|
| | Paix élémentaire {LIBRE} | |
| | Auteur | Message |
---|
Echo X-Men Oméga
Messages : 1011 Date d'inscription : 10/05/2012 Age : 29
| Sujet: Paix élémentaire {LIBRE} Lun 4 Mar - 16:38 | |
| Dimanche 28 Octobre 2012 – 05 : 53 P.M. Elle était là, lévitant en tailleur à prêt d’un mètre du sol. Elle était là, vêtue d’un pantalon de survêtement et d’un débardeur sombre. Elle était là, les yeux clos dont le gauche était couvert pas la signature lumineuse en forme de phénix. Elle était là, les cheveux, long et d’un roux foncé, se perdant dans le vent. Elle était là, entourée d’un anneau de feu et d’un autre d’eau, lesquels se croisaient en diagonal autour d’elle sans s’affecter mutuellement. Elle était là, caressée d’une légère bourasque qui n’affectait qu’elle et soulevait de la poussière pour ce joindre au mouvement. Elle était là, et tout était là aussi. L’eau, l’air, le feu, la terre, l’éther, tout était là. Toutes les composantes primaires du monde étaient là, autour d’elle. Ses séances de « méditation » étaient devenues choses courantes, et dans le soir tombant peu à peu, elle resterait là jusqu’à ce que la nuit fût. Elle n’avait pas besoin des yeux pour voir le monde, elle n’avait besoin que de l’esprit pour le percevoir et chercher l’harmonie et la paix de la vie qui s’y trouvait. Le vent dans les feuilles, doux souffle de la nature, portant les chants d’oiseaux à qui savait écouter, rythmant une chorégraphie de rongeurs soulevant une poussière qui dansait à son tour, à travers les herbes et les branches, portée par le souffle en une beauté que Sanzo Aoe, alias Silver Cat, lui avait montré, un mois auparavant. Il ignorait tout d’elle, mais lui avait fait cadeau de la paix du monde ; cette chose qu’elle n’arrivait à voir de ses propres yeux, il lui avait montré à travers les siens. Trouver la paix et l’harmonie, trouver sa place en ceux, c’était ce qu’elle essayait de faire ; elle remontait aux choses élémentaires pour ce faire, et pensait n’y arriver pas trop mal. Elle était calme, respirant tranquillement, observant son environnement derrière ses paupières closes, isolées dans une clairière des bois, là où seuls peu d’élèves parviendraient à la trouver. Elle connaissait ce genre d’endroit pour avoir grandit ici, dans un autre ici, et leur familiarité l’aidait surement à retrouver ses repères alors que le monde était si différent. Ou plutôt, si semblable, puisqu’il n’était pas encore censé avoir connu les actes fatidiques qu’elle-même avait vécu. Les connaitrait-il ? Elle n’en savait rien, cela faisait parti du nombre incalculable de chose qu’elle ignorait. Ce qu’elle savait, c’était qu’elle n’existait pas, et qu’elle ferait tout pour qu’eux non plus n’existent pas. Rachel se donnait deux ans pour parvenir à redevenir normale, pour parvenir à être suffisamment forte pour protéger ceux qu’elle aimait et le monde dans lequel ils vivaient. Deux années pour se préparer à ne pas échouer une seconde fois dans la mission de sa vie. Mais pour l’instant, sa vie se résumait à une nouvelle routine secrète et rassurante. Les gens passaient sans la voir, alors qu’elle ne les manquait jamais. Ses confessions avaient attiré la plupart des X-Men à prendre conscience des possibles, mais ils avaient respecté son choix ; aucun de ceux qu’elle ne voulait voir n’avait cherché à forcer le passage. Caitlyn continuait de se battre contre ses propres failles, Phénix à son côté, cherchant la rédemption ensemble, tandis qu’Amy avait tenté de renouer le dialogue, et d’éviter que des événements comme ceux de la semaine précédente ne se reproduise. Intellectuellement, Rachel avait comprit qu’il n’y avait pas que deux réactions possibles face aux autres, qu’elle n’était ni obligée de se soumettre ni obligée de se battre, et ses relations avec Caitlyn, Ernest, Sanzo, les Cuckoos, ou même Amy, dans un certain sens, le prouvait. Mais elle en était toujours à se demander comment réagir lorsqu’on interagissait avec elle, et le doute comme l’hésitation n’était pas du goût de tout le monde. Seule face à une agression comme celle de la semaine précédente, Phénix parvenait à savoir que faire. Malheureusement. Mais elle avait de la chance, d’un côté ; une chance contre-productive selon certain : peu d’élèves ou de résidents tentaient de l’approcher. Elle avait frappé le Professeur X, et quant des élèves étaient venus lui demander des comptes, les deux gaillards avaient finis à l’infirmerie. Un bras et plusieurs dents de cassés. Elle était la fille bizarre avec son chat, qui apparaissait de temps à autres, qui maltraitait ceux voulant lui parler et surtout qui était surveillée, tant par des élèves aussi compétentes que les Cuckoos, les « filles de Frost », que par de jeunes X-Men, comme l’inénarrable conseillère sociale et sa petite copine berserker. Pas bien rassurant pour ceux qui ne l’avaient jamais rencontré, et encore moins pour ceux qui l’avait vu de loin ; elle avait des tatouages formant une gueule sur le visage, pas tout le temps mais parfois, et cela lançaient beaucoup de rumeur sur leur origine comme sur leur signification. Elle faisait peur aux plus jeunes, et les plus grands se méfiaient d’elle. Son cercle de connaissance ne bougeait pas, et elle ne faisait rien pour cela. Lorsqu’elle aurait trouvée sa place dans le monde, elle chercherait celle dans l’Institut. Chaque chose en son temps, ce qu’elle bâtissait été déjà branlant, alors elle ne devait pas se disperser. Elle avait vu, subi et fait le pire, et maintenant, elle tentait d’observer le meilleur et d’y trouver une place. La sérénité était un luxe qu’elle appréciait beaucoup, et dont elle profitait autant qu’elle pouvait ; ses nuits étaient toujours hantées, et ses hurlements dans le dortoir des filles ne manquaient pas d’alarmer les autres et d’alimenter les rumeurs. Se réveiller en panique et en pleurs, cela ne lui arrivait plus qu’une nuit sur trois, mais on ne s’habituait jamais à cela. Dos bien droit, jambes croisées et dos de la main posé sur le côté de ses genoux, elle restait là, indifférente au temps mais écoutant le monde, profitant de la beauté de l’instant, de la paix qu’il lui apportait. Mais quelque chose, ou plutôt quelqu’un, vint troubler cette sérénité ; il entra dans sa zone de perception extra-sensorielle, se déplaçant dans la forêt. S’il continuait dans sa direction, il tomberait sur elle, immanquablement ; il découvrirait son petit sanctuaire. Elle n’avait pas envie de partager ce lieu, mais n’allait pas non-plus rejeter l’intrus ; Rachel ne rejetait personne, elle ne savait que trop bien ce que cela signifiait que d’être rejetée. De toute façon, il était probable que l’autre face demi-tour lorsqu’il la verrait. Seule sa respiration se modifia, la jeune femme gardant la pause malgré l'appréhension. Plus il s'approcherait, plus elle se crisperait, c'était un fait, mais elle tenterait de ne pas s'interrompre à moins qu'il le face d'abord. Elle serait fixée dans quelques instants, commençant déjà à réfléchir à quoi faire s’il venait jusqu'à elle. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Paix élémentaire {LIBRE} Lun 4 Mar - 21:26 | |
| Sa journée était enfin fini, et il avait bien besoin de se relâcher en allant faire un petit footing dans le parc près des bois. De temps en temps ça lui faisait du bien de se défouler. Le sport et l'humour étaient ses deux méthodes pour sortir tout ce qu'il y avait de mauvais qui entrait en lui. Le sport pour évacuer la rage, et l'humour pour faire sortir ses frustrations. Et sans dire que c'est une méthode universelle et qui fonctionne pour tout le monde, dans le cas de Morph, c'était la solution idéale. Après ça marche parce ce que c'est venu de lui. Pas sûr que ça soit la même chose si on lui avait imposé cette solution.
Donc voilà, c'était partit pour une heure de vidage de tête. C'est a peu près le temps qu'il courait d'habitude et ceux au moins quatre fois par semaine. Ce qui lui permettait en plus, de s'entretenir physiquement et d'avoir la condition physique parfaite pour maitriser son pouvoir au mieux et le plus longtemps possible. Par contre aujourd'hui, il avait envie de courir dans les bois pour changer. Les chemins tortueux mettraient un peu de difficultés dans son footing et ça serait moins monotone que dans le parc. La variété des arbres, les chemins non tracés, les branches a éviter ferait un parcours parfait pour aujourd'hui. Quoi de mieux qu'un paysage varié pour semer ses idées troubles ? Avec ça aucune chance qu'elles ne retrouvent leurs chemins.
J’oubliai, comme a son habitude, il avait métamorphosé la tenue adéquat a son activité. Et étend donné la température douce d'aujourd'hui, c'est en short bleu qui lui descendait au bas des genoux et en t-short jaune sans manche et large qu'il s'était équipé. Ses couleurs préférés comme celle affichées sur son costume de X-men en fait. Pas une tenue de saison me direz vous ? Pourtant, avec la chaleur crée par l'effort, il sentirait de bonne sensation au bout de dix minutes de course donc rien de handicapant pour lui. Puis l'important pour un footing, c'est de se sentir a l'aise dans ses baskets. Et en parlant de basket, il avait mis les bleues qui affectionnait tant. Vous savez celles avec coussin d'air dans la semelle, parfaite pour amortir les chocs. Si il avait pas gardé sa tête de mutant toute blanche, on aurait dit un jogger tout a fait normal. Il avait même mis le casque audio pour pouvoir écouter de la musique en courant. Pour ce genre de footing, sa playlist se composé de musique calme. Le but était de lui vider la tête, pas de l'exciter encore plus.
Mais son footing aujourd'hui serait écourté. Car au bout de trois quarts d'heures et alors qu'il n'était plus très loin du parc, il tomba sur Rachel qui était elle en pleine médiation. Elle lévitait et autour d'elle des anneaux de plusieurs couleur tournaient autour d'elle comme dans une étrange chorégraphie. Par contre ne demandez pas a Morph ce qu'étaient ces anneaux, il ne le savait pas. Et sincèrement il n'avait pas envie de le savoir. C'était beau et ça lui suffisait. C'est comme quand on regarde un feu d'artifice, c'est magnifique, on est en admiration, mais le spectacle nous occupe trop la tête pour chercher a savoir comment les artificiers arrivaient a faire ce genre de chose. Mais revenons deux secondes sur la méthode de relaxation de Rachel. La méditation est également réputé efficace pour se vider la tête, mais c'est pas celle que Morph préfère! Trop calme et pas assez polyvalente a son goût. Enfin bon il n'était pas là pour juger la façon de faire des autres pour décompresser. Chacun faisait bien comme il voulait a partir du moment les résultats attendu sont là.
En la voyant de loin, il décida de s'arrêter aussitôt pour ne pas l'interrompre alors qu'elle était en pleine concentration. Il avait encore à l'esprit sa vidéo ( Comment ne pas l'avoir à l'esprit d'ailleurs tellement elle était marquante) et ne savait pas si il pouvait se permettre de la déranger si peu de temps après la diffusion de celle-ci. Non pas qu'il ai peur d'elle, mais parce qu'il savait qu'elle avait besoin de temps avant de rencontrer certains des membres de l’institut. Et pour sa part, il ne savait toujours pas si il faisait partit des gens qu'elle avait peur de rencontrer dans l'immédiat. Cela dit, lui avait une grosse envie de la rencontrer, mais ne voulait pas forcer la chose. Elle avait clairement expliqué qu'elle ferait le premier pas, et respectait ce choix. Il décida donc d'attendre quelques instants a une dizaine de mètres d'elle, qu'elle lui fasse un signe positif qui lui montre qu'elle était prête a lui parler. Et n'ayez pas peur, il n'allait pas mourir d'attente a côté d'elle. Il savait parfaitement qu'elle l'avait déjà repéré. C'est quand même la fille de Jean Grey, elle percevait les gens sans même les voir et bien avant que eux n'est remarqué sa présence. La seul chose qu'il espérait, c'est que ça ne l'avait pas troublé dans a méditation, et qu'au quel cas, ça ne la mettrait pas dans de mauvaise condition pour ouvrir le dialogue avec lui. Il avait vraiment envie d'en savoir plus grâce a elle, mais ne voulait pas que ça soit sous la contrainte. Il voulait qu'elle se livre naturellement a lui. Dans la limite du possible en tout cas. Il prendrait volontiers tout ce qu'elle voulait bien lui raconter, ni plus ni moins. |
| | | Echo X-Men Oméga
Messages : 1011 Date d'inscription : 10/05/2012 Age : 29
| Sujet: Re: Paix élémentaire {LIBRE} Jeu 7 Mar - 19:48 | |
| L’autre faisait du jogging, et plus ses petites foulées l’approchaient d’elle, plus elle se crispait dans sa position du lotus parodiée (la position, pas le lotus). Lorsqu’il s’arrêta enfin, l’autre l’observa, simplement ; oui, c’était bien elle, avec les marques des limiers sur le visage, descendant à travers sa gorge vers son buste et ses bras, s’en allant jusqu’aux mains et aux pieds, bien que l’autre ne pourrait savoir ce dernier point. Oui, c’était bien elle, manipulant les éléments comme s’ils n’étaient rien que des jouets, faisant appel aux contraires, l’eau et le feu, la terre et l’air, comme s’il ne s’était s’agit que d’une seule et même chose. Le gène Summers avait amplifié les pouvoirs hérités de Jean Grey, faisant d’elle l’une des créatures dont le potentiel était illimité, en théorie ; oui, elle était un monstre, et l’un des plus puissants. Qu’y avait-il donc à voir ?
Sans même pénétrer son esprit, la télépathe parvenait à discerner les pensées qu’il laissait échapper, les plus fortes d’entre elles ; de l’admiration ? Pourquoi ? Comment ? Ne savait-il pas pour elle ? Pour ce qu’elle avait fait ? Ou alors était-ce un bad-boy qui admirait justement le fait qu’elle ait faite passée Caitlyn pour « une p’tite joueuse », en cassant la gueule à deux élèves là où Fuzzy n’en avait fait qu’un seul. Cette hypothèse n’était pas rassurante, parce que s’il y avait bien une chose dont la rousse ne voulait pas, c’était des ennuis, hors il serait venu la trouver pour la conduire là-dedans. Elle n’avait pas à être fière de ce qu’elle avait fait, même si cela n’avait pas été fait exprès.
Non, il y avait autre chose ; c’était pas un élève, il semblait ne pas avoir peur d’elle, mais ne pas l’admirer pour ce qu’elle avait fait, puisque la sensation persista, l’écho dans le plan astral continuant. Il n’approchait pas non-plus, il restait sur place, alors que tous, face à ces deux options, avaient choisis l’une ou l’autre. Que faisait-il ? Comptait-il rester là comme cela à la regarder ?
Ne pas bouger, surtout ne pas bouger ; faire la morte. Peut-être se lasserait-il.
Non, il voulait la rencontrer, alors peut-être attendait-il qu’elle ait fini sa méditation ? P’tain, elle n’y comprenait rien, il voulait la rencontrer mais pas approcher, c’était pas les cercles élémentaires qui l’effrayaient, puisqu’il les trouvait beau, alors quoi ?
Il était à une dizaine de mètres d’elle, sans doute pouvait-il percevoir les quelques raidissements qui la prenaient, alors qu’elle avait légèrement baissé la tête. Elle n’aimait pas être regardée comme cela, elle n’aimait pas lorsqu’il l’approchait ou qu’on la fuyait, en un sens elle n’était jamais contente et elle le savait, mais que savait-il d’elle ? Elle en revenait aux questions précédentes : Qui ?
S’eut été facile de rentrer dans sa tête pour savoir, d’arrêter de tisser des fils autour de l’esprit pour en expédier un à l’intérieur même, mais s’eut été également intrusif, et elle ne devait pas s’invité dans la tête d’autrui sans sa permission ; outre que Caitlyn insistait beaucoup là-dessus, c’était une valeur éthique que tous les télépathes honnêtes partageaient. Le respect de la vie privée. Forcément, toutes les intentions fortes libérées par l’esprit de l’autre dans le plan astral étaient perçues, puisque Rachel avait étendue son sens télépathique, mais ce n’était pas une raison pour aller plus avant.
Que faire ? Attendre qu’il se lasse ? Sans doute aurait-elle dût aller à sa rencontre, ne serait-ce que pour voir s’il s’enfuyait ou pas, mais elle préférait éviter : s’il s’enfuyait, elle s’en attristerait, et s’il restait, elle s’en effraierait. Pas de bonne solution parmi les proposées, alors elle faisait comme lui : rien. On lui proposait de tourner à gauche ou à droite et elle allait dans le champ en plein milieu. Tant qu’il n’y avait pas un mur, on pouvait faire du hors-piste : Caitlyn le lui avait montré sur Mario Kart. Ça n’aidait pas à finir dans les premiers, mais elle ne cherchait pas cela. Etre douzième sur douze, c’était toujours être dans le classement.
Les minutes se succédaient, Rachel se tendant toujours un peu plus, courbant légèrement l’échine, partagée entre la curiosité et l’appréhension. De quoi pouvait-il bien s’agir ? L’esprit ne lui était pas familier, exit donc tout ceux qu’elle connaissait bien, et la forme physique n’étaient pas assez définie pour qu’elle puisse reconnaitre quelqu’un ; sans doute un jour, lorsqu’elle apprendrait à user de ses sens psychiques, pourrait-elle les substituer parfaitement aux autres, mais tel n’était pas le cas alors, et à part par télépathie, elle n’avait aucun réel moyen de s’assurer de l’identité de l’autre. Enfin, avec ses pouvoirs.
Pourquoi l’idée n’avait-elle pas germée plutôt ? Parce qu’elle doutait de deux choses : premièrement, reconnaitre a personne, et secondement, parvenir à faire cela discrètement. Mais la patience n’était pas sa plus grande vertu, et elle finit par ouvrir un œil. L’idée était de l’entrouvrir pour parvenir à entrapercevoir l’autre, et avec un peu de chance ou de malchance, elle saurait le reconnaitre. Elle ne réussit pas à l’identifier clairement avec les deux premiers essais, chose qui si elle était repérée, devait donner un sérieux coup à sa crédibilité ; mais la troisième lui permit de faire cela.
Short bleu et t-shirt jaune ; un pote à Jubilee ? C’était bien le même schéma de couleur en tout cas, même si à la carrure, c’était un mec, et qu’il était bien plus grand que Juju. Tant mieux, ce n’était pas comme si elles s’étaient quittées en de bon terme, l’X-Woman appréciant moyennement que Rachel lui signale que sa prise avec un défaut potentiellement mortel, tout autant que Phénix n’aimant pas la façon dont elle avait été rejetée pour sa maladresse. Elle avait pleuré sous la pluie ce jour là, et cela avait convaincu Xavier d’une chose : un cursus scolaire normal, elle n’était pas prête à le suivre. Elle avait déjà dix années de retard scolaire, de toute façon.
Mais revenons-en à l’autre. Donc, goût vestimentaires flash, c’était le premier renseignement du premier coup d’œil. Un jogger, un mec, ça elle le savait déjà. Second coup d’œil : il avait un casque sur les oreilles et était très pâles. Et troisième coup d’œil : Kevin !
Le mec qui la regardait, c’était Kevin ! Morph pour les X-Men, et si en effet un pote à Jubilee, surtout quelqu’un qu’elle avait connu. Que lui avait-elle fait ? Que lui était-il arrivé ? Que…
Perdant sa concentration, les cercles se volatilisèrent comme sa lévitation, et Rachel finit sur les fesses, un mètre plus bas, lâchant un couinement plaintif, et se faisant mouiller par l’eau qu’elle était allé chercher au lac. Il aurait put y avoir pire, si elle avait maintenu le cercle de feu elle se serait brulée en plus de s’être mouillé et cassé les fesses. P’tain, en plus elle s’était mise pile sur une pierre pour l’élément « terre » ; c’était vraiment trop’injuste.
Tête baissée, cul dans la terre, elle se frottait légèrement le coccyx, se soutenant de l’autre main, les jambes décroisées chaotiquement par sa perte d’équilibre, cachant son visage sous sa chevelure. La petite douleur dans ses fesses était complètement annexe face à l’unique pensée qui l’obsédait : qu’était-il arrivé au Morph de son monde ? Que lui avait-elle fait ?
Rachel tremblait légèrement. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Paix élémentaire {LIBRE} Jeu 7 Mar - 22:23 | |
| Comme il l'avait deviné, elle l'avait repéré. En atteste les discret coup d’œil qu'elle tentait d'envoyer dans sa direction. Ce qu'il trouva étrange en fait, c'est que justement elle ai besoin d'ouvrir les yeux. Et pourquoi elle en avait besoin ? Il était persuadé qu'elle savait qui il était, où il était et ce qu'il voulait sans avoir a bouger le petit doigt. Sur le coup, il fut un petit peu déçut par son infime action. C'est vrai, que de la part de n'importe qui, un coup d’œil ne représentait rien, si ce n'est que cela révélait que c'est une personne " normal ". Mais avec elle, il trouvait que ça cassait un peu le mite de la fille super puissante qui n'avait pas besoin de ses sens pour obtenir n'importe quel information sur n'importe qui. Mais il tenta d'oublier cette idée et de ne pas juger. Après tout si elle le faisait, c'est qu'elle avait ses raisons. Et il était mal placé pour juger des faits et gestes des autres. Chacun avait ses problèmes, ses lacunes et ses raisons. Lui même n'était pas exempt de tout ça.
Puis l'action qui se passa aussitôt qu'elle ai entre ouvert les yeux, lui fit oublier toute autre pensé. Trop concentré a ne pas rire. Bien que la situation si prête fortement. C'est toujours drôle quand on voix quelqu'un tomber bêtement. Encore plus quand il se révèle que la personne n'est blessé qu'au niveau de son amour propre et non physiquement. Chose qui vexe encore plus quand quelqu'un en rigole. C'est plus à cause de ça, que de la chue qu'il eut peur de rire. Peur que son rire soit mal pris par la demoiselle. Et ce qu'il attendait d'elle, c'est une conversation avec elle, pas une bagarre. Surtout qu'il ne faisait aucun doute de l'issue du combat face a elle. Mais là encore il tenta de ne pas transpirer la peur. Parce que cet état, si elle le sentait venir de lui, elle pourrait encore plus mal le prendre. Elle demande a tous de lui pardonner, alors si elle ressent parmi chacun d'eux la peur d'elle, il serait impossible pour elle de trouver la paix intérieur. Et c'est une chose qu'il voulait aider a trouver, donc il devait se maitriser. Au contraire, il devait lui montrer que non seulement il avait pas peur d'elle, mais qu'en plus il la considérait comme un membre a part entière de l'institut Xavier.
C'est donc tout naturellement qu'il accouru vers elle pour s'enquérir de son état. Bien sûr, il savait pertinemment qu'elle n'avait rien, mais il est toujours agréable de sentir que les gens s'inquiète pour soi. Mais il eut pas le temps d'arriver vers elle qu'elle se releva d'elle même. Cela dit, il ne sut pas dire si son léger tremblement venait de la douleur, ou d'autre chose. Et vue la position de la tête, il était persuadé qu'il y avait autre chose. Il avait l'impression qu'elle fuyait son regard derrière sa chevelure. Ce qui n'était pas fait pour le rassurer en fait. Il s'interrogeait tellement sur ce qu'elle savait de l'avenir que sa lui donnait l'impression qu'il y avait des choses qu'elle ne voulait pas lui dire. Mais qu'importe, lui avait beaucoup chose a dire depuis qu'il avait visionné la vidéo, alors il allait commencer. Ou du moins tenter de commencer. Si elle refusait d'en parler, c'est pas lui qui allait la forcer.
- Ça va Rachel ? Tu t'es pas fait trop mal ?
En même temps qu'il posa la question, il lui posa une main sur l'épaule comme pour attiré son attention, et en signe de réconfort. Avec une personne plus proche, il aurait légèrement plus familier, mais là il ne la connaissait pas encore assez et ne savait pas comment elle réagirait. Chaque chose en son temps. Après tout, on apprivoise pas un lion en mettant directement sa tête entre sa mâchoire, on cherche d'abords a établir un lien de confiance avec l'animal. Enfin je vous rassure, il ne la prenait pas pour un fauve, et ne cherchait pas a l’apprivoiser non plus. Il cherchait plutôt a lui montrer qu'il ne lui voulait que du bien.
- Excuse moi de t'avoir dérangé dans ta méditation. Mais franchement quand je suis partit pour faire mon footing, je ne pensais pas te tomber dessus. Bien qu'en fait de nous deux, c'est toi qui soit tombé !
Bon là sur le coup, il ne peut pas s'empêcher de rire. Elle était trop facile et trop tentante. Puis un peu d'humour finalement, il y avait rien de mieux pour crever l’abcès. Et Morph vous le connaissez, il a du mal a rester sérieux quand la situation ne l’exige pas. De plus, vue la triste vie qu'elle a eu, un peu d'humour ne peux pas lui faire de mal. La tristesse, ça va bien un moment, mais c'est pas une vie en fin de compte. Et si il y a une chose qu'il peut lui apporter, c'est bien ça.
- Bon excuse moi encore une fois, mais j'ai du mal a parler sans rire. Ou alors c'est très rare. mais bon redevenons sérieux deux minutes. J'ai vue ta vidéo, et je tiens tout de suite a te dire que je trouve courageux tout ce que tu as oser nous dire. Et pour moi tu es toutes pardonné. Même si j'estime qu'on ne peux pas t'accuser d'un crime que techniquement tu n'as pas encore commis et que donc je n'ai pas besoin de te pardonner.
Bon là on peux dire qu'il y va direct. Mais en même temps, il avait peur qu'elle ne lui laisse pas le temps de dire ce qu'il avait sur le cœur. Donc, même si elle ne lui laissait pas finir, au moins, il aurait dit le plus important a ses yeux. Maintenant rien ne l'empêchait de continuer sur une note plus calme
- Enfin excuse moi encore une dernière fois si je suis trop direct avec toi hein. Mais je t'avoue que tu es encore une énigme pour moi et je sais pas comment te prendre. Et comme tu nous as demandé de t'accepter parmi nous, je pense que te traiter comme les autres et le meilleur moyen de te montrer que tu fait partit de la famille. En tout cas pour ma part, je considère que tu es des notre.
Si avec une déclaration comme ça, elle se sent pas a l'aise, c'est qu'elle est encore trop sensible la petite Rachel. Après on sait jamais, personne n'ai jamais comme on s'y attend. Puis il est vrai que Morph n'est pas le roi du relationnel. Lorsque lui pense dire de jolie chose, les autres pensent qu'il est fou. En fait il dit juste ce qu'il pense, mais il doit y avoir un problème de fonctionnement dans le décodeur de pensé de Morph. Mais ça c'est une autre histoire qui ne nous concerne pas pour le moment. |
| | | Echo X-Men Oméga
Messages : 1011 Date d'inscription : 10/05/2012 Age : 29
| Sujet: Re: Paix élémentaire {LIBRE} Ven 8 Mar - 2:22 | |
| Toujours assise là où elle était atterrit, n’ayant pas encore prit la peine de se relever car ayant plus important à penser, les yeux clos, Rachel tentait de se souvenir ; Kevin Sydney, l’avait-elle tué ? L’avait-elle tout simplement vu après les flammes ? Entendu le son de sa voie ? Entendus parler de lui ? Lui et les autres Exilés, qu’étaient-ils devenus ? Elle se souvenait de leur arrivé, de quant ils étaient restés, mais elle ne savait plus s’ils étaient repartis avant ou après les flammes ; elle ne parvenait pas à se souvenir…
Ses sens psychiques c’étaient rétractés face à la redirection de sa concentration, revenant à la normale, à une dizaine de mètres autour d’elle, continuant à l’avertir des déplacements de Morph alors même qu’elle n’y prêtait plus véritablement attention. Elle dût cependant revenir à la réalité lorsqu’il lui parla, et pire, qu’il la toucha, la paralysant complètement par se seul geste alors même qu’il lui parlait de sa santé. Cela allait, ce n’était pas une pierre dans le fion qui allait la ralentir, même si elle continuait de se frotter machinalement le bas du dos. Répondre par un oui, c’était cela qu’il fallait faire, et lui retourner la question ; elle n’y arrivait pas. Ce contact, non-voulut, intrusif, pour la forcer à rester, il la faisait trembler de tout son corps, désormais, alors que dissimulée sous sa chevelure, son regard fixait droit devant lui comme si elle n’avait put le river sur autre chose.
Que faire ? Comment réagir ? On avait déjà tenté de la retenir de force, de l’immobilisé, elle avait cassé le bras qui l’avait fait, puis c’était faite sermonner, comme si elle ne s’en était déjà pas assez voulut de son réflexe. Alors là, que faire ? Elle était paralysée, comme une bête que l’on tenait par la nuque, ne pouvant plus bouger de peur d’avoir la mauvaise réaction ; cependant, elle ne souhaitait qu’une chose, se dégager, fuir ce contact imposé contre sa volonté.
- Excuse-moi de t'avoir dérangé dans ta méditation. Mais franchement quand je suis partit pour faire mon footing, je ne pensais pas te tomber dessus. Bien qu'en fait de nous deux, c'est toi qui soit tombé !
Que voulait-il dire par là ? Ce moquait-il ? Il riait, mais riait-il d’elle ? Pourquoi faire cela, après s’être enclin pour savoir si elle n’avait pas trop mal ? Elle n’y comprenait rien, et ne réagissait pas en autres choses qu’en tremblement, maintenue bloquée par cette main dont elle ne savait comment se défaire.
Nouvelles excuses, alors qu’il avouait avoir du mal à parler sans rien ; il ne fallait s’excuser que lorsqu’on faisait une bêtise, rire n’en était pas une, rire des autres, si. Morph c’était donc bien moqué d’elle, s’en excusant comme il s’excusait de l’avoir dérangé. Il avait pourtant eut l’occasion de faire demi-tour, mais était resté ; qu’est-ce que cela voulait dire ?
Il avait vu les Confessions, il la trouvait courageuse, et il lui pardonnait ; c’était peut-être la première chose positive depuis qu’il s’était arrêté de courir. Cependant, il devait aussi savoir qu’elle avait demandé à ne pas être approchée, qu’elle voulait le temps de ce remettre ; hors, ce n’était pas encore le cas, et elle ne parvenait rien à dire ou faire, hormis trembler, alors qu’il avait sa main sur elle.
Il ne comprenait pas non-plus le fonctionnement du temps, en ayant l’étroite vision linéaire et unique, là où le temps était aussi simultané et divisé qu’une lumière fractale : non, elle n’avait pas encore commit de crimes, ici, et elle ne les commettrait jamais, puisqu’elle n’était jamais née dans cette réalité. Mais son passé, bien que n’étant pas le futur directe de ce monde, se situait chronologiquement dans le futur par rapport à ce présent, mais bien dans son passé à elle ; pour simplifier le temps, il fallait considérer qu’il n’y avait que le présent, l’instant que l’on vivait en permanence. Le passé était un présent résolut, mais il n’y avait aucun avenir, juste le présent. C’était l’une des bases des choses qu’elle avait apprise face au voyage temporelle et aux lignes temporelles : on ne change pas le passé, on crée juste une nouvelle ligne, car notre présent n’est pas influençable par un autre.
Elle n’avait pas besoin de se faire pardonner auprès de Morph, mais il lui pardonnait quant même ? Que lui pardonnait-il, alors ? Ne n’avoir rien dit ? D’avoir menti ? D’avoir refusée qu’on l’approche ? De quels actes avait-elle besoin d’être pardonnés en plus de ses crimes ?
Bouche entrouverte, respiration bloquée, elle ne savait que penser ou que faire, essayant simplement de ne pas paniquer.
Troisièmes excuses, mais n’était-ce pas à elle de s’excuser, même si elle ignorait ce qu’il lui pardonnait puisqu’il considérait qu’il n’avait rien à lui pardonner ? Il ne voulait pas être trop direct ; trop direct, cela allait, trop intrusif en revanche…
Elle était une énigme, peut-être, mais pour le fait qu’il ne sache pas comment la prendre, elle avait la réponse : pas comme cela. Pas de contacts pour la forcer à rester sur place, pour la bloquer. Oui, elle aurait put se défaire, la main était juste posée, mais ce simple geste la bloquait complètement. Elle aurait voulut s’y arracher, mais ne pouvait pas le faire de cette manière, pas plus qu’elle ne pouvait le briser comme elle l’avait déjà fait la semaine précédente. Prise au piège, elle était prise au piège de ce simple acte.
- Et comme tu nous as demandé de t'accepter parmi nous, je pense que te traiter comme les autres et le meilleur moyen de te montrer que tu fais partit de la famille. En tout cas pour ma part, je considère que tu es des notre.
Elle avait demandé le temps, elle avait demandé la chance, elle n’avait pas demandé à ce qu’on la force. Comment pouvait-il la traiter comme les autres alors qu'elle en était si isolée, si différente ? Si mal intégrée ? N'aurait-il pas été plus sage de la considérer comme un cas à part ? N'était-ce pas ce qui été fait depuis le début ? Lui montrer qu'elle faisait partie de la famille ? Quelle famille ? Sa famille, une partie était morte lorsqu’elle était bébé, l’autre elle l’avait tué elle-même, et la troisième, elle l’avait abandonnée ; que pouvait bien signifier "la famille" ? Les gens qui l’aimaient ? Mais n'étaient-ils pas une minorité ici, comptables sur les doigts de la main ?
Tant de questions sans réelles réponses, ceux de ce monde semblant si prompte à se faire confiance ; était-ce l’absence de la lutte pour la survie qui entrainait cela ? On se faisait confiance dans une communauté parce qu’on avait besoin les uns des autres, et si elle avait besoin d’autres, les autres n’avaient pas besoin d’elle, et surtout, ils devaient attendre qu’elle face le premier pas.
Sa main en soutien se crispa, son poing se formant dans la terre, alors que le reste de son corps ne faisait que trembler sous la paralysie ; elle n’avait pas les bons appuis pour porter un coup, et à moins d’un reflexe, elle ne le ferait pas, cependant, elle pouvait se dégager en roulant sur le côté, mais il fallait avant cela qu’il la libère de sa main.
Il n’avait posé qu’une seule question dont il n’avait pas attendu la réponse, donc sans doute Kevin n’attendait pas plus de paroles de sa part ; il serait servit, car elle ne lâcha pas un mot. La seule chose de pouvait faire sa bouche entrouverte, c’était tenter de réguler sa respiration pour qu’elle ne s’affole pas encore plus. Et paradoxalement, la paralysie était sa meilleure alliée dans cette affaire. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Paix élémentaire {LIBRE} Ven 8 Mar - 9:39 | |
| De deux chose l'une. Soit la douleur était plus forte qu'il ne l'aurait pensé, soit Morph avait été trop vite avec Rachel. En tout cas, une de ses raisons expliquait le tremblement soudain qui traversait tout le corps de Rachel. Et je peux vous dire que Morph de son côté et comme a son habitude, n'avait pas la réponse. En même temps, le contraire aurait été étonnant. Morph a vraiment du mal a comprendre la réaction des autres faces a ses gestes. Pour lui, il n'y a rien de plus normal que de montrer son affection par de simple geste. Mais a chaque fois qu'il le fait, c'est mal pris par les autre. Alors vous allez me dire, pourquoi continue-t-il d'agir ainsi si il sait parfaitement que ça n'est pas le bon fonctionnement ? Bah je croit qu'on appel ça de mauvaise habitude. Puis il se dit au fond de lui qu'un jour, il tombera sur quelqu'un que ça ne gênera pas et qui trouvera ça normal. Enfin ce jour n'est pas encore arrivé.
Il vit aussi que plus il parlait, plus la respiration de Rachel était forcé. Tentait elle de se contrôler, de calmer la douleur, ou était elle mal a l'aise ? Là encore Morph n'avait pas la réponse. Mais pour sa défense, elle ne l'aidait pas trop a savoir ce qu'elle avait ou ce qu'elle ressentait. Il espérait vraiment qu'elle n'avait pas besoin qu'une caméra soit toujours placé entre elle et les autres pour leurs parler. Sinon ça pourrait être long. Cela dit, il décida que si elle ne disait rien, il fallait l'aider a se sentir plus a l'aise. Et tant qu'elle restait par terre les fesses dans l'eau, le confort ne serait pas totalement là. Il lâcha donc son épaule et lui tendit les mains pour l'aider a se relever. Bien sûr, cette fois il n'hésita pas accompagner son geste d'explication. Comme ça, tout serait plus clair. Enfin normalement !
- Allez relève toi ! Je sais pas toi, mais moi, j'aime pas trop avoir le cul mouillé et entre nous, il y a plus confortable qu'un rocher pour rester assis.
Toujours les mains tendu, il observa sa réaction. Déjà, les tremblements se stoppèrent au moment où il lâcha son épaule. Signe que peux être son geste était déplacé. Il chercha donc encore une fois a s'excuser et a enfin lui faire sortir un son de sa bouche. Parce que muette, ça il savait qu'elle ne l'était pas, alors il avait bonne espoir qu'elle parle enfin. Et même si c'est pour lui dire de dégager, il serait content. Au moins aurait elle communiqué avec lui.
- Excuse moi encore. Visiblement tu n'aimes pas les contacts, ou tu n'aimes pas quand c'est trop rapide. Ma main sur ton épaule, c'était juste un geste de réconfort. C'est quelque chose que l'ont fait souvent à notre époque. Tu es tombé par ma faute, alors il est normal que je fasse preuve de sollicitude a ton égard. Mais comme je te l'ai dit, je ne sais pas comment je doit faire avec toi. Tu nous a demandé de t'intégrer parmi nous, et moi c'est ma façon de montrer que je t'accepte parmi nous. Alors oui je sais c'est rapide, mais que tu l'as dit toit même dans la vidéo, tu nous considérais comme ta famille. Alors si on a été ta famille dans le futur, il est normal qu'on le soit dans le présent. Puis tu n'es pas la fille de n'importe qui tout de même. Tu est la fille de deux légendaire X-men et si tu considères que tu n'as encore rien fait pour mériter notre amour, il l'ont largement fait pour toi par tout leurs actes. Et je sais pas si tu connais l'expression, mais les amis de mes amis sont mes amis. On aime tous tes parents alors il est normal qu'on aime leur fille.
C'est ce qu'on appel parler pour deux. C'est tout Morph ça. Quand il tombe sur quelqu'un qui ne parle pas, il se sent obligé de parler a sa place, pensant que ça décrisperait la personne en face de lui. Mais là encore, en générale son attitude n'est pas efficace. Mais que voulez vous, on ne revient pas sur 23 ans d'habitude comme ça. Avec son père, il n'avait pas beaucoup de conversation étant jeune alors, il n'a jamais vraiment appris a bien communiquer avec les autres. Donc il pense qu'il agit comme il faut. Et il en rajouta donc encore une couche.
- Excuse moi ! Je parle je parle, mais je te laisse même pas le temps de dire quelque chose. Si je te dérange n'hésite pas a me le dire hein. Après tout c'est pas comme si j'étais venu te voir volontairement. C'est le hasard qui nous conduit a nous croiser. Alors je ne le prendrais pas mal si tu ne veux pas me parler plus que ça puisque tu nous as clairement demandé de te laisser du temps et que tu nous a dit que tu viendrais de toi même vers nous. Donc je peux comprendre si c'est trop tôt. Mais en même temps si tu me le dit pas, je peux pas le deviner.
Bon là il va arrêter. Il en a déjà pas mal dit. Et tout ça les mains encore tendu vers elle pour l'aider a la relever. Il était patient et en même temps, si il retirait se mains aussi vite, il considérerait ça comme un vent. Et pour une première rencontre il y a plus agréable comme début. Donc il attendit sagement une réponse de sa part. Il lui avait tendu la main, a elle de voir si elle l'acceptait ou pas. Mais c'est elle même qui a demandé dans sa vidéo de l'aide alors il serait mal venue de sa part de la rejeter aussi vite. |
| | | Echo X-Men Oméga
Messages : 1011 Date d'inscription : 10/05/2012 Age : 29
| Sujet: Re: Paix élémentaire {LIBRE} Sam 9 Mar - 21:16 | |
| - Allez relève toi ! Je sais pas toi, mais moi, j'aime pas trop avoir le cul mouillé et entre nous, il y a plus confortable qu'un rocher pour rester assis.
Ce n’était pas faux et pas parce qu’elle n’avait pas comprit, mais cependant, elle restait toujours incapable du moindre geste. Rachel avait connues des conditions de vie déplorable, ainsi, être humide ou sale ne la gênait pas, de ce côté-là seul le froid l’avait traumatisée, elle qui était déjà frileuse à la base.
Il fini par la lâcher, le corps de la jeune femme se décrispant, toujours légèrement tremblant, mais sa respiration se faisant déjà plus aisée. Elle n’était plus prise au piège, et malgré la proximité, c’était toujours cela de prit. Proximité tant physique d’oral, Morph renchainant par de nouvelles excuses ; Caitlyn disait qu’il ne fallait s’excuser que lorsqu’on faisait des conneries, et si le comportement de Kevin n’en était pas une, elle n’était pas capable de réagir correctement. S’eut plus été à elle, surement, de s’excuser, en réalité.
Ce n’était pas qu’elle n’aimait pas les contacts, au contraire, elle avait besoin de contact, elle n’en avait pas assez eut. Elle n’aimait pas les contacts lorsqu’ils étaient intrusifs ou « trop rapide » ; elle avait besoin de connaitre, de faire confiance, de n’avoir plus peur, tant de l’autre, que de ce qu’elle avait put lui faire. Sentir quelqu’un contre soit lorsqu’on avait passé son adolescence dans une cellule ou sur le champ de bataille, c’était quelque chose qui n’avait pas de prix. Sentir la chaleur d’une autre personne dans le froid mordant de l’hivers, sentir quelque vous soutenir alors même que vous étiez blessé, cela n’avait pas de prix. Amitié ou amour, ces contacts avaient une réelle signification, particulièrement pour elle.
Les gestes n’étaient plus vraiment naturels, pour elle, pas envers des inconnus ; ils revenaient pour ceux qu’elle aimait, même s’ils étaient primaire et parfois « enfantins », mais pour les étrangers, ou pire, les alter-égo, elle avait beaucoup plus de mal. Un geste de réconfort devenait un geste de pression qui l’immobilisait, et si elle comprenait le geste, elle ne l’avait pas ressenti tel quel. Ce n’était pas normal, non, mais il lui faudrait le temps pour le redevenir, normal.
Elle n’était pas réellement non-plus tombée à cause de lui, enfin, si, mais c’était également sa faute, puisqu’elle n’avait pas sût maintenir sa lévitation. La pierre et l’eau n’avaient rien à voir avec cela, et ne la gênait pas outre mesure, elle avait connu bien pire.
Il ne savait pas comment faire avec elle ; elle non-plus, elle ne savait pas comment faire avec le monde, avec les autres, à de très rares cas. Oui, elle avait demandé à être intégrée, ou plus précisément, à ce qu’on lui donne la chance de s’intégrer et le temps d’essayer. Ce ne serait pas immédiat, elle le savait, ce serait un combat de tous les jours, mais un combat se comptant en mois et en années. On ne pouvait pas l’accepter comme cela, sans la connaitre, c’était le faire par principe, pas pour elle. Elle n’était qu’une personne de plus, alors, pas une véritable individualité, juste un « +1 ».
Elle les avait considéré comme sa famille, oui ; sa famille était morte, dans les flammes, dans la violence, dans le sang, et elle-même en avait détruit une partie. Que voulaient-ils ? Que du jour au lendemain elle balaye tout cela ? Elle oublie ? Sa famille était morte, ou perdue, et en reconstruire une ici serait difficile, douloureux, et prendrait du temps. L’appartenance à son ancienne famille, c’était un handicape plus qu’n avantage, à dire vrai. Le handicape de ses cauchemars, le handicape de son passé, le handicape des ténèbres. Les erreurs du passé étaient les faiblesses de l’avenir, cette phrase la résumait tellement.
Il n’y avait rien de normal à l’accepter, et elle n’était rien, ici ; elle n’y existait pas. Pas de Rachel Anne Summers. C’était par son sang qu’on devait l’accepter ? Parce qu’elle était la « fille de » ? N’avait-elle pas le droit à être une personne à part entière ? Non, elle ne voulait pas être considérée par rapport à ses parents, qu’ils méritent l’amour et l’admiration, c’était un fait, mais elle ne voulait pas qu’on l’aime comme une extension d’eux, car au final, on ne l’aimait pas pour elle-même, mais pour le gène Summers-Grey.
N’avait-elle pas demandé à être considérée comme Rachel ? Juste Rachel ? Pas de Phénix, pas de Summers-Grey, pas de Warhound ou de Limier, juste Rachel, juste l’humaine. Qu’importait ses pouvoirs ou ses aïeuls, l’aimer pour cela, la respecter pour cela, ce n’était que le faire face à une image d’elle, non à elle-même.
Il était normal qu’on aime la fille si on n’aimait les parents ? Les amis de mes amis sont mes amis ? Pourquoi ? On n’accordait au gens la valeur d’autres, non leur valeur propre. C’était… cruel. Cruel et douloureux.
Yeux clos, Phénix essayait de ne pas céder ; Morph faisait plus mal qu’autre chose par ses mots, et qu’elles fussent ou non bonnes, ses intentions n’avaient pour seul écho qu’une tristesse infinie. Ne pas pleurer. Ne pas pleurer maintenant.
Elle voulait être aimée pour qui elle était, pas pour ce que d’autres étaient. Oui, elle aurait aimé rencontrer ses parents, mais pas dépendre d’eux. Pas être considérée par rapport à eux. Elle était une personne, pleine et entière, non l’extension d’autres.
Nouvelles excuses ; d’un côté, à force de commencer chacune de ses phrases par des excuses, elle allait finir par ne plus les croire sincères, mais d’un autre, cela prouvait qu’il était conscient de faire mal, donc de ne pas vouloir cela. Il parlait beaucoup, oui ; trop ? Elle n’en savait rien, elle savait qu’elle ne parlait pas beaucoup, elle, hormis lorsque cela débordait. Et il fallait un débordement autre que les larmes pour qu’il prenne vocalise.
Il était près à partir, s’il dérangeait, prétendant que c’était le hasard, le guide de leur rencontre. Le hasard l’avait peut-être conduit jusqu’à la voir, mais il n’y avait pas de hasard dans le fait qu’il était resté, qu’il c’était approché et qu’il lui avait parlé, pas plus qu’il n’yen aurait eut dans le cas inverse. Tout était une question de choix, ici.
Choix qu’il lui laissait : devait-il partir ou pas ? Il disait ne pas le prendre mal, mais ce faire congédier, c’était se faire rejeter, et c’était toujours blessant, toujours. Elle ne pouvait pas rejeter quelqu’un, qui qu’il soit, même si c’était trop tôt ; comment pourrait-on accepter quelqu’un qui nous avait rejeté par le passé ? Comment avait-elle fait pour accepter les humains après ce qu’ils lui avaient fait ? C’était une longue histoire, et il avait fallut le sacrifice de plus d’un pour qu’elle perde son désire de génocide.
Non, elle ne pouvait pas lui dire de s’en aller, s’eut été méchant, mais de là à l’inviter à rester, c’était une autre histoire. Il avait été blessant, mais c’était involontaire, alors elle n’avait aucune raison de l’envoyer chier comme elle savait pourtant, et dramatiquement, si bien le faire.
- Mais en même temps si tu me le dit pas, je peux pas le deviner.
Tout aurait put se résumer à sa dernière phrase ; était-ce pour cela qu’il se hasardait des excuses à chaque début de discours ? Il savait qu’il faisait mal sans comprendre où ? Ou s’excusait-il d’avance de s’il allait faire mal ? Elle ne savait pas.
Tournant son regard vers lui, elle vit sa main, tendue vers elle en un geste si symbolique, d’une symbolique qu’elle comprenait parfaitement. Rachel baissa les yeux, ramenant sa main à elle, celle qui lui frottait le bas du dos, à son visage, pour en faire disparaitre les doigts sous sa chevelure et s’essuyer les larmes naissantes, gagnant ainsi quelques secondes pour réfléchir. Que faire ?
Elle ne pouvait pas refuser ce geste, s’était comme détruire tout ce qu’elle avait cherché à bâtir jusqu’ici, mais d’un autre côté, cela revenait à plus qu’accepter qu’il reste, cela revenait à devoir parler avec lui. Il n’y avait pas eut de flash, c’était sans doute bon signe, mais la jeune femme avait peur d’être blessée par des mots aussi maladroits. Au pire, elle aurait toujours la solution de s’enfuir.
Sa main qui jusqu’à lors lui servait d’appui vint se placer contre celle de Morph, l’enserrant au niveau du poignet avec une force insoupçonnée, mais également une crispation certain, alors que Rachel repliait ses jambes, que ces dernières plus la soutenir une fois relevée.
Lorsqu’elle se retrouva en face de Kevin, son regard était fuyant, et si elle entrouvrit plusieurs fois la bouche, aucun son n’en sortit, tant et si bien qu’elle finit par baisser les épaules comme la tête.
- Je... désolée, déclara-t-elle doucement, dans un soupir de renoncement. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Paix élémentaire {LIBRE} Dim 10 Mar - 11:19 | |
| Une fois qu'elle accepta de prendre la main qu'il lui avait tendu ou du moins de s'accrocher a son poignet, elle se releva en s'aidant de celle-ci. Vous noterez cependant qu'elle refusa de lui toucher la main et préféra attraper son poignet. Signe que même ce contact était encore trop intime pour elle. Morph le compris tout de suite et se dit que finalement sa vie avait du être encore plus dur qu'elle ne l'avait décrit dans sa vidéo. Comment un simple contact entre deux mains pouvait être aussi dur a faire ? Morph serait malheureux si il ne pouvait pas avoir de contact avec les gens qu'il appréciait. Cependant, on ne pouvait pas dire qu'il entretenait une grande relation, mais deux mains qui se touche, c'est pas ce qu'il y a de plus intime tout de même. A cette époque ci, n'importe quelle personne se sert la main sans se dire que c'était trop intime. Pour ce qui est de la bise je dit pas, il pouvait se passer du temps, mais pas pour une simple poignet de main. Surtout vue les circonstances actuel. C'est juste pour l'aider a se relever, pas pour avoir de contact physique avec elle. Enfin bon, il n'allait pas s'en offusquer plus que de raison. Il savait qu'entre elle et eux, il y avait plus qu'un monde d'écart et qu'elle ne connaissait pas encore tout les codes de ce monde. Continuons donc dans notre histoire et décryptons la situation actuel ou tout les deux était plus gêné l'un que l'autre. L'un d'avoir déranger l'autre et l'autre de ne pas pouvoir réagir comme il se devait. Donc ce qui ce passe entre eux pour le moment, ce n'est pas ce qu'on appel un duel d'excuse ? Non c'est pas comme ça que ça se dit ? Pas grave, je vais vous expliquer là où je veux en venir. Entre Morph et Rachel, les excuses on fusée en quelque minutes de conversation. Alors oui, Morph est largement vainqueur en terme de nombre de fois qu'il a demandé pardon, par contre pour Rachel en ce qui concerne la proportion, nombre de mots et nombre d'excuse, elle est largement vainqueur. En effet, elle a réussit a s'excuser au bout de la première phrase et en plus une phrase de deux mots tout de même. Après je vous l'accorde, Morph avait largement parlé pour tout les deux. C'est pour ça qu'il décida qu'il allait arrêter de parler autant. Il avait dit ce qu'il avait a dire, si elle ne voulait pas en entendre plus et si elle ne voulait pas prendre la parole a son tour, ça n'était pas un problème. Ils auraient bien l'occasion de discuter tout les deux plus tard quand elle serait prête. - Pourquoi es tu désolé ? Tu n'as encore rien fait et rien dit. Par contre c'est moi qui t'es fait tombé. Involontairement on est d'accords. Et c'est aussi moi qui suit venu a ta rencontre alors que tu nous as demandé d'attendre que tu fasse le premier pas. Mais là encore, c'était pas voulue, c'était juste pour vérifier que tu ne t'étais pas fait trop mal. Donc entre nous deux, celui qui doit à être désolé, c'est pas toi.Oui bon d'accords pour quelqu'un qui a décidé d'arrêter de trop parler c'est mal barré. Mais que voulez vous, plus il essayait de se rattraper, plus il s'enfonçait. Et plus il s'enfonçait, plus il essayait de se rattraper. C'est ce qu'on nomme plus communément un cercle sans fin en somme. Il fallait donc y mettre fin et sans plus tarder, si il ne voulait pas la bloquer plus qu'elle ne l'était déjà et définitivement en plus de ça. Il y avait beaucoup trop de chose en jeu pour qu'il arrive a la faire se renfermer en elle. À titre personnel, il était curieux de savoir ce qu'il advenait de lui dans le futur, si il était devenu un X-men accomplie, si il faisait partit de la résistance mutante, ou si au contraire il faisait partit des collabo. Il était curieux de savoir si il était mort et comment. Enfin toute ces question qu'une personne normal serait en droit de se poser. À titre collectif par contre, elle pouvait aider la cause mutante a un degré plus important que ce que tout le monde pouvait bien imaginer. Avec ce qu'elle savait des futurs événements, et sa puissance, elle pouvait être un éléments clé de la survit des mutants pour le futur. Et si il ne la considérait pas que comme une arme, il savait qu'elle serait trop importante pour ne pas lui donner les moyens d'êtres a cent pour cent des ses capacités. Puis plus que tout ça, il savait qu'au fond d'elle, il y avait quelque chose de formidable qui méritait d'être libéré. Il savait que ça devait être quelqu'un de formidable sinon elle ne serait pas là. Jamais elle n'aurait put se libérer de on emprise si son caractère n'était pas aussi fort. Il se devait donc de lâcher un peu de leste et lui enlever le plus vite possible toute pression. - Bon allez je vais arrêter là de te saouler avec mon flot continue de mots qui a force ne doivent plus avoir de sens a tes yeux. Je m'excuse une dernière fois pour toute ses paroles, mais en faites moins tu me répond et plus je croit qu'il faut que je parle. Et tu vois, sans m'en rendre compte, je recommence. Donc voilà, apparemment tu n'es pas prête a parler et je le comprend tout a fait. Je t'ai tendu la main, et tu l'as prise, c'est déjà un bon début. Maintenant sache que si tu décide a ton tour de me tendre la main et peux importe quand tu le décideras, a mon tour je la prendrais avec plaisir. Donc prend le temps qu'il te faudra. De mon côté, je te promet que je ne t'embêterais plus jusqu'à ce moment là. Même si je doit t'avouer que j'ai hâte qu'il arrive !Sur ces mots, il lâcha la main de Rachel et se retourna pour repartir a son footing. Après tout, il n'était pas venue là spécialement pour la voir alors il ne devait pas avoir de regret de partir sans les réponses qu'il voulait entendre. Puis comme on dit, tout viens a point à qui sais attendre. Donc il attendrait patiemment. Il savait que ça en vaudrait le coup. Et si rien ne pouvait affirmer qu'il avait raison, lui au plus profond de son âme, il en était sûr. Que voulez vous, c'est ça nature optimiste qui prenait encore le dessus. - À la prochaine !- Spoiler:
Pour ma part, je n'ai pas envie que le rp s'arrête là, mais c'est a toi de voir si tu veux qu'il continue ou pas ! Si tu penses que ce n'est pas le moment pour elle de parler, on peux remettre ça a plus tard.
|
| | | Echo X-Men Oméga
Messages : 1011 Date d'inscription : 10/05/2012 Age : 29
| Sujet: Re: Paix élémentaire {LIBRE} Lun 11 Mar - 20:03 | |
| Elle n’arrivait pas à parler, même après qu’il l’eut relevé, plus que pour s’excuser de ne pas arriver à le faire. Tous les discours « normaux » qu’on lui avait apprit, le « salut-ça va ? », le parler du temps, tout ce qui impliquait ouvrir la bouche, si en conditions théoriques elle y arrivait, ou avec des proches, dès qu’elle se retrouvait ainsi, cela bloquait. Ce n’était jamais le moment de placer quoi que ce soit, et surtout, elle était parfaitement incapable d’improviser.
- Pourquoi es tu désolé ? Tu n'as encore rien fait et rien dit.
Rachel baissa les yeux, elle n’arrivait pas non-plus à ce faire comprendre lorsqu’elle parlait ; c’était bien la peine de le faire.
- Par contre c'est moi qui t'es fait tomber. Involontairement on est d'accord.
Cette fois-ci, elle releva les yeux, surprise : d’accord ? Mais elle n’avait rien dit.
- Et c'est aussi moi qui suis venu à ta rencontre alors que tu nous as demandé d'attendre que tu fasse le premier pas. Mais là encore, c'était pas voulue, c'était juste pour vérifier que tu ne t'étais pas fait trop mal. Donc entre nous deux, celui qui doit à être désolé, c'est pas toi.
En effet, sinon s’eut été « celle » qui devait être désolée. Enfin, personne n’était tout blanc ou tout noir de toute façon, il n’y avait que des degrés de culpabilité. Cependant, la sollicitude n’était pas une chose qui la laissait indifférente, pas plus que l’aide, même minime, qu’il voulait lui fournir. Il ne pouvait pas aller plus loin car elle ne lui en donnait pas l’ocasion, mais elle ne savait pas comment en donner l’occasion – à part une crise et elle préférait franchement éviter – pas plus qu’elle ne savait si elle voulait de cette aide. Elle voulait qu’on l’aime, oui, mais pas par principe, et elle ne voulait pas aimer par principe non-plus. Dans la communauté restreinte où elle avait vécu le semblant de normalité durant ses huit dernières années, à savoir les camps de concentration, faire du cas par cas était facile, ici, beaucoup moins. Etait-ce pour cela qu’ils aimaient tout le monde sans distinction ? Mais aimer par principe, ce n’était pas réellement aimer, si ?
Morph décida d’arrêter de la saouler avec son « flot » de paroles continues, qui étaient dénué de sens ; Rachel le cherchait juste, à coup d’interrogations muettes il était vrai, mais elle comprenait certains, points, notamment ceux qu’il précisait. Elle ne savait par contre pas comment réagir à son tour.
Il s’excusait une dernière fois pour tout ce qu’il avait dit, expliquant qu’il essayait de combler le silence ; il n’aimait pas cela, le silence ? Il n’y en avait pourtant jamais réellement, du silence, pour peu que l’on sache écouter. Il recommençait à parler, en effet, mais le simple fait de le signaler impliquait de le faire, donc bon, il n’y avait rien de vraiment intéressant à dire, si c’était dire qu’on parlait ; à moins que ce ne soit qu’uniquement pour empêcher le « silence » de revenir ?
Ce n’était pas une question d’être prête à parler, mais de savoir quoi dire ; elle n’avait rien prémédité, elle n’avait pas réfléchit avant, et la situation n’était pas assez grotesque ni assez loufoque pour qu’elle sache aussi bien réagir que le commun. Avec Caitlyn, cela s’était passé comme cela : une improbabilité monumentale nécessitant de la spontanéité et à laquelle, chaque parole ou acte n’était pas « commun », pas forcément logique. Finir la tête dans les seins de l’autre à lui faire des chatouilles involontaires parce qu’elle avait manqué de s’étouffer avec un morceau de pate d’amande après avoir envoyé un oiseau de coca par la fenêtre sur la tête d’un inconnu, cela tenait de l’impossibilité mathématique. Rajouter à cela une apparition en projection astrale sous une forme « démoniaque » alors que la plus petite rousse des deux étaient en train de lire un livre d’horreur sur les toilettes, dont elle n’avait pas fermé la porte, ainsi qu’une vive curiosité de la part du démon et un discours aussi affolés qu’argumenté impliquant une gamine de huit ans, un casquette, un crotte mitaine et l’âme de Frost, et un avait un bordel incompréhensible ou toute personne sensée n’aurait rien comprit, et où il n’y avait de toute façon aucune convenance à respecter, juste de la spontanéité.
C’était tendre la main des deux côtés, en effet, chose qu’elle n’arrivait pas à faire en temps normal, parce qu’elle ne savait pas comment faire.
- Maintenant sache que si tu décide a ton tour de me tendre la main et peux importe quand tu le décideras, a mon tour je la prendrais avec plaisir. Donc prend le temps qu'il te faudra. De mon côté, je te promets que je ne t'embêterais plus jusqu'à ce moment là. Même si je dois t'avouer que j'ai hâte qu'il arrive !
Et il s’en retourna.
Comment pouvait-il partir aussi simplement, et sans lui en vouloir ? Ne faisait-il que bonne figure ? Ici aussi, cela semblait être de norme, parler le moins possible et sourire hypocritement aux gens. La question « ça va » n’avait alors plus aucun sens, si on répondait un oui voulant dire non, ou si on attendait une réponse précise. Ça va devait s’accompagner d’autre chose, il n’était pas auto-suffisant, il avait plus de signification qu’un simple bonjour. Elle avait lut Bilbo le Hobbit, elle savait toutes les significations que pouvaient avoir « bonjour », cependant, « ça va », si ce n’était qu’une politesse et non un réel intérêt, il n’en avait plus aucune, de signification, non ?
Elle n’avait pas le temps de trop s’interroger là-dessus, Kevin s’en allant effectivement, la saluant une dernière fois avant de partir.
Pourquoi cette impression de l’avoir rejetée ? Ou plutôt, de ne pas avoir su l’accepter ? Il était loin de faire parti des plus proches d’elle, comme tous les autres Exilés, leur nom signifiait bien ce qu’il signifiait ; puis il n’avait pas déclenché de flash, sa pire crainte en croisant les X-Men était toujours que cela déverrouille ce que sa mémoire tentait de lui cacher, et qu’elle souffre de la vérité. Serait-elle capable de regarder en face, même des années après, quelqu’un qu’elle avait tué ? Pourrait-elle vivre à côté d’un véritable fantôme sans que le moindre de ses faits et gestes ne lui rappel qu’elle avait détruit sa vie, ou plutôt celle d’un autre lui ? C’était une question dont elle ne voulait pas avoir la réponse.
- Tu… tu aimes pas le silence ? demanda-t-elle d'une petite voix, suffisamment fort pour qu'il l'entende cependant, alors qu’il s’apprêtait à reprendre la course, l’interrompant à son tour. - Hors Jeu:
Malin de la forcer à faire un pas en avant en reculant toi-même ^^ Gaffe quant même à pas trop reculer
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Paix élémentaire {LIBRE} Mar 12 Mar - 18:22 | |
| Je crois que Morph viens de comprendre une des nombreuses interrogation concernant les femmes. Quand vous avancez vers elles pour créer un lien, elle reculent. Par contre, quand vous reculez a votre tour, ce sont elles cette fois qui avance vers vous. Cependant ne demandez pas a Morph pourquoi elles agissent comme ça, parce que là il n'en sait rien du tout. Il venait déjà de découvrir cette subtilité les concernant par hasard, alors ne lui en demandez pas trop quand même. Par contre moi de mon coté, j'ai ma petite idée. Je dis pas que c'est la vérité, mais je doit pas en être loin. Les femmes aiment bien avoir le contrôle, et quand c'est nous qui prenons l'initiative, ça ne leurs va pas. Après de là a dire que c'est le cas pour Rachel, il y a un sacré fossé que je ne me risquerais pas a franchir
Connaissant Morph en tout cas, il ne partira pas sur cette idée et préféra prendre le bon coté de la chose. Comme toujours en fait, il voit le verre à moitié plein et non à moitié vide. Donc elle lui avait enfin posé une question, ce qui en soit est une belle victoire. Bon d'accords, elle ne nous a pas fait un roman, mais c'est déjà un bon début. Surtout que la question suffisait a stopper Morph. Que demander de plus franchement. Surtout que la question ne laissait pas Morph insensible. Il pourrait même le prendre mal en fait. Par ce que la question était lourde de sens. Ou aurait put l'être tout du moins. Sous entendait elle qu'il faisait trop de bruit et qu'il l'avait dérangé ? Oui peut être, mais En même temps il partait donc elle allait avoir la paix. Alors pourquoi dans ce cas là relancer la conversation ? Non, je vous rassure, Morph ne se posa pas toutes ces questions en fait. De plus la question de Rachel allait permettre a celui-ci d'en dire un peu plus sur lui. Pour tout début de relation que ça soit amicale ou plus intime, il fallait commencer par en savoir un plus l'un sur l'autre. Surtout que si lui en sait un peu sur elle, a l'inverse elle ne savait rien de lui ou pas grand chose.
Il s'arrêta donc net lorsqu'il l'entendit parler. Non, il n'était pas surpris par sa voix, parce qu'il l'avait déjà entendu au travers de la vidéo que tout les X-men avaient put voir. Puis plus récemment, elle s'était excusé juste avant qu'il ne se retourne. En fait sa surprise vint du fait qu'enfin elle s'intéressa à lui. Oui je l'ai déjà dit, c'est loin d'être une question philosophique mais il fallait bien commencer par quelque chose. C'est donc le sourire aux lèvres qu'il se retourna de nouveau vers elle et répondit a sa question.
- Si j'aime le silence ? Bien sûr que j'aime le silence. Mais comme pour beaucoup de chose je l'aime seulement quand il arrive a point nommé. J'aime quand il y a du silence, la nuit quand je dors, quand je lit, ou quand j'ai mal a la tête. Par contre j'ai horreur du silence entre deux personnes. Je trouve qu'il n'ai jamais plus pesant qu'à ce moment là. En plus moi je n'ai pas la chance d'être télépathe alors si je veux communiquer je dois parler.
Fallait bien finir par une petite pointe d'humour. Maintenant va-t-il retenir la leçon et ne pas trop en dire ou va-t-il repartir dans un monologue interminable ? Ni l'un ni l'autre. Il décida juste de relancer avec une autre question qui n'avait l'air de rien. Il avait compris qu'il fallait procéder par étape avec Rachel et que sauter une marche pouvait le renvoyer en bas de l'escalier en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Donc pas de question sur le futur, ni sur les événements qu'elle avait vécu personnellement. Une question sur ses habitudes pouvait être un bon compromis.
- Et toi, c'est souvent que tu médites toutes seules, ou c'est que depuis que tu es arrivé à l'institut ?
Voilà, une question qui n'avait l'air de rien mais qui pourrait peut être lui permettre d'en dire un plus sur elle. Morph n'attendait que ça. Contrairement a d'autre X-men a l'importance plus élevé au seins de l'institut, il n'avait pas été mis au courant de beaucoup de détails sur la venue de Rachel. Bien sûr il avait vue la vidéo comme tout le monde, mais ce n'est pas ça qui allait l'aider a mieux la connaître. Après tout, dès le départ, il était partant pour l'accepter parmi eux sans aucune réticence. Mais il est vrai qu'accepter quelqu'un dans sa "famille" sans chercher a avoir des rapports avec la personne n'avait aucun sens. Comment pourrait elle se sentir comme chez elle ici si elle n'avait personne avec qui parler ? Et comment parler de chose intéressante avec quelqu'un quand on ne sait pas de quoi parler avec elle. Voilà le but de la manœuvre de Morph. Mieux la connaître pour mieux l'intégrer. En plus, mieux il la connaitrait et moins il ferait de gaffe avec elle. Et ça, en ce qui concerne Morph, c'est très très important. Rappelez vous la dernière fois qu'il avait fait une blague a Caitlyn alors qu'il la connaissait a peine ? Ça avait faillit dégénérer et finir en pugilat. Le pire en fait que ça n'était pas avec Caitlyn qu'il y avait eu problème mais avec Amy. Donc même en jouant avec une personne, c'est une autre qu'il pouvait toucher. C'est pour ça que dorénavant avec Rachel et tout les autres d'ailleurs, il se montrerait méfiant avant de faire des blagues. Pas de blagues tant qu'il ne serait pas sûr des conséquences. |
| | | Echo X-Men Oméga
Messages : 1011 Date d'inscription : 10/05/2012 Age : 29
| Sujet: Re: Paix élémentaire {LIBRE} Ven 15 Mar - 19:51 | |
| - Tu… tu aimes pas le silence ?
Morph s’arrêta brusquement aux paroles de Rachel, un peu trop d’ailleurs. Il ne semblait pas à la jeune femme avoir fait quoi que ce soit de mal, mais une maladresse sociale était toujours possible. De là à ce qu’elle la trouve, c’était une autre histoire. Lorsqu’il se retourna, lui souriait, lui faisant douter de son doute précédent, chose assez chiante s’il en était. Bon, le point positif, c’était qu’elle ne l’avait pas vexé, visiblement.
Encouragé par ses quelques mots, le flot de parole du X-Man reprit ; il aimait le silence, mais il y avait des temps pour le silence et d’autres pas. La nuit, le calme, les endroits nécessitant le silence ne manquaient pas, par contre, il n’aimait pas le gouffre que le silence pouvait créer entre les gens. Rachel baissa le visage, honteuse ; c’était surement la nuit qu’elle était la plus bruyante, à se réveiller en hurlant au moins deux fois par semaine, complètement affolée. Elle n’avait jamais causées de destructions sérieuses en se réveillant ainsi, bien que la forme de diamant des Cuckoos ait été utilisée quelques fois. Le plus dangereux était sa télépathie dans ses moments là, télépathie qu’elle avait naturellement bloquée pour ne pas déclencher d’attaques psychiques ou faire partager ses cauchemars, et ceux d’une façon inconsciente mais dont elle ne se plaignait pas. Morph n’avait pas la chance d’être télépathe pour communiquer ? Qu’est-ce que cela voulait dire ? Une accusation ?
L’accusait-il d’être dans son esprit ? De l’espionner ? Il ne semblait pas effrayé, alors que la plupart des personnes croyant une psyché étrangère à l’intérieur de leur tête réagissaient au mieux par l’appréhension et le dégoût, au pire par la peur ou la colère, le rejet et les injures. Il était parfaitement détendu, nullement effrayé, et son sourire ne sonnait pas faux ; Morph ne semblait pas avoir peur en disant cela, donc soit était-il inconscient, soit elle faisait fausse-route sur toute la ligne.
Et comme d’habitude, elle n’avait pas les réponses.
- Et toi, c'est souvent que tu médites toutes seules, ou c'est que depuis que tu es arrivé à l'Institut ?
Rachel releva les yeux, le regardant quelques instants, puis entrouvrit la bouche. Une hésitation, un doute, puis sa voix parut de nouveau.
Elle pensait savoir comment répondre à la question, et surtout ne voyait pas ce qui pouvait blesser, l’autre comme elle-même, dans sa réponse. Les mots devaient être simples, pas réellement choisit mais devaient résumer sa pensée au mieux, et au plus court. Elle voyait deux questions dans les paroles de Morph, non deux propositions : méditer souvent n’empêchait pas de le faire depuis qu’elle était arrivée ici, car l’Institut sous-entendu devait être celui-ci, non celui de son monde.
- C’est un élève d’ici qui m’a montré ça, et je le fais tous les jours.
Phénix avait répondu à la question, simplement, sans implicite, apportant même quelques précisions. Cependant, ce n’était pas suffisant, sa phrase n’appelait pas de réponse, elle n’avait pas laissé d’ouverture pour lui permettre d’enchainer. Sans douter qu’il parviendrait amplement à le faire tout seul, ayant déjà démontré ses capacités, elle ne voulait pas laisser Morph faire la conversation tout seul, hors pour ce faire, il fallait une participation de sa part.
Trouver quoi dire, trouver quoi dire, trouver quoi dire ; plus facile à dire qu’à faire. C’était tellement plus simple d’envoyer chier les gens plutôt que d’essayer de leur faire la conversation. Mais elle ne voulait pas envoyer chier, et n’avait aucune raison de le faire. Donc, elle devait réfléchir ; sans doute était-ce à elle de poursuivre, de développer un peu plus son propos. Mais que dire dessus ? Donner le nom de l’élève ? Les horaires ? Il se doutait des secondes, surement, et pour le nom de Sanzo, ce n’était pas à elle de le donner, d’autant que Kevin devait déjà le connaitre, ne serait-ce que de visu.
Quoi alors ? Éclaircir le point sur la télépathie ? Non, elle ne savait toujours pas si cela avait été une accusation ou une simple remarque, donc elle risquait de dire de grosses bêtises. Que c’était compliqué de trouver un sujet ! Bien sur, Rachel se rappelait des leçons : utilise ton environnement pour trouver un sujet. Ouaif enfin, pas de jeu de société en pleine forêt, ni grand-chose à dire sur cette dernière non-plus. La seule chose qui les entourait c’était le silence. Peut-être une question sur le silence ?
- Tu dis que t’aimes le silence selon les endroits, mais… il te plait pas, le silence des bois ?
Facteur environnemental, fait ! Restait plus qu’à attendre sa réponse. Enfin, un nouveau doute prit Rachel : si le silence entre deux personnes prévalait sur le fait que ce silence venait des bois, n’avait-elle pas été à côté de la plaque dans sa question ? Qu’allait-il dire, du coup ?
Rachel réagit mal à sa propre question, détournant le regard peu après l’avoir posée et se prenant le coude de son autre main, bras toujours tendu, dans un geste de gêne. La question était posée, elle devait attendre la réponse encore une fois, tandis pis si elle était à côté de la plaque, au moins elle essayait de combler le silence entre eux ; n’était-ce pas ce qu’il voulait, au point de parler tout seul ?
Allait-elle paraitre incohérente ou folle ? Sa question sans queue ni tête ? C’était possible, ce ne serait pas la première fois, mais peut-être qu’en suivant le fil conducteur du silence, Rachel parviendrait à faire la conversation. Ce n’était pas une obsession ou une manière détournée de quoi que ce soit, juste le seul sujet qu’elle avait trouvé, et auquel elle essayait de s’accrocher. Sans doute y avait-il d’autres thèmes plus faciles d’accès, mais elle ne les voyait pas sur le coup, du fait, elle faisait avec ce qu’elle avait.
Restait à savoir si le plus important était ce qu’elle racontait ou le fait qu’elle ouvrait la bouche. La encore, un mystère. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Paix élémentaire {LIBRE} Dim 17 Mar - 21:52 | |
| Morph n'avait pas l'impression d'avoir posé une question compliqué a Rachel. Et pourtant celle-ci, mis un peu de temps a répondre, et avec hésitation en plus. visiblement, les mots était dur a sortir chez Rachel. Et quand il repense a tout ceux qu'elle avait dit lors de sa vidéo, il se dit que l'enregistrement avait dut durée plus d'une journée en faites. Puis même si elle se prêta enfin au jeu des question réponses, c'était encore un peu léger au niveau du contenue. Mais que voulez vous, avant d'apprendre a courir on a tous appris a marcher. Et pour Laura, se livrer complétement allait demander du temps et Morph avait promis de l'aider comme il pouvait. Alors ce n'est pas lui qui lui ferait ce reproche et peu importe le temps que ça prendrait tant que le résultat était là. Et puis si il voulait plus de détails, a lui de lui demander après tout. C'est pas ça la base de la communication ?
- Et ça marche bien ton truc ? Parce que je suis pas sûr personnellement d'avoir besoin de ça en règle générale, puisque moi quand j'ai un soucis, j'essaye d'évacuer par l'humour et ça marche plutôt bien. Pour compléter tout ça, je cours aussi, ça défoule pas mal en plus d'entretenir la forme. Mais c'est vrai que quand le temps ne s'y prête pas, je serais bien tenté d'essayer cette méthode. Ça coûte rien d'essayer de toute façon non ? Par contre par sûr que moi, j'arrive a léviter comme toi tu le fais ! Mais c'est pas obligé ça ? Si ?
Bon bien sûr, il y avait d'autre moyen pour lui de se défouler que les footing dans les bois. Surtout au seins de l'institut, avec tout le matériel de sport qu'il y avait dans le gymnase. Mais c'était une façon pour lui de la pousser a développer un plus. N'allez pas croire que ce qu'elle lui dit ne l'intéressait pas, au contraire, il voulait tout prendre, pour essayer de mieux la comprendre. Toujours ce thèmes clé, mieux connaître pour mieux apprécier. Vous noterez tout de même la question avec la petite pointe d'humour. Mais elle était pas anodine, il voulait montrer qu'il n'avait pas la chance de pouvoir faire ce qu'elle était capable de faire et lui montrer qu'elle n'était pas rien au seins de l'institut. Il fallait qu'elle le comprenne et qu'elle se dise qu'elle aurait un rôle important a y jouer.
Mais visiblement elle apprenait vite et comprenez vite ce que Morph attendait d'elle, parce qu'en plus de répondre, elle posait même des questions. Alors après, le sujet était encore et toujours le même, mais il y avait une variante cette fois. Cette fois elle parlait de silence mais selon les lieux. Et là pour le coup Morph se sentit un peu coincé. Coincé parce que quand on cours avec un casque sur la tête, on ne peux pas dire que l'on profite du silence environnent. Mais là encore, il répondrait naturellement comme a son habitude. De toute façon, c'est une question qui n'engage a rien. Et il se devait d'y répondre avec le plus d'entrain possible parce qu'elle avait l'air gêner par sa propre question. Elle était sur la bonne voix, et il devait tout faire pour qu'elle y reste.
- Comment dire ? C'est vrai que le calme de la forêt a ses charmes par moment. Mais comme tu peux le voir avec mon caque, là je ne suis pas venu ici pour en profiter. Quand je cours, j'ai besoin de musique pour rythmer ma cadence. Par contre c'est vrai que pour se promener, le calme est apaisant et plutôt agréable dans les bois. Mais tu vois, là encore tout dépend des circonstances. Mais tu verras avec moi, le silence se fait rare. J'aime parler a ceux que j'apprécie ou à ceux dont j'ai envie d'en apprendre plus. Comme toi par exemple. Je suis très curieux d'en savoir plus sur toi, le futur et tes projets. Mais j'ai bien compris qu'il faudrait que je sois patient avec toi et que je dois attendre que ça soit toit qui décide la première d'en dire plus ou pas et je respecterais ce choix. J'ai le temps et je suis sûr que l'enjeu en vaux le coup.
Bon bah comme depuis le début, il avait été tout ce qu'il a de plus naturel, et avait parlé sans aucune arrière pensée. Et il avait encore une fois beaucoup parlé. Il n'hésitait pas a donner de petit détails qui pourrait paraitre inutile, mais qui au contraire montrait à Rachel qu'avec lui, il ne fallait pas hésiter en trop en dire. Avec Morph pour quoi que ce soit ou presque, il vaut mieux toujours trop que pas assez. Puis ils en étaient au début de leur rencontre, tout ce qu'elle pouvait bien dire trouverait son intérêt aux oreilles de Morph.
|
| | | Echo X-Men Oméga
Messages : 1011 Date d'inscription : 10/05/2012 Age : 29
| Sujet: Re: Paix élémentaire {LIBRE} Dim 17 Mar - 23:55 | |
| Le gros avantage avec Morph, c’était qu’il n’en fallait pas beaucoup pour qu’il se relance tout seul, et effectivement, les blancs étaient rares, avec lui. Par contre, de là à enchainer à sa vitesse, elle en était encore loin. Elle l’écouta poser ses questions, il voulait savoir si cela marchait, et développer sa pensée, prenant son cas personnel pour exemple : il préférait l’humour à la méditation, elle le savait, comme Jubilee ou Diablo, Kevin était du genre plaisantin, avec ses réussites et ses « fails ». Rien d’intentionnellement méchant, elle le savait, pour avoir passé sa jeunesse à suivre un chemin similaire. Et oui, qui avait lavée la cape blanche d’Emma Frost au détergent jaune ? Qui avait fait sauter les canalisations des douches des filles en réussissant au prix d’incroyables efforts à lancer une balle rebondissant dans le siphon de la douche ? Qui avait dessiné une fresque murale pour représenter les exploits réels ou imaginaires des X-Men dans les sous-sols, et qu’il avait fallut aller chercher parce qu’elle c’était perdue ? En son temps, tant qu’elle pouvait faire gueuler Frost, Rachel faisait des prouesses d’ingéniosité pour accomplir des bêtises imaginatives, soutenu encore et toujours par sa demi-sœur qui trouvait également très amusant de « faire chanter maman ».
Mais cette innocence et cette insouciance étaient mortes sous les fouets, dans la boue sanglante et la poussière douloureuse du centre d’entrainement pour Limiers. Aujourd’hui, il n’en restait plus qu’un pâle souvenir ne parvenant qu’à lui rappeler ce qu’elle avait perdu.
Rachel baissa les yeux et les épaules, triste. Comment, en lui parlant de courir et d’essayer de méditer sous la pluie, pouvait-on la rendre triste ? Simplement parce qu’elle était complètement déphasée du monde, aux prises avec ses propres fantômes qui lui voilaient le regard. Et elle ignorait comment faire comprendre, comment expliquer, cela.
Non, ça ne coûtait rien d’essayer ; elle essayait de vivre, elle le savait : si on n’essayait pas, on n’avait aucune chance d’y arriver. Pouvoir ou pas. Elle fit non de la tête lorsqu’il lui demanda s’il fallait en effet léviter pour méditer. Encore une fois, ce n’était pas réellement de la méditation, mais comment l’expliquer ? En essayant. Elle essaierait, quant la situation s’y prêterait.
Sa question, qui fut la seule parole qu’elle aligna par la suite, trouva réponse après une hésitation muette, qui ne fut cependant pas suffisante pour lui faire relever la tête, toujours prise dans sa honte de l’incohérence. Mais sa question n’était peut-être pas si stupide que cela, après tout, puisqu’il y répondit. Avec un peu de difficulté puisqu’il chercha ses mots, mais il y répondit quant même.
Le calme de la forêt avait ses charmes, mais le calme de la forêt n’était pas le silence. Il écoutait de la musique, mais même entre ses musiques, il n’y avait pas de silence. La vie était bruyante. Le véritable silence, Rachel l’avait écouté, dans l’espace. Et il n’avait rien de comparable.
Quant Kevin courrait, il avait besoin de musique pour rythmer sa cadence ; quant Rachel vivait, elle avait besoin du chant de la nature pour l’encourager, pour la guider, en quelque sorte. C’était une chose quelle ne pourrait réellement expliquer par les mots, mais écouter, s’écouter en harmonie avec son environnement, cela lui permettait de se sentir un peu plus appartenant au monde.
Tout dépendait des circonstances, toujours, oui ; cependant, les circonstances auxquelles Rachel était habituées étaient bien différente de sur ce monde. Mettez sa vie en jeu, menacez-là de mort ou donnez-lui une guerre, et elle savait que faire, quoi faire et comment faire. Demandez-lui de s’intégrer à un groupe n’ayant besoin d’elle ni pour survivre, ni pour essayer de changer les choses, ni pour rien du tout, et elle était complètement perdue.
- J'aime parler à ceux que j'apprécie ou à ceux dont j'ai envie d'en apprendre plus. Comme toi par exemple. Je suis très curieux d'en savoir plus sur toi, le futur et tes projets. Mais j'ai bien compris qu'il faudrait que je sois patient avec toi et que je dois attendre que ça soit toit qui décide la première d'en dire plus ou pas et je respecterais ce choix. J'ai le temps et je suis sûr que l'enjeu en vaux le coup.
Rachel déglutit péniblement à ses paroles ; il était bavard parce qu’il voulait en apprendre plus sur elle. Sur elle, sur le futur, sur ses projets. Le futur, pas son futur, elle ne put s’empêcher de le noter. Il était prêt à attendre pour en savoir plus, à attendre qu’elle veuille en dire plus ; n’avait-elle pas déjà tout dit dans ses Confessions ? Ils y avaient des choses qu’elle ne devait pas révéler, elle le savait. Avoir parlé de la fille qu’elle n’aurait jamais avait fait très mal à Emma Frost, et cela faisait parti des secrets que Phénix devrait taire à jamais. Même si niveau anecdotes personnelles, à part le fait qu’il se soit prit un râteau par une japonaise lesbienne, elle n’avait pas grand-chose à raconter. Ce détail l’avait marqué parce qu’Emma avait tenté d’expliquer aux gamines qu’étaient Rachel et sa propre fille le principe de l’homosexualité pendant pas mal de temps après. Expliquer lentement et plusieurs fois, ça n’avait pas bien marché. Une sexologue diplômée vaincue par les questions d’une rousse, Rachel avait été fière. Elle avait toujours rien comprit mais elle était fière.
La jeune femme se retourna et commença à faire quelques pas, ses bras le long du corps mais sa main gauche à pas, appelant l’eau qui lui mouillait le pantalon à quitter les tissus pour venir former une petite boule un peu en-dessous de sa paume.
- J’aime pas le silence, dit-elle simplement. Je l’ai entendu qu’une fois, le vrai silence. C’était dans l’espace.
Quelques pas de plus alors qu’une boule de poussière c’était formée à côté de la boule d’eau.
- J'apprends à écouter.
Une troisième boule, cette fois parfaitement invisible aux yeux de Morph : une boule d’air.
- A écouter le monde.
S’immobilisant, une nouvelle sphère apparue ; une sphère de flammes.
- A le ressentir aussi.
Chacune de ses orbes étaient en réalité un champ télékinétique enfermant l’un des éléments primaires. Eau, Terre, Air, Feu.
Levant le bras à la perpendiculaire de son corps, elle les fit graviter autour de son poignet, puis elle fit décrire à son bras un arc de cercle, s’arrêtant régulièrement pour, de deux doigts, toucher ses créations une à une, les figeant, avant de reprendre son mouvement. Ses quatre boules formaient un carré vertical autour d’elle.
Se retournant vers Kévin, Rachel dévoila son œil gauche illuminé de la signature psychique du Phénix, signe qu’elle usait de sa télépathie.
- Eau… Terre… Air… Feu, déclara-t-elle en désignant de sa main gauche chacune des orbes, avant de venir désigner la marque lumineuse sur son œil : Ether. Les composantes primaires du monde selon Platon. J’écoute le monde. Je ressens le monde.
Une petite pause, alors qu'elle le regardait dans les yeux, à l'affut de ses pensées fortes, se refusant à rentrée dans son esprit mais inquiète de ce qu'il pouvait penser d'elle, sa posture crispée, bras le long du corps, trahissant parfaitement cet état de fait.
- Je cherche ma place. Je sais pas si c'est de la méditation. Mais... mais je pense que ça marche. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Paix élémentaire {LIBRE} Dim 24 Mar - 15:14 | |
| Morph ne s'attendait pas à ce que ses paroles fasse un tel effet a Rachel. Enfin il n'était pas sûr que ça soit ses paroles qui aient provoqué ce qui allait suivre, mais l'enchainement des événements lui laissait croire en tout cas. Il se demandait si elle perdait le contrôle d'elle même, ou si elle tenter de matérialiser ce qu'elle tentait d'exprimer. Il voyait bien les différentes sphères qui représentait les quatre éléments mais je peux vous dire que Morph en était totalement perturbé et ne savait pas ce qu'il devait faire à présent. D'ailleurs il ne voyait pas où elle venait en venir. La seule chose qu'il avait compris, c'est qu'elle ne savait pas où se situer dans ce monde. Ce qui ça, pouvait se comprendre aisément vue sa situation.Et comme vous en avez l'habitude maintenant, Morph était encore partit pour parler sans s'arrêter. Sur le coup, il tentait de cacher son embarra pas des paroles. Embarra de la voir réagir d'une façon dont il ne s'attendait pas.
- Je suis pas sûr d'avoir tout compris hein. Par contre j'ai bien aimé ton tour de magie. Cela dit, je savais déjà que tu étais capable de tel prouesse. Ce qui gâche un peu l'effet de surprise.
Bon comme toujours un peu d'humour pour commencer ne faisait pas de mal. Puis vous, maintenant vous connaissez Morph, mais Rachel pas encore. Il fallait donc qu'il lui montre comment il était au fond pour qu'elle aussi elle arrive a le comprendre. Normal après tout. Il ne pouvait pas lui demander d'être compris de lui si a l'inverse , il ne cherchait pas a se faire comprendre d'elle. Elle avait du mal au niveau relationnel, il fallait donc lui montrer comment il fonctionnait. Mais maintenant, place a un peu de sérieux.
- Bon plus sérieusement, je peux tout a fait comprendre que tu ne saches pas où te situer dans ce monde là. Je dit pas que je suis précisément dans le même cas, mais tu n'es pas sans savoir que la plus part des mutants ici on du mal a savoir où se situer dans ce monde. Tu sais au fond tu n'est pas si différente des autres membres de cet institut. Tu as ton histoire a toi bien sûr, mais comme chacun de nous si on y regarde de plus prêt. Bien entendu, mon passé est beaucoup moins difficile que le tiens, ça c'est clair mais d'autre ici ont eut leurs lots de galère aussi. Et si pour la plus part ils s'en sont sortit, c'est parce qu'il accepté l'aide des autres. Avec ta vidéo, tu nous as demander de l'aide on est d'accord, et c'est déjà un bon début. Maintenant va falloir nous laisser l'occasion de t'aider. Et moi tu sais comme beaucoup d'entre nous je suis pas super doué pour le relationnel. Et si on s'exprime pas clairement, j'ai du mal a suivre et à savoir ce que je peux faire. Après je suis d'accords que parfois je doit pas être évident a suivre non plus. Mais j'ai bon espoir qu'un jour on m'aide aussi a devenir plus compréhensible.
En tout cas, c'est pas pour aujourd'hui. Et si il y a du coté de Rachel du travail, il y en a aussi de son coté. Mais pour le moment lui ne s'en plaint pas contrairement a elle. Morph s'était plutôt bien intégrer a cette institut, avait vite trouvé sa place et avait trouvé ce qu'il pouvait amener a cette institut. Il avait été plutôt bien accepté de tout le monde ou presque et ceux malgré sa tendance a toujours faire trop de blague. Il s'était plutôt bien situé entre les jeunes mutants et les plus ancien, restant proche des jeunes, et étant utile au plus ancien. Et enfin, sa bonne humeur plutôt communicative créait de la fraicheur quand les éléments extérieur ne s'y prêtait pas. Sa recette n'était peut être pas la meilleur, mais elle était plutôt efficace.
- Donc voilà, je tiens a t'aider a trouver ta place ici, mais va falloir que tu t'exprime un peu plus et un peu plus simplement aussi. Mais encore une fois, je veux pas te presser. Mieux vaux tard que jamais après tout.
Morph était toujours face a elle, dans une posture des plus neutre. En faite il semblait plus a l'aise qu'elle malgré qu'il ne sache pas a quoi s'attendre avec elle. Mais c'est un peu Morph ça, ne pas s'inquiétait de chose qui n'ont pas encore lieu. |
| | | Echo X-Men Oméga
Messages : 1011 Date d'inscription : 10/05/2012 Age : 29
| Sujet: Re: Paix élémentaire {LIBRE} Lun 25 Mar - 13:42 | |
| - Je suis pas sûr d'avoir tout compris hein. Par contre j'ai bien aimé ton tour de magie. Cela dit, je savais déjà que tu étais capable de telles prouesses. Ce qui gâche un peu l'effet de surprise.
Au moins, c’était clair et direct, et le tour de magie se termina alors que les différentes sphères télékinétiques se dissipaient, laissant échapper leur élément qui disparut ou retourna à la terre. Même l’œil de Phénix redevint normal alors qu’elle baissait les épaules comme le regard. Cela ne servait à rien d’essayer de s’exprimer si on ne se faisait pas comprendre, et même avec un schéma, elle n’y arrivait pas. On se concentrait plus sur le côté artistique que sur ses paroles, elle était occultée derrière ses pouvoirs ; encore.
Que savait-il réellement d’elle ? Elle n’avait pas fait de démonstration de ses pouvoirs parce qu’elle avait demandé qu’elle ne soit pas considérée par rapport à eux, mais visiblement… Etait-ce pour cela qu’elle était ici, pour ses pouvoirs et rien d’autre ? N’aurait-elle jamais le droit à d’autre considération que le gène Summers-Grey, que le Phénix ?
Plus sérieusement ? Son geste n’avait-il pas eut le sérieux du monde ? Il comprenait qu’elle ne parvenait pas à trouver sa place, et insinuait qu’il était dans le même cas. C’était une blague ? Il était un X-Man, sa place était toute trouvée. Protecteur, tuteur, croisé, chaque X-Men avait beaucoup avoir sa vision et son rôle, ils avaient tous leur place, alors comment pouvait-il dire une chose pareille ? Oui, certains élèves ne savaient pas où se placer par rapport à leur mutation, par rapport aux humains, par rapport à la société, mais ils avaient trouvée leur place ici, en tant qu’élève. Elle, même le monde lui était étrangère.
Pas si différente des autres membres ? Elle ne leur souhaitait pas, mais alors pas du tout. Et si elle n’était pas différente, pourquoi la traitaient-ils de folle ? Pourquoi n’arrivaient-ils pas à la comprendre ?
Rachel était différente, mais elle devait apprendre à outrepasser cette différence ; ce n’était pas en niant ses tares qu’on parvenait à les vaincre, c’était bel et bien en les affrontant. L’Institut était basé sur la différence et son acceptation.
Elle avait son histoire, comme tout le monde, oui, mais seules deux personnes pouvaient envisager se qu’elle avait vécue, et Kevin n’en faisait pas partie. Son histoire était moins pourrie, heureusement pour lui, parce que plus, elle voyait difficilement.
Morph poursuivait son raisonnement, lui déclamant qu’il fallait accepter l’aide des autres, et lui précisant qu’elle avait demandé cette aide, chose qui était un « bon début » ; sauf qu’elle devait accepter cette aide, désormais. Ne leur avait-elle pas demandé du temps ? Même l’X-Man lui avait dit qu’il patienterait le temps qu’il faudrait, et il était déjà en train d’essayer de s’introduire dans la forteresse de sa solitude. Elle n’aimait pas cela.
Kevin Sydney, pas doué pour le relationnel ? Lui qui était toujours en train de plaisanter à tout va et de faire des blagues même aux inconnus, lui qui voulait être le plus apprécié des élèves possibles, allant même jusqu’à leur offrir des cours de rattrapage de bêtise et des autorisations pour transgresser le règlement, lui qui… se moquait-il d’elle ? Etait-ce là une de ses farces ?
Qu’il ait dû mal à la suivre, ce n’était guère étonnant, puisqu’elle ne comprenait pas les gens et que c’était réciproque, mais qu’il soit mauvais en relationnel, elle bloquait complètement là-dessus. Que faire, que dire et que penser ? Elle n’en savait rien, et les paroles du X-Man n’appelaient pas de réponse, donc elle se mura dans le silence et dans ses doutes, le regard perdu dans le vague et les bras branlants.
Elle ne bougeait pas de sa position, son corps toujours aussi expressif, alors que celui de Morph était d’un inexpressif absolu, effrayant, et que seules ses paroles portaient ses intentions.
- Donc voilà, je tiens à t'aider a trouver ta place ici, mais va falloir que tu t'exprime un peu plus et un peu plus simplement aussi. Mais encore une fois, je veux pas te presser. Mieux vaux tard que jamais après tout.
Un silence, alors qu’elle reportait son regard sur le visage de Kevin, le dévisageant quelques instants avant d’hocher la tête.
- D’accord, répondit-elle simplement, d’un voix calme et mal assurée. Quelques secondes de plus pour chercher les mots, puis elle en lâcha un autre : Merci.
Que dire de plus ?
- Je suis différente des autres. Mais le but de l’Institut, c’est bien de parvenir à s’accepter et à s’intégrer malgré cette différence.
Elle avait donné son avis face aux paroles qu’il avait eut précédemment, aux paroles où elle n’était pas d’accord. Surement devait-elle développer, mais il connaissait les buts de l’Institution Xavier, et elle ne voyait pas quoi rajouter.
Rachel soupira, puis regarda autour d’elle, plus parce qu’elle ne pouvait pas rester statique qu’à cause du fait qu’elle cherchait quelque chose. Se prenant le coude de la main opposé, elle resta là à regarder le décor, cherchant quelque chose à ajouter, se perdant tant dans ses pensées que dans les images. Puis ce fut lorsqu’elle s’avoua vaincue, et regarda l’X-Man avec culpabilité, qu’elle trouva quelque chose à dire.
- Vaudrait peut-être mieux que j’y aille. T’as horreur du silence entre deux personnes, mais je sais pas quoi dire. C’est trop tôt, surement.
Elle attendait son assentiment ou quelconque autre réaction avant d’agir, ne voulant pas fuir ni commettre d’impair face à Morph. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Paix élémentaire {LIBRE} Jeu 28 Mar - 17:44 | |
| Bon bah ce coup la, on peux le dire Morph a perdu Rachel. Non pas qu'il l'ai perdu dans les bois, qu'il ai perdu son amitié ou quoi, mais plutôt qu'il l'ai perdu dans son flot continue de parole sans réel suite logique qui vont dans tout les sens, et qui même parfois se contredise. En tout cas si lui ne le vit pas, je peux vous dire que toutes personnes extérieur a la scène devineraient qu'elle était mal a l'aise en ce moment même. Mais ne jetons pas la pierre a Morph surtout. Ni a Rachel d'ailleurs. En fait, il faut comprendre que ce n'est facile ni pour l'un ni pour l'autre. Ils viennent d'un monde totalement différent, avec un passé là aussi totalement différent et un caractère a l'opposé l'un de l'autre. Donc normal que malgré le nombre de mot important débité par Morph, Rachel n'arrive pas à bien le comprendre.
Par contre dans le peu de mots que dit Rachel, il y a une chose qui interpella Morph. Elle parlait de l'institut et de son but, mais d'une manière qui laisse à croire que Morph, lui n'en avait pas assimilé le but. Peut être s'était il là encore mal exprimé. Par ce qu'entre nous, je pense que Morph connait très bien le créneau de l'institut Charles Xavier et que dans l'attitude en règles générale, il colle bien à la mentalité. Mais peu être que chacun des membres de l'institut a sa propre vison de ce que doit dégager cet endroit.
- Oui je te rassure, ici on est tous différents les uns les autres. Et oui, on doit s'accepter aussi bien soi même que les autres. D'ailleurs je pense que tant qu'on n'a pas accepté ses propre différences, il est difficile d'accepter celles des autres. C'est d'ailleurs pour ça je pense qu'on axe principalement l'éducation des élèves de l'institut sur l'acceptation de leurs propre différences.
Beau discours que voilà. Il espérait vraiment avoir remis les idées en place et s'être rattrapé si cela est possible. Mais visiblement, ça n'avait pas suffit puisqu'elle semblait encore absente. D'ailleurs, comme a son habitude, aucun long monologue ne venu d'elle. Elle s'excusa juste de son silence et suggéra qu'elle ferait mieux de partir. Sérieusement, que voulez vous que Morph réponde a ça ? Il n'allait quand même pas la séquestrer pour l'obliger a rester là. Déjà, ça n'était pas dans la mentalité de Morph de forcer les gens, ensuite ça ne se faisait d'obliger une jeune fille de l'obliger a faire ce dont elle n'avait pas envie et enfin, si elle ne voulait pas rester là, il n'aurait pas la force de l'obliger a rester. Ce n'est pas un secret, Rachel est plus puissante que Morph et de loin. Elle serait capable de le mettre hors d'état de nuire sans même le toucher.
- Pas de problème Rachel. Excuse moi encore de t'avoir déranger dans ta méditation. J'espère que tu ne me tiendras pas rigueur de cette intrusion ni de toutes les bêtises que j'ai put débiter depuis tout a l'heure. Si tu prends la peine de tenter de mieux me connaître, je te promet qu'à force tu ne feras plus attention a tout ces petits détails me concernant. En effet, j'espère que mes qualités sont plus nombreuse que mes défauts et aussi plus voyantes.
Enfin bon, il était d'accords pour la laisser tranquille, mais malgré ça, il ne pouvait pas s'empêcher de continuer de parler encore et toujours. Et si il continuait, pas sûr qu'elle accepte un jour de s'approcher de lui de nouveau. Mais c'est plus fort que lui. Cela dit, il allait quand même finir par la lâcher un jour rassurez vous.
- Bref ! Je te laisse y aller. Même si que ça soit clair, je ne te retiens pas prisonnière. Tu est bien libre de faire ce que tu veux. Mais si un jour tu as besoin de quelque chose ou envie de parler, n'hésite pas a venir me voir. Cette fois, je te promet de t'écouter sagement. Bon et puisque tu y va, moi aussi alors. Par contre je précise, je retourne courir dans les bois, alors si on se croise de nouveau, cette fois, c'est que tu me suis.
Sur ce, Morph remis son casque sur les oreilles et repris son footing dans la même direction que tout a l'heure. C'est a dire qu'au bout de quelque foulée, il se retrouva dans le dos de Rachel et lui fit au revoir de sa main droite. |
| | | Echo X-Men Oméga
Messages : 1011 Date d'inscription : 10/05/2012 Age : 29
| Sujet: Re: Paix élémentaire {LIBRE} Mar 2 Avr - 0:49 | |
| - Oui je te rassure, ici on est tous différents les uns les autres. Et oui, on doit s'accepter aussi bien soi même que les autres. D'ailleurs je pense que tant qu'on n'a pas accepté ses propres différences, il est difficile d'accepter celles des autres. C'est d'ailleurs pour ça je pense qu'on axe principalement l'éducation des élèves de l'institut sur l'acceptation de leurs propre différences.
Ils étaient d’accord sur ce point, c’était plutôt positif, non ? Rachel avait bien fait de ne rien rajouter, s’eut été inutile, car comme elle l’avait supposé, Morph connaissait et approuvait la doctrine Xavier.
Il n’y avait pas de problème à ce qu’elle s’en aille, à moins que ce ne fut au fait qu’elle ne sache pas quoi dire ou encore que ce soit trop tôt, comme cela pouvait aussi bien être, même si au final cela n’importait pas réellement, puisqu’il n’y avait pas de problème. De nouvelles excuses pour l’avoir dérangée, et l’espérance qu’elle ne lui en voudrait pas. Elle n’en voudrait jamais à quelqu’un pour avoir essayé de l’approcher, c’était stupide et contradictoire, car même si c’était trop tôt, cela partait d’une bonne intention. Oui, il avait débité beaucoup de truc, mais à moins d’être facturé au mot, il n’avait rien fait de mal, du point de vue de la jeune femme.
Si elle prenait la peine de mieux le connaitre, elle ne ferait plus attention à ces petits détails ; possible, car lorsqu’on s’approchait suffisamment des gens, on finissait toujours pas d’habituer à eux, et tout devenait alors plus facile. La plupart des gens avaient des qualités en nombre supérieur que leurs défauts, et il fallait généralement creuser plus profond pour voir les seconds, elle le savait, et croyait volontiers que dans ce monde aussi, c’était ainsi.
- Bref ! Je te laisse y aller. Même si que ça soit clair, je ne te retiens pas prisonnière. Tu es bien libre de faire ce que tu veux. Mais si un jour tu as besoin de quelque chose ou envie de parler, n'hésite pas a venir me voir. Cette fois, je te promets de t'écouter sagement. Bon et puisque tu y va, moi aussi alors. Par contre je précise, je retourne courir dans les bois, alors si on se croise de nouveau, cette fois, c'est que tu me suis.
La retenir prisonnière ? Rachel tiqua à cette expression, le regardant complètement interdite ; pourquoi irait-elle pensée qu’il l’avait retenue prisonnière ? Etait-ce ce qu’il avait fait ? Pourquoi se défendait-il de l’avoir fait sinon ? Avait-il peur qu’elle le comprenne ainsi ? Oui, elle était libre de faire ce qu’elle voulait dans les limites du raisonnable, mais ce n’était pas être prisonnière que faire cela. Aucune loi et très peu de forces pouvaient l’arrêter, mais elle avait sa conscience, également. C’était d’ailleurs plus sa conscience et ses émotions qui avaient guidé sa vie qu’autre chose. Si elle avait besoin de quelque chose, elle se servirait avec discrétion, comme toujours, et elle savait déjà à qui parler si elle devait se confier, même si elle notait tout de même qu’il voulait être là. Ne pas hésiter, elle n’y arriverait jamais, mais le faire, c’était déjà une autre perspective. Quant à l’écouter sagement, elle n’y croyait pas vraiment, ici comme chez elle, Morph lui semblait un personnage haut en couleur ayant plus tendance à parler qu’à écouter. M’enfin, elle ne connaissait très bien ni l’un ni l’autre.
Qu’il retourne courir ne la gênait pas, mais ils ne se croiseraient pas, il pouvait en être assuré. Cependant, le fait qu’il courrait dans les bois lui posait un problème, si elle ne pouvait plus méditer tranquillement ici, elle devrait trouver un autre endroit.
Alors qu’il s’éloignait en petite foulée et en lui faisant au revoir de la main, chose à laquelle elle répondit timidement de sa propre main, elle réfléchissait à trouver un endroit plus isolé encore. Elle avait commencé par écouter les chants de la forêt, comme Sanzo le lui avait montré, mais après lecture de Platon, la base du monde c’était résumée à cinq éléments qu’elle pouvait maitriser. Du coup, peut-être que si elle s’échappait avec ces cinq éléments, elle n’aurait plus besoin de la forêt ; se serait moins poétique, sans doute, mais tout aussi efficace. Au pire, elle créerait des illusions dans son propre esprit, ce ne serait pas la première fois qu’elle le faisait.
Levant les yeux au ciel, elle soupira, puis s’en retourna tranquillement, en marchant, dans la direction de l’Institut. Une rencontre de plus, une preuve de plus qu’elle avait encore pas mal de chemin à faire, mais alors qu’elle cheminait sous la voute arborée, retournant à son « chez soi », à son refuge, elle se disait que c’était plutôt encourageant, finalement. Morph voulait la connaitre, sans doute d’autres le voulaient également. Elle devait juste parvenir à s’ouvrir plus. Ils lui donnaient le temps, comme elle donnait le temps à ses amis.
Pour la première fois de sa vie, le temps était un allié. Elle avait le temps, et elle avait confiance. L’Institut, à l’horizon, se rapprochait à chaque pas. RP TERMINE pour Rachel | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Paix élémentaire {LIBRE} | |
| |
| | | | Paix élémentaire {LIBRE} | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|