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| | La mystérieuse inconnue de la cellule 13 [Cellule] | |
| | Auteur | Message |
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Serafielle Courcel Dubois Élève à l'Institut Beta
Messages : 75 Date d'inscription : 12/04/2013 Age : 38
| Sujet: La mystérieuse inconnue de la cellule 13 [Cellule] Sam 20 Avr - 5:41 | |
| [Tous le monde est bienvenue dans ce topic, mais je vous demanderais d'avoir quand même une "Raison" d'apparaitre dans ma cellule Bien sur tu est la première à me répondre Caitlyn ]Les jours suivait et se ressemblait presque entre les murs de la petite cellule qu'occupait Serafielle. Depuis sa fugue, sans doute quelque 2 ans auparavant, la jeune mutante avait cesser de conter les jours. Elle savait légèrement le temps qui passait grâce au saisons, et grâce au cycle du jour et de la nuit. Pour elle, les villes, les lieux et les gens qu'elle avait croisée n'était qu'une suite d'un long rêve éveiller... et ses nuit était peuplé de cauchemar, ou de réminiscence des vies qu'elle avait sauvées.
Depuis 2 ans, elle ne vivait plus, elle survivait. Jusqu'à ce jour fatidique où elle avait choisis de sauver la vie d'un homme même si elle devait être prise par les autorité. Elle savait depuis un certain temps déjà qu'elle n'était plus au canada. Les gens parlait en anglais, les police et autre service était de couleur différentes. Par quel miracle elle avait franchis la frontière sans s'en rendre compte, elle s'en fichait éperduement. Sa vie était devenue une fuite en avant, parsemé ici et là des guérisons et de vie qu'elle sauvait. Ses rares moments était devenue sa raison de vivre, ce pour quoi elle mettait un pied devant l'autre. Ça et son chat grabuge, qu'elle avait sauvé et qui la suivait.
Et c'était d'ailleurs pour cet animal qu'elle s'en faisait le plus. Ce qui pouvait advenir d'elle, peut lui importait. Mais ce chat avait été fidèle à elle depuis 1 ans. Il était devenu sa famille, son confident, la seule marque de tendresse de sa misérable vie. Il l'avait maintenu presque saine d'esprit, il était sa boule d'amour, un moyen pour elle d'avoir des contact physique réelle, sans avoir la vision de ce que les gens était au fond d'eux. Il l'amait pour elle, et même si jour après jour, elle avait eu peur de le perdre, il l'avait suivit. Il avait toujours été là pour la réconforter. Son énorme chat noire, au yeux jade, le poils long et soyeux. Si énorme que s'il se mettait sur ses pattes arrière, il pouvait atteindre au dessus de ses hanches avec ses pattes avant (si si.... mon chat est exactement comme ça, caractère et grosseur)
Voilà, depuis des jours qu'elle était là, on lui avait posé des tas de question... et la seule chose qu'elle voulait savoir, si son "bébé" allait bien, on refusait de lui répondre. Mais Sera gardait la langue close. Elle avait posée une seule autre question, en dehors du devenir de son animal, c'était si l'homme sur lequel on l'avait trouvé penchée avait survécu.
Les gens n'avait pas voulu répondre au début, mais son inquiétudes avait paru, et elle avait expliquer qu'elle tentait de le guérir, de lui sauver la vie. Il avait une famille, était un bon père, il méritait de vivre. Il avait survécut lui dit-on. On lui demanda aussi si elle était mutante, elle leur répondit que la réponse était évidente. Pourquoi leur dirait-elle tout ? Elle n'avait pas eu le choix de lire en certain, vu qu'on lui avait retirer ses gants et que pour les menottes on avait touché à sa peau. Elle avait hésité à retirer sa main, c'était un réflexe, mais elle avait finalement accepter le contact. Elle s'en voulait encore d’ailleurs. Elle c'était toujours dit qu'elle ne violerait jamais ainsi l'intimité des gens... mais il l'avait empoignée, l'avait forcé à monter dans l'auto avec eux alors qu'elle était encore confuse de la communion avec le blessé, alors qu'elle était exténué de la guérison.
Ils avait tous du bon en eux. Tous ceux dont elle avait partagé la personnalité pendant une fraction de seconde avait leur devoir à coeur, une cause à défendre en laquelle ils croyaient. Elle aurait presque put leur faire confiance... mais il restait des agents fédéraux américains, et certain n'étaient pas tendre avec les mutants.
Le jour même de ce petit interrogatoire, où elle n'avait presque rien dit, pas même son nom, elle avait été transféré ailleurs. Sur le bâtiment, il était écrit BAM. Cela semblait être un endroit hautement sécurisé. Ensuite, jour après jour on lui avait posée des questions qu'elle refusait de répondre. Elle ne pouvait pas. Être renvoyé au Québec, c'était aller à la mort, elle ne voulait pas. Ni cela, ni mettre des gens qui pourrait vouloir l'héberger en danger. Les motards contrôlaient tout d'où elle venait. Il la ferait tuer, c'était certain. Elle savait, par le journal qu'on l'avait déclarer morte, quelque jours après l'explosion et que l'enquête n'avait pas aboutis. Elle ne retournerais pas là-bas. Ainsi, elle était resté fermé, s’accrochant à des rêves éveiller alors qu'on lui posait tout plein de questions. Elle était devenue très bonne dans l'art d'oublier ce qu'il y avait autour d'elle.
Elle entendit la porte se faire déverrouiller et s'ouvrir. Une visite, sans doute encore des questions. Elle se mit donc à fixer le plafond, voulant retourner dans ses rêves éveiller pour oublier qu'on la questionnait, pour ne pas répondre, ne pas se trahir. | |
| | | Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
| Sujet: Re: La mystérieuse inconnue de la cellule 13 [Cellule] Sam 20 Avr - 7:13 | |
| C’était bien plus facile de le récupérer ici que dans la rue, en toute honnêteté mais cela faisait partie du deal établit par feu Daniel Hopes et son programme de réhabilitation avec l’Institut. Son œuvre lui survivrait et c’était une bonne chose pour l’idéal que suivaient les X Men. Pour ce genre de mission, on pouvait aisément se passer de réunir l’équipe entière, pas besoin ni de Rachel pour veiller sur elle, ni de Sanzo pour ronronner dans les coins, pas besoin non plus de costume de X men, exit donc le long manteau rouge sang, les bottes et la combinaison moulante noir et rose frappée de l’emblématique X. Ici, exit Fuzzy la X woman aguerrie au caractère forgé à travers les épreuves de la vie l’ayant laissé brisée plus d’une fois, épreuves dont elle étaient sortie plus forte et plus obstinée à chaque fois. Ici ne subsistait que Caitlyn Emilie Elioth, bientôt De Lauro comme elle aimait à le préciser avec un sourire rêveur et son tailleur vert flashi impeccable, très femme perchée sur ses haut talons, très adulte mais dont une certaine malice infantile subsistait au fond de ses iris d’émeraude élément qui frappait lorsqu’on la rencontrait pour la première fois, ça et sa crinière de feu tirée et ramassée en une longue tresse rousse qui lui tombait jusqu’au creux des reins. Revenir au BAM n’avait rien d’évident, outre l’ombre de son tuteur Daniel Hopes qui planait comme une douleur persistante dans l’incertitude que sa disparition causée par son engagement envers les mutants avait laissé concernant l’avenir de l’Institut et de ses relations avec le gouvernement américain, c’est surtout tout un passé qui lui remontait à la gorge, un passé trouble et aussi lourde à porter qu’une croix jusqu’au Golgotha. Après tout, c’est ici que prenaient source toutes les vérités de sa vie, ces fameuses vérités qui font terriblement mal à vous écarteler l’âme et marquer les cœurs au fer rouge. Car oui, elle était née ici, dans les laboratoires obscures du BAM , ultime héritage d’une expérience génétique d’un Sinistre en fin de course, un clone, rien d’autre qu’un clone mais un clone qu’elle avait dû accepter d’être dans la chance qui lui était donné d’être unique et d’être « autre », chance qu’elle avait dû saisir dans la douleur. C’est ici qu’elle avait trouvé la force de choisir entre la rédemption pour les crimes d’une autre puisque techniquement, elle en était complètement innocente, et l’emprisonnement à vie. C’est ici que pour la première fois de sa vie, un homme lui avait tendue la main, avec malice et calcul comme elle l’a appris plus tard, mais une main tendue qui l’avait conduite à intégrer l’Institut et à y prendre la place qui était la sienne, une place dont elle était fière à présent. C’est ici qu’elle avait choisi de donner un sens à sa vie et de devenir meilleur, chance qu’elle offrait aux autres à présent puisqu’elle était cette « main qui guide, pas celle qui frappe ». C’est enfin ici, en ces murs et dans une salle d’interrogatoire non loin d’ici, qu’elle avait avoué dans un souffle son amour dévorant pour celle qui partageait à présent sa vie et que cette dernière étaient venue la chercher affrontant le BAM et le monde entier puisqu’il était reconnu à présent que rien au monde ni dans la mort ne pourrait parvenir à les séparer. Le BAM comme point de naissance, oui, l’Institut comme pépinière. Rien ne semblait plus évident que ces faits alors qu’elle suivait silencieusement, mains jointes derrière le dos, l’Agent qui lui montrait le chemin à travers la succession de couloirs sous terrains du Triskelion, son badge « visiteur » en évidence sur sa veste de tailleur. Elle l’attendait, sans doute apeurée et furieuse, sans doute sur la défensive et plus en proie à la douleur qu’à la conciliation. Car c’était toujours comme ça, parce que c’était humain et après tout, ne l’étions-nous pas tous ? Humain avant d’être mutants ? Combien de fois avait-elle fait cette démarche ? Tendre une main ? Qu’importe aux yeux de la jeune X Woman, elle ne le ferait jamais assez et ça ne serait jamais assez pour sauver un monde qui s’effondre sur lui-même. Oui, pour ce que ça vaut…alors, ça en vaut en la peine. Parce que les graines qu’on sème aujourd’hui feront les forêts de demain. L’Agent s’arrêta devant une porte de cellule et sans un mot en déverrouilla électroniquement la serrure en inclinant la tête à son attention. Cait se contenta d’un bref regard remerciant à son attention et pénétra dans la cellule avec un léger pincement au cœur. L’inconnue affichait une posture trahissant clairement un refus de communication. De toute évidence, elle n’était pas le bienvenue dans son univers, peu importe, ce n’était pas ce qu’elle avait fait qui intéressait Caitlyn, mais surtout ce qu’elle allait décider de faire. - Salut…C’est tout ce qu’elle lui délivra comme message avant de tirer à elle l’unique chaise de la cellule et de s’y installer en croisant les jambes en une attitude d’attente désintéressée. - Ouais, c’est sûr, j’vais éviter le « bonjour ». J’ai assez d’neurones pour percuter que c’est pas la meilleure journée que t’es en train de passer, pas vrai ? C’est …comment dire…spartiate niveau confort comme local hein ? J’aimais pas trop non plus à l’époque où j’étais à ta place, en plus la bouffe est dégeulasse mais bon, c’est aux frais de l’Oncle Sam, on ne va pas non plus se plaindre hein. Oh j’ai vu ton chat !!! C’est un sacré morceau, j’en avais jamais vu des comme ça, il est énorme ! T’as de la chance, moi j’ai pas l’droit d’en avoir, à cause de mon pouvoir, ça pourrait être dangereux mais bon, une fois j’ai eu un tigre domestique, c’était une autre affaire que de s’occuper d’un bestiaux comme ça. A défaut d’me dire comment tu t’appelles, tu peux au moins me dire comment lui il se nomme, non ? Peut-être que si j’fais un effort, t’en feras un aussi, non ? Bon..Alors voilà…Je m’appelle Caitlyn, Caitlyn Elioth, je n’appartiens pas au BAM, j’suis comme toi une mutante et je suis là pour te sortir d’ici, si tu le désires, bien entendu. Je suis une émissaire de l’Institut Charles Xavier pour Jeunes gens doués…en gros, une école de mutants, t’en as entendu parler ou non ? | |
| | | Serafielle Courcel Dubois Élève à l'Institut Beta
Messages : 75 Date d'inscription : 12/04/2013 Age : 38
| Sujet: Re: La mystérieuse inconnue de la cellule 13 [Cellule] Sam 20 Avr - 8:06 | |
| Alors qu'elle était toujours sur sa couche, le regard lever vers le plafond, bien à l'abris dans ses pensée... la vie pris un brusque tournant et rappela à Sera qu'elle n'était pas qu'une pocharde, que la poisse pouvait tourner meilleure.
Premièrement, elle n'avait jamais vu un tailleur aussi criard... il aurait presque fait mal aux yeux, mais pour Caducée, il avait quelque chose de réconfortant. Jamais un membre du gouvernement seins d'esprit n'aurait porté ce truc... surtout pas une fille qui voulait se faire respectée. Mais en même temps, il avait bien essayer de la cuisiner, d'être gentils aussi... ou presque. Mais elle n'avait pas parlé, elle ne pouvait pas.
Étais-ce une nouvelle forme d'interrogatoire ? Devait-elle ignoré celle-ci comme elle avait ignorée les autres ? Quelque chose dans sa posture, dans son badge "visiteur", dans son non verbale, le ton de sa voix, lui disait qu'elle était sincère. Quand on a été longtemps un souffre douleur, on apprend presque inconsciemment à décoder un peu de non verbale. L'intuition de Sera lui disait que cette dame était là pour l'aidé, et Sera voulait drôlement la croire. Déjà elle lui parlait de Grabuge, un bon point. Elle n’entendit que cela... et les mot Institut Xavier. Le reste fut comme emporté par la brise.
"Vous l'avez vu ?! Il va bien ? Il est où ?" Les questions franchirent les lèvre de l'adolescente avant qu'elle n'est même le temps de les retenir. Elle s'inquiétait pour lui, c'était un amour de chat, affectueux avec tout le monde, toujours généreux de câlin et de tendre lichette. Elle avait eu si peur qu'il l'est piquer... endormis à jamais.
"Il... il s'appelle Grabuge"
Avait-elle trop laissé voir son inquiétude ? Cela pourrait se retourner contre elle, mais quelque part, elle en avait aussi assez de cette situation. Elle n'était pas faire pour se méfier, ni pour être enfermer. Elle étouffait sous les questions de ses geôlier, dans cette cage sophistiqué. C'est alors que le reste du discourt de la jeune femme lui revint, les mots faisant un peu plus de sens dans son esprit alors qu'elle tentait de les remettre en contexte.
"Vous venez vraiment de l'Institut ? Il ne vont pas me garder ici pour toujours ? C'est pas une nouvelle méthode d'interrogatoire pour me faire parler ?" Elle rit un peu de sa naïveté. "Oublié la dernière question... elle est idiote, si j'ai raison vous me le diriez pas de toute façon. Par contre, je serais curieuse de savoir ce que vous voulez de moi. Malgré tout le bon cœur que j'adorerais prêter au gouvernement, je doute qu'il me fasse gracieuseté de ma liberté pour rien. Il serait bien mal pris avec ses loies s'il libérait tous ses prisonniers ainsi."
Plus elle parlait, plus il était clair que l'anglais n'était pas sa langue natale. Peut-être le français, ou l'espagnol. | |
| | | Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
| Sujet: Re: La mystérieuse inconnue de la cellule 13 [Cellule] Sam 20 Avr - 10:42 | |
| Juste apeurée mais pas de colère. C’était toujours ça de pris au moins celle-là n’allait pas lui cracher au visage ou lui sortir un tas d’injures, réaction classique mais incommodante à la longue. Elle l’écouta s’enquérir de l’état de santé de son chat en lui répondant par un sourire sincère. Puis la jeune femme lui fit part de son étonnement face à ses questions avec un accent qui trahissait chez elle une mauvaise maitrise de la langue. Etrangère ? Sans doute la raison pour laquelle le BAM n’était parvenu à vérifier son état civil. Pas compliquer pour Caitlyn de comprendre que la piste canadienne devait être la bonne vu la pointe de français et la tournure de style de certaines phrases. Il était donc temps d’entrer dans le vif du sujet.
- Grabuge ? Hey c’est un chouette nom ! Un nom à faire des bêtises, j’suis certaine. Où est ce qu’il est ? Oh ! Au labo…Ils sont en train de l’éventrer pour y chercher des secrets placés secrets défenses que tu dois posséder… Aheum.. J’ai dit que j’avais un humour de merde ? non ? Bah bon, c’est fait. Fais pas cette tête, il va bien, un des agents l’a pris chez lui pour le nourrir, il a bien meilleur mine que toi.
Elle émit un leger rire enfantin mais qui n’avait rien d’effrayant, il trahissait juste la complexité de la femme enfant qu’elle était mais a sincérité évidente dont elle faisait preuve. Elle redevint plus sérieuse, posant son menton sous le plat de sa main en la regardant avec bienveillance.
- Pourquoi t’interroger ? Des mutants y’en a des millions tu sais…Le BAM ne s’occupe que des mutants criminels ou des mutants terroristes. Ayant une certaine expérience en ce qui concerne les deux, je peux déjà te dire que tu n’appartiens à aucunes des deux catégories. On traine tous son passé comme un boulet, libre à toi de l’expliquer ou pas et franchement pour l’instant, ce n’est pas ce qui m’intéresse. Moi j’opte plutôt pour une clandestine, sans doute d’origine canadienne. Après je pense qu’ils te gardent parce qu’ils ne savent pas quoi faire de toi et c’est exactement pour ça qu’ils ont contactés l’Institut. Alors effectivement, on ne peut pas laissé quelqu’un pratiquer illégalement l’exercice de la médecine à l’aide de sa mutation, surtout quelqu’un qui est peut être entré de manière illégale dans le pays mais ta condition de mutante te permet de demander l’asile à l’Institut Charles Xavier dans le cadre de ce qu’on appelle le programme de Réhabilitation. Il y a des conditions, tu t’en doutes…mais en échange, tu auras enfin un toit sous la tête, de la chaleur, à manger et des personnes pour t’aider à maitriser tes dons ou te sentir enfin en sécurité.
Son expression changea, se faisant plus triste.
- Pas besoin d’avoir fait des hautes études pour te cerner un minimum, t’en a pas marre de toujours fuir ? De ne pas savoir où vont t’entrainer tes pas…D’avoir l’impression de survivre plutôt que de commencer à vivre ? Je ne sais pas ce que tu as entendu dire de l’Institut mais il pourrait t’amener la stabilité. C’est déjà une première étape pour ce reconstruire ? Qu’en dis-tu ? Me diras tu au moins ton prénom ? Tu sais comment je m’appelle, toi, c’est pas juste.
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| | | Serafielle Courcel Dubois Élève à l'Institut Beta
Messages : 75 Date d'inscription : 12/04/2013 Age : 38
| Sujet: Re: La mystérieuse inconnue de la cellule 13 [Cellule] Lun 22 Avr - 2:34 | |
| Sera ne put s'empêcher de sourire à l'évocation du nom de son chat. Il méritait bien son nom effectivement, et comme il lui manquait cette grosse boule de poils !
Cependant, se sourire sincère disparut rapidement pour faire place à la peur et à la l'inquiétude. Puis, au soulagement quand elle compris qu'elle se faisait mener en bateau. Elle fit de son mieux pour rester neutre ensuite, mais la peur revint rapidement au fil du discourt de la X-women. Si elle avait put aussi rapidement identifier d'où elle était, et qu'elle était clandestine, son avenir dans ce pays était compté. Il y avait surement des micro dans sa cellule, elle avait été idiote de parlé autant, elle le savait pourtant qu'à parlé longuement on finirait par remarquer son léger accent. Pourquoi est-ce qu'elle avait encore une fois laissé ses espoirs la contrôler. Et pourquoi est-ce qu'elle ne pouvait s'empêcher d'espéré, même quand elle avait été découvert ?
La jeune mutante fit de son mieux pour se calmer et garder un visage impassible. Laissé la peur l'envahir ne la mènerait à rien. Elle était découvert, il ne lui restait que peu d'option et elle devait garder la tête froide pour s'en sortir. De plus, cette femme devant elle semblait surtout lui vouloir du bien, contrairement au interrogateur qui était venue la voie et qui semblait méfiant et plutôt froid.
Cependant, l'espoir restait présent, l'institut. Tous mutant des amérique en avait entendu parlé, c'était un havre, un refuge. Y aurait-elle sa place ? Avoir un véritable foyer lui manquait chaque jour. Ses deux familles aussi, bien qu'elle sache qu'elle ne pourra jamais les revoirs de son vivant, c'était des blessures qui devenait parfois presque physique tant elle était douloureuse. Mais il y avait des conditions.
Elle ne voulait pas s'apesantir plus avant sur sa condition de clandestine. Il y aurait peut-être quelque policier pour vouloir faire du zèle. Elle en avait assez d'être prise entre quatre mur, la nourriture était bonne, elle mangeait mieux que depuis 2 ans, mais tout de même, c'était une prison.
Elle pourrait lui dire son prénom, mais l'oserait-elle ? Et puis pourquoi pas, les gens ici avait quand même été correcte. Il ne l'avait pas maltraité, l'avait nourrit correctement et certain des gardiens était même gentil et attentionné avec elle, malgré ses nombreux refus de coopéré. Elle ne dirait pas son nom de famille, mais son prénom, bien que très original et peu commun pourrait ne les mener nulle part.
"Serafielle, comme l'ange. Mais ne chercher nulle part, cela ne vous dira rien... je n'existe plus."
Elle en avait sans doute trop dit, peut-être qu'il trouverait, mais elle n'avait pas vraiment fait quoi que se soit de mal, et les motards ne serait peut-être pas en mesure de se venger plus avant ici. Il y avait d'autre gangs, d'autre territoire. Et si elle allait habiter à l'institut, elle serait peut-être en sécurités. Elle avait dit les derniers mots, non pas pour Caitlyn, mais pour ceux qui écoutait surement leur conversation. Au moins, il n'aurait pas tout perdu. Une sorte de remerciement.
"Quel sont ces conditions ?" | |
| | | Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
| Sujet: Re: La mystérieuse inconnue de la cellule 13 [Cellule] Lun 22 Avr - 8:06 | |
| "Serafielle, comme l'ange. Mais ne chercher nulle part, cela ne vous dira rien... je n'existe plus."
Elle esquissa un simple sourire pour unique réponse avant de s’adosser plus confortablement sur sa chaise. Puis elle lui répondit d’une voix encore plus douce quasi maternelle.
- Je te l’ai dit, en ce qui nous concerne c'est plus ce que tu vas apprendre à devenir plutôt que ce que tu as été qui nous importe. Et j’ajouterai que c’est un fameux prénom que tu as là, je suis d’origine Irlandaise et catholique de surcroit, j’ai entre autre la capacité de retenir par cœur des ouvrages en une lecture et la bible est mon préféré, tu penses. Tu es toujours sur la défensive à ce que je vois…J’aimerai te faire comprendre à quel point c’est inutile tout cela.
Elle jeta un regard autour d’elle, s’absorbant un instant dans la contemplation des murs gris avant de reporter ses iris émeraude sur la jeune fille.
- Tu ne sembles pas saisir où nous sommes…le Bureau Des Affaires Mutantes emploie des mutants pour juguler les effets des mutants dangereux. Autrement dit, ce que tu sembles vouloir absolument garder secret, à savoir ton identité, il suffit d’appeler ici un agent de la Division Psy pour régler le problème en moins de trente secondes. Des télépathes, ceux qui « rentrent » et extorquent des informations en quelques secondes, j’ai eu à faire à eux par le passé, c’est loin d’être…agréable de se sentir « violée » de la sorte mais en ces murs, c’est parfaitement légal. Parce que soupçonnée de « terrorisme génétique » tu es instantanément privé temporairement de tout droit civique, article 44 alinéa 25 de la résolution sur les Actes de Terrorisme Mutant…Oui je caresse l’espoir de devenir juriste aussi, je suis une des références de l’Institut en jurisprudence et en condamnation aussi pour tout dire…Aheum…Il faut te rendre à l’évidence ma belle, ce que tu caches, et d’une ca n’intéresse pas grand monde en fait et de deux ils vont le savoir en moins de quelques secondes. Le BAM ne cherche qu’une chose : estimer si tu es un danger pour la population américaine ou non. Moi je leur assure que non et il n’y a que ma voix qui compte pour l’instant, tu comprends ? Il n’y a que moi qui puisse empêcher la division Psy d’intervenir et une éventuelle extradition avec mise en relation avec le service d’immigration canadien.
"Quel sont ces conditions ?"
- En théorie, une seule. La confiance. En pratique, ton nom et prénom sur un document du BAM certifiant vouloir bénéficier du programme « Hopes » c’est un hommage à l’homme qui l’a mis en place. Tu intègres l’Institut, tu y résides sous sa responsabilité en liaison avec un agent de probation à qui un rapport bi mensuel sera fait. Qu’importe ton passif, ton origine, du moment que tu es clean de délit de terrorisme et d’action ayant conduit à un homicide volontaire sur le sol Américain : tu seras protégée et reconnu comme affilié à l’Institut par le gouvernement. Tu as un don précieux, Sera’, un don qui peut faire le bien autour de toi, un don qui peut montrer au reste du monde combien les mutants et les humains sont fait pour vivre dans un même univers et combien nous pouvons tirer parti d’une cohabitation pacifique entre les peuples, j’ose même dire comme le professeur Xavier, une collaboration.
Caitlyn se leva de son siège et s’avança vers elle en lui tendant une main.
- As-tu déjà entendu parler des X men ? Forcément…Ne crois pas ce que tes yeux te montre parce que malgré ces vêtements j’en suis une. Tu n’as rien à craindre, je te protégerai Sera, nous avons voué notre existence à défendre ce rêve d’intégration pour un monde où tu n’auras plus jamais à fuir et avoir peur de dire qui tu es.
Elle planta son regard dans le sien en inclinant la tête, la main toujours tendue en un geste évident.
- La confiance Sera’ c’est la première étape…deux mots sur un document et nous sortons d’ici, tu as tout à gagner ma belle et vraiment rien à perdre parce qu’aujourd’hui c’est le premier jour du reste de tes jours. Prends un autre chemin, crois en moi, s’il te plait, ce choix je ne le ferais pas à ta place, voilà, la condition.
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| | | Serafielle Courcel Dubois Élève à l'Institut Beta
Messages : 75 Date d'inscription : 12/04/2013 Age : 38
| Sujet: Re: La mystérieuse inconnue de la cellule 13 [Cellule] Lun 22 Avr - 22:49 | |
| Sera ne put s'empêcher de répondre au sourire de Caitlyn. Cette fille semblait douée pour mettre en confiance, Sera devait bien le lui reconnaitre... à moins que ce ne soit elle qui aspire tellement à être de nouveau en rapport avec d'autre humain... sans doute un peu des deux conclut finalement la jeune guérisseuse.
Son sourire et son visage se teintèrent d'une certaine tristesse cependant à l'évocation de religion et de l'éthimologie de son prénom. Elle ne se souvenait même pas du visage de sa mère qui avait tant espéré protéger ses deux fillettes en leur donnant des noms d'ange. Avait-elle réussi ? Était-elle heureuse de ce que sa fille était devenue ? Est-ce que ses 4 parents s'entendait bien là-haut ? Elle l'espérait.
La dame l'accusa encore d'être sur la défensive, et bien que Sera s'en sente encore un peu coupable, elle ne savait trop quel autre attitude à adopter dans un tel lieu. Elle avait tant été persécuté par les autres depuis son enfance et plus encore depuis qu'elle était mutante, que cela lui était venue naturellement. Cependant, sous les reproche de la jeune femme, elle se sentait légèrement honteuse et surtout, elle se rendait compte qu'elle n'aimait pas du tout l'être. Un peu plus tôt, elle lui avait aussi reprocher de survivre au lieu de vivre, Sera prit maintenant conscience à quel point c'était vrai, et à quel point elle en était écœurer.
Mais Caitlyn n'en resta pas là, après un léger silence que Sera ne voulu pas briser, pas encore. La X-women repris la parole et là Sera se sentit vraiment idiote. Bien sur qu'il devait avoir d'autre mutant et qu'il avait surement lut dans son esprit, où aurait put le faire. Il avait sans doute voulu lui donner une chance de le dire d'elle-même. Elle se maudit cette nouvelle méfiance en elle. Cela lui apprendra à perdre confiance.
Elle écouta tout le reste du discourt dans une posture moins fermer, prenant vraiment le temps de regarder cette femme en face d'elle. Elle avait fait tout ce chemin, prenait son temps pour discuter avec elle, gentillement, presque d'égale à égale pour lui ofrir une chance. Elle méritait le respect de sa franchise et que Sera la regarde.
Lorsque la "Juriste" sembla en avoir terminer, ne pouvant s'en empêcher, sa nature profonde reprenant le dessus, Sera éclata de rire.
"Qu'est-ce que j'ai put être idiote."
Elle secoua la tête, controlant son hilarité, ce qu'elle s'apprêtait à dire la ramenant au sérieux, et peignit sur son visage une grande tristesse.
"Oui je suis entrée illégallement au État-Unis, pas que je l'ai voulu, je m'en suis rendu compte plus tard, et je me suis dit que ceux que je fuyait ne me retrouverait pas. Mon histoire est un peu triste, comme la plupart des mutants j'imagine. J'avais une famille, en fait deux famille aimantes. Mes vrai parents sont mort quand j'étais toutes petites, je n'ai jamais revue ma soeur jumelle. 2 ans après, j'ai été adopté, il m'aimait aussi beaucoup, comme leur propre fille. Ils avait un autres fil. Un peu après que mes pouvoirs soit apparut, je n'ai plus supporter la violence d'un des "bum" de l'école. Il était le fils du chef d'un gang criminel important, il me persécutait depuis mon entrée au secondaire, et il venait d'étendre ma meilleur amie, ma seul amie, par terre et elle ne se relevait pas. Je l'ai frappé, jusqu'à ce qu'on me sépare de lui. Il a terminer à l’hôpital et le soir même, ma maison, avec mes parents et mon frère à l'intérieur à exploser. Je me suis enfuis, j'ai eu si peur qu'il me trouve, me fasse la peau aussi, ou bien qu'il fasse pareil avec une autre famille qui m'hébergerait. L'affaire à été étouffer, on nous as tous déclarer mort. Il y avait 4 cadavre dans la maison... à qui était le 4e, je ne sais pas. Peut-être un des leurs. C'était il y a deux ans. Je n'en ai jamais parlé depuis, je bouge, je voyage. Grabuge est devenue ma famille, mon ami. Je soigne les gens que je croise, ceux qui mourrait en attendant les ambulancier depuis peu après que je sois traverser."
Faisait-elle bien de tous raconter cela ? Sans doute, ou pas, mais c'était trop tard. Elle avait besoin d'en parler, elle voulait aussi réparer sa faute de n'avoir rien dit depuis son arrivé.
"Quand on m'a capturer, j'ai eu peur qu'on me renvois au Québec et que les criminels décide de terminer le travail, et que d'autre paie en même temps que moi. Je ne veux plus que personne meurt à cause de mon manque de contrôle. Est-ce que ça fait de moi une criminelle, je ne sais pas, sans doute, mais je ne suis pas une terroriste. Mon pouvoir à un revers par contre, je peut lire la personnalité des gens avec mes mains. Donc quand je guéris, je viole un peu leur esprit, je n'aime pas ça, et je porte des gants pour éviter de le faire à n'importe qui. C'est pas vraiment correcte de le faire sans la permission de la personne. Je n'ai jamais utilisé ce que j'ai compris sur les gens que j'ai guéris, mais il sont là en moi, je rêve d'eux la nuit."
Allait-on lui refuser de partir après cette confession ? Peut-être, mais effectivement, valait mieux être honnête. On lui offrait une chance, et Sera réalisait que depuis sa fugue elle avait briser nombre de ses principes moraux et cela ne lui plaisait pas. Il ne suffisait pas de survivre, elle voulait vivre, et surtout vivre correctement. Ne plus violer son code d'éthique, quitte à en payer le prix.
Puis, comme pour répondre à ce que Caitlyn avait dit sur son don, sur le bien qu'il pourrait faire... où peut-être parce qu'elle rêvait encore que ça ce réalise, elle ajouta.
"Je voulait faire médecin avant tous ça." | |
| | | Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
| Sujet: Re: La mystérieuse inconnue de la cellule 13 [Cellule] Mar 23 Avr - 9:31 | |
| L’expression de Caitlyn changea alors que son interlocutrice expliquait son histoire, elle oscilla entre intérêt et surprise. Somme toute, c’était un parcours d’une banalité presque linéaire face à une sorte de bêtise ordinaire et quotidienne, quelque soit le pays où elle se situe. Mais l’élément qui la choqua au plus haut point fut l’existence de cette jumelle et dès lors, elle fit les rapprochements qui s’imposait tout en m’observant plus attentivement, les similitudes étaient pourtant évidentes mais ne l’avaient pas frappée outres mesures car l’Irlandaise était loin d’être physionomiste ce qui lui avait déjà valu à l’Institut de sacrés moments de solitudes lorsqu’elle confondait certains élèves. Et comment ne pas faire le rapprochement avec le prénom biblique qu’elle partageait en commun ? Ainsi, la jeune fille revêche et négative qu’Amy et elle avait récupérée quelques semaines auparavant serait cette jumelle disparue ? Et qui a dit qu’il n’y avait pas de destin mais que des coïncidences heureuses ! Ce fut l’explication de la nature de ses dons qui finit par la convaincre, des dons d’une similitude frappante avec ceux de la jeune Anielle.
Garder le secret pour l’instant était impératif, les problèmes et mystères entourant cette dernière étaient bien plus graves que ceux de sa « sœur » présumée au point qu’il valait mieux ne pas évoquer son existence entre les murs du BAM. Si des retrouvailles devaient avoir lieux, elles se feraient dans la chaleur protectrice des locaux de l’Institut et surement as derrière un parloir froid et aseptisé. En tout cas, un sourire énigmatique se dessina sur les lèvres de la belle rousse, oui, Serafielle avait bien plus à gagner qu’elle le pensait à la suivre, mais ce fait ne devait en aucun cas entrer en ligne de compte pour valider son choix, choix qui semblait à présent consommé.
"Je voulait faire médecin avant tous ça."
Caitlyn baissa la main pour recroiser les bras à nouveau et lui sourit avec douceur.
- Et alors ? tu le veux toujours non ? Nous avons des mutants médecins à l’Institut et même une infirmière dont le pouvoir fonctionne comme le tien. L’Institut est une école avant tout, on y apprend à contrôler ses pouvoirs mais on y étudie classiquement aussi. Je vais te raconter la suite des évènements à venir…Si tu es d’accord, on va quitter cet endroit dans la minute qui vient pour un bureau plus conventionnel où tu vas signer deux trois documents et je vais les contresigner aussi, c'est-à-dire que par ma voix, c’est l’Institut qui s’engage, ce n’est pas une action à prendre à la légère. Dès que ca sera fait, nous sortirons d’ici toutes les deux et je te ramène chez toi, dans ton nouveau chez toi. Pour des raisons personnelles, je déteste qu’on « fouille » dans ma tête, y’a des souvenirs pénibles et douloureux que je préfère garder pour moi mais j’ai bien compris le fonctionnement de ton don…Si tu le désires, si il subsiste le moindre doute sur la sincérité de ma démarche, je n’hésiterais pas une seconde : tu n’as qu’à me toucher pour lire en moi et y voir que tout ce que je te dis est vrai.
Si tu as besoin de cette preuve, je veux bien te la donner parce que je comprends mieux que personne combien c’est difficile de faire confiance à un autre lorsqu’on a passé sa vie à s’enfuir, c’est exactement ce que j’ai fait avant d’arriver à l’Institut. J’y ai trouvé une famille, des personnes formidables prêtes à me pardonner, à m’aider et à m’aimer, j’y ai trouvé un sens à ma vie et même plus.
| |
| | | Serafielle Courcel Dubois Élève à l'Institut Beta
Messages : 75 Date d'inscription : 12/04/2013 Age : 38
| Sujet: Re: La mystérieuse inconnue de la cellule 13 [Cellule] Mar 23 Avr - 16:51 | |
| Serafielle acquiesça au fait de quitter la cellule et de signé les papiers. Elle était prête maintenant, elle en avait marre de cette cellule, marre de cette vie de fuite en avant, de la peur, de la douleur et de la méfiance. Marre de se faire mal à elle-même chaque fois qu'elle fuyait une main tendue, chaque fois qu'elle refusait de croire en l'espoir. Elle voulait de cette nouvelle vie, de cette chance qui lui était offerte d'aider à réalisé le rêve de tant de mutants, celui de la paix et de la coopération. Elle avait un don qui demandait en retour de faire son devoir. Elle avait cru, c'était aveuglé, à ne guérir que des gens sporadiquement, en se cachant et dans la clandestinité. Mais son destin était autre. Elle avait le devoir de le faire au grand jour, de prouver au humain que les mutants n'étais pas tous des gens dangereux, que la cohabitation était pacifique.
"Je tâcherai de me montrer à la hauteur Mme Elioth. Et je n'ai pas besoin de lire en vous, de jouer les intruse." Un sourire amusée fleuris sur ses lèvres. "Et de toute manière mon don en fonctionne pas vraiment ainsi, où en tout cas, je ne le controle pas. Je peut voir quelle genre de personne vous êtes, qu'est-ce qui vous rend belle et forte à l'intérieur, mais je ne choisis pas ce que je vois et ressent. Je pourrait tout aussi bien voir si vous êtes loyale, ou si vous adorer les chiens." Elle rit un peu, c'était caricaturale bien sur. A moins que son amour des chiens ne soit vraiment ce qui la poussait à donner le meilleur d'elle-même, elle ne verrait probablement pas la dernière option, mais elle avait envie de banaliser un peu son don, elle ne l'aimait pas, bien qu'il lui donnait un apperçu positif de la vie et du monde... elle se sentait impolie de l'utiliser, presque criminelle, même avec la permission d'autruit. C'était une violation de l'esprit.
"Et de toute façon, vous parliez de confiance, et bien je choisis de vous la donner. Je ferais preuve d'une bien mauvaise fois si je refusait de croire en la bonté des gens. J'ai fuis cette part de moi trop longtemps, je n'ai pas besoin de toujours vérifier qui est en face de moi, et de toute façon, même avec mon don il serait facile de me mentir. Il ne me montre pas ce que les gens ont de mauvais, s'il mente, seulement ce qui fait d'eux des gens de bien, ou des gens fort. Et tout en vous me semble vrai, alors je vais choisir de vous croire sur parole. Ce que vous m'offrez, je n'aurai pas de 2e chance de le saisir, alors prenons le maintenant, et bâtissons sur des base de confiance. Si vous me trahissez, tans pis, au moins j'aurai essayer."
Sera la croyait, elle en avait réellement assez de se fuir elle-même, de se cacher. Elle s'était mentis trop longtemps, c'était meutrie l'âme à force de méfiance. Il était temps pour elle de renoué avec l'espoir, et surtout avec elle-même. Dieu lui donnait une autre chance de vivre pleinnement et surtout de le servir. Elle se devait de la saisir, et surtout de croire le messager. Pourquoi cette femme aurait-elle fait tout ce chemin juste pour lui mentir de toute façon, ça aurait été absurde. Et Sera ne voulait pas faire d'insulte ni au destin, ni au effort qu'avait fait cette femme pour lui offrir ce nouvelle espoir. C'était le message de Dieu, croit, aime, espère. Elle avait bien l'intention de vivre cela à fond. Avant sa fugue, elle croyait fermement que c'était par l'exemple, en vivant pleinement ses principes qu'elle pouvait montrer une autre voie à ceux qui n'en voyait pas d'autre, à ceux qui usait de violence. Même avec ceux qui la persécutait, avant l'événement fatidique, elle avait toujours essayer d'encaisser sans répondre, de continuer à aidé et à aimé de son mieux. Voilà une chance de retourner à cette voie qu'elle avait perdu par peur et par douleur. Elle n'était pas guérit, la peur était encore là, lui dévorant les entraille, tant d'inconnu, et elle revoyait encore l'explosion, les flammes, mais elle ne pouvait pas vivre dans la peur et la méfiance toute sa vie. Elle voulait retrouver son âme, et surtout aidé le monde à devenir meilleur.
Elle se leva et ajouta avec une certaine malice.
"Je vous serrerais bien la main pour marquer notre engagement... mais je crois que vous trouveriez cela un peu intrusif." | |
| | | Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
| Sujet: Re: La mystérieuse inconnue de la cellule 13 [Cellule] Mer 24 Avr - 8:53 | |
| Tout en ramenant la chaise à sa place, elle épousseta son tailleur en hochant la tête avec un regard amusé à l’intention de son interlocutrice.
- Mme Elioth ? Han, mais tu veux me faire mourir avant l’heure ou quoi ? Oui bon, dans deux mois, si ça t’amuse tu pourras m’appeler Madame Elioth-De Lauro mais pour l’instant Caitlyn sera bien assez suffisant. Pour la vision « intrusive » de la lecture…je t’avoue que c’est quelque chose qui me déplait fortement comme généralement les contacts physiques avec les gens qui n’ont pas un certain degré d’intimité avec moi, ça me rend « physiquement » malade, c’est un de mes « problèmes » on va dire et je pense que ça ne s’améliorera pas.
Et ce problème, héritage d’une enfance martyr qui s’était résumée à recevoir un déchainement de violence de la part d’un beau-père fortement alcoolisé était la moindre des séquelles qu’elle avait hérité de cette période mais qui déjà suffisait à lui empoisonner l’existence en dressant une barrière physique entre elle et les autres, barrière rehaussée par l’utilisation de son don électrique. Elle frappa par deux fois à la porte tout en se tournant vers la jeune fille en une position d’attente.
- J’aime ton discours, voilà une façon positive d’appréhender la vie ! Je t’assure que tu n’auras pas à le regretter et en ce qui concerne une éventuelle trahison, je te rassure la dessus, l’Institut et les gens qui composent cet endroit son ma famille de cœur, ils ont ma fidélité et mon soutien inconditionnel.
Elle considéra la main tendue avant de la saisir en la serrant brièvement, dissimulant assez maladroitement un léger mal être lors du contact furtif et se maudissant une fois de plus pour cette manifestation encombrante d’un passé oppressant. Elle le fit pour lui prouver que cet engagement avait un sens et une importance bien plus vaste qu’on aurait pu le croire, elle le fit pour saluer le courage de cette jeune personne se décidant à empoigner fermement les rennes de sa destinée. Elle afficha malgré tout un sourire gêné chargé d’excuses implicites qu’elle ne prononça cependant pas (puisque comme le disait si bien Rachel sa protégée, on ne s’excuse que lorsqu’on fait une connerie et qu’elle ne se sentait pas fautive sur cette action) alors que la porte s’ouvrit derrière eux laissant apparaitre l’agent du Bam qui interrogea l’Irlandaise d’un bref regard.
- Bien, nous aimerions remonter au service administratif, conformément à l’accord établi entre votre institution et la nôtre, cette jeune personne désire bénéficier du programme « Hopes » et j’atteste par ma présence qu’elle présente les conditions nécessaires et suffisantes à son intégration au sein de l’Institut Charles Xavier. Nous désirons l’accueillir et elle en émet également le désir.
Elle la sollicita du regard afin d’obtenir son approbation verbale puis l’Agent les fit sortir de la cellule pour les conduire vers l’ascenseur à travers un dédale de couloir. Caitlyn resta aux cotés de sa protégée, marchant d’un pas calqué sur le sien et se contentant de répondre par un clin d’œil ou un bref sourire à des manifestations de stress évidente et compréhensible face à cette plongé vers un monde inconnu. Elle lui signifiait qu’elle était là et que cette main qui guide, elle avait fini par ma saisir et qu’elle ne la lâcherait pas en retour.
Elle parla à sa place le plus possible lorsqu’elle fut installée au bureau ce qui amusa passablement l’agent qui finit par la surnommer avec taquinerie Ally Mc Beal vert-pistache ce qu’à quoi l’Irlandaise répondit par un Homer Simpson Bameur de bon aloi. L’échange resta cependant détendu puisque tout le monde y mettait du sien. Ce n’est que lorsque la lumière du soleil inonda leurs visages sur le parvis du triskelion que Cait’ se laissa aller à un profond soupir de soulagement tout en se saisissant de ses lunettes de soleil d’un bleu incongru avant d’épiloguer dans un souffle.
- Je déteste cet endroit…trop de fantômes, trop de souvenirs. Mais ce n’est pas un triste jour ! Le Printemps est là Serafielle ! Tu es à l’aube de ta nouvelle vie, respire a plein poumon cet air parce qu’à présent personne ne viendra plus te le reprocher, on rentre à la maison, notre maison.
Elle s’avança pour se tourner vers elle avec un sourire malicieux.
- Ah et au fait ! j’espère que t’as pas la trouille en moto ? Je vais essayer de ne pas rouler vite, débarquer en X jet, j’aurais eu l’air un peu conne, et pis ils n’ont pas la place pour le garer…
Fin du Rp pour Miss Elioth. | |
| | | Serafielle Courcel Dubois Élève à l'Institut Beta
Messages : 75 Date d'inscription : 12/04/2013 Age : 38
| Sujet: Re: La mystérieuse inconnue de la cellule 13 [Cellule] Dim 28 Avr - 23:17 | |
| Sera ne peut s'empêcher de pouffer de rire quand elle répondit à son "mme Élioth". Elle appréciait déjà cette femme, il y avait quelque chose de bien en elle. Son sourire s'élargie quand elle entendit la suite... mais elle resta surprise, et pas encore certaine d'avoir compris. Elle n'était pas très familière des coupe homosexuelle, et c'était la première fois qu'elle était en contacte avec une lesbienne.
"C'est une femme aussi ?" Seulement de la curiosité, aucun préjugé. Sera ne se le serait pas permis de toute façon, et puis, elle-même réalisait qu'elle n'avait pas de problème avec ça. Elle avait été tellement victime de préjugé, très différents, durant sa vie qu'elle en était venue à se débarrasser de la plupart des siens. "Félicitation en tout cas."
Elle ne sut que répondre au reste de la tirade de la dame par contre. Des excuses ? Elle n'avait pas l'impression d'avoir quelque chose à se reprocher... De la compassion, est-ce que cela ferait trop emprunté ? Déjà-vu. Elle la connaissait à peine, et elle ne voulait pas retourner le couteau dans la plaie, si bien qu'elle laissa couler finalement.
Le reste de son discourt mis Sera un peu mal à l'aise. Elle ressentait comme un malaise à l'idée de se faire une "nouvelle famille". Elle en avait perdu 2, n'avait jamais retrouvé sa soeur, son coeur lui faisait encore tellement mal, juste de penser à tous ça. Serait-elle capable de se lié à nouveau ? De se faire des amis ? Elle avait eu tant de difficulté par le passée à se lié, même avant qu'on découvre qu'elle était mutante. De plus, elle avait tellement changer qu'elle n'était même plus certaine de savoir qui elle était. Pourrait-elle apprendre à vivre à nouveau ? Elle en avait le désir, mais elle n'était pas certaine d'y arrivé.
C'est à ce moment que Grabuge se rappela à son esprit. Allait-elle avoir le droit de le garder. Elle ne pensait pas réussir à l'abandonner, ou à le donner à d'autre. Le liens qu'il avait tisser ensemble n'avait rien d'un don mutant, mais il était si fort que la jeune mutante se senti complètement désemparée à l'idée de le laissé derrière elle. Il faisait parti de sa vie, sa seule famille, son refuge. Sa fourure était douce et tellement réconfortante. Ne plus l'avoir auprès d'elle sembla soudain insurmontable, mais elle ne sut comment aborder le sujet. Elle conserva donc le silence et tenta de continuer à faire bonne figure.
Et le fait que Cait lui prennent la main "l'aida" en quelque sorte à garder un visage impassible, surtout qu'elle ne s'y attendait pas. Ce fut bref, mais l’adolescente eu le temps de sentir beaucoup d'amour chez cette femme et aussi que Cait était une femme qui protégeait les siens, et ceux qui en avait besoin. Elle se ressemblait beaucoup sur ce point. L'échange fut fini avant que Sera ne put vraiment en ressentir des inconvénients, ou ne se perde dans la connexion. Elle en fut soulagée. Elle garda silence sur ce qu'elle avait vu, les gens n'aimait pas trop savoir ce qu'elle voyait, enfin le peu de gens qui connaissait son don, et elle ne savait pas si Cait serait de se lot. De même, elle se sentirait mal à l'aise de ramener la conversation sur un sujet douloureux à la X-Women.
Elle suivit en silence jusque dans les bureau administratif. Elle se sentait mal à l'aise, perdu, et surtout elle ne savait toujours pas comment demander la permission de garder Grabuge avec elle. Elle était presque prête à repartir de l'institut pour ne pas abandonner Grabuge, mais elle s'était engagé. Comment faire pour réaliser deux promesse contradictoire ? Sa conscience ne serait pas heureuse dans un sens ou dans l'autre. Elle voulait tellement aller à l'institut, mais elle ne pouvait pas rompre la promesse qu'elle avait fait à son "bébé". Elle s'était jurer, quand il avait fuguer d'une famille à qui elle avait voulu le donner, qu'elle prendrais soins de lui jusqu'à ce que la mort les sépare. Il n'avait jamais voulu d'autre maitre qu'elle, malgré toutes ses tentatives pour lui donner une meilleur vie que celle de bohème. Comment l’abandonné maintenant qu'elle avait un foyer ?
Puis elle sortir dehors et la bonne humeur de sa "tutrice" lui amena, malgré ses angoisse, un sourire sur les lèvres. À la question, Sera prit un temps de réflexion, tout en regardant la dite moto. Cela lui semblait être des siècle auparavent qu'elle en avait admirer une avec son frère.... Douleur à nouveau, comme il lui manquait, son sourire, sa joie de vivre, et leur rêve commun qu'il l'emmène un jour faire un tour. Son frère si casse-cou. Il économisait depuis quelque temps déjà, travaillant le soir dans un dépaneur, pour pouvoir s'offrir une moto. Une larme solitaire coula sur sa joue, mais un sourire, douloureux et aimant à la fois, naquis sur ses lèvres.
"Mon frère voulait s'en acheter une, et on planifiait de se faire un voyage tous les deux ensemble, avec seulement une tente et de visiter le québec en moto... c'était juste avant sa mort. J'adorerais faire un tour... je crois."
Elle devait aller de l'avant. Il était parti, mais il aurait été tellement fière de sa petite sœur. Il fallait qu'elle y crois. Elle n'avait jamais réussi à faire son deuil, vivant au jour le jour, oubliant le passé. Elle avait caché son deuil dans son cœur et l'avait verrouillé. Mais il revenait, maintenant qu'elle était "libre". Elle devait être courageuse et y faire face cette fois. Il n'était plus temps de fuir, mais d'affronter la vie.... mais AVEC Grabuge. Elle allait bien trouvé un moyen de les convaincre, s'il le fallait, de la laissé amener son chat. | |
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