X-men RPG
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilPortailDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €

 

 Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp)

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Maeva N. Hunter
Agent du BAM Delta
Maeva N. Hunter


Messages : 297
Date d'inscription : 14/09/2012
Age : 30

Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp) Empty
MessageSujet: Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp)   Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp) Icon_minitimeMar 30 Oct - 18:53

    C'était le grand jour. Chez, il ne restait presque rien, toutes mes fringues ont fini dans un sac de sport que j'ai ficelé à ma moto, et le reste, quelques livres et un des carnets de ma sœurs, je les ai rangé dans une sac à dos que je prenais alors que je montais sur mon bolide. Il était tôt, presque personne dans les rues. Je faisais jouer l'accélérateur, mis mon casque, baissa la visière et décollait dans la lumière claire du matin. J'avais le temps, le ferry ne partait que dans trois quart d'heures, je pourrais profiter pour admirer la ville se réveiller de loin.
    Presque seule dans les rues encore endormie de la Grosse Pomme, je slalomais dans les rues, allant légèrement plus vite qu'il n'était permis. Mais qu'importe, je partais pour un moment. Et aussitôt un peu sorti du centre-ville, je fonçais, profitant de l'odeur du vent, de la couleur du soleil et de ce sentiment de liberté qui me prenait. Si doux de bon matin … dommage que ça ne puisse durer, vu ce qui m'attendait.
    Même pas vingt minutes pour arriver au point de rendez-vous. Mon lieutenant-colonel m'avait prévenu que je n'avais qu'à montrer ma carte pour qu'ils m'embarquent. Il m'avait dit aussi que je pourrais loger là-bas, que c'était même préférable pour ce que je devais faire …
    Alors que le soleil commençait enfin à monter dans le ciel, j'observais la mer, appuyé sur une barrière … putain être réduite à jouer les fouines pour un boulot, ça me hérissait tellement je trouvais ça méprisant. J'avais pas le choix si je voulais avoir du job mais bon Dieu …

    Soudain, j'entendis le sifflet du ferry. Je tournais la tête, et le vis arriver à travers mes lunettes solaire de pilotes, prit le casque que j'avais posé par terre à côté de moi et avança la moto jusqu'au ponton ou ils m'embarquèrent. Malgré ma carte, ils avaient l'air étonnés. À cause de mes cheveux, de mes fringues ? J'en sais rien mais visiblement je devais pas comme la caille du coin. Bon, c'est vrai, mes vêtements sont pas ceux qu'on trouve dans le coin mais bon, ça va …
    J'allais à l'avant du bateau, pour pouvoir un peu profiter. Le vent, comme sur ma moto, soulevait la tignasse qui me servait de chevelure. C'était beau le matin, j'aurais voulue qu'elle soit là pour le voir.

    La traversée se passa sans encombre. On me posa sur l'ile. J'avais pas grand-chose à faire, à peine trois cent mètres pour rejoindre la base qu'on ne pouvait pas louper, mais je les fis sur mon bolide. À l'entrée, on me demanda ma carte. Et ensuite j'entrais, au Triskelion, enfin !

    Vous avez jamais eu cette impression, gamin, quand vous entriez pour la première fois à l'école que c'est vachement grand, comme une espèce de nouvelle univers cosmique, une connerie du genre. Et bah, perso, ça me faisait la même là. J'allais garer ma moto, rangeais mon casque dans le coffre du siège, et prenais mes affaires. Je suivais les gens, un peu impressionnée et presque émerveillée par ce qui m'entourait. C'était si étrange, si grand, si … bizarre. J'avais l'impression d'être dans la troisième dimension, dans Tron ou un truc du genre … Pourquoi 42 ne pouvait pas m'aider sur le coup. Doucement, un fiche à la main avec quelles notes concernant mon nouveau poste, je parcourais les couloirs, m'amusais à prendre des ascenseurs, à faire le yoyo …
    Paumée … nan, à peine, j'aime faire la touriste avec mes sacs sous le bras !
    Les gens me regardaient bizarrement. À croire que vraiment ici, je faisais tâche. C'est quoi, ma gueule ou mes fringues qui leur reviennent pas. Mais même si je tentais, tant bien que mal de pas trop l'ouvrir (ce qui est presque impossible pour moi) une nana dont le regard était particulièrement méprisant passa devant moi, et je me mis à grogner comme un animal, la faisant fuir aussitôt. Ça commençait fort … mais merde, j'avais demandé si j'avais un uniforme à porter et on m'avait dit, donc pourquoi tous me faisaient la gueule …

    Enfin, après moult minutes à jouer à ''paume-toi le plus possible'' un mec (avec de jolies fesses d'ailleurs) m'indiqua la route pour rejoindre le département diplo. J'arrivais toujours pas à croire que mon supérieur m’aie envoyé là … Il aurait pas pu être dans l'intervention ce mec … fais chier, je soupirais déjà rien qu'à l'idée de passer des journées entières sur une putain de chaise … Et à devoir le suivre. J'espère qu'il va faire des conneries, que je m'amuse un peu. Enfin bon. Depuis quelques minutes, j'entendais des grands bruits, comme si deux personnes se disputaient ? Quoi, dès mon premier jour, j'allais avoir droit à une scène de ménage ? Cool.

    Deuxième porte à gauche … gauche … ah, j'y arrivais. Plus j'avançais, plus j'entendais des cris de femmes. Et elle était pas contente, vraiment pas contente. C'était même pas en anglais qu'elle gueulait, plus en jap, ou chinois, ou je ne sais quelle langues. Je reconnaissais juste un accent asiatique. Je m'approchais de la porte. Bingo ! Hopes ! J'allais poser ma main sur la poignée quand …



    ... J'ai cru me recevoir un coup de poing en pleine face … la porte était grande ouverte, et moi sur le cul dans le couloir. Je me l'étais prise en pleine poire. Sérieux … la journée commençait bien. Doucement, je me redressais, la secrétaire avait l'air complètement bouleversée, et commençait déjà à crier, à appeler la personne à l'intérieur du bureau. Ça va, c'était juste une porte, je vais pas mourir. Mais la vache, faut pas se fier à sa taille à l'petite asiatique parce qu'elle cogne dur mine de rien. J'étais un peu dans les vapes. Et cherchais mes lunettes de soleil à tapon, les yeux mi-clos à cause des néons. Mais merde, elles sont où ?



Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Daniel Hopes
Agent du BAM Alpha
Daniel Hopes


Messages : 860
Date d'inscription : 28/03/2012

Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp) Empty
MessageSujet: Re: Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp)   Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp) Icon_minitimeMer 31 Oct - 14:09

Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp) Charle10
Agent Cassandra Brand - Rattachée au Secrétariat du Secteur Diplomatie.



- Non je n’irais pas, déléguez donc un agent lambda à ma place du genre de ceux qui dorment devant la machine à café à longueur de journée.

- Fut un temps où vous pouviez vous moquer de ce genre de manifestation mais les derniers événements font qu’il serait...
- Mais voyons, c’est toujours mon nom sur la porte de ce bureau ou ma vue aurait subitement baissée ?
- Votre vue, je ne sais pas vos facultés mentales j’en doute quelques peu car…
- Elles vont très bien, j’ai toujours la faculté de vous demander du café plus de huit fois par jour afin de permettre à votre silhouette de s’améliorer par quelques exercices physiques
- Merci pour votre sollicitude bienveillante Daniel mais en matière d’exercices physiques c’est peut-être un excès qui est à l’origine même de vos déboires actuels.
- Vous vous aventurez en terrain inconnu, Cassandra ? Faites attention, trop de films tuent la réalité.
- Oui certes, j’en suis resté à Shreck, comment va Fiona ? Toujours verte ?
- Oui mais moins seule, et vous ?
- Ce n’est pas la question : ce gala pour les œuvres de bienfaisance du Club Génération Humain/mutant Entre Aide du troisième âge est..
- Je ne fais pas parti du troisième âge, dois-je vous le dire en chinois ?
- Oh ? Vous en êtes au 6eme ? Ils sont bien trop lents pour vous chiper votre part de gâteau de riz.
- Amusant, en riz vous vous y connaissez non ? et pourquoi pas m’envoyer à cet autre gala là..la journée de la Rousse ?
- Parce qu’il n’est pas question de faire une réédition dans deux mois avec la journée de la Rousse Enceinte !
- Je vous délèguerais pour le salon des sosies, en Uggly Betty vous ferez un tabac !
- Uggly Betty a déjà brisé des testicules dans cette série ?
- Au sens littérale non, si c’est une façon imaginé de dire que vous me casser les c… avec vos happening, alors oui !!!
- Je pourrai porter plainte pour harcèlement moral !
- Et moi pour pollution visuelle !

Cette fois ci Cassandra explosa du haut de son mère cinquante et de son allure d’éternelle étudiante. Elle perdait rarement le contrôle lors de leurs joutes verbales toujours si cinglantes sachant pertinemment que Hopes ne pensait pas le dixième des horreurs qu’il était capable de lui dire. Mais Hopes était sous pression, Cérès, Tucker…Il était sur des chardons ardents depuis une semaine et le burnout n’était pas si loin, les restrictions pleuvaient sur son service et ses marges de manœuvre venaient d’être passablement réduites. Il lui faudrait rentrer dans le rang durant quelques temps, il devait à ses seules amitiés de ne pas avoir été destitué, ça et la cohorte de secrets d’alcôves qu’il trainait avec lui sur le fonctionnement des coulisses du BAM. Il en revint à l’origine de sa « crise » de mauvaise humeur qu’il épanchait sur la docile et si patiente Agent Brand. Le dossier de l’agent qui allait la rejoindre de façon « rapproché » et permanente.

- Cassandra…Je ne veux même pas ouvrir ce torche fesse, on va m’envoyer un rat binoclard pour m’espionner dans mon travail, ni plus ni moins. Je n’ai besoin de personne pour accomplir mes missions !
- C’est un ordre direct Daniel, impossible de le négocier celui-là et puis j’ai parcouru son dossier, c’est une femme.
- Seigneur…ils vont m’envoyer Suzan Boyle, j’suis foutu.
- Suzan Boyle chante très bien.
- Mais elle présente aussi bien que vous.
- Daniel, vous êtes un sacré connard par moment.
- Hum ? Certes…J’aurai du en faire ma spécialité : Daniel Hopes : Chef des Connards et son équipe de castratrices au physique ingrat.
- Je peux être « sexy. »
- Non, vous pouvez être « secrétaire » et allez me chercher mon café ! il ne va pas venir tout seul !

Elle s’en alla excédée en lui lançant en chinois

- Vous êtes aussi épouvantable qu’une femme en période de règle !*

Hopes soupirant en regardant le dossier lui répondit.

- Je saisis quasiment 12 langues…Chinois inclus, quelques bases… assez pour apprécier la comparaison, merci ma chère.

Un bruit retentissant se fit entendre dans le couloir alors que Brand un peu sonnée, l’appelait à la rescousse.

- Cassandra ? !

Il se leva précipitamment traduisant par-là l’attachement qui le tenait quand même envers celle qui finissait par si bien le connaitre. Elle lui dit en chinois, tout en se redressant « c’est elle ! » et il lui renvoya un regard complice mettant fin à leur longue dispute qui tenait plus du jeu qu’autre chose. Chose impensable, aucun des deux ne pensa une seconde à l’aider à se relever. Hopes esquissa un léger sourire en la regardant tâtonner. Une pseudo gothique en corset ! On lui envoyait un agent mais qui ne cadrait absolument pas avec le profil du poste. C’était un magnifique foutage de gueule en règle. Au moins, elle était sexy et jolie en diable, justement, c’était un piège encore plus grossier !
D’un léger mouvement du pied, il poussa vers elle ses lunettes de soleil avant de lui lancer d’un ton sarcastique.

- Ne prenez pas les missions au pied de la lettre, mademoiselle, infiltration chez l’ennemi ne veut pas forcément dire vous faufiler sous la moquette.

Le ton était donné.
Revenir en haut Aller en bas
Maeva N. Hunter
Agent du BAM Delta
Maeva N. Hunter


Messages : 297
Date d'inscription : 14/09/2012
Age : 30

Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp) Empty
MessageSujet: Re: Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp)   Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp) Icon_minitimeJeu 1 Nov - 13:42

    Putain, les cris et les coups de bon matin, j'suis pas fan, mais vraiment pas fan. Et cette foutue lumière qui me pourrissait les yeux, ça allait gai si c'était pareil partout dans cette troisième dimension de mes …
    Mes lunettes volent près de moi, je les observe avant de me rendre compte qu'elles sont fissurées … Et merde !
    En respirant doucement je relevais les yeux vers le mec, les néons me les bousillaient, ils devaient paraître presque noirs vu l'intensité de la lumière … La photo dans mon dossier, Daniel Hopes … Et il souriait ce …


    -Ne prenez pas les missions au pied de la lettre, mademoiselle, infiltration chez l’ennemi ne veut pas forcément dire vous faufiler sous la moquette.

    La vache … retiens toi, retiens toi …

    -J'espère que vous profitez bien du spectacle, ça me ferait bien chier d'avoir fait tout ça pour rien …
    Et puis, c'est sûrement de mauvais ton d'aider quelqu'un qui vient de se manger une porte, alors pas de souci, rester debout, je me débrouille. Et vous me devez une paire de lunette !


    D’une pulsion sur la main posée en arrière, je me redressais, et me retrouvais debout devant eux. Si à lui aussi, le mec que j'allais presque suivre H24, ma gueule ne lui revenait pas, ses six mois allaient passer trèèèès doucement.

    -Quant à vos conseils pour ''me faufiler sous la moquette'', je pense avoir assez d'expériences pour m'en passer. Si c'était vraiment mon but, ce serait déjà fait mon chou.

    De toute façon, je pense qu'on avait légèrement dépassé les présentations standards. Mes yeux, maintenant un peu cachés sous mes mèches de cheveux s'éclaircissaient. Et ils étaient rivés sur le mec, je ne voyais même plus la gamine à côté, enfin la secrétaire, ou truc je sais pas. Putain, mais pourquoi ils m'avaient choisi pour ça en fait ? Parce que j'étais ''bonne''. Si c'était vraiment ça, j'avais envie d'aller leur faire bouffer la carte qu'ils m'avaient filé. Pas question … putain, quelle journée de merde.

    -Enfin, bon, C'est une manière originale de dire ''Bonjour et Bienvenue", merci j'suis très touchée. Et pour se dire ''au revoir'', c'est un coup d'boule, ou un coup dans les couilles, que je puisse dès ce soir appliquer les us et coutumes du coin, histoire de pas paraître bizarre quoi.

    Et relance de pique, à lui de contrer. Cependant, si tous les jours devaient se passer en joutes verbale, ça allait finir à un moment en joute tout court et ça me soûlerait de casser le nez de mon supérieur. J'suis du genre pas patiente et là, je devais pas mal me contrôler pour éviter de succomber à la colère. Et c'était pas bon ça. J'espère qu'ils avaient une putain de salle d’entraînement parce que déjà aujourd'hui j'irai y faire des dégâts.


    -Donc on fait quoi maintenant ? On se présente, ou j'ai encore une épreuve inconnue à passer avant ça ? Ce serait cool la prochaine fois de tenir au jus, que je prévois par exemple les lunettes de rechanges.

    Bon, pour le calme … je pense qu'on peut dire que j'ai râpé. Tant pis, c'est eux qui avait lancé les hostilités. Et moi, j'étais une foutue tête de mule qui préférait manger que d'être soumise …
Revenir en haut Aller en bas
Daniel Hopes
Agent du BAM Alpha
Daniel Hopes


Messages : 860
Date d'inscription : 28/03/2012

Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp) Empty
MessageSujet: Re: Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp)   Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp) Icon_minitimeDim 4 Nov - 16:03

-J'espère que vous profitez bien du spectacle, ça me ferait bien chier d'avoir fait tout ça pour rien …
Et puis, c'est sûrement de mauvais ton d'aider quelqu'un qui vient de se manger une porte, alors pas de souci, rester debout, je me débrouille. Et vous me devez une paire de lunette ! »


Hopes esquissa un léger sourire, vaguement amusé par la verve de la jeune femme car assurément, cette mise en bouche augurait peut-être de grands moments en devenir pour le peut que cette jeune personne put avoir assez de cran pour résister au caractère relevé du Time Tricker. Les colères et les dons d’éloquences aux mots acides de Hopes étaient légende au sein du bâtiment, tout autant que le mystère de l’homme qui en faisait preuve.

- Me revoilà rassuré sur vos aptitudes physiques en ce cas. N’escomptez pas que j’use mon énergie pour quelqu’un qui connait quelques difficultés avec la gravité. Newton était peut être philanthrope, pas moi. Oh et puis, pour vos lunettes, vous pouvez toujours tenter de les faire passer en notes de frais, la compta n’est pas si loin. Méfiez-vous, il y a d’autres portes sur le chemin, je m’en voudrais que vous finissiez par abimer le mobilier.

Elle se redressa, faisant montre d’une agilité certaine. Une femme de terrain, ce n’était pas pour déplaire à Hopes qui lui s’ennuyait ferme dans son bureau. Elle était colère, l’acidité faisait mouche ce qui eut le don de l’amuser intérieurement. On lui envoyait une écorchée vive, cela allait vite devenir amusant, voire divertissant pour le manipulateur qu’il se savait être.

-Quant à vos conseils pour ''me faufiler sous la moquette'', je pense avoir assez d'expériences pour m'en passer. Si c'était vraiment mon but, ce serait déjà fait mon chou.

Une nouvelle ébauche de sourire amusé et une étincelle de malice dans son regard bleu délavé. Il se mit à croiser les bras doucement tout en s’appuyant sur le cadre de la porte.

- Et si c’était le but, vous seriez déjà crucifiée à cette porte avant d’avoir réussi à en franchir le seuil et vous n’auriez même pas eu le plaisir de me donner la réplique, « baby ». Ne parlez pas d’expériences, pas à quelqu’un comme moi…Vous avez eu tout le loisir de lire mon dossier et vous n’en savez pas un cinquième de la réalité. D’autres n’ont pas eu la chance d’être prévenus.

Le ton était ferme mais pas menaçant et seul un pincement de lèvres de la part de Cassandra Brand permis de faire comprendre combien les paroles de l’Agent Hopes étaient lourdes de sens à qui savait les comprendre. Il hocha la tête d’un air soudain plus sérieux mais déjà elle poursuivait sa litanie.

- -Enfin, bon, C'est une manière originale de dire ''Bonjour et Bienvenue", merci j'suis très touchée. Et pour se dire ''au revoir'', c'est un coup d'boule, ou un coup dans les couilles, que je puisse dès ce soir appliquer les us et coutumes du coin, histoire de pas paraître bizarre quoi.

La réponse fut cinglante, Hopes soupirant en desserrant les bras.

- Inutile de sombrer dans la vulgarité, je commençais presque à avoir un embryon d’estime pour vous. Bonjour, pourquoi pas…Bienvenue, je le pense moins. Nous sommes cependant entre gens civilisés même si l’apprêté et le contenu rudimentaire et sémantiquement pauvre de votre vocabulaire me poussent à penser que vous seriez bien plus à votre place dans une caserne entouré de la soldatesque confondante de banalités. Votre place, il en est question et cela à juste titre, j’y viens bientôt dès que vous aurez terminé de déverser votre virilité de substitution devant mon personnel.


Il se décolla de la porte, jetant un regard fatigué à Cassandra et sortant d’un geste nonchalant son classique étuis à lunettes.

-Donc on fait quoi maintenant ? On se présente, ou j'ai encore une épreuve inconnue à passer avant ça ? Ce serait cool la prochaine fois de tenir au jus, que je prévois par exemple les lunettes de rechanges.


Il appliqua ses lunettes en plantant ses mains dans les poches de son veston.

- Non Mademoiselle, c’est inutile. Je m’en moque de votre nom comme de votre histoire. Jouons cartes sur table, voulez-vous ? Je vous horripile déjà, sentiment unilatéral puisque vous m’indifférez totalement. Vous allez perdre votre énergie à me haïr alors qu’elle serait efficace ailleurs et je n’en doute pas, très appréciée. Vous êtes ici pour me fliquer, ne le niez pas je le sais très bien et comme je suis une forte tête et un franc-tireur qui n’aime pas rendre des comptes, je vais vous rendre la vie insupportable jusqu’à e que vous cédiez ou que vous passiez les limites du règlement verbalement ou physiquement. J’excelle dans ce genre de chose, j’agis seul et je n’ai nullement besoin d’une « gêne » sur mon terrain.
Je vous propose une alternative heureuse, j’ai là sur mon bureau, un document signifiant de notre part à tous deux une « incompatibilité d’humeur » pour rester à mon service. Signez le, et changez de département, j’en assure le suivit avec ma promesse que vous ne serez nullement inquiétée : je me charge de prendre sur moi toute remarque hiérarchique, j’en ai on ne peut plus l’habitude…
Considérez la chose sur un point de vue médical, je vous évite l’ulcère, vous m’évitez de me fatiguer en ménageant « mon grand âge ». Demandez à Cassandra, je peux être particulièrement pénible même sans me forcer.
Avons-nous un deal ?

Revenir en haut Aller en bas
Maeva N. Hunter
Agent du BAM Delta
Maeva N. Hunter


Messages : 297
Date d'inscription : 14/09/2012
Age : 30

Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp) Empty
MessageSujet: Re: Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp)   Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp) Icon_minitimeDim 4 Nov - 21:12

    Un sourire, ça le fait rire mes mots, ou alors ça l'amuse que je sois toujours par terre. Sincèrement, autant il me hérissait le poil, autant il m'intriguait. À la fois parce qu'on m'avait envoyé à lui pour lui servir de chaperon, mais aussi parce que je n'arrivais pas à comprendre en quoi cet homme pouvait être si important pour eux. On m'avait avait pas dit grand-chose et son dossier, je l'avais survolé, préférant découvrir le spécimen sur place. La seule chose que je connaissais de lui en vérité c'est son nom. Même son pouvoir, je n'avais pas cherché à savoir qui il était. Ça, c'était mon boulot de savoir.

    - Me revoilà rassuré sur vos aptitudes physiques en ce cas. N’escomptez pas que j’use mon énergie pour quelqu’un qui connaît quelques difficultés avec la gravité. Newton était peut-être philanthrope, pas moi. Oh et puis, pour vos lunettes, vous pouvez toujours tenter de les faire passer en notes de frais, la compta n’est pas si loin. Méfiez-vous, il y a d’autres portes sur le chemin, je m’en voudrais que vous finissiez par abîmer le mobilier.

    -Pas philanthrope … oui, je vois ça.

    Je t'en ferais manger des portes tiens pour que tu restes en place… et puis j'avais pas que ça à faire … déjà que j'allais sûrement me taper un de ses mal de crâne à la fin de la journée, j'allais pas en plus m'en faire d'autre avec des mecs de compta …
    Et mes mots le faisaient plus sourire encore. En fait, soit je l'amusais, soit il se foutait de ma gueule … Mais son regard me fit penser que non, un nouvel éclat le parcourait. Il s'appuya contre l'encadrement de la porte, les bras croisés et enchaîna sur mes répliques :


    - Et si c’était le but, vous seriez déjà crucifiée à cette porte avant d’avoir réussi à en franchir le seuil et vous n’auriez même pas eu le plaisir de me donner la réplique, « baby ». Ne parlez pas d’expériences, pas à quelqu’un comme moi…Vous avez eu tout le loisir de lire mon dossier et vous n’en savez pas un cinquième de la réalité. D’autres n’ont pas eu la chance d’être prévenus.

    Baby, Mon chou … on pouvait peut être progressé encore … Allez, avant la fin de la semaine, ce sera Mon lapin en sucre, ou Ma Colombe ? Dans quel pétrin je m'étais fourré encore ?
    Visiblement, ces mots n'étaient pas vide de sens, du moins, ce dont j'avais l'impression en voyant la p'tite à côté.


    -Si vous les accueillez tous si chaleureusement, pas étonnant qu’ils ne restent pas longtemps.

    Hochement de tête, son sourire diminuait un peu alors que je parlais. Mais c'est avec un soupir qu'il me répondit tout d'abord.

    - Inutile de sombrer dans la vulgarité, je commençais presque à avoir un embryon d’estime pour vous. Bonjour, pourquoi pas…Bienvenue, je le pense moins. Nous sommes cependant entre gens civilisés même si l’apprêté et le contenu rudimentaire et sémantiquement pauvre de votre vocabulaire me poussent à penser que vous seriez bien plus à votre place dans une caserne entouré de la soldatesque confondante de banalités. Votre place, il en est question et cela à juste titre, j’y viens bientôt dès que vous aurez terminé de déverser votre virilité de substitution devant mon personnel.

    Je me retenais de répondre, me mordant juste la lèvre pendant un instant, pour ne pas répliquer … Ma place, elle était là ou je décide d'aller, et ses commentaires à la manière de Molière, il peut se les garder. J'ai fait l'armée, j'ai passé des journées à me faire traiter comme de la merde, à me faire frapper sans aucune raison. Alors c'est pas ce papy de troisième zone qui me fera fléchir. J'ai un boulot, et j'allais le faire, que ça lui plaise ou non.
    Il se redressa, et après avoir jeté un coup d'œil à la p'tite et posa sur son nez des lunettes alors que je parlais de présentation… il était myope en fait ?

    - Non Mademoiselle, c’est inutile. Je m’en moque de votre nom comme de votre histoire. Jouons cartes sur table, voulez-vous ? Je vous horripile déjà, sentiment unilatéral puisque vous m’indifférez totalement. Vous allez perdre votre énergie à me haïr alors qu’elle serait efficace ailleurs et je n’en doute pas, très appréciée. Vous êtes ici pour me fliquer, ne le niez pas je le sais très bien et comme je suis une forte tête et un franc-tireur qui n’aime pas rendre des comptes, je vais vous rendre la vie insupportable jusqu’à ce que vous cédiez ou que vous passiez les limites du règlement verbalement ou physiquement. J’excelle dans ce genre de chose, j’agis seul et je n’ai nullement besoin d’une « gêne » sur mon terrain.
    Je vous propose une alternative heureuse, j’ai là sur mon bureau, un document signifiant de notre part à tous deux une « incompatibilité d’humeur » pour rester à mon service. Signez le, et changez de département, j’en assure le suivit avec ma promesse que vous ne serez nullement inquiétée : je me charge de prendre sur moi toute remarque hiérarchique, j’en ai on ne peut plus l’habitude…
    Considérez la chose sur un point de vue médical, je vous évite l’ulcère, vous m’évitez de me fatiguer en ménageant « mon grand âge ». Demandez à Cassandra, je peux être particulièrement pénible même sans me forcer.
    Avons-nous un deal ?


    Sérieusement … ce mec méritait une bonne baffe, une grande baffe qui lui décollerait les oreilles. Le respect, ça se gagne. Le mien, il ne l'avait pas, celui de ses sups pourtant, il semblait l'avoir, d'une certaine manière. Maintenant, la question : combien de temps j'accepterai de me faire traiter ainsi ? 6 mois, c'était le temps que je devais rester sous son commandement. Et après, enfin, j'aurais tout gagné. Il savait pourquoi j'étais là, et visiblement, l'idée du chaperon, ça le bottait pas plus que ça. À dire vrai, moi non plus.


    -S'ils avaient vraiment voulu vous envoyer une gêne, vous auriez reçu un p'tit fonctionnaire qu'à jamais bouger son cul de sa chaise. Ils ne m'ont pas envoyé que pour vous fliquer. Je suis une aide, que vous le pensiez ou non, c'est le cas. J'ai pas passé ma vie à l'école, mais j'en sais suffisamment pour ne pas être traité d'imbécile. J'suis peut-être vulgaire, mais je sais me battre, autant avec les mots qu'avec le corps. Mon énergie, et ma foutue tête de mule, vous allez devoir la supporter sur votre terrain m'sieur, parce que je compte pas partir. Désolé pour votre grand âge, mais je suis sûre qu'un bon thé avec Qin Shi Huang saura vous reprendre d'aplombs.

    Je repris mon sac sur l'épaule, pris la poignée de mon autre sac puis avec un grand sourire, et une certaine détermination dans le regard, je lui demandais :

    -Donc, on peut jeter votre papier au recyclage, et se mettre au boulot ? Pas que je m'ennuie mais bon, tant qu'à vous pourrir votre terrain, autant commencer de suite non ?
Revenir en haut Aller en bas
Daniel Hopes
Agent du BAM Alpha
Daniel Hopes


Messages : 860
Date d'inscription : 28/03/2012

Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp) Empty
MessageSujet: Re: Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp)   Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp) Icon_minitimeSam 10 Nov - 13:36

S'ils avaient vraiment voulu vous envoyer une gêne, vous auriez reçu un p'tit fonctionnaire qu'à jamais bouger son cul de sa chaise. Ils ne m'ont pas envoyé que pour vous fliquer. Je suis une aide, que vous le pensiez ou non, c'est le cas. J'ai pas passé ma vie à l'école, mais j'en sais suffisamment pour ne pas être traité d'imbécile. J'suis peut-être vulgaire, mais je sais me battre, autant avec les mots qu'avec le corps. Mon énergie, et ma foutue tête de mule, vous allez devoir la supporter sur votre terrain m'sieur, parce que je compte pas partir. Désolé pour votre grand âge, mais je suis sûre qu'un bon thé avec Qin Shi Huang saura vous reprendre d'aplombs.
-Donc, on peut jeter votre papier au recyclage, et se mettre au boulot ? Pas que je m'ennuie mais bon, tant qu'à vous pourrir votre terrain, autant commencer de suite non ?»


Le cran et l’éloquence sont des qualités appréciables, certes, mais qui connaissent les limites que l’on se fixe par soi-même. Cette jeune recrue n’en n’était pas dénué et c’était une chose aussi estimable pour le time tricker que stimulante dans les confrontations qu’il sentait poindre dans leurs rapports. Il resta impassible un instant s’amusant de comprendre à tel point sa hiérarchie l’avait bien cerné pour lui envoyer un partenaire de ce genre, un excellent piège tout en finesse dans un superbe emballage cadeau dont la présentation ne ternissait en rien le contenu du paquet. Quelle boite de pandore lui envoyait-on donc là ?

- Vous êtes cultivée mademoiselle…nous n’avons malheureusement pas les mêmes références, vous lisiez seulement l’Histoire que moi, je la vivais. Les points de vue sur la question vont forcément diverger. Vous savez vous battre ? Vous piquez là ma curiosité. Permettez de vous dire que j’ai hâte de savoir si vous triompheriez de mon agrafeuse et de ces foutues piles de dossier à traiter, c’est là l’ensemble de la gente néfaste et maléfique que vous aurez à combattre dans ce bureau.
Et détrompez-vous sur un point, un petit fonctionnaire au postérieur fusionné à sa chaise m’aurait certes cassé autant les pieds qu’une échappée d’un nightclub gothique au physique somme toute très avenant je vous l’accorde, mais au moins lui, m’aurait été plus utile pour classer mon courrier. Vous êtes un poids à mes yeux…un poids mort dont je n’ai ni la patience, ni l’envie de m’occuper.

Je ne détruits pas ce document, je vous donne une semaine pour me supplier de le ressortir de ce tiroir ou je le garde précieusement en dix exemplaire. Le record pour l’instant est de 48 h. Vous êtes la troisième en liste. Bonne chance.


C’était franchement un sourire d’une arrogance sans borne. Il se savait odieux et se forçait mais il semblait être tombé sur une forte tête, il allait donc tenter de la faire partir d’elle-même. Il s’effaça respectueusement pour la faire entrer dans un bureau sans vie, complètement aseptisé et à la décoration personnelle complètement inexistante. Cela trahissait une approche résolument fonctionnel de sa tâche, il n’y avait rien de lui-même dans ce lieu : comme si celui qui y officiait traçait une solide frontière entre sa vie personnelle et sa fonction. Il lui désigna un bureau annexe envahit par des cartons.

- Votre lieu de souffrance. Aussi douillet et confortable qu’une planche de Fakir, mettez-vous à votre aise et n’hésitez pas à me faire la conversation, je ne vous répondrai bien entendu pas.

Il se désintéressa d’elle et s’installa à son bureau, ouvrant la première page de son dossier personnel qui s’y trouvait toujours pour y lire une ligne avant d’un geste purement provocateur d’en balancer l’intégralité dans la corbeille à recycler.

- Bien ! Agent Hunter…Bienvenue au service diplomatie dont le fonctionnement vous échappe et pour lequel je demanderai à l’Agent Brand de vous expliquer en détail l’enjeu et les taches qu’on lui confère parce que moi…comme vous l’avez sans doute intégré depuis quelques minutes, auquel cas, un chimpanzé me serrez plus utile que votre exemple concernant l’obscure fonctionnaire, je ne vous brieferais en rien à ce sujet. Vous savez coller des timbres ? Oh mais oui ! suis-je idiot…comment avez-vous tourné cela déjà ? « J'suis peut-être vulgaire, mais je sais me battre, autant avec les mots qu'avec le corps » Votre langue bien pendue va nous être d’un grand secours. Et bien voilà ! Nous vous avons trouvé une occupation pour votre « combat » de 9 h à 10…Demandez à Brand de vous occuper du courrier. Vous serez bien aimable.

Ça ne l’amusait pas…Franchement pas, mais c’était un mal nécessaire afin de la faire fuir. Imperceptiblement, ses sens étaient en alerte, prêt à déployer son pouvoir afin de l’immobiliser lorsqu’elle allait exploser. On passerait donc au numéro 6. Un soupçon de remord lui fit ajouter une phrase.

- Agent Hunter…Vous êtes un très bon agent, sinon ils ne vous auraient pas envoyé ici, ne doutez pas de ce fait. Je suis navré qu’ils vous aient imposé ça. Il n’y a pas de jeu sans challenge. Etonnez moi, survivez à cette journée, et je vous laisserai me poser une question, n’importe laquelle et j’y répondrai sincèrement. A présent silence, et travaillez.

Revenir en haut Aller en bas
Maeva N. Hunter
Agent du BAM Delta
Maeva N. Hunter


Messages : 297
Date d'inscription : 14/09/2012
Age : 30

Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp) Empty
MessageSujet: Re: Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp)   Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp) Icon_minitimeLun 19 Nov - 21:37

    -Vous êtes cultivée mademoiselle…nous n’avons malheureusement pas les mêmes références, vous lisiez seulement l’Histoire que moi, je la vivais. Les points de vue sur la question vont forcément diverger. Vous savez vous battre ? Vous piquez là ma curiosité. Permettez de vous dire que j’ai hâte de savoir si vous triompheriez de mon agrafeuse et de ces foutues piles de dossier à traiter, c’est là l’ensemble de la gente néfaste et maléfique que vous aurez à combattre dans ce bureau.
    Et détrompez-vous sur un point, un petit fonctionnaire au postérieur fusionné à sa chaise m’aurait certes cassé autant les pieds qu’une échappée d’un nightclub gothique au physique somme toute très avenant je vous l’accorde, mais au moins lui, m’aurait été plus utile pour classer mon courrier. Vous êtes un poids à mes yeux…un poids mort dont je n’ai ni la patience, ni l’envie de m’occuper.

    Je ne détruits pas ce document, je vous donne une semaine pour me supplier de le ressortir de ce tiroir ou je le garde précieusement en dix exemplaire. Le record pour l’instant est de 48 h. Vous êtes la troisième en liste. Bonne chance.

    Je lui ferais manger ses paperasses, son agrafeuse, ses lunettes et ses trombones. Un jour, pour me défouler, mais je devais tenir 6 mois avant de le faire … tentation, quand tu nous tiens.

    -Ça, je dois avouer que je n'ai pas votre culture d'un point de vue histoire, parce que faute d'avoir ma place comme vous dans un musée, je n'ai pu que les visiter, ce qui doit en apprendre bien moins, je vous l'accorde, cependant, j'ai conscience que c'est pas ici que je risque de me faire égorger mais bon, déjà, déjà, soulagez vos pauvres muscles, ça pourrait aider. Certaines agrafeuses sont si lourdes que ce serait cool de vous éviter un lumbago à chaque fois qu'il faut l'utiliser. Un gros gain de temps non ? Que vous pourriez passez à faire des origamis avec les exemplaires de votre proposition, parce que je compte pas partir. Même si vous tentez de mettre tout votre art pour cela, je me barrerai pas.


    Et enfin, il me fit entrer, je laissais tomber contre le mur, près de la porte mes bagages et observait le bureau, vite fait …

    -Et bah, c'est chaleureux ici …

    Ironie, quand tu nous tiens. C'était vide. À croire qu'il venait de s'installer, ou qu'il allait se barrer, ou les deux même ! Tu m'étonnes qu'ils tombent comme des mouches. Je faisais tâche ici avec … tout en fait, mes cheveux, mes fringues … J'avais l'impression de m'être planté de dimension.

    -Votre lieu de souffrance. Aussi douillet et confortable qu’une planche de Fakir, mettez-vous à votre aise et n’hésitez pas à me faire la conversation, je ne vous répondrai bien entendu pas.

    -Charmant, ça tombe bien, j'adore quand ça pique … on mange épicé ici ?

    Okay, là, c'était juste pour le faire chier, mais bon, depuis tout à l'heure, il me cherchait ce Papy Chieur, et je comptais pas le laisser tranquille. Il voulait le silence ? Et bah non ! Je m'adossais au dos de la chaise, et l'observais alors qu'il s'ouvert un dossier. Et le balança à la poubelle. Et je vu avant qu'il disparaisse que c'était le mien. Tu me jetteras pas aussi facilement mon chou, crois-moi.


    -Bien ! Agent Hunter…Bienvenue au service diplomatie dont le fonctionnement vous échappe et pour lequel je demanderai à l’Agent Brand de vous expliquer en détail l’enjeu et les taches qu’on lui confère parce que moi…comme vous l’avez sans doute intégré depuis quelques minutes, auquel cas, un chimpanzé me serrez plus utile que votre exemple concernant l’obscure fonctionnaire, je ne vous brieferais en rien à ce sujet. Vous savez coller des timbres ? Oh mais oui ! suis-je idiot…comment avez-vous tourné cela déjà ? « J'suis peut-être vulgaire, mais je sais me battre, autant avec les mots qu'avec le corps » Votre langue bien pendue va nous être d’un grand secours. Et bien voilà ! Nous vous avons trouvé une occupation pour votre « combat » de 9 h à 10…Demandez à Brand de vous occuper du courrier. Vous serez bien aimable.

    Mes ongles s'enfoncèrent légèrement dans le bois, presque imperceptiblement. Ma volonté m'avait un peu échappé et je venais de faire des trous d'ongles dans le dossier de ma chance. J'espérais qu'il ne le voit pas, parce que là, c'était un putain de coup bas. Il me prenait pour quoi, à me parler comme ça de ma langue, à se foutre de moi. Vivement le jour où je pourrais lui foutre une baffe dans la gueule. J'suis pas son chien. Connard. Je me redressais, et jeta un coup d'œil vers la jeune femme, la mâchoire serrée. Je lui tournais le dos maintenant, et me mordis la lèvre, violemment, pour ne pas l'insulter … Connard ! Et je saignais … couillonne …
    Je fis un pas vers Brand, pour qu'elle me montre, avant qu'il n’enchaîne.


    -Agent Hunter…Vous êtes un très bon agent, sinon ils ne vous auraient pas envoyé ici, ne doutez pas de ce fait. Je suis navré qu’ils vous aient imposé ça. Il n’y a pas de jeu sans challenge. Etonnez moi, survivez à cette journée, et je vous laisserai me poser une question, n’importe laquelle et j’y répondrai sincèrement. A présent silence, et travaillez.


    Connard, mais pas dans le sens premier … Connard parce que malgré tout il était pas si connard, mais qu'il tentait de l'être. Crétin … c'était vraiment un crétin ce mec. Et la question, je l'avais déjà en tête alors que je suivais la p'tite qui m'avait à demie assommé pour aller chercher le courrier. Papy Chieur. Ce surnom lui avait bien, parce qu'il n'était ni insultant, ni gentil. Un mix des deux. Daniel Hopes quoi. Il avait cassé son masque, il était passé au travers du salaud qu'il me montrait depuis le début. Ça risquait être bien différent de ceux à quoi je m'attendais.
Revenir en haut Aller en bas
Daniel Hopes
Agent du BAM Alpha
Daniel Hopes


Messages : 860
Date d'inscription : 28/03/2012

Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp) Empty
MessageSujet: Re: Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp)   Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp) Icon_minitimeDim 2 Déc - 10:29


Il n’y a rien de plus ennuyeux qu’une journée de bureaucrate. Le temps s’écoulait en une série de tâches administratives complètements imbéciles qui certes avaient sans doutes une certaine finalité mais devenaient complètement obscures si on n’en saisissait pas ni les tenants ni les aboutissants. Hopes occupait sa fonction de veille administrative sans emphase ni zèle, se contentant d’être un rouage d’une mécanique parfaitement huilée et aveugle. Quelques conversations téléphoniques dévoilaient un Hopes d’une éloquence au-dessus de la normal savant manier la langue des mots avec dextérité entre ce qu’il voulait obtenir et ce qu’il laissait suggérer : le royaume du peut-être et du non-dit : les arcanes du service diplomatie où chaque mot avait un certain poids de manipulation évidente.

Il ne la perdait pas de vue, lui jetant des regards obliques par-dessus ses piles de dossier sans pour autant briser cette austérité affichée. Il lui donna les pires corvées à faire : classement de courrier, préparation de dossiers pour archivage : c'est-à-dire du découpage d’entêtes de dossier et du collage ! Ironiquement il usa de ses perfidies pour la taquiner.

- Prenez garde de ne pas vous blesser avec les ciseaux, je n’ai plus en stock ceux aux bouts arrondies, pour la colle, pas de problème, ce n’est pas toxique à moins que vous ne portiez le bâton à la bouche : sait-on jamais : l’accident du travail est si vite arrivé.

Il ne lui laissa pas sa pause déjeuner, lui demandant un travail urgent à faire qu’elle devait absolument réaliser, lui indiquant que ces heures d’entre midi lui seraient remboursées en RTT. Bien entendu, il se contenta de sauter le repas, en somnolant dans son bureau en l’observant travailler avec un léger rictus : ce travail consistant à recopier une conversation enregistrée numériquement sur document Word.

L’après-midi fut pire, vers 15 h, il tapa du plat de la main ayant raccroché d’une urgence téléphonique sur le bureau en s’esclaffant d’un ton mi sérieux, mi amusé.

- Agent Hunter ! Première mission de terrain !!! Il va falloir vous montrer forte ! La Repro vient de nous contacter, il leur manque des ramettes de papier pour leur photocopieuse. Brand étant retenue pour un Mission d’enquête de corruption à l’extérieur, je n’ai plus que vous pour cette mission urgente. J’ai promis à Mr Fersen de mettre mon meilleur Agent sur le coup, vous avez donc tout mon soutient pour vous en charger. Prenez votre téléphone avec vous, si d’ici 15 minutes vous n’êtes pas revenue : outre abandon de poste et retour à la maison, j’opterai peut-être pour la mise en place d’une mission de secours pour vous prêter assistance. N’oubliez pas Agent Hunter : pas de morts,
neutralisation uniquement, visez les genoux au besoin ! Ne me regardez pas ainsi : de la réactivité bon sang !!! il s’agit VRAIMENT d’une mission, courage, vous pouvez y parvenir, j’ai fois en vous, vous êtes une battante.


La fin de journée arriva. Elle fulminait mais s’accrochait encore ? Alors que Hopes se levait pour prendre ses affaires et demander à son « employée » d’en faire autant. De dos il lui adressa quelques mots.

- Félicitations. Une première journée de passée. Vous avez un sacré contrôle sur vous-même. Je vous invite à aller vous défouler au gymnase pour évacuer tout ça. Ah et au fait…Vous avez le droit à votre question. Bien entendu, vous pouvez vous en abstenir si ma présence vous insupporte au point de vouloir fuir par la fenêtre de ce bureau.
Revenir en haut Aller en bas
Maeva N. Hunter
Agent du BAM Delta
Maeva N. Hunter


Messages : 297
Date d'inscription : 14/09/2012
Age : 30

Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp) Empty
MessageSujet: Re: Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp)   Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp) Icon_minitimeMar 4 Déc - 17:39

    Dire que j'étais tombée en enfer était un euphémisme, même pire que ça, une foutue farce. J'étais en gros le truc sur lequel il se défoulait parce qu'on m'avait collé l'étiquette « chaperon » en plein milieu du front. Je pouvais comprendre qu'il n'ait aucune envie que je le surveille mais bon, si ses sup doutaient de sa confiance, c'était de ma faute ? Nan, et pourtant, il se lâchait. Si chaque jour allait ressembler à celui-ci, je ferais un meurtre, c'est sûr. Je ne pourrais pas tenir la cadence plus d'une semaine. Mes nerfs avaient beau être d'acier, là, c'était limite de l'abus.
    Et l'ennui …
    Malgré les quelques conversations que Papy Chieur eut avec des personnes et qui se révélait assez intéressantes à écouter (oui, malgré le fait que ça me vrille les tympans, j'entendais aussi la personne à l'autre bout du fil). Il était assez impressionnant ce mec, malgré le fait qu'il semble vouloir paraître un con fini.
    Surtout qu'il n'arrêtait pas de me regarder, alors que j'étais assise à un bureau à côté. Les p'tits regards … c'était limite « Big Papy is watching you ». Limite le regard tueur de la Marmotte. Tiens, un autre surnom, encore. Malgré ça, malgré tout le merdier qu'il me donnait à faire, j'arrivais à sourire, à trouver des p'tits trucs pour rire. Genre imaginer tous les surnoms possibles ou le visualiser dans les tenues les plus bizarres. Ça m'aidait à tenir alors que je me retrouvais à faire du découpage et du collage … comme en maternelle quoi. Putain, on était moderne au BAM, c'était flippant.
    Et surtout ses remarques. Ça autant ça me sciait les nerfs, autant ça m'aidait à pas sombrer dans la dépression.


    - Prenez garde de ne pas vous blesser avec les ciseaux, je n’ai plus en stock ceux aux bouts arrondies, pour la colle, pas de problème, ce n’est pas toxique à moins que vous ne portiez le bâton à la bouche : sait-on jamais : l’accident du travail est si vite arrivé.

    Ça m'arrachait limite un sourire, parce qu'il était trop spe ce mec. Limite j'avais envie de prendre le ciseau et de lui envoyer juste à côté des yeux, ou de la main ou encore pour qu'ils se plantent dans mur juste à deux centimètres de sa tête. Et qu'il comprenne que même si effectivement je n'avais pas le droit de le tuer, je pouvais être bien lui faire comprendre que je n'en étais pas moins dangereuse. Au final, je laissais couler, tentant de ne pas y penser alors qu'il enchaînait, toujours plus méchant.
    Bien sûre, j'eus pas mon midi. La prochaine fois, fallait que je pense à mon casse-dalle la prochaine fois, parce que là, il faisait sacrément faim. Et pendant que je jouais à faire les sous-titres, il pionçait. Limite, j'avais envie de lui foutre les écouteurs sur les oreilles et de le réveiller avec un bon vieux rock bien trash, ou encore avec une de ses musiques que j'adore écouter en ce moment, le genre pas trop lullaby ... Mais non, malgré l'envie, et le plaisir que j'imaginais à le réveiller en fanfare comme ça, je continuais à bosser. Manque de bol, il se réveilla avant que je termine, et du coup, mon superbe plan de vengeance tombait dans le fond de tasse à café qu'il avait à côté de lui. Une prochaine fois … je tenterai, et j'suis sûre que ça marchera. Après, que ce soit bien vu … j'en doute mais bon

    Quand enfin il se tira de sa pseudo-sieste, on continua dans l'horreur. Dire que je m'emmerde au point de voir mon lacet de chaussure comme mon meilleur ami potentiel résumait assez bien la situation …
    Surtout quand limite il me fit avoir une attaque en hurlant parce que c'était presque le silence plat depuis le début de la journée. Et surtout pour ça …


    - Agent Hunter ! Première mission de terrain !!! Il va falloir vous montrer forte ! La Repro vient de nous contacter, il leur manque des ramettes de papier pour leur photocopieuse. Brand étant retenue pour un Mission d’enquête de corruption à l’extérieur, je n’ai plus que vous pour cette mission urgente.


    -Hein ?


    -J’ai promis à Mr Fersen de mettre mon meilleur Agent sur le coup, vous avez donc tout mon soutient pour vous en charger. Prenez votre téléphone avec vous, si d’ici 15 minutes vous n’êtes pas revenue : outre abandon de poste et retour à la maison, j’opterai peut-être pour la mise en place d’une mission de secours pour vous prêter assistance.


    -Nan mais, c'est …

    -N’oubliez pas Agent Hunter : pas de morts,
    neutralisation uniquement, visez les genoux au besoin !


    -Allez, vous vous fich...

    -Ne me regardez pas ainsi : de la réactivité bon sang !!! il s’agit VRAIMENT d’une mission, courage, vous pouvez y parvenir, j’ai fois en vous, vous êtes une battante.

    L'air blasé, je sortis. Dans le genre foutage de gueule, il faisait fort ce con. Ça me donna une p'tite idée. Je notais l'heure dans mon esprit en sortant puis accomplis cette duuuuuure mission en moins de deux, en profita pour aller au toilette, puis me planta contre le mur, juste à côté de la porte du bureau. J'attendis, les yeux rivés sur mon tel, regardant les minutes passé. Dix … douze … quinze … Et lorsqu'il fut dix-sept, je gueulais du couloir à l'attention de mon sup :

    -Et elle est ou cette équipe ?!

    Et puis je rentrais à l'intérieur, avec un grand sourire, fière de moi même si c'était n'importe quoi. Limite bientôt, ce sera coup pour coup, et on se battra avec des pistolets à eau … faudra que j'en achète tiens …

    Mais malgré tout, je survécue. J'étais naze, parce qu'on fatigue deux fois plus quand on s'emmerde ferme, j'étais énervée, j'avais qu'une envie : manger un truc avant d’aller au pieu ! Et dommage que je n’ai personne à y emmener …
    Il me demanda de ramener mes affaires, c'était fini pour aujourd'hui. Limite j'avais envie de me laisser tomber sur mon bureau et de dormir dessus. Mais nan, j'allais pour récupérer mes bagages, toujours contre le mur quand je l'entendis me parler.


    -Félicitations. Une première journée de passée. Vous avez un sacré contrôle sur vous-même. Je vous invite à aller vous défouler au gymnase pour évacuer tout ça. Ah et au fait…Vous avez le droit à votre question. Bien entendu, vous pouvez vous en abstenir si ma présence vous insupporte au point de vouloir fuir par la fenêtre de ce bureau.

    Le gymnase, oui, j'allais surement très vite devenir une habituée de ce lieu si apprécié à mes yeux.

    -Mouais, je comprends pourquoi on m'a envoyé. Faut pas que vous récupériez des cardiaques ou alors des personnes sur les nerfs. Parce que sinon, y aurait des morts. Soit le mec, soit vous.

    Mouais, c'était pour le taquiner mais bon, fallait bien se détendre. Doucement, je me retournais vers lui, pensant à la question. Laquelle je pourrais bien lui poser. J'avais pas lu son dossier, je ne savais rien de lui. Juste son nom, Daniel Hopes. Un nom bien étrange, qui me semblait si lointain … Hope je n'en avais plus vraiment en ce monde de l'espoir…
    Je le regardais dans les yeux. Ils m'avait promis qu'il serait honnête, je pourrais tout lui demander là … peut être son code perso de tel ou encore la marque de slip qu'il portait mais bon, d'autres choses. Je ne savais pas, vraiment, c'était bien tentant de lui demander tant de chose, genre : pourquoi vous êtes si con parfois ? Mais non, j'avais une idée, j'espérais juste qu'il se fiche pas de moi. Juste en face de lui, je m'adossais au meuble derrière, le corps légèrement penché en arrière, les bras croisés sur la poitrine et lui demanda, avec un sourire des plus sincère :

    -Qui êtes-vous réellement, Daniel Hopes ?

    J'espérais qu'il comprenne la profondeur de cette question. Je voulais savoir qui il était, pas comment il s'appelait, ou encore son boulot. Nan, je voulais savoir qui était la personne sous ce masque de Papy Chieur. Ce mec, s'il avait vraiment été aussi pourri et connard qu'il voulait le laisser penser croire, il ne m'aurait pas parlé comme ce matin, pour me dire ses mots qui limite m'avaient tiré une larme. Qui à bosser avec un salaud limite misogyne, ça m'aiderait de savoir cela de que n'était qu'une façade.

Revenir en haut Aller en bas
Daniel Hopes
Agent du BAM Alpha
Daniel Hopes


Messages : 860
Date d'inscription : 28/03/2012

Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp) Empty
MessageSujet: Re: Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp)   Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp) Icon_minitimeSam 8 Déc - 20:45

-Qui êtes-vous réellement, Daniel Hopes ?

Un léger sourire se dessina sur ses fines lèvres alors que son regard brilla d’une malice amusée soulignant que cet instant lui-même l’attendait depuis longtemps. D’un geste mesuré et faussement spontané, il passa sa main sur sa barbe naissante en une posture réflexive comme si il cherchait à peser le poids d’une telle demande, prenant lui-même du recul sur son siège comme pour examiner avec plus de hauteur les enjeux de cette requête somme toute légitime mais certes pas surprenante. Il s’avança sur son siège et posa ses coudes sur le bureau en une attitude d’écoute active alors qu’il plongeait son regard acéré dans celui de la jeune femme. Pourtant sensiblement quelque chose venait de changer dans ce comportement comme si ce qu’il s’apprêtait à dire était d’une importance non pas capitale car c’eut été un peu trop exagéré d’affirmer pareille chose mais que ses propos étaient sans doutes les plus intéressants qu’il allait proférer sur l’ensemble de cette rencontre.

- Question pertinente Agent Hunter. Je vais vous y répondre dans quelques instants mais je m’étonne que vous n’ayez pas pris la peine d’examiner mon dossier mais ne nous couvrons pas de faux semblants, d’étonnement il n’en est pas question finalement puisque moi-même je ne l’ai pas fait concernant le vôtre. Non je ne suis pas surpris au fond car ce que nous affichons et ce que nous sommes véritablement différent souvent, nous sommes tous caméléon avec plus ou moins de talents selon les individus. Avant toute chose, laissez-moi vous dire ce que vous, vous êtes Agent Hunter puisque vous semblez suggérer par votre question que vous voulez savoir de quelle nature je suis moi-même composé.
Vous cachez vos failles sous une apparente assurance qui confine à l’insubordination, impulsive et battante : vous n’êtes pas de celles à qui l’on a besoin de tenir la main et pourtant vous êtes probablement de celles qui en auraient le plus besoin car sous cette nonchalance forgée sous une habitude militaire se cache une véritable sensibilité, à fleur de peau je pense, je pousserai même jusqu’à une fragilité qui vous obsède et vous fait souvent prendre des risques inconsidérés afin de la camoufler par tous les moyens et d’afficher force et compétence.

D’où viennent vos failles ? Sans doute d’une fatalité que votre mutanité fait peser sur vous : une hybridation féline à n’en pas douter et sans doute toujours en évolution ce qui explique votre malaise avec la lumière ou les sons comme la sonnerie stridente du téléphone ou l’odeur trop forte de mon café. Militaire et mutante ne vont pas facilement de pair et vous a forgé un caractère indépendant et solitaire, loin en tout cas des conventions sociales ce qui excuse en parti votre comportement emporté et impertinent. Ce caractère et votre mutation implique que vous avez dû mettre les bouchée doubles pour vous faire accepter ce qui une fois de plus vous inflige des estafilade à l’âme car c’est avant tout une soif de reconnaissance qui vous pousse dans vos choix .. Par fidélité familiale ? Peut-être ou tout l’inverse ; une envie d’émancipation et d’une revanche à prendre par rapport à quelques drames familiaux ou figures de votre enfances qui ont laissés d’autres blessures toujours vives et une fois de plus à camoufler par votre comportement dont la ligne directrice semble être « ça passe ou ça casse ». Le contrôle…Ça devient un impératif pour vous et lorsqu’il vous échappe, ca se retourne contre vous. Vous vous êtes probablement fait suspendre de votre corps d’armée car de toute évidence, le BAM n’est pas votre choix, vous n’êtes absolument pas altruiste dans l’âme.

Et vous voilà ce soir devant moi, vous êtes un livre ouvert Agent Hunter mais ne vous trompez pas, il n’est en rien ni inintéressant à lire ni agréablement instructif. Vous ne correspondez pas au profil du poste : en aucun cas mais c’est pour cela que vous correspondez à mon profil à moi et c’est pour ça qu’il vous on choisit.
L’observation de la Nature Humaine, c’est tout ce qui vous reste quand on a tout perdu à part une vie qui traine et n’en finit plus. Fut un temps où j’aidais les jeunes gens comme vous à trouver leur chemin à travers leurs doutes et leurs espoirs brisés, je le fais toujours…à ma manière.

Je me permets de vous dire ceci car cela fait à présent dix minutes que je ne suis plus l’Agent Hopes, Responsable du secteur diplomatie, je suis Daniel Hopes en toute simplicité et je peux vous le concéder nous sommes similaires sur bien des choses, j’ai juste cent ans d’avance sur vous.

Je vais donc répondre à votre question puisque comme vous le voyez, je vous vois sans le far de votre carapace, ma chère. Mais le contenu de cette réponse ne saurait être conditionné que par une réponse à ma question préalable car si l’honnêteté et la franchise sont des qualités qui n’ont pas plus de poids que le mensonge ou la manipulation dans le langage diplomatique ou nous évoluons de concert, il n’en va pas de même à cette heure si spécifique et devant l’homme que je suis :

Agent Hunter, avez-vous été missionnée pour m’observer et rendre compte de mes activités ?

Répondez en âme et conscience, il n’y aura aucunes conséquences quand à votre réponses, à part les propos que je donnerai en échos à votre question du départ.

Revenir en haut Aller en bas
Maeva N. Hunter
Agent du BAM Delta
Maeva N. Hunter


Messages : 297
Date d'inscription : 14/09/2012
Age : 30

Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp) Empty
MessageSujet: Re: Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp)   Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp) Icon_minitimeDim 9 Déc - 16:20

    Un sourire, un regard, une sorte de petite mimique de réflexion, et un petit mouvement de corps en arrière sur son siège. Pensif, il a l'air de l'être. Au moins, il ne répondait pas au tac au tac. Je l'observais toujours, doucement, en attendant une réponse. Cependant, je me sentais un peu mal, comme si … je ne saurais dire mais maintenant qu'il se ravançait et posait les coudes sur son bureau, j'avais l'impression que je ne devais pas rester, que je ne devrais pas écouter ce qu'il me disait. Pourtant, je ne bougeais pas, fascinée dans un sens, regardant ses yeux qui me regardaient. Il était le même, mais ce n'était pas la même expression sur son visage, la même lueur dans ses yeux.

    -Question pertinente Agent Hunter. Je vais vous y répondre dans quelques instants mais je m’étonne que vous n’ayez pas pris la peine d’examiner mon dossier mais ne nous couvrons pas de faux semblants, d’étonnement il n’en est pas question finalement puisque moi-même je ne l’ai pas fait concernant le vôtre. Non je ne suis pas surpris au fond car ce que nous affichons et ce que nous sommes véritablement différent souvent, nous sommes tous caméléon avec plus ou moins de talents selon les individus. Avant toute chose, laissez-moi vous dire ce que vous, vous êtes Agent Hunter puisque vous semblez suggérer par votre question que vous voulez savoir de quelle nature je suis moi-même composé.

    Okay, maintenant, je comprenais pourquoi j'aurais du courir. Je n'aimais pas ses premiers mots, et je m'attendais au pire pour la suite. Personne ne me connaissais, plus personne de vivant. Et ce n'est pas aujourd'hui que ça allait changer. Car je suis un danger, pour moi et les autres. Et je ne voulais pas d'autres pertes sur mon cœur. Il y a en déjà trop. Je tentais de ne pas bouger, mais mon sourire avait disparu, littéralement. Mon regard s'était assombri, quelques peu, et surtout, j'étais crispée, légèrement. Ma main tomba le long de mon corps alors que l'autre tenait toujours mon bras. Pourquoi, pour que je puisse contrôler un peu ce que je pensais arriver.

    -Vous cachez vos failles sous une apparente assurance qui confine à l’insubordination, impulsive et battante : vous n’êtes pas de celles à qui l’on a besoin de tenir la main et pourtant vous êtes probablement de celles qui en auraient le plus besoin car sous cette nonchalance forgée sous une habitude militaire se cache une véritable sensibilité, à fleur de peau je pense, je pousserai même jusqu’à une fragilité qui vous obsède et vous fait souvent prendre des risques inconsidérés afin de la camoufler par tous les moyens et d’afficher force et compétence.

    Et déjà, mon poing s'était refermé, brutalement, alors qu'il commençait son analyse. Et je me sentais mal, j'avais mal. Mes ongles forçaient sur ma peau, s'enfonçant au fur et à mesure que je serrais, que je forçais pour tenter de rester calme. Cependant, vu comme ça partait, je doutais de pouvoir le rester longtemps.

    -D’où viennent vos failles ? Sans doute d’une fatalité que votre mutanité fait peser sur vous : une hybridation féline à n’en pas douter et sans doute toujours en évolution ce qui explique votre malaise avec la lumière ou les sons comme la sonnerie stridente du téléphone ou l’odeur trop forte de mon café. Militaire et mutante ne vont pas facilement de pair et vous a forgé un caractère indépendant et solitaire, loin en tout cas des conventions sociales ce qui excuse en parti votre comportement emporté et impertinent. Ce caractère et votre mutation implique que vous avez dû mettre les bouchée doubles pour vous faire accepter ce qui une fois de plus vous inflige des estafilade à l’âme car c’est avant tout une soif de reconnaissance qui vous pousse dans vos choix .. Par fidélité familiale ? Peut-être ou tout l’inverse ; une envie d’émancipation et d’une revanche à prendre par rapport à quelques drames familiaux ou figures de votre enfances qui ont laissés d’autres blessures toujours vives et une fois de plus à camoufler par votre comportement dont la ligne directrice semble être « ça passe ou ça casse ».

    « Stop », « stop », « stop ! »

    Je répétais ses mots dans mon crâne pour éviter de les hurler. Mes ongles avaient depuis quelques instants déjà percé ma peau, et la douleur m'aidait à me tenir. Je me concentrais sur ça, sur cette douleur qui me faisait presque trembler. C'était presque imperceptible pour un œil humain, ou non entrainé. Mais ce qu'on pouvait voir, au bout d'un moment, c'est les perles pourpres qui commençaient à s'échapper de ma main, pour s'écraser sur le sol. Mes traits se durcissaient au fur et à mesure. Je ne voulais plus entendre ça.

    Tais-toi !

    -Le contrôle…Ça devient un impératif pour vous et lorsqu’il vous échappe, ca se retourne contre vous. Vous vous êtes probablement fait suspendre de votre corps d’armée car de toute évidence, le BAM n’est pas votre choix, vous n’êtes absolument pas altruiste dans l’âme.

    Le sang continuait à goutter, lentement alors que peu à peu, je me sentais affaiblie. Des larmes me venaient, je crispais mon corps pour ne pas les faire sortir. Je rêvais de hurler, de choper son col pour lui ordonner de se taire, de le gifler pour qu'il arrêter. Je n'en voulais pas plus, je voulais que ça cesse. Car son analyse mêlait trop de choses, et certaines fausses. J'ai donné ma vie à Neera, j'ai toujours été là pour elle, sauf une fois, une seule fois …
    Comment pouvait-il prétendre me connaître.
    La colère, la tristesse, la rage, ce tourbillon montait en moi, toujours plus puissant. Et je tentais de le combattre en serrait plus encore mon poings, jusqu'à ce que ce ne soit plus goutte par goutte que mon sang coule.

    -Et vous voilà ce soir devant moi, vous êtes un livre ouvert Agent Hunter mais ne vous trompez pas, il n’est en rien ni inintéressant à lire ni agréablement instructif. Vous ne correspondez pas au profil du poste : en aucun cas mais c’est pour cela que vous correspondez à mon profil à moi et c’est pour ça qu’il vous on choisit.
    L’observation de la Nature Humaine, c’est tout ce qui vous reste quand on a tout perdu à part une vie qui traine et n’en finit plus. Fut un temps où j’aidais les jeunes gens comme vous à trouver leur chemin à travers leurs doutes et leurs espoirs brisés, je le fais toujours…à ma manière.

    Je me permets de vous dire ceci car cela fait à présent dix minutes que je ne suis plus l’Agent Hopes, Responsable du secteur diplomatie, je suis Daniel Hopes en toute simplicité et je peux vous le concéder nous sommes similaires sur bien des choses, j’ai juste cent ans d’avance sur vous.

    Je vais donc répondre à votre question puisque comme vous le voyez, je vous vois sans le far de votre carapace, ma chère. Mais le contenu de cette réponse ne saurait être conditionné que par une réponse à ma question préalable car si l’honnêteté et la franchise sont des qualités qui n’ont pas plus de poids que le mensonge ou la manipulation dans le langage diplomatique ou nous évoluons de concert, il n’en va pas de même à cette heure si spécifique et devant l’homme que je suis :
    Agent Hunter, avez-vous été missionnée pour m’observer et rendre compte de mes activités ?
    Répondez en âme et conscience, il n’y aura aucunes conséquences quand à votre réponses, à part les propos que je donnerai en échos à votre question du départ.


    Je voulais le briser, en cet instant, je voulais prendre son crâne et le fracasser sur son bureau. J'aurais dû le faire taire, bien avant cela. Les larmes perçaient, depuis un instant. Je n'arrivais même pas à parler. J'avais l'impression d'être cette gamine que j'avais oublié, celle qui patientait dans la salle d'attente, il y a si longtemps, celle qui attendait de savoir, de comprendre, qui s'inquiétait, qui pleurait alors que les autres la regardaient en la jugeant. Face à lui, j'avais l'impression d'être devenue cette enfant si fragile, si vulnérable, abandonné dans un monde que je ne connaissais pas, qui me terrifiait. Comment avait-il pu en savoir autant ? Ce n'était pas dans mon dossier ça, comment avait-il pu deviner tout ça, même si la moitié était fausse …


    -Oui …

    C'était à peine un murmure, prononcé avec une touche de ce tourbillon qui me prenait le corps. Je ne savais pas comment réagir, comment faire pour ne pas exploser. Au moins, de ce côté-là, sur le contrôle, il ne s'était pas tromper. J'en avais besoin, c'était vitale pour moi. Et là … je ne savais s'il m'en restait, de ce contrôle.

    -C'est mon contrat. Six mois de ça avant que je puisse rejoindre le secteur que je désire. Ils sont venus me chercher après qu'on m'ait mise à pieds. Et j'ai accepté, parce que je refusais de ...

    Ressembler à mon père. De finir comme lui, une cloque qui tue son monde. Je ne voulais pas détruire le peu qu'il me restait. Même si moi, je ne pourrais jamais faire autant de mal que lui n'en avait fait à Neera. Ou à moi.


    -'Fin bref, si vous voulez passez pour un salaud, Daniel Hopes, j'aurais préféré prendre une baffe dans la gueule plutôt que de jouer à ce jeu là. Car des premières, j'en ai reçu déjà assez pour savoir les encaisser. Vous ne me connaissez pas, alors ne recommencez plus jamais ça.

    Doucement, j'ouvrais ma main, pour enlever mes ongles de ma peau. Et le sang coula de plus belle, maintenant que les plaies étaient laissées à vide. Et la douleur que je ressentais m'empêchait lui foutre une baffe, de m'approcher pour tenter de lui en mettre une. D'un geste agacé, j'essuyais d'une main les larmes qui commençaient à percer. Heureusement que j'ai fait un minimum attention à ne pas me tromper de main, pour ne pas me couvrir de sang. Je ne bougeais pas, toujours contre ce meuble, avec la flasque qui grandissait au sol.

Revenir en haut Aller en bas
Daniel Hopes
Agent du BAM Alpha
Daniel Hopes


Messages : 860
Date d'inscription : 28/03/2012

Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp) Empty
MessageSujet: Re: Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp)   Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp) Icon_minitimeDim 9 Déc - 19:40


-Oui …

Nous y voilà, Hopes posa son menton entre ses deux mains dont les doigts s’entrelaçaient reposant fermement ancrées par ses coudes rivés au bureau. Son expression semblait comme figée dans un marbre italien lui donnant un sentiment d’éternité et son regard aussi transperçant que celui d’un prédateur : froid, calme mais d’une cruelle profondeur.

- C'est mon contrat. Six mois de ça avant que je puisse rejoindre le secteur que je désire. Ils sont venus me chercher après qu'on m'ait mise à pieds. Et j'ai accepté, parce que je refusais de ...

Son expression se modifia quelque peu devant l’hésitation de la jeune femme dont le silence forçait à l’interrogation. Une micro expression de curiosité passa malgré lui mais il ne poussa pas à la laisser éclore conservant un mutisme plus lourd que tout jugement d’un inquisiteur de ses temps obscurs. Elle était parvenue là où il voulait la voir arriver, dans une totale nudité humiliante et douloureuse où les masques tombés la rendait plus belle et fragile que n’importe qu’elle déguisement ourlé des plus riches étoffes et des plus précieux ornements, son empathie pour elle était immense même si i n’en laissait rien paraitre car son visage semblait impassible à son environnement extérieur.

- Fin bref, si vous voulez passez pour un salaud, Daniel Hopes, j'aurais préféré prendre une baffe dans la gueule plutôt que de jouer à ce jeu là. Car des premières, j'en ai reçu déjà assez pour savoir les encaisser. Vous ne me connaissez pas, alors ne recommencez plus jamais ça.


Elle laissa voir sa blessure qu’elle s’était infligée afin de garder un contrôle relatif sur son comportement et le regard du Time tricker s’attarda un instant, comme hypnotisé par ce sang s’écoulant à même le sol sans qu’il ne manifeste cependant la moindre émotion. Il refixa son attention d’une froideur absolue sur elle. Puis soudain et sans un mot il brisa son immobilisme pour se lever avec un calme olympien et se dirigea d’un pas mesuré vers l’armoire tout en lui concédant quelques paroles.

- J’ai cessé de jouer il y a longtemps. J’ai cessé de jouer car j’ai beaucoup trop perdu. Voyez le pouvoir des mots ! Comme ils sont tranchants lorsqu’ils sont particulièrement incisifs, comme ils peuvent blesser quand on les laisse courir en toute liberté sans les brider. J’aurai aimé vous apprendre le contrôle comme je me le suis imposé à moi-même, surtout pour museler cet animal que je sais tapis en moi. J’aurai aimé mais même Xavier s’est montré impuissant dans ce domaine, le contrôle ne mène qu’à une sorte de monstruosité encore plus pernicieuse.

Il revint vers le bureau en posant une trousse à pharmacie et en sortant une bouteille d’alcool et s’installa contre le meuble, les mains en appuis derrière lui dans une position miroir de celle qui lui offrait son vis-à-vis et pour la première fois il lui offrit un sourire d’une franchise déconcertante où une expression de douceur semblait le métamorphoser complètement.

- Je vous prie d’accepter mes excuses Maeva. Je n’ai jamais eu l’intention de vous blesser ni physiquement ni mentalement. Je pourrais user de mon pouvoir pour vous soigner sans que vous ne puissiez-vous y opposer mais je n’en ferai rien parce que vous avez gagné mon respect. Vous êtes furieuse et je le conçois mais vous avez beaucoup de choses à apprendre si vous voulez progresser dans ce monde, la première d’entre elles est que les batailles les plus éprouvantes se livrent à coups de mots blessants et d’estocades portées dans l’essence même de ce qui fait votre psychologie. Un salaud manipulateur vous aurez déjà laissé exsangue trois fois et n’interjetez pas que vous auriez pu avoir le dessus physiquement : vouloir et pouvoir sont deux choses différentes.

Il inclina la tête en soupirant légèrement considérant la tache de sang sur la moquette d’un air un peu ennuyé.

- Six mois, vous dites ? Bien…Je tenterais de vous en apprendre le plus sur ce monde et comment je le vois et je vous laisserais me porter le baiser de Judas par la suite. Ce n’est pas grave, il n’y a plus grand-chose qui compte à mes yeux : les idéologies ont toutes fait leur temps, les erreurs du passé engendrent celles du futur et ce monde coure vers sa perte ; je me tiens prêt à en découdre. Voilà qui je suis, Agent Hunter. Un idéaliste fatigué conscient que son temps touche à sa fin et qui ne veut plus rendre de compte, ni à Dieu, ni aux Hommes ni à ceux qui les dirigent. Tout outil est pernicieux, tout outil est corruptible et le BAM n’échappe en rien à la règle. J’ai fait des choses au nom de ce gouvernement qui vous empêcherait de dormir la nuit ou de supporter votre regard dans la glace, mon âme asséchée par le temps qui n’a plus d’emprise sur moi s’est consumée dans le brasier des enfers.

Je suis un franc-tireur, je fais pour le mieux pour au moins sauver ceux que j’aime. Je n’aspire plus qu’à ça…
Rien d’autre. Vous pourrez leur dire cela, le temps venu, je m’en contre fiche. Au fait…Nous allons déchirer cette lettre de démission, je vous souhaites la bienvenue à mes côtés Agent Hunter.

Revenir en haut Aller en bas
Maeva N. Hunter
Agent du BAM Delta
Maeva N. Hunter


Messages : 297
Date d'inscription : 14/09/2012
Age : 30

Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp) Empty
MessageSujet: Re: Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp)   Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp) Icon_minitimeLun 17 Déc - 10:35

    Il sembla comprendre, il vit ma blessure. Je ne bougeais pas alors qu'il la fixait un instant, sans rien dire. Je m'attendais à tout de sa part, même qu'il me gueule dessus parce que j'avais pourris sa moquette. De lui, je pense que plus rien ne pouvait m'étonner. C'était une rage sourde qui grondait en moi, en plus d'une tristesse ancienne que je tentais de camoufler. Et après un silence ou je fixais ses yeux, il sembla se remettre en route, se déplaçant et surtout parlant. Décidément, je n’aimais pas les gros blancs.

    -J’ai cessé de jouer il y a longtemps. J’ai cessé de jouer car j’ai beaucoup trop perdu. Voyez le pouvoir des mots ! Comme ils sont tranchants lorsqu’ils sont particulièrement incisifs, comme ils peuvent blesser quand on les laisse courir en toute liberté sans les brider. J’aurai aimé vous apprendre le contrôle comme je me le suis imposé à moi-même, surtout pour museler cet animal que je sais tapis en moi. J’aurai aimé mais même Xavier s’est montré impuissant dans ce domaine, le contrôle ne mène qu’à une sorte de monstruosité encore plus pernicieuse.

    L'animal … pour moi, le contrôle était la seule manière de rester un peu moi, d'être encore la même, de ne pas me perdre plus que ça n'est le cas aujourd'hui. Qu'est-ce qui pourrait bien m'arriver la prochaine fois. Rien qu'à cette pensée, je frissonnais. Je ne voulais pas imaginer ce qu'il pouvait bien se passer, si je recommençais à la laisser prendre le contrôle … je ne voulais même pas imaginer ce qui pourrait se passer si ça arrivait. Un peu distraite, je ne le vis pas revenir, ne me rappelant qu'elle était là que lorsque j'entendis le ''choc'' de la bouteille sur la table, je relevais vers lui, et vis son expression, ce sourire qui me fit oublier son mutisme d'avant, sa froideur. Ce visage. D'instinct, je savais qu'il était sincère, son regard, son expression, je n'avais pas l'impression de voir la moindre trahison. Il commençait à se montrer, vraiment. Papy Chieur. Nan, je lui laissais ce surnom, pas question que je le change. C'était ça et rien d'autre


    -Je vous prie d’accepter mes excuses Maeva. Je n’ai jamais eu l’intention de vous blesser ni physiquement ni mentalement. Je pourrais user de mon pouvoir pour vous soigner sans que vous ne puissiez-vous y opposer mais je n’en ferai rien parce que vous avez gagné mon respect. Vous êtes furieuse et je le conçois mais vous avez beaucoup de choses à apprendre si vous voulez progresser dans ce monde, la première d’entre elles est que les batailles les plus éprouvantes se livrent à coups de mots blessants et d’estocades portées dans l’essence même de ce qui fait votre psychologie. Un salaud manipulateur vous aurez déjà laissé exsangue trois fois et n’interjetez pas que vous auriez pu avoir le dessus physiquement : vouloir et pouvoir sont deux choses différentes.

    En même temps qu'il parlait, de ma main valide, j'ouvris la boite, en le regardant par instant, lui faisant un signe lorsqu'il me présenta ses excuses, signe que je les acceptais. Dedans, je trouvais la seule chose qui m'intéressait, c'est à dire une p'tite serviette compresse que je pris et posa sur ma main avant de de me tourner à nouveau vers lui. Nous étions face à face, et je ne savais toujours pas quoi dire. Gagner son respect, lui qui semblait si méprisant, si salopard parfois, hautain au possible. Maintenant que je savais ce qu'il pouvait être, pas question qu'il me refasse le même coup d'avant. La haine se changeait un peu, diminuait. J'étais encore contrariée, par la journée de malade qu'il m'avait fait passer. Mais maintenant que je commençais à voir au travers, ça s'atténuait.

    -Six mois, vous dites ? Bien…Je tenterais de vous en apprendre le plus sur ce monde et comment je le vois et je vous laisserais me porter le baiser de Judas par la suite. Ce n’est pas grave, il n’y a plus grand-chose qui compte à mes yeux : les idéologies ont toutes fait leur temps, les erreurs du passé engendrent celles du futur et ce monde coure vers sa perte ; je me tiens prêt à en découdre. Voilà qui je suis, Agent Hunter. Un idéaliste fatigué conscient que son temps touche à sa fin et qui ne veut plus rendre de compte, ni à Dieu, ni aux Hommes ni à ceux qui les dirigent. Tout outil est pernicieux, tout outil est corruptible et le BAM n’échappe en rien à la règle. J’ai fait des choses au nom de ce gouvernement qui vous empêcherait de dormir la nuit ou de supporter votre regard dans la glace, mon âme asséchée par le temps qui n’a plus d’emprise sur moi s’est consumée dans le brasier des enfers.

    Je suis un franc-tireur, je fais pour le mieux pour au moins sauver ceux que j’aime. Je n’aspire plus qu’à ça…
    Rien d’autre. Vous pourrez leur dire cela, le temps venu, je m’en contre fiche. Au fait…Nous allons déchirer cette lettre de démission, je vous souhaites la bienvenue à mes côtés Agent Hunter.


    Un grand sourire, à la sincère et heureux se dessina sur mon visage. De la haine … ça avait disparu, littéralement. Cet homme, malgré qu'il veuille avoir l'air d'un parfait connard misogyne était bien plus complexe. Et je refusais l'idée même de le trahir, lui.


    -Je ne vous connais pas encore assez bien Daniel, pourtant, je pense que je ne pourrais me regarder en face si je me trahissais de cette manière. Ma mission, c'est de faire des rapports, pas de trahir mes principes. Le baiser de Judas … non, je ne suis pas venue pour briser quelqu'un, même s'il se dit fatigué. Je n'ai jamais trahi qui que ce soit, jamais ceux pour qui j'avais de l'estime.

    Je ne savais s'il me croyait ou non, mais peu importe. On m'avait dit de rendre compte des activités de Daniel Hopes, ils les auraient, celle que je leur donnerai. Mais cet homme, pour qui j'avais souvent tant d'empathie. Protéger les siens … j'avais toujours voulu faire cela. Limite je me reconnais un peu en lui.
    S'il était bon ou mauvais, ça, je le serais bien au bout d'un moment à le côtoyer. Ce que je redoutais un peu, c'était de me tromper, de faire erreur sur toute la ligne, ça m'était déjà arrivé, et ce coup-ci, j'espérais que ce ne soit pas le cas, parce que je ne saurais lui redonner cette confiance si elle se trouvait trahi.


    -Je me fiche de ce que vous avez pu faire avant, Daniel. Pensez que c'est de l'insubordination, si ça vous chante, mais je m'en fiche, j'ai des principes, des idéaux aussi que l'armée, la vie et tout ce que j'ai pu prendre dans la gueule, ne m'ont pas enlevés, pas encore.

    Et doucement, je lui tendis ma main encore sauve, un sourire amicale au visage en attendant qu'il la prenne, qu'on scelle cette ''entente'' ainsi.

    -Ravie d'entrer à votre service, Agent Hopes.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp) Empty
MessageSujet: Re: Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp)   Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp) Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Rencontre fracassante (Hopes + libre sur demande mp)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
X-men RPG :: Hors Jeu :: Topics Terminés :: Ailleurs-
Sauter vers: