Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
Sujet: Alter Ego ( Pv Captain Jub') Sam 12 Jan - 19:50
Le grégaire, c’est cette force qui nous pousse vers les autres. Semblables nous sommes, semblables nous nous voulons être ? Est-ce pour autant que nos blessures sont interchangeables ? Est-ce pour autant que nous pouvons nous parer des mêmes vêtements ? C’est toute la poésie d’autre semblable, là, cette autre qui avait pu franchir la ligne et toucher son cœur par ses mots et par son être. Par ce que c’était elle, tout simplement et qu’elle lui ressemblait plus en faiblesse qu’elle n’aurait pu y croire, parce qu’il n’a jamais été aussi vrai que la force n’est belle que parce qu’elle jaillit d’un apprentissage et non d’une nature généreuse, parce qu’on est véritablement fort par choix et nécessité et non pas par héritage et paresse.
La voilà à trois portes, si proche à en être si loin, c’est comme cela que sont les personnes qu’on admire et qu’on ne veut pas voir changer, celles à qui on ne laisse même pas le droit de vieillir à peine parfois le droit de faillir et encore, dans la limite du raisonnable. Elle compte, comme quelqu’un aurait pu compter si elle s’était seulement donné la peine d’observer et de regarder autour d’elle, de discerner à travers les rires trop tôt échappés, les quelques douleurs muettes tapis là au fond des iris menteuses.
Elle a des choses à dire, des choses à expliquer parce qu’elle lui doit, à elle comme elle le doit à ceux en qui elle confierait sans hésiter son existence toute entière. Le jour d’après, comme on dit, c’est le plus difficile. C’est celui où l’on n’a pas encore fait le deuil de ce qu’on ne sera plus et le jour où on commence à entrevoir ce que l’on doit être. Ça ne peut se faire qu’avec celle qui sait pour avoir traversé les mêmes tempêtes, celle qui guide et qui même si elle s’y perd dans des sourires crétins n’oublie pas de surveiller du cœur ce qui lui importe le plus. Cait aurait voulu marcher dans ses pas mais à présent qu’elle y était et qu’elle voyait la difficulté de parcourir le chemin voulait être certaine de ne pas voler trop vite de ses propres ailes.
Elle l’avait entraperçu la veille au sortir de l’épreuve avant de se faire littéralement assaillir par Amy, elle avait accroché son regard avec une véritable douleur et sans pouvoir y poser des mots puisqu’à présent il fallait être « le modèle », être infaillible pour les autres comme , elle, son capitaine, l’avait été pour elles deux. Bordel, quelle découverte d’être ce qu’elle était, de comprendre et d’accepter ce poids. C’était ça, son existence, c’était cela sa solitude ? Non. Elle ne serait jamais plus seule, c’était pour cela qu’elle se trouvait dans ce couloir et devant cette porte marquée d’une plaque dorée au nom de Jubilation Lee barré au feutre et remplacé par un simple Jubilee. Pour cet autre raison que de faire comprendre qu’on ne s’adjugeait pas un « titre » sans en avoir été jugé digne par sa voix lorsqu’elle lui avait rendu ses lunettes tachées de sang, pour lui dire ceci et lui dire « ce n’est pas un jeu, je m’en rend compte à présent et j’ai été idiote de le croire ». Ce n’est pas dans le brouhaha des effusions qu’on va au fond des choses, c’est lorsqu’on expose sur la table ce qui nous ronge les viscères dans la plus strict intimité.
Elle frappa en se faisant la réflexion que elle aussi aurait dans les prochains jours sa plaque à accrocher.
- Entre !
Cait laissa échapper un rire, bordel…tout Jub ca… « entre », même pas la curiosité de savoir qui cela pouvait être, inconscience ou je m’en foutisme ? Il fallait mieux essayer de ne pas trop chercher à comprendre, pour peu qu’elle l’attende à poil sur son lit que ça ne l’aurait même pas étonnée. Elle ouvrit donc la porte en poussant un grognement imitant un mort vivant
- Heeeeeeeuuuuuuurrrr…Zombie Caithy veut bouffer l’cerveau des crétines qui n’prennent pas garde à quel clodo gratte à la porte. Imagine, j’aurai pu être le Violeur de l’Institut, s’il existe ! Grosse maline, t’aurais fait quoi ? Bon…ok, un violeur frappe pas à la porte, sauf si il est HYPER poli et…bordel…mais c’est quoi c’foutoir dans ta piaule ? tu t’bats toute seule avec ton ombre ou quoi ? Amy ferait une crise d’APB si elle voyait ça, déjà qu’elle menace de balancer par la fenêtre toutes mes fringues qui trainent ! Bon j’suis rassurée, au moins j’vois qu’j’te dérange pas en plein rangement… J’ai plus d’sel pour faire des crêpes, t’en as ? …Nan j’déconne…on peut..discuter ?
Enfin après avoir observé le désordre d’une chambre à l’image de sa propriétaire, geek et colorée, son regard se posait enfin sur elle.
Jubilation Lee X-Men Alpha
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Sujet: Re: Alter Ego ( Pv Captain Jub') Lun 14 Jan - 22:10
Les tirs se faisaient de plus en plus soutenus et la tension dans la pièce était à son maximum. Sérieusement, c'était quoi cette chose ? À peine l'avait-il gazé qu'il s'était transformé. Jamais cela ne se faisait aussi rapidement d'habitude. Et puis la créature était tout bonnement affreuse c'était horrible. Enfin, de toute façon, je devais m'y attendre. J'avais pas peur, ça me faisais plus rire qu'autre chose et je continuais de mitrailler dans le gras de son bide d'où sortait un gaz bleu infâme. L'autre crétin de Léon tirait aussi alors que tout le monde se transformait dans l'église. Je bougeais rapidement mais toutes mes balles semblaient être inefficaces. La créature semblait invincible alors que je me faisais attaquer de toute part. Plus de plante, plus de possibilité de me soigner, j'étais dans de beaux draps. Et voilà que les munitions manquaient, m'obligeant de continuer à tirer avec mon pauvre pistolet, si ça continuais j'allais crever.
« Tain' crêve saloperie ! »
Au même moment on toquait à ma porte, alors que, crispée sur ma manette, je continuais d'abattre ces maudits zombies. Quelle idée de jouer à Resident Evil 6, j'ai toujours trouvé ça gore et puis les vues à la troisième personne j'aime pas ça, je préfère mes bons vieux first person shooter. M'enfin, encore un jeu hors de prix qui vaut finalement pas grand chose.
« Entre. »
Qui c'était ? Bah je m'en fichais royalement alors que je mâchais mon chewing-gum énergiquement le regard pointé vers l'écran. J'étais assise en tailleure, sur le parquet, en face de mon écran de télé auquel ma console était raccordée. En chaussette, un jean bleue et une veste à capuche rouge j'étais la même que ce matin, pour ceux qui m'avaient croisés. J'avais déjà mangé et pour passé le temps je jouais à des jeux de zombies comme souvent. C'est alors que je tournais la tête pour voir qui venait de toquer et je vis Caitlyn qui jouait au zombie elle aussi. C'était certainement une coïncidence mais le bruit qu'elle fit en entrant me fit sursauter. Je la fixais alors avec des yeux écarquillés, une bulle de chewing-gum devant mon nez et mes lunettes sur mes long cheveux détachés. Elle débitait ses paroles comme souvent. De l'autre côté de mon écran, cette chère Helena que j'incarnais se faisait bouffer dans un magnifique game over alors qu'au même moment ma bulle de chewing-gum éclata dans ma bouche.
« Et merde... Pff, comme si j'avais peur, je les attends moi tes serial-violeurs ! »
Je lâchai ma manette, faisant un quart de tour sur mes fesses pour me retrouver face à face avec Caitlyn, toujours assise en tailleur, par terre. Un foutoir ? Où ça ? Je venais de ranger il y a pas longtemps elle exagérait. Bon certes, quelques boites de chewing-gums traînaient ça et là en même temps que quelques fringues et au dessus des meubles il devait aussi y avoir de la poussière, mais de là à trouver que c'est le bordel...
« Bah si un jour Amy the aspirateur warrior veut ranger mon merdier ça sera avec plaisir. Et oui, on peut discuter, Ex-captain' Jub' est toujours là pour toi ! »
Je me relevais sur mes deux jambes, regardant maintenant cette grande Caitlyn qui avait passé une épreuve pour le moins difficile.
« Au fait...
Je me rapprochais d'elle pour la prendre dans mes bras et la serrer fort. En tout bien tout honneur, c'était le câlin d'une amie qui avait toujours cru en sont élève, en sa copine, en sa pote. C'était pas facile, elle devait se poser plein de questions car on s'en pose toujours. J'étais là haut, dans la loge, et j'ai tout vu, j'ai vu la souffrance qu'elle a ressentie, je l'ai vue dans ses yeux et sur son visage. Mes bras autour de son cou, je la revoyais quitter la salle me rendant ses lunettes que je lui avait donnée. Oui, bien sur, on peut discuter et même si je suis pas une lumière, je crois savoir ce que tu es venue me dire.
… j'suis fière. »
Oui, fière, fière d'elle, tout simplement. Et de part cette étreinte, je lui témoignais toute mon envie de ne pas la perdre, de ne pas la voir changer et de toujours la voire heureuse, avec sa future femme et avec ses amis dont je voulais ardemment faire partie. Je me détachais finalement d'elle pour garder mes deux mains sur ses épaules et la fixer dans les yeux malgré que les miens soit humide d'émotion et surtout, affichant mon putain de sourire crétin.
Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
Sujet: Re: Alter Ego ( Pv Captain Jub') Mar 15 Jan - 20:40
JUB ? ARE YOU GONNA GO MY WAY ? AND I'VE REALLY GOT TO KNOW ???
- Bah si un jour Amy the aspirateur warrior veut ranger mon merdier ça sera avec plaisir. Et oui, on peut discuter, Ex-captain' Jub' est toujours là pour toi
Caitlyn haussa un sourcil tout en découvrant Jub’ trônant au milieu de son joyeux bordel. Cet univers, brouillon et enfantin, lui ressemblait complètement ? Bien évidemment, elles étaient ce que l’on nommait des « Drop Kids » toutes les deux. Eternelles adolescentes attardées adoptant un style de vie décalée et non conformiste, sauf que La P’tite Rousse commençait à se féminiser de plus en plus au contact de la femme de sa vie et puis l’âge commençait à la rattraper, l’horloge tournait sans qu’on puisse réellement en stopper la course. Il était temps d’adopter parfois un comportement plus adulte tout en préservant ce côté femme-enfant et ado terrible, ce côté qui trouvait écho dans les actes et paroles de cette jeune femme pour qui elle vouait une admiration sans bornes.
- Non mais même au jeu vidéo, t’es une quiche ? Tain mais j’t’ai déjà dit c’est pas sur un écran d’taffiolle que ça se joue c’type de jeu, autant t’acheter une portable, merde ! Viens donc squatter un peu notre grand écran d’la mort qui tue ! C’est pas pour rien que tout mon budget y est passé ! Et pis ce jeu, il pue du fion : viens tester mes flingues sur Wii, j’te prends à House of The Dead Overkill quand tu veux, demi-niakoué. Tu vas voir c’que c’est que Wonder Beaver, la flingueuse de Zombies ! Tu ramenes des chips et du coca, on claque Amy sur un bouquin et on s’éclate toute la soirée, oki ?
Avant même de lui laisser le temps de répondre et alors qu’elle s’emballait déjà l’idée d’une soirée « jeux vidéo » avec celle qu’elle considérait comme sa meilleure amie, Jub l’agrippa pour un Big Calin de la mort qui tue. Caitlyn se raidit brusquement sous le contact physique, souffrant toujours de ses fameuses réactions d’appréhension dues à un contact physique avec un tiers lorsqu’elle n’en était pas à l’initiative. Ce raidissement ne passa surement pas inaperçu puisqu’elle resta un peu imbécile, les bras légèrement écartés du corps et les paumes des mains ouvertes, « subissant » l’assaut. Le moment de flottement passa rapidement, c’était Jub, c’était elle : la seconde personne la plus importante dans sa vie. Elle avait donc gagné le droit à une tolérance à ce niveau d’intimité. C’est pourquoi, Cait’ finit par se détendre, se laissa enlacer et passa ses bras autour de la taille de la jeune femme pour apprécier au mieux ce moment partagé. Elle lui murmura avec une voix qui se voulait sérieuse mais teintée d’une émotion véritable.
- Pas ex Captain…Jamais..tu resteras toujours mon Captain, ça ne change rien, t’sais. X women, ça change rien…t’es la plus forte, mon modèle et sans toi j’y serais pas arrivé. Amy et toi, vous êtes mes « cadeaux du ciel ». Jamais je n’oublierai c’que t’as fait pour moi Jub, jamais…j’ai eu un grand frère que j’admirai au-delà de tout, j’suis fière de dire qu’j’ai aussi une grande sœur même si t’es plus petite que moi.
Jub la regardait, mains toujours sur ses épaules en un geste de fierté mais Cait cherchait un peu à éviter son regard, affichant une mine légère défaite et embarrassée, celle de la petite fille prise la main dans le pot de confiture par sa mère.
- Beuuh..Fière ? Y’a pas vraiment d’quoi, me suis fait laminée et bottée l’cul par un groupe d’évadés de Stargate qui ressemblait à la Compagnie Créole. J’ai donné un visage à l’Epic Fail : transformer Rachel en Arme de Destruction Massive à renvoyer l’Etoile Noire au Village dans les Nuages, mais pour une fois j’me suis pas pissé dessus ! Ca mérite vraiment pas d’être catapultée X Women. SJ’me demande même..heu..Si..Si Amy l’était pas, ca serait pas passé comme ça…J’suis sure que c’est…enfin bon…vous avez eu pitié quoi et pis ca vous économise une piaule. Franchement ? Tu crois que …tu crois que je le mérite ?
Elle ne pouvait se contenter d’un jugement émit par la voix métallique d’un robot, ça ne signifiait rien pour elle car Danger ne signifiait rien, pas plus que l’opinion de X Men qu’elle n’avait finalement que croisé çà et là dans les couloirs. Une des seules personnes à avoir un quelconque crédit à ses yeux restait celle qui lui avait tendu la main pour la relever et lui foutre dans la tronche et qui avait su canaliser sa fougue et la poussant toujours au-devant de ce qu’elle se pensait capable de faire ou d’être, en lui apprenant cette vérité essentielle : il n’existe aucune limite, seulement celles qu’on s’impose : libre à nous de les repousser.
Jubilation Lee X-Men Alpha
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Sujet: Re: Alter Ego ( Pv Captain Jub') Jeu 17 Jan - 9:21
Quelle bonheur m'envahissait ? C'était plus que de la fierté c'était bien plus. Le sentiment d'avoir accompli quelque chose et d'avoir réussi. Oui, j'avais accompli quelque chose, j'avais pris des élèves sous mon aile, j'en avais pris la responsabilité et j'avais donné le meilleure de moi-même pour les aider au maximum. Je leurs avais enseigné tout ce que je pouvais, tout ce dont j'étais capable et les voilà maintenant récompensées de la confiance qu'elles m'ont accordées. Je me sentais mère de deux beaux enfants et fière que ce soit elles. Je ne changerais rien de ce que j'ai fais, je ne recommencerais rien je ne fais que savourer. Et par dessus tout, j'avais gagner des amies, de vraies amies. Des personnes rares, sur qui on peu compter quoiqu'il arrive et pour qui je donnerais ma vie mille fois et aveuglément. J'étais emplie de bonheur car je sentais que j'étais reconnue, je me sentais exister et cela compte énormément pour moi. Je ne pouvais masquer mes larmes de joies qui commençaient à monter progressivement dans mes yeux faisant trembler mon sourire à l'écoute de ses mots. Cette joie était une des plus simple et des plus belle que la vie pouvait m'offrir et je ne voulais en rater aucunes miettes, pour rien au monde.
Mais on pouvait se douter de ce que Caitlyn voulait parler. Je suis aussi passée par là, j'ai vécu cette sorte d'enfer, cet illusion de la mort et de la souffrance que nous offre froidement la salle des Dangers lors d'une passation. Ces remords et cette culpabilité pleines à craquer de doutes qui nous ronges de l'intérieur. Cette boule au ventre et cette nausée qui ne cesse de nous hanter et ce corps qui tremble lorsque tout s'arrête. Réel ou pas, on n'en sait rien, on ressort différent, métamorphosé et complètement changé. Rester la même est très difficile et on a tellement de question à poser. Pourquoi ? Pourquoi ? Je ne pouvais que comprendre ce que ressentait Caitlyn. Moi aussi j'ai douté de ma légitimité et de ma place au sein des X-mens et encore aujourd'hui certains doute de mon rang, certains me reprochent de ne pas le mériter. C'est blessant, on se croit déshonoré parce que le jury à eu de la compassion pour notre pauvre âme. Cailtyn parce qu’elle était l'amie d'Amy et moi parce que j'étais une pauvre gamine orpheline qu'on avait récupérée, crasseuse dans un pauvre centre commercial. Une fille qui faisait des bêtises pour se faire remarquer et pour se sentir exister. Une fille pas très forte mais envers qui ont a pitié et qu'on a nommé X-women pour lui faire plaisir. Alors comment faire pour surmonter cela autrement que par la haine de ceux qui manigance ce que l'on croit percevoir comme une mascarade ni plus, ni moins ? Dure et difficile question. Mais lorsqu'on se retourne, lorsqu'on regarde d'où l'on vient et qu'on cesse de regarder là où les ténèbres nous hantent ; on arrive à voir du bonheur et de la joie, on voit de la reconnaissance dans des visages familiers et on se rend compte que nos doutes s’effacent lorsqu'on fixent leurs sourires. Simplement ouvrir les yeux et ne plus rester aveuglé par les doutes, c'est ce que j'ai rapidement compris et c'est ce que Caitlyn devait comprendre par elle même.
« Je sais ce que tu peux ressentir, crois-moi, je suis aussi passée par là. Tu as tout donné et tu as fais de ton mieux pour devenir ce que tu voulais être, tu le mérites donc plus que quiconque ma grande. Et... crois moi, du haut de notre perchoir, personne n'a vu de Caitlyn Elioth laminée, personne n'a vu de Caitlyn Elioth se faire botter le cul. Par contre on a tous vu une Caitlyn Elioth qui a su raisonner sa coéquipière incontrôlable. On a vu une Caitlyn Elioth qui n'a pas eu peur face à ses adversaires, on... on a vu une Caitlyn Elioth prête à se battre pour sauver des vies et sauver sa coéquipière. On a vu une Caitlyn forte... une Caitlyn courageuse et oui ! Je te le répète ! J'étais fière de toi, fière d'être ton Capitaine et fière d'être ton amie parce que je savais que je pouvais compter sur toi. Tout le monde a vu quelqu'un sur qui on pouvait compter non pas parce qu’elle avait les plus gros bras, mais... mais parce qu'elle avait le plus gros cœur ! Et cette Caitlyn Elioth là, c'est toi et personne n'a le droit de te l'enlever, personne n'a le droit de douter parce que tu le mérites ! »
Je n'avais pas arrêté de la fixer dans les yeux et ce n'est qu'à partir de ce moment que je détournai mon regard, lâchant mon emprise de ses épaules pour m’asseoir sur mon lit, les jambes tendues devant moi le regard un peu plus perdu dans le vide de mes pensées et de mes souvenirs qui effaçaient progressivement cette soudaine joie pour transformer mon visage en une expression plus normale, plus naturelle et moins émue. Aller de l'avant, toujours, suivre sa voie et sa route que le destin et notre personnalité nous trace. Ne pas jouer de rôle et rester soi-même en toute circonstance. Voilà ce que j'avais appris, voilà les dernières choses qu'il me restait à enseigner à mes deux élèves, mais ce sont les plus difficiles, les plus délicates car les plus personnelles.
Caitlyn Elioth X-Men Beta
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Sujet: Re: Alter Ego ( Pv Captain Jub') Dim 20 Jan - 10:54
Do you mean what i try to say, Jub ? Theses words i couldn't say.
Les mots. Tous ces mots qu’elle aurait aimé entendre, tous les mots qu’elle voulait s’entendre dire comme une pècheresse en quête d’absolution méditant dans la pénombre en attendant la venue salvatrice de l’ecclésiastique lui balayant d’une parole immaculée des taches trop lourdes à porter sur une conscience encombrante. Tous les mots, ceux d’une mère, ceux d’une sœur, ceux d’une amie. Face à face, âme à âme jusqu’à ce que l’émotion l’emporte et c’est ce qui se passe exactement, là, comme le non évènement d’une action qui ne changera pas la face du monde mais s’affichera comme l’un des plus précieux souvenirs de la Petite Rousse. Impénitente bavarde, truculente fanfaronne pêchant par un manque abyssal de confiance car personne, non personne, ne lui a jamais dit. Personne ne lui a jamais expliqué. Que ce qu’elle faisait pouvait être bien, qu’il y avait une fierté à tirer de ses actes, que simplement le chemin qui la conduisait à être une personne « bien » une personne dont on pourrait dire qu’elle faisait chaque jour honneur à ses choix et ses espérances. Toutes ces choses qui nous font grandir, toutes ses choses qui nous font nous forger. Il n’y avait jamais eu personne pour lui dire où conduire, où mener son véhicule sur une avenue encombrée d’anonyme, à peine noyé sous la foule indifférente et concassant. Sous la charge des paroles de Jubilée, elle afficha une expression légèrement idiote, complètement subjuguée et paralysée. Seules les larmes, perçant les paupières et roulant sur ses joues dans une solitude étonnante sans cortéger de sanglots ou de cris pour décrire le trouble immense qui l’étreignait jusqu’à ses viscères comme une déflagration de vérité dont l’explosion ping ponguait à travers son esprit. Elle la regardait s’assoir, toujours interdite et détrempée de ses larmes dont la dignité appelait à l’admiration. Ce n’était pas un chagrin d’enfant, des larmes de bonheur : c’était autre chose, de bien trop profond pour être exprimable par des mots.
- Hum..Tu…Je..
Impossible d’en dire plus alors d’un geste de la manche, elle essuya ces rivières inédites et se contenta un instant de la regarder. Comment réagir après un tel cadeau ? Quels mots ? quels regards ? Quels gestes ? Le plus facile est souvent de laisser parler son cœur et le cœur de Cait contrairement à sin esprit et son corps fortifiés par les épreuves était bien plus à vif qu’il ne pouvait y paraitre.
- Ohh..et puis merde.
Elle lui sauta dessus ! Littéralement à faire péter le lit, ses bras entourant son cou pour la tenir serrer contre elle en un geste brusque et complètement improvisé, l’écrasant sous son corps, le visage enfouis contre sa nuque. Un élan d’affection se transformant en un besoin de lui faire partager cette chaleur qui l’animait et qu’elle avait su réanimer en elle par ses mots. Elle resta contre elle une poignée de seconde, consciente de l’élan qui l’avait poussé là, elle murmura.
- Pourquoi..y’a jamais eu de Jub sur ma route, avant ? J’aurais pu…éviter tant d’conneries. Pourquoi personne m’a jamais dit…J’aurais pu…faire autrement. J’regrette tellement, sii tu savais…comment ca m’empêche de dormir…comment ca m’étouffe…comment c’est lourd à porter. Je n’ai fait que survivre depuis qu’j’suis gosse, à travers les coups d’mon père et les brimades des autres…survivre..j’sais faire. Vivre, merdre, c’est compliqué. Pardon..Pardon pour l’autre jour…je..il faut pas m’frapper…c’est..ca m’rend dingue. T’es ma meilleure amie, je t’aime mais j’ai eu des sales moments. Ca cicatrise pas, ca cicatrise jamais. J’en parle jamais.
Elle resta un instant silencieuse, avant de se décoller et de la surplomber pour se forcer à sourire.
- Hum…Vais pas t’souller avec ces conneries, tu vas encore dire que j’suis une pisseuse qui chiale…Dis..Ca..Ca te dirait de venir boire un verre en ville ?
Jubilation Lee X-Men Alpha
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Sujet: Re: Alter Ego ( Pv Captain Jub') Ven 25 Jan - 13:16
Projetée en arrière, heurtée de plein fouet par cette spontanéité soudaine. Ce n'était pas nouveau en ce qui la concernait, mais pourtant cela gifle toujours autant que les premières fois ou ça vous arrive. Et comme si mon étreinte n'avait pas suffit, elle se rua sur moi. Ses yeux humides chatouillaient mon cou me donnant des frissons qui parcouraient mon corps alors qu'elle me serrait et me serrait encore m'étouffant de son affection sans borne. On est amie maintenant, n'est-ce-pas, Caitlyn ? Amie pour la vie et jusqu'à ce que la mort nous sépare. Ça sonne comme une union, peut-être moins étroite et fusionnelle que le mariage mais tellement différente. Pas plus beau pas plus fort, simplement complémentaire et même capital pour la petite rousse qu en avait besoin, un besoin vital. Elle n'était plus à plaindre désormais, il fallait qu'elle le sache qu'elle avait de la chance de posséder auprès d'elle celle qu'elle aimait d'amour et d'amitié. Ainsi il ne pouvait y avoir aucune concurrence et le bonheur ne pouvait que nous envahir et emplir nous poumons, chassant l'air et remplaçant notre carburant. Oui, désormais, Caitlyn, tu carbureras au bonheur, à la joie et au rire et, parole de Lee, tu ne seras pas déçue. Me surplombant dans une posture tendancieuse, je me rendis alors compte que la porte était toujours ouverte et que n’importe qui qui passerait devant à l’improviste ne pourrait s'empêcher d'y voir là le scoop du siècle. Mais finalement en ce moment je ne m'en préoccupais pas, je regardais cette grande rousse m'inviter boire un coup pour fêter ça.
« Je sais ce que c'est de porter un lourd fardeau Cait'. Mais si tu veux on pourras tout ce dire et les porter ensemble, ça sera plus facile, hein ? On se dira tout comme des vraies copines. »
Se dire tout, l'avais-je déjà fait à quelqu'un ici, en ce monde ? Je ne croyais pas et je ne me souviens pas m'être avoué à quelqu'un. Certainement que Xavier le sait et que ceux qui m'ont sauvés le savent aussi mais si c'est le cas il l'ont deviné, sans que je n'avoue rien. On m'avait déjà dit que parler faisait du bien , mais le plus dur n'est pas de parler mais de trouver avec qui le faire, la bonne personne, celle de confiance celle avec qui on se sent en confiance. Caitlyn était justement la seule personne avec qui je pouvais faire cela, la seule que je n'avais jamais rencontré et que je ne voulais pas perdre.
« Oui ça me dit, même si j'ai visiblement pas trop le choix... Ahah ! »
Je parlais de la façon qu'elle me maintenait sur ce lit sans que je puisse ni bouger, ni broncher.
« Mais avant je dois te dire encore une chose. »
Les choses sérieuses recommençaient et je me détachai petit à petit de son étreinte pour me redresser à mon tour. Du bout des doigt je tirais un tiroir de ma table de chevet pour en sortir une paire de lunette rouge. Je les retournait dans mes mains pour ensuite délicatement les passer sur le front de Cait' :
« J'en ai une paire, tu en as une paire. Ça veut pas dire que tu dois être comme moi, ça veut dire qu'on est amie. Alors s'il te plaît ne les abandonne pas sur ton chemin, je veux pas perdre mon amie. D'accord ? »
Je faisais référence à la sortie de la passation de Caitlyn lorsque cette dernière était partie en trombe, déposant ces mêmes lunettes dans mes mains sans un mot. Le sang les entachait mais ce n'était pas ce qui m'avait offensé ce jour là, mais plutôt cette promesse brisée et la perte d'une amie qui n'avait certainement plus assez confiance en son capitaine. Je l'avais emmené où elle voulait aller mais je ne l'avais pas aider à changer d'avis, la précipitant dans la salle alors que cela ne lui importait plus. Ne voyant en sa possible promotion qu'une satisfaction personnelle j'avais été égoïste et aveuglée par cet égoïsme. Alors lorsque ces verres rouges sang avaient touchés mes doigts, je ne lui en voulu pas et je ne lui en veux pas non plus aujourd’hui. Elle m'a fait prendre conscience de la difficulté de mener ses élèves vers le bonheur et en quelque sorte ce fut un mal pour un bien.
Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
Sujet: Re: Alter Ego ( Pv Captain Jub') Lun 28 Jan - 9:42
J'en ai une paire, tu en as une paire. Ça veut pas dire que tu dois être comme moi, ça veut dire qu'on est amie. Alors s'il te plaît ne les abandonne pas sur ton chemin, je veux pas perdre mon amie. D'accord ?
Elle avança légèrement la tête pour la laisser la ceindre de son emblème à la manière d’une reine recevant là son insigne et sa haute dignité. L’instant était baignait d’une signification lourde et sincère non pas dans ce passage de relais et ce symbole d’amitié entre une x Woman à une autre, mais surtout dans l’apaisement qui l’y avait mené : Caitlyn acceptait enfin, les doutes persisteraient, bien entendu puisqu’une vie sans doutes n’a pas lieu d’être, mais ils se feraient moins mordant puisque sa capitaine la reconnaissait digne d’être ce qu’elle était devenue. Elle se laissa faire, agenouillée sur ce lit de chambre d’éternelle adolescente devant celle qu’elle respectait le plus et qu’elle aurait avoir eu comme sœur. Sans le savoir, et c’est sans doute bien plus tard, que cette devise qu’elle avait fait sienne : « une main qui guide, pas une main qui cogne » trouvait son origine à travers les faits et gestes de ce petit bout de femme qui avait su l’apprivoiser. Alors que Jub baissait la main une fois son œuvre terminée, elle intercepta cette main qui passait le long de son visage pour la serer dans la sienne avec douceur. Plus de peur, plus de malaise : la proximité physique avec elle allait donc de soi à présent, fat assez rare pour être noté.
- Une seconde. Il faut qu’tu saches, si je te les rendu c’est parce que t’avais pas été à la hauteur, toi…C’était moi. J’pensais pas être digne de ton cadeau, qu’j’avais tout foiré. J’ai jamais voulu..hum..tu vois, quoi. J’crois qu’on t’le dit pas assez, demi-naine, t’es extraordinaire, c’est un honneur d’être ton amie. J’te promets de les porter avec fierté pour tout ce qui nous relie, toi et moi.
Pour ponctuer sa phrase, elle prit la tête de la jeune fille entre ses mains et lui déposa un baiser sur le front en un geste d’affection. Cette touchante cérémonie terminée, elle se redressa et quitta le lit laissant enfin Jubilée complètement libre de ses mouvements.
- Bien, bien, bien ! Prochain objectif : le mariage ! Merde, j’ai hâte d’y être rien que pour voir ta tronche en « vraie » fille, avec robe et tout l’bordel ! J’sais que ca s’fait pas trop mais dis-moi, t’as un cavalier en vue, ou une cavalière hein…J’ai toujours eu tendance à croire que t ’étais d’mon bord en fait. D’façon, si tu veux venir accompagnée, tu peux du moment qu’s’est pas un bourrin qui casse tout et fout la cérémonie en l’air auquel cas, Amy lui dévissera la tête pour lui chier dans l’tronc.
En parlant d’vétements…tu te changes si je te traine dehors, ton look « Hello Geekette » ca colle pas avec les bars chelou dans lesquels j’traine. On va pas s’faire une soirée filles genre « secret girls » ou « téléphone secret », ni de soirée pij à bataille de polochon ! Et pis j’te préviens, j’ai une sacrée descente, parole d’irlandaise, j’avais un pote informaticien qui créchait des fois a Belfast, Adrien Kurk qu’il s’appelait, on s’faisait des concours de « certes : tu bois » avec son pote Louis ( Fi) je gagnais à chaque fois. J’espère que tu tiens la route parce qu’on ne part pas la bas pour manger des chips, t’entends, des chips.
Elle se dirigea vers la porte de la chambre.
- Je reviens, vais laisser un mot en plus d’un texto à Amy Extinctor Warrior. C’est son cours du soir, j’veux pas qu’elle s’inquiète, les dernières nuits ont été difficiles.
Jubilation Lee X-Men Alpha
Messages : 2056 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 29
Sujet: Re: Alter Ego ( Pv Captain Jub') Lun 28 Jan - 23:36
Le voilà le cruel dilemme. La chose quelle redoutait le plus. Ce qui l'empêchait de dormir la nuit, ce qui la tourmentai, la perturbait vingts quatre heures sur vingts quatre : sa tenue, le mariage, son allure... Oui, des fois j'aimerais bien parler de moi à la troisième personne mais là, il fallait avouer que je n'allais pas y couper. La remarque sur mes vêtements m'enfonça encore plus dans mon lit tel un coup de massue sur mon identité. Et si ce n'avait pas été Caitlyn qui m'avait fait ces remarques ? Qu'aurais-je dis ? Comment aurais-je réagi ? Mal, sans aucun doute. Ne jamais, au grand jamais, s'aviser de parler de mon look c'est un plaisir irrationnel que j'ai à regarder ce ciré jaune que je porte sous toutes les formes et toutes les coutures. Manche courte, manche longue, tombant sous les genoux, arrivant au dessus de la taille. J'en ai des multitudes mais il reste unique, cette couleur criarde frappant au visage comme un direct du droit. Il ne peut y avoir meilleure représentation de moi. Et... quoi ? Un cavalier ? De son bord de...
Je faisais d'un coup la moue, au fur et à mesure qu'elle débitait j'enfonçais ma tête dans mes épaules, baissant le regard, ce regard de chien battu. Qu'est-ce-que j'en savais si un cavalier voudrait bien de moi ? Qu'est-ce-qu'ils pouvaient me trouver, hein ? Ils n'ont jamais fait que se moquer de moi de toute façon soit parce que j'étais chinoise d’origine, soit parce que j'étais petite, soit parce que je m'habillais bizarrement ou bien parce que je méritais même pas d'être X-men. Alors quoi ? Un cavalier ? Pff, même pas en rêve ! Pourtant, Caitlyn posait exactement l'ensemble du champs de question qui pouvait me perturber, m'embêter, me mettre en colère ou en rogne. Susceptible parfois, en colère rarement sauf pour ces questions personnelles qui me ramenaient à chaque fois face à ce que je redoute le plus dans la vie. De son bords, non, je n'étais pas de son bords et je pense que ces choses là on les sens lorsque vient la puberté. Je n'ai aucune expérience, et je n'ai eu aucune expérience sérieuse mais... Pourquoi est-ce si dur d'en parler, d'agir ? Malgré cela, c'était Cait' et je ne pouvais lui en vouloir c'était en quelque sorte la seule personne qui pouvait me sortir ce genre de réflexion sans que je boude pendant des siècles, sans que je la frappe. Peut-être était-ce elle qui avait encore pleins de choses à m'enseigner, des choses de la vie que je n'ai pas pu ou pas osé découvrir. Une grande sœur montre-t-elle à sa petite sœur comment on doit se comporter en société ? Était-elle un exemple à suivre ? Pas vraiment mais pourtant elle serait mon exemple, à moi.
« Je... Heu... Une robe ? Attend, attend... Je sais pas si c'est le bon rôle pour moi là... Enfin... Ça me touche vraiment et.. Hum... Je sais pas ce que je devrais faire, ce qu'il faut que je fasse comment faut que je marche... Oh et puis merde, j'suis bien dans mon jean et mon ciré jaune et j'vous merde ! Enfin... pas pour de vrai, pas toi et Amy hein... mais... bref. »
Passant mes mains sur mon visage, je ne savais pas vraiment quoi lui répondre, mais mes mimiques trahissaient ce que je pensais.
« J'ai pas de cavalier et j'en ai pas besoin... C'est pas obligé hein ? Tu sais les garçons et moi... Enfin ça veut pas dire que j'suis comme toi et Amy hein ! J'ai pas dis ça ! Mais... Oh... hum, non j'ai rien contre ça non plus... Ça me dérange pas ça... Putain aide moi aussi tu vois bien que je m'enfonce ! »
Ce reproche était faussement sur le ton de la blague, comme pour changer de sujet, comme pour dédramatiser ce drame personnel qui me pourchasserait certainement pour l'éternité...
« T'es sur qu'il faut que j'me change ? J'suis trop moche pour être sortie hein... Ouais.. je vois mais le problème c'est que... J'mets quoi ? Des talons à la Frost et un débardeur à la Husk ? J'suis une chinoise naine j'te rappelle ! »
Et elle allait partir, comme une voleuse pour soi-disant alerter son amour. Me laissant potentiellement avec mes doutes et mes angoisses. En temps normal pour évacuer ce stress j'aurais envoyer paître n'importe qui mais à... Là c'était différent, c'était Cait' qui me le demandait et je voulais encore une fois être suffisamment à la hauteur pour elle, ne pas tout gâcher, pas comme à chaque fois...
Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
Sujet: Re: Alter Ego ( Pv Captain Jub') Mar 29 Jan - 9:26
A L'institut, y'a une Jub, A L'institut, y'a une Jub, Et la jub est jaune piou Et la jub est jaune piou
L’art de mettre les pieds dans le plat, on peut dire que Miss Elioth était passé professionnelle dans le domaine. Jamais par méchanceté, rarement par maladresse, toujours par excès d’innocence ! Et la voilà tarabiscotant une Jubilée sur cette partie de sa vie privée qu’elle ne dévoilait jamais. On ne peut offrir en permanence qu’une même face de son être à ceux que l’on aime. Pour nous aimer et nous accepter dans toute notre complexité et notre fragilité, il leur faut savoir composer avec nos fêlures, nos forces et nos faiblesses. Puisqu’une fois de plus, la vérité est là et il faudrait bien un jour que cette demi-naine jaune soit prête à l’entendre : on n’est fort que pour et avec les autres, ensemble nous tenons ; Divisés nous chutons.
Jubilée et son no look cachait des incertitudes plus grandes et elle exprimait avec difficultés. Cait interdite s’arrêta à mi-chemin avant de franchir le seuil et se tourna, une expression interloquée peinte sur les traits de son visage. Elle ne s’était pas attendue à de « telles confidences qui pouvaient aisément se lire à travers les lignes de son discours gauche et embarrassé. Une telle faille était un trésor pour quelqu’un à la répartie aussi cinglante que celle de notre charmante mais caustique Petite Rousse. Mais elle maitrisait à présent assez les rudiments de la psychologie pour ne pas forcer le passage comme la dernière des bourrines. Elle se contenta de poser le bras sur l’encadrement de la porte afin d’y reposer sa tête et de lui adresser un sourire complice.
- Woah Captain…tsss tsss…tu vas attaquer la falaise à force de ramer ma belle. Hey, j’ai pas dit de se la jouer classe mannequin, andouille. Juste, tu me passes sur le dos un truc plus neutre que du jaune pétant à te faire renommer le Poussin Piou. T’es une mignonette brune, essaye donc une couleur moins criarde et plus neutre pour le haut, quelque chose de plus chaud, un bleu foncé par exemple…Avec une veste en cuir au-dessus , tu vas rameuter tous les loups des environs a l’institut. Bon, je vais vois ce que j’peux chopper dans mon armoire pour toi, ca te va mon cuir rouge ? Avec un bleu et le jean que t’as sur e cul, ça sera super et pour une fois que c’est moi qui te passe des fringues. Tu sais, t’as pas a paniquer, on est amie non, plus que ça même et je suis aussi là pour t’aider. J’vais t’confier un secret, moi non plus ca n’a jamais été mon truc, les fringues, les mecs, les filles…J’essayais de me planquer sous un uniforme à la con , un no look pour passer le plus inaperçu mais au bout d’un moment, raz la caisse. Jubilee, il est grand temps de faire surgir tout ce que t’as à l’intérieur de toi et de montrer au peuple quelle pépite d’or tu es ! Fais-moi confiance, s’te plait, ok ? On change juste le haut et une veste en cuir…C’est tout : promis ! Et puis hop, en moto et cassos , j vais te chercher tout ça, no stress.
Et pis, pour parler cru : tu as un de ces joli ptit cul, on en croquerait ! Parole de lesbienne ♥
Over pour Miss Elioth, la suite dans In Vino Veritas.
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Sujet: Re: Alter Ego ( Pv Captain Jub')
Alter Ego ( Pv Captain Jub')
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