X-men RPG
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilPortailDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -10%
PC Portable Gamer ASUS TUF Gaming F15 | 15,6″ ...
Voir le deal
599.99 €

 

 Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk]

Aller en bas 
AuteurMessage
Sébastian von Orchent
Neutre Delta
Sébastian von Orchent


Messages : 1258
Date d'inscription : 01/04/2012
Age : 29

Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk] Empty
MessageSujet: Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk]   Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk] Icon_minitimeJeu 23 Aoû - 17:58

Charon, le Nocher des Enfers, mythe grecque fils des ténèbres et de la nuit, avec pour rôle de faire passer sur sa barque, moyennant un péage, les ombres errantes des défunts à travers le fleuve Achéron ou Styx selon les versions, vers le séjour des morts. Dans la vision Dantesque de l’Enfer, Charon était un démon avec le même rôle, faisant franchir le vestibule des enfers, nommé Archéron, et traverser la gueule de l’Enfer. Hors, la gueule de l’Enfer avait un nom dans la mythologie chrétienne, et ce nom était Léviathan.

Il était tant pour le Ferryman de se jeter dans la gueule des Enfers, dans sa gueule à lui. Au XXIième Siècle, le Léviathan avait pour héraut Sébastian von Orchent, et Charon était le nom de code d’un mercenaire qui commençait à monter dans le show-business. Pour un tuer de la vieille garde tel que Frederick Faust, c’était se genre de personne qui pouvait s’avérer utile, comme sous traitant, pion ou, à la limite, cadavre. Eliminer la concurrence n’était pas forcément qu’une formule dans son métier, car c’était faisable physiquement. Difficile de se plaindre à un comité d’étique, de tout façon ; c’était peut-être cela le meilleur.

Mais le Sombre Voyageur avait d’autres plans que de simplement éliminer un concurrent qui ne lui posait pas plus de problème que cela : Charon était nouveau sur le marché, n’ayant pas encore une clientèle fidélisée, ou même conscience du jeu d’influence présent entre les diverses organisations du crime internationales, et il pratiquait des prix deux fois supérieurs à ceux du Léviathan, sans avoir de capacités destructrices ou d’expérience comme Sébastian en possédait. Il lui manquait aussi la réputation, ainsi que l’absence de pitié nécessaire : de ce qu’il en avait apprit, Charon n’acceptait pas les contrats où il y avait des dommages collatéraux ; c’était bête, car l’innocence n’était pas la qualité la plus respectée par les mafias, surtout quant il fallait signer l’arrêt de mort d’une personne.

Ainsi, si Charon ne représentait pas un adversaire sérieux pour Faust, il représentait un point de choix pour Aaron Adams. La dernière identité de Sébastian von Orchent avait ses propres utilités et objectifs, à savoir monter un mouvement du crime organisé qui n’en répondait qu’à lui, et il comptait user de son influence parmi les organisations actuelles comme parmi le Club des Damnés, qui en contrôlait certaines, pour monter forger son empire. La première étape était de trouver des soldats, et Charon pouvait en être un : il ne serait jamais informé de la totalité des plans d’Adams, et encore moins de ceux de Sébastian ou du Léviathan. C’était un mercenaire, il n’était pas payé pour obéir.

Sébastian, sous les traits d’Aaron Adams, attendait, homme de taille moyenne et de corpulence faible vêtu d’un costume noir avec gilet gris sombre, d’une chemise noire et de chaussures cirées également noires. Sa peau était si pâle qu’elle en contrastait avec ses habits comme ses cheveux mi-longs, qui étaient aussi noirs que le reste. En tant qu’Aaron, il possédait un masque blanc aux traits anonymes, destiné à protéger l’identité d’Erasme Hobbes pour des plans qui se réaliseraient plus tard dans ce siècle. Il aurait put ressembler à V, s’il avait porté un masque de Guy Fawkes, mais son masque à lui était parfaitement anonyme. Il assit parmi les ombres, dans un appartement vide à l’exception d’un fauteuil à haut dossier et d’une chaise, un appartement simple, petit, un T3 de 20m². La pièce dans laquelle il se trouvait faisait environ 9m2, et faisait office de salon.

Attirer ici Charon n’était pas trop dur, il suffisait de lancer la rumeur que quelqu’un voulait le voir, pour un contrat ; il n’avait ni d’agent ni de moyen clair de trouver un contrat, donc il devait venir lorsqu’on déclarait le chercher. Il n’y avait plus simple pour trouver un mercenaire que de lui demander de venir. Evidemment, il avait mené les choses à sa manière, et la rencontre serait à son avantage. Piégé l’immeuble, sachant que lui-même été immortel, placer un contrat sur la tête de son invité, contrat ne demandant plus qu’un coup de fil pour être lancé, cette rencontre avait tout d’une embuscade. Mais son atout majeur était immuable, toujours le même à travers le temps. Son Tutélaire était présent, comme à chaque seconde de sa vie, mais son esprit était déployé, ouvert et réceptif à toutes pensées qui apparaitrait autour de lui.

La partie était inégale, comme toujours.

Sébastian sourit, il avait prévu une chaise simple pour son invité, placée à cinq mètres en face de lui ; la distance idéale pour être hors de portée d’un coup classique et pour permettre à ses hydres de dévorer et mutiler en quelques secondes. Le Sombre Voyageur était du genre prudent, surtout avec les mutants. De ce qu’on l’avait renseigné, Charon semblait posséder des pouvoirs paranormaux : aucun bunker ou fortification ne pouvait lui résister. Les mutants, pouvaient s’avérer dangereux, même pour un être comme lui. Ces précautions étaient donc nécessaires, encore que même pour un humain, il en aurait fait de même : le simple fait de savoir que l’autre n’était qu’une proie était amusant pour un prédateur comme lui.

Il ne manquait qu’une chose à son plan, et cette chose il ne la connaissait que son un pseudonyme ; cependant, ce n’était qu’une question de temps.

IL ARRIVE
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk] Empty
MessageSujet: Re: Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk]   Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk] Icon_minitimeSam 25 Aoû - 13:18

Parfois lorsque le réveil sonne, on a envi de rester couché, ce faire une grasse mat’ et de ne pas aller travailler car on a la vague impression que la journée qui arrive risque de mal finir d’une manière ou d’une autre. En se réveillant, Artyom eut cette impression. D’après ce qu’il avait entendu, un homme le cherchait pour l’engager, il l’attendrait ce soir dans un immeuble prêt de Marine Park à Brooklyn. Cet homme semblait vraiment vouloir que Charon fasse son apparition devant lui, mais une chose le tracassait : le lieu du rendez-vous. Le russe n’aimait pas qu’on le rencontre ailleurs que dans des lieux publics, cela lui permettait alors de venir sans trop d’appréhension, ni trop de précaution. Mais là, l’homme qui voulait l’engager souhaitait le rencontrer dans un lieu, certes habité mais où tout pouvez se passer. Etait-ce un piège ? Une vengeance organisée par des proches d’une ancienne cible ? Ou était-ce bien une proposition de boulot ? Le russe n’était pas paranoïaque, mais il faisait toujours preuve d’un excès de prudence. Alors, boulot ? Piège ? Artyom ne le savait pas mais ce n’est pas pour autant qu’il ne prendrait pas la peine de rencontrer son possible futur employeur. Et si jamais c’était un piège, il ferait un carnage comme à son habitude.
Le mercenaire, préférant sortir de ce rendez-vous en entier, décida donc de bon matin de faire toutes les recherches dont il avait besoin avant de partir là-bas. Après quelques clics, Artyom téléchargea les plans du bâtiment. C’était un immeuble de 6 étages, c’était d’ailleurs dans le dernier appartement du 4° étage que le rendez-vous devait se tenir. Sur les plans, c’était un T3 ne faisant pas plus de 20m², un appartement modeste qui risquerait d’être repeint en rouge si les choses se corsaient. Une fois les plans en sa possession, Artyom les étudia tranquillement avec un croissant et un café et très vite il se fit plusieurs plans d’approche dans sa tête, ainsi que plusieurs plans de repli.
La matinée défila rapidement, tout comme l’après midi, le mercenaire flâna à Central Park en attendant l’heure du rendez-vous qui était fixé à minuit. Lorsque sa montre afficha 23h, il enfourna sa moto et se dirigea vers le lieu du rendez-vous. Après une trentaine de minutes, Artyom arriva au lieu du rendez-vous, il se gara juste en dessous des fenêtres de l’appartement puis il entra dans le bâtiment. Lorsqu’il arriva, il enclencha sa vision au rayon-X et scruta les environs. Les habitants de l’immeuble dormaient tous à point fermé, sauf quelques exceptions comme le concierge qui regardait la télé affalé sur son canapé avec une bouteille à la main. Du peu qu’il voyait, ce n’était pas un traquenard, il n’y avait personne à l’intérieur du bâtiment qui semblait l’attendre malheureusement, s’il n’y avait pas d’ennemi, le danger était particulièrement présent surtout lorsque par hasard, Artyom regarda en direction des sous sols. Sur les piliers porteurs de l’immeuble se trouvait de grosses saucisses qu’Artyom reconnut d’un simple coup d’œil, lui-même adorait les utilisé histoire de faire un jolie feu d’artifice. Oui car, ces saucisses n’étaient nullement remplies de porc mais de Semtex, un explosif particulièrement puissant que l’on utilise pour la démolition, qu’elle soit civile, militaire ou encore criminelle. Alors, avant d’aller voir celui pour qui il avait fait le déplacement, le russe se dirigea dans le sous sol. Quatre charges y avaient été placées, si elles étaient déclenchées en même temps, l’immeuble s’effondrerait sur lui-même tel un château de carte tuant ainsi toutes les personnes qui y vivaient. Le russe ne savait pas quoi pensé de tout cela. Quelqu’un de bien vivant l’attendait au quatrième étage alors pourquoi ces explosifs ? Quelqu’un voulait-il tué le commanditaire et le futur employé ? Ou bien est-ce que ces explosifs avaient été placés là comme garanti au cas le russe refuse la proposition ? Mais dans ce cas là, l’homme serait également tué dans l’effondrement… Des milliers de possibilités plus folles les unes que les autres se bousculaient dans sa tête mais une chose était sûr. Son futur employeur n’était rien de plus qu’un sale connard qui n’avait rien à foutre de la vie d’autrui. Un type comme Artyom les détestait. Mais bon, si ces explosifs devaient exploser désormais, il n’était rien de plus que de la pâte-à-modeler. Il n’y avait rien de plus facile à désamorcé que le plastic, il suffisait d’ôte le détonateur du truc mou. Après avoir rendu inoffensif les 4 saucisses, Artyom plaça les explosifs dans un sac poubelle tout en se disant qu’au moins il sera reparti du bâtiment avec un bon kilo de semtex. Les détonateurs à la main, il alla voir finalement son client. Après c’être tapé 4 étages à pieds puis un long couloir, Artyom arriva en face de l’appartement où l’attendait son futur employeur, enfin si le job qu’on lui proposait était suffisamment intéressant. Posant la main sur la poignée, Artyom se rendit compte que la porte était ouverte alors il entra et déboucha directement dans un salon. En face de lui se trouvait un canapé sur lequel se tenait surement celui qui le cherchait. Il était vêtu de noir et portait un masque de carnaval blanc. Si quelqu’un passait par hasard il pourrait se croire dans un bal masqué. Cette pensée le fit légèrement rire puis il referma la porte derrière lui avant de s’avancer vers l’homme en blanc. D’un geste brusque, il balança au pied de l’inconnu les détonateurs des explosifs avant de lui lancé sur un ton ironique :

« - Je crois que vous avez oublié ça dans le sous-sol. Je me suis dis que j’allais vous les rapporter. »

Artyom prit ensuite la chaise et s’assit dessus à califourchon, le dossier contre le ventre. Avec un air nonchalant il dit ensuite :

« - Alors, il me veut quoi le fantôme de l’opéra ? »
Revenir en haut Aller en bas
Sébastian von Orchent
Neutre Delta
Sébastian von Orchent


Messages : 1258
Date d'inscription : 01/04/2012
Age : 29

Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk] Empty
MessageSujet: Re: Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk]   Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk] Icon_minitimeSam 25 Aoû - 14:39

Il arriva, le Ferryman, à l’heure, et le Léviathan et son héraut suivirent ses pensées dès qu’il franchit le seuil. Il avait les détonateurs, bien. Il était déjà plus capable que la moyenne, et le démontra bien en jetant ses prises aux pieds du Sombre Voyageur, usant d’une formule ironique sans pouvoir percevoir toute l’ironie de la chose, ainsi que le sourire dissimulé derrière le masque blanc.

C’était un homme d’une taille équivalente à celle de Sébastian, mais certainement plus musclé, qui portait également un masque des plus étranges, stylisé en un crâne mais indubitablement plus qu’une simple parure. Il était vêtu d’un long imperméable, lequel couvrait un gilet en daim noir avec capuche, ainsi qu’un pantalon et des bottes noires.

Il avançait d’un pas lent, bien conscient de son environnement. Entrainé et expert, bien. Charon était décidément prometteur. Il s’assit à califourchon sur la chaise qui avait été laissé à son intention, trop sure de lui.

« - Alors, il me veut quoi le fantôme de l’opéra ? »

Sébastian sourit de plus belle, derrière son masque, un sourire en coin face à tant d’assurance qui lui rappelait un autre tueur des plus inhumains. Il était face à un confrère, un véritable confrère, à l’âme aussi noire qui la sienne, qui était simplement trop jeune pour comprendre sa damnation.

- Ne vous en faite pas, Charon, je ne les avais pas oubliées ; vous vous en êtes simplement mieux sortis que les autres, déclara-t-il d’une voix neutre. Tout ce qui va suivre sera un test, je pense que vous en avez conscience.

Se levant lentement pour s’approcher de son invité, Sébastian tendit la main, pour une poignée de main ayant bien plus d’intérêt pour lui-même que pour l’autre. Oh, il n’espérait pas récupérer des empruntes digitales ou autres, l’un comme l’autre étaient bien trop doués pour cela, celles du Sombre Voyageur étant brûlées au fer à repasser depuis longtemps déjà ; non, s’il ferait durer la poignée de main, c’était pour récolter de toutes autres informations. Rien qu’en serrant une main, on pouvait apprendre beaucoup de chose sur l’autre individu, tels que le démontraient les psychologues, mais il ne cherchait pas à connaitre la disposition de l’autre envers lui, Sébastian ne s’en doutait que trop bien. Non, ce que voulait le Léviathan était bien plus personnel : il voulait pénétrer plus en profondeur dans l’esprit de leur invité. A distance, ils n’avaient accès qu’aux pensées de surface, mais au contact, ils pouvaient plonger plus en profondeur dans l’esprit. Mais cela, Charon ne pouvait le savoir, et il n’avait aucune raison de refuser civilité aussi simple qu’une poignée de main. Hormis l’impolitesse, chose qui pouvait lui couter un contrat, tant les hautes instances de la pègre étaient basées sur une hypocrisie commune obligeant à tout un tas de rituels inutiles. Sébastian ne demandait pas qu’on lui baise la chevalière, il n’en avait pas, mais une simple poignée de main, longue de plusieurs seconde, et il serait satisfait.

Retournant s’assoir, le Sombre Voyageur s’accouda, regardant Charon.

- Je ne suis pas le fantôme de l’opéra, mon nom est Aaron Adams, comme vous devez le savoir. Il ne doit rien vous dire, cependant, je suis… nouveau dans le milieu, comme vous. Hors, j’ai donc besoin de monter mon réseau et d’étendre mon influence, et vous pouvez m’y aider. Le temps que cela se fasse, je tiens à rester anonyme, comme vous il me semble. Ainsi, je vous manifesterai du respect et j’en attendrai de votre part, monsieur The Ferryman.

Redevenant silencieux, Sébastian regarda celui qui se faisait appeler Charon, étudiant ses pensées comme un épicurien. Enfin, le Léviathan étudiait et disséquait, le Sombre Voyageur se concentrant sur la discussion.

- Alors pour en venir à notre affaire, j’ai eut de bonnes rumeurs vous concernant, car je sais écouter. Dans les hautes instances, votre nom est parfois mentionné, voilà pourquoi vous êtes ici. J’aimerai vous offrir un emploi, un emploi sur la durée ; je ne vous parle pas du travail habituel des tueurs à gages, mais du mercenariat sur le long terme. J’aimerai connaitre vos qualifications avant de prévoir quel rôle je pourrais vous confier dans mes projets. Je compte monter une organisation de pègre, et je dois monter une équipe. Il ne s’agit pas de vous interdire de travailler pour mes confrères, tant que vous ne travailler pas contre moi, mais de savoir envers qui me tourner en cas de besoin. Intéressé ?

Sébastian n'était qu'à moitié honnête, car si son influence devenait suffisamment grande, il aurait besoin de soldats réguliers, et pas de mercenaires. Et si Charon avait le potentiel pour devenir l'Executeur d'Adams, alors pourquoi pas.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk] Empty
MessageSujet: Re: Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk]   Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk] Icon_minitimeMar 11 Sep - 19:57

L’ancien militaire avait connu des clients difficiles mais aucun ne lui avait jamais fais ressentir un aussi grand malaise qu’aujourd’hui. Il avait toujours pris soin de s’assurer de son total contrôle sur les rendez-vous qu’il prenait et il l’avait toujours eu même si ses clients pensaient le contraire. Malheureusement, un mauvais pressentiment signalait à Artyom que la rencontre qu’il avait maintenant était très loin d’être sous son contrôle. Quelque chose le gênait avec son client mais il ne savait pas quoi. Le mercenaire se sentait comme un acteur d’une comédie glauque dans cette pièce totalement vide voir même comme une marionnette, poupée de bois dont on tire les ficelles pour la faire bouger selon sa volonté. Cependant, Artyom avait encore des doutes sur qui tiraient les ficelles et il ne pouvait s’empêche de penser que l’homme qu’il avait en face de lui en possédait certaines. Le mutisme dont il avait fait preuve alors que le russe lui avait envoyé aux pieds ce qui devait lui servir de piège n’avait fais que conforter le mercenaire dans sa méfiance. Mais peut-être avait-il tord, peut-être que tout cela n’était qu’un test. Tandis que ses pensées s’entremêlait dans sa tête, l’inconnu prit la parole.

- Ne vous en faite pas, Charon, je ne les avais pas oubliées ; vous vous en êtes simplement mieux sortis que les autres.

Les autres ? Pourquoi les autres ? L’homme avait-il fait le tour du marché pour essayer de trouver la bonne personne à engager ? Mais Artyom se demandait surtout ce qu’y leur était arrivé.

- out ce qui va suivre sera un test, je pense que vous en avez conscience.

Tout ceci était donc un test, Artyom avait donc raison sur au moins un point mais le problème ce qu’il ne savait pas ce qui pouvait arriver si jamais il échouait. Au moins, il avait réussis à passer les préliminaires. Lorsque l’homme se tut, il se leva lentement et tendit la main vers le russe. Bizarrement Artyom avait un mauvais pressentiment mais il serra quand même la main de l’homme. Lorsque leur échange se termina, le russe regarda sa main et comme rien de spécial ne s’était passé, il baissa légèrement sa garde se disant qu’il s’inquiétait peut-être pour rien. Il inspira et expira lentement pour se relaxer puis il s’assit sur la chaise tout en fixant son futur patron. L’homme s’accouda au canapé puis reprit la parole. L’inconnu se présenta et Artyom pouvait enfin donner un nom à Belphégor. Celui dont il allait être l’employé, du moins si tout se passait bien, se nommait Aaron Adams, il se dit nouveau dans le milieu mais la légère hésitation qu’il avait eu avant de le dire montra à Artyom qu’il ne lui disait pas toute la vérité et pour un nouveau il se montrait vraiment très prudent. Ensuite, Aaron parla de son désir de rester anonyme, désir qu’Artyom assouvirait sans rechigner puisque ce n’était pas dans ses habitudes de dévoiler pour qui il travaillait. Enfin, l’homme lui parla d’une chose qui le fit légèrement sourire, le respect. Respect qu’il donnerait mais qu’il voudrait en échange, sans rien dire, Artyom acquiesça de la tête ne pouvant qu’apprécier la première ligne de son contrat.
Après cela, l’homme redevint silencieux et scruta le mercenaire comme s’il essayait de lire en lui et là Artyom eut un léger doute. Et si Aaron était un télépathe ? Cette idée était farfelu même si plausible, de toute manière il n’avait rien à cacher… du moins à part l’existence de sa nièce. A ce moment, il pensa à Reilly espérant qu’elle était vraiment en sécurité à l’institut. Très vite, il la chassa de son esprit pour se re-concentrer sur l’instant présent car l’homme venait reprendre la parole.

- Alors pour en venir à notre affaire, j’ai eut de bonnes rumeurs vous concernant, car je sais écouter. Dans les hautes instances, votre nom est parfois mentionné, voilà pourquoi vous êtes ici. J’aimerai vous offrir un emploi, un emploi sur la durée ; je ne vous parle pas du travail habituel des tueurs à gages, mais du mercenariat sur le long terme. J’aimerai connaitre vos qualifications avant de prévoir quel rôle je pourrais vous confier dans mes projets. Je compte monter une organisation de pègre, et je dois monter une équipe. Il ne s’agit pas de vous interdire de travailler pour mes confrères, tant que vous ne travailler pas contre moi, mais de savoir envers qui me tourner en cas de besoin. Intéressé ?

Artyom inspira lentement puis il donna sa réponse.

« - Déjà, pour vous rassurer, sachez que je ne prends jamais plusieurs contrats si ces derniers m’obligent un à conflit d’intérêt et même si on m’offre plus ce n’est pas mon genre de revenir sur ma parole. Vous voulez m’engager ? Vous aurez mes services en étant sûr que je ne prendrai aucun contrat qui risquerai de nuire à notre partenariat. En ce qui concerne mes qualifications et bien la liste est longue mais pour faire simple je peux faire tout ce que vous voulez, que ce soit changer une ampoule ou tuer quelqu’un, que ce soit promener vos chiens ou bien voler quelque chose, en passant par le sabotage, l’espionnage, le kidnapping, etc... J’œuvre généralement avec beaucoup de discrétion, je n’aime pas les feux des projecteurs comme vous j’ai l’impression. Enfin en ce qui concerne les jobs que j’ai pu faire, je pense que mon dernier contrat peut avoir des répercutions sur votre projet. Il a de cela quelques semaines, j’ai dû assassiner un parrain de la mafia New Yorkaise et faire porter le chapeau à leur concurrent direct ce qui a déclenché une petite guerre qui laissera les deux camps fortement affaibli. »

Le mercenaire prit une petite pose jetant un œil autour de lui puis il reporta son regard sur Aaron. Un léger rire s’échappa alors de sa bouche avant qu’il ne continue de parler.

« - Bon je dois avouer que ce contrat ne sait pas passé comme je l’avais imaginé. Pour la première fois, je suis tombé sur… un concurrent qui voulait aussi la tête de ma cible mais je lui ai coupé l’herbe sous le pied. Son intervention n’a eut aucun incidence d’ailleurs, même si j’ai du m’arranger pour… le faire disparaitre. »

Artyom préférait ne pas donner trop d’information sur sa mission surtout que son concurrent n’était pas un homme mais une femme et qu’il l’avait invité à diner. Artyom s’étira ensuite et s’amusa à se balancer sur sa chaise avant de reprendre la parole.

« - Vous voulez savoir autre chose ? »
Revenir en haut Aller en bas
Sébastian von Orchent
Neutre Delta
Sébastian von Orchent


Messages : 1258
Date d'inscription : 01/04/2012
Age : 29

Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk] Empty
MessageSujet: Re: Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk]   Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk] Icon_minitimeSam 15 Sep - 21:31

Il lui avait serré la main ; une breve poignée de main largement suffisante à ce que Sébastian obtienne ce qu’il voulait : un nom. Charon The Ferryman avait pour véritable nom Artyom Volk, et un nom dans un tel milieu sans disposer des alliés adéquats était une arme bien plus redoutable que les balles. Menacez quelqu’un de lui mettre une balle dans la tête, il saura que vous bluffer car il n’a aucune valeur mort. Cependant, des proches, eux n’avaient aucune valeur autre que celle d’otage. Sébastian ne s’en prenait généralement pas aux familles, ou plutôt il protégeait les familles de ses associer, comme tout mafieux qui se respect. Un traitre, tout dépendait le la trahison, et de l’état d’énervement du Sombre Voyageur. Les dommages collatéraux étaient une de ses spécialités, mais le fait de connaitre Artyom Volk en tant que tel permettait de le surveiller et de le manipuler, son masque ne le protégeant plus.

Retournant s’assoir, Sébastian continua d’écouter les pensées instantanées de son invité, lequel avait très bien comprit qu’il n’était pas en position de force ; de l’instinct, un manque cruel chez la nouvelle génération ou des gens immortels comme lui-même.

Mr. Volk était également très porté sur le respect, moyen à moindre frais d’établir une relation de confiance. Derrière son masque, Sébastian souriait ; c’était trop facile. Le respect ne coûtait rien et apportait beaucoup, et il était facile de montrer qu’on respectait les autres sans le faire réellement : cela se nommait l’hypocrisie, le ciment de la société. Oh, bien entendu que dans ses paroles et ses gestes Adams respecterait Charon, mais dans les ombres, Sébastian en userait comme d’un pion, sacrifiable et remplaçable jusqu’à preuve du contraire.

Sébastian et son Tutélaire classaient les gens de diverses catégories, au plus bas desquelles les outils : jetable, on en usait et on s’en débarrassait, ils étaient généralement à usage unique. Venaient ensuite les pions, dont l’usage était sur de la longue durée mais qui étaient parfaitement remplaçable et dont le Léviathan, s’il ne s’en débarrassait pas à la première occasion, n’avait pas de remords à les sacrifier. Les Pions pouvaient passer Agent, ce qui signifiait que leurs vies avaient de la valeur dans les plans du Sombre Voyageur, mais pas qu’ils n’en étaient moins manipulés. Enfin, venaient les Alliés, rang où Sébastian considérait la personne comme un égal, et s’il ne se privait généralement pas de la manipuler, ils ne faisaient pas parti de la catégorie des sacrifiables. Artyom, comme tout autre, commencerait en tant que pion, et s’il se montrait efficace et loyal, gagnant une relative confiance, il pourrait devenir Agent et prendre une part plus importante dans les Machinations du Léviathan. Pour l’heure, il était en période de test, période pouvant durer des années ou seulement quelques heures.

Déjà, un bon point, Charon était intelligent et légèrement paranoïa : il soupçonnait Aaron d’être un télépathe. Bien, c’était très bien, même s’il n’en aurait probablement jamais vent. Sa pensée pour sa nièce à l’Institut fit sourire Sébastian de plus belle ; un point de pression, qu’il n’espérait cependant pas avoir à utiliser. Si Artyom le trahissait, il torturerait et tuerait Artyom, mais épargnerait les siens à moins qu’ils ne soient impliqués d’une quelconque façon, dissimuler et aider étant considéré comme de l’implication. Quant on était poursuivit par des tueurs sans foi ni loi, la dernière chose à faire était de se réfugier chez ses proches, de toute façon.

Reprenant la parole, The Ferryman commença par vouloir le rassurer ; trop aimable à lui. Il ne prenait pas de contrats inconciliables, ce qui tenait du bon sens, pour la plupart des gens. Il suivait un code d’honneur, louable et idiot, mais parfaitement dans les intérêts de Sébastian : les gens qui suivaient une ligne de conduite étaient encore plus prévisibles que les autres.

« - En ce qui concerne mes qualifications et bien la liste est longue mais pour faire simple je peux faire tout ce que vous voulez, que ce soit changer une ampoule ou tuer quelqu’un, que ce soit promener vos chiens ou bien voler quelque chose, en passant par le sabotage, l’espionnage, le kidnapping, etc... »

Aaron émit un petit rire, plutôt amusé de comment les choses lui étaient présentées : Charon n’était pas un tueur à gages, c’était un mercenaire, un homme de main, qui obéissait sans se soucier de ce que l’on lui demandait de faire. En ce sens, il était bien plus aisé de s’en remettre à lui qu’à des gens comme Faust qui se contentait de massacres, d’assassinats ou de protections de cargaisons ou de personnes.

« - J’œuvre généralement avec beaucoup de discrétion, je n’aime pas les feux des projecteurs comme vous j’ai l’impression. »

Un nouveau rire, perceptible cette fois.

- Allons, n’allez pas croire que je suis une créature des ténèbres ; elles me sont utiles, rien de plus.

Il y avait quelques semaines, ce cher Artyom avait achevé un parrain de NY ? Intéressant, peut-être que si ledit parrain était l’ami d’un ami de Faust, ils seraient amené à se rencontrer sans les masques, mais cependant, c’était également plutôt bon pour les affaires, que ces idiots de mafieux se tirent dans les pattes. Inexploitable cependant, car il en avait été averti que trop tardivement.

Bon, il y avait aussi un petit hic dans le contrat, un hic soit disant réglé mais qui se terminerait par de la galanterie plutôt que par du sang, voir de la galanterie et du sang.

« - Vous voulez savoir autre chose ? »

Il y eut un temps mort, alors qu’Aaron laissait à Charon le temps de chercher ce qui pouvait manquer dans le contrat. Les objectifs à remplir, et surtout, le prix. Cependant, il laissa le jeune homme continuer de se balancer sur sa chaise comme un enfant. Il mimait impatience et assurance, n’en ayant pas assez. Charon craignait cette rencontre, craignait ce qu’elle pouvait signifier.

L’idée ne l’avait pas encore effleurée, mais il était conscient, quelque part en lui-même, de ce que cela signifiait ; il savait faire un pacte avec le diable. Ou plutôt, un diable.

- L’offre d’emploi que je vous propose n’est pas l’habituel contrat du tueur à gages, vous semblez avoir conscience de cela, Charon. Il ne s’agira pas d’un CDD ou d’un intérim ; je vous engage pour un CDI : donnez-moi votre prix, versez mensuellement, et à chaque fois que j’ai besoin de vous, je vous contact, quelque soit la mission. Cependant, je me dois d’insister sur un point très important : vos capacités. Il ne s’agit pas de savoir tuer ou conduire, il s’agit de savoir si vous ferez le poids par rapport aux ennemis que vous pourriez vous voir confronter. Je ne vais pas y aller par quatre chemins : Mutant, Cyborg ou Humain ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk] Empty
MessageSujet: Re: Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk]   Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk] Icon_minitimeJeu 20 Sep - 16:46

Artyom n’aimait pas le silence qui régnait lorsqu’il avait fini de parler. Pendant ce temps, Artyom continuait de se balancer sur sa chaise faisant défiler dans sa tête une tonne de question qui ne trouverait sûrement aucune réponse mais la plus importante d’entre elle fut cette dernière : devait-il réellement accepté l’offre de cet homme ? Lorsqu’il arriva à cette question, l’homme prit la parole.

« - L’offre d’emploi que je vous propose n’est pas l’habituel contrat du tueur à gages, vous semblez avoir conscience de cela, Charon. Il ne s’agira pas d’un CDD ou d’un intérim ; je vous engage pour un CDI : donnez-moi votre prix, versez mensuellement, et à chaque fois que j’ai besoin de vous, je vous contact, quelque soit la mission. Cependant, je me dois d’insister sur un point très important : vos capacités. Il ne s’agit pas de savoir tuer ou conduire, il s’agit de savoir si vous ferez le poids par rapport aux ennemis que vous pourriez vous voir confronter. Je ne vais pas y aller par quatre chemins : Mutant, Cyborg ou Humain ? »

Là on entrait dans le vif du sujet, et surtout le plus important : la rétribution. Hésitant toujours à accepter l’offre, si on parlait argent, la question était résolu. La proposition d’Aaron était très alléchant surtout qu’il ne voulait pas du monopole de ses services mais juste être sûr que Charon ne le trahirait pas, un sacrifice honorable pour un salaire mensuel qui s’élèverait au minimum à 4 zéro. Par contre, Artyom avait du mal avec les contrats oraux car les petites lignes ne sont pas forcément énoncées. Ensuite, Aaron évoqua un point que le mercenaire redoutait : son pouvoir. Le russe avait toujours gardé secret ses capacités mais il avoue que pour un contrat sur la longue durée, un employeur se devait de connaitre toutes les qualifications de son employé pour optimiser les résultats fournis. Cependant, les vieilles habitudes sont dures à effacer et il n’allait pas s’empêcher de faire la remarque à son interlocuteur.

« - En ce qui concerne le salaire, c’est un petit piège que vous me tendez là. Comment évaluez mensuellement mes honoraires étant donné que vous pouvez me demander beaucoup ou très peu de services chaque mois qui passe. Pour moi ce que vous me proposez est une première et les risques sont particulièrement élevés. Donnez-moi une seconde que je réfléchisse. »

Le silence régnait tandis qu’il essayait de voir comment évaluer ce salaire de manière a ne pas se faire avoir sur la rétribution et surtout à ne pas faire circuler trop d’argent chaque fois. Après quelques minutes de réflexions, il lui vint une idée :

« - Je vous propose ceci : 45 000 dollars par mois découpé en trois virements de 15 000 dollars sur trois comptes différents le 10,20 et 30 de chaque mois. Enfin, si jamais il y a plus de une mission dans le mois, je veux une prime de 15 000 dollars par mission supplémentaire. Cela sans compter les primes de risques, d’efficacité, celle de Noël, les congés payés, etc… En parlant de congé, je voulais savoir comment se passerait quatre choses en particulier. Tout d’abord, en ce qui concerne les missions. Aurai-je le choix ? Choix de les choisir, de les accepter ou de les refuser. Ensuite, j’aimerai connaître les possibles conflits que pourrait entrainer des contrats extérieurs à vos demandes. Par exemple, si jamais je suis en plein contrat pour un autre client et que je reçois un ordre de mission de votre part, serai-je obligé d’abandonner ma mission pour exécuter ce que vous demandez ? Et si jamais c’est le cas, aurai-je une compensation ? Enfin, je voudrais savoir si j’ai bien le droit à des congés dans le sens où ce serait une période où je suis sûr que vous n’aurez pas besoin de mon aide. Et finalement, ma dernière question concerne un possible passage en retraite. Par là j’entends bien entendu de savoir si jamais je décide de ne plus travaillez pour vous, si je dois m’attendre à de quelconques représailles de votre part. »

Le mercenaire était direct mais il conserva un ton monocorde tout le long pour éviter un manque quelconque de respect envers son interlocuteur. Pour lui ce qu’Aaron lui demandait était une grande première et il préférait tout savoir avant de se jeter dans le bain… bain qui était sûrement rempli de requin.

« - Pour votre question, j’accepte de vous dire que je suis un mutant et que je suis un passe-muraille, cependant je préfère garder un minimum de secret sur mes capacités. J’espère que vous ne prendrez pas mal mes réticences à vous parlez de moi disons que comme je ne suis pas encore votre employé, je préfère ne pas trop en dire. »
Revenir en haut Aller en bas
Sébastian von Orchent
Neutre Delta
Sébastian von Orchent


Messages : 1258
Date d'inscription : 01/04/2012
Age : 29

Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk] Empty
MessageSujet: Re: Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk]   Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk] Icon_minitimeSam 29 Sep - 21:04

Ce cher Artyom Volk était pour le moins tendu, stressé presque, s’en était amusant. Il savait qu’il n’avait le contrôle de rien, il savait qu’il était tombé contre quelque chose de bien plus noir que lui, quelque chose avec laquelle il valait peut-être mieux ne pas pactiser. Si seulement Sébastian avait eut la même idée des décennies plus tôt… a non, il n’avait pas eut le choix, lui.

Pas plus qu’Artyom en fait, car tous deux étaient les jouets de puissance les dépassant et lorsque ces puissances décidaient quelque chose, on s’y tenait, même si l’on croyait avoir fait notre propre choix ; en réalité, il était fait pour nous, et on nous amenait à le faire.

Aux yeux de Charon, la paye était le plus important, ainsi il était déjà condamné. Il voulait de la dizaine de millier par mois, ce qui n’était pas véritablement un problème, et pouvait même s’avérer extrêmement bon marché, comme Faust, même s’il voulait une trace écrite, pour pouvoir lire entre les lignes. Intelligent, mine de rien, il avait un avenir. Et si cet avenir pouvait servir le Léviathan, il serait peut-être moins enclin à le sacrifier. Lorsqu’Hadès serait réaliser, avoir quelqu’un comme Volk en premier exécuteur pouvait s’avérer très appréciable, si le Ferryman c’était montré digne de ce poste comme de la confiance qu’il impliquait.

Charon déclara que le salaire était une question piège, élargissant le sourire carnassier de Sébastian ; nan, tout ceci n’était qu’un immense piège, c’était une nuance non négligeable. Mais il marquait un point, cependant, ayant un sens des affaires bien aiguisé, chose non négligeable qui le différentiait du commun des tueurs, dont Faust faisait, pour une fois, parti. Il fournissait son prix pour ce qu’on lui demandait, point barre. Un peu de négociation, mais sans plus. Salaire fixe, comme il fournissait à Mewen et fournirait à d’autres, à moins qu’ils ne soient aussi futés qu’Artyom. Car il fallait bien le reconnaitre cela : il avait de l’avenir.

« - Je vous propose ceci : 45 000 dollars par mois découpé en trois virements de 15 000 dollars sur trois comptes différents le 10,20 et 30 de chaque mois. Enfin, si jamais il y a plus de une mission dans le mois, je veux une prime de 15 000 dollars par mission supplémentaire. Cela sans compter les primes de risques, d’efficacité, celle de Noël, les congés payés, etc… En parlant de congé, je voulais savoir comment se passerait quatre choses en particulier. Tout d’abord, en ce qui concerne les missions. Aurai-je le choix ? Choix de les choisir, de les accepter ou de les refuser. Ensuite, j’aimerai connaître les possibles conflits que pourrait entrainer des contrats extérieurs à vos demandes. Par exemple, si jamais je suis en plein contrat pour un autre client et que je reçois un ordre de mission de votre part, serai-je obligé d’abandonner ma mission pour exécuter ce que vous demandez ? Et si jamais c’est le cas, aurai-je une compensation ? Enfin, je voudrais savoir si j’ai bien le droit à des congés dans le sens où ce serait une période où je suis sûr que vous n’aurez pas besoin de mon aide. Et finalement, ma dernière question concerne un possible passage en retraite. Par là j’entends bien entendu de savoir si jamais je décide de ne plus travaillez pour vous, si je dois m’attendre à de quelconques représailles de votre part. »

Intéressant, et bon marché, avec une pointe d’humour que Sébastian n’était pas sans apprécier. Charon était prudent, honnête, respectueux et amusant. Il ne lui manquait plus qu’à faire ses preuves et il accéderait surement bientôt aux rangs d’agent de la Cabale du Léviathan. Lui faire découvrir ce qui se cachait derrière Hadès, derrière Adams, derrière Faust et jusqu’à l’Entité était un pari risqué, et il n’y avait eut que peut de personnes à avoir découvert Sébastian von Orchent, peut-être deux, maximum trois, en trois quart de siècle, et chacun l’avait découvert grâce à une habileté hors du commun et assez contrariante pour les plans du Sombre Voyageur. Mais ajouter un nouveau membre à ses agents proches, qui n’en comptait que cinq, était toujours d’actualité, même si la Cabale ignorait tout de Sébastian von Orchent ou du Club des Damnés.

Adams resta silencieux le temps que son invité finisse de parler lui dévoilant par la même ses dons : intangibilité. Tiens, intéressant, il n’avait pas mentionné la totalité de ses capacités, mais était franc sur ce point. Sébastian les avait obtenus dans ses pensées, mais appréciait cette franchise et composerait donc avec.

- Des primes de risques pour un tueur à gages, j’aime votre humour, Charon. Mon organisation ne sera pas différente d’une mafia ordinaire, ainsi vous aurez des cadeaux si vous êtes apprécier, et pas forcément sous forme monétaire, cependant je pense que le concept de congé payé comme de vacances, il vaut mieux oublier. Rien ne garanti que je fasse appel à vous chaque mois, ainsi vous aurez suffisamment de « vacances » pour ne pas en prendre lorsque j’aurai besoin de vous. Aurez-vous le choix des contrats… je vous dirai que non, car j’ai besoin d’hommes fiables et qui obéissent sans poser de questions, puisque mes plans ne sauraient souffrir de contretemps à cause de traitres. Ce qui nous amène aux deux moyens de quitter mon service : la retraite, ou plutôt la démission, il s’agira de votre seul moyen de refuser une mission. je vous couperai les vivre, et nous iront chacun de notre côté, sans représailles. L’autre moyen serait de me trahir, auquel cas je planterai votre tête au sommet de l’Empire State Building ; rien de personnel, simplement les traites sont la pire gangrène qui puisse exister en ce monde et je ne peux me permettre d’en laisser vivre, ne serait-ce que pour mon image. Maintenant, la partie pécuniaire : 45.000 par mois plus 15.000 par mission, d’accord, plus des primes d’efficacités si les missions sont accomplies avec rapidité et efficacité, le montant et le mérite restant à ma discrétion ; ainsi que de potentielles augmentations. Enfin, si je vous interromps dans l’un de vos contrats, il y a deux cas de figure : Où vous pouvez le reprendre par la suite, et rien ne se passe, où quelqu’un l’a avant vous et je vous dédommage de l’intégralité de la prime que vous auriez du toucher. Pour conclure sur vos petits secrets, gardez-les pour l’instant, mais si nous devons collaborer ensemble, il est nécessaire que je connaisse l’étendue de vos capacités pour vous employer au maximum de ces dernières. Qu’en pensez-vous ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk] Empty
MessageSujet: Re: Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk]   Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk] Icon_minitimeVen 12 Oct - 19:49

Artyom avait beaucoup de question et ces questions attendaient toutes des réponses et il espérait qu’Aaron jouerait le jeu. Il lui est parfois arrivé que ses clients ne respectent pas le contrat établi et ces derniers nourrissaient désormais les poissons pour les plus chanceux. Bizarrement, il sentait que la personne qui risquait de barboter avec les poissons n’étaient pas forcément son interlocuteur. Il était nerveux, cette rencontre se passait pour l’instant bien mais quelque chose le mettait mal à l’aise, quelque chose venant d’Aaron. Méfiant, il attendit que l’homme réponde et il fut plutôt content du résultat. Tandis que l’homme parlait, Artyom analysait ses réponses. Son futur employeur comptait mettre en route une organisation mafieuse et tout ce qui peut en découler. Aux primes de risques, Aaron parla de possibles cadeaux à son égard qui ne serait pas forcément des devises, choses dont il n’était pas spécialement friand mais bon, au moins il pouvait recevoir des bonus. Pour ce qui était de ses congés, c’était râpé, mais de ce qu’il disait, Artyom avait l’impression que ses services ne seraient pas forcément employés régulièrement et tant mieux d’ailleurs. Au moins comme ça, il pourra passer plus de temps avec Reilly.
Ensuite, Aaron fut clair, les missions lui seront imposées pour éviter des fuites potentielles. Artyom respectait ça même s’il redoutait les missions qui pouvaient aller à l’encontre de son éthique personnelle. Viens enfin une partie légèrement moins plaisante : son départ en retraite. L’homme signala à Artyom qu’il ne valait mieux pas le trahir car cela pouvait être fortement douloureux. De toute manière, le russe n’avait jamais trahi la confiance de ses patrons. Ensuite, Aaron accepta le salaire que le mercenaire demandait ainsi que de le dédommager si jamais il est obligé d’abandonner un contrat en cours.
La messe était dite, Artyom n’avait rien d’autre à demander et tout semblait lui convenir en surface, il espérait juste que si jamais il gratte un peu, il ne tomberait pas dans une fosse remplit de merdre. Lorsqu’Aaron finit de parler, Artyom se leva de sa chaise, s’approcha de lui et lui tendit la main.


« - Marché conclu. Vous m’avez à votre service, du moins une sorte de pré-service. Avant de réellement officialisé notre relation professionnel, j'aimerai un contrat écrit avec toutes les petites lignes dont vous ne m'avez sûrement pas encore parlé et que je risque de découvrir à mes dépens. Et puis comme ça, j'aurai un support pour donner du boulot aux syndicats des dockers New Yorkais. »

Artyom rit légèrement à cause de son allusion puis recula ensuite de quelques pas et reprit :

« - Maintenant que vous êtes presque mon patron je vous montre une particularité que j’ai développé avec mon intangibilité. »

A peine avait-il fini sa phrase que Artyom se rendit invisible.

« - Alors dites-moi, ça vous plait ? »
Revenir en haut Aller en bas
Sébastian von Orchent
Neutre Delta
Sébastian von Orchent


Messages : 1258
Date d'inscription : 01/04/2012
Age : 29

Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk] Empty
MessageSujet: Re: Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk]   Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk] Icon_minitimeDim 14 Oct - 22:27

Artyom était méfiant : trop de question pour si peu de réponse, la peur de la trahison, de la manipulation… Aaron Adams était une ombre, un fantôme, il n’avait pas d’existence ni de visage, il ne pouvait être tué ou vaincu. Mais savoir que Charon était rancunier et vindicatif était bon à savoir : dans l’hypothèse d’avoir à se débarrasser de lui, chose plus probable s’il essayait de le doubler que pour son incompétence, il ne faudrait pas le rater. Cela ne posait aucun problème à Sébastian : il regretterait presque la perte de l’homme lui-même que celle de ses compétences, chose rare.

Arty savait qu’il était face à plus fort que lui, et s’il avait su que ses pensées pouvaient encourager le Léviathan à mettre un terme à leur contrat dès maintenant, et ce de la plus violente des manières, il aurait comprit à quel point il était piégé ; mais Sébastian n’avait pas l’intention de se débarrasser de lui, pour l’instant. Ce jeune homme avait un potentiel, et n’envisageait que de répliquer, et non de trahir le premier. Quelque part, c’était également faire preuve de clairvoyance, ou de paranoïa, mais dans les deux cas, c’était un plus, du point de vu du Sombre Voyageur.

Les réactions de ce qui était désormais son employé étaient intéressantes. Le mercenaire n’était pas forcément friands des possessions matérielles que pouvait rapporter la pègre, ce qui l’intéressait le plus, c’était l’argent, même s’il ce contentait de ce qu’on lui donnait en supplément. Soit, Sébastian pourrait jouer là-dessus : action et part dans des trafiques divers, de nouveaux revenus « participatifs », ce n’était pas inenvisageable. Là où Charon marquait un point, c’était qu’il serait employé intensément, mais pas tout de suite : Adams devait déjà constituer ses forces, ensuite il agirait et ferait appel à elles. Combien ? Un mois ? Deux ? Trois ? Dans combien de temps Hadès serait fin prêt pour le sang ? Aucune idée, mais Artyom ne recevrait pas sa première mission, selon toute probabilité, avant deux ou trois mois. Il allait gagner 80 ou 120 mille dollar avant de devoir agir, c’était plus que bien payé, mais même lorsque viendraient les missions, Charon avait trouvé le moyen de combler son faible salaire et pourrait peut-être gagner plusieurs centaines de milliers en un seul mois.

Il pourrait gâter sa « Reilly », avec cela.

C’était très intéressant à écouter, les pensées de ce cher Mr Volk : il comprenait parfaitement la politique d’Adams et pourquoi il agissait ainsi, preuve qu’il réfléchissait, et si lui-même n’aurait pas forcément agit ainsi, il l’acceptait, non sans une légère frayeur sur le fait que cela pouvait aller à l’encontre de ses principes. Pour s’attirer l’estime puis la confiance de son agent, Sébastian allait devoir composer avec cela : pas de dommages collatéraux dans les missions impliquant Charon. A loisir.

Le russe n’avait jamais trahit ses patrons, louable, sauf qu’il y avait un début à tout, même si cela n’avait pas l’air d’être le genre, trop professionnel et intelligent pour cela, et qui plus était, Arty prenait très au sérieux les menaces de douleurs. Faust été un bouché, Adams, lui, c’était un politicien, mais tous partageaient les pouvoirs donnés par le Léviathan, et conduire une âme aux Enfers pour la tourmenter à jamais était parfaitement dans ces capacités.

Derrière le masque, Sébastian sourit à une charmante pensée de son comparse : s’il grattait la surface, tomberait-il dans une fosse à merde ? Non, pas à merde : s’il grattait la surface, s’il allait plus loin que le masque, il aurait droit aux Enfers et aux crocs d’un milliard de créatures durant autant d’années.

Il s’avança pour une nouvelle poignée de main, aimable à lui, le Sombre Voyageur ne lui refusa pas la politesse, se levant pour lui serrer la main, sachant qu’il n’avait le temps de pénétrer trop en profondeur l’esprit, il ne tenta même pas de le faire.

« - Marché conclu. Vous m’avez à votre service, du moins une sorte de pré-service. Avant de réellement officialisé notre relation professionnel, j'aimerai un contrat écrit avec toutes les petites lignes dont vous ne m'avez sûrement pas encore parlé et que je risque de découvrir à mes dépens. Et puis comme ça, j'aurai un support pour donner du boulot aux syndicats des dockers New Yorkais. »

- Fort bien, Charon, cependant, avant de faire intervenir nos amis de la Mafia, j’aimerai que vous considériez ceci : je vais me tailler un territoire, et une telle entreprise nécessite un secret des plus absolus, pour votre sécurité comme la mienne. Laissez-les croire que je n’existe pas, car lorsqu’ils découvriront que j’existais, il sera trop tard. Cette discrétion fait parti du contrat. Pour une trace écrite de ce dernier, je vous donne rendez-vous demain à la même heure, ici même, sans test, puisque vous les avez tous réussis. Le contrat vous sera remit, vous n’aurez plus qu’à le lire et à le signer.

« - Maintenant que vous êtes presque mon patron je vous montre une particularité que j’ai développé avec mon intangibilité. »


Charon avait une idée derrière la tête, et si Sébastian n’aurait put lire dans celle-ci, il aurait en effet été très surprit par la disparition de son agent.

- Intangibilité et invisibilité… Magnifique, Charon, tout simplement magnifique. Un véritable spectre, insaisissable, inarrétable, aussi discret que mortel, s’exclama-t-il, réellement impressionné et satisfait par son intuition concernant le mercenaire. Je suis sure que vous mériterez vos primes, et je suis flatté de la confiance que vous me portez. Je tâcherai qu’elle soit réciproque, le moment venu. Mr The Ferryman, je suis sur que notre collaboration nous serra à tout les deux profitable, et je dois avouer que vous être très prometteur. Vingt-quatre heure, ici même, pour signer le contrat. A bientôt…

Hors Jeu:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk] Empty
MessageSujet: Re: Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk]   Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk] Icon_minitimeDim 4 Nov - 21:33

Finalement, Artyom s’était inquiété pour rien, le rendez-vous s’était parfaitement bien déroulé et les termes oraux lui convenaient. Désormais, il fallait attendre le lendemain pour avoir les papiers qu’Artyom avait demandés à son employeur et finalisés leur partenariat. Lorsqu’Aaron se tut, le mercenaire s’inclina légèrement devant l’homme et lui dit qu’il prenait alors congé. Ainsi fait, le russe tourna le dos à Aaron et sortit de l’appartement. Il ne lui fallut que quelques minutes pour sortir de l’immeuble, enlevé son masque pour mettre son casque et enfourché sa moto avant de la démarré. Il était très tard mais ce n’est pas pour autant que les rues de New York étaient vides. La ville avait sa propre vie nocturne possédant un large choix de bar, boite de nuit et autre lieu de débauche pour la populace locale. Le mercenaire ne s’attarda pas et rentra directement chez lui s’assurant au préalable que personne ne le suivait. La confiance qu’il portait à son employeur était tout de même limitée et de toute manière, Artyom a toujours été très prudent.
Après avoir garé sa moto dans le parking de l’immeuble, le mercenaire russe se rendit directement à son appartement, une fois entré, il se déshabillait rapidement laissant ses affaires négligemment à leur point de chute. Le mercenaire russe ouvrit l’une des nombreuses caches d’armes dissimulés dans son appartement et y entreposa les explosifs qu’il avait récupérés quelques heures auparavant. Puis, lorsqu’il avait terminé, il se jeta sur son lit. Artyom resta sur le dos quelques minutes sans bouger avant de s’étirer lentement puis il bailla bruyamment avant d’éteindre sa lampe de chevet et se laisser tomber dans les bras de Morphée.

Le lendemain Artyom se réveilla en pleine forme alors que son réveil déclencha la station Krock et remplit son appartement d’une musique new rock que le russe appréciait de plus en plus avec le temps. Le russe prit ensuite une douche bien froide, s’habilla avant de descendre au café français qui siégeait de l’autre côté de la rue. Il prit tranquillement son petit déjeuner : un pain au chocolat avec une tasse de chocolat chaud, Artyom n’avait jamais aimé le café par contre le chocolat était son péché mignon. Lorsqu’il termina son casse-croute, le russe se dirigea vers Central Park, un lieu dans lequel il adorait flâné là-bas la plupart du temps où il n’avait rien à faire. Le mercenaire essaya ensuite de faire dérouler le temps le plus rapidement possible afin que le soir pointe le bout de son nez tout aussi vite.
Finalement, après de nombreuses heures le soleil se coucha enfin et cela faisait presque 24h depuis que le russe avait quitté son futur patron. Lorsqu’il rentra à nouveau dans l’immeuble qui servait de lieu de rendez-vous, Artyom réinspecta le bâtiment au cas où son futur employeur voulait le "tester" à nouveau et il fut soulager de voir que ce n’était pas le cas. Quelques minutes plus tard, Artyom toqua à la porte de l’appartement avant de rentrer. Le salon n’avait pas changé, la scène non plus, Aaron arborant son masque blanc et son costume était assis sur son fauteuil. Artyom s’approcha d’Aaron et tendit la main, d’une part pour lui serrer la main et d’une autre part pour obtenir les papiers qu’il lui avait demandé. Tout en tendant son bras, le russe ajouta :


« - Bien le bonsoir patron. Cela ne vous gêne pas si je prends le temps de lire mon contrat ? »
Revenir en haut Aller en bas
Sébastian von Orchent
Neutre Delta
Sébastian von Orchent


Messages : 1258
Date d'inscription : 01/04/2012
Age : 29

Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk] Empty
MessageSujet: Re: Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk]   Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk] Icon_minitimeMer 7 Nov - 19:57

Un cycle solaire c’était écoulé, et Aaron Adams n’avait pas changé. En même temps, Sébastian lui-même n’avait pas changé depuis près soixante-quinze ans, soit environ vingt-sept milles trois cent soixante-quinze cycles solaires, et il en resterait ainsi jusqu’à ce que son contrat se termine, soit potentiellement à jamais. Le Sombre Voyageur n’était donc plus à un jour près.

Cependant, son sens de la mise en scène lui avait fait refaire exactement pareil qu’à la première rencontre, à quelques détails près : plus de tests, tout du moins plus de tests aussi grossiers que des explosifs, c’était inutile puisqu’Artyom était déjà son allié. Outre cela, Adams attendait avec exactitude à la même place, ayant simplement rajouté un bureau lourd de chêne, à l’égale de celui de son embuscade envers Surion, les bombes à clous en moins, pour y déposer le dossier. En réalité, transporter l’attirail de ses recrutements théâtraux n’était pas le plus dur, une camionnette de transport achetée et un déplacement du même mobilier d’une fois sur l’autre, rien n’était plus simple.

Ecoutant Charon dès que ce dernier pénétra l’immeuble, Sébastian fut amusé de le voir chercher de nouveau test ; ils étaient l’un et l’autre suffisamment intelligents pour savoir que cela aurait nuit à leur entente, et que l’autre le savait pertinemment. Ainsi, le Sombre Voyageur ne dit rien, laissant son employé venir à lui, se levant pour lui serrer la main sans un mot, un simple hochement de tête accompagnant son geste.

Il avait fait rédiger le contrat par Vince durant la journée, à l’ordinateur, imprimant le résultat qui siégeait désormais sur le bureau devant lui.

- A votre guise, répliqua poliment Aaron lorsqu’Artyom en demanda la consultation.

Il avait supervisé l’écriture, et n’avait pas essayé de monter une arnaque ; ce n’était pas dans son intérêt.

Tout était comme convenu : 45.000$ américains par mois, reversés en trois fois, tous les 10, 20 et 30, plus 15.000 par mission au-delà de la première, et des primes d’efficacité à la discrétion de l’employeur ; pas de vacances ou de congés, un coup de téléphone, une convocation et Charon devait arriver dans les délais ; remboursement d’éventuelles pertes de cibles sur d’autres contrats, le tout sur l’intégralité de la prime ; mission de tous types, immédiate ou sur le long terme, entièrement à la discrétion de l’employeur ; impossibilité de refuser une mission à moins de démissionner, auquel cas il n’y aurait aucun versement de plus ou de prime de départ, mais l’assurance de l’absence de représailles ; possibilité de travail en équipe, sachant qu’il n’y aura aucune variation de salaire en un tel cas ; possibilité d’évolution de salaire ainsi que de responsabilité ; moyen pour l’employeur de prendre contact à n’importe quel moment avec son employé, mais pas l’inverse ; enfin, en toute logique, l’interdiction de s’en prendre à Adams ou l’un de ses agents assermentés.

Le tout était une simple feuille, proprement pliée dans une enveloppe.

- Alors ? demanda-t-il simplement quant Artyom Volk eut finit de lire.

A moins qu’il n’ait changé d’avis en 24h, ce qui ne semblait pas être le cas, le Léviathan s’en étant assuré durant leur bref contact, The Ferryman n’avait rien à refuser ; Sébastian attendit cependant qu’il confirmât qu’il n’avait rien à redire avant d’enchainer.

Sortant une simple pièce de sa poche, il la lâcha nonchalamment à Artyom ; c’était une simple pièce de fer, marquée d’un côté de trois têtes serpentines dont les cous se rejoignaient et de l’autre d’un masque anonyme comme celui qu’Adams portait.

- Il s’agira de la seule signature entre nous ; apposez votre sang sur ce médaillon et conservez-le, si un jour nous avons des doutes sur votre allégeance, il nous suffira de vérifier. Il vous suffira de le montrer pour que mes agents et moi-même vous reconnaissions comme l’un des nôtres. Je me réjouis de nos futures collaborations, Monsieur Charon. Je vous recontacterai quant j’aurai besoin de vos talents, et jusque là, les versements vous seront fait normalement. Conservez ce papier, ma mémoire se chargera aisément de me rappeler les termes de notre contrat, à moins que vous ne préfériez que j’en conserve un également. Je n’aime pas m’encombrer de preuves, mais pour vous, je peux faire un effort. Vous pouvez disposez, mais j’aimerai que vous me rendiez un service : ne vous faites pas tuer en mission, ce sera du gâchis. Bonne continuation.

Attendant qu’Artyom soit parti pour se lever, Sébastian alla ensuite jusqu’à la fenêtre, contemplant la ville qui ne dort jamais. Bientôt… Bientôt il aurait assez d’éléments pour mettre en œuvre son plan. Charon faisait parti des premières pierres, et des rares qu’Aaron Adams aurait aimé ne pas laisser sous les fondations ; s’il était capable de survivre aux évènements à venir, Artyom Volk serait récompensé à la mesure de ses talents. Combien de mois avant que tout ne soit près ? Le Sombre Voyageur n’en savait rien, mais face à son éternité, il ne pouvait dire qu’une seule chose : bientôt.

RP TERMINE pour Sébastian
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk] Empty
MessageSujet: Re: Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk]   Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Lorsque le Passeur se jette dans la Gueule des Enfers [PV : Artyom Volk]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
X-men RPG :: Hors Jeu :: Topics Terminés :: Ailleurs-
Sauter vers: