée. Mais je perds le nord : plus que savoir l’heure, mon nord ce distinguer avec mon étoile namoe et cette étoile a quelques endroits échauffés. Je ne lui ai jamais cassé d’os pendant l’acte, une bonne chose, par contre lui bruler la peau, surtout dans des enchainements comme celui-là, ce n’est que trop courant ; enfin, par brûler je parle de genre de brulures indiennes à des endroits qui ne devraient pas pouvoir en avoir, non de vraies brulures. Heureusement qu’elle guérit vite et ne sent pas la douleur, en fait.

- Je me demandais ce qui a changé vis-à-vis de ton contrôle de l’Eclait’, en fait. J’ai comprit que si les émotions sont trop fortes tu phases, un peu à la place de l’OverRun, mais niveau ce qui se passe quant tu es transformée…

Elle me balance la bouteille d’eau, une chose que je rattrape sans difficulté ni même réflexe mais qui est suffisante pour m’interrompre justement parce qu’il n’y a ni l’un ni l’autre. Je suis déçue, elle ne s’en est même pas mise partout (de l’eau) mais ça ne saurait tarder, du coup je repars à la recherche de mon téléphone ou même du réveil histoire de savoir où on en est tout en reprenant ma parole.

- Et si t’as la conscience de ce qui s’y passe. J’avais plein d’idées d’exercices pour t’aider à la prendre, en Irlande, mais c’est totalement passé à la trappe avec le retour ici et le quotidien bien rangé ou les problèmes qui l’ont perturbé.

Une pause, pour porter le goulot à mes lèvres et entreprendre d’engloutir ce qui reste d’eau non par soif extrême mais par habitude, après avoir trouvée l’heure. Une pause qui est mise à profit pour une demande qui me fait sourire et m’interrompre. Nous sommes peut-être à une heure que je n’ai pas beaucoup connue mais il est question d’une forme que je connais parfaitement et ne me lasse pas de connaitre.

- J’arrive ma puce, mais pas forcément pour te frotter le dos…

Une dernière gorgée et je laisse la bouteille au pied du lit, me levant pour m’en aller aux pieds de mon aimée dégoulinante et chaude d’une autre manière que précédemment (encore que c’est discutable). Elle aime l’eau chaude comme je l’aime, pas pour les même raisons mais parce que c’est une chose que je lui ai transmise durant l’une de nos deux symbioses ; c’est une petite partie de moi qu’elle a conservée après le partage et qu’elle cultive tout autant que j’en fais de même avec mon lien à Aislinn. Plus que me permettre de l’admirer ou de participer, je vois dans ce geste une nouvelle preuve d’amour et d’influence réciproque, un premier pas sur le long chemin que m’a expliqué Maybe. Je ne sais pas comment l’aborder avec Caitlyn mais je finirais par le faire, je crains que ne connaitre la fin ne la rassure pas comme cela le fait pour moi mais au contraire ne la fasse stresser ou craindre ; je ne pense pas qu’elle cherchera à l’éviter ou ne voudra de cette fin puisque ce n’en est pas réellement une, néanmoins je crains qu’elle n’y trouve des appréhensions toutes aussi grandes que celles qu’elle développe pour la perte de nos proches. Ce sont des choses qui ne sont jamais plus encombrantes que lorsqu’on y pense avant l’heure. Je lui en parlerai lorsque le sujet sera plus familier, plus facile d’abord, cela répondra à certaines craintes déjà formulées quant à la symbiose, mais nous n’y somme pas encore.

- En gros, je voudrais remettre cette progression qu’on c’était promise à l’ordre du jour. C’est sur que ça sera plus complexe avec nos obligations mais au moins on a du matos à disposition. Je voudrais aussi discuter de la symbiose et des utilisations qu’on peut en faire, au-delà des limites déjà posées. Mais pour l’instant, détends-toi et profite Cati Mia.

Mes mains bravent le jet d’eau chaude pour s’en aller lui frotter le dos et faire, peu à peu, disparaitre la peau sous le savon le tout avec délicatesse car ce sont plus des caresses qu’un véritable savonnage. Avec application aussi, il n’est pas une seule zone que je manquerai de sa nuque et ses épaules à son bassin et ses fesses. Bien sur que cela me fait envie, je crois que cette faim est inversement proportionnelle à celle que j’ai pour la nourriture et je pense que mes pulsions sont suffisamment fortes pour me permettre d’éprouver à nouveau l’envie malgré que j’ai précédemment été rassasiée. On nous traite de nymphomanes mais j’ignore si ce sont nos besoins en sexe qui sont plus élevés ou juste nos besoins de nous donner à l’autre ; les perturbations du quotidien pouvant parfaitement nous couper l’envie je ne pense pas que ce soit le premier cas tandis que ce que l’on est prêtes à faire pour l’autre me conforte dans l’idée du second. Il ne sera pas question de sexe sous la douche, pas parce que je casserai très probablement cette dernière et ses fragiles parois de verres, que je n’ai pas envie d’en faire – au contraire l’envie se fait toujours plus pressente une fois le rinçage commencé de l’aider sur l’avant en allant m’occuper de ses zones érogènes qui je suis sure ne demandent que cela – ou encore que cela risquerait de me renvoyer à un autre moment bien moins charnel et tendre mais au final anormalement plus intense que ce que l’on parvient à atteindre séparément, non, juste qu’elle semble avoir eue sa dose physiquement, pour cette nuit, et que je ne veux pas la malmener ; je ne veux surtout pas la malmener. Il est trop tard pour pouvoir dormir correctement et à défaut de continuer à lâcher la bride à notre libido je pense que caresses tendres et baisers calmes suffiront à ce que le bon moment perdure. Après je suis lucide : si elle me lance, ce qui lui sera un jeu d’enfant, je partirai à cette vitesse qui me caractérise. Mais pour l’heure il n’en est pas question et à défaut de continuer à épuiser ses muscles je tâche de les détendre alors que je la masse, partant une fois de plus des épaules pour descendre sur les omoplates puis continuer le long de sa colonne vertébrale à destination de son bassin ; ça serait plus efficace si elle était allongée, oui, mais c’est là l’excuse qui me permettra surement de continuer à le faire une fois que l’on sera retournées à notre nid.
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Caitlyn Elioth
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MessageSujet: Re: La fille d'éclairs et la fille de chairs {Caitlyn Elioth}   La fille d'éclairs et la fille de chairs {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeMer 8 Oct - 21:18


Il n'est pas loin de cinq heure trente.
Non bien sur, nous n'avons pas fait couler l'eau durant une heure trente...Non, c'eut été fort déraisonnable même si heureusement l'eau nous est offerte. Mais vous savez ce que c'est ? Les choses en entraînent d'autres et on ne sait plus vraiment comment on se retrouve de  dos, mains posées à plat contre le carrelage de la douche, corps cambré et se faisant masser avec délice à une position beaucoup plus tendancieuse de chevaucher sa partenaire sexe contre sexe dans un lit qui pour la peine, ou plutôt pour toutes les peines, mériterait de passer à la postérité des martyrs de l'amour.
C'est un marathon pour sur mais je crois que cette fois ci, les dernières flammes ont été crachées pour la matinée.
J'ai beaucoup de mal à réaliser que dans moins d'une heure, je suis forcée de me lever et d'aller travailler. J'essaierai tout de même de phaser par étapes ce matin afin de ne pas subir les courbatures à défaut d'en souffrir.
Pour l'heure, tout est la quiétude douce et apaisante de cette fin de nuit d'amour, je somnole sur le dos, dans la plus totale nudité et je l'ai prise sur moi, corps contre corps pour l'enserrer entre un bras protecteur se clôturant en une main posée à même ses fesses en une prise d'affection sincère, son visage reposant sur ma poitrine et mon autre main metronomant lentement une caresse presque machinale la douceur de ses long cheveux.
Nous trônons là parmi les vestige de toute une nuit de folies.  L'Institut semble s'éveiller par mille bruits familiers alors que nous même ne sommes pas parvenu à trouver le sommeil. Nous avions bien plus à nous offrir que du repos, même si l'on possède tout le temps du monde, certaines démonstrations, elles, refusent d'attendre.  

Lorsque je suis très fatiguée, mon phrasé californien ressort ainsi qu'un légère pointe d'accent anglais sans doute héritée de ma jeunesse irlandaise. Elle ne s'en offusquera pas, son accent italien reste très détectable et son anglais très académique ce qui souvent nous provoque a Jade et à moi des crises de rires à table puisque originaire de la même ville et nous comprenant à la moindre allusion et utilisation d’argot de Frisco. J'essaye de retrouver un semblant de souffle pour égrainer mes mots das un demi sommeil bienfaisant, le corps toujours saturée d'hormones du plaisir.

Ouuuuh...Que ca va être difficile ce matin...Toi t'as d'la chance, moi Sage va encore passer son temps à m'analyser comme une sorte de bête curieuse et se faisant un million de films...Je devrais peut être lui claquer dès le matin que j'ai passé la nuit à baiser, ça la calmerait d'entrée de jeu...Non, c'est pas sérieux tout ça...On n'est pas sérieuse Sweety...On est maman, on a un travail, une vie...

Un bref soupire de satisfaction avant de renchérir en étouffant un bâillement de fatigue et après avoir détendu mon bras un bref instant.  

Qu'est ce..tu voulais faire avec la symbiose au juste ? Je dois t'avouer...que...qu'explorer ma mutation n'est plus du tout un truc qui m'attire ces derniers temps, j'ai trouvé mes réponses et pour tout te dire, tout ce dont j'ai toujours rêvé, je l'ai...ici ou entre mes bras.... Ca me va, certaines questions sont parfois un peu inutiles je trouve.
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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: La fille d'éclairs et la fille de chairs {Caitlyn Elioth}   La fille d'éclairs et la fille de chairs {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeJeu 9 Oct - 14:24

Lundi 28 Juillet 2014 – 05 : 28 A.M.
C’est le début de la fin puisque le début du début pour le reste. Le réveil doit être à peu près tout ce qui reste de debout dans cette chambre, mobilier exclut et encore… personnellement la fatigue me rattrape alors que l’heure de mon levé habituel ne pointe même pas encore son nez. Sept heures, je crains que ça ne soit même plus assez tôt pour apporter le petit déjeuner de Caitlyn au lit tout comme je crois qu’aujourd’hui, je ne quitterai pas notre nid avant le double de d’habitude ; pas d’entrainement pour moi aujourd’hui. Je suis bien là, couchée sur elle à la perpendiculaire, oreille sur son sein à écouter son cœur, maintenue d’une forte douceur et d’une main sur la fesse alors que l’autre se balade dans ma chevelure, jouant moi-même de l’index sur son ventre en poursuite des petites lumières qui s’y déplacent alors que mon autre main est sous mon ventre, un peu laissée à l’abandon, une aile lui servant d’oreiller, l’autre lui couvrant le bas,  les deux réagissant légèrement à sa caresse. Son contact constant, son odeur à chaque inspiration… je crois que ça m’apaise tant que je m’endors. Mais je ne veux pas, pas tant qu’elle sera là ; je n’irai pas m’entrainer pour essayer de récupérer un peu de sommeil mais tant qu’elle est là, je veux être là aussi et pas comme une paillasse terrassée par le manque de sommeil. Les nuits blanches, j’en fais très peu, la dernière était en Irlande, avant la confrontation avec Adrien… confrontation à laquelle je ne veux pas repenser puisqu’à défaut de la culpabilité j’ai un certain déphasage avec ce qui s’y est passé même si cela c’est bien terminé. D’un autre côté, le sujet n’est pas loin de celui que je veux aborder.

Je n’ai pas eue de réponse, vu que le massage sur le lit a suffit à Caitlyn pour se relancer une dernière fois, ou plutôt je n’ai pas encore eue de réponse. Je me souviens de ce qu’on c’était dit alors mais c’est secondaire face à ce qui se passe maintenant. Cœurs lents, paroles lentes, nous végétons paisiblement et ça me va.

- Ouuuuh… – +1 – Que ca va être difficile ce matin… – oui, je n’arrive même pas à être désolée pour toi vu que je regrette rien de cette nuit – Toi t'as d'la chance, – oui, je suis la seule à m’imposer mon entrainement donc il ne m’en voudra pas si je le fais péter pour récupérer des heures de sommeil – moi Sage va encore passer son temps à m'analyser – elle ne sait rien faire d’autre de toute façon – comme une sorte de bête curieuse – non, je crois qu’elle ne manifeste même pas cet intérêt, elle lit comme on lirait le journal – et se faisant un million de films… – laisse là faire, de toute façon elle dira rien – Je devrais peut être lui claquer dès le matin que j'ai passé la nuit à baiser, – si l’idée c’est de diriger les films qu’elle se fait, ça peut marcher même si considérant notre réputation je pense qu’elle s’en fera au moins un du genre… tant que c’est moi ta partenaire de casting, ça me va – ça la calmerait d'entrée de jeu… – ou ça l’excitera, on sait jamais avec elle – Non, c'est pas sérieux tout ça… – certes – On n'est pas sérieuse Sweety… – certes – On est maman, – certes m’enfin ça signifie pas qu’on doit arrêter de le faire hein ? – on a un travail, – nope, y’a que toi ; moi j’ai un stage à mi-temps, mon travail a foutu le camp en même temps qu’Emma – une vie…

- Je te l’avais dit pour le sérieux, commence-je doucement alors que mon index et mon majeur s’en vont marcher sur son ventre, à défaut que je puisse en faire de même avec mes jambes histoire de réfléchir, mais du coup, on apprendra pour la prochaine fois : nuit blanche sexe, c’est le vendredi ou le samedi soir. Si Sage t’emmerde trop, vire-là ; je crois qu’elle est incapable de pas analyser, même si je suppose que c’est pour ça qu’elle ce comporte comme une autiste dans les conversations. Mais je m’en fous, je dois avouer, je n’ai pas assez dormi pour m’intéresser à elle.

Un bâillement, je n’ai même pas besoin de le voir pour en faire de même par mimétisme, regardant une petite bulle se former et exploser au contact du mamelon de la responsable ; tien, il est à portée de langue lui. La main de Caitlyn quitte mes fesses, ce qui est suffisant pour motiver un changement de côté de ma tête afin de pouvoir voir la sienne.

Ce que je voulais faire avec la symbiose ? Progresser de manière à la refaire, en résumer. Mais j’écoute sobrement les paroles et la révulsion de cette exploration qu’on c’était promise, par découverte des réponses à Casablanca, sans moi, et par bonheur déjà trouvé, avec moi. Je n’ai pas posée de question, cela renvoi donc à la sienne, à ce que je voulais faire avec la symbiose « au juste ». Je ferme les yeux quelques secondes avant de répondre, n’étant pas dans le meilleur état pour le faire maintenant que le sommeil vient prendre sa place. Une inspiration profonde et je m’y mets.

- Je comprends. On a fait ça parce qu’on n’avait pas le choix ; me ramener aux émotions, parvenir à tuer Adrien. Mais ce n’était pas que ça, ce n’était pas qu’un nécessaire pour s’en sortir. Je ne sais pas comment dire mais je ne veux pas que ton appréciation pour l’eau brulante, que mon sentiment maternel pour Aislinn, que « ma » première masturbation, je ne veux pas que ce soit des effets secondaires. Je sais que tu ne te souviens pas, c’était justement pour que tu te souviennes qu’on voulait travailler, travailler à la conscience même sous cette forme alternative, partant du principe que tu la garderais en symbiose. Je sais qu’il y a des risques, on en avait discuté le soir où tu t’es réveillée. Ce que tu as dit, à propos du « sexe fusionné », de la crainte que cela dénature celui qu’on fait normalement, ça peut s’appliquer à tout. Je veux te faire découvrir « mon » monde, le monde tel que je le perçois, je veux me donner de cette manière unique, absolue, je veux ce partage complet de ce que je suis. Mais je comprends que cette « ombre de vouloir être moi » soit un risque, un danger à notre bonheur. C’est pour cela qu’on devait restreindre les utilisations, pour ne pas dénaturer des choses importantes. Pour accomplir des choses qu’on ne pouvait faire seules. Voler sans que tu n’ais peur, danser sans que je me paralyse, boire pour le plaisir sans risquer que tu finisses saoule, battre Jade au calcul mental à la limite. Puis plus tard, partager des sensations que l’autre ne pourrait avoir. Je pense à la grossesse, dans ces bonnes parties au moins. Que la symbiose ne soit pas qu’un refuge mais un choix de notre part, quelque chose que l’on maîtrise pour nous.

Je prends une pause constatant que, outre le flot lent et mélodieux de mes paroles dont l’accent est indiscutablement présent à cause de la fatigue, je me contente de lâcher les idées sans la moindre argumentation. Je ne tiens plus et le risque que je m’endorme au son de ma propre voix ce fait de plus en plus présent, je crois.

- C’était différent pour moi aussi, tu sais ? Pas au niveau des perceptions mais du ressenti et des sensations, oui. Mais niveau crainte, je ne m’en fais pas trop. Avant qu’on ne parte en Italie, Aislinn m’a expliquée ce qu’elle avait voulu dire, lorsqu’elle est apparue pour la première fois. Je ne devais pas t’empêcher d’aller vers la vérité, vers les Maraudeurs, vers Adrien, vers tout ce qui hantait ton passé et te ferait souffrir. Je devais également protéger le vaisseau, mais ce n’était pas toi. Il n’a jamais été question que tu serves d’hôte, Caitlyn, contrairement à ce qu’on craignait. C’était moi. Je suis ton vaisseau, tout comme tu es mon âme. Je me tais une seconde afin de me demander si je dois continuer d’expliciter ma pensée, si je n’en dis pas trop ou ne digresse pas bêtement puisque le hors sujet reste une spécialité italienne, néanmoins j’ai fais vœu d’honnêteté : Je ne crois pas que les gens préexistent à leur naissance tout comme je ne crois pas qu’être une Grigori fasse de moi une personne dénuée d’âme, néanmoins je crois au destin et si nous n’étions pas ainsi nous le sommes devenues et le deviendront ; sauf si nous décidons de nous battre pour qu’il en soit autrement. Je suis prête à me battre pour qu’il en soit ainsi mais si tu ne le veux pas alors je me battrais à tes côtés pour qu’il en soit autrement, car tu m’importes plus mon amour. Je suis la mieux placée pour comprendre ta volonté de respecter tes limites et ne pas vouloir explorer plus avant. Si tu ne veux pas, on ne fera pas.

Je cligne des yeux, je la regarde depuis sa poitrine dont le confort et les mouvements continuent de me bercer comme toujours. Je parle en un flot constant, placide, un peu absent peut-être. Je l’aime, c’est ce qui importe le plus, plus que la façon dont on en témoigne.


Dernière édition par Amy de Lauro le Sam 11 Oct - 9:32, édité 1 fois
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Caitlyn Elioth
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MessageSujet: Re: La fille d'éclairs et la fille de chairs {Caitlyn Elioth}   La fille d'éclairs et la fille de chairs {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeSam 11 Oct - 6:17



Amy a cette capacité à parler de ces choses sérieuses alors que je ne suis plus tout à fait en mesure de les comprendre ni de saisir toutes les implications qu'elles suggèrent. Je ne serais jamais aussi finaude qu'elle, ni que notre fille mais j'ai appris que nous avions chacune nos sensibilités, nos talents et qu'il fallait que nous compositions avec plutôt que nous cherchions absolument à changer la donne et à devenir ce que nous n'étions plus. De changements il en est question dans ses mots, de changements, de futurs et de ce que nous pourrions devenir.
Amy a toujours eu besoin d'un but, d'une finalité pour pouvoir avancer et continuer son chemin. Il semblerait que Aislinn lui ai fourni une piste. Je ne m'en réjouis pas, cette fin me paraît brutale et l'idée de fondre dans quelqu'un et de disparaître à jamais aux yeux du monde, n'est pas franchement plaisante.
J'ai besoin d'exister par moi même, besoin de me voir évoluer, de sentir ce monde avec mes sens, de le juger a mon aune.
Mais cette fusion place en son centre le fait d'être avec elle, en elle pour toujours.
Les deux faces d'une même pièce....était-ce donc notre récompense pour avoir éprouver tant de souffrance ? Je ne saurais dire. Je ne doutes pas de mon amour pour elle, mais cet amour serait-il suffisant pour me faire franchir le pas de annihiler en elle pour l'éternité ? Quel risque de passer de vaisseau à prison ? J'ai peur à dire vrai...je n'ai pas assez d’égocentrisme pour accepter d'emblée une telle fatalité, une telle fin.
Mais elle a cette façon de présenter les choses qui n'appartient qu'à elle, qui n'est qu'à elle. Je sais déjà combien elle est et restera la seule personne qui pourrait me rassurer au monde, mon phare, ma compagne.
Elle me touche, j'en ai envie de pleurer la fatigue me rendant hyper sensible. J'en raffermit ma prise sur elle en fermant mes yeux.

J'ai peur chérie.
Ce que j'ai du faire en Afrique, je ne sais pas...c'est un peu comme forcer une mutation...je sais que tu me comprends parfaitement. J'ai voulu aller au bout pour voir...pour comprendre ce que je suis. J'ai gagné mes réponses. Je ne suis pas prédestinée à être un monstre, une criminelle. Cette violence, n'est pas ma nature. Elle fait partie de moi, oui, mais ne me définie pas. C'est un élément de construction. Tu vois ? Tout ce que nous faisons, tout ce que nous œuvrons à faire en ce monde...ça nous définit, ça nous réinvente.
Tu ne sais pas...tu ne sais pas ce que j'ai du souffrir pour être ainsi, l’âme au calme, en équilibre. Ce n'était pas une retraite au monastère mon ange...C'etait le dernier combat d'une vie dont on a été au bout...au bout du chemin. J'ai du me détruire et me reconstruire comme j'ai pu, pour percevoir une nouvelle route.
Et pour la première fois depuis si longtemps, je ne traîne plus derrière moi le poids du passé, j'ai arrêté de courir Amy et je t'arrête avec moi parce qu'il est temps de voir autre chose, de s'offrir autre chose que le don de soi l'une à l'autre. Il est temps de nous construire une vie, une famille, une histoire.
Mais le changement fait peur, Sweety, toujours.


Un léger silence alors que mes lèvres s’écartent en un sourire mystérieux, paupières closent.

Je n'ai pas besoin d'être en toi pour faire ses choses. Être à deux signifie faire les choses à deux pas faire faire les choses ensembles . Je veux t'apprendre à danser parce que je veux que tu affrontes cette peur et la passe, je veux que tu me fasses voler pour les mêmes raisons, je veux sentir par ma main un enfant grandir en toi pour me persuader que c'est aussi le mien. Faire ces choses en se respectant l'une l'autre, gagner nos batailles avec l'autre pas grâce... ne pas forcer une marche mais avancer cote à cote avec nos faiblesses, nos victoires. Poses toi la question : si nous dansons fusionnés, qui penseras tu qui fait danser l'autre ? Tu ne te diras jamais, je mais nous. Moi mon désir est que tu le fasses grace à moi, pas avec, c'est pas plus compliqué que cela. Tu comprends la subtilité ? L'une et l'autre nous nous rendrons meilleures pas nous deviendrons la meilleure.
Je sais ton désir de tout me donner, que je prenne tout...mais...ce n'est pas ce que je veux, tout. Je ne veux pas être toi, mon cœur, je veux que tu sois toi. Parce que c'est toi que j'aime, toi et pas ce que tu pourrais être. Tu n'es pas la plus belle, moi non plus mais tu es ma beauté. Dans tes moindres imperfections, tu es ma beauté...et je me sens belle dans tes yeux, même dans ce qui me complexe, comme mes seins que je commence à aimer parce que tu les aimes. Tu te souviens ta question, il y a longtemps ? Qui suis-je ? Et bien moi..Je suis la femme aimée passionnément par Amy De Lauro -Elioth.


Ma main caresse sa joue alors que je la fixe avec une tendresse infinie dans le regard.


Je ne veux pas penser à ce que t'a dit Bébé-Lune (Nda, Moonbab' en anglais), pas parce que je le rejette.. parce que si c'est ainsi, alors cela sera ainsi. Mais je ne vais pas gâcher la vie en attendant que ça arrive, tu vois ? Je ne refuserai rien, je prendrais. Tout ce que je veux c'est ma tribu et du bonheur. J'ai une femme admirable, deux filles fantastiques, qu'est ce que je pourrais vouloir de plus ? Franchement ? Nous avons gagné tout ça, Sweety, nous l'avons mérité.
Je ne suis pas fermée à tes expériences...ok...mais gardes tout ça à l'esprit. Le temps...il passe trop vite, elles mourront...alors il faut vivre tant que nous sommes toutes ensembles. Après nous verrons, quelle couleur donner à la suite.

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MessageSujet: Re: La fille d'éclairs et la fille de chairs {Caitlyn Elioth}   La fille d'éclairs et la fille de chairs {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeSam 11 Oct - 11:42

Je suis trop mal placée et en trop mauvais état pour observer correctement, mais je sens sa prise sur moi tout autant que je crois sentir l’odeur salée de perles larmoyantes. Je ne saurais dire ce qu’elle ressent à mes paroles, je saurai le supposer plu tard mais pour l’heure ce sont ces deux choses qui s’imposent le plus à moi et j’y réagis, ma main droite à plat contre son ventre entreprenant de le caresser du pouce au niveau du nombril et ma main gauche s’échappant pour s’en aller faire de même à sa joue et son menton. Je n’ai pu lire ce qu’elle a ressenti, j’aurai sans doute pu le toucher mais je n’en ai pas besoin car elle me donne la réponse avec cette sincérité qui n’appartient qu’à nous.

- J'ai peur chérie.

Je dégluti, comprends et ignore si je dois simplement me résigner ou essayer de lui faire franchir cela ; mais ce n’est ce que je croyais comme elle le révèle une ou deux secondes plus tard, parlant d’un acte qu’elle ne sait pas et moi non plus. L’Afrique… Casablanca… je me tends d’autant plus que ses paroles en deviennent douloureuses pour elle. « Forcer une mutation », chacune notre tour nous avons eu à le faire pour nous en sortir mais visiblement son épreuve a été plus traumatisante que la mienne ; est-ce parce que je n’étais pas là pour la soutenir ? Oui, je comprends parfaitement puce, je te comprends parfaitement. Aller au bout pour voir, pour ce comprendre, pour avoir des réponses, ce besoin aussi je l’ai par nécessiter de rassurer, de savoir où je vais. Je pourrais te répéter notre première maxime mais tu la connais aussi bien que moi ; elle m’est toujours chère au cœur et malgré les changements je tâche de la suivre au mieux car je l’ai promis. Car je te l’ai promis. Il y a peut-être un destin mais il n’y a pas de prédestination, le destin n’est que l’ensemble des choix qui nous seront proposés là où la prédestination est un ensemble de réponses pré-formulées ; tu n’es pas un monstre Caitlyn, même si tu en a un en toi à cause de ce qui t’es arrivé, tout comme Jade, tout comme Rachel. Tu n’es pas une criminelle par nature et tu as plus que gagnée ta rédemption à ce niveau là, considérant tout le bien que tu as fait. Ce n’est pas ta nature, c’est une plaie béante que t’as faite la nature et qu’on tâche de soigner et d’empêcher qu’elle s’infecte, cette violence ; on échoue parfois mais on réussi le plus souvent. Je le sais. Une partie de toi qui ne te définie pas, oui. Mille fois oui. Un élément de construction ? Aussi, un mauvais mais un élément tout de même. Je suis d’accord avec cette philosophie d’impact de nos actions sur le monde et de ces deux sur nous-mêmes.

Non, je ne sais pas, je ne savais pas que tu avais du souffrir pour « être ainsi » ; je ne l’aurai pas voulu. Je ne le veux pas. Pourquoi faut-il, fallait-il, que ce soit par la douleur que cela se passe ? Ne pouvait-on le faire ensemble ? Comme on l’avait toujours fait ? Est-ce là une limite où même nous ne pouvions arriver ? J’écoute tes paroles avec une amertume tremblante, mes dents ne claquent pas mais ma mâchoire se crispe en un prélude à des larmes qui ne sont pas encore là. Elles risquent de venir, elles risquent de venir à t’imaginer au bout de ta vie alors que tu n’as pas trente ans, alors que cela ne fait que quelques deux années que tu es là, alors que… merde. Elles vont venir à t’imaginer te détruire et te reconstruire « comme tu as pu », seule dans un endroit plus proche du premier livre que du second de cette Comédie qu’on lisait il y a bien longtemps. Quelle nouvelle route ? Qu’est-ce qu’il n’était plus possible de voir ? Nous et notre vie ? Notre famille ?

Ne Jamais s’abandonner, ne jamais s’arrêter de courir mais savoir où l’on va, ne jamais cesser de s’aimer ; le poids du passé. Une promesse sincère mais niaise de deux jeunes amantes qui découvraient l’amour, leur amour, alors que les périls n’en étaient qu’au prélude… Table rase ? Oublier le passé du bon comme du mauvais ? Pour voir autre chose ? Je suivrai, je m’arrêterai également si tu le veux. Mais la Ptite Brune restera avec ces brumes car je crains ne pouvoir la détacher de ce qu’elle vivait et qui la faisait vivre, même pour te l’offrir ce soir en tradition naissante comme on ce l’ait dit l’année dernière. S’offrir autre chose que le don de soi l’une à l’autre… à mon tour d’avoir peur. Je le perçois comme une distanciation naissante, je sais que ce n’est pas le cas mais c’est ainsi que c’est ressenti. Cet autre chose, je le voulais aussi, d’où la maison, d’où l’indépendance, d’où la famille ; ce sont pour l’heure que des choses qui gravitent autour de toi car elles sont construite sur cette base de tout te donner, mais je n’aspire pas moins à leur existence. Construire une vie, oui, mais sur cette base. Quand à notre histoire… ses cycles n’ont de raison de s’arrêter et c’est pour cela que j’essaie de voir la fin au-delà des tempêtes qui se formeront entre elle et nous. Le changement fait peur, toujours, pour toujours ; je le sais, je le vis autant que toi. J’ai peur à présent.

- Je n'ai pas besoin d'être en toi pour faire ses choses. Être à deux signifie faire les choses à deux pas faire faire les choses ensembles.

Le tout est plus que la somme des parties ; c’est ce qui me fait croire en Dieu. Faire séparément des parties pour ensuite les additionner est bien loin de ce que j’aspire à faire dans notre couple, dans notre famille, mais ce n’est pas ce qui est signifié, hein ? « Ensemble » désigne l’état d’union entre nous, pas celui de couple, n’est-ce pas ? Je veux y croire parce que je veux continuer à ce qu’on soit ensemble, femmes. Plus je parle moins j’aime les mots, moi aussi, pour la subjectivité et la maladresse qu’ils ont parfois. Ce n’est pas seulement une peur qui me maintient sur le banc de la danse, c’est même plus que ça puisque je te la communiquerai en symbiose ; il n’y a aucun code, il n’y a aucune cohérence, ce n’est qu’aléa et chaos et je ne peux pas m’y adapter, m’y laisser aller. Les danses structurées, comme l’effeuillage ou celles de cabaret, cela ne me pose aucun problème et tu as pu le constater, mais les autres… c’est mécaniquement impossible pour moi. Et le vol même lorsque tu pilotes tu es plus tendue que… je ne sais même pas, je n’ai pas de comparatif. Affronter la peur, la seule fois où on l’a essayé ça c’est tellement bien passé que plus que manquer de te tuer bêtement on n’a jamais réessayé par la suite. Le seul point où je ne peux te contredire est l’envie de paternité ; la mère porte l’enfant et le père l’accompagne, j’espérais partager une maternité naturelle tout autant que te persuader par le partage de ses sensations qu’on était égale sur ce fait. Mais si tu ne le veux pas, si tu t’en persuade sans moi, alors je resterai à la place que tu me donneras, par amour.

- Faire ces choses en se respectant l'une l'autre, – il ne s’agit pas d’irrespect, je ne voulais pas que ça soit prit ainsi – gagner nos batailles avec l'autre pas grâce… – ne sommes-nous pas la force de l’autre ? N’est-il plus question de cela à présent ? Quand à « grâce » et « avec » je comprends mais ce n’était pas ainsi que je percevais les choses – ne pas forcer une marche mais avancer cote à cote avec nos faiblesses, nos victoires. – compenser ce que l’on arrivait pas à faire, oui il en est question , néanmoins ce n’est pas que cela – Poses toi la question : si nous dansons fusionnés, qui penseras tu qui fait danser l'autre ? – au début, seulement au début, après nous pourrions développer ce même synchronisme que j’ai regardé Kaede développer, même si la raison en serait différente – Tu ne te diras jamais, je mais nous. – parce que je dis trop « je » et pas assez « nous », j’ai l’impression, mais cela est indiscutablement vrai – Moi mon désir est que tu le fasses grâce à moi, pas avec, – tu disais l’inverse tout à l’heure mais sans doute est-ce la fatigue qui te fait t’embrouiller même si un lapsus n’est pas à exclure – c'est pas plus compliqué que cela. Tu comprends la subtilité ? – oui, tout comme je pense comprendre malgré les mots ce que tu veux dire ; il n’est plus question d’être une même pièce, juste les deux faces. Il est question de garder une distance entre nous ; sans doute est-ce mon tord que de vouloir l’inverse et de m’accrocher à cela, après tout la nature n’est pas prévue ainsi – L'une et l'autre nous nous rendrons meilleures pas nous deviendrons la meilleure.

Tu connais mon désir et je croyais que tu le partageais, c’était le cas avant. Mais le changement est passé, je le vois bien ; il me faudra du temps pour m’y adapter. Je ne donnerais plus tout, je ne me donnerai plus à mon maximum, je donnerai ce que tu sembleras prête à recevoir ; il n’était pas question d’être moi, de prendre ma place, je devrais éclaircir ce point. La fusion nous conduira surement à devenir autre, puisque de deux nous ne serons plus qu’une, mais la symbiose n’est pas à un tel stade ; la symbiose est un partage, intime et inégalable, mais même si nous sommes la même pièce les deux parties se sont imbriquées, elles n’ont pas disparu.

- Tu n'es pas la plus belle, moi non plus mais tu es ma beauté. Dans tes moindres imperfections, tu es ma beauté… et je me sens belle dans tes yeux, même dans ce qui me complexe, comme mes seins que je commence à aimer parce que tu les aimes. Tu te souviens ta question, il y a longtemps ? Qui suis-je ? Et bien moi… Je suis la femme aimée passionnément par Amy De Lauro -Elioth.

Je souris alors que les larmes qui n’ont pas coulées n’en diluent pas moins leur amertume dans autre chose de bien plus agréable. J’apprécie les mots comme la caresse, je note les progrès qu’elle a fait tout en ignorant si mes efforts ont compté dans la balance ou seule la reconstruction l’a faite, mais je crois que le plus important est qu’ils soient là. Je me souviens des « qui suis-je », je me souviens de tout et les images remontent à l’envie à présent, me crispant une seconde. Ta tête se lève pour que tes yeux voient mon visage et cela me fait réintégrer le présent alors que mon absence maladive ce termine, mes lèvres se plissant en un sourire.

Tu ne veux pas penser à cette prophétie de Maybe parce qu’une fois encore elle ne tient pas compte de tes choix et de tes volontés, tu ne la regrette pas mais courbe l’échine comme tu l’as déjà fait, comme je crains que tu ne le fasses à chaque fois qu’il s’agira d’elle. Qu’en penser ? Que ressentir face à cela, du fait ?

- Mais je ne vais pas gâcher la vie en attendant que ça arrive, tu vois ? Je ne refuserai rien, je prendrais. Tout ce que je veux c'est ma tribu et du bonheur. J'ai une femme admirable, deux filles fantastiques, qu'est ce que je pourrais vouloir de plus ? Franchement ? Nous avons gagné tout ça, Sweety, nous l'avons mérité.

Je souris à tes dires. Je souris alors que ce que j’ai pensé est remit en question ; tu ne refuseras rien mais je tâcherai de faire attention à ne pas trop te donner, afin de trouver l’équilibre entre nous. Je souris alors que tu énonces une belle vérité, de belles vérités, et des questions auxquelles j’ai quelques réponses ; que j’espère partagées. Mais je ne dis rien, pour l’instant.

- Je ne suis pas fermée à tes expériences… ok… mais gardes tout ça à l'esprit. Le temps… il passe trop vite, elles mourront… alors il faut vivre tant que nous sommes toutes ensembles. Après nous verrons, quelle couleur donner à la suite.

- Je pense que c’est justement la couleur de la suite qui nous conduira à un changement tel que celui qu’a décrit Aislinn. Nous n’en parlerons pas, nous n’y penserons pas car il est encore bien loin, mais je pense qu’il faudra bannir la notion de fusion du coup. On ne va pas gâcher notre vie à attendre cela, surtout pas ; nous en auront peut-être plusieurs mais ce n’est pas le cas des filles et même si nous ne vivions pas pour nous il faudrait le faire pour elles. L’après viendra après, futur n’a pas le même sens pour nous que pour elles et c’est à leur rythme qu’il faut vivre. En tout cas, que je veux vivre ; une première vie, humaine autant qu’on le pourra, après on verra. Je n’oublierai pas ce que tu m’as dit, puce, je ne suis plus capable d’oublier quoi que ce soit de toute façon. Néanmoins il y a quelques trucs que je voudrais ajouter, pour te rassurer j’espère : il n’est pas question de devenir moi ou de me remplacer, ce n’est pas une possession. Tu ne t’en souviens pas mais dans la symbiose, c’est du partage ; nous seront deux à pouvoir agir, nous ne deviendrons pas meilleures que nous sommes séparément car nous garderont nos défauts. Ce n’est pas une fusion, les deux faces de la même pièce s’emboitent pour devenir cette dernière mais elles n’en disparaissent pas. Amlynn, ça désigne l’état plus qu’une quelconque personne : oui tout est partagé mais intellectuellement il est possible de savoir quoi est à qui, sauf quand on est sur la même longueur d’onde. D’ailleurs il est probable que les idées contraires fassent beaucoup de bordel au début… je ne sais pas mais je suppose que si tu décide d’aller à un endroit et moi à un autre on ira toutes deux par terre. L’action fusionnée, avant je ne disais « je » que pour ma pensée et « nous » pour les actes, oui, mais je dois avouer qu’un « tu », un « tu me » ou « tu nous », cela ne me dérange pas ; oui, au début l’une fera danser l’autre comme l’une fera voler l’autre mais n’est-ce pas possible qu’on arrive à agir de concert ? J’ai conscience de ma tendance à vouloir tout contrôler, tout ranger, mais je veux aussi réussir à laisser les personnes en qui j’ai le plus confiance le faire pour moi ; ne pas correspondre à leur regard par crainte qu’ils ne le détournent mais par volonté de don, peut-être même de jeu. Ce n’est pas bien différent de la polymorphie, je crois. Je ne sais pas si c’est possible de l’utiliser ainsi, considérant ce que c’est comme ce que ça implique mais je crois je suis capable de le percevoir comme tel : un jeu de sensibilité et d’intimité que je ne partagerai qu’avec toi. Un témoignage absolu de l’amour et de la confiance que j’ai en toi, autre que le sexe ou la construction de notre tribu mais jamais cela ne les exclura. On avancera à ton rythme, sans doute irai-je parfois trop vite comme trop souvent, mais on tachera d’avancer à ton rythme et toutes les deux, merci de ne pas fermer la porte puce.

Je marque une pause, au cas où elle voudrait renchainer. Je ne suis pas contente de certains de mes termes mais je suis trop fatiguée pour en trouver d'autres ; celui de « jeu » me parait mal placé même si en définitive je définis nombres de mes loisirs comme tel. Même le sexe est un jeu, d’où les costumes et les rôles, qui a pour objectif de procurer le plus de plaisir possible le plus longtemps possible même si désormais il faut veiller à ne pas en faire trop au risque de tout foutre en l’air. Mais cette nuit l’a prouvé, on peut y arriver, tout est une question de progression.

- Puis les expériences, ça va pas voler bien haut au début je crois. Pour l’instant, je pense qu’il faut te faire raisonner en forme alternative, du coup j’ai pensé à des trucs du genre me mettre dans la cage de Farfaday et te demander de me rejoindre, voir si tu arrives à résonner pour ouvrir la cage…

Non, il ne m’a pas fallu des mois pour pondre ça, ça fait juste des mois que c’est là. Oui par contre ça ne fait, à défaut de ne pas être sérieux, pas très glorieux. Mais je fais ce que je peux. J’attends une réponse une fois encore, espérant que le « ridicule » sera bien prit avant de changer de sujet.

- Sinon, ce que tu pourrais vouloir de plus… une maison, rien qu’à nous ? Plus grande que cette piaule et où l’on pourra faire ce que l’on veut quant on le veut ; je ne pense pas au sexe mais aux horaires, pour la cuisine et les repas, à la personnalisation de l’architecture même et des diverses pièces, pour des chambres d’enfant, pour pouvoir héberger Aislinn avec nous. Et une fois qu’on aura la maison, une fois qu’on aura la famille installée et qu’on s’y sera faites, qu’on aura un peu plus avancé dans nos vies, le bébé. Le temps passera trop vite, oui, parce qu’il semble toujours passer trop vite lorsqu’on est heureuse. On le sera, on le sera toutes. Jade finira par réussir à avoir des relations avec son copain, sans avoir à lui passer le sexe au gèle hydro-alcoolique avant, et on sera bien dans la merde quant ça arrivera, moins que le mec avant que ça arrive cependant, puis un jour elle nous sortira un truc genre mariage ou enfant, voir les deux. J’ai hâte juste pour une raison, sinon je n’ai vraiment pas hâte en fait : voir ce que cela donnera Jade devant gérer l’argent de poche de ses marmots… mais on n’en est pas encore là ; hein ? On en est à une Jade qui arrive à embrasser son premier petit ami, c’est déjà bien. Il faudra voir à lui caser une colloc’, ne serait-ce que pour éviter que la chambre de Jade ne devienne… bah comme la nôtre à l’époque. Les dortoirs sont pas sexué pour rien ; à ce titre Rachel m’a parlé d’une française, elle aussi en isolement mais à cause de ses pouvoirs, peut-être que lorsqu’elle les contrôlera mieux il y aura moyen. A voir dans les prochains mois.

Lui redonner le sourire, la faire rire peut-être, j’espère. La nuit a si bien commencée, je ne veux pas la gâchée, même à la fin. Je ne m’endormirai pas tant qu’elle sera là et elle ne partira pas d’ici sans être au moins aussi heureuse qu’elle est arrivée. Et si je dois faire un ultime round pour cela, qu’elle se méfie j’en suis encore capable !
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MessageSujet: Re: La fille d'éclairs et la fille de chairs {Caitlyn Elioth}   La fille d'éclairs et la fille de chairs {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeMar 21 Oct - 15:15

Je n’ai pas forcément grand-chose à ajouter à son explication. Nous avons été déjà, je pense, au bout de certaines choses et traité de sujets qui nous tenaient à cœur. Je comprends son emballement, elle comprend mes réticences. Mes priorités ont changé, comme ma mutation, comme moi-même. J’ai passé ma vie à tenter de survivre et à trouver une place dans une normalité. J’ai passé une partie de ma vie humaine à refuser un destin extraordinaire dans une quête de normalité. Je me suis épuisée à courir, seule ou ensemble. C’est terminé.

Je sais à présent ce que je suis, ce que je veux être et bien entendu ce que je veux consolider de cette vie. Mes vérités m’ont permis de comprendre que nous le ferons ensemble, nous le ferons à force d’amour et de partage, d’indulgence et de compréhension. Je ne crois plus en Demain, je construis Demain dès aujourd’hui dans la chaleur de cet amour et je n’espère plus qu’il se construise de lui-même. Nous ferons toutes les expériences qu’elle voudra me faire réaliser, j’essaierai de gagner cette conscience afin qu’on puisse continuer à coexister en symbiose et nous pas fusionner comme je le pensais au départ. J’ai compris ce qu’elle attend de moi, je l’ai écouté longuement.

Je la serre d’autant plus en l’écoutant parler de ce futur qui se rapproche. Elle me dit des choses qui me touchent, son projet de maison, son projet d’indépendance. Dieu sait comme c’est déraisonnable avec nos maigres ressources et nos enfants à charge, Dieu sait comme je le veux.
Je murmure comme gagnée par le sommeil qui prélude pourtant un début de journée.

- Amy…Je veux en enfant de toi. Je veux notre bébé.

Jamais je ne l’ai dit aussi ouvertement et sans aucun détour. Mais je devais le dire maintenant puisque tout est dit et que le cap est dressé.

- Tu as peur, tu t’interroges, tu raisonne sur le pour et le contre…Mais moi je n’ai qu’une chose à te répondre, je serais là. Je serais là du début à la fin. Je serais là…Si tu me veux ici, à la « maison »..plus en mission…je serais là. Je serais toujours là, serrant ta main…Je te couverais, te protégerais…Je sais que tu n’es plus fermée à cette idée. Je vois ton regard pétiller en parlant à Jade, je vois ces moments de tendresses entre vous qui ne disent pas, par pudeur, leur nom véritable. Tu te comportes comme une mère…même avec Aislinn. Tu es déjà une mère, Amy, la mère de nos filles et tu apprends ton rôle comme toutes les mères du monde. Tu apprends, tu avances. Je ne te demande pas de te lancer avec moi dans cette aventure là, tout de suite. Je ne te demande qu’une chose. Dis-moi que tu mettras au monde notre bébé puisque je ne peux pas.
J’aime nos filles, tu le sais. Je sais que tu les aimes, tu le sais aussi…J’ai juste besoin de savoir…Que dans cette maison, nous aurons notre bébé…je ne veux pas de « un jour »…je veux que tu me dises franchement que tu veux ce bébé aussi parce qu’il naitra de cet océan d’amour et pas parce que Bébé-lune nous en a parlé. Nous avons le choix, je fais ce choix, fais-le avec moi. Je sais que ce que je te demande est énorme.
Chérie dis-moi que nous sommes assez fortes.
Assez fortes pour créer des miracles…encore et encore.
Nous avons notre harmonie à présent, fille de chair et d’éclairs, faisons en un nouveau miracle.



J’attendrais sa confession et n’ajouterais rien. Je resterais lovée dans ses bras jusqu’au lever du jour, jusqu’à cette nouvelle journée qui ne se fera pas sans usage de café intensif et une séance de phasage pour mes muscles épuisés. Mais quoi qu’il arrive au cours de cette journée, je l’assommerais à nouveau de je t’aime, à nouveau de tendresse pire qu’une adolescente. Je n’ai, je crois, jamais été aussi amoureuse de ma vie, au-delà de toutes mes mutations, au-delà de l’électrique, de la chair, de l’identité. Je reste juste…
Une femme amoureuse.



Fin de Rp.
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MessageSujet: Re: La fille d'éclairs et la fille de chairs {Caitlyn Elioth}   La fille d'éclairs et la fille de chairs {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeMer 22 Oct - 18:25

Sa prise se resserre à mesure que je lui parle de notre avenir, alors même que je touche son cœur plutôt qu’heurter son esprit. Je continue d’autant plus puisqu’elle en retrouve la joie, le sourire même si je ne puis le voir. Doucement elle inspire, doucement elle parle ; doucement elle énonce mon nom, puis une volonté, puis sa volonté.  Un enfant, de moi. Un enfant à nous. Je ne peux m’empêcher de déglutir alors même que j’ai tendue la perche, que j’ai lancé le sujet, mais je ne peux m’empêcher de sourire également. La normalité ne nous l’aurait pas permit, cet enfant, elle nous aurait contraintes à adopter et à faire notre comme l’on a fait pour Jade. La mutation nous le permettra, forcer la mutation nous le permettra. On en a déjà discutée avec mon double, j’y arriverai. Il faudra encore que je parvienne à y ajouter le génome de Caitlyn mais je suis sure que j’y parviendrai ; le sang reste mon domaine. Je ne veux pas de vie normale, je veux une vie humaine ; humaine mutante mais humaine quand même. Les étapes ne seront pas différente de la normale, il y en aura juste en plus avec des épreuves différentes. Nous ne sommes pas normales et il est temps de revendiquer cela, d’en jouer, d’en vivre. Après tout c’est cette anormalité qui nous permet de faire nos victoires et nos miracles.

Je n’ai rien répondu mais je n’ai pas paniqué ; j’accepte, à défaut d’être immédiatement prête, j’accepte et je veux aussi. Un enfant avec Caitlyn, notre enfant. J’ai apprit à m’occuper des nourrissons à l’orphelinat, changer les couches et préparer les biberons, ça me donnera une occasion d’apprendre quelque chose à mon aimée, pour une fois. A dire vrai, la seule appréhension dont je puis lui parler pour l’heure est celle de l’accroissement de la libido en début de grossesse… je crains de dépasser les bornes ! Mais on n’y est pas encore.

- Tu as peur, – comme toujours – tu t’interroges, – moins que d’habitude – tu raisonne sur le pour et le contre… – même pas, pas cette fois – Mais moi je n’ai qu’une chose à te répondre, je serais là. – je sais, même lorsque tu pars tu reviens toujours – Je serais là du début à la fin. – et encore après – Je serais là…

Tu n’as pas à rester à la maison. Tu n’as pas à sacrifier des parties de ta vie. Tu pourras le faire malgré tout, tu le feras malgré tout ; me serrer la main, m’embrasser, me couver, me protéger… je tâcherais d’en faire autant même si je ne me perdrais plus en promesse désormais.

- Je vois ton regard pétiller en parlant à Jade, je vois ces moments de tendresses entre vous qui ne disent pas, par pudeur, leur nom véritable. Tu te comportes comme une mère… même avec Aislinn. Tu es déjà une mère, Amy, la mère de nos filles et tu apprends ton rôle comme toutes les mères du monde.

Ma seule différence avec les mères du monde c’est que je n’en ai pas eue. Quel exemple à suivre ? Quel instinct à écouter ? J’apprends, oui, j’avance, oui, je progresse et j’évolue car j’ai des raisons de le faire, je vais toujours en avant dans une course folle ; c’est comme cela que j’en suis arrivée où je suis, où nous sommes, malgré la raison, malgré l’émotion, malgré le destin. Je ne me lancerai peut-être pas tout de suite mais j’y arriverai, très et peut-être trop vite. Nous avons des mentalités différentes, c’est un fait ; Caitlyn s’approche de la femme là où je tente de jongler avec l’adolescence, là où ma maturité est une nécessité non une normalité, quand bien même mon père me maintient que cela n’est pas contradictoire et que je n’ai pas à me soucier du développement des mortels. Nous irons à son rythme ainsi le bébé sera-t-il pour les prochaines années ; c’est entre 27 et 32 ans que les femmes ont leurs enfants généralement, elle y est et mon corps aussi.

Non, tu ne peux pas mettre au monde notre bébé Caitlyn, pas plus que tu n’as de souvenir de l’avoir fait d’Aislinn ; si c’était pour cela que je voulais te partager certaines phases de la grossesse ce n’est pour cela que je le mettrai au monde. Je ne le mets pas au monde parce que tu ne le peux pas, je le mets au monde parce que nous le voulons, ce bébé.

Oui, tu aimes nos filles, je le sais. Oui, tu sais que je les aime et je sais que tu sais. Je comprends que tu ais besoin de savoir, je comprends que tu ais besoin de connaitre non pas « la » fin mais « une » fin, un aboutissement. Notre maison, notre bébé… une promesse, non idéaliste mais factuelle. Pas de « un jour », je comprends.

- Je veux que tu me dises franchement que tu veux ce bébé aussi parce qu’il naitra de cet océan d’amour et pas parce que Bébé-lune nous en a parlé. Nous avons le choix, je fais ce choix, fais-le avec moi. Je sais que ce que je te demande est énorme.
Chérie dis-moi que nous sommes assez fortes.


Nous sommes assez fortes pour créer des miracles, oui. Nous n’avons pas le choix de toute façon. Nous avons nos choix comme toutes ces épreuves qui en sont indépendantes. Nous créerons des miracles encore et encore pour les vaincre mais à nous de réussir à le faire pour nous-mêmes, à volonté.

- Nous avons notre harmonie à présent, fille de chair et d’éclairs, faisons en un nouveau miracle.

- Si, dis-je simplement, tâchant de me frayer un chemin jusqu’à son visage pour le couver de mon regard et lui faire une nouvelle promesse. Je veux cet enfant et nous ferons ce nouveau miracle.

Doucement je dépose un baiser sur ses lèvres puis, alors que je frotte mon nez contre le sien en prélude à ma signature, je rajoute encore quelques mots.

- J’ai déjà réfléchit à des noms aussi, si tu veux…

***
- C’est pour ça que tu t’appelles…

- Je suis née de votre amour comme de votre haine, car l’un tempérait l’autre et l’autre protégeait l’un, une harmonie, un miracle.

Je relève les sourcils alors qu’elle me sort ça comme ça, m’interrompant sans vergogne.

- Je suis née de la chair et de l’éclair, des émotions et de l’union, car rien ne c’est perdu et tout c’est confondu, une harmonie, un miracle.

Je la regarde et je l’écoute sans perdre ma perplexité, n’ayant pas l’impolitesse de l’interrompre moi au moins.

- Je suis d’accord pour la première mais la sec…

- C’est – Dieu que je déteste quant elle fait cela – pas des questions mais des constatations. Les premières de ma vie.

Je sais de quoi elle parle parce qu’elle ne s’en est jamais cachée ; son esprit a préexisté au corps qu’on lui a créé et on l’a renforcé, une nécessité pour qu’elle puisse exister malgré sa mutation.

- Je me souviens pas de grand-chose d’avant ma naissance mais ça, oui.

Je n’aime pas l’idée qu’elle ait pu vivre certaines des choses que l’on a vécu mais c’est ainsi et ces choses font parties intégrantes d’elle. Elle est surement celle qui le vit le mieux d’ailleurs.

- Et d’après ?

- Oui, oui… je vais me laver les dents.

- C’était le marché.

Une histoire sur notre passé, en échange elle va se laver les dents ; c’est Caitlyn qui a négociée la première fois et tous les soirs où elle est là on le fait à présent, en alternance ou toutes les deux, fonctions des fois. Mon aimée est la fille d’éclairs, je suis la fille de chairs, et elle est notre fille ; notre Harmonie, notre Miracle…
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