Messages : 1258 Date d'inscription : 01/04/2012 Age : 30
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Sam 25 Mai - 15:11
Deux minutes. Cent-vingt secondes. Le temps pour Amy de lui donner un peu plus de six cent coups de poing. Mais également le temps qu’il lui fallut pour que son visage revienne à la normal, le sang noir qu’on lui avait arraché se transformant en fumée, à l’instar de celle qui composait le Spectre, pour revenir à sa place, et reformer ses chairs. L’Immortalité conférée par le Léviathan n’était pas comme tous ces facteurs guérisseurs mutants, non, il ne s’agissait pas de guérir ou de soigner, mais de remplacer. Et de remplacer avec de l’Essence du Léviathan, le damnant toujours un peu plus, lui ôtant toujours plus son humanité, parcelle par parcelle, physiquement parlant. Mais ce n’était qu’une partie du prix, une partie qu’il payait, comme toutes les autres. La contrepartie importait plus encore, à ses yeux.
Oh, il n’avait pas besoin se faire « foutre à tel point qu’on pourrait le croire empalé en haut d’une tour », le Léviathan avait déjà fait bien pire niveau « le baiser ». Amy voulait savoir ce qu’ils avaient fait à Caitlyn, à son aimée, elle savait qu’elle allait souffrir, elle savait qu’elle ne devait pas, mais l’interdiction était la meilleure des incitations. Oui, peut-être avait-elle le droit de savoir, mais cela ne signifiait pas qu’elle était prête.
Cependant, elle fut prit d’un doute : avait-il raison ? Peut-être, peut-être pas, toujours était-il qu’il voulait la protéger comme l’enfant qu’elle était, une enfant suffisamment naïve pour croire au super-héros ou à la bonté naturelle du monde. En vérité, si elle voyait la vidéo, elle risquait au mieux de s’uriner dessus, au pire de devenir complètement folle, ce n’était pas dangereux. Le vrai danger était la réaction d’êtres comme Jubilee, qui cependant se maitrisait parfaitement, ou Rachel, qui en revanche ne se maitrisait pas du tout. Mais il devait bien avouer se moquer d’elles, et de ce qu’elles pourraient faire suite aux images.
Mais pour l’instant, Jubilee se contentait de cracher un peu de sang et de se remettre du choc. La chef temporaire est de nouveau dépassée, elle a essayé de jouer un rôle pour lequel elle n’a pas été formée, et désormais, elle a peur. Peur du choix, car dans les deux cas, les conséquences seront funestes. Elle le sait, elle est sans doute la seule à connaitre suffisamment les deux données de l’équation, Caitlyn et Amy, pour en envisager la globalité.
Rachel quant à elle, lui ôta sa preuve des mains ; que d’impolitesse, mais un acte sensé pour le chien de guerre qu’elle était, celui de le désarmer. Diplomatique, quant on connaissait l’animal. Cependant, cela n’en restait pas moins un animal, et elle n’avait pas la suite dans les idées nécessaire à continuer, attendant simplement les ordres. Cela la rendait si facile à manipuler, alors même qu’elle craignait cela plus que tout.
Ororo reprit les rênes, essayant d’être et la mère, et la guerrière. Strom se voulait l’actuelle chez des X-Men, en l’absence de Cyclope, qu’elle assume son rôle, dans ce cas. Mais la chef des X-Men intéressait moins Sébastian que la protectrice maternelle que Munroe pouvait être, celle qui vint défendre Amy de lui comme soutenir cette dernière, mais qui n’était pas capable, cependant, de défendre ses protégés d’eux-même. Trop jeune, sans doute, n’ayant jamais enfanté, elle faisait cela à l’instinct, et commettait donc des erreurs. Mais il lui remerciait d’essayer, c’était toujours un plus de son point de vu.
"Je crois que tu n'as pas bien compris la situation. Tu n'as aucun ordre à nous donner. Cait est notre amie… à toutes. Avec ou sans ton aide nous la retrouverons même s'il nous faut retourner chaque pierre, fouiller chaque trou de New york… ou de la terre. Nous crois tu si naïves pour nous fier à toi… si démunies pour nous laisser dicter tes conditions… Pauvre idiot nous possédons plus de pouvoir que tu n'en auras jamais…
Sébastian la regarda simplement, une unique pensée raisonnant dans son crâne, une pensée si forte que si le Léviathan ne bloquait pas leur émission, tous les télépathes présents auraient put l’entendre raisonner : idiote.
"nous finirons bien par savoir ou est Cait… Et c'est toutes ensembles que nous irons la délivrer. Encore un mot sur ce que nous devons ou ne devons pas faire et non seulement je laisserais Amy finir de te réduire en bouillir mais je l'aiderais avec beaucoup de plaisir… suis je bien claire???"
- Les X-Men ne tuent pas ; argument de vente, déclara-t-il simplement, citant les propos qu’avait tenus Amy, des mois auparavant. Vous détenez plus de pouvoir que je n’en aurai jamais… et alors ? A quoi vous sert tout ce pouvoir ? Vous a-t-il ramené Caitlyn ? Non. Et il ne le fera pas. Tout le pouvoir du Phénix est inutile si vous êtes incapable d’en user, si vous n’avez que le néant contre qui l’utiliser. Ce n’est pas le pouvoir qu’il vous faut aujourd’hui, se sont des compétences et de l’intelligence. Votre pouvoir ne sera pas plus utile demain car ce n’est pas avec le pouvoir que vous pourrez soigner Caitlyn. Ecoutez-vous, Miss Munroe, le pouvoir vous rend-t-il aveugle ? J’ai fait mieux que vous avec une simple projection astrale, et une bonne dose d’intelligence. Vous n’êtes démunies que si vous misez sur vos pouvoirs pour sauver Fuzzy ; la retrouver, oui, bien sur. Mais la retrouver à temps, tout l’enjeu est là. Vous n’allez pas vous fier à moi, cependant je ne vais pas vous laisser vous saborder seules parce que vous avez oublié qu’avant vos pouvoirs, c’est vos caractéristiques humaines qui vous définissent ; l’intellect, le cœur, l’idéalisme. C’est navrant que ce soit quelque chose comme moi qui doive vous le rappeler.
Un lourd soupir alors qu’il marquait une pause, regardant simplement Amy.
- Tu veux la regarder, Tess’, alors ne t’en prive pas. Nous avons chacun à choisir nos propres fantômes, seulement, rappelles-toi une chose : ce n’est pas ta faute.
Aléa Acta Est, auraient clamé certains ; mais il n’y avait aucun hasard dans ce qui allait se dérouler, dans ce qui se déroulait d’ailleurs. Les X-Men avaient une vision tellement restreinte, tellement ancrée, qu’il leur était impossible de comprendre les implications sous-jacentes à ce qui se tramait ici ; enfin, peut-être l’une d’entre elle possédait le recul nécessaire.
*Miss Frost… J’espère que vos boucliers n’oblitéreront pas cette pensée… Storm est trop impulsive, quant à Amy, Jubilee ou Rachel, elles ne tiendront plus longtemps… j’en fais donc appel à vous, Reine de diamant… Je pense que Sinistre n’est qu’un pion, dans ce qui ce déroule ici… Je pense que d’autres puissances, des Puissances Cosmiques, comme le Phénix, sont impliquées. Une en particulier : Aislinn Lyov-Elioth. Je ne sais juste pas dans quel camps ; l’OverRun qui c’est produit ici aurait du tuer Caitlyn, comme les autres, cependant, ce n’est pas le cas, et malgré les probables heures de torture qu’elle a encaissées, Fuzzy s’est échappée. Elle n’a pas tenté de prendre contact avec vous non plus… Jamais les autres ne me feront confiance, et si je ne vous demande pas de le faire non plus, je vous demande juste de prendre cela en considération. Je crains que vous soyez la seule parmi elles à avoir l’esprit suffisamment clair pour comprendre ce que cela implique…*
Reine Blanche en D8 ?
Amy de Lauro Agent du BAM Gamma
Messages : 2226 Date d'inscription : 07/04/2012 Age : 30
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Sam 25 Mai - 18:27
- Vous allez pas l’écouter, tout de même ? Pitié, dites-moi pas que vous allez faire ce qu’il exige…
Rachel ne s’en foutait pas, à sa surprise, lui rendant son regard ; oh, elle n’avait pas peur, comme Amy, mais peut-être avait elle peur pour Amy. C’était le cas de Jub, cela l’italienne parvenait parfaitement à le voir ; peur, stress, de la colère également, puis la fuite, la fuite dans le silence. Après la compréhension et la peur, vint la colère ; Strom, une tornade furieuse, son surnom était évocateur, mais une tornade qui se contenait et prenait connaissance de son environnement également.
"Amy "
Non ! Pas d’Amy ! Plus d’Amy si elle perdait Cait’ ! Plus d’Amy à jamais !
Une main sur son épaule, et la compassion également, compassion qui tenterait de l’arrêter ? Il y avait de la colère, envers Sébastian, mais c’était le cadet des soucis de l’italienne, de même que la neige qui commençait à tomber dehors, annonçant la tempête. Tempête qui sévit à l’intérieur même de l’usine alors qu’Ororo parlait ; non, il n’avait aucun ordre à leur donner et oui, Caitlyn était leur amie, même plus dans les cas de l’italienne, de Jubilee et de Rachel. Oui, avec ou sans son aide, elles la retrouveraient, quelqu’en soit le prix, mais il y avait une différence entre la retrouver et la sauver. Non, elles n’étaient pas assez naïves pour se fier à lui, mais oui, elles étaient démunies, et tout le pouvoir qu’elles avaient put déclencher n’avait servit à rien. Et cela, il le savait pertinemment, car les « choses » comme lui savaient toujours, elles avaient toujours un tour d’avance, un coup en réserve. Cela faisait mal de l’admettre, mais Nephilim pensait que Sébastian von Orchent avait mieux comprit la situation qu’elles toutes.
Et pourtant, il restait là, reprenant ses critiques à elle sur les X-Men, les remettant en cause comme elle-même l’avait fait par le passé, démontrant, outre qu’elle avait eut raison, qu’elle n’avait pas fait bouger les mentalités : Storm raisonnait par le pouvoir, hors quel pouvoir avait Caitlyn, si ce n’était sa volonté et son abnégation ? Ses éclairs n’étaient pas sa force, non, c’était elles, sa force, elles toutes, et pourtant, Ororo semblait l’ignorer. La veille garde des X-Men était donc aussi moisie que ce que Nephilim avait décrié.
Mais qu’importait ! Que les X-Men soient dissout s’ils n’étaient pas capables de sauver une des leur ! Comment protéger et sauver le monde alors que lorsqu’on les frappait au cœur, on révélait toute leur incompétence et leur fragilité, exercice que la Passation avait mit en lumière, mais pas résolut.
"Amy c'est à toi de choisir… Si tu penses que cela va t'aider…"
*Amy, je vais te donner un conseil que j'ai rarement prononcé : S'il-te-plait, ne te surmène pas, fais ce que tu penses être raisonnable et dans la mesure de tes capacités. Je me doute que tu tenterais l'impossible pour Cait, mais nous ne pouvons pas te perdre aussi dans ce processus.*
- Tu veux la regarder, Tess’, alors ne t’en prive pas. Nous avons chacun à choisir nos propres fantômes, seulement, rappelles-toi une chose : ce n’est pas ta faute.
*Ne t'inquiète pas nous sommes toutes à tes cotés *
Amy sourit, mais ce sourire était amer, alors que dès la fin de l’APB, Emma semblait l’avoir ré-incluse dans le lien psychique. Cela faisait du bien de se sentir soutenu, mais elle arrivait sur un terrain où le soutien n’importait plus : elle irait jusqu’au bout, seule si elle le devait. Et s’il y avait un point de non retour, alors elle ne reviendrait pas.
*Pardonne-moi Emma, mais vous m’avez perdue le jour où vous m’avez demandé de tuer Illyana Raspoutine, car je l’ai fait…*
Des années plus tard…
- C’est fou… Malgré toutes ses années, malgré tout ce qui nous est arrivé après, je m’en souviens encore parfaitement. Et cela me fait toujours aussi mal. Je croyais avoir souffert, à l’époque ; la mort de Séléna, le Flammes de Mutant Town, l’échec avec Ciera, l’attaque au Met, les Cœurs Brisés, Orage d’été, sans parler de cette foutu mutation qui empirait toujours, où des événements des passations, la mienne comme la sienne. L’effondrement nous permettait d’évacuer, à l’époque, on faisait cela en silence, seules à deux, seules face à ce monde cause de notre malheur, car on n’avait pas besoin de lui pour notre bonheur. San Francisco avait été notre fragment de bonheur pour que l’on puisse continuer sur nos béquilles, le calme avant la tempête. J’avais cru avoir souffert lorsqu’on m’avait « rendue » ma famille, cette bande de dégénérés tous plus cons les uns que les autres, surtout à l’époque. Mais en réalité, c’est quant on m’a prit ma famille, quant on m’a prit Caitlyn, que j’ai le plus souffert.
- Je me souviendrais toujours de lorsque j’ai vu cette vidéo. Ce con de Von Orchent, parce qu’il était encore con à l’époque, il avait foutrement raison. Je n’étais pas prête, mais je ne l’aurais jamais été de toute façon. Mieux vaut Guérir que Prévenir ? La Fin justifie les Moyens ? Dieu ce que cela m’a coûté ce jour-là. Je…
- Je sais que tu sais… mais tu vois… ça fait un siècle… Un putain de siècle… et ça fait toujours aussi mal… Oh, oui, Caitlyn a recousu après. On s’est aimées. Mais ce jour là, j’ai comprit que notre amour aurait un prix. Celui de la souffrance. Si on voulait s’aimer, il fallait payer le prix de la douleur. La douleur physique, mais également la douleur du cœur, lorsqu’on voyait l’autre souffrir. Caitlyn était hantée par les rêves des crimes que son autre « elle » avait commit, et moi, c’est pas ce qu’ils lui ont fait que j’ai été hantée, et que je le suis toujours…
- Je sais que tu le sais, mais je sais aussi que tu sais que j’ai besoin d’en parler. Ça va faire mal, je vais pleurer, moins que ce que j’ai fais ce jour là, mais j’ai le sentiment que je dois le faire. Oh, si je vomi, je nettoierais ; foutue mémoire visuelle…
- Ils… ils l’avaient attachée sur une chaise, à côté d’une cage dans laquelle ils avaient enfermée un gamine. Elle devait avoir une dizaine d’années, tout au plus, c’était une gosse, elle était effrayée, elle n’avait rien à faire là, et pourtant, elle y était… Elle y était enchainée à Cait’. Une lourde chaine, qui reliait leurs deux poignets. Fuzzy avait parfaitement comprit, mais Orobos a quant même prit la peine d’expliquer. « Combien de temps la X Men défenseure de la veuve et l’orphelin va mettre à renier malgré elle son vœu pieux pour redevenir la bête qu’elle était ? Combien de temps pour griller la pauvre petite SDF dont on se fout du nom que j’ai fait ramasser ce matin dans sa fange. Regardes là…L’innocence même…Et tu vas la tuer Caitlyn, parce que c’est ta nature de la faire, tu n’es bonne à rien d’autre et surtout pas à porter un idéal qui n’est pas le tien. Je vais te ramener de force dans le monde qui t’a vu naitre. Tu vas la tuer et tu vas me haïr et moi j’aurai tout gagner. » Il a parlé d’un faucon noir, ensuite, mais je m’en foutais ; qui qu’il soit, où qu’il soit, il ne m’importait pas. Les larmes coulaient sur mon visage alors que je n’arrivais plus à décrocher mes yeux de Caitlyn, que j’avais oublié jusqu’au monde même qui se trouvait autour de moi. On était remontée dans le X-Jet, et on avait branché la carte mémoire pour que Danger la décrypte, et nous montre ce qu’elle contenait. Il n’allait pas la tuer, non, il allait la briser, il allait briser ses idéaux et son être, et il allait y prendre son pied. Il s’en ventait, il en était fier et heureux. « Oboros… Enfoiré ! T’as pas à faire ça… Laisse là tranquille… On n’a jamais été des assassins ! C’était une connerie de job !!! » qu’elle lui a répondu, la colère la faisant remuer sur sa chaise comme un fauve enchainé. Mais non, ça n’avait jamais été leur job… Leur job, c’était ce que lui était en train de faire, de lui faire à elle. Il a appelé son pote, Jimmy, lui demandant s’il voulait bien se défouler un peu en attendant que lui prenne les outils. Il n’avait qu’une seule exigence, qu’il ne touche pas le visage, c’était sa partie préférée. Et Jimmy, il n’avait qu’une seule demande : que Caitlyn crie, cela l’excitait.
- Mais elle n’a pas crié. Tout a commencé par un passage à tabac. Dans les règles, pour s’échauffer. Mais Caitlyn n’a pas crié. Elle a encaissé les coups, sans rien dire. Heureuse, elle les tenait en échec par la simple force de sa volonté, de son abnégation. Puis Orobos est entré en scène… Je… Merde… Je l’ai regardé découper le visage de mon aimée… découper de larges bande de peau sur les joues… découper ses lèvre pour « la faire sourire plus ». Mais elle refusait toujours de crier. C’était sa bataille, elle allait la gagner. Alors, il est passé à la vitesse supérieure : l’acide. Goute par goute, ce salaud l’a bénie à la manière des prêtres catholiques… Ils ne lui ont même pas posée de question, ils se sont contenter de la torturer. Ils voulaient juste qu’elle crie. Je crois, à un moment, que j’ai espéré qu’elle le fasse, pour que tout s’arrête. Elle a tenue plusieurs heures… On en a vu qu’une dizaine de minutes avant que l’on coupe la vidéo. J’étais effondrée sur le flan, en plein milieu du jet, dans mon vomi, pleurant toutes les larmes de mon corps et essayant de m’arracher le visage comme ils lui avaient fait, à coup d’ongles. J'étais sure de l'avoir perdue, mais… on était une, les deux faces d'une même pièce… je devais ressentir ce qu'elle avait ressenti… je devais subir ce qu'elle avait subie… c'était pour moi la seule façon de ne pas la perdre complètement…
- Quelle mauvaise mère suis-je pour te raconter tout cela, hein ?
Lundi 10 Décembre 2012 – 00 : 15
Elle avait voulut tout voir, faire face à tout et récolter tous les indices, elle avait hurlé et intimé qu’on laissât la vidéo. Elle devait voir, elle devait déduire, elle était là pour cela, elle devait réparer son erreur et sauver Cait’. Elle devait… elle devait… Elle n’avait pas put. Cela avait prit, d’un seul coup, comme l’APB, lorsque les digues de ce qu’elle pouvait supporter avaient rompu.
Elle était là, allongée sur le sol comme après une chut, ses jambes ayant cédées sous elle alors qu’elle avait commencée à cracher la bile en plein milieu de X-Jet, les sanglots c’étant tus mais les larmes ayant continuées.
Elle était là, se débattant furieusement dans ses régurgitations, essayant de griffer son visage jusqu’au sang.
Elle était là, sans vraiment l’être.
Caitlyn, Caitlyn, Caitlyn… je suis désolée… tout est de ma faute… je ne peux pas me pardonner ce qu'ils t'ont fait… laisse-moi te montrer comme je t'aime, comme je t'aimerais toujours…
Dernière édition par Amy de Lauro le Ven 3 Oct - 11:54, édité 1 fois
Echo X-Men Oméga
Messages : 1011 Date d'inscription : 10/05/2012 Age : 30
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Sam 25 Mai - 20:12
*En quelque sorte. Peut-être que c'est son mimétisme après notre "expérience" qui s'attaque aussi à sa psyché ou alors une prédisposition qui ne s'éveille que maintenant, sous le coup des émotions, mais oui, elle risque de bientôt devenir un feu d'artifice astral.*
Rachel ne releva pas réellement, car un « Cait’ est morte ? » aurait été des plus inappropriés, et qu’elle ne voyait pas en quoi le fait qu’Amy devienne un feu d’artifice astral était gênant.
*Rachel, j'ai placé un léger bouclier psychique sur Amy au cas où elle se mettrait à émettre psychiquement de manière incontrôlée. Tu as du le voir, il n'est pas indestructible, alors je te demande d'y faire assez attention, s'il-te-plait*
*J’ai rien à foutre dans sa tête du fait que c’est toi qui fait la communication psy, mais ce rayonnement c’est pas de la télépathie. Elle a juste… quelque chose de psychique… dans son sang.*
Personne pour lui répondre quant à si elle devait aller vérifier dans la tête du connard en chef, alors elle resta en attente, tout simplement. Elle regarda Jubilee ne rien dire, comme elle mais peut-être pas pour les mêmes raisons, comme elle regarda Ororo répondre à l’autre, tout en venant soutenir Amy.
"Je crois que tu n'as pas bien compris la situation. Tu n'as aucun ordre à nous donner. Cait’ est notre amie… à toutes. Avec ou sans ton aide nous la retrouverons même s'il nous faut retourner chaque pierre, fouiller chaque trou de New york… ou de la terre. Nous crois tu si naïves pour nous fier à toi… si démunies pour nous laisser dicter tes conditions… Pauvre idiot nous possédons plus de pouvoir que tu n'en auras jamais… nous finirons bien par savoir ou est Cait’… Et c'est toutes ensembles que nous irons la délivrer. Encore un mot sur ce que nous devons ou ne devons pas faire et non seulement je laisserais Amy finir de te réduire en bouillir mais je l'aiderais avec beaucoup de plaisir… suis je bien claire ???"
- Les X-Men ne tuent pas ; argument de vente. Vous détenez plus de pouvoir que je n’en aurai jamais… et alors ? A quoi vous sert tout ce pouvoir ? Vous a-t-il ramené Caitlyn ? Non. Et il ne le fera pas. Tout le pouvoir du Phénix est inutile si vous êtes incapable d’en user, si vous n’avez que le néant contre qui l’utiliser. Ce n’est pas le pouvoir qu’il vous faut aujourd’hui, se sont des compétences et de l’intelligence. Votre pouvoir ne sera pas plus utile demain car ce n’est pas avec le pouvoir que vous pourrez soigner Caitlyn. Ecoutez-vous, Miss Munroe, le pouvoir vous rend-t-il aveugle ? J’ai fait mieux que vous avec une simple projection astrale, et une bonne dose d’intelligence. Vous n’êtes démunies que si vous misez sur vos pouvoirs pour sauver Fuzzy ; la retrouver, oui, bien sur. Mais la retrouver à temps, tout l’enjeu est là. Vous n’allez pas vous fier à moi, cependant je ne vais pas vous laisser vous saborder seules parce que vous avez oublié qu’avant vos pouvoirs, c’est vos caractéristiques humaines qui vous définissent ; l’intellect, le cœur, l’idéalisme. C’est navrant que ce soit quelque chose comme moi qui doive vous le rappeler.
Rachel les écoutait échanger sans savoir de quel côté se ranger. Ainsi dont, on ne l’avait prit que pour le pouvoir, pour le Phénix, et ce n’étaient pas elles qui allaient sauver Caitlyn, mais leurs pouvoirs ? Fuzzy avait dit de ne jamais considérer quelqu’un pas son pouvoir, et Rachel avait demandé à ne pas l’être, mais visiblement… Si c’était fonction de leurs pouvoirs qu’elles étaient là, que venaient foutre Ororo et Jubilee ? Amy avait son intelligence pour l’enquête, Emma sa Télépathie et elle-même, ses pouvoirs de Limier. Mais ni les plasmoïdes de Jubilee ni les foudres de Strom n’avaient la moindre utilité dans une telle course contre la montre, à part menacer le nouveau venu qui, s’il pouvait être utile, était étonnamment sensé : Amy n’avait pas les épaules pour regarder une séance de torture, elle n’en avait jamais vu et n’était, après tout, qu’une civile. Jubilee aussi, potentiellement, souffrirait pas mal des images, mais ça visiblement le Sébastian s’en foutait.
Oui, il avait fait mieux qu’elles avec sa projection astrale, puisqu’il définissait ainsi son « Truc », et son intelligence, la preuve, il était arrivé avant elles, et avait éliminé nombre de planques des lieux de détention potentiel, ainsi qu’aidé alors qu’il s’en sortait visiblement très bien tout seul. Il était de plus parfaitement calme et professionnel, à l’inverse des X-Men, dont la chef était en train de déclencher une tempête par simple manque de self-control. Enfin, à l’inverse de Storm, il prenait en compte l’aspect humain et non seulement l’aspect mutant ; si jusque là, Rachel ne s’était pas demandée à qui obéir pour aider au mieux Caitlyn, elle se le demanda.
L’homme déclencha un tentacule télépathique à direction de la Reine Blanche, s’approchant doucement de ses boucliers pour les frôler, comme s’il en demandait l’ouverture, avant de transmettre quelque chose ; si cela n’échappa pas à Phénix, elle ne fit aucun commentaire, libre à Frost d’accepter ou pas, l’X-Woman savait ce qu’elle faisait.
Les flux psychiques s’échangeaient dans tous les sens, sauf pour elle et Jubilee, alors quitte à être mises à l’écart, Rachel eut le réflexe d’aller se mettre à l’écart avec Jubilation, les laissant discuter en s’approchant de la professeure de sport pour lui tendre la main et l’aider à se relever, alors même que tous les autres laissaient à Amy faire un choix qu’elle avait déjà fait.
- Tu pense que tu vas l’encaisser toi, Juju ?
Oh, Rachel ne se le demandait pas pour elle-même, elle savait que cela se terminerait dans les flammes, mais elle était inquiète et si tous se préoccupaient de la petite amie, personne ne s’était encore inquiété pour la meilleure amie.
Lundi 10 Décembre 2012 – 00 : 05
Rachel se contenta de croiser les bras et de poser son épaule contre le mur lorsqu’Amy entra la carte mémoire dans le lecteur présent sur le panneau de contrôle de la tablette holographique. Elle avait déjà beaucoup expérimentée la torture, mais jamais elle n’avait vu quelqu’un d’autre être torturé, elle avait toujours subie ; puis ce quelqu’un n’était pas n’importe qui, c’était Caitlyn. Sœur de Cœur ? Si jamais elle apprenait que sa sœur de sang avait été torturée, Rachel aurait été capable de chasser ses bourreaux jusqu’au bout du monde pour leur faire subir des tourments au centuple de ce qu’ils avaient infligé, même si l’exemple était mal choisit puisque Ruby ne pouvait pas souffrir physiquement, comme Caitlyn d’ailleurs. Mais pour Caitlyn, arriverait-elle à se contrôler ? La jeune femme prenait le pari que non. Ni pour Caitlyn, ni pour Ernest, ni pour Sanzo. La vraie question était : essaierait-elle ?
- Oh… J’aime comment tu percutes vite. Alors ma belle ? Combien de temps la X Men défenseure de la veuve et l’orphelin va mettre à renier malgré elle son vœu pieux pour redevenir la bête qu’elle était ? Combien de temps pour griller la pauvre petite SDF dont on se fout du nom que j’ai fait ramasser ce matin dans sa fange. Regarde là… L’innocence même… Et tu vas la tuer Caitlyn, parce que c’est ta nature de la faire, tu n’es bonne à rien d’autre et surtout pas à porter un idéal qui n’est pas le tien. Je vais te ramener de force dans le monde qui t’a vu naitre. Tu vas la tuer et tu vas me haïr et moi j’aurai tout gagné. Et Faucon noir, son tour viendra. Dimitry Loyv est déjà un homme mort…Mais on sait tous les deux que la mort n’est rien pour nous autres, c’est pourquoi je vais te briser Cait’, je vais te briser et putain crois-moi, je vais prendre mon pied.
Oh… Rachel sentait qu’elle aussi, elle allait prendre son pied, quant ce serait au tour de cette voix de crier. Elle l’avait déjà faite criée, quelques instants auparavant, sur une autre réalité, réalité dont elle était responsable, mais celui de ce monde périrait également.
Phénix savait parfaitement à quoi s’attendre, et les images ne lui apprirent rien de la disposition des lieux, ou des protagonistes ; en ce sens, elle était mieux préparée que tous les autres. Et le fait que la vie de la clocharde dont elle aussi se foutait du nom ne lui importait pas le moins du monde lui permis de ce concentrer sur Caitlyn. La méthode de torture était simple : ils allaient la charger à block pour qu’elle grille « l’innocente ». Malin, ils m’allaient faire mal à Caitlyn physiquement que pour qu’elle se fasse mal seule psychologiquement.
La mort n’était rien pour eux autres ? Et la Mort Ardente ? Et le Phénix ? Rachel prenait le pari, sachant qu’elle l’avait déjà gagné.
- Si tu pouvais crier ça serait cool, ça m’excite encore plus.
Les cris l’excitaient ? Pourtant, il n’avait pas semblé à Rachel qu’il prenait son pied, le petit Jimmy, lorsqu’elle l’avait fait crier. Non, il criait tout simplement. Dommage qu’il soit déjà mort. Brutal, inexpérimenté, il frappait, simplement, brutalement. Un passage à tabac dans les règles. Chaque coup était comme une étincelle, en plein milieu d’une forêt qui n’attendait qu’une seule chose : l’incendie. L’incendie de sa rage. Frappez-là. Oui, frappez-là. Un os brisé par coup porté. Caitlyn pouvait encaisser les coups, et ceux qu’elle n’avait pas tués, pourraient-ils encaisser les éclats d’os se déplaçant dans leur corps, perforant leurs organes pour venir le faire la couronne d’épine ? Rachel verrait bien, mais elle était ici en plein cours, un cours qu’elle suivait avec attention. Une attention malsaine.
Second round, Jimmy a perdu, Jimmy est vaincu ! 1-0 pour la prisonnière. Lames, cette fois. Ils s’attaquaient au visage. Cela, c’était pour elles, pour les X-Men, les témoins de cela : ils détruisaient l’image de Caitlyn à leurs yeux, ils voulaient les faire souffrir elles. Oh, il y eut de la souffrance dans le cœur de Rachel, mais il y eut une chose bien plus motivante : la haine. Elle avait toujours tourné à la haine, la haine de l’espèce humaine qu’elle avait voulut exterminer, la haine des Shi’ar qui avaient assassinée sa mère, et c’était l’absence de haine qui l’avait bloquée en ce monde ; mais aujourd’hui, la haine renaissance, et dans les flammes de la haine brûlait l’œuf du Phénix.
Les gens sont capables du meilleur pour les autres et du pire pour eux-mêmes, elle l’avait dit à Ernest ; c’était tellement vrai. Le fait de se venger n’épargnerait pas Caitlyn, elle en serait la seule satisfaite. Soit, Rachel l’acceptait. Elle avait hâte, hâte de libérer cette haine qui naissait à chaque coup de lame, à chaque goute de sang… Elle avait hâte qu’ils souffrent à nouveau, qu’ils paient pour les crimes qui faisaient leur fierté. Etaient-ils réellement prêt pour le Jugement du Phénix ? Caitlyn avait eut la bonté d’en tuer deux, mais cela signifiait que sur les trois, il en restait un pour Rachel ; puis, elle aurait toute l’organisation qui avait organisée cela à massacrer, depuis le petit mercenaire jusqu’à Sinistre lui-même, elle brûlerait tout.
Caitlyn ne souriait pas assez ? Rachel prit note de leur ouvrir les joues jusqu’aux oreilles, lorsqu’elle les tuerait. Elle ne criait pas assez ? Rachel prit note de les faire hurler jusqu’à ce qu’ils s’en pétent le larynx, lorsqu’elle les tuerait. C’était son moyen de canaliser la colère, rêver à ce qu’elle leur ferait une fois qu’elle aurait mise la main sur eux. De ce fait, le Jet ne tremblait pas, il n’y avait nul signe extérieur de la rage qui bouillonnait en elle. Si, peut-être son regard, celui d’un prédateur ayant trouvé sa proie, et n’attendant plus qu’une chose, passer à table.
L’acide, cela, elle n’y avait jamais eut droit, elle devait bien le reconnaitre. Chaque goûte tombant sur la peau pour la ronger durant quelque seconde, voilà qui l’enflammait pour de bon sa haine ; comment faire pour leur rendre cela ? Comment faire pour les faire souffrir ainsi ? Si elle tentait de créer de micro-explosion, elle allait leur faire, au mieux, sauter la tête. Non, ça l’acide, c’était trop. Elle ne pouvait pas le leur faire subir au centuple, elle ne savait pas ce que l’on ressentait lorsqu’on était dissout par de l’acide, donc même ses illusions ne pourraient pas lui permettre de les faire souffrir avec cela.
C’était trop… ils venaient de dépasser les bornes ; Caitlyn n’avait toujours pas criée, mais Rachel, elle, allait s’y mettre. Elle contenait la rage, désormais, et si elle perdait le contrôle, elle allait tout faire sauter. Elle devait s’isoler, s’éloigner, pour le bien des autres.
Se détournant avant la fin de la vidéo, avançant sans un mot, Phénix sortie du X-Jet et s’envola dans les cieux, décollant du sol à pleine vitesse, laissant son emprunte dans son dernier. Monter, monter toujours plus haut pour exploser, et ne pas faire de blesser. Lorsqu’elle fut suffisamment haut, ou plutôt qu’elle ne put plus tenir, Warhound explosa, écartant les bras et les jambes avant de pousser un cri psychique assourdissant, et de l’accompagner d’une explosion pyrotechnique qui illumina le ciel de New York d’un nouveau soleil.
*CAITLYN !*
Le cri retentis dans tous les esprits aux alentours, sur dix kilomètres, suffisamment puissant pour mettre à genoux tout être non protégé par des capacités télépathiques, alors que dans les cieux, une immense boule de flammes s’étendait sur plusieurs kilomètres de rayon. Et en son centre, un unique être, une jeune femme qui devait de retrouver son monde : un monde de violence, de douleur et de haine.
Peu à peu, les flammes prirent une nouvelle forme, alors qu’un nouvel être entamait les liturgies de guerre. Des ailes longues de centaines de mètres, des serres plus grosses que des véhicules, et enfin, une tête de rapace, son bec comme son regard braquée sur la métropole en contrebas.
Vois, Caitlyn. Vois ce qu’on a déclenché pour toi. Le Porteur de Chaos, l’Enfant des Etoiles, la Mort Ardente. Le Phénix revient, et il va brûler ceux qui t’ont fait cela.
Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Sam 25 Mai - 23:01
L’abnégation. La couleur de l’âme de Caitlyn, je l’ai toujours su. Tant qu’un souffle animera sa carcasse, tant qu’une idée ou qu’une volonté la tiendra, elle se redressera même si l’adversaire la met au sol cent fois. Il devra l’anéantir atome après atome pour qu’il n’en reste rien. Privée de ses mains, elle mordra. Privée de ses jambes, elle rampera. Si elle eut été plus puissante, quelle formidable arme elle aurait pu faire pour le peu qu’on sache trouver les mots. La voilà dans l’embrasure de cette ruelle alors que la neige tourbillonne dans un ciel soudain moins clément de la colère de quelques amitiés précieuses qu’elle a su tissée. Elle émerge de l’enfer, prête pour terminer sa guerre, plus morte que vive mais la drogue déjà sait faire son œuvre, et sa concentration en ressort affutée comme une lame, une lame qui bientôt va trouver sa cible. Elle a besoin de ce combat, moi j’attends autre chose et cet évènement ne saurait tarder.
Un cri…Un hurlement vient troubler mon esprit alors qu’au-dessus de nous le ciel s’empourpre et se déchire d’un embrasement monstrueusement puissant. Puissant, c’est un euphémisme presque amusant…Puissant est calculable, là ce n’est plus le cas. J’en ai mal tant c’est puissant, tant cette déflagration annonce une énergie que personne ne serait capable d’endiguer et ce prénom hurlé comme une déchirure.
Je perds mon attention dans une admiration contemplative de ce nouveau soleil qui vient d’arracher son existence au monde alors que ma mère se retient au mur d’une main tremblante, sa concentration malmenée par cet appel. Oh certes, personne pour voir ce sourire qui se dessine en mon âme car l’heure est arrivée, mon heure et tout enfin prend sa place comme je l’ai agencé dans l‘ombre depuis longtemps. La voilà, la dernière pièce, l’élément central de ma quête et elle me terrifie tellement que je sens mon esprit en trembler de terreur. Qui suis-je pour manipuler de telles forces ? Quelles folie ais-je commises pour mener à bien ma promesse ! Mais j’y suis presque, regarde maman, j’y suis presque.
Il ne faut pas que ça te trouble pour autant car je vois déjà ces nuances dans ton regard levé au ciel en un appel embrumé, tu penses qu’il suffirait de hurler et de tendre les bras pour la saisir…Tu as raison, mais ce n’est pas ainsi que cela doit se terminer, la fin toujours justifie les moyens.
- Ils s’en prendront à elle aussi… - Elle est imbattable…c’est..ma sœur. - Personne ne l’est, Caitlyn…Regarde ce qu’ils t’ont fait, imagine ce qu’ils feront à Amy. Rachel n’a pas pu intervenir sinon elle l'aurait déjà fait. Que faisait-elle lorsqu’ils s’occupaient de ce visage ? Et ce visage ? désires tu vraiment qu’ils le voient, que TOUS le voient. Il faut qu’ils payent et il faut que tu protèges ceux que tu aimes, tu le sais… C’est toi qui va y mettre fin, tu veux reculer ? - Non…il…il faut y mettre fin. - Bien.
Oh le terrible mensonge. C’est la seule qui pourrait la sauver à présent. Son autre mère s’est effondrée et les X men sont perdues. D’ailleurs, Rachel ne l’a-t-elle pas fait il y a peu en altérant une ligne temporelle pour la sauver ? Superbe spectacle à la rage viscérale mais pas assez prégnante pour en arriver à cet éveil. Pressons le pas mon amazone, pressons le pas…je vois déjà la mort dans tes yeux, il te reste peu de temps et tant d’énergie à déployer. Mais tu ne cèderas jamais.
Tu sais pourquoi je le sais ?
Parce que moi non plus.
Jubilation Lee X-Men Alpha
Messages : 2056 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 29
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Dim 26 Mai - 4:33
Je serrais les dents, désœuvrée alors que Rachel me prêta un peu d'attention. C'était gentil de sa part mais pas vraiment suffisant pour que j'évite de perdre mon calme que j'avais jusque là. Le type louche avait raison, au fond de moi je savais qu'il avait raison à propos de cette carte mémoire. Si cela ne tenait qu'à moi je l'aurais détruite mais... J'en fus incapable. Incapable de prendre une telle décision alors que Storm et Emma soutenaient Amy et sa volonté d'aller jusqu'au bout. Je serrais les dents tournant ma tête vers Rachel et tentant de lui montrer un sourire. Un sourire horrifié et pleins d'angoisse... Un sourire qui ne veut rien dire et pour cause...
« Non... Rachel, non... Je... je ne l'encaisserais pas... Je ne l'encaisse pas déjà maintenant... Écoute je... je sais pas si j'ai la légitimité pour te demander ça mais... ne fais pas de victimes innocentes. »
Le phénix allait rugir et Amy frémir alors que tout cela semblait écrit d'avance. Sebastian Von Orchent l'avait vu bien avant tout le monde et même si maintenant tout semblait être joué il restait le plus dur, le vivre. Vivre ce moment où je serais avec les autres X-mens dans le X-jet devant cet écran à regarder ce que je savais qui allait apparaître : une Caitlyn torturée sauvagement. Je n'ose même pas imaginer car ce n'est pas le genre de chose que l'on peut imaginer non... Si je veux avoir une idée il faut que je le vois, mais je sais ce qu'il se passera ensuite. J'étais aux premières loges d'une sale des Dangers sanglantes lorsqu'Amy a fait sa passation avec les conséquences que nous connaissons. J'étais aux premières loges de la salle des dangers alors qu'une Rachel est devenue presque folle et incontrôlable sous l'effet du phénix et d'un mystérieux fragments de cristal. Alors oui, les coups ne sont pas durs à prévoir. Amy sera détruite de toute son âme et Rachel dans une fureur cosmique. Et moi... je ne pourrais sans doute pas me retenir de trembler, je ne pourrais sans doute pas me retenir de pleurer, je ne pourrais sans doute rien faire pour aider Amy, pour aider Rachel, je serrais horrifiée encore plus que je le suis maintenant alors qu'ils se dirigent tous dans le x-jet pour visionner cette vidéo. Je ne veux pas... Mes mains agrippes mes cheveux alors que je tourne en rond dehors, hésitant alors qu'ils sont tous rentré. Je...
« J'peux pas... »
Marmonnais-je tout en fuyant le X-jet en marchant. Mon cœur battait fort, il me frappait alors que je luttais, dents serrés, contre la panique qui me prenait. Je ne comprends plus rien... Caitlyn pourquoi, pourquoi tu n'es pas revenue si tu avais réussi à t'échapper ? Ça ne fait aucun sens ! Aucun ! Je sais comment tu fonctionnes, je sais que tu es comme moi et que tu marches à l'instinct, l'instinct de combattante, mais je sais aussi que jamais un autre sentiment ne peut être plus fort que la simple pensée de pouvoir blesser Amy. T'as-t-on emmené ? T'as-t-on kidnappé encore ? Tu t'étais échappée alors pourquoi ne reviens-tu pas ? Pourquoi es-tu parti ? Pourquoi en donnes-tu pas de signes de vie ? Je vais perdre mes deux amies, je le sais, au fond de moi, alors que l'espoir, l'optimisme et tout ce qui fait de Jubilee ce qu'elle est me fuit et sort de tous les pores de ma peau au fur et à mesure que je tremble. J'ai les mains toujours agrippées à mes cheveux, marchant loin du Jet jusqu'à ce que le cri du Phénix me clou au sol. Les deux mains devant moi, le souffle court. Je n'aurais pas tenu bien longtemps. Ils ont voulu nous briser et je n'ai pas vraiment résisté... Quelle piètre prestation alors que quelques plasmoïdes popent autour de moi témoignant de mon incapacité à me maîtriser sous l'effet de la colère. Je suis en colère d'être impuissante pour mes amies et de commettre beaucoup trop d'erreurs comme ces jours où je les ais envoyées dans cette passation maudite. Mon corps se crispe de rage de ne savoir à qui en vouloir si ce n'est à moi. Je n'ai pas vu sa torture et vu l'état dans lequel je suis actuellement, je n'ose imaginer ce qui serait advenu de moi tout comme je n'ose imaginer ce qu'il advient de Caitlyn et d'Amy en ce moment même.
Une goutte d'espoir serait trop demander ?
Ororo Munroe X-Men Alpha
Messages : 239 Date d'inscription : 20/02/2013
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Mar 28 Mai - 8:17
Rien plus rien … elle ne ressentait rien, ne montrait rien … comment … pourquoi …. Debout elle fixait l'écran sur lequel se déroulait un film d'horreur … cela ne pouvait être autre chose … c'était impossible. Son cerveau refusait la vérité … et pourtant … elle en avait vu des horreurs. En tant que prof d'histoire elle avait visionné des documentaires sur la seconde guerre mondiale en Europe. Elle avait vu défiler des femmes, des enfants, des vieillards emprisonnés, massacrés, éradiqués simplement parce qu'ils étaient juifs. Elle avait vu les massacres en Afrique, elle en avait même été la victime. Elle pensait avoir vu la noirceur la plus totale de l'homme lors de Mutant Town mais là … C'était à la fois plus facile et pire … plus facile car il n'y avait qu'une personne et pire car il s'agissait de Cait. SVO avait eu raison en interdisant à Amy de voir ça et elle avait eu tord de la laisser mais … voilà c'était fait. Cet … homme prenait il vraiment à coeur les sentiments de la jeune femme … Elle s'était attendue à des difficultés lors de cette mission bien sur, il n'y avait pas de missions faciles mais là … c'était l'horreur. A quel moment les choses avaient elles donc dérapé à ce point … Elle n'en savait rien. Ses vieux démons revenaient. L'incertitude quand à son rôle de chef … Etait elle trop vieille comme le pensaient certains ??? les X-men étaient ils … "finis", incapable d'évoluer dans un monde ou la violence augmentait sans cesse … Tuer ou être tuer … était ce la seule solution … Jusqu'ici elle avait suivi les ordres sans discuter, faisant totalement confiance au professeur mais si finalement il avait tord … non, elle secoua la tête, impossible … Douter de Xavier était la pire chose à faire. La délivrance de Cait n'était pas la seule chose en jeu, il y avait la sécurité des 3 jeunes filles qui étaient avec elle et la survie des X-men. Choisir entre les 2 étaient au dessus de ses forces … et pourtant … elle le devait … Amy, Rachel et Jubilee toutes très proche de Cait. Comment allaient elles réagir … quel impact sur elles aura ce film …
12H15 Le téléphone se mit à sonner … … … sonner … … Perdue dans ses bien tristes pensées Ororo mit plusieurs longues minutes avant de décrocher heureusement que son interlocuteur était tenace et pour cause …
- Contact ! je répète contact ! On l’a de nouveau, je vous transmets les coordonnées GPS ! Faites au plus vite pour l’amour du ciel !
un lent, très lent sourire étira les lèvres d'Ororo .. enfin … enfin elles avaient une piste, enfin un peu d'espoir
"merci monsieur" son ton était chaleureux … vraiment très chaleureux et soulagé. S'il avait été là elle lui aurait probablement sauté au cou et embrassé. Ororo n'était pas démonstrative mais là elle aurait fait une exception.
Elle se retourna vers les filles … et ses pires craintes se virent confirmer …. Amy était sur le sol, vomissant et pleurant comme une enfant. Rachel avait disparu tout comme Jubilee. Ororo la regarda désarmée … que faire … devait elle suivre la piste seule ou tenter de réparer ce qui venait de se briser. Trop s'était trop … Finalement elle n'était pas si forte que ça … Trop longtemps elle avait bataillé seule, et avait oublié le pouvoir de l'amour. Elle était déchirée … déchirée entre ces 4 femmes qu'elle devait protéger. Cait, Amy, Rachel, Jubilee … Cait, Amy, Rachel, Jubilee … Cait, Amy, Rachel, Jubilee … Cait, Amy, Rachel, Jubilee …
Par laquelle commencer … qui choisir … Cait, Amy, Rachel, Jubilee … Cait, Amy, Rachel, Jubilee … Cait, Amy, Rachel, Jubilee …
leur nom tournait en boucle dans sa tête menaçant de la faire exploser
{Ororo … tu as la réponse en toi … Elles ont besoin de toi … J'ai besoin de toi … }
Elle soupira … sympa les encouragements du prof mais pas très utile … enfin … il avait réussi à court-circuiter ses pensées négatives. Il avait raison elle devait se ressaisir. Elle s'enveloppa alors dans son rôle de "chef" créant une sorte de "bulle" autour d'elle. Ses yeux se durcirent ce qu'elle allait faire ne lui plaisait pas mais une fois de plus elle n'avait pas le choix. Les 3 autres étaient trop jeunes pour comprendre et Emma … Emma était immatérielle.
{pardon Cait} .. Pauvre Cait elle allait devoir attendre encore quelques minutes. Elle avait choisi … Ororo s'approcha d'Amy et la releva avec une certaine autorité avant de lui prendre le visage entre les mains.
"Amy reprend toi … c'est pas comme ça que tu vas aider Cait. Je viens d'avoir un coup de fil de Hopes il sait ou elle est alors tu te calmes et tu te concentres sinon je me ferais un plaisir de te gifler … "
son ton était dur mais derrière se cachait une profonde inquiétude. Elle espérait que cette provocation ramènerait Amy à la réalité. Elle avait essayé la manière douce et cela n'avait pas vraiment marché alors elle tentait la manière forte. Tant pis si Amy la haïssait encore plus. Ororo avait besoin d'elle .. Cait avait besoin d'elle.
Invité Invité
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Sam 1 Juin - 12:12
Le petit chatouillement des pensées sur son bouclier psychique était trop léger pour venir d'une intrusion. Quel genre de cambrioleur demanderait à ce qu'on lui ouvre ? Le plus mauvais, ou le plus malin... Mais pour Emma, la curiosité était trop grande. Un piège, un cheval de Troie ? Qu'importe, elles piétinaient et la moindre information était bonne à prendre. La Reine Blanche baissa suffisamment ses boucliers pour laisser entrer les pensées de l'inconnu, de l'étrange Sebastian Van Orchend.
*Miss Frost… J’espère que vos boucliers n’oblitéreront pas cette pensée… Storm est trop impulsive, quant à Amy, Jubilee ou Rachel, elles ne tiendront plus longtemps… j’en fais donc appel à vous, Reine de diamant… Je pense que Sinistre n’est qu’un pion, dans ce qui ce déroule ici… Je pense que d’autres puissances, des Puissances Cosmiques, comme le Phénix, sont impliquées. Une en particulier : Aislinn Lyov-Elioth. Je ne sais juste pas dans quel camps ; l’OverRun qui c’est produit ici aurait du tuer Caitlyn, comme les autres, cependant, ce n’est pas le cas, et malgré les probables heures de torture qu’elle a encaissées, Fuzzy s’est échappée. Elle n’a pas tenté de prendre contact avec vous non plus… Jamais les autres ne me feront confiance, et si je ne vous demande pas de le faire non plus, je vous demande juste de prendre cela en considération. Je crains que vous soyez la seule parmi elles à avoir l’esprit suffisamment clair pour comprendre ce que cela implique…*
L'esprit clair, ou l'expérience. On se détache peu à peu de l'image manichéenne de notre enfance. Les bons, les mauvais... On classe chacun en ami ou en ennemi, mais au fond, les choses sont tellement plus compliqués, et se jouent sur des dimensions tellement plus nombreuses. Les amis d'une situation seront les ennemis d'une autre, car les intérêts ne sont pas aussi linéaires qu'on voudrait le croire. Il avait raison sur ce point. Sinistre qui déploierait une énergie aussi grande, risquerait de perdre bon nombre de ses suivants, tout ça pour simplement "punir" Caitlyn Elioth ? C'était absurde. Autre chose se tramait, autre chose de plus grand. Et si derrière Caitlyn, c'était quelqu'un d'autre que l'on cherchait à atteindre ? Si Sinistre voulait seulement Caitlyn, il pouvait simplement lui faire tirer une balle dans la tête par le premier SDF qui passait. En tant que télépathe, c'était une chose qui était évidente pour Emma. Là, il avait voulu une mise en scène, il voulait la retrouver, et il l'avait torturée... Pourquoi ? Pour donner le temps aux Xwomen d'intervenir ? Pour attirer quelqu'un d'autre ? Peut-être Sebastian Van Orchend lui-même...
*Je vous crois... Cette entité Aislin Lyov-Elioth a en tout cas un lien clair avec Caitlyn : un patronyme. Et effectivement, le Phénix est de la partie. Trop de coïncidences pour n'être que le fruit du hasard. Je ne sais toujours pas qui vous êtes, ni ce que vous souhaitez réellement, mais je prendrai en compte ces informations. Je vous remercie de m'avoir prévenue.*
Il y a des moments dans la vie qui sont durs, des moments que l'on n'aimerait pas revivre, des moments qui peuvent vous hanter des années. Celui-ci état pire. Emma tenait à regarder jusqu'au bout, le visage tendu, sa colère contenue au maximum de ses capacités, et pourtant, intérieurement, elle bouillait. Quel genre de monstre pouvait prendre plaisir à infliger une telle souffrance. Oh, il y avait bien une collection de théorie psychologiques sur la perversion et le sadisme, mais là, tout de suite, Emma rêvait d'arracher la tête du bourreau, non pas par sadisme, mais par colère, et dégoût.
Dans son esprit, Emma se voyait comme la meilleure ennemie de Caitlyn. Elle saisissait toutes les opportunités pour la chambrer, mais elle trouvait inacceptable que quiconque se donne le même droit, et à plus forte raison quand les limites du tolérables étaient atteinte, et dans le cas présent, dépassées de plusieurs lieues.
Amy n'avait pas supporté non plus. La forme spectrale de la Reine Blanche vint s'agenouiller au dessus d'Amaranth, posant une main aussi délicate qu'intangible.
- Amy, je t'en prie, tiens bon...
Et maintenant Rachel... Voir cette vidéo était la pire idée que les Xwomen avaient eue. Jubilee, Amy, Rachel, le petit groupe d'intervention se vidait à vue d'oeil... Et Emma ressentait à nouveau cette lourde culpabilité qui faisait reposer tout l'échec sur ses épaules, mais elle n'eut pas longtemps pour subir cette situation.
Elle le sentait, il se réveillait. Rachel l'avait prévenue. La puissance de l'entité était phénoménale. C'était comme se retrouver face au soleil. Pour beaucoup, la lumière n'était que dans le ciel, le cri était dans leur esprit, et la douleur dans leur tête, mais pour Emma, c'était une explosion solaire, un vent stellaire qui se propageait dans le plan astral. Elle pouvait le voir comme un idiot qui regarderait la fin d'une éclipse sans aucune protection, elle était aveuglée par cette vision, le phénix allait la balayer comme un vulgaire fétu de paille. Non ! Pas qu'elle, mais tout le groupe. Emma, c'est à toi de corriger le tir. La Reine Blanche avait toutes les cartes en main : d'un côté, cérébro, la meilleure machine pour augmenter ses capacités télépathiques, de l'autre, le lien déjà établi entre toutes les Xwomen et même... Oh non... Rachel...
Emma essaya de rompre le lien avec Rachel tout de suite, mais le flux passait déjà entre elles. C'était comme avoir un cerf-volant dans un ciel d'orage. La décharge passa, suivie de peu par les assauts psychiques sur le groupe. Emma monta toutes les protections qu'elle pouvait sur elle-même et sur les autres. Amy avait déjà une légère protection, mais elle ne pourrait pas suffire. La puissance était trop grande. Sa forme astrale se tordit et vibra alors qu'elle continuait de lutter. Elle cherchait dans les moindre recoins de son être de quoi les protéger toutes, mais au fond, elle savait déjà qu'elle avait échoué. Elle le savait au moment où elle avait accepté d'être la soupape de sécurité de leur réseau de communication astrale. Elle ne pourrait pas se sauver elle-même, elle n'était pas assez forte pour lutter contre une entité antédiluvienne. Alors dans un dernier effort, elle employa toute son énergie, décuplée par l'activité du cérébro pour protéger ses camarades.
Amy, Ororo, Jubilee...
Comme un écho au premier cri de Rachel, La Reine Blanche disparut dans un cri, mais cette fois-ci, un cri ténu, un cri qui tenait plus de l'expiration en souffrance.
Lundi 10 décembre 2012 - 12:07
Le corps inanimé de la directrice adjointe est retrouvé dans la salle du Cérébro. Son visage est paisible, une main est posée sur ses genoux, l'autre effleure le sol dans un léger mouvement de balancement.
Sébastian von Orchent Neutre Delta
Messages : 1258 Date d'inscription : 01/04/2012 Age : 30
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Sam 1 Juin - 19:47
Lundi 10 Décembre 2012 – 00 : 15 P.M.
Qu’est-ce que c’est ? Un sentiment d’échec ? Pourtant, je n’ai pas échoué. Elle a fait son choix, elles ont fait leur choix, et en paient le prix, ni plus, ni moins. Parfois, les adultes doivent guider les enfants vers les bonnes solutions, mais que faire lorsque les enfants se rebellent ? La plus grande qualité des enfants et d’apprendre, ainsi, je les laisse apprendre, apprendre de leur erreur.
Pourtant, j’ai cette sensation d’échec. J’ai échoué à protéger Teresa. Ses amies ne n’importent pas, si, peut-être Rachel dan ma guerre contre Sinistre, et Emma également, car elle pourrait m’être utile au Club des Damnés, mais se sont Caitlyn et Amy qui m’importent, qui m’ont poussé à rester impliquer alors que les gains sont bien moindre qu’ils ne l’étaient à l’origine. Ai-je échoué ?
Je m’isole depuis un mois, plongeant dans les affaires du HellFire Club pour ne pas avoir à me retourner, et pourtant, quant je les vois ici, je fais face au gouffre. Amusant, très amusant, et tout aussi pitoyable, pourtant, je n’arrive ni à m’amuser de leur sort, ni à avoir pitié de mes actes. Quelque chose change. Je le sens. Ce n’est cependant pas le moment de changer.
Cette vidéo était pour le moins… intéressante. Oh, il y a eut des morts, mais surtout, il y a des survivants, et les nouveaux visages me seront très utiles. La Méthode de torture ? Un amateur, et un professionnel, même s’il n’était pas de la meilleure qualité ; En dernier, le visage ! La victime doit avoir vu ce que tu peux lui faire par des exemples sur le reste de son corps avant que tu ne t’attaque à la seule partie où c’est son imagination qui prend le relais ! Quant aux coups… que d’indélicatesse, que de brutalité, vils et creux, sans fondement, sans effet. Bien entendu que Caitlyn ne ressentait pas la douleur, mais était-ce une raison pour massacrer le travail ? L’acide, oui, c’était peut-être la seule bonne idée qu’ils avaient eut à l’avancement actuel de l’extrait : l’acide, comme de l’eau mais en tellement plus pétillants. Voilà qui avait été professionnel. Bon, après, l’ennui c’était de le gérer, mais de toute façon, ils s’étaient moqués de cela, puisqu’ils n’avaient pas l’intention que leur prisonnière survive. La gosse aussi, c’était bien adapté, mais je dois bien avouer être dans la moyenne la concernant : je m’en fous totalement. Qu’elle crève ou qu’elle ne crève pas, elle n’a aucun autre rôle que la brève figuration qui est sienne ; tout le temps, des êtres mourraient, une de plus ou une de moins, même la mort ne le prendrait pas en compte.
Les révélations, c’était juste pour le plaisir de la détruire, comme le fait de tuer la gosse, mais je savais, tout comme je savais l’effet que cela aurait. Le clone ; lui avaient-ils dit pour le clone ? Avaient-ils craché leur venin pathétique jusqu’au bout alors que cette histoire même de clone leur échappait totalement ? Un clone, 2 : 0 n’était pas réellement un clone, elle avait été crée de la sorte, mais son esprit n’était pas une copie faite par Sinistre, comme à l’habitude ; non, son esprit était une division de celui de Caitlyn par un procédé que très peu de forces maitrisaient dans cet univers, et encore au-delà. De ce que je savais, seul le Phénix pouvait altérer à ce point un esprit, mais Maybe en avait été capable, également. A quant le combat entre cette humaine qui s’élevait et cette Entité qui devait brûler ce qui ne marchait pas ? Combien de réalités serraient détruites par cet affrontement ? Tant de questions… qui ne m’importent pas, sommes tout.
Non, ce qui m’importe, c’est cette jeune femme qui s’en va pêter son cable un peu plus loin, cette autre qui n’a même pas osé rentrer de peur de ce qu’elle pourrait y trouver, et cette troisième qui n’a pas la décence des deux autres et s’effondre dans la folie, comme je l’avais prédit. J’accord avoir raison, mais cette fois, je dois bien avouer que j’aurais aimé me tromper. Ou pas ; si me tromper impliquait d’avoir affaire à la Sanglante, je préférais toujours qu’elle s’arrache le visage. Au moins, elle restait humaine, émotionnellement.
Le téléphone d’Ororo qui sonne, au plus mauvais moment, c’est assez magnifique ; et elle qui a la présence d’esprit de décrocher. Emma essaie d’aider Amy, Tornade poursuit la mission ; qui a raison et qui a tord ? Je n’ai pas l’envie de juger. Elles sont une équipe, en théorie, et qu’elles parviennent à se répartir les rôles est le minimum. Les calmer, une à une ; Amy, Jubilee puis Rachel, si ce n’est pas trop tard. Storm vient prêter la main à la « Reine Blanche » alors que je continue de rester en retrait, me contentant de récupérer l’enregistrement que, j’en suis sur, Danger aura déjà copié. Libres à vous, mesdames, d’étudier la torture subie par votre amie, moi, en tout cas, je le ferai.
Ororo tente de prendre l’italienne dans ses bras, avec le magnifique espoir de ne pas s’en prendre une comme Jubilee l’a fait précédemment ; elles n’apprennent pas des erreurs de leurs camarades, c’est triste. Emma, en temps que projection astrale, ne courrait aucun risque, mais Tornade, si Nephilim commençait, dans sa folie, et s’en prendre à elle, que ferait-elle ? Qu’aurait-elle le temps de faire ? La grillerait-elle ? Super-idée, que de lancer un éclair dans une infrastructure métallique, et par définition, conductrice.
Elle veut lui prendre le visage entre les mains, ce qui reste du visage, du moins ; combien de secondes ? Avec la régénération, impossible de savoir si se sera de la peau, de la chair ou des muscles et des tendons que l’X-Woman en chef prendra dans ses doigts de pianiste, si jamais elle parvient à s’en saisir.
La gifler ? Tase-là, plutôt, tu gagneras du temps.
Le cri psychique est assourdissant, suffisamment puissant pour me donner l’impression que l’intérieur de mon cerveau explose, chose qui aurait surement été le cas si mon cerveau avait eut des tympans, mais passons ; cette saloperie me fait mettre genou à terre, et même grogner. Un grand bravo. Si Caitlyn ne t’as pas entendue, c’est qu’elle est morte, Rachel ; cependant, si elle était trop affaiblie, je crains que ce ne soit toi qui l’ait achevée.
Emma a été pulvérisée par la puissance, et le Léviathan gronde dans mon esprit, chose qui me permet une simple conclusion : à ce point ? Je crois que nous allons avoir affaire au faisan le plus en colère de toute la Création ; et je me dirige d’un pas rapide à l’extérieur de leur avion, pour contempler le ciel.
Parfois, je suis heureux d’être à moitié fou : ne plus pouvoir ressentir la peur est un grand avantage, dans certains moments. Et celui-là en fait parti. On pourrait croire que le ciel est en feu, tant la forme est immense ; le Phénix, il est là. Je me brule les yeux à le regarder mais ne puis détacher mon regard pour autant devant cette merveille : la puissance de la vie et de la mort, de toute vie et de toute mort, incarnée.
Il n’est plus question de prédateur, il est question d’une cosmogonie qui dépasse de loin la compréhension de l’Humain, de règles cosmiques que j’ai longtemps étudiées, et que je vois aujourd’hui. Comment manipuler une telle puissance sans se brûler ? Est-ce possible au moins ? Cette créature est née pour détruire des mondes entiers, et elle prend refuge dans un hôte, lui donnant accès à un certain nombre de ses pouvoirs. Pouvoirs au demeurant qu’il est probable que je ne puisse imaginer.
Mais pouvoirs qui, étrangement, s’ils me fascinent, me ramènent à l’instant, et aux raisons de son apparition : Caitlyn. Si les X-Men doivent jamais échouer à te retrouver, c’était maintenant que cela ce joue. Et malheureusement, je crains qu’ils ne soient sur la mauvaise pente. Une rage cosmique dans le ciel, mais une pulvérisée sur la terre, une hors de contrôle, une autre sur la pente vers l’abandon, et la dernière qui tente de ramasser les pots cassés. Désolé Caitlyn, mais tes amies sont sur le point d’échouer.
Que puis-je faire, moi, Sébastian von Orchent, contre cela ? Je connais les mots, oui, je connais les mots pour inverser la balance, mais s’ils sont prononcés de ma bouche, ils ne rencontreront qu’un mur. Que le cœur y soit ou non, ils tomberont dans le néant, car jamais tes amies ne m’écouteront. Cela doit venir de l’intérieure de votre équipe, non du numéro complémentaire.
Mais je pense savoir par qui passer pour que le message soit transmit.
- Lévi… connecte-moi à Rachel.
TU AS CONSCIENCE DES RISQUES… ET TU VEUX QUANT MEME ESSAYER… ET IL NE S’AGIT MEME PAS D’UNE NOUVELLE TENTATIVE DE SUICIDE… QU’EST-CE QUI T’ARRIVES SEBASTIAN ?
- Ne discute pas et fais-le… Si le Phénix explose, même toi tu ne pourras me ramener, alors tu as autant à perdre que les autres dans cette histoire ; fermes-là et connecte-moi à Rachel !
J’Y SURVIVRAI… TOI EN REVANCHE… MAIS SI TEL EST TON SOUHAIT… JE TE L’ACCORDE
Je tombe à genou à nouveau alors que les tentacules bravent la tempête psychique déclenchée par les flammes du Phénix, mais je connais la douleur, elle est la compagne de mes nuits depuis que j’ai perdue celle qui partageait mon lit ; je connais la douleur, et j’y résiste mieux que quiconque. Je ne cèderais pas. C’est cependant la première fois que j’entends le Léviathan hurler de douleur à son tour.
PARLE ! ET DEPECHE-TOI…
*Rachel ! Ne cède pas à la colère ! Ne te laisse pas consumer ! Caitlyn a encore besoin de toi ! Tout tes amies ont besoin de toi ! Ouvre-les yeux ! Le Phénix peut peut-être sauver Cait’, mais Jubilee, Amy, Ororo, Emma ; toi seule peut les sauver ! Les sauver du désespoir ! Ecoute leurs esprits ! Elles abandonnent ! Elles ne doivent pas abandonner ! Tu dois leur redonner l’espoir ! Leur montrer pourquoi elles se battent, et doivent continuer à se battre ! Rachel ! Souviens-toi… Souviens-toi pourquoi vous êtes là… pour qui vous êtes là… Et fait qu'elles s'en souviennent… toutes… *
Je décroche, et je m’effondre complètement. Les flammes m’ont rongé de l’intérieur ; il n’y aura pas de guérison simpliste comme pour les blessures physiques, non, j’y ai laissé des parties de mon être, cette fois.
JE… T’AVAIS… PREVENU…
Ferme-là et prie pour que cela ait marché, connasse.
Echo X-Men Oméga
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Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Sam 1 Juin - 20:52
La puissance des vies à venir et des morts passées, des vies passées et des morts à venir, ainsi que toutes celles en devenir ou ayant été, cela se déversait dans son âme alors que son cri c’était tût, ses poumons vides d’air. Une puissance qui se montrait docile, une puissance qui se montrait d’une amorale servilité, comme toujours. Le Phénix l’aiderait, sans qu’elle sache pourquoi, et sans émettre le moindre jugement ; c’était là sa décision. Ce jugement à venir.
Mais pour l’heure, elle restait là, se laissant inonder par une rage telle qu’elle en avait réveillé le Phénix. Le Phénix qui contenait ses flammes, qui la contenait, elle, alors qu’au sein même de son esprit, le sceau psychique de protection venait de lâcher. A nouveau, elle n’était plus bridée, et à nouveau, elle s’en allait en guerre.
Rachel Anne Richards, Rachel Anne Summers-Grey, Rachel, Red le Warhoud, tout ce mélangeait en elle alors qu’elle repartait dans l’univers familier de la violence et de la vengeance, de la lutte pour la survie. Une victoire ? Pas pour elle, pas pour l’instant. Elle savait quoi faire, oui, Rachel savait qu’elle devrait chasser et tuer, encore, à nouveau ; excitant, enivrant. Oui, elle briserait tout ce qu’elle avait fait comme « progrès » ici, mais finalement, ce monde n’était pas meilleur que le sien, juste plus pernicieux et moins avoué quant à sa cruauté et sa barbarie. Une erreur cosmique ? Qu’importait, elle s’en allait brûler tout ce qui se tiendrait entre elle et sa sœur, entre elle et sa vengeance; qu’adviendrait-il si sa sœur s’interposait face à sa vengeance ? Rachel ne savait pas, et n’était pas en l’état de le penser. La colère, il ne restait plus que la colère.
La colère, et le Phénix. La colère c’était le feu, et le Phénix, c’était la puissance ; puissance qui grandissait de seconde en seconde, de minute en minute, alors même que les flammes, mêlant flammes physiques et flammes psychiques, se faisaient toujours plus denses, affolant la ville en dessous. Le BAM allait réagir, tôt où tard, ainsi elle les figea. Plus de temps pour le Triskelion, plus de chance d’intervenir et de se dresser face à elle. Soubresaut de conscience ? Peut-être, peut-être pas, elle s’en moquait.
Elle voyait New York City, Métropole du monde et Ville qui ne dort jamais, la Grosse Pomme, s’affoler, alors que ses perceptions télékinétiques s’étendaient toujours plus. Etranges petits hommes, si contradictoires et incompréhensibles, si chaotiques et inutiles…
La seule personne qui l’intéressait, Rachel ne la trouvait pas, comme si elle avait été dissimulée à son regard. Non seulement à ses pouvoirs, mais à son regard également ; était-ce possible ? Elle n’en savait rien, mais la réalité même commençait à chercher Caitlyn Emilie Elioth, dans les esprits, dans l’air, dans l’eau, dans la terre et dans les flammes. Les cinq composantes platoniciennes du monde pliées à sa volonté pour retrouver son amie, et rien n’y faisaient. Alors, La rage s’amplifiait, et toujours plus, la jeune femme puisait dans le pouvoir de son Entité. Risquait-elle de se consumer ? Cela n’avait aucune importance : plus de pouvoir, il lui fallait plus de pouvoir, pour sauver Caitlyn.
Sa puissance psychique croissait toujours plus, et bien qu’elle n’eut nullement déclenchée d’attaque télépathique, même par son cri, la présence dégagée par le Phénix devenait si importante que le Cérébro lui-même atteignait ses limites. Il ne tarderait pas à se mettre en alerte rouge, les panneaux psy-actif d’amplification télépathique seraient chauffés à blanc, et l’esprit qui y était connecté risquait de finir liquéfié, balayé par une présence au-delà de sa compréhension. Emma subirait cela comme une attaque psychique de grande ampleur, mais elle en serait la seule victime, toute autre personne n’ayant droit qu’au cri du nom de Caitlyn, lequel était, malgré sa puissance, non létal.
Quelque chose ; quelque chose brava les Flammes du Phénix pour s’approcher de son esprit, elle le vit, et vit d’où cela venait : le connard en chef. Genoux à terre, il se confronte à elle sur le plan psychique ; d’un revers de pensée, elle le repose, elle le balaye et le vainc, mais il n’abandonne pas. Plus agile, plus malin, l’approche simple se complexifie ; les tentacules de Phénix répliquent, se saisissant des autres pour lâcher un coup de semonce.
PARLE ! ET DEPECHE-TOI…
*Rachel ! Ne cède pas à la colère ! Ne te laisse pas consumer ! Caitlyn a encore besoin de toi ! Tout tes amies ont besoin de toi ! Ouvre-les yeux ! Le Phénix peut peut-être sauver Cait’, mais Jubilee, Amy, Ororo, Emma ; toi seule peut les sauver ! Les sauver du désespoir ! Ecoute leurs esprits ! Elles abandonnent ! Elles ne doivent pas abandonner ! Tu dois leur redonner l’espoir ! Leur montrer pourquoi elles se battent, et doivent continuer à se battre ! Rachel ! Souviens-toi… Souviens-toi pourquoi vous êtes là… pour qui vous êtes là… Et fait qu'elles s'en souviennent… toutes… *
Les tentacules se brisent sous les flammes, mais au cœur de la tempête, quelque chose bouge. Elle n’est guère plus qu’une ombre, une ombre dans le soleil qui l’entoure, mais une ombre revenant à la conscience. Caitlyn avait encore besoin d’elle, et tout le pouvoir qu’elle pouvait puiser dans la Force n’y changeait rien, Fuzzy restait hors de sa portée ; le temps qu’elle la rattrape, seraient-elles encore en vie, l’une comme l’autre ? Il l’avait dit : tout le pouvoir du Phénix est inutile si elle était incapable d’en user, et ce n’est pas le pouvoir qu’il leur fallait aujourd’hui, mais des compétences et de l’intelligence. En cet instant, c’étaient les compétences du cœur.
En un instant, Rachel fut dans les esprits d’Amy, de Jubilee, de Tornade et de la Reine Blanche. En un instant, elle vit la vérité.
Amy avait perdue pied, sombrant dans une triste folie alors qu’elle ne pouvait plus affronter la réalité, qu’elle voulait subir ce que Caitlyn avait subie pour chasser cette impression de perte, ce sentiment que qu’elles étaient en morceaux et que cela serait irréparable si elles ne l’étaient pas toutes les deux. Ensemble dans le malheur, tant qu’elle était ensemble ; tel était le désespoir de Nephilim.
Jubilation était en train d’abandonner, elle aussi. Trop de questions, trop de peur, elle était rongée, elle se perdait elle-même à mesure qu’elle sentait la perte de Caitlyn comme celle d’Amy. A sa manière, elle mourrait. Elle ne gérait plus rien, elle s’en voulait et ne tarderait pas à perdre le contrôle également. Seule, seule face à sa culpabilité et ses choix, seule face à un gigantesque effet papillon, sans la moindre chose d’elle-même à laquelle se raccrocher ; tel était le désespoir de Jubilee.
Ororo était surmenée. Incapable de tout gérer en même temps, devant accomplir des choix qu’elle ne voulait ni ne pouvait accomplir, des choix entre qui sauver et qui abandonner. Prioriser ses enfants, elle n’osait pas se l’avouer, mais cela représentait le fait d’en choisir certains et d’en laisser d’autres. Cait’, Amy, Rachel, Jubilee… Trop de pression. Une information capitale, mais surtout, une information qu’elles ne pouvaient exploiter car le bateau prenait l’eau de tous les côtés, et sur son pont, la lionne tentait de la repousser chez les autres comme chez elle-même. Si proche du but et pourtant en train de le perdre de vue ; elle lutait, avec sa colère, essayant de la canaliser pour sauver la situation. Mais elle ne pouvait être sur tout les fronts, elle ne pouvait sauver tout le monde, et savait qu’à essayer, elle finirait par se perdre elle-même ; tel était le désespoir de Tornade.
Quant à Emma… Emma n’était plus. Plus de forme astrale, plus de lien, même plus de Cérébro ; que lui était-il arrivée ? Etait-ce celle réputée la plus solide qui avait lâchée en première ?
Elles étaient à la guerre, et il y avait des pertes à la guerre, ainsi, si les larmes commencèrent à couler, Rachel fit une chose qu’elle savait très bien faire : remettre le deuil à plus tard. D’abord le sang, ensuite les os.
Trouver les mots… Trouver les mots pour leur redonner l’espoir. Pour leur montrer pourquoi elles se battaient, et devait continuer de se battre. Se souvenir de pourquoi elle-même le faisait… Pour quoi ! C’était là, la clé : pour qui elles étaient là.
*Souvenez-vous ! Souvenez-vous ce qui vous a conduit ici, pour qui vous êtes venue ! Caitlyn ! Nous sommes ici pour Caitlyn ! Rappelez-vous Caitlyn ! Les moments que vous avez vécus avec elle ! Souvenez-vous de ses sourires, de ses espoirs, de ses forces et de ses faiblesses ! Souvenez-vous de qui elle était, pour vous, pour le monde ! Souvenez-vous de qui elle voulait être, pour vous comme pour le monde ! Souvenez-vous de ce pourquoi elle se battait, de pour qui elle se battait ! On n’est fort par les autres, pour les autres ! Rappelez-vous de cette doctrine, de cette abnégation ! Sa doctrine, son abnégation ! Souvenez-vous de chaque seconde passée avec elle ! Souvenez-vous de chaque détail de son visage, de ses yeux ! Souvenez-vous ! Souvenez-vous d’elle !*
*Ororo, souviens-toi lorsqu’elle est venue dans ton bureau, pour te présenter son projet d’équipe. Souviens-toi de ses rêves, de cette aspiration. De son admiration pour toi, de cette complicité que vous avez éprouvée en faisant cette photo !*
*JuJu, souviens-toi lorsque tu l’as vu la première fois, lorsque tu as dû la mater ; souviens-toi de comment elle est devenue ton amie, de vos discussions, de vos rires et de vos aventures ! Souviens-toi de cette soirée en moto, où elle a voulut te faire faire la tournée des bars pour fêter sa réussite, souviens-toi vos entrainements, souviens-toi votre amitié !*
*Amy, souviens-toi la première fois que tu l’as vue, il pleuvait et tu étais partagée entre la peur de cette énergumène et ton envie de l’aider, c’est cette dernière qui l’a emportée et le soir même, elle finissait nue dans ton lit à te cracher une araignée au visage. Signe du destin, prélude de l’amour, souvient toi de ce que tu étais prête à faire pour la récupérer, et fais-le à nouveau !*
*Souvenez-vous de Caitlyn, souvenez-vous de votre amie ! C’est pour elle que nous sommes ici, c’est pour elle que nous nous battons ! Quoi qu’ils lui aient fait, on doit la sauver, et on va le faire ! Jamais on ne l’abandonnera, pas parce qu’elle-même ne nous aurait jamais abandonnée, mais parce que tant qu’il lui restera un souffle de vie, elle aura besoin de nous. Elle a toujours eut besoin de nous comme on a eut besoin d’elle, et aujourd’hui qu’elle a plus besoin que jamais, va-t-on abandonner ? Va-t-on l’abandonner ? Nous sommes fortes par les autres, pour les autres : serrons-nous les coudes, soutenons-nous mutuellement, et soyons fortes pour Caitlyn ! Ne l’a-t-elle pas mérité ? N'en a-t-elle pas besoin ? Dressez-vous, faite face à la réalité, affrontez-là et vainquez-là : récupérons notre amie, dusse-t-on aller la chercher en enfer !*
Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir, Cait’ ; le Phénix est la vie, et j’espère leur avoir apporté l’espoir. Elles ne t’abandonneront pas, nous ne t’abandonneront pas. On arrive.
Amy de Lauro Agent du BAM Gamma
Messages : 2226 Date d'inscription : 07/04/2012 Age : 30
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Sam 1 Juin - 22:11
Caitlyn, Caitlyn, Caitlyn… je suis désolée… tout est de ma faute… je ne peux pas me pardonner ce qu'ils t'ont fait… laisse-moi te montrer comme je t'aime, comme je t'aimerais toujours…
Plus rien n’existait, rien que Caitlyn, sur cette chaise, devant ces lames, sous cet acide. Il n’y avait plus que cela. Cela, et la douleur. Pas la douleur physique, non, il n’y avait pas eut de cri, mais la douleur mentale, oui, cette de la voir subir. Amy était assise à côté d’elle, subissant aussi, avec le sourire, lui tenant la main ; qu’importait ce qui arrivait, tant qu’elles étaient toutes les deux, tant qu’elles s’aimaient. Ne jamais s’abandonner, ne jamais s’arrêter de courir, ne jamais cesser de s’aimer, pour toujours et à jamais, dans le bonheur et le malheur, la santé et la douleur, la bravoure et la torture ; une. Elles étaient une. Il en était ainsi, par la volonté des Cieux comme de la leur.
Aujourd’hui, Caitlyn avait été brisée, aujourd’hui, Amy l’avait suivit, comme il se devait. Qu’importaient les voix, qu’importait le monde, elles étaient là, ensemble.
Nephilim n’eut pas la moindre réaction lorsqu’Ororo tenta de la saisir, il n’y avait plus aucune résistance à donner. C’était horrible à voir, les traits sculpturaux ayant été bafoués comme de l’argile, une argile sanglante qui maculait encore les doigts de la potière ; les jouent étaient creuses et déchirées, les paupières n’avaient pas survécues non plus, et les lambeaux de lèvres se tordaient en un simple sourire, alors que le tout se recouvrait du linceul blanc que les Sanguis avaient libérer pour protéger la plaie. Le sang c’était joint au vomi sur sa tenue et dans sa chevelure désormais blanche comme la mort, et dans ses doigts recroquevillés comme les pates d’un insecte mort ; et elle souriait. Ecorchée vive se recouvrant naturellement du drap des morts, elle souriait simplement, ayant réussit à prouver à son aimée à quel point elles s’aimaient.
Le contact contre ses joues ne la fit pas réagir, elle était simplement figée, laissant le sang et les morceaux de peau imbiber la peau noire à loisir alors que la voie raisonnait dans le lointain.
"Amy reprend toi… c'est pas comme ça que tu vas aider Cait. Je viens d'avoir un coup de fil de Hopes il sait ou elle est alors tu te calmes et tu te concentres sinon je me ferais un plaisir de te gifler… "
La gifler ? Non, il ne fallait pas la gifler, il fallait la bruler, avec de l’acide. C’était cela qu’avait subie Caitlyn, une fois qu’ils lui avaient arraché le visage. Le visage de l’italienne, c’était fait, elle attendait l’acide, maintenant. Elle attendait. Elle attendait. Elle attendait…
*CAITLYN !*
Oui, Caitlyn ; c’était Caitlyn qu’elle aimait. C’était avec Caitlyn qu’elle subissait tout cela. C’était avec Caitlyn qu’elle attendait la morsure de l’acide. L’impatience se faisait, alors qu’elle savait qu’elle ne crierait pas, puisque Caitlyn n’avait pas crié. Qu’attendaient-ils ? Où était l’acide ? Il fallait l’acide, sinon, elle allait s’éloigner de Caitlyn, et elle ne voulait pas s’éloigner de Caitlyn. Non, elles étaient amoureuses, les deux faces d’une même pièce, ce qu’elles subissaient, elles le subissaient ensemble. Ne jamais s’abandonner, ne jamais s’arrêter de courir mais savoir où elles allaient, ne jamais cesser de s’aimer, pour toujours et à jamais ; elles ne s’abandonnaient pas, puisqu’elles subissaient la même chose, elles ne cessaient de s’aimer, puisqu’elles subissaient la même chose ensemble. Elles savaient où elles allaient, vers l’acide.
Dante leur était témoin que c’était important, l’acide. Un tiers de ce que Caitlyn avait subi, elles ne seraient plus ensemble si Amy ne subissait pas ce tiers non-plus. Elle voulait qu’elles soient ensembles, et donc elle voulait l’acide.
Sa tête heurta le sol, mais Amy ne s’en aperçue même pas ; cela ne lui importait pas de toute façon.
*Souvenez-vous ! Souvenez-vous ce qui vous a conduit ici, pour qui vous êtes venue ! Caitlyn ! Nous sommes ici pour Caitlyn ! Rappelez-vous Caitlyn ! Les moments que vous avez vécus avec elle ! Souvenez-vous de ses sourires, de ses espoirs, de ses forces et de ses faiblesses ! Souvenez-vous de qui elle était, pour vous, pour le monde ! Souvenez-vous de qui elle voulait être, pour vous comme pour le monde ! Souvenez-vous de ce pourquoi elle se battait, de pour qui elle se battait ! On n’est fort par les autres, pour les autres ! Rappelez-vous de cette doctrine, de cette abnégation ! Sa doctrine, son abnégation ! Souvenez-vous de chaque seconde passée avec elle ! Souvenez-vous de chaque détail de son visage, de ses yeux ! Souvenez-vous ! Souvenez-vous d’elle !*
Mais Amy se souvenait : le passage à tabac, les lames et l’acide. Le passage à tabac, elle y avait déjà eut droit, les lames, c’était fait, il ne manquait plus que l’acide. Acide qu’elle attendait toujours, recommençant à s’agiter alors que la peur d’être séparée à nouveau la reprenait. Non, le passage à tabac, les lames et l’acide, elle les voulait, mais elle ne voulait pas qu’on lui enlève Caitlyn. Non, tout sauf ça. Tout sauf ça…
*Amy, souviens-toi la première fois que tu l’as vue, il pleuvait et tu étais partagée entre la peur de cette énergumène et ton envie de l’aider, c’est cette dernière qui l’a emportée et le soir même, elle finissait nue dans ton lit à te cracher une araignée au visage. Signe du destin, prélude de l’amour, souvient toi de ce que tu étais prête à faire pour la récupérer, et fais-le à nouveau ! *
C’était un dimanche matin, le 8 avril 2012, à 11h20 ; il pleuvait, et elle n’aimait pas le dimanche. Elle était encore l’ancienne Amy, petite maigrichonne incapable d’attirer les regards de ses amis comme des autres en général. Peu d’amis, presque plus de connaissance parmi les professeurs que les élèves. Qui comme ami ? Séléna ? Décédée. Lizzie ? Partie. Ciera ? Trop spé. Wiccan ? Homosexuel. Ça aidait à être ami, mais considérant la tête du jeune homme, l’adolescente travaillée par ses hormones avec un peu de retard aurait aimée plus. Hors donc, elle avait ses devoirs, son entrainement et sa photosynthèse. Les deux derniers avaient été annulés à cause de la pluie, et les devoirs expédiés aussi vite que si quelqu’un lui avait soufflées les réponses à l’oreille. Elle avait une petite robe rouge sans manches, un collant sombre et ses baskets, éternelles à l’époque, et errait dans les couloirs comme une âme en peine ; était-il possible de faire plus indicateur du futur ? A moins d’un panneau indiquant textuellement ce qui allait se passer, non.
Et la seule personne sur qui elle était tombée était une autre jeune femme, plus petite qu’elle encore, avec des cheveux roux magnifiques.
Spoiler:
« Bonjours, vous aussi vous trouver que la pluie nuit aux activités de plein air ? » « Cépamoi ! cépamoi !!! Nonononnn ! Je voulaispasm'enfuir ! Je cherche… heu... heu… les toilettes, C'est cool ici, j'aime bien… heu… salut… heu… heu… give me fiveuh, ca roule la vie et cécool… Heu...Ouais. Heu… C'est toi la Petite Nora ? Je veux dire Nora-la-courte ?? » « Je m’appelle Amy de Lauro, alias Nephilim » « Alias ? Sans Dec ? Comme la série ?? C'est vachement long quatre noms ! Je peux t'appeler Amy tout court ? Ou alors Alias, c'est fun ! Je suis Caitlyn, enchantée. » « Ca fait longtemps que vous êtes là ? » « Hum… Assez pour avoir envie de me casser. J'suis désolée… on m'a pas expliqué, j'y comprends rien. Je ne pensais pas que c'était une école… c'est VRAIMENT pas mon truc, tu vois. Moi je vivais dans la rue et tout… Une école de musique encore, j'veux bien, genre The Voice ou Pop Star mais là… non. Je vais pas déranger plus longtemps. En plus ca l'fera pas… moi j'suis une mutos, les gens comme moi, j'sais par expérience que ca vous fait flipper ! Alors je vais aller étudier la pluie la dehors d'plus près comme ça… hop… et on en reste là. » « Vous… vous savez vraiment pas où vous êtes ? Vous êtes à l’Institution Xavier ; c’est une école pour mutant. » « HAN ! C'est… waow… t'as les yeux en feuilles !!! …heuu…tu m'vois toujours ?? Alors… toi aussi, t'es une mutante ? Ou alors faut être chtarbé pour se coller des feuilles de lauriers sous les paupières… C'est vraiment une école de mutants ? Mais on y fait quoi ? Des numéros de cirque pour amuser les normaux ? Si c'est pour terminer comme une connerie de singe à qui on jette des cacahouètes, ca ne me branche pas des masses, tu vois… » « Si on vous a pas expliqué, je peux peut-être le faire ? Vous servir de guide dans l’Institut, à moins que vous ne préfériez vraiment « aller étudier la pluie de plus près ». » « Hum… j'déconnais pour la pluie… Je… bon… écoute, d'abord arrête de me vous voyer, ça me met super mal à l'aise. Je ne suis pas ce que j'ai l'air… j'veux dire… heu… complètement conne, c'est juste que je ne sais pas ce qu'il se passe et quand je ne contrôle pas ce qu'il m'arrive, j'ai tendance à dire et faire n'importe quoi. Attend ! Je ne suis pas dangereuse hein ! Je veux dire… C'est compliqué là. On se réveille et on t'apprend que t'as comaté 3 ans… ta famille, le peu que t'avais, tout est parti en fumée… et puis on te dit d'aller à un endroit comme celui ci parce que… parce que… j'ai pas contrôlé mon pouvoir et y'a eu… un… pépin. Je veux dire… S'il te plait… me juge pas trop vite… j'suis pas comme ca d'habitude, enfin je crois… Je veux juste qu'on m'explique pourquoi on a jugé bon de venir ici et… et comment on peut m'aider. » « Je ne te juge pas… Pas mal de personnes vivant ici sont passée par de mauvais moment avant d’arriver. Ils ne sont pas tous venu trouver une école, pour certain c’est un refuge, pour d’autre bien plus encore. Je ne sais pas qui sont les on, mais je pense qu’ils ont eut raison : on peut t’aider ici. T’apprendre à maîtriser ton pouvoir, te donner les enseignements que tu voudras, etc. T’as rien à craindre. Pour te répondre, oui j’y vois parfaitement, et se ne sont pas des feuilles, mais des paupières. Ma mutation est un peu spéciale est ces membranes nictitantes en sont une partie visible. Si tu veux me suivre, on pourra aller t’inscrire au secrétariat ; et t’en fais pas, le but ici c’est de s’instruire dans les domaines scolaires comme dans le contrôle de nos pouvoirs. Je sais pas quel don t’as, mais j’en ai vu pas mal et ils sont tous maitrisables, avec de l’entrainement. Si t’as des questions avant qu’un y aille, n’hésite pas. T’as pas d’affaires ? » « Ah, t'es dans les plantes alors ? Tu sais pas où on peut trouver de l'herbe ? J'ai 200 $ en liquide pour m'acheter des fringues mais franchement, les fringues j'y connais queued par contre, tu vois, la cigarette qui fait rire me permet "d'élargir mon champ de perception". Me dis pas qu'une petite nenette comme toi, branché écolo et patte d'eph' ne se fume pas un peu de stick pour parler "paix dans l'monde" ? Tu peux m'le dire, je serais muette comme une tombe et pis, t'es sympa, j't'aime bien déjà. Des affaires ? Bah à part un sac là… j'ai rien… je… je prends pas de place, hein ! Et sinon ? Ton père ? C'était un Ant comme dans le Seigneur des anneaux ? Un Mutant arbre ? Comment t'as découvert tes pouvoirs ? Tu poussais quand il pleuvait ?? Non mais me regarde pas comme ca, c'est sérieux… je veux tout savoir. C'est que… j'ai pas réellement croisé de mutant comme moi… a part un qui avait voulu me piquer mes thunes une fois, dans la rue… il avait un troisième oeil… ouais… comme un cyclope ! Ben il a eu trois coquarts ce con du coup !! Faut pas m'chercher moi… t'vois. Ah Si on te fait de l'ombre ou qu'on t'urine dessus, hésites pas… tu m'appelle et je lui casse la tête… t'es mon amie ! Yop, t'inquiète pas ! Toi si t'es une sorte de pâquerette géante moi je suis la magicienne de l'électricité, hu hu huuu… Aein ? Mal ? Non ! J'ignore la douleur, j'sens rien… par contre… ouais… je transforme la douleur en électricité !!! Et c'est pas tout, si je touche quelqu'un qui a mal, je "capte" sa douleur et le shoote… mais après… ben… je dois décharger électricité. Un peu comme quand tu t’envoies 3 litres de flotte et que tu dois courir aux chiottes après. » « C’est… c’est cool, comme pouvoir… Je… je suis contente d’être ton amie mais… je sais pas où on trouve de l’herbe, comme tu dis. Me suis jamais droguée de ma vie… pis je suis pas tant que cela dans les plantes : mon organisme a un mode de fonctionnement semblable, mais je reste plus proche d’un autre être humain que d’un tournesol. Après on m’a jamais fait de l’ombre, et j’ai un peu apprise à me défendre… pis pour mon père, je sais pas, j’l’ai pas connut. J’ai grandi en orphelinat, en Italie… » « Orpheline ? Humm… j'vois… ca nous fait un point commun. Je suis Irlandaise mais j'ai eu ma famille d’accueil à San Francisco. Mes parents sont morts dans un accident d'avion alors que j'avais cinq ans. J'ai été placée dans une famille… spéciale. mon "Frère" a finit en taule pour trafic, il est mort à présent, fin c'est ce qu'on m'a dit. Mon père était un putain d'alcolo qui me foutait sir la tronche à moi et ma mère. Je passais mon temps dans les rues pour fuir cet enfer. Moi j'sais que des nanas comme nous… on s'est faite toute seule, tu vois ? T'as l'air aussi coincé que si t'avais un épi de maïs dans le fion, j'le vois bien ! Faut te détendre, Amy Chérie. J'suis certaine qu'à l’intérieur de ce petit corps, y'a une furie qui ne demande qu'à secouer la place ! T'sais, puce, la famille, c'est surtout celle qu'on arrive à se créer. Si tu veux, moi je veillerais sur toi et toi tu m’empêcheras de faire toute les conneries du monde… et pis… à noël, on pourra te décorer ! Super !!! T’aime noël au moins ??? Oh, dérides toi, j'déconne. J'ai l'air allumée et je le sais… mais c'est comme ça que je marche, quand je vois quelqu'un, je décide vite si je l'aime ou pas… et toi, j'sais pas, j't'aime bien. » « Capable de transformer la douleur en électricité, c’est plutôt sympa, sauf que tu dois te faire mal pour pouvoir l’utiliser. M’enfin, comme tu ressens pas la douleur… » « Hummm… nan, détrompes toi… c'est plutôt chiant. Si tu me voyais à poil tu serais horrifiée : mon corps est couvert de cicatrices et de coups… je ne sent pas la douleur, je ne sens pas quand je me blesse et puis, je ne contrôle pas le phénomène de décharge… je dois évacuer et plus la douleur est grande, plus la décharge est maousse. Une fois, j'ai reçu une balle dans le bide et… enfin, laisse tomber. C'est pas intéressant. » « T’as un surnom pour coller avec cette capacité ? Moi on m’appelle Nephilim parce que j’ai de petites ailes qui sortent de mes poumons, un peu comme un chérubin ; on m’a donc surnommé comme les enfants des anges. Sinon, pour le côté plante, j’ai droit au sobriquet Girasole : tournesol en italien. Toi sa donne quoi ? Thunderpain ? » « un surnom ??? ha… heu… la chiante, pas d'bol, Tite Rousse… ah ? Avec mon pouvoir ? Ben non… On m'appelle Fuzzy d'habitude parce qu'il parait qu'je suis difficile à cerner et à suivre mais c'est un peu exagéré je trouve, c'est juste que mon cerveau pense plus vite que mes mots, un truc du genre… Thunderpain ??? Arrêtes t'es sérieuse ou tu fais d'humour ?? Nan mais c'est tout pourrav' Pourquoi pas Lady Pain ? Eclair Roux ? Doloress la Claudette 2012 ? Faudra trouver mieux, Ptite Brune. Bon… si tu veux bien me montrer… heu… attends… Donc… la chambre 102 ??? Mais avant tu veux bien me dire ce qu'il y a à savoir sur ce lieu ? Y'a des choses à faire ou à ne pas faire ? Y'a le net ? Facebook n'est pas verrouillé au moins ? » « Il y a un règlement intérieur affiché sur un panneau à l’entrée, mais en gros, on se sert pas de nos pouvoirs pour blesser d’autres personnes, ou se tient tranquille et pour les mineurs, extinction des feux à 21h période scolaire, 22h en vacances. Pour le net, on l’a à la bibliothèque, avec les ordis, et il ne doit pas y avoir de contrôle parental pour les réseaux sociaux ; après, je suis pas sure, je vais pas trop sur le net. Pour le café, inutile de débourser de l’argent, on a juste à aller s’en faire un à la cuisine. Dis-toi qu’à l’Institut, t’es nourrie, logée et blanchie. On y va et je te fais visiter ? » « Oh non… crois moi sur parole, blessé quelqu'un est la dernière chose que je souhaite… Ah ? Heu ? Alors je vais devoir partager une chambre ?? Heuu… ca va pas être possible, j'ai mes habitudes, je me couche vers 5 ou 6 heures du mat-, je chante, j'ecoute de la musique tres fort… j'suis quasiment une geek comme le mec sur Youtube là… le joueur (Adel) du grenier… ca va être difficile de me supporter. Et puis, si j'ai une vie intime, on fait comment ?? Hein ? Hey… Et toi Ptite Brune ? t'as un mec ? Une belle plante comme toi, y'a personne qui l'arrose ? Arrêtes… te transforme pas en tomate !! Ouuu t'es mignonne ! T'es super belle, t'as tout ce qu'il faut où il faut ! Sérieux… moi si j'étais un mec… Heu… t'es… t'es pas lesbienne au moins ? Parce quue sinon , te fais pas d'idée hein… Une plante gazon maudit, c'est rigolo mais moi ca me laisse un peu froid… une fille… tu vois… note, si c'est le cas, c'est rien hein… du moment que tu n'es pas des vues sur ma moquette, c'est tout ce que… heu… olala… j'suis confuse, qu'est ce que je peux raconter comme connerie. Faut m'aimer hein ? »
Tout avait été dit des les premiers échanges, dès les premières minutes, ou la première demi-heure ; tout, tout ce qu’il allait advenir, pour peu que l’on sache lire entre les lignes, comme s’il y avait eut un architecte du destin derrière tout cela.
*Souvenez-vous de Caitlyn, souvenez-vous de votre amie ! C’est pour elle que nous sommes ici, c’est pour elle que nous nous battons ! Quoi qu’ils lui aient fait, on doit la sauver, et on va le faire ! Jamais on ne l’abandonnera, pas parce qu’elle-même ne nous aurait jamais abandonnée, mais parce que tant qu’il lui restera un souffle de vie, elle aura besoin de nous. Elle a toujours eut besoin de nous comme on a eut besoin d’elle, et aujourd’hui qu’elle a plus besoin que jamais, va-t-on abandonner ? Va-t-on l’abandonner ? Nous sommes fortes par les autres, pour les autres : serrons-nous les coudes, soutenons-nous mutuellement, et soyons fortes pour Caitlyn ! Ne l’a-t-elle pas mérité ? N'en a-t-elle pas besoin ? Dressez-vous, faite face à la réalité, affrontez-là et vainquez-là : récupérons notre amie, dusse-t-on aller la chercher en enfer !*
Amy vomit à nouveau, à cause de la douleur, cette fois-ci, alors qu’elle revenait à la réalité. Tremblante, pleurante, elle serra cependant les dents et tenta de se relever le plus vite possible, à bout de force, mais luttant quant même.
Je vais partager ta vie, Caitlyn ; et je te jure une chose, ce ne sera pas cela, ta putain de vie. Notre putain de vie. Les Maraudeurs veulent te prendre ? Ils devront me tuer pour cela. Car tant que je vivrais, Dante m’en témoins, je serais à tes côtés. Je t’aime, je t’aime depuis le début, et je t’aimerais jusqu’à la fin, et encore après. Accroche-toi. Je vais te sauver. On va te sauver. Quelqu’en soit le coût. Ne jamais s’abandonner, ne jamais s’arrêter de courir mais savoir où on va, ne jamais cesser de s’aimer ; Exitus Acta Probat.
Caitlyn Elioth X-Men Beta
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Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Sam 1 Juin - 23:06
12h39
On n’aurait pas dû provoquer en duel le Diable, c’est tout ce que je peux dire là-dessus. Même pour un contrat à 500 dollars, même si on n’était là que pour donner le coup de main, sur le papier ça paraissait très simple et nous travaillions pour des putains d’énergumènes. Des mutos, oui mais des sacrés monstres et j’ai toujours appris à m’en tenir éloignés, j’aurais dû écouter mon instinct, foutue vie de merde…
Ca ressemblait à une vendetta d’après ce qu’on en comprenait mais pour ce qu’on en avait à foutre au fond, surtout pour une gonzesse qui semblait plus paumée qu’autre chose. Dire que je ne l’ai même pas vu de près, j’avais dit à Lobos que ça nécessitait pas tant de mecs et que ce borgne qui nous arrosait ne devait pas savoir quoi foutre de son fric en fait. Ouais, à part glander, on avait rien foutu. On s’était replié dans cette foutu veille église ou personne ne venait plus et on attendait la thune, c’était plié et je sentais déjà le charmant contact des billets sur mes petits doigts : de la came et des petits plaisirs ! Au moins pour deux semaines peinard, le temps de passer les fêtes. Ce gars se prenait pour le Père Noel en fait, super ! C’est Lobos qui m’a rencardé et c’est lui qui m’a expliqué qu’il y a avait « un problème ». Le Borgne, semblait agité et avait donné des directives complètement barrées : « on ferme les portes et on tire à vue, on arrose et on n’arrête que pour recharger ». Les flics ? Non, on emmerdait les flics, on etait au-dessus de ça et quoi ? Presque quinze mecs armés d’AK 47 ca force le respect ! Putain, man ! J’aurais pu me prendre pour ce con de Christ tellement je me sentais puissant. Mais le Borgne semblait se chier dessus, il ne quittait pas son téléphone et semblait se préparer pour la troisième guerre mondiale.
Je le regardais posté depuis le perchoir, vous savez, l’endroit à la con où le cureton parle à ses crétins lobotomisés. De toute façon, on aurait le temps de voir venir. Y’avait quatre mecs de plus postés dehors dans les environs branchés sur ligne sécurisée. C’est alors qu’Il me sembla avoir entendu des coups de feu au dehors, en tout cas ça a faisait assez de vacarme pour jeter un méga froid parmi nous. Ah ça, Je me souvenais parfaitement du silence de mort et du borgne qui nous a lâché un simple « On y est, les gars. » On y est à quoi ? C’était un foutu moment de pathos à couper au couteau, je m’attendais à tout, même que le diable passe cette porter pour venir nous tirer par la peau du cul l’un après l’autre ! On ne savait même quoi dans quoi on s’était engagé, y’a certain voyage qu’on ne fait qu’une fois, je n’avais pas l’attention de croupir dans le terminus en forme d’église, j’avais bien payé mon ticket retour, non ? Et son portable a sonné. Il s’est contenté de le laisser sonner un instant, posé là sur le bois du perchoir, avant de basculer le haut-parleur sans le prendre en main, et quoi ? Il pensait qu’il allait lui sauter à la gueule ou quoi ? J’ai pas percuté au départ, c’était une ligne directe vers nos hommes au dehors, ils devaient avoir régler le problème non ? C’est là que je l’ai entendu. Une voix froide, presque murmurante, la voix du diable, mais le diable est une femme, ce fut la grande vérité qui s’imposait à moi ce jour-là, chouette endroit pour une révélation, dans le fond !
- J’arrive, Oboros.
Elle raccrocha et le borgne n’eut pas besoin de commenter, se contentant de vérifier ses armes avant d’ajouter un laconique « défendez vos vies, pour ce qu’elles valent… » Putain, une seule bonne femme, elle était SEULE ! Qu’est-ce qu’on craignait ? Et pourtant, dans nos yeux je le voyais bien, y’avait déjà autre chose : ca puait la trouille…L’odeur du souffre des enfers était presque palpable. Un bruit de moteur, là dehors, un bruit d’accélération strident et de bitume qu’on dévore.
Et l’apocalypse fut sur nous.
Une sorte de vieille Dodge des années soixante percuta la grande porte de l’église, volatilisant le bois épais et défonçant les contre fort en pierres dans un vacarme hallucinant. Personne ne chercha plus loin et le crépitement des détonations se fit entendre, un véritable déluge de feu qui s’abattit avec frénésie sur le véhicule. Moi-même je vidais mon chargeur en hurlant. Qu’importe ce que c’était, la consigne était simple : on allait le pulvériser !
C’est alors que du bruit de verre qu’on brise se fit entendre sur le côté. Quelqu’un venait de briser les vitraux avec des cailloux ! Certains d’entre nous arrosèrent immédiatement les panneaux qui explosèrent en une neige d’éclats colorés. Qui que soit celui qui avait tenté de pénétrer ici, il était mort !
Sauf qu’un hurlement d’un des gars parvint à nous prévenir d’un fait qui nous avait échappé. L’explosion qui s’en suivit dévastant la nef dans un vacarme monstrueux de flammes et de pierres m’en fit comprendre le message : ce n’était pas des cailloux ! Ah ça, ce fut i, beau mouvement de panique chez nos gars ! L’explosion de deux grenades en souffla trois ou quatre, les gommant de la réalité et moi-même, je fus projeté dans les bancs, complètement sonné pour le compte. La panique…C’était la panique.
Puis je la vis. Elle marchait dans les flammes près de l’entrée, le visage dissimulé sous un bandage sanglant et flottant, sa longue crinière rousse agitée par le souffle. Elle marchait aussi calmement que pour une putain de promenade de santé ! Elle portait la mort au bout des doigts, deux semi automatiques qui luisaient d’un éclat mauvais et elle commença à déchainer l’enfer autour d’elle.
Impensable, juste impensable !
Chaque coup faisait mouche, ils pleuvaient, les morts pleuvaient ! Et elle, elle s’en foutait ! Je la vis tressauter sous l’impact d’un balle, puis d’une autre, la faisant chanceler mais elle continuait de tirer et de se relever comme une connerie de cyborg, les shootant l’un après l’autre méthodiquement et froidement. Rien ne semblait l’arrêter. Hécate, la déesse des enfers qui marchait parmi les flammes avec une sorte d’assurance…Oh oui, un ange de la mort, ni plus, ni moins ! Cette assurance froide contrastait avec la vivacité de ses gestes et surtout la précision de ses tirs. Elle fit une pause, rechargeant son arme et vacillant à peine lorsqu’un impact la transperça au niveau de l’épaule. Elle passa à côté d’un blessé, l’abatant froidement sans lui adresser l’ombre d’un regard. C’est à ce moment précis que je suis que j’allais mourir, que nous allions tous mourir. Nous avions déchainé les enfers, et les enfers venaient à nous nimbés de sang et de flammes comme le phénix de feu que nous avions vu dehors et qui avait clamé un prénom…SON prénom.
Elle vida une rafale sur Oboros qui bascula en arrière et s’accrocha à la porte menant vers les étages. Je le vis s’engouffrer vers cette dernière et alors que je reportais mon regard vers la scène de fureur et de destruction afin de trouver une échappatoire, un moyen de me soustraire au jugement dernier.
Trop tard, elle était là ! Face à moi ! Dressée et ruisselante de sang. Son arme tendue vers moi.
Et je vis.
Je vis cet éclat dans ses iris verts encadrant ses bandages à demi noirci et devenus sanguinolent. Et je su qu’on ne mettait pas un contrat sur le Diable, même un contrat à 500 dollars.
Ce fut la dernière chose que j’ai compris ce jour-là.
Jubilation Lee X-Men Alpha
Messages : 2056 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 29
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Dim 2 Juin - 4:45
Au delà des cieux flamboyant le Phénix irradie le cosmos. Ses ailes de feu, sa colère sanglante et sa volonté de fer implosent dans le ciel New-yorkais. Visible de toutes et de tous il est la lumière et le nouveau soleil pointant au zénith de l'équipe de sauvetage encaissant les défaites et transformant l'expédition en déroute. La planète s'incline, tête basse et genou au sol comme pour vénérer cette divinité naissante, la baptisant dans la fureur et la frustration la plus ostentatoire. Dardant le monde de ses rayons, l'oiseau cherche mais ne trouve pas et sa rage surplombe le désespoir grandissant l'équipe. Son œil flamboyant scrute le néant, les abysses et l’inexistant : sa vision transcende les mondes, le vrai, le faux et la réalité même. Pourtant cette fourmi répondant au prénom de Caitlyn, ce grain de sable, cette existence simplifiable dans l'équation de l'univers, cette vie négligeable pour la marche des mondes ; lui est cachée. Le Phénix n'est pas à son échelle, il n'est pas à sa place que ce soit dans cet avatar trop étroit ou dans ces trois dimensions. Il n'est qu'enfermé et malgré sa grandeur il devient impuissant quant à trouver la molécule Elioth de cette objet inerte qu'est la planète. Il n'est qu'un humain cherchant une aiguille dans une botte de foin et son manque de patience le noie dans la frustration altérant son manque de maîtrise et de précision là où il est si aisé de tout détruire et de tout reconstruire. Le dieu de la création a besoin de ses êtres si faibles, ces humains et ses mutants, car ils sont les seuls à pouvoir raisonner à leur dimension. Il a besoin des X-mens, de Von Orchent, de Hopes et des amis de Caitlyn Elioth. Mais ces derniers sont disloqués, désemparés, bouleversés, déphasés et finalement aussi impuissant que lui et ses gros doigt brûlant le vide qui tentent tant bien que mal de manipuler les fins et microscopiques fils du destin.
Ma paume contre le bitume, mon espoir face à mes échecs, mon optimisme face à mes erreurs ; je perd la foi. Je suis intervenue en tant que meilleure amie de Caitlyn mais cela n'a pas fonctionné. Ma passation avait pour objectif de me faire combattre contre moi-même, contre mes faiblesses, contre mes tares et contre mes lacunes. J'ai du batailler contre mon moi pour me surpasser. J'ai du oublier la douleur des coups et l'incompréhension de la situation pour me surpasser. J'ai du pardonner les erreurs de mon futur que je n'avais pas encore commises pour me surpasser. J'ai du survivre à cela pour devenir une X-men. Il est temps maintenant d'en retenir la leçons. Il est temps pour moi de repasser ce test grandeur nature, non pour moi ; mais pour elle. Il est temps pour moi de me pardonner mes erreurs, de batailler contre mes faiblesses et de lutter contre mes lacunes ! Il est temps de réussir et d'agir comme une X-men ! Pour Elle ! Le Phénix est là et part ses liens psychiques il m’arrose de sa confiance, de sa colère et de son pouvoir. Sa motivation coule en mon âme et enfin ma main quitte le bitume. Je me relève encore une fois car la partie n'est pas terminée. Je me relève et je vais relever les autres car nous avons encore une mission à terminer, nous avons une camarade à sauver et nous avons des criminels à condamner. Le Phénix ravive la flamme de l'espoir qui s'éteignait en moi. Je tourne des talons. Mon regard est déterminé même si encore humide et je me redirige vers le jet. Une fois arrivée à l’intérieur je désintègre les restes des conséquences du visionnage de la torture. Je désintègre les flaques de vomi au sol d'un revers de la main, les molécules odorantes puant la défaite infligée son brisée également. Je nettoie les échecs que ce visionnage représente pour tourner cette page et nous concentrer sur notre but, nous concentrer sur Caitlyn et non sur sa torture. Je pose mon regard sur le visage déchiqueté d'Amy. Emma n'est plus, pulvérisée sans aucun doute par le Phénix de la même manière que Von Orchent qui gît au sol intègre mais vraisemblablement exténué.
« Rachel a raison, c'est pas fini. Ororo, je te laisse la direction des opérations et du Jet, je m'occupe d'Amy et de Von Orchent. »
Je m'approchais d'Amy, l'aidant à se relever et à s'asseoir sur un siège du Jet pour qu'elle reprenne ses esprits. Il me suffit de regarder son visage pour oser imaginer un dixième de ce qui a pu être affiché sur les écrans du Jet.
« On se remet en marche Amy, et cette fois-ci on s'arrête plus avant de l'avoir trouvée. Je suis pas aussi forte et courageuse que toi et je n'ai même pas pu regarder ce qu'ils lui ont fait, par lâcheté. Mais ce que ces types là veulent c'est nous briser, te briser et la briser et on ne les laissera pas faire. Alors s'il te plaît... garde tes lèvres intactes pour pouvoir embrasser Caitlyn lorsqu'on la retrouvera, sauve. »
Mon regard sincère et ma voix encore tremblante de ce que j'ai traversé, je ne sais pas réellement quels mots sont les mieux et les plus efficaces, mais je m'en moque. Je ne parle pas à Amy avec mes mots mais simplement avec mon cœur, en priant qu'elle m'entende. Je me détache un peu d'elle, afin de me pencher, accroupie, vers Von Orchent.
« Tu vas t'en remettre toi ? »
Dis-je d'une voix presque inquiète. Je me demandais si il allait continuer à nous aider ou si c'était le moment pour lui de nous trahir comme dans tous les mauvais films. Il a eu raison sur bien des points et semble être quelqu'un d'intelligent et en possession de grand pouvoir et de grandes informations. Si on veut retrouver Caitlyn j'ai la sensation instinctive qu'on va devoir compter sur tout le monde sans avoir à se méfier les uns des autres, à commencer par lui. Cependant, cette impression qu'il dégageait, son apparence, son attitude et finalement tout son être ne m'inspirait pas, mais alors pas du tout. Je ne restai pas longtemps près de lui il me glaçait le sang même dans l'état dans lequel il était. Je ne fis que le surveiller du coin de l’œil et retourner près d'Amy en attendant qu'Ororo nous donne les ordres. Il fallait continuer, à tout prix et cette fois-ci ce serait une équipe soudée et coordonnée qui allait agir et qui allait réussir. Plus de dispute, plus de querelle, plus de tergiversations il fallait simplement tout donner, tout ce que nous avions et plus encore pour la retrouver. Nous avions échoué, mais nous allons nous relever.
[HJ : Désolé je fais un peu la girouette avec Jub mais je sais pas trop comment la placer psychologiquement... Bref si y'a un soucis dites-le-moi.]
Ororo Munroe X-Men Alpha
Messages : 239 Date d'inscription : 20/02/2013
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Mar 4 Juin - 8:53
Encore une erreur. Non seulement Amy ne s'en remettait pas mais elle semblait s'enfoncer dans son chagrin. Ororo aurait du s'écouter dès le début, la prendre par la peau du cou et l'attacher solidement à un poteau de l'Institut ... Cette idée séduisante n'aurait pas été réalisable mais bon ... Emma ou plutot son corps astral avait disparu sous le cri de Rachel, la Reine blanche les avait protégé. Ororo en avait été un peu surprise. L'homme si sur de lui était aussi à genoux ... il n'était donc pas tout puissant comme il donnait l'impression ... Plus rien n'allait, elles avaient échoué ... non ELLE avait échoué .. Elle n'avait pas eu les bons mots, les bons gestes ... Une voix dans sa tête la fit grimacer. Elle n'aimait toujours pas ça. C'était Rachel
*Ororo, souviens-toi lorsqu’elle est venue dans ton bureau, pour te présenter son projet d’équipe. Souviens-toi de ses rêves, de cette aspiration. De son admiration pour toi, de cette complicité que vous avez éprouvée en faisant cette photo !*
La photo ... Oui elle se souvenait de ce moment.
C'était il n'y avait pas si longtemps, un mois environ. Elles étaient dans son bureau pour un premier entretien. Cait avait des projets pleins la tête et Ororo était vraiment très intéressée par ceux-ci. La jeune femme était si naturelle et amusante. Elles avaient discuté sur pas mal de chose puis à la fin, alors que Cait allait repartir elle avait demandé d'etre prise en photo avec elle. Ororo en avait été flattée et un exemplaire trônait sur son bureau. Elle se souvenait de ses paroles, de sa façon de demander. Son visage reflétant un certain espoir teinté d'une crainte révérencielle. C'était Cait, forte et fragile à la fois. Un sourire vint effleurer ses lèvres. L'espoir revenait ...
*Souvenez-vous de Caitlyn, souvenez-vous de votre amie ! C’est pour elle que nous sommes ici, c’est pour elle que nous nous battons ! Quoi qu’ils lui aient fait, on doit la sauver, et on va le faire ! Jamais on ne l’abandonnera, pas parce qu’elle-même ne nous aurait jamais abandonnée, mais parce que tant qu’il lui restera un souffle de vie, elle aura besoin de nous. Elle a toujours eut besoin de nous comme on a eut besoin d’elle, et aujourd’hui qu’elle a plus besoin que jamais, va-t-on abandonner ? Va-t-on l’abandonner ? Nous sommes fortes par les autres, pour les autres : serrons-nous les coudes, soutenons-nous mutuellement, et soyons fortes pour Caitlyn ! Ne l’a-t-elle pas mérité ? N'en a-t-elle pas besoin ? Dressez-vous, faite face à la réalité, affrontez-là et vainquez-là : récupérons notre amie, dusse-t-on aller la chercher en enfer !*
Rachel avait raison. Ororo n'était pas là en tant qu'X-men mais en tant qu'amie. Elle l'avait oublié. Non elle abandonnerait pas. Une fois elle l'avait fait et elle s'était jurée que plus jamais elle le referait. Ororo se redressa et quitta des yeux l'écran. Rachel avait eu les mots juste. Le guerrier qu'elle pensait être était surtout une jeune femme avec un grand coeur. Elle avait aussi rendu courage à Jubilee qui revenait plus forte.
« Rachel a raison, c'est pas fini. Ororo, je te laisse la direction des opérations et du Jet, je m'occupe d'Amy et de Von Orchent. »
"ok . Hopes m'a envoyé de nouvelle coordonnée. Attachez vos ceintures on décolle"
{tiens bon Cait on arrive. Ne meurt pas s'il te plait}
Ororo rentra la nouvelle coordonnée et le jet décolla en douceur. Le trajet fut bref et le jet se posa de nouveau en douceur. L'endroit n'était pas déjà pas très fréquenté mais avec la neige qui s'était remise à tomber, il était désert ou presque ...
**Rachel à toi de jouer. Vois tu Cait ... ou n'importe quoi indiquant qu'elle éta ... qu'elle est là ??**
Cette mission était un vrai jeu de piste : un indice, un lieu, un espoir ... une déception ... puis tout recommençait... C'était épuisant, épuisant et décourageant. Qu'allaient elles trouver ici ??? Ororo espérait que ça serait Cait ... et surtout une Cait bien vivante ...
Sébastian von Orchent Neutre Delta
Messages : 1258 Date d'inscription : 01/04/2012 Age : 30
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Jeu 6 Juin - 13:41
Je suis là, sur le flanc, tête contre le sol, yeux ouvert. Cependant, il y a un problème : elle est là aussi. Illusion ? Rêve ? Ai-je perdu conscience ou suis-je mort après avoir bravées les Flammes du Phénix ? Peu probable, si mon esprit avait brûlé, même le Léviathan n’aurait put le reconstituer. Enfin, je l’espère.
Je respire, oui, je suis vivant, comme toujours ; tout au moins aussi vivant que je puis l’être. Mais elle aussi, elle respire. Elle est aussi sur le flanc, l’autre flanc, tête contre le sol, sa chevelure brune s’étendant tel un drap soyeux sur son visage, mais ne me cachant pas ses yeux également ouvert, ses yeux marron. Son regard n’a pas changé, il est toujours jovial et amoureux, encadré par ses fins sourcils. On y retrouve toutes les marques de sa filiation, des couleurs capillaires à la peau sans défaut, seule l’ossature, si elle est aussi sculpturale que celles de ses sœurs et de son père, est un peu plus épaisse, lui donnant un visage plus ovale. Ses lèvres sont également bien plus épaisses, pulpeuses même, et son nez est plus large, mais parfaitement proportionné.
Nous sommes sur le même flanc, et seuls nos visages sont au niveau l’un de l’autre, comme si nous étions enfermés dans un quelconque Ying et Yang. Elle me sourit, et je ne peux m’empêcher de lui sourire à mon tour.
- Tu es une illusion, n’est-ce pas ?
J’ignore ce que j’aimerais qu’elle me réponde. Oui m’enlèverait beaucoup d’espoir, mais non me ferait croire à un mensonge. D’habitude, lorsque le Léviathan m’autorise à visiter celle que j’aimais, nous nous retrouvons aux Enfers, et elle n’a plus cet aspect qui l’illustrait si bien. Elle n’est plus que chair torturée et esprit tourmenté, alors que là, elle semble si vivante, si elle-même… presque heureuse.
- Qu’importe.
Sa voix… je ne l’ai jamais oubliée. Combien de décennies que je ne l’entends plus qu’appeler à l’aide, combien de décennies que se sait ce qu’elle endure, par ma faute, comme je sais que je suis le seul à pouvoir la sortir de là ? Sept, je crois. La vie d’un homme.
Mais là, elle semble si… elle. Ce ne peut être vrai.
- Quel message veut-Elle me faire passer ? Que je m’affaiblis ? Que ce que je fais est inutile et me causera à ma perte ? Que je te trahis en essayant d’en aider d’autre ? Elle a tout à gagner à ce que j’échoue aujourd’hui, car je m’enfoncerais un peu plus dans les ténèbres. Tu viens me demander de renoncer, Amanda ?
- Je suis ici pour te dire merci. Merci d’aider mes sœurs, même si tu t’y prends mal. Il y a toujours de l’espoir, Sébastian, même si parfois, les gens refusent de le voir.
- Que peut-Elle bien gagner à ma réussite dans cette entreprise ? Que peut-être bien gagner à ce que je donne des raisons à d’autres d’espérer ? Elle veut en faire des pions, c’est cela ?
- Tu ignore ce qu’est la nature même de ce que tu nommes Léviathan. Mais tu ignore également ce qui est en train de t’arriver. Patience, Sébastian. Tu comprendras. Tu n’as pas que l’espoir de me ramener, il est tant que tu ouvre les yeux sur ce fait. Cette journée vous marquera tous, d’une façon où d’une autre, ma seule question est : tu vas t’en remettre, toi ?
« Tu vas t'en remettre toi ? »
Je suis là, sur le flanc, tête contre le sol, yeux ouvert. Cependant, elle n’est plus là. Ce n’est même pas sa voix qui me reconduit à la réalité. Rêve ou illusion, cela n’importe pas pour l’instant. Je m’amuse à jouer sur plusieurs échiquiers, mais j’en oublie que mon existence même est un échiquier pour le Léviathan. Je dois me méfier, car Elle va obtenir quelque chose, et je dois savoir quoi.
Mes yeux bougent vers celle qui m’a parlée ; Jubilee. Elle semble même un peu inquiète. Amusant ? Comment compatir de moi quant on me craint ? Pourquoi vouloir m’aider alors que tous ses instincts lui disaient surement que j’étais dangereux ? Cela n’importait pas.
Je pose une main contre le sol et entreprend de me relever.
- Ce qui ne me tue pas me rend plus fort. Et de votre côté ?
Visiblement, Rachel a réussie à les remettre d’attaque, c’est une bonne chose. Cependant, elle-même est toujours dans le ciel, toujours dans les flammes. Si l’on veut manipuler la puissance du Phénix, c’est par l’humaine qu’il faut s’y prendre, et je me rends compte du danger que cela peut représenter ; trop jeune, trop émotive, trop inexpérimentée. Malgré tout ce qu’elle a connu, la jeune Summers-Grey n’a jamais eut affaire à des hommes de l’homme, comme moi, Sinistre ou l’Ombre, et c’est un grand risque que d’ainsi révéler sa présence. Une enfant avec le pouvoir d’un dieu, quoi de plus enviable dans un jeu de puissance ?
Une fois debout, je remonte dans le Jet, n’ayant pas grand-chose d’autre à faire pour l’instant. Je les regarde, tour à tour, à nouveau déterminées. Seule Emma n’est pas revenue, ainsi donc, il semblerait que la Reine se soit fait damner le pion ; et que je perde une alliée potentielle ; un contretemps, rien de plus. De toute façon, je n’ai pas vraiment le temps de me préoccuper de mes machinations, pour l’heure. Les graines sont déjà semées, il suffira d’attendre de voir si elles germent, et si j’utiliserai les plans.
Ororo à la manœuvre, Amy qui se régénérait, et Jubilation qui faisait le ménage, au sens premier comme au sens figuré ; plus aucunes traces des conséquences du visionnage de la vidéo n’étaient visible sur le X-Jet, et bientôt, sur les visages. Mais dans les cœurs et les esprits, c’était un saignement arrêté par un garrot, rien de plus, et cela s’ouvrirait assez rapidement. Restait à espérer que les quatre jeunes femmes tiendraient le choc jusqu’au bout.
Echo X-Men Oméga
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Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Jeu 6 Juin - 15:13
Lundi 10 Décembre 2012 – 00 : 25 P.M.
Elle était dans leurs esprits, elle était dans les esprits. Tellement de voix, tellement de gens, tant d’existence ; Rachel craignait de s’y perdre. Elle aurait put être n’importe qui, n’importe où, mais elle faisait face à chacun d’eux en elle-même ; elle avait cessé de chercher désespérément Caitlyn, et elle avait réussit à enflammer l’espoir, à nouveau. Les Flammes du Phénix étaient la vie et la mort, mais celle de Rachel étaient la colère et l’espoir. La jeune femme avait fait son choix.
Les X-Men se remettaient en selle, mais pas en tant qu’X-Men, en tant qu’humains, en tant qu’amies de Caitlyn ; elle avait réussi. Mieux : elles avaient réussi, et allaient réussir encore. Charles Xavier aurait-il été capable de faire cela ? De faire ce que Caitlyn venait de faire ? Exalter les cœurs au point de les conduire dans le gouffre et de les en faire sortir, au point de les conduire à tout faire pour retrouver, au-delà des limites ; pour Caitlyn, c’était fait.
Rachel était dans le X-Jet, pas physiquement, mais elle était présente dans l’esprit de chacune des amies de sa sœur de cœur, entendant leurs pensées, voyant par leur yeux et ressentant avec elles. Toutes s’agitaient pour reprendre la course contre la montre. Rachel aurait voulut figer tout Manhattan, pour leur donner le temps qu’il faudrait pour retrouver Caitlyn, quitte à fouiller maison par maison, mais le Phénix n’en fit rien.
Elle n’avait aucun contrôle sur les pouvoirs de l’Entité, et seule une symbiose entre eux permettait à la jeune femme de pouvoir agir à son aise. Cependant, si son aise contrariait la Force, il ne se passait rien. Pourquoi ? Pourquoi ne voulait-il pas figer le temps ? Caitlyn y aurait-elle échappée ? C’était possible, mais pas ses adversaires. Elle n’aurait plus couru aucun risque si ses ennemis avaient été figés, plus aucun danger.
MAIS PAS EUX…
Non… Les Maraudeurs n’avaient pas voulut la tuer… ils avaient voulut la détruire. Détruire ce qu’elle était devenue, détruire sa Rédemption. Avaient-ils réussit ? Etait-ce pour cela que Caitlyn ne leur était-elle pas revenue ? Elle avait décidée de se venger ?
Elles devraient sauver Caitlyn, corps et âme, donc. C’était peut-être mieux ainsi, car Rachel aussi allait devoir tout reprendre depuis le début ; se relever ensemble, s’aider dans leur rédemption mutuelle, la promesse serait ainsi tenue. Cependant, la jeune femme devait bien avouer vouloir participer à la vengeance, mais comme de toute façon, Caitlyn n’avait aucune chance face à des êtres comme Sinistre, le Phénix devrait bien intervenir. Le tout restait d’intervenir à temps.
*Rachel à toi de jouer. Vois tu Cait … ou n'importe quoi indiquant qu'elle éta… qu'elle est là ??*
*Quelque chose la dissimule au Phénix, quelque chose de bien plus puissant que Sinistre. Hopes vous a dit qu’ils avaient repéré la camionnette, mais j’ai dû neutraliser le Triskelion pour pas qu’ils interviennent. Vous ne pouvez plus compter sur lui, pas plus que sur Emma ; je crois que le Phénix a endommagé le Cérébro, et elle avec. Danger pourra surement te renseigner. Inutile de lui demander de suivre la camionnette, je la vois. Et ne t’inquiète pas, je ne ferais pas de morts inutiles ; je contrôle toujours le Phénix.*
Oui, elle le contrôlait, ou plutôt il se laissait contrôler, restant au stade d’instrument, comme il l’avait toujours été. Cependant, si la chose qui le défiait était découverte, et qu’il devait accomplir quelques desseins cosmogoniques, Rachel ne se faisait pas la moindre illusion : ce serait elle, l’instrument. Mais elle était prête à prendre le risque.
Ses perceptions psychiques englobaient une bonne partie de Manhattan, et s’étendaient toujours, mais le regard de feu du Phénix se tournait vers une partie bien précise de l’île, partie que les autochtones avaient nommée McCarthy Street. Tant d’esprits, tant que corps, tant d’atomes… elle voyait tout, et pourtant, son esprit n’implosait pas, préservé de l’in-appréhendable par le pouvoir cosmique, qui était tout aussi in-appréhendable. La fourgonnette y était passée, et poursuivait sa route de façon affolée. Rachel la voyait pas les yeux de tant d’humains, qui pourtant n’y prêtaient pas la moindre attention. Cependant, l’esprit du conducteur lui était inaccessible : immunité télépathique.
Etait-ce lui qui leur avait dissimulé Caitlyn ? Rachel aurait la réponse, et la prendrait de force. Le X-Jet se déplaçait dans la cité, mais le Phénix la dominait, et se fut les serres en avant qu’il fondit sur la carriole de plastique et de métal, et son conducteur de chair et de sang. Pour les habitants de New York, cela aurait put être l’apocalypse, un nouvel Yggdrasil, mais elle se contenta de les laisser paniquer, ce concentrant sur le seul être qui était impliqué ; il n'y aurait pas de dommages collatéraux.
Sa patte droite engloutie le véhicule, faisant fondre sa carcasse et broyant ce qu’il en restait, mais le conducteur n’eut pas le droit à tant d’égard ; ni une mort rapidement, ni une blessure fatale, juste l’effroi, alors qu’il traversait indemne ce que sa machine comme ses vêtements subissaient. Il fut extrait des cendres fumantes de tous ce qui l’avait entouré sans être lui, prisonnier des serres du Phénix, et au cœur des flammes, la silhouette humaine de Rachel le conduisit jusqu’à elle, lui faisant face. Une odeur d’urine, et les orbites de l’homme roulèrent sous ses paupières, alors qu’il perdait conscience. La colère de Rachel s’amplifia, faisant trembler l’île en contrebas, alors que le Maraudeur lui échappait.
Lundi 10 Décembre 2012 – 00 : 30 P.M.
En un instant, elle apparut dans le X-Jet, sortie de nulle part sous une forme nouvelle ; toute la partie inférieure de son corps, jusqu’à ses épaules et sa gorge ne faisait plus qu’un avec les flammes qui avaient envahi le ciel, même si elles étaient plus denses, lui formant une sorte de seconde peau flamboyante ayant totalement remplacée la combinaison de molécules instables, tandis qu’à la base de sa gorge se trouvait une tête de rapace tournée, et que même cette dernière et son visage soient auréolés d’une lueur brûlante.
La jeune femme ignorait si c’était cette « nudité » qui attirerait en premier l’œil, ou ce qu’elle tenait dans la main, mais elle n’avait d’intérêt que pour ce second point, elle. D’un geste simple, elle envoya son prisonnier inanimé sur le sol, aux pieds des personnes présentes.
- C’est l’homme qui conduisait la camionnette, il s’est évanoui lorsque nous lui avons fait face. Il est immunisé à la télépathie, impossible d’entrer dans sa tête, ainsi donc, il n’y aura pas beaucoup de moyens de le faire parler, commença-t-elle d’une voix surnaturelle, chargée des échos passés et à venir. Ne vous en faite pas, je contiens le Phénix, il n’explosera pas ici.
Oui, elle contenait les Flammes du Phénix dans son corps, osant une chose qu’elle savait très dangereuse, car ce n’était pas pour rien que l’Entité se manifestait autour de ses hôtes : Rachel dansait sur le bord d’un précipice, et au moindre faux pas, elle serait consumée par ce qu’elle avait réveillé.
Nous y sommes, Cait' ; au moment où chacune d'elle devra faire un choix. Qu'est-ce qui l'emportera ? Leur amour pour toi ou leurs engagements et leurs croyances ? Tu sais quelle est ma réponse.
Amy de Lauro Agent du BAM Gamma
Messages : 2226 Date d'inscription : 07/04/2012 Age : 30
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Jeu 6 Juin - 16:37
Elle n’y arrivait pas. Elle avait beau luter, elle était encore trop faible pour se relever seule. Dieu que c’est c’était fait mal. Inutile de se voir dans un miroir pour comprendre ce qu’elle avait tentée de se faire, et ne serait-ce que plisser les yeux ou crisper la mâchoire la faisait souffrir.
Amy avait l’impression de se débattre bien inutilement, tel un insecte dans un verre d’eau. Où était le haut et ou était le bas, elle ne parvenait plus réellement à se situer dans l’espace, compétemment désorientée, et glissant sur ses régurgitations et autres fragments de son être qu’elle avait fait gicler de partout. Tout ce désintégra, la faisant sursauter et s’immobiliser, alors qu’un pouvoir inattendu vint effacer toute trace de sa douleur, dans le X-Jet tout du moins. Amaranth puait et restait maculée, mais elle entendait les pas approcher, et contemple Jubilee lui tendre la main.
L’aide fut la bienvenue, et elle s’affala sur le siège où on la guida avec une lourdeur inhabituelle. La tête lui tournait toujours, mais elle avait les idées claires, ou ce qui s’en rapprochait le plus considérant les conditions. Elle ne put sourire sans se faire souffrir à nouveau, mais remercia sa meilleure amie du regard.
« On se remet en marche Amy, et cette fois-ci on s'arrête plus avant de l'avoir trouvée. Je suis pas aussi forte et courageuse que toi et je n'ai même pas pu regarder ce qu'ils lui ont fait, par lâcheté. Mais ce que ces types là veulent c'est nous briser, te briser et la briser et on ne les laissera pas faire. Alors s'il te plaît… garde tes lèvres intactes pour pouvoir embrasser Caitlyn lorsqu'on la retrouvera, sauve. »
Ses lèvres… avaient subie la même chose que le reste, l’italienne n’avait pas besoin de passer son doigt sur elles pour le savoir. Mais il n’y avait aucune inquiétude, d’ici une dizaine de minutes, toutes ses blessures auraient entièrement été régénérées, et elle serait aussi en forme physiquement que le Jet après le nettoyage de Jubilee. Oui, elle aurait toujours, sur sa tenue et dans ces cheveux, des preuves de ce qui était advenu, mais son corps n’en porterait jamais nulle cicatrice. Seul son esprit souffrirait.
Elle acquiesça de la tête puis la posa contre l’appui tête, fermant les yeux. Ne pas sombrer, ne pas sombrer, attendre juste que cela ait guérir, que les Sanguis aient tout réparé. Elle n’avait pas besoin de ses yeux pour savoir ce qui se passait dans son environnement, son ouïe suffisait. Elle aurait bien voulut aider Ororo, à lancer le Jet ou à piloter, à faire n’importe quoi d’utile, mais il était plus sage de rester là à attendre, alors elle le fit, respirant difficilement avec ce qui lui restait du nez, mais qui se remettait en place petit à petit, la biomasse consommée pour la recréer elle.
Jubilee partie prendre des nouvelles de l’intrus, qui était encore à l’extérieur du Jet, lequel répondit une phrase véridique lui permettant de ne pas avoir à développer, et lui retourna la question. Une fois qu’ils furent entrés dans le Jet, Storm le fit décoller, et la chasse fut de nouveau lancée.
Lundi 10 Décembre 2012 – 00 : 30 P.M.
Elles étaient encore en vol lorsque quelque chose s’incrusta dans le Black Bird, et si Amy n’avait pas finie de guérir, elle avait suffisamment reprise de contenance pour réagir ; Rachel. Ou plutôt Rachel métamorphosée par le Phénix, avec un inconnu à poils dans une main, sachant que la métamorphose ne la rendait gère plus vêtue, uniquement plus étrange et inquiétante. Amy ne put réprimer un frisson, non de dégout pour l’homme, mais de peur, face à ce qu’une Entité était capable de faire à un corps humain ; du point de vue de l’italienne, et sa vue était très perçante, le fait que le corps de l’autre jeune femme semblait n’être plus composé que des Flammes du Phénix était un avertissement clair quant à ce qu’il advenait de sa psyché : elle allait être consumée.
Nephilim regarda l’inconnu atterrir lourdement sur le sol, interrogeant la nouvelle venue du regard.
- C’est l’homme qui conduisait la camionnette, il s’est évanoui lorsque nous lui avons fait face. Il est immunisé à la télépathie, impossible d’entrer dans sa tête, ainsi donc, il n’y aura pas beaucoup de moyens de le faire parler. Ne vous en faite pas, je contiens le Phénix, il n’explosera pas ici.
Dieu que ce l’italienne ne pouvait pas aimer cette voix, car si elle y retrouvait celle de Rachel, en décomposant les sons, elle y trouvait également d’autres choses qui l’effrayaient plutôt, à l’instar de ce qu’il advenait de l’apparence, et surement de l’esprit. Phénix n’avait-elle pas parlé à « nous » ?
Que faire ? Lui demander de rendormir la créature ? Elles risquaient d’en avoir encore besoin, et l’italienne ne savait pas si Rachel pouvait l’éveiller à volonté, ou si elle n’avait pas de contrecoup lorsqu’il se dissipait. C’était peut-être une erreur, mais elle faisait confiance à la jeune femme pour savoir ce qu’elle faisait, et était dans un cas extrême prête à la sacrifier pour retrouver son aimée. Monstrueux, monstrueux car véridique, ce n’étaient pas là les pensées d’une personne tenue par la peur, mais celle d’une personne étant prête à tous les sacrifices pour retrouver celle qu’elle aimait, y comprit le sacrifice des personnes qu’elle aimait moins. Amy s’en voulut, mais c’était un fait. Un fait qu’elle terrait à jamais, par honte.
Autre problème, bien plus immédiat mais parfaitement lié : faire parler le Maraudeur. Pas beaucoup de moyens de le faire parler ? Cette phrase puait, mais à un point…
- Qu’est-ce tu entends par là ? Le torturer ? On est des X-men, on ne peut pas torturer des gens. On a des valeurs… on… Puis c’est un Maraudeur, il ne parlera pas, même sous la menace, ou la torture. Sans télépathie…
Elle s’interrompue, contemplant l’homme et passant une de ses mains sur son visage. Merde de merde de putain de merde. Que pouvaient-elles lui promettre en échange du fait qu’il libère Caitlyn de son pouvoir ? Le relâcher ? Les Maraudeurs le tueraient surement, sans parler de Rachel, qui avait déjà dû le malmener au point de faire tomber un salopard de son espèce dans les pommes, après une fuite urinaire. Lui promettre de le protéger ? C’était une folie, pas après ce qu’il avait fait, elle en était incapable. Elle haïssait cet homme, ce qu’il représentait, mais ne se sentait pas capable de le torturer ou de le tuer. D’un autre côté, c’était peut-être le seul moyen de retrouver son aimée.
Elle regarda Jubilee, elle regarda Storm, elle regarda Rachel, et elle se senti coupable ; Exitus Acta Probat, elle ferait ce qu'elle devrait faire pour retrouver Caitlyn, mais cela ne l'empêchait pas de regretter d'ainsi devoir renoncer à ses croyances, à ses idéaux. Mais n’était-ce pas la leçon même de toute passation, que de savoir oublier ses croyances pour accomplir le nécessaire ?
Je ne dis rien, Cait'. Je ne dis rien car j'ai peur de le dire. Mais je suis prête à le faire. A le faire pour toi. Je ne suis pas une X-Men, je ne l'ai jamais été, et je sacrifie le titre comme les efforts que j'ai accomplis pour essayer de le paraitre pour toi sans la moindre hésitation. J'espère que tu pourras me pardonner. Je t'aime.
Ororo Munroe X-Men Alpha
Messages : 239 Date d'inscription : 20/02/2013
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Sam 8 Juin - 18:22
*Quelque chose la dissimule au Phénix, quelque chose de bien plus puissant que Sinistre. Hopes vous a dit qu’ils avaient repéré la camionnette, mais j’ai dû neutraliser le Triskelion pour pas qu’ils interviennent. Vous ne pouvez plus compter sur lui, pas plus que sur Emma ; je crois que le Phénix a endommagé le Cérébro, et elle avec. Danger pourra surement te renseigner. Inutile de lui demander de suivre la camionnette, je la vois. Et ne t’inquiète pas, je ne ferais pas de morts inutiles ; je contrôle toujours le Phénix.*
Et aller encore des problèmes ... Rachel voulait bien faire c'est sur mais neutraliser le BAM ... Ororo allait avoir des comptes à rendre à son retour ... et malgré toute sa bonne volonté pas sur que le professeur arrive à les convaincre ... Quand au Cérébro ... là c'est sur elle était dans la m*de la plus totale. De plus Emma était out. Qu'est ce qui pourrait aller encore pire ... Rachel semblait toujours contrôler le phénix ... mais jusqu'à quand ???
Elle aurait mieux fait d'éviter d'y penser au pire car il finit par arriver ... Rachel ou plutot un mixte Rachel-Phénix (ni tout à fait l'un ni tout à fait l'autre) apparut un homme inconscient entre les ... griffes
- C’est l’homme qui conduisait la camionnette, il s’est évanoui lorsque nous lui avons fait face. Il est immunisé à la télépathie, impossible d’entrer dans sa tête, ainsi donc, il n’y aura pas beaucoup de moyens de le faire parler. Ne vous en faite pas, je contiens le Phénix, il n’explosera pas ici.
Cette voix fit frissonner Ororo, elle était tellement .. tellement inhumaine et impersonnelle. Ou était Rachel dans cette chose ... Quelle part restait à la jeune femme ... et ces paroles ... le monstre insinuait quoi .. rien .. il énonçait un fait : le maraudeur ne parlerait pas et il était impossible de rentrer dans sa tête.
Qu’est-ce tu entends par là ? Le torturer ? On est des X-men, on ne peut pas torturer des gens. On a des valeurs… on… Puis c’est un Maraudeur, il ne parlera pas, même sous la menace, ou la torture. Sans télépathie…
Amy énonça l'évidence qu'elle meme se refusait d'admettre mais ... et maintenant qui .. qui va se charger de cette horrible besogne .. Elles étaient des x-men ou presque ... Emma out et la résistance à la télépathie de l'homme n'arrangeaient pas leur affaire .. Ororo regarda les filles tour à tour ... Jubilee ... non bien trop jeune meme si elle avait fait face avec une assurance qui avait fait la fierté de Storm, lui demander ça était impensable ... Amy ... Ororo faillit éclater de rire. La jeune femme avait beau montrer une certaine indépendance et une force de caractère, la façon dont elle s'était effondrée devant la torture de Cait montrait qu'elle était bien plus sensible qu'elle le pensait. Rachel ... autant livrer la terre et l'univers directement au Phénix ..
De toute façon au point ou elle en était rendue ... Elle s'était toujours battue pour un idéal, un monde plus juste et voilà ... voilà ou cela l'avait mené ... Les filles comptaient sur elle, Cait comptait sur elle mais ses certitudes et valeurs étaient abattues les unes après les autres. Cette mission était la pire qu'elle avait mené ... Que resterait il des X-men à la fin ... plus grand chose .. alors autant aller jusqu'au bout du chemin ... elle s'était trompée elle n'avait pas pris le bon ... Elle allait agir non pas comme une X-men mais comme une Confrériste ...
{pardon professeur ... je suis désolée .. sincèrement ... j'espère que vous comprendrez ...}
une larme coula sur sa joue, elle l'essuya rageusement avant de s'avancer vers l'homme toujours inconscient. Elle le souleva, sa colère lui donnant la force elle le traina vers l'un des sièges du jet. Une fois assis et solidement attaché, elle fit apparaît un petit nuage qui déversa son eau et asséna une ou deux paires de baffe à l'homme inconscience.
Jubilation Lee X-Men Alpha
Messages : 2056 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 29
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Dim 9 Juin - 1:34
Rachel ramena un homme, nu et inconscient dans une parfaite démonstration de la fragilité d'un être de chair et de sang face à l'immensité du Phénix, sa puissance, sa colère, sa rage et tout l’effroi qu'il provoque jusqu'à pousser un homme, un criminel, un maraudeur ; à s'uriner dessus. L’effroi, la peur et le chaos, voilà donc la seule œuvre du Phénix alors que Rachel ramenait cet homme. Ecoeurant et pourtant primitif, il n'y avait là que le paroxysme de la faiblesse masculine. Plus de dignité, cet homme avait tout perdu de part ses choix et de part les conséquences de ces derniers. C'était triste. Je me serais sans doute laissé aller à de l'empathie, de la compassion et de la pitié si ma rage et mes priorités n'étaient pas si fortes. Nous sommes des fourmis face à l'oiseau de feu et de la même manière qu'un enfant jouant à inonder une fourmilière, la Phénix inondait le ciel de ses rayons. De la même manière qu'un enfant arrache les pattes d'une fourmi une a une, le Phénix arrachait la dignité de cette homme once par once afin qu'il n'en reste plus rien que de la puanteur et de l'ecoeurement. Rachel était l'enfant et le Phénix lui donnait la grandeur suffisante pour qu'elle puisse s'abandonner corps et âmes au mépris naturel qu'ont les prédateurs envers leurs proies. J'étais effrayée et je l'aurais sans doute montré de manière bien plus évidente si ma rage, ma colère et mon envie de retrouver Caitlyn n'étaient pas si fortes.
Ororo prend la main et entre dans la pathétique danse la première, par défaut, et parce qu'en tant que leader elle se doit de le faire. Elle tente de réveiller l'homme à coup de gifle et d'eau sur son visage marqué par l'horreur mais rien n'y fait. Je peux le comprendre, je peux tout à fait comprendre pourquoi cet homme ne se réveille pas car même si il le voulait il doit sentir, il doit la sentir. Comment ne pourrait-il pas ? Elle est là, flamboyante et également nue. Mais ce n'est pas une nudité rabaissante, c'est une nudité de pureté car plus rien n'affecte Rachel Anne désormais, plus rien sauf la colère, pure et simple, brûlante et détonante qui l'enveloppe d'un voile rougeâtre. Puis la sentence du Phénix tombe et avec elle l'hésitation de tout une équipe. Torturer pour retrouver Caitlyn. Le message avait le mérite d'être clair même si Amy se refusait à l'admettre. Nous sommes des X-mens, nous avons des valeurs mais quelque part dans ces attitudes je percevais une incohérence flagrante, un voile avec lequel tout le monde s'aveugle.
« Justement, on a des valeurs, et ça serait bien qu'on s'en souvienne. Nous sommes plus qu'une équipe, nous sommes une famille. Et Cailtyn est bien plus qu'une amie elle est un membre de cette famille. On ne laisse jamais tomber la famille et on ne pardonne jamais à ceux qui osent s'en prendre à nous. Ces maraudeurs n'ont plus une seule portion d'humanité en eux. Ce ne sont pas des hommes pour pouvoir faire ce qu'ils font. Il n'y a plus rien à sauver en eux et si ils ne veulent même pas collaborer pour faire ne serait-ce qu'une seule bonne action dans leur piètre vie, alors ils ne nous laissent pas le choix. Mes valeurs c'est suivre mon cœur et mon instinct et Caitlyn Elioth vaut cent fois mieux qu'eux. »
Ororo ne parvenait pas à réveiller l'inconscient et je posais alors ma main sur son épaule pour qu'elle me laisse faire. Avant de reprendre.
« Qu'on reste plantée là à se poser des questions, qu'on culpabilise pour des valeurs, qu'on hésite et qu'on perde du temps, qu'on se chamaille et qu'on s’engueule : c'est ce qu'ils veulent et c'est ce qu'ils cherchent depuis le début ! Hésiter à faire le nécessaire pour retrouver Cailtyn c'est rentrer dans leur jeu... Je ne sais pas vous, mais je ne suis plus d'humeur à jouer et il serait temps qu'ils le comprennent ! »
Au bout de mes deux index, deux plasmoïdes, blanc, grésillant et pour le moment inoffensifs.
« Bouchez-vous les oreilles. »
Dis-je d'un ton froid et déterminé. Je n'allais pas le torturer pour le moment, simplement le réveiller. Et lorsqu'il aura l'esprit clair, on verra si il est apte à voir les choses en face et surtout à voir le phénix en face. Si on doit être amené à le torturer ce sera uniquement parce qu'il nous laisse pas le choix et que ça lui fait plaisir. Pourquoi nous cacherait-il ce qu'on veut savoir ? Pour sauver son honneur ? Il est nu en face de femmes qui le gifles. Pour son clan ? Sinister n'est pas du genre à pardonner les échecs de ce que je sais. Pour emmerder les X-mens ? Il risque surtout de mettre en colère – si c'est encore possible - le phénix qui, quelques secondes auparavant, le força à s'uriner dessus de terreur. Alors pourquoi ne nous dirait-il pas ce qu'on veut savoir ? Pour rien, à part pour se faire torturer. Et si ce n'est pas de la bêtises alors c'est du masochisme. Mes deux index se rapprochèrent de ses oreilles, les plasmoïdes vibrèrent de plus en plus provoquant un son strident qui pouvait être aisément supportable si on avait les oreilles bouchées, mais qui avait tendance à réveiller les morts. L'effet obtenu au bout de quelques secondes n'était pas aussi efficace que celui escompté et même si ses yeux revenaient en face des trous il était toujours en état seconde, incapable de parler. Je me reculais d'un pas, avant de lui balancer un coup de pied latéral en pleine mâchoire. Non, je ne l'aurais pas assommé de nouveau puisque je n'a pas frapé son crâne. Et non je ne l'aurais pas tué sur le coup puisque je n'ai pas la force suffisent pour de telles prouesse. Il restait plus qu'une option lui arracher un aïe.
« - Erg... - Réveille-toi connard ! »
Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Dim 9 Juin - 9:06
Une sorte de cauchemar sans fin.
Certains auraient dit un état second mais la lucidité avec laquelle j’étais capable d’abattre des cibles, de simples cibles rien d’autre à mes yeux, cette lucidité donc n’avait rien de brumeuse, elle était aussi acérée qu’une lame et aussi palpable que ce sang qui n’en finissait plus de couler. J’étais touchée, criblée aurait même était un terme plus adéquat, délabrée mais mue par une force que l’on ne pouvait plus briser. Mon regard le cherchait, les flammes, la fureur tout cela ne m’était plus rien en fait tout comme cette vie que je sentais s’échapper souffle après souffle. Il était la source de toutes mes colères, il m’avait tout pris et comme il n’était plus question de reprendre, j’allais tout lui arracher à mon tour. Ce n’était pas un acte de vengeance, non, c’était juste poser le point final d’une vie, faire ce qui devait être fait pour que les autres puissent vivre parce que je leur devais, pas ce que je les aime plus que moi-même.
Un calme relatif alors que j’escaladais les bancs en ayant éliminé un naufragé que ma tempête avait jetée là et je trébuchais à nouveau. Pourtant il n’était pas loin, il venait juste de s’engouffrer vers le couloir menant aux étages, je crois que la rafale l’avait touché, mais rien n’était certain…Pour l’heure, une sorte de chape de plomb s’abattait sur mes épaules, je lâchais mon arme pour retenir ma chute et que mon visage se couche enfin définitivement sur le carrelage froid de l’édifice. C’était la fin, mes forces n’étaient plus qu’une vision dans la brume, un éphémère sursaut. Je ne pourrais pas aller plus loin et pour la première fois, je sentis enfin le froid de la mort planter ses griffes dans ma chair. Ca ne devait pas s’arrêter là…Ca ne le devait pas.
Alors.
Je fis appel à vous.
« Laisse-nous être ta force, laisse-nous te soutenir, te protéger. Dans un groupe, dans une famille, ce n’est pas l’un qui protège le tout, mais tous les individus qui s’entraident et se protègent mutuellement. Tu crois que t’existera plus si t’es plus utile ? Même à travers la mort, t’existera toujours, ce sera simplement plus douloureux pour les autres. On t’laissera pas tomber ; j’te laisserai pas tomber. Je sais quel monstre tu es, comme tu sais quel monstre je suis ; et nous voyons qu’il n’y a pas que le monstre. Et nous voyons l’autre. Et d’autres gens peuvent voir cet autre. Prends ma main. Prends ma main comme j’ai pris la tienne, et relevons-nous. »
Oui Rachel, oui ma sœur, cette main que tu tends, je saurais la saisir. Je vais cesser de penser, juste…juste vous écouter pour aller au bout. Quelques secondes pour me relever et prendre les deux Beretta en mains c’est tout ce qu’il me reste. Je m’engouffre vers la porte qui mène vers un couloir étroit. Il faut que reste éveillée, il le faut, il faut que j’élimine la menace pour que d’autres vivent. « Je suis d'accord sur le principe de la vie, moi aussi je déteste tuer comme tu le sais probablement. Mais … meme si ça semble lâche de ma part, je n'en veux pas aux X-men qui ont le courage de le faire. Il y a des choses impardonnables, des situations inadmissibles, où malheureusement tuer devient une nécessité. Penses tu sincèrement que des hommes tel que le révérend Stryker méritent de vivre ? Crois tu que sa vie ait plus d'importance que celles des nombreux mutants qu'il a massacré sans aucune raison. S'il menaçait de nouveau des mutants … les X-men … Amy … pourrais tu rester sans rien faire ?? …" »
Regarde ce que fait ta fille, Storm, regarde de quoi elle est capable pour protéger les siens. Je ne reste pas sans rien faire, tu as toujours eu raison sur ce point. L’escalier, une sorte d’escalier en colimaçon qui monte vers le clocher, c’est donc là que tout se jouera, un peu plus proche de Dieu. A peine engagée sur les marches que les balles fusent, il est là, en hauteur et me canarde !! Je ne vais plus me laisser faire, plus maintenant. Tout en gravissant les marches du plus rapidement que je puisse encore en être capable, je lui réponds, balle après balle dans un dialogue létal. Lorsqu’on est une cible, on se doit d’être en mouvement en permanence, je sais qui m’a appris ça.
« On a vu une Caitlyn Elioth prête à se battre pour sauver des vies et sauver sa coéquipière. On a vu une Caitlyn forte... une Caitlyn courageuse et oui ! Je te le répète ! J'étais fière de toi, fière d'être ton Capitaine et fière d'être ton amie parce que je savais que je pouvais compter sur toi. Tout le monde a vu quelqu'un sur qui on pouvait compter non pas parce qu’elle avait les plus gros bras, mais... mais parce qu'elle avait le plus gros cœur ! »
Oui tu seras fière de moi, mon Captain, je sais que tu l’as toujours été et c’est encore en t’écoutant que je puise la force de mes derniers instants de vie. Montons…Montons mes amis, je ne suis plus seule ici…Je ne l’ai jamais été !
Vous savez pourquoi je suis toujours hautaine et sévère en votre présence ? Parce que c'est une place dans laquelle vous me mettez systématiquement. Quoi que je dise, quoi que je fasse, je finirai toujours par vous faire la morale, parce qu'à chaque fois, j'ai l'impression que c'est exactement ce que vous attendez de moi. J'ai beau vouloir agir différemment, au final, c'est toujours la situation dans laquelle je me retrouve. Du coup, je n'ai aucune place pour la compassion et le soutien. J'ai l'âge d'être votre grande soeur et je me retrouve systématiquement à jouer votre mère. Moi aussi, j'ai tué un de mes parents. Moi aussi, j'ai grandi sans savoir ce que c'était que l'affection et la reconnaissance. Il faudra bien un jour que vous acceptiez qu'on se ressemble, plus qu'on ne diffère...
Tu aurais fait pareil Emma, je vois clair dans ton cœur de diamant et tu as raison sur ce point, nous sommes effectivement semblable. Jouer ma mère comme si tu savais le bien que ça m’a fait je n’aurai jamais le courage de te le dire. L’un des revolvers est vide, je le jette. Montons, montons !!!! Nous y sommes, nous y sommes !
Ça a toujours été ainsi, hein ? Nous deux contre le monde, mais nous deux contre nous-mêmes également. Nous appartenons au monde. Seules face au monde ? Non, nous avons une chose qu’il n’a pas : notre amour. Notre amour contre le monde ; dans un tel combat, je ne donne pas cher du monde. Je te promets que cela va aller non-pas parce que tu as besoin de l’entendre, mais parce que j’y crois. Je ne veux pas y croire, j’y crois
Oh mon amour, comme j’ai besoin de toi…Si tu savais, comme j’ai besoin de ces mots. Ma vision se trouble mais je ne vois plus que toi, c’est ta voix qui me mène jusqu’en dedans des combats. Je veux y croire et avec toi j’y crois !
J’ y suis, j’entre enfin dans la pièce du clocher ! Mais alors que d’un geste vif je tourne la tête pour le localiser, une multitude de détonations me balaye les jambes sur place, me faisant chuter à même le sol comme si on venait de me faucher dans ma course. Le corps ne suivait plus, j’aurais pu l’éviter si je n’étais pas aussi….sur le point de mourir.
Alors que je m’effondre, une pensée me traverse.
Je ne sais pas si tout est joué mais tout se jouera ici. Je n’ai jamais été si proche de Dieu…Jamais.
Pas un clone ! Certainement pas un foutu clone ! Un clone n’aurait pas été capable de faire une telle chose et de déchainer l’enfer contre moi. C’était comme être traquée par le diable en personne et ça, seule une Maraudeuse de la tempe de Buse Cendrée en aurait été capable. Je l’admirais…Je l’admirais autant que je la détestais. Mais tout démon qu’elle fut, elle n’en restait pas moins humaine et le corps lui imposait les limites de son abnégation. J’étais lucide, si elle ne ressemblait pas à un cadavre et avec un poil de vivacité en plus, elle aurait évité cette rafale et sans doute m’aurait-elle placé une ou deux balles dans le front en guise de point final à notre cavalcade. Le sort en avait décidé autrement et même avec deux balles fichées dans l’épaule, j’étais debout et elle, agenouillée dans son sang, les jambes déchiquetées par les impacts. Il était temps de mettre un point final à cette journée, pas par pitié car le concept m’échappe totalement, plus par respect qu’autre chose. Quelle putain de combattante tu fus Caitlyn Elioth. Jetant le semi-automatique au loin, je dégainais mon colt tout en approchant d’elle lentement, perdant mon regard en passant vers l’envers de la rosace centrale de vitraux colorées qui occupait le mur de la façade du bâtiment. Un combat au sommet du monde, que rêver de mieux comme épilogue ?
- Buse Cendrée, je n’ai pas de colère, je n’ai pas de rancunes : ce n’est que justice, ce n’est que cela dans un monde logique où chaque acte entraine des conséquences. J’ai remis les compteurs à zero, tu le sais aussi bien que moi. Je t’ai volé la rédemption, volé tes idéaux, reprit ta virginité dans ton sang et tes larmes, brisé tes espoirs d’être autre, d’être différente. Et tout cela pour une ultime leçon, parce que vois-tu, on n’échappe pas à sa nature. Tu es une meurtrière, tu l’as été et tu l’es à nouveau. Tu n’es pas cette colombe de paix ridicule que tu t’es leurrée d’être. Tu viens de la tourbe et de la fange et c’est exactement là qu’est ta place, la place où je viens de te remettre sans ménagement car le monstre que tu es ne mérite pas d’autre pace que celle-ci, avec nous, comme tu l’étais jadis. Tu fus maraudeuse et te revoilà comme telle, au bout du compte. C’est juste ca….Tout ca pour te faire comprendre qu’on ne peut pas mystifier sa nature, qu’on ne peut pas y échapper. Tu ne vaux pas mieux que nous, que moi : j’ai fait en sorte que tu arrêtes de rêver, je t’ai libérer ma belle, libérer pour que tu reviennes cette formidable criminelle que tu aspires à être par chaque pore de ta peau. Te voilà ma sœur…ma sœur de boue et de sang. Nous ne pourrions en rester là…te laisser vivre avec ce poids sur la conscience, juste satisfait de t’avoir détruit et remise à ta place ne suffirait évidemment pas parce que malheureusement ça n’effacerait pas ce que tu as fait à Sinistre, il est venu te le dire en personne, ni à lui, ni à nous pour ce que tu viens de nous faire endurer. Mais je voulais que tu le comprennes bien..que tu en es conscience..Caitlyn Emilie Elioth…que tu saches à QUI et à QUOI tu appartiens avant de t’expédier en enfer, là où est ton autre place et entre nous, avoues que le cadre de cette église s’y prête, non ? Il me semble avoir lu quelque part que tu étais croyante : une contradiction de plus dira-t-on, j’aurai bien aimé te voir te justifier auprès du tribunal céleste, dommage qu’on n’approche pas de l’angélus car sans doute les cloches de l’enfer sonneraient plus fortement. Il est plus que temps. Je ne te ferais pas l’affront…tu te souviens de l’adage, tu l‘as assez prononcé par toi-même à l’époque. Il est comme tu l’aimes : Expéditif et laconique. Que cela s’imprègne en toi comme la vérité, une de plus pour ce dernier jour mais forcément la dernière et la plus significative : on ne baise pas les maraudeurs ! Jamais !
J’appuyai sur la gâchette.
Un clic muet retentit à ma grande surprise.
« Il est interdit de jouer avec le destin, c'est-à-dire qu’il est interdit d’altérer le cours des choses. C’est une règle, mais toutes les règles sont faites pour être enfreintes et contournées. Je les observe depuis le fond de cette pièce…Je les observe et un sourire carnassier se dessine sur mes lèvres lorsque le clic d’une arme venant de s’enrayer se fait entendre. Une mécanique est plus facilement manipulable qu’une psyché, comme quoi un petit rien est capable de changer le monde. Maman, la voie est dégagée, montre-moi ce dont un tigre acculé est capable. C’est ton heure. PULVÉRISE LE !! »
Daniel Hopes Agent du BAM Alpha
Messages : 860 Date d'inscription : 28/03/2012
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Dim 9 Juin - 14:16
Aide de Jeu : Condor Pourpre.
12h39
Le coup le fit chuter à même le sol où il sembla gémir péniblement avant d’ouvrir lentement les yeux. Des que ce fut fait, il tenta de reculer avant de prendre de conscience de ce qui venait de lui arriver. Affichant une expression paniquée et douloureuse, son regard hagard se posa de visage en visage dans une longue errance hébétée sur la forme humaine de Phénix. Aussitôt, il sembla croasser de terreur.
- Eloi…éloignez cette chose de moi !!! Faites la partir !!
Il se recroquevilla sur lui-même comme pour se protéger.
- J’vous connais…j’vous connais tous ! Les X men… Mais cette « chose » là…C’est…c’est un monstre ! J’ai rien fait à la fille, moi ! Je lui ai rien fait !!! Je filmais c’est tout..J’l’ai pas touché, c’est Oboros , Oboros et Jimmy. Elle a buté Jimmy, elle a…elle a vaporisé la planque. C’était pas c’qu’était prévu, pas c’qu’était prévu du tout ! elle va…elle va s’en prendre à Oboros, peut-être même au Boss mais c’est d’la folie, c’est une armée entière qui l’attend !
Il regarda Storm d’un air halluciné.
- Toi là ! T’es l’ancienne…Je veux me rendre, j’veux négocier. Je sais où..Où elle est mais j’dirai rien, parce que si j’parle je vais y passer ! J’suis pas une connerie de Clone comme votre Caitlyn, moi, je suis un original. Sinistre…Sinistre s’est détournée d’elle, ce n’est qu’un clone, l’opération Delta est avortée, mais elle…je crois qu’elle ne l’entend pas comme ça. Mais Sinistre, si je vous dis ce que je sais, il va me trouver et qu’importe le temps, il va me broyer…Si…si vous me faites du mal ou que vous lachez votre « cien » sur moi, j ferais en sorte qu’elle crève, je le peux…c’est MOI qui manipule sons ondes et sa signature psychique…Me forcez pas à mettre fin…
Je veux des garanties ! Donnez-moi des garanties que je pourrai me casser et…et rendez-moi des vêtements bandes d’enfoirééééés !
Sébastian von Orchent Neutre Delta
Messages : 1258 Date d'inscription : 01/04/2012 Age : 30
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Lun 10 Juin - 14:39
Lundi 10 Décembre 2012 – 00 : 30 P.M.
Je ne sursaute même pas lorsque le Phénix apparait dans le Jet, comme sorti du néant ; cependant, je dois bien avouer que la forme qu’il donne à son hôte est plutôt intrigante. Si bien, sur, j’ai déjà vu la nudité d’une femme, merci, je suis peut-être le démon le plus chaste de l’Enfer, mais quant même, j’ai été jeune, et j’ai été marié aussi. Non, ce qui m’intrigue réellement, c’est ce qu’il est en train de lui faire, à son hôte ; mon Démon m’empoisonne alors même qu’Elle me guérit, et là, les flammes psychiques du Phénix semblent se condenser dans le corps de Rachel. Sait-elle ce qu’il pourrait lui faire, au moins ? J’ignore sa puissance réelle, car pour moi, le terme de Mutant Oméga est vide de sens, cependant, je crois que je sais où veut en venir le Phénix. Il est temps pour lui de prendre en main la destinée de son hôte, et elle ne se doute de rien. Tant pis, une sacrifiée de plus. Regrettable, mais surement nécessaire.
En bon limier, Rachel nous ramène notre proie, après l’avoir passablement amochée. Elle est vivante, le chien de guerre a bien fait son travail, mais je n’ai malheureusement nulle viande à lui donner en récompense.
- C’est l’homme qui conduisait la camionnette, il s’est évanoui lorsque nous lui avons fait face. Il est immunisé à la télépathie, impossible d’entrer dans sa tête, ainsi donc, il n’y aura pas beaucoup de moyens de le faire parler. Ne vous en faite pas, je contiens le Phénix, il n’explosera pas ici.
Ça voix change, comme son corps change ; à quant le tour de son esprit ?
Il ne s’agit pas d’un simple conducteur, il s’agit de l’un des Maraudeurs, un blaireau, mais un blaireau utile. Encore que considérant la dangerosité et l’opiniâtreté d’un blaireau, c’est une insulte à l’animal que je fais là. Condor Pourpre, un lâche dont seul le pouvoir est intéressant : immunité à la télépathie, mais une immunité transmissible. Il n’y a que cela qui justifie son existence, d’ailleurs, car il n’a aucune autre compétence, morale ou physique. Cela va donc être plus facile que prévu.
Les dires du Warhound sont amusants, très amusants, de par la problématique qu’ils soulèvent. Problématique merveilleusement retranscrit par une Teresa qui a besoin de mettre des mots dessus, et qui adopte déjà un point de vue pessimiste : c’est un maraudeur, il ne parlera pas, même si on renonce à notre engagement d’X-Men pour le torturer, c’est un dur à cuir. Cruel dilemme, n’est-ce pas ?
Il y a un coup à jouer, pour moi, un coup très risqué mais qui, de toute façon, sera joué, alors autant que j’en profite, pour ne pas gâcher l’occasion. C’est beau de voir que, même lorsque le temps manque à mes machinations, je suis encore capable de le trouver ; peut-être est-ce cela que ma Tutélaire veut me faire comprendre, qu’il n’y a pas de faux espoirs à se faire : je suis un salopard, et je resterais un salopard, avec un cœur ou sans.
Si les X-Men s’écartent de la prude voie tracée par Charles Xavier, voie qu’il est intéressant de regarder s’il l’a lui-même suivie un jour, ce dont je doute, pour sauver l’une des leurs, c’est qu’ils prennent conscience que cette voie n’est qu’une muselière, une ineptie qui les brides, et les empêche d’accomplir ce qui doit être fait. Et si telle révélation parvient à leurs cerveaux, alors sans doute seront-ils moins enclin à me juger, moi comme le Club des Damnés, comme des ennemis. Voilà qui sert mes intérêts, une fois de plus, et c’est encore grâce à Sinistre. Ma guerre contre cette marionnette m’aura offert le monde, décidément. Seule l’Ombre pourrait encore me pauser quelques problèmes, à dire vrai, puisque le BAM, si jamais nos chers Lyov et Mercer s’approche de trop prêt, je les ferais tomber l’un comme l’autre, pour le simple fait d’avoir joué double-jeu avec leur institution ; à travailler avec moi contre moi, ils se sont prit au piège seuls.
Les minutes passent, et je regarde les chevaliers de l’ordre de l’Institut morceler lentement leur blason, prenant leurs positions par rapport à ce que leur cadette nomme si bien Exitus Acta Probat. A noter également qu’elle est la seule incapable de l’accomplir. Ororo ouvre le bal, et tente de réveiller notre invité alors que je reste assis, en retrait, comme l’observateur que je suis.
Les fils du destin sont des choses avec lesquelles je suis habitué à jouer, et je joue en ce moment même une symphonie qui les dépasse tous, depuis la Caitlyn qui agonise quelque part, au Phénix qui veut lui aussi tirer son épingle du jeu. Si nous parvenons à sauver Fuzzy, alors cette journée aura été riche en victoire pour moi, car il semblerait que seule la disparition de Caitlyn Emilie Elioth puisse être un échec, en ce jour. Je dois me méfier, car il est plutôt récurent que le Léviathan gagne encore plus lorsque j’échoue quelque part. Mais j’ai trop d’alliés contre Elle pour qu’Elle tente de me baiser, enfin, je l’espère.
Lundi 10 Décembre 2012 – 00 : 39 P.M.
Ah, Jubilation Lee ; bien meilleure chef que tu ne voudrais l’admettre. Non, tu n’es pas une leader, mais tu en as les capacités, et tu le montre mieux aujourd’hui que tu ne l’as surement jamais fait. Cependant, ton discours est incohérent ; rappelles-moi d’où vient Caitlyn ? Pourquoi vous êtes ici ? Vous êtes ici parce que Caitlyn a été une Maraudeuse, et qu’elle a écouté son fond d’humanité. Voilez-vous la face, mes enfants, croyez vous dans la justice et le « Bien » alors que, lentement, vous commencer à comprendre que seul les armes de l’ennemi sont efficace contre lui. Vous êtes élevés dans des illusions, les illusions d’un homme que vous ne voyez presque jamais, qui trône dans les ombres et n’intervient que lorsque c’est l’absolu nécessaire. Ce n’est pas le fait que vous soyez des X-Men qui vous unis et vous permet de continuer, en ce jour, mais le fait que vous soyez liées à Caitlyn Elioth. Peut-être serait-elle meilleure directrice d’institut et chez des X-Men que l’actuel ; s’il doit y avoir un vote, votez Cati !
« Qu'on reste plantée là à se poser des questions, qu'on culpabilise pour des valeurs, qu'on hésite et qu'on perde du temps, qu'on se chamaille et qu'on s’engueule : c'est ce qu'ils veulent et c'est ce qu'ils cherchent depuis le début ! Hésiter à faire le nécessaire pour retrouver Cailtyn c'est rentrer dans leur jeu… Je ne sais pas vous, mais je ne suis plus d'humeur à jouer et il serait temps qu'ils le comprennent ! »
Bien, on va enfin passer aux choses sérieuses. Vous êtes là où cela m’arrange que vous soyez. Merci, jeunes femmes.
Après la douche, l’électrocution ? Vous savez que la chaise électrique a été inventée par Thomas Edison pour démontrer la dangerosité du courant alternatif de son adversaire, Nikola Tesla, et que la première victime a été une éléphante ? Le concept avait tellement plus au public que notre ami Edison l’avait fait breveté. Mais tu ne vas pas le griller tout de suite, n’est-ce pas, Jubilation ?
Se boucher les oreilles ? Ce n’est pas par pure esprit de contradiction que je ne le fais pas, mais tel Ulysse se faisant attacher au mat de son navire pour écouter le chant des sirènes, je vais tester ce qui devrait être interdit. C’est désagréable, très désagréable, mais pas mortel. Et je suis déçu, cela ne fait même pas d’étincelles.
Dix minutes à négocier avec vos consciences et à réveiller un type, vous avez des progrès à faire ; mais vous êtes encore jeunes, et le chemin sur lequel vous vous engager peut être parcouru durant des siècles. Ouh, joli le coup de pied, le voilà à terre, dans la position de la victime parfaite. Ah, si Xavier ou les autres X-Men vous voyaient… encore que non, ils ne sont pas venus, ils ne sont plus invités au spectacle de la déchéance de leur idéalisme face à la réalité des faits.
Condor Pourpre… quel nom inapproprié…
- J’vous connais… j’vous connais tous ! Les X men… Mais cette « chose » là… C’est… c’est un monstre ! J’ai rien fait à la fille, moi ! Je lui ai rien fait !!! Je filmais c’est tout… J’l’ai pas touché, c’est Oboros , Oboros et Jimmy. Elle a buté Jimmy, elle a… elle a vaporisé la planque. C’était pas c’qu’était prévu, pas c’qu’était prévu du tout ! elle va… elle va s’en prendre à Oboros, peut-être même au Boss mais c’est d’la folie, c’est une armée entière qui l’attend !
Y en a-t-il un pour voir le sourire méprisant qui se dessine sur mon visage alors qu’il déclare nous connaitre tous ? Il ne connait ni le Phénix, ni la Grigori, ni même moi ; deux d’entre nous, car ce ne sont pas des X-Men, et la troisième, car s’ils la connaissaient, ce ne serait pas Caitlyn qu’il faudrait retrouver, mais Amy. Vous seriez-vous toutes aussi mobilisées pour Teresa ? Ce n’est qu’une question de temps avant que je ne le sache, malheureusement.
- Toi là ! T’es l’ancienne… Je veux me rendre, j’veux négocier. Je sais où… Où elle est mais j’dirai rien, parce que si j’parle je vais y passer ! J’suis pas une connerie de Clone comme votre Caitlyn, moi, je suis un original. Sinistre… Sinistre s’est détournée d’elle, ce n’est qu’un clone, l’opération Delta est avortée, mais elle… je crois qu’elle ne l’entend pas comme ça. Mais Sinistre, si je vous dis ce que je sais, il va me trouver et qu’importe le temps, il va me broyer… Si… si vous me faites du mal ou que vous lâchez votre « chien » sur moi, j ferais en sorte qu’elle crève, je le peux… c’est MOI qui manipule sons ondes et sa signature psychique… Me forcez pas à mettre fin…
Je veux des garanties ! Donnez-moi des garanties que je pourrai me casser et… et rendez-moi des vêtements bandes d’enfoirééééés !
Je me lève nonchalamment, et me dirige vers Ororo, puisque c’est elle qui semble au centre des attentions.
- Je ne mets pas en doute les sacrifices que vous pourrez consentir dans cette affaire, tant au niveau idéologique que personnel, mais, Miss Storm, je crains que vous manquiez d’expérience pour résoudre cela avec la rapidité nécessaire. Laissez-moi faire.
Je me retourne vers le vers qui se tortille au sol, et me baisse avec lenteur, le regardant tel le prédateur que je suis. On dit que lorsque je souris, les oiseaux tombent des lignes électriques ; on dit que lorsque je regarde quelqu’un d’une certaine façon, sa prostate se met à déconner et son urine à le brûler. Si ces « on-dit » sont vrais, alors pardonnez-moi, mais il risque de perdre à nouveau le contrôle de ses sphincters.
Tel si j’attrapais un serpent, ma main est vive et ferme, le saisissant à la gorge pour, alors que tout mon corps se tend, le projeter contre la paroi du jet la plus proche, et le maintenir là, presque à court d’air. La fumée du Léviathan s’échappe de mon corps, formant des têtes serpentines de chairs aux crocs proéminents et effilés, l’une d’elle me sortant de la gorge, une autre de l’épaule, deux du dos, une du ventre et la dernière se matérialisant sur mon poignet, juste sous son visage. Tels des serpents démoniaques, certaines de mes Hydres sortent un peu plus de la fumée, dévoilant leur cou de chair, et venant le regarder de bien des points, claquant de leurs mâchoires de façon affamée.
Mes yeux irradient d’un vert psychique alors que le Léviathan me synchronise avec les tentacules de chair à vif, et que nous ne faisons plus qu’un, me débarrassant de la faiblesse de la vie humaine elle-même. Je m’approche de son oreille pour y murmurer, tels les intimes que nous allons devenir, puisqu’il n’y a pas acte plus intime en ce monde que leur meurtre, pas même l’amour ou le viol.
- Ecoute-moi bien… Condor Pourpre… Elles sont des X-men… pas moi… Et le fait qu’elles soient des X-Men ne les obligent en rien à te sauver… A te sauver de moi. Si Caitlyn meurt… tu meurs, et je m’assurerai que tes derniers instants en ce monde soient les pires que tu auras jamais put imaginer. Tu crois qui Sinistre te fera du mal ? Si Caitlyn Elioth meurt, je vais te disséquer vivant, je vais t’apprendre comment cuisiner ce que je sortirais de toi, je vais te torturer d’une telle façon que tu ne me supplieras pas de t’épargner, mais de t’achever. Il a fallut une semaine à Dieu pour créer le monde, il m’en faudra une aussi pour détruire son œuvre qu’est le corps humain ; tu ne mourras pas de tes blessures, mais de faim et de soif. Et tu veux savoir ce qu’est le meilleur ? Je suis allé de l’autre côté, je sais ce qu’il y a. Une fois que tu y seras, une fois que tu seras mort, j’aurais l’éternité pour continuer à te torturer, et du fait que tu ne risqueras plus de mourir, je pourrais commencer à être réellement méchant. Sinistre n’est qu’un enfant, et crois-moi que je pourrai faire pire que ce que lui ne pourra jamais imaginer. Es-tu véritablement prêt à prendre le pari ? A miser ta vie sur la superstition alors que tu viens juste de faire face à une divinité ?
Je m’interromps ; je n’ai pas une semaine, cela ne sert qu’à l’avertir de ce qu’il subira si Caitlyn meurt, que ce soit sa faute ou pas. Je recule mon visage, je lui fais face, désormais, et toutes pourront non entendre, même si je suppose que mon premier discours a dût être audible de la majorité de mes alliées.
- Si tu manipule ses ondes et sa signature psychique, oui, tu peux la tuer. Raison de plus pour te tuer tout de suite, que tu n'ais pas le temps de le faire. Mais j’ai un coup d’avance. Si tu utilise de tes pouvoirs pour atteindre ton esprit, tu brise ton isolement psychique. Et si tu brise ta protection, tu crois que tu auras le temps d’envoyer ton message avant qu’on ait bloqué tes pouvoirs, ou détruit ton esprit ? La Télépathie est une chose particulièrement fine, ton maître ne te l’a pas apprit ? Maintenant, concernant celui-là… Tu crois vraiment que son armée nous effraie ? Tu sais quelles sont leurs capacités, et tu n’as vu qu’un fragment des nôtres. Dis-nous où ils sont, et ils y resteront définitivement. Tu veux négocier ? Tu nous dis où sont Orobos et Sinistre, où Caitlyn peut-elle se rendre pour les confronter, et je t’accorde une mort rapide. Elle meurt, je te fais ce que je t’ai promis. On la sauve sans ton aide, et je te livre avec un paquet cadeau à Sinistre. Alors… tu préfère quoi ? Je te laisse quelques instants pour réfléchir.
TIC… TAC… TIC… TAC… TU PARLES TROP… SEBASTIAN…
Je sais Lévi, mais il me reste un point à éclaircir. Je me tourne vers l’assemblée, non sans lâcher ma proie ; seul mon visage bouge, mes hydres, et leurs yeux, sont toujours sur ce cher Condor.
- Quant à cette histoire de clone… Caitlyn Emilie Elioth a été poursuivie jusqu’en Irlande par les agents d’Apocalypse, après avoir trahit Sinistre, et elle a quitté notre monde là-bas. Oui, celle que vous connaissez est un clone, trouvé par le BAM dans l’un des laboratoires de Sinistre. Maintenant, posez-vous la question : cela change-t-il quoi que ce soit ? C’est pour la Caitlyn que vous avez toujours connue et aimée que vous êtes ici, c’est pour cette Caitlyn que vous avez fait tout cela. Clone ou pas, c’est la véritable Caitlyn pour vos cœurs. Tachez de ne pas l’oublier, ce n’est qu’une tentative de plus de vous faire hésiter.
Ce ne sont pas les mots du cœur, non, c’est juste une exposition des faits, et encore, je leur épargne la vérité sur la fille Oméga, le mari russe, Joy, le passage à l’Institut dont Xavier a purgé toutes leurs mémoires, et le Protocole Xavier, qui finirait surement d’achever leurs croyances en leur tendre « guide ».
Mon regard revient sur la future victime, et mes Hydres accrochent leurs dents de son visage, laissant s’échapper la pestilentielle odeur de viande avariée de leurs gueules, celle de mon poignet allant même jusqu’à lui lécher le visage de sa langue râpeuse et serpentine.
- Fin du temps de réflexion, Maraudeur.
Amy de Lauro Agent du BAM Gamma
Messages : 2226 Date d'inscription : 07/04/2012 Age : 30
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Lun 10 Juin - 16:01
- Qu’est-ce tu entends par là ? Le torturer ? On est des X-men, on ne peut pas torturer des gens. On a des valeurs… on… Puis c’est un Maraudeur, il ne parlera pas, même sous la menace, ou la torture. Sans télépathie…
Amy n’avait jamais été une combattante, sans quoi elle ne s’entrainerait pas aussi dur pour le paraitre. Néanmoins, on pouvait lui reconnaitre la loyauté envers ses idéaux, en effet. Loyauté qu’elle avait abandonnée une fois, mais qu’elle n’arrivait pas à refaire. Trop naïve, trop candide ; la guerre était déclenchée par des idéologies, mais une fois sur le front, ces dernières n’importaient pas, car c’étaient les armes et les actes, non les idées et les volontés, qui étaient éprouvées et qui décidaient que qui gagnait et qui perdait.
Elle le savait, mais même sa propre philosophie de la fin justifiant les moyens était mise à rude épreuve ; torturer un être. Oui, c’était un infini bâtard, et oui, c’était sans doute le seul moyen de retrouver Caitlyn, mais elle n’y arriverait pas, elle le savait. Elle n’était pas froide et professionnelle comme Ororo, qui acceptait le sacrifice en versant une unique larme et l’attachait avant de commencer à entreprendre de le réveillé ; elle n’était pas forte et courageuse comme Jubilation, qui si elle essayait de moraliser la chose, était prête à agir, venant donner la main à leur ainée ; elle n’était pas comme Rachel, élevée et entrainée pour la guerre, dotée du pouvoir de la destruction absolue et de l’héritage de deux des plus célèbres X-Men. Non, elle était Amy, incapable d’être digne de son sang de Grigori qui lui aurait pourtant été très utile, incapable de faire face à ses peurs autrement qu’en se lançant à corps perdu dans une pathétique tentative d’entrainement pour les exorciser, mais qui se résumait à une fuite, incapable de ne pas faire du mal à ce qu’elle aimait, directement ou en se faisant du mal à elle-même.
Tous et toutes avaient eut des histoires exceptionnelles, sauf elle. Caitlyn avait grandie dans la rue et suivit l’entrainement des Maraudeurs, Rachel était une Limier et l’hôte du Phénix, Ororo avait été considérée comme une déesse et rejoint directement les X-Men, Jubilee avait dû se battre pour se sortir de la fange. Et elle, elle était allée à l’hôpital une fois par semaine, elle avait continuée ses études dans un cocon semblable à l’Institut, les emmerdes en moins. De ce fait, à la vitesse où elles s’enchainaient ici, elle était tous simplement incapable de tenir.
Une X-Woman ? Un rêve, une illusion, une blague cruelle dans la continuité de sa passation. Une amante ? Elle aurait surement été plus efficace en sex-friend, incapable qu’elle était de protéger celle qu’elle aimait ou de la combler autrement que part le sexe ; il y avait bien une raison pour qu’elles le fassent tous les soirs.
C’était triste à dire, mais même son connard de beau-frère avait plus sa place ici qu’elle. Pourtant, elle avait un moyen… Elle le savait.
*Rachel… Sors de ma tête, s’il te plait. SORS DE MA TETE !*
C’était une injonction, un ordre, mais jamais elle ne pourrait accomplir ce qu’elle voulait accomplir avec la présence d’un télépathe dans son esprit.
*C’est mon choix, Rachel… tu t’es livrée au Phénix, à mon tour. S’il te plait, sors de ma tête. Je peux t’en chasser, mais je préfère te le demander. C’est mon choix…*
Amy attendrait d’avoir confirmation, puis entamerait sa prière.
*Aide-moi… Je sais que tu es là… Aide-moi… Je ferais tout ce que tu veux… Je sais que tu es là… Tu m’as parlé tout à l’heure… Tu n’es pas qu’une voix… qu’une hallucination de mon esprit… Tu es plus, n’est-ce pas ? J’ai besoin de ton aide… pour accomplir les choses qu’on va devoir accomplir. Le sang des Grigori t’appartient ? Je t’offre le mien si tu nous aide à sauver Caitlyn. Réponds-moi… Par pitié réponds-moi… Je sais que tu es là… tu me veux… voici mon offre…*
Lundi 10 Décembre 2012 – 00 : 39 P.M.
Jubilee a prit le relais, et ses Plasmoïdes ont réveillé le type ; ça a fait assez mal, même si je me suis bouchée les oreilles. Elle lui a donné le ton, au Maraudeur, l’envoyant valser par terre. Cela ne me fait rien, je sais ce qu’on va lui faire, et j’y suis autant préparée que je peux l’être. Je me sens… si seule. Pardonne-moi, Cati, d’abandonner notre rêve, et de prendre la voie que tu as prise, jadis, mais, c’est la seule qui mène à toi.
Il est terrifié, terrifié par le Phénix, tellement humain ; pourtant, je ne vois pas en plus un humain, il n’est qu’un tas de viande sans dignité. Chair et sang, rien de plus. Un animal apeuré.
- J’vous connais… j’vous connais tous ! Les X men…
Non, pas les X-Men, vous avez détruit tout ce qu’il pouvait y avoir de X-men en nous, en vous en prenant aux nôtres, en vous en prenant à Cait’ ; on n’est pas des X-Men, juste des humains, et le plus vieux moteur de l’humanité est la haine. La haine qui nous permettra de nous venger, de vous combattre. Cette haine que Caitlyn a voulut combattre ; souriez, vous avez gagné, nous sommes rempli de votre haine, maintenant. Cela vous fera une belle épitaphe, à tous : « ici gisent ceux qui ont cru que les X-Men étaient des surhommes ».
Tu n'as rien fait à « la fille » ? Tu ne connais même pas son nom ? Tu as filmé, juste filmé ? Tu l’as regardée se faire torturer, de derrière la caméra, comme un metteur en scène. J’espère que tu t’es suffisamment paluché durant le tournage, car tu es aussi coupable que les autres. Oh, elle a buté ton pote et vaporisé ta planque, et c’était pas prévu ; parce que tu crois que c’était prévue, qu’en sortant acheter ce qui devait être un symbole d’amour, elle tombe sur votre haine ? Parce que tu crois que c’était prévu, lorsqu’elle c’est levée ce matin, qu’elle se fasse torturée par toi et tes potes ? Non. On avait un bonheur de prévu, une vie ! UNE CHOSE QUE VOUS AVEZ DETRUITE !
Assume les conséquences de tes actes, salopard ! Sa propre folie est ta faute, tu vas en payer le prix ; tous en payeront le prix.
Pleurs dans les jupes de Storm, vas-y, pleurs. C’est tellement digne de la vermine que tu es. Tu veux négocier ? Tu sais où mais tu diras rien? Il n’était pas question de négocier, mais de te faire couiner, rat. Si tu parles, t’y passe, si tu parle pas, t’y passe, choisie.
Je me tourne vers Ororo, mais je n’ai pas le temps de dire un mot qu’un autre me frappe ; clone. Comment ça, clone ? Comment ça, notre Caitlyn est un clone ? Sinistre c’est détournée d’elle et la vendetta est avortée car c’est un clone ? Qu’est-ce que cela signifie ? Celle qu’on recherche est un clone ? Alors, où est la vraie ? OU EST MA CAITLYN ?!
Je suis debout, et la seule chose qui m’empêche de le battre à mort est bien le fait qu’il peut la tuer, ce salopard. Il a un coup d’avance sur nous: on a besoin de lui pour la retrouver, mais si on ne le fait pas comme il l’entend, il la tue. Sauf que s’il la tue, c’est nous qui le tuons.
- Je veux des garanties ! Donnez-moi des garanties que je pourrai me casser et…et rendez-moi des vêtements bandes d’enfoirééééés !
Sébastian bouge, car lorsqu’il faut négocier avec un salopard, quoi de mieux qu’un salopard ? Il essaie d’y aller diplomatiquement, de ne pas froisser Ororo mais de prendre les choses en mains ; ça ne lui va tellement pas, la diplomatie. Mais bon, quant à être con, autant qu’il le soit jusqu’au bout. Sans doute est-ce la une décision d’équipe, ainsi je réagis toujours la première, avant même qu’on me demande mon avis.
- Rien à redire, qu’il le torture s’il veut, il pourra enfin servir.
Ma voix est froide, ma voix est glacée même, ce ton, on ne me le connait pas. Mais je suis froide, désormais. J’ai enterré ce que j’avais d’humain pour parvenir à faire le nécessaire. S’il demande une assistance, l’autre boucher, je devrais pouvoir me proposer sans même culpabiliser après coup.
Je le regarde s’en prendre à notre victime, car cet ancien bourreau est notre victime, désormais, inutile de le nier, alors même que ma posture entière est fermée, bras croisés et visage mauvais. J’ai l’épaule contre le mur, dans une position d’attente des plus sévères, des plus résignée. Quoi qu’il lui fasse, j’encaisserai. J’encaisserai pour toi, mon amour. J’encaisserai en espérant ne pas oublier pourquoi je le fais.
Je le regarde sortir ses serpents en frémissant, ces choses sont horribles, même si ce n’est pas la première fois que j’en vois. Et là, ce sont les petits modèles, leurs têtes sont à peu près aussi grosse qu’une tête humaine, même si leurs mâchoires sont capables, comme les serpents, de se désolidariser, et ainsi d’avaler la tête entière. Leurs yeux sont verts, cette fois, tout comme ceux de Sébastian, un vert maladif et surnaturel, tel le cheval du quatrième cavalier.
Je n’ai qu’une vue partielle sur son visage, à cause de ses serpents comme de l’exigüité de l’environnement, mais j’entends à la perfection ses paroles. Il y croit, il fera ce qu’il dit. C’est effrayant, et je frémis à nouveau face à ses paroles ; qu’est-ce donc ? Les Grigori sont des monstres, oui, mais des monstres mutants. Lui… qu’est-il donc ? Un fou ? Il me semble avoir toute sa tête au contraire… Pas être sain d’esprit, mais parfaitement logique… Considérant ce qu’il savait sur les entités, et ses propres pouvoirs visiblement sans aucun lien, j’ai bien peur qu’il soit bien pire que ce qu’on craignait de lui. C’est assez incroyable, il définit ma famille comme des monstres, mais s’il n’est pas pire qu’eux… je dois avouer que j’aurai peur, si je n’avais pas encore plus peur pour celle que j’aime.
- Si tu manipule ses ondes et sa signature psychique, oui, tu peux la tuer. Raison de plus pour te tuer tout de suite, que tu n'ais pas le temps de le faire. Mais j’ai un coup d’avance. Si tu utilise de tes pouvoirs pour atteindre ton esprit, tu brise ton isolement psychique. Et si tu brise ta protection, tu crois que tu auras le temps d’envoyer ton message avant qu’on ait bloqué tes pouvoirs, ou détruit ton esprit ?
Pourquoi est-ce que j’aime cette phrase ? Ce moment où il explique que son bluff n’a pas marché, qu’il est un prisonnier, un prisonnier inoffensif. Tous les soldats de Sinistre, Sinistre lui-même d’ailleurs, sont inoffensifs face au Phénix. Nous avons le Phénix, Storm et Jubilee, avec leurs pouvoirs, sans doute pourrions nous réduire à néant une partie des USA, voir la totalité, ce n’est pas un groupe de mercenaires clonés qui pourra nous faire face.
Une minute de réflexion pour le Maraudeur ? La par contre, j’aime beaucoup moins. Cependant, alors que je m’apprête à rentrer dans la danse, il se tourne vers nous. Cette histoire de clone… attendra. Je me fous du fait que ma Cati soit un clone, je ne l’aime pas moins, je ne la rejetterai pas pour cela. C’est mon cœur, et c’est pas le cas de la « vraie » ; d’autant plus que si cette dernière est morte…
Nous on t’abandonnera pas, Cati Mia. On va te retrouver, quelqu’en soit le coup. On est proche, tout proche. Tiens le coup. Le temps qu’il craque. Il va craquer, je le sais. Il va craquer et on va te retrouver. Attends-nous, mon amour.
Echo X-Men Oméga
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Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Lun 10 Juin - 18:01
Tous ont une réaction différente, face au retour de Rachel ; et à l’exception du connard en chef, protégé dans son esprit par sa propre Entité qui en gardait les frontières, la jeune femme entendit les échos des pensées de tous. Elles avaient l’impression de la perdre, elle, elles avaient peur de ce qu’elle était, de ce qu’elle pouvait devenir. Inhumaine, divine, oui ; le Phénix. Mais Rachel n’avait pas été consumée, pas encore, elle était juste hors de portée, hors de portée des mortels.
- Qu’est-ce tu entends par là ? Le torturer ? On est des X-men, on ne peut pas torturer des gens. On a des valeurs… on… Puis c’est un Maraudeur, il ne parlera pas, même sous la menace, ou la torture. Sans télépathie…
Amy était revenue, mais elle ne tenait toujours pas la distance ; pourtant, c’était si important pour elle, que de tenir la distance. Elle s’entrainait chaque jour pour cela, elle épuisait son corps et accélérait certains changements mineurs qu’elle croyait inoffensifs, dans le but de ne décevoir personne. Elle savait, pourtant, qu’elle avait le droit à l’erreur, que ce n’était pas le fait de ne jamais décevoir qui faisait qu’on tenait à elle, et que si jamais elle décevait, les autres le lui pardonneraient. Mais non, elle continuait à essayer, envers et contre tout.
Ororo était revenue, mais elle en contemplait le prix. Elle ne parviendrait pas à sauver tout le monde, non, ce n’était pas en son pouvoir, elle n’était qu’une humaine, même si ses capacités météorologiques l’avaient jadis faite passer pour une déesse. Et face à la divinité, elle était aussi effrayée que les autres, cherchant à comprendre où était Rachel et où était le Phénix. Où était la jeune femme et où était le monstre. Et si le monstre et la jeune femme n’avait été qu’un ? Le Phénix n’était qu’un instrument, c’était Rachel qui était aux commandes.
Jubilation l’entrevoyait, ce fait. Rachel était l’enfant, et le Phénix la capacité qu’avait l’enfant à jouer avec la fourmilière. Car New York était une fourmilière, une fourmilière qui lui grouillait dans la tête, même si l’intérêt de la jeune femme se limitait à quelques fourmis, qu’elle se refusait à considérer comme tel. Elle était un prédateur, oui, mais pas leur prédateur, elle était, pour elles, Rachel. Triste constatation que de devoir s’effacer face à ses pouvoirs. Elle était Rachel, le Phénix comme le Warhound n’étaient que des parties d’elle, mais la partie hôte de l’Entité avait prit de dessus, et peu à peu, elle ne semblait plus être considérée que pour cela. Que serait-il advenu si c’était le Warhound qui avait prit le dessus ? Les X-men l’auraient-ils affrontée et vaincu comme n’importe quel ennemi ? Rachel aurait aimée croire que non, mais elle n’en était plus sure, à présent.
Toutes celles qui la regardaient ne voyaient plus que le Phénix, sans parvenir à distinguer l’humaine à l’intérieur ; et Caitlyn ? L’aurait-elle vu ? Le verrait-elle ?
Enfin, les pensées se tournèrent vers l’une des proies de Rachel, des véritables proies : le Maraudeur. Et Rachel les écouta faire face à la tempête, à nouveau. Les minutes s’écoulèrent alors que chacune faisait son raisonnement. Jubilee était bien trop jeune pour accomplir ce qui devait être fait, même si elle s’en sortait bien. Amy, encore plus jeune que Jubilee malgré les apparences, en était incapable, comme toujours, ne parvenant même pas à suivre sa propre philosophie. Et elle-même ; autant livrer la terre et l’univers directement au Phénix ?
Blessant… extrêmement blessant. Elle n’était plus que le Phénix, alors. Plus de Rachel. Ce n’était pas pour le fait qu’elle l’aurait torturée sadiquement, brutalement et sauvagement qu’on ne devait pas la laisser mener l’interrogatoire, mettant ainsi en l’air tout le travail accomplit jusque là à l’Institut en la laissant redevenir le Warhound, c’était parce qu’elle était le Phénix. Mais le jugement du Phénix était surement plus droit que tous ceux qu’avaient faits et que feraient jamais les Hommes.
*pardon professeur… je suis désolée… sincèrement… j'espère que vous comprendrez…*
*Emancipe-toi de lui, Ororo.*
Mais Ororo n’était pas la seule qu’elle devait surveiller, alors qu’Amy retournait à ses démons une fois de plus, ayant trouvé un moyen de devenir assez forte. Le même qu’elle-même, sauf qu’à la différence de Rachel, Nephilim ne savait absolument pas à quoi elle allait se livrer.
*Rachel… Sors de ma tête, s’il te plait. SORS DE MA TETE !*
*Non. Tu ne sais pas ce que tu vas faire, et quant bien même cela marcherait, rien n’indique que tu seras encore là pour Caitlyn. N’essaie pas de combattre l’ennemi avec ses armes, tu n’en es pas capable.
*C’est mon choix, Rachel… tu t’es livrée au Phénix, à mon tour. S’il te plait, sors de ma tête. Je peux t’en chasser, mais je préfère te le demander. C’est mon choix…*
*Soit.*
Une simple pensée, un encouragement amer de la part d’une jeune fille qui s’effaçait, aux yeux de celles qu’elle aurait aimée appeler camarades, coéquipières ou amies, derrière ce qu’elle portait en elle, derrière ce qu’elle avait libéré. Soit. Chacune aurait sa part de sacrifice, et Rachel sacrifiait donc la place qu’elle aurait put avoir dans les trois cœurs ici présents ; il fallait l’aimer ? Plus maintenant.
Lundi 10 Décembre 2012 – 00 : 39 P.M.
Rachel les avait regardées, en retrait, passer une plombe à le réveiller. C’était Jubilee, une fois de plus, qui avait réussit, qui avait prit le rôle de chef. Oui, elles avaient des valeurs, des valeurs autres que celles des X-men. Famille, vengeance, valeurs humaines. Caitlyn avait réussit à se trouver une bonne famille, de bonne amie, elle se reconstruirait. Les Maraudeurs avaient, eu, trouvés des ennemis mortels. Pas les X-Men, non, mais la famille de Caitlyn. Qu’ils aient une once d’humanité en eux ou pas, ils mourraient de même. Peut-être y avait-il quelque chose à sauver, comme pour Caitlyn, peut-être pas, Rachel s’en foutait totalement.
« Mes valeurs c'est suivre mon cœur et mon instinct et Caitlyn Elioth vaut cent fois mieux qu'eux. »
Un sourire se dessina sur le visage de Rachel, alors qu’elle contemplait les X-men entretenir seules ce qu’elle leur avait rendu : l’espoir.
« Qu'on reste plantée là à se poser des questions, qu'on culpabilise pour des valeurs, qu'on hésite et qu'on perde du temps, qu'on se chamaille et qu'on s’engueule : c'est ce qu'ils veulent et c'est ce qu'ils cherchent depuis le début ! Hésiter à faire le nécessaire pour retrouver Cailtyn c'est rentrer dans leur jeu… Je ne sais pas vous, mais je ne suis plus d'humeur à jouer et il serait temps qu'ils le comprennent ! »
Le sourire de la jeune femme s’élargit, et même si Jubilee leur demanda de se boucher les oreilles, elle n’en fit rien. L’onde sonore déclenchée par l’X-Woman n’heurta même pas Rachel, qui ne réagit donc tout simplement pas au son strident, mais dont le sourire changea lorsque le Maraudeur s’éveilla, et qui s’agrandit encore lorsque Jubilation le mit à terre, et qu’il commença à paniquer.
Oui, elle était une chose, elle était un monstre ; ah, la peur, cette odeur, ces réactions, cette éclats dans les yeux… toute l’attention, toutes les pensées de sa proie dirigées vers elle, uniquement elle, par la terreur, c’était flatteur, c’était agréable à ressentir. Cela faisait si longtemps. C’était comme s’il la complimentait sur sa beauté, sur son intelligence ou autre, et c’était tout aussi apprécié.
C’était mal, oui ; on lui avait apprit ici que c’était mal. Mais ne faisaient-elles pas le mal ? Ne s’apprêtaient-elles pas à le faire ? Rachel combattait le mal par le mal, retournant les armes de l’ennemi contre lui, c’était ce qu’elle savait faire, ce qu’elle savait faire de mieux.
Ainsi, face à la peur, elle fut excitée, une excitation bien humaine, à la différence du sourire carnassier qui se fit sur son visage.
Une armée attendait Caitlyn ? Une armée les attendait elles ? Le Warhound en salivait presque d’avance : il y avait de la viande fraiche au menu, et en masse, visiblement.
- Toi là ! T’es l’ancienne… Je veux me rendre, j’veux négocier. Je sais où… Où elle est mais j’dirai rien, parce que si j’parle je vais y passer ! J’suis pas une connerie de Clone comme votre Caitlyn, moi, je suis un original. Sinistre… Sinistre s’est détournée d’elle, ce n’est qu’un clone, l’opération Delta est avortée, mais elle… je crois qu’elle ne l’entend pas comme ça. Mais Sinistre, si je vous dis ce que je sais, il va me trouver et qu’importe le temps, il va me broyer… Si… si vous me faites du mal ou que vous lâchez votre « chien » sur moi, j ferais en sorte qu’elle crève, je le peux… c’est MOI qui manipule sons ondes et sa signature psychique… Me forcez pas à mettre fin…
- Essaie… juste pour voir, lâcha Rachel, le rayonnement autour d’elle s’amplifiant.
- Je veux des garanties ! Donnez-moi des garanties que je pourrai me casser et… et rendez-moi des vêtements bandes d’enfoirééééés !
Pourquoi, il avait honte d’être nu ? C’était pourtant là la nature, même si les humains la cachaient et la travestissait. Après, sur que comme il était appareillé, ce cacher était surement un reflexe naturel. Quant à une garantie qu’il pourrait se casser… à part lui casser quelques os, Rachel ne voyait pas quel genre de garantie elles pourraient lui fournir, mais s’il était un minimum intelligent, il savait déjà qu’elles pouvaient le casser. Le casser comme une brindille ; le craquement des os, voici bien longtemps qu’elle ne l’avait plus entendu, depuis… qu’elle avait fracassé deux types à l’Institut, au moins.
Rachel serait bien allée lui faire la garantie elle-même, mais le connard en chef prit l’initiative, à son grand damne.
- Je ne mets pas en doute les sacrifices que vous pourrez consentir dans cette affaire, tant au niveau idéologique que personnel, mais, Miss Storm, je crains que vous manquiez d’expérience pour résoudre cela avec la rapidité nécessaire. Laissez-moi faire.
Elle non plus ne mettait en doute ni les uns, ni les autres, mais elle avait particulièrement l’envie de faire ce que tous ici avaient consenti à faire. Mais bon, surement devrait-elle attendre son tour, surtout que les autres semblaient d’accord avec le fait que ce soit le connard en chef qui prenne la suite des opérations. Des fois, être dans le bon camp était si restrictif…
Elle le regarda altérer des particules particulières pour former quelques monstres somme toute assez appétissant, et le laissa murmurer à l’oreille d’une façon assez malsaine, mais bien maitrisée. Elle n’écouta pas réellement, elle s’en foutait. Ce qui lui préoccupait plus l’esprit, c’était cette histoire de clone. Cela avait perturbé Ernest, depuis qu’elle avait réduit son clone en charpie de manière assez… sale, pour ne pas entrer dans les détails ; en arriverait-il de même pour Caitlyn ? Et c’était la mode de se faire cloner ou quoi ? Quant on avait plus d’idée, pouf, on faisait un clone, on reproduisait les valeurs sures ?
- Si tu manipule ses ondes et sa signature psychique, oui, tu peux la tuer. Raison de plus pour te tuer tout de suite, que tu n'ais pas le temps de le faire. Mais j’ai un coup d’avance. Si tu utilise de tes pouvoirs pour atteindre ton esprit, tu brise ton isolement psychique. Et si tu brise ta protection, tu crois que tu auras le temps d’envoyer ton message avant qu’on ait bloqué tes pouvoirs, ou détruit ton esprit ?
Intéressant, et destinée à son attention, cette remarque : si le moindre esprit apparaissait dans la tête de leur prisonnier, elle le pulvériserait. Même s’il libérait Caitlyn, la chose qui la cachait physiquement et mentalement continuerait de la leur cacher, ainsi, le Maraudeur n’était utile que pour donner ses petits camarades. Et il les donnerait, mort ou vif.
La fin du temps impartie arriva suffisamment rapidement, alors que le suspens était à son comble, et Rachel commença à avancer vers le Maraudeur ; qu’il essai d’utiliser ses pouvoirs, qu’il brise la protection, et elle arracherait en un instant tous ses secrets, y comprit la position de Caitlyn.
Que peut bien changer le fait que tu sois un clone, Caitlyn ? Tu es ma sœur, pas l’autre, et la vérité n’est pas dans les gènes, elle est dans le cœur. Ton cœur comme le mien sont rongés par la haine, cela fait du bien, pas vrai ? Il faudra que nous y renoncions, cependant, quant tout sera fini. Et on s’approche de la fin. Reste à savoir laquelle : la fin des Maraudeurs, la tienne, ou celle de toute chose ?
Ororo Munroe X-Men Alpha
Messages : 239 Date d'inscription : 20/02/2013
Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Mar 11 Juin - 8:39
*Emancipe-toi de lui, Ororo.*
"Rachel .. " gronda Ororo mécontente en sursautant.
*tu m'as fait peur, ma grande, évite ça s'il te plait .. et ce qui se passe entre Xavier et moi ne te regarde pas. Sort de ma tête maintenant ... ou n'écoute pas*
son ton n'était pas agressif mais elle détestait toujours autant ça, et principalement le fait qu'elle se mêle de chose qui ne la regardait pas. Sa relation avec le professeur était quelque chose de personnel, extrêmement personnel. Un souvenir bien involontaire remonta à la surface de sa mémoire à la vue de Rachel : c'était dans les rues du Caire, elle avait une dizaine d'année et venait de bousculer un touriste américain pour lui faucher son porte-feuille. Ce touriste l'avait retrouvé non loin et immobilisé ... elle se souviendrait toute sa vie de ses yeux incroyablement bleus et emplis d'une sagesse profonde. La fillette qu'elle était n'avait pas eu peur malgré les mots qui pénétraient sa tête ...
L'homme ne bougeait toujours pas .. malgré toute sa bonne volonté le coeur ne devait pas y être. Vouloir torturer un homme et le faire était 2 choses bien différentes. Une main sur son épaule .. Jubilee. Ororo fut un peu surprise, elle ne s'attendait pas à ça de la part de sa jeune amie. Un sentiment étrange, une certaine fierté et satisfaction et aussi un peu de tristesse. Elle n'avait pas réussi à la protéger ... à les protéger et en meme temps ce geste était si ... naturel. Les 4 filles faisaient enfin équipe.
« Qu'on reste plantée là à se poser des questions, qu'on culpabilise pour des valeurs, qu'on hésite et qu'on perde du temps, qu'on se chamaille et qu'on s’engueule : c'est ce qu'ils veulent et c'est ce qu'ils cherchent depuis le début ! Hésiter à faire le nécessaire pour retrouver Cailtyn c'est rentrer dans leur jeu... Je ne sais pas vous, mais je ne suis plus d'humeur à jouer et il serait temps qu'ils le comprennent ! »
Au bout de mes deux index, deux plasmoïdes, blanc, grésillant et pour le moment inoffensifs.
« Bouchez-vous les oreilles. »
Elle avait raison. Ororo se boucha les oreilles par pur réflexe. L'homme finit par se réveiller et aussi tôt il se défendit avec maladresse en l’apostrophant.
- J’vous connais…j’vous connais tous ! Les X men… Mais cette « chose » là…C’est…c’est un monstre ! J’ai rien fait à la fille, moi ! Je lui ai rien fait !!! Je filmais c’est tout..J’l’ai pas touché, c’est Oboros , Oboros et Jimmy. Elle a buté Jimmy, elle a…elle a vaporisé la planque. C’était pas c’qu’était prévu, pas c’qu’était prévu du tout ! elle va…elle va s’en prendre à Oboros, peut-être même au Boss mais c’est d’la folie, c’est une armée entière qui l’attend !
Oh que non, il ne les connaissait pas si bien que ça ... les x-men ... mais quels X-men .. ou voyait il des x-men .. ils n'étaient pas là ... aucun d'eux ... malgré leur puissance, leur pouvoir ... ils n'étaient pas venus ... Les femmes qui étaient sur place étaient des amies de Cait ... pas des x-men ... Ororo avait fini par le comprendre .... et l'admettre. D'une certaine façon elle se sentit libérée, un poids venait de s'en aller. Les x-men avaient des valeurs, une conduite à tenir ... pas une amie emplit de colère et de haine ... Car de la haine elle en avait. Pour ce pitoyable humain qui avait filmé la torture. Pour son chef débile qui réglait une absurde vendetta ... et surtout pour elle meme qui n'avait pas pu protégé Cait. Peu importe qu'il n'ait rien fait à Cait, il faisait parti du groupe et il allait payer ... comme les autres.
- Toi là ! T’es l’ancienne…Je veux me rendre, j’veux négocier. Je sais où..Où elle est mais j’dirai rien, parce que si j’parle je vais y passer ! J’suis pas une connerie de Clone comme votre Caitlyn, moi, je suis un original. Sinistre…Sinistre s’est détournée d’elle, ce n’est qu’un clone, l’opération Delta est avortée, mais elle…je crois qu’elle ne l’entend pas comme ça. Mais Sinistre, si je vous dis ce que je sais, il va me trouver et qu’importe le temps, il va me broyer…Si…si vous me faites du mal ou que vous lachez votre « chien » sur moi, j ferais en sorte qu’elle crève, je le peux…c’est MOI qui manipule sons ondes et sa signature psychique…Me forcez pas à mettre fin…
Je veux des garanties ! Donnez-moi des garanties que je pourrai me casser et…et rendez-moi des vêtements bandes d’enfoirééééés !
Mais c'était trop tard .. bien trop tard. Ororo n'avait plus une once de pitié pour ce pitoyable pantin. Si elle hésitait toujours un peu à passer à l'action c'était uniquement par un dernier respect envers Xavier. Elle leva un sourcil de surprise lorsqu'il parla du clone de Cait .. ce qu'il n'inventait pas pour sa sauvegarde ... De toute façon elle s'en fichait, clone ou pas clone Caitlyn était et serait toujours Caitlyn. Les gens ne sont pas qu'un physique, ils sont ce qu'ils veulent être. Alors ses garanties il pouvait se les mettre ou elle pensait ... d'un autre coté ... l'enjeu était important ...
"que vous lachez votre « chien » sur moi, " "lâcher le chien ..." alors c'est ainsi qu'il voyait Rachel ... ce mot ne fit qu'accroitre son dégout et sa colère. Ses yeux étaient passés au blanc et des éclairs parcouraient son corps mais avant qu'elle ait pu faire ou décider quoique ce soit, Sebastian prit la parole et la situation en main. Sa proposition était une vrai porte de sortie meme si elle pouvait être un peu humiliante. Il allait se salir les mains pour elle .. non pour Cait. Ororo regarda les hydres apparaitre à divers endroits du corps de Sebastian. C'était à la fois fascinant et répugnant. Ses paroles étaient aussi dangereuses que ses bestioles .. voir plus. Il avait complètement démoli la piètre défense de .. "Condor pourpre" puisque c'était son nom ou plutôt son pseudo. Il ne restait plus qu'un pauvre type qui allait mourir. Car Ororo n'allait rien faire pour le sauver.
Une minute .. elle avait une minute pour décider de son sort. Elle s'avança vers la victime. Rien sur son visage n'exprimait le moindre sentiment. Elle lui attrapa le menton pour le fixer dans les yeux malgré les hydres et l'odeur pestilentielle qui s'en échappait. Elle n'avait pas peur de SVO, il ne lui ferait rien ... du moins pour l'instant ...
"les x-men .. il n'y a aucun x-men ici .. Seulement 4 filles très en colère parce que ton abruti de patron a eu la bêtise de s'en prendre à l'une de nous. Tu ne sais rien de l'amitié et encore moins de l'amour ... tu ne sais rien de ce qui peut lier les gens ... et encore moins les femmes. Cait un clone .. mais on s'en fiche à un point .. Cait est Cait ... une amie, une amante, parfois maladroite mais toujours sincère ... Ton patron est allé trop loin, bien trop loin et il va aussi payer mais pour l'instant c'est toi qui est entre nos mains .. alors tu vas parler ... de toute façon tu finiras par parler. Des garanties ... tu veux des garanties ... je vais t'en donner une .. la garantie que la dernière chose que tu verras sera nos sourires lorsque tu hurleras de douleur ... "
Elle le lâcha assez brutalement avant de reculer un peu. Elle regarda les filles une à une : Amy s'était appuyée sur le chambranle de la porte, elle ne bougerait pas. Rachel s'était mise en position d'attaque et Jubilee ...
"si vous souhaitez sortir je comprendrais ..." Elle leur offrait une dernière chance de ne pas être mêlées à la torture, de tout prendre pour elle ... Puis tout comme Amy, elle alla s'appuyer contre la console du jet et croisa les bras. "Sebastian s'il vous plait ... je vous en prie ..."
Rien ... elle n'exprimait rien .. pas de regret futile, pas de colère ni de tristesse ... il n'y avait plus rien. Plus d'x-men, plus d'idéologie ... rien ...
Jubilation Lee X-Men Alpha
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Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo Mar 11 Juin - 23:41
Condor Pourpre ? Comment connaissait-il son nom ? Cet homme prenait Storm de haut mais il y a des choses que je ne comprenais pas dans les comportements des X-mens. Que ce maraudeur ne révèle rien sauf sous la torture est presque un appel à se faire torturer non ? Dans ce cas j'aurais bien consentit à ce que les X-mens s'adonne à une technique si reprochable pour sauver Cait'. Je leurs avait dis, j'étais prête. Mais à le voir gigoter, à le voir se tortiller, implorer et demander pitié il n'y avait plus aucune utilité à le torturer. Je me trompe ? Je ne crois pas. Il y a des choses où je veux bien fermer ma gueule, mais lorsqu'un homme nous dit qu'il est prêt à parler je ne laisserais personne le torturer par sadisme. Et quelle sadisme de cet homme qui se prend pour une soi-disant divinité. Quel sadisme et quelle cruauté dans son langage, dans son pouvoir, dans ses dires et ses provocations. Je suis en retrait mais cette démonstration de Sebastian Von Orchent me débecte, me dégoûte et m'insurge. Qui est-il ? Qui est-il pour y connaître tant en torture ? Qui est-il pour forcer Ororo à l'inviter à torturer un homme qui allait parler ? Qui est-il pour parler des enfers et prétendre y être revenu ? Qui est-il pour connaître le nom d'un maraudeur immunisé à la télépathie ? Qui est-il pour savoir tant de chose et être si infecte ? Et ces monstres... Sortant de lui même comme dans un cauchemars. Je le hais car j'ai peur de lui. Je le hais car je ne le connais pas et ma peur aussi naturelle soit-elle m'arrache un rictus de mépris alors que mon teint pâli lorsqu'il parle. Le frère d'Amy ? Oh, non, je ne pense pas non. En tout cas pas dans le cœur car Amy n'est pas de ce genre de personne aussi loin que je sache. Je me recule, tremblante alors que mon expression est clairement du dégoût et de l'incompréhension. Ororo ne semble pas avoir peur, après tout elle a sûrement vu pire. Amy non plus, c'est peut-être parce que c'est son frère. Rachel également mais elle je sais qu'elle a vu pire. Et alors que dois-je faire ? Contredire mes paroles disant que se chamailler et se contredire était contre productif et nous faisait perdre du temps ? Non, je ne veux pas qu'on perde du temps mais si il le tue ? Si il est un maraudeur infiltré ? Si il n'est pas qui ont pense ? Ce n'est pas du temps que nous perdrons, c'est Caitlyn ! Ororo l'invite à le torturer et je lève ma main en la direction du dos de l'homme, me concentrant sur toute ses molécules de ce corps répugnant. Je n'agis pas mais je suis prête à agir, et la peur se transforme en rage sous l'effet de l'adrénaline et de l'instinct.
« Stop... Tu bouges plus mister "Divinité" ou j'm'énèrve. J'ai dis que j'étais plus d'humeur à jouer et je sais pas à quoi tu joues mais t'es putain de louche ! Il a dit qu'il parlerait sous garanties, donc il va parler. Mais toi avec tes tortures qui n'ont plus lieux d'êtres tu risques surtout de le buter. Je sais pas qui t'es, tu nous as aidé jusqu'à maintenant et c'est cool mais tu vas te rasseoir on je t'explose la tronche ! »
Je m'adressais à tout le monde, surtout Ororo qui m'a beaucoup déçue cautionnant ces actes et surtout le fait qu'on prenne plaisir à le faire souffrir alors que c'était désormais inutile.
« Que ça vous emmerde ou non on est des X-mens bordel ! Et ça ne fait aucune putain de différence avec le fait qu'on soit des amies de Cait ! Aucune ! Si il ne voulait pas parler c'est comme si il nous demandait de lui faire cracher. Est-ce que c'est le cas ici ? Nan ! »
Je me retournais vers la divinité
« T'as cru qu'on avait le temps d'attendre une semaine ou trois heures que tu prennes ton pieds ? Comment tu sais qu'il s’appelle Condor truc muche ? Hein ? T'es des leurs ? T'es chelou comme type et je te laisserais pas nous chier dans la colle. La vie de Cait est en jeu connard ! »
Puis je me retournais vers le prisonnier.
« Tu as vu ce qu'il s’appétait à faire non ? Ta seule chance de t'en sortir en vie c'est de te rendre auprès des X-mens. C'est ta seule chance d'avoir la vie sauve mais je ne pourrais rien pour toi si tu parles pas. Ce type va te lyncher et même si je le connais pas, je suis pas assez conne pour le sous-estimer. Sois tu te rends aux X-mens et tu seras traité dignement même pour la merde que t'es, sois tu crèves avec un bonus torture en prime. »
Oui, j'étais prête aux nécessaire mais je n'étais pas encore assez aveuglée par la rage pour faire le nécessaire lorsque ce n'est plus nécessaire et que c'est condamnable. Maintenant parle, où les chiens, comme tu dis, seront laché et ma bonne volonté ne pourra plus rien y faire me plongeant simplement dans l'erreur et la culpabilité de m'être trompée, participant au danger grandissant de Caitlyn. Serait-ce la désillusion que « suivre son coeur » n'est que foutaise ?
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Sujet: Re: Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo
Traquée. Fan Fiction Collaborative demande sur MP pour cameo