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 Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes)

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MessageSujet: Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes)   Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes) Icon_minitimeSam 15 Sep - 21:21

Bon, comme vous savez déjà cette histoire commence dans le bureau du Chauve qui Sourit, sauf que la, bah il souriait pas trop et heureusement pour lui vu la nouvelle qu’il annonçait, ou plutôt qu’annonçait la voix au téléphone… Une nouvelle assez désagréable, le genre qui annonçait que Lynn était en état d’arrestation et que le BAM voulait voir ce cher James pour discuter de la situation de cette damoiselle et de son avenir... Bon d'accord, le BAM est la Justice, mais la Justice est aussi aveugle. C'est d'ailleurs la seule explication possible pour que ces fédéraux aient mit sa petite Lynn en cage au lieu d'aller chasser les Freddy Kruger en puissance... Ouai voila c'est cela, les Fédéraux ont du oublier leurs fameuses lunettes de soleil, et la lumière leur a grillé les yeux ainsi que les neurones. Ni une ni deux, après cette courte communication, James raccrocha sans repasser le combiné à Papy Sagesse et vint saluer ce dernier d’un signe de la main pour directement sortir et se diriger vers cette institution de justice qui commettait une grave erreur. Oui, il ne laissa point le temps au vieux Symbole des lieux de venir faire quelques remarques pleines d’une sagesse qui en ce moment ne serait pas les bienvenues. Il quitta donc le bureau, puis l’institut, pour finalement prendre sa moto et hop, go le BAM. Passons les petits excès de vitesse, le bras d’honneur au conducteur qui était sur son chemin avec sa grosse voiture et à la mauvaise humeur présente et parlons de son arrivé dans les Bureaux des Fédéraux… Ah oui, au cas où vous n’auriez pas encore comprit, il est de mauvaise humeur car au lieu de retrouver sa Sœur dans un milieu « relax » comme l’institut où il aurait pu faire connaissance de façon « amicale », il allait faire le premier tête à tête dans un milieu hostile.

Alors une fois les portes ouvertes, James vint se présenter à la réception, ayant droit à un classique « Oui, que puis je pour vous ? », il souffla comme de désespoir avant de se lancer dans un petit enchainement de mots qui ne devaient pas vraiment aider à la compréhension.

« Oui bah ce que vous pouvez pour moi ce serait d’aller me chercher un café, de me ramener ma sœur que vous avez prit pour Miss Jason Voorhees et de vous excuser d’avoir accusé celle ci d’un crime qu’elle n’a surement pas commit, ou pas encore en tout cas… »

Il fixa la réceptionniste d’un air assez froid, attendant que celle ci tente de le décoder, mais avant même que le cerveau de cette dernière arrive à résoudre le problème, c’est un Agent, ou plutôt une petite Agent qui vint vers lui, venant s’annoncer comme l’Agent Brand et proposant donc à James de la suivre. Waow, super, il avait droit à une Agent Made In China, une petite brune asiatique qui devait surement être un petit rat de bibliothèque. Dans un nouveau soupire il se mit à suivre cette petite chose dans les couloirs de ces bureaux.

« Bon, j’ai le droit de savoir pourquoi ma sœur est ici ? Parce qu’à moins qu’elle ait fait un Monster Kill dans la rue, je ne vois aucune raison de la garder… Et cela m’étonnerait qu’elle ait fait réellement quelque chose de mal. »

Que voulez vous, James en ce moment pensait encore que Lynn était le genre de fille sage, une fille de grande vertu qui serait choquée par le style de son frère. C’est cela de ne pas assez se renseigner sur la famille, cela laisse plein de blanc dans l’histoire et plein de place pour l’imagination… Franchement, si vous aviez une petite sœur, vous l’imagineriez en une sorte de Berserker Verbale qui pourrait faire pâlir les plus vulgaire par un style de langage qui n’avait de chaste que son silence ? Bon, la Miss Brand ne répondit pas réellement aux questions de James, venant juste dire par un blabla poli que cela sera discuté après, et que tout sera expliqué convenablement. Ouai, autant dire qu’elle n’en a rien à faire et lui filerait le dossier comprenant quelques excuses bidons pour dire que Lynn mérite d’être dans une cage. D’un coup, l’Agent s’arrêta devant les portes closes d’un Ascenseur…

« Hum… hum… Deux secondes la… Vous savez ces machins la, c’est pas sur… Puis on est jeune, on a la forme, faut en profiter… Donc si nous pouvions prendre les escaliers ce serait bien mieux… Et Vraiment, je vous en serai reconnaissant… Au pire dites moi l’étage et je monte seul, mais moi la dedans… JAMAIS »

En disant qu’il en serait reconnaissant, honnêtement sur ce coup la il aurait bien croisé les doigts dans son dos, c’était un vrai mensonge digne de ce nom. Mais juste de voir les portes de l’ascenseur, il en avait presque des sueurs froides comme si une sorte de Chtulhu allait sortir de la et les dévorer. Non franchement il préférait encore se retrouver face à un monstre tentaculaire que face à cette sorte de mini pièce close qui monte et qui descend. Face à la situation, l’Agent décidé de ne pas laisser un « étranger » se balader seul vint emprunter les escalier avec ce dernier, montant les 10 étages pour enfin se diriger vers une pièce, une sorte de bureau où elle vint gentiment demander à ce dernier de s’installer et de patienter un instant. Patienter ? A parce qu’en plus ils prennent leur temps ? Il faut dire que cela n’aidait pas vraiment l’Irlandais à se calmer, non bien au contraire cela bouillonnait dans son esprit, lui qui déteste attendre… Mais le pire était à venir, cette foutue Agent Brand revint avec une sorte de petit kit médical, venant toujours très respectueusement expliquer que par sécurité il fallait faire un prélèvement sanguin, faire quelques tests… Waow, ça c’est de la sécurité… C’est quand même assez poussé.

« Hola, hola, Vous voulez me foutre une aiguille dans le bras ? Me pomper du sang ? A quand les demandes d’organes ? »

A vue d’œil les remarques de James ne semblaient pas atteindre miss Frigobox qui continua son travail, venant s’approcher du bras de James avec cette seringue en lui demandant de relever sa manche. Mais le premier geste de James fut un reflexe, celui de reculer son bras en venant libérer une nouvelle remarque.

« Bon, avant tout, un conseil, mettez des gants… Pas que je pense que vous êtes pleines de microbes ou autres saloperies, mais croyez moi, si votre main touche ma peau, c’est vous qui le regretteriez. »

**Et moi cela me ferait bien rire tien** Pensa t’il après ces quelques mots qui n’étaient point une menace mais un avertissement. Heureusement, l’Agent écouta, même si James ne pouvait pas savoir si elle avait bien prit ou mal prit la remarque, mais ce qui comptait c’est qu’elle vint mettre des gants en caoutchouc, le genre très fins et stériles qui se trouvent dans les kits de secours. A partir de ce moment la il laissa la damoiselle faire sa prise de sang, sans broncher à cause de l’aiguille, mais en tapant du pied à terre d’impatience. Après donc cet acte finalement assez basique, elle informa James que quelqu’un viendrait s’occuper de lui et de bien vouloir attendre… Ouai génial, il allait devoir rester la alors que Lynn était enfermée surement dans un endroit glauque et humide, peut être entourés de pervers, ou pire encore en tête à tête avec un Agent qui chercherait à l’accuser des pires crimes contre l’humanité. Ne Croyez pas qu’il a quelque chose contre le BAM, au contraire il trouve cette institution très bien, mais il a quelque chose contre le faite que sa sœur soit en état d’arrestation et que personne ne vienne lui expliquer directement le problème. Ne restant point assis, il fit quelques pas dans ce bureau où il attendait, venant toucher un peu à tout, regardant tout ce qui trainait pour assouvir une forme de curiosité… Bon sang, que c’est long.
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Daniel Hopes
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Daniel Hopes


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MessageSujet: Re: Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes)   Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes) Icon_minitimeDim 16 Sep - 8:42

- « Je fais au mieux ». C’est ce qu’il avait répondu à Charles et mon dieu, il s’y tenait ! Entre les enquêtes prioritaires à classifier, les rencontres protocolaires à superviser et les affaires courante à expédier, sans compter l’affaire Cérès qui venait de lui exploser littéralement au visage, il se serait bien passé des affres de la famille Elioth à régler en prime. Charles avait dégainé le premier puisque Miss Frost les avaient prévenu sitôt le « craquage cérébral » perçu. Ernest avait été blessé, encore un épisode douloureux à expliquer à Esther. Karma avait suivi lui donnant certains détails étonnant sur la jeune Elioth. Les rapports psy sur la jeune femme lui parvenait en temps réel sans compter qu’il semblerait qu’une manif de hippy clodos dérange la sécurité depuis quelques jours à la réception : le monde ne tournait pas rond. Monde bien malade si on se fiait à la description de l’énergumène rouquin qui poireautait dans le couloir depuis une petite heure, description fidèlement transmise par l’Agent Brand, un peu excédée (c’était assez complexe à percevoir chez elle vu son apparence si froide au point que certaines rumeurs salaces du bureau l’avaient placée en tête des deux rumeurs les plus perfides de la semaine : Comment sait-on que l’agent Brand vient d’atteindre l’orgasme au cours d’une relation , c’est simple elle lâche sa lime à ongles. Pourquoi a-t-on placé Brand auprès de Hopes comme collaboratrice, pour forcer Hopes à percevoir l’option de l’homosexualité comme relations de travail, pour changer).
Hopes l’appréciait surtout car elle lui préparait un café comme personne, chose qu’il se serait bien gardé de lui dire cependant ! Pour l’heure, il finissait la lecture rapide et succincte d’un dossier bâti à la hâte en moins de trente minutes sur ledit rouquin bougon.

Il referma le dossier en soupirant, ce James Elioth ressemblait plus à sa prétendue sœur qu’il le pensait par ses blessures psychique et un passé douloureux. Caitlyn n’avait pas besoin d’un modèle pour se reconstruire des X men comme Jubilee suffisait largement ! Elle avait besoin d’une autorité « naturelle » qui lui tienne tête, mais surtout pas une autorité aveugle et infaillible. James semblait le candidat idéal.

Il n’allait pas tourner autour du pot, toute cette affaire commençait à l’agacer et lui rappelait ses « pertes de patience » de l’époque du poste d’Intendant de l’Institut. Il se décida à quitter son siège lorsque les résultats concluant du test ADN lui parvinrent.
Il demanda à Brand de le faire entrer et après un bref bonjour dont il ne perçu aucune chaleur d’un côté comme du sien, il chargea bille en tête sur ce qui lui paraissait le plus important.

- Monsieur Elioth, je vous reçois en urgence car Mr Xavier a insisté, sachez cependant que mon temps est précieux, tout comme le vôtre d’après les dires qui m’ont été rapporté. J’insiste sur un fait qui vous échappe quelque peu, semble –il, vous êtes dans les bureaux d’une agence gouvernemental ayant pour but de juguler les situations anormale générée par des individus possédant un gène mutant. Cette agence fait son travail en toute impartialité et dans un souci de sécurité nationale. Car il s’agit bien de cela, Monsieur Elioth, sécurité nationale et non pas délits mineurs. Miss Elioth n’est pas ici dans le cadre d’une affaire banale ou sans conséquences et ce que je vais vous révéler ici ressort du secret et de la sureté de l’Etat. Ces informations, dont certaines resteront classées secret défense, ne peuvent être révélées qu’à un membre de la famille proche.

Hopes se pencha et déposa sur le bureau la feuille des résultats ADN.

- Félicitations, Mister Elioth, vous voilà héritier d’une sœur au parcours chaotique et explosif. Pour information, nous venons de la transférer dans notre cellule médicale après un incident ayant entrainé des blessés et la destruction complète de la bibliothèque de l’Institut Charles Xavier. Ceci est pourtant une goutte d’eau par rapport à l’ensemble des problèmes et sanction qui menace de lui dégringoler sur la crinière.

Il lui présenta une photographie récente de la jeune fille ou la ressemblance physique avec l'homme qui lui faisait face était tout de même évidente malgré son absence de sourire et ses traits tirés.

- Avant d’entrer dans les détails et afin de vous laisse le temps de bien comprendre l’implication des informations que je vais vous énoncer, je vais résumer la situation : Caitlyn Elioth est une criminelle appréhendée dans le cadre d’actes de terrorisme, vol, arnaque, utilisation de ses pouvoirs dans le cadre d’homicides volontaires et involontaires. Dans certains Etats, elle serait exécutable huit ou neuf fois, ici au vue des informations données, elle est emprisonnable pour 273 ans.
Sachez que tout doute sur sa culpabilité est à écarter, nos dossier dégorgeant de preuves irréfutables dont certaines peuvent vous être communiqués et qu’elle a elle-même signé des aveux complets et détaillés.


Hopes laissa passer un silence conscient que les informations ressemblaient à un véritable coup de poing dans la figure. Il poursuivit tandis que James regardait l’air absent la photographie.

- Je peux vous laisser un peu de temps si vous le désirez…voulez-vous un verre d’eau ou quelque chose ? J’attire votre attention sur le fait que…si cette situation était inextricable et que Miss Elioth ne pouvait pas être sauvée, elle ne serait pas ici mais déjà en cellule sécurisée et nous n’aurions pas cet entrevue.
C’est une gentille fille…quelqu’un qui s’est perdue en faisant des mauvais choix…Je crois que ca vous évoque quelque chose, non ?

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MessageSujet: Re: Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes)   Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes) Icon_minitimeDim 16 Sep - 9:45

Bien, enfin James entra dans le bureau du responsable qui détenait en captivité sa sœur qui devait surement se demander pourquoi elle se trouvait la. Certes James croyait en la justice, dans certains cas, mais il avait aussi vu le nombre de personnes qui ont été innocentés malheureusement après le passage à la chaise électrique. La Justice souvent aveugle a tendance à prendre le premier responsable plausible et cesser de fouiller plus loin, donc dans l’esprit de l’homme présent, oui cela devait être une erreur judiciaire, et quand il passa la porte, espérant entendre « excusez nous pour cette erreur » c’est une forte déception mais surtout une surprise aussi agréable qu’un assaut de frelon qui arriva. L’Agent qui celui ci ressemblait au mélange d’un acteur shakespearien et d’un tueur en série en manque de meurtre commença donc son combo. James s’installa bien entendu, écoutant en fixant ce dernier d’un air sévère, le genre d’air pour dire qu’il ne comptait pas s’être déplacé juste pour entendre un mec en costume cracher sur Lynn. Le test ADN, il ne le regarda point, il savait déjà que c’était sa sœur, et il n’avait pas besoin de preuve. Par contre son esprit nota certains points et certaines remarques venant de ce Mister… Hopes… Franchement, c’était cela la gueule de l’espoir ? Il n’avait vraiment pas envie de croiser Mister Fatality alors. Si cet agent n’était pas occupé à le spammer d’information de la sorte, James aurait déjà surement répliqué sur quelques points, comme déjà s’excuser pour les livres de la bibliothèque… C’est vrai quoi, certains livres sont anciens et irremplaçables….

C’est à l’arrivé de la photo que James cessa de penser dans tous les sens pour regarder Lynn… En faite c’était la première fois qu’il avait une vraie photo d’elle en mains, ce qui changeait de la description orale ou écrite qu’il avait pu avoir avant. Il faut avouer, cela faisait bizarre de voir sa sœur pour la première fois, c’était surtout bizarre dans le sens que James n’avait plus de famille et ne pourrait plus avoir de famille en dehors d’elle. (C’est évident, comment pourrait il avoir une femme, ou des enfants avec sa mutation, c’est actuellement une chose totalement impossible et impensable, d’ailleurs c’est pas pour rien qu’il n’a jamais connu d’actes charnels.) Donc dans l’esprit de James qui n’avait jamais eut de réel attrait pour la famille, c’était Lynn sa seule chance d’avoir quelqu’un de proche… Et bien, vu ce que racontait l’autre la en face de lui, cela commençait bien mal.

La suite était plus violente, même si James n’écoutait qu’à moitié vu la fixation qu’il faisait sur la photo, mais il était malgré tout assez présent pour entendre les mots Terrorisme, Homicides, Exécutables, 273 ans de prison… Preuves Irréfutables. Et bien mon vieux, l’image de la petite sœur vertueuse et délicate, vlam détruite en quelques secondes, sa sœur était digne de Massacre à la Tronçonneuse… Bah au moins il y aura pas besoin de prendre des pincettes avec elle. Mais ce qui vint d’un coup surprendre encore plus James, et le sortir totalement de sa réflexion, c’était ce détail à la fin… Etre sauvée ? Attendez, depuis quand la justice tente de sauver quelqu’un avec de tels crimes sur le dos si les preuves sont à ce point parfaites ? Il y a une vache de différence entre faire des mauvais choix et finir en Faucheuse des Enfers…

Bon, maintenant il était temps de répondre à ce Men In Black version Mutante, et avant toute chose il devait suivre la première règle… Oui celle qui disait que pour rendre quelqu’un moins impressionnant, il suffit de l’imaginer en Bikini, et croyez le, ça marche à merveille. Par réflexe, James vint joindre les deux mains sous le menton, se racla un coup la gorge et se lança à son tour dans ce « combat ».

« Merci, je veux bien un café… Maintenant avant d’aller plus loin j’aimerai savoir quelque chose… Vous me prenez pour un Con ? J’ai peut être la tête d’un simplet à vos yeux, mais de ce que je connais de la Justice et du Droit, quand une personne fait des aveux, qu’elle est une meurtrière, une voleuse, et en plus une Terroriste… C’est direction Guantanamo ou la Chaise électrique, ce n’est pas une entrevue avec la famille dans un bureau… Surtout avec des PREUVES irréfutables… Donc ne croyez pas que je sois ingrat envers votre idée de « la sauver » d’un sort funeste, juste que la votre discours semble réellement incohérent pour une affaire, entre guillemets, de Sécurité Nationale. »

Bon il fallait être honnête, au début ce Hopes semblait digne de Miss Frigo Box Made In China, mais il est vrai que la fin du discours si destructeur sur Lynn était peut être un espoir pour les projets de James. Sans aucune méchanceté apparente, mais plus une sorte de stupeur orageuse, il continua son ultra hit combo.

«Votre temps est précieux, bien alors jouons carte sur table non ? Sinon personnellement j’ai tout mon temps, la honnêtement j’ai rien de mieux à faire que de tenter de sortir ma Sœur d’une merde pas possible… Je ne crois pas qu’une personne dont le temps est si précieuse tenterait de sauver une gentille fille qui a fait les mauvais choix, si celle ci est une si dangereuse criminelle pour la société, est ce que je me trompe ? »

Lâcha t’il avant une brève pause, reprenant de Lynn en main, la regardant une nouvelle fois avant de fixer l’homme devant lui. Ayant déjà comprit que ce dernier avait dut aussi se renseigner sur lui au passage.

« Votre taff n’est pas réellement de sauver des criminels, mais les victimes, donc je suppose que quelque part, Lynn a été victime aussi de quelque chose non ? Bon certes je me répète un peu et tourne autour du même sujet, mais quand même… Croyez bien que vu votre entrée sans prise de pincettes pour défoncer l’image que je me faisais de la petite soeurette qui passe la Belle à la Bête, je suis surpris de la conclusion… C’est un peu comme finir sur la Story Line de Mortal Kombat par « Shao Kahn, le Dieu de la Destruction, est juste un gentil garçon qui s’est égaré »… »

Hop, du calme, stop, la James allait commencer à utiliser un langage qui risquait de faire perdre la tête à l’agent. Donc cessons de l’imaginer en Bikini pour repasser à une image plus froide et dure.

« Bien, je m’emporte… Dites moi clairement le fin fond de l’histoire… »
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Daniel Hopes
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MessageSujet: Re: Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes)   Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes) Icon_minitimeDim 16 Sep - 13:44

Un sourire énigmatique élargit le masque d’impassibilité des traits du visage du Time Tricker lorsque James eut finit de développer son argumentaire fort à propos. C’était une personne vive d’esprit et qui ne se laisserait pas facilement berner par des feux ou des contre feux qu’on allumerait sur son chemin. Hopes appréciait ce genre d’individu même si pour cette entrevue, il eut préféré le contraire. D’un geste calculé, savourant ce bref silence, il bascula l’interphone sur son bureau.

- Cassandra ? Voudriez-vous avoir l’amabilité de nous amener deux cafés ? Merci.

Puis avec ce même détachement, il se concentra sur la vue de la fenêtre de son bureau donnant sur l’Atlantic et sa couleur grisée.

- Charles m’a dit que vous alliez exercer la fonction de conseiller disciplinaire à l’Institut ? C’est un poste intéressant, il faisait partie des fonctions de l’Intendant, à l’époque où je l’exerçais bien avant le retour de Miss Frost. Il croit beaucoup en vos capacités pour s’occuper de cette charge et encore plus dans celle de pouvoir être un soutien pour votre sœur.

Il reporta son attention sur son interlocuteur plantant son regard froid gris bleu dans le sien.

- Vous vous trompez sur deux points.
Premièrement, je prends rarement les gens pour des cons, si ils le sont ce qui devient de plus en plus fréquent à cette époque, croyez bien qu’en 120 ans d’existence, j’ai appris à les ignorer au pire, à les éviter au mieux. L’ignorance, on peut facilement la combler. Vous faites preuve d’ignorance et ce n’est pas peu dire. Vous ne voyez que la surface des choses, elles sont beaucoup plus complexes que de simples sanctions, délits, punitions et peines. Nous vivons dans un monde de luttes occultes et destructrices, des ombres dont vous n’aurez jamais idée menace l’existence même de la vie sur cette planète, cela dépasse les cadre d’application de lois et de règles.
Second Point : Le BAM protège les innocent et punis les coupables, mon dieu, si vous saviez à quel point cette vision simpliste des choses est dépassée….Le Bam s’occupe du « problème » mutant. Oui nous en sommes malheureusement là : « problème », et Caitlyn en est un que l’on peut solutionner de bien des manières.


Il fit une pause, l’air passablement maussade.

- Vous n’aurez pas toutes les informations et vous ne les aurez jamais. Même si vous vous amusiez à mesurer sur ce bureau la taille nos virilités respectives en un challenge décisif. Je ne peux simplement pas vous divulguer tous ces faits. Ce que je peux vous communiquer, c’est un aperçu chronologique de ces derniers, du moins les moins…dérangeants.


Il laissa entrer l’agent Brand qui lui lança un regard assez explicite sur sa manière de se servir d’elle comme secrétaire. Son agacement bien manifeste lorsqu’elle posa sèchement le plateau sur le bureau de Hopes. Il lui décrocha un sourire plein de malice et de sous-entendu.

- Vous faites ça comme personne Agent Brand, mille mercis.

Elle lui décrocha un sourire carnassier traduisant bien ses pensées et quitta les lieux en murmurant "douchbag"

- Je suis chronopathe, pas télépathe sinon je gage que j’aurai perçu son intention de me verser le contenu de cette cafetière sur les parties génitales.
Charmante enfant.
Servez-vous, je vous prie.
Si je me fie à votre portrait, je dois vous apparaitre comme le dernier des connards arrogants et prétentieux. Je vous laisse à votre sentiment mais sachez que depuis des années je me voue qu’à une seule cause, celle de sauver des vies pour en avoir pris moi-même beaucoup trop. Vous aurez accès au dossier de l’institut, vous découvrirez assez tôt quelle sorte de monstre je suis. Je m’occupe d’un programme ici même, ce qu’on appelle le programme de Réhabilitation. Mon but en collaboration avec l’Institut est de donner une seconde chance à certains mutants lourdement condamnés par la justice en échange d’une perspective de réinsertion et de…rédemption.
Pour des raisons qui me regardent, j’ai affilié votre sœur à ce programme il y a 4 mois de cela.
Caitlyn est une dropkid de San Francisco qui s’est élevée seule dans les rues, elle fut condamnée pour des délits mineurs : voie de faits, vols, consommation de stupéfiants. Elle fut victime de violences physiques de la part de son beau-père. Lorsque son gène s’est manifesté à l’Age de 15 ans, elle l’a envoyé à l’hosto. Elle ne ressent aucune douleur et est capable de convertir sa douleur ou celle des autres en décharges électriques, chose qu’elle ne contrôle pas ou très peu ayant fait d’elle une « inadaptée sociale ». C’est une rebelle, colérique, maniant le verbe de la rue comme une arme mais avant tout, une personne souffrant d’une solitude abyssale et d’un manque d’amour monstrueux. Elle s’est élevée seule, sans l’aide de personne et c’est une battante à la détermination sans failles. Il a quitté San Francisco suite à une altercation dans un Snack ou elle a commis un homicide involontaire sur un braqueur qui lui a tiré dans le ventre. Depuis cette époque, sa vie ressemble à une succession de rencontres malheureuses. La plus déterminante fut un mutant terroriste et extrêmement dangereux ayant mis sur pied une organisation criminelle. Il est possible que votre ait été conditionné par cet individu, c’est même probable ce qui crée le cas de « doute légitime » sur son dossier. Ce doute m’a permis de la placer dans le programme de Réhabilitation. Durant ces quatre années de dérives, ce fut l’escalade…je vous évite les détails. Elle fut repérée par nos services comme « dangereuse criminelle » et fut capturée à demi morte par nos hommes il y a 6 mois. Nos spécialistes ont déterminés que durant l’assaut une partie de sa mémoire avait été endommagée. A Son réveil, ce fait fut avéré.
Nous avions donc une criminelle qui ne se souvenait rien de cette époque de criminalité et dont il était fort possible qu’elle fut une marionnette de ce mutant plus qu’un génie du mal. C’est à ce moment que j’ai pris de l’affilier au programme de Charles Xavier plutôt que de la condamner pour des aces dont elle n’était pas forcément « psychiquement » responsable.
Durant ces quatre mois chez Xavier, elle a montré une volonté d’intégration hors du commun, a su faire preuve de contrôle et d’adaptation. Elle s’est fait des amies, s’est forgé des valeurs et des espérances. Elle a changé…elle change toujours.
L’incident de la bibliothèque est ce qu’on pouvait craindre de pire : un retour fracassant de sa mémoire. Nous l’avons rapatriée ici afin d’évaluer à quel point cela l’avait affecté et comprendre… « qui » nous avions récupéré.
Cela répond t-il à vos questions ou pensez-vous toujours que je suis un salaud arrogant que se fout de votre gueule et espère les fesses rivées sur son siège que son chèque de fin de mois lui parviendra bientôt ?

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MessageSujet: Re: Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes)   Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes) Icon_minitimeDim 16 Sep - 14:51

Bon après tout ce beau discours, il y avait bien des choses à dire… Bon, passons sur le faite que Miss Frigobox semblait ne pas apprécier d’être traitée comme la bonne de service, c’est une affaire entre agents. Passons aussi sur le faite que Hopes ait été à la place de James à l’Institut et sur le faite que le Vieux Sage à Roues face confiance en ce dernier, ce qui pouvait bien le surprendre. Ce qui l’intéressait ici était surtout la situation de sa Sœur, et cette histoire lui rappelant la sienne… Des parents inappropriés une fois l’enfant devenu mutant, l’évolution dans un milieu triste, dans la rue… Bref, un début de vie commun… Sans parler du langage et du caractère, ainsi que de l’incompatibilité social lié à un pouvoir fort proche aussi.

« Bon, que le BAM s’occupe de Justice ou de solutionner les problèmes, ce n’est pas mon affaire, comme les menaces occultes qui peuvent détruire le monde… Personnellement le monde je m’en fous. Il n’y a que très peu de choses qui me préoccupent et cela me suffit. Une de ces choses, est ce qu’il me reste de famille. Je ne suis pas de ceux qui veulent être un « super héros », « sauver le monde », « protéger la veuve et l’orphelin »,.. Chacun sa cause, ses affaires… Et ma cause, c’est ma sœur. Je suis venu à l’Institut suite à de longues années de réflexions personnelles… Je suis venu car j’ai appris qu’elle était la, et que la bas je pourrai veiller sur elle. Comme je l’ai dis clairement au Vieux Patron de la Boite. »

Il fit une courte pause, venant enfin se servir de café et faisant de même pour son interlocuteur, après tout, on est entre personnes civilisées pour l’instant.

« Ah aussi, vous prendre pour le dernier des connards ou un salaud… Croyez moi, mon père était bien pire. Vous êtes franchement loin de lui arriver à la cheville. Et coté monstre aussi d’ailleurs… Pour moi, les monstres ne sont pas ceux qui le disent, ce sont ceux qui se cachent derrière une Sainte Cause pour justifier leurs crimes… Torquemada était un monstre… Oseriez vous vous comparer à cela ?»

Au moins cela c’était dit, et veuillez noter qu’il n’a aucunement souligné le mot « prétentieux » ou « arrogant ».

« Maintenant, vous avez surement du remarquer pendant votre grand discours que j’étais plutôt pensif à ce que vous me disiez au sujet de Lynn, et croyez moi, je m’y connais en « inadaptée sociale »… Disons qu’on n’aura pas qu’un caractère de merde en commun… Alors, avec tout ce que vous m’avez dit, le mieux à faire serait de relâcher Lynn et de la rendre à l’institut… Après tout, on ne punit pas une arme, on punit celui qui la tient entre les mains… Votre « Génie du Mal »…

Purée en disant cela, je me sens prit au piège dans un mauvais nanar…»


Des mots libérés avant de prendre un peu de son café, tenant la tasse d’une façon « trahissante », en effet vu que ce cher James n’a pas le sens du touché, il ne pouvait pas juger correctement sa force malgré la rééducation, donc il était facile de voir qu’en cet instant il serrait la tasse comme si il était crispé. Peut être prit par la colère, la stupeur, ou d’autres sentiments, mais franchement ne lui demandez pas, il est nul pour parler de lui même.

« Mais à nouveau, je pense que si cela était si simple que cela, je ne serai pas ici à vous agacer et vous faire perdre votre temps. Donc, que puis je pour vous ? »

Il tentait aussi dé dévoiler clairement une forme de déception en lui, celle de l’image de la gentille petite Lynn qui venait de se briser en morceau. Lui qui pensait trouver une Princesse qui le forcerait à changer de comportement pour la choquer, il venait de tomber sur un Gremlins qui avait déjà mangé après minuit. D’ailleurs même si il disait se foutre du « génie du mal » (purée que cela sonne bizarre), il aimerait bien avoir ce petit con devant lui pour lui montrer comment un Elioth répond à ceux qui osent manipuler une Elioth. Il savait facilement cacher ses émotions, ses sentiments, paraitre froid et insensible comme une porte de prison, mais ses gestes étaient souvent ce qui pouvait le trahir, comme la force qu'il mit accidentellement en reposant la tasse sur la table.

« Ah aussi… Comment a t’elle retrouvé la mémoire ? Parce que je suppose que quelque chose a dut être le facteur déclencheur ? Une image, un livre, un mot… Et puis je au moins la voir? »

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Daniel Hopes
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MessageSujet: Re: Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes)   Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes) Icon_minitimeDim 16 Sep - 18:55

Daniel l’observa en silence prendre sa tasse et la reposer en un excès de force. Il n’en fit pas état bien qu’il eut parfaitement compris l’origine du problème. Quelques questions lui vinrent à l’esprit mais elles ne cadraient pas vraiment avec le thème de leur conversation. Il ouvrit son dossier à la recherche d’un document en particulier tout en répondant à a dernière question de son interlocuteur.

- Il semblerait que la mémoire lui soit revenue brusquement à cause d’un nom prononcé par un tiers. Un prénom pour être précis. Caitlyn a failli périr il y a 3 ans dans un incendie de son propre appartement, cet incendie d’origine criminel a fait plusieurs victimes dont Kyle Kenneth, le fils de la famille d’adoption de Caitlyn qu’elle considérait comme son unique famille et un dénommée Byron Delacroix, jeune mutant criminel avec qui elle était fiancée. Le stimulus « Byron » a déclenché ce retour de mémoire.
En ce qui concerne le fait de la voir et bien…pour être franc, ça ne dépend ni de vous, ni de moi. Uniquement d’elle. Elle refuse la possibilité de retourner à l’Institut, elle insiste pour être jugée et incarcérée en refusant toute aide extérieure, je crois qu’elle ne cherche plus qu’à mourir et je pense qu’elle a d’autres problèmes qui nous échappent, d’ordre affectif…
J’arriverai à la faire changer d’avis, j’y travaille activement, c’est ma part du contrat.


Il prit les documents qu’il tendit à James : un dossier de mise sous tutelle.

- Ce que j’attends de vous ? Que vous me disiez ce que vous pensez pouvoir apporter à votre jeune sœur et ce que vous feriez si vous aviez la possibilité de devenir son référent aux yeux du Bureau des Affaires Mutantes tout en la laissant évoluer au sein de l’Institut. J’ai bien compris que c’était votre seule famille, et après ? Comment est-ce que vous pourriez nous aider James et comment vous pourriez l’aider elle ? Autant que vous le sachiez, Charles s’en remet à mon jugement.
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MessageSujet: Re: Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes)   Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes) Icon_minitimeDim 16 Sep - 19:48

Il fut quelque part surpris de savoir que Lynn voulait être jugée, et condamnée… C’était comme une forme de suicide vu toutes les accusations dites par ce Hopes… Un abandon pur et simple qui expliquait les aveux complets de cette dernière. Il retint la petite histoire, et aussi cette chose d’ordre affectif qui le contrariait personnellement… Enfin par rapport à ses plans en tout cas. Ce qui était le coté dérangeant dans l’affaire, c’est « la part du contrat », quel contrat ? Une question dont il eut rapidement la réponse, premièrement par un dossier que vint mettre Hopes devant lui, secondement par une petite explication rapide qui demandait une mise au point claire et nette.

« Ecoutez Agent Hopes, je vais déjà vous dire une chose… Ne croyez aucunement que je vous aiderai vous… Et je parle pas de vous l’Agent, mais de vous l’agence. Je ne suis ni un fidèle serviteur de la loi, ni un héros, ni quoique ce soit du genre. Je suis un écrivain, un conseiller Disciplinaire, et un grand frère. La seule personne que j’aiderai en dehors du cadre professionnel, c’est Caitlyn. Et déjà en lui apportant une chose qui semble cruellement manqué, un membre de sa famille qui sera la pour écouter, et la guider. Mais aucunement qui sera la pour en faire un pion pour qui que ce soit.

Caitlyn n’est pas une fille égarée, c’est une femme qui a été sous une mauvaise influence et qui est seule. C’est juste une femme qui n’a pas su être convenablement encadré pour grandir comme tout le monde. Elle est née dans une mauvaise famille, et en la quittant cela n’a pas été mieux pour elle. Je peux tout a fait imaginer ce qu’elle a pu vivre avec ses Beaux parents et dans la rue. Vous pouvez en faire une affaire professionnelle, pour moi c’est une affaire personnelle. Quoi que vous fassiez, avant d’être son « référent », je serai son grand frère… Ce que j’aurai dut être avant.

Ce que je peux apporter ? Une présence, un suivit, une personne qui a connu des étapes comme elle, une personne qui a été un inadapté social à cause de sa mutation… Ce que je peux lui apporter, c’est de l’histoire, de l’encouragement, de la motivation, et une vie surement mieux cadrée. Certes l’Institut est un bon début, mais cela ne suffit pas, et l’étiquette du BAM présente telle une épée Damoclès au dessus d’elle, elle n’en a pas besoin. Etre responsable d’elle, oui tel un frère, mais pas tel un homme qui vous doit des comptes. »


Dit il d’une voix assez stricte et sérieuse, sans montrer aucune agressivité, il ne faisait que montrer et défendre son point de vue, avant de regarder le dossier, sans signer quoi que cela pour le moment, car oui, il faut du temps pour réfléchir, mais ce qu’il mettait au clair avant, c’est qu’en faite le BAM et leurs préceptes, il s’en foutait mais Royalement. Il avait ses idées, sa méthode, et ce ne sera pas vu avec eux avant.

« Cela peut vous contrarier, mais c’est cela que je peux lui offrir, la confiance et la sécurité, et la confiance veut dire de savoir l’écouter sans vous en faire un rapport, de pouvoir l’aider quand cela va mal… Je ne compte pas contrôler sa vie, ni la forcer à faire des choix, je compte la guider, lui montrer les possibilités. Et même dans les pires cas, même avec un cœur emplit de regrets, de hontes, ou de colère, une personne peut s’en sortir… Et je suis sur qu’elle peut plus que d’autres… Après tout c’est une Elioth et une Irlandaise, elle doit avoir une part de sale caractère borné et je suis tout aussi sur qu’une fois tout cela avalée, elle sera reprendre du poil de la bête et vous en mettre plein les yeux.

Comme disait un ami… « Si tu te casse la gueule, relève toi… Si on te casse la gueule, relève toi aussi… Car ce qui fait le plus peur aux autres, ce n’est pas la force des coups que tu peux donner, c’est de voir que malgré les attaques, tu te relève encore et toujours. ». »


C’était une petite conclusion en réponse à ce Hopes, même si au fond il gardait des doutes au sujet de cette affaire. La relâcher malgré ces crimes semblait toujours surréaliste. Enfin il prit le dossier sans ajouter un mot pour lire ce qu’il y avait d’inscrit sur un tel document, voir ce que proposait le BAM, ou plutôt ce qu’ils allaient exiger.

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MessageSujet: Re: Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes)   Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes) Icon_minitimeDim 16 Sep - 20:49

Hopes esquissa à nouveau un sourire amusé ayant pris le temps de laisser son interlocuteur parler (quand même), puis d’un geste lent, il se leva de son siège pour se diriger sa tasse de café toujours à la main vers la bais vitrée de son bureau afin de suivre le trafic maritime.

- Respirez Mister Elioth, entre deux tirades, l’important est de conserver votre souffle. Je craints de faire plus court, j’en ai bien peur. Je ne peux pas accéder à votre requête. Le BAM sera toujours dans sa vie, elle est entrée de manière fracassante dans ces foutus dossiers et il n’est pas en mon pouvoir de la faire disparaitre. Personne ne le peut. Il faudra vivre avec, comme il lui faudra vivre avec le souvenir de ce qu’elle a fait et du sang qu’elle a sur les mains. La vérité est que je ne peux rien faire d’autre pour elle. Non…La vérité est que j’en fait déjà trop car j’ai signé personnellement es trois quart de mes requêtes.

Il but une gorgé tout en semblant pensif un instant.

- Votre discours me plait. Charles est un homme avisé lorsqu’il s’agit de s’entourer de personnage au caractère fort. Pensez-vous que je sois ici, derrière ce bureau pour mon confort personnel et mon plaisir ? Je suis un homme de conviction, comme vous en êtes un dans votre interprétation de ce que vous vous devez de faire pour votre sœur. Je raisonne d’une façon similaire juste à plus grande échelle, c’est l’unique différence entre nos démarches.
Il n’y a rien de plus important pour moi que de tirer votre sœur de ce merdier, libre à vous de me croire ou non. Ca parait dérisoire mais c’est un combat de tous les jours que mène face à une machinerie aveugle et sourde : l’administration. Je ne suis pas un de ces héros en costume non plus, vous savez et chose amusante, apprenez le, c’était un désir les plus ardents de votre sœur : œuvrer pour changer les choses, sauver ce qui peut être sauvé.
Avec le recul, je me dis que c’est peut-être pour ça que c’est important qu’elle puisse s’en sortir. J’aimerai la voir faire ses propres choix et devenir ce qu’elle aspire à devenir, loin de cette folie…Chaque jeune de l’Institut, je n’ai oublié aucun de leur visage, aucun de leurs espoirs et de leurs rèves.


Il reporta son attention sur l’homme qui l’attendait patiemment dans son siège.

- Pardonnez cet accès de lyrisme, j’ai moi-même une personne que je considère comme ma propre fille à l’Institut. Je me dis parfois que chacune des décisions que je prends ici n’a que pour but qu’elle puisse vivre heureuse un jour. Je ne veux pas de vos rapports, pas de votre surveillance : je veux juste que vous soyez là pour elle. C’est tout ce que à titre personnel, je vous demande.

Il revint s’assoir, posant sa tasse vide sur le bureau.

- Lisez cet acte officiel, c’est son sauf conduit pour sortir d’ici. Laissez-moi faire pour le reste. La procédure nous oblige à un délai d’attente de 24 h avant de valider ce document si vous le signer. Il vous reconnait juste comme le tuteur légal de votre sœur, elle est déchue de ses droits civiques en vue des amendements votés contre le terrorisme d’origine Générique. Si vous voulez vous en plaindre, votre seul recours est la Maison Blanche. J’ai fait tout ce que je pouvais pour la sortir de cet endroit. Je vais la préparer à votre existence…je crois que ca va être compliqué vu son caractère « compliqué ».
Ne vous attendez pas à des démonstrations d’amour fraternelle, je crois que ce n’est pas du tout son genre. Si tout se passe comme convenu, j’aurai son autorisation de sortie d’ici 24 h.

Hopes ferma son dossier signifiant par là même que l’entrevue était terminée.

- Mister Elioth…L’Institut…C’est un bel endroit qui porte de beaux espoirs. Il y a des gens biens là-bas. Des gens qu’on peut être fier d’appeler des amis, essayez de garder ça en tête comme un conseil de votre…prédécesseur.
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MessageSujet: Re: Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes)   Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes) Icon_minitimeSam 22 Sep - 15:58

« A être franc… Je garde en moi une partie de méfiance… Je veux bien croire que vous y mettez du « cœur », mais à moins que vous soyez l’Agent « Q », la vie n’est pas aussi simple que cela avec de telles accusations. »

Oui, ce n’est pas en un claquement de doigts qu’on libère une femme comme Lynn avec un tel dossier. Certes Hopes avait déjà répondu la dessus, mais malgré tout… 24 heures ? Ce n’était rien… Et toutes les enquêtes ? Les recherches ? L’étude psychologique ? Tout cela demandait tellement de temps que les conditions de sa libération étaient du miracle face à la gravité du dossier. Il aurait bien aimé connaître l’histoire de l’agent, mieux comprendre, mais il avait comprit que les débats étaient clôturés, qu’il ne pouvait plus qu’attendre. Certes, cette histoire n’était pas finie, qu’il y aurait des comptes à rendre un jour, mais finalement cela ne se passait pas si mal. Maintenant il restait donc une nuit et une journée pour que James se prépare à faire face au Cataclysme Roux… Il pouvait ranger dans un tiroir de son esprit l’image de la douce Soeurette et se préparer à faire face à une Klingonne enragée… Ou pire encore, une jeune fille brisée. Mais avant de partir, il devait se décider, signer ou non… Avouez, c’est facile de s’imaginer responsable d’une petite sœur, mais la vérité est autre, une fois devant un tel dossier, une fois qu’il faut imposer une signature officielle, cela devient quelque chose de plus complexe, une responsabilité, surtout quand la dite sœur ne sort pas du monde des Bisounours, mais plus de celui du Mordor. Malgré toutes les belles paroles de James, il fallait être honnête, son sens de la famille est plus que médiocre, son niveau de responsabilité est proche du néophyte, et devoir veiller sur quelqu’un était plus difficile pour lui que de finir les Tortues Ninja sur Nes.

**Allez James, respire… On ne te demande pas de veiller sur l’Hydre de Lerne, ni de dresser un Pokemon… Tu es venu à New York pour elle, ce serait vraiment con de faire demi tour maintenant… Allez, prends le stylo et signe… Tu m’entends crétin des alpes, prends ce stylo… TU VAS LE PRENDRE BON SANG.**

Finalement, James vint prendre le stylo, prit le document et imposa sa signature, commençant étrangement par « K » et « J », les deux lettres posées l’une sur l’autre.

**Voilà, c’est fait… Bravo, maintenant va falloir assumer. Faudrait peut être penser à acheter un petit chien et une plante verte pour la mettre de bonne humeur. Non, en faite c’est une idée stupide… Je vais rester sur ce qui était prévu et m’adapter.**

« Bien, je ne vais pas dire que ce sera un plaisir de vous revoir, d’ailleurs j’espère que ni moi, ni elle ne devront repasser à l’avenir dans ces bureaux. Mais si vous voulez, vous pouvez passer à l’Institut pour prendre des nouvelles… »

Dit il sans savoir si il reverrait ou non cet homme le lendemain, se redressant de sa chaise pour saluer une dernière fois l’Agent Hopes et quitter les lieux. D’ailleurs pas besoin d’insister, il prit les escaliers pour redescendre au plus vite (heureusement qu’il n’est pas asthmatique) et quitter les lieux. C’était la fin d’une journée des plus « bouleversante », mais ce n’était que le début d’une drôle d’histoire.

Malheureusement cette nuit, pas de nanar, pas de SF, pas de Trash Food, juste lui, assis sur une chaise, une bière en main sans la boire, et des réflexions, encore des réflexions, et plus de réflexions jusqu’à entendre son réveil sonner. Quoi ? Déjà ?

************************************************

Et oui, le Lendemain lui était tombé dessus d’un coup, sans prévenir. Le temps était passé vite qu’il n’avait point trouvé le temps de dormir, il venait de se le prendre dans la face à Distorsion 5. Il ne pouvait que prévenir l’Institut de son absence pour ce jour, aller prendre une douche, s’énerver un peu dans le vide, soupirer un grand coup (cela va devenir une habitude), et se préparer à retourner vers le BAM pour la Rencontre. Qu’allait il pouvoir dire à Lynn ? Barrons déjà les points suivants : L’engueuler, la prendre dans les bras, la rassurer, tenter de la faire rire et l’accolade fraternelle. Il devrait peut être prendre un Gilet par balle, quoi qu’il devrait plutôt avoir un Gilet par furie, mais ce n’est pas encore sur le marché. Bon, prendre la voiture et go, direction le BAM avec quelques arrêts en chemin… Comme bah, une pause Starbuck, une autre pause In & Out Burger, une seconde pause Starbuck, un petit arrêt Guinness et voilà, après trois fois plus de temps que normal, il était de retour dans le BAM. Repassage à l’accueil qui à nouveau ne vint pas comprendre James qui parla de « Miss Michael Myers », logique vu qu’hier c’était Voorhees, retour dans les longs couloirs avec Miss Frigo Box, repassage par les escaliers, et hop à nouveau à devoir attendre.

Bon cette fois ci, l’effet fut inverse que pendant la nuit, le temps vint paraître long, très long. Le temps semblait s’arrêter, les minutes semblaient être des heures. Non James n’était pas anxieux… Enfin si, il était quelque part nerveux car il ne savait pas du tout à quoi s’attendre. Une gifle ? Un coup de genoux ? Des griffes ? Une morsure ? Une agression ouverte ? Non il n’avait pas peur, mais il devait réfléchir à comment gérer la situation et gérer l’être qu’était sa sœur. Bon il faut dire que cette nuit, il s’était fait bien des films, il avait presque oublié la photo de sa sœur pour laisser place à l’image d’un Tyranide…

L’attente fut longue, pourtant ne dura que quelques minutes, et James put se présenter dans le bureau de l’Agent Hopes. Bien, maintenant c’était l’heure du verdict car peut être qu’il devrait sortir d’autres armes de sa poche, peut être que sa sœur avait refusé de signer le papier de son coté et qu’il devrait aller la voir pour la convaincre. Sans grande gêne, en attendant le Hopes dans son bureau, il s’installa sur la chaise du jour précédent, et se mit à tapoter des doigts d’un rythme assez lent. Après toutes ces questions, réflexions et hésitations, maintenant il était dans le vif du sujet, il était prêt et sur de lui. Tel le mur d’une prison, son visage se montra fermé et assuré de ses convictions.
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MessageSujet: Re: Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes)   Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes) Icon_minitimeDim 23 Sep - 9:07

- Mister Elioth ? Bien le bonjour. J’espère que vous êtes prêt pour une journée qui a mon avis restera gravée dans la mémoire de bien des personnes, au moins déjà celle de votre sœur et la votre. L’Agent Brand m’a bien rendu les documents signés. Les choses vont aller très vite à présent.


Hopes se tenait devant lui, les traits du visage assez tirés ce qui reflétait à l’évidence une fatigue accrue et un manque de sommeil évident. Son costume beige impeccable trahissait ce besoin de présenter une apparence polissée et irréprochable de celui qui était de tous les combats et à tous les postes. L’observateur attentif remarquerait cependant ces légers détails qui témoignaient de combats administratifs de longues haleines. Il plia son pardessus sous le bras se gardant bien de tendre la main à son interlocuteur qu’il venait de tirer de ses pensées par ses propos. Le timing était essentiel, sa compagne Ex Confreriste était dans le bâtiment et l’Agent Tucker ne tarderait plus à venir frapper à sa porte, il fallait sauver cette Elioth comme peut être le dernier geste de ce qu’il pouvait faire avant sa chute probable du Triskelion et peut être une inculpation pour participation tacite à acte de terrorisme. Lui contre la machine, c’était inéluctable mais il rendrait coup pour coup. Il avait noués de précieux contacts et avait de puissants alliés. Il n’osait penser au pire, les X Men débarquant en costume pour le libérer des geôles du BAM : on n’en arriverait pas là, on ne pouvait pas en arriver là, il avait travaillé trop dur pour ca, ici et à Londres où il avait vendu son âme au Parlement Européen par la « liste de sacrifiés » en échange de l’Acte de Sauvegarde imposant la discrimination mutante comme un délit. Il l’invita à se lever tout en lui désignant la porte des escaliers.


- J’ai eu vent de l’aversion que vous éprouvez pour les ascenseurs, l’Agent Brand vous remercie d’ailleurs pour ce soucis particulier que vous manifestez à l’entretien de sa ligne par cette activité physique revigorante du montage d’escaliers. Nous descendons au sous-sol. Votre sœur vous y attend, et si tout se passe comme prévu, vous sortirez ensemble de l’enceinte de notre bâtiment.

Tout en lui ouvrant le passage vers cette descente qui obligatoirement allait durer in certain temps, il en profita pour le mettre au courant des dernières évolutions du dossier Elioth.



- J’ai fait ma part du Job, j’ai prévenu Caitlyn de votre existence mais ne vous attendez à aucun miracle, elle n’a pas réagi plus que cela ni posé aucune question. Pour tout vous dire, elle n’a pas signé le document de tutelle, je voulais que vous puissiez vous parler avant. Les détails administratifs sont expédiés, du moins le plus gros, elle a signé à nouveau pour le Programme de Réhabilitation confirmant son attention de retourner à l’Institut ce qui l’éloigne de l’emprisonnement. Elle est de ce fait, sous ma responsabilité, du moins celle de mon programme et de mon service.


Il s’arrêta un instant dans les marches, profitant d’un isolement total et se tourna vers James, l’expression du visage trahissant un sérieux et une certaine inquiétude.


- Je vais être on ne peut plus franc avec vous, comme je l’ai été avec Xavier au téléphone. Ce programme est lié à mon nom, s’il m’arrive quelque chose physiquement ou…administrativement, Xavier a assez d’éléments en main pour assurer la protection de « mes » protégés. Caitlyn ne sera en sécurité qu’à l’Institut d’une manière légale..ou autre, ne prenez aucun risques et ne faites confiance à personne venant de l’extérieur. Nous en sommes là, en effet, si vous voulez des explications plus poussées, voyez avec Charles, il vous expliquera l’envers du décors. Pour ma part, il me reste beaucoup à faire ici et ailleurs. Vous m’aviez suggéré que mon temps était précieux, je pense hélas qu’il est compté. C’est pourquoi j’aimerai vous demander une faveur, ce n’est pas du donnant donnant, c’est juste une précaution. Je vis ici avec la Jeune Enora Lacourt que je considère comme ma fille, elle est elle-même élève à l’Institut. Si jamais les évènements prennent une tournure inattendue, j’aimerai que vous preniez soin d’elle dans le cadre de votre fonction. C’est mon bien le plus précieux, je crois que personne d’autre que vous pouvez comprendre ce vide de n’avoir personne, familialement parlant, elle est ma seule famille.


Hopes repris sa décente parvenant au Retz de chaussé, stoppant sa marche à chaque Check point.

- En parlant de famille, Caitlyn va mieux puisqu’elle a vu hier la jeune Amy De Lauro. Sa partenaire de chambre qu’elle considère comme une…sœur…dira-t-on. Sachez qu’il existe un lien incroyablement tenace entre ces deux-là. Orphelines toutes les deux, une alchimie étrange les tienne soudée comme un tout. Amy s’est mis en danger physiquement pour venir ici, hystérique et incontrôlable alors que c’est une élève modèle. C’est d’ailleurs grâce à elle que votre sœur a accepté de retourner à l’Institut et de s’engager vers l’issue de secours lui évitant l’emprisonnement. Ce n’est pas à moi de vous dire ce qu’il se passe entre elles mais c’est un élément indispensable pour espérer comprendre la personne que vous vous apprêtez à rencontrer : sans Amy, je peux vous affirmer que Caitlyn ne serait plus de ce monde.


La descente vers le sous-sol fut plus rapide, les couloirs se succédaient aux points de contrôle.

- Psychologiquement, les rapports indiquent qu’elle est dans un état total de confusion qui peut-être alarmant allant de l’abattement à la profonde dépression, il se peut qu’elle ait des pensées morbides, il faudra la surveiller. Elle est sujette aux terreurs nocturnes, c’est un fait régulier apparemment d’après ce qu’elle nous a dit. Une manifestation post traumatique d’évènement douloureux. Sa camarade m’a confirmé ce fait et jusqu’ici arrive avec un certain talent à la calmer. Les crises sont permanentes ici vu sa solitude et le contexte, les experts supposent qu’elles se calmeront dans un environnement familier et sécurisant. C’est pourquoi je vous déconseille de changer ses habitudes à l’Institut, laissez la être avec son amie…de toute façon, je pense qu’il serait TRES difficile de les séparer vu leur comportement respectif. Je n’espère pas vous commander, juste vous donner des clés pour mieux la comprendre.

Ils étaient arrivé devant une porte banal frappée du sigle G C 202, il fit jouer la clenche pénétrant dans l’antichambre d’un bureau classique d’une salle d’interrogatoire ouvrant sur une vaste glace sans tain qui donnait sur une autre salle ou une jeune femme attendait, seule, à une table, les traits tirés, pale, la mine éteinte, bras croisés sur un tailleur rouge sang. Elle faisait véritablement femme marquant ses 25 ans. Hopes s’immobilisa devant la glace, montrant la porte de communication d’un geste de la tête.

- C’est à vous de jouer, Mister Elioth. Bonne chance. Je n’enregistrerai rien de vos discussions mais je dois être présent physiquement à cette place même, question de procédure

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MessageSujet: Re: Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes)   Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes) Icon_minitimeDim 23 Sep - 13:08

« Encore un peu, Monsieur Agent Hopes, et j’aurai l’impression que vous me confiriez votre épitaphe. Mais rassurez vous, je ne fais confiance à personne… Surtout pour ce qui touchera Lynn. Et pour votre « fille », je respecterai votre demande. »

Bravo, maintenant il avait la charge de sa Sœur qui semblait réellement bien vide derrière cette « fenêtre » et peut être d’une autre fille qui lui est totalement inconnue. Non mais vous imaginez maintenant si il arrive quelque chose à cet agent ? Il allait devoir réconforter une fifille qui aura perdu son Papa, devoir se montrer chaleureux, réconfortant, présent… Waow, autant demander à Sauron d’adopter un Saint Bernard et d’en faire un sauveteur de Hobbit. Est ce que Hopes n’avait aucun ami ? Aucune personne de confiance pour ce genre de cas ? Etait il une sorte d’homme seul dans son monde ? Incomprit, solitaire, avec bien des secrets qu’il ne pouvait partager et une situation qui l’empêchait d’avoir des proches pour éviter de les mettre en danger ? Qu’avait il put bien faire pour libérer un tel discours qui semblait indiquer que sa vie pourrait s’éteindre ou changer de cape radicalement du jour au lendemain.

Il ne fit aucun commentaire sur la Amy de Lauro, il étudierait le dossier au bureau… Pour le reste non plus, même si la petite remarque sur la ligne de Frigo Box le fit sourire, le soulageant un peu du stress qu’il tentait de dissimuler. Maintenant il devait se préparer mentalement à faire face à Godzilla et lui faire accepter de signer ce papier de tutelle. Quelques scènes vinrent lui passer en son esprit, Lynn le rejetant ou le reniant, Lynn lui crachant dessus en l’accusant d’arriver trop tard, Lynn crachant des flammes avec un regard lançant des éclairs… Bref, il imaginait les pires choses mais mieux vaut cela non ? Après tout, si c’est le cas il ne sera point surpris, et si cela se passe bien il en sera soulagé.

« Bon, je vais la rejoindre… N’intervenez pas. »

La petite remarque à la fin était pour faire comprendre que quoi qu’il arriverait, il se sentait prêt et n’aurait pas besoin de l’aide de Hopes, ni d’une intervention dans le pire des cas. Si il voulait s’occuper du cas de sa sœur convenablement, il devait dès le début pouvoir faire face aux pires situations, aux pires agressions. Non James n’était pas pessimiste ou fataliste, il préférait juste entrevoir les pires options, et puis honnêtement, il aurait été à la place de Lynn et aurait un grand frère venant si tardivement à sa rescousse, il l’enverrait se faire voir dans la 13 dimensions, ou lui expliquerait qu’il préfèrerait encore finir sa vie dans un Rancor qu’avec un inconnu se disant du même sang. Portant une tenue vestimentaire de chaque jours, Jean’s et T shirt noir, il fit les quelques pas vers la porte, des pas lents mais pourtant assurés, ses doigts vinrent pousser sur la clinche, la main bousculant la porte pour l’ouvrir et faire son entrée. Son regard se porta directement sur la petite sœur, sur cette fille abandonnée de tous si souvent. Oui, Lynn est une femme, mais pour lui, vu la situation, cela reste une fille qui a besoin d’un milieu pour la faire évoluer et la faire changer de vie. De plus il avait de grands projets à l’avenir pour elle, et ces projets demandaient de passer par des étapes… La première étant de gagner un jour sa confiance.

« Bonjour Lynn, j’aurai préféré qu’on se voit ailleurs que dans un décor digne d’un vaisseau Vogon, mais on fait avec ce qu’on a n’est ce pas ? »

Dit il comme salutation en venant s’approcher d’elle, de cette table devant elle et tira la chaise de l’autre coté de la table pour s’y installer, non directement face à elle, mais légèrement de coté.

« Alors… Commençons simplement, je suis James Elioth, je travail à l’institut depuis peu sous le surnom de Tantale, et je suis aussi connu par certains sous le nom de Kirk Aston. Je suis la pour te faire sortir d’ici. »

Son ton était à la fois calme et sérieux, ne cherchant pas trop à la bousculer d’un langage châtié, ni à jouer le grand héros venant la sauver. Il commençait doucement en attendant de voir une réaction de la part de cette dernière, qu’elle impose le décor de leur future conversation. En faite il se mettait en quelque sorte dans une posture de neutralité pour étudier sa sœur, étudier ses réactions, son caractère et s’adapter. Disons que pour ce qui est du comportement social, James est comme un Borg… Il n’est pas réellement quelqu’un qui a un contact facile avec les autres, qui va de lui même s’intéresser aux autres, mais comme tout bon Borg, il sait assimiler et s’adapter.
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Caitlyn Elioth
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MessageSujet: Re: Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes)   Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes) Icon_minitimeDim 23 Sep - 16:03

Epuisée.
C’était le terme, elle était épuisée pas seulement physiquement où il était évident que le manque de sommeil grevait sa condition physique. C’était surtout psychologiquement que les choses devenaient compliquées. C’était un épuisement moral dans cette tempête chaotique des sentiments qui lui faisait exploser le crane depuis la résurgence de tous ses souvenirs. Que faire de la culpabilité ? Du vide ? Des ténèbres ? Que faire de cet amour pour Amy qui lui avait explosé au visage lorsqu’elle l’avait revu la veille ? Comment faire face à ce qui l’attendait là-bas et au jugement des autres sur ce qu’elle avait fait et sur qui elle était ? C’était malgré tout un détachement faussement affiché qui se manifestait ici comme si les choses n’avaient et n’auraient plus d’emprise sur elle. Seule Amy avait pu la sortir de ce cauchemar éveillé où on lui annonçait les choses sans qu’elle puisse avoir le temps de les digérer, les comprendre et même les négocier. L’apparition d’un frère de sang faisait partie de ce déchainement d’évènements incontrôlables. Kyle était cette figure fraternelle marquant en pointillée sa vie. Il était flamboyant, cool, libre et sans attache surtout pas elle qui finalement ne faisait que la suivre de loin. Il était un concept mais pas vraiment une réalité et lorsqu’il était enfin revenu dans sa vie, ce fut pour partir en fumée sous ses yeux afin qu’elle comprenne définitivement qu’elle était vouée à être orpheline.
Hopes lui avait un peu parlé de ce frère, de son parcours et surtout des analogies évidentes entre eux. Caitlyn l’avaient écouté avec une certaine absence. Un pouvoir analogue ? Et après ? « Ce n’est pas le pouvoir qui nous définit, c’est ce qu’on en fait » : c’est Jub’ qui disait toujours ça, et elle avait parfaitement raison sous sa dégaine de cosplayeuse débile et d’ado attardée. Il en avait bavé ? Et après ? Elle aussi et apparemment ca lui avait pas empêché de devenir un mec qui se la pétait en écrivant des bouquins à la con pour des geek dégénérés fan de GN et de Call’ off ! Il Voulait quoi le BHL du fantastique ? Se racheter une conscience et faisant un remake de Battelestar Galactica Dans la prairie ? Hopes en Charles Ingalls, Amy et elle en Laura et Marie et lui dans le rôle d’Albert ? Fallait arrêter les conneries.

Bientôt on allait lui dire qu’on avait retrouvé le petit boutonneux a qui elle avait volé son gouter dans la cours de récré ou l’ado fort en foot qui avait tenté de lui glisser une main dans la culotte un soir de beuverie après un match de que ca l’aurait plus étonnée. Elle avait l’impression de voir Hopes en Sabatier et de se taper « Avis de Recherche en direct live ! « Et maintenant Jameeees, le frère ! On l’applaudit ! » Par le Sang du Christ, qu’on me file une télécommande que je zappe. Elle le laissa approcher, elle haussa un sourcil : oui c’est sur, y’avait une ressemblance évidente. Elle était Castor Roux, et Lui Frère Castor : ca collait bien avec la généalogie Elioth : tout dans la rousseur. On l’aurait dit mignon, bourru et à démarche d’ours avec un épis de maïs fourré dans le derrière. Le genre Bucheron croisé avec un irlandais qu’on imagine perché sur sa Harley à Borner pour be Wild.

« « Bonjour Lynn, j’aurai préféré qu’on se voit ailleurs que dans un décor digne d’un vaisseau Vogon, mais on fait avec ce qu’on a n’est ce pas ? » »

Elle ne cilla pas, se contentant de pousser un soupir en jouant avec le coin de sa feuille posée sur la table. Classique comme entrée, pas un douchebag, un vieux geek amateur des Simpsons et de la super Nes : a tous les coups. Génial.


- Caitlyn, pas Lynn…C’est un surnom de star du cul, Lynn. Si vous avez consulté mon dossier vous verrez que proxénétisme et une des rares charges qui ne m’incombe pas. Quand à cet endroit, celui-là ou un autre…qu’est ce qu’on en a à foutre. Vous savez ce qu’on dit « c’est plus grand à l’intérieur que ce que ca à l’air à l’extérieur. »


Elle renifla et croisa les bras sur son tailleur, affichant clairement un refus de communiquer et un dédain certain.

- « Alors… Commençons simplement, je suis James Elioth, je travail à l’institut depuis peu sous le surnom de Tantale, et je suis aussi connu par certains sous le nom de Kirk Aston. Je suis la pour te faire sortir d’ici. »

Elle esquissa un sourire mutin et un bref ricanement.

- Je suis Caitlyn Elioth, orpheline résidente à l’Institut, j’ai rien ecrit de connu à part une notice de piratage se Farmville sur un compte Facebook sous le pseudo de Redkilleuse. Je suis aussi connu sous le surnom de Fuzzy..Ah..et je déteste ces surnoms à la con.
Maintenant, on s’connait, on est super intime et tout…je peux signer que vous puissiez me ramener, qu’on mette fin à cette entrevue débile ?

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MessageSujet: Re: Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes)   Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes) Icon_minitimeDim 23 Sep - 17:02

« Non… »

Vlam, baf… Clair, net et précis… Non, ce serait pas si facile que cela, même si il préférait peut être un autre environnement pour discuter avec sa Sœur et que cela donnerait du temps libre à Hopes, il ne comptait pas offrir une telle voie de facilité à sa sœur, et encore moins se plier directement à la première volonté dite. Après tout, ici elle est un peu forcée à écouter, dehors non. Elle voulait jouer le coup du mur qui refusait toutes les formes de discussion pour rejoindre au plus vite la personne qui l’attendait dehors ? Et bien, faudrait déjà commencer par faire un petit effort, il n’était pas venu juste pour la faire sortir et ensuite la lâcher en pleine nature pour tout faire exploser.

« Ce n’est pas qu’une signature sur un papier, c’est une responsabilité, un accord… Cela demandera des efforts. »

Elle croyait quoi ? Etre la seule malheureuse de ce monde ? Etre la seule à avoir été manipulé par un « génie du mal », ou encore être la seule à avoir eut une famille pourrie, une vie à la rue, ou être seule dans ce monde ? Faut un peu plus sortir et ouvrir les yeux, ce monde n’est pas celui d’une série télévisée où tout finit bien, non, c’est un monde capricieux qui joue bien des mauvais tours à beaucoup de monde. Elle pleurait sur son sort, sur le mal qu’elle avait fait ? Et bien, c’était bon signe non ? Si elle était vraiment un monstre, qu’est ce qu’elle s’en foutrait d’avoir massacré des innocents, ce serait vraiment le dernier de ses soucis. Même l’Agent Hopes qui jouait la Joséphine de sa sœur semblait avoir ses merdes à gérer, tout le monde a ses merdes, et maintenant Lynn a une nouvelle merde sur le dos, James.

« Donc, on va continuer un peu cette entrevue débile Lynn, car même si pour toi, tout cela ne sert à rien, que cela n’est qu’un bug qui ne va pas jouer dans ta vie… Et bien si, il va avoir quelques changements, dans le sens que tu devras me supporter… Je sais, c’est bien dommage, tu aurais pu avoir mieux… Mais on fait avec ce qu’on a. Il n’y aura pas de belles cabines bleues qui fera son apparition pour t’emmener loin dans une autre vie.»

Cela lui faisait étrange de se la jouer ainsi avec elle, franchement il aurait voulu d’autres styles de retrouvailles, mais la connaissant pas encore, il ne pouvait pas se montrer « faible », il ne devait pas trop vite céder, ou donner l’occasion au caractère de celle ci de venir le bouffer. Il vint croiser les bras sur son torse, se laissant un peu glisser sur la chaise et posa son pied sur la table, laissant un petit blanc, un petit silence naitre. Bon première analyse, la damoiselle était du genre agressive, avec du mordant, et elle était surement occupée à se dire que James n’était pour elle qu’un poids qu’elle aurait aimé ignorer. Heureusement, ici pas de pleine Lune, elle ne se transformera pas en animal assoiffé de sang qui viendrait l’étriper pour signer le papier avec son sang.

« Si pour toi c’est plus facile de me voir juste comme ton responsable légal qui devra surveiller ce que tu fais, alors soit. En attendant, avant de signer tu as besoin de savoir quelques petites choses… Premièrement, je ne changerai en rien ton milieu de vie, tu continueras à l’institut, tu partageras toujours cette chambre avec Mademoiselle de Lauro. Par contre vu l’affaire, et vu que je suis le conseiller Disciplinaire de l’Institut, il faudra prévoir un jour semaine au moins, où tu devras passer par mon bureau voir comment vont les choses… Autant pour toi, que toi par rapport à L’institut. Tout comme pour plusieurs élèves, et résidents, tu ne pourras pas sortir sans autorisation, donc il faudra prévenir l’Institut de où tu vas et combien de temps. »

Des formalités actuellement, comme il demanderait à tout élèves à problèmes. Pour le reste il suivait un peu les conseils de Hopes et ne tentait pas de modifier le train de vie de la petite Lynn qui semblait tenir particulièrement donc à sa chambre et sa colocataire.

« En dehors de cela, je serai la pour t’aider, t’écouter, que ce soit parce que tu as besoin de parler, ou juste te défouler sur quelqu’un. »

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MessageSujet: Re: Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes)   Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes) Icon_minitimeDim 23 Sep - 20:26

Elle l’écouta attentivement manifestant d’abord un certain étonnement sous le « non » ferme qu’il afficha puis un clignement des paupières halluciné devant sa nonchalance affichée en s’installant avec effronterie les pieds sur la table. Le reste du discours passa sans qu’elle ne desserre les bras mais l’expression de son visage peu à peu se modifia. Son visage s’assombrit témoignant d’une brusque montée de colère qui peu à peu reflua pour laisser place à autre chose, une chose inédite il y a encore quelques jours, une hargne déterminée devant une personne qui osait lui tenir tête. Un sourire naquit, peu à peu, un sourire mi mauvais mi admiratif. James venait de remporter une première bataille, celle de l’intérêt mais était-ce véritablement une bonne chose sachant ce qu’il venait de réveiller, un adversaire de taille dont le frisson de la prise de risque était par le passé la seule raison de vivre ? Il y a plusieurs jours, un tel discours aurait laissé Cait bafouillant et perdue, regardant ses souliers, remise à sa place par une force charismatique qui quelques part faisait écho à la violence de l’enfance. Mais la Caitlyn qui se tenait céans n’était en rien celle, ci mais un mélange dangereux de ses expériences passées. James venait de réveiller non pas une jeune fille maladroite de 19 ans mais une maraudeuse de 25 ans.
Elle prit une profonde inspiration et décroisa les bras, posant ses mains jointes sur la table, comme si elle cherchait ses mots, puis relevant la tête planta un regard incroyablement dur dans celui de son vis-à-vis.

- James, James, James…Je crois que nous avons un petit problème de communication. Premièrement, je vous serais grée de cesser de me nommer Lynn, ceci constitue mon dernier avertissement à ce sujet avant de vous fracasser littéralement la tronche sur cette table qui ma fois à l’air assez dur pour que le concept puisse pénétrer votre arrogance suffisante. Second point, en aucun cas je ne vous permets de me tutoyer de la sorte, nous ne sommes il est vrai pas étranger en terme de génome mais cette affiliation s’arrête la et même si il poussait des ailes au cul des vaches, ca restera ainsi.

- Je ne suis et ne serai jamais votre petit sœur perdue, votre soeurette chérie, votre petit bouchon d’amour ou autre connerie du genre, je suis une adulte et j’ai 25 balais, j’ai mes règles depuis l’age de 12 ans et je vais vous étonner, je ne suis même plus vierge ! Ce qui fait je le conçois un sacré paquet de désillusions à se chopper en une fois ! Je m’en cogne de vos discours à deux balles comme je m’en carre de votre « cool attitude ».
Mais malgré tout cela, j’accepte de me plier volontiers à vos règles du jeu en vous disant, James puisque jamais je ne vous nommerai par un nom qui est MIEN, que vos efforts resteront vains.

Ne vous méprenez pas, je n’éprouve aucune colère ou rancune envers vous. Ma famille n’existe pas, c’est tout et c’est très bien ainsi et je n’ai pas de nostalgie de ce que je n’ai jamais connu pour être franche. Ça fait partie des choses dont je me tape. Je ne sais pas à quoi vous jouez et de quelle mission vous vous sentez investi avec moi mais tous vos efforts ne serviront qu’à vous faire du mal, et rien d’autre. C’est dit sans animosité.
Maintenant vous savez où vous mettez les pieds avec moi et a quoi vous vous engager en terme de « contrat »

Je pourrais m’amuser à vous mentir et à vous supplier et n’importe quelle connerie de ce genre et je ne le ferai pas, vous m’avez l’air d’un homme droit comme une érection matinale, par respect pour votre attitude, je pose l’église au milieu du village.


Elle lui décrocha un sourire carnassier mais assez franc avant à son tour de se déchausser de ses talons haut rouge carmin et de poser ses jambes nues sur la table, pieds croisés en une position miroir à la sienne tout en plissant les yeux.


- Vous vouliez parler ? Parlons.
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MessageSujet: Re: Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes)   Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes) Icon_minitimeDim 23 Sep - 21:24

Bien, Lynn montra son vrai visage, celui qu’avait enfermé le BAM. Heureusement ce cher James s’était préparé au pire, à ce genre de désillusion. La petite sœur était donc bien le monstre décrit dans le dossier de Hopes, cette personne digne de massacre à la tronçonneuse. Bien, elle ne voulait pas de frère, elle aura juste le responsable, ce qui ne sera que plus difficile pour elle au bout du compte, moins de compréhension, moins de confiance, plus de restriction. Peut être qu’écouter les conseils de Hopes n’était pas la bonne voie, peut être même devrait il empêcher celle ci de côtoyer d’autres jeunes. Non, cela n’aiderait en rien de l’enfermer dans une autre cage que celle ci, il faudra s’y faire et apprendre à dompter la bête… Quoi que finalement, l’Hydre de Lerne semblait plus facile à gérer. Il resta dans sa position, la regardant sans sourciller, voyant non point cette fameuse maraudeuse, mais juste une forme de comportement violent ayant pour l’intention de blesser, ou de créer la peur… Certes le dossier de sa sœur Lynn était bien sale, bien noir, mais quand on veut faire peur à quelqu’un, on appuie les paroles avec des actes, et la elle semblait juste cracher des flammes sans bruler.

« Bon, on a déjà un point commun Miss Kenneth, et vu que je n’attends pas vraiment quelque chose de votre part, je ne risque pas grand chose dans mes efforts, et surement point la douleur. Si vous tenez à la jouer ainsi, cela ne me dérange point, au contraire je pense que cela facilitera le travail. »


Etrangement, cela semblait plus facile de parler maintenant à ce visage dur, froid et sans âme, qu’au visage de la sœur triste, perdue et colérique… Non en faite cela ne semblait pas, c’était plus facile, moins de craintes, moins de pincettes à prendre. S’imaginer face à une inconnue à gérer avec un dossier aussi gros que le cul d’un Hutt, que d’être en face d’une personne pouvant représenter un attachement familial récemment découvert.

« J’ai déjà été informé de votre dossier, votre accident à l’institut, vos soucis de mémoire, et du reste… Donc au moins c’est déjà réglé et cela évitait toute « illusion » sur votre charmante personne. Ce dossier bien entendu, ne sera pas communiqué, et restera des plus confidentiel. Donc à nouveau, c’est à vous de voir quelle image vous allez donner à vos camarades de « classe » et de chambré. Et c’est aussi à vous de décider si vous préférez retourner vers une voie passée, ou continuer à suivre celle que vous aviez empruntée. »

Certes, James ne donnait pas l’image du grand frère protecteur qui cherchait des mots pour rassurer la jeune femme, ou la calmer. Non, il montrait plus l’image d’une machine insensible qui voulait montrer un comportement d’intouchable face aux remarques et au comportement de cette personne se trouvant devant lui. Mais comme il avait dit à Hopes le jour précédent, la leçon est de se relever après chaque attaque, encore et encore. Pour la douleur, il aurait tout le temps d’en profiter quand il serait seul avec son esprit à soupirer et se soulager ensuite sur Mortal Kombat. Donc, voilà, les rôles étaient posés, elle jouera la criminelle en rédemption, il jouera celui du flic qui tape sur les doigts, en tout cas pour le moment. Le temps que celle ci se calme les nerfs, se défrustre un coup, et macère dans la situation, comptant donc sur le faite qu’une fois hors de sa cage, l’animal sauvage perd de sa hargne.

« Donc, vous connaissez les règles du jeu, elles sont simples… Vu que je serai responsable de vous, si je vois que vous n’y mettez pas du votre, c’est retour ici. On ne peut aider quelqu’un si cette personne refuse toute aide. Donc c’est à vous de voir. Et au passage, ne pensez pas que parce que j’ai déjà signé, je suis du genre à faire preuve d’une grande tolérance, je n’ai jamais eut une âme chaleureuse, ni du genre à accepter les excuses. Donc je suis la pour vous aider, mais aussi vous surveiller. Alors je me répète, mais vous aussi allez devoir faire des efforts. Et croyez moi, je n’ai rien de « cool ». Je tiens à être aussi honnête avec vous que vous l’êtes avec moi.»

Voilà, c’était sa conclusion, il insistait pour bien faire comprendre qu’il avait signé pour ce « programme », mais qu’il faudra y travailler tous les deux. Il insista aussi sur le faite qu’il ne serait pas le genre « Pascal le Grand Frère », James ne fait pas dans l’humanitaire… Encore un peu, il aurait aussi ajouté qu’elle pourrait tenter de lui faire du mal si elle souhaitait, mais qu’elle n’aurait pas les armes en sa possession pour y arriver.

« Donc si vous acceptez cela, je vous fais signer, on rejoint votre amie, et on part pour l’institut. »
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MessageSujet: Re: Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes)   Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes) Icon_minitimeLun 24 Sep - 16:20

Le message était passé, peut – être un peu trop d’ailleurs puisqu’elle avait la terrible sensation de se retrouver face à un obscur agent administratif qui par son attitude fermée et froide et la lourdeur des mots dictait d’un ton monocorde des exigences et des états de fait. Son expression se figea dans un masque de froideur, elle l’observait fixement en cherchant à pouvoir identifier une quelconque émotion lui permettant de percer cette étrange carapace. Rôle de composition ou véritable personnalité ? Les mots étaient assez durs, impersonnels et froids. Une fois de plus, James savait frapper là où il fallait. Son regard s’agrandit lorsqu’il osa l’utilisation du patronyme « Kenneth » lui refusant par-delà même l’utilisation de son propre nom de famille puisqu’elle-même revendiquait l’interdiction pour lui d’en faire état devant elle. Ça lui fit très mal, sans doute le plus grand mal qu’on puisse lui faire à ce sujet puisqu’elle brandissait « Elioth » comme une genre de relique issue d’un passé qui lui était certes inconnu mais essentiel à ses yeux pour lui permettre de se différencier des autres et d’accentuer « sa » personnalité comme un hurlement poussé face au monde d’une farouche volonté d’existence.

Cette table salvatrice dressée comme un fossé protecteur entre deux camps hostiles, avait protégé efficacement son interlocuteur d’une gifle magistrale et vengeresse. Mais la colère sur ses traits était bel et bien visible, faisant vite place à une douleur dans le regard et une légère moue de déception. Elle se garda cependant d’en faire effet afin de ne pas lui concéder un point un peu trop facile dans ce match fratricide qu’ils se livraient. Son regard tomba sur le document déposé sur la table et le stylo près à en ratifier la mention « Lu et approuvé » donnant une existence réelle et presque palpable au concept du frère de sang.
Son regard s’accrocha au nom de James Elioth et de sa signature apposée. Elle lisait et relisait les lettres cursives comme si ces deux mots tranchant sur le grain d’un papier froid et austère donnait naissance à quelque chose d’inédit et remuait un vide très longtemps refoulé dans son inconscient, il était trop tôt pour en donner une définition claire et concrète mais bien assez cependant pour en faire émerger quelque brides de sentiments comme le regret et la notion d’ « injustice ».

Oui, injuste, elle l’était envers cet étranger, certes, mais qui ne demandait qu’à le devenir un peu moins. Oui, injuste envers ce passé qu’elle brandissait fièrement d’un bras et qu’elle foulait rageusement du talon. C’était une chance, sans doute une dernière chance d’essayer d’apprivoiser ce fameux passé et d’y jeter un regard nouveau.
C’était Caitlyn et bien entendu, il pouvait s’accrocher pour des excuses précises et en bonnes et dues formes. Mais c’était Caitlyn intégralement, faites de contradictions : de force, de douceur, de colère et d’amour, de méchanceté et de bonté. Humaine jusqu’au bout des ongles, une personne ne cherchant qu’à devenir meilleure. C’est pourquoi elle empoigna le fameux stylo et le posa contre le vide laissé là pour sa signature.


- C’est on ne peut plus clair.


Le ton de la voix avait changé, plus d’arrogance ne de ton perfide et sifflant, une voix ou perçait une certaine déception et une amertume. Elle hésita et signa son nom puis dégageant l’instrument s’absorba encore sur la signature de son nom et celle de James.

- Pas Kenneth…S’il vous plait…pas Kenneth. Elioth, c’est tout ce qu’il me reste.

Presque un murmure et un rythme lent presque susurrant.

- Ca fait..bizarre de voir..les deux noms..là. J’ai jamais vu ça avant. Ca fait vraiment bizarre. J’ai un frère…putain…j’ai vraiment un frère.

Elle ne le regardait pas, son regard toujours rivé sur les signatures sur le document, la main tremblante serrée un peu trop dort froissant légèrement le papier. Son expression vide reflétait enfin une grande lassitude et une fatigue abyssale.
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MessageSujet: Re: Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes)   Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes) Icon_minitimeLun 24 Sep - 21:13

Bon, à première vu James avait réussit à coller une gifle psychologique à sa petite sœur, mais peut être qu’il aurait du prendre des gants virtuels en cuir et non en plaque. Il avait joué la carte de la froideur comme une forme de défense face au comportement de celle ci, et il avait peut être trop bien joué cette carte, au point même qu’il ne comprenait plus, la Decepticon prête à le trucider se transforma en Candy venant libérer un petit s’il vous plait pour ensuite passer ensuite par Rémy Sans Famille tremblant devant un bout de papier comprenant un terrible secret… Ca y est, il allait avoir droit au Club Dorothée. Si cela continue comme cela, en sortant d’ici au lieu d’avoir HeLynn et les Garçons, il aura droit à Premier Baiser quand elle retrouvera son amie de chambrée, manquera plus que de s’acharner sur les Croissants sans Pitié. Bon, aller avant qu’elle se retransforme en Super Sayen Légendaire, il faut y aller.

Pendant un bref instant il avait penser à poser sa main sur celle de Lynn pour la calmer, mais bien sur son instinct l’en avait empêché, après tout ce serait stupide de créer une douleur physique comme premier contact, alors il posa simplement la main sur le document pour le reprendre, attendant qu’elle cesse de froisser ce papier. Il avait entendu le murmure, il aurait pu en profiter pour attaquer, lancer une petite pique du genre « Je pensais que tu n’avais plus aucune famille », mais il ne le fit point, ayant la sensation que ce serait porter un coup violent qui viendrait réellement la blesser, voir la décevoir un peu plus.

**Allez James, ouvre ta grande gueule et dit quelque chose d’intelligent, tu crois pas qu’elle a prit assez de coups ces derniers temps ? Quoi ? C’est pas ton fort et alors, fait un effort, dis au moins un truc bon sang.**

« On va y aller… Je crois que retrouver votre chambre vous fera le plus grand bien, et on aura tout le temps pour « parler » plus tard. »

**Waow Sérieux ? C’est cela que tu appelle dire quelque chose d’intelligent ? C’est aussi chaleureux et réconfortant qu’un lampadaire situé dans les égouts. Et depuis quand tu as un balai dans le cul ?**

James était finalement plus déboussolé par l’effort que venait de faire Caitlynn, par la vitesse à laquelle la «méchante » avait disparue pour faire revenir la jeune damoiselle épuisée, que par l’agressivité dont elle avait fait preuve précédemment, c’était troublant, voir même inquiétant. Et le pire dans tout cela, c’est qu’il ne trouvait pas de mots à dire face à ce changement soudain. Tout ce qu’il pouvait faire était de prendre le dit document et de se lever… Non en faite non, il ne se leva point, restant encore ainsi un instant avec ce document et en regardant à son tour les deux signatures… Regardant l’écriture de sa sœur… Ah il aurait aimé à cet instant pouvoir décrypter l’écriture de celle ci, certains disent que cela peut permettre d’apprendre beaucoup de choses sur une personne.

« Tu… Caitlynn, Vous Sentez vous prête ? Préférez vous attendre encore un peu, respirer un bon coup, avant ? » **Peter un bon coup, cela soulage aussi** « Dès que vous êtes prête, on se lève et c’est parti… »

Pourquoi ce petit interlude qui semblait totalement inutile, comme si il voulait gagner du temps ? Et bien simplement car depuis qu’il est rentré dans cette pièce, il avait ordonné, cherché à dirigé, mais il l’avait pas vraiment laissé souffler, ni décider. Il tenait à offrir ces mots pour donner la possibilité à Caitlynn de se sentir partante pour sortir de cette cage, de réaliser qu’elle allait être libre, et de réaliser aussi les changements dans sa vie. Qui sait, peut être qu’elle aurait une question avant, qu’elle voudrait se recoiffer, ou aller savoir ce qui peut passer dans l’esprit d’une Elioth. Puis d’un autre coté, il avait aussi une crainte, celui de ne pas arriver à gérer la Castor Junior une fois dehors de ces murs.

« Ouai, je sais, vous ne souhaitez que vous casser… Mais ce que je veux dire, c’est que si vous désirez quelque chose avant qu’on parte, des réponses, ou autre chose… une Bière ? N’hésitez pas à demander. »

Quoi, c’est un bureau de Fédéraux, doit bien avoir de la bière et des donuts quelque part non ?
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MessageSujet: Re: Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes)   Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes) Icon_minitimeMar 25 Sep - 16:18

Il lui reprit le document, mettant fin à cet instant de « blocage » contemplatif où elle réalisait étape par étape ce qu’impliquait ledit contrat et surtout le concept de fraternité. C’était quelque chose qui lui venait trop tard et qui semblait complètement irrécupérable comme si il lui était impossible de combler ce vide dans une existence. C’était surtout l’idée de « partager » un nom qui lui posait soucis, comme si cette individualité forgée venait s’adultérer d’une notion de partage, de non unicité. Comme à son habitude, il lui fallait un certain temps afin de comprendre et d’intégrer toutes ces nouvelles données et d’en expliciter une ébauche de sentiments associés. Cette journée était compliquée mais de toute façon TOUT était horriblement compliqué : comment se situer par rapport à Amy ? Comment se situer par rapport à cet homme qui se revendiquait son frère ? Et bien entendu comment se situer par rapport à elle-même et ses « personnalités » et changements psychologiques qui coexistaient dans une même âme complètement chamboulée.

Inexplicablement, elle se savait forte et fragile, dangereuse et inoffensive et coupable et innocente : on lui imposait de rattraper quatre années qu’elle ne semblait pas réellement avoir choisi. On lui imposait, on lui imposait…on ne faisait que cela. Est-ce qu’à un instant seulement quelqu’un lui avait réellement donné un choix à faire ? Ca, elle n’en était pas vraiment certaine.

James semblait moins dur mais infaillible comme un putain de cyborg qui ne connaissait, ni failles, ni doutes. Il semblait hermétique et complètement inaccessible. Dans la rue, Cait l’aurait traité de parfait trou du cul, ici, elle devait faire avec. C’était dommage, dans son esprit déjà, la curiosité se frayait un chemin à son propos ou plutôt à leur propos à tous les deux…oui deux..c’est si compliqué à intégrer pour l’instant !

« On va y aller… Je crois que retrouver votre chambre vous fera le plus grand bien, et on aura tout le temps pour « parler » plus tard. »

Y aller ? Aller où ? De quoi parlait-il ? C’était fini ? Tout était fini ? Elle allait sortir ? Elle eut soudain envie de lui demander si c’était sérieux, si c’était une blague tant elle pensait qu’elle ne sortirait jamais de cet endroit. Ca lui paraissait soudain incroyable, juste, impossible. Cent fois, elle avait rêvé d’évasion par la force ou par miracle et là, on lui annonçait comme ça, sans rien que la porte était déverrouillée et que tout était terminé ? Elle resta interdite. Quittant sa position et se rechaussant : même ce tailleur rouge, si femme et ces escarpins : depuis quand c’était elle ? Depuis quand avait-elle changé et finalement merde : avait-elle changé ?
Cela n’échapperait pas à James.
Perdue, elle semblait soudain complètement perdue.

- Ah ? et… ? heu…oui.

C’est tout ce qu’elle parvint à dire s’étant complètement dépareillée de sa superbe et sa contenance. Étonnant de voir une Cait Maraudeuse et sûre d’elle-même redevenir une gamine perdue : C’était ainsi avec cette étrange jeune femme, sa complexité était la première leçon que James devait retenir.

« Tu… Caitlynn, Vous Sentez vous prête ? Préférez vous attendre encore un peu, respirer un bon coup, avant ? » « Dès que vous êtes prête, on se lève et c’est parti… »
« Ouai, je sais, vous ne souhaitez que vous casser… Mais ce que je veux dire, c’est que si vous désirez quelque chose avant qu’on parte, des réponses, ou autre chose… une Bière ? N’hésitez pas à demander. »


Elle tiqua au « tu » comprenant que le vouvoiement était une exigence de sa part, imbécile et arrogante qu’elle n’avait uniquement mis en avant que pour sortir les crocs et lui signifier qu’elle n’était pas une fillette impressionnable.

Ecoutez..si..Comment dire ? Et bien…heu…faut pas s’faire de film mais..heu…voilà, il m’arrive de..m ‘emporter et..des fois je..c’est….bon..si c’est possible, on peut laisser tomber le-vouvoiement ?
Et puis, J’souhaites pas QUE « me casser », j’sais même pas c’qui m’attend là-bas…Une punition à tous les coups, Un truc du genre ? M’dame Frost va encore me foutre des trucs psychique pour me faire vomir ou avoir des gastro foudroyante quand j’fais une bêtise ? J’vais devoir m’excuser ? j’vais devoir rembourser les dégâts ? J’ai pas d’thune et c’est pas vous qui allez payer quand même c’est pas juste ! Et les autres élèves ? Ils vont m’jeter des pierres ? Pis bon..j’ai compris que c’est mort pour mon avenir non ? J’deviendrai jamais X- woman…Une criminel, ca devient jamais une héroïne…j’serai une looseuse, serveuse dans un fastfood toute ma life…



Et t’écris quoi? Parce que…ben..il m’arrive de lire parfois…C’est pas des trucs de tafiolles en collant dans l’espace genre star trek au moins ? On peut passer à un Mcdo ? J’ai faim… Amy sera là quand on arrivera ?



Elle le suivit alors qu’il se dirigeait vers la porte, il était plus grand et lui paraissait bien plus grand encore, même elle perchée sur ses talons haut, être à ses côtés ça lui « faisait quelque chose ». C’est en l’assommant de questions comme preuve que « quelque chose venait de se débloquer », plus ou moins naïve qu’elle comprit à cet instant : elle avait un frère. Ce qu’elle allait pouvoir faire de ça par contre, alors là ! Aucune idée !

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MessageSujet: Re: Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes)   Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes) Icon_minitimeMar 25 Sep - 19:56

Plus cette histoire avançait, plus le petit monstre qui avait fait surface retournait dans sa boite de Pandore pour laisser place à une jeune damoiselle dont l’image correspondait plus à ce qu’il espérait. Quelqu’un qui semblait être anxieuse de ce qu’il allait se passer par la suite, qui semblait montrer du remord. Bref, une humaine quoi.

« Une punition, surement, mais pas par une foutue Télép... Heu par Mademoiselle Frost. » **Trifouillage de Cerveau, Manipulation mental, Lobotomie... Vive le cancer, non merci** « Mais on discutera de cela dans quelques jours, que tu prennes le temps de récupérer avant. »

Oui, la punition il la connaissait, il avait eut le temps de voir le dossier de sa sœur à l’Institut… Sa punition, ce sera devenir responsable, responsables de plus jeunes, d’élèves… La coller comme assistante à un professeur, le genre de professeur avec assez de caractère pour ne pas abandonner… Non il ne pensait pas à une armoire à glace au bras métallique, il pensait à quelqu’un comme Frost justement, Wolverine, ou Cyclope, ce genre la, en espérant qu’elle ne rende pas le professeur maboule…

« Des excuses… Oui à ceux que tu as blessé. Pour les dégâts, c’est moi qui paierais ce qui est normal vu que j’ai décidé d’être responsable de toi. Mais j’ouvrirai un compte où je verserai régulièrement des fonds qui te reviendront. Disons que ce sera la partie de l’héritage des Parents que tu n’as pas eut avant. »

Ce qui le surprenait le plus dans tout ce qu’elle avait dit, c’était cette vision de devenir une X-Woman… Quoi ? Sa Sœur voulait devenir « Electro-Rousse », sauver les innocents, protéger les plus faibles face aux méchants extrémistes et mettre un bon kick au cul du « Génie du mal » jusqu’à ce que celui ci ait le goût de sa semelle dans la bouche ? Elle désirait vraiment rejoindre un groupe de Pseudo Héros s’identifiant par un costume « pseudo héroïque » qui aux yeux de ce cher James faisait perdre plus de crédibilité que les rendre sérieux… Non mais Batman, il porte un costume car il cache son identité, Superman il porte un slip par dessus son pantalon pour pas que les gens fassent attention à son visage… Mais les X-men… Vous croyez vraiment que leur costume a une utilité ? Puis serveuse dans un fastfood… James plaignait le client, un mot de travers et il se retrouve le burger entier dans le fond de la gorge, les frittes dans les yeux, et le coca (gobelet comprit) entre les fesses… Non, mauvaise idée.

« Je crois que l’Institut est aussi une voie de rédemption, alors ne baisse pas les bras. »

**Et si des élèves te balancent de la caillasse, tu n’as qu’à leur mettre ton poing dans la figure, un bon Combo Punch pour te faire respecter… Non James, non, tu ne peux pas dire cela. Ce n’est pas la solution.**

« Ce qui compte, c’est que justement tu ne te laisse pas abattre par tout cela, que tu garde courage. Force et Honneur comme dirait Kahless »

Après ces mots il se redressa, « touché » et étonne que d’un coup elle s’intéresse à ce qu’il pouvait écrire. Mais il pouvait maintenant parler en avançant et quittant les lieux, faisant un signe à la vitrine comme quoi ils étaient prêt, tout en tenant encore le document entre ses mains.

« Pas de soucis, on irait bouffer en chemin, et oui… Elle t’attend à l’Institut. »

Lâcha t’il en attendant que la porte s’ouvre. Bon, il n’y avait pas grand chose à dire, cela s’était mieux passé qu’il le pensait, une bonne chose pour touts les deux, mais surtout pour lui. Du coup une fois qu’ils purent sortir de ces lieux, prendre les escaliers sans se justifier du pourquoi et quitter les lieux. Il put d’ailleurs profiter de ce petit moment pour résumer très brièvement à Lynn ce qu’il écrivait, voulant quand même se différencier de Star Trek, c’est vrai non ? Entre les mecs en Pijamas et les Cyberpaladins mi homme, mi machine avec un tabard religieux, il y a un autre style, et puis il faut pas oublier que Star Trek a la base était fait pour les jeunes, et restait assez gentil sur le fond, alors que l’Univers décrit par Kirk Aston était bien plus glauque et sombre.

James ne savait pas comment se passeraient les jours suivants, est ce chaque jour allait ressembler à une partie de Killer Instinct ? Est ce qu’elle tenterait de lui jouer de mauvais tours ? Allait il devoir renverser l’armée du Mordor pour commencer à comprendre sa sœur ? Est ce qu’elle arriverait à voir un « lien » avec lui, ou verrait elle juste une injustice de la vie qu’elle se prenait sur le dos ? Toutes des questions qui trouveront surement des réponses avec le temps. En espérant que cela soit avant la fin du siècle.
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MessageSujet: Re: Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes)   Il serait tant que la justice achète des lunettes (Hopes) Icon_minitime

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