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Sujet: After the Storm (pv Amy De Lauro) Sam 12 Jan - 18:08
Je suis une fontaine de sang Avec la forme d'une fille Tu es l'oiseau sur le bord Hypnotisé par le tourbillon
Bois moi - fais moi me sentir réelle Trempe ton bec dans le courant Le jeu auquel nous jouons est la vie L'amour est un rêve à double sens
Laisse moi maintenant - Reviens ce soir La marée te montrera la voie Si tu oublies mon nom Tu t'égareras Comme une orque Pris au piège dans une baie
Je suis un chemin de cendres Brûlant sous tes pieds Tu es celui qui me dirige Je suis ta rue à sens unique
Je suis un murmure dans l'eau Un secret que tu dois entendre Tu es celui qui devient distant Quand je t'attirais à mes côtés
Je suis un arbre qui produit des coeurs Un pour chacun que tu prends Tu es la main du cambrioleur Je suis la branche que tu casses
Elle regardait d’un air faussement absent les chairs de sa main droite que l’infirmière venait de reconstituer. Plus aucune trace de blessures de cette terrible charge qu’elle avait drainée à travers les câbles électriques arrachés à même le sol de la Salle des Dangers ou du moins de l’illusion qu’elle avait produite sur son esprit. Ce qu’il y avait de plus effrayant depuis sa sortie de cette salle restait une relative absence d’émotion, comme si d’un point de vue extérieur, on la décrirait comme déphasée avec la réalité ou emprisonnée dans une souffrance muette et terrifiante. Les infirmières avaient suggéré un état post traumatique qui allait passer rapidement mais seule sa compagne pouvait toucher du doigt l’état de délabrement mental d’une élève sortant d’une telle épreuve. Pourtant elle était capable de sourire et de répondre à ses interlocuteurs mais c’était des moments comme celui-là qui trahissaient le point de rupture de ce qu’une psyché pouvait endurer dans ses derniers retranchements. Ce moment précis où elle semblait comme en extase devant la régénération de son propre corps avec une expression d’une tristesse désespéré sur le visage. Comme Amy ne la quittait pas d’une seconde elle rompit le silence comme pour elle-même mais avec un ton teinté d’une gravité sans appel.
- Ca parait si simple à reconstituer…si simple à réparer. Comme si…rien ne s’était passé, ca ne se voit même pas mais…mais ça ne marche que sur la chair, c’est bien dommage.
Elle laissa enfin choir sa main pour jouer, assise sur la table d’opération, avec son bracelet frappé du nom d’Amy avec un sourire nostalgique accroché au coin des lèvres.
- Epouse…c’est le plus beau titre dont je puisse me parer, t’sais. L’reste, c’était juste de la prétention et des espoirs un peu désuets, comme quand tu reçois une montre en or et qu’en grattant l’doré, tu tombes sur du laiton en dessous. Je n’ai pas la force de regretter sinon, je crois que j’aurais à regretter chacune des choses que j’ai faites dans cette salle. Si je me mets à y penser j’ai peur d’plus trouver la force de sortir de mon lit. J’ai eu une sale journée on va dire.
Elle inclina la tête et joignit les deux mains entres ses cuisses en une posture faussement décontractée son sourire s’estompant de secondes en secondes. Elle redoutait un peu se moment, l’ayant retardé plus que de raison mais le sachant inévitable de toute manière.
- Nous y voilà… Débriefing ? Tu veux c’que je te dise quoi ? Parce qu’entre nous…il me reste juste encore un peu de force pour que tu m’engueules, que tu m’traites d’irresponsable, tout ce que tu pourras m’sortir, je me le suis déjà dit en pire…Penses c’que tu veux mais l’Over Run..j’suis certaine, j’y serais parvenue à la contrôler, j’en serais revenue…on a déjà vu ça toi et moi non ? J’y suis arrivée une fois avec toi là j’y serais arrivée aussi. Enfin…j’crois…peut-être…Oh et puis pour c’que ca aurait pu en changer. L'invulnérable Fuzzy, la Grande Fuzzy, La Destructrice de Jubilée. Han ! J’me suis fait avoinée sévère, comme une débutante ! J’parle même pas d’ma psychologie à deux balles, non mais…on aurait dit une gamine flottant dans la robe de bal de sa mère. J’me suis ridiculisée, ah ça, ça devait être quelque chose vu d’en haut. P’tain mais vous vouliez quoi aussi j’ai jamais été chef d’équipe leader c’est pas mon truc moi j’ai plus l’habitude de faire c’qu’on m’dit ou d’agir seule mais commander, c’est pas mon truc. Ca met tellement d’pression que…que..ca m’embrouille les neurones. Faut pas s’étonner après que je fasse n’importe quoi. Tu peux m’crier si tu veux, mais fais le vite qu’on passe à autre chose je ne suis pas dans ma plus belle humeur, je rêve d’une douche et de passer le reste de cette foutue journée à m’gaver de chips en regardant des redifs à la con à la télé. M’en fous si j’prends du cul, d’façon pour ce que ca m’a servi l’entrainement physique tout à l’heure, j’aurais su, j’aurais repris des frites hier soir…c’est tout c’que ca m’évoque.
Elle afficha une fausse moue boudeuse, dissimulant tant bien que mal les failles qu’on ne pouvait deviner sous ce discours factice noyé d’approximations et de propos purement caitlynien. La Ptite Rousse lui jeta un œillade un peu navrée de manière oblique sans bouger de sa position.
- Heu…tu es très fâchée ?
Amy de Lauro Agent du BAM Gamma
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Sujet: Re: After the Storm (pv Amy De Lauro) Dim 13 Jan - 0:32
Mardi 18 Septembre – 09 : 06 A.M.
Lorsqu’elle l’avait vu ressortir de la Salle des Dangers, Amaranth c’était figée ; la colère froide, la volonté de soutenir et de s’excuser, tout avait disparut devant le visage de Caitlyn, glacé jusqu’au plus profond de l’âme. Ce visage, il la hanterait encore longtemps : un visage vide, un visage creux, celui d’une étoile morte. Un coup au cœur, qui l’avait laissé branlante et mécanique. Elle ne l’avait pas prit dans ses bras, elle ne l’avait embrassé ni ne c’était excusé, elle était resté là à regarder celle qu’elle aimait passer, passer à côté d’elle, indifférente. Etat de stress post-traumatique ? Elle en était presque à l’espérer, car ce visage, elle l’avait déjà vu, elle l’avait déjà porté ; elle l’avait refusé, car cela lui avait couté son amour. On ne pouvait pas perdre sentiments et émotions sans perdre son amour.
Amaranth resta figée, immobile comme une statue, le souffle coupé, alors qu’elle aurait voulut s’enfuir loin, loin d’ici, abandonner toutes ses promesses et tous ses serments, vivre normalement loin de ces « supers-héros », vivre avec Caitlyn. L’avait-elle perdue ? L’avait-elle perdue comme son aimée l’avait perdue elle, au sortir de cette même épreuve ? Cette pensée lui glaça le sang, l’effrayant plus que toute autre, fissurant jusqu’à ses masques. Les larmes ne coulèrent pas, car elles furent bloquées par les membranes nictitantes, mais la douleur était là, ainsi que la peur. Elle regarda le sang couler, faisant le parallèle avec son propre sang ; le prix du sang, elles l’avaient désormais toutes les deux payées, mais s’il apportait la puissance, il apportait le doute, la douleur, et la perte de l’humanité.
Fuzzy passa à côté d’elle, en décalage par rapport à son environnement, en décalage par rapport à elle. Un nouvel éclat était en approche, et alors même qu’il ne restait du reflet d’Amy qu’un miroir fendu, c’était au tour de Caitlyn de se briser, et les rôles seraient inversés ; soit elles s’effondreraient ensembles, soit elles parviendraient à se tirer de la vase dans laquelle ils les avaient mises, toujours ensemble, mais Nephilim devrait être forte, car elle n’avait plus le droit à l’erreur.
Seuls les pas des autres X-Men dans le couloir la forcèrent à bouger, ne voulant plus avoir à faire à eux tant qu’elle n’aurait récupéré Cait’. Comme l’ombre d’un fantôme, elle rejoignit cette dernière, marchant derrière elle, sans mot dire, sans même respirer, son visage peiné ne pouvant détacher ses yeux de la chevelure rousse qui lui tournait le dos.
En un instant, elles arrivèrent à l’infirmerie, et Amaranth resta debout alors qu’Irina Cameron régénérait les blessures de son aimée. Les infirmières lui avaient parlée, l’avaient diagnostiquée, avaient soignée son corps, mais Fuzzy restait toute aussi perdue dans le néant. Cependant, avec sa main revinrent ses émotions, et l’étonnement premier céda place à la tristesse. Enfin… Enfin de l’humanité…
- Ca parait si simple à reconstituer… si simple à réparer. Comme si… rien ne s’était passé, ca ne se voit même pas mais… mais ça ne marche que sur la chair, c’est bien dommage.
Un frisson, un frisson fut la seule réponse qu’Amy ou Amaranth furent en mesure de fournir, ayant comprit le message. Sauver la chair, faisable, sauver l’esprit, faisable, sauver l’âme… c’était à elle d’y arriver, désormais. L’italienne faisait face à l’irlandaise, silencieuse et distante, ne sachant que faire ou ressentir.
Caitlyn tentait de changer de sujet, tentait de la rassurer, de diminuer les dégâts ; était-ce si facile de la berner ? De la museler ? Non.
Epouse n’était pas qu’un titre, pas qu’un état de fait, c’était un engagement, une promesse et sous-entendait nombre de chose, comme celle qui venait de leur coûter à toutes les deux. Prétention et espoirs désuets ? Oui, on fantasmait et rêvait sur les X-Men, alors qu’au final, cela coûtait plus d’y appartenir que de suivre leur exemple ; devenir X-Men, c’était renoncer à sa vie pour protéger celles d’autres, cause noble en laquelle Amy n’avait jamais autant douté que depuis qu’elle y participait. Pas la force de regretter, cela signifierait qu’elles regretteraient plus tard, et que les éclats devraient se briser plus tard. Bonne ou mauvaise nouvelle ? L’italienne n’en savait rien, elle savait juste que cela se passerait. Caitlyn avait eut une sale journée ? Elle était à peine commencée…
Le sourire de la Ptite Rousse s’éteignit.
Le débriefing, parce qu’il en fallait un ; il en fallait toujours un : comprendre leurs erreurs, pour progresser. Mais Caitlyn voyait son échec, elle ne pouvait concevoir qu’on ne lui avait laissé de chances de victoire. Pour Fuzzy, elle avait merdé, du début à la fin, et quoi que la X-Woman pourrait lui dire, elle se le serait déjà reproché en pire. Nephilim était donc ainsi ? A enfoncer ceux qu’elle aimait, Celle qu’elle aimait, là où justement elle aurait dût la soutenir ? Sans doute prenait-elle pour tous les X-Men à l’instant présent, et elle acceptait ce fait si cela pouvait soulager Caitlyn. Se sacrifier pour les autres, n’était-ce pas cela qu’on leur demandait ? La seule est unique chose qu’on demandait à ces soldats de la mutanité ?
L’OverRun… les masques se brisèrent dans un flou de tristesse à ce mot. Peut-être que Caitlyn en serait revenue, peut-être qu’elle l’aurait contrôlé, Amy n’en savait rien, elle savait juste avoir eut peur de la perdre, encore.
Elle ne c’était pas faite avoiner, elle c’était faite pigeonner, nuance. Et c’était en partie la faute de Nephilim ; elle n’était la seule responsable, mais elle avait plus de responsabilité que les autres là-dedans : elle avait laissé ce dérouler la mascarade. La raison pour laquelle elle avait été écarté de la création de la passation de son aimée était simple, en réalité : elle ne l’aurait pas acceptée. Jubilee l’avait fait, Domino l’avait fait, ceux qui avaient tenus ou tenaient encore à Fuzzy avaient courbé l’échine devant le Professeur X, mais Nephilim ne l’aurait pas fait ; elle ne lui était pas loyal à lui, elle était loyale à sa cause, ce qui causait une très grande différence. Hors de question de lui obéir aveuglément, hors de question de le croire et de le suivre jusqu’au bout du monde…
Et Caitlyn qui continuait de se flageller, offrant un échantillon vocal de ce qu’elle s’infligeait depuis tout à l’heure mentalement. Sa psychologie, n’était-elle pas sa réussite dans cette mission ? Avoir raisonné et sauvé « Rachel » au détriment de sa propre vie ? Elle ne c’était pas ridiculisée, pas aux yeux d’Amy. Mais ce qu’ils attendaient d’elle, même Nephilim l’ignorait.
Non, Caitlyn n’était pas une leader, elle était l’élément qui formait le cœur d’un groupe ; pas la tête, le cœur. Elle soudait les autres autour d’elle et ne les commandait pas, elle les guérissait. Si elle avait dût obtenir un pouvoir à la mesure de ses actes, elle aurait eut le pouvoir de guérir les maux des autres, recollant les morceaux brisés ; mais qui en ferait de même pour elle, si ce n’était Amy ?
- Tu peux m’crier si tu veux, mais fais le vite qu’on passe à autre chose je ne suis pas dans ma plus belle humeur, je rêve d’une douche et de passer le reste de cette foutue journée à m’gaver de chips en regardant des redifs à la con à la télé. M’en fous si j’prends du cul, d’façon pour ce que ca m’a servi l’entrainement physique tout à l’heure, j’aurais su, j’aurais repris des frites hier soir…c’est tout c’que ca m’évoque.
Toujours assise sur son lit, Caitlyn la regarda de biais, concluant à son discours : était-elle fâchée ?
Amaranth la regarda derrière ses membranes nictitantes, ne parvenant à être impassible, coupable qu’elle était. Elle fit un pas, puis un autre, et un troisième, le tout en autant de secondes, pour venir se placer devant Cait’, face à elle. Deux nouvelles secondes s’écoulèrent alors qu’elles se faisaient face, puis l’italienne n’eut qu’un geste. Pas de mots, un geste. Un unique geste pour toute réponse.
Elle l’enserra dans ses bras, la soulevant involontairement de la couche pour la maintenir contre elle, une main dans la chevelure à lui caresser doucement la nuque alors que son menton était collé à l’épaule de son aimé, et que sa tempe reposait contre la sienne. Elle était là, elles étaient là, ensemble, et elles s'aimaient, c’était tous ce qui importait.
Caitlyn Elioth X-Men Beta
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Sujet: Re: After the Storm (pv Amy De Lauro) Dim 13 Jan - 9:31
Parfois les mots ne veulent pas sortir, ils s’étranglent, ils luttent et n’arrivent pas à trouver une issue, ils s’oublient et voyagent, ils ne portent rien qu’un peu de sens là où parfois il n’en faut pas, là où parfois tout à déjà été dit. Parfois ils s’adultèrent et ne veulent pas concéder ni trancher. Sont-ils pour autant nécessaires ?
Parfois les mots sont inutiles, ils deviennent encombrants et même une description semble superflue, les yeux du cœur sont fait pour ressentir, pas pour observer. On se prépare aux palabres comme on part en guerre, arguments aux lèvres, cœur dans la bouche et larmes aux sources des iris, mais en un geste tout est dit : tout est fait et rien d’autre qu’un silence pour ceux à qui on abandonne l’exploit d’un jugement qui sera toujours en dessous de ce qu’on pourrait y voir.
Elle connaissait Amaranth dans ses moindres renoncements, dans ses moindres flous ou elle se perdait. Elle savait que cette absence de réactions trahissait bien plus que les mots n’auraient pu dévoiler, elle savait depuis qu’elle était sorti de cette salle que la peur lui vrillait le cœur. Cette peur de se voir si brisée, anéantie et laissé exsangue sur le sol, qu’on ne pouvait redémarrer cette subtile mécanique du cœur, qu’on ne pouvait repartir depuis un énième point zéro et qu’il faudrait nécessairement en repasser par les éclats pour se reconstituer encore et toujours.
Elle fit exactement la bonne chose, d’instinct, comme toujours. C’est lame qu’il fallait faire taire, c’est elle qui déclamait les mots comme un robot et martelait son esprit en une séance injuste de flagellations. X Women ? Cela prenait un autre sens, là dans ses bras…un autre sens…bien plus vaste. C’était la fin d’un rêve, le début d’un autre. X Men , l’idéal d’un homme nommé Charles Xavier, non ce n’était pas cela. Xavier n’était qu’un instrument, comme eux tous. Il ne s’agissait pas de la vision d’un homme, mais de l’homme d’une vision. La nuance était subtile mais gigantesque, c’était leur rêve à tous, et charge de l’animer comme bon lui semblait. X men c’était avoir une conviction, sa conviction. C’était là toute la leçon de cette épreuve.
Elle la serra dans ses bras, s’y agrippa de toutes ses forces, de toute son âme, de tout son être, fétu de paille dans leur tempête. Lèvres contre son oreille pour être plus proche des cœurs, elle balbutia, voix tremblante d’abord puis prenant de plus en plus d’assurance alors qu’elle parlait.
- C’est l’amour qui changera c’monde, c’est ma vision de choses, c’est ce qu’il y a de plus noble, de plus grand, de plus indestructible et c’est pour ça qu’j’me suis battu, pour l’amour sous toutes ses formes, passion, amitié, compassion…pour les sentiments. Personne ne m'enlèv’ra ça ! Personne ne peut, aucun philosophe, aucun X Men, aucune passation. J’vais bien mon amour, je suis revenue pour toi comme t’es revenue pour moi. J’ai trouvé ma vérité et elle m’aidera à tenir. Je ne vais pas pleurer, pas ici…peut-être tout à l’heure, sous tes ailes, « chez nous » mais pas ici…je suis Caitlyn Elioth- De Lauro, la main qui guide, pas celle qui cogne. J’ai jamais prétendu à être autre chose, ça et celle qui t’aime.
Un baiser chaste sur la tempe, empli d’une tendresse infinie.
- J’ai jamais été seule là-dedans…jamais, tu étais là, à chaque seconde, à chaque geste, à chaque souffrance, j’ai jamais été seule…jamais.
Amy de Lauro Agent du BAM Gamma
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Sujet: Re: After the Storm (pv Amy De Lauro) Dim 13 Jan - 22:14
Caitlyn lui rendit son étreinte, tellement forte, tellement douce ; elle était là, elles étaient ensembles. Elle lui parla, déposant les mots dans le creux de son oreille. Fuzzy avait donné ses tripes pour ceux qu’elle aimait, d’amour, d’amitié ou quelqu’en soit la raison, et c’était peut-être cela que Xavier avait voulut voir. Nephilim n’en savait rien et irait s’excuser en temps voulut, aujourd’hui elle ne voulait plus entendre parler d’X-Men. Personne ne pouvait ôter à Caitlyn Emilie Elioth ses sentiments, sa gentillesse, sa présence, mais l’italienne savait mieux que quiconque que c’était de l’intérieur que ses choses se consumaient, non de l’extérieur. Tel n’était pas le cas de son aimée, pour son plus grand bonheur.
- J’vais bien mon amour, je suis revenue pour toi comme t’es revenue pour moi. J’ai trouvé ma vérité et elle m’aidera à tenir. Je ne vais pas pleurer, pas ici… peut-être tout à l’heure, sous tes ailes, « chez nous » mais pas ici… je suis Caitlyn Elioth de Lauro, la main qui guide, pas celle qui cogne. J’ai jamais prétendu à être autre chose, ça et celle qui t’aime.
Ses paroles, et un baisé, heureusement qu’Amaranth avait les membranes nictitantes, sans quoi ses larmes se serraient enfuies. Caitlyn ne c’était pas sentie seule, ne s’était plus sentie seule, dans cette Salle qui lui avait pourtant tant couté, et ce à chaque passage. Le cœur d’Amy avait été là, mais elle était coupable qu’il n’y eut que son cœur.
- Je suis désolée de pas avoir sût… Ils m’ont rien dit pour la passa, parce qu’ils savaient que je cafterais. C’était ma spécialité quant j’étais môme, et je crois que ça l’est toujours aujourd’hui, avoua-t-elle, bien que Caitlyn connaissait déjà l’histoire de ses jeunes années.
Elle allait pleurer, oui, Caitlyn allait pleurer ; Amy le savait, cela arriverait plus tard. L’italienne était experte dans l’art de s’effondrer, et l’irlandaise dans celui de la soutenir. Aujourd’hui, elles inversaient les rôles, et c’était à elle de créer le cocon réconfortant et protecteur pour celle qu’elle aimait, à elle de trouver les gestes et les mots pour recueillir les larmes et les faire taire.
Amaranth sourit lorsque Fuzzy lui baisa la tempe, et resta encore quelques instants dans son étreinte avant de s’en décoller, n’en cessant pour autant le contact avec Caitlyn : une main sur la joue, la caressant du pouce alors que le reste de l’italienne se tenait debout, surplombant son aimée.
Elle resta silencieuse un moment, quelques secondes tout au plus, regardant le visage de Caitlyn pour le détailler comme autrefois, comme si elle avait peur de ne pas voir une chose.
- C’est… fini. C’est fini maintenant. X-Women toutes les deux, les deux élèves de Jubilee. On a atteint un rêve, on a remplit une promesse. Une époque ce termine, une autre commence. Mais elle n’est pas encore tout à fait commencée. Je… j’aimerai qu’elle ne commence pas de suite. T’as réussit, t’es officiellement une X-Men ; mais tu l’étais déjà, je connais plein de monde qui pourront en témoigner. Est-ce que tu accepterais qu’on laisse nos titres de côté, à nouveau, pour une seule journée ? Pas de Fuzzy et de Nephilim, juste Amy et Caitlyn. Pas non-plus de personnes à voir, juste flâner quelque part, toutes les deux, comme l’autre fois. Prendre du recul, se remettre de nos émotions ; ne pas limiter cette journée à cette épreuve. Je ne sais pas si on peut fêter cela, mais je veux te changer d’air. Acceptes-tu ?
Elle n’avait rien prévu ; à la différence de Caitlyn, Amy n’avait rien prévu comme « fête » de Passation. Pas de resto, pas de voyage, pas de « récompense » ; enfin, elle avait demandé un service des plus gênant à Emma Frost, mais elle n’était pas sure que le moment fut bien choisit pour révéler cela. Une autre fois, surement.
L’italienne voulait qu’après l’effort, Caitlyn ait droit au réconfort, qu’elle n’ait pas de suite à assumer ses nouvelles fonctions. Elle y était prête, telle n’était pas la question ; elle voulait juste « faciliter » la transition, ne pas enchainer après l’épreuve directement sur la responsabilité d’X-Men. Profiter une dernière fois d’une innocence et d’une insouciance avant d’entamer une nouvelle étape de leur vie ; une étape probablement plus dure que jusqu’à lors. Caitlyn avait déjà tant morflé que s’accorder une pause mérité ; peut-être mal vu, mais mérité. Et elle n’avait pas réellement demandé leur avis aux autres.
- Si tu veux qu’on passe la journée au lit à regarder la télé, c’est d’accord ; j’irais même te chercher les chips et les sodas. Si tu veux qu’on aille dans le parc, ou même hors de l’Institut, dit-le moi. Je conduirais dans les limitations de vitesse, c’est promis. Une journée de pause, pour te remettre, d’accord ?
Amy était inquiète, et ne faisait rien pour le cacher : elle avait peur que Caitlyn ne veuille pas, veuille dès maintenant prendre les fonctions pour lesquelles elle c’était battue. Qui aurait-eut raison ? Elle n’en savait rien, et s’en moquait royalement. Elle savait que la première de leurs passations avait énormément coûtée à son aimée, et que celle-ci aussi l’avait blessée. Restait à déterminer jusqu’à quel point.
S’il y avait un moyen d’éviter les larmes, de guérir avant le point de rupture, Amy voulait le tenter. Elle voulait essayer car même si Caitlyn ne s’effondrait pas encore, la douleur était là, derrière le masque, et que c’était cette douleur qu’elle voulait guérir. Elle ne supportait pas de savoir son aimée souffrir, quant bien même elle ne le voyait pas. Elle se sentait coupable de la passation, mais cela n’importait pas, seule Caitlyn importait.
Et elle avait si peur de la réponse qu’elle enchainait rapidement, quitte à interrompre Caitlyn lorsqu’elle prenait une inspiration. Son dernier geste fut de poser son front et son nez contre ceux de son aimée, pour lui murmurer simplement :
- S’il te plait…
Caitlyn Elioth X-Men Beta
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Sujet: Re: After the Storm (pv Amy De Lauro) Lun 14 Jan - 22:25
« vous aussi vous trouvez que la pluie nuit aux activités de plein air ? »
Elle étouffa un rire en murmurant cette phrase avec une tendresse infinie dans la voix et en hochant la tête en déplaçant une de ses mèches rousses lui tombant sur le front. Elle attendit un instant de voir la compréhension s’afficher sur le visage de son aimée avant de baisser les yeux vers son bracelet, sourire toujours aux lèvres.
- Avril…Je m’souviens parfaitement d’ce que tu m’as dit ce jour-là, tes premiers mots…J’ai l’impression que c’était y’a un siècle. Tu crois au destin ? Moi j’ai du mal avec le concept mais merde, faut bien r’connaitre, la première personne à qui j’ai adressé la parole à l’Institut, la première qui m’ai parlé. Et regardes nous, quoi…six mois plus tard. X Women avec du cuir sur les fesses et en route pour le mariage, exploit quand on sait que j’étais à peine bi et toi …non fixée sur la question. Y’a une force, mon ange, c’est pas possible autrement. Je croyais pas en l’Amour, je t’l’ai dit…Ah maintenant, je ne vis que pour et par ça. Tu veux une journée rien que toi et moi ? Moi aussi…juste pour fêter tout ce chemin, m’en fous d’être X Women, j’veux juste être là, avec toi. J’crois qu’il pleut ce matin…c’est con, la pluie ca nuit aux activités de plein air…Je suis ..fatiguée…le plan « Chips et Soda » me botte bien. Une journée couchée au lit, toi et moi…que toutes les deux et le soir…j’aimerai qu’on monte sur le toit et qu’on regarde les étoiles, si il y en a, et qu’on s’embrasse… Et puis si y’a pas d’étoiles, c’est pas grave…on s’embrassera quand même.
Elle sembla soucieuse, sautant de la table pour se tenir debout face à la jeune italienne et fit craquer sa nuque d’un air las avant de continuer sur un ton plus formel.
- Il parait que le Fauve veut m’voir, Danger à analyser des « choses » intéressantes durant le « grand spectacle », parait que mon pouvoir évolue. C‘est pour ça qu’j’te disais qu’il était p’tete possible de « contrôler » l’Over Run. J’aimerai qu’on fasse un autre essai, sous contrôle médical et encadré cette fois ci. J’arrive aussi à « charger » initialement avec « une émotion » . C’est plus facile avec la colère mais j’y arrive mieux avec un souvenir…pénible. Tout ça pour t’dire que dans l’fond…y’a toujours du positif à tirer de ce genre de chose, j’apprends…un peu plus sur ce que je peux faire. Il faudra aussi que je vois Xavier…à propos de Rachel. J’ai des choses à lui dire, des « suggestions » à faire. Quelqu’un l’a vu dernièrement, il faudra la surveiller je crois.
Elle s’arrêta brusquement, comme consciente d’en avoir trop dit et haussa les épaule d’un air innocent.
- Mouais j’la ferme…on verra ca demain…j’ai pigé le message. Scuze, c’est…il va falloir que je trouve un autre moyen « d’évacuer » mon trop plein d’énergie ? T’as une idée en tête…peut-être ?
Amy de Lauro Agent du BAM Gamma
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Sujet: Re: After the Storm (pv Amy De Lauro) Mar 15 Jan - 20:16
« vous aussi vous trouvez que la pluie nuit aux activités de plein air ? »
« Heing ? » fut la première chose que voulut répondre Amy à ce murmure, alors même qu’il était suivit d’un gloussement et que Caitlyn réajustait l’une de ses mèches de cheveux. Amaranth prit d’un doute, c’était quelque chose à voir ; elle ne pouvait pas être surprise, cependant, perplexe, si. Et il n’y avait rien de pire que chercher une réponse hors d’atteinte avec ses bio-tissus. Dans la première seconde, elle roula des yeux, de droite à gauche, puis haussa les sourcils, avant de les froncer et de pincer la bouche de contrariété alors qu’elle ne trouvait toujours pas. Pour peu qu’elle eut une idée lumineuse mais complètement fausse, elle aurait véritablement tourné au comique.
La pluie, la pluie, qu’est-ce qu’elle venait foutre là, la pluie ? Caitlyn la vouvoyait, c’était donc une citation, donc ce n’était pas la pluie qui était en cause, bien qu’il pleuvait un petit peu à l’extérieur, donc… Donc quoi ?
Elle regarda Caitlyn pleine d’incompréhension, alors que cette dernière regardait son bracelet et murmurait un seul mot, un seul mot qui lui fit tout comprendre : Avril. Leur rencontre, cela avait été une de ses paroles. Le visage d’Amaranth s’illumina littéralement, ses yeux s’arrondissant alors que sa bouche s’entrouvrait sur un sourire, sourcil relevés et narines dilatée ; ça y était, elle avait l’expression d’une illuminée. Heureusement qu’elle parvint à reprendre sa contenance dans la seconde, ne laissant qu’un flou sur les rétines de Caitlyn ; enfin, un flou qui se conclut par un sourire.
Elle se souvenait ; c’était morne et gris, en comparaison avec les souvenirs précis d’Amaranth, mais elle se souvenait, et ne put s’empêcher deux choses : de sourire à la scène, et de ce demander par quel miracle elle n’avait pas fuit. Les discours surréalistes, presque prémonitoires en réalité, de Fuzzy avaient tout pour la faire déguerpir. Elle avait été intrusive, elle avait été surprenante, elle avait été effrayante, elle avait été tout ce qu’Amy n’aimait pas alors, et était devenu tout ce qu’elle aimait aujourd’hui. Rencontre pluvieuse, rencontre heureuse… Bientôt, elles pourraient l’appliquer à autre chose.
Le destin ? Oui, Amy y croyait, mais pas à la prédestination ; le Destin n’était pas Dieu qui traçait la route de ses enfants, mais Dieu qui savait comment ils la traceraient et essayait d’y réunir les meilleurs conditions possibles. C’était le Destin qui les avait faite se rencontrer, mais c’étaient elles qui c’étaient prises d’affection. Laisser les possibilités sans rien influencer, sachant déjà ce qu’il adviendra. La première rencontre, le premier contact entre Caitlyn et l’Institut, entre Caitlyn et Amy.
- Et regardes nous, quoi… six mois plus tard. X Women avec du cuir sur les fesses et en route pour le mariage, exploit quand on sait que j’étais à peine bi et toi… non fixée sur la question.
A 90% vrai : elles ne portaient pas du cuir, encore qu’Amaranth était prête à en porter si son aimée le lui demandait. Donc, à 100% vrai, au final. Les temps les changeait, les mettait à l’épreuve mais elles en ressortaient toujours plus fortes et plus unies. Malgré leurs faiblesses, elles étaient toujours plus fortes ; des étoiles ascendantes.
Caitlyn ne croyait plus en l’Amour depuis que Byron était mort, mais l’Amour était comme un phénix, et renaissait de ses cendres ; désormais, elles vivaient l’une pour l’autre, elles vivaient pour lui, ou plutôt par lui.
- Tu veux une journée rien que toi et moi ? Moi aussi…juste pour fêter tout ce chemin, m’en fous d’être X Women, j’veux juste être là, avec toi.
Amaranth sourit, Amy heureuse comme une enfant à qui l’on venait de faire un cadeau, un beau cadeau. Oui, il pleuvait et oui, cela nuisait aux activités extérieures, alors elles resteraient dedans, c’était aussi simple que cela. Fatiguée ? Plan Chips & Soda adopté. Une journée au lit, qu’il en soit ainsi, l’italienne acceptait tout tant qu’elle était avec son aimée et qu’elle la comblait. Et puis, un baisé sous les étoiles, qu’elles soient au rendez-vous ou non (les étoiles, car l’italienne ne manquerait cela pour rien au monde), quel instant plus romantique ?
Nephilim aurait embrassée Fuzzy si elle n’avait perçue la tristesse et la peur sur ses traits, s’interrompant pour lancer une interrogation muette. La Ptite Rousse se dégagea, faisait craquer sa nuque avant de lui parler médical ; Dieu qu’Amy n’aimait pas ce sujet ! Elle avait trop soupé des docs et y avait encore le droit une heure par semaine, pour étudier sa mutation, mais là c’était bien pire, cela touchait Cait’ !
Un problème ? Une conséquence ? Une maladie ? Qu’avait analysé Danger ? Les paroles des hommes étaient trop lentes pour lancer Nephilim dans un sujet qui était aussi sensible et faire durer le « spectacle ». Pouvoir évolutif ? Amy aimait encore moins cela, car elle en avait une mauvaise, très mauvaise, expérience. Peut-être une évolution naturelle, comme pour les autres mutants, et pas une dégénérescence comme elle avait (car que Beast appelle cela une faculté auto-évolutive ou auto-améliorative, du point de vue de l’italienne, sa mutation dégénérait, comme une maladie). Controler l’Over Run… Une partie d’Amy se disait que c’était possible, comme elle-même contrôlait l’Accélération des Processus Biologiques, mais l’autre partie ne voulait pas prendre le risque, pas plus qu’elle-même n'utilisait l’APB qu’en cas d’extrême nécessité.
- J’aimerai qu’on fasse un autre essai, sous contrôle médical et encadré cette fois ci. J’arrive aussi à « charger » initialement avec « une émotion ». C’est plus facile avec la colère mais j’y arrive mieux avec un souvenir… pénible.
L’italienne n’aimait pas l’idée, mais elle ne dirait rien et respecterait les choix de sa compagne. Toujours du positif à tirer ? Peut-être, mais à quel prix ? Là était, à ses yeux, la vraie question. Question qu’elle se posait trop souvent, d’ailleurs. Amaranth…
Une mauvaise nouvelle n’arrivant jamais seule, Caitlyn enchaînant sur Xavier et Rachel. Amy devait des excuses au premier ainsi qu’aux autres X-Men qui avaient été présent, mais pour Rachel ; c’était quoi le trip ? Tuer ou être tuer ? C’était cela son grand secret ? Cette histoire de Warhound, de tueuse, cela ne la rassurait pas ; oh, les regrets y étaient, mais pouvait-elle réellement retomber dans cette mentalité ? Avec ses pouvoirs, elle était très dangereuse, et que Caitlyn s’exposa ainsi n’était toujours pas du goût d’Amy. La surveiller, oui, les Cuckoos étaient là pour cela, et elles s’en sortaient pas si mal.
Le visage d’Amaranth montrait de la frayeur et de l’appréhension, leur journée n’étant pas commencée qu’elle était déjà rongée par les responsabilités et les missions, chose que l’italienne avait justement voulut éviter. Mais Caitlyn le comprit bien vite.
- Mouais j’la ferme… on verra ca demain… j’ai pigé le message. Scuze, c’est… il va falloir que je trouve un autre moyen « d’évacuer » mon trop plein d’énergie ? T’as une idée en tête… peut-être ?
- Natuurrrralmente… ronronna presque Amaranth, ayant parfaitement saisit le message.
Elle avait même une idée derrière la tête, mais elle ne voulait pas dévoiler son jeu avant que Caitlyn ne soit réellement heureuse ; il y avait toujours le risque qu’elle craque, que les fêlures deviennent brisures, et ce n’était donc pas le moment idéal.
Amaranth approcha son visage de celui de son aimée, avant de reprendre en murmure :
- Et une fois que t’auras évacué, je te ferais un massage ; je peux pas regarder la télé, alors faudra que j’m’occupe les mains, et tu m’as l’air toute tendue…
- Euh… Amy, Cait’, j’aimerai vous rappeler que c’est une école ici, intervint Irina Cameron, les regardant. Je sais que tout le monde était au courant avant vous pour votre couple, mais je pense pas que vos parades nuptiales soient une très bonne idée pour les âmes sensibles. Après, je dis cela, je dis rien.
Amaranth baissa la tête en étouffant un rire, intérieurement rouge tomate. Elle releva cependant rapidement la tête, surplombant Caitlyn et se perdant dans ses yeux, la prenant par les hanches. Ils n’auraient pas la cruauté de lui interdir le baisé, alors elle s’en contenterait, pour l’instant : Amy embrassa Caitlyn de toute sa tendresse, offrant sur ses lèvres toutes les promesses qu’elle n’avait besoin de faire pour la suite de la journée.
RP TERMINE pour Amy
Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
Sujet: Re: After the Storm (pv Amy De Lauro) Mar 15 Jan - 21:27
Institut Xavier, Salle des Dangers, 16 Mars 2022
Une mutation à la con n’est jamais inutile, c’est toujours ce que j’essaye de me répéter. Mais là, sérieusement, coincée à plus de trente mètre sous le sol alors qu’au-dessus, c’est l’apocalypse qui se déchaine, force est de constater que même avec une capacité consistant à analyser l’instinct les composants et le fonctionnement d’un object « fabriqué », c’est un peu « leight » pour s’en sortir ! J’ai beau m’dire que ce n’est qu’une illusion, j’ai beau me dire que j’y étais préparée mais bon sang, autant le dire, je crois sincèrement que je viens d’inonder ma combinaison. J’ai 17 ans, vous attendiez quoi ! J’suis pas une super héroïne, j’ai jamais demandé à être un leader ou une chef de mission, juste…être utile pour les miens. C’est trop dur, beaucoup trop difficile et je ne vois aucune issue. Elle pourra bien s’foutre de ma gueule Sempai ! Flanquée dans son long manteau rouge sang, ses lunettes de ski colorés étranges et sa longue chevelure de feu qui lui tombe jusque dans le bas du dos. Pour sûr qu’elle va m’en coller encore deux ou trois pains dans la gueule. Fuzzy, hein, oui LA Fuzzy ! Pas facile d’être drivée par une légende, elle aurait dit quoi, la légende ? Bon…Surement elle se serait marré, elle se marre toujours..Elle aurait dit…
« Si il n’y a pas d’issue, fabriques en une. Si tu crois vraiment être au plus bas, au fond du trou, dis toi que t’en que t’as pas quatre planches autour et quatre mètre de terre par-dessus, il existe TOUJOURS une issue. Osef de voir de quoi est fait la tempête, osef de savoir comment on va l’aborder, l’important est de s’en sortir et de la traverser, accroches toi à ca. »
Foutue dégénéré de X Women !
Tout ce que je possède c'est le néant, après tout Quelque chose d'aussi calme qu'un homme quand il meurt Le néant est tout et je me sens si petit Le vide arrive après nos pleurs
Après la tempête Comme si nous renaissions Après la tempête Comme si nous renaissions
Tout ce que je possède c'est le néant, après tout Mais rien ne peut durer Ton secret m'appartient Rien n'est aussi vrai qu'un coeur quand il saigne Me sentirais-je libre si le mien s'arrêtait de battre ?