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 Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob]

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MessageSujet: Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob]   Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob] Icon_minitimeMar 10 Avr - 14:23

PardonnezMoiSeigneur


Hurlements chez les croyants.
Au dessus de l’autel d’une église réputée de New York, gisait un corps d’un serviteur du Christ, crucifié sur la croix de son être divin. Le groupe de fidèles, le regardait avec horreur, un crime, et oui un crime au sein de la maison de Dieu, quel acte infâme. Les hommes, femmes cachant les yeux de leurs enfants, fixaient ce spectacle, les larmes aux yeux pour certains, à genoux pour d’autres, priant tous le Seigneur de leur expliquer ce qu’il venait de se passer. Ils étaient tous terrifiés à l’idée de voir leur prêtre décédé de cette manière, un dimanche matin, le jour où il venait en communauté rejoindre leur guide spirituel. Au fond du hall, une femme, habillée d’une robe moderne bleue style année soixante, chaussée de hauts de talons bleue également, regardait elle aussi ce spectacle qui était pour elle, magnifique. Elle était fière de son acte, l’homme de Dieu, mort, faisant face à tous ceux qu’il manipulait, à rejoint son disant Père. Ou peut être est-il allé plus bas que terre. Pour ne pas réveiller les soupçons, son visage resta neutre, voir un peu triste. Elle ne bougeait pas, regardant le mort, et les quelques personnes se trouvant dans le bâtiment. Une femme parmi eux, hurlait tout en s’avançant. Elle demanda pourquoi à son Seigneur, pourquoi un acte si odieux, si sanglant. Et c’est en s’approchant du corps qu’elle découvrit un message écrit sur un post-it collé sur le front du prêtre : « Dois-je demander le pardon ? ». Provocation.

Une journée avant la découverte macabre.
On était samedi matin aux alentours de huit heures, Lénore dans son appartement à Manhattan, venait de se lever, encore en petite tenue, elle prit son petit déjeuner devant la télé, pour écouter les informations. Rien de très exaltant mais la jeune femme suivait les agissements d’une personne en particulier depuis déjà quelques jours. Cette personne était un homme, d’une soixantaine d’année, se prénommant James Dakerson ou plutôt Père James Dakerson. C’était un prêtre se prenant pour un politicien. Il voulait influencer la plus part des politiques américaines en revenant à des méthodes théologiennes révolues depuis des siècles. En effet, ce misérable, considère, en tant que bon croyant que toute la vie sur Terre et tous ce qui s’y passent sont dus à Dieu. Cela pourrait aller s’il n’y avait pas ce discours porté à Washington il y a de ça deux jours.

Les mutants sont des démons. Dieu veut leur éradication, ils sont les élus du Diable, ils sont les soldats de l’Enfer, ils viennent ici pour offenser notre Seigneur, pour nous tuer nous, humains. Ceux sont des monstres diaboliques, infâmes, des ignominies que nous devons chasser de notre Terre, de nos vies pour nous protéger ! Ces abominations n’ont pas lieu d’exister ici, leur vie doit se passer en Enfer, là où ils ont été crées. Il en est assez des bains de sang causé par ces êtres maudits dont les innocents en sont les principales victimes. Eliminons-les, au nom de notre Seigneur, de notre Dieu, au nom de la Bible. Signons leur fin, pour sauvez nos vies !

Désagréable d’entendre ces dires n’est-ce pas ? Nombreux mutants ont du être offenser en écoutant ses propos. Démons, élus du Diable, abominations… Que d’adjectifs valorisants pour les porteurs du Gêne X dites-moi. Il répétait ces propos calomnieux à chaque messe, à chaque évènement publique où il était invité, même à la télévision dans le célèbre Ellen DeGeneres Show. Il en était assez de l’entendre, il en était assez de ces humains qui voulaient diriger les pensées des autres. Elle avait un plan, longuement réfléchit, il allait aboutir aujourd’hui. D’ailleurs, elle avait un rendez-vous important qui permettra de finaliser ce qu’elle préparait. La jolie blonde alla se prendre une douche, se coiffa, se maquilla, mit une perruque rousse, s’habilla chemise grise, d’une paire d’escarpin, pantalon, manteau et sac à main noir, grosse lunette Prada et foulard sur la tête, mais aussi gants en cuir pour éviter toutes empruntes, Lénore était actuellement la Prout-Prout à l’état pure. Il fallait bien rester discrète aujourd’hui. Il ne faut pas aussi oublier, le pendentif en or, en forme de croix, pour être crédible, bien entendu. Prenant ses clés, elle alla rejoindre un taxi pour aller à son lieu de rendez à midi, dans un petit café peu connu. Arrivée, elle prit un café, et voyant les deux personnes qu’elle entendant, Lénore se leva pour aller dans une ruelle discrètement. Les deux hommes, la rejoignit, un part un. Tous les trois réunis, la discussion finale et brève allait pouvoir débuter. Les deux hommes étaient des personnes qu’elles employaient juste pour l’occasion, deux petits malfrats un peu dérangés qui agissaient pour leur propre cause. Elle n’avait pas confiance en eux, elle savait juste que le travail allait être bien fait parce que la rémunération de celui-ci est bien attirant.

Vous vous souvenez de ce que vous avez à faire ?
Oui m’dame, on se souvient..
Rendez-vous à vingt et une heure quarante, votre travail devra se faire à vingt heures trente, vous rentrerez par la porte de derrière qui sera déverrouillée et vous irez chercher le cadavre là où je vous ai dis.
On risque rien ?Demanda l’autre.Y’a des caméras de sécu’ derrière l’bâtiment, ce mec est un richou, qui tient à sa personne. Y’a deux gardes du corps aux portes aussi, on a déjà vu.
Pour les caméras, ne vous inquiétez pas, personne ne vous verra, elles seront désactivées. En ce qui concerne les vigiles, je vous laisse faire. Tuez les ! Sourire en coin.

La discussion s’arrêta là. Le spectacle allait pouvoir commencer. Le soir même, Lénore se rendit à l’Eglise où se trouvait le prêtre. Il était vingt heures. Entrant dans le lieu saint, la jeune femme était seule, puisque le lieu allait fermer dans quelques minutes. Elle chercha le prêtre du regard, et le vit au fond du hall, elle sourit.

Bonsoir, Madame. Que voulez-vous ?Dit-il en s’approchant, tout sourire.
Bonsoir mon Père, je viens en ce lieu pour… me confesser. J’ai beaucoup de malheur sur mon cœur, et j’aimerai m’en débarrasser au plus vite.
J’allais fermé, mais je ne peux refuser un appel d’une si charmante femme demandant le pardon de notre Seigneur aimé.

C’est cela. Elle hocha la tête pour le remercier et tous deux allèrent dans le confessionnal. Quel comble, Lénore, dans une église pour se confesser… Pardonnez Seigneur, mais ce n’est pas elle qui viendra chercher des excuses divines pour avoir le Salut.

Alors ma fille, que vous arrivent-ils ?
Et bien… J’ai … couché avec trois hommes alors que je suis mariée. J’ai volé la carte bancaire de l’un d’eux, car j’avais vu une magnifique paire de chaussures en magasin, mais étant à découvert et mon mari aussi, je ne pouvais pas me les payer moi-même. Oh, et puis, j’ai tué le chien de Belle-Maman, en lui mettant du poison dans sa pâté. Je suis un horrible personnage, mon Père. Je regrettes tous mes actes.. Han, j’ai même, mon dieu, oh pardon pour mon langage vulgaire.. J’ai même, c’est horrible, c’est même moi qui est ruiné mon propre mari et qui les envoyer en prison pour détournement de fonds ! Raconta-t-elle en enlevant un de ses gants.
Hm et bien… Il ouvra la petite fenêtre qui les séparait. Regard perplexe. Vous vous fichez de moi ? je trouve vos péchés quelque peu tirez par les cheveux.
Voyons !Tournant sa tête.Puis-je vous tenir la main ?
Hm oui. Dit-il en posant sa main sur le rebord de la fenêtre. Lénore posa la sienne sur la main du prêtre grand sourire.
Je suis piètre comédienne, je l’avoue. Je ne viens pas me faire pardonner, je viens prendre votre vie, Père James Dakerson.
Pardon ?

Elle l’électrocuta. Crise cardiaque. Enfin. Mais tout n’étais pas fini. Elle remit son gant, et quitta les lieux comme elle était entrée. Personne ne la remarqua. Les deux autres, eux, avaient tué les deux gardes du corps à coup de silencieux. Les caméras étaient éteintes, et les deux malfrats allèrent chercher le corps du prêtre comme prévu, ils le crucifièrent à la place de la Statut du Christ au dessus de l’autel comme il était convenu. Mais avant de l'élever, l'un deux lui posa un post-it sur le front, dont l'autre avait écrit message que vous connaissez déjà. Et puis, ils allèrent rejoindre Lénore derrière le bâtiment près des deux cadavres.

Voilà, c’est fait ! On veut l’oseille !
Oui oui.. Attendez quelques secondes. Dit-elle en cherchant une enveloppe. O magie, ce n’est pas une enveloppe qu’elle trouva mais une arme. Elle tira sur les hommes sans aucune pitié. Désolée, je n’allais pas vous laissez témoigner si jamais vous étiez attraper.. hm. Elle reposa l’arme dans le fourreau d’un des vigiles. Elle s’était placée de manières à ce que les hommes se retrouvent face à ceux qu’ils avaient tué. Un beau tableau d’une fusillade. Elle ne traina pas plus que cela, elle reviendra demain.

De retour en ce dimanche saint.
C’est ainsi que ce prêtre fut mort. Maintenant, les médias et la police allait tenter de régler cette affaire, les deux malfrats étaient morts, leurs empruntes devaient se trouver facilement et Lénore a été la plus discrète possible. Elle risque sans doute de se faire interroger par je ne sais qui, mais pour le moment elle consola une pauvre dame qui venait de se jeter dans ses bras. La vie est dure.


Dernière édition par Lénore J. Hoffman le Dim 20 Mai - 19:09, édité 4 fois
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Sébastian von Orchent
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Sébastian von Orchent


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MessageSujet: Re: Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob]   Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob] Icon_minitimeDim 15 Avr - 12:55

Sébastian contempla quelques instants l’entrée sculpturale de la Cathédrale Saint-Jean le Divin, située sur 1047 Amsterdam Avenue, à Manhattan. C’était proprement grandiose, ce bâtiment étant un site touristique important de New York, car bien qu’elle n’ait pas été achevée, elle constituait la plus grande cathédrale au monde. Ses mensurations avaient même été intégrées au Guinness Book des records ; et dire que ce n’était ni cela, ni son style gothique d’inspiration française, qui amenait le Sombre Voyageur ici. Non, c’était la mort d’un prêtre, un simple père, un simple humaine, qui conduisait le Léviathan dans ce bâtiment qu’il n’avait d’autre souhait que de jeté à bat. Père James Dakerson, un crétin à tendance Purificatrice ayant attiré l’attention d’Erasme par un discours télévisé à Washington deux jours auparavant, dans une émission regardée par Soit l’Un Soit l’Autre et dont Erasme n’avait même pas prit la peine de retenir le nom.

Les mutants, des démons ? C’était ridicule. Vexant pour les uns comme pour les autres, même. Cependant, pareil discourt n’était pas nouveau, et c’était ce qui intéressait Sébastian ; le Père Dakerson avait des idéaux proches d’un certain groupe de fanatique religieux avec lequel le Docteur Faust avait un compte à régler. Durant l’attaque des Purificateurs, le neveu de Vitaly Orlov, un parrain de l’Organizatsiya, la pègre russe, avait été tué par les hommes de mains de Stryker. Et Sébastian était employé pour venger dans le sang cette perte. Le problème avec les hommes normaux des mafieux, c’était qu’il était impossible de savoir lesquels étaient vendus aux Purificateurs, donc il fallait faire appel à un externe. Le mystérieux sorcier Faust avait semblé parfait, d’autant qu’il y avait de fort doute concernant sa nature magique : dans une époque peuplée de monstre mutant, il y avait peu de probabilité pour que les pouvoirs surnaturels d’un tueur comme Faust soient réellement démoniaques.

Mais passons, Sébastian était arrivé trop tard ; visiblement, l’un des mutants vexés par Dakerson lui avait déjà réglé son compte, et de façon théâtrale. Crucifié sur la croix du Christ, au dessus d’une des églises les plus fréquentées de New York, un dimanche matin. Et comme si le message n’avait pas été assez clair, le tueur avait laissé une note : « Dois-je demander le pardon ? » C’était sa première erreur : la calligraphie. Les écritures masculines et féminines étaient différentes, tandis qu’à partir d’une simple signature, des logiciels de comparaison pouvaient établir si deux écritures correspondaient à la même personne où non. Il était peu probable que le post-it en lui-même disposa d’empruntes, de même que le corps.

Se fondant dans la foule, vêtu de son habituel costume sombre et armé de deux Colt .45 dissimulés à l’arrière de sa ceinture, Sébastian, un homme de taille et de corpulence moyenne, aux cheveux d’un noir corbeau et à la peau pâle couvrant un visage anguleux, regardait la scène de ses yeux bruns dissimulés derrière des lunettes de soleil.

Le ricanement du Léviathan se faisait entendre dans son esprit, alors même qu’il parcourait les humains ici assemblés du regard. Peur, dégoût, tristesse et également colère, tant de visages exprimant une si petite variété d’émotion ; c’en était pitoyable. Il y en avait qui réagissaient mieux que d’autres, et une femme hurlait à son Dieu une demande d’explication concernant la mort du prêtre.

AH, S’ILS SAVAIENT… S’ILS SAVAIENT A QUELLE POINT LEUR FOI EST FUTILE… LEUR DIEU EST MORT…

Sébastian sourit ; il n’avait pas souvent de conversation avec le Léviathan, mais connaissait bien les enseignements de l’Evangile selon Satan. Il avait étudié la démonologie et l’angéologie, et était parvenu à la même conclusion que ce que prétendait le démon : le Seigneur était parti. Paix à son âme.

Dirigeant son regard vers la coupole, Erasme Hobbes défia l’icône de Dieu de lui prouver que tout cela avait un sens, et il n’en fut rien. Mussolini avait été le premier à démonter que Dieu n’était plus de ce monde, par cette simple phrase : « Si Dieu existe, qu’il me foudroie dans l’instant ». Bien évidemment, il n’en était rien advenu.

Finalement, le Sombre Voyageur rebroussa chemin ; son informateur était mort trop tôt, et lui avait un contrat à remplir. Impassible, il traversa de nouveau la nef, se dirigeant vers la sortie. Arrivé prêt de cette dernière, il fut bousculé par une dame, qui allait se jeter dans les bras d’une autre, plus jeune et vêtue d’une robe bleue à l’apparence de celles des années soixante.

Après un léger rictus de mépris, Sébastian s’avança jusqu’au seuil. S’arrêtant, il prit la peine de murmurer, pour lui-même mais pour tous ceux présents et qui ne l’entendrait pas.

- Dieu vaincu deviendra Satan. Satan vainqueur deviendra Dieu.

Anatole France, La Révolte des Anges.

Les seules qui l’auraient potentiellement entendue, c’était ces deux femmes près de lui. La première était trop perdue dans ses sanglots pour préter attention à des paroles qui n’étaient pas réconfortante, mais si la seconde était sure ses garde, elle n’aurait aucune difficulté à saisir les mots du Sombre Voyageur.
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Robert Mercer
Agent du BAM Beta
Robert Mercer


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MessageSujet: Re: Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob]   Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob] Icon_minitimeLun 16 Avr - 2:03

Une autre nuit à airer dans les bars les plus sombres de NY. Il y a des jours que je n’avais dormi. Je me contente de boire de l’alcool, fumer ma pipe et lorsque le besoin se faisais sentir, une petite décharge électrique pour m’énergisé. Je suis donc entré assez tôt au boulot après avoir passé près de 4h à errer dans les rues après la fermeture de la dernière taverne. Je cherche visiblement quelque chose, mais même moi j’ignore ce que c’est. Ma vie, dénué d’émotion, a perdu beaucoup de sens alors que les années s’écoulent. J’ai pourtant remplis mes responsabilités et mon devoir… Le problème est ailleurs, mais j’ignore sa nature exacte.

Sur mon bureau, il y avait mémo. Un appel placé un peu plus tôt avait déclaré un crime dans la cathédrale St-Jean le Divin. Ce n’était pas mon type d’assignation habituel, mais il arrivait de plus en plus fréquemment que le secteur de l’intervention doit supporter le secteur d’investigation. Ce n’était pas une question de compétence, mais nous étions en sous effectifs par rapport au nombre croissant de nos affaires. Compte tenu que la ville était calme, je décide de m’investir dans cette enquête. Je consulte les informations disponibles et je décide d’aller visiter la scène du crime. Il faut dire que les agents moyens ne sont pas très efficaces et que mon cerveau mécanique me permettait souvent de remarquer des détails qui faisaient la différence. Apparemment l’affaire a été reléguée au BAM compte tenu des propos ouvertement anti-mutant de la victime.

Je suis donc l’un des premiers agents sur la scène du crime. Je porte mon éternel trench coat brun. Je porte une cravate noire sur chemise blanche. Un chapeau en feutre noir et de large lunette solaire aviateur complète mon look de détective tout droit sorti d’un film noir. Au bout de mes lèvres ma pipe fume comme une cheminé. Je ne crois tellement pas en Dieu que je ne pense même pas l’éteindre. La spiritualité est pour moi une notion inconnu remplacer par la puissance de la science. Je fume comme un train et une odeur d’alcool transpire de mon corps. Pourtant je ne suis pas saoul. L’alcool ne m’affecte pas ou si peu qu’il ne fait que d’atténuer le tic tac mécanique de ma tête. À chaque gorger j’espère qu’il disparaisse pour réentendre mon cœur battre une dernière foi avant de basculer vers le monde froid des machines.

Devant le prête crucifié, une foule s’est rapidement amassée. C’est un fait, les rumeurs et les curieux sont beaucoup plus rapides que les enquêteurs. Je me fais un chemin à travers la foule troublée. Je regarde, je scrute, j’essai de comprendre. Je regarde la scène de tous les angles possible. Je me penche, me relève, j’avance et je recule. Des cris à l’arrière attire mon attention et je constate que la scène se poursuit là-bas. Même réaction mécanique de ma part. Je regarde, je scrute, j’essai de comprendre. Je regarde la scène de tous les angles possible. Je me penche, me relève, j’avance et je recule. La scène me parait bien trop théâtrale. Le message est évident compte tenu de l’identité de la victime.

Certain détails me saute aux yeux. Le prête est mort électrocuté. Ce détail se révèle par le fait que son sang ne coagule pas. L’électricité a l’effet de détruire les plaquette du sang si bien que le sang ne coagule pas même plusieurs jours après la mort. Le prête est crucifié depuis plusieurs heures et des gouttes de sang s’échappent encore de ses plais aux mains. Ensuite, dans la ruelle, les deux malfrats sont connus des services de police de la ville. Il faut dire que j’ai pratiquement mémorisé les archives de la police de NY. Mon cerveau mécanique à quelques avantages. Ce sont les frères Coldman. Ils ne sont pas vraiment frère, mais c’est avec ce surnom qu’ils ont fait leur petite marque. Un duo de bandits de petits chemins arrêter pour différents crimes mineurs. Des erreurs grossières avait fait qu’ils avaient passé bien plus de temps derrières les barreaux que dehors. Ils sont des hommes de mains, pas très méchant même, visiblement pas des têtes pensant et ils ne sont même pas fichés comme mutants… Que pouvaient-ils retirer de l’assassina d’un anti-mutant excepté quelques dollars? Une manipulation mental et un puissant télépathe pourrait expliquer la scène et la tuerie de la ruelle. Je demanderai au médecin légiste si des lésions d'un tel pouvoir son sur le cerveau des deux malfrats. Ils n’étaient peut-être pas complètement innocents. Ils sont certainement impliqués dans le crime et ils ont sûrement hissé le corps sur la croix. La scène est visiblement maquillée, mais je dois trouver des indices pour découvrir qui est derrière tout cela. La médecine légale arrive enfin sur la scène du crime. Ils font peut-être pouvoir me fournir quelques pistes supplémentaires pour résoudre cette affaire.
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MessageSujet: Re: Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob]   Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob] Icon_minitimeLun 16 Avr - 13:14

En ayant toujours la dame en pleur dans ses bras, Lénore commença à se demander si le maquillage de la pauvre femme n’allait pas tâcher sa robe. Quelle plaie. Mais pour paraître la plus conciliante possible, la jeune femme allait devoir y mettre les formes. Penchant sa tête sur la sienne tout en étant dégoûtée au plus au point. Bien entendu, ceci ne se voyait pas. Elle prit même une mine d’enterrement, trop touchée par les pleurs de la quasi vieille dame. Tout en consolant la pauvre femme, elle réfléchit à son plan. Il n’y avait pour elle rien qui permettrait d’affirmer sa culpabilité. La seule chose qui peut avoir ses empruntes est la main du prêtre, mais les malfrats avaient minutieusement nettoyés le cadavre du prêtre tout en laissant leurs empruntes à eux partout. Le post-it, la jeune femme n’y avait pas touché et encore moins écrit dessus. C’était encore les malfrats qui avaient fait le boulot. Et pour leurs morts, elles portaient des gants en prenant l’arme du vigile. Aucune marque, aucune n’empruntes. Mais connaissant les deux idiots ayant servit pour elle, la jeune femme se doutait que les bons flics, s’il y en existe, se douterait qu’il manquerait un maillon dans la chaîne et que ce maillon était à la base de tout. Ce n’était pas rassurant, mais il sera difficile voir impossible de remonter jusqu’à la jeune femme, à part de croiser un télépathe, elle ne risquerait rien.

Dans la foule, il y avait une bonne poignée de fidèles. Elle s’en fichait pas mal, plus préoccuper par son cas à elle. La jeune femme avait un rendez-vous galant ou professionnel, enfin les deux. Elle aimerait acheter des parts d’une entreprise assez conséquente dans New York, donc autant mettre ses qualités en valeurs pour avoir ce que l’on veut. Le crime d’aujourd’hui allait sans doute être un bon sujet de discussion. M’enfin, le rendez-vous était en fin d’après-midi, début de soirée, il y avait le temps. Mais elle devait faire du shopping et engueuler la dame de ménage qui lui a ramené le mauvais champagne. Tyrannique ? Non. Mais au prix où elle la paye, la nana pourrait faire l’effort de ramener ce qu’on lui demande. Bref. Quelqu’un parla et sortit une phrase qu’elle n’écouta qu’à moitié. Une citation de je ne sais qui, mais le type voulait sans doute attirer son attention. Pourquoi ? Aucune idée, il avait l’air louche et pas très commode. On aurait dit un cadavre... Ah. Un cadavre, un autre, dans une église, ça avait quelque peu un air comique tellement que cela en était provoquant.

« Je vous conseillerai de ne pas provoquer plus que cela mon cher, il risquerait de vous arriver quelques soucis bien désagréables. » Dit-elle en montrant du regard un type qui se baladait dans le lieu de culte. En effet, dans la manière où cet homme déambulait dans l’Eglise, il ne pouvait être que flic. Enfin, il n’était pas là pour compter combien il y avait de pierres dans l’édifice. Son regard envers celui-ci fut vif et brève, préférant retourner vers la dame qui pleurait toujours. Et ben, c’est une citerne. Ma pauvre dame, voulez-vous sortir prendre l’air ? Vous m’avez l’air si mal en point. La dame en pleure ne refusa pas cette proposition. Echappatoire peut être. Lénore mit des lunettes noires, par ses grands talents de comédiennes, elle réussit à laisser couler quelques larmes, son mascara doit être foutu. Je vous conseillerai de sortir, Monsieur Cadavérique. Vous faites peur aux personnes ici présentes. Voyant les regards de certains, les propos de Lénore n’en était que confirmé.

Sortant en tenant tranquillement la « pauvre » dame de l’Eglise, Lénore tombant nez à nez avec une bande de journalistes. Tous occupés apparemment à interviewer les passants et les quelques personnes sortant du bâtiment. Manque de pot, Lénore, pensant être tranquille se fit interpeller par un gamin rouquin cherchant les infos croustillantes. Soyons aimables.
« Mesdames ! Vous sortez de l’Eglise, avez-vous vu quelque chose ? Est-ce que tout ce que l’on raconte depuis ce matin est vrai ? Le prêtre, la croix, sa mort ?! »
« Excusez-moi, mais nous n’avons pas l’envie d’en parler. La scène est choquante, comme vous le voyez, la pauvre femme que j’accompagne est terriblement choquée, moi de même et…
S’il vous plait ! Répondez à mes questions ! Je travaille pour un petit journal, on a besoin d’infos ! S’il vous plait !
Non je ne peux pas… Je suis trop choquée… je n’ai pas le cœur à parler. Laissez-nous passer maintenant. Très calme et toujours en faisant semblant d’être outrée parce qu’il venait de se passer. Mais au fond, si elle pouvait le virer d’un coup de tazer, elle ne se gênerait pas.
Mais ! S’il vous plait !
Arr..
J’ai vu le diable dans cette église ! Le serviteur de notre Dieu Tout Puissant est mort, et j’ai vu son âme partir avec le Diable !
Et zut, tiens. Voilà qu’elle raconte ces délires de croyantes. Bien, ça allait être difficile de pouvoir quitter les lieux maintenant, mais ne faisons pas voir l’impatience.
… Qu’avez-vous vu à l’intérieur ?
Il est crucifié, c’est un acte signé par les démons ! Les serviteurs du Diable sont parmi nous ! Ce qu’ils viennent de faire est un avertissement ! Si nous protégeons pas assez notre communauté, bientôt, ce sera notre fin ! Père Dakerson nous avait prédit ceci, et voilà le prix qu’il en est quand un élu de Dieu ose défier le Diable en personne ! Elle ne doit pas fumer que du tabac et ne boire que de l’eau celle-là.
Il a vraiment été crucifié !? Enjoué et se tournant vers Lénore. Elle acquiesça.
J’ai vu un homme, il y a quelques jours, je n’y avais pas fait attention, mais maintenant…Il venait souvent, depuis deux jours ou trois… aux heures de prières, il avait le regard froid, on aurait dire un être issu du monde souterrain, on aurait dit un messager de la mort.

De pire en pire… En tout cas, cette révélation attira tout le monde. Lénore aime être admirée mais pas de cette manière. Elle était dorénavant entourée de journalistes affamés. Voulant quitter les lieux pour éviter le flic louche et Monsieur Cadavérique, elle se retrouva encerclée. Génial, pas vrai ? Au bout de quelques minutes, elle réussit à quitter le groupe et se retrouva près de la porte d’entrée de l’Eglise. Outrée par autant de bestialité. Au loin, des voitures de la police de New York arrivèrent. Et merde, elle vient de se péter un talon.


Dernière édition par Lénore J. Hoffman le Mar 24 Avr - 14:43, édité 1 fois
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob]   Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob] Icon_minitimeLun 16 Avr - 17:25

Il n’y avait rien à voir dans cette église, rien d’intéressant en tout cas. A part peut-être deux protagonistes.

Le premier, Sébastian ne l’avait repéré que par l’expérience, et la tenue qui était un appel aux regards. Un homme à peine plus grand que lui-même, trench-coat brun, chapeau en feutre noir et lunettes de soleil modèle aviateur ; un véritable détective de la grande époque. Ses regards et ses prises de vues laissaient croire à un policier expérimenté d’une grande intelligence, agissant avec une précision naturelle dont Erasme ne pouvait faire preuve. Il fut dans une église, preuve qu’il n’était pas plus croyant que lui, et sentait l’alcool ; il n’avait cependant pas l’attitude d’un ivrogne. Peut-être un reversement de bouteille ou quelqu’autre mésaventure. Après son histoire, Sébastian s’en foutait.

L’autre n’avait pas été aussi facile à repérer, le Sombre Voyageur ne lui ayant prêté aucune attention jusqu’à ce qu’elle se face remarquer. Il tourna sa tête vers la jeune femme en bleu ; elle le conseillait ? Le rire du Léviathan fit échos à ses propres pensées. Certes, Frederick Faust avait du sang sur les mains, des centaines de litres, mais pour une fois, il n’était pas à l’origine de la mort.

Il ne craignait pas la police, cela faisait près de soixante-dix ans qu’ils n’étaient pas capable de lui mettre la main dessus. Le Mange-Cœur, c’étaient ainsi qu’était titré son dossier. Un Cross-killeur, si l’on en croyait les profiler, parcourant le monde depuis le début des Trente Glorieuses. Jusqu’à une demi-douzaine de meurtres par mois, une violence inhumaine et des cibles visiblement choisies aléatoirement, ou appartenant à des réseaux mafieux secondaires, des témoins sous protection ou des agents de la loi. Sa signature, seule est unique, était le fait que les cœurs étaient arrachés des poitrines, et pas par des mains humaines. Ni empruntes, ni ADN, ils n’avaient rien sur lui. A chaque début de mission, Sébastian se brûlait les empruntes digitales au fer à repasser, n’ayant pas assez confiance en ses gants de cuirs, tandis que s’il avait déjà été blessé par ses opposants, il avait prit soin de récupérer son sang pour éviter que d’autres portails ne s’ouvrent.

Cependant, l’assurance de la jeune femme, ainsi que le sobriquet dont elle l’avait affublé, Monsieur Cadavérique, avaient attiré sur elle l’attention d’un tueur centenaire et d’un monstre multimillénaire. Pour l’instant, il s’agissait juste de curiosité : elle était trop détendue pour être innocente.

L’innocence n’existait pas, certes, mais cette femme aux proportions semblables aux siennes devait savoir quelque chose, outre qu’elle avait osé l’aborder, malgré son aspect men in black et son air peut engageant, mais elle s’était surtout exprimée avec des paroles qui clarifiaient son désintérêt total pour le mort où le respect de celui-ci.

Elle était passée à côté de Sébastian pour ressortir, ce dernier lui laissant volontiers là main : les charognards étaient arrivés. C’était les journalistes qui, dans les années cinquante, lui avaient donné le surnom de Mange-Cœur. Il n’avait jamais put les sentir pour autant.

ELLES ONT RAISON D’AVOIR PEUR…

Le Léviathan était en accord avec son hôte, cette femme en savait plus qu’elle ne l’aurait due. La suivre était de circonstance, mais les journalistes là maintiendraient occupée suffisamment longtemps pour que Sébastian satisfasse son autre intérêt.

S’avançant vers le détective, il engagea la conversation, parfaitement à l’aise.

- Plutôt théâtrale, n’est-ce pas ? commença-t-il pour attirer l’attention de l’agent. La calligraphie pourra probablement confirmer que le tueur n’est pas l’un des cadavres qui ont été ramassés. L’autopsie ne trouvera pas d’impact de balle, et la mort par crucifiement prend plusieurs jours. Pour en avoir fait les frais, Sébastian savait de quoi il parlait ; il s’agissait plus d’une torture massive que d’une exécution, car c’était généralement la soif ou les rigueurs du climat qui provoquaient le décès, et non pas le crucifiement en lui-même. Jésus aurait lui-même été empalé par la lance d’un soldat pour mourir d’hémorragie. A dire vrai, je n’ai qu’une question pour vous : police ou privé ? Personnellement, je ne suis officiellement affilié.

La dernière phrase du tueur à gages contenait un sous-entendu des plus invérifiable ; la CIA n'avait pas pour habitude de communiquer la position de ses agents aux autres agences, et pour peu que l'on connaisse un peu le milieu, il était plus simple d'usurper l'un de le rôle que celui d'un agent du FBI ou du BAM. de plus, Erasme avait déjà une idée de scénario impliquant les services secrets et le défunt prêtre.

Sébastian et l’autre n’eurent pas beaucoup de temps pour discuter, car bientôt, des cris provinrent de l’extérieur : une femme hurlait au Diable. Un acte signé des démons. Bon Dieu, arrêtez avec vos démons, pathétiques ignorants !

Invitant d’un geste de la main le policier à le suivre, Erasme se dirigea vers l’entrée, où la folle continuait de déblatérer sur un messager de mort du monde souterrain. Merde, pourtant le Sombre Voyageur n’avait jamais foutu les pieds dans cette église avant, se raillât-il lui-même mentalement.

Réentrant dans la cathédrale, la jeune femme claudiqua après avoir endommagée l’une de ses chaussures.

- Je crois que l’air libre ne pas fait le plus grand bien à votre amie, déclara Sébastian, conscient d’avoir réunit les deux éléments intéressant de ce lieu dans la même discussion.
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Robert Mercer
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MessageSujet: Re: Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob]   Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob] Icon_minitimeMer 18 Avr - 3:52

Alors que la médecine légale envahit les lieux, je constate que l’on est à court d’effectifs. On est vraiment sur chargé au BAM actuellement. Il n’y a même pas un télépathe envoyé sur la scène de crime ou l’un de ses mecs qui peut visualiser le passé… Avec eux, les enquêtes ne sont même plus un jeu, il n’y a plus aucune déduction, intrigue, recherche, raisonnement. Il n’y a simplement pas de défi. Le fait de résoudre un problème et de réfléchir, c’est dans ces moments-là où mon cerveau semble redevenir un peu plus calme.

Un mec ténébreux vient me parler. Je les connais ces mecs : des espèces de fanatique de Satan. Je m’attendais bien à en voir se réjouir de la mort d’un prêtre. Au font de la sale, on remarque même trois autres gothiques qui affichent fièrement des signes sataniques. En plus, il est grossier. Il me parle comme si je pouvais avoir quoi que se soit à foutre de lui. Je suis un spécialiste, un enquêteur chevronner qui en a bien trop vu alors ses conseils ne m’impressionne pas. Il poursuit par une question grotesque sur mon affiliation… Mon visage reste pourtant parfaitement neutre et il ne laisse aucunement transparaitre mes impressions.

Par expérience, il peut s’agir que de deux cas : Soi il est le meurtrier et il prend plaisir à jouer avec nous, soi il est un idiot qui se croit intéressant. On ne peut malheureusement différencier ces deux types d’individus… Il dégage une certaine énergie ténébreuse qui pourrait effrayer les plus peureux, mais moi je ne suis pas de ce genre. À vrai dire, il pourrait s’agir directement de Belzébuth que je n’aie pas le moindre frisson. Mon cœur est complètement rouillé si bien que je ne ressens plus aucune émotion. Que ce soit la peur ou la joie. Il n’y a qu’un énorme vide comblé par le tic tac de ma tête. Je dois lui poser quelques questions pour savoir si je dois sérieusement le considérer comme un suspect ou le ranger définitivement comme une nuisance.

Avant même d’avoir répondu quoi que se soit, on est rejoint par une vieille dame et son accompagnatrice. Le talon du personnage âgé est brisé et elle semble visiblement sous le choc. Elle tient des propos décousus ou le démon prend beaucoup trop de place. Il faut dire que les gens ignorent bien souvent comme un simple hommes peut être monstrueux. Je regarde les trois protagonistes qui sont devant moi sans même enlever mes lunettes. Le tout dure un bon moment. À chaque foi que j’ouvre la bouche, il n’y a aucune parole, mais uniquement un épais nuage de fumée blanche qui s’échappe pour monter au-dessus de ma tête. La vieille dame veut prendre la parole et briser le silence, mais aussitôt qu’elle émet un son, je la fixe. Mes yeux sont cachés par mes lunettes, mais on devine l’intensité de mon regard. Je ne rigole pas. Elle se tait aussi tôt intimidée par mon charisme très autoritaire. Je suis si calme qu'il se transmet aux autres et même la vieille semble reprendre son souffle. Le regard dure suffisamment longtemps pour faire comprendre à tous que je suis le chef d'orchestre de cette conversation. Je mène les choses et ils devront me suivre. Ce n'est pas une négociation ou un jeu pour moi. Finalement, ma voix grave coupe les sons de la scène du crime :

Maintenant, expliquez-moi ce que vous faites ici?

La vieille dame ne me laisse pas finir et elle reprend la parole, son calme n'a durée que quelques secondes... :

C’est l’œuvre du Diable! Je l’ai vu! On aurait dit une ombre... Un homme froid sans aucune humanité. Un cavalier de la mort qui est venu nous enlever le représentant du seigneur. C’est la fin du monde, je vous le dis! Le Père Dakerson, Dieu ait son âme, nous l’avait dit. J’ai vu des dizaines de chats rôder la nuit dernière… Les chats sont les animaux maléfiques, je n’invente rien c’est écrit dans la bible… *Teuh Teuh*

Je lui souffle une importante quantité de fumée au visage si bien qu’elle ne peut continuer son propos sans se mettre à tousser. Je ne suis pas impatient, mais je ne supporte pas le monde émotif. Elle n’a aucune rationalité. Il n’y a rien d’intéressant dans son témoignage. Elle n’est pas fiable et se contente de délirer. C'est difficile à déterminer si c'est un délire ou un témoignage confus depuis que les mutant prennent de plus en plus de place dans la société. Un homme comme Azazel pourrait être considéré comme un démon hors c'est un simple mutant comme bien d'autre. C'est l'une des tâches les plus difficile de déterminé le réel de l'imaginaire. Cette fois ci, mon instinct ne me trompe pas et celle-ci n'apportera rien à mon enquête.

Visiblement, la femme qui l’accompagne n’a pas non plus une très bonne opinion de la vieille dame. Mais pourquoi alors lui porter un tel soutien? C’est inhabituel et ceci m’intéresse. Je dois comprendre leur relation. Je vais devoir investiguer cette piste, car elle semble utiliser la vieille dame comme d’un bouclier, une diversion… Elle a peut-être quelque chose à cacher et je dois savoir ce que c’est. Je suis un homme patient et efficace. Ma méthodologie me permet de remonter lentement la piste et j’arriverai bien à trouver l’origine de tout ça. Je ne presse rien et je préfère voir comment vont agir les différents acteurs. Lorsque ce sera le moment, j’agirais adéquatement avec rationalité. Ils savent très bien qui je suis et trop souvent c’est lorsque la pression monte que les premières erreurs apparaissent.

Autour du cadavre, une équipe d’infirmier s’affaire à décrocher le corps. Visiblement la tâche est pénible et un homme seul n’aurait pas pu y arriver, et ce même avec une force surhumaine. La crucification est trop technique et il n’y a aucune trace de violence sur le corps. Il devait être mort avant d’être attaché à la croix.
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MessageSujet: Re: Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob]   Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob] Icon_minitimeMer 18 Avr - 18:04

[Robert, t’as confondu certaines choses, la dame est normalement encore dehors, et c’est Lénore qui a le talon cassé. M’enfin, vu que c’est une bonne partie de ton post, on va laisser comme telle ^^, mais bon fais attention quand même, parce que bon, les gens en lisant vont finir par se perdre à force]

La jeune femme commençait à se douter qu’elle n’allait être pas être libre de vivre son reste de journée comme elle le souhaite. En effet, impossible de sortir sans se faire agresser par les journalistes, la dame avait décidé que Lénore était sa meilleure ami, et en plus, Monsieur Cadavérique a décidé de se taper la causette avec le flic. Qui lui décida d’interroger tout le monde. Bien. Prévisible le dernier cas, mais heureusement que la jeune femme sait se tenir, l’agacement pourrait vite prendre le dessus si elle ne savait pas se maîtriser. Mais là, elle se comportait comme tout le monde ou presque. Elle faisait croise que la situation actuelle la choquait et qu’elle épaulait la pauvre dame même si ces propos pouvait l’énerver. Mais restons calme, et outrée. Le flic avait inhumain, aussi inhumain que Monsieur Cadavérique… Hm mutants ? Ou asociale. A voir. Elle laissa le point d’interrogation sur ce questionnement.

Le flic, déguisé en inspecteur gadget, commença une phrase que la vieille dame n’hésita pas à couper. Elle repartit dans ces délires, et bien. Elle se tut rapidement par l’intervention quelque peu, comment-dire mafieuse du flic. Il avait demandé ce que les personnes faisaient ici. Lénore en regardant la police décrochant le cadavre, commença à répondre. Vu que l’attention d’Inspecteur Gadget était tournée vers elle.

Je suis venue là pour me recueillir, comme je le fais de temps en temps. Postée à côté de la vielle dame, Lénore aide celle-ci à s’asseoir sur un banc. Elle aura fait sa Sainte-Thérèse comme jamais aujourd’hui. Puis, en entrant, j’ai vu le Père Dakerson crucifié…. Comme à peu prêt tout les fidèles venant ici, je suis choquée. Je ne connaissais pas cet homme avant de l’entendre à la télé, il avait certes, des propos provocants vis-à-vis de ces... mutants, mais de là à ce qu’il meurt… Elle se punirait elle-même. Mais elle garda une voie douce er un peu tremblotante.

Je venais me recueillir pour trouver du réconfort, et bien c’est raté, je ne sais pas qui à oser faire ça, mais ça doit être un aliéné… Et cette pauvre dame perd la tête. Silence, elle l’a regarde. Je ne l’a connaissais pas avant aujourd’hui, elle est venue pleurer dans mes bras… Je ne pouvais pas la rejeter, même si, vous vous en doutez, je ne suis pas aussi croyante qu'elle.. Mais elle a l’air d’être seule donc, autant l'épauler. J’ai voulu la sortir pour qu’elle prenne l’air et tenter de contacter un proche à elle, mais les journalistes n’ont eu aucun respect pour moi, mais surtout pas pour elle… Cela me désole. Ayant la main sur l’épaule de la vieille dame, elle continua de la regarder, désolée pour elle. C’est beau la comédie.

Lénore paraissait naturelle dans sa posture, sa manière d’être, elle se fondait parmi les fidèles… Mais bon dieu, si elle se voyait, elle en rigolerait. Le type le plus louche, restait tout de même Monsieur Cadavérique, étant parfaitement dans son rôle, elle se disait même que cette personne profanait lui-même le lieu de culte. Un vampire chez Dieu, blasphème. Un dimanche bien étrange, qui tourne encore plus étrangement. Mais cela, en devenait presque drôle.


Dernière édition par Lénore J. Hoffman le Mar 24 Avr - 13:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob]   Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob] Icon_minitimeMer 18 Avr - 20:55

L’inspecteur Smith n’avait pas répondu, interrompu par les inepties de la vielle femme, qui était rentrée avec l’autre personne intéressante. Ayant formé un cercle autour de cette plaie, les protagonistes l’écoutaient, seul le policier l’interrogeant réellement, toujours en clopant à l’ancienne.

La vieille folle commença par repartir dans ses divagations démoniaques : elle avait vu le Diable, qui ressemblait à une ombre, un homme sans humanité, un cavalier de la mort… Quelle originalité dites-moi ! D’une, le Diable était enfermé dans le Cocyte, de deux, s’il y avait bien une chose à laquelle il ne ressemblait pas, c’était une ombre, lui qui avait été le plus bel ange de Dieu. Ensuite, la Mort, chez les chrétiens comme chez les juifs et les musulmans, était subordonnées à Dieu ; pas de risque à ce faire de ce côté-là. Point suivant, elle avait vu des dizaines de chats rôder la nuit dernière ; des dizaines de chats en plein New York, fallait avertir l’armée ! Plus sérieusement, le chat est l’animal domestique le plus commun après le chien, et dans une métropole mondiale comme celle de New York, entre les apprivoisés et les sauvages, il devait y en avoir plusieurs millions. Ensuite, les chats n’avaient rien de maléfique. Et c’était pas dans la Bible – les versions anciennes, du moins. Certes, ils avaient les yeux qui brillaient dans le noir, mais les peuples de l’antiquité les avaient toujours bien mieux considérés que les chiens, sans parler des égyptiens. Idiote fanatique.

Même si Sébastian ne supportait que difficilement l’odeur du tabac, il fut bien content que l’Inspecteur Smith lui face fermer son gouffre à idiotie. Cela faisait du bien quant ça s’arrêtait.

Le Sombre Voyageur n’avait aucune compassion pour la vieille, et ne faisait rien pour le cacher. Pas plus que Smith d’ailleurs. Ce dernier avait probablement également l’étrange impression que la jeune femme en faisait trop.

Elle était venue se recueillir, une habitude routinière. Elle était entrée et avait vu le Père accroché comme un saucisson ; un détail n’échappait pas à Sébastian : elle précisait qu’elle était choquée. Essayer d’être trop précis était signe de mensonge, car on voulait tellement être crédible qu’on en faisait trop. Ce n’était pas des plus flagrant chez la jeune femme, donc soit elle voulait se rendre intéressante, soit elle mentait, mais elle le faisait bien dans le deuxième cas.

Sébastian eut un sourire d’amusement lorsqu’elle parla d’un aliéné ; il la laissa cependant finir son monologue.

- Il ne s’agit pas d’un aliéné ou d’un criminel de base ; tout est dans la symbolique, le théâtral. Le tueur savait ce qu’il faisait et pourquoi il le faisait. Ce n’est pas un coup de folie, cela a été planifié et je pense qu’il est plutôt intelligent : il ne se serrait pas débarrassé de ses complices sinon. Je pense que le tueur croit en Dieu, ou hait ceux qui y croient. Il n’aurait prit la peine de crucifier le mort dans le cas contraire. C’est un message, un appel à l’escalade ; peut-être la Confrérie des Mauvais Mutants, ou alors un isolé. Je suis surprit que le BAM ne soit pas là, puisque l’affaire semble avoir un lien avec les Purificateurs. Leurs télépathes et leurs psychométristes seraient d’une grande utilité…

TU TE FOUS DE MOI ? DES TELEPATHES, ALORS QU’ILS POURRAIENT ME REPERER A PLUSIEURS KILOMETRES ?

Sébastian ne s’en faisait pas ; il était innocent, pour une fois, et même si c’était un contrat qui l’avait mené ici, les flics n’avaient rien contre lui. La présence du Léviathan pouvait être expliqué comme une mutation, et avec la coopération de ce dernier, cela serait passé nickel. De plus, les Télépathes n’avaient le droit de sonder sa mémoire qu’avec son accord, pour des raisons de libre-arbitre si Sébastian se souvenait bien. Avec un bon avocat et l’absence de preuve, il n’avait rien à craindre. De plus, des psychométristes et affiliés seraient très intéressants à rencontrer, ayant un fort potentiel.

Mais il n’était pas là pour cela. Gardant son air de G-men, il se tourna vers le flic présumé.

- Vous avez des questions, monsieur Smith ? Je pense qu’à moins d’attendre qu’elle reprenne ses esprits, cette vieille femme ne peut nous fournir d’informations intéressantes. Comme j’allais vous le proposer, je peux vous fournir mon aide, pour ramasser les coordonnées par exemple ; on m’a envoyé pour cela, officieusement bien sur.

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MessageSujet: Re: Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob]   Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob] Icon_minitimeLun 23 Avr - 2:52

HJ :
Spoiler:


Une scène de crime est un véritable terrain de jeu pour moi. Chaque indice sont des pièces d’un tableau qui ne prend vit que lorsque tout est assemblé. Actuellement les indices sont assez minces. Visiblement le plan a été bien planifié. Le mobile du crime est certainement en lien avec les propos ouvertement antimutants du prête. Ensuite, la mort a été causée par une électrocution avant de crucifier le corps en évidence. Visiblement, le meurtrier avait des complices qu’il a éliminés dans la ruelle. Je devrais enquêter dans ce sens… Avec du recul, je ne crois pas que les deux bougres ont pu être manipulés par un télépathe. L’ajout d’un télépathe fait qu’il y aurait 4 personnes dans ce tableau : les deux hommes de main, l’homme électrique et le télépathe… Si l’on décide d’éliminer les témoins, pourquoi alors laissé vivre l’un de vos complices au risque qu’il vous dénonce? Le meurtrier et tête pensante de ce crime sont certainement une seule et même personne : l’homme électrique… Dans ma tête je repasse en revues les différents mutants à ficher possédant ce type de capacité... Ma recherche est trop large, mais je peux aussi considérer qu’il doit avoir les fonds suffisants pour engager ses complices. J’ai maintenant une liste de 3 ou 4 suspects à interroger lorsque j’aurai complètement analysé la scène de crime. Il faut bien sûr que je reste ouvert au fait que le criminel n’est peut-être pas ficher dans les dossiers du BAM que j’ai mémorisé.

La meilleure façon de détecter un indice est d’identifier les éléments qui ne sont pas à leur place. Ça peut être un objet déplacé, un objet oublié, quelque chose ou quelqu’un qui ne devrait pas se retrouver là. Par exemple, ce mec qui me propose son aide n’est certainement pas un agent du gouvernement. Mon instinct me dit qu’il me ment. J’ai fait parti de la CIA pendant des décennies avant d’intégrer le BAM et je détecte ces mecs à des kilomètres. Il n’est pourtant pas le meurtrier, car il n’agirait pas ainsi avec moi… Il a une raison fondamentale à s’intéresser à ce crime, il me la cache et je devrais trouver ce que c’est. Il n’est pas simplement un admirateur ténébreux de cette scène, il cherche quelque chose… Le meilleur moyen pour trouver ce qui se cache derrière ses intentions est de le garder près de moi. Je retire mes lunettes, j’ouvre mon trench-coat et glisse dans ma poche de ma chemise. Mon geste est calculé et rien n’est laissé au hasard. Mon badge du BAM est ainsi visible et attacher à l’étui de mon arme à feu. On le voit à peine, mais je m’assure que tous l’on vu. Je plonge mon regard dans le sien et un léger hochement de tête signale mon accord à ce qu’il interroge les différentes personnes présentes. Je pourrais le surveiller du coin de l’œil et en apprendre un peu plus sur ses motivations.

Je tourne la tête vers la jolie blonde. Mon regard calme, dénué de mes verres fumés, est extrêmement autoritaire et intimidant. Je ne dis rien, mais mon regard lui demande de continuer. Sa réponse a piqué ma curiosité. C’est un détail de trop pour que je ne mis attarde pas. Visiblement elle est riche. Je reconnais le modèle de sa robe. C’est une robe signée par un grand designer. Lorsque c’est un fait isolé, il n’y a pas vraiment à s’y intéresser étant donné que NY est une plaque tournante de l’économie mondiale. Mais je ne peux ignorer qu’elle est ici pour la première foi. Un curieux hasard surtout qu’elle n’est pas une croyante très pratiquante. Les chances sont donc minces qu’une femme qui va peu à l’église entre par hasard dans cette église alors qu’un crime horrible a été commis quelques heures auparavant.

La vieille dame n’a plus aucun intérêt pour moi et c’est pourquoi je fais un signe à l’un de mes collègues pour qu’il s’en occupe. Il vient et il repart instantanément vers l’extérieur avec elle. Elle est bien loin, mais nous l’entendons encore radoter ses propos sur le démon. Je suis maintenant seul avec la femme, mais au moment où je suis pour me mettre sur son cas, un homme d’une quarantaine d’années d’un mètre soixante et affichant un ventre très gras vient s’interposer entre moi et elle. Il se poste exactement entre elles et seulement quelques centimètres nous séparent les un des autres. La femme doit entendra aussi bien que moi le propos de l’homme. Il dit avoir des informations intéressantes pour moi. C’est le ténébreux qui lui a dit de venir me compter son histoire. Il est nerveux et sa langue fourche quelques fois. Je ne lui porte pas tellement d’attention et je pense même le tasser pour reprendre avec la jeune femme. Mais tout change au moment où il dit avoir vu sortir quelqu’un hier de la ruelle alors qu’il était devant sa fenêtre. Il ne là pas vu ne commettre aucun crime, mais il nous assure qu’elle doit avoir un rôle important à jouer dans cette histoire. Le réverbère du coin de la rue, lui a permis de voir les cheveux roux de la femme et la une robe bleue. Il décrit une jeune femme mince. Il était apparemment trop loin pour dresser un portrait robot de cette suspecte. On a au moins une pièce de plus dans ce casse-tête criminel. Le tout prend lentement forme il faut juste se montré rationnel, ouvert et patient.

HJ:

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MessageSujet: Re: Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob]   Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob] Icon_minitimeMar 24 Avr - 14:49

[HRP : Bon désolée, ce n’est pas très long, mais je ne voyais pas ce que je pouvais faire d’autres et comme ça ne se fait pas de partir comme un voleur maintenant, je préfère attendre oô
Aussi, j’ai dis qu’il avait tord sur la robe bleue, puisque Lénore était habillée de noir de la tête au pied comme je l’ai dis dans mon premier post. (Et que accessoirement elle n’allait pas remettre la même robe le lendemain ^^ ‘) Mais ne vous en faite pas, j’ai fais en sorte que vous gardiez l’indice correctement]

Le temps devenait long. Et Lénore commençait à s’ennuyer, heureusement pour elle tout ça se passait dans tête, son visage n’exprimait pas grand chose, son regard est un peu vide, elle garda un peu d’outrage face au crime tout de même. Elle n’avait plus grand intérêt à être ici, enfin pour elle. Pour les deux autres, c’était autre chose. Pendant un moment, il ne s’était rien de passer de très intéressant. Lénore comment un peu à ne plus prendre en compte ce que certains disaient, puisque pour elle s’était inintéressant. Elle faisait semblant d’écouter attentivement, elle entendait, mais elle n’allait pas garder ce qu’elle avait entendu, en tête. Même ce que disait Monsieur Cadavérique qui reprenait les propos de la jolie blonde. Qu’il continue à dire que c’est la faute de groupes extrémistes, ça arrangera la belle. Mais celle-ci malgré le peu d’intérêt qu’elle portait à ce qui était autour d’elle, trouvait le Men In Black sortie d’outre tombe, plutôt louche pour être un flic, un peu comme le second d’ailleurs. Il était un peu trop rigide pour être humain. Combien de balais avait-il dans l’arrière train celui-là ? Beaucoup sûrement. En tout cas, il était du BAM. Pas étonnant quand on y pense. Ils travaillent durs dis donc, même le dimanche.

La vieille dame partit, bon déjà un problème en moins. Un autre arriva après un petit moment de silence. Bien… Ces révélations allaient être importantes. Il aurait vu une rousse sortir d’une ruelle. Hm, ah oui, elle était rousse le soir du meurtre, mais bon, difficile à la reconnaitre juste avec ça. Vu que de la tête au pied, elle était habillée de noir, foulard sur la tête, manteaux, chaussures… Une tenue d’enterrement pour un jour d’assassinat. Il a dit qu’il avait vu une robe bleue, voulait-il l’accusé ? Ou a-t-il juste buguer un instant en voyant la beauté fatale de Lénore ? Hm peut-être. En tout cas, il avait une chose de bonne. Les cheveux roux. Il y en avait des rousses dans la ville des fausses et des vraies. Des perruques synthétiques et des perruques avec de vrais cheveux. Lénore avait fait le choix, pour l’esthétique de prendre une perruque véritable, pas celle qu’on trouve dans les magasins de fête. Cela pourrait compliquer leur recherche, si jamais il trouve un cheveu qui traîne, ce n’est pas l’ADN de Lénore... Mais celui d’une pauvre femme. Ils n’ont plus qu’à interroger toutes les rousses du coin. La perruque de la jeune femme en tout cas, à brûler dans un barbecue de sdf. En banlieue. Et oui, elle s’est embêtée à aller en banlieue juste pour ça. Mais ne vous en faites pas, elle y allait pour régler une affaire, non pas un autre mort, juste de finances. Puisque son nouveau dada est d’acheter des actions par ci par là, pour s’étaler un peu plus dans la ville. Pour une fois, elle remerciera son père pour lui avoir transmis le savoir faire d’une PDG d’entreprise. Bref.

Etrangement, elle était sûre que le coup de la robe bleue allait retomber sur elle. Mais vu ses manières, elle ne serait pas du genre à porter la même robe deux fois de suite. Et oui, toutes les tenues qu’elle a sont la plus part du temps, mis une fois.

Hm… Vous avez d’autres questions ? Je ne pense pas que je vais pouvoir vous aider plus. Sauf si vous trouvez que je peux être utile. Dit-elle en se décalant quelque vu de la masse importante qu’était le nouveau témoin.

Bon, elle voulait partir. Effectivement. Mais il avait un indice, le vrai flic puis que Monsieur Cadavérique était plus mafieux que flic. Même avec un indice, qui était que la rousse pouvait être riche et n'allait pas vraiment dans les églises, Lénore était loin d'être réellement suspect. Vu le regard robotique de l'agent du BAM, la jeune femme avait compris que la tenue de la jeune femme et ses propos l'avait intrigué, simple analyse rapide pour faire un lien logique et créer une hypothèse. En tout cas, elle était confiante. Mais le plus louche dans les trois, ce n'était pas elle, ni Static-man, mais bien l'homme un peu trop pâle le rendant presque mort.


Dernière édition par Lénore J. Hoffman le Jeu 26 Avr - 20:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob]   Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob] Icon_minitimeMar 24 Avr - 15:09

Le détective, toujours d’une impassibilité admirable, retira ses lunettes, révélant quelques petites rides autour de ses petits yeux sombres, puis les porta jusqu’à une poche intérieure à son trench-coat, dévoilant par la même la réponse que Sébastian attendait : pas la police, mais le BAM. Le Sombre Voyageur ne put retenir un sourire ; le Bureau des Affaires Mutantes, le seul organisme qui pourrait un jour parvenir à l’attraper, et son premier contact avec l’un de leur agent était pour une affaire dans laquelle il était étranger. L’ironie du sort ?

Il fallait faire attention cependant, s’il était blanc pour le prêtre, et uniquement parce qu’arrivé trop tard – il n’avait pas l’intention de le tuer, mais supprimer un témoin permettait d’appliquer au pied de la lettre l’expression muet comme une tombe – il avait de nombreux meurtre à se reprocher. Le dossier du Crosskiller baptisé le Mange-Cœur devait compter, au bas mot, plusieurs centaines de victimes. Peut-être même un ou deux milliers, s’ils avaient découverts tous les corps. Cela s’amassait vite, à coup de plusieurs contrats par mois – après, le fait que ce soit presque toujours des conflits internes aux différentes pègres laissait probablement les policiers un peu plus indifférents, puisque cela leur faisait moins de monde à arrêter.

Bref, le Bameur seul ne devait pas être capable d’arrêter le Léviathan, donc il fallait juste évide de faire un lien entre celui qui était probablement suspect pour le meurtre du prêtre et le carnage du Mange-Cœur. S’il avait mit fin à l’existence du Père James Dakerson, Sébastian ne l’aurait pas crucifié : pour lui, cela évoquait le sacrifice du Christ, et donc était pour les croyant un signe positif plus que négatif. Leur prêtre avait donné son sang et sa vie comme le Christ avant lui pour ses fidèles, ce qui faisait de lui un martyr. Après, Jésus était revenu, alors que le prêtre resterait dans l’état de mort. A la connaissance du Sombre Voyageur, ils n’étaient que deux êtres à s’être vu refuser la paix éternel – c’était lui le second.

Le Bameur hoche la tête, Erasme a l’autorisation pour interroger les personnes présentes. Il s’en retourne dans la foule. Pas par obéissance, mais part intérêt. Il sait ce qu’il cherche : colère, dégoût, peut-être peur. Il a mémorisé les expressions que cela donnait, mais elles ne sont pas faciles à repérer pour autant lorsqu’elles sont cachées. Son visage impassible scrute celui des autres.

- Tu me filerais pas un petit coup de main par hasard ? chuchote-t-il à son démon.

POUR AIDER LA JUSTICE ? TU TE FOUS DE MOI N’EST-CE PAS.

Certes, même si Sébastian voyait plutôt cette affaire comme un entretient d’embauche, le Léviathan restait très attaché à ses valeurs immorales.

CA NE CHANGE RIEN, DEBROUILLE-TOI.

Quel plaisir d’avoir une discussion construite et argumentée avec son passager noir.

Le regard de Sébastian s’arrêta sur un quarantenaire stressé qui tournait à quelques pas des policiers. Il voulait leur parler, mais avait peur de quelque chose. Sourcils levés et rapprochés, paupières supérieures relevées et inférieures tendues, lèvres tirées vers l’extérieur du visage et légèrement ouverte, inspiration ; de la peur, oui.

Sébastian s’approche de lui, sachant pertinemment que sa présence stressera encore plus l’homme ; avec son tour de panse, le Sombre Voyageur se fait la réflexion qu’il vaudrait mieux y aller doucement, où il risquerait de faire une crise cardiaque.

- Vous avez vu quelque chose, n’est-ce ? demande-t-il une fois arrivée à une courte distance, fixant le citoyen américain de derrière ses lunettes de soleil.

Le souffle de l’autre s’accélère, la peur croit ; réaction naturelle d’une proie face à un prédateur, mais ce n’est pas l’objectif actuel. Se montrer conciliant sera dur, mais Sébastian essai.

- Si vous avez vu quelque chose, il est de votre devoir d’aller en parler à la police ; si vous ne le faites pas pour vous, faites le pour le Père Dakerson, il n’a pas mérité cela. Faites-le en bon chrétien.

Heureusement que sa longue vie avait apprise à Sébastian à mentir, parce qu’il venait de remettre en question les fondements de son existence : tout le monde méritait de mourir, la police était son ennemi naturel, ce qui était dommage d’ailleurs car travailler pour des gouvernent aurait put être intéressant, et la seule chose qu’il haïssait peut-être plus que le Léviathan, c’était la religion.

Il désigna le Bameur de la tête, et encouragea l’homme à aller lui parler. De son côté, il avait une nouvelle cible : d’autres avaient attirés son attention. C’était un groupe de cinq jeunes gens, regards haineux, poings fermés, qui discutaient légèrement à l’écart ; l’un d’eux affichait un sourire mauvais sur le visage, et jouait avec quelque chose que Sébastian ne pouvait voir.
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Robert Mercer
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MessageSujet: Re: Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob]   Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob] Icon_minitimeMer 25 Avr - 1:54

HJ:
Spoiler:

L’homme bedonnant était entre moi et la jolie blonde, mais sa forte odeur d’alcool fait que je dois prendre à la légère chacun des faits qu’il me rapporte. Il a certainement vu quelque chose, mais il put si fort l’alcool qu’il pourrait très bien confondre la couleur des vêtements de la femme. ( What a Face ) Il a du passé la nuit dernière à boire, comme moi d’ailleurs, mais visiblement lui n’avait pas de nanorobots pour compenser les effets de l’alcool. La peur se voit encore sur son visage et c’est peut-être pour cela qu’il a bu autant. Je dois lui laisser le temps de se reposer et d’éclaircir ses idées. Je le regarde directement dans les yeux et je lui conseille d’aller s’assoir là-bas pour reprendre le dessus sur ses émotions. Je méprise au plus haut point ces émotions… Ils obstruent la raison et teinte le jugement. Mon conseil a l’air d’un ordre compte tenu de mon attitude naturellement autoritaire. J’irai le voir lorsque j’aurai terminé avec la jeune femme, il sera plus calme. Il exécute mon conseil et il marche vers l’un des bancs de l’église. Soudainement, accrocher légèrement par un autre visiteur, il se retrouve à tituber vers la gauche et accroche une chaise. Le bruit attire l’attention de chacun. Rapidement, je retourne mon attention à la blonde et avant de poser ma question, j’inspire lentement une grosse bouffer de tabac. En fait, c’est que je cherche du regard le mec cadavérique qui insinue être un agent gouvernemental. Je le retrouve au fond de la salle avec 5 jeunes. Ces jeunes semblent énervés, mais je ne peux pas m’occuper de tout le monde en même temps. Je dois revenir à la femme, je désire connaitre son nom et son adresse et ainsi je pourrais toujours la requestionner plus tard si d’autres éléments venaient à être découvert. Je suis patient et je ne cherche jamais a précipité quoi que se soit. C’est en voulant être rapide que l’on rate les détails et le succès se joue toujours sur les détails.

Je relâche ma fumée et je regagne le regard de la belle blonde. Je suis pourtant insensible à son charme. Au moment, où je tente de lui poser mes premières questions, un véritable brouhaha se fait entendre au fin fond de l’église. Le bruit vient vraisemblablement de la bande de jeunes gothiques près de monsieur cadavérique. Chacun doit avoir entre 15 et 17 ans. Bien loin d’eux, je constate qu’ils lancent ici et là des bouteilles de peinture. Ils sont en trait de vandaliser un lieu saint, mais ce qui me dérange le plus c’est qu’ils détruisent une scène de crime. Comme si j’en avais pas encore assez à faire en ce dimanche matin. Ils ne semblent pas très violents, simplement armés de petites bouteilles de peinture rouge, mais ils doivent être rapidement neutralisés pour limiter les dégâts. Ils lancent à gauche et à droite des bouteilles en verre qui éclatent sur les objets en les peinturant d’un rouge très satanique… Un rouge sang! C’est au moment où ma suspecte et moi sommes éclaboussés par une important quantité du fluide que je réalise qu’il ne s’agit pas de peinture, mais de vrai sang… Des litres de sang que ces jeunes ont du puiser à même leur propre corps depuis des semaines dans le but de réaliser une prophétie satanique. Tôt le matin, la bande avait dû voir les informations sur la crucifixion du prêtre et ils en avaient surement déduit qu’ils étaient temps de procéder au rituel. Les uns et les autres crient à tut tête des invocations comme quoi leur démon peut maintenant ouvrir la porte des enfers et submerger le monde dans le feu et les ombres. Ils espèrent voir arrivé la fin du monde avec leur plan simpliste et vulgaire… Je n’ai jamais compris ces fanatiques et leur vision irrationnel, mais chose certaine nous devons les arrêter au risque d’avoir une longue liste de bris et de blessés.
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MessageSujet: Re: Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob]   Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob] Icon_minitimeJeu 26 Avr - 20:28

Le flic voulait savoir l’identité de la belle blonde. Allait-elle lui donner la vraie ? Elle n’avait rien à cacher, alors pourquoi mentir ? Vu que l’occasion de sortir de cette église arriva, la jeune femme proposa pour simplifier de lui donner une carte de visite. Et oui, se lançant dans les affaires depuis quelques temps, il fallait bien, pour être crédible, avoir des cartes de visites. Dessus, pas réellement de métier écrit. C’était une carte plutôt simple, cartonnée, noire, écriture blanche. Son nom, son prénom, son numéro de téléphone, et l’adresse de son bureau. Hors de question de donner celle de son appartement. Celui-ci n’était réservé que pour elle et ses conquêtes. Et puis, la dame de ménage. La jeune femme sortit sa carte de son porte feuille se trouvant dans son sac de luxe, autant que ça aille avec la tenue. Du bout des doigts, elle l’a tendit à l’agent, Lénore Jalyn Hoffman se voyait clairement, l’adresse de son bureau se trouvant à Wall Street, ancien siège de son papa, quelle coïncidence, et son numéro de bureau. Enfin, celui de la secrétaire.

Voici ma carte, passez un coup de fil à la secrétaire si jamais vous avez besoin, elle me fera passer le message. Elle rangea son portefeuille Bien, j’espère que vous réglerez cette affaire sans trop de soucis..

Un foutoir vocal se fit entendre dans tout le bâtiment. Hm, que se passait-il ? Cela venait d’une bande d’énergumène aussi cadavérique que Monsieur Jesorsdematombe. Tout le groupe agitait les bras et balançait des bouteilles, de peinture ? Un peu partout sans grande gêne. Les fous ne sont pas censés être en asile ? C’est sûre qu’en balançant autant de peinture, Lénore ne pouvait que rigoler pour le dure travail qu’allait devoir subir les flics pour trouver des indices. Cette peinture était quelque peu rouge, et n’avait guère l’odeur de peinture. En effet, cette odeur, ça disait quelque chose à la jeune femme, une odeur familière rencontrée il y a quelques années lorsqu’elle se battait fièrement pour la nation. Pour savoir ce que c’était, il fallait le demander.

Lénore fut éclaboussée. Telle une vulgaire gamine qui passait lors d’une bataille de nourriture chez le boucher du coin.

Et telle la fille la plus populaire du lycée des séries télés américaines, son visage, bouche grand ouverte, yeux fermés, se retrouvait outré par ce qu’il venait de se passer. Elle ne s’était pas emmerdé à faire un crime parfait sans se salir les mains, pour se faire salir toute la face, de sang. Et oui de sang. N’est ce pas formidable ? La belle blonde bouillonna de l’intérieur… Si le flic n’était pas là, les dingues meuglant des paroles idiotes et sans aucun intérêt, auraient fini comme le prêtre, mais la tête à l’envers. Elle resta un instant, sans réellement bouger et puis, elle s’essuya les yeux… Elle avait rendez-vous, il fallait qu’elle se lave, se change... Elle puait le sang venant d’une bande de sangliers puants la connerie humaine.

Je vais partir de ce pas, avant de finir comme une vache sortant de l’abatoire.

Elle tourna les talons, avec une grande dignité tout de même. Et les journalistes, toujours là décidemment hurla aux meurtres en voyant la jolie blonde couverte de sang… Elle ne resta pas polie cette fois-ci.

Si vous voulez des choses intéressantes rentrez là dedans et laissez moi passer bande d’idiots !
Elle partie rapidement, prenant un taxi, qui n’osa pas poser de question voyant le regard de la jeune femme…. Tout se passait si bien. Les humains sont fous… Espérons juste que Robocop ne décide pas de venir à son bureau pour poser des questions inutiles, et encore moins Monsieur Cadavérique.
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob]   Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob] Icon_minitimeVen 27 Avr - 10:12

Les jeunes étaient des banlieusards, des adolescents vêtus de tenues simples et détériorées ; pas le genre à se rendre à la messe. Cependant, ce qui intrigua le plus Sébastian, alors qu’il s’approchait, c’était ce avec quoi ils jouaient ; il s’était attendu à une lame, en moindre mesure à un pistolet compact, mais c’était une petite bouteille de verre remplie d’un liquide rouge carmin. Ses autres avaient des sacs scolaires à côté d’eux.

- Pas vraiment le jour pour aller à l’école, fit remarquer le Sombre Voyageur lorsqu’il arriva à leur niveau. Je vous sens bien faire une connerie dans les instants qui vont suivre, et je ne peux que vous le déconseiller. Vous…

- Cass’ toi pauv’ con.

Simple, clair, concis, et tiré d’un discours présidentiel ; Sébastian eut un sourire en coin.

- Je vous aurai prévenu, lança-t-il à celui qui avait déjà la bouteille en main, et était visiblement plus échauffé que les autres. Son impatience allait lui couter chère.

- Mais casse-toi on t’a dit.

- Après vous.

La réplique, lancée sur un ton supérieur et suffisant, avait achevé la patience fragile de celui du milieu, qui d’un mouvement brusque mais attendu, lui éclata sa bouteille de verre sur le côté de la figure. Le liquide contenu dans la flasque était chaud, et coula jusque sur son costume ; pas de la peinture, mais du sang.

Sébastian eut un mouvement de reclus, bien normal après le coup qu’il venait de subir, et alors qu’il faisait quelques pas en arrière, les idiots commencèrent à se déchainer. Lui-même n’avait poussé aucun cri, malgré le verre fiché dans ses chairs.

Leurs cris étaient bestiaux, brutaux, inutiles et engendrèrent le chaos, presqu’autant que les bouteilles qu’ils jetaient ça et là, assez aléatoirement mais toujours à destination d’objets de croyance.

- La Noirceur Cornue revient de Dité et ses hordes engloutiront le monde dans le feu et les ombres.

La Noirceur Cornue ? Merde, mais ils l’avaient acheté sur Amazon leur livre de goétie ? La bonne blague.

La scène se déroula au ralenti alors que le rugissement du Léviathan emplissait l’esprit de Sébastian : la Bête était plutôt satisfaite du chaos engendré par les satanistes, mais que cela fut en l’honneur d’une autre divinité, surtout aussi mineur que la Noirceur Cornue, cela n’allait pas du tout.

TUE-LES, MAINTENANT !

Avec une expression de rage, Sébastian reprit son équilibre, tournant de nouveau la tête vers les éléments perturbateurs. Les tuer n’était pas dans ses objectifs, mais les empêcher de souiller la scène du crime, cela oui.

Laissant le plus proche d’entre eux remarquer la couleur noir de son sang, le Sombre Voyageur sourit, puis agit ; il avait la légitime défense pour lui maintenant, et c’était pour cela qu’il avait provoqué l’autre idiot. Il n’allait pas le tuer, mais le maîtriser, et cela ne serait pas sans douleur.

D’un geste fluide, il projeta son poing dans le plexus de l’autre, lui coupant la respiration. S’en suivit un coup de genou dans l’estomac et un crochet contre la joue, qui finit d’étaler « l’agresseur ». Trois coups, en moins de trois secondes. Il n’était pas particulièrement rapide, mais savait enchainer les attaques. Il ne pratiquait aucun art martial, usant simplement de son corps pour frapper là où cela faisait mal.

Ces sapoliaux avaient non-seulement pourri son costume, mais également révélé un détail qui ne manquerait pas d’attirer l’attention sur lui : son sang était noir. Bah, il n’aurait qu’à dire qu’il était mutant et cela passerait. Pour une fois qu’ils allaient inverser leurs rôles.

Un autre jeune s’était baissé pour s’emparer d’une nouvelle bouteille qui logeait dans son sac, et en continuité avec son mouvement précédent, Sébastian lui décrocha un coup de pied en pleine visage. Il était clair à sa précision comme son aisance dans ses gestes qu’il disposait d’une grande expérience au combat, bien plus que l’enseignement offert pour devenir un agent du gouvernement.

Se saisissant d’un autre des vandales, il le plaquant violement contre le mur sur lequel lui et ses copains étaient entrain de zoner quelques secondes plus tôt. Les flics n’allaient pas tarder à intervenir, si ce n’était des croyants qui le faisaient, mais Sébastian avait déjà maitrisé 60% des cinq crétins.

- Vous pourrissez une scène de crime, obstruction à la justice, ça vous dit quelque chose ?
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Robert Mercer
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MessageSujet: Re: Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob]   Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob] Icon_minitimeLun 7 Mai - 3:09

La scène de crime volait en éclat. Les jeunes vandales balançaient leurs bouteilles de sang un peu partout. L’incident avait fait fuir la jolie blonde, mais j’avais eu le temps de mettre la main sur sa carte professionnelle. En temps et lieu, si des indices s’ajoutent, je pourrais la recontacter au moment opportun.

Monsieur cadavérique se fait détruire le visage par l’une des bouteilles. Le verre s’enfonce dans son visage et son sang noir se mélange au sang rouge des terroristes. La réaction de la victime est sommes toutes surprenantes. Il ne semble pas souffrir malgré la blessure. En deux ou trois coups, il avait mis hors de combat 3 des 5 jeunes. Sa technique de combat était basique, mais forcée d’admettre, elle était efficace.

Devant ce spectacle, je restais d’un calme olympien. Je pris le temps d’évaluer la situation rationnellement et lorsque je fus certain de mes actions, j’intervins. Je n’étais pas très pressé. Comportement assez étrange pour un policier qui voit sa scène de crime être complètement détruite. La raison de mon comportement s’explique par un raisonnement logique. D’abord, mon corps ne réagit plus aux vulgaires émotions humaines qui entraînent des réactions non rationnelles comme la peur ou l’angoisse. Ma tête calcule chacun de mes mouvements et de mes réactions. Aucune place pour les émotions, je ne suis plus humain, mais une machine. Un robot qui pense et apprend. Je ne suis plus un homme, mais l’évolution de celui-ci. L’avenir n’appartient pas aux mutants, mais aux machines comme moi… Malgré ça, il aurait été illogique et stupide de laisser une scène de crime être vandalisé. Dans la suite des choses, j’avais eu le temps de bien visualiser la scène. Ma mémoire mécanique avait fait le reste. Elle avait facilement mémorisé chaque détail. Les lieux avaient été enregistrés par ma mémoire et sans trop d’effort je pouvais me replonger dans mes souvenirs et revisiter la scène. La dernière des raisons de ma réaction lente s’expliquait par le besoin d’analyser ce cher Monsieur cadavérique que je suspectais depuis déjà un bon moment. Son sang noir m’avait confirmé qu’il n’était pas un humain normal et son combat singulier m’emmenait à croire qu’il avait une expérience notable dans le domaine.

La foule avait réagi bien différemment de moi. Elle s’était laissée emporter par la peur et la crainte. Ici et là, certains se cachaient alors que d’autres tentaient de quitter les lieux. Les risques de blessé augmentaient alors que des bousculades étaient commencées près des portes en chêne de l’église. D’un geste mécanique, je sors mon pistolet, un très puissant Desert Eagle modifié, et je cris :

-Freeze!

Ma voix grave et extrêmement autoritaire provoque l’effet d’un seau sur la foule. Les gens s’immobilisent dans un parfait silence. Certains craignent que j’ouvre le feu sur le premier à contester mon ordre. Je m’avance vers les jeunes vandales. Mon arme est pointée vers le groupe si bien que certains témoins de la scène en profitent pour sortir en douce de l’église. Visiblement, je suis près a tiré si le besoin se présente. Je suis à environ quatre mètres d’eux et je leur ordonne de faire face au mur. Les deux mecs qui n’avaient pas été impliqués dans l’interaction avec le mec cadavérique sont les premiers à obéir. Les autres, nettement amochés, tentent de se relever péniblement avant d’obéir à leur tour. Le seul qui ne m’a pas obéi est celui qui est plaqué contre le mur par M. Cadavérique. Je lui demande de le lâcher doucement. Le terroriste regagne du même coup ses copains. Je précise sur un ton autoritaire que mes ordres s’appliquent à tous. Je m’attends donc à ce que M. Cadavérique m’obéisse. Il n’est pas net dans cette histoire et je dois découvrir ce qu’il cache. Un second ordre leur demande de s’agenouiller et de poser leurs mains derrière leur tête. La tension est palpable, mais ils exécutent mes ordres. Mon charisme, mais surtout mon arme à feu est un argument de taille. L’un d’eux tente de briser le silence de glace qui règne en la ramenant au sujet du démon cornu qu’il croit avoir libéré. Un regard suffit à lui fermer la bouche avant qu’il soit terminé. Il comprend que je n’en ai rien à foutre de ses menaces.

Sensiblement au même moment, des renforts arrivent. Ils ne sont pas du BAM et leur uniforme démontre qu’ils sont de la police de NY. Ils sont six ou sept cachés derrières leur pistolet. Ils ont surement été avertis par les premiers fuyants au moment de l’attaque satanique. Mon arme maintenue en joues sur les criminels, je demande aux policiers de menotter les jeunes et de les apporter au poste. Je leur ordonne de me laisser seul par la suite avec le mec au sang noir. Ils exécutent mes ordres rapidement sans même poser une question. Les gens craignent de poser des questions. Pour poser des questions, il faut réfléchir, se remettre en question, mais surtout chercher une réponse. M. Cadavérique et moi sommes maintenant seuls dans l’église et une distance de 4 mètres nous sépare. C’est le temps de trouver des réponses à mes questions…
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob]   Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob] Icon_minitimeLun 7 Mai - 10:00

La foule s’affolait autour de lui, démontrant à Sébastian qu’il n’avait plus rien à faire ici. Ils n’étaient en rien intéressant, tous ses mortels paniqués ; s’il y avait eut de véritables fanatiques, comme les Purificateurs, police ou pas, les vandales sataniques auraient été lynchés. Il n’y avait pas ses proies ici, et le prêtre mort, il n’avait aucun moyen de remonter la piste des fous de Stryker.

Le Bameur intervint, avec son sang froid presque surnaturel, déclamant d’une voix grave et autoritaire un simple ordre. La foule terrorisée s’écarta, les deux crétins restant obtempérèrent. Sébastian lâcha le dernier pour qu’il puisse en faire de même. Après tout, pourquoi aurait-il tenté de marcher sur les plates bandes de son « allié » ?

Posté quatre mètres plus loin, le policier ordonna de se mettre contre le mur, ceux à quoi les idiots obéir sans faire d’histoire. Sébastian ne peut s’empêcher un sourire en coin, penchant légèrement la tête et en arrière t sur le coté, lorsque le flic relance son ordre à son intention cette fois. Jouer son rôle jusqu’au bout ?

Soyons fous, de toute façon Sébastian n’a rien à craindre : ses papiers, ports d’armes comprit, sont en règles. Là où il a fait fort, c’est que se ne sont pas des faux ; Erasme Dorian Hobbes existe bel et bien. L’avantage à être immortel, c’est que l’on a tout le temps de préparer ses machinations. Voici vingt ans qu’il fit, certes avec deux faux noms, la déclaration de la naissance de son alter-égo actuel, et durant ses vingt années, il le fit grandir, de manière à ce que tout soit en règles. Ce n’était pas une faille du système en soit, mais pour un être comme lui, cela lui permettait d’être tout blanc, si l’on puis dire. Son existence égale, celle d’Erasme Hobbes, commençait un 28 Avril 1991 à Manhattan, New York ; son père, André Hobbes, était un riche collectionneur anglais émigré aux USA, où il avait rencontré Carrie-Anne River, une américaine lambda. Tous deux meurt, Carrie-Anne d’un accident de voiture dans la jeunesse d’Erasme et son père deux ans plus tôt, d’un cancer. Certificat de naissance d’Erasme vrai, ceux de ses parents non, mais d’une qualité suffisante pour l’époque. Certificat de décès également faux, mais avec le même soin apporté au travail ; seul un expert devrait pouvoir s’en rendre compte. La fortune des Hobbes, bien réelle elle part contre, même si Sébastian l’avait amassée seul, et qu’elle n’était pas non-plus immense. Plusieurs millions tout au plus. Son permis de port d’arme lui permettait d’avoir en toute légalité ses deux Colt .45, qui étaient réellement son point faible : il ne les avait pas changé depuis que l’armée britannique lui les avait fournit, durant la Seconde Guerre Mondiale. Ainsi, si l’on testait ses armes, elles pourraient être reliées aux multiples meurtres du Mange-Cœur. La police n’avait nulle raison de tester ses M1911, et même en ce cas il y avait peu de probabilité pour qu’elle face le lien entre cette affaire et celle du Cross-Killer au nom aussi étrange que sa marque de fabrique. Puis le dossier était à Interpol, pas au BAM ou à la NYPD.

Non, il n’y avait pas grand risque ; Sébastian obtempéra. Mains contre le mur, sa face ensanglantée du côté des satanistes, il semblait se concentre sur quelque chose. Pas tendu, mais l’arrivée des forces locales se fait attendre. Il a suffisamment de connaissance dans la pègre pour pouvoir obtenir les numéros de quelques flics suffisamment importants pour s’avérer utile en cas de dédommagement désintéressé.

Par contre, le Bameur commença à exagérer lorsqu’il leur demanda de s’agenouiller. Il y avait du sang et du verre par terre, et si le haut de costume d’Erasme était déjà foutu, il aurait aimé, au prix où il les payait, pouvoir garder le pantalon intact.

Celle-là il ne l’emporterait pas en enfer.

Se faire braquer par Terminator avec un Desert Eagle ne le stressait pas le moins du monde ; il est immortel. Cependant, l’idée de visiter le Triskelion en tant que suspect ne l’enchante pas non-plus, car ils pourraient très probablement s’avérer capable de le retenir prisonnier.

L’un des fanatiques d’en bas commença à sortir une nouvelle débilité sur la résurrection de son sombre maître, faisant soupirer Sébastian de dépit. Bon, le flic fit son job et lui intima de la fermer. Même à genoux à côté d’eux, le Sombre Voyageur ne pouvait s’empêcher de les mépriser ; eux, leurs actes et leurs idéaux. Il s’y connaissait bien mieux qu’eux n’en saurait jamais capable en Démonologie, et si son expérience personnelle lui avait apprise une chose, c’est que l’on ne servait pas le malin par choix ; et que ce dernier n’avait nullement besoin qu’on l’invoque, il venait se servir.

La cavalerie arriva après la bataille, un NYPD aux sirènes ronflantes investissant l’église. Ils obéissent au Bameur, qui les fait embarquer les vandales et évacuer les citoyens, les laissant seuls sur les lieux.

Sébastian se relève, indifférent à l’arme pointée vers lui.

Avec des gestes négligents, il commence à s’arraché les bouts de verre qui envahissent sa chair. Son sang noir, avec l’aimable participation du Léviathan, quitte les bouts de verre pour revenir en lui, une dose discrète d’Essence s’imbibant du liquide pour la rapporter à Sébastian, et ne laisser aucune preuve. Ses blessures commençaient déjà à guérir, et dans moins d’une minute, les coupures se seraient résorbées.

Alors qu’ils se tenaient face à face, Sébastian ne put s’empêcher de noter qu’une seule chose ; l’autre personne intéressante avait également fuit les lieux. Les journalistes l’avaient prise photo, donc il lui suffirait de se procurer l’un des cliché et Wolf pourrait la retrouver.

S’adossant au mur, le Sombre Voyageur attendait la question de son interlocuteur.
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MessageSujet: Re: Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob]   Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob] Icon_minitimeDim 20 Mai - 16:28

Le mutant en face de moi semblait bénéficié d’une bonne résistance, mais surtout d’un facteur d’auto-régénération. Je ne suis pas stupide, je me doute bien qu’il ne craint pas mon arme. Son attitude le confirme clairement; il ne me prend pas au sérieux. Je suis pourtant très dangereux. Mon corps biomécanique me rend puissant et j’ai suivis un entraînement intensif avec l’armé et la CIA. L’église est vide et le risque de dérapage est donc drastiquement réduit. Je range mon pistolet et du même geste je sort ma boite d’allumette en bois. Je rallume ma pipe qui s’est éteinte par manque d’oxygène. Le tabac s’enflamme facilement et j’en recrache un imposant nuage de fumée. Mon pouls est lent et la situation ne me stresse pas le moins du monde. En fait, je serais au beau milieu d’une fusillade loin derrière les lignes ennemies que j’aurais le même calme. Jamais je ne m’énerve. Je garde la tête froide même dans les pires brasiers. Ma tête fait tic tac et mon cœur ne bat plus depuis un bon moment déjà.

Je redresse l’une des chaises qui a été renversé dans toute cette agitation et je m’assois. Il ne m’intimide pas le moins du monde. J’ai très confiance en mes moyens, personne ne me fait peur. Des centaines de mutants sont plus puissant que moi, mais j’ai la rationalité de mon côté. Aucune force physique ne peut battre un cerveau créatif. Je plonge ma main dans mon manteau et j’en ressors une flasque en acier inoxydable. D’une main, j’ouvre le bouchon et j’en prends deux longues lampées. Faut dire qu’il y a des lunes où l’alcool est devenu le seul aliment régulier de mon alimentation. L’alcool ne me saoul pourtant pas, elle ralentis simplement le bruit des engrenage qui tourne dans ma tête. Un véritable vacarme mécanique qui rendrait tout le monde fou. Je la tends par la suite à mon interlocuteur. Rien ne sert de le stresser. J’ai fait des milliers d’interrogatoires dans ma vie, je connais la procédure et les techniques.

D’une voix grave et autoritaire je débute les questions, il est évident que je ne joue pas:

-Alors, M. Cadavérique, t’es qui?

Je ne le laisse pas commencer que j’enchaîne. Quand tu interroges des mecs qui se croient malin, tu sais toujours qu’ils tenteront de te compter une tonne de menteries.

-Ne me mens pas! Dis-je en osant le ton. Je suis pourtant toujours aussi calme, mais avec le temps je sais comment appuyer mes propos pour leur donner plus de force.

-T’es certainement pas un mec du gouvernement… ces types là, je les renifle à des miles! Alors, t’es qui et pourquoi tu m’as mentis?

Je le laisse parler un peu avant de poursuivre. J’ai repris ma flasque et j’en bois une autre gorgée. Il s’agit d’un très bon Whisky single malt de près de 18 ans. Aussitôt la gorgé avalée, je reprend ma pipe qui fume comme une locomotive.

-Et c’est quoi ton rôle dans toute cette histoire de meurtre? Je ne crois pas au hasard! Alors, pourquoi t’es ici?

-T'es mutant, c'est ça? Faut dire que le Père Dakerson ne vous aimait pas tellement...
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MessageSujet: Re: Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob]   Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob] Icon_minitimeDim 20 Mai - 17:12

Dans un silence d’église, cette dernière ce vida, contemplant le face à face entre les deux derniers protagonistes de cette affaire. Quel dommage qu’aucun d’entre eux ne détenait le fin mot de l’affaire.

Sébastian savourait le silence comme la situation ; comme c’était théâtral. Il aimait le théâtre, et ce qu’il représentait, face à ce que le flic représentait, dans pareil décors, après ce qui c’était passé, du meurtre jusqu’à la pseudo-invocation démoniaque, était digne d’une pièce. Plus modernement, digne d’un film.

Lui était adossé au mur, mais ne se sentait nullement dans la position correspondante. L’autre s’était assit, commençant à fumer. Aucun des deux n’est impressionné par l’autre.

L’autre sort de son manteau une flasque, buvant de gorgées avant de la tendre vers Sébastian. Ce dernier s’en saisit, conscient que ses empruntes brûlées au fer à repasser ne laisseront aucun indice sur le contenant.

- Mon ADN ne vous donnera rien, vous savez ? dit-il simplement, avant de boire une gorgée, comme un geste de défi. Mais merci quant même.

Il rend la flasque à son propriétaire, lequel pose ses questions de sa voix puissante, cette dernière n’ayant pas le moindre effet intimidant sur Sébastian. Cela faisait bien longtemps que la peur, l’instinct de conservation, avait déserté son être. L’un des prix de l’Immortalité.

Le Sombre Voyageur resta de marbre face au policier, attendant patiemment qu’il ait finit de parler pour répondre. Les interrogatoires, il en avait vécus de frais et des pas mures, mais la palme de la torture physique comme mentale revenait à son Démon. Sébastian ressentait la douleur, mais y été d’une résistance inhumaine. L’Immortalité y était probablement pour quelque chose, mais c’était surtout l’entrainement fourni par le Léviathan.

L’autre voulait son nom, sans mensonge, sachant d’ores-et-déjà qu’il ne travaillait pas pour les USA. Il attend que Sébastian réponde, ce que ce dernier ne fait pas. Le flic veut son rôle dans cette histoire de meurtre. Il va être déçu.

- Richard Green, se présente Sébastian.

Il ne s’agit pas d’un mensonge comme il ne s’agit pas de la vérité : une semi-vérité, comme il appelle cela. Fabriquer un mensonge est facile, une semi-vérité beaucoup moins, cependant les semi-vérités sont bien plus solides que les mensonges. Il s’appelle Richard Green, parce qu’un nom n’est rien de plus que ce que l’on choisit d’appeler ainsi ; mais surtout, parce qu’il a déjà été cet homme, durant la Seconde Guerre, aux côtés des Anglais.

- Et quel nom est inscrit sur votre plaque du BAM ?

Sébastian n’attend pas réellement de réponse ; mais sait-on jamais. Peut-être l’autre aurait-il la politesse de réponse, ou plus probablement l’enverra-t-il chier en disant que c’est lui qui pose les questions. Non, cet homme semble savoir y faire ; l’agression ne mène à rien si l’on n’emploi pas de méthode plus musclées. L’intimidation ne marche dans aucun des deux sens, il ne sert à rien de la pratiquer.

- Je m’appelle Richard Green et vous savez très bien pourquoi j’ai menti : comment attirer votre attention autrement ?

Richard laisse un autre silence, calqué sur celui du policier ; ils vont au même rythme. Cela ne déstabilisera pas l’autre, il semble trop expérimenté, mais cela l’enjoindra à être prudent.

- Mon rôle dans cette histoire de meurtre est celui que j’ai toujours revendiqué : je cherche à découvrir qui a fais cela. La raison de ma présence est effectivement liée à la mutation et aux avis de Dakerson, mais je vise bien au-delà d’un simple prête. Se sont les Purificateurs qui m’intéressent. Nombres de personnes ont été tuées lors de leur Attaque contre Mutant Town, et certaines familles sont prêtes à payer de coquettes sommes à ceux qui pourraient leur donner des informations sur les suivants de Stryker. Je suis un chasseur de primes, et le meurtre de Dakerson est dommageable pour moi. Je ne l’ai pas tué ; je ne nie pas que si j’étais arrivé plus tôt, il aurait certainement déposé plainte contre moi, mais je suis arrivé trop tard. La suite vous la connaissez.

Il était doué ; un criminel de haute volée somme toute. Encore que son ancienneté devait lui faire valoir bien mieux que tous ceux qui courraient le monde à l’heure actuelle. Ho, Sébastian n’était pas le meilleur des acteurs, même s’il se défendait en la matière, mais il avait été franc sur toute la lignée ; enfin, franc à sa manière.

Il n’avait rien caché : il voulait découvrir qui avait tué Dakerson – non pas pour le tuer, mais pour l’engager, certes – et était venu avec l’idée de rencontrer le prêtre pour savoir s’il avait des liens avec les Purificateurs. Il travaillait effectivement pour une famille endeuillée, mais pas pour avoir des informations, simplement pour venger le mort. Il était chasseur de primes, dans un sens, puisque si on lui demandait de ramener quelqu’un vivant, il le faisait. Cependant, ses employeurs n’avaient généralement pas cette civilité.

- Je suppose qu’il est inutile de vous demander si vous avez obtenu quoi que ce soit de notre amie qui s’en est allée, comme un nom ou un numéro.
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Robert Mercer
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MessageSujet: Re: Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob]   Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob] Icon_minitimeJeu 31 Mai - 3:20

Le suspect accepte mon offre et prend ma flasque. Il m’avertit que je ne trouverai pas grand-chose sur lui. Je suis une personne terriblement stratégique. Chacun de mes pas est calculé. Ma vie et ma tête sont un échiquier.

-Loin de moi l’idée de me jouer de vous avec un test d’ADN prélevé sur ma flasque. J’ai la loi de mon côté. Je pourrais très bien vous détenir de façon préventive pendant 12h… Pendant ce temps, en quelques minutes, le BAM pourrait obtenir un jugement légal de la cour pour que l’on vous fasse tous les tests d’identification possible. On a même des mentalistes qui peuvent te vider le crâne de tous tes secrets juste en te fixant dans les yeux… Allez bois sans gène, tout ce que tu risques c’est de gouté un excellent bourbon.

Le suspect descendit une bonne portion de la bouteille. Il me redonne la flasque quasi aussitôt. Il enchaine avec son nom, Richard Green… Il veut savoir qui je suis. Je me présente sans détail : l’agent Mercer du Bureau des affaires mutantes.

Ma voix rayée par la fumée et l’alcool continu.

-Je sais que tu es un mec brillant, mais je ne suis pas née de la dernière pluie non plus… Aujourd’hui, avec les mutants, les règles ont changé. Y’a des polymorphes qui pourraient remplacer le président et personne ne le saurait jamais… Y’a des télépathes qui peuvent te faire faire des trucs inimaginables sans que tu en gardes aucun souvenir… Non je te le dis, aujourd’hui c’est plus du jeu. Les règles ont changé. T’es quoi toi… Un de ses mutants qui se régénère? Quoi qu’il en soit j’me fou de qui tu dis être. Les mutants qui se régénère sont connus pour vieillir lentement alors quoi tu as peut-être 100, 200 ans… C’est amplement suffisant pour se préparer des dizaines d’identités légales… On a arrêté un mec la semaine dernière et on a retrouvé des traces de lui au 13e siècle. Ce mec était plus vieux que l’Amérique bordel. Il était recherché depuis des décennies, mais finalement on l'a eu. Il faut juste être patient, tout le monde commait des erreur et il faut simplement profité de ces moments. Avant tout le monde était régi par les mêmes capacités, les mêmes règles… le même temps, mais ce n’est plus le cas. C’est la vie, mais comment peut-on gagner si plus aucune règle ne tient?

Mon discours est teinté par un pessimiste affolent sur l’époque que nous vivons. Je suis complètement déconnecté du monde des humains depuis que ces nanorobot ont envahi mon esprit. Je suis devenu une machine froide et dénuée d’émotion. Je lève le coude de nouveau. Mon cerveau peut rivaliser avec les plus puissants ordinateurs, mais le prix payé a été trop important. Je suis mort lentement alors que je perdais mon âme.

Richard se décrit comme un chasseur de prime prêt à faire un peu n’importe quoi pour une poignée de dollar, mais je crois plus ou moins à son histoire. Il me cache la base de son iceberg… Il faut dire que la tête dirigeante des purificateurs doit valoir ce pesant d’or. Des familles mutantes très riches veulent surement se venger, des évènements du mutant town… Mais il y a plus. Il dégage une énergie particulaire. Presque maléfique. Ce mec ne semble pas se contenter de questionner ou de traquer des mecs de bas étage. Si l’on remonte la source, il doit y avoir une tonne de cadavres aussi blancs que lui dans son placard. C’est peut-être le maillon qui me fera atteindre une grosse pointure du crime…

Il me questionne sur la fille, je joue l’ignorant et le flic empathique. Un rôle bien loin de moi. Je suis très bon acteur, car j’ai passé des décennies à m’infiltré dans diverses organisations pour le compte du gouvernement américain. Il est évident pour moi qu’elle représente une piste à exploiter, mais ce n’est pas le moment d’abattre une autre carte :


-Non rien de spécial sur cette fille… Elle a un alibi crédible et c’est dommage pour sa robe. Pauvre fille, j’espère qu’elle n’a pas trop été secouée par la scène… Mais bon, si on revenait à toi. Raconte-moi ton histoire. Je crois que t’es un mec honnête avec moi et j’aimerais que tu me donnes un os à ronger de ton passé. Donne-moi un gros poisson et je te laisserai filer. C'est les nouvelles règles du jeu!
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob]   Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob] Icon_minitimeDim 3 Juin - 17:28

Le policier se défend de l’accusation de Sébastian, ce qui aurait amusé ce dernière si la suite du discours n’avait prit de ton menaçant. Il pouvait le détenir de façon préventive durant une demi-journée ; certes, mais tous les tests qu’ils pratiqueraient sur lui n’auraient pas grand résulta, hormis que ses empruntes brûlées le rendraient suspect. Les mentalistes, ceux-là lui posaient problème. Ils haïssaient les télépathes, le Sombre Voyageur parce qu’il ne voulait pas que l’on pénètre dans son esprit et découvre tous ses secrets, et le Léviathan parce que ses propres capacités télépathiques étaient pour l’instant limitées à son hôte. Du fait de la puissance psychique qui émanait du portail, il n’était d’aucune difficulté même au plus idiots des télépathes de se rendre compte qu’il y avait quelque chose « derrière » Sébastian, et si pénétrer dans sa tête garantissait de voir le musée des horreurs, la créature qui contemplait le monde derrière ses propres yeux, du fait de sa taille probablement supérieure à celle de la Terre et de sa puissance spirituelle équivalente, était repérable par un être voyant les esprit à plusieurs kilomètres, comme si une partie d’une autre dimension filtrait à travers lui ; certes, c’était le cas. Jusqu’à lors, personne n’avait prit la peine de le tracer, car d’autre entité psychique et certains télépathes disposaient d’une présence encore plus intimidante sur le plan astral.

En même temps, si un mentaliste le fixait dans les yeux, il risquait d’y laisser la raison ; le Léviathan avait toujours prit un malin plaisir à le torturer mentalement, lui montrant des images abominables pour l’endurcir, cependant, l’Entité avait toujours veillée à ne pas aller au-delà de ce que la raison humaine pouvait supporter. Elle n’avait pas se genre de délicatesse avec les intrus.

Le Sombre Voyageur fut presque surprit lorsque l’agent accepta de se présenter ; Mercer, cela ne lui disait rien.

Bon, la suite du discours ne l’intéressa pas autant que le nom de l’agent, car il se moquait des règles imposées par les mutants. Comme le lui avait dit le Léviathan, il y avait deux sortes de gens, les outils et les obstacles ; humains ou mutants, aucune différence. Certes, les mutants étaient plus évolués, mais c’était un chaos d’imperfections d’une nature essayant désespérément de trouver le nouveau maillon de l’évolution. Le Léviathan maîtrisait cette évolution, et si certain Obstacles mutants pouvaient s’avérer intéressant, c’était d’un point de vu purement scientifique : l’Entité absorberait leur chair pour pouvoir alors créer de nouveaux prédateurs dotés de leurs pouvoirs.

Ce qu’il était ? l’hôte d’une créature multimillénaire, d’un démon détenteur du pouvoir de donner la vie, une âme en peine condamnée à chercher pour les siècles à venir des fragments de sa malédiction dans l’espoir qu’elle accepte de ramener à la vie celle qu’il aimait et qui le rejetterait très probablement pour ce qu’il était devenu. Il était un homme qui avait connu l’Enfer, et pour qui il n’y avait ni espoir de rédemption, ni de châtiment autre que celui de vivre et de tuer. Il n’était pas un mutant, il était un hôte démoniaque… et l’autre avait tord de s’en moquer.

Là où Mercer marquait un point, c’était que les Immortels avaient de nombreuses identités légales ; ce qui était son cas pour Erasme, un peu moins pour Richard. Enfin, s’ils cherchaient dans la liste des soldats anglais de la Seconde Guerre mondiale, ils le trouveraient.

Tout le monde commettait des erreurs, il fallait être patient ; Sébastian ne pouvait que le concéder. Mais l’un des avantages qu’il possédait, c’est que la mort n’avait pas ce côté définitif pour lui. S’il avait besoin de disparaitre, il ne se faisait pas passer pour mort, mais mourrait bel et bien.

Sébastian continue son discours comme si de rien était, éludant la question probablement rhétoriques concernant les règles. Il y a toujours eut des règles, et elles se contentaient simplement de changer. Sauf qu’en l’absence de créatures capables de les imposer, elles évoluaient d’elles-mêmes, ce qui engendrait le chaos de ce temps.

Puis finalement, le flic dit que la fille n’avait aucun intérêt ; très bien, de toute façon ce n’était pas le moment de s’inquiéter de son sort.

Sébastian ne put s’empêcher d’avoir un sourire amusé quant l’autre lui demanda un os à ronger ; qu’allait-il lui dire ? Qu’il était l’hôte d’un démon et accessoirement l’un des tueurs à gages les plus connus du monde de la pègre ?

- mon histoire commence réellement en 1939, lorsque le jour de mon mariage, on a tué mon cœur. C’était la guerre à l’époque, mais dans mon inconsciente jeunesse, j’avais voulut l’ignorer. Ma fiancée a été tuée par les Nazis, et si mes pouvoirs n’étaient apparut, il en aurait été de même de moi. Je les haïssais, aussi bien pour le meurtre de ma fiancée devant l’hôtel que pour ce que je dû faire par la suite. J’ai rejoint la guerre, simple soldat britannique, et j’ai cherché vengeance. Aucunes de leurs balles n’a jamais réussit à me tuer, et moi je me suis gorgé de sang comme tous ceux qui ont eut la malchance de devoir faire cette guerre. Vous connaissez le dicton : qui cherche vengeance doit commencer par creuser deux tombes : on sait jamais, notre Némésis pourrait être accompagnée. Plus sérieusement, la guerre a fini, et je me suis retrouvé sans objectif. J’aurai put désespérer ou finir ivrogne, ne parvenant pas à me réadapter ou à me suicider, mais il n’en fut rien. J’avais un don pour la chasse ; alors j’ai continué. Cependant, je ne devais pas franchir la ligne blanche, car s’il y a bien une chose qu’un être échappant aux lois du temps doit craindre, c’est l’enfermement. La perpétuité gagne un sens incroyablement différent lorsque l’on sait que l’on ne peut mourir de vieillesse. J’ai aujourd’hui 91 ans, mais mes cellules n’ont pas vieillie depuis que mon pouvoir s’est déclenché. Je n’ai rien d’intéressant, pas de grande cause à défendre ou d’objectif de carrière, outre que je cherche non seulement l’argent, mais également la peur. Lorsqu’on perd l’instinct de survie, certaines émotions disparaissent ; et pour ne pas perdre l’humanité, il faut se lancer en quête d’elle. Le fait de se lever chaque jour en se disant que l’on est moins humain que la veille, que l’on pourrait devenir un monstre, c’est usant psychologiquement. Mais étrangement, on ne se rend pas compte de cette souffrance. Je n’ai pour objectif dans la vie que de faire ce pourquoi je suis doué. Je continue ma vie sans le moindre sens, en espérant qu’un jour elle en trouvera un. Et s’il y a toujours des règles au grand jeu de la vie, alors j’espère ne pas échapper à celle qui dit que tout à une fin.
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Robert Mercer
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MessageSujet: Re: Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob]   Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob] Icon_minitimeLun 25 Juin - 13:01

Le mutant devant moi me raconte son histoire. Je sais pas si elle est vrai ou pas. Ce n’est pourtant pas ce que je veux de lui. Le passé de ce « Richard Green » est sombre. L’histoire de chacun est teintée par trop de truc que la vérité perd son sens. Les histoires sont influencées par ceux par ses perceptions personnelles, différentes références et la compréhension des éléments. Bref, l’histoire n’a de sens que pour la personne qui la vie… Moi, je me fou de toutes ces histoires, pour moi y’a que les faits qui compte. Je ne suis pas comme ces hommes, mon cerveau mécanique n’est plus humain. Ma capacité d’analyse est devenue si mécanique. Je me renseignerai sur lui pour vérifier son histoire, on doit sûrement avoir quelques infos sur ce mec dans nos archives au gouvernement. E qui crédibilisait son histoire était sa capacité à décrire le sentiment que l’on vit lorsque la mort nous fuit. Je vivais exactement le même sentiment. J’avais vu mourir les gens que j’aimais et avec le temps mon cœur c’était complètement détaché faisant de moi une machine. J’ai l’impression qu’il pourrait me comprendre, mais avec le temps j’ai réprimé le besoin de me confier.

Il prend beaucoup de temps pour me raconter son histoire, mais je dois le ramener à ce que j’attends de lui. Je bois une dernière gorgée de la flasque pour constater qu’elle est maintenant vide. L’alcool est mon essence si bien que la nouvelle fait que je laisse paraître une petite grimace de déception sur mon visage. Je resserre les dents et je me remets à fumer ma pipe. Le rythme des bouffés et la taille des nuages sont tous identiques. Je replonge ma flasque vide dans mon imperméable et du même geste j’en ressors quelques photos. Il s’agit de photo en noir et blanc et l’angle de vision légèrement aérien laisse croire qu’il s’agit d’une photo obtenue lors d’une surveillance. C’est inutile de lui donner des détails sur comment j’ai prit cette photo. J’ai tenté légalement d’obtenir les permissions de faire une surveillance sur cette cible, mais les preuves étaient trop minces que aucun juge n’a signé. Ils ne comprennent pas l’instinct d’un vieux flic comme moi. J’ai donc prit l’initiative de faire des heures supplémentaires en dehors du travail.

Je feuillette quelques s’une des photos avant d’en retiré une du paquet. Je remets les photos dans ma poche intérieure. Je tends l’image restante à mon interlocuteur. Normalement, son expression devrait me dire s’il connaît ou non ce mec. Je ne lui pose même pas la question, mon geste veut tout dire.

La seule photo que j’ai laissé sortie est celle d’un visage cadré très serré. La qualité de la photo est très bonne et on identifie facilement l’identité de l’homme. Il s’agit d’Alexander « Lex » Belov. Cet homme d’une quarantaine d’année était la nouvelle génération de mafieux. Il avait fait des hautes études en droit et ceci avait été sa porte d’entrer pour le monde criminel. Il était le genre de membre en cravate qui se tient suffisamment loin des activités sales du groupe pour n’y être jamais réellement associé. En plus, avec sa mutation, qui lui donnait la capacité d’hypnotiser les gens d’un simple regard, lui donnait un avantage de plus pour le rendre difficilement associé à ses crimes. Son passé était en apparence sans aucune tâche, mais son intelligence lui avait permit de grimper très rapidement les échelons de la pègre new-yorkaise. Son regard glacial surplombé par son crâne large et complètement rasé lui donnait un air très intimidant. Son nez était immense et il cachait presque entière ses minuscules lèvres qui lui servait de bouche. Son cou gras laissait deviné un embonpoint important et on comprenait qu’il était un colosse de près de 2m dépassant les 175kg. Les rumeurs qui s‘étaient rendu à mes oreilles le décrivait comme un psychopathe dénué de sens moral qui avait été très stratégique dans sa marche vers le pouvoir. Il était un manipulateur, un menteur et un homme très charismatique et il se servait inévitablement de ses qualités pour se démarquer des autres. Il n’avait aucun principe et il croyait toujours que la fin justifiait les moyens. Toutes ses relations étaient basées que sur son intérêt personnel et une fois cet intérêt disparus ou devenus gênant, il n’hésitait pas une seconde à l’écarter de son chemin. Il avait supposément fait des alliances avec certains groupes rivaux pour éliminé des obstacles dans sa propre organisation. Actuellement, je croyais qu’il était lieutenant puissant, mais ses envies étaient de devenir la tête du groupe… Ces derniers temps, il avait multiplié les manigances à grande vitesse, trop grande vitesse, si bien que j’espérais que ses raccourcis avaient laissé des erreurs, preuves et ennemis derrières lui.
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob]   Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob] Icon_minitimeLun 25 Juin - 21:24

L’Agent Mercer du Bureau des Affaires Mutantes, après l’avoir tanné pour « avoir un os à ronger » sur son passé, semble s’en taper royalement ; s’en était presque vexant. A se désespérer de n’user que de semi-vérités, chose dont la plupart des criminels n’étaient pas capables. Ils mentaient, alors que Sébastian réarrangeait la vérité en omettant certains détails. Il n’avait dit que la vérité : il avait perdu Amanda à cause des Nazis en 1939, ce qui avait conduit à la mort de son humanité (et de lui-même, mais c’était un détail), sans précisé qu’il était d’origine allemande. Il avait rejoint l’armée britannique grâce à des contacts noués au HellFire Club de Londres, ce qui du fait de son omission précédente laissait entendre qu’il était britannique, et l’avait fait sous l’identité de Richard Green, nom sous lequel il s’était présenté mais qui n’était plus utilisé aujourd’hui. A la fin de la guerre, il n’avait plus d’objectif, mais en suivant ceux du Léviathan, il avait fait ce que l’Entité faisait de mieux : traquer. Il ne devait pas franchir la ligne blanche, ne devait, mais l’avait fait quant même, en faisant suffisamment attention pour ne pas finir dans une cage, comme son tutélaire. Il avait bien 91 ans et ses cellules étaient toujours aussi neuves que le jour de sa mutation, son Démon les régénérant. Il n’avait rien d’intéressant dans cette affaire, ne défendait aucune cause humaine et n’espérait pas un jour prendre sa retraite. Il cherchait effectivement l’argent, car c’était le moteur de la société, et la peur, pour les raisons même qu’il avait expliqué. Il vivait chaque jour en sachant pertinemment qu’il y aurait une infinité de lendemains et espérait un jour qu’il parviendrait à redonner un sens à ses actes. Enfin, il espérait un jour parvenir à mourir.

Le seul point où il avait basculé dans le mensonge, c’était concernant le sens de sa vie et l’objectif : son objectif personnel était d’honorer le pacte conclut avec son Démon, de manière à ce que ce dernier ramène à la vie son aimée. C’était le seul objectif qu’il avait, pour le reste, il n’était qu’un pion. En soi, ce qu’il avait dit n’était donc pas totalement faux : il n’avait aucun objectif personnel qui avait une chance de se réaliser. Car il ne croyait pas que le Léviathan lui rende un jour Amanda ; quel point de pression aurait-il eut sur lui, sinon ?

Peu de criminels étaient assez intelligents pour user aussi subtilement d’un mélange de vérité et d’omission, et si encore moins avait intérêt à le faire, Sébastian considérait cela comme une preuve de son intelligence, et de son honnêteté.

Finalement, le flic eut une réaction : de la déception, il avait fini sa flasque.

Bon, sa faisait toujours plaisir.

Mercer sorti des photos de son imperméable ; comme quoi, il se trimbalait avec un labo là-dedans. Après un bref casting, il n’en retint qu’une qu’il lui présenta.

C’était cela son gros poisson ? Bon, d’accord, il était gros, dans le sens armoire à glace, mais Sébastian avait les deux mêmes à la maison. Par contre, si le BAM s’intéressait à lui, c’est qu’il était en affaire avec des mutants ou mutant lui-même, et aux vues du costar, c’était pas un homme de main. La quarantaine, chauve, un pif montagneux, et un tour de panse à intimider un sumo.

Sébastian ne l’avait jamais vu, mais pensait qu’il ne tarderait pas à en entendre parler. Comme client ou comme proie, cela restait à savoir. Il bossait chez les Orlov la plupart du temps, et ce gaillard n’avait pas l’air de faire partie de la famille.

- Jamais vu, mais je pense que cela ne va pas tarder. Vous voulez qui je vois ce que je peux dénicher sur lui ? De vision, comme cela, je dirais un faux bourgeois qui mène sa politique depuis les ombres ; probablement, armes, drogues, peut-être même prostitution ou meurtre. Il doit avoir tendance à être plutôt brutal dans ses méthodes, mais l’habit ne fait pas le moine. Donc lui-même doit se montrer raffiné, très probablement manipulateur. Politicien ?

Sébastian semblait très intéressé par l’affaire, même s’il était peu probable que se soit le BAM qui lui demande d’intervenir. Encore qu’il n’aurait pas été contre une coopération, chose qu’il comptait bien établir avec l’aide, consentante ou non, de l’agent Mercer. C’était toujours utile d’avoir un flic dans son camp, surtout pour un criminel.

Leur rencontre touchait à son terme, cela se sentait.

- Il doit être mutant, sinon ce ne serait pas le BAM qui s’en chargerait. J’ai droit à un indice sur ses capacités ? Enfin, vous avez une carte, si quelque chose me revient après coup ?
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Robert Mercer
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MessageSujet: Re: Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob]   Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob] Icon_minitimeVen 20 Juil - 20:32

Le mutant au sang noir disait ne pas reconnaître ce caïd. J’étais déçu de l’apprendre, car un tuyau aurait certainement pu me mettre sur une piste intéressante et à la première occasion j’aurais pu profiter de ça pour légalement aller chercher les injonctions contre ce titan obèse. Ma traque devra donc se poursuivre encore un peu dans l’illégalité, mais au moins il m’ouvre la

porte à une collaboration. Je lui demande de garder cette image. Il désire de précision sur cet homme et je lui en donne au compte-gouttes :

- Ce mammouth est l’un des lieutenants les plus influents de la pègre new-yorkaise. Avocat de formation, il est très stratégique. C’est assez facile quand on à la capacité d’hypnotiser n’importe qui d’un simple regard. Sa progression est très rapide… Dans ce temps-là, on doit prendre des raccourcis et on fait des erreurs… Je cherche ces erreurs; c’est un mec dangereux psychopathe.

Je considérais ce mafieux comme un psychopathe, car selon les rumeurs que j’avais entendu, il était complètement détaché de ses actes. Aucune émotion. Les pires atrocités le laissaient de glace. Il avait une vision minimaliste de ses relations avec les autres au point de voir en eux que des outils… Bref, il était dans le même état d’esprit que moi… La reconfiguration lente de mon cerveau en système robotique avait fait de moi un monstre mécanique qui n’avait plus grand-chose d’humain.

Avec tout ceci, je me suis éloigné de mon objectif. J’échange un long regard avec le démon au sang noir avant de lui faire un signe de tête qu’il pouvait partir. Nous savons tous les deux que j’aurais eu suffisamment d’éléments pour le détenir 24h au poste, mais je crois qu’il me sera plus utile en liberté. Si c'est nécessaire, je pourrais toujours le retrouver. À son passage, je lui tend ma carte d'affaire. Je reste assis quelques secondes de plus sur ma chaise à repenser au crime qui m’a conduit dans cette église. Un prêtre crucifié, des vandales sataniques, une jolie blonde ensanglantée, un démon au sang noir… Bref, bien des rencontres inattendues.

Visiblement, cette scène de crime est foutue et je devrais continuer mon enquête autrement. J’ai quelques pistes à explorer, mais soyons réaliste, la tâche ne sera pas facile. Ici on est à NY et le taux d’élucidation des crimes n’atteint même pas 35%. On manque de bons flics, mais surtout de ressources. Cette ville est pourrie jusqu’à l’os, mais mon boulot est de tout faire pour éviter qu’elle bascule dans l’anarchie. Je suis l’ordre dans ce fouillis, la rationalité dans un monde de folie. Avant de poursuivre cette enquête, je dois passer dans un liquid store m’acheter une nouvelle bouteille d’alcool. Le tout sera un peu moins pénible si ma gorge n’est pas desséchée.

RP Terminé de mon côté
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MessageSujet: Re: Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob]   Meurtre à l'Eglise, pardonnez moi Seigneur [Seb et Rob] Icon_minitimeSam 21 Juil - 12:22

L’agent M lui demanda de garder le cliché ; parfait. Grace à cela, il n’aurait aucun mal à user des capacités de traqueuse de Pita pour retrouver Lex Belov, restait à savoir ce qu’il en ferait. L’agent lui expliqua ce qu’il était, un lieutenant de la pègre, russe à la vue du nom, formé comme avocat et un peu trop ambitieux. Sans se mêler d’affaire de politique familiale, Faust aurait surement affaire à cet homme, en tant qu’employeur ou cible, cependant il privilégierait la seconde option, un plan se formant déjà dans son esprit, approuvé par le Léviathan. Le plus problématique n’était pas qu’il soit un psychopathe clinique, mais qu’il s’agisse d’un mutant avec hypnose visuel ; bah, cela ne marcherait pas sur lui. Comme pour tout ce qui était télépathique, le Léviathan n’y était pas sensible, donc les Hydres non-plus. On pouvait arrêter Sébastian, on pouvait même le tuer ; arrêter son tutélaire était par contre une autre paire de manches. Selon la croyance humaine, même les anges n’avaient put arrêter le Léviathan, et c’était Dieu Lui-même qui l’avait détruit, bien que la bête eut survécu. Certains mutants se prenaient pour Dieu, d’autres avaient des pouvoirs qui les rendaient semblables à pareille créature, mais aucun n’avait les capacités de détruire son démon.

Il n’y avait donc pas grand risque pour Sébastian à se retrouver en face de Lex, mais il allait faire plus que cela. Le trouver, lui arraché les yeux et les viscères auraient été plus que simple, maintenant qu’il avait sa photo, mais il voulait aider le flic. Rassembler des informations, constituer un dossier exploitable et le lui remettre, c’était une chose qu’il était en mesure de faire : cyberpathes et télépathes n’avaient pas besoin de mandat. Et s’il parvenait à collaborer suffisamment avec un agent de BAM, il pourrait l’utiliser pour ses propres desseins : une information lâchée au bon moment et dans la gueule du bon flic pouvait être dévastatrice pour un réseau du crime organisé, une manière de régler les comptes.

Bien, une fois les Purificateurs réglés, ce serait au tour de Mr. Belov ; vendu. John Mercer lui remit une carte contenant son numéro, que Sébastian rangea dans la poche intérieure de son costume, puis pliant la photo, il se contenta de la placer sous son coude.

Il se leva, il était libre ; en même temps, ils n’avaient rien contre lui. Enfin, si justement, Interpole avait beaucoup trop de chose contre lui pour parvenir un jour à le retracer. Peut-être que le BAM serait mit au courant dans l’avenir, et c’était une autre des raisons qui faisait que mieux valait avoir des amis à l’intérieur.

- Je vous recontacte dès que j’ai du solide contre lui, Monsieur Mercer. Je pense que nous serrons amenés à nous revoir et me réjouis d’avance de notre collaboration. Ce n’est pas donné à tous d’aider le Bureau des Affaires Mutantes.

Se levant, il se dirigea vers la sortie ; son plan commençait à prendre forme, mais il fallait avant tout qu’il accomplisse la mission pour laquelle il était venu ici. La piste était morte, il devait en trouver une autre, et encore une fois, il avait un plan pour attirer les Purificateurs à lui. Il partirait pour le Dakota du Nord et se ferait passé pour un mutant ; quoi de mieux que l’état le plus croyant des USA pour trouver des fanatiques.

Mais si cette histoire impliquait toujours les russes, elle ne concernait pas le BAM. Depuis l’affrontement avec les Grigori, Faust avait plutôt la côté auprès de la Mafia Rouge, il fallait dire qu’il était assez dur de tuer un immortel, alors quant le problème en impliquait deux… C’était la seule mission qui lui avait couté, sentimentalement, d’ailleurs, même s’il se refusait à l’admettre. Pourquoi n’avait-il pas tirée une seconde fois ? Pourquoi épargner Teresa ?

Il n’avait pas la réponse, mais cela ne l’empêchait pas de dormir non-plus. Alors qu’il s’éloignait à pied dans les rues de New York, Sébastian laissa une fois de plus ses doutes et ses remords derrière lui : ils ne lui étaient d’aucune utilité pour ce qu’il avait à faire.

RP TERMINE pour Sébastian
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