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 A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]

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MessageSujet: A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]    A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]  Icon_minitimeDim 27 Oct - 15:02

Central park la nuit, c'est comme le musée de l'étrange mais sans les bocaux contenant des foetus difformes et autre. Non , central park c'est beaucoup plus réel. On distingue plein de personne très différente :  des SDF qui tentent de dormir, des hommes alcoolisés qui s'engueulent, des jeunes qui écoutent leur musique à fond en buvant des bières, des prostitués plus loin et enfin ... moi.  J'étais perché sur mon arbre, assis sur une branche et guettant les environs. J'étais vétu d'un slim bleu clair et d'une veste bleue sans tshirt en dessous. C'est ainsi que je guettais les environs. Cet arbre, c'était mon lit. Depuis que je suis arrivé à l'institut,   les gens me semblent étrangers. J'ai pas l'impression d'être à ma place là bas. J'ai besoin de liberté, de naturel et à New York, mon petit coin de paradis c'est central park. Bon d'accord, c'est un parc pollué à souhait et bourré de pesticide de tous les côtés, mais c'est suffisant pour moi qui préfére la tranquilité des parcs à l'agitation de l'institut.  Je n'aime pas du tout l'agitation de ce soir, il n'est que 23h. Mais aujourd'hui, c'est les vacances et les jeunes n'ont rien d'autre à faire de leur journée que de venir squatter en bas de chez moi. Pff, bon ben je vais aller faire un tour le temps que ça se calme, je peux espéré que ça sera plus  calme à mon retour.

Je descendais de mon arbre et je me mis a marché dans le park. Dans mes pensées, j'avais appris a maitrisé un tout petit peu le minotaure et maintenant qu'il était a peu près sous controle , il est grand temps que j'arrête de vivre avec cet peur au ventre de le faire sortir par inadvertance. L'entrainement avec Karma avait été centré sur la gestion de ma peur, donc du coup je savais maitrisé mon minotaure. J'avais réussi à  tenir ma "haine" et a partir de là , le minotaure perdait son emprise sur moi. J'étais un nouvel homme. Alors que je marchais, je vis une silhouette devant moi. Une niqab, assez rare tout de même à cet heure avancé de la nuit, surtout avec les skins qui trainent dans les environs.  C'était pas raisonable de sa part. Et puis il me semblait l'avoir déjà aperçu celle la.  Vous allez me dire, qu'avec une niqab c'est difficile de différencier les gens. Mais là, c'est différent, je l'ai déjà vu quelque part. Je m'approchais donc et avec un sourire inoffensif je vais lui parler, d'un ton calme


"Bonsoir Mademoiselle, vous ne devriez pas resté dans le coin à cet heure aussi tardive, des skins-heads rodent... "

J'avais sorti cela d'un ton calme et posé, je ne voulais pas l'inquiété. Bon, vu ma tignasse, elle se doutait bien que j'en faisais pas parti de ces skins ... mais bon, mieux vaut prévenir que guérir non ? C'est ce que dit le  proverbe du moins.


Dernière édition par Johan Cabella le Lun 11 Nov - 20:04, édité 2 fois
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Sooraya Qadir
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MessageSujet: Re: A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]    A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]  Icon_minitimeLun 28 Oct - 16:16



Johan, Cessily et Sooraya


De 22h30 à 23 h.



Encore une nuit qui allait s'avérer être blanche.

Il était 22h30, et déjà elle le savait. Au battement de son cœur, à la goute de sueur qui coulait au long de son front, elle le savait. Mais à quoi bon dormir, quand on peut s'en passer ? Ça faisait un quart d'heure qu'elle s'était couchée, dans le bien vain espoir de trouver le sommeil après une journée harassante. Oui, c'était peut-être les vacances, mais c'était dans ces périodes-là où les journées étaient les plus fatigantes. Vous me direz donc : pourquoi ne parvenait-elle pas à dormir ?
Simplement parce qu’aujourd’hui avait été une journée qui lui avait singulièrement rappelé son cher lieu de naissance. Et elle savait très bien pourquoi. Elle savait que ce jour-là, c'était le jour où les hommes partaient à la ville. Qu'y trouveraient-ils ? Sûrement les dernières informations que prodiguait la télé menteuse, le combat livré là-bas, le nombre de morts de la guerre, comme d'habitude. Les nouvelles technologies. Peut-être ramèneraient-ils des téléphones portables, mais qu'en savait-elle, au juste ? Strictement rien.
Elle imaginait sa mère, guettant anxieusement leur retour. Son retour. Non, Sooraya ne pouvait pas être morte. Elle le savait, elle le sentait, non, elle ne m'a pas abandonnée. Jamais ma Sooraya n'aurait fait ça.

Hé bien si, maman, je l'ai fait.

Non, décidément, elle n'arriverait pas à dormir cette nuit, elle en était certaine.

Elle sorti doucement de son lit, vêtue d'un grand tee-shirt et d'un short, la meilleure chose qu'on ai inventée au « states ». Elle passa dans la salle de bain, enfila sa tenue traditionnelle, alias son inséparable burqa, sa carapace de laine.
Ainsi vêtue, elle sorti à pas de loup de sa chambrette. Qu'avait-elle en tête ? Elle savait bien quel âge elle avait, là n'était pas la question. Mais personne ne s'en rendait compte, jamais, et elle le faisait bien des fois. Or, aujourd'hui était un jour où elle divaguerait dans les eaux du ciel.
Elle arriva rapidement au parc, son endroit préféré, mais seulement la nuit, quand il n'y avait personne. Sooraya, noire sur noir, se faufila derrière un énorme arbre aux multiple feuillages. Au creux de ces habituelles racines, on ne voyait pas l'étoffe du tissu sombre.

Là, elle se transforma. La burqa, soudain vidée, tomba mollement par terre, en boule. Mais qu'était devenue la chose qui l'habitait, juste avant ? On voyait du sable s’échapper du creux sombre de l'arbre.

Ha, la liberté, la seule, la vraie. Enfin. Un énorme boule de sable s'éleva dans l'air pour s'écarter de plus en plus, les grains se confondant avec les étoiles de la galaxie. La, elle fermait les yeux. Vent puissance 5, ouest. Elle montait encore un peu, rencontrant ce qu'elle cherchait. Un courent d'air. Là, elle se cala contre, et s'abandonna entièrement à sa seconde nature, comme lorsqu'elle était en Afghanistan. La fraîcheur d'un début de nuit caresserait chaque partie de son être, sans autres pensées que les sensations que lui procurait cet était.

Soudain, elle rouvrit les yeux.

Elle n'était plus au-dessus de l'immense château du professeur Xavier. Elle voyait, plutôt, les folles lumières de la ville. Ce qu'elle faisait là était très dangereux. Les avions risquaient à tout moment de la traverser, et elle touchait sans arrêt les gratte-ciel, comme une immense masse intruse qui marchait à cloche pied entre les fourmis. Elle se concentra en boule malheureusement assez visible dans la nuit éclairée de New York, et se dirigea vers les quartiers arabes de la gigantesque cité. Mais elle avait une idée bien précise derrière le « crâne » - sous forme de sable, difficile de décréter ce qui a un crâne ou non. En effet, elle avait laissé sas burqa derrière elle, et elle n'allait pas se promener nue comme un vers dans les rues. De plus, elle avait l'habitude de venir ici, et connaissait le magasin parfait.
L'ayant repéré, elle glissa ses grains de sable sous la fente de la porte. C'était une vielle porte d'un bleu repeint, plein de trous causés par des mites fouineuses. Une pancarte affichait le message « fermé ».
A l’intérieur, personne. Pas à cette heure là. Le marchant devait être entrain de dîner avec sa famille, rentré tard de son travail, quelques étages au-dessus. Là, elle trouvait ce qu'elle cherchait : une pile de burqa. Elle en choisi une de vue, se transforma dans sa forme humaine et enfila la tenue en deux en trois mouvements. Elle sorti du magasin, se sentant souillée par son geste, mais se promit de lui rendre avant de partir. Elle murmura une prière silencieuse de remerciement et se dirigea vers un endroit plus calme que les rues – quoique vides par ici – de la capitale.

Central Parc, me voilà ! Elle respira l'air si impur de l'endroit, corrompu par la pollution. L'endroit était plein de jeunes – tout aussi jeunes qu'elle, d'ailleurs-, fumant ellenesavaitquoi, tous mélangés, dans un coin où ils pensaient que personne ne  les voyait.
Elle marchait vers un petit banc, le seul apparemment qui soit vide dans le fameux parc. Quand soudain, son regard bute sur un homme qui marche lui-aussi dans le même chemin qu'elle, mais dans le sens inverse. Il est vêtu de manière particulièrement étrange. Il porte
un sorte de collant bleu clair avec le torse nu, simplement surmonté d'un veston tout aussi bleuté que son pantalon. Mais cette tête, elle l'a déjà croisée quelque part. Et le seul endroit où elle aurait pu le voir, à part dans son village d'enfance, c'était l'Institut. Rien de sur, cependant, mais au moment où ils vont se croiser, elle entend la voix de l'homme dire d'un ton calme, et presque jovial :

-Bonsoir Mademoiselle, vous ne devriez pas rester dans le coin à cet heure aussi tardive, des skinsheads rodent...


Ça lui allait bien de dire ça. Si ca se trouvait, elle avait 35 ans, qu'en savait-il ? Rien, il ne pouvait pas savoir. Et les skinsheads, elle en avait que faire.

-Alors il serait de mon devoir de vous retourner le conseil, dit-elle en regardant la chevelure de l'homme en face d'elle maintenant. Sa voix, un poil moqueuse, était doublée de son timbre du moyen-orient qui lui donnait un air presque mélodieux.

-On se connait, non ?
Demanda-t-elle soudain, ce souvenant de la pensée qui lui avait traversée l'esprit il y a quelques secondes.


Dernière édition par Sooraya Qadir le Mar 29 Oct - 6:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]    A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]  Icon_minitimeMar 29 Oct - 0:47

Et c’est reparti pour une énième nuit sans pouvoir bénéficier des bienfaits du sommeil corporel, étant donné que je suis exempt de tous besoins vitaux. Croyez-moi, même en vivant plus de quatre ans avec une mutation comme la mienne, c’est vachement dur de s’y habituer. La preuve, je continue toujours de m’alimenter à coup de springles « hot and spicy » que j’déguste en ce moment même, sur mon bureau. Tout en terminant la dernière touche à mon devoir de première année en étude supérieure d’art plastique que je termine. Une magnifique représentation de deux amants au crayon à papier. Une création dont j’en suis fier. Quand je la regarde, je me vois à la place de cette jeune femme plongée dans les bras soporifiques de Morphée, recevant le baiser délicat de son amour sur sa joue. La croyance en l’âme sœur. Depuis que j’ai assisté au mariage des deux X-men hier après-midi, cette croyance dont j’ai foi depuis l’aube de mon adolescence s’est renforcée brusquement. Oui…… Je n’perds pas espoir d’avoir un p’tit ami ni trop beau, ni trop moche, doux et amical. L’avenir me l’dira………

Bref ! Je respire un bon coup, bien que ce n’est rien de plus qu’une simulation, puis je quitte mes pensées vagabondes en rangeant mes affaires avant de m’lever. Car oui, ce soir je sors en ville ! Quelle heure est-il…….22h30. Parfait ! Et puisqu’il ne fait pas trop froid en cette saison d’automne, je retire ma nuisette pourpre en dentelle pour enfiler tranquillement une mini jupe en jean, un top sans manche blanc et une paire de bottines noire. Sans oublier l’appareil indispensable que je prends toujours sur soi quand je vais en ville : mon adducteur holographique. Une fois enrouler au poignet, j’appuie sur un bouton tactile pour le mettre en marche, suivie d’une autre touche activant une projection holographique qui m’enveloppe automatiquement. Petit coup d’œil rapide au miroir sur la commode, histoire de ne voir aucune anomalie……..Nickel ! Rien à dire sur ce maquillage virtuel. Je quitte mon dortoir, refermant doucement la porte derrière moi pour ne pas réveiller ma camarade de chambre, puis je marche jusqu’à la sortie du grand portail en fer forgé. Un quart d’heure plus tard, un taxi me prend et me conduit en plein centre-ville, après avoir sortir une liasse de billets de ma poche au chauffeur Hispannique.

Une fois sur place, je déambule sur les trottoirs de la grosse pomme jusqu’à ce que mon attention se focalise sur ces deux gros loubards observant quelque chose sur parmi toutes ces affiches accrochées sur baie vitrée d’un magasin Virgin. Situer à deux pas de Centrale Park. Il y avait de tout : des pubs, des annonces, mais également des tracts. Et rien qu’en voyant leurs têtes mi-confuses mi-moqueuses sur l’une d’elles, je n’peux résister à ce défaut qui se caractérise bien chez moi qui s'appelle la curiosité. Voyons voir…….

Scraaaaaatch !!!

Nan, mais il ne se gêne pas le frère Bogdanov ! À peine je me décale discrètement pour voir sur quoi ça porte qu’il arrache sèchement l’affiche d’un geste vif, en fait une boule pour la jeter dans la poubelle près de l’entrée du magasin. Son frère remarque vite ma présence, puis vient le tour de son frère jumeau. Leurs regards hautain, mais aguicheur donnent une idée sur leurs mentalités. Moi, je reste calme, même si au fond j’ai toujours cette peur de m’faire griller.

- Salut toi ! Dis-moi, t’es vachement sexy toi ! Pourquoi une fille aussi belle que toi se ballade t’elle seul dans New York ?
- Ouais ! Les filles de ton genre sont généralement accompagnées de mecs  swag.
- Hihi, merci, mais je sais me débrouiller seule ! Euh…. Sinon c’est quoi que vous  avez arraché de ma vitre ? Un concert de Justin Bieber ?
- Hahahaha !! Nan rien, c’était juste une publicité sur un stupide parti politique pro-mutant à la con ! Les mutants au même pied d’égalité que nous, tssss……. Elle est bien bonne.
- Après le coup d’Ygdrassil, je vois pas pourquoi faudrait donner plus de droits à des dangers publics pareils que sont les mutos ! Pourquoi cette question ? T’en ai une !?
- MOI !? Meuuh bien sûr que nan ! Et heureusement d’ailleurs ! Rien que d’y penser à eux me met hors de moi. Uggghhh !!!
- Tant mieux ! De nos jours, difficile de les différencier…….. Bon aller, ciao !

TCHAC !!

Héééé hooo !!! Ça t’amuse de faire calquer ta main sur mes fesses !? Grrr…… t’as d’la chance que chuis patientes et que je te réplique un simple « héééé ! », sinon je peux te jurer que t’aurais pris la gifle de ta vie ! Respire Cessily…… Ignore-les….. Vaux mieux ça que d’se faire démasquer. Après m’être frotté ma main sur mon postérieur pour soulager une douleur inexistante, je récupère furtivement l’affiche jetée dans la poubelle que je déballe ensuite. Intéressant. En effet, c’est bel et bien un tract sur un parti politique fraichement créé depuis un an. MHS : Mutant Human Solidarity. Bien que je n’ai pas tout lu ce qui est écrit, je garde quand même l’affiche avec moi, car certaines infos sur ce parti m’intéressent. J’la range dans une poche et je fais claquer mes bottines vers Central Park qui se trouve à dix mètres vers ma droite, en passant par le passage piéton le plus proche. Pourquoi Central Park ? Bah pour s’y baladez tout simplement ! C’est surtout l’endroit idéal pour se détacher de l’ambiance urbaine bien morose.

Marchant paisiblement à travers ce petit paradis sauvage, je sors mon Ipod d’une poche puis je glisse mes écouteurs dans mes oreilles pour démarrer un remix rock/métal de Big Blue, du jeu F-Zero que j’adore écouter. C’est après dix minutes de marche que j’interromps ma traversée dans les bois lorsque j’aperçois deux jeunes personnes ayant à peu près la même tranche d’âge que moi. C’est bizarre…….. J’ai comme l’impression de les avoir déjà vus à l’institut, notamment cette fille en Burqua, surtout elle. Non, ce n’est pas une coïncidence ! Ça doit être cette fille que j’ai croisée dans les couloirs, après la fin de mes cours d’arts plastiques. L’autre aussi m’est familier. C’est bien la personne qui avait fait une bourde en vexant malencontreusement un élève qui a failli lui décalquer la tête. Heureusement, Karma est arrivé à temps pour calmer la tension. C’était il y a plus d’un an j’crois. Oui, c’est ça !

J’appuie sur l’icône « arrêt » pour stopper ma musique, puis je retire mes écouteurs pour les rangers à leurs places, iPod inclus.

- Coucou ! Vous aussi vous aviez envie de quitter l’institut pour changer d’air ?

Spoiler:
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Dernière édition par Cessily Kincaid le Lun 4 Nov - 9:08, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]    A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]  Icon_minitimeMar 29 Oct - 12:42

La jeune fille sous sa niqab semblait offusqué de ma question. Pourtant je n'avais pas de mauvaise attention, j'évitais juste qu'elle fasse de mauvaise rencontre, et dieu sait que pour ça j'étais bon. Un vrai aimant a problème, d'ailleurs je suspecte le minotaure de m'aimé pour cette raison. C'est durant ses problèmes qu'il a tendance à apparaitre. Cette nuit, je ferais en sorte qu'il ne sorte pas. Et oui, faut bien une première fois à tout ... pour une fois j'utiliserais la diplomatie.

-Alors il serait de mon devoir de vous retourner le conseil

Je restais un moment étonné de sa question avant d'éclaté de rire. J'avais passé près d'un an avec Karma dans une jungle avec des dangers partout. Il y avait des dangers a tous les coins d'arbres. Entre les serpents vemineux, les plantes carnivores, les abeilles tueuses, les fourmis mangeuses d'hommes et pire que tout ... Karma elle même. Elle s'était pas montré tendre avec la survie. Je dirais même qu'à côté, se plonger dans une fourmilière de fourmis mangeuses d'hommes semblaient presque plus attrayant. Karma l'avait déjà : entaillé, déboité, casser, briser, piétiné et même enfermer plusieurs fois. C'était d'ailleurs assez humiliant mais au moins, il a appris à se défendre et a évité de reveiller le minotaure à chaque coup un peu trop appuyé. Bref, c'était le bon vieux temps.

-On se connait, non ?

Je me pose la même question figure toi miss ... bon ben au moins je me suis pas trompé de burqa ... euh de personne. J'allais pour y répondre quand une deuxiéme personne fit son apparition. C'était une fille qui me disait vaguement quelque chose, je me souviens l'avoir aperçu lors de mon arrivée à l'institut. Tout ça a cause d'un malentendu avec un mastodonte. Bref c'était une première impression très ... étrange. Au moins, j'avais annoncé la couleur très tôt si je puis dire. Simplement la personne dont je me rappelais n'avait pas cette allure là. Elle avait une peau plus "métallique". Mais encore une fois je pouvais me tromper. Elle retirait ses écouteurs et nous adressa la parole. Etrange, d'habitude les personnes avec les écouteurs font un footing ou esquive les personnes présentent.

- Coucou ! Vous aussi vous aviez envie de quitter l’institut pour changer d’air ?

Et bien, deux fugueuses de l'institut. Si l'institut le savait, ils auraient tot fait de se faire tapper sur les doigts. Moi je m'en fichais, j'ai l'habitude de me faire engueuler, et de toute façon ... ils savent bien que ça ne changera rien. Je suis en communion avec la nature, je peux pas dormir ailleurs que dans la nature. J'ai besoin de ma liberté sinon j'ai l'impression qu'on m'emprisonne. Je me décidais donc à répondre

"Je me rappele maintenant, c'était bien à l'institut que je vous avez croisé. Enfin toi (désignant Dust), je t'ai peut être confondu avec une autre burqa euh personne, mais enfin voila, tu met deux personnes avec une burqa c'est dur de les différencier enfin bref c'est peut être fait exprès je sais pas moi... bon je m'enfonce j'arrête ... Mais toi miss (désignant Mercury) tu m'avais l'air plus ... métallique de peau. Bon d'accord ça semble étrange dit comme ça mais dans ma tête t'étais plus grise tu vois. Enfin, c'est pas un reproche hein, après je peux me tromper..."

Bon c'était très maladroit de ma part mais au moins je l'avais dis. C'était pas comme si j'étais mal intentionné, loin de là. Moi j'aime pas trop la couleur grise, car c'est trop terne mais après on négocie pas les gouts et les couleurs, si ça se trouve elle peut changer de couleur comme des néons ? Oh je l'imagine déjà en rose fushia, oh qu'elle serait mignone en rose fushia. Tiens je vais m'attaquer à son look ! Ca fera bien classe. Pour Niqab-Girl, je trouverais bien un truc pour customiser sa burqa, pourquoi pas une bleu turquoise avec un panda gris dessus ? Oui ça serait magnifique ! Oh tiens je suis inspiré aujourd'hui. Mais bon, avant de penser à quoi que ce soit, ce serait bien d'abord de me présenté. Je fini par ajouté d'un ton calme mais joyeux

"Je me nomme Johan, mais on m'appelle plutôt "Minos" , au choix ! Et vous mesdemoiselles ?"
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Sooraya Qadir
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MessageSujet: Re: A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]    A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]  Icon_minitimeMar 29 Oct - 13:29



Johan, Cessily et Sooraya


De 23h00 à 23h15


Il éclata de rire, et Sooraya se demanda à quoi il est entrain de penser. Se moque-t-il d'elle, ou bien trouve-t-il vraiment ça drôle ? Peut importe, après tout. Déjà elle posait sa question lorsqu'elle croisa le regard d'une femme qui s'approchait vers eux à grands pas. Toute mince, les gambes et les bras à l'air, Sooraya se demanda jusqu'où la sottise humaine pouvait-elle aller. Après on s'étonne de se faire alpaguer dans les rues. Seulement, pas ici, elle avait l'habitude des vêtement bizarres, et ne s'en offusqua pas, bien que sa mère aurait depuis longtemps eut une crise cardiaque si elle avait été là à se promener dans New York.
Arrêtant ses penser d'aller plus loin, sinon ça lui ferait mal, elle regarda avec étonnement cette fille aux écouteurs s'approcher d'eux. Elle la connaissait, maintenant qu'elle la regardait de plus près. Si elle se souvenait bien, c'était elle qui avait un peau en métal... Cependant elle avait du se tromper, car ce n'était pas son cas.

-Coucou ! Vous aussi vous aviez envie de quitter l’institut pour changer d’air ?


Quelle équipe ils faisaient, maintenant. Une jeune femme rousse assez dénudée, une femme en burqa à côté d'elle, et en face se tenait l'homme en bleu. Si quelqu'un passait par là ( enfin, quelqu'un qui avait toutes ses neurones en place ), il verrait immédiatement quelque chose de louche. T'en mieux.

-Je me rappelle maintenant, c'était bien à l'institut que je vous avez croisé. Enfin toi , je t'ai peut être confondu avec une autre burqa euh personne, mais enfin voila, tu met deux personnes avec une burqa c'est dur de les différencier enfin bref c'est peut être fait exprès je sais pas moi... bon je m'enfonce j'arrête ... Mais toi miss, tu m'avais l'air plus ... métallique de peau. Bon d'accord ça semble étrange dit comme ça mais dans ma tête t'étais plus grise tu vois. Enfin, c'est pas un reproche hein, après je peux me tromper...

Il s'enfonce, et il a l'air de l'avoir remarqué. Mais elle ne lui en veut pas : depuis qu'elle se trouve sur le continent Américain, tout le monde s'étonne de voir un femme en burqa. Et pourtant, on disait que les cultures étaient diversifiées...

Sooraya garda le silence, parce qu'elle n'avait pas envie de répondre, mais surtout parce qu'il n'y avait rien à répondre. Cependant, avec un éclair de justesse, il se présenta :

-Je me nomme Johan, mais on m'appelle plutôt "Minos" , au choix ! Et vous mesdemoiselles ?

Minos... Tiens, maintenant, ça lui rappelait quelque chose. Un minotaure . Elle sourit derrière son voile.

-Se sera Minos pour moi, alors. Appelez moi Dust.

Elle avait soigneusement évité de dire son propre prénom. Il n'y avait pas grand monde qui le connaissait, et c'était beaucoup mieux ainsi.

Elle tourna ses grands yeux noirs vers la femme à côté d'elle, et attendit sa réponse.

-Comment s'est-t-on retrouvés ici... ?

Voilà une question qui l'intéressait. Elle, elle connaissait sa petite histoire dont elle avait par ailleurs honte, mais elle s'étonnerait si les deux autres avaient un périple aussi indigne à raconter. En faîte, quand elle se posait cette question, c'était plutôt : comment trois mutants s'étaient retrouvés en plein central Park, à la même heure, au même jour ? Et pourquoi étaient-il sortis ?
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MessageSujet: Re: A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]    A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]  Icon_minitimeMar 29 Oct - 17:13

C’est bon, j’ai la preuve irréfutable que mon adducteur holographique ne présente aucun défaut. D'autant plus que ce garçon me reconnait facilement par ma mutation pas très discrète qui m’octroie cet aspect de « peau métallique » sur moi. Mutation parfaitement dissimulée par ce magnifique bijou technologique ! Justement en parlant d’aspect, le bonhomme est vêtu d’un ensemble vestimentaire assez….. Flashy. Cela n’a rien de méchant, loin d’là, c’est juste que c’est le genre de truc à bousiller la cornée de mes pupilles. Même si biologiquement parlant je n’en ai plus…….. En tout cas c’est quelqu’un qui n’a pas la langue dans sa poche en sortant quelques remarques un tout p’tit peu déplacer à l’égard de la musulmane. M’enfin bon il a l’air d’être sympathique, que sa remarque sur elle et moi ne soit rien de plus qu’une légère maladresse dans ses mots. Moi-même chuis une fille maladroite comme pas possible dans la vie courante, je n’ai donc rien à lui reproché ! Je regarde autour de moi s’il n’y a personne aux alentours. Ce qui est le cas. J’esquisse un p’tit sourire franc et amical pour sa remarque sur moi, puis j’hésite un court instant à me lancer dans la conversation. Timidité oblige………

- Et bien…. Oui, c’était bien moi que tu avais vu ! C’est juste que je n’avais pas ça avec moi. Je tire ma manche droite pour révéler mon appareil d’adduction holographique, ressemblant à une grosse montre futuriste grisâtre. Donc OUI je n’sors jamais en ville sans ça et je ne pense pas devoir rappeler pourquoi, hein ? Sans ça, pffiouu….. j’te raconte pas la galère pour aller en ville sans me faire mitrailler du regard de partout. En tout cas, rassure-toi, je sais bien que ce n’est pas un reproche ! J’ai connue bien pire, si ça peut te rassurer.  

Johan, telle et son prénom. Chouette, mais pourquoi Minos comme sobriquet ? Il peut se transformer en hybride Taureau ou bien un pouvoir en lien avec ce bovidé ? Mouais, j’préfère m’abattre à son prénom ! Mais contrairement à lui,  Dust semble moins enclin à révéler sa véritable identité. D’un côté j’peux comprendre son choix vu la réputation sulfureuse qu’ont généralement les personnes issues de terres d’Islam. Bon ben c’est à mon tour de faire mes présentations !

- Moi c’est Cessily et comme sobriquet j’ai eu droit à Mercury. Après, ça serait cool que vous ne m’taquiner pas avec ce pseudo à coup d’allusion avec Freddy Mercury. Car pas mal d’élèves me taquinent souvent avec ça et j’avoue que c’est un peu pénible.

Normalement ça fait référence à la couleur de masse corporelle semblable au mercure, mais d’un côté ça peut aussi faire un lien avec le célèbre chanteur homosexuel de Queen. Enfin bref, passons ! Comment s’est-t’on retrouvées ici ? Bonne question ! En même temps c’est le seul endroit de la ville où l’on peut se couper de l’atmosphère polluante urbaine sans quitter le périf. Mais dans tous les cas je ne m’attendais pas à tomber sur deux élèves ici à cette heure ici. Haussement d’épaules et air vague en guise de réponse.

- Bah faut croire que Central Park est bien connue pour être visitée régulièrement de jours comme de nuit. Et puis ce n’est en quelque sorte l’endroit de prédilection pour la majeure partie des élèves, donc pas étonnant qu’on s’est croisé ici. Moi à la base, c’est uniquement pour changer du bois privé de l’institut que je commence à connaître par cœur depuis plus d’quatre ans.

Petite pause pour glisser une main dans ma chevelure métallique parfaitement camouflée, pour ôter une mèche rebelle sur le côté.

- Sinon vous aviez prévu d’aller quelque part après Central Park ? Moi perso j’avais idée d’aller dans un night-club pour m’détendre, mais j’hésite encore lesquelles choisir…….

Et encore je crois bien que je vais reporter ça pour plus tard, car je doute fort que les videurs laisseront entrer la musulmane. Et admettons qu’ils acceptent, il est fort probable qu’elle refuse d’y aller. Après tout il est stipulé clairement dans la religion musulmane que l’alcool et la musique sont Haram, donc interdit. Et vu qu’elle semble pratiquer sa religion avec ferveur ça m’étonnerait qu’elle fasse comme ces pseudo musulmans qui se revendique soumis à l’islam alors qu’ils ne respectent aucun où peu les enseignements coraniques.

Comme quoi ça à des avantages d’être curieuse !


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MessageSujet: Re: A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]    A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]  Icon_minitimeMer 30 Oct - 11:25

- Et bien…. Oui, c’était bien moi que tu avais vu ! C’est juste que je n’avais pas ça avec moi. Donc OUI je n’sors jamais en ville sans ça et je ne pense pas devoir rappeler pourquoi, hein ? Sans ça, pffiouu….. j’te raconte pas la galère pour aller en ville sans me faire mitrailler du regard de partout. En tout cas, rassure-toi, je sais bien que ce n’est pas un reproche ! J’ai connue bien pire, si ça peut te rassurer.

"Waouw cool ce gadjet ! TU crois qu'ils en auront un pour moi ? J'ai toujours rêver d'avoir la peau orange pêche ! Tu sais avec mon look, je me fais mitrailler du regard même si j'ai pas une belle peau métalique ! Tu crois que tu peux changer de couleur ta peau ? "

-Ce sera Minos pour moi, alors. Appelez moi Dust.


Généralement les personnes adorent mon surnom. Les références mythologiques plaisent beaucoup, et oui Minos était le roi qui a engendré le minotaure. J'adorais ce sobriquet car cela me différenciait bien de celui-ci. Non pas que j'en ai honte, loin de là, mais j'aimerais que les gens sachent qu'il y a une différence entre le minotaure et pas des moindres si vous voyez ce que je veux dire... Alors cette fille se nommé Dust, en anglais ça veut dire poussière il me semble. Cela peut référence à ses origines, de mémoire les gens en burqa viennent parfois des pays désertiques avec une abondance de sable et de poussière. Ou alors c'était lié à son pouvoir, mais de quel manière ? Elle controlait la poussière ? Elle avait un corps de poussière ? Elle pouvait faire la poussière dans toute la maison sans utilisé de chiffon à poussière ? Bon là je dérive un peu.


-Moi c’est Cessily et comme sobriquet j’ai eu droit à Mercury.

"Ah comme Fred..."

"Après, ça serait cool que vous ne m’taquiner pas avec ce pseudo à coup d’allusion avec Freddy Mercury. Car pas mal d’élèves me taquinent souvent avec ça et j’avoue que c’est un peu pénible."


"Ah zut, déjà utilisé ... bon tant pis "

Puis vint ensuite le temps du "keske-tu-fou-là ?" Une question qui fut rapidement répondu par Miss Metal qui visiblement était une habituée des fugues. Mais moi, je n'étais pas concentré sur ce qu'elle disait, il y avait un groupe d'une dizaine de jeunes qui regardaient dans notre directeur avec un air patibulaire ... mais presque (Merci Coluche). Ils doivent se douter de quelque chose ... C'est vrai qu'on passe pas inaperçu. Surtout moi d'ailleurs ! C'est vrai que c'est paradoxal, Dust cache sa pudeur sous sa burqa, Mercury cache son corps métalique sous un hologramme et moi je m'exhibe ! C'est fantastique tout de même ! Je me dis que tant que c'est pas le minotaure que j'exhibe, il ne peut pas y avoir de mal. C'est hommes se rapprochent de plus en plus et je n'aime pas ça. Peut être que Mercury pourra en plié une moitié et l'autre plié par Dust. Moi je veux pas reveillé l'entité sinon on va rameuté tous les flics du coin et tous les anti mutants. Je ne passe pas vraiment inaperçu avec ma bestiole de 3 mètres de haut. Je suis mal à l'aise actuellement et ça se sent, quand elle propose d'aller en boite ... Je ne peux m'empêcher de retorquer

"Loin de moi l'idée de jouer les emmerdeurs, mais je crois pas que pour la boite ça sera possible ... Par contre on peut mettre en boite certaines personnes ..."

Je désignais de la tête le groupe qui nous regardait fixement, à cet distance ils ne pouvaient pas nous entendre pour l'instant. Mais mon minotaure n'avait qu'une hâte c'était de foncer dans le tas et de faire un strike. Mais je devais avisé, je ne pourrais pas controler le minotaure plus d'une poignée de seconde et cette fois, avec deux résidentes de l'institut à côté de moi, il vaut mieux évité les dommages collatéraux. En plus j'allais craquer mes vêtements ! Hors de question que cela se produise. Je fini par ajouté d'un ton simple

"La diplomatie est de mise, je ne tiens pas à utiliser mon pouvoir ... pas en plein central park de préférence ..."
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Sooraya Qadir
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MessageSujet: Re: A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]    A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]  Icon_minitimeMer 30 Oct - 16:29



Johan, Cessily et Sooraya


De 23h15 à 23 h 35


Après l'échange des noms et les blagues misent appart – qu'elle n'avait d'ailleurs pas comprise. Un an au USA contre 16 au fin fond de l'Afghanistan, demandez-vous qui l’emporte -, Cessily leur raconta comment elle en était arrivée là. Comme d'habitude ( ça doit être un don ou quelque chose comme ça ), Sooraya n'avait pas eut à dire ni son nom ni comment elle avait fait pour venir ici. Bien que ces renseignements n'avaient pratiquement aucune valeur, elle détestait plus que tout raconter des choses sur elle. Seuls ceux qui avaient lus son dossier savaient qu'elle avait passé toute sa vie en Afghanistan, et seul les x connaissaient ce qui s'était passé pour qu'elle se retrouve aux états-unis.
Or donc, elle écouta la suite de la conversation d'une oreille attentive.

-Sinon vous aviez prévu d’aller quelque part après Central Park ? Moi perso j’avais idée d’aller dans un night-club pour m’détendre, mais j’hésite encore lesquelles choisir…

Sooraya avait entendu, mais elle ne dit rien. En même temps, Cessily avait l'air d'avoir remarqué en posant les yeux sur l’Afghane que c'était perdu d'avance. D'ailleurs, Johan répondit :

-Loin de moi l'idée de jouer les emmerdeurs, mais je crois pas que pour la boite ça sera possible ...

Elle commençait à bien l'aimer, ce Minos.

-...Par contre on peut mettre en boite certaines personnes.

Elle suivit son regard qui alla se perdre sur un groupe d'homme qui les regardait fixement. Si c'étaient des humains, elle n'irait pas leur faire de mal, surtout qu'elle voulait entrer dans le groupe fermé des x-mens. Si jamais elle s'en prenait à eux, elle pourrait dire adieux à toutes ses croyances. En plus, c'était totalement contre ses idées de leur faire du mal.

-La diplomatie est de mise, je ne tiens pas à utiliser mon pouvoir ... pas en plein central park de préférence ...

-De toutes manières, je n'utiliserais pas mon pouvoir contre des non-mutants.

En plus, il fallait qu'elle rende sa burqa au vendeur du magasin.

Cependant, elle se demandait bien si ces vœux seront exaucés Avec des non-mutants énervés, il pouvait arriver toutes sortes de choses. Et pas des plus neutres... Surtout quand la haine entrait en jeu.

D'ailleurs, le fameux groupe s'approchait d'eux à grands pas. On lisait sur leur visage à livre ouvert. « je suis pété, je crois que j'ai trop bu.. Tu veux bien que je te casse la gueule ? ». Riant aux éclats, le groupe se formait de 5 hommes. Lorsqu'elle tomba sur l'avant dernier, son cœur manqua un battement. Il ressemblait à s'y méprendre au négrier qu'elle voyait toutes les nuits en cauchemar... Ces traits maigres, la barbe de 4 jours, les yeux hagards.
Sauf que ce n'était pas lui. Pour la bonne raison qu'elle l'avait tué.
Elle recula imperceptiblement, envahie d'une peur brutale. Il ne peut rien te faire. Se reprenant, elle jura intérieurement, se maudissant pour sa naïveté. Elle avait vu ses os tremper dans son propre sang. Ce n'était pas lui.

Reprenant de l'air face à la situation, elle attendit la réaction des  autres.
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MessageSujet: Re: A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]    A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]  Icon_minitimeJeu 31 Oct - 15:34

- Tu m’étonnes qu’il soit génial ! Après oui je pense que l’institut en a d’autres en réserve, mais j’te garantis pas qu’il accepte de t’en passer un. En règle générale c’est offert aux mutants dont la mutation aurait altérer leurs apparences au point de n’plus pouvoir sortir en ville. Et pour la couleur de ma peau, non. La seul couleur que je peux changer est celle de mes cheveux qui se limite à ça * j’montre du doigt la couleur original de ma chevelure*.

Huhuhuhu ! J’souris sur son compliment pour mon aspect métallique, mais un sourire peu expressif du fait que j’tiens pas complètement à cœur ma mutation. Et ça se voit clairement par cet air songeur que je tire. Encore, j’aurais eu une mutation qui aurait fait de moi une pyrokinesiste par exemple, ça passerait sans soucie ! Mais NAN, il a fallu que je tombe sur autre chose, quelque chose qui m’a fait voler en éclat une vie prometteuse qui me souriait !! Enfin bon…... J’ai appris à vivre avec, bien qu’il ait des moments comme celui-ci qui m’fait sentir mal dans ma peau. Quoi qu’il en soit, Johan est vraiment un chic type qui sait m’redonner le sourire avec son avis un peu loufoque pour la couleur de peau qu’il souhaite avoir. Il a un gout esthétique vraiment particulier. En tout cas, c’est quelqu’un d’ouvert d’esprit, à l’inverse de Dust qui semble écouter notre conversation sans vouloir se joindre à la conversation. Pas d’avis, pas d’question, rien autres mis à part le fait d’avoir révélé son sobriquet ainsi que sa préférence pour celui de Johan. Elle me rappelle un peu moi à mes débuts à l’institut, quoique… J’étais bien plus refermé sur moi-même que la musulmane.

Mais bon, il ne faut pas longtemps pour que notre tranquillité soit vite interrompue par l’arrivée en masse d’un groupe d’emmerdeur qui s’approche de nous, lâchant des éclats de rire et racontant des blagues " cul cul la pralines " faisant allusions aux mutants. Des anti-mutants ? Probablement. Cela dit, je pense que ce sont plus des couillons revenants fraichement d’une boite de nuit entre potes qu’à un fanclub des purificateurs. Ça crève les yeux, puisqu’il suffit de remarquer les bouteilles d’alcools empoignés à la main d’une bonne partie d’entre eux ainsi que de leurs états un peu pompettes. Ce qui n’a pas l’air d’être le cas pour leur chef qui s’arrête à moins d’un mètre de nous, dévisageant chacun d’entre nous avec le mépris mi- moqueur mi- arrogant, surtout moi, avec sa tête de footballeur américain accro à la testostérone et……... Attendez ! Ce type m’est drôlement familier ! On dirait vraiment…

- Ben ça alors ! C’est toi Cessily !? Putain, ça fait un baille que je t’avais pas vu ! Ça m’fait drôle de revoir ici !
- Kraig !? Mais qu’est-ce que tu fais là à New-York !?
- J’te retourne aussi la question ! C’est bien toi qui avait quitté notre bahut pour guérir de ch’ais pas quoi à l’étranger !?

Je n’aurais jamais cru revoir un jour le chef d’équipe de football américain de mon ancien bahut de Portland. Kraig Killigan. La brute du lycée qui s’amusait à chambrer les nerdz à coup de remontage de caleçon, rackette et plongée de tête dans la cuvette des W.C. L’archétype même du gros lourdaud qu’on retrouve dans les films teenagers style Américan Pie. Je reste toujours étonné de l’voir ici à New-York. En tout cas il a assez d’matière grise pour se rappeler mon départ brutal de la Lincoln High School à cause d’une pseudo maladie. Mais connaissant ses facultés intellectuelles pas plus élevées qu’une hyène, je ne pense pas avoir de difficultés à lui faire avaler mes couleuvres……..

- Oui c’est bien moi ! Ça fait 4 mois que je suis guéri et que je suis revenu au pays.
- Contant pour toi !
- Et toi, qu’est-ce que tu fais ici ? Depuis l’temps t’es pas censé encore dans l’équipe nationale de football ?
- C’est bien que tu en parles, J’allais y venir justement ! Moi et mon équipe aurions pu l’être si tu ne nous avais pas QUITTÉS ce jour-là, lors des quarts de final ! Nous nous sommes fait laminer comme des gros golmons et nous avons enchainé défaite après défaite ! On est devenue la risée de tout l’monde, tout ça, ç cause de TOI !! Et l’autre pétasse de Nina n’était même pas fichue de rattraper nos échecs tellement elle était mauvais, mauvaise mais d’une FORCE………

Tout ça pour ÇA !? Sérieux !? Décidément il n’a pas changé depuis la dernière fois : toujours aussi puérile et rancunier jusqu’à la moelle………

- Je...... Je peux comprendre ta frustration….. Mais ce n’est pas une raison de me mettre tout sur……..
- NON, FERME TA GUEULE j’ai pas finie !!! Avant j’avais une vie géniale, gééénial !! J’étais adulé par toutes les filles, j’avais la côté partout, tout l’monde me respecter ! J’étais un loubard quoi, un vrai ! On m’craignait bordel ! Maintenant on s’fout d’ma gueule à cause de toi ! Avant on m’appelait Kraig le père-tempête ! Maintenant tu sais comment on m’appelle, hein ?! Non tu sais pas !? Naaaan tu n'sais pas, hein ! Kraig l’Handicapé maintenant on m’appelle !! À présent chuis au chomage, obliger d’trainer avec des branquignols !!!
- Navré de l’apprendre, mais t’avais qu’a t’entrainé d’avantage tout sim….BLAM !!!

Sans dec, il n’va pas de main morte pour m’flanquer une droite bien violente qui m’étale par terre ! Devant Johan et Dust que je fais signe discret de la tête de n’pas intervenir. Évidement que le coup ne m’a rien fait, mais j’fais semblant d’avoir mal en simulant un râle plaintif, main posée à l’endroit de l’impact. Je n’veux surtout pas qu’il se doute que je sois mutante. Évidemment, c’est loin d’satisfaire la starlette déchue du football américain alors il m’flanque une multitude de kicks. Et moi je continue de faire semblant, recroquevillé sur moi-même en attendant qu’il se calme. J’ai bien une p’tite envie de contre-attaquer, mais il n’en ait rien. J’étouffe facilement mes pulsions agressives en pensant que je mérite bien ça. Je lui avais promis à cette époque que nous ferions de notre mieux pour l’encourager, moi et mon équipe. Il en avait vraiment besoin, tellement il était stressé, pour lui son avenir se jouait à quitte ou double. Tout ou rien. Puis vint ma mutation faire son entrée au mauvais moment, m’obligeant à rompre cette promesse.


Et j’en paie les conséquences……..


- SBOUM !! ÇA, c’est pour m’avoir lâché comme une vieille merde !! SBAM !!! ÇA, c’est pour l’humiliation que tu m’as fait subir !! VLAM !!! CELUI-LÀ, c’est pour la carrière que tu m’as ruiné !!! BIM !!! Et c…..

Visiblement, il y a deux d’sa bande supporte pas de m’voir me faire tabasser par leurs chefs et décide de l’retenir chacun de leurs côtés pour le ramener avec les autres.

- Oooh ooooh, du calme mec !! C’est une fille, merde !!
- Ouais, elle a compris ! Pas besoin d’la maraver à mort !
- Mais… lâchez-moi tout d’suite !! Je n’ai pas fini de lui régler son compte !! Bordel… vous allez me lâcher, OUI !?
- Alleeerr Kraig ! Z’est quand même bas la meur à bouaaar !
- Mais vas y, ferme ta gueule toi !
- Qwouah ? Qu’est-ce t’as dit !?


GLIIINGHH !!!


Outch ! L’un des potes de kraig encore bourré vient d’abattre sa bouteille de vodka poliakov sur le crâne sur celui-ci qui titube vers moi et se vautre par terre en se prenant un pied contre moi. La grosse brute se relève frénétiquement et semble vraiment en pétard contre son collègue encore dans les vapes. Sous la colère il s’approche dangereusement de lui pour lui administrer une grosse châtaigne qui lui fait voir mille étoiles danser sur sa tête.

- Oooooeuehh !!! Gu’est d’as a frapper mon freure !?

Et voilà qu’un autre gars ivrogne se jette contre Kraig pour lui faire imprimer les cinq phalanges de son poing dans sa face. VLAM !! La situation dégénère et me voilà en train d’assister à une baston générale entre les membres du groupe. Il pleut de tous : des gnons, des shtards et des mandales à outrance. Une bagarre d’ivrogne, voilà à quoi cela ressemble. Vu qu’ils ne font plus attention à moi, je m’relève aussitôt, époussetant mes vêtements comme si de rien n’était pour me tourner vers un Johan et une Dust certainement étonnée de cette situation pour le moins burlesque.

- J’crois bien que c’est l’moment de déguerpir, vous n’trouvez pas ?


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MessageSujet: Re: A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]    A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]  Icon_minitimeVen 1 Nov - 13:23

Un groupe nous a accosté, ils avaient beau être cinq, je savais pertinament que si je lachais le minotaure je faisais un strike. Non je ne devais pas penser à ce genre de chose, utilisé le minotaure c'est la solution de facilité, et en laché un en plein central park c'est pas une bonne idée sauf en cas de force majeur.  Je savais pertinament que si je m'avisais de laché le minotaure mainteannt sans avoir pris le temps d'user de diplomatie, j'allais me faire sévérement rappeler à l'ordre. Je ne maitrise pas assez le minotaure pour tenter de faire une demi-mesure.  Bon allez faisons semblant que tout va bien dans le meilleur des mondes et ils vont pas nous faire chier. Du moins, j'espérais... Metal-Girl savait connaitre l'un d'entre eux. Un capitaine de football américain ? J'avais joué dans ma prime jeunesse à ce sport un peu barbare. Je jouais receveur avec ma taille c'était simple, j'attrapais tout les ballons et le quaterback savait qu'elle pouvait compter sur moi.  Héroique n'est ce pas ? Ca c'est ma vision des choses ... en réalité, j'ai appris que des années plus tard que le quaterback me lançait le ballon uniquement pour que je me fasse démonté après. C'est triste mais je le vis bien.  Je continuais de fixer le groupe quand tout d'un coup, ce gros taré bourré au stéroide s'est mis à tabasser Cessily. Mon sang ne fit qu'un tour ... Le minotaure était très proche  de sortir. Cette situation me rappelait une situation bien trop familière.

Flash Back

"Non arrêtez !!!!!!"

Et oui, à force d'esquiver ces grosses brutes et de leur faire des pieds-de-nez. J'avais fini par me faire rattraper. Ils étaient six,  il était seul. C'était avant que le minotaure ne soit en moi.   Les racailles me projetère au sol et me fracassait. J'assistais à la scéne comme un fantome à quelques mètres de mon corps qui se faisait tabasser. A côté de moi, un minotaure au bras croisé assistait à la scène, semblant se nourir de la haine que j'ai pu ressentir pour eux.  Je contemple la scéne d'un air blazé. Cet événement ne serait jamais arrivé si j'avais eu le minotaure en moi à ce moment là, je me serais énervé et j'aurai arraché leur coeur avec la puissance que me confére mon entité. La scéne de tabassage semble durée une éternitée et quand finalement ils se décident à me laisser tranquil, je constate que mes vêtements sont déchirés et que mon visage est couvert d'hématome. Cette vision me rendu assez triste alors que le minotaure se déléctait du spectacle, il fini par rompre le silence en me disant d'une voix énervée et mal-intentionné

"Tu as vu ce qu'ils t'ont fait ? C'est exactement la même chose ici, tu comptes resté  la les bras croisés pendant qu'on éclate la tête à ton camarade sous tes yeux ? Tu es encore cet homme faible ? Je t'offre la puissance absolu, prend la ... elle est à toi ... Donnes une correction à cet enfoiré."

A ce moment là, le minotaure me mit un coup dans le ventre et au lieu de sentir l'impact, j'ai senti que je l'assimilais ... Le minotaure allait pas tarder à  sortir ... et cette fois je ne sais pas si j'ai envie de le freiner.

Fin du FlashBack

Je retrouvais mes esprits , j'étais encore debout, Cessily était au sol fracassé, j'étais tellement préoccupé par l'état de santé de Cessily que j'en avais oublié Dust. Lorsqu'elle proposa qu'on s'en aille, je ne pus m'empéché d'acquiescer, il était temps pour nous de nous faire la malle. Le minotaure voulait sortir à tout prix, et je réussis in extremis a  le tenir. Cependant pendant que j'aidais Cessily à se relever pour qu'on s'en aille. Le capitaine de l'équipe de football aggripa celle ci. Vu sa gueule, c'était pas pour lui demander pardon, au contraire. Au moment ou celui-ci allait mettre une mandale en plein visage à Cessily. Je ne controla pas mon coup et mon poing fini dans la machoire du capitaine qui s'écroula net, K.O par la violence du coup .  Je regardais mon bras, je reconnu avec horreur mon bras qui commençait à enfler, signe que je me transformais. Oh non pas maintenant ! Bordel ! Je fonçais dans une ruelle sombre et délaissé et je m'adossais au mur. Me prennant la tête dans les mains, mes mains hideuses de minotaures. Je sentais mes cornes sortirent de ma tête ... et ma taille commençait à grandir. Je me concentrais pour stopper le processus, mais si tôt que ma taille rétrécissait, mes mains grandissaient. Quand mes mains se résorbaient , c'était mes jambes qui augmentaient. Bref, je me concentrais pour ne pas libéré le minotaure. J'avais les larmes au yeux, pas ici, pas maintenant, pas dans ces circonstances, je ne veux as de bain de sang... Je me parlais pour moi même

"Sort ... sort de ma tête ... PUTAIN !"
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Sooraya Qadir
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MessageSujet: Re: A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]    A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]  Icon_minitimeVen 1 Nov - 16:30



Johan, Cessily et Sooraya


De 23h35 à 23h50


L'un des cinq, un qu'elle ne connaissait pas, avait l'air d'en vouloir à Cessily. Pour une histoire de foot... De football américain. Qu'est-ce que c'était que ça, encore ? Elle n'en avait jamais entendu parler. Elle connaissait le foot, ça oui, mais américain...! Cependant, ça ne devait pas être quelque chose de très recommandable, vu la scène qui se déroulait devant les yeux de l'Afghane.

D'abord, ils commencèrent par se disputer. Puis, la brute décocha un coup de poing à la face de Cessily. Sooraya ouvrit la bouche – bien que personne ne put le voir – et commença à s'interposer entre eux... Lorsqu'elle se souvenu du pouvoir de la mutante par un coup d’œil de celle-ci. Elle n'avait pas mal, puisqu'elle était faite de métal. Feignant la souffrance, elle endura patiemment les coups que lui assénait l'homme. Sooraya n'aimait pas cette scène le moins du monde. Il n'y avait qu'ici qu'on pouvait frapper une femme – pratiquement, si elle avait était non-mutante, à mort . Chez elle, les seules scènes de violences, c'était celles de la guerre. Et là, on tuait d'un seul coup, et pas par haine ou par énervement, mais parce qu'on les obligeait... Sans parler des négriers ou des talibans. Mais eux ne venaient pas dans leur village. Enfin...

C'était vraiment un supplice de le regarder faire. Même si elle se répétait que son pouvoir la protégeait, elle n'aimait pas ça du tout. Et surtout rester indifférente la perturbait. Elle jeta pour se changer les idée un regard à Johan.

Ce qu'elle vit ne la rassura pas le moins du monde.
Les sourcils froncés, il regardait la scène. On voyait dans ces yeux une sorte de lueur de souffrance, et une autre qui combattait avec elle. On aurait dit que ces pupilles rétrécissaient pour laisser place à l'autre sentiment. Mais quel était-est ce ? Un sentiment sauvage. Elle remarqua avec horreur que ces mains grandissaient et devenaient soudain poilues. Son thorax nu, lui aussi, enflait. Johan aussi s'en était rendu compte, évidemment, et il avait l'air de se débattre avec lui même pour arrêter la transformation.

-J’crois bien que c’est l’moment de déguerpir, vous n’trouvez pas ?

-Très bonne idée.

Sur ce, laissant les cinq acolytes en plans, Sooraya prit la tête du groupe pour s'éloigner à grands pas du parc, suivie de près par les deux autres mutants. Elle regarda derrière elle pour surveiller Johan, et, arrivé à un carrefour, ils s’arrêtèrent, hors de vue.

Il se plaqua contre le mur. Il n'avait plus l'air de se rendre compte de ce qui se passait autours de lui, ni même elles, ce qui n'était pas bon signe.

-Sort ... sort de ma tête ... PUTAIN !

L’afghane se plaça en face de lui et pris sa tête entre ses mains pour attirer son regard.

-Tu me vois ?

Elle plongea ces yeux d'encre dans les siens, et essaya d'y déceler si sa pupille était plutôt noire ou marron. C'était le strict milieux, comme un équilibre dangereux. Elle espérait que sa voix venue d'ailleurs et son timbre du moyen-orient le ferait revenir par ici, et faire se cacher son minotaure au fond de lui.

-Est-ce que tu me vois ? Est-ce que tu m'entends?

Sa voix était douce mais en étant de sa fermeté habituelle.
Non, vraiment, ce serait une bien mauvaise idée que de lâcher un minotaure en plein New York. Remarque, avec Cessily, elles pourraient aisément s'en sortir elles-même. Voire, soyons fous, le contrôler si l'Afghane dirigeait bien son pouvoir.
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MessageSujet: Re: A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]    A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]  Icon_minitimeVen 1 Nov - 17:54

Et merde il ne manquait plus que cela : Johan perdait le contrôle de ses pouvoirs. Et rien qu’à en juger par l’aspect de ses membres altérer et surtout par la paire de cornes lui sortir du crâne c’est bien en une sorte d’hybride taureau qu’il était en train de prendre forme. Une forme qu’il tente tant bien que mal à contenir et à dissimuler. Alors par mimétisme je suis mes camarades. Il faut se tirer d’ici au plus vite et l’emmener dans un endroit plus discret pour tenter de le calmer, avant qu’il n’attire l’attention. Bon heureusement, il n’y a très peu de gens  à  cette heure-ci dans Central Park, mais c’est une question de temps avant qu’ont attirent l’œil de quelques passant lorsque nous quittons le lieu pour aller stationner dans une petite ruelle, tout près d’un magasin.

Une fois planqué, j’aperçois un Johan accroupi, complètement dépasser par son pouvoir. Quand il reprend sa taille normale, ses mains grossissent et quand ce n’est pas ça ce sont ses jambes qui prennent le relais. Il a du mal à contenir sa forme hybride, ce qui n’est pas bon signe ! Tout ça à cause de cette imbécile de Kraig et de sa stupide rancœur qui nous a amenés ici ! Il faut que je le soulage, que je calme sa rage prenant le dessus sur lui en lui faisant comprendre le pourquoi du comment. Automatique je me mets auprès de Dust qui tente de le calmer de son côté. Cacher temporairement du public je désactive mon adducteur holographique, dévoilant mon corps métallique argenté. Si tôt fait que j’étire mes bras pour poser mes fines mains agrandies pour pouvoir agripper ses bras élargis.


- Du calme Johan, ne te met pas ces états ! Rassure-toi je n’ai rien, j’ai fait semblant d’avoir mal pour pas qu’il se doute que je sois mutante. C’est une vieille connaissance qui m’en veut à mort pour l’avoir laissé tomber quand il avait vraiment besoin de moi. J’ai donc fait exprès de me faire lyncher. Pour qu’il évacue sa frustration pour lui avoir gâché accidentellement sa carrière. Je n’ai senti aucun de ses coups et je n’ai aucune blessure puisque je suis imperméable aux blessures physiques.


Je fais une pause afin de lui laisser le temps d’assimiler mes paroles. Je tente de le secouer légèrement pour le ressaisir.


- Je t’en prie Johan, ne lui en veux pas. Écoute ma voix ! C’est ma faute s’il était dans cet état. Ma faute si je lui ai brisé son avenir prodigieux, à cause de ma mutation. Ne te laisse pas dominer par ton pouvoir. C’est toi qui le contrôle, pas lui.


J’avais dit ça d’une voix se veut douce, consolatrice, comme celle d’une mère à son enfant. En espérant que cela puisse suffire. Et j’espère bien, car il le faut, si on veut éviter une boucherie et attirer les autorités du BAM. Nous le devons tous : Moi, Dust et Johan.


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MessageSujet: Re: A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]    A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]  Icon_minitimeVen 1 Nov - 19:00

C'est une mauvaise idée de les voir aussi proche de moi dans un moment ou je péte mon plomb ... Qu'on s'en prenne à moi je m'en fiche, mais qu'on se prenne à une femme devant moi, qui plus est une mutante comme moi, je ne peux pas laisser passer ça. Le minotaure jubile, il sent qu'il gagne un peu plus d'emprise sur moi. Je lutte desespérement pour garder le controle mais c'est très difficile. Je dois pas relacher mon effort pour évité une transformation qui ne serait pas à mon avantage ... pas en plein central park. Je faisais un effort surhumain pour évité la transformation. Je m'embrouillais dans mon esprit. Si bien que le minotaure réussit à prendre le controle du corps de Johan. Il tenta de se lever pour aller chercher le dénommé "Kraig".

-Est-ce que tu me vois ? Est-ce que tu m'entends?

Il balaya d'un bras Dust qui était trop près de lui. Pas dans le but de la blesser, je ne lui aurais pas laisser faire ça. Mais dans le but de l'écarter pour reprendre son chemin vers kraig pour s'assurer qu'il ne se releverais plus jamais. Le minotaure est taciturne, il ne prend même pas la peine de répondre à Dust, il se léve et se plante face à Cessily quand celle -ci déballe son discours sur la tolérance à avoir envers cet homme. Le minotaure ne l'entendait pas de cet oreille. Lui qui n'était animé que par la rage et la haine, il ne pouvait pas concevoir cette notion si abstraite à ces yeux, une notion toute simple qu'il considére comme de la pitié : La compassion. Quel connerie ! Pour lui, tout dommage doit être réparé, et c'est souvent par le sang qu'il compte réparait ça . J'étais , ou du moins, le minotaure était planté devant Cessily quand celle ci parlait. Inutile d'avoir un pouvoir psionique ou télépatique pour comprendre qu'il n'était pas vraiment lui même pour le coup. Cela se sentait, je peux me vanter d'avoir une aura très branche, toujours souriant etc. L'expression faciale que je refletais actuellement , c'était de la haine pure et dure. Le minotaure avait un compte à régler et visiblement il n'avait pas envie de changer d'avis pour l'instant

-Je t’en prie Johan, ne lui en veux pas. Écoute ma voix ! C’est ma faute s’il était dans cet état. Ma faute si je lui ai brisé son avenir prodigieux, à cause de ma mutation. Ne te laisse pas dominer par ton pouvoir. C’est toi qui le contrôle, pas lui.

Je , enfin le minotaure, l'attrapa par le col d'une main et la plaqua contre le mur. J'étais toujours spectacteur de l'action et j'empéchais le minotaure de lui faire du mal, mais là visiblement c'était peine perdue. Quand il est décidait à faire régner sa "justice", pas grand chose ne peut l'arrêter, et le comportement de Miss-Metal l'énervait. Il prit la parole à travers mon corps, je luttais pour récupérais le contrôle tout en maintenant la pression pour évité qu'il ne se transforme. J'étais humain encore, seul la force du minotaure était apparu. Une force capable de soulever 10 tonnes, alors mercury avec sa cinquantaine de kilos, elle ne faisait pas vraiment le poids sans mauvais jeu de mot. Le minotaure resta un moment à la regarder sans bouger avant finalement de la reposer pour ... PARLER ? Le minotaure va prendre la peine de parler ? J'en reste choqué. Celui-ci prend la parole. Sa voix est différente de la mienne et c'est perceptible ...

"Pourquoi ... ? Pourquoi est ce que tu n'as pas répliqué. Le créateur t'as donné un pouvoir, c'est pour l'utilisé non ? As tu des remords à écraser une mouche ? Alors pourquoi en aurais tu à briser les cervicales à cet abruti ? Tu as la capacité de tuer ces gens, de leur faire regretter leur geste, pourquoi tu ne fais pas ça ? POURQUOI !!!!!!"

A ce moment là, le minotaure se retourne et met un violent coup de poing dans un contenaire à ordure présent , le faisant reculer de plusieurs mètre et faisant fuir les chats. Heureusement c'était une ruelle marchande, le bruit n'a alerté personne. La transformation n'est pas fini en plus, et je pense que le minotaure n'a pas pu y mettre toute sa force, s'était plutot dans un excés de colére qu'il a voulu se contenir et plutot que d'étriper les deux demoiselles, chose que je n'aurais pas permis, il a préféré se défouler sur un innocent contenaire. Je ne l'ai pas empéché car ça lui fait du bien de se défouler, et puis c'était pas un contenaire à récipient recyclable non plus. C'est pas une grande perte. S'il s'était entiérement transformé le boucan aurait été beaucoup plus grand. Il fini par se tourner à nouveau vers Cessily son regard avait changé, comme s'il avait une idée derrière la tête. Me voir dans cet état m'inquiété un peu mais je parvenais de plus en plus facilement à reprendre le controle de la bête, d'ici quelques secondes s'il continuait sur ce rythme j'allais pouvoir sortir de ma cage et reprendre le taureau parles cornes. Oh elle est bonne celle la je la garde pour mes mémoires. Bref, revenons en à nos taureaux, celui-ci fini par dire

"Donne moi une seule raison de ne pas lui ôter la vie pour ce qu'il t'as fait ... Une seule ... Je te conseille de bien choisir ta réponse ..."
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Sooraya Qadir
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MessageSujet: Re: A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]    A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]  Icon_minitimeSam 2 Nov - 9:51



Johan, Cessily et Sooraya


De 23h50 à 00h00


Non, il ne la voyait pas. Ses pupilles avaient viré au noir et, même si le minotaure ne s'était pas montré, il avait pris le contrôle du corps de Johan. La jeune femme se demanda si il était encore là, et si il pouvait entendre.
Cessily commença à parler, mais ce ne devait pas être une bonne idée. Il n'avait pas l'air d'écouter. Surement que la bête ne prenait pas loisir à entendre parler, et même ne comprenait pas le véritable sens de ces mots. Sooraya avait peur qu'à tout moment l'animal prenne entièrement possession de son corps. Si s'était le cas, elle ne pourrait pas laisser les choses se faire sans agir, et là, il fallait qu'elle fasse très attention. Mêler la délicatesse et la fermeté, elle s'y adonnait depuis pas mal de temps, mais pas assez pour faire ce qu'elle voulait sans écorcher jusqu'à l'os.

-Je t’en prie Johan, ne lui en veux pas. Écoute ma voix ! C’est ma faute s’il était dans cet état. Ma faute si je lui ai brisé son avenir prodigieux, à cause de ma mutation. Ne te laisse pas dominer par ton pouvoir. C’est toi qui le contrôle, pas lui.

Mais Johan, si jamais il entendais, n'étais plus là pour répondre, parce qu'il se leva et dit, tout en empoignant la femme de métal :


-Pourquoi ... ? Pourquoi est ce que tu n'as pas répliqué. Le créateur t'as donné un pouvoir, c'est pour l'utilisé non ? As tu des remords à écraser une mouche ? Alors pourquoi en aurais tu à briser les cervicales à cet abruti ? Tu as la capacité de tuer ces gens, de leur faire regretter leur geste, pourquoi tu ne fais pas ça ? POURQUOI !!!!!!


La voix de l'homme se rapprochait beaucoup plus d'un sorte de râle, comme venu de son profond intérieur et était beaucoup trop grave pour être humaine. Il se tourna et donna un formidable coup dans un conteneur, apparemment vide. Celui-ci recula de manière inquiétante d'environ un mètre. En plus de la voix et de la violence, le minotaure c'était emparé de la force dans le corps de Johan.

-Donne moi une seule raison de ne pas lui ôter la vie pour ce qu'il t'as fait ... Une seule ... Je te conseille de bien choisir ta réponse ...

Elle ne pouvait pas rester là sans rien faire, ça lui était impossible. Elle vint se mettre en face de l'homme et vit le visage défiguré par la haine du mutant. Sooraya se transforma en sable – sait-on jamais -, et son corps, perdant de précision, s’allongea un peu. Elle essaya de garder une forme humanoïde, et ses yeux, virant au blanc puis au marron du sable, regardèrent le minotaure.

-Elle n'a aucune réponse à choisir. Lâche-là.

Vous me direz : « cette femme est vraiment ingrate, elle sait très bien qu'il ne le fait pas exprès, blablabla. ». Mais on l'avait éduquée comme ça, rudement, et chez elle, on ne pouvait pas permettre l'erreur, elle l'avait appris à ces dépends.
Elle se dit soudain que ça ne servait absolument à rien de discuter avec lui, ni d’exciter sa haine en disant qu'il aurait pu les tuer lui-même. S'adressant à Cessily, elle tourna le dos à Johan – elle se demanda brièvement si c'était une bonne idée -, et, tentant de garder un équilibre sur ces gambes de sable et donc de tenir tout le milliard de grain qu'elle soutenait à une la bonne distance du sol pour former son corps, elle lui dit :

-Tiens-toi prête, s'il se transforme. On peut peut-être l'arrêter avant qu'il détruise tout central Park.

Sa burqa qui lui pesait et utilisait son énergie pour rien. Elle donc passa à travers l'étoffe noire qui se réduisit en boule sur le sol – pauvre burqa qu'elle comptait dur comme fer rendre à son propriétaire- et se posta devant lui. Avec la boule d'environ 3 mètre de large et d'une étouffante épaisseur, elle enveloppa Cessily – elle ne pouvait pas lui faire de mal vu sa composition de métal. Peut-être que Sooraya ne pouvait lui faire de mal, mais Minos, lui, avait peut-être la possibilité de lui broyer la gorge en vu de sa force. Le visage de l'afghane, fait de sable, sorti flou du nuage maintenant fixe, attendit de voir ce qui allait advenir du minotaure. Malheureusement, ayant oublié le fait qu'il tenait toujours fermement Cessily, Sooraya avait écorché malencontreusement la main de Johan, qui était maintenant striée de fine lacérations. Mais heureusement, elle n'y était pas allé fort, et une seule goutte de sang s'en échappait.
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MessageSujet: Re: A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]    A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]  Icon_minitimeSam 2 Nov - 13:38

Ugh ! Cela ne l’a pas calmé ! Au lieu de cela il me saisit le col de mon haut et me plaque contre le mur en brique, levé à plus de 10 cm du sol. Le choc me secoue, sans qu’il ne me cause toujours pas de blessure. Mes yeux argentés continuent toujours de fixer Johan qui semble plus être maitre de ses actes. Ses yeux…… ils ont changé. J’ai l’impression de n’plus avoir affaire à Johan devant moi. Pas seulement ceux d’une bête enragée, mais transpirant également une haine brute et inhumaine qui le consument par autre chose.


Mes soupçons sont confirmés : ce n’est pas Johan qui se trouve devant moi. Sa voix, à la fois rocailleuse et caverneuse, n’a plus rien d’humain. À côté de ça, la voix gutturale de Batman à l’air d’une voix de choriste de cœur. Ce n’est donc pas un pouvoir d’hybridation, ses paroles sont trop intelligentes pour provenir de l’instinct animal. Non, c’est autre chose qu’un pouvoir hybride, mais quoi ? Ça pousse ma curiosité croissante d’un cran, toutefois je la mets de côté puisque ce n’est pas le bon moment. SHBOUM !! Ça, c’est la bête qui montre son impatience grandissante en défoulant sa rage bestiale sur un conteneur qui vole plus loin dans la ruelle. Dans un boucan métallique à faire réveiller les morts de leurs tombes. La bête tapie en Johan à soif. Soif de savoir pourquoi je n’voulais pas faire mal à Kraig. Une soif que je compte lui étancher, de manières claires et précises si je veux lui faire entendre raison ! Il n’y a pas trente-six solutions.



Mais…… Que fait Dust !? Pourquoi prend-elle cette position agressive en se transformant en sable !? Je sais bien qu’il est hors de lui mais en faisant cela elle risque surtout de l’exciter davantage. Cette chose….. Peu importe qui elle est, elle a besoin de savoir. Elle a le DROIT de savoir !



Je sais bien qu’elle se fait du souci pour moi, mais en m’enfermant dans son nuage de sable compact pour me protéger elle ne fait qu’envenimer la situation ! Bon, au moins je comprends mieux pourquoi elle s’appelle Dust. Et en effet, un être biologique enfermer dans ce nuage de sable opaque s’étoufferait très rapidement et mourrait sur le coup, or je ne suis rien de plus qu’une masse de métal liquide humanoïde qui ne respire pas. Néanmoins je continue de faire semblant de respirer, car c’est une habitude que je ne me suis toujours pas débarrassée, au même titre que l’envie de s’alimenter en nourriture.

- NON, ne fait pas ça ! Tu lui donnes raison de s’énerver et lui justifier son acte ! Je comprends bien ta réaction…… Mais ce n’est pas par la défensive que la situation se calmera. Laisse-moi lui parler, s’il te plait. Il n’y a que le dialogue qui puisse nous éviter une catastrophe.

J’ai dit ça avec rigueur, mais également avec douceur et sérénité, en espérant faire comprendre à la musulmane l’importance de la communication. Une façon propre de lui dire qu’il faut mettre en avant la diplomatie en priorité et non l’inverse. C’est pour moi l’un des piliers fondamentaux d’un X-men. Je me tourne de nouveau vers l’être qui possède le corps et l’esprit de Johan.

- Si tu tues Kraig, tu ne vaudras pas mieux que lui ! Se venger, c'est d'une seule faute, d'un seul crime, en faire deux : c'est se rendre aussi coupable que lui. Il n’y a rien de pire que le cycle de la violence, car si tu empruntes cette voie les emmerdes te tomberont sur toi aussi longtemps que tu t’adonneras à la violence, sans jamais trouver la paix. Sauf celle du tombeau qu’un être plus fort que toi t’offrira, car qu’on le veuille ou non il y a toujours plus fort que soi. C’est un fait prouvable de A à Z !



Ne t’abaisse pas à ça ! Tu vaux bien mieux que lui.
 


Il ne reste plus qu’à espérer qu’il comprenne mes paroles. Dans le cas contraire, je serai contraint de le neutraliser avec Dust. Chose qui me ferait mal au coeur ………..


Dernière édition par Cessily Kincaid le Lun 4 Nov - 9:09, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]    A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]  Icon_minitimeSam 2 Nov - 15:31

Je ne pense pas que le fait que Dust attaque le minotaure de la sorte soit une bonne chose. Surtout si elle pense que les quelques égratinures sur les mains du minotaure vont lui faire laché prise. Il se fiche pas mal des blessures, la seule chose que le sable à engendrer, c'est un sentiment de haine grandissant de la part du minotaure. Le minotaure s'en fichait complétement, elle aurait pu lui arracher la main il n'en aurait cure. C'est un grand malade dans sa tête mon entité ... Bon cette fois il fait preuve de diplomatie. Il ne comprenait pas la réaction de Cessily du tout. Et celle de Dusty encore moins. C'est vrai que moi non plus je ne comprenais pas trop pourquoi elle faisait ça ... le minotaure fonctionne à la haine et plus il est énervé moins j'ai d'emprise sur lui. En fait Dust a plus envenimé les choses qu'autre choses. Mais pour une fois le minotaure n'avait qu'une idée en tête. Donc à partir de là, il ne voit le reste que comme quelque chose d'inutile. Heureusement pour Dust d'ailleurs, elle aurait attaquer de face le minotaure, il aurait reporté sa haine de Kraig sur Dust. Bref, mon minotaure est vraiment un haineux de base, moi qui suit peace and love, je suis parfois même choqué de son comportement. Il tenait toujours la demoiselle et finalement il la souleva puis se retourna, pour évité que Dust continue de lui lacéré les poignets. Il lacha ensuite la dénommée Mercury et se lécha sa blessure avec un sourire psychopathe, regardant Dust. C'était pas le genre de sourire rassurant, mais plutot le plus effrayant des sourires. Quiconque connaitrait le potentiel de destruction du minotaure comprendrait que c'est un sourire qui veut dire "Cours ... et vite ..." Mais il n'eut pas le temps de lui balancer quoi que ce soit au visage que la demoiselle en métal fini par lui dire.

- NON, ne fait pas ça ! Tu lui donnes raison de s’énerver et lui justifier son acte ! Je comprends bien ta réaction…… Mais ce n’est pas par la défensive que la situation se calmera. Laisse-moi lui parler, s’il te plait. Il n’y a que le dialogue qui puisse nous éviter une catastrophe.

A ces mots le minotaure reconcentra son attention sur le visage de Cessily qui ne semblait pas si terrifié que ça, bien qu'elle soit pas dans une position très avantageuse. Le minotaure hésitait un peu, il était pas habitué à ça. C'est pour ça qu'il détestait cette forme physique, on le voit trop comme un humain doué de raison etc... il ne veut pas perdre de temps en blabla, mais ça lui faisait toujours bizarre de voir quelqu'un qui ne semblait pas effrayé. Il se mit donc à tourner autour de la demoiselle en métal, comme un lion autour de sa proie. Mais il n'attaquerait pas, pas maintenant. Il semblait vraiment tenir à cet question, suffisament pour pas avoir balancer Cessily à l'autre bout de la ruelle car en temps normal il s'emmerde pas des détails. Il fonce droit devant lui quitte à faire un strike, comme le ferait un taureau normal. Il attendait et visiblement la réponse vint tout aussitôt.

- Si tu tues Kraig, tu ne vaudras pas mieux que lui ! Se venger, c'est d'une seule faute, d'un seul crime, en faire deux : c'est se rendre aussi coupable que lui. Il n’y a rien de pire que le cycle de la violence, car si tu empruntes cette voie les emmerdes te tomberont sur toi aussi longtemps que tu t’adonneras à la violence, sans jamais trouver la paix. Sauf celle du tombeau qu’un être plus fort que toi t’offrira, car qu’on le veuille ou non il y a toujours plus fort que soi. C’est un fait prouvable de A à Z !

Le minotaure arrêta sa ronde, et cessa aussitôt son sourire sadique. Il resta un moment impassible. La lueur dans ses yeux animé de haine semblait toujours miroité, mais on constatait une nette atténuation. Visiblement la réponse de Cessily avait un peu convaincu le minotaure. Enfin , un peu ... car le minotaure n'a jamais connu plus fort que lui pour l'instant. Même Karma n'avait jamais souhaité affronté le minotaure en face, pour la bonne et simple raison que plus on l'attaque, plus il est haineux et qu'ainsi je perdais encore plus le controle. Je voyais que je pouvais reprendre le controle actuellement, mais je ne le faisais pas. La réaction du minotaure m'interpellait, et si Cessily avait trouvé la faille à exploité de mon entité ? Finalement cette soirée ne serait pas aussi desastreuse que cela. Le minotaure fini par dire d'un ton toujours aussi caverneux, comme si ses phrases venaient de ses entrailles

"Cessily ... Mercury ... Je me souviendrais de ces deux sobriquets dont vous vous pavanez vous autre humain ... Tu dis que je ne trouverais jamais la paix. Normal, plus je vois votre civilisation plus elle me dégoute. Vous vous faites marchez sur la gueule et vous ne bougez pas d'un cil pour vous faire bien voir. Ca me dégoute, je ne pourrais jamais cautionné ce genre de comportement, et si pour cela je dois prendre le controle du corps de Johan pour vous montrez ce qu'est la justice ... Je le ferais. Je pardonne pour cette fois le comportement de l'autre faible. Quant à toi" Désignant Dust "Sache que je n'oublie jamais ... et que ma rancune n'a d'égale que ta pudeur ... " Puis s'adressant aux deux "Nous nous reverrons, soyez en certains ... "

Puis d'un coup, les ténébres qui semblaient habités mon regard se dissipèrent et je tombais à la renverse contre un mur. J'avais beaucoup lutté pour récupérer le controle de mon corps et maintenant que j'avais la main mise dessus, je me rendis compte a quel point c'était crevant de lutté contre une entité. J'étais exténuée complétement, j'haletais et j'essayais de retrouver mon souffle. Passé quelques secondes je regardais ma main couverte de lacération occasionné par la poussière de Dusty. Ma première remarque fut de dire à haute voix

"Ma veste est foutue ..."

Et oui, je suis de retour ! C'est pas le minotaure qui s'inquiéterait des vêtements. Au contraire ! Mais voila, fallait que ça sorte, je sortais de ma poche des mouchoirs et je les mis sur ma main pour évité de salir mes vêtements et évité que ça s'infecte. Je me tournais vers Cessily puis Dust puis Cessily etc... avant d'ajouté confus en regardant mes chaussures.

"Je suis désolé... Je ne le controle pas encore tout à fait ..."
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Sooraya Qadir
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MessageSujet: Re: A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]    A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]  Icon_minitimeSam 2 Nov - 17:19



Johan, Cessily et Sooraya


De 00h00 à 00h10


Elle reste un moment là, tout en observant l'homme-minotaure. Elle était consciente que les autres devaient bien se demander pour elle faisait ça. A première vue, cela ne ferait qu’exciter l'entité, ce qui n'était pas une bonne idée. Il résisterait bien à quelques écorchures. Seulement, comme ça, elle voyait mieux, et ça protégeait Cessily. Et elle-même aussi. Elle avait une idée derrière la tête, lorsque la réaction tout à fait inattendue de l'homme en face d'elle lui fit changer d'avis.

-Cessily ... Mercury ... Je me souviendrais de ces deux sobriquets dont vous vous pavanez vous autre humain ... Tu dis que je ne trouverais jamais la paix. Normal, plus je vois votre civilisation plus elle me dégoute. Vous vous faites marchez sur la gueule et vous ne bougez pas d'un cil pour vous faire bien voir. Ca me dégoute, je ne pourrais jamais cautionné ce genre de comportement, et si pour cela je dois prendre le controle du corps de Johan pour vous montrez ce qu'est la justice ... Je le ferais. Je pardonne pour cette fois le comportement de l'autre faible. Quant à toi
Désignant Dust Sache que je n'oublie jamais ... et que ma rancune n'a d'égale que ta pudeur ... Puis s'adressant aux deux Nous nous reverrons, soyez en certains ...

Pourquoi, si soudainement, changeait-il de côté ? Pourquoi préférait-il subitement la parlotte que l'action. Si c'était ça, elle aurait pu discuter depuis le début, ce qu'elle n'avait pas fait parce qu'elle ne pensait pas que c'était nécessaire. Pendant la conversation, elle reprit donc sa forme humaine. En réalité, son minautore n'était peu être pas si dangereux que ça. Peut-être était-il bipolaire, parce qu'il y a deux minutes il voulait simplement casser la gueule à la femme de mercure, et maintenant il acceptait ces paroles tout en donnant de son point de vue. Elle n'aurait jamais du sortir cette nuit-là, parce qu'un mal de crâne éminent se fit ressentir.

Une fois sa tirade achevée, le minotaure parut partir du corps de Johan.

-Ma veste est foutue ...

Oui, il était bien là. Enfin, de ce qu'elle connaissait de lui, c'est à dire presque rien. Il les regarda avec une sort de gêne avant de dire :

-Je suis désolé... Je ne le contrôle pas encore tout à fait ...

Sooraya s'avança vers lui et jeta un coup d'œil à la plait qu'elle lui avait faite. Pas de quoi inquiéter.

-C'est moi qui suis désolée. J'aurais pas du envenimer les choses... Elle le regarda en fronçant les sourcils puis ajouta : ...seulement je ne pensais pas qu'on pouvait discutailler avec lui. Je me suis trompée.

Cela fait – et Dieu sait que c'était difficile, parce que ravaler ses erreurs était immensément dur pour elle -, elle recula comme en signe de retrait.
Caitlyn avait raison, elle ne comprenait pas le point de vue des autres personnes. Elle réfléchissait trop comme lorsqu'elle était chez elle, c'est à dire simplement, comme si le monde entier était simple. Il n'y a jamais eut de grands psychologues ou physicien chez elle, juste une maigre école. Elle le regarda d'un air excusé. Elle avait souvent fait les choses de travers. Comme par exemple entrer dans cet institut au lieu de rentrer chez elle où tout le monde l'attendait. Elle détestait les Etats-Unis, les fumeurs et toutes ces prises de tête. Elle haïssait ce monde auquel elle n'appartenait pas, ce monde tantôt gai tantôt en pleurs, elle avait horreur de tout ça. Mais elle devait rester, et ce pour ce à quoi elle tenait le plus après sa mère, sa religion. Dans le même temps, elle pouvait partir, quand elle voulait, loin d'ici, très loin d'ici.
Pourquoi pensait-elle à ça en ce moment ? Pourquoi alors qu'elle venait de gaffer avec un homme-minotaure et une femme-métal, elle pensai à ça? Durs comme pierre, ces yeux se levèrent vers les deux autres, venant d'un autre monde, d'une autre planète. Mais si s'était le cas, pourquoi n'était-elle pas partie en prenant les gambes à son coup ? Pourquoi, dans cette nuit-ci, elle ne s'était pas envolée au-deçà des grattes-ciels de New-York pour revenir chez elle, au lieu de participer à envenimer la situation ? Sûrement aurait-elle du. Mais elle ne l'avait pas fait.
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MessageSujet: Re: A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]    A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]  Icon_minitimeSam 2 Nov - 23:48

Ça a marché ! YOUPIE !! J’ai devant moi la preuve que le cœur et peut s’avérer plus fort que la force brute des bras ! Adosser contre le mur, Johan reprend peu à peu le contrôle de soi-même. Je peux le voir clairement dans ses yeux assombris qui reprennent leurs couleurs originales aussi vite que disparait l’emprise de sa bête. Une bête qui, au fond, n’est pas une totalement vouée au mal et à la perversion, autrement elle aurait rie de mes paroles en disant certainement que ce sont des niaiseries pour bisounourse. C’est juste un être totalement dégouté de voir les hommes s’entredéchirer continuellement, limite qui n’a plus foi en l’humanité au point de voir notre monde comme un gigantesque défouloir. Néanmoins, il n’est pas trop tard pour lui redonner espoir en l’humanité, lui montrer qu’il est possible de bâtir un avenir meilleur pour la société de demain. Je ne crois pas que cette entité renoncera facilement à sa mentalité basée uniquement sur la colère, et encore moins à adhérer au noble idéal de Xavier, mais ça vaut le coup d’essayer. Au moins je peux être sûr que je le reverrais tôt ou tard, sachant que sa demeure n’est ni plus ni moins que Johan. Je sais déjà où il habite !

Justement en parlant de lui, le pauvre est au bout du rouleau, complètement vidé de ses forces. On aurait dit qu’il venait de terminer un marathon olympique auquel on l’aurait forcé. Mouais, ce n’est pas vraiment un bon exemple……. En fait, je ne sais même pas s’il aura la force de se relever sur ses cannes et revenir à l’institut.


Au moins, il a assez de force pour faire un pas à caisse sur l’état de sa pauvre veste en lambeaux bonne à être jeté aux ordures. En tout cas ça phrase hors sujet  me fait glousser,  Hinhinhin ! J’en profite également pour redonner à mes mains agrandies leurs tailles normales, tandis que le blond sort un mouchoir pour panser la blessure causée par la mystérieuse musulmane qui jette un coup d’œil sur l’état de sa blessure.


La culpabilité de Dust, semble se détourner de nous, comme si elle se sentait inutile, m’oblige à détourner mon attention de Johan s'excusant pour le self-control foireux de sa bête. Cela me fait de la peine de la voir comme ça. Si la plupart des gens se fichent éperdument des personnes exclues d’un groupe où ils sont, ce n’est pas le cas pour moi. Une personne lambda me dirait surement que je me conduis trop comme une sorte de mère poule et bien c’est vrai !  Chuis comme ça un point c’est tout, Na !

- T’as pas à t’en faire Johan. Après, je ne doute pas que ça doit être galère d’être l’hôte d’une entité.

Ceci fait, je m’avance de quelques pas vers Sooraya. Suffisamment pour être près d’elle, sur sa gauche, posant une main consolatrice sur son épaule gauche.

- Ne fais pas cette tête….. Je sais bien que tu, mais ce n’est pas une raison pour t’en vouloir. Tu te doutais que le dialogue n’allait pas marcher et puis c’est tout, cela n’a rien d’une honte……. N’importe quelle personne, humain et mutant confondu, aurait soit déguerpir ou bien il lui aurait tiré dessus s’il avait une arme sur soi. T’inquiète pas, tu auras l’occasion d’essayer la prochaine fois, maintenant que tu as vu que les mots pouvaient être plus forts que les poings. Après……… Ne vois pas en ça comme un mépris, hein !? Je ne suis pas fan de ça. C’est juste pour te rassurer qu’il n’est pas trop tard pour essayer.

Des mots prononcés avec ma voix cristalline naturelle, pleine de douceur, pour qu’elle sache que je ne la rejette pas. Je finis par lâcher son épaule pour  reporter sur l’ensemble de mes camarades. Mains posées sur mes hanches.

- Bon…….. Je crois qu’après cette nuit mouvementée, le mieux serait d’rentrer à l’institut. Surtout Johan qui lui, a besoin d’repos.
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MessageSujet: Re: A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]    A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]  Icon_minitimeLun 4 Nov - 18:43

-C'est moi qui suis désolée. J'aurais pas du envenimer les choses... Elle le regarda en fronçant les sourcils puis ajouta : ...seulement je ne pensais pas qu'on pouvait discutailler avec lui. Je me suis trompée.

C'est compréhensible comme réaction. Mais franchement, énervée une bête déjà énervée .. c'est pas un choix très judicieux. Elle pensait bien faire, c'est le principal. Je n'allais pas la blâmer pour ça, d'ailleurs elle était pas celle qu'il fallait blamer, c'était moi le fautif. Je devais apprendre à controler le minotaure, si je n'y arrivais pas c'était sans doute parce que j'avais fais la même erreur que Dusty, je m'étais laissé omnibuler par l'aspect destructeur du minotaure, mais pour une fois, le minotaure a réussi à se controler de lui même. Bon ok j'avais repris le controle mais s'il ne m'avait pas aidé un minimum j'aurai été contraint de rester spectacteur encore une fois de ce triste spectacle. Le minotaure était enfin endormi, j'adore ces moments là. C'est comme après avoir fait l'amour, on se sent relaché de tout stress, cool , sur un petit nuage. Et pour une fois que je n'ai pas de remord à avoir suite au comportement du minotaure, bien au contraire ... Il m'a impressionné, pour une bête habitué au carnage, le discours de Metal Girl a fait mouche. Je commençait à me relever avec l'aide du mur et je testais mes jambes, un peu engourdi mais je pense pouvoir marcher normalement d'ici quelques secondes comme après s'être pris une bonne béquille dans la jambe. Je regardais Fred... Euh Mercury et je l'entendis dire

"- T’as pas à t’en faire Johan. Après, je ne doute pas que ça doit être galère d’être l’hôte d’une entité."

Oh si tu savais ma belle , si tu savais ... devoir te retenir d'être en colére pour évité de nourir ce gros molosse de taureau qui est en toi. J'ai horreur de ça ! A vrai dire, y a des jours ou j'aimerais péter un plomb, sans raison, engueuler tout le monde et dire "merde" à tous les gens qui m'énerve. Mais non je peux pas, car même si je leur en veux un minimum, je ne peux pas me transformer sous peine de les condamner à une mort quasi certaine. Et oui, j'ai aussi mes propres sentiments mais pour le bien de tous je m'impose de ne pas péter un plomb. Cet idée me trotte dans la tête et je fini par dire d'un ton las et blazé

"Si tu savais Mère-Curry, si tu savais ... Euh Mercury ... Désolé, again ... "

J'ai encore les idées dans les vappes. Faut que je retrouve mon arbre et que j'aille me reposer là bas, je pense que ça me fera le plus grand bien. Le calme est revenu, je peux faire à nouveau ma sieste sans risquer d'être emmerdé par qui que ce soit. Je commence à faire quelques pas pour retrouver l'usage de mes jambes, c'est bon elles sont opérationnels. Je m'apprétais à leur proposer de rentrer à l'institut pour elles avant de se faire engueuler mais Metal-girl m'a encore devancé.

- Bon…….. Je crois qu’après cette nuit mouvementée, le mieux serait d’rentrer à l’institut. Surtout Johan qui lui, a besoin d’repos.

"Rentrez sans moi, j'ai pris l'habitude de dormir dehors, je m'y sens mieux à ma place qu'à l'intérieur de l'institut ... J'y ai pris gout depuis cet entrainement avec Karma ... Merci encore pour votre aide. On se reverra sans doute à l'institut ... "


Je continuais à avancer doucement petit à petit, je ne voulais pas brusquer mes jambes, mieux vaut avancer en titubant comme ça qu'en rampant. Au moins on croira que je suis suffisant éméché pour ne pas qu'on me cherche des noises. Je dois retrouver mon arbre, et ... BOUM j'ai voulu allé trop vite et je me suis viandé au sol. Je me mis en position assise et je me massais doucement le bras, rien de grave mais ça fait toujours mal de tomber sur le bras. Je fini par dire avec ma "baby-face" habituel.

"Tout compte fait je vais peut être attendre un peu ici le temps que mes jambes arrêtent de faire gréve ..."
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Sooraya Qadir
Élève à l'Institut Alpha
Sooraya Qadir


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MessageSujet: Re: A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]    A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]  Icon_minitimeMer 6 Nov - 16:55



Johan, Cessily et Sooraya


De 00h10 à 00h15


-Ne fais pas cette tête… Je sais bien que tu, mais ce n’est pas une raison pour t’en vouloir. Tu te doutais que le dialogue n’allait pas marcher et puis c’est tout, cela n’a rien d’une honte... N’importe quelle personne, humain et mutant confondu, aurait soit déguerpir ou bien il lui aurait tiré dessus s’il avait une arme sur soi. T’inquiète pas, tu auras l’occasion d’essayer la prochaine fois, maintenant que tu as vu que les mots pouvaient être plus forts que les poings. Après... Ne vois pas en ça comme un mépris, hein !? Je ne suis pas fan de ça. C’est juste pour te rassurer qu’il n’est pas trop tard pour essayer.


Elle n'avait pas voulu qu'on la rassure, elle connaissait sa faute, mais ce qui est fait est fait. Vraiment, les méthodes d'ici étaient bien différentes... Voyant Johan qui avait apparemment du mal à se lever, elle se sentit encore plus coupable d'attirer l'attention sur elle. De fait, elle se tourna vers Cessily et lui dit :

-Merci Cessily.

L'Afghane observa Johan qui était en train de tester ces gambes. L'apparition du minotaure avait l'air de l'avoir fatigué, et ces forces l'avaient quittées. Elle se demanda subitement si ça se faisait, en occident, de lui tendre une main secourable pour l'aider à marcher.

-Tu veux de l'aide ?
Demanda Sooraya de manière quelque peu gauche, mais dans un anglais parfait tint de son accent lointain.

-Bon… Je crois qu’après cette nuit mouvementée, le mieux serait d’rentrer à l’institut. Surtout Johan qui lui, a besoin d’repos.

Elle approuva d'un geste de tête. Elle-même devait passer par le vendeur de burqa pour la lui rendre, même si elle était tachée par la boue de la course et pour avoir un peu traîner dans les gravas lorsqu'elle l'avait quittée pour sa transformation.

-Si tu savais Mère-Curry, si tu savais ... Euh Mercury ... Désolé, again ...Rentrez sans moi, j'ai pris l'habitude de dormir dehors, je m'y sens mieux à ma place qu'à l'intérieur de l'institut ... J'y ai pris gout depuis cet entrainement avec Karma ... Merci encore pour votre aide. On se reverra sans doute à l'institut ...


Cependant qu'il disait ces mots, il arriva avec peine à se tenir quelques secondes debout. Il fit un pas. Deux. Puis se ramassa sur le sol. Ca n'avait pas du lui faire de bien car il jura avant de dire :


-Tout compte fait je vais peut être attendre un peu ici le temps que mes jambes arrêtent de faire grève ...


Elle se demanda une fois de plus si il n'allait pas le prendre comme une offense à son égaux, un femme, voire deux, l'aider ? Quelle idée ! Bonjours l'honneur !
Soudain, l’Afghane se rendit compte qu'elle était pieds nus. En vérité, elle était pieds nus depuis tout à l'heure. Quand elle se transformait, ces habits ne partaient pas avec elle, et elle était obligée de les abandonner. Les chaussures avec. Heureusement, la robe noire était assez longue et lui cachait ses pieds rugueux à force d'usage. Voilà une habitude de plus à prendre : porter des chaussures. La route à l'Amrécaineté était longue, très longue...

Enfin, elle reporta son attention sur la situation. Johan par terre, les gambes en V repliées comme un « bouda », disant qu'il préférait rester ici pour que ces gambes reposent, Cessily debout à côté d'elle proposant qu'on rentre à l'Institut. La jeune Afghane se demanda ce qu'elle voulait, elle : elle préférait rester ici à leurs côtés, même si l'idée de prolonger son séjour dans les ruelles de New York ne l’enchantait gère. Cependant, elle ne pouvait pas les laisser ici, même si elle savait très bien qu'ils pourraient se débrouiller sans elle, évidemment. Mais lui qui était assez faible, avec de partout des anti-mutants bourrés... Non, mieux valait qu'elle reste ici avec eux. Cependant, comme à son habitude, elle ne pipait mot. On lui avait apprit à se taire.
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MessageSujet: Re: A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]    A New york, on compte pas les moutons pour dormir [PV : Sooraya et Mercury][fini]  Icon_minitimeLun 11 Nov - 19:35

Sur le coup du « Mere-curry » de Johan je pouffe de rire, tête courbée en avant. Nan, mais sérieux, je sens que je vais bien m’entendre avec lui ! C’est le gars avec qui les barres de rires ne manquent pas, tellement il a le chic pour sortir des phrases déplacées. Par contre, il ne semblait pas vouloir rentrer au bahut avec nous, soi-disant qu’il préfère dormir à la belle étoile. Soit, je respecte son envie, mais vu l’état dans laquelle il se trouve je ne pense pas que ce soit bénéfique pour lui de rester. Habitude ou pas. Ca crève les yeux qu’il n’a presque plus de force puisqu’il tient à peine sur ses cannes.

Un pas….deux pas…. PATATRA ! Voilà qu’il fait la bise au bitume rugueux de la ruelle, comme une vulgaire fiente de moineau ! Voilà ce que c’est que de forcer son corps aux limites de ses retranchements, justifiant un sourcil arqué et ma mine perplexe sur mon minois. Euh…. Attendre ici pour se reposer !? Tout seul dans la rue, avec des chances de retomber sur la bande de tout à l’heure !? Dans tes rêves ! Je soupire avant de m’approcher de lui, posant un genou par terre puis prenant son bras gauche pour le poser sur mes épaules. Utilisant toute la force de mes jambes galbées pour l’aider à se relever. Sans attendre son avis.

- Nan, c’est une très mauvaise idée de te laisser la. T’as plus de chance de retomber sur la bande de beuf de tout à l’heure que de reprendre ta convalescence. Tiens-toi bien près de moi, on va retourner à l’institut tous ensemble. Là-bas au moins tu seras tranquille et tu pourras te reposer où tu veux, même dans les bois puisque t’aime bien te reposer à la belle étoile.  

Tandis que je l’aide à quitter la zone, je fais volte-face à Dust qui semble rester là piquer.

- Tu viens m’aider ?

À vrai dire je ne m’en sors pas trop mal vu qu’il semble plus léger que je ne l’aie imaginé, sachant que certains avantages de ma mutation ne rendent pas l’action épuisante. Mais recevoir le soutien de la jeune de musulmane ne me ferait pas de mal. Je pense même que c’est un bon moyen pour elle de s’intégrer avec nous, sans pour autant renier sa culture et sa croyance.


[…….]


Un quart d’heure de marche et un taxi plus tard, nous voilà enfin devant l’imposant grillage du bahut, toujours aussi impressionnant quand nos yeux se poses sur lui. Plus aucune lumière n’illumine la moindre pièce de la baraque, alors je sors mon iPod pour regarder l’heure qu’il est. 00 : 30 AM !? Purée le temps est passé si vite, mais un truc de fou ! J’en écarquille mes jolies mirettes en forme de soucoupe.

- Y a pas intérêt qu’on tombe sur un X-men à cette heure-ci. Je n’ai même pas signalé mon absence auprès de la vie scolaire……..

J’ignore si c’est la même chose pour mes compagnons de fortune, mais moi en tout cas je risque chère si je me fais chopper en pleine nuit.



Finish pour Cessily !
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