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 Une histoire de m...utation {Alan West}

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Amy de Lauro
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MessageSujet: Une histoire de m...utation {Alan West}   Une histoire de m...utation {Alan West} Icon_minitimeDim 13 Juil - 21:24

Lundi 30 Juin 2014 – 02 : 00 P.M.
Il pleut. Je ne sais pas depuis combien de jours il pleut mais je sais que si la pluie me fait déprimer l’orage m’est encore plus désagréable ; la pluie contre les surfaces m’agresse déjà et si j’ai le loisir de m’y habituer ce n’est pas le cas du tonnerre. Je n’en ai pas peur mais s’il est trop prêt je crispe la mâchoire car si c’est insuffisant pour être douloureux, une chance pour moi, c’est suffisant pour me faire réagir. Le fait d’être dans mon bureau, dans l’une des salles de la tour qui sert d’Infirmerie, ne m’aide pas à ne pas les sentir passer.

Les jours se suivent et se ressemblent dans une routine neutre avec ses hauts et ses bats, nous sommes lundi donc c’est le jour des consultations. J’ignore si j’ai Sanzo aujourd’hui, je n’ai même pas regardé et j’ai la flemme de me rappeler si nous nous sommes vus ou non la semaine dernière. J’ai toujours les Kaede, en revanche, je ne les oublie pas elles. Et le facteur nouveau de cette journée se nomme Alan West. De ce que j’en sais il est arrivé il y a moins d’un mois et c’est plutôt bien intégré : accueillit par Rachel et le soir même en repas avec Sanzo et sa bande et une Neassa sur le départ. Quant je pense que j’ai passé presqu’un mois à la bibliothèque avant d’essayer d’aborder d’autres élèves et encore je ne suis pas sure que je ne me sois pas faite aborder la première. Jub’ m’a trouvée sur le toit en croyait que je voulais me suicider alors que je faisais juste ma photosynthèse (même si je n’avais en effet pas le droit d’être sur les toits) et Lizzie m’avait surprise au bord du lac en entamant la conversation. Ça me semble si loin… pourtant ça ne date que de trois années ; trois années où j’ai vieilli d’une décennie…

J’inspire un instant avant d’expirer par le nez, taisant un soupir. Je n’aime pas repenser à ce que j’étais en venant ici car la constatation vis-à-vis de ce que je suis devenue m’est étrange. Je ne regrette pas ce qui c’est passé et si l’on me donnait le loisir de changer mon passé je n’en ferais rien mais je dois avouer que m’enfoncer trop loin dans mes souvenirs se rapproche parfois de contempler ceux d’une étrangère. C’était moi, ça ne l’est plus, même si mon développement et mon évolution reste logique considérant tout ce qui m’est arrivé. Ce lieu transforme les gens tout comme le destin transforme les gens et l’un comme l’autre ne m’ont pas épargnée. Ne nous ont pas épargnées, avec les personnes que j’aime. Mais ça m’a permit de les aimer et de les rencontrés et elles ont tout autant changées que moi ; me souvenir de ma rencontre avec Caitlyn me fait sourire, j’y vois les bases de ce que nous sommes aujourd’hui même s’il m’est impossible de croire que c’était seulement il y a trois ans.

Enfin Bref, trêve d’égocentrisme ; Alan s’en sort bien mieux que moi et se tient bien mieux au courant de ce qui se passe autour de lui. Bon il est prof et ça doit un peu aider, d’ailleurs faudra voir avec lui s’il n’accepterait pas des cours particuliers estivaux car on a une petite génie à occupée hors je veux pas qu’elle me traumatise avec les maths et la physique, c’est le mal. Si elle pouvait essayer de m’enseigner la bio je dirais pas non mais les chiffres, beurk ! Je n’ai pas demandé à ce que ma mutation me permette de faire les opérations qu’elle fait, moi, je suis une victime !

Enfin Bref² : le fait qu’il se tienne bien au courant l’a amené à avoir eu vent, sans doute par l’une de nos connaissances communes, de ma thèse, et si j’ai tout comprit il serait intéressé pour y participer. Une chose qui me ravie, très honnêtement, car même parmi les personnes que j’ai suivie très peu ont participé pour m’aider dans l’avancement de mes recherches. Je suis consciente de n’être souvent qu’une fonction, voir une chose qu’on vient consulter pour la forme et qui n’a pas d’existence en dehors de cette pièce, j’encaisse ça plutôt bien mais ça me fait énormément plaisir qu’on s’intéresse à ce qu’il y a au-delà et qu’on ne me réduise pas à l’état d’objet ; bien sur, il n’est pas besoin de participer à mes recherches pour faire cela mais mes recherches sont ce qui me permettra d’être un jour réellement psychologue, non interne en psychologie, sachant que mon interna et mon droit d’exercer en dépendront. Que quelqu’un souhaite participer à cela sans rien connaitre ni vouloir consulter au préalable est très positif du fait ! Après il reste la possibilité qu’il me manque des éléments mais cela on verra bien. Il ne devrait pas tarder à arriver.

« Mon » bureau est l’une des salles mitoyennes de l’infirmerie et sert en général à toutes les consultations ne pouvant se passer dans la salle principale. Il est meublé d’un large bureau au plan de travail en verre plastifié autour duquel se trouvent trois chaises métalliques à dossier, d’une armoire avec portes vitrées et étagères disposée contre l’un des murs latéraux, d’un évier entre cette dernière et le mur opposé à la porte, qui est principalement prit par une fenêtre avec stores verticaux. C’est vide, c’est trop clinique, mais j’ai l’habitude depuis le temps où j’y exerce à mi-temps, même si considérant mes horaires un tiers-temps voir moins encore serait plus juste.

Mes vêtements ont une signification et j’essaie de me concentrer sur des couleurs précises, du fait ; peut en ont quelque chose à faire mais j’étudie également le décryptage corporel avec une thèse théorique sur les travaux d’Ekman concernant les Micro-expressions, sachant que je suis ce qu’il nommait une « génie de la vérité » naturelle. Une capacité portée par la mutation à un niveau de mentat comme cité plus haut, pour le meilleur et surtout pour le pire. Toujours est-il que je favorise le marron pour sa douceur, son naturel et sa neutralité, sachant que j’ai la chance d’être brune, le bleu pour sa sagesse, sa sérénité, sa vérité, sa loyauté et son aspect rêveur, mes yeux l’étant devenus récemment d’ailleurs, avec parfois du gris pour la douceur et le calme et des légères touche de vert pour l’espoir, la stabilité et la concentration, plus rarement la sobriété et la rigueur du noir et toujours la blouse blanche professionnelle sensée témoigner que je sais ce que je fais, en tant qu’interne en psychologie. Pour l’heure cependant elle repose sur le dossier de ma chaise et je me contente d’un jeans et d’un t-shirt marron. Pas de petit foulard ou d’écharpe vert car ce n’est pas réellement l’époque ni les conditions. Et mes basket… joker, elles sont là quoi qu’il arrive, certes remplacées de temps à autres pas des talons haut ou des ballerines mais elles témoignent parfaitement de ma classe sociale d’origine et en sont d’ailleurs l’une des dernières traces.

Mais revenons-en à nos moutons, je dois avouer que ça me fait bizarre d’avoir rangé mon tas de feuilles du coté patient et de ne rien avoir moi-même sous la main. Enfin, façon de parler, j’ai une tasse de thé pleine dont la jumelle se trouve à côté des feuilles au cas où il en veuille aussi. J’ai la sensation d’avoir un peu à me faire pardonner le fait de ne pas être venue à sa soirée d’arrivée mais franchement, des moules quoi… D’une, en effet, je n’aime pas les crudités, de deux des MOULES. J’aurai passée la soirée en mode taupe et s’eut été moi qui passait pour une perverse en plus. D’autant que juste la moule, la fritte ne me parle absolument pas.

Enfin Bref³ : j’entends des pas, il doit arriver. Je me lève donc pour m’en aller ouvrir la porte dès qu’il se manifestera de l’autre côté et le saluer d’un sourire et d’une poignée de main qui ne sera absolument pas traitresse d’une certaine force ; il n’est pas question de s’imposer juste que l’histoire des moules me reste en tête et suffit à me malaisée légèrement. Mais je suis une excellente actrice alors… amen.
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Alan West
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MessageSujet: Re: Une histoire de m...utation {Alan West}   Une histoire de m...utation {Alan West} Icon_minitimeLun 14 Juil - 11:56

La pluie, condition météorologique qui m'était très habituelle tous comme les orages lorsque je vivait en Belgique. Lundi trente juin, c'était le jour où j'avais rendez vous avec Amy De Lauro, X-woman et psychologue de l'institut. Enfin, interne en psychologie si on veux être précis. C'était aussi une journée pluvieuse comme les journées précédentes. La pluie me rappelait tant de moment de mon passé. La pluie faisait naître en moi une certaine mélancolie. La mélancolie de mon enfance dernière période de bonheur durable que j'ai vécu. Je n'était pas malheureux depuis mon arrivé à l'institut mais je ne vivais pas pour moi, je vivais pour les autres.

J'avais toujours détesté la routine, c'était pour cela, que chaque jour, je changeais le contenu de ma journée en l'adaptant à mes obligation. Pour aujourd'hui, j'avais décidé de la commencer avec mon rendez-vous, puis j'irai à la bibliothèque jusqu'à l'heure du repas et je finirai ma journée en m'entraînant aux kung-fu au gymnase. Je décidai de gardé la soirée de libre en cas de rencontre afin de connaître un maximum de monde. Je ne voulais pas être connu en tant que professeur de chimie mais en tant qu'être humain. J'avais toujours eu horreur de me limiter au rôle dans la société des personne que je rencontrais. Elles étaient toutes des être humains avec des valeurs, une vision, des qualités et des défauts. Se limiter uniquement à leurs rôle ou fonction était bien ennuyeux. Il y avait rien de plus intéressant que de découvrir et même si je pouvait découvrir des substances chimiques, les personnes avait l'avantage d'avoir bien plus à découvrir.

Je me dirigeai vers le bureau d'Amy, les pas résonnèrent à mes oreilles, témoignant de l'absence d'élèves dans les couloirs. J'avais évalué mon temps de trajet de manière de arriver  l'heure au bureau qui était près de l'infirmerie. J'en profitai pour laisser mes idées passer par ma tête. J'aimais bien marché, quand je marchais mes idées étaient mieux canalisé. J'aimais bien les paradoxes, J'avais fais des études de chimies alors que je préférais la sculpture, j'avais pris rendez-vous avec Amy pour l'aider et pas pour me faire aider. Bref, je faisait ce à quoi personne ne s'attendait.

J'arrivai devant le bureau d'Amy, je vérifiai l'heure. J'avais une minute d'avance, Je saluai le personnel de l'infirmerie et me préparai à frapper à la porte. Je n'étais pas un de ses patient et cette idée me faisait doucement sourire. N'ayant pas se rapport patient-psy, j'avais l'avantage de ne pas avoir à trop réfléchir sur les mots à mettre sur mes émotions. J'avais toujours exprimé mes émotions à travers mes sculpture. Les mots ne faisait qu'induire en erreur car chaque personne avait sa propre sensibilité et donc deux êtres vivants la même expérience, ne goûterait pas aux même émotions.

Je frappai puis, la porte s'ouvrit laissant apparaître Amy, habillé d'un jeans, de basket et d'un t-shirt marron. Étrangement, son t-shirt me fait penser à ma veste en cuir que j'avais laissée dans ma chambre. Il aurait été incongrue de se baladé en veste en cuir à l'intérieur de l'institut. Elle me tendit la main que je serra instinctivement. Lors de ma poignée de main, je tentai instinctivement de laissai  Amy avoir sa main sur la mienne.

J'avais cette tendance depuis de nombreuses années, il s'agissait d'un des nombreux signe de ma timidité. Depuis quelque années, je m'imposais un maximum de contacts sociaux afin de prendre le dessus sur ma timidité. Je me posai même des questions sur la psychologie mais je n'osai pas les demander de peur de déranger mon hôtes. J'étais venu pour l'aider et je me contenterai de l'aider. J'avais appris au fil du temps en parlant avec diverse personne qu'elle cherchait des témoignage pour sa thèse. J'ignorais comment commencer. J'étais la face à une personne que je ne connaissais pas très bien et je n'avais pas de réel sujet de conversation. La seul idée qui me semblai faisable au vus de ma personnalité fut de me rattaché sur sa thèse et voir de qu'elle manière ma vis-à-vis voulait procéder.

-Bonjour, Alan West ravie de vous rencontrer Madame De Lauro.

Je commençai à légèrement rougir, puis en me grattant l'arrière de la tête avec un sourire un peu gêné je pris une inspiration puis je prononçai avec un ton trahissant ma timidité.

-Comment voulez vous procédez pour mon témoignage ?

J'avais visiblement sur-estimer ma gestion de ma timidité mais quoiqu'il arrive je le ferais. Je devais continuer à travaillez ma gestion de la timidité. Les cours était plus simple je l'avais remarqué. J'étais à présent sur et certains que pour le moment je dominais ma timidité que lorsque j'avais quelque chose à dire. Je restai là debout devant la jeune interne attendant avec bienveillance sa réponse à ma question.
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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: Une histoire de m...utation {Alan West}   Une histoire de m...utation {Alan West} Icon_minitimeMer 23 Juil - 13:21

La première chose que j’entends de lui est ses pas, mais je ne peux les identifier comme tels qu’une fois que sa voix raisonne pour saluer les infirmières, salut qu’elles rendent et qui me permet de l’identifier lui ; voix forte, placide, avec un accent sans doute belge. C’est atypique et plutôt sympathique, je trouve, car même si je me suis débarrassée de mon accent italien je dois avouer qu’il y a un certain charme à entendre des sonorités différentes dans un même lieu et que cela renforce l’unicité des gens. A défaut de déprécier mes origines j’avais la culture de la conformité lorsque j’ai apprises les langues, chose m’ayant poussée à tout faire pour perdre mon accent, je le regrette parfois.

Toujours est-il qu’il marque une pause derrière la porte mais tous finit par se passer comme prévu, l’ouverture dévoilant un homme de ma taille (ou presque !) et d’un poids relativement imposant dont les jambes semblaient bien maigres vis-à-vis du reste. A part une hétérochromie il n’a pas réellement de signes particuliers même si la définition de ce terme est entièrement subjectif car tant le teint de sa peau que le rasage de son visage, la coiffure et la tenue en sont pour moi d’autant plus. Il prend soit de lui avec un peu plus d’entrain que la norme plus pour lui-même que pour les autres considérant qu’il ne sort pas beaucoup, surement en bon geek ; il vient de la classe moyenne et il a quelques problèmes de circulation sanguine aux extrémités même si l’utilisation répétée de ses doigts lui permet d’éviter qu’ils ne soient trop touchés. Son odeur est étrange, par contre, l’étrangeté ce concentrant aux points précis de sa bouche et de ses mains et restant perceptible malgré l’hygiène entretenue même s’il est possible que s’en soit justement la cause.

La poignée de main me renseigne sur une timidité car il se soumet d’instinct, me laissant avoir le dessus, et si j’ai déjà entendue parler de sa timidité elle ne m’en saute que plus au visage ; ou au bras dans ce cas là. Néanmoins son comportement sociable prouve qu’il utilise la meilleure technique possible contre la timidité : le contact humain. Avec peu de monde ça passe mais rien qu’une demi-douzaine d’inconnus c’est assez explicite du rythme qu’il s’impose. La technique marche même s’il faut faire attention à ne pas trop forcer au risque de se bloquer seul. J’en sais quelque chose, j’utilise la même et elle a dégénéré en un certain nombre de masques et de comportements sociaux qui s’ils sont naturels ne me sont pas naturels, ce qui fait une différence aussi grande que difficile à expliciter. En tout cas, la socialisation est la bonne méthode, il faut juste trouver son rythme et les bonnes personnes.

Je vois des interrogations sur son visage ainsi que de la peur et de la résolution ; intéressant. D’autant plus que le cycle ce reproduit partiellement à un tiers et donc qu’elles ne sont pas concernées par ce qu’il va demander. Il va user du sujet préconçu non-pas parce que c’est le seul qui l’intéresse mais parce qu’il pense les autres glissants ou hors de propos. Il y a peu de personnes qui arrivent à me mettre plus à l’aise que les timides parce que je sais que pendant longtemps nous avons été dans le même bateau et que je peux les aider à ce que ça soit de nouveau le cas en les mettant à l’aise, une manière qu’il rejoignent mon bord. Bateau, bord… moule… association d’idée à la con.

- Amy Elioth de Lauro, enchantée également, répons-je à sa présentation avant de constater la légère mais visible variation de circulation sanguine qui lui illumine le visage d’une manière que je connais bien et que certaines de mes proches ont élevée au rang de sport familial.

Je relâche sa main qui va accomplir un geste de malaise alors que je m’écarte pour le laisser entrer, l’invitant d’un geste alors qu’il inspire à la recherche d’air et de mots afin de poursuivre.

- Comment voulez vous procédez pour mon témoignage ?

- Ne vous stressez pas pour cela, Mr West. Tutoyez-moi s’il vous plait, et entrez-donc.

Je me suis beaucoup intéressée à la forme de politesse, sachant qu’il en existe deux en italien. Plus qu’être signe de politesse et de respect envers autrui elle est une distanciation qui bloque beaucoup les gens ayant du mal aux relations sociales, d’une manière similaire à la poignée de main d’ailleurs, et j’ai donc prise l’habitude de me faire tutoyer comme de tutoyer au maximum, l’expression n’en est que plus facile. Bon après il y a aussi le fait que j’ai horreur d’être vouvoyée parce que ça me donne l’impression d’être vieille, impression renforcée par mon physique d’ailleurs, et c’est là l’un de mes complexes que je ne passerais probablement pas avant une demi-douzaine à une dizaine d’années, si je m’en débarrasse un jour.

Accompagnant Alan jusqu’à sa place, je le laisse s’assoir mais n’en fait pas immédiatement de même : hors de question qu’il reste dans son stress de timidité.

- Un thé ?

Proposition somme-toute naturelle sachant que la théière est toujours sur l’évier et qu’il en reste, la tasse étant à son côté et au mien du fait que je maitrise ma position dans l’espace et que rien ne soit vraiment fait au hasard ou improvisé. Prête à aller lui en chercher un comme à me rassoir, je poursuis néanmoins une fois sa réponse obtenue.

- Merci de m’aider dans ma thèse, c’est plutôt rare les gens qui acceptent de parler de cela, même ici. Sans parler de ceux que ça intéresse. Mais en gros, je demande « simplement » quel a été, du point de vue de la personne, l’influence de sa mutation sur sa psychologie. Ça demande pas mal de réflexion et d’introspection, c’est très personnel ; c’est de la psychologie.

Et une manière assez étrange de l’aborder, comme si c’était quelque chose de scolaire ou contenant de bonnes et de mauvaises réponses.

Je lui laisse l’occasion de renchainer car je pense qu’il faudra discuter un peu plus avant qu’il ne puisse en effet se confier sur cette feuille. J’évite de lui dire ce que je suis capable de faire par la simple observation histoire de ne pas aggraver la situation mais je continue d’observer avec ce naturel que seule la vivacité surhumaine de mes mouvements oculaires trahit.
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MessageSujet: Re: Une histoire de m...utation {Alan West}   Une histoire de m...utation {Alan West} Icon_minitimeMer 23 Juil - 17:26

Le premier contact avec Amy avait à peine commencé et déjà je laissait paraître mon stress habituelle. L'interne après s'être présentée, répondit à ma question en me demandant de ne pas stressez et m'invita à entrer. Elle me demanda aussi de la tutoyer. Je fus surpris par cette demande, en général, le vouvoiement était ma manière de donner aux autres une plus grande importance. Cette requête me força à trouver une autre stratégie pour ne pas prendre la vedette. Je ne le méritait pas après tout, j'avais été incapable de protéger ma mère de son accident douze ans plus tôt et ce n'était pas les discours de mon père sur les imprévus qui m'avait convaincu. Le seul effet qu'il avait eu était juste de m'empêcher d'en discuter avec lui. Il n'avait pas compris que chaque action entraîne une réaction. J'étais trop faible pour rentrer seul et par la loi des grand nombre ma mère l'avait payer de sa vie. J'ouvris par la suite la bouche afin de répondre à la demande de l'hôte des lieux.

-D'accord, excuse moi, j'espère que ... tu ne me tiendras pas rigueur de mon phrasé formelle du début. Je tacherai de ... te tutoyez à présent.

Puis, Amy m'invita à entré et me proposa un thé. Je vis en cette proposition une opportunité d'en apprendre plus sur les goûts de la x-woman. Je savais que plus j'en savais sur ses attentes moins j'avais de chance de la vexée où de ne pas répondre à ses attentes. Une fois de plus, je me laissais guidé par ce que les autres attendaient de moi plutôt que par ce que je désirais. Je me souvins alors de la promesse que j'avais faite à ma mère. C'était le seul élément qui pouvait me faire aller à l'encontre des attentes des autres. Je ne vivais plus que pour la respecté et je faisais tout pour cela, je m'étais juré de donné leurs chance au homo sapiens sapiens et au homo sapiens superior. Je fus ramené à la réalité quand Amy posa ma tasse devant moi puis elle me remercia en avouant une faible participation malgré le lieu et m'expliqua ce qu'elle demandais principalement. Je me demandai, alors, pourquoi aucun neurologue ne l'aidait dans ses recherche enfin je le supposai. Le meilleur moyen de le savoir était de lui demander. Heureusement, ma curiosité me permettais de mieux gérer ma timidité et je comptais bien m'en servir afin de répondre au mieux aux attentes de l'interne en psychologie.

-Je suis étonné vous n'avez pas l'aide d'un neuropsychologue? Après tout, parmi l'immense diversité de mutation possible. Il doit y en avoir qui modifie la neuroanatomie. Déjà sans mutation, en cours de pédagogie, j'ai vu que la neuroanatomie pouvait provoqué chez des enfants, un système cognitif différent entraînant un changement de comportement en cours. Je sais que pédagogie et psychologie sont différent mais bon je crois que la pédagogie est une application limité à l'apprentissage de la psychologie, non ?

Je laissai le temps à Amy de répondre, j'aperçus alors, de nombreux mouvement oculaire de la part de la psychologue. Je me remis à pensé quelque instant. Elle devait réfléchir mais j'ignorais à quoi elle réfléchissait. Je me tentai de pensai à mes cours de pédagogie et la seul explication que je trouvai état soit une origine mutante soit elle était doté d'un quotient intellectuel largement supérieur à la moyenne.

-Tiens, je viens de remarquer que vous... euh .... que tu as les yeux qui effectuent de nombreux mouvement. Si je me fie à mes connaissance en pédagogie, tu as un Q.I de cent trente ou plus. Est-ce que j'ai vu juste ou est-ce que je me suis trompé ?

Je venais de remarqué ce que je venais de demander et je commençais à m'inquiéter. J'avais peur qu'Amy prennent mal ma question. Je me mis à rougir de honte puis je tenté de bafouilla pour réagir.

-Si jamais vous...vous trouvez ma questions déplacée. Je m'excuse sincèrement et bien sur vous n'êtes pas obligé de répondre.

Je pris le temps de déglutir cherchant mes mots puis je plaçai mes mains sous la table afin de cacher les contacts récurrents entre mes deux mains. Je tentai de trouvez le regard de la x-woman pour camouflé mes craintes puis faignant un sourire de gène afin de cacher ma crainte de m'être montré désagréable et lui dis.

-J'ai tendance à être un peu trop curieux parfois. Je sais que la curiosité est un vilain défaut mais comme dit le dicton, chassée le naturelle, il revient au galop.

Je savais que je serais plus a l'aise si je connaissais la manière de penser d'Amy afin de pouvoir me calquer dessus. Je ne voulais pas lui imposé ma manière de penser trop chaotique qui risquait de lui donné un surplus de travail inutile. Je voulais être le seul à faire des efforts d'adaptation afin de lui accorder le travail le plus agréable possible.
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MessageSujet: Re: Une histoire de m...utation {Alan West}   Une histoire de m...utation {Alan West} Icon_minitimeJeu 31 Juil - 20:26

Surprise, à ma demande, surprise entrainant des hésitations, de la réprobation et des regrets ; outch, j’ai vraiment dû dire quelque chose de travers. Des excuses à une demande, encore plus stressé que prévu, tandis que les nouvelles hésitations sont due au fait que je le surprenne et le prenne de court avec la demande de tutoiement ; cependant si elle justifie une partie des micro-expressions de son visage, elle ne le fait pas pour toute. Et non je ne tiendrais pas rigueur du phrase « formel » qui n’est ni plus ni moins que le basique de ceux ayant eue une bonne éducation, il n’y a donc aucune raison d’en vouloir.

Pareillement, le thé semble être une question piège, déclenchant bien des choses que je ne puis réassocier facilement à ma demande ; ses processus psychiques ont beau être bien plus lents que les miens ils n’en sont pas moins rapides et surtout obscurs de mon point de vue. Je le quitte néanmoins quelques instants pour m’en aller lui remplir sa tasse, un temps-mort suffisant pour qu’il se perde en réflexion. Des réflexions que je coupe à mon retour, entrainant de nouvelles questions qu’il ne tarde pas à poser. Curiosité plus timidité, c’était  un bon combo puisque chacune limitait l’autre.

- Je suis étonné vous – try again – n'avez pas l'aide d'un neuropsychologue ? – houlà, mais dans quoi il part ? C’est pas la neuropsychologie qui m’intéresse – Après tout, parmi l'immense diversité de mutation possible. Il doit y en avoir qui modifie la neuroanatomie. – hum, je vais avoir des explications à fournir, tant sur ce que je sais de l’étude de la mutation que du fait que le côté scientifique ne m’intéresse pas – Déjà sans mutation, en cours de pédagogie, j'ai vu que la neuroanatomie – oui, définitivement, je vais le coller dans les pates de Jade ou inversement on verra bien qui est le plus scientifique des deux ; ça ne reste pas mon cas – pouvait provoqué chez des enfants, un système cognitif différent entraînant un changement de comportement en cours. Je sais que pédagogie et psychologie sont différents mais bon je crois que la pédagogie est une application limitée à l'apprentissage de la psychologie, non ?

Je le regarde un instant les sourcils levés pour marquer les faits, bien plus longtemps que je n’en aurai réellement besoin même si les quelques deux secondes que je le fais me sont plus que suffisantes pour préparer un long discours.

- Les mutations sont visibles par IRM puisque des parties du cerveau s’activent pour leur contrôle, c’est plus un moyen de mesurer le développement du mutant que son pouvoir même si certains zones correspondent à certaines capacités, sachant que certains Gènes X modifient également ce développement. Cependant ce n’est pas le pourquoi ou le comment qui m’intéresse, mais la perception et le ressenti qu’en ont les gens, porteur ou pas.

- Tiens, je viens de remarquer que vous… – next try – euh… – bien, correction cette fois-ci – que tu as les yeux qui effectuent de nombreux mouvement. – hum, certes ; impressionnante capacité d’observation – Si je me fie à mes connaissances en pédagogie, tu as un Q.I. de cent trente ou plus. – houlà encore plein d’explications en perspectives – Est-ce que j'ai vu juste ou est-ce que je me suis trompé ?

Pas le loisir de répondre qu’il s’effraie et se corrige déjà en oubliant le progrès précédent ; néanmoins il est important de noter que la seule question personnelles soit osée avec un « tu » là où tout le reste se limite au « vous ». Je me peux m’empêcher de prendre une inspiration légèrement amusée, malgré sa position qui chance alors que la gêne gagne en puissance. Cacher ses mains sous la table est inutile car elle est en verre, une demande de ma personne pour pouvoir observer au mieux et cela ne manque pas, même si généralement ce sont les jambes d’autrui que j’espionne ainsi. Quel magnifique sourire faux trahissant plus que bien la peur qui se cache derrière, peur me motivant à ne pas l’interrompre pour qu’une fois arrivé au bout de son raisonnement il soit plus facile à calmer, l’ayant partiellement fait lui-même.

- En effet, répons-je à son double dicton, me contentant d’une réponse valant pour les deux à la voir, non sans un sourire amusé. Votre question n’est pas déplacée, non, même si ma réponse vous surprendra : si le mesures sont exactes, mon QI est de 515, même si je le sous-exploite complètement. Ma mutation a doté mon corps de cellules capables de le nourrir, de le guérir et de l’améliorer, tous mes tissus biologiques en ont bénéficiés ; en bref, mes capacités physiques et cognitives sont démultipliées par rapport à la norme.

Bon, on tait la suite car même si je suis sur qu’une bonne récitation de leçon scientifique sur le pourquoi et le comment de mes capacités mutantes me permettrait de créer l’exception à la règle que personne ne comprend ma mutation, je n’ai pas envie de refaire l’un de mes longs monologues explicatifs.

- Selon moi, la pédagogie est un moyen de faciliter l’apprentissage, quelque soit la chose enseignée, et si c’est en effet différent de la psychologie cette dernière peut aider et réciproquement : en usant de psychologie on améliore sa pédagogie et en usant de pédagogie on améliore les facilités de transmission du savoir psychologique. Après, concernant la neuropsychologie, une telle approche me serait inutile. Il y a, selon moi, deux types de psychologues : ceux qui font dans la science et ceux qui font dans le social. Je me place dans la seconde catégorie ; il m’intéresse moins de comprendre pourquoi que de comprendre quoi et de pouvoir travailler sur ce point. Du fait, pour ma thèse, la mutation ne m’intéresse pas en tant que telle, c’est l’individu mutant et ce que cela a altéré chez lui selon lui qui m’intéresse ; pas biologiquement mais au niveau de sa personnalité comme de son comportement. Ma fille a posée la question, hors sujette mais intéressante, de savoir si c’était le caractère qui s’adaptait à la mutation ou la mutation au caractère ; quelque soit le cas, ce sont les changements psychologiques qui me concernent.
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MessageSujet: Re: Une histoire de m...utation {Alan West}   Une histoire de m...utation {Alan West} Icon_minitimeVen 1 Aoû - 0:47

La conversation continuait, suivant son cours, c'est alors que suite à ma question sur l'absence de neurologue et le lien entre psychologie et pédagogie Amy leva les sourcils. Je regardai alors par la fenêtre afin de détourné le regard. J'écoutai les propos d'Amy, les intégrant dans mon file de pensé. Amy préférait étudier le ressentit et la perception de la mutation. Cela impliquait donc l'impact émotionnel si j'avais bien compris et donc la neurologie, étant incapable d'étudier les émotions, lui était inutile. Je replaçai mon regard en direction d'Amy et lui confirma ma compréhension en lui disant simplement.

-Je vois ce que tu veux dire, je comprend mieux votre démarche.

Je lui sourit puis j'écoutai sa réponse à ma question sur son quotient intellectuel. Je savais désormais que son Q.I était de 515 et ce grâce à sa mutation. Je me souvins alors des recherches sur le Q.I que j'avais effectuer lorsque j'étudiais les conséquence de sa valeur trop élevé sur les mécanisme de l'apprentissage afin de mieux comprendre se qu'il représentait. Mes recherches m'avaient donné une valeur de 220 pour l'homo sapiens sapiens ayant le Q.I le plus élevé. Elle m'indiqua aussi que sa mutation renforçait tous ses tissus biologiques, ce qui me fit pensé que sa mutation devait chamboulé toute sa bio-chimie la rendant bien plus complexe.

À peine, la jeune interne venait de terminer sa brève description de sa mutation qu'elle me parla de sa vision de la psychologie. Elle m'indiqua qu'elle pensait que psychologie et pédagogie était différente mais complémentaire. Je ne pus m'empêcher de faire une analogie avec le phénomène mutant. Elle me précisa alors que selon elle, il y avait deux sorte de psychologue. Les psychologue plus scientifique préférant utilisé la neurologie pour l'épaulé et la psychologie plus social. Elle m'informa aussi qu'elle préférait mettre l'accent sur l'individu plutôt que sur sa mutation. Je trouvais cette approche assez louable. C'est à ce moment qu'elle m'avoua que sa fille lui avait déjà posée une question hors-sujet. Elle lui avait demandée si c'était le caractère qui déterminait la mutation où l'inverse.

Je remis mes mains bien en vu, plaçant ma main gauche sur la table et la droite allant frotter mon menton témoignant de mes réflexions. Je déterminai l'ordre dans lequel je devais dire ce que j'avais à dire. Je n'y connaissait rien en psychologie mais la vision d'Amy m'interpella, n'y avait il vraiment que deux voix pour les psychologue, une troisième voix n'était-elle pas envisageable ? J'étais heureux pour elle qu'elle en ai une fille mais ce luxe ne m'étais pas encore permis. J'avais encore beaucoup de chemin à parcourir avant d'espérer avoir le droit à la paternité. Je devais être capable de protéger mes enfants et pour le moment je doutais grandement de mes capacités à le faire.

-ha bon ? il n'y a vraiment que deux types de psychologues, pas de troisièmes voix possibles. Pourquoi n'y a t-il pas de psychologue choisissant d'associer les deux voix que tu décris? Pour ma part, même si tout les scientifiques diront qu'il y a deux façon de faire de la science, soit par une approche théorique, soit par une approche expérimental, je me décris plutôt de la troisième voix. Je varie mon approche en fonction du problème à résoudre, préférant rechercher la vision la plus large et ouverte possible.

Je repris un peu mon souffle remarquant que je m'était laisser emporté ce qui me gêna un peu. Puis, je me préparai à faire référence à la question de sa fille afin de donné ma vision de cette question. Question qui me fit pensé à la question très connu « qu'est ce qui est apparu en premier l’œuf ou la poule? ». Je pris une gorgé de thé puis me préparai à parlé à reprendre la parole.

-Très intéressante la question de ta fille mais bon il vaut mieux que j'évite de partir sur un telle sujet sinon tu risque de ne pas avancé sur ta thèse. J'ai tendance à m'emporter quand je peux tenté de donner une réponse à une question qui n'a pas de réelle réponse claire. Bon par contre, je n'ai pas la moindre idée de par ou commencer à parler de mon ressentis vis à vis de ma mutation. Je devrai peut être commencer par décrire un peu en quoi consiste ma mutation. Oui, je pense que c'est ce qu'il y a de mieux.

Lors de mes mots, le souvenir du jour où ma mutation s'était révéler me revint en tête. Ce souvenir était toujours aussi douloureux mais je me le remémorais chaque jour. Je m'étais fait un devoir de ne jamais oublier ma faiblesse et ses conséquences. Je me rappelais de tous les détails même du visage creusé par les irradiations de ma mère avant son décès. Je simulais le deuil fait hors que je savais qu'il n'étais pas fait. Je ne voulais pas embêter les autres avec mes souffrances. J'étais trop faible pour y avoir droit. Je finis par rouvrir les yeux puis jetant un rapide coup d’œil par la fenêtre, je commençai à parler.

-Ma mutation, ce résume avant tout à un système de glande me permettant de produire des substances chimiques. D'ailleurs je connais la composition chimique de chaque substance produite par mes glandes. Je m'impose de basé la recherche de nouvelle substance à créer à l'aide d'une recherche rigoureuse afin d'éviter de blesser quelqu'un lors d'un essai empirique. D'ailleurs, la le premier impacte de ma mutation qui me vienne est un impacte superficielle. Je suis complexer car ma mutation salie rapidement mes dents ce qui me pousse à ne pas trop les montrer. Un autre impacte qu'a ma mutation sur ma personne est un besoin de manger accru qui combiner à ma timidité me pousse a faire des repas supplémentaires.

Je m'arrêtai un instant. J'avais commencer mais ne voulant pas décevoir l'interne, je préférai rechercher auprès d'elle la confirmation que je n'étais pas hors sujet. Recherche que je fis à l'aide d'une question des plus simples mais qui avait tellement d'importance. Je devais apprendre à être réellement utile, sinon je ne pourrais jamais évoluer et devenir fort.

-Rassures moi c'est bien ce genre d'information qui t'es utile pour ta thèse ?

Je laissai le temps à la x-woman de répondre tout en réfléchissant au rôle de ma mutation dans ma personnalité en reprenant une gorgé de thé.
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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: Une histoire de m...utation {Alan West}   Une histoire de m...utation {Alan West} Icon_minitimeDim 3 Aoû - 21:12

Il arrive, en comprenant ce que je veux dire ainsi que ma démarche, à alterner les deux personnes pour me désigner ; le tout après avoir détourné le regard vers l’extérieur et l’orage qui s’y déroule. C’est… bon, voyons le bon côté des choses, il sourit malgré tout. Neassa me l’avait décrit stressé mais à ce point-là… Je peine à imaginer comment il doit être prude puisque c’est ainsi que me l’a décrit Rachel mais ça c’est hors sujet. Restons sur la psychologie en générale et si non la sienne, ma perception de tout cela et du fait ce que je lui demande dans le cadre de ma thèse.

Mon discours m’apporte quelques approbations et lui permet de revenir en lice avec un peu plus de confiance, ramenant ses mains sur la table avec la gauche avancée et la droite sur le menton, témoignage d’une réflexion du cerveau gauche faisant donc appel à la raison. Je lui donne à penser et j’espère que défendre ses opinions ou adhérer aux miens lui permettra de se sentir un peu plus à son aise, ça a l’air bien parti pour en tous cas. Après, le bilan devient rapidement mitigé alors que plus que de la réflexion c’est du doute et du refus qui se dessine ; réprobation ?

- Ha bon ? Il n'y a vraiment que deux types de psychologues, pas de troisième voix possible. – je n’ai pas été si catégorique ! – Pourquoi n'y a t-il pas de psychologue choisissant d'associer les deux voix que tu décris ?

Je pense qu’il s’agit de privilégier une approche plus que mettre des barrières exclusives, à la manière des scientifiques qu’il cite lui-même, libre à chacun de se faire son propre avis et de percevoir une troisième voix ou non ; varier son approche en fonction du problème à résoudre est naturel mais on restera généralement dans le même champ méthodologique car c’est notre manière de fonctionner. Jamais je ne pourrais me mettre à décortiquer quelqu’un comme s’il était l’incubateur de troubles mentaux et les faire passer avant la personne, c’est ainsi. Néanmoins je vais éviter de trop avancer là-dessus considérant que ça pourrait tourner à la confrontation, vu l’énergie qu’y met Alan ; Alan qui s’en rend compte et retourne sur le banc à cause de la gêne, même si elle est inférieure à ce qu’il connaissait précédemment.

- C’est juste mon avis sur les différentes approches et méthodes, sans doute y a-t-il quelque chose entre et plus qu’une troisième voix ça doit être un spectre séparant ces deux extrêmes.

Il reprend sur la question de Jade, me tutoyant au passage puisque c’est personnel, et averti qu’il « vaut mieux » éviter de partir sur cela pour le bien de ma thèse ; intéressante formulation qui me permet nombres de suppositions qu’il entreprend de m’expliquer par la suite, parlant d’une tendance à l’emportement que j’ai pu constater l’instant précédent tout comme d’une quête de réponse visiblement tranchée. Une telle chose risque de bien lui compliquer la vie considérant le nombre de choses mystérieuses mais colle parfaitement avec son activité cérébrale et ces méthodes de fonctionnement, comme en témoigne l’utilisation répétée du côté droit de son corps. Ne pas souffrir du doute peut conduire à s’enfoncer dans une direction à la rechercher ou grâce à une réponse qu’on place en certitude et ce sont les erreurs les plus couteuses, je suis une habituée de cela.

Ne pas avoir la moindre idée de par où commencer à parler de son ressentis vis-à-vis de sa mutation, voici qui est intéressant en lui-même ; moins que de n’y avoir jamais réfléchit il y a beaucoup à dire car elle a un fort impact. Ou alors il est trop bordélique mais je ne pense pas. Et commencer par une brève explication est une bonne chose, je lui confirme d’un hochement de tête même s’il s’est convaincu tout seul. Je ne pense pas qu’elle ait énormément eu le temps d’évoluer, même si c’est présomptueux de ma part, donc commencer pat le commencement est le plus logique comme le plus simple. Néanmoins ce commencement est douloureux et entraine une bonne dose de dégout de lui-même ; bon, visiblement ça ne s’est pas passé dans les meilleures conditions. Je n’en suis que plus attentive, du fait, maintenue à distance de ses pensées mais contemplative des conséquences qu’elles ont sur sa chair. Que de dégoût de lui-même, que de colère, et quel évitement ; ce n’est pas moi qu’il fuit en regardant par la fenêtre cette fois mais bien lui-même.

Mutation ce résumant à un système de glandes productrices de substances chimiques ; hey, j’ai trouvé plus dégueu que mes ailes-poumons et ma mue ! Et à part ça, je peux aussi supposer que sa mutation est responsable de son boulot mais voyons ce qu’il en pense lui. Il doit connaitre la composition chimique pour pouvoir la produire ; une preuve de plus dans le sens de ma supposition. Imposition de recherche afin d’éviter les accidents ; une seconde preuve ainsi qu’une nouvelle supposition sur l’origine de son dégoût de lui-même justement à cause d’un de ces accidents.

Le premier impact est un impact superficiel ? Oh, qu’est-ce que ça signifie ça ? Complexe de salissure à cause de la mutation ; ça explique son hygiène supérieure à la norme – j’éviterai de me la ramener là-dessus, je suis à deux à trois douches par jour même si c’est à cause de l’entrainement matinal olympique et quotidien que vient la seconde, et non je continuerai de me doucher au lever également et au couché si la journée a été salissante – comme qu’il ne montre pas ses dents, comme il le dit. Par superficiel est donc entendu esthétique. Et un besoin de manger accru qui le pousse à faire des repas supplémentaires, chose qui additionnée à sa timidité rend probable que lesdits repas soient en cachette.

Il s’arrête et je m’arrête aussi, du fait, même si pour une fois je n’ai nullement de stylo et de feuille, je me contente d’écouter et d’observer en me fiant à ma seule mémoire. C’est visiblement mon assentiment qu’il attend, sa concentration et ses hésitations alors qu’il me regarde sonnent comme une demande muette.

- Rassures moi c'est bien ce genre d'information qui t'es utile pour ta thèse ?

- Oui, répondis-je avec un sourire reconnaissant, même si par exemple, le besoin de manger m’importe moins que le fait que ça impact sur ta timidité. Tes glandes produisent des produits chimiques, ils te salissent la bouche et du fait, pour contrebalancer cela tu évites de sourire et tu as une hygiène irréprochable, tandis que tu t’imposes tout un processus scientifique pour l’utilisation de tes dons que je pense être impliqué dans ta décision de devenir professeur de chimie ; ce sont ces choses-là qui m’intéressent.

Pourquoi repréciser alors que je lui ai confirmé ce qu’il demandait ? D’une pour le conforter dans le fait qu’il soit dans le bon en le laissant juge de ce fait et de deux pour exposer mes hypothèses car en bonne curieuse je veux savoir si j’ai raison ou pas.

- Maintenant, on n’est pas obligés d’en parler à l’oral, si ça t’est plus facile de tout poser par écrit directement n’hésite pas à le faire. Je ne te garanti pas ne de ne pas lever le nez pour essayer de lire mais je préfère éviter que tu ais à te forcer. Comme tu le sens.
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MessageSujet: Re: Une histoire de m...utation {Alan West}   Une histoire de m...utation {Alan West} Icon_minitimeLun 4 Aoû - 8:51

L'entretien avec Amy suivait son cours, s'accélérant petit à petit. Amy me concéda qu'elle pensait qu'il y avait sûrement toutes les positions possibles entre les deux extrêmes qu'elle m'avait décrits. Je ne pus m'empêcher de faire un rictus témoignant de mon soulagement. Nous vivions dans un monde qui était tout sauf binaire. Rien n'était jamais tous noir ou tout blanc. Après tous, sans lumière, les ombres ne pouvaient exister. Amy écoutait chaque mot que je prononçais avec attention puis répondit à mon interrogation par l'affirmative tout en me souriant. Elle rajouta même ses conclusion partielle sur les informations que j'avais données. Une fois fait, elle me précisa que je n'étais pas obligé de tous dire à l'oral. Je pouvais aussi l'écrire, à l'entente de cette proposition. Je fis une mine surprise.

Écrire me permettrait certes de parler plus aisément, de l'impact de ma mutation sur ma psyché personnelle. Cependant, je ne pourrai jamais prendre le dessus sur ma timidité si je choisi la solution de facilité. L'idéal pour la surpassez était de sortir de ma zone de confort pour l'élargir. Je regardai les feuilles de papier et le stylo posé sur la table en verre puis tout en finissant ma tasse de thé, je ramenai mon regard au niveau des yeux de l'interne et lui souriant je lui fit part de ma décision.

-Merci, c'est très prévenant de ta part mais je préfère tenter de le faire à l'oral. Je suppose que tu as remarquer que je suis timide. Personnellement, je n'ai pas envie de le rester et donc je m'entraîne à la gérer et je pense que parlé de ma mutation à l'oral à une personne que je ne connais pas très bien, serait une bonne idée pour mieux la gérer. Et puis, écrire sans regarder quelqu'un alors qu'il est présent dans la même pièce est un manque de respect.

Je pris quelque secondes, afin de laisser le temps a Amy de réagir à mes propos. Je savais que ça ne serais pas la discussion la plus facile mais il fallait que je le fasse. Je souris à Amy témoignant que la simple possibilité de savoir que je pouvait me réfugier dans l'écriture me mettais en confiance. J'avais accès aussi bien au combat et à la fuite et mon choix du combat me redonna un peu confiance dans mes rapports sociaux. De plus, la confirmation d'Amy sur la bonne compréhension de ma position m'aidait à me sentir plus confiant.

-Pour revenir à tes hypothèses elles sont correctes. Ma mutation est bien, suite à mon besoin psychologique de procéder à une méthodologie scientifique pour l'exploiter, responsable de mon choix de carrière. Elle est aussi responsable de mon hobby pour la sculpture qui me permet d'exploiter, le premier fluide que j'ai produit. Ce fluide durcissant au contact de l'oxygène, quand je le secrète, j'ai environ une quinzaine de seconde pour lui donner la forme que je désire.

J'observai alors Amy, observant ses réactions à mes propos. J'avais pris l'habitude d'observer mes interlocuteurs au cas où ils auraient besoin de moi. Je me décidai à suivre un ordre chronologique pour décrire les impactes de ma mutations afin de simplifier la compréhension de cette élément. J'allais donc devoir bientôt parler de ce moment de ma vie où j'avais perdu la personne la plus importante à mes yeux. Les flash des événements me revenant je sentis ma gorge se nouée et je repris mon témoignage avec une voix chargée d'émotions

-Pour la suite, je vais parler du contexte de l'apparition de ma mutation afin de pouvoir mieux expliqué le rapport particulier que j'ai à ma mutation. Il y a douze ans environ ma mère à été irradié. J'ai appris que l'irradiation à été causé par un jeune mutant qui a eu son gène qui s'est révéler au mauvais moment. Ma mère était au mauvais endroit au mauvais moment. Le jour même j'ai donc été la voir à l'hôpital avant qu'elle ne meure et c'est la qu'elle ma dit la phrase qui à tout conditionner.

Je ne pus empêcher quelque larmes de perler le long de ma joue en prononçant cette période douloureuse de ma vie mais étrangement plus j'en parlait, plus je me sentais soulagé comme si je m'enlevais un poids. Je pris quelque secondes le temps de reprendre mes esprits puis repris mon monologue.

-Laisse leur chance aux humains et aux mutants. Cette phrase est gravé en moi d'ailleurs cette phrase est la dernière de ma mère. Elle me la dite avant de rendre son dernier souffle. Après, j'ai juste eu le temps de retourner chez moi avant de réaliser et sombrer dans une profonde déprime qui a vu ma mutation se déclencher. Je t'avoue que j'ignore si c'est normal ou pas, mais j'ai un peux pris ma mutation comme le symbole de la dernière volonté de ma mère. Depuis, je cherche par tout les moyens par donné une chance à tout le monde. Ma mutation dans mon cas, est juste une cicatrice morale en quelque sorte, le rappelle que j'ai été trop faible. Quand j'y repense, je me sens coupable de ce qui est arriver à ma mère. Ma mutation a aussi eu un autre rôles, en fait les années qui ont suivis j'ai gérer le décès de ma mère en m'entraînant à la maîtrise de ma mutation afin refouler mes émotions du moment. D'ailleurs, en y réfléchissant, je me demande si la cause de ma timidité ne viendrait pas de là. Tu en pensez quoi Amy ?

Je venais de remarquer que je commençais à parler plus du décès de ma mère et de ses conséquences que de ma mutation mêmes si je savais que c'était dans un sens lié, je me devais de me recentré pour ne pas faire perdre trop de temps à Amy. J'observais la jeune interne continuant mes réflexions sur l'impacte de ma mutation sur ma psychologie. Analysant son lien avec chaque trait de ma personnalité et repérant des lien que je auquel je n'avais jamais pensé.
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MessageSujet: Re: Une histoire de m...utation {Alan West}   Une histoire de m...utation {Alan West} Icon_minitimeVen 8 Aoû - 17:01

C’est assez particulier, la surprise chez les gens hétérochrome. L’expression de surprise relevant les sourcils et écarquillant les yeux, entre autres, fait étonnement ressortir la différence de couleur et si c’est déjà légèrement perturbant de norme, ça ne l’en devient encore plus. Après considérant que pour fixer dans les yeux j’utilise la technique consistant à regarder le nez, je m’en accommode très bien. Toujours est-il qu’il réfléchit à ma proposition. Qu’il écrive maintenant ou plus tard ne m’importe pas, je suis même prête à ne pas regarder s’il le faut, tant que je fini par avoir son témoignage écrit ; puisque c’est cela que je compile dans ma thèse et sur quoi je m’appui. Mais je suis capable de faire la retranscription à postériori si je me concentre pour faire appelle à ma mémoire ; elle est parfaite, chaque instant y est répertorié et archivé et je peux le revivre, pour le meilleur est pour le pire. Je n’ai jamais eue de facilité à retenir les choses et, si cette altération m’a permise d’apprendre instantanément là où il me fallait des heures pour faire du par-cœur auparavant, elle a pour prix le fait que chaque instant de ma vie soit ainsi accessible, les meilleurs comme les pires. Je n’aime pas utiliser ma mémoire pour revivre les choses car plus qu’être déroutant et intrusif cela peut faire mal. Très mal. Même mes œillères ont leurs limites.

- Merci, c'est très prévenant de ta part mais je préfère tenter de le faire à l'oral. – j’hoche la tête ; qu’il en soit ainsi tant qu’on fait une retranscription écrite après, cela sera sans doute moins sincère puisqu’un second jet mais ça n’importe pas réellement – Je suppose que tu as remarquer que je suis timide. – bonne supposition – Personnellement, je n'ai pas envie de le rester et donc je m'entraîne à la gérer – je l’ai remarqué aussi et encourage dans cette voix que j’ai déjà parcourue auparavant et que je parcours parfois encore ; cependant je vais éviter de foutre mon nez de psychologue là-dedans si ça ne m’est pas demandé – et je pense que parlé de ma mutation à l'oral à une personne que je ne connais pas très bien, serait une bonne idée pour mieux la gérer. – En effet, la mutation est un sujet personnel en général. Après, entre ça et la socialisation forcée à coup de moules/frittes avec des ados et Rachel… – Et puis, écrire sans regarder quelqu'un alors qu'il est présent dans la même pièce est un manque de respect.

Bon Dieu ce qu’il est à cheval sur le respect ! Origines sociales différentes, certes, mais ça fait quand même tout un monde ; je vais lui dire que je viens du Mezzo, ça devrait lui parler vu qu’il n’est pas si loin avec la Belgique, il comprendra sans doute un peu mieux. Puis si ma présence curieuse gêne, je peux toujours sortir. Je n’étais pas là quand Sanzo et Jade ont faite leur témoignage. Enfin Bref.

- D’accord, répons-je simplement à défaut de savoir quoi dire d’autre, comblant le temps de parole qu’il me laisse avec un sourire.

Sourire auquel je réponds lorsqu’il me dit que mes hypothèses sont bonnes ; j’adore avoir raison. Je cherche presque toujours à avoir raison ; le presque est de la faute à Jade. Et chose que je ne savais pas, plus que son travail sa mutation a également influencée ses passions ; celle pour la sculpture. Euh… il sculpte les trucs qu’il produit avec ses glandes buccales ? Hum… définitivement plus dégueu que moi. Puis quinze secondes pour sculpter c’est court, pas de quoi élaborer des trucs artistiques. J’ai la déplaisante association d’idée qu’après merdes d’artiste on va avoir bave de prof ; il pourra toujours dire que c’est de la faute à ses élèves qui lui en font baver ! La réplique Rachelienne mise à part, c’est sur que si je lui colle Jade dans les pâtes il va sérieusement avoir du mal. Mais ça lui fera un bon entrainement et ça occupera la Jeun Fille quelques temps, c’est bénéfique pour tout le monde.

La plupart des gens n’aiment pas être décryptés et je le comprends parfaitement, d’autant plus que je décrypte avec une grande aisance, cependant de là à dire que j’aime l’être ; les deux yeux différents m’observent activement et je le vois, neutralisant ce que je peux neutraliser par réflexe, croisant donc mes doigts à pouces égaux et posant les poignets sur la table de verre, de manière à bloquer l’entièreté de mes mouvements au niveau du torse et des bras alors même que je me campe fermement les deux pieds au sol. Je ne peux rien faire pour inhiber mes micro-expressions mais il est très peu probable qu’il les perçoive, je m’en serais déjà aperçue vis-à-vis de ses réactions ; réactions qui impliquent néanmoins une connaissance de certaines des expressions. Décrypteur amateur mais décrypteur tout de même. Personne ne me bat à ce jeu-là, cependant. Enfin, j’espère ; je plains la pauvre personne qui le fait, c’est déjà chiant pour moi par moment.

Bon, sinon, à part avoir vu que je sais que tu fais de l’observation psychologique, et que tes pouvoirs ne me donnent pas envie de bouffer, tu reprends l’histoire Alan ?

Oui il le fait et cela l’affecte énormément, me mettant mal à l’aise un instant avant que je ne reprenne le rythme et ne me concentre à nouveau sur… plus ou moins ce qu’il vient de me faire. C’est le complexe de Dieu ça : faites ce que je dis, pas ce que je fais.

Douze ans, mère irradiée ; j’en grimace et entrouvre la bouche à la recherche de quelques mots qui sont remit à plus tard vu qu’il ne s’interrompt pas la seconde suivante, continuant de parler. A être observateur, il a du voir ce léger flou au niveau de ma bouche, ses yeux peinant à suivre ma vitesse naturelle. Il est peu de choses que l’altération des bio-tissus n’a pas changées chez moi et mes capacités cognitiques sont toutes aussi démultipliées que les physiques. Je lui dirais bien que je comprends mais j’avais qu’une demi-douzaine de mois lorsque Daniella a été exécutée d’une balle dans la tête donc niveau perte de la mère… je n’en ai pas eue mais je ne peux pas réellement comprendre ce que ça fait.

Douze ans, mère irradiée par un mutant, ce qui a dû probablement déclencher sa propre mutation. Hum, tout d’un coup, même saupoudré d’un grand discours pour faire passer la pilule, ça reste violent. Et le fait que cette phrase ait « tout conditionné » en est une preuve, Alan West c’est élancé depuis le début de son adolescence dans une quête pour faire le deuil de sa mère et si cette quête l’a conduit ici c’est qu’il n’est pas en paix.

Je comprends ses larmes et elles m’attristent néanmoins je ne me lève pas encore pour aller chercher des mouchoirs dans l’armoire, pour ne pas l’interrompre.

- Laisse leur chance aux humains et aux mutants. Cette phrase est gravé en moi d'ailleurs cette phrase est la dernière de ma mère. Elle me la dite avant de rendre son dernier souffle. Après, j'ai juste eu le temps de retourner chez moi avant de réaliser et sombrer dans une profonde déprime qui a vu ma mutation se déclencher.

Mutation comme un symbole ? Logique considérant ce qui c’est passé et si cela aide à avancer cela n’aidera pas à faire le deuil car tant qu’elle sera liée à ce dernier, la mutation renverra à la mort et comme il ne se débarrassera jamais de sa mutation il ne se débarrassera jamais de ce fantôme. Une cicatrice morale, en effet, tout comme le fait de chercher par tous les moyens à donner une chance à tous ; ce qui me gêne dans cela c’est la faiblesse. Etre « trop faible » ; face à quoi ?

J’écoute la fin du discours avec la même concentration que j’éprouve face à mes patients normaux.

- D'ailleurs, en y réfléchissant, je me demande si la cause de ma timidité ne viendrait pas de là. Tu en pensez quoi Amy ?

- Ta timidité ne vient pas du fait que tu ais refoulées les émotions en utilisant la maitrise de ta mutation comme mécanisme de défense mais plutôt du fait que tu te juge « trop faible », je pense. Oui, ta mutation est une cicatrice morale sur laquelle tu t’es concentré mais ce n’est pas la seule liée à la perte, ta maxime l’est aussi si tu veux mon avis. Ces deux choses semblent lourdement influencer ta vie, voir la dicter, et te renvoie constamment en arrière, à ta « faiblesse ». Tu accepterais de développer plus sur le sujet ?

Je remets le témoignage pour ma thèse à plus tard ; j’ai un choix simple à faire et je le privilégie lui. Pourquoi ai-je tant de mal à en faire de même dans mon couple ? Est-ce parce que je ne m’efface plus face à Caitlyn ? Mes pensées se séparent aussi en des chemins désagréables mais je tâche de rester concentrer, ayant tout loisir de simultanément me faire mal en une introspection silencieuse comme de l’aider lui.
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MessageSujet: Re: Une histoire de m...utation {Alan West}   Une histoire de m...utation {Alan West} Icon_minitimeSam 9 Aoû - 2:25

Plus l'entretien avec Amy avançait et plus je me décontractais. Amy avait une personnalité assez agréable. Enfin, d'après le peu de temps passé à discuter. Cette personnalité étant celle de la psychologue, j'ignorais si elle était identique dans sa vie privée mais ce n'était pas polie de poser des questions sur la vie privée des gens. Je remarquai cependant que lors de mon monologue et plus particulièrement durant ma première pose. L'X-woman changea de posture de manière assez étrange. Je me demandai pourquoi ce changement de gestuelle mais je continuai mon monologue choisissant d'y revenir plus tard. J'aperçus Amy entrouvrir la bouche après l'annonce du décès de ma mère par irradiation. Je décidai de continuai mon monologue ayant peur de ce qu'Amy pourrait me demander.

L'interne répondit à mon interrogation de fin de monologue en m'avouant ne pas pensé que mon refoulement d'émotions soit la cause de ma timidité. Elle m'annonça son hypothèse selon laquelle ma timidité serait causée par le fait que je juge être trop faible et ma maxime. Toujours selon Amy, Ses éléments me renverrais constamment dans le passé.Elle décida à la suite de son explication de me demander de développé plus se sujet. Je fus très surpris par cette demande. Mon regard, se dirigea vers la fenêtre. Qu'attendais Amy de moi en me posant cette question. Je l'ignorais et pourquoi me l'avait-elle posée ? Avait-elle perçu chez moi un risque potentielle pour les autres ?

-Si vous voulez parler de faiblesse, c'est une constatation logique. Par exemple, lors des événements de Mutants Town, je veux dire l'attaque des purificateurs. Ses sales extrémistes ignorants qui ont sont trop obtus pour écouter ce que les autres ont à leur dire. Je n'ai pu les empêcher de brûler le dojo ou je m'entraînait au kung-fu. En situation de danger ou il n'y a personne à protéger, mon réflexe fuite-combat est porté pour la fuite. Hors, dans la nature quand un animal est en danger, il ne fuit que lorsqu'il est plus faible que son adversaire. Dans l'autre cas même si son adversaire n'est pas une proie potentielle, il la tue pour qu'il ne le menace plus par la suite. Bien sur, vous pouvez me dire que l'homme est une espèce social qui grâce à ses facultés intellectuelles n'a plus besoin d'être fort pour survivre et que ça n'a plus de sens. Mais même dans se sens, je n'ai aucun intérêt. Ma mutation une fois connue dégoûte les gens. Je suis incapable de contrôler ma timidité, elle me submerge toujours quand je n'ai plus un contrôle suffisant de mon environnement.

Je remarquai alors que je m'étais emporté. Surtout lors de mon exemple sur les purificateurs. Je craignais de passer pour quelqu'un de dangereux, je ne comprenais pas. Je pensais avoir étouffer cette colère en réparant les conséquences néfastes mais apparemment j'avais tort. J'ignorais si cette colère étais contre les purificateurs et ce qu'ils symbolisait ou contre autre chose. Je ne devais cependant pas l'éprouver s'était contraire à ma promesse, je me devais de leur laisser à eux aussi une chance mais pourquoi la colère montait en moi quand je pensais à eux ? Encore une preuve de ma faiblesse.

-Excusez mon emportement, vous voyez je suis tellement faible, que je ne suis même pas capable de laissé une chance de rédemption au purificateurs. Ça me fais peur pour être honnêtes. Si je perd le contrôle sur cette colère, je risquerais de blesser des innocents ou pire en tuer. Je me dois de gagner en force pour que cela n'arrive pas. Enfin, quand je parle de force, comprenez un parfait contrôle de mes émotions. Je ne veux pas que les autres souffrent par ma faute. Pour le moment, seul les extrémistes déclenche chez moi ce sentiment de colère mais si il se généralisait. Est ce que je suis un futur psychopathe ou sociopathe ou je ne sais qu'elle autres type de criminelles. Je sais que les émotions ne se contrôle pas dans le sens classique du terme. Ce que je veux c'est en faite... C'est réussir à les canaliser afin, par exemple, que ma colère devienne de la détermination.

Mon esprit s'était embrumé tout seul, je n'étais plus vraiment conscient de où j'étais ni de qui étais en face de moi. Je ne regardait même plus Amy fixant mes mains. Je me mis alors à même me demander si ma colère n'étais pas diriger vers ma mère. Je n'étais même plus sur de qui j'étais. Je relevai la tête doucement, tentant de retrouver mes esprit puis tout en ouvrant la bouche d'une voix des plus gênée.

-Pour tout dire, je ne sais même plus se que je ressent vraiment je commence à douter de mes émotions. La seul chose que je sais c'est que je ne sais rien comme dirais Platon ma pire ennemie l'ignorance me contrôle et je l'ignorais. Il va falloir que j'étudie deux fois plus pour reprendre le dessus, je n'ai pas le choix. La connaissance devrait permettre au mutant et au humain de se comprendre et si ils se comprennent, il n'y aura plus de raison de faire preuve de racisme anti-mutant. Excusez-moi j'espère que je ne vous ennuyes pas trop ?

Je regardait Amy le teint légèrement blanchi par mes inquiétudes. Prêt à m'excuser en cas de maladresse. Je me devait de continuer à la faire passer avant moi, c'était mon destin de vivre pour les autres peut m'importait mes souffrances tant que les autres étaient heureux.
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MessageSujet: Re: Une histoire de m...utation {Alan West}   Une histoire de m...utation {Alan West} Icon_minitimeVen 15 Aoû - 14:17

Surprise, encore, je ne pense pourtant pas être si surprenante que cela. Tant que cela reste des surprises neutres ou bonnes, cela doit aller, mais je suis capable d’en faire bien des mauvaises et je pense ne réussir à me l’enlever de l’esprit pour l’instant. Cela interférera, oui, mon but est que ce soit en silence. Mais les souvenirs sont là et je ne peux pas les oublier, juste les canaliser. Il est tant de choses qu’on regrette mais il est impossible de changer le passé ainsi est-on limité à la culpabilité et à l’espoir de pouvoir se racheter ; les chrétiens ne sont pas loin avec leur cycle de péché-rédemption. Il est une ligne, fine et invisible, que je ne dois pas franchir car quelque soit ce qui me pousse à le faire c’est toujours destructeur est blessant. Pas pour moi, non, mais pour mes proches. Un visage qu’ils aimeraient surement que je n’ai pas mais qui est là, ancré dans des chairs qui peinent à l’évacuer comme elles devraient.

- Si vous voulez parler de faiblesse, c'est une constatation logique. Par exemple, lors des événements de Mutants Town, je veux dire l'attaque des purificateurs. Ces sales extrémistes ignorants qui ont sont trop obtus pour écouter ce que les autres ont à leur dire. Je n'ai pu les empêcher de brûler le dojo ou je m’entraînais au kung-fu. En situation de danger où il n'y a personne à protéger, mon réflexe fuite-combat est porté pour la fuite. Hors, dans la nature quand un animal est en danger, il ne fuit que lorsqu'il est plus faible que son adversaire. Dans l'autre cas même si son adversaire n'est pas une proie potentielle, il la tue pour qu'il ne le menace plus par la suite. Bien sur, vous pouvez me dire que l'homme est une espèce social qui grâce à ses facultés intellectuelles n'a plus besoin d'être fort pour survivre et que ça n'a plus de sens. Mais même dans se sens, je n'ai aucun intérêt. Ma mutation une fois connue dégoûte les gens. Je suis incapable de contrôler ma timidité, elle me submerge toujours quand je n'ai plus un contrôle suffisant de mon environnement.

Je ne dis rien mais n’en pense pas moins, clignant lentement des paumières alors que ses mots s’écoulent en appelant à autant de souvenirs. Je comprends, je réagis plus que je n’agis, un moyen comme un autre de mettre des barrières entre les autres et ce que je ne puis contrôler de moi. Je vois la faiblesse rationnalisée d’Alan West révéler une partie de lui-même bien plus sombre et dangereuse, je ne cherche pas à lui donner tord car il n’a pas fini, il ne fait qu’une pause pour réfréner cette montée émotionnelle avant qu’il ne soit trop tard ; est-ce faiblesse que d’y échouer et de s’emporter ? A l’entendre oui. Incapacité de laisser une chance de rédemption, peur, perte de contrôle… tout un double discours d’introspection qui résonne en écho.

Gagner en force pour que cela n’arrive pas, voici qui m’arrache un sourire en coin ; plus il gagnera en force plus sa colère le fera aussi car elle reste une partie de lui. Je parle de vécu.

Contrôler ses émotions c’est s’en priver, c’est perdre une partie de ce qui fait de nous des humains, des êtres de passion que ce soit pour le meilleur ou pour le pire. Ne pas vouloir que les autres souffrent par sa faute est louable mais sommes-nous capable d’empêcher ce fait ? Je ne crois pas. Je ne crois plus depuis bien longtemps. Depuis que j’ai grandi. On ne peut pas s’empêcher de détruire, c’est humain, on ne peut pas s’empêcher de faire mal à nos semblables, c’est humain ; on peut juste essayer de réparer par la suite. Pardon, Rédemption, qu’importe le mot, ça implique toujours une action envers l’autre qui ne peut s’accomplir que par lui.

- Est ce que je suis un futur psychopathe ou sociopathe ou je ne sais qu'elle autres type de criminelles.

Un lourd soupir à l’évocation d’une chose qu’il ne connait manifestement pas. C’est plus simple pour les psychopathes et les sociopathes, ils ne comprennent pas ce qu’ils ressentent et font donc indifféremment de cela ; quoi qu’il se passe, quoi qu’ils entreprennent, ça n’a rien de personnel ou de compliqué, c’est un agencement de faits avec un moyen et une fin. Ce n’est que lorsqu’on implique les émotions que tout devient compliqué parce qu’elles ne cessent d’aller dans un sens ou dans un autre telle une désagréable marrée aussi indomptable que la mer, oui.

- Ce que je veux c'est en faite… C'est réussir à les canaliser afin, par exemple, que ma colère devienne de la détermination.

Je ne réponds toujours rien, j’écoute et je pense, c’est encore le plus raisonnable. Je note ses gestes, j’observe avec un détachement inhabituel mais que j’ai très bien connu par le passé, trop bien, et ça a été difficile d’en sortir à chaque fois.

Le regard sur les mains est une introspection et les mains étant directement reliées aux parties du cerveau opposées il m’est possible de dire que son doute est provoqué par de l’émotionnel, ce qu’il ne tarde pas à confirmer une fois sorti de lui-même pour en revenir à moi ; ne plus savoir ce qu’il ressent vraiment, oui, ça fait parti du syndrome de sociopathie. La psy d’une connaissance touchée de ce trouble avait pour habitude de dire que les psychopathes et les sociopathes avaient simplement « perdu le manuel des émotions », les premiers ne l’ayant jamais eu alors que les seconds avaient développé le trouble au contact d’un environnement social particulier.

L’ignorance pour ennemie, il en faut bien un pour canaliser sa colère sinon tout est susceptible de créer des dommages collatéraux ; l’ignorance pour maitresse ? C’est le propre des enfants et c’est ce qui motive à apprendre, en règle générale.

- La connaissance devrait permettre au mutant et à l’humain de se comprendre et si ils se comprennent, il n'y aura plus de raison de faire preuve de racisme anti-mutant. Excusez-moi j'espère que je ne vous ennuie pas trop ?

- Non mais j’ai l’esprit partagé. Entre plusieurs choses. Il fonctionne suffisamment vite pour te suivre cependant, dis-je de façon relativement marquée avant de prendre une inspiration, ma langue s’heurtant à ma lèvre inférieure. Ce que tu nommes « faiblesse » je l’appellerai « normalité » ; c’est bien le fait qu’il ait, peu ou prou, arrêter de s’entretuer pour se dominer qui différentie l’homme des animaux même si on a trouvées pleins d’autres raisons plus cruelles encore de se massacrer. J’étais à Mutant Town, j’y ai perdue une connaissance, une camarade de classe. Je me suis réveillée dans les flammes et j’ai eue la chance d’être évacuée assez vite, malgré que j’ai été prise dans une fusillade. L’impuissance est-elle de la faiblesse ? Si c’est le cas alors nous serrons faible toute notre vie car il viendra toujours un moment où nous serons impuissants. Chacun lutte comme il le peut et le souhaite mais c’est cette lutte la force. Ce n’est pas une question de fuir ou de tuer, c’est une question de progresser. Et que ce soit progresser dans sa protection contre les autres ou contre soi, cela n’importe pas. Je comprends cette sensation de perte de contrôle lorsque les émotions sont trop fortes ; je suis une Berserker et j’ai été capable, durant l’une de ses pertes de contrôle, de faire du mal à la personne que j’aime. Est-ce de la faiblesse ou au contraire une telle force qu’elle n’en est plus contrôlable ? Je suis capable de blesser les personnes qui me sont le plus cher et j’ai tué, oui, j’ai tué par choix comme par perte de contrôle ; ça hante. Ça hante toujours. Les premiers jours, ça va, on ne se rend pas compte de ce qui c’est passé, on continue de vivre normalement. Puis la conscience se réveille, l’inconscient finit d’assimiler ce dont notre conscience ne veut pas est régulièrement il le lui rappelle. Ce n’est pas en cela que tu te rapproches d’un trouble de la personnalité psychopathique ou sociopathique mais dans le fait que tu perdes le contact avec tes émotions, qui est la base du trouble. Les émotions ne ce contrôlent pas mais elles peuvent s’oublier et plus que les maitriser on doit apprendre à les vivre et à faire avec. Ce n’est pas ignorance que de ne pas savoir les gérer, que de ne pas savoir ce gérer, c’est juste un appel à la progression. Tu veux que ta colère devienne de la détermination ? Alors trouve toi un cible et elle sera ton moteur, oui. Maintenant, si tu veux qu’elle laisse place à de la détermination, trouve un équilibre qui te permette de continuer ton chemin avec elle. Enfin, je ne crois pas que la connaissance puisse permettre aux gens de se comprendre sachant que même en se comprenant, on n’empêche ni ne contrôle forcément les choses ; tu connais ta colère aussi bien que je connais mes limites et cette connaissance nous permet de savoir ce que nous avons sur les bras, pas de nous en défaire.

Je marque une pause pour reprendre mon souffle avant de le regarder une fois encore.

- Je ne pense pas non plus qu’on puisse s’empêcher de blesser les autres, c’est dans notre nature et c’est généralement par maladresse qu’on le fait, pas par volonté. Ainsi il faut être prêt à réparer, par la suite, tout simplement. Oui, c’est à l’autre de vous pardonner et il en est qui sont incapables de le faire, comme toi avec les Purificateurs. Nous progressons dans le temps et ce jusqu’à notre mort, tout ne peut et ne doit nous être acquis sans quoi nous n’avancerions plus. Nous sortons néanmoins du domaine de la psychologie pour rentrer dans celui de la philosophie ce qui sera hors sujet si nous continuons ainsi. Du fais, je me contenterai de te conseiller de prendre garde à cet « animal » qui est en toi, de chercher plus qu’à canaliser la colère à trouver ton équilibre malgré elle afin d’avancer sereinement, d’apprendre ou de réapprendre à ressentir et à gérer les émotions sans chercher à les forcer ou les oublier, et de connaitre tes limites pour composer avec. Ce n’est pas réellement une solution, sans doute, mais c’est un compromis hors généralement, tout est affaire de compromis. Comme ce que tu disais, il n’est pas que deux voies possibles, notre monde n’est pas en noir et blanc mais en nuances de gris incluant le noir et le blanc.

La première fois que j’ai entendue cette phrase, c’était de la bouche de Sébastian. Je ne pensais pas la reprendre un jour mais force est de constater que l’on partage plus qu’une personne en guise de famille. Je tente de reprendre un peu contenance et m’apprête à la suite sans réellement savoir laquelle elle sera.
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MessageSujet: Re: Une histoire de m...utation {Alan West}   Une histoire de m...utation {Alan West} Icon_minitimeSam 16 Aoû - 13:49

Amy écouta mon monologue patiemment sans dire un mots. J'ignorais ce à quoi elle pensa lorsqu'elle soupira suite à ma demande sur ma condition de psychopathe où sociopathe. Sur le moment, je sentit une pointe de gêne. J'ignorais ce que se soupir signifiait, l'interne avait elle été irrité à moins que c'était une marque d'ennuis. Une fois mon monologue terminé et ma question posé, l'interne commença un monologue.

Elle le commença en m'avouant penser avoir l'esprit partager entre plusieurs chose mais qu'elle suivait ce que je lui disait. Je me demandai sur le moment qu'elle était les pensées d'Amy. Je n'avais aucun moyen de le savoir. Je remarquai un changement depuis le début de l'entretien c'était la première fois qu'elle marqua autant ses paroles. Qu'est ce qui était différent par rapport au début ? Avais-je outré Amy involontairement ? Je me persuadais que cela serait une explication pour son soupir de plus tôt et je commençai à sentir une sensation de culpabilité.

Par la suite, l'interne fis référence à mes propos sur ce que je nommais faiblesse. Selon elle, c'était juste de la normalité, racontant à la suite, un événement tragique lors de Muant town, elle avait perdu une camarade de classe et s'était réveillé dans les flammes. Elle m'expliquait qu'elle fut évacué mais avait, cependant, été prise dans une fusillade. Elle me demanda ensuite, si l'impuissance était de la faiblesse. Ne laissant pas le temps de répondre continuant son argumentaire en faveur d'une vie orienté vers un progrès constant.J'appris de ce monologue que pour Amy la force c'était être capable de lutter. La suite me fis bien plus réagir. Les mots avaient une violence rare. Amy était une Berserker impliquant qu'elle pouvait perdre le contrôle de ses émotions. Elle m'expliqua que lors d'une perte de contrôle, elle avait fait du mal au gens qu'elle aimait. L'interrogation suivante me semblait plus adresser à elle plutôt qu'a moi. Je sentais dans son discours une forme de culpabilité.

La culpabilité était une chose que je connaissais parfaitement, depuis mes douze ans, elle m'accompagnait chaque jour de mon existence. Elle nourrissait mes peurs et me privait de certains droit. Je remarquai alors l'absurdité de ma propre culpabilité comme si en la voyant chez les autres je remarquai qu'elle était une faille, une de mes failles avec lesquels je devrais composé pour en faire un force.

La suite de son monologue m'étais à nouveaux parfaitement destiné m'avouant que la perte de contact avec les émotions était un symptôme de la sociopathie. L'interne me conseilla de rechercher un équilibre m'avouant qu'il était impossible de contrôler ses émotion. Elle pris ensuite une pause pour reprendre son souffle pour m'observer. Je ne savais plus quoi pensé, elle avait un lourd fardeau sur les épaule et une culpabilité qui était si pas plus grande aux moins aussi grande que la mienne. Je ne savais pas quoi dire. J'aurais aimé pouvoir l'aidé, m'excuser de lui avoir rappeler de mauvais souvenir mais je ne trouvais pas les mots, il n'y avait pas de mots pour décrire mon ressentit. Mon regard se perdit dans la direction de la fenêtre afin de camoufler la déferlante d'émotions qui m'envahissait alors.

Amy repris alors la parole m'avouant qu'elle pensait qu'on ne puisse pas éviter de blesser les autres. Qu'il s'agissait de la nature de l'homme et qu'il avait tendance à le faire par maladresse. Qu'il fallait être prêt à réparer les dégâts en espérant que l'autre veuille bien nous pardonner. Amy témoignant d'optimisme en parlant du progrès constant dans la vie. Terminant par me conseiller de prendre garde à qu'elle qualifia d'animal intérieur mais rechercher l'équilibre pour avancer. Parlant de compromis et faisant référence à la troisième voix de se monde qui est ni noir ni blanc.

Je me croisai les bras et fermai les yeux. J'avais besoin de temps pour réfléchir. Réfléchir à comment gérer cette monté de culpabilité vis à vis des conséquence de mon mots. Je me décidai pour commencer par des excuses. Par ma faute, Amy avait songé à des moments difficile de sa vie et j'avais toujours eu du mal à accepter ses maladresse venant de ma part. Les autres y avait droit mais je n'arrivais pas à m'octroyer les mêmes droit que les autres.

-Excusez moi, à cause de moi vous avez du revivre des événements désagréable. Vos savez pour votre vison du monde en nuance de gris, je ne suis pas d'accord. Le monde est en couleur. Même si dans ce que vous avez voulue dire vous avez sans doute raison.

Je me levai de ma place me dirigeant vers la fenêtre observant l'orage. Je devais trouvé des mot pour expliqué ce que je ressentais mais aucun mots ne pouvait le décrire. Était-ce de la tristesse, de la culpabilité ou encore une sensation de vide. Je savais qu'une fois cette entretien terminé il me faudrait prendre du temps pour réapprendre à comprendre mes émotions. Je ne voulais pas mettre la vie des autres en danger seulement les protéger.

-Excusez-moi de mettre déplacez de la sorte. Vous savez, je pense que je vois ce que je dois faire pour trouver mon équilibre ça me demandera cependant du temps. J'espère que vous trouverez la paix avec vos fantômes du passé. Bon, il va falloir reprendre je suppose ? Je ne pense pas que je comprendrai mes émotions aujourd'hui, il me faudra travaillé seul avec moi même pour y parvenir. Trouvez un équilibre c'est ce que vous m'avez conseillé et je vous promets de le trouver.

Je me tournai en direction d'Amy observant la jeune femme puis d'un sourire de résignation, je me dirigeai vers la chaise où je me rassis. Croissant les bras et fermant les yeux écoutant chaque son, humant chaque odeur.

-Bon qu'elle sujet désirez vous aborder maintenant ?

Je venais de remarquer que j'avais recommencer à vouvoyer Amy. S'agissait-il d'un instinct me ramenant en zone de confort je l'ignorais. J'étais face à Amy perdu dans mes pensé avec l'espoir qu'elle me demande de changer de sujet.
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MessageSujet: Re: Une histoire de m...utation {Alan West}   Une histoire de m...utation {Alan West} Icon_minitimeSam 23 Aoû - 21:33

Pas de surprise, cette fois ; des interrogations, de la tristesse, de la gêne, quelques introspections, mais plus de surprise. Je conclus et il prend une pose réflexive fermée car malgré ce que l’on pense le croisement de bras n’est pas synonyme de rejet : il permet de matérialiser la fermeture, oui, en dressant cette muraille de nos deux bras mais cela peut tant être pour repousser l’autre que pour le maintenir à distance afin qu’il ne nous gêne pas dans notre temps de réflexion. Il est toujours désagréable de ce faire interrompre et le croisement de bras témoigne de la volonté de ne pas l’être, interrompu. Accentué comme c’est, avec les yeux qui se ferment également, cela signifie ni plus ni moins que l’environnement tout entier est mit au-delà de sa réflexion et ne doit pas interférer. Je ne le fais donc pas, me continuant de me pencher sur mon propre cas durant les longues secondes de réflexion d’Alan tout en continuant de l’analyser avec ma célérité ; la culpabilité vient, sans doute pour sa mère ou pour sa faiblesse, mais en tout cas elle le conduit à me faire à nouveau face. Triste que sa conclusion le fasse culpabiliser mais je n’aurai pu le prévoir. Je ne prévois pas les choses, je les observe et si les observer peut me permettre de me faire un avis c’est toujours plus sur ce qui est ou a été que ce qui sera. J’accomplirai bien moins d’erreur dans le cas contraire.

- Excusez-moi, à cause de moi vous avez du revivre des événements désagréables. Vos savez pour votre vison du monde en nuance de gris, je ne suis pas d'accord. Le monde est en couleur. Même si dans ce que vous avez voulue dire vous avez sans doute raison.

C’est en effet une image concernant le second pour et je n’y ajoute rien, tandis que je ne le fais pas plus concernant le premier puisqu’à peine ses paroles terminées ses muscles se contractent dans l’ébauche d’un mouvement, accomplissant sa volonté un instant plus tard. Je le laisse contourner le bureau et traverser la pièce jusqu’à la fenêtre et la tempête, je me retourne de flanc et pause l’aisselle contre le dossier de ma chaise, le regardant sans rien dire. Je crois que nous avons remuées énormément de choses imprévues et qu’il faut mieux laisser le temps de digérer et d’avancer avant d’aller plus avant ; même s’il n’était pas là pour cela Alan est devenu un patient également.

Encore des excuses, pour son mouvement cette fois ; il n’y a pas plus à s’excuser que la dernière fois, c’est même « moins pire » considérant qu’il n’a pas besoin de mon accord pour tout. Trait de caractère, manque de confiance en soi due à la timidité, tout simplement. Il pense voir ce qu’il doit accomplir et cela lui demandera du temps ainsi faut-il en effet lui en laisser, cette rencontre touchant du fait à sa fin. Quand à trouver la paix avec mes fantômes je n’y crois pas et sans doute est-ce mieux ainsi : qu’ils se rappellent à moi me guidera pour éviter aux mieux les mêmes erreurs.

Reprendre ? Reprendre quoi ?

Comprendre ses émotions est un travail quotidien qui s’étendra sur des semaines voir des mois, avec ou sans suivi psychologique. Quand au travail seul… erreur. La promesse ne me concerne en rien mais je la note par altruisme, je ne l’oublierai pas même si de toute façon je n’oublierai rien. Une promesse, un sourire forcé, un retour à sa place ; y a-t-il plus éloquent que cet enchainement d’actions ? Et il s’en retourne en son fort intérieur, exactement comme précédemment et pour les mêmes raisons, sans doute.

- Bon qu'elle sujet désirez-vous aborder maintenant ?

- Je crois que je t’ai suffisamment secoué pour aujourd’hui, répons-je doucement avec un sourire compatissant. Réfléchit à tout ce qui c’est déjà dit et si tu veux encore un conseil, ne travaille pas « seul avec toi-même » pour essayer de comprendre tes émotions : le premier facteur déclencheur d’émotions sont les autres et les situations que l’on vit avec eux. C’est à leur contact que tu auras le plus d’émotion et que tu devras prendre sur toi d’apprendre à les reconnaitre et à les ressentir. J’ignore si tu souhaiteras me revoir pour parler de cela mais je pense que tu peux attendre un peu avant de me rédiger ton avis sur ta mutation. Dépose-le simplement ici ou passe me voir ailleurs dans l’Institut lorsque tu l’auras posé sur papier, ça sera suffisant.

Je marque une pause, ne voulant absolument pas noyer ce fait dans le flot comme il l’a déjà été précédemment tout comme cherchant à éviter qu’il le prenne pour un reproche : ce n’en est pas. C’est juste un fait que nous nous sommes écartés du point originel et c’est surement mieux ainsi, cela lui permettra de progresser. Néanmoins il me reste une chose à lui demander.

- Sinon, j’aurai une question qui n’a rien à voir : tu ne donnerais pas des cours de chimie estivaux ? J’ai une adolescente passionnée de math et de physique à occuper et peut-être que ça te permettra de côtoyer des élèves de l’Institut sans forcément devoir, disons, pâtir de leurs hormones. Elle n’est pas réellement représentatif de l’élève moyen mais elle est très douée et studieuse.

Je vais éviter de dire qu’elle peut être une peste imbuvable autant qu’un ange immaculé selon son bon vouloir tout comme qu’elle soit tellement intelligente qu’elle le prenne surement pour un con à la moindre occasion et que s’il n’arrive pas à aller dans le même sens qu’elle ça partira mal car j’ai bon espoir que si on lui dégotte un cours pour l’occuper Jade saura se tenir et montrer l’un de ses bons côtés ; après tout, ils sont majoritaires.

J’attends patiemment la réponse, espérant n’avoir fait de maladresse avec une telle demande toute comme avoir un rendez-vous pour la Jeune Fille chose qui, en plus de la participation d’Alan à ma thèse et le fait que je l’ai conduit à réfléchir sur lui-même, serait en définitif plutôt positif malgré les quelques difficultés émotionnelles causées.

De mon côté je préfère garder mes problèmes pour moi car ils ne concernent que moi à défaut que je sois capable de les gérer seule ; est-ce une faiblesse ou une force ?
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MessageSujet: Re: Une histoire de m...utation {Alan West}   Une histoire de m...utation {Alan West} Icon_minitimeDim 24 Aoû - 15:54

Amy ne réagis pas à mes propos, se contentant de les écouter. Elle les écouta jusqu'à ce que je demanda ce qu'elle voulait abordé. Par la suite, elle prit la paroles. Elle m'indiqua qu'elle croyait m'avoir déjà assez secoué pour le jour. Elle me demanda de réfléchir à tout ce qui s'était déjà dit me conseillant de ne pas travailler seul avec moi même pour comprendre mes émotions. Elle m'indiqua que le meilleur moyen dans ressentir était d'interagir avec les autres. Elle me dit aussi que selon elle je pouvait attendre un peu avant de rédiger mon avis sur la mutation.

Je m'en voulus intérieurement. J'avais l'impression de lui avoir fait perdre son temps. J'étais venu pour l'aidé et je lui avais donné du travail en plus. J'avais honte de moi, encore une fois c'était moi qu'on aidait et pas moi qui aidait. J'avais au moins eu des informations qui me servirait à évoluer et progressé. Je me préparai déjà à mettre dans ma liste des chose à faire mon témoignage. Je rajoutai aussi dans cette liste des excuse pour ne pas avoir pus permettre de remplir mon témoignage le jour même.

Amy repris la parole ensuite pour me demandé une requête. Elle me demanda si je donnerais pas des cours de chimies estivaux. Elle me précisa qu'elle avait une adolescente à occuper. Précisant ses passion pour les math et la physique en rajoutant des bénéfices possible que je pouvais en tiré. Je sourit à l'interne avec bienveillance. C'était une opportunité pour moi d'établir un cours un peux moins formel. Les programme scolaires avaient l'énorme défaut de n'être prévu que pour des élèves moyens. J'aurais la possibilité de faire un véritable cours adapté à l'élève en question.

-Au vu de l'absence d'élèves désirant en suivre pour le moment je n'en ai aucun de prévu mais si votre adolescente est disposé à suivre mes cours je serais ravies de lui en donné. Je propose de lui donné le premier cours à dix heures demain matin. Je passerai après au secrétariat et vie scolaire pour les informé et je leur demanderai de laissé visible le local où le cours aura lieu. Je pense que c'est le plus simple pour tous le monde.

J'étais déjà impatient de donner ce cours. Ça me permettrai d'avoir des activités professionnelles, ce qui me permettrait de continuer à travailler sur moi. Je commençai à réfléchir à quel matière j'allais pouvoir donné. Amy m'avait indiqué qu'elle aimait les mathématiques et la physique. Je penchai alors pour un cours basé sur de la théorie. Je tentai de trouver les aspects de la chimie les plus proche possible de la physique.

Je me levai de ma chance avec une excitation nouvel. L'idée de donnée un cours, de pouvoir apporté un peu de mon savoir à une adolescente me réjouissait. Mon esprit était à ce demandé si je devait donné un cours de création de nouveau matériaux ou encore de spectroscopie. Les deux étant très intéressant. Je n'osais cependant pas demandé à Amy ce qui conviendrait le mieux. Je n'avais pas su lui donner mon témoignage et j'étais persuadé qu'à cause de cela je n'avais pas le droit de lui posé des questions à propos de sa requête. Je devais montrer que je pouvais être utile malgré tout.

Je me relevai ensuite pour serrer la main d'Amy et prendre congé afin de préparer le cours que l'interne m'avait proposer. J'avais aussi les excuses que je devais encore faire pour le fait de ne pas avoir su faire mon témoignage. Je me préparai donc à ouvrir la bouche, pour terminer ce que j'avais prévu de faire avant de partir.

-Excusez moi encore de ne pas avoir su écrire mon témoignage aujourd'hui. Je tacherai de l'écrire au meilleur moment. Je vais donc allez de se pas organisé le cours pour demain et je vous remercie pour le temps accorder.

RP TERMINE pour Alan
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MessageSujet: Re: Une histoire de m...utation {Alan West}   Une histoire de m...utation {Alan West} Icon_minitimeMar 26 Aoû - 22:00

Ma pause pour qu’il ne le prenne pas comme un reproche me permet de constater combien il le fait et en culpabilise, entre honte et colère égocentrique, puis alors qu’il ce concentre encore plus je juge bon de l’interrompre avant qu’il ne se fasse juge, juré, bourreau et victime tout seul comme il semble si doué pour le faire. Et je fais bien puisque le cours vacancier semble plutôt à son goût, le faisant partir sur quelque chose de plus optimiste que précédemment. Comme quoi changer de sujet afin d’éluder le premier marche, parfois.

- Aux vues de l'absence d'élèves désirant en suivre pour le moment – chose qui ne me choque pas personnellement considérant qu’on va sur la période de vacances donc qu’on a plus tendance à se débarrasser des cours qu’à en prendre de nouveaux – je n'en ai aucun de prévu mais si votre adolescente est disposée à suivre mes cours je serais ravi de lui en donné. – cool, reste plus qu’à disposer Jade et on serra bon ; le plus simple est fait – Je propose de lui donné le premier cours à dix heures demain matin. – bon… on va avoir une longue discussion ce soir et puis si elle veut pas je lui sortirai l’argument ultime « c’est comme ça » car de toute façon, elle avait qu’à pas se plaindre qu’elle avait rien à faire… si, je crois qu’elle l’a fait ! – Je passerai après au secrétariat et vie scolaire pour les informé et je leur demanderai de laissé visible le local où le cours aura lieu. Je pense que c'est le plus simple pour tout le monde.

- En effet, et je vous en remercie. Elle ne sera pas en retard, réponds-je avec un sourire de gratitude.

Le cours et la joie de pouvoir effectuer son métier même en « période creuse » semble lui occuper l’esprit encore un peu et plus qu’être nerveux, sans doute d’impatience, il commence déjà à cogiter dessus.

Je me lève avec une simultanéité troublante, mes capacités d’analyses et de mouvement plus qu’aptes à me permettre de le « rattraper » dans son geste pour suivre parfaitement son rythme, puis je constate un simple et bref doute avant qu’il ne se bloque seul, par timidité. Je n’ajoute rien car je ne suis pas sensée en savoir autant et puis lorsqu’il ne se limitera plus ainsi cela prouvera qu’il a progressé ; même si pour l’heure il s’en retourne à la honte et à l’autolimitation… beaucoup de progrès à faire, en effet, mais il lui faut prioriser et je pense qu’il vaut mieux être un timide sure de sa gêne qu’un extraverti à côté de ses ressentis.

Je lui serre la main alors qu’il prend à nouveau la parole, s’excusant encore une fois mais pour le fait d’avoir dévié du sujet de rencontre. J’hoche la tête tant pour l’excuser et que répondre au fait qu’il devra l’écrire au bon moment mais le retient quelques instants avant de le laisser partir, une fois la poignée de main terminée.

- Il n’y a aucun problème pour le témoignage, n’hésites pas à revenir si tu estimes en avoir besoin. Et je te remercie pour le cours comme pour l’effort de me tutoyer que tu as fait ; tu feras mieux la prochaine fois mais il faut un début à tout. Bonne journée, bonne préparation de cours et on se recroisera surement.

Je le laisse partir avec un sourire puis fait une chose qui m’est habituelle même si peu la connaisse. Alors que je referme la porte et regarde l’heure en attente de ma prochaine consultation, je m’affale sur ma chaise et mon visage change, se décomposant de ce qui m’occupe partiellement l’esprit depuis tout à l’heure et prend ma principale attention néanmoins. Il n’y a pas de honte mais il y a de la culpabilité, accompagnée des contractions d’une colère égocentrique et d’une tristesse altruiste. J’ai toujours cherchée à m’excuser de tout moi aussi, tant par les mots que par les gestes, mais j’ai l’impression de ne pas y arriver cette fois. Peut-être n’est-ce que justice mais ce monde est injuste alors qu’il continue à l’être, qu’il assume son parti-pris jusqu’au bout ; que seules les mauvaises choses soient dues à l’injustice, d’accord, mais que les bonnes choses le soient également, alors.

Je prends une grande inspiration en levant la tête en arrière, posant les poignets sur le bureau mais m’y appuyant tellement que je le fais légèrement reculer avant de m’interrompre. Je regarde mes mains et mes avant-bras contre la surface de verre puis passe à mon reflet qui s’y trouve et ce que je lis de moi me déplait autant que ce que je ressens. Je ferais avec, je tâcherai de suivre les conseils que j’ai donnés, la philosophie que j’ai exposée, à l’exception de ce qui importe le plus surement : je ne devrais pas non plus travailler seule avec moi-même. Mais je suis pratiquement sure de le faire. J’en suis de nouveau là.

Constatation certes amère mais moins que ce que j’ai fait, ce que je lui ai fait ; punition méritée pour moi mais pas pour elle. Nous en revenons à la justice et l’injustice. Le temps seul nous permettra de redresser les tords et de les excuser. Mais ils seront toujours là et nous nous en souviendrons toujours ; le pardon et la réconciliation ne l’empêcheront pas. On reconstruira, oui, sur les ruines de ce que l’on a déjà fait. J’ai jadis dit à Rachel qu’elle confondait cicatriser et guérir car elle n’avait que peu guéri dans sa vie ; je me demande aujourd’hui ce que signifie réellement mon reconstruire.
RP TERMINE pour Amy
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