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 As long as you make me confidence, I'll be there for you (Amy)

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MessageSujet: As long as you make me confidence, I'll be there for you (Amy)   As long as you make me confidence, I'll be there for you (Amy) Icon_minitimeMer 31 Oct - 0:02

Ça faisait deux jours, deux jours que je savais tout.
J'avais passé la journée d'hier à la bibliothèque à tout lire, tout voir, après qu'on m'est gentiment expliqué comment ça marchait ses machines à la con appeler un ordinateur. J'avais vu et lu tant de choses sur eux, sur ses monstres. Ils avaient beau être humains … comment pouvait-on être aussi …
Je ne trouvais pas les mots, je n'arrivais pas à penser réellement. Ses actes, ce que j'avais réussi à trouver, à comprendre, à lire. Tout ça … je n'arrivais tout simplement pas à le croire. Maintenant, je sentais l'ombre de l'homme de cette nuit autour de moi. Il n'était pas seul, oh non. Toute une secte derrière lui, toute une organisation qui œuvrait contre eux, qui ne désirait qu'une chose, c'est de nous détruire les uns après les autres. Chaque vie qu'ils ont prise ….
Même Lyra … Pourquoi elle, parce qu'elle m'aimait ? Si je les trouvais un jour, je les tuerais, jusqu'au dernier.

Mais maintenant que je savais, je réfléchissais, assis sur le rebord de la fenêtre de ma chambre, pour savoir et découvrir la dernière chose qui me manquait. La dernière pièce du puzzle qu'Alex et non Doigts de Fée avait perdu avec son amour. Ça, il fallait que je le trouve, pour que mes deux ''moi'' soient complets. Ça faisait deux jours que je cherchais mais je n'arrivais pas à trouver. Une chose, un seul élément me manquait, rien de plus mais pourquoi je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus … Qu'est-ce qui pouvait bien me manquer ?!
Ça m'énervait, ça me rendait presque irritable depuis ces révélations que j'avais faites la veille. J'avais explosé une lampe à cause d'un couteau de lancer et fait un trou dans le mur avec ce dernier. Mon coloc ne revenait presque jamais, donc bon, il ne le verrait pas avant un moment. J'avais fichu les bouts dans la corbeille qu'on avait dans la chambre, je foutrais ça dehors une prochaine fois.
Je regardais par la fenêtre, le vent dans les arbres, des gosses qui passaient et riaient.

Soudain, je sursautais, une ombre était juste devant la porte de ma chambre. Je me laissais tomber d'un coup, tomber par la fenêtre, me retenais juste par la main au rebord. J'ai reconnu sa chevelure, je sais que c'est elle, et je ne veux pas la voir. J'ai déjà trahi ma parole, je ne voulais pas affronter, pas encore une fois un regard pareil. J'avais échoué, pas la peine de me le rappeler. J'espère vraiment, sincèrement qu'elle ne m'ait pas vu. Qu'elle passe son chemin et m'oublie.
Ce serait mieux pour nous tous.

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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: As long as you make me confidence, I'll be there for you (Amy)   As long as you make me confidence, I'll be there for you (Amy) Icon_minitimeVen 2 Nov - 0:36

Il y avait trois types de personnes à l’Institut : les normales, pour peu qu’on puisse établir une norme dans un tel lieu, les perturbés et les épiques. Amy, elle, se classait parmi les normales, comme Lizzie, Samy, Billy et autre : pas incroyables mais bien dans leurs peaux, normal quoi. Ensuite, il y avait les épiques, avec différentes déclinaisons, comme Jubilee ou Caitlyn, qui sortaient clairement du lot sans pour autant être perturbé. Et enfin, il y avait les perturbés, avec là-aussi plusieurs types : les inquiétants, comme Noct Liddel ou Oméga Red, et les traumatisés, comme Rachel Richards ou Alex Funke. Mais un point commun qu’on pouvait aisément trouver à tout ce beau monde, c’était une capacité à se mettre dans des situations surréalistes.

La dernière fois qu’elle avait revu Alex Funke, aka Doigts de Fée, Amy de Lauro avait fait la plus grosse crise de sa vie et explosé la majeure partie du mobilier de sa chambre, et ceux parce que celle qu’elle aimait avait été enlevée par le BAM. DDF, comme elle l’appelait, était venu la consoler, et avait même réussit à la convaincre de se battre, ce qu’elle avait fait et qui avait porté ses fruits. Mais sa Cati retrouvée, Nephilim avait perdu de vu le jongleur. Durant toute la convalescence de sa nouvelle petite amie, cela lui était passé au-dessus de la tête, elle l’admettait bien volontiers, puis était venu l’entrainement intensif chaque jour durant, et elle n’avait pas trouvé le temps de le chercher.

Mais récemment, DDF et Fuzzy c’étaient rencontré, d’une manière fort probable considérant les personnages : paf, une massue de jonglage dans le museau de la Ptite Rousse et swif dans les buissons, puis après quelques échanges amicaux, ils avaient jonglés et discutés ensembles. Conclusion de l’affaire : Alexander l’évitait elle. Bon, ça partait bien.

On ne promet pas à quelqu’un de ne jamais l’abandonner si c’était pour faire la politique de l’autruche juste après. Enfin, de l’autruche, pour le DDF c’était surtout du chimpanzé, considérant qu’il s’accrochait au rebord de la fenêtre quant quelqu’un autre que son colocataire Joshua Foley, une autre connaissance d’Amy, entrait dans la pièce. Et dire qu’elle avait rencontré Jub’ après avoir grimpé sur les toits pour faire de la photosynthèse ; à-là-là.

Bref, prenant sur sa pause de midi, vêtue d’un débardeur et d’un jogging, Amy s’en était allée après près de 3 heures de course d’endurance vers la chambre de son « ami », pour le voir. Discuter avec Josh lui avait permit de percer la technique du secret de la disparition ninja de DDF, ainsi, lorsqu’elle poussa la porte et qu’il disparut, Nephilim se contenta d’un soupir.

Les mecs, franchement…

Se dirigeant d’un pas tranquille jusqu’au rebord de la fenêtre, détachant ses cheveux et se passant le chouchou autour du poignet, elle s’y assit, passant la tête à travers la vitre et se penchant vers lui.

- Reste pas accroché là, tu montre le mauvais exemple. Si tu veux que je reparte, dis-le moi, mais va pas faire croire aux jeunes qui jouent dans le parc que t’es suicidaire. Aller, remonte, conclut-elle en lui tendant la main pour l’aider.

Une fois le jongleur-équilibriste rapatrié dans sa piaule, Amy se pinça les lèvres, ne sachant véritablement par où commencer ; pas plus que lui, probablement. Il semblait honteux et gêné de sa présence, ce qui ne l’aidait pas elle à mettre à plat ce qu’elle était venu dire.

- Je… Merci pour l’autre fois. Je voulais te remercier, c’est tout. C’est un peu grâce à toi que j’ai retrouvé Caitlyn, donc merci, vraiment. Je sais que vous vous êtes rencontré, même si j’ai pas tous les détails. Et, elle se passa une main dans les cheveux. J’ai une dette envers toi ; merci de ne pas m’avoir laissée seule.

Bien consciente de s’imposer et gênée de le faire, elle se dirigea de nouveau vers la porte, s’arrêtant à quelque pas, tournant la tête vers lui.

- Je sais pas pourquoi tu m’évites, ce que j’ai put faire de travers, mais si jamais t’as besoin, n’hésite jamais à venir me voir. D’accord ? Tu connais ma chambre, même s’ils ont remit la porte, le numéro à pas changé.

Restant sans bouger une seconde, elle se retourna vers la sortie, espérant qu’il ferait également un effort pour facilité la communication.
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MessageSujet: Re: As long as you make me confidence, I'll be there for you (Amy)   As long as you make me confidence, I'll be there for you (Amy) Icon_minitimeVen 2 Nov - 13:43

    Rien, le silence pendant quelques instants avant que je n'entends un soupir. Elle était là, je l'entendais avancée dans la pièce. Je ne savais pas pourquoi, ni comment, mais elle savait que j'étais là. Et merde, qu'est-ce que je pouvais faire. Me laisser tomber ?! Non, pas question que je fasse ça, alors quoi ? Affronter son regard … je ne m'en sentais pas capable. Elle arriva, se posant sur le rebord, les cheveux détachés et son regard plongé dans le mien. J'aurais été capable à l'instant de lâcher tellement j'en avais peur. Ça me terrifiait de l'affronter, tant …
    Elle était penchée vers moi, vêtu simplement.


    -Reste pas accroché là, tu montre le mauvais exemple. Si tu veux que je reparte, dis-le moi, mais va pas faire croire aux jeunes qui jouent dans le parc que t’es suicidaire. Aller, remonte


    Sa main tendue vers moi, ça me brisait … comment pouvais-je dire quoique ce soit contre ça ? Elle … je ne pouvais rien lui dire, je n'arrivais même pas à ouvrir la bouche. Doucement, je me relevais, prenant sa main aux derniers instants bien qu'en vérité ça ne me serve pas vraiment.
    Et je restais devant elle, droit, mais le regard un peu plongé vers le sol. Je ressemblais à un grand dadet. Les bras ballants, le regard un peu perdu. Et elle ne semblait pas à son aise non plus. Je n'arrivais toujours pas à ouvrir la bouche alors de là à m'excuser et à lui expliquer le pourquoi de ça … non, je n'y arrivais pas.
    Au final, c'est elle qui parla la première

    -Je… Merci pour l’autre fois. Je voulais te remercier, c’est tout. C’est un peu grâce à toi que j’ai retrouvé Caitlyn, donc merci, vraiment. Je sais que vous vous êtes rencontré, même si j’ai pas tous les détails. Et, j’ai une dette envers toi ; merci de ne pas m’avoir laissée seule.

    Et déjà, alors qu'elle se retournait, j'arrivais tout juste à ouvrir la bouche et à laisser échapper une syllabe, juste un « A » à moitié étouffé. Je fis un pas vers elle puis me figeais. Une dette, non, elle ne me devait rien. Comme m'avait dit il y longtemps un ami perdu de vu depuis un bail : On ne remercie pas pour un devoir. Et je ne bougeais, même pas capable de faire passer de mes lèvres ce que je pensais. Amy …


    -Je sais pas pourquoi tu m’évites, ce que j’ai pu faire de travers, mais si jamais t’as besoin, n’hésite jamais à venir me voir. D’accord ? Tu connais ma chambre, même s’ils ont remis la porte, le numéro a pas changé.


    Même pas un signe de tête. Mais bouge … bouge !! Mon corps ne m'obéissait même pas. Je me trouvais si faible, trop, pitié, bouge, bouge. Elle se retourna et tout à coup, mon corps se réactivait. Je me précipitais vers elle, lui prit le bras, la retourna et emprisonnais dans les miens, comme avant, comme ce jour-là. Je posais ma tête sur son épaule, et doucement, presque au ralenti arrivait à dire :

    -Je … ce n'est pas toi, mais moi … je n'ai pas tenu ma promesse, je n'ai pas été là pour toi. C'est à moi de vous remercier, vous … vous m'avez rendu espoir, toutes les deux, mais je n'ai pas été à la hauteur pour toi. Amy, je suis désolé.


    Je serrais lentement mes bras autour d'elle, et profitais de cet instant, le visage posé sur son épaule, noyé dans sa chevelure. J'avais si peur d'elle, de son jugement, je ne voulais pas qu'elle me juge, elle que je considérais comme un ange.


    -Vous êtes des personnes extraordinaires … tout le monde devrait pouvoir, une fois dans sa vie rencontré des personnes telle que vous. Jamais je ne … je n'ai pas été à la hauteur, je n'ai pas été là pour toi. Et je voulais pas voir … je ne voulais pas que … tu me juges.

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MessageSujet: Re: As long as you make me confidence, I'll be there for you (Amy)   As long as you make me confidence, I'll be there for you (Amy) Icon_minitimeLun 5 Nov - 18:32

Elle n’était qu’à quelques pas de la porte lorsqu’il bougea, s’avançant pour se saisir de son bras et la retourner, enchainant sur une accolade semblable à celle de leur première rencontre, et qui coinça Amy comme alors.

- Je… ce n'est pas toi, mais moi… je n'ai pas tenu ma promesse, je n'ai pas été là pour toi. C'est à moi de vous remercier, vous… vous m'avez rendu espoir, toutes les deux, mais je n'ai pas été à la hauteur pour toi. Amy, je suis désolé.

Lui ? D’où qu’il n’avait osa été là, alors qu’il l’avait repêchée lorsqu’elle était au plus bas ; c’était pour les trois jours devant le Triskelion ? Et qu’aurait-il fait ?

Amy était autant interdite sur le plan physique que sur le plan moral ; elle aurait dû s’attendre à pareille réaction, mais ne l’avait pas fait, et à part pour Caitlyn, elle avait du mal avec tant de proximité. Déglutissant alors qu’Alex enfouissait sa tête dans la chevelure brune comme seule sa Cati l’avait fait, elle resta drue comme un piquet alors qu’il parlait.

- Vous êtes des personnes extraordinaires… tout le monde devrait pouvoir, une fois dans sa vie rencontré des personnes telle que vous. Jamais je ne… je n'ai pas été à la hauteur, je n'ai pas été là pour toi. Et je voulais pas voir… je ne voulais pas que… tu me juges.

Au malaise se rajouta de la rougeur, face au compliment de DDF, et de l’empathie, car elle mieux que quiconque savait ce que c’était d’avoir peur de ne pas être à la hauteur ; cette peur lui donnait les forces de s’entrainer durement chaque jour, et de repousser ses limites.

- Euh… Alex… tu… tu te trompe : t’as été là quant j’avais le plus besoin de toi, et tu m’as sortie de la tristesse la plus noire que j’ai jamais connue ; tu as été là quant j’avais besoin de toi, comment peux-tu en douter ? Devant le Triskelion, c’était mon combat, pas le tiens ; je devais le mener seule, même si tu m’as montré le chemin, c’était mon pèlerinage. Tu ne m’as pas abandonnée, mais tu m’as laissé faire ce que je devais accomplir seule, tu ne m’as pas assisté et tu m’as laissé voler de mes propres ailes…

S’arrêtant de parler, l’italienne analysa un peu plus la situation, essayant de se détendre. Elle tapa dans le dos de Doigts de Fée, puis le frotta maladroitement, plus pour le rassurer que pour le réchauffer, sa bulle thermique toujours active. Il avait peur d’être juger, comme elle le comprenait : la timidité, la peur du jugement d’autrui, il n’y avait qu’avec Caitlyn qu’elle l’avait complètement oubliée. Essayer de plaire, elle le faisait tout le temps, de peur d’être rejetée, d’être abandonner. Une question qui avait persistée toutes son enfance : pourquoi ses parents l’avaient-elle abandonné ? Leur avait-elle déplut ? Orpheline, elle comprenait parfaitement cette peur d’être jugée, et compatie à nouveau.

- Je ne te juge pas, seul Dieu le peut ; n’ai jamais peur que je te juge, s’il te plaît. T’es un ami, Alex, t’es mon meilleur ami. Toi aussi, t’es une personne extraordinaire, il te faudra juste un peu de temps pour t’en rendre compte. Je t’aiderai ; on t’aidera, avec Caitlyn. Tu pourras toujours compter sur nous pour qu’on ne t’abandonne pas non-plus.

Immobilisant ses bras, Amy rendit son étreinte à Alexander, penchant sa tête sur le côté pour la coller contre la sienne. Laisser le cœur parler, pas la tête, elle s’entrainait à cela aussi avec Caitlyn ; Caitlyn qui risquait de gueuler d’ailleurs, si elle les surprenait dans cette position. Ce n’était pas un secret, enfin, entre elles, ou tout du moins plus un secret, que Nephilim regardait aussi les garçons ; mais ce n’était pas un garçon, c’était DDF, Fuzzy comprendrait. Enfin, tant qu’elle n’était pas au courant pour le baisé volé ; chose qu’elle devait déjà savoir, ou pas, Amy ne savait plus. Chose à lui demander de préférence quant Josh n’était pas loin.

Laissant Doigts de Fée poursuivre aussi longtemps qu’il le voudrait son accolade mais redressant rapidement la tête, Amy attendit qu’il l’eut lâché pour poursuivre. Posant sa main sur la joue du grand dadet, devant d’ailleurs lever la tête pour le voir du haut de son mètre quatre-vingt, elle lui sourit.

- Ne crains jamais qu’on t’abandonne, surtout pas entre ces murs ; ici, personne ne t’abandonnera, nous encore moins. Ami ?

Amy n’avait que peu poser cette question de façon aussi abrupte, car elle avait toujours craint le refus ; mais là, en cet instant, elle n’en avait pas peur, car elle savait qu’il n’y aurait pas de refus. C’était un serment, en quelque sorte, comme celui qu’elle avait fait avec Caitlyn : ne pas s’abandonner. Sa Cati avait quelques extensions avec, mais Alexander ne pourrait pas les comprendre.

L’amitié franche de Nephilim et de Doigts de Fée, une amitié déclarée, cela suffirait-il à rassurer ce dernier ?
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MessageSujet: Re: As long as you make me confidence, I'll be there for you (Amy)   As long as you make me confidence, I'll be there for you (Amy) Icon_minitimeLun 5 Nov - 22:21

    Elle ne bougeait pas, elle ne faisait pas le moindre geste. C'était le silence pendant quelques instants, mon cœur battait alors que j'attendais sa réponse. Je ne savais pas ce qu'elle allait me, je ne savais pas à quoi m'attendre. Cependant, j'accepterai tout. Parce qu'il fallait que je saches.

    -Euh… Alex… tu… tu te trompe : t’as été là quant j’avais le plus besoin de toi, et tu m’as sortie de la tristesse la plus noire que j’ai jamais connue ; tu as été là quant j’avais besoin de toi, comment peux-tu en douter ? Devant le Triskelion, c’était mon combat, pas le tiens ; je devais le mener seule, même si tu m’as montré le chemin, c’était mon pèlerinage. Tu ne m’as pas abandonnée, mais tu m’as laissé faire ce que je devais accomplir seule, tu ne m’as pas assisté et tu m’as laissé voler de mes propres ailes…

    Des ailes … j'aurais voulu en avoir, pour pouvoir faire de même. Mais mon ange, elle en avait. Elle pouvait décoller, monté aussi haut qu'elle le voulait. Elle en avait la force, elle pouvait le faire. Moi pas encore, pas tant que je ne serais pas entier. Je sentis ses mains dans mon dos, je peux la sentir encore mal à l'aise, mais je ne voulais pas la lâcher pour autant. Contre elle, je me sentais en paix. Contre elle, j'avais presque l'impression d'être entier. De retrouver un certain équilibre. Mais ce n'était pas encore suffisant.

    -Je ne te juge pas, seul Dieu le peut ; n’ai jamais peur que je te juge, s’il te plaît. T’es un ami, Alex, t’es mon meilleur ami. Toi aussi, t’es une personne extraordinaire, il te faudra juste un peu de temps pour t’en rendre compte. Je t’aiderai ; on t’aidera, avec Caitlyn. Tu pourras toujours compter sur nous pour qu’on ne t’abandonne pas non-plus.

    Un ami … Vraiment. Je ne bougeais pas. Mes bras se resserraient autour d'elle au fur et à mesures de ses mots. Ne jamais s'abandonner … c'est ce que Caitlyn avait dit lorsque nous nous étions rencontrée. Entre elle et Amy. Ne jamais s'abandonner, ne jamais cesser de s'aimer. Et elle pouvait espérer ça. Et moi, je n'arrivais pas à croire cela. À croire à ses mots. Elle se détendait, je la sentais se poser contre moi. Comme une amie, comme une sœur, comme une personne de cœur … Amy, mon ange gardien.

    -Merci pour tout mon ange.

    Cette étreinte dura quelques minutes encore avant que je me redresse. Mon regard était humide, empli de larmes qui ne voulait tomber. Pourtant, je ne pleurais pas, pas de tristesse en tout cas. Juste de joie, de bonheur. Je sentis sa main contre ma peau, et j'aurais voulu sentir sa chaleur. Mais j'eus que sa douceur. Ses yeux étaient plongés dans les miens. Et son sourire fit percer les larmes que j'avais senties.

    - Ne crains jamais qu’on t’abandonne, surtout pas entre ces murs ; ici, personne ne t’abandonnera, nous encore moins. Ami ?

    Ami … juste ce mot. Et je me sentis si heureux. Une vraie joie, plus grande encore s'allumait en moi. Tout ça, c'était trop beau pour être vrai. Ça semblait l'être. Mais non, je ne rêvais pas, vraiment pas.


    -Amy … Ami … tout ça dit avec un trèès grand sourire.

    Je posais en douceur mes mains sur ses tempes, sur ses oreilles, et doucement m'avançais vers elle pour y déposer un baiser. Juste cela. Puis, après avoir essuyé mes larmes au passage, je lui expliquais.

    -Dans certaines cultures, le baiser sur le front représente énormément de chose. La protection notamment, contre le destin, contre les forces du mal, ou contre les ennemis qui croise ta route. Vois ça comme une promesse de toujours être à tes côtés. De ne jamais faillir à la confiance que tu m'accordes Amy. Tu n'es pas une amie pour moi. Tu es bien plus que ça. Tu es un ange. Et je veux te protéger aussi. Ne jamais t'abandonner.

    Et doucement, je la pris dans mes bras, contre mon cœur, sans la forcer. Et lui dit :

    -Je ne suis pas encore entier, je dois trouver ce qui me manque. Mais grâce à vous, j'ai repris espoir. Merci encore Amy.

    J'avais tant récupérer aujourd'hui. J'avais peur en fait, peur de me répondre, d'un coup, sur ma fenêtre. J'avais peur de ça. Et pourtant, ça n'arrivait pas. Pas de réveil brutal, pas de descente fatale, pas de chute mortelle.
    Elle était là, et j'étais là.
    Et j'avais un espoir.

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MessageSujet: Re: As long as you make me confidence, I'll be there for you (Amy)   As long as you make me confidence, I'll be there for you (Amy) Icon_minitimeMer 7 Nov - 13:27

Alex l’avait remercié, l’appelant son ange ; si elle s’était empourprée, Amy n’avait réellement su quoi en penser : elle n’était pas un ange, et s’il était flatteur de se savoir considéré comme telle, elle se demandait si elle devait laisser couler ou refuser cela. Déjà que Doigts de Fée était la seconde personne avec qui elle était la plus proche physiquement parlant, et une qui ne lui avait pas réellement demandé son avis d’ailleurs, mais s’il commençait à lui donner des surnoms du genre ; pas qu’ange eut été mieux que nephilim, ce n’était pas la question, mais c’était de savoir jusqu’où il pouvait aller dans le truc, Amy ne se souvenant que trop bien du baisé volé.

Alexander confirma avec joie son énoncé oral de leur amitié, alliant le mot « ami » au nom d’Amy ; très drôle, mais avec son grand sourire, il fit passer la pilule. Et il avait intérêt de sourire longtemps, vu le nombre de pilules à faire passer ! Il posa ses mains sur les tempes de l’italienne, couvrant par la même ses oreilles, et l’embrassa sur le front, le tout moins d’une minute après l’avoir lâchée ; bon, il s’améliorait, ce n’était pas un baisé volé sur la bouche, mais il pourrait prévenir quant même ! Nephilim avait déjà du mal à faire la bise en temps normal, alors là...

- Dans certaines cultures, le baiser sur le front représente énormément de chose. La protection notamment, contre le destin, contre les forces du mal, ou contre les ennemis qui croisent ta route. Vois ça comme une promesse de toujours être à tes côtés. De ne jamais faillir à la confiance que tu m'accordes Amy. Tu n'es pas une amie pour moi. Tu es bien plus que ça. Tu es un ange. Et je veux te protéger aussi. Ne jamais t'abandonner.

C’est cela, explique-toi, parce que du coup, l’italienne rougissait encore plus, détournant le regard. Et il la serra à nouveau de ses bras, lui disant qu’il n’était pas encore entier mais qu’il avait retrouvé l’espoir de le redevenir.

- Bah euh… de rien… DDF… je… euh…

Rassemblant ses pensées autant qu’elle le pouvait par avoir quelque chose de cohérent, Amy comprenait enfin le principe du syndrome Fuzzy : c’était le bordel. L’italienne n’arrivait plus à se détendre, ne sachant que faire ou que penser en attendant que cela passe. Trop vite, il allait trop vite pour elle.

Bon, point positif, elle l’avait rassuré ; le payait de sa personne mais au moins, elle l’avait rassuré. Puis quelqu’un d’aussi physique ne pouvait que la conduire à s’améliorer sur ce point là aussi, idem pour Caitlyn, d’ailleurs. Une fois qu’il l’eut de nouveau lâché, elle reprit la parole, encore empourprée.

- Si t’as besoin de moins pour retrouver la partie qu’il te manque, hésite pas à me le demander, je verrais si je peux t’aider ; par contre, m’appelle pas ton ange, j’en suis pas un, et par rapport à Cait’, ça me gène. Elle sait que j’regarde aussi les mecs, donc tu vois, puis mine de rien, si niveau territoriale elle me bat pas, je veux pas qu’elle se fasse des idées blessantes, tu comprends ?

Se taisant, sachant qu’il comprendrait mais ayant légèrement peur qu’il se sente mit à l’écart – chose qui n’était pas fausse s’il en était, mais son amour passait avant une amitié – Amy chercha un moyen subtil de changer de conversation, une fois qu’elle eut confirmation qu’il essaierait d’arrêter. S’asseyant sur le lit le plus proche, elle commença à le regarder avec un sourire, une fois la gêne disparue.

- Et sinon, l’Institut, t’en pense quoi ? T’as visité un petit peu ?

Niveau subtilité, cela se posait là, mais ça avait le mérite de réellement intéresser l’italienne, l’intégration de Doigts de Fée.

- Je sais que t’as pas rencontré beaucoup de monde, mais ça viendra : le premier mois est toujours le plus dur, le temps de s’habituer. Pis hésite pas à demander de l’aide, Cait’ où moins on est là, et pour les trucs de mecs, demande à Josh. Z’êtes colloc’, serrez-vous les coudes. Il devrait pouvoir te faire visiter comme te présenter du monde ; il est sympa, j’adore son parler même s’il a un peu un côté « Twilight ». Mais cela, t’as du t’en rendre compte, tu passe surement plus de temps avec lui que moi, même si je suis cliente régulière de l’Infirmerie. Essaye de faire des rencontres, y’a plein de gens qui valent le coup que tu t’intéresse à eux. Je sais pas si tu compte entreprendre un cursus ici ou rester simple résident, mais rien qu’en te baladant dans le parc, tu peux rencontrer plein de monde, surtout en cette période. Puis tu sais jongler, épate la galerie !

L’enthousiasme d’Amy n’était pas feint, et si elle n’avait été pressée par le temps et son entrainement, elle aurait put longtemps parler des choses les plus banales et qui, au final, avaient une importance insoupçonnée : se réveiller aux côtés de la même personne chaque jour, cela pouvait devenir de la routine, mais tant qu’on s’émerveillait de cette personne, on était sure de ne jamais se lasser d’elle ; cela marchait en amour, mais aussi en amitié.

- Reste pas isolé tout seul, et part pitié, arrête de faire le singe accroché à ta fenêtre, t’as pas besoin de ça ; à la limite, il y a l’armoire si tu veux te planquer, c’est moins risqué et tout aussi discret, déclara-t-elle avec un sérieux qui contrastait avec ses paroles. Je vais peut-être dire une connerie, mais cela te dis d’aller manger un morceau ? Je ne mange pas, mais je vais au réfectoire avec d’autres tous les midis, juste pour tailler la discut’ ; y aura Caitlyn, un copain à moi qui s’appelle William, peut-être une ou deux des Stepford Cuckoos, ce serait pas mal que je te présente ce monde, nan ?

Malgré son entrain apparent, Amy n’insisterait pas ; elle voulait aider Doigts de Fée, par lui forcer la main. Elle aurait encore cinq minutes pour discuter, puis irait rejoindre les autres en bas, avec lui, elle l’espérait.
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MessageSujet: Re: As long as you make me confidence, I'll be there for you (Amy)   As long as you make me confidence, I'll be there for you (Amy) Icon_minitimeVen 9 Nov - 10:53

    J'en faisais peut être trop, je sentais qu'elle n'était pas à son aise, qu'elle se sentait un peu mal. Ce qui m'aidait à le savoir : ses jours empourprées, son dos un peu tendue, sa manière de bafouiller quelques peu, ou d'hésiter fortement. Je comprenais qu'elle n'était pas habitué pourtant, j'avais envie d'être contre elle, contre Caitlyn, contre toutes ses personnes qui tentaient de m'aider et qui voulaient mon bien.

    - Bah euh… de rien… DDF… je… euh… Si t’as besoin de moins pour retrouver la partie qu’il te manque, hésite pas à me le demander, je verrais si je peux t’aider ; par contre, m’appelle pas ton ange, j’en suis pas un, et par rapport à Cait’, ça me gène. Elle sait que j’regarde aussi les mecs, donc tu vois, puis mine de rien, si niveau territoriale elle me bat pas, je veux pas qu’elle se fasse des idées blessantes, tu comprends ?

    Oui, ça, je pouvais le comprendre. Même si pour moi ce mot était l'innocence même, pour d'autres, ce serait possibilité de se venger, de colporter rumeurs et autres. Je ne voulais pas être source de problèmes pour elle, ni pour Caitlyn, et encore moins brouillés les deux par ma faute. Je hochais la tête, comprenant le problème.

    -Ne t'en fais pas, je comprends, d'accord, je ne le dirais plus même si je continuerai de vous considérer toutes les deux, toi comme Caitlyn comme étant mes anges gardiens. Pour moi, ce sera toujours le cas. Ce mot ne passera plus mes lèvres mais restera dans mon esprit Amy. Mais il faudra alors que je te trouve un autre surnom.

    Après tout, elle m'appelait DDF, alors pourquoi je ne pourrais pas lui en trouver un pour elle. Ma p'tit Amy. Même si mon sourire diminuait quelque peu, il restait présent, sur mes lèvres.


    - Et sinon, l’Institut, t’en pense quoi ? T’as visité un petit peu ?


    Je ne savais pas ce qu'elle faisait réellement. Pourquoi me demander ça ? Je ne comprenais pas vraiment. Étrange, en même temps, je commençais à la connaître. Elle était gênée alors j'acceptais qu'on passe à autre chose. Cette jeune fille. Forte certes, mais elle n'accepterait pas tout. Je hochais la tête, juste pour lui faire comprendre que je comprenais, mais peut-être ne comprendrait-elle pas que je comprenais

    -Je sais que t’as pas rencontré beaucoup de monde, mais ça viendra : le premier mois est toujours le plus dur, le temps de s’habituer. Pis hésite pas à demander de l’aide, Cait’ où moins on est là, et pour les trucs de mecs, demande à Josh. Z’êtes colloc’, serrez-vous les coudes. Il devrait pouvoir te faire visiter comme te présenter du monde ; il est sympa, j’adore son parler même s’il a un peu un côté « Twilight ». Mais cela, t’as du t’en rendre compte, tu passe surement plus de temps avec lui que moi, même si je suis cliente régulière de l’Infirmerie. Essaye de faire des rencontres, y’a plein de gens qui valent le coup que tu t’intéresse à eux. Je sais pas si tu compte entreprendre un cursus ici ou rester simple résident, mais rien qu’en te baladant dans le parc, tu peux rencontrer plein de monde, surtout en cette période. Puis tu sais jongler, épate la galerie !

    Epater la galerie … c'est pas tellement mon délire. Et puis mon colloc, pour le nombre de fois où je l'avais vu, c'est à dire … mouais, trois fois à tout casser …


    -Je pense que tu as du le voir plus de fois que je ne l'ai vu Amy, il vit presque dans l'infirmerie. Alors bon, pour les quelques fois qu'on s'est croisé … Enfin bon, t'en fais pas, j'ai fait un peu le tour, là où j'avais le droit. Mais c'est vrai que comme on est en période de vacances, je croise pas grand monde. Et quand à faire des spectacles … c'est pas encore ça. La dernière fois que je me suis entrainé, j'ai manqué de blesser quelqu'un, dis-je avec un sourire. Et tu sais très bien qui alors bon, j'avais pas envie de réitérer l'expérience.


    Je baissais doucement les yeux vers mes mains, et je vis l'éclat de mon bracelet, si doux. Et mon sourire s'attendrit.


    - Reste pas isolé tout seul, et part pitié, arrête de faire le singe accroché à ta fenêtre, t’as pas besoin de ça ; à la limite, il y a l’armoire si tu veux te planquer, c’est moins risqué et tout aussi discret. Je vais peut-être dire une connerie, mais cela te dis d’aller manger un morceau ? Je ne mange pas, mais je vais au réfectoire avec d’autres tous les midis, juste pour tailler la discut’ ; y aura Caitlyn, un copain à moi qui s’appelle William, peut-être une ou deux des Stepford Cuckoos, ce serait pas mal que je te présente ce monde, nan ?

    Du monde … pourquoi pas. Mais cependant, je voulais faire une chose, une chose avant tout cela. J'y avais réfléchi et doucement, tout en la regardant doucement, j'enlevais le bracelet, pris sa main et la refermais dessus. Pourquoi ? Je n'arrivais pas trop à le savoir. Je voulais lui donner, bien que ce soit la seule chose qui me reste de Lyra. Une sorte de présent, de promesse. C'était si difficile à expliquer, je n'étais pas sûr de le comprendre moi-même mais il fallait que je le fasse, pour elle. Pour moi aussi. Je devais le faire. Mon cœur battait plus fort alors que mon bracelet était enfermé dans sa main, donc sans contact avec moi. C'était déroutant, un peu. Mais je voulais le faire.

    -Si j'ai une chose à te demander, c'est de jamais te séparer de ceci. Tant que tu le portera, je serais là pour toi, mon amie.


    Puis je lâchais sa main, un sourire un peu triste au lèvre mais dans un même temps, un si grand sentiment d'apaisement, comme un baume sur le cœur. Et j'attendais, attendant qu'elle avance pour que je la suive.
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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: As long as you make me confidence, I'll be there for you (Amy)   As long as you make me confidence, I'll be there for you (Amy) Icon_minitimeVen 9 Nov - 18:58

DDF comprenait et accepta de garder pour lui-même le fait qu’il les considérait, Caitlyn et elle, comme des anges gardiens ; Amy avait eut une ange gardienne, il y avait des mois de cela, mais elles c’étaient éloignées, et se promit qu’il n’en serait pas de même pour son protégé à elle. Bon, elle n’avait jamais essayé d’embrasser Evangeline, elle !

Il allait devoir lui trouver un autre surnom ; pour quoi faire, ce n’était pas assez court Amy ? Am’ ? A ? Puis elle avait déjà des surnoms, comme Nephilim ou Neph’ pour ceux qui trouvaient cela trop long, pas besoin d’aller chercher bien loin.

Alexander sembla troublé par ses questions sur l’Institut, mais répondit rapidement, non sans laisser échapper du mépris aux évocations de son colloc’ et du fait qu’il puisse épater la galerie. Si si, il pouvait : certes, un Pyrokinésiste jouant avec le feu, cela n’avait rien d’impressionnant, mais pour peu qu’il jongle « normalement » avec, c’était déjà autre chose !

- Je pense que tu as du le voir plus de fois que je ne l'ai vu Amy, il vit presque dans l'infirmerie. Alors bon, pour les quelques fois qu'on s'est croisé … Enfin bon, t'en fais pas, j'ai fait un peu le tour, là où j'avais le droit. Mais c'est vrai que comme on est en période de vacances, je croise pas grand monde. Et quand à faire des spectacles … c'est pas encore ça. La dernière fois que je me suis entrainé, j'ai manqué de blesser quelqu'un, dis-je avec un sourire. Et tu sais très bien qui alors bon, j'avais pas envie de réitérer l'expérience.

Bon, c’était vrai que Josh et la vie sociale, cela faisait deux ; enfin, elle n’en avait pas eut tant l’impression mais savait qu’il se faisait des emplois de temps de taré, usant de ses pouvoirs régénérateurs pour les tenir, surement. C’était peut-être hypocrite de la part de Nephilim de dire cela, mais elle son emploi du temps devait pouvoir être tenu par un humain normal, tout en était d’un niveau de difficulté assez élevé pour lui permettre de progresser. Dommage qu’il ne soit pas là pour guider Alex, s’eut été bien ; mais bon, surement que ce dernier trouverait d’autres amis.

Par contre, le coup de vacances, c’était du pipo ; certes, le nombre d’élèves avait chuté, comme Samuele qu’était retourné chez son oncle et sa tente, mais il y avait toujours moyen de rencontrer des gens, et même des inconnus ! Elle ne dit rien, cependant, pas plus qu’elle ne commenta le fait qu’il eut faillit tuer Caitlyn. P’tain, l’était manche sur les bords quant même !

La réaction à sa proposition de lui présenter Wiccan et avec un peu de chance Irma ou Céleste ne fut pas des plus encourageante, mais DDF sembla se rappeler d’une chose, ôtant un de ses bracelets pour lui glisser dans une main.

- Si j'ai une chose à te demander, c'est de jamais te séparer de ceci. Tant que tu le portera, je serais là pour toi, mon amie.

- J’peux l’avoir dans la poche ? Parce que, j’ai un peu de mal à pas trifouiller les trucs que j’ai au poignet…


Pis que Caitlyn pourrait voir ça comme une marque de territoire, Amy étant elle-même territoriale, elle savait que cela n’apporterait que des ennuis. Elle acceptait le bracelet, pour faire plaisir à Alex, mais c’était à la ceinture ou dans la poche, pour des raisons de survie du DDF susnommé, du bracelet (sinon elle le retrouverait enterré sous Laurette, qui était clairement pro-Caitlyn quant il s’agissait de problèmes de couple), et de son couple.

Mettant en effet le bracelet dans sa poche, elle prit Doigts de Fée par le bras, le trainant hors de la chambre. Il ne pourrait pas se défiler cette fois, et outre avoir un repas complet, il allait devoir se sociabiliser de force.

Etant l’une des rares personnes à avoir l’amitié de Caitlyn ET d’Amy, le pauvre Alexander Funke ne pouvait espérer échapper à l’une et à l’autre ; Wiccan avait été le premier à en faire les fraies, et sans le départ de Morgan, elles auraient put le pousser au cul pour qu’il aille le voir, à l’époque même où elles-mêmes n’étaient pas encore ensemble – donc maintenant qu’elles étaient plus qu’une équipe, c’était mort pour les contredire.

Fermement et potentiellement inutilement accroché au bras d’Alex, elle le conduisait dans les couloirs à direction du réfectoire, où elle était attendue et où elle le trainerait, de gré ou de force.

- Pour les surnoms, tu sais, j’en ai quelques uns en réserve. Tu connais Nephilim, mais c’est pas le seul : y’a Girasole, aussi, ça veut dire Tournesol en italien et vient du fait que je reste plantée à regarder le soleil quant je fais ma photosynthèse ; bon, j’aime pas trop qu’on m’appelle comme ça, mais pour toi, ça ira. Après, Cait’ m’a aussi surnommé Ptite Brune, comme elle c’est la Ptite Rousse, mais après si tu m’appelle « ma Ptite Brune », c’est pas mieux que mon ange. Mais libre à toi de tenter le truc, c’est pas moi qui chanterait dans les aiguës ensuite.

Continuant de deviser ainsi jusqu’à l’arrivée au Réfectoire, elle ne le lâcha pas ; elle faisait des cours de bonne conduite à Rachel, et des cours de sociabilisation à Alex. Vivement qu’elle ait le droit d’exercer, qu’elle se fasse payer pour !

- Stresse pas, tu vas voir, sont tous très sympas, conclue-t-elle en poussant la porte.

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