Les ennemis de mes ennemis... [PV : Mewen Hatan, Surion, Ampère & Scarlet Witch]

Sébastian aimait le théâtre, c’était un fait et ses mises en scène traduisaient plus que bien ce reliquat de son passé de noble et de l’éducation qui était allée de pair. Toutes ses rencontres « professionnelles » se ressemblaient plus ou moins, dans le sens qu’outre le fait qu’il tende une embuscade à ses « invités », le décor comme son personnage était toujours le même : un homme de taille moyenne et de corpulence légèrement plus faible, aux cheveux noirs et à la peau pâle, vêtu d’un costume sombre fait sur-mesure, attendant assit sur un riche fauteuil dans un appartement vide des quartiers résidentiels de NY ou d’un building quelconque, dont il avait fait piéger les fondations et qu’une simple pensée transmise à la bonne personne entrainait l’effondrement de tout le bâtiment et la mort de tous ses occupants ; une sorte d’assurance vie qui n’était qu’un avant goût de ses véritables pièges.

Il y aurait cependant une variante dans cette rencontre là, et elle portait un nom : Mewen Hatan, alias Taser.

L’appartement était un appartement spacieux, la pièce de salon faisant du 13m², plus que nécessaire pour rencontrer des groupes de personne en l’absence de décor et suffisamment restreint pour que les Hydres puissent déchiqueter lesdites personnes si besoin était. Il était près de la fenêtre, dos à cette dernière, pour qu’en cas de besoin ou d’explosion, son corps mort soit éjecté à un endroit loin des décombres, pour qu’il soit récupérer par ses hommes le temps qu’il ressuscite. Le hic aujourd’hui prenait la forme de sa suivante, qui l’accompagnait. Elle avait été briefée : en cette soirée, il s’appelait Erasme Hobbes, car c’était ainsi que son contact le connaissait, et la moindre évocation de Frederick Faust pouvait tout faire tomber à l’eau. Elle-même était là pour le remettre des documents, des documents concernant une banque à Los Angeles et la compagnie Nova Therapeutic, contre lesquels Sébastian escomptait lancé des attentats, si ses « amis » pouvaient le faire à sa place cela l’arrangerait. Toute la partie sur le BAM serait occultée, car elle faisait partie d’une autre manœuvre de la machination.

C’était à peu près tout ce qu’il aurait à dire, bien que le Léviathan allait également se servir de ses pouvoirs pour découvrir un maximum de choses sur Surion et ses employeurs. Sébastian avait lancé des enquêtes sur le jeune homme et avait trouvé beaucoup de chose, et pas assez à la fois, bien que cela prenne la forme d’un dossier. Evidemment, entre cela et les documents que Mewen devait leur remettre, il avait fallut rajouter au décor habituel une table, grand bureau de bois dont la structure interne c’était vue renforcée de bombes à clous. Surion pouvait geler n’importe quoi avec ses mains, le but avouer en cas de confrontation était qu’il ne s’approcha pas. Quoi qu’il advienne, SVO ressusciterait, et seule la potentielle perte de son agent lui posait problème. Hatan était utile, et si la sacrifier bêtement aurait été stupide, cette rencontre n’était qu’un test de plus pour elle.

Elle serait à son côté, ou plutôt derrière lui, lorsque Surion viendrait, c’était ainsi que cela avait été prévu, et elle avait eut la liberté d’amener une chaise, car s’il en offrait deux à leurs invités, il faudrait bien qu’elle ait le choix. Tant qu’elle restait capable de passer par la fenêtre en cinq secondes chrono, cela lui allait, même s’il n’avait pas révélé pourquoi il avait cette exigence à l’enfant.

Attendant que ses invités arrivent, Sébastian conversait avec le Léviathan sur quelques détails de Némésis, ainsi que sur les prémisses d’Hadès. Il faisait noir et il était deux heures du matin, comme il l’avait dit à Surion dans le message où il lui donnait rendez-vous ici. Il n’avait pas prévenu de la présence de Mewen, au cas où cette dernière ne pourrait venir, et surtout pour garder quelques cartes dans la manche, en plus des explosifs et de ses nouveaux pouvoirs.

L’heure approchait et il était parfaitement serin, même si de nouvelles questions s’étaient accolées à son esprit durant ses recherches sur Sylar et Wynkinson. Les réponses viendraient, il les obtiendrait, cela ne faisait aucun doute. Maintenant, restait à conclure une véritable alliance, avec toutes les modalités politiques que cela impliquait. Taser n’était pas une combattante, ainsi il lui avait ordonné de battre en retraite si cela tournait mal. Un dispositif de tyrolienne avait été prévu à son intention pour qu’elle ne s’écrase pas, comme lui, une vingtaine d’étages plus bas, en cas d’explosion. Les jumeaux attendaient dans un petit bar au coin de la rue de recevoir leurs ordres, et Vince avait les détonateurs pour faire sauter les fondations de l’immeuble, tandis que Mlle Hatan s’était vu remettre celui de la table.

Le décor était planté, les tests prêts à être effectué, et le maestro de tout cela attendait simplement qu’on entame la symphonie.

02 : 00 A.M. : Tout était à sa place, les explosifs, Mewen, lui-même, le décor avait été installé de main de maître, et il ne manquait plus que l’un des principaux protagonistes de cette pièce funeste, qui conduirait à la mort d’une personne au moins, avec pour objectif avoué que cette mort soit dommageable à Sinister et ses Maraudeurs.

Il ne fallut pas cinq minutes pour que le silence se rompit, et que la pièce commença. Quelqu’un toqua à la porte ; ponctuel, quelle délicate attention. Sylar avait surement un grand intérêt dans cette affaire, restait à déterminer lequel, chose que Sébastian ferait lorsque le temps serait venu. Cependant, cela n’empêcha pas qu’avant même qu’il eut ouvert la porte, le jeune homme reçu la visite du Léviathan dans sa tête, ce dernier espionnant les pensées de leur invité sans la moindre vergogne.

Il avait hésité à défoncer la porte, chose qui plus que surprenante, aurait été stupide : on n’ouvre pas à coup de pied une porte déjà ouverte, surtout pour rencontrer des alliés potentiels dans un sommet diplomatique. Surion n’avait décidément que peu de manière, et était plus un homme d’action que de réflexion ; parfait, le Sombre Voyageur n’avait pas besoin d’alliés intelligents, juste capables.

La porte s’ouvrit sur le personnage du Cryokinésiste, qui avait encore son arbalète au poing, chose qui ne manqua pas de faire sourire narquoisement Sébastian : c’était insuffisant, surtout considérant le lieu et les protagonistes, mais trahissait bien l'appréhension latente du jeune homme face à cette rencontre.

Il ne connaissait pas Mewen, et n’avait remarqué Sébastian, pourtant assit derrière son grand bureau juste devant Taser, et allait jusqu’à ce demander s’il était au bon endroit. Visiblement, deux heures du matin c’était tard pour lui.

- Je vous en prie, Monsieur Sylar, entrez, déclara froidement Sébastian

Restant immobile sur son siège, il laissa à son invité le soin d’allumer les lumières, celle de la rue et de la lune éclairant suffisamment pour que les yeux entrainés du Sombre Voyageur lui permisse d’y voir dans ce clair obscur aisément.

Lorsque la lumière vint enfin, elle révéla la nudité complète de la pièce, ainsi que le décor, aux yeux de celui qui ne l’avait pas encore vu. A cinq mètre de la porte, une chaise, pour lui, et à un mètre de cette chaise, le massif bureau de bois dont les trois côtés pleins dissimulait aussi bien le bas de Sébastian que les explosifs placés sous le bureau. Enfin, à un mètre derrière Sébastian, Mewen, également assise, le détonateur planqué que sa Cyberpathie devait lui permettre d’activé à distance.

Assit et accoudé, parfaitement détendu, la tête fixant Surion, Sébastian ne fit aucun commentaire, l’invitant d’un geste à s’assoir et croisant les mains devant lui dans un geste de réflexion. Il ne dit rien jusqu’à ce qu’il soit assit, se contentant de laisser à Taser le loisir de faire ce en quoi elle excellait : le piratage. Si elle y parvenait, la Cyberpathe devait transférer les données d’un hypothétique appareil électronique en possession de leur « allié » sur une base de données leur appartenant. La Cyberpathie d’Hatan comportait un inconvénient par rapport à celle de la majorité de ses confrères, celui qu’il s’agissait d’une sort de Projection Cyberpathique, laissant son corps inconscient. D’où l’utilité de la chaise, en réalité.

- Peter Sylar, voici Taser, l’une de mes agents. Taser, voici Peter Sylar, Cryokinésiste Tactile.

Les présentations expédiées, Erasme ouvrit l’un des tiroirs du bureau, en sortant trois dossiers papier dans des pochettes cartonnées, les étalant devant lui et Surion.

- Comme vous devez vous en douter, je ne vous ai pas fait venir ici pour rien, Mr. Sylar. Avant d’aller plus loin cependant, j’aimerai vous poser une question. Etant donné que je vais vous communiquer des informations d’importances, j’aimerai savoir pourquoi vous et vos employeurs vous intéressez à Sinistre ; je vous l’ai avoué lors de notre précédente rencontre, au moins explicitement, mais cela n’a pas été votre cas. Vous avez préféré rester discret ; soit, cependant, désormais que nous allions véritablement nous liguer contre lui et son organisation, j’aimerai connaitre le nom de mes alliés comme leurs objectifs dans ce contrat. Le mien est simple, la tête de Sinister sur une pique et son cœur sur un plateau d’argent, rien de plus. Et vous ?

Premier Acte, la rencontre et la présentation des personnages. Mewen devait être discrète, elle n’était ni inconnue du BAM ni véritablement des protagonistes impliqués, ancienne Confrériste et ancienne maraudeuse, et plus elle en taisait sur elle mieux c’était. Surion, lui… pour qui pouvait-il bien travailler ?

Sébastian en aurait bientôt le cœur net, une pensée et il saurait. Ils avaient convenu à leur première rencontre qu’aucun d’eux n’aimait les télépathes, manque de chance pour Sylar, le Léviathan avait de nombreux dons et ces derniers évoluaient très vite…

- Je crois qu'une partie a été oublié M. Hobbes, nous devons d'abord prouver que nous ne sommes pas des imposteurs.

- Certes, répliqua sèchement Sébastian, son erreur lui sautant aux yeux en même temps que la pensée et les paroles de Surion.


La ferme ; plutôt que de se foutre de sa gueule, elle n’aurait pas put lui rappeler cela ? Il ne manquerait plus que son Démon refusa d’user de la Peau de Démon pour que cela parte définitivement en vrille ; sauf qu’heureusement pour lui, a défaut d’avoir du bon sens, son Tutélaire avait encore suffisamment de rancune contre Sinister pour matérialiser la combinaison de chair.

- Cela vous convient, Mr. Sylar ? déclara-t-il simplement une fois le symbiote matérialisé, ce dernier disparaissant rapidement pour retourner à l’état d’Essence, avant de graviter autour lui.

Mewen avait vu une partie d’une Hydre, et savait comme tout autre que Faust était capable, en plus d’invoquer des démons, de revêtir une forme démoniaque, c’était les rumeurs qu’il avait fait courir. Cependant, elle n’avait encore rien vu de ladite « forme démoniaque », et voir un homme écorché vif, sans visage, et dont les doigts se terminaient pas des crocs, voilà qui avait le don de glacer le sang, surtout pour ceux qui n’étaient pas habitué aux rigueurs comme aux horreurs. Sylar avait le sang froid, et avait déjà vu la Peau de Démon, et Sébastian ne voulait pas que Mewen montre des signes de fragilité devant lui.

Reprenant là où il aurait dû, Sébastian fit les présentations, et Surion répondit avec franchise, une franchise admirable et suicidaire, d’ailleurs.

- Cependant, ton objectif est différent du miens, tu le veux mort, je le veux vivant. Cela risque de poser un léger problème.

Sébastian se redressa sur son siège, s’adossant parfaitement et décroisant les bras, fixant Surion.

*Taser… la fenêtre… rapproche-toi de la fenêtre.* commanda-t-il mentalement à cette dernière, le Léviathan transmettant ses pensées sans rien ajouter, sachant pertinemment qu’elle leur avait déjà été utile dans le passé, qu’elle pourrait de nouveau l’être à l’avenir, donc qu’il fallait la préservée. *Ne sors pas encore, mais si cela dois dégénérer, je veux que tu puisses t’échapper immédiatement.*

Mewen n’était pas non-plus au courant pour sa Télépathie, personne ne l’était, à vrai dire, car c’était un secret des mieux gardé, mais entre risquer de perdre inutilement Mlle Hatan et lui révélé qu’il était encore plus dangereux que son apparence le laissait présager, le choix de Sébastian avait vite fait. Il ne se débarrassait pas de ses agents les plus prometteurs, à moins d’une bonne raison. Taser pouvait encore lui être utile, comme Blink, alors il les protégeait. Le Léviathan prenait soit de ses outils, du moins jusqu’à ce qu’ils soient trop usés.

La seule chose, à part Mewen, qui empêchait Sébastian de tout faire sauter était un détail politique, découvert dans les pensées de Peter Sylar : il ne voulait pas révéler à Hobbes qu’il travaillait pour la confrérie, cependant cela faisait que ce dernier ne pouvait pas le tuer sans s’attirer les foudres d’une organisation dans laquelle il avait déjà des contacts – et visiblement plus haut placé que Surion – et qu’il avait tout intérêt à garder comme alliée.

- En effet, voici qui pose problème ; voici qui nous pose problème. Vous ne savez pas ce que vous lui voulez, mais croyez-moi, vous n’êtes pas en mesure de le capturer seul. Ni même de le retrouver. J’en sais plus sur lui que vous, et le seul point où cela coince pour moi, et où j’ai besoin de vous et de vos maîtres, c’est la partie exécution. Vous le voulez vivant, je le veux mort. A moins de me révéler pourquoi, je ne vois aucune raison de vous le laisser. Je suis un homme de parole, je ne vous tuerai pas, même si nous ne trouvons pas de terrain d’entête, enfin, tant que vous n’entreprenez rien d’inconsidéré.

Sébastian se saisit du dossier de droite, le tendant à Surion, rangeant les deux autres dans le tiroir. Il s’agissait du dossier Peter Sylar, et le Sombre Voyageur laissa le Confrériste le lire à loisir.

- J’ai fais mon enquête sur vous, monsieur Sylar, ou devrai-je dire Surion. Ce dossier ne contient qu’une partie de ce que j’ai découvert : je sais qui sont vos maîtres, et j’ai déjà collaboré avec eux par le passer. Je veux voir l’Acolyte en charge de la mission de capture de Sinistre, car il faudra quelqu’un ayant toutes les clés en mains pour parvenir à ce que l’on s’en sorte diplomatiquement dans cette affaire. Je ne vous aiderai pas capturer Sinister si je n’ai pas d’assurance qu’il ne meurt par la suite, et que sa tête comme son cœur me soient remis. Vous avez bien prit garde de m’en parler la première fois, Surion. Vous avez donc essayé de me doubler. Et cela fait parti des choses inconsidérées qu’il ne fallait pas entreprendre…

Sébastian était confiant dans le fait de pouvoir, grâce à sa télépathie, anticiper le prochain geste de Surion, et s’il s’avérait agressif, boum, le bureau, il n’avait qu’une pensée à transmettre à Mewen, qui aux vues de la tension devait déjà être prête. Et dans le pire des cas, c’était l’immeuble qui partait en fumée…

Surion confirma qu’il n’était pas seul, chose qui tombait sous le sens, et convint également que le Léviathan n’avait aucune raison de laisser Sinister aux soins de ses maîtres ; partager les gains d’après combat ? Parce qu’ils espéraient obtenir quelque chose de Wykinson ? Un effort méritoire mais futile. Ce que voulait Sébastian, il voulait juste le prendre : une tête, et un cœur. A écouter Sylar, Erasme devait coopérer avec eux car il n’était pas capable de leur faire seul ; cette réplique lui décrocha un sourire en coin : qui disait à Surion qu’il était seul ?

- A la fin, nous le prenons pour faire ce que nous avons à faire de lui, et après nous te le laisserons pour que tu en fasses ce que tu veux.

Avait-il le moindre pouvoir pour négocier cela ? Non, puisqu’il ne savait même pas ce qu’il devait advenir de Sinistre.

Peter Sylar contempla son dossier en pensant que ses propres renseignements sur Erasme Dorian Hobbes étaient troubles ; comment pouvaient-ils l’être alors que la vie d’Hobbes était aussi facile à suivre que celle de n’importe qui, puisque c’était Sébastian lui-même qui l’avait écrite et avait choisit le casting de ceux qui y participait ? Mais passons, là où cela aurait put paraitre une erreur que de lui dévoiler une chose non-contenue dans son dossier, Sébastian avait au contraire placé un pion redoutable : Mewen Hatan en tant que Télépathe, cela éliminait tout risque qu’elle soit reconnue comme la cyberpathe qui avait trahit la Confrérie.

- Tu dis que je t'ai doublé, mais comment as-tu pu savoir que j'étais Confrériste, vu que ce n'est pas écrit sur mon dossier ? A part la télépathie venant surement de la demoiselle ici présente, je ne vois pas ce qui aurait pu vous faire dire que j'étais de la confrérie. D'autant plus que tu avais dis que tu ne travaillais pas avec les télépathes, que les détester. Tu aurais du me le dire dès que je suis entré. Donc tu n'as rien à me reprocher vu que tu viens de faire pareil.

Sébastian sourit de plus bel, alors qu’écoutant les pensées de Surion, il savait à quel point ce dernier était en difficulté. Encore que ce dernier ne savait même pas jusqu’où s’étendait la difficulté, inconscient des bombes comme des véritables pouvoirs du Léviathan. Sylar pensa à Scarlet Witch, la Sorcière Rouge, la fille de Magnéto selon les renseignements du Club des Damnés. Wanda Maximoff, de mémoire, avant de déclarer qu’il pouvait l’appeler.

Entre temps, Mewen c’était relevée, et après un bref mot, elle s’était approchée de la fenêtre ; la jeune femme avait oublié que même dans le cyber espace, son esprit restait humain, tout aussi vulnérable à la télépathie qu’une projection astrale.

- Comment saurais-je que vous appartenez à la Confrérie sans user de Télépathes ? Seamus Mellencamp, alias N.K.A. ; Pamela Greenwood, alias Fatale ; deux des Acolytes de Magnéto, au même titre que Mlle Maximoff. Croyez-vous que je sois seul ? Je connais des noms, je connais des gens ; la Confrérie n’est pas mon ennemie, j’aurai même plutôt tendance à penser que l’on peut collaborer amicalement, sur cette affaire comme sur d’autres. Je fais parti des rares personnes à pouvoir localiser la Confrérie malgré le blocage mental instauré par Exodus dans vos esprits. Appelez votre maîtresse, je vous en prie, monsieur Sylar, et souvenez vous que les dossiers sont traitres, car ils sont des preuves.

Laissant Surion appeler précautionneusement sa patronne, Sébastian tourna son esprit vers Taser, ses pensées transmissent dans la tête de la jeune femme par son Tutélaire qui faisait en cette soirée preuve d’une bienveillance tenant à la docilité.

*Tazer, j’ai cru comprendre que tu connaissais Ampère ; est-ce le cas pour Scarlet Witch ? Si oui, et si elle est apte à te reconnaitre, peut-être vaudrait-il mieux que tu quitte les lieux, non ? Nous avons ce qu’il nous fallait dans ses jouets électroniques. Cependant, si tu dois partir, tâche de le faire naturellement et par la porte, pour ne pas dévoiler toute cette mascarade ; sinon, assis-toi contre la fenêtre le plus naturellement possible, et reste-là prête à faire usage du détonateur que je t’ai remis.*

- Détendez-vous, monsieur Sylar, votre tension est inutile : je n’ai aucun intérêt à éliminer un agent de la Confrérie tant qu’il me reste une autre solution, et quant bien même cela tournerait à la boucherie, être sur vos gardes n’y changera rien. Laissez-moi plutôt vous offrir un verre. Mlle T, il y a dans l’une des pièces adjacente un réfrigérateur avec une bouteille de wiski, auriez vous l’aimable obligeance d’aller vous en quérir, ainsi que quatre verres, merci.

Rien n’était fait au hasard, tout était pensé, et bien qu’il n’y aurait nul poison dans le breuvage, ni autre drogue d’ailleurs, Sébastian avait une utilité cachée pour cet accessoire, comme pour tout le reste d’ailleurs.