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 Il n’y a pas de droit chemin, juste les intersections de nos choix {Laura Evans}

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Echo
X-Men Oméga
Echo


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MessageSujet: Il n’y a pas de droit chemin, juste les intersections de nos choix {Laura Evans}    Il n’y a pas de droit chemin, juste les intersections de nos choix {Laura Evans}  Icon_minitimeMer 26 Mar - 18:07

Dimanche 1er Décembre 2013 – 05 : 51 P.M.
Lorsque l’on arrivait à l’Institution Charles Xavier, on passait au préalable par un grand portail de fer, à battant et dans lequel était stylisé un « X » dans un cercle ; il s’agissait de l’entrée du domaine, lequel était cerclé de murs de briques. Sur la droite, contre le mur, se tenait une plaque ovale gravée du même X entouré, avec les inscriptions « Ecole Xavier, pour jeune surdoué » suivie de l’adresse, le 1407 Graymalkin Lane, Salem Center, Comté de Westchester, Etat de New York, Etats-Unis. Il n’y avait pas d’interphone, pas plus que de caméra visible, cependant Danger veillait au grain, et si ses logiciels de détections reconnaissaient un Confrériste ou autre personne nuisible pour l’Institut, elle mettait ce dernier en état d’alerte. Pour les personnes normales, l’ouverture se faisait sous réserve que la personne montre la volonté d’entrer ; après quoi, les mouvements pouvaient sembler libre, mais la machine continuait de veiller, Big Brother aussi invisible qu’omniprésent.

Un peu plus loin sur la droite se trouvaient des garages, une brève route y menant, tandis que tout droit s’étendaient une autre voie goudronnée traversant le bois pour aller directement jusqu’à l’Institut à proprement parler ; une voie d’où la neige avait été chassée pour faciliter la conduite comme la marche, laquelle durait quelques minutes. Puis l’on arrivait au manoir et la première chose qu’on en voyait était l’immense façade du bâtiment à trois étages dont les deux ailes dédiées à l’enseignement encadraient une cour pavée d’où la neige avait également été chassée, une cour au centre de laquelle se trouvait une statue de marbre blanc représentant la tête d’un homme chauve au visage allongé et amaigris, possédant un charisme certain ; Charles Xavier. Contournant le buste, on se trouvait devant l’immense porte d’entrée de la bâtisse : une grande double-porte de bois comme un rempart pour protéger ceux qui se trouvait en son sein. Cette porte, actionnable manuellement, donnait sur un hall qui donnait lui-même sur des couloirs et des escaliers à destinations de tout le complexe, ainsi que de petits panonceaux indiquant les différentes directions, ainsi que le règlement intérieur.

C’était à la porte de cette pièce qu’attendait Rachel, vêtue de sa tenue d’X-Men. L’Institution Charles Xavier pour jeunes surdoués était bien la seule école au monde où se promener dans une combinaison moulante pouvait paraitre normal ; ou s’il y en avait d’autre, le Phénix ne préférait pas savoir ce qu’on y faisait. Dans son cas propre, sa tenue de molécules instables était orange aux manches, à l’intérieur du haut et sur deux bandes horizontales sur chaque cuisse, et rouge sur les flancs, enserrant son torse comme une mâchoire verticale, et sur le col, complétée par un long manteau sans manche et au bas en lamelles, de lourdes bottes montant jusqu’à ses genoux, une ceinture à sacoches, des protections d’épaules, de bras, de coudes et de poignets, ainsi que des mitaines, le tout également rouge.

Elle avait été prévenue quelques instants plus tôt qu’une personne la concernant arrivait ; Laura Evans. Le Phénix avait faite une promesse à la jeune mutante et elle la tiendrait, comme toujours, sans quoi elle ne l’aurait pas faite. C’était, en quelque sorte, l’une des personnes ayant permise son intégration mais c’était surtout l’une des personnes qu’elle estimait avoir aidé. La rousse savait s’être engagée corps et âme dans cette vocation, qui avait tenue à cœur à ses parents et dont son propre monde témoignait des conséquences de l’échec, au point que deux de ses protégées, qu’elle était également chargée de surveiller, dorment dans sa chambre. Laura n’avait pas un tel statu, peut-être ne l’aurait-elle-même jamais, tout dépendrait d’elle et de ses choix. Rachel estimait que Reverse en avait fait le bon en venait ici, restait à savoir comment cela tournerait à l’avenir.

Et en attendant, elle attendait. Elle attendait l’arrivée pour accomplir sa promesse, pour prendre des nouvelles et aider à s’installer. Elle était X-Men, oui, la tenue était là pour le prouver, plus que de la protéger des basses températures de la fin du jour. Elles s’étaient rencontrées bien plus tard la dernière fois, mais les jours étaient également plus longs. Par contre, il ne faisait pas forcément plus chaud. Mais il y avait plus de neige, considérant que cela faisait une semaine que le ciel lâchait ses flocons.

Bras croisés et regard perdu dans le vague, elle surveillait l’avancement de sa vis-à-vis tout en retenait la chaleur du hall dans ce dernier, pour ne pas chauffer inutilement l’extérieur. Comment allait-être la rencontre et l’arrivée ? Sans doute Laura essaierait de la faire de façon non conventionnelle, mais y avait-il réellement quelque chose de conventionnel ici ? Rachel aurait dit oui, mais pour une nouvelle, rien n’était moins sur.

Elle n’était pas fatiguée, malgré la mésaventure de la soirée précédente, et surtout elle escomptait faire son devoir une fois de plus, car c’était son choix. Toute personne en avait à faire, et elle avait fait les siens ; sa promesse la tenait ici, ainsi que l’espoir d’aider Laura à s’améliorer, car c’était une raison plus louable de venir à l’Institut que certains qui n’étaient rien de plus que des parasites. Puis elles avaient encore des sujets à discuter, surement, notamment si sa vis-à-vis prenait sérieusement l’idée d’essayer de devenir X-Men, non par provocation comme elle avait put le faire la dernière fois, ou encore des choses plus « normées » comme le cursus et l’intégration pour le prochain semestre.

Rachel n’avait jamais réellement fait cela, l’accueil de nouveau, mais c’était comme les missions de récupération : elle ferait de son mieux pour l’autre et continuerait de suivre sa progression après, intervenant au besoin. Plus que bénévole à la sécurité, elle restait une X-Men tant qu’elle ne risquait pas de déraper au point que ceux qu’elle aimait à considérer comme ses coéquipiers et ses amis ne doivent la tuer ; et tant que les choses restaient ainsi, elle donnerait son meilleur, comme elle l’avait toujours fait, pour donner une chance aux autres.

A eux de la saisir ou pas, et cette fois, c’était au tour de Laura.
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Laura Evans
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Laura Evans


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MessageSujet: Re: Il n’y a pas de droit chemin, juste les intersections de nos choix {Laura Evans}    Il n’y a pas de droit chemin, juste les intersections de nos choix {Laura Evans}  Icon_minitimeMer 9 Avr - 20:19

Parfois le destin est fait de drôles de coïncidences. Le vent frais du premier jour de Décembre me glace le dos, pourtant je ne peux m’empêcher de sourire devant la plaque présentant l'institut. "École Xavier, pour jeune surdoué". Si il existe une personne qui ne désigne en rien un surdoué, cela doit bien être moi. Geek, hyper-active, justicière, paumée pourquoi pas, mais sincèrement surdouée moi ? D'accord j'ai un pouvoir me rendant bien plus intelligente que la moyenne mais je n'ai jamais eu la jugeote d'étaler mon esprit autrement que par des tirades cinglantes et des actions dignes d'une ado boutonneuse en quête de célébrité morbide. Et maintenant, me voici entrain de griller une clope devant l'institut des surdoués. Le pire c'est que je ne rejoue pas une scène de Very Bad Trip, non, je suis parfaitement lucide et le choix fut certes impulsif, mais réfléchit. Cela s’appelle grandir. La maturité.

Celle-ci se reflète presque intégralement dans ma maigre valise, je n'ai au final pris que le strict nécessaire. Quelques fringues, mon portable et la trousse de toilettes. Si j'ai hésité à prendre avec moi quelques effets plus personnels et extravagant, j'ai décidé au final de les laisser derrière moi, dans de vieilles caisses en carton dans mon ancienne chambre de l'appartement de Chad. Exit donc mon costume de justicière, un studio de film pour adulte m'a bien fait une offre pour l'accoutrement mais j'ai préféré la décliner bien gentiment. Je ne suis pas prête à le revoir dans l'immédiat, même durant une scène hard avec une déesse siliconée jouant mon rôle. De toute façon, ils auraient directement constater que la poitrine était gonflée artificiellement. C'est la fin du mythe. D'autres souvenirs sont restés bien au chaud chez moi, dans mon Colisée perso retraçant mes exploits. Un bout d'Yggdrasil ramassé à Central Park presque certifié authentique. La première dent arrachée à un gangsta, elle est en or incrusté d'un rubis en toc. Une selfie avec un certain Slender-Man dont je n'ai pourtant aucuns souvenirs de cette soirée épique. Et que dire de mon superbe Katana emprunté à un gros bonnet des Triades, il reste encore un peu de son sang dessus. J'ai même laissé la photo dédicacée par le Wonder-beaver dans la poubelle près des caisses souvenirs. Je pense que je vais assez voir sa tête de mule à présent que pour garder sa photo sur ma table de chevet une nuit de plus. La dernière chose dont je me suis séparée ? Mon beretta accroché sous ma valise, je viens de m'en débarrasser dans un buisson juste avant de me griller une clope. Après tout il fait un peu craignos contre des gens balançant des rafales optiques ou possédant des abdos d'acier. De plus, je vais éviter de me faire engueuler des les premier jours car j'aurais eu la désobligeance de ramener une arme à l'école. C'est bon, je le récupérerais au printemps.

Le plus dur dans ce nouveau départ ? Tirer un trait sur mon alter-égo Reverse. Devant mon blog, j'ai longuement parcouru les différents articles, mes exploits et mes coups de gueules. La communauté de fans que j'avais m’effraie presque, une véritable petite armée capable de renverser le Luxembourg et d'annexer le Vatican à ma botte. Comment ne pas les décevoir en leur disant que je mets ma carrière entre parenthèse le temps d'apprendre de vraies valeurs à défendre autre que l'exhibitionnisme et l'égocentrisme ?

--- Le devoir m'appelle ! Désolé mes amis mais je vais devoir partir en mission ultra-secrète m'amenant à quelques année lumière de la Terre pour défendre la galaxie contre une menace risquant de remettre la théorie du Big-Bang en doute. Non, je ne pars pas affronter Galactus mais soyez tranquille : Reverse veille sur vous ! D'ici mon retour, comptez sur d'autres grands héros comme les X-men pour protéger la ville !  Vers l'infinie est au-delà ! ---

Tel est et restera mon dernier message sur mon blog. Un mensonge crédible vaut mieux que de grandes larmes et une pétition pour me forcer à revenir sur le devant de la scène tel les vieux catcheurs revenant tout les ans sur le ring. Au moins, je sors par la grande porte et j'en profite pour faire un peu de publicité pour mes nouvelles couleurs. Si je peux faire profiter un peu la cause mutante grâce à ma popularité, autant l'utiliser !

Enfin, le passé est derrière moi; je fais un signe de la main au taxi pour lui dire qu'il peut partir. Il me rend mon signe avec son majeur dressé fièrement en l'air et j'écrase ma clope contre le mur d'enceinte. Il est temps pour moi de regarder l'avenir en face. Et de ce que je semble apercevoir, outre l'architecture particulière de la battisse, c'est que je suis déjà attendue devant les grandes portes d'entrée de l'institut. Je passe outre la statue de l'instigateur de cette école, je n'aime pas les chauves, même en statue ils me donnent mal au ventre et commencer une nouvelle vie par la chiasse, serait certes atypique mais plutôt merdique comme débuts. Non, je me focalise sur la silhouette au pas du seuil d'entrée. Plus je me rapproche et plus je reconnais cette allure atypique et sa coiffure flamboyante, c'est bien Rachel. Je ne sais comment elle est au courant de ma venue, je n'ai prévenue personne mais elle est bien là, honorant sa promesse de m’accueillir. Cool, je me suis déjà assez ouverte la dernière fois que pour recommencer avec un parfait inconnu.

Je me sens un peu plus à l'aise, quoique je remarque qu'elle porte une sorte de combinaison moulante sous son manteau. C'est le truc en molécule instable c'est ça ? Quoique du coup, je me sens un peu ridicule dans mes nippes vintages me donnant l'air d'un garçon manqué sous mon parka jaune poussin et mes Converse. D'accord, je n'ai pas franchement fais un effort de présentation pour venir mais à ma décharge, hors de question de remettre mon costume de justicière et... je ne penses pas avoir d'autres fringues plus féminins que ce que je porte actuellement alors merde ! De toute façon, tout fais plus cheap comparé à notre première rencontre dans le stade avec l'éclairage et la musique tout était dans le show. C'est fini, cette fois, c'est simplement Laura Evans qui arrive et Reverse n'est pas dans ses valises.

Arrivée en bas des marches menant aux grandes portes de l'institut, je reste comme interdite devant Rachel avant de finalement relever la tête. Un peu confuse, sans spécialement de sourire non plus. A vrai dire, je suis toujours a me demander si ma place est bien chez les "surdoués" de Xavier. Finalement, après un petit silence, je salue tout de même le Phénix.

" Hey... Salut Rachel... Je suis tout de même venue pour finir. "
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Echo
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MessageSujet: Re: Il n’y a pas de droit chemin, juste les intersections de nos choix {Laura Evans}    Il n’y a pas de droit chemin, juste les intersections de nos choix {Laura Evans}  Icon_minitimeMar 15 Avr - 21:45

Elle s’était trompée. Un simple fait qu’elle constata à l’approche conventionnelle de Laura ; sans doute certains auraient été déçus ou même seraient allés jusqu’à considérer cela comme banal mais le Phénix y voyait simplement de la sincérité. Une sincérité qui lui fit relever les yeux vers sa vis-à-vis toujours colorée mais les goûts et les couleurs ça ne se discutaient pas, surtout lorsqu’on avait passé des mois dans une combinaison moulante rouge avec cloutage… Une sincérité qui avait la tête baissée également, énonçant salutation non sans quelques temps morts.

Rachel sourit simplement, puis décroisa les bras tout en changeant ses appuis pour s’apprêter à se remettre en mouvement.

- Salut Laura, déclara-t-elle de sa voix fluette tout en s’écartant de la porte pour que son interlocutrice puisse rentrer. Bienvenu à l’Institut. Entre.

Si elle s’improvisa portière, la rousse n’eut pas l’idée de proposer à Laura de lui porter sa maigre valise. S’éloignant de la porte qu’elle referma d’une simple pensée, elle reprit rapidement la position de tête pour guider jusqu’à la vie scolaire et au secrétariat, tout deux situé dans une même piège située non loin.

- T’as faite bonne route ?

La réponse l’intéressait véritablement, sans quoi elle s’en serait abstenue en une parfaite honnêteté. Laura était « tout de même venue pour finir », une phrase qui laissait le premier degré du Phénix assez perplexe : y avait-il un autre sens ou pas ? « Tout de même venu » considérant qu’elle avait dit qu’elle le ferait était logique cependant le « pour finir » devait être porteur d’un sens autre ; une hésitation ? Des difficultés ? Ça expliquerait la mine de l’adulescente si la simple intimidation ne suffisait pas à le faire. Mais ce n’était pas forcément inclut dans sa demande du coup.

L’Institut était une large bâtisse et son intérieur suivait une architecture relativement simple, ses couloirs assez larges et ses murs décorés pour être agréables à vivre, principalement de lattes de bois facilement remplaçables. L’éclairage était assuré par quelques fenêtres sur les flancs mais surtout par des lampes murales plus qu’efficaces, considérant l’horaire. Il y avait toujours quelques échos de discussion et des bruits de pas tandis qu’apercevoir ou croiser d’autres élèves n’étaient pas difficile, même pour un trajet aussi court que jusqu’à l’accueil, ou plus exactement le secrétariat et la vie scolaire.

Les deux organes se composaient de deux bureaux dans une même pièce. Le plus reculé était celui de la secrétaire, Darla Stinger, une Cyberpathe de 25 ans froide à en être psychorigide, aussi émotive que les machines qu’elle manipulait, évitant tout contact physique ou visuel et possédant un don caché pour la répartie cinglante et un humour tenant au cynisme et à la condescendance. Le plus proche de la porte était bien plus grand et partiellement ovoïde pour permettre de circuler dans la pièce tout en faisant s’assoir aisément jusqu’à trois personne, même s’il était rarement rempli par plus d’un pion voir entièrement désert puisqu’ils en manquaient cruellement de surveillant ; et il n’y en avait pas en cette heure tardive, d’ailleurs. L’environnement de travail des deux bureaux était composé d’un ordinateur et de trieurs, tout simplement, avec en bonus sur celui des surveillants des imprimés avec le plan de l’Institut et le règlement intérieur (même si ce dernier était affiché un peu partout dans la résidence), pour guider les nouveaux étudiants et résidents nouveaux venus.

- On va t’inscrire vite fait, reprit le Phénix en contournant le bureau de surveillance et allumant l’ordinateur d’une simple pensée, pis on visitera l’Institut si tu veux bien.

Penchée sur le bureau, Rachel ouvrir rapidement le logiciel de fiche d’inscription et lut les champs qu’il leur faudrait remplir tout en étant consciente qu’il faudrait des documents qui ralentiraient le tout et pourraient parfaitement être apportés une autre fois. Il y avait les questions « d’usage » même si cela ne lui parlait pas tellement ainsi que d’autres plus spécifiques à l’établissement et au type de résidents ; nom, prénom(s), date et lieu de naissance y côtoyaient ainsi des cases comme si la mutation et/ou sa maitrise entrainaient des risques d’accidents ou des conditions de vie particulières. C’était quant même très complet, ces dossiers, heureusement qu’elle-même n’en avait pas.

- Hésite pas à t’assoir ou à demander des choses. Tu peux faire comme chez toi tant que tu respectes le règlement intérieur.

Relevant le nez, le Phénix entreprit de poser les questions à Laura avant de bourriner sur les touches pour rentrer les données qui lui étaient indiquées ; elle avait visiblement bien plus l’habitude des interfaces tactiles, ce que ces doigts traduisaient par leur contact plutôt appuyé sur les touches, même s’il n’en restait pas moins rapide. Elle n’oublierait pas de préciser une fois le dossier informatique rempli de préciser qu’il fallait apporter une assurance et un dossier scolaire au secrétariat juste à côté pour finaliser la validation. C’était gratuit et c’était même tous frais payés : nourri, logé, blanchi. C'était toujours mieux que les 50.000$ que réclamait la NYU par ans ; encore qu'elle n'était pas certaine que Laura les payait puisqu'elle avait hackés leurs serveurs. Par contre il y aurait une visite médicale à passer à l’infirmerie et cette fois pas de possibilité de cabrioles pour passer outre.

N’ayant pour l’instant pas d’autres sujets de conversation tant que la visite n’irait pas plus avant, le Phénix se contenta de faire ce qu’elle avait à faire en attendant d’en trouver un ou que Laura en lance un, tout en gardant une partie de son attention sur l’état de l’adulescente : autant Rachel ne comprenait pas toujours les réactions des gens de ce monde autant elle savait reconnaitre quelqu’un de malaisé et ne voulait pas que ce soit le cas de la nouvelle, autant que faire se pouvait.

D’ailleurs, question comme cela : Laura préférait une chambre à deux ou à quatre ? Et vide ou déjà occupée ?
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Laura Evans
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MessageSujet: Re: Il n’y a pas de droit chemin, juste les intersections de nos choix {Laura Evans}    Il n’y a pas de droit chemin, juste les intersections de nos choix {Laura Evans}  Icon_minitimeMar 22 Avr - 20:51

Difficile de dire si Rachel a perçu un certain malaise dans mon attitude. C'est vrai que je ne l'ai pas joué comme l'intro de la dernière fois au stade. Pas de musique ni de show pyrotechnique, l’esbroufe est de mon ressort mais n'est pas de circonstance en cet instant. Si j'ai fais bonne route ? Le taxi était exécrable et le chauffeur m'a répété dix fois, aussi bien en pakistanais qu'en anglais, qu'il n'aimait pas ce quartier de la ville. Je n'ai même pas pris la peine de singer ses paroles en prenant l'accent d'Apu, le gérant de la supérette des Simpson pour l'envoyer revoir ses gammes de grammaires Ouzbèke. Non, durant tout le trajet je me suis perdue dans mes pensées. A vrai dire, à la base, je me vois tel le reflet de mon miroir comme une justicière totalement géniale, capable de tout faire et de rendre l'impossible possible. Pareil en tant qu'élève, je me vautre dans l'excellence sans griller le moindre neurone. Je sais tout en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Et maintenant, je perd mon assurance naturelle et ma confiance en moi. Pourquoi ? Car avant, j'étais entourée de simples malfrats à trucider, de pom-pom girls superficielles et de forces de l'ordre dépassées. Pour faire simple, j'étais une mutante, certes géniale mais entourée d'humain. Maintenant, je m'inscris à la fac de Xavier, à l'institut Poudlard des mutants et je me rends compte d'une chose... Mimer les gens et ce la jouer encyclopédie Ancarta au final ça craint. Non pas que je n'aime pas mes pouvoirs, mais je suis chez les zarbi maintenant ! Ils balancent des rayons d’énergies, volent à mach 4 et font des sudokus dans nos esprits comme qui rigole et moi je ne fais que de l'esbroufe et des singeries. Donc pour répondre simplement à Rachel, j'hausse un peu les épaules en regardant de côté.

" Oui, j'ai appris des bases d'Ourdou durant le trajet, à vrai dire je balise un peu en me disant que j'allais devoir redoubler d'effort comparé à Columbia. "

Déjà pour me mettre au niveau des autres, puis pour me démarquer car je ne suis pas femme à rester longtemps dans l'ombre. Okay, je pense que je suis bonne pour une bonne dose d'humilité mais je ne baisse pas les bras pour autant ! Non, la timidité est contre ma nature mais je ne suis pas suicidaire, enfin sauf le week-end et quand je revêts les nippes de Reverse. Je vais en premier lieu devoir observer mes congénères mutants, histoire surtout de ne pas me transformer en sorbet vivant ou en l'abominable allumette explosive pour avoir taper sur les nerfs à la mauvaise personne. Déjà je photographie dans ma tête le plan de l'institut, voilà c'est mémorisé, je connais les lieux, du moins, tout ce qui est officiellement sur la carte, les pièces secrètes seront un petit plus à découvrir pour débloquer les 100% des lieux. J'oublie par contre de parcourir le règlement intérieur, inutile car je ne suis pas capable de me conformer à des règles. Les limites sont faîtes pour être dépassées non ? Comme disais Morphéus, les lois sont faîtes pour être contournées ou un truc du genre.

Enfin, pas le temps de s'éterniser devant le hall d'entrée que Rachel commence la visite guidée vers le secrétariat. Je traine un peu mes Converse au sol, prenant bien le temps de laisser fureter mon regard à droite à gauche. L'ambiance général qui se dégage des couloirs est assez différent de mon à présente ancienne université. Pas qu'il fasse vachement désert, non. Mais je me sens plus en présence d'âmes torturées en tout genre que face à des Grosbills sportifs et leurs greluches de pouffes à pompom. Quoiqu'il en soit, l'observation de la faune et de la flore fut assez brève car déjà nous passons le seuil du secrétariat. Allez en avant la paperasse administrative ! Je n'ai pas un hacker derrière moi cette fois pour m'épargner cette étape. Du coup, je m'installe de travers sur ma chaise, relevant un genou vers mon menton et me plie au jeu des questions/réponses.

" Oui, non, peut-être pas comme chez moi sinon je risque déjà d'être en conflit avec pas mal de points de votre règlement !

Okay, je l'ai tout de même mémorisé aussi ce foutu règlement, il faut bien faire des concessions preuve de ma bonne foi non ? Donc non, je ne mettrais pas les pieds sur la table en me balançant sur ma chaise tout en grillant une clope, promis ! A la place, je joue la mutante modèle en répondant simplement aux questions de Rachel, sans en rajouter du genre maitrise optimale, expérience sur le terrain ou évidemment mon tableau de chasse et mes exploits réels ou imaginaires. Non, j’essaie de me la jouer honnête sans une once de frime. Précisant par la même occasion que je n'ai aucune préférence en ce qui concerne la chambre, à vrai dire à deux, à quatre ou plus qu'importe, plus y a de fou, plus on rit ! Non à la limite à quatre serait l'idéal tant qu'ils ne sont pas des narcotiques adeptes des études et du sérieux.

Voilà, la partie administrative peut aller emmerder un peu la psychorigide secrétaire aussi froide qu'un iceberg plutonien. Direction à présent l'infirmerie. Le moment me semble bien choisi pour m'éclipser en douce loin de toutes ces aiguilles et thermomètre à se carrer entre les f.... . Non, on va plutôt en profiter pour un peu se renseigner sur la vie du campus.

" Cela ce passe comment ici ? Il y a des groupes ? Des clans, enfin genre je sais pas comme les sportifs d'un côté, les pouffes et les neuneus version mutante. Je vais être la nouvelle, ça ne risque pas de craindre un peu pour mes fesses ? Et vous les X-men, vous vous mêlez aux étudiants ou c'est bande à part outre l'enseignement ! Je dois me méfiez de qui en particulier ? Et surtout, comment est perçue Reverse au sein de l'institut ? Même si je suis là incognito, j'aimerais savoir... J'ai des fans ? "

Évidemment dans le flots de questions superficielles, la dernière est la plus importante pour mon égo. D'ailleurs, je sors mon plus beau sourire digne d'une pub colgate tout en faisant pétiller mes yeux de milles étoiles pour forcer Rachel à me répondre. Fini le trac, entrons donc dans la vif du sujet maintenant !
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MessageSujet: Re: Il n’y a pas de droit chemin, juste les intersections de nos choix {Laura Evans}    Il n’y a pas de droit chemin, juste les intersections de nos choix {Laura Evans}  Icon_minitimeDim 27 Avr - 21:05

Apprendre des bases d’Ourdou, c’était pas faux. Baliser un peu avait de redoubler d’effort comparé à Columbia ; certes. Encore que cela dépendait du dossier recherché. Il n’y avait pas de quoi s’inquiéter, ce n’était pas parce qu’il y avait « surdoués » sur le grillage que s’en était réellement. Rachel elle-même avait l’éducation d’une gosse de douze ans donc Laura avait de grandes chances de s’en sortir aussi bien qu’avant, scolairement, au moins pour les matières standards. Mais en tout cas cela semblait s’être plutôt bien passé, pas de nécessité de creuser dessus du fait.

" Oui, non, peut-être pas comme chez moi sinon je risque déjà d'être en conflit avec pas mal de points de votre règlement ! "

Le Phénix n’eut rien à ajouter, l’adulescente avait surement raison et  s’en abstenir était une preuve de bonne volonté, du fait elle poursuivit son action rapidement ; non pas que les réponses aux questions nécessaires à l’inscription ne l’intéressaient pas, mais elle aurait préférés des moyens plus « honnêtes » pour les obtenir. Honnêteté dont Laura faisait preuve, sans détour ni même héroïfication de Reverse ; elle était venue en tant que jeune femme et elle respectait sa parole. Un bon point pour elle qui n’influencerait cependant pas l’aléa de la chambre quatre personnes dans laquelle elle se trouverait* !

" Cela ce passe comment ici ? Il y a des groupes ? Des clans, enfin genre je sais pas comme les sportifs d'un côté, les pouffes et les neuneus version mutante. Je vais être la nouvelle, ça ne risque pas de craindre un peu pour mes fesses ? Et vous les X-men, vous vous mêlez aux étudiants ou c'est bande à part outre l'enseignement ! Je dois me méfiez de qui en particulier ? Et surtout, comment est perçue Reverse au sein de l'institut ? Même si je suis là incognito, j'aimerais savoir... J'ai des fans ? "

Rachel la regarda alors qu’elle contournait le bureau pour la rejoindre, non sans avoir d’abord pris les papiers auxquels Laura devrait apposer sa signature, puis alors qu’elle les lui donnait accompagnés d’un stylo, elle entreprit de répondre à son rythme. Elle avait beaucoup observé l’Institution Xavier et ses pensionnaires, de quelques sortes qu’ils soient, cependant en théoriser ce qui s’y passait ne lui était jamais venu à l’idée.

- Y’a pas réellement de « clans ». Pas assez d’élèves, surement ; ils doivent être 200 maximum. Après il y a des groupes d’affinité, oui, mais ils sont généralement assez ouvert ; c’est surtout les nouveaux qui ont du mal à essayer de s’intégrer en général.

Non, ce n’était pas une tradition que de passer son premier mois à l’Institut enfermé dans la bibliothèque, même si un grand nombre d’élèves parmi lesquels Amy et Jade mais aussi des gens comme Samuele Lupo ou William Kaplan l’avaient fait ; pas parce qu’ils étaient studieux, non, même si les quatre exemples cités l’étaient, mais surtout parce qu’ils étaient dans « l’école des mutants » et que la bibliothèque restait le lieu le plus sécurisant qu’on pouvait y trouver, de par son silence et le fait que personne n’osait venir déranger.

- Si tu veux que je te présente des gens, je peux le faire. En règle générale tout le monde ici est ouvert d’esprit, personne ne se montrera hostile sauf si tu casses la mâchoire de Xavier…

On ne touche pas à Papy Roulette, c’est la règle numéro une. Après, ils n’étaient pas venus régler des comptes mais essayer de comprendre et c’était elle qui avait mal réagit ; elle avait un peu honte de cela mais Laura ne tardera surement pas à découvrir les casseroles trainées par le Phénix ainsi que toutes les rumeurs qui lui courraient après, depuis les hypothèses sur son passé violent jusqu’à ses coups d’éclat positifs et récents (passage chez les X-Men début novembre, participation à l’évacuation en juillet, etc.) comme négatifs mais plus anciens (au premier rang desquels quatre tentatives de suicide dont une après avoir fracassé le Prof X, ainsi que la bastonnade de deux élèves venus chercher justification). En gros on respectait son autorité en tant qu’agent de sécurité relevait de l’euphémisme pour la primaire raison qu’était le « Pas Taper ».

- Enfin, passons.

Expédiant de la main les feuilles sur le bureau de Darla, Rachel n’ajouta rien à l’intention de la secrétaire dont le choix était l’isolement pour indiquer de la main à Laura qu’elles poursuivaient la visite.

- Y’a des neuneus, y’a des poufs, y’a… comment elle dit ça ? « Un bon échantillon de la jeunesse actuel ». Certains avec un lourd passé ou un potentiel de dangerosité mais ceux-là ont un régime spécial.

Le Phénix lui-même en surveillait deux dans sa chambre même mais plus que leur dangerosité potentielle elle voyait surtout l’aide qu’elle pouvait leur apporter, à ces deux adolescentes qui erraient sur des chemins qu’elle-même avait déjà parcourus.

- Les X-Men sont assez ouvert en général, ils sont intégrés à la structure de l’Institut : prof, surveillant, conseillère sociale ou psy, on reste rarement à ne rien faire. Beaucoup de fortes personnalités mais rien de bien méchant. J’pense même qu’on peut étudier et être quant même dans la X-Team.

Même si elle n’avait pas d’exemple à donner puisque tous les cas qu’elle avait connu, elle y comprit, avaient intégrée l’encadrement en même temps que les X-Men. Après, dans son souvenir, des gens comme Dazzler ou Icare n’avaient pas toujours été professeurs mais quant même fait partis des X-Men ; mais c’était ceux de son monde, avant la destruction de l’Institut, donc il y avait une certaine marge d’erreur. D’autant qu’elle n’avait pas de parfait souvenir de son enfance.

- Des gens à te méfier, pas particulièrement. Sans doute des élèves auraient des choses à dire fonction des inimités de chacun mais je reste en dehors de cela ; par contre, on peut te dire de te méfier de moi ou de mes protégées, du coup.

Une tarée violente ayant fait quatre tentatives de suicide et fracassés trois types encadrant une ex-confrériste gothique et peu sociable et une femme-enfant des plus amicales, étranges et amorales, c’était pas forcément très vendeur, mais Rachel s’en foutait pas mal.

- Enfin je pense que tu n’auras qu’à demander pour Reverse ; une héroïne mutante, dois y avoir certains élèves qui apprécie, après tout ils admirent et aspirent presque tous à rejoindre les X-Men, mais j’ai jamais demandé.

Depuis les secrétariat et vie scolaire et tout en restant au rez-de-chaussée, l’endroit le plus facilement atteignable était la bibliothèque. Grande pièce située vers le centre du bâtiment et s’étendant sur plusieurs étages, l’éclairage naturel perçant le toit. Cela avait dû être la pièce principale considérant ses proportions, une sorte de salle de diner/banquet liée au reste du bâtiment, mais désormais c’était le lieu de stockage d’un savoir composé de milliers d’ouvrage dont une partie avait cramée un an plus tôt, d’ailleurs ; du coup, certaines étagères étaient plus neuves que d’autres tout comme les livres qui s’y trouvaient.

- La Bibliothèque. Il y a un droit d’emprunt mais il faut le signaler sur un registre et rendre le bouquin dans un certain délai et surtout en l’état. Les retards sont bien mieux acceptés que les dégradations.

Ensuite, en continuant sur les couloirs menant à l’arrière du bâtiment, il y avait diverses salles destinées aux élèves, formant un demi-cercle de pièces destinées à divers moyens de détente ; canapés, télévisions, jeux vidéos et de sociétés, simples salles de lectures, c’était aménagé au mieux même si tout ne pouvait pas y être.

- Salles de détente. Y’a généralement peu de monde mais c’est dommage considérant comment elles sont équipées. Après les étudiants préfères leurs piaules pour glander, généralement. A l’opposé du bâtiment t’as les bureaux des profs ; même architecture sauf qu’il y a des matières sur les portes et des profs dedans, ainsi que les bureaux de Xavier et de Frost.

Enfin, en queue du manoir lui-même, il y avait une nouvelle pièce en demi-cercle, une grande baie vitrée sur toute la partie extérieure, qui n'était autre que le réfectoire ; une quarantaine de tables et une vue imprenable sur le terrain omnisport à l’arrière du bâtiment, ainsi que la piscine et le lac encore au-delà, et l’environnement naturel. Deux ouvertures latérales laissaient place à un self, lui-même relié à des cuisines qu’on atteignait par une petite porte, plus à l’intérieur du manoir.

- Le réfectoire. Les repas sont servis avec un choix assez maigre mais t’es en droit d’aller en cuisine pour faire ta bouffe toi-même. Par contre on n’est pas sensée en rapporter dans les chambres. Et aussi faut nettoyer après soi.

Le grand malheur d’une personne qui était habituée au bordel organisé et n’aimait pas ranger ni nettoyer derrière elle ; mais elle s’en chargeait aussi, par respect pour les autres. Rachel y passait des après-midi entiers, de façon ponctuelle car même si le Phénix faisant la cuisine tenait de la parodie pour certain c’était là une chose qu’elle aimait, tant dans le fait qu’elle créait entièrement quelque chose de ses mains que celui qu’elle faisait partager ce quelque chose à ceux qu’elle aimait.

- Les dortoirs sont les petits bâtiments à l’extérieur, ils ont été entièrement construit pour y accueillir les étudiants. Tu préfères que je te les fasse visiter avant les étages ? Ce serait peut-être mieux pour la valise, non ?

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Laura Evans
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MessageSujet: Re: Il n’y a pas de droit chemin, juste les intersections de nos choix {Laura Evans}    Il n’y a pas de droit chemin, juste les intersections de nos choix {Laura Evans}  Icon_minitimeVen 23 Mai - 17:06

Mouais, j'avais tout de même un doute mais le grand institut qui milite pour l'intégration des mutants et des humains, main dans la main et peace and love mais au final il n'y a pas de clans distinct au sein de l'établissement. Dans ma tête, j'imaginais plutôt un truc du genre tout les télépathes ensembles, les anges se pavanant en boys band ou encore ceux qui peuvent détruire la ville en mode gothique de fin du monde. Enfin, avec du recul, c'est normal qu'ils sont tous tout gentil tout mignon, les terroristes mutants doivent suivre un autre cursus dans une organisation plus glauque.

Bon, les nouveaux n'ont pas intérêt à s'enfermer dans leur bulle, c'est noté. De toute façon, je ne suis pas du genre à m'isoler plus de dix minutes sans péter un câble, je ne m'inquiète pas outre mesure de me faire de nouveaux amis facebook en moins d'une journée. Je taperais l'incruste avec les nouveaux, je ferais le pitre et trouverais le moyen de me faire remarquer, no stress.

Et c'est là que tout s'effondre. Le rêve se brise. Je regarde comme prise sur le fait Rachel. Elle est télépathe... Merde.

" Je te jure que même si je l'ai pensé bien fort ! Jamais je n'irais casser la mâchoire de Xavier ! J'ai la phobie des chauves, promis, je ne m'en approcherais pas ! Même si je rêve de l'atomiser je ne suis pas folle à ce point ! Même sans brouilleur psy, il me liquéfierais le cerveau avant même que je passe à l'action pour sauver le monde de la calvitie... Fin bref, je me tiendrais à carreau ! Promis !

J'esquisse un petit rire nerveux, histoire de faire passer cela sur le ton de la blague mais je ne suis pas à l'aise pour autant. Épiant le couloir m'attendant à voir le crâne d’œuf me regarder du coin de l’œil avec un petit sourire sadique aux lèvres. Brrrr c'est un problème cette phobie, je suis presque soulager quand Rachel invite à boucler cette conversation, j'opine juste de la tête pour l'approuver. Autant changer de sujet directement et continuer à déambuler dans l'institut plutôt que de gamberger mes envies de psychopathes et au final de partir en courant le plus loin possible d'ici. Après tout, si je veux éviter le vieux, il me suffit de saboter son fauteuil en douce. Le terrorisme passif, il n'y a que ça de vrai !

Continuons donc l'aperçu de la population estudiantine qui au final ressemble aux autres universités, sans les pouvoirs et les âmes torturés par d'affreux actes du passé, je l'entends. Ça me chiffonne un peu d'entendre que certains bénéficient d'un traitement spécial mais j'ai pour une fois la décence de ne pas demander si il existe également un régime spécial pour les justicières en quête de rédemption. Bon visiblement cela ne passera pas par un stage d'apprentie x-men pour tout de suite, vue que visiblement il va falloir respecter l'autorité des profs et des membres du personnel pour monter en grade vue qu'ils sont à peu près tous en double fonction héros/boulot. Bref, le plan parfait pour obliger les élèves en quête de grandeur à devenir des étudiants modèles ou des lèches-bottes de compétition. J'esquisse juste un regard gêné vers les pieds de Rachel. Non, même pas en rêve ! Je ne compte pas changer de comportement pour rentrer dans un moule préfabriqué.

" Me méfier de toi ? Quelle drôle d'idée ! C'est toi qui m'a convaincu de poser mes valises dans cet institut, je ne vais pas flipper deux minutes après. Non, je suis d'avantage mal à l'aise avec des gens comme Cait, surtout depuis que tu m'a appris ce qu'elle a vécu, que toi. t'es sympa merde. "

Et tant pis si ça fonction de pion l'oblige à me coller une heure pour vulgarité. Et comme Reverse n'a semble-t-il pas une communauté de fan suffisante que pour avoir marqué l'esprit de la grande rousse, je ne devrais pas avoir de mal à passer incognito en tant que Laura Evans, même si j'ai peur, qu'une fois les cours explorant nos pouvoirs commencés, le naturel fonceur et provoquant qui me sied si bien ne revienne au triple galop. J'hausse les épaules à cette pensée, bahh personne ne fera le lien entre moi et Reverse, toutes les vidéos de mon blog sont retouchées à l'extrême pour faire de moi une bombe sexuelle à faire pâlir les collants des filles œuvrant chez les vengeurs. Je pensais qu'ils recrutaient d'avantage sur le sex-appeal plutôt que sur les pouvoirs. Oops, c'est peut-être la méthode des x-men alors. Pas étonnant qu'elles se trainent toutes dans des combis en latex hyper moulante... Ola qu'est ce que je vais bien pouvoir mouler la dedans moi. Galère.

C'est sur ces questions d'ordre esthétique, l'apparence avant tout quoi, que je continue la visite en découvrant la bibliothèque... Qui ressemble vraiment à une bibliothèque. Mince, sur le coup je suis un peu déçue, je m'attendais au dernier ris de la technologie, des salles improbables et des trucs de ouf. Pas de vieux livres décrépis qui ne m'offre que peu d'intérêt en général. En plus il ne suffit pas de demander l'assistance télépathie 24h/24 pour se fourrer un gros tome d'Harry Potter dans le crâne en moins de cinq minutes ? foutue science-fiction, je m'y voyais déjà !

Suivent les salles de détente, somme toutes classique excepté qu'il n'y a personne à la ronde. Étrange mais d'un autre côté, ce coin risque fort de devenir mon futur QG pendant les cours je pense. Non, je déconne. Je préfère le réfectoire, il fait moderne lui en plus ! Et m'empiffrer après une dure journée de glande ou une soirée à geeker sur tous les forums héroïque, cela ne va pas me manquer de mon ancien campus.

" Quoi ? on est pas censé manger dans nos chambre ? Heuuuuu finis donc de se faire livrer des pizzas à des heures pas possible sous le prétexte que je ne sais pas me décoller de mon écran trente secondes. Mince, est les nuggets froid au réveil ? Et le pot de nutella, vous en avez une réserve suffisante, c'est un par jour minimum moi... Oui, cela ne se voit pas sur ma silhouette parfaite mais je suis un gouffre à nourriture, c'est mon pouvoir latent. Bouffer oui, nettoyer... Non !"

Et j'ai pas pensé prendre ma bonne de cousin pour la peine. Je suis incapable d'accoupler les mots "tâches ménagères" avec ma personne délicate adepte du chaos organisé. C'est simple ma mémoire me permet de m'y retrouver et de nager dans le désordre. Du coup, ranger perds tous son sens, et même si cela n'a rien à voir, nettoyer aussi !

" Hep donne moi n'importe qu'elle dortoir que je pose cette satané valise avant d'attraper le bras de Rafael nadal. Je suis forte, mais cette foutue valise fais facile dans les vingt kilos bordel ! Au passage, on s’enfilerait pas une de ces tartes avant de continuer, quand j'angoisse, j'ai la daaaaaaaaaalllllleeeeeeee ! "

Mais vue ma politesse légendaire, je n'attends pas sa réponse pour aller m'en servir une part et lui tendre une seconde. Un régime ? Tant pis, je me sacrifierais pour son morceau. Puis c'est toujours délicat de parler la bouche pleine, non ? Alors j'enchaine en gardant une grande partie de la tarte aux pommes de je ne sais qui en bouche.

" Booon, euhhh okay, pas que ça ressemble à toutes les unifs, mais bordel, ils sont où les trucs fun pour les mutants ? Promis qu'on va les voir après avoir posé ma valise ? Il se cache ou le Space Mountain ? "
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MessageSujet: Re: Il n’y a pas de droit chemin, juste les intersections de nos choix {Laura Evans}    Il n’y a pas de droit chemin, juste les intersections de nos choix {Laura Evans}  Icon_minitimeJeu 29 Mai - 21:39

"Je te jure que même si je l'ai pensé bien fort ! Jamais je n'irais casser la mâchoire de Xavier ! J'ai la phobie des chauves, promis, je ne m'en approcherais pas ! Même si je rêve de l'atomiser je ne suis pas folle à ce point ! Même sans brouilleur psy, il me liquéfierait le cerveau avant même que je passe à l'action pour sauver le monde de la calvitie… Fin bref, je me tiendrais à carreau ! Promis !"

Elle était sérieuse là ? Pas pour le se tenir à carreau mais pour le rêve d’atomiser le Prof X. Rachel en doutait un peu et cela elle ne pouvait pas le laisser passer, d’autant que le petit rire de Laura n’était pas des plus convainquant. Après si ledit Prof X n’avait rien eu à redire alors qu’elle était entrée c’était surement parce qu’il n’y avait rien à craindre, il n’était pas du genre à faire confiance à n’importe qui et pouvait à juste titre être considéré comme l’un des Big Brother de l’Institut – le respect de la vie privée passait après la protection de ses élèves, une chose que le Phénix comprenait parfaitement. D’un autre côté il valait mieux considérant que plus que le scan mental Xavier lui avait placé des sceaux affaiblissant à son arrivée.

Dans tous les cas la rousse fut contente que son vis-à-vis ne prenne pas le stupide parti de craindre sans connaitre, c’était une bonne chose ; après elle admettait volontiers qu’on puisse la craindre en la connaissant un minimum, ni Sanzo ni Kaya ne lui avaient adressée la parole depuis qu’elle avait écharpée une demi-douzaine de provinciaux qui tentaient de les abattre au fusil de chasse. Qu’elle soit sympa la ravissait, que Laura soit moins à son aise avec les gens comme Caitlyn l’attristait un peu ; d’autant qu’à classer les personnes en catégories face à leur passif, Rachel était à peu près sure de se retrouver dans la même catégorie que sa sœur d’adoption.

Sinon, non, il n’y avait pas le droit de manger dans les chambres (même si certaines comme les de Lauro-Elioth ou de temps à autre elle-même et ses amies ne s’en privaient pas, cependant c’était là l’avantage d’avoir des chambres « X-Men ») quant à se faire livrer des pizzas à des heures pas possible… elles n’étaient pas à New York ici, il y en avait pour dix minutes de voiture pour aller à la ville la plus proche et une heure pour se rendre par la route à Manhattan.  Quelques soient les prétextes, Laura allait devoir s’y faire, d’autant que ça n’était pas sur que des livreurs viennent jusqu’ici et encore moins que Danger ne les laisse entrer. C’était triste mais c’était surtout comme ça, d’autant plus si l’adulescente ne nettoyait pas derrière elle. En revanche, pour le pot de Nutella, le Phénix restait impressionnée ; elle aussi pouvait s’engloutir une belle quantité de nourriture sans prendre un gramme mais un pot de Nutella devait théoriquement faire plus grossir qu’un kilo de viande rouge, non ?

"Hep donne moi n'importe qu'elle dortoir que je pose cette satané valise avant d'attraper le bras de Rafael Nadal. Je suis forte, mais cette foutue valise fais facile dans les vingt kilos bordel ! Au passage, on s’enfilerait pas une de ces tartes avant de continuer, quand j'angoisse, j'ai la daaaaaaaaaalllllleeeeeeee !"

Ceci comptant visiblement pour une demande et ayant été aussi mystérieusement que silencieusement acceptée, Rachel regarda la nouvelle s’en aller se servir en continuant d’être partagée entre le fait que la valise ne contenait que quelques fringues, un téléphone et une trousse de toilettes et que Laura avait d’énormes difficultés à prendre la mesure des choses ainsi que le fait d’avoir faim quant on avait peur. C’était très con quand même, surtout si on tentait d’échapper à l’objet de l’effroi par la discrétion : un ventre qui gargouille c’était un très con moyen de se faire repérer. Après ce n’était pas plus illogique qu’elle qui avait faim dès qu’elle percevait du sang mais elle se demandait quel genre de conditionnement l’autre jeune femme avait pu subir pour en arriver là. Un moyen d’échapper aux « méchants » surement : la pause casse croute entre deux rounds pour pouvoir filer comme une anglaise.

Mais quoi qu’il en fût le Phénix sourit à la bonté de Laura qui avait pensé à elle, prenant la part qui lui était tendue avec un hochement de tête chaleureux, l’écoutant reprendre la parole la bouche pleine alors qu’elle-même mordait à son tour ; c’était bien ça, elle ne serait plus la seule à parler cet étrange dérivé d’anglais qu’était le « la bouche pleine ».

Donc ça ressemblait à toutes les unifs ; c’était pas faux encore une fois ! Unifs, à chercher dans le dico. Par contre, les trucs fun pour les mutants… voici qui laissait Rachel perplexe.

- On n’a pas de Space Mountain, s’tu veux y’a un labyrinthe sur le flanc sud-est je crois. Après, le domaine est super-grand et au fond du parc y’a même un tertre, de mémoire, donc on n’a pas réellement besoin de Space Mountain.

Franchissant les quelques mètres qui séparaient le bâtiment principal du XVIIIe siècle du block manifestement construit à la fin du XXe, Rachel poursuivit la présentation des lieux, désignant de sa main libre les directions qu’elle indiquait.

- Quatre étages, que des chambres de deux ou de quatre personnes, les salles de bain sont communes et au rez-de-chaussée, il y a un ascenseur et tout est numéroté. Ah, et les dortoirs sont sexués et les étudiants ne sont pas sensés se rendre dans celui des opposés sans raison ni après le couvre-feu.

Le couvre-feu et les étudiants faisant le mur, voici qui l’avait occupée plusieurs soirées mais c’était toujours mieux ça qu’avoir le droit aux échos des coïtes des Elioth de Lauro deux chambres plus loin ; même si Rachel avait généralement le droit aux deux en même temps parce que rares étaient les soirées où elles se tenaient tranquilles, plus rares que celle où des élèves tentaient de faire le mur d’ailleurs.

Conduisant Laura jusqu’à sa chambre, le Phénix lui laissa l’occasion de découvrir la pièce de 13m² dont la façade opposée à la porte avait une grande fenêtre et un bureau pour quatre personnes et qui était pourvue de deux mezzanines avec tables de chevets vissées au mur, d’une armoire et de toilettes dans un petit cagibi à part.

Faisant le pet à la porte elle reprit la parole.

- Tu sais, le but premier de l’Institut ça reste d’aider et d’éduquer des jeunes mutants pour qu’ils puissent repartir et essayer de faire le pont entre les peuples, d’améliorer les choses au niveau de l’acceptation humain/mutant. Former les X-Men n’est pas l’objectif premier et ils sont une protection nécessaire plus qu’autre chose.

Achevant sa part de tarte avant de faire léviter les miettes par télékinésie et de les désintégrer selon ce même principe, Rachel crut bon de préciser.

- D'ailleurs, si tu parlais des trucs X-Men, les étudiants n’y ont pas accès. Tu n’entrera même pas dans la base si tu n’y es pas autorisée ; on a une IA qui contrôle les passages. C’est beaucoup plus sécurisé qu’on ne le pense ici .
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MessageSujet: Re: Il n’y a pas de droit chemin, juste les intersections de nos choix {Laura Evans}    Il n’y a pas de droit chemin, juste les intersections de nos choix {Laura Evans}  Icon_minitimeVen 30 Mai - 20:13

Déception ! Comme lorsque mon cousin a soufflé les bougies d'anniversaire de mon gâteau avant moi l'année passé. L'enfoiré m'a volé mon vœux et mon instant de gloire. Dire que je souhaité la faim dans le monde et la faire la guerre pas l'amour. Hé non, cet enfoiré à souffler le premier avec l'espoir de se taper Clara Morgane. En vain, malgré qu'il ai piraté sa messagerie, la pimbêche l'a envoyé balader dès le premier contact. Okay, je m'égare un peu mais c'est pour vous démontrer ma déception et mes désillusions quand à l’absence d'un Space Moutain à l'institut. Évidement, je ne suis pas naïve, les licences ne leur appartiennent sans doute pas encore, le rapprochement entre Marvel et Disney est encore tout récent. Au temps pour moi pour les attractions mais j'espérais secrètement des cours de pilotage de Blackbird par exemple, ou du self-défense avec pouvoir, je ne sais pas des trucs funs !

Enfaite, j'avais peut-être une fausse idée de l'institut. Dans mes fantasmes, cela ressemblait d'avantage à une sorte d'académie militaire où l'ont suit les cours tout en usant de ses pouvoirs, de manière responsable certes, mais quand même différente que le modèle universitaire lambda. Au moins un peu plus futuriste que cela avec des robots R2D2 et quelques résidents extra-planétaire. Hé non, à la place, un cours d'architecture vaquant d'une pièce à l'autre entre le XVIIIème et le XXème siècle et au final, peu de surprises. Je note tout de même qu'il me faudra faire un tour dans le labyrinthe pour fumer mes clopes en douce.

Mais trêves de contemplations architecturales, Rachel met la lumière sur des points du règlement on ne peut plus... Intenables ? Inhumains ? Inconcevables ? Je ne sais pas comment le décrire si ce n'est par une petite grimace de dégout, signe de ma réprobation sur le sujet. Un long soupir plein de mauvaises fois et pour finir, je n'ai pas ma langue dans ma poche... Je râle !

Sérieusement ? Même si on est majeure ont est sous la restriction du couvre-feu ? Sans dérogations ni rien ? Pas de sortie en boîte de nuit pour revenir totalement murgée aux petites heures du matin ? Et on peut aller voir les mecs que si l'on dispose d'une raison ? Comme s'envoyer en l'air c'est une raison suffisante ou pas ? Enfin c'est un exemple, j'ai encore aucun beaux gosses en vue. Wolverine est sur le marché ? Comment tu fais toi pour faire le mur alors ? "

Hey ! Je m'inquiète, c'est bien normal non ? Depuis que je suis devenue une justicière de premier plan, je n'ai plus connue une soirée calme a rester dans ma chambre. Entre mes rondes de nuits et les fêtes underground, le mot couvre-feux résonne comme une condamnation à mort dans mon esprit. Me limiter n'a jamais était au credo de ma vie, même si je veux apprendre à devenir une personne meilleure, je ne pensais pas à ce genre de sacrifice ! Au moins, l'espoir renait en découvrant la chambre et ses deux imposantes fenêtres. Si des pions surveillent les couloirs, l'oiseau s'envolera par d'autres issues. Il n'y a plus qu'a espérer ne pas tomber sur une balance lorsque je verrai la bouille de mes colocataires. Sinon, un peu de dressage fera l'affaire.

Reprise de nouveau ensuite du monologue de Rachel comme quoi l'institut forme les jeunes mutants et les prépares à retourner dans la vie réelle avec une philosophie d'intégration inter-espèce des plus poussé. D'accord, ce sont de belles paroles que je ne peut qu'approuver, mais je suis ici d'avantages pour apprendre à devenir une héroïne responsable plus que pour prôner la tolérance. Même si j'ai également mes idées bien tranchées pour concilier mon héroïsme au devoir civique de la bonne parole du pasteur Xavier. Comment je m'y prendrais ? Simplement. Prendre le pouvoir légalement, sans mettre un seau sur la tête et tuer tout ce qui bouge. Non, je ferais mon coming-out, Reverse fondera son partie politique et avec une bonne dose d'études, d’élections, de pots de vin et quelques baffes perdue, je me hisserais dans les dix ans à la maison blanche ! Enfin, c'est l'idée quand jouer les justicières me gonflera trop. Il me suffit juste d'attirer deux trois autres célébrités et le mouvement grandira de lui-même. Yes we can ! Un black est bien président américain, pourquoi pas une mutante ?

Retour sur Terre, j’acquiesce devant Rachel sans montrer que mon esprit s'est encore échappé vers de lointaines contrées électorales.

" J'ai bien compris le message Rachel, ici on enseigne en priorité l'idéal d'intégration de Xavier et non faire la guerre en tenue de latex. Message reçu cinq sur cinq. De toute manière, je suis à cent pour cent avec vous ! Je viens ici pour apprendre le maximum de choses utiles et faire de Reverse un modèle pour les générations futures. Je veux que dans des centaines d'années, on se souvienne encore de moi ! "

Et je fanfaronne de nouveau ! Voilà finis le malaise, la vraie Laura Evans prends peu-à-peu ses marques dans le nouvel environnement. D'ailleurs, une fois les miettes de tartes désintégré, Rachel lacha une petite bombe qui emplissent mes yeux de petites étoiles... Les trucs d'X-men ! Ha, ça c'est intéressant ! Un système de sécurité infaillible et une I.A. ...

" Une I.A. ? Noooooon tu rigoles, c'est de la science-fiction ça ! Enfin un truc fun ici, c'est dans quel genre ? Version vaisseau de Ripley ou en mode contrôle le monde façon Terminator ? On va visité quand tout cela ? Sécurité ? Il y a des systèmes de défenses ? Combien d'étage au sous-sol vous avez ? Dix ? Quinze ? Cent ? Comme la zone 51 ? "

Ho, cela n'a rien à voir avec du repérage, non. Mais Rachel a bien précisé que je ne devais pas hésité à poser des questions si j'en ai, où se trouve le mal là-dedans ?
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MessageSujet: Re: Il n’y a pas de droit chemin, juste les intersections de nos choix {Laura Evans}    Il n’y a pas de droit chemin, juste les intersections de nos choix {Laura Evans}  Icon_minitimeMar 3 Juin - 12:34

"Sérieusement ? Même si on est majeure ont est sous la restriction du couvre-feu ? Sans dérogations ni rien ? Pas de sortie en boîte de nuit pour revenir totalement murgée aux petites heures du matin ? Et on peut aller voir les mecs que si l'on dispose d'une raison ? Comme s'envoyer en l'air c'est une raison suffisante ou pas ? Enfin c'est un exemple, j'ai encore aucun beaux gosses en vue. Wolverine est sur le marché ? Comment tu fais toi pour faire le mur alors ?"

Etait-ce réellement une demande ? Enfin, plein de demandes ? Laura n’avait-elle pas jetée un coup d’œil au règlement précédemment ? Le couvre-feu de 22h s’appliquait aux élèves mineurs même si par respect de l’autre les majeurs se devaient de ne pas faire la bringue sans quoi c’était Rachel qui allait les envoyer au lit et il y avait possibilité pour les majeurs de sortir la nuit voir même de passer une nuit en dehors de l’établissement s’ils le signalaient à la vie scolaire. S’envoyer en l’air n’était pas au programme et en théorie les dortoirs étaient interdits aux membres du sexe opposé même si les surveillants n’étaient pas sévères et toléraient les visites en tout bien tout honneur la journée, tandis qu’elle-même ne faisait pas le mur et que Wolverine n’était, à ce qu’elle savait, ni un beau gosse ni même à l’Institution actuellement. Après peut-être que Laura les aimait velu et plus petit qu’elle en taille, ses hommes, mais dans tous les cas cela ne concernant nullement le Phénix. Quand à la surveillance, plus que les pions se sont les caméras dissimulées dans tout le manoir qui assuraient réellement la sécurité et le respect des règles ; Big Danger is Watching Them.

Quant à avoir bien comprit le message, certes on enseignait en priorité l’idéal mais on ne faisait pas la guerre en tenue de latex, c’était des molécules instables ! A 300.000$ l’unité, les costumes des X-Men et autres combinaisons de leurs apprentis restaient de la haute technologie, capable d’arrêter les balles ou encore de réguler la température du corps avec une grande efficacité. Quand à être à 100% avec eux, cela la fit sourire car même si ça restait à prouver le Phénix voyait mal quelqu’un comme Laura faire quelque chose sans y être à 100%, elle était bien trop volubile et extravertie pour ça. Et cette volonté d’immortalité par le souvenir, c’était amusant, preuve d’égocentrisme mais également d’un certain altruisme car il faudrait accomplir les actes nécessaires à forger cette légende.

"Une I.A. ? Noooooon tu rigoles, c'est de la science-fiction ça ! Enfin un truc fun ici, c'est dans quel genre ? Version vaisseau de Ripley ou en mode contrôle le monde façon Terminator ? On va visiter quand tout cela ? Sécurité ? Il y a des systèmes de défenses ? Combien d'étage au sous-sol vous avez ? Dix ? Quinze ? Cent ? Comme la zone 51 ?"

Et bien Laura Evans était repartie sur ce qui l’intéressait réellement et ne s’en cachait pas ou n’arrivait pas à s’en cacher, Rachel n’aurait su dire. Se tournant pour ouvrir la porte de la main, déverrouillant la serrure par la pensée à défaut d’en avoir la clé, elle déclara d’abord à la précision qu’elle n’avait pas prise la peine de donner tant ça lui paraissait une évidence mais visiblement elle s’était trompée.

- Voici ta chambre. C’est minimaliste mais confortable, y’a des prises électriques et internet si tu veux te brancher en filaire. On a le wifi aussi. Faut éviter de dégrader la chambre et les trous dans les murs entrent dans cette catégorie. Et l’entretient, il revient au résident ; c’est à vous de faire le ménage quoi. S’il y a un problème, avec les WC ou autre, faut le signaler à l’accueil.

Laissant l’adulescente se débarrasser de sa maigre valise avant qu’elle n’ait pas le bras d’un tennisman, le Phénix croisa les bras et se posa contre l’encadrement de la porte, la laissant libre d’entrer, de se plaindre et de déposer ses affaires, sans la perdre du regard.

- On n’a qu’un seul étage au sous-sol et oui, il y a des systèmes de défense, j’en fais parti. Par contre on ne visitera pas, c’est réservé aux X-Men même si leurs aspirants peuvent recevoir des accréditations spéciales.

Et même dans ce dernier cas, l’aspirant n’avait pas accès à l’entièreté du complexe puisque son accréditation lui permettrait d’ouvrir uniquement la porte qui le concernait, les autres restant closes. Quant au système de défense de l’Institut, entre un superordinateur incarné sous forme robotique et les X-Men avec en premier rempart une divinité de la vie et de la mort il y avait aussi de classiques canons à impulsion laser créés par la technologie mutante liés aux caméras de surveillance ; mais cela Laura n’en saurait rien.

L’Institution X avait beaucoup de secrets, tant au niveau de ce qu’elle faisait que de ce qu’elle avait, matériellement et humainement, et toute aussi réelle que soit la collaboration avec le Triskelion chaque parti avait des choses à dissimuler à l’autre ; assurément la Base des X-Men et toute la technologie qui y était liée en faisait parti puisqu’il s’agissait principalement de technologies non-répertoriées et potentiellement dangereuse. La franchise n’était que rarement de mise lorsque cela concernait les X-Men et même envers leurs élèves ils restaient secrets, tant pour éviter les fuites que pour ne pas les impliquer, même si certains prenaient connaissance de cela puisque c’était bien une chose nécessaire pour la formation des aspirants ; cependant le fait d’être un aspirant X-Men plaçait à part des élèves normaux, pas socialement ou scolairement mais dans les droits d’accès à la bâtisse et les éventuelles interventions « spéciales » qui pouvaient s’y dérouler. A l’instar des véritables X-Men, à défaut d’avoir un rôle dû ils étaient intégrés à la structure et disposaient de certains passe-droits.

- Tu me dis quant on peut repartir pour la visite, ok ? Essaie de pas prendre toute l’armoire, ça ne serait pas cool pour tes éventuels coloc’.
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MessageSujet: Re: Il n’y a pas de droit chemin, juste les intersections de nos choix {Laura Evans}    Il n’y a pas de droit chemin, juste les intersections de nos choix {Laura Evans}  Icon_minitimeLun 9 Juin - 13:19

Je passe d'abord ma tête par l'encadrement de la porte, curieuse. Bon c'est pas la vie de palace à laquelle je m'attendais de célébrités comme les X-men mais au final, vue les prix très démocratiques qu'ils pratiquent, je n'ai pas à me plaindre d'être logée dans une chambre convenable pour pas un rond. Il n'y a même pas un petit Jarvis, je suis déçu aussi pour cela. Faire les tâches ménagères et éviter de dégrader le mobilier, c'est pas évident n'empêche ! Enfin, si j'ai des colocataires, elles vont bien s'arranger pour partager les tâches. Je fous le bordel, elles rangent. Équitable non ? Il faut dire que grâce à mon charisme et mon autorité naturelle, je n'ai jamais dû faire le moindre effort ménager dans mon ancienne chambre universitaire. D'un autre côté, je consacrais tout mon temps libre à la justice tout en combattant le crime, le peu de repos que j'avais, je matais des séries et alimentait mon blog. Maintenant, que vais-je devenir ? Plus de ronde de nuit théoriquement, pas de cousin à exploiter et depuis Game Of Thrones, les autres séries ont perdu de leur saveur... Merde, je vais vraiment devenir une bonniche et faire le ménage ? Non, ne dramatisons pas la situation, je peux toujours jouer aux sims.

Le reste de la conversation me laisse sur ma faim. Décidément, Rachel n'est pas avare en détail quand à tous ce qui est vraiment intéressant ici ! Un étage au sous-sol, cela m'évitera d'en chercher un deuxième et des systèmes de défenses, en comptant des gardiens humains, enfin mutants. Rien d'insurmontable en somme pour qui peut allier les talents des meilleurs cambrioleurs, espions et acrobates. Je suis un bon mix entre Ocean Eleven et Metal Gear Solid, parée à m’infiltrer sans mal et avec effets spéciaux en tout genre ! I'm the Solid Snake Clooney ! Enfin, ça c'est le plan D, avant cela, je peux toujours demander non ?

" Okay, des accréditations spéciales c'est ça ? Vue qu'on va pas me nommer X-men pour mes beaux yeux, je peux au moins être accréditer non ? En tant qu'héroïne officielle, je me dois de continuer à entretenir ma forme physique et à me défouler non ? En plus, piloter un X-jet ! Le rêve ! Ils sont armés ? "

Non, le filet de bave à ma bouche n'est qu'une image. J'en saliverais bien mais je reste digne. Frimer en jet, c'est un petit plus dans ma quête de l'altruisme absolu. Bah oui, je ne viens pas ici pour mes intérêts personnels, pour une fois, mais car je crois honnêtement au discours de Rachel. Je vais m'investir dans l’héroïsme désintéressé et tourné vers les autres mais je reste moi-même ! Rester devant mes cours à potasser c'est une chose, mais je suis une pile d'énergie trop chargée ! Si je ne me défoule pas, je deviens folle !

En parlant de ça, il est temps d'avancer ! Non que je ne me complaise dans la contemplation d'une chambre mais je suis curieuse et enthousiaste quand à la suite de la visite. Je balance donc ma valise direct sur le lit de mon choix. Ranger dans l'armoire ? Un jour peut-être. Pas cette semaine en tout cas, mes affaires formeront une charmante pile près de mon lit, pas la peine de me stresser à déjà devoir tout classer dans l'armoire. Restons minimaliste, la place dans l'armoire restera vide ! Si avec ça mes colocs ne me trouvent pas sympa et ne se proposes pas à faire ma part ménagère, elles seraient vraiment de bien mauvaise foi !

" Let's go ! Je suis ready pour la suite de la visite ! Au programme ? Tu me présente aux autres X-mens ? Un tour en jet de la propriété ? Ou alors on va bastonner des purificateurs ou la confréries ? D'accord, on peut aussi faire un truc d'altruisme mais je ne sais pas encore trop ce que s'est, genre aider une vieille à traverser ou s'occuper du suivi des victimes de la crise financière. Où alors on visite les lieux... Du toit au sous-sol ! "

Allez, l’enthousiasme reprend ses droits ! Je balance ma veste sur un autre lit et je sors en claquant la porte ! Je suis de nouveau en forme et...

" Oops désolé. Je m'emballe encore ! "

J'ouvre de nouveau la porte, ayant oublié que Rachel n'était pas encore sortie de la pièce. Un petit sourire gêné comme pour m'excuser de mon empressement. Mais bon, je vais devoir compter sur une grande patience du personnel de l'institut si ils veulent réussir à me canaliser sans trop se vexer de mes réactions. Rachel est l'indulgence née non ?
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MessageSujet: Re: Il n’y a pas de droit chemin, juste les intersections de nos choix {Laura Evans}    Il n’y a pas de droit chemin, juste les intersections de nos choix {Laura Evans}  Icon_minitimeMer 11 Juin - 17:41

Ce que Laura ne semblait pas comprendre était que même si elle réussissait à découvrir les entrées de la Base des X-Men, entrées bien évidemment secrètes et cachées, jamais elle n’irait plus loin que les ascenseurs car jamais Danger ne la laisserait descendre sans autorisation. Autorisation qu’elle quémandait comme l’enfant qu’elle était et qu’elle n’aurait jamais de cette manière. Non, elle ne serait pas nommée X-Men pour « ses beaux yeux » ni même pour quoi que ce soit d’autre, elle n’avait rien d’une X-Woman et le prouvait à chaque seconde qui se déroulait ; héroïne officielle ? Rachel ne leva même pas un sourcil ; les X-Men n’étaient pas des héros et Réverse n’avait d’officiel que son Casier Judiciaire bien rangé dans le Triskelion.

- On ne t’accréditera jamais vu combien tu es irresponsable et si tu veux t’entrainer et te défouler tu as le gymnase, comme les autres élèves et résidents, répliqua simplement le Phénix, sans rien considérer d’autre des dires de l’adulescente.

La manière de ranger de Laura était aussi expéditive qu’inefficace mais sans doute le ferait-elle plus tard, trop enthousiaste à l’idée qu’elle se faisait de la suite des événements. Enthousiasme qu’elle manifesta bien vite d’ailleurs, faisant lever un sourcil au Phénix face à la taille du fantasme.

" Let's go ! Je suis ready pour la suite de la visite ! Au programme ? Tu me présente aux autres X-mens ? Un tour en jet de la propriété ? Ou alors on va bastonner des purificateurs ou la confrérie ? D'accord, on peut aussi faire un truc d'altruisme mais je ne sais pas encore trop ce que s'est, genre aider une vieille à traverser ou s'occuper du suivi des victimes de la crise financière. Où alors on visite les lieux...  Du toit au sous-sol ! "

S’élançant dans son élan, Laura claqua sa porte, ne se gênant pas de le faire sur Rachel qui n’avait pas bougée de l’encadrement avant de s’en retourner à l’intérieur, consciente de « s’emballer encore ». Faisait face à sa vis-à-vis, la rousse croisa les bras, commençant à ce demander si les choses n’irait pas de pire en pire alors que la vis-à-vis suscitée lui semblait grossir le trait au fur et à mesure. Qu’elle se méfie, la patience n’était pas le fort de l’X-Woman et si elle l’envoyait chier elle ne le ferait pas à moitié ; il fallait se méfier de sa passivité, de n’était ni patience ni retenue.

- L’arrivée d’un nouvel élève indiffère aux X-Men et si tu te présentes comme Réverse, un bon nombre vont plus te déconsidérer qu’autre chose, averti-t-elle sans la moindre délicatesse. Nous ne sommes pas ici pour nous battre ou délirer donc il serait bien que tu te calmes. Les toits sont interdits, les sous-sols aussi, si tu t’amuses à transgresser cela tu m’auras en face.

Inutile d’argumenter au sujet des Purificateurs, cela faisait bien longtemps qu’ils faisaient profil bas et en trouver était relativement difficile tandis que les Confréristes, du moins tant qu’ils ne commentaient pas de nouveaux attentats, restaient les alliés des X-Men contre des ennemis bien pire mais que l’amateurisme de Réverse lui assurait l’ignorance de l’existence même.

- Maintenant si tu veux savoir ce qui nous reste à faire, je vais te montrer les différentes chambres attribuées aux X-Men, au cas où tu ais besoin d’en trouver un un jour, et l’infirmerie. Ça prendra pas beaucoup de temps et ensuite tu seras libre de vagabonder.

Devait-elle en dire plus ? Elle n’aurait pas voulu mais ça lui semblait nécessaire considérant le type de personne qui lui faisant face. Décroisant les bras, elle commença à marcher vers la sortie des dortoirs et le reste de l’Institution avant de reprendre la parole.

- J’espère que tu sauras te gérer et éviter de trop t’emballer, Laura. On t’accueille pour te donner ta chance mais s’il s’avère que tu ne la saisis pas on pourra te renvoyer aussi sec. Et de ce que j’ai comprit, tu as le BAM qui t’attends à la sortie, non ?

Laissant l’autre parler sans ralentir l’allure, le Phénix tourna en direction des escaliers dès qu’elle eut rejoint le manoir, montant d’un étage vers un long couloir interne donnant sur un certain nombre de portes plutôt éloignées les unes des autres, lorsqu’on considérait celles des dortoirs. Ororo Munroe, Jubilation Lee, Rachel Summers, Emma Frost, Amy et Caitlyn de Lauro-Elioth, voici ce qu’indiquaient les cinq plaques sur les cinq portes du couloir, laissant entrevoir à Laura tout ce qu’elle verrait des X-Men pour la journée.

Arrivant aux escaliers qui donnaient sur le hall, Rachel prit le couloir opposé pour conduire à un autre couloir où toutes les portes n’étaient équipées de plaques, et mentionnaient Jonothon Strasmore, Morgan Stronghold et Warren Worthington. Ce tour du premier étage du manoir fait elles en revinrent à l’arrière et à l’escalier qui leur avait permit d’atteindre le premier, lequel montait également sur les supérieurs et jusqu’à leur but final : l’Infirmerie.
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MessageSujet: Re: Il n’y a pas de droit chemin, juste les intersections de nos choix {Laura Evans}    Il n’y a pas de droit chemin, juste les intersections de nos choix {Laura Evans}  Icon_minitimeMer 25 Juin - 20:47

Blablabla, évidemment mon CV impressionnant et ma popularité ne vont pas m'ouvrir les portes des secrets de la bâtisse de Xavier. Je le savais ! Je ne suis pas si naïve même si tout porte à le croire. Le problème c'est que je traîne encore mon étiquette de Reverse et qu'il ne va pas être facile de s'en défaire. Si je me présente tel qu'elle en collants et fanfaronnades vaillantes ? Ils me déconsidéreront, Rachel est claire sur le sujet et cela est également tout à fait prévisible et pour ne pas me voiler la face, je m'y attendais en venant ici. Mes brèves entrevue avec Cait me l'a prouvé plus que de mesure. Ils sont tous jaloux de moi ! Jaloux, envieux et impressionnés ! C'est normal, je suis leur avenir à ses vieux croulants du passé. Mes capacités, mes idées et mon audace vont faire bouger le monde et la vision des mutants et du paysage héroïque dans son entièreté. Je suis un peu comme une jeune sportive surdouée prête à intégré l'équipe phare d'un sport quelconque. Les joueurs vont prendre peur pour leur place et tout faire pour me casser, mais une fois que je serais indispensable, tous m'acclameront et enfin, nous irons dans le même sens !

Du coup, je regarde Rachel avec un peu de condescendance. Elle joue les guides mandatée par les autres et me met en garde si je transgresse les lois, je l'aurais sur le dos. Cela sent la tolérance zéro à plein nez, ils ne vont rien laisser passer de mes excentricités et s'attendent à me voir plonger dés les premières semaines. M'offrir une chance de les rejoindre pour se donner bonne conscience et au premier faux pas, s'en servir d'excuse pour me briser mes ailes naissantes et m'enfermer dans une cage du BAM. C'est imagé, certes, mais putain qu'ils sont machiavéliques ces mutants ! Tu m'étonnes que la moitié des plus grands télépathes sont présents ici. Bon il faut absolument que j'apprenne à mettre mes pensées sur silence radio juste au cas où l'un d'eux voudrais visiter le bordel qu'est mon esprit et découvre que je sais moi-même le font de leurs pensées à mon égard.

Haha je suis bien trop intelligente que pour tomber dans pareil piège, ils veulent me faire tomber ? Je serais si irréprochable qu'ils seront forcés de m'accepter ! Et là, à moi les accréditations au sous-sol, les jets privé, le bottage de vilain en règle et surtout, mon insigne X et ma petite statut à l'entrée de l'institut ! Seulement d'ici là, profil bas. Je m'arrête et mime un salut militaire devant Rachel, le sourire angélique bien franc qui me caractérise tant aux lèvres.

" Bien compris Rachel ! Je ferais tous pour que l'institut soit fière de moi, et cela quelque soit ses attentes envers moi. Je suis sérieuse, finie ma crise d'adolescence en collants flashy, maintenant je serais irréprochable de A à Z. Désolé si pour l'instant je suis un peu speed et impatiente, il faut mettre cela sur le compte de l'enthousiasme ! Je suis une mutante et je veux bien faire, l'institut est le meilleur endroit pour moi, et rien à foutre si je deviens X-men ou non, je sais ce que je veux, seul cela compte ! "

Et au final ce n'est pas faux, je n'ai pas besoin d'équipement hi-tech et de ce foutu jet pour devenir une personne remarquable. Reverse l'était déjà sans toutes ses futilités et je compte bien faire de Laura Evans une personne bien plus remarquable encore que l'était mon alter-égo justicière. Car ce n'est plus du show sous lequel je peux me cacher sous un masque, je dois devenir responsable et tout le toutim comme on en a parlé lors d'une soirée au stade de foot Rachel et moi. Je ne veux pas que l'on se souvienne de moi comme d'un clown doué mais comme je ne sais pas, quelqu'un de bien. Si en plus je peux sauver le monde et la galaxie une fois ou deux, pourquoi pas !

Donc vers l'infini et au delà en direction des chambres des X-men. Mouais j'en étais sûre, les hauts-gradé ont des chambres bien plus spacieuse que les étudiants. Un rêve d'égalité entre les mutants et les humains, n'implique pas que cette maxime concerne également les chouchous du chauve et les autres. Retour dans le hall et on change rapidement d'aile pour rebelote retomber sur de petites plaques indiquant le nom d'x-men masculin cette fois. Mmhh Warren Worthington, le playboy milliardaire, je ferais bien d'être copine avec l'ange et l'emplacement de sa chambre est directement gravé dans ma mémoire. Les trucs utiles, je les stocke toujours quelque part dans mon esprit.

Enfin mes yeux s'illuminent, l'infirmerie est en approche ! Cet endroit sera à coup sur un lieu assez fréquenté par mes jolies petites fesses. Il faut dire qu'entre mon intrépidité et mes prises de risques délibérées ou pas, ma carrière de justicière m'a habitué aux visites médicales et prise d'anti-douleur en tout genre. Bon pour les docteurs et infirmiers, disons que je me cassais sans cesse la gueule dans les escaliers ou sur mon vélo mais il fallait bien couvrir mes activités nocturnes. L'ennuie, c'est que je peut pas me prendre des branlées en misant sur un facteur auto-guérisseur et un blindage d'acier. Et a force des suspicions, j'ai volé de-ci de-là quelques connaissances en premiers soins histoire de me soigner moi-même. Maintenant, si il y a une  infirmerie à l'institut, ma première question  est peut-être surprenante mais...

" L'infirmerie est en libre-service ? Me connaissant je risque vite de prendre une carte de fidélité. "
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MessageSujet: Re: Il n’y a pas de droit chemin, juste les intersections de nos choix {Laura Evans}    Il n’y a pas de droit chemin, juste les intersections de nos choix {Laura Evans}  Icon_minitimeMer 2 Juil - 21:05

Tout chez Laura semblait exagéré, jurant de ce fait, de son pseudo-salut militaire à son sourire pourtant agréable en passant par ses mots. Rachel ne demandait qu’à la croire et elle savait que ce n’était qu’avec l’écoulement du temps que cela se verrait quant à l’excuser de son hyperactivité actuelle ce n’était pas à elle de le faire, il fallait juste garder à l’esprit que les actes entrainaient des conséquences et que si les mots en étaient il y avait une nette différence entre dire et faire. Subtilité de ce monde qu’elle-même ne souhaitait pas intégrer, se voulant capable de faire tout ce qu’elle disait comme il avait été de norme chez elle, évitant ainsi les paroles en l’air. Oui, l’adolescente voulait bien faire, ça c’était une constatation déjà faite, mais le problème restait qu’elle pouvait chercher à bien faire les mauvaises choses. En tout cas qu’elle ne vise plus les X-Men lui éviterait probablement énormément de difficulté même si le Phénix restait certaine que cela reviendrait très rapidement sur le tapis. Il n’y avait pas besoin d’être X-Men pour apprendre à aider les autres et changer le monde, en effet, et c’était cela la principale priorité de l’Institut, non former des X-Men ; si Laura avait comprit cela alors peut-être pourrait-elle y arriver.

Grimpant les étages jusqu’au dernier, l’Infirmerie se trouvant dans une tour rajoutée au manoir originel lors de sa transformation en institution scolaire, Rachel écouta l’étrange demande de la nouvelle venue ; demande qui fut suffisante pour l’interrompre dans son ascension des marches deux à deux.

"L'infirmerie est en libre-service ? Me connaissant je risque vite de prendre une carte de fidélité."

Portant ses mains à ses flancs, Rachel grimaça légèrement et inspira sèchement. Ce n’était pas un reproche, contrairement à ce qu’il pouvait sembler, car beaucoup de jeunes mutants y finissaient souvent que ce soit parce qu’ils chahutaient et s’égratignaient ou parce qu’ils avaient été accidentellement blessés par leurs pouvoirs ou ceux d’autres, mais plus pour la manière dont c’était dit. Elle allait donc expliquer les choses avant.

- Oui, on peut y aller dès qu’on a un problème. L’une des infirmières est même guérisseuse. Cependant à moins de te blesser sérieusement, n’accepte pas qu’elle use de ses pouvoirs sur toi ; soigner les gens coûte à Irina de son énergie vitale, elle perd de sa propre vie pour les autres.

Irina Cameron était une jeune brunette ayant terminée ses études d’infirmière et étant revenue à l’Institut, gentille personne trop altruiste pour son propre bien considérant les défauts de sa mutation. Elle n’atteindrait pas l’âge de sa collaboratrice, une cinquantenaire dont le passage à l’armée avait laissé des traces et dont la télépathie comme l’empathie permettait d’être un dragon des plus appréciables, le tout avec un nom suffisamment dur pour prévenir de son caractère, Teryl Ticalamira. Bon, ce que Rachel ne précisait pas c’était que de toute façon, si une personne se blessait trop souvent c’était la seconde infirmière qui se chargeait du cas sur le long terme, pour préserver sa cadette des gens ayant tendance à penser qu’ils pouvaient se blesser gratuitement puisqu’une autre les soignerait tout aussi gratuitement. Et entre un toucher guérisseur et le doigter d’une ex-infirmière de l’armée, c’était pas la même.

Reprenant sa marche, Rachel monta jusqu’à l’Infirmerie qui se présentait d’abord sous la forme d’une grande salle principale, indubitablement clinque avec quelques armoires à pharmacies et le nécessaire pour un tel lieu, qui donnait sur plusieurs autres portes et les chambres d’observation se trouvant derrière. Les infirmières suscitées se trouvaient là, venant faire les présentations avec leurs caractères respectifs et expliquant qu’il faudrait faire un bilan de santé dans les prochains jours, une discussion de laquelle le Phénix resta écartée malgré qu’elle devait pas mal de choses à ces personnes qui l’avaient supportée plusieurs mois à son arrivée, ayant d’ailleurs plus de sympathie pour Teryl et une certaine pitié pour Irina.

Laissant Laura découvrir cela, elle resta aux escaliers, consciente que la visite se terminait et par conséquent qu’elles en auraient bientôt fini. Même si elle n’était pas dangereuse, Laura Evans serait à surveiller pour éviter les conneries même si Rachel voulait croire en sa parole ; de toute façon, elle percevait l’entièreté de l’Institution durant ses gardes méditatives alors elle ne surveillerait pas spécifiquement l’adolescente mais elle le ferait tout de même.

Et lorsque cette dernière revint vers elle, elle eut un petit sourire de conclusion.

- Bah, voilà, t’as fait le tour. Il y a un terrain omnisport et une piscine à l’arrière, ainsi qu’un gymnase au nord et des garages au sud, pas besoin de réellement visiter. Le parc aussi est en libre service mais il faut éviter d’y faire des bêtises, idem le bois.

Recommençant à descendre les marches par paires à nouveau, elle poursuivit sans un regard, espérant cependant être suivie pour ne pas s’en aller ainsi.

- J’espère que tu t’acclimateras bien ici, hésite pas à venir me voir en cas de problème. Si t’as encore un truc à demander, à part concernant les installations X-Men, n’hésite pas. Sinon je vais te laisser explorer seule, tu as surement du rangement à faire dans ta piaule. Tes colocataires devraient y revenir d’ici une demi-heure si elles n’y sont pas déjà. Elles sont pas prévenues qu’une nouvelle arriverait dans leur chambre mais on accueille bien ici, t’inquiète pas.

Le début de soirée était une période à double tranchant ; la plupart des élèves s’en retournaient calmement finir leur journée mais d’autres en profitaient pour dépenser l’énergie qui leur restait ainsi même si cela prêtait moins à transgression du règlement que la nuit et les tentatives de faire le mur, elle devait rester vigilante. Non elle n’était pas pionne mais se comportait souvent comme tel, défaut de surveillant obligeant, et de toute façon cela faisait partie de sa vocation que d’aider les jeunes de l’Institut, en plus de les protéger. Tendre la main, guider, enseigner, toutes ces choses qui nécessitait un combat du quotidien et qui n’apportaient aucune gloire ; cependant le sentiment d’avoir réussi à changer la vie de l’autre, à l’amélioré, n’était-il pas bien plus beau que les feux des projecteurs ? Qu’était-ce le mieux, un merci sincère et un sourire heureux de la part d’une personne que l’on connaissait ou l’happement de notre image par une foule anonyme qui ne voyait en nous que ce qu’elle cherchait à voir ?

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MessageSujet: Re: Il n’y a pas de droit chemin, juste les intersections de nos choix {Laura Evans}    Il n’y a pas de droit chemin, juste les intersections de nos choix {Laura Evans}  Icon_minitimeVen 4 Juil - 20:25

La réponse de Rachel résonne comme un reproche, surprenant considérant la banalité même de ma question sur l'infirmerie. En libre service veut dire que je peux très bien me passer de l'aide d'un docteur ou d'une infirmière pour me recoudre une arcade tranquillement et me remettre l'épaule en place. D'accord, je lorgne aussi sur la pharmacie histoire de chopper quelques anti-douleurs sans parler d'une petite cure d'oxygène histoire de me regonfler à bloc, rien de bien méchant donc. Je suis une justicière, je me la joue solo d'habitude alors compter sur une guérisseuse ? Sérieux ? Non je n'ai pas posé cette question dans le but de piquer la force vitale d'une autre, j'assume mes fractures autant que possible ho ! Maintenant, la perspective de bénéficier d'un facteur auto-guérisseur externe, cela pourrait m'ouvrir des perspectives de combat un peu plus kamikazes... Démembrement, brûlure sévère et quelques radiations mettrais un peu plus de piquant à mes affrontements mais... Non. Pas que l'expérience me contrarierai outre-mesure mais c'est plutôt la dégaine de l'autre infirmière qui me refroidi un peu dans mes expérimentations. La Teryl est bien plus froide et dur que la jeune guérisseuse. Rien qu'en la contemplant, je revoit ces masseuses Thaïlandaise qui font faire des Cracks à nos os dans une douleur indescriptible. Un léger frisson me parcourt le corps en sa présence, cette dame, c'est un rebutoir à la blessure !

S'en suit une rapide présentation et une invitation à réaliser un bilan de santé. De quoi me rebooster car qui dit bilan de santé dit... CV de la grande Reverse ! Car si globalement, je suis toujours en pleine forme et remontée sur des ressorts, mes loisirs nocturnes n'en sont pas pour autant restés gravés sur mon corps. Comme un devoir de faire partager mes aventures, je n'hésite pas à les chroniquer, haussant même un peu le ton histoire que Rachel, restant ne retrait, puisse également ouïr mes exploits.

" Ici c'est l'appendice. La cicatrice sur mon bras, c'est une vilaine coupure en passant dans une vitrine, mine de rien c'est plus compliqué que dans les films que de passer à travers et ma tenue latex était bon marché. Là, une balle m'ayant frôler de trop près lors d'une descente chez les Triades ! Ma cheville craint un peu, ça date d'une mauvaise réception sur un toit, j'avais forcé sur la vodka ce jour là ! Et là, j'ai défoncer une porte d'un coup de poing, seulement c'est ma main qui s'est éclatée, pas la porte ! Là, morsure de Rottweiller alors que j'explorais tranquillement une décharge. Piqure de guêpe. Mes fesses hématomes assez récent, c'est en matant un des derniers épisodes de Game Of Thrones, il m'a laissé littéralement sur le cul ! Le reste, on le référencera lors du bilan médicale ! Vous verrez, je me suis assez bien remise même si je me soigne moi-même mais à la guerre comme à la guerre ! "

Et surtout qu'il me faudrait user énormément de mon pouvoir sur ma mémoire pour référencer chaque petites blessures parsemant mon corps de justicière tellement je me suis souvent battue inconsciemment du danger. Pfffiouuuu dans l'extase de crâner, j'en oublie que je ne suis pas ici en tant que Reverse, je suis même là incognito, il ne faudrait pas qu'elles fassent si vite le rapprochement après tout. Donc motus et bouche cousue ! Mais trêve de frimes, en revenant vers Rachel, je décèle enfin chez elle l'ombre d'un sourire. Tu m'étonne, la sortie de l'infirmerie rime avec la fin de la visite guidée tous frais payés de l'institut. J'irais zoner du côté des autres lieux cités par le Phénix pour me faire une idée des lieux. A la place, je redescend les marche en sa compagnie histoire de retourner vers le hall tout en écoutant ses dernières recommandations et conseils et vue qu'hormis des questions sur les installations X-men, je peux poser ce que je veux...

" Huuu non, rien ne me vient en tête pour l'instant. J'ai plutôt hâte de me frotter aux autres élèves histoire de me faire à l'idée de la vie scolaire du coin. Le rangement attendra comme mes colocataires j'ai plutôt envie de me griller une clope dehors histoire de contempler une dernière fois les grilles de l'entrée une dernière fois, après plus question de faire marche arrière, je serais une pacifiste mutante engagée à cent pour cent ! Si vous avez besoin de moi pour sauver le monde, tu sais où me trouver Rachel ! Bon, je blague un peu mais merci pour la visite, et sincèrement, merci pour ce que tu as déjà fait pour moi, sortir la justicière paumée de son entêtement, c'est déjà une petite victoire sur ma destinée ! Allez, tope-là ! "

Je frappe dans la main de Rachel et la laisse enfin vaquer à ses occupations. Les miennes sont simple, me calmer un peu en allant prendre l'air. Contempler cette statue de Xavier me fout toujours autant mal à l'aise mais au moins je n'ai pas eu à faire avec lui, heureusement car au lieu de regarder la sortie du coin de l’œil, mon aversion pour les chauves m'aurait sans doute convaincue de prendre mes jambes à mon cou. Non, maintenant que je suis là, j'y suis j'y reste ! Quand je sortirais de cet institut, je serais une autre justicière, une autre mutante, une autre personne. Ainsi nait une légende !

Et c'est sur un petit pas de danse répété que va s'achever cette journée, la suite reste encore à écrire !

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MessageSujet: Re: Il n’y a pas de droit chemin, juste les intersections de nos choix {Laura Evans}    Il n’y a pas de droit chemin, juste les intersections de nos choix {Laura Evans}  Icon_minitimeJeu 10 Juil - 10:43

Il y avait eu mécompréhension sur la notion de libre-service, peut-être à cause des nombreuses demandes de libre-accès à certains lieux ou plus simplement au fait que Rachel restait terre-à-terre et relativement éloignée de certaines choses ; toujours était-il que l’automédication n’était pas autorisée sans dérogation, non, chose que les infirmières expliquèrent à Laura une fois que cette dernière eut fini d’exposer ces cicatrices de « guerre ».

Le Phénix s’y connait en cicatrices, son corps en était défiguré en de trop nombreux points et elle les cachait comme les malheurs liés à son passé. Ce n’était pas réellement de la honte mais toutes étaient liées à des souvenirs et à des actes plus douloureux que les cicatrices elles-mêmes. Chaque marque était une amène leçon et il semblait en être de l’inverse pour Reverse qui s’enorgueillissait et les tournait en dérision. Ça pourrait être un moyen de défense mais ressemblait simplement à de l’inconscience et de la vanité. Les impacts de balles et les coupures infectées, elle en était familière, son bras gauche étant le principal abonné du fait de sa main directrice ; une balle lui avait frôlée le biceps en laissant un sillon alors même que le coude voyait quelques griffures qui avaient laissées autant de marques tandis qu’une autre munition lui avait impacté l’arrière de la jambe droite, jusqu’à l’os. Ça datait de ses entrainements de Limiers plus que de ses chasses et massacres de mutants, de ce qu’elle se souvenait, tout comme ce qu’ils lui avaient infligé pour la dresser et qui expliquait qu’elle était incapable de révéler son dos lacéré par les coups de fouet dont les plus marqués formaient peu ou prou une ligne de l’épaule droite au flanc gauche même s’il y en avait jusqu’à sa jambe droite. Mais le pire restait les Marques d’Assermentation des Limiers, des tatouages imitant des cicatrices physiques tout en étant largement les plus douloureuses moralement, qu’elle allait jusqu’à cacher à l’aide de ses pouvoirs tant elles signifiaient non seulement des tortures subies et également infligées et plus de meurtres sanglants qu’avaient dû en empêcher ou en venger Laura Evans. Il n’avait jamais été question de latex bon marché, d’amusement, d’alcool, de porte défoncée, juste la cruauté humaine et la violence la plus vraie et la plus humaine qu’était celle d’une guerre motivée par la haine.

Ce sourire qui aurait dû être celui d’encouragement et de contentement d’avoir pu aider quelqu’un d’autre devint un sourire faux et creux, plus un réflexe que quelque chose de réellement sincère.

"Huuu non, rien ne me vient en tête pour l'instant. J'ai plutôt hâte de me frotter aux autres élèves histoire de me faire à l'idée de la vie scolaire du coin."

S’intégrer au plus vite était une bonne idée, une chose que le Phénix laissait généralement à la discrétion des nouveaux sans s’en préoccuper réellement ; chacun avait son rythme et elle n’échappait pas à la règle, laissant donc à chacun les rênes sans aider si on ne lui demandait pas. Le rangement attendrait, soit, les colocataires aussi, soit, la clore se grillerait dehors car s’il n’était pas interdit de fumer sur le domaine il ne fallait pas le faire dans les bâtiments pour des raisons évidentes. Quant au reste, le sourire à l’entente d’une promesse fut entaché par une remarque qui se prétendit rapidement humour même si le Phénix ne séchait réellement qu’en penser ; les X-Men n’essayaient pas de sauver le monde mais ils tentaient de sauver l’Humanité d’elle-même et de la haine qui la rongeait et la poussaient à se haïr et à ne pas s’accepter, chose pouvant donner des batailles « héroïques » mais Réverse n’avait jamais payé le prix de l’héroïsme, elle n’avait aucun fantôme ni aucun ami à pleurer, rien eut à sacrifier pour ces autres qu’elle avait sacrifiés à elle et à sa gloire.

Mais la pointe d’optimisme de conclusion était appréciable et encourageante, suffisamment pour que Rachel lève la main pour un au-revoir amical mais inhabituel. Regardant l’adulescente partir le Phénix resta immobile durant plusieurs minutes, réfléchissant à cette rencontre. Ce qui pouvait faire la plus grande force de Laura Evans était également sa plus grande faiblesse car son enthousiasme pouvait tant la faire avancer que la faire s’égarer. La volonté était une chose rare mais elle confinait à de l’excitation et cela pouvait signifier qu’à la moindre difficulté ou perte d’intérêt elle se dissiperait ou choisirait autre chose, empêchant Laura de poursuivre dans ce qu’elle était entrain d’essayer de construire. Tout comme son égocentrisme, la jeune femme devrait travailler cela mais c’était à elle de faire ses choix, le Phénix ne forçait ni n’ordonnait, un parti-pris nécessaire comme une ascendance naturelle non pas à l’inaction mais au respect de la liberté.

Néanmoins cette rencontre laissait un étrange mélange d’espoir et de douleur prit dans une distanciation encore plus grande. Laura faisait des promesses, restait à voir si elle les tiendrait ou arriverait à les tenir, tandis qu’elle avait abordés avec la même nonchalance que d’habitude des sujets lui permettant de se mettre en avant tout en faisant aveuglement souffrir d’autres. La distanciation quand à elle venait du fait qu’à force que rien ne puisse toucher la personne dans l’ombre de cette star qu’essayait d’être Reverse on ne semblait pouvoir la toucher non plus et donc il serait impossible de développer pour elle de l’affection ; pour une pseudo-super-héroïne, cela ne posait pas de problème puisqu’elle n’était qu’une image, une fonction à la limite, mais pas pour une personne. Mais cela, Laura devrait le comprendre par elle-même et puis il y avait surement des gens pour qui les relations les plus superficielles étaient suffisantes car si à être l’ami de tout le monde on n’était l’ami de personne quelle importance puisqu’il y aurait surement toujours du monde ?

Il n’y avait pas de droit chemin, juste les intersections de nos choix et les conséquences d’emprunter ces nouvelles voies.

RP TERMINE pour Rachel
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