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 Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink]

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MessageSujet: Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink]   Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink] Icon_minitimeSam 7 Juil - 12:48

Bon. Votre correspondante n'est plus disponible, veuillez rappeler ultérieurement. Blink avait marmonné quelques mots confus, parlant "d'Apocalypse" en demandant où il était. Anna n'aimait pas trop ce genre de nom ou surnom... Avec un pseudonyme pareil c'était sûrement un acolyte de Magnéto, et si elle le connaissait, elle était peut-être bien un acolyte de Magnéto aussi. Mais la moto volante ? Avec le recul, ça n'avait pas de sens. Du peu qu'elle avait vu de l'intérieur de la machine, ce n'était pas du tout un moteur standard, et même avec sa capacité unique à comprendre rapidement quelque chose de complexe, ça ne lui disait absolument rien du tout. Alors quoi, d'où sortait-elle ? Ce n'était déjà pas une extra-terrestre, vu qu'elle ne semblait pas surprise par le fait d'être sur Terre ou autres.

Mais la Confrérie semblait improbable. Déjà de base la Confrérie n'aimait, en général, pas trop la technologie et préférait se reposer sur ses pouvoirs mutants... Donc pourquoi auraient-ils développé ce genre de machinerie high-tech ? Et surtout s'ils l'avaient fait ils s'en seraient probablement servi pour bombarder la ville, et non pour voltiger en centre-ville l'air de rien.

La réflexion de la PDG fut interrompue par le fait que son interlocutrice venait de tomber dans les pommes. Là, c'était le drame : il y avait bien du matériel de premiers soins, et quelques médicaments, dans les labos de Norwood... Mais elle n'avait pas de scanner ou d'IRM ou quelque chose permettant de déterminer si elle souffrait de blessures plus sérieuses, et d'un autre côté, même si elle avait eu une machine à IRM, elle n'aurait probablement pas trop su comment interpréter les images, n'étant pas médecin. Elle se retrouvait donc avec un choix à faire, un choix plus que difficile, pour elle c'était le choix entre Peste et Choléra.

Soit elle amenait Blink à l'Institut. Mais... Pour la brune c'était clair : elle ne reverrait jamais Blink, de plus elle risquait elle-même de se faire blesser si elle insistait pour l'accompagner. Ou alors elle amenait Blink à l'hôpital. Mais là, le BAM mettrait la main sur elle, et pour la PDG c'était tout aussi clair que pour l'Institut : la mutante rose se ferait enfermer quelque part une fois soignée et Anna ne la reverrait jamais. Tant pis, elle réfléchirait en route, il fallait à tout prix sortir la blessée de là et prendre de l'avance : chaque seconde gagnée était précieuse.

La directrice chargea donc la mutante inter-dimensionnelle sur une table roulante en métal, normalement conçue pour transporter des éprouvettes et produits chimiques, avant de la transférer (une fois remontée dans le parking) dans une voiture. Autant dire que le transport en moto était inenvisageable.


- Ta soeur, les clés...

Grommelant, fulminant même, la PDG reprit l'ascenseur pour remonter dans son bureau où étaient les clés de la voiture ; elle s'en servait rarement et ne les avait du coup pas sur elle en permanence. Mais malgré le fait que cet aller-retour dans l'immeuble l'énerve au possible, ce fut pourtant ce qui la "sauva" de ce choix abominable entre Institut et BAM.... Car alors qu'elle fouinait dans son propre tiroir pour retrouver les clés, elle tomba sur une carte que lui avait remise un certain Erasme Dorian Hobbes une petite semaine auparavant...
Le type, étrange au possible, se vantait de participer à une sorte de "club" fait des plus riches puissants et influents, mais il était aussi un mutant. L'insolite personnage avait laissé échapper le fait qu'il guérissait à très grande vitesse... Peut-être avait-il une solution moins contraignante et dangereuse pour Blink ? L'adresse était en tout cas sur la carte, et ce fut la destination choisie par la brune.

Ce fut ainsi qu'une vingtaine de minutes plus tard, Anna se retrouva devant l'entrée du bâtiment. C'était... Un manoir ? Et encore le terme était faible, l'endroit était immense, il y avait même des types qui allaient garer votre voiture comme dans les hôtels de grand luxe. Clairement, quand Erasme disait que le Club était constitué des personnes les plus riches et influentes il ne plaisantait pas.
S'arrêtant devant l'entrée, et alors qu'un des domestiques s'approchait, Anna sortit du véhicule en montrant la carte qu'on lui avait donnée.


- Dorian Erasme Hobbes. C'est lui qui m'a dit de venir ici. Grand, traits fins, cheveux mi-longs noirs, l'allure d'un goth qui ne s'assume pas, j'ai besoin de savoir s'il est là, et s'il est là il faut me le ramener je vous prie. Maintenant !
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink]   Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink] Icon_minitimeDim 8 Juil - 17:42

C’était donc cela, le HellFire Club. Les riches et les puissants du monde étaient invités à se détendre dans le très sélect Club des Damnés, devenant les pions d’un échiquier secret et intemporel, le Cercle Intérieur. Dominer le monde était leur but, l’argent et le trafique d’influence, leurs moyens ; dominer le monde, c’était d’un banal. Quel cruel manque d’imagination.

Sébastian avait presque pitié de ces gens qui courraient après une chimère, tout en les comprenant néanmoins : à chacun son rêve. Ses désirs à lui étaient bien moins provinciaux : aimer, il ne demandait qu’à retrouver son aimée. Bon, cela passait par la tromperie, la manigance et le meurtre, certes. Il ne valait pas mieux qu’eux, probablement. D’un autre côté, il s’en moquait éperdument : chacun d’eux courrait après un objectif irréalisable, et s’il faisait le mal à l’état sanglant, eux le faisaient plus insidieusement. Ils étaient faits pour s’entendre, pour coopérer.

L’échiquier ce mettait peu à peu en place autour de lui, de façon assez littérale, il fallait bien l’avouer. Sebastian Shaw était le Roi Noir, Chris Witman le Roi Blanc. Les deux rois étaient présents sur le plateau. Ils avaient tous leurs pions ; pour l’instant, l’un comme l’autre, si tant est qu’ils communiquent malgré leurs positions antagonistes, voyaient en lui un pion noir. Noir oui, mais un pion, certainement pas. Il attendait patiemment son épreuve de force, pour pouvoir prendre en importance ; ensuite, seulement ensuite, il entrerait véritablement dans la danse. Les fous, il était déjà dans la danse ; ici et maintenant, avec une lenteur imperceptible, ses plans ce mettaient déjà en place. BAM, Confrérie, Institut, Maraudeurs, même le HellFire Club n’échapperait pas aux manigances du Sombre Voyageur. Certains croyaient que Dieu avait un plan pour le monde ; en tout cas, le Léviathan, lui, en avait un. Et il était bien loin des objectifs du Club des Damnés. Leur alliance était le jeu de circonstance, même s’ils allaient lui simplifier la tâche. Lui simplifier la tâche car ils étaient de puissants alliés et disposaient de vastes fonds et réseaux d’influence. Surtout, ils étaient aptes à l’aider dans sa vendetta personnelle face à Sinistre et ses Maraudeurs. Les HC était bien renseigné sur eux, mieux que Mewen, ex-maraudeuse en herbe que lui-même avait retournée contre son ennemi.

Plongé dans ses pensées, assit dans le salon de printemps, Sébastian von Orchent planifiait l’avenir comme une araignée tissait sa toile. Une fois Sinister mort et dévoré, il aurait les mains libres ; forger des alliances au sein du Cercle Intérieur serait la première chose à faire, ensuite de quoi il pourrait passer dans les parties actives de ses machinations. Le temps approchait. Il sourit à cela.

Assis dans un fauteuil à haut-dossier en plein milieu d’une bibliothèque, il attendait patiemment son ordre de mission. Vêtu comme à son habitude d’un costume sur-mesure noir, toujours aussi pâle de peau et jeune physiquement, avec ses traits marqués et ses yeux marron, ses cheveux noirs mi-long, il attendait patiemment de savoir qui serait sa cible cette fois.

Le Léviathan considérait cette mission comme déjà accomplie, et voyant plus loin, alors que le Sombre Voyageur se méfiait de l’idée tordue que pourrait avoir Shaw. C’était un adversaire de taille donc mieux valait se méfier.

Il se passa quelque chose, Sébastian le senti. Enfin, l’Entité le senti.

- Monsieur, on demande Dorian Hobbes à l’entrée ; une jeune femme, affolée.

ANNA

Merde, Anna Howlsbridge, il l’avait oublié celle là. Il allait devoir revêtir sa peau de jeune crétin idéaliste, pas forcément le mieux.

Sans un mot, il se leva, quittant la pièce pour se retrouver à l’étage d’un grand hall, dont deux escaliers transversaux permettaient d’accéder à l’étage précédent. Lorsque l’on entrait dans le manoir du Club des Damnés, on voyait un magnifique hall haut de deux étages, décoré de nombreux tableaux représentant les membres passés et actuels du club. Auprès le hall qui pouvait aisément servir de salle de réception tant il était disproportionné, un couloir continuait vers l’intérieur du bâtiment et deux escaliers transversaux montaient à l’étage.

Ce qui gênait plus Sébastian, c’était la photo en noir et blanc accrochée dans l’entrée qui le représentait, en 1936. Aucune date n’était inscrite, mais le tableau n’était pas des plus récents ; le Club de Londres, il y avait été invité. Hors ce détail gênant, il descendit les marches sereinement, alors qu’on majordome faisait entrer Anna Howlsbridge.

Prenant son plus beau et plus crétin sourire, Erasme accueillit son invitée avec une joie de vivre qu’il n’avait plus.

- Mlle Howlsbridge, qu’elle plaisir de vous revoir. Bienvenu au Club des Damnés ; que puis-je pour vous ?
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MessageSujet: Re: Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink]   Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink] Icon_minitimeDim 8 Juil - 19:33

Le majordome était parti chercher monsieur Hobbes... "Sir" Hobbes plutôt. Bien... Blink semblait toujours inanimée à l'arrière de la voiture. Elle respirait, c'était déjà bon signe, mais impossible de dire si son cerveau fonctionnait encore, avait été endommagé, ou pire encore. Bon, plus qu'à attendre. Anna détestait ça. Pas qu'elle soit impatiente ou quoi que ce soit, mais à chaque minute l'état de la mutante pouvait empirer ou pire encore, devenir critique. Restait à espérer que le grand brun avait une solution, car dans le cas contraire les alternatives n'étaient pas brillantes. Livrer la nouvelle arrivante aux prisons haute sécurité du BAM, ou aux cages dorées de l'Institut... A part en jouant à pile ou face elle était incapable de déterminer quel choix serait le pire des deux.

Afin de se calmer, elle sortit de son sac les deux sphères de titane qu'elle avait en permanence sur elle, les faisant tourner l'une contre l'autre dans sa paume, à la manière de ces boules de relaxation chinoises. Le son du frottement entre les deux objets métalliques, comme un léger sifflement, et la sensation de les contrôles, l'ensemble la calmait. Elle n'avait justement trop pu déterminer pourquoi. Peut-être...

- Monsieur Hobbes vous attend, Madame, l'interrompit le type qu'elle avait envoyé chercher Erasme.

Et merde. Il n'aurait pas pu se déplacer et venir lui-même ? Bon... La brune s'avança, glissant un billet de 100$ au domestique, lui signalant avec l'air le plus sérieux du monde :

- Si cette voiture est déplacée, je vous mets en orbite.

Elle entra ensuite en trombe, les sphères de métal toujours dans la main, ne prenant même pas garde à l'aspect luxueux, presque excessif des lieux. Pour l'instant, autant le dire clairement, elle n'en avait que faire du grand luxe du Hellfire Club. Apercevant celui qu'elle cherchait, elle l'attrapa directement par l'épaule avant de le tirer vers l'extérieur d'une poigne étonnamment solide, même si bien entendu par rapport à la force du Léviathan c'était bien peu. C'était solide pour une humaine disons. Sans faire de courbettes ou autres, elle alla directement aux faits :

- Vous avez dit être mutant, je sais que vous êtes influent, donc vous avez sûrement ce que je cherche.

Passant la porte, elle fit un bref sourire au majordome, continuant de traîner Von Orchent vers la voiture. Une fois arrivés devant, elle ouvrit la porte arrière, montrant la mutante rose qui était encore étendue sur le siège arrière.

- Il me faut quelqu'un capable de soigner une mutante, efficacement, et sans poser la moindre question qui ne serait pas purement médicale. Et rapidement.

Bien... Restait à voir quel serait le prix à payer, ce serait en plus un calcul à faire rapidement, car il était clair et net pour elle que "Sir" Hobbes ne ferait pas ça gratuitement par simple bonté d'âme... Et que demanderait-il en échange ? Selon le prix qu'il demandait il pourrait être plus intéressant pour Anna de ramener la voyageuse dimensionnelle autre part, qui à devoir prendre des risques calculés. A vrai dire, elle ne savait même pas quel genre de prix ce type pourrait bien demander, et c'était quelque part, justement, ce qui l'effrayait le plus : avec le recul elle commençait à réaliser que si l'Institut et le BAM étaient des problèmes connus, Hobbes en revanche était une source potentielle de problèmes inconnus, et possiblement inquantifiables.

Restait à espérer qu'elle n'aurait pas besoin d'utiliser l'intimidation, car très franchement, elle doutait que de l'intimidation ne fonctionne sur ce genre de type...
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink]   Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink] Icon_minitimeLun 9 Juil - 0:13

Pas de formalités, pas de baisemains, même pas de bonjours ; il lui avait manqué ou quoi ? Anna fonça droit sur Erasme pour le saisir par l’épaule, avec une force appréciable. Sans la peau de Démon, la force de Sébastian était celle d’un humain suivant un entrainement physique régulier, même si l’entrainement était d’un régulier espacé et que c’était surtout la pratique qui l’entretenait, ce qui fit qu’il n’opposa pas la moindre résistance .

- Vous avez dit être mutant, je sais que vous êtes influent, donc vous avez sûrement ce que je cherche.

- Moi aussi, je vais bien, je vous remercie de poser la question, dit-il, pour faire de l’humour comme en véritable sarcasme.

Mais c’est qu’elle l’entrainait à l’extérieur ! Il avait un rendez-vous d’importance et visiblement, Anna avait une affaire pressante à lui confier ; le choix fut vite fait.

SUIS-LA

Franchissant le seuil, la PDG de Norwood lui déclara qu’elle avait besoin de quelqu’un capable de soigner une mutante sans poser de question indiscrète ; la mutante allongée sur le siège arrière était inconsciente, et avait un aspect bien étrange. Un mètre soixante-dix environ, visiblement gymnaste à ses heures du fait d’un corps sculpté, mais avec une peau et des cheveux roses ; très, peace and love, comme mutation. Elle était vêtue d’une tunique verte moulante au buste et volante aux jambes, qui ne venait pas de NY. Elle avait également des égratignures et des brulures un peu partout. Intéressant.

Le Léviathan avait d’infinies connaissances en anatomie, puisqu’il créait des organismes, ce qui était d’une grande aide pour la torture, mais pouvait également l’être pour des soins.

C’EST HORS DE QUESTION

Bon, dommage.

Anna semblait attendre quelque chose, et Erasme la regarda avec un air confus.

- Merde, elle a l’air mal en point… Une clinique privée sa vous va ?

Il allait devoir prendre un très gros risque pour aider la mutante ; il allait mélanger vie légale et vie illégale. Pas le temps de savoir si le HC avait une clinique privée, Sébastian allait devoir jouer du trafique d’influence encore une fois ; sauf que cela impliquait de ses présenter à des Mafieux sous son véritable nom. Merde, il avait parfaitement réussi jusque là à garder Hobbes parfaitement blanc.

Il n’allait cependant pas laisser Anna en plan, cela ne collait pas à son rôle. Et le Léviathan ne voulait pas aider, vraiment pas ?

L’ESSENCE POURRAIT GUERIR D’AUTRES ETRES QUE TOI, MAIS LE PORTAIL N’EST PAS SUFFISAMMENT GRAND POUR CELA. DE PLUS, TON POUVOIR DEPEND DE L’ESSENCE, ET IL EST HORS DE QUESTION DE LA GASPILLER DANS DES ETRES INSIGNIFIANTS.

Au moins, c’était dit.

- Montez et passez-moi un téléphone ; je prends le volant.

Si elle voulait de son aide, Anna n’aurait pas à hésiter. Une fois installé, Erasme démarra ; il s’engagea dans la circulation certes un peu vite, mais avec une conduite assurée. Se faisait à lui-même la réflexion que le téléphone que lui donna Anna devait également être apte à garer la voiture tant il y avait d’options inutiles dessus, il clapota un numéro rapidement. Il n’était pas bête, il n’appellerait pas directement Vince, s’eut laissé son numéro. Il appela directement son destinataire.

- j’aimerai parler à monsieur Franchetti, s’il vous plait.

Franco « Frank » Franchetti, lui connu sous le pseudonyme de « les enfants aussi », un parrain de la Mafia Italienne. Il avait un hôpital rien que pour pouvoir soigner ses gars en toute discrétion, et faire quelques trafiques de stupéfiants aussi.

- Comment cela il est occupé ? Bah dites lui que j’amène une amie dans le besoin. Qui je suis ? Un ami. Le zoo, je suis aller voir les ours avec son neveu, à Central Park !

Phrase anodine signifiant pourtant beaucoup : Franchetti avait une fin particulièrement spectaculaire pour les traitres dans ses rangs, à savoir les enduire d’anisette et les lâcher dans l’enclos des ours polaires, au Zoo de Central Park. Selon la rumeur, les chiens adoraient cela. Pour l’avoir vu en pratique, les ours aussi. Seuls les membres de l’organisation de Franchetti savaient cela, ainsi qu’un mercenaire assez âgé pour connaitre Frankie depuis prêt de quarante ans. Le neveu en question était l’exécuteur, c’est-à-dire le tueur à gages attitré du parrain. Faust avait déjà collaboré avec lui à plusieurs reprit.

- Merci de votre compréhension, j’aimerai un chariot d’urgence aussi, j’ignore dans quel état est la patience.

Il raccrocha et rendit son appareil à Anna.

Et dire qu’il faisait si bien celui qui s’inquiétait ; il n’avait aucun mérite, il fallait bien qu’il fasse comme s’il était inquiet quant Vince stressait de ne pas voir Pita rentrer à l’heure prévue… à non, il en avait rien à secouer, alors peut-être qu’il était pas aussi inquiet physiquement qu’il voulait le faire croire.


Dernière édition par Sébastian von Orchent le Jeu 12 Juil - 9:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink]   Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink] Icon_minitimeMer 11 Juil - 13:05

La brune ne réagit pas quand Erasme fit de l'ironie, disant bien aller et autres, ce n'était pas le moment pour les mondanités là. Visiblement, son interlocuteur comprit rapidement la gravité de la situation quand il aperçut le corps inanimé de Blink dans la voiture, demandant si une clinique privée pourrait convenir.

- Les cliniques privées sont aussi liées par la loi, il y a intérêt donc à ce que votre clinique ne soit pas du genre à contacter qui que ce soit. Si elle tombe entre les mains du B.A.M. c'est terminé, la partie est finie, game over.

Le type sembla réfléchir un moment, avant de finalement prendre le volant et demander son téléphone à la PDG. Celle-ci détacha rapidement le bracelet pour le passer à Sebastian, qui passa alors un coup de fil pour le moins étrange... Un certain Franchetti, et une histoire de zoo à central park. Clairement, cette "clinique privée" ne semblait pas vraiment être le genre très officiel, vu le vocabulaire pour le moins singulier qui était employé, et quelque part ça convenait très bien à la chef d'entreprise qui voulait garder ça discret. Restait à espérer que ça ne la mettrait pas dans les ennuis avec une sorte de gang de trafiquants de biens médicaux ou autres... Mais c'était toujours mieux que d'être impliquée avec les gangs mutants et anti-mutants en tous genres.

Comme la fois précédente néanmoins, Anna ne se sentait pas... totalement à l'aise, face au Leviathan. Elle n'arrivait pas à qualifier ce que c'était, mais quelque chose chez lui la stressait légèrement, comme une sorte d'instinct féminin inhabituel. Elle ne se focalisa néanmoins pas là-dessus, reprenant son téléphone quand on lui tendit.


- Pff, merci. Je ne voyais pas trop où l'amener sans attirer trop d'attention sur elle, d'autant que son arr...

La brune fut interrompue par le téléphone qui sonnait. Elle sembla instantanément passer en mode "overdrive", surexcitée, remettant son téléphone autour de son poignet et répondant rapidement, pas les mains tremblantes mais presque. Lorsqu'elle répondit, elle avait le souffle presque court, comme si elle attendait une nouvelle primordiale.

- Howlsbridge. ... Oui. ... Merde... ... Combien de pièces ? ... La majorité au moins ? ... Non non c'est déjà excellent. ... Il y a assez pour travailler dessus ? ... Non pas de problème, c'est quelque chose d'inhabituel. ... Stockez les pièces dans les labos des exo-squelettes. ... Oui, on ouvrira une zone supplémentaire. ... Rétro-ingénierie, exactement. ... Je n'en ai aucune idée, pour tout avouer, mais ça promet d'être une avancée primordiale. ... Je vous expliquerai tout ça demain, 15h00. ... Dans la salle de réunion oui. ... Très bien. ... Prévenez tout le monde, il ne faut aucun absent. ... Je ne plaisante pas quand je dis que c'est une avancée primordiale, en comparaison l'invention du moteur à explosion paraîtra ridicule. ... Je n'en doute pas ! ... A vous aussi Andrew.

Raccrochant, la PDG soupira longuement, avec un air pensif. Clairement ces nouvelles semblaient la concerner de près, et une sorte de lueur brillait dans ses yeux, celle d'un enfant à noël, ou de quelqu'un qui a subitement une idée ou un projet d'avenir grandiose.
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MessageSujet: Re: Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink]   Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink] Icon_minitimeJeu 12 Juil - 10:26

Visiblement, ce n’était pas dans la légalité qu’agissait Anna en ce moment présent ; c’était toujours cela de prit, il n’allait pas la conduire dans la légalité non-plus. Mlle Jane Smith à l’arrière intéressait le BAM ? Au moins, Sébastian aurait peut-être une évaluation de ses capacités et de son identité dans les fichiers recherchés.

Alors que la PDG commençait à lui raconter les raisons qui l’avait poussée à chercher son aide, elle fut interrompue par son téléphone, et parla beaucoup trop rapidement pour cacher son intérêt pour le sujet. Une fois la discussion passée, elle soupira longuement, mais Erasme ne dit rien, les yeux rivés sur la route, conduisant à la limite de la vitesse autorisée.

- Je sais que cela ne concerne pas vraiment mais… si je pouvais savoir de quelle complicité je vais être accusé si on nous découvre, cela m’arrangerait, dit-il avec un sourire. son arrivée a quoi ? Parce que, mise à part sa mutation des plus flagrantes, qu’est-ce que Mlle Smith a bien put faire pour attirer l’attention du BAM ?

Sébastian se foutait magnifiquement de quel complicité il avait être accusé : il avait un dossier à peine moins rempli que les pages jaunes de NY, donc une accusation de plus ou de moins… il était déjà bon pour plusieurs passages en chaise s’il se faisait chopper, même s’il considérait cela comme un mauvais moment à passer. Si Erasme semblait enthousiaste, comme un gosse en train de faire une connerie sciemment, le Sombre Voyageur partageait cet enthousiasme dans le sens où Anna Howlsbridge venait peut-être de lui ramener un agent des plus intéressants. Pas qu’il commençait à faire un recrutement, mais disposer de son propre réseau pouvait être utile en tant que membre du Club des Damnés.

Conduisant toujours avec adresse à la limite des limitations de vitesse comme tant de jeunes le faisaient, il avait cependant une maîtrise bien plus grande que ceux de son âge. Il arriva plutôt rapidement à l’hôpital de Franchetti, garant la voiture sans la moindre délicatesse. En sortant, il prit l’imitative de s’emparer de Mlle Smith, la sortant aussi délicatement que possible de sa banquette arrière. Elle y avait été déposée sans véritable attention, et si elle avait des os brisés, ce traitement comme celui de Sébastian risquait de faire beaucoup de dégâts. Mais il n’était pas sensé le savoir, en tant qu’étudiant en politique, pas en médecine.

- Aidez-moi à la sortir, Mlle Howlsbridge, s’il vous plait.

Le plus intelligent dans cette situation aurait été d’aller chercher le brancardier et de déposer directement la mutante dans le brancard, mais encore une fois, s’il agissait avec son sang froid naturel, s’en serait suspect. Une fois la rose dans les bras, il se dirigea droit vers l’arrivée des ambulances.

- J’ai besoin d’aide, cria-t-il arrivé dans les urgences.

AH… CETTE PHRASE… JE N’AURAI JAMAIS CRU L’ENTENDRE DE TA BOUCHE…

Ferme-la, connard.

On vient s’occuper de Mlle Smith, la prenant sur un brancard et l’emportant, avant de venir prendre les identités.

- Erasme Hobbes, l’ami de Frankie Franchetti. J’ai appelé à l’instant.

Cette simple phrase suffit à faire couper court à la discussion, et une fois qu’Anna eut donné un nom, qu’il soit vrai ou faux, on les conduisit jusqu’à une salle d’attente. C’était fais, Sébastian avait donné son identité civile à un mafieux ; de grands risques, si cela se savait, il n’était plus intouchable, car il n’avait plus que le mythe de Faust pour entourer son être de mystères.

Un très gros risque, pour une inconnue et une personne qu’il n’avait rencontré qu’une fois sur ordre de Shaw. C’était tellement stupide, comme son rôle d’ailleurs, qu’il en aurait regretté de l’avoir fait. Mais le jeu devait valoir la chandelle, pour peu qu’il arrive à tirer son épingle ; ce dont il de doutait pas. L’échiquier était en place, et il maitrisait les deux camps pour l’instant. Se débarrasser d’Anna une fois qu’il aurait suffisamment d’information concernant Mlle Smith, puis ce concentrer sur cette dernière. Il allait avoir besoin de Shaw pour mettre hors jeu la PDG de Nortwood, peut-être de Witman. Toujours était-il que la jeune femme avait conduite la mutante dans les griffes de bien pire que ce qu’elle craignait. Comme quoi, dans la vie, c’était parfois plus malin d’être idiot. Enfin, de le faire croire…
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MessageSujet: Re: Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink]   Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink] Icon_minitimeDim 12 Aoû - 19:57

Que... quoi ? Où était elle ? Et que... Les pensées brumeuses de Blink s'éclaircirent d'un seul coup. Elle n'était plus dans l'espèce de laboratoire où sa sauveuse l'avait laissée. Elle avait la vague impression qu'on l'avait déplacé, mais était incapable de dire pourquoi. Elle se rappelait vaguement d'avoir entendu des voix. Sans parvenir à mettre des noms ou des visages sur les paroles qui avaient pu être échangée. Sa tête lui faisait encore mal, ses muscles et son dos étaient toujours douloureux, mais le seuil de douleur était redescendu à un niveau raisonnable. Elle n'était plus un océan de douleur, comme elle l'était quelques... minutes ? Heures ? Jours ? Elle n'aurait pas sur le dire. Pour l'instant, elle se sentait... mieux. Elle avait l'intuition d'avoir assez d'énergie pour utiliser ses pouvoirs si besoin. Mais elle n'avait aucune idée de où aller. Et a vrai dire, elle ne savait pas non plus où elle était. Elle n'avait pas encore ouvert les yeux et dans un réflexe de survie que lui avait enseigné Mr Creed, son maître et quasiment son père, elle avait dès sa reprise de conscience continué à faire la morte. Elle n'avait donc aucune visibilité sur l'endroit où elle se trouvait. Elle se concentra donc sur ses autres sens. L'odorat fut le premier à se manifester. L'odeur du propre, où plutôt des produits nettoyan était très forte. Quelque soit l'endroit, il était nettoyé plusieurs fois par jour. Elle entendit ensuite des bruits. En faisant attention, elle fini par y distinguer le bruit de plusieurs conversation. Le contact de sa peau contre un tissus lui apprit qu'elle était allongé, sur une surface assez meuble, probablement un matelas avec des draps ou quelques chose d'approchant. Elle était donc dans un endroit propre, avec des gens qui parlaient et se souciaient suffisamment de sa santé pour l'installer sur une sorte de lit. Hum. Elle n'aimait pas vraiment cela. D'après son expérience, si quelqu'un avait une tel envie de s'occuper d'elle, c'était pour de très mauvaises raisons. Tout en cherchant à conserver son apparence de personne évanouhis, elle jeta un rapide coup d'oeil. Elle se trouvait quelque part, dans un endroit blanc, carrelé. Les gens y étaient habillé de blanc. Elle était clairement en danger. Il fallait qu'elle se carapate. Elle n'était peut être pas dans sa meilleur forme, mais elle avait l'avantage de la surprise. Il fallait absolument qu'elle en joue. De son rapide coup d'oeil et de ce qu'elle entendait, personne n'était à proximité. Elle avait sentit le froid de l'extérieur. Elle se trouvait donc proche de la sortie. Elle allait donc agir.

Elle agit donc. En un instant, elle passa de la sature allongée sur le dos à debout. Puis, remarquant qu'elle se trouvait sur une sorte de brancard, utilisa son poids pour le propulser, tout en s'affalant dessus. Les freins, si freins il y avait, ne semblaient pas avoir été mit, aussi le brancard se mit il rapidement en branle. Elle distinga rapidement son objectif, à quelques mètres de la. La porte, qui s'ouvrait vers la liberté. Elle n'allait pas utiliser ses pouvoirs. Pour l'instant. Personne ne semblait avoir compris ce qui se passait. Quelques personnes avaient l'air méduser de la voir bouger ainsi. Elle apperçu du coin de l'oeil la jeune femme qui l'avait aidé un peu plus tôt. Hum. Peut être que c'était une erreur que de fuir ainsi. Peut être que la femme voulait l'aider. Ou alors comme elle l'avait pensé, peut être celle ci cherchait elle à exploiter sa personne... Toujours était il qu'elle n'avait plus le temps de réfléchir aux hypothèses. Elle verrait si elle s'était trompé si personne ne l'arrêtait. Et à ce moment, il serrait trop tard pour faire demi tour. C'est alors qu'elle remarqua au côtés de la femme qui l'avait aidé, un homme au cheveux noir, longs. Il était charismatique et d'une certaine façon, assez beau. Mais elle n'avait pas le temps de s'arrêter pour mieux voir... Un homme réagit soudain, bloquant la progression de son chariot. Elle laissa donc son véhicule improvisé, esquiva souplement l'homme qui tentait de la stopper, ce qui lui vallut une nouvelle douleur dans les côtes et au niveau de la nuque, puis entrepris une cavalcade folle vers la porte. Elle avait moins de 5 mètres à parcourir avant d'être dehors. De la, elle pourrait fuir loin....
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MessageSujet: Re: Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink]   Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink] Icon_minitimeSam 18 Aoû - 13:07

Les types demandèrent des informations sur qui elle était et ce qu'il s'était passé... Hors de question de donner trop de détails, surtout avec monsieur Hobbes dans les environs d'ailleurs, mais il fallait tout de même indiquer ce qui était médicalement pertinent. La brune répondit donc aux assistants de ce monsieur Franchetti :

- Femme entre 25 et 30 ans, mutante comme vous pouvez voir, pouvoir inconnu. J'ignore son nom, elle a eu un accident de moto. Elle était consciente après l'accident, mais confuse et un peu incohérente, elle ne savait pas où elle était ni en quelle année on était. Elle a perdu conscience il y a une vingtaine de minutes environ. La nuque semble OK vu qu'elle a pu se déplacer et bouger la tête, mais mieux vaut rester prudent malgré tout.

Mais alors qu'ils passèrent la porte, Anna fut surprise par le réveil soudain de Blink. Paf ! D'un coup elle s'était redressée sur le brancard, regardant autour d'elle et ne semblant toujours pas comprendre ce qu'il s'était passé queques minutes auparavant. Amnésie ? Confusion encore ? Panique ? Visiblement il y avait un peu de tout, et la PDG s'empressa de lever les mains avec son air le plus "rassurant", indiquant d'une voix calme et aussi douce que possible :

- Tout va bien, ils sont médecins, on v...

Trop tard. Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que la mutante à la peau rose avait bondi du brancard pour se ruer vers la sortie... Et ce sont ces moments-là qu'on a souvent du mal à décrire après coup. Tout devient un réflexe à moitié contrôlé, presque involontaire... On agit sans réfléchir au préalable à ce qu'on fait, sans planifier quoi que ce soit, il faut faire vite donc le cerveau prend des actions basiques qu'il exécute sans se préoccuper des éventuelles conséquences. Dans le cas présent le but du cerveau d'Anna était de faire en sorte que Blink ne s'en aille pas : elle était à moitié pommée, blessée, et ne survivrait probablement pas longtemps dans les rues vu son apparence. Si un seul mec des Purificateurs la croisait, c'était juste fini...

Un mutant puissant et combattif pourrait évidemment mettre deux fessées à un Purificateur trop nerveux avant de le renvoyer chez sa mamie pour une bonne leçon de morale... Mais Blink ? Anna ignorait quelles étaient ses capacités, elle pouvait parfaitement avoir le pouvoir de multiplier les chenilles naines d'Amazonie quand il fait entre 14 et 17 degrés Celsius. Hors de question de la laisser partir et se faire tabasser donc. Ainsi, le cerveau de la brune passa en mode automatique.

Alors que Blink venait de se lever du brancard pour courir, miss Howlsbridge tendit la main droite vers le brancard. Immédiatement, l'ensemble des parties métalliques de celui-ci se liquéfièrent pour être attirées vers sa paume, formant une boule de métal liquide d'une dizaine de centimètres de diamètre, en moins d'une seconde. Il restait encore quelques mètres à parcourir à la mutante, juste assez pour que la PDG tende la main cette fois-ci vers la porte.
La sphère chromée fut éjectée brutalement vers la sortie, passant de 0 à plus de 30 kilomètres par heure en une fraction de seconde. Le métal liquide s'écrasa contre l'encadrement de la porte dans un bruit du genre "bloup", recouvrant à la fois la porte, le mur, la poignée et s'infiltrant à l'intérieur de la serrure.

Anna arrêtant alors son pouvoir, le métal se re-solidifia sur le champ, restant collé à la porte et la bloquant à moins d'avoir pas mal de force. En fait, les propriétaires des lieux devraient probablement changer la poignée et la serrure...
Une fois la sortie coincée, la PDG reprit, toujours de la même voix (quoiqu'un peu essoufflée) :


- Tout va bien ! Pas de panique ! Vous avez eu un accident de moto, vous vous rappelez ? Je vous ai amenée voir des médecins, vous avez été blessée. Vous êtes tombée inconsciente. Vous êtes dans la ville de New York, la seule chose qu'on cherche à faire ici s'est s'assurer que vous allez bien.

Elle avait en effet l'air préoccupée, inquiète pour Blink même... Autant dire qu'elle était pour l'instant très loin de s'imaginer que non seulement elle était en réalité en train de la livrer aux lions, mais qu'en plus de ça elle venait de se griller au plus haut niveau, révélant par inadvertance et manque de vigilance ses particularités à un agent du Hellfire Club...
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink]   Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink] Icon_minitimeSam 18 Aoû - 20:26

Son justificatif avait coupé court à toutes questions et on s’était occupé de sa protégée, si tant est qu’on puisse la considérer ainsi, Anna Howlsbridge donnant des informations secondaires prouvant qu’elle n’en savait pas beaucoup, ou plus probablement, qu’elle refusait de dévoiler tout ce qu’elle savait. Un accident de moto ? Possible. Elle avait perdue conscience mais ses fonctions motrices n’étaient pas endommagées ; bien, au moins elle pourrait lui être utile.

ELLE EST CONSCIENTE !

A peine la voix éthérée et cruelle eut résonnée dans l’esprit de Sébastian qu’il avait déjà porté ses mains dans son dos, vers ses M1911 ; cependant, il s’interrompit avant d’avoir dévoilé la présence de ses armes, le Léviathan le stoppant d’un mot : ils n’étaient pas là pour tuer, mais pour manipuler.

Mlle Smith se redressa et tenta de s’échapper, usant des roulettes du brancard pour filer vers la sortie. Elle avait réagit vite et bien, avec professionnalisme et efficacité ; bien, elle avait du potentiel physique. Elle filait vers la porte de sortie comme si elle avait la moindre chance de s’en sortir : dans un hôpital normal, s’enfuir par les urgences n’était pas forcément la meilleure idée, alors dans un hôpital de la pègre…

Les « agents de sécurité » avaient commencé à réagir, mais Sébastian les interrompit d’un geste de la main, leur ordonna silencieusement de ne pas agir, que ce soit pour poursuivre la fuyarde ou pire, lui tirer dessus.

- Tout va bien, ils sont médecins, on v...

Ah Mlle Howlsbridge, une belle femme d’action ; Sébastian aurait aisément put interrompre la fuite de la mutante rose : une balle dans l’une des roulettes aurait renversé le chariot de soin et selon les capacités sportives et acrobatiques ainsi que l’était physique adverses, il aurait put se rapprocher ou trouver un autre moyen de la ralentir, comme un tir dans un extincteur ou sur l’un des détecteurs anti-incendie dont les fines couches d’eau auraient rendus les déplacement de course plus difficile, surtout lorsqu’on était au sol. Cela n’impliquait que ses capacités propres, et pas celles de son Tutélaire, qui aurait put l’attraper et la déchiqueter sans difficulté de ses tentacules garnies de croc. Mais ces capacités appartenaient à Faust, pas à Hobbes.

Mais une chose intéressante se produisit qui sortait des capacités attribuées à Anna, à savoir que le stress de la jeune femme transforma les parties métalliques du brancard en boule de métal liquide qui alla bloquer ma porte des urgences, bloquant la sortie de Miss Smith, dont la planche à roulette venait de perdre une grande partie de sa structure.

- Tout va bien ! Pas de panique ! Vous avez eu un accident de moto, vous vous rappelez ? Je vous ai amenée voir des médecins, vous avez été blessée. Vous êtes tombée inconsciente. Vous êtes dans la ville de New York, la seule chose qu'on cherche à faire ici s'est s'assurer que vous allez bien.

Sébastian, toujours les bras écartés et les paumes ouvertes, interdisant l’action des témoins, regarda du coin de l’œil la PDG de Norwood, un sourire en coin face à sa découverte. Il retourna cependant bien rapidement vers la mutante déclarée, laquelle n’allait pas tarder à agir.

Erasme Hobbes allait lui aussi révéler une capacité insoupçonnée ; enfin, pour peu que le Léviathan accepta.

NON… LAISSE-MOI APPRECIER LE FAIT QUE TU SOIS HUMAIN, ET QUE TU AIS DES CAPACITES DE MORTEL


Enfoiré.

- Calmez-vous Mlle Smith, nous sommes ici pour vous aider. déclara-t-il en rabaissant ses mains. Je m’appelle Erasme Hobbes, je vais m’approcher de vous, je ne vous veux aucun mal. Laissez-moi vous aider, s’il vous plait.

MAGNIFIQUE, TU T’EN SORS TELLEMENT BIEN


Ignorant ce qu’il ne savait pas être ou non de l’ironie, le Sombre Voyageur fit un pas en avant. Si Mlle Smith avait une réaction de frayeur ou de fuite, il s’arrêterait là, marquant une pause. Dès qu'elle aurait reprit confiance, il ferait un nouveau pas, attendant sa réaction à nouveau. Il parviendrait peut-être à l’atteindre, auquel cas il s’agenouillerait auprès d’elle, lui tendant la main. Pas de mots, seuls les gestes compteraient. Il s’agissait de se montrer bienveillant, et Sébastian n’était pas sure qu’il trouverait les mots.
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MessageSujet: Re: Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink]   Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink] Icon_minitimeSam 25 Aoû - 20:25

Alors qu'elle n'était plus qu'à quelques pas de la porte, la poignée se retrouva soudainement complètement inutilisable. Elle reconnu dans ce phénomène celui qu'elle avait déjà eu l'occasion d'expérimenter un peu plus tôt... Enfin, c'était ce que sa perception du temps vis à vis de la position du soleil dans le ciel lui soufflait. Elle n'avait maintenant plus que deux solutions : essayer de défoncer la porte d'un coup d'épaule, ou s'arrêter... Elle choisit la seconde. Elle n'était pas dans un assez bon état physique pour essayer de faire des exploits. D'autant plus que ses capacités physiques n'avaient jamais été orientées vers la force, mais vers la souplesse et l'agilité. Elle mit donc cette dernière à profit pour s'arrêter, tout en se retournant, pour se retrouver dos à la porte. Elle faisait maintenant face à tout ceux qui se trouvaient dans la pièce. Elle détailla les personnes présente et ne manqua pas de reconnaître sa sauveuse. Celle ci lui rappelait les événements qui s'étaient produit plus tôt. Pourquoi ? Mystère. Peut être pensait elle que Blink avait un problème de mémoire ? Ce n'était vrai en aucune façon. D'autant que c'était la jeune femme qui l'avait le plus probablement amené ici, dans cet endroit où sa vie ne pouvait être qu'en danger. Elle avait suffisamment soupé des expérimentations de scientifiques fous lors de son enfance. Elle était une adulte maintenant. Si ça ne lui donnait pas les capacités pour lutter, cela lui donnait au moins celle nécessaire pour prendre la fuite. Elle jeta aussi un coup d’œil à l'homme aux cheveux longs. Il devait avoir une certain autorité car il avait de par un simple geste interrompu toute initiative de la part des personnes présentes dans la salle. Il avait ensuite prit la parole. Il voulait soit disant l'aider. Et il allait s'approcher.

Blink se rendit soudain compte qu'elle avait toujours son arme sur elle. De la main droite elle la dégaina partiellement et de la gauche fit signe aux personnes de ne pas s'approcher. Elle n'avait aucune envie de voir qui que ce soit de plus près avant d'être certaine de ses intentions. Pour l'instant, ils pensaient l'avoir piégé. Ils allaient donc probablement se détendre. Elle même reposa son dos contre la porte, afin d'avoir une substance dure à laquelle se retenir. Elle pouvait se téléporter instantanément loin d'ici, mais ce serais plus simple si elle n'avait pas à éviter dans le même temps qu'on lui tire dessus.

"Pourquoi devrais je vous laisser approcher ? C'est un labo pour faire des expériences, non ? Alors je n'ai aucune raison de vous faire confiance."

Elle remarqua avec surprise que son phrasé était devenu largement plus fluide qu'avant. Une chance. Elle avait aussi plus de facilités à respirer. Une chance. Restait à savoir comme la suite allait se passer. Que voulaient ces gens ? Et notamment ce Hobbes et cette femme qui l'avait secouru ? Elle était quasiment certaines qu'ils n'avaient pas agit de façon complètement désintéressés. Ils avaient leurs propres objectifs. A moins, bien sur, que ce ne soit comme elle l'avait imaginé avant de s'effondrer, qu'une simple mascarade pour lui arracher les secrets des X men.

Tiens... Peut être pourrait elle essayer de mentionner ce nom ? Après tout, si Apocalypse n'avait eu aucune forme de réaction, peut être que ce groupe, lui, en aurait ? Quoi que ce serait très improbable. Les X men étaient des hommes de l'ombre. Mais la résistance et les agents d'apocalypse étaient capable de les connaître. Mais si elle se trouvait dans un autre univers alors, qu'est ce qui était vrai, qu'est ce qui restait valable ? C'était dur à dire. La confrérie du chaos semblait ici n'être connue que du nom de confrérie. Peut être en allait il de même pour les autres puissances ? Peut être avait elle un nom différent ?

"Qui servez vous ? Apocalypse ? Le conseil des humains ? Les X men ?"


Voila, elle avait posé la question. Au mieux, elle aurait une réponse. Sinon, elle aurait suffisamment déconcentré les personnes présentes pour pouvoir prendre la fuite au loin. Restait à voir ce qu'elle pourrait faire ensuite et comment elle pourrait se faire soigner. Son monde n'offrait pas vraiment de facilités qui permettaient de recevoir des soins, il était probable qu'il en soit de même pour celui ci. Il lui fallait trouver une personne dont les pouvoirs permettraient de guérir et vite...
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MessageSujet: Re: Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink]   Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink] Icon_minitimeSam 25 Aoû - 23:36

Voyant que Blink s'était retournée et qu'elle n'était pas agressive, enfin pas trop vu qu'elle semblait dégainer une sorte d'arme d'un genre que la brune n'avait pas encore vu, Anna se détendit un peu. Cette arme... Elle ne pouvait pas la laisser entre les mains de Hobbes. Il fallait qu'elle la ramène dans les labos de Norwood... Dans son empressement à tenter d'aider la mutante trans-dimensionnelle, elle n'avait pas pris garde au plus élémentaire : "est-elle armée ?". Selon le type d'arme dont il s'agissait, les choses pourraient rapidement devenir problématique, mais la PDG jugea peu malin de prendre une attitude hostile. Certes, elle n'aurait pas besoin du concours de la mutante rose afin de reconstituer le moteur révolutionnaire de la moto volante... Mais pour une question de principe, la garder en vie serait une bonne chose dans l'immédiat.

Certes moralement, évidemment, mais aussi stratégiquement parlant, car les propos tenus par Blink intriguaient la brune et s'il y avait une chose qui passait avant sa humanisme déviant, son opportunisme ou son ambition, c'était bien sa curiosité. Elle voulait tout savoir, et lorsque la blessée parla d'expériences en laboratoires, puis "d'apocalypse", du conseil des humains et des X-men, il sembla évident que quelque chose ne tournait pas rond. Elle semblait cohérente, donc de deux choses l'une : soit elle était cinglée, dans le sens mentalement instable déjà avant l'accident, et elle s'était inventée une sorte d'univers alternatif bizarre... Soit elle avait vu des choses ignorées du grand public qui pourraient être plus qu'intéressantes. Des groupes cachés ? Des crasses sur les X-men et l'Institut ? Anna voulait en savoir plus maintenant.


- Ce n'est pas un labo, ça va faire plus de 70 ans que les expériences sur les humains sont interdites. C'est un hôpital, enfin une sorte d'hôpital, ils sont censés s'assurer que vous êtes en bonne santé vu que vous avez fait une chute de plus de 10 mètres de haut à pas loin de 40 kilomètres par heure.

Maintenant que les choses étaient au point, il fallait faire en sorte que Blink ne décide pas de shooter, donc il fallait faire comprendre à Hobbes qu'avancer était un très mauvais plan. Pour mettre Blink en confiance et pour éloigner Erasme en même temps, Anna tendit de nouveau la main vers le métal solidifié, qui redevint liquide (ainsi que la poignée de la porte et la serrure d'ailleurs), reformant une boule de métal liquide au creux de la paume de la PDG. Elle changea alors son bras d'orientation, la sphère métallique s'allongeant d'un coup sec pour former une sorte de barre de métal devant Erasme, visant à lui bloquer la route.

La brune accompagna les actes au geste, faisant signe à son contact au Hellfire Club de ne pas approcher plus pour l'instant.


- Je vous l'ai dit, je ne connais pas Apocalypse. Le Conseil des Humains, je ne connais que le Bureau des Affaires Mutantes, une section du gouvernement. Quant aux X-men, ils sont à l'Institut, à l'extérieur de la ville, dirigés par Charles Xavier. Et ils sont à moitié cintrés. Maintenant concrètement je peux répondre à vos questions une par une, dans des conditions plus confortables mais vous devez accepter qu'ils vous examinent et vous soignent. Si un seul d'entre eux tente de vous éloigner ou de faire quelque chose de pas net et médicalement injustifié, je peux vous garantir que je lui perce le crâne avec une bille de métal, il aura un trou de la taille d'une pastèque à l'arrière de la tête.

La barre de métal fut alors ramenée sous forme liquide vers la main d'Anna, retransformée en boule. De cette boule sortirent plusieurs billes de petite taille, qui s'éloignèrent un peu et se mirent à graviter autour de la sphère principale, comme des lunes autour d'une planète.

- Vous parliez de Magnéto, s'il le faut je le mets au tapis. La différence entre lui et moi, c'est que je suis discrète et que je montre pas mes pouvoirs comme ma bite pour montrer que j'ai la plus grosse. Quand je dis que personne ne vous touchera c'est que j'ai les moyens de faire en sorte que ça soit le cas. Il n'y aura pas d'expériences ou autres ici, juste des examens médicaux pour voir ce que vous vous êtes cassé.

Bon, c'était du bluff. Anna n'avait aucune idée de l'étendue des pouvoirs de Magnéto, concrètement, et se doutait bien que leurs deux pouvoirs étaient, même s'ils avaient l'air similaire en surface, totalement différents. Il manipulait le magnétisme et les interactions fortes, elle en revanche appliquait un set de lois de la physique totalement aberrant et anormal aux métaux... Mais autant se servir des apparences pour l'instant histoire de rassurer Blink et éviter qu'une fusillade ne démarre...
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MessageSujet: Re: Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink]   Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink] Icon_minitimeDim 26 Aoû - 12:57

La Rose se mit dos à la porte, comme un animal prit au piège ; il ne fallait pas la laisser dans cette position sans quoi sa méfiance ne ferait que croitre, car tant qu’elle se croirait acculée, ils n’avanceraient pas. De plus, elle porta la main à son côté, dégainant partiellement quelque chose ; une arme ? Pff, cela n’entraina pas plus de réaction chez Sébastian qu’un haussement de sourcil. Par contre, la main qui lui interdit d’approcher le fit s’immobiliser.

"Pourquoi devrais je vous laisser approcher ? C'est un labo pour faire des expériences, non ? Alors je n'ai aucune raison de vous faire confiance."

- Ce n'est pas un labo, ça va faire plus de 70 ans que les expériences sur les humains sont interdites. C'est un hôpital, enfin une sorte d'hôpital, ils sont censés s'assurer que vous êtes en bonne santé vu que vous avez fait une chute de plus de 10 mètres de haut à pas loin de 40 kilomètres par heure.

Anna avait réagit vite et bien, car à défaut de savoir manier les armes, elle savait manier les mots. Cependant, le plus intéressant était que son accident avait été des plus épiques visiblement. Sébastian regarda la PDG de Norwood avec un air interrogateur, toujours immobilisé, puis avant qu’il ne retourne à la mutante rose, la première fit usage d’un don de mutant particulièrement impressionnant : elle transforma la boule de métal en une canne pour lui barrer le chemin. Une forte contrariété apparut sur le visage d’Erasme, mais la colère ne monta pas suffisamment pour le pousser à ce dévoiler ; il était bien trop maître de lui-même pour commenter pareille erreur, et sa face redevint rapidement impassible. Cependant, Anna venait de gagner un ticket « gêneuse », et il devrait la mettre hors course à la première occasion.

"Qui servez-vous ? Apocalypse ? Le conseil des humains ? Les X men ?"

- Je vous l'ai dit, je ne connais pas Apocalypse. Le Conseil des Humains, je ne connais que le Bureau des Affaires Mutantes, une section du gouvernement. Quant aux X-men, ils sont à l'Institut, à l'extérieur de la ville, dirigés par Charles Xavier. Et ils sont à moitié cintrés. Maintenant concrètement je peux répondre à vos questions une par une, dans des conditions plus confortables mais vous devez accepter qu'ils vous examinent et vous soignent. Si un seul d'entre eux tente de vous éloigner ou de faire quelque chose de pas net et médicalement injustifié, je peux vous garantir que je lui perce le crâne avec une bille de métal, il aura un trou de la taille d'une pastèque à l'arrière de la tête.

- Nous sommes des citoyens des Etats-Unis d’Amérique libres et égaux en droits. Nous ne servons personne, enfin, à moins qu’être employé soit considéré comme un lien de vassalité, déclara calmement Erasme, alors que la barre de fer repartait.

- Vous parliez de Magnéto, s'il le faut je le mets au tapis. La différence entre lui et moi, c'est que je suis discrète et que je montre pas mes pouvoirs comme ma bite pour montrer que j'ai la plus grosse. Quand je dis que personne ne vous touchera c'est que j'ai les moyens de faire en sorte que ça soit le cas. Il n'y aura pas d'expériences ou autres ici, juste des examens médicaux pour voir ce que vous vous êtes cassé.

Sébastian s’interrompit, regardant la jeune femme avec surprise.

Anna avait été discrète sur sa mutation, mais elle n’était pas la seule. Par contre, de ce qu’il avait étendu sur le Chef de la Confrérie, il lui semblait peut probable que la PDG soit plus puissante. Il y avait des mutants aux pouvoirs quasi-divins sur ce monde, mais en nombre incroyablement restreint, et il lui semblait improbable qu’Anna fasse parti de ses sommités. Cette fois, Sébastian n’eut pas à implorer l’aide du Léviathan, elle vint d’elle-même alors que la voix cruelle et froide de la créature raisonnait dans sa tête.

MENSONGE

Peut-être, mais tant que l’Entité se refusait à intervenir, Sébastian préférait la jouer prudente ; il n’avait pas été question de se débarrasser violement de la protégée de Shaw jusqu’à lors, mais si ses pouvoirs risquaient de devenir nuisible, le Sombre Voyageur n'hésiterait pas : il n’était plus à un cadavre sur les bras.

- On se calme, personne ne va faire de mal à personne. On est ici pour vous aider, Mlle Smith, rien d’autre. Acceptez-vous mon aide ? demanda-t-il, tendant une main vers elle, n’avançant pas.

Pour tirer son épingle du jeu, Sébastian allait devoir la jouer en finesse, car entre une aliénée et une vantarde, les risques ce démultipliaient. Il devait toucher Mlle Smith pour comprendre, mais ni elle ni Mlle Howlsbridge ne le laissait agir physiquement. Bordel, mais il ne pouvait pas avoir un coup de main ?

FORT BIEN
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MessageSujet: Re: Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink]   Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink] Icon_minitimeDim 9 Sep - 15:42

Un hôpital ? Qu'est ce que c'était ? De la façon dont la jeune femme en parlait, cela ressemblait à l'infirmerie des X men, mais différent. Ce n'était pas non plus le centre médical du camp. Alors qu'es ce que c'était ? Elle n'avait aucun moyen d'avoir un système de référence pertinent pour comparer ou savoir ce que cela représentait. Elle ne pouvait pas vraiment dire oui, sans savoir. Et si elle demandait, elle n'aurait aucune informations qu'elle puisse croire. Les informations nécessitaient une certaine forme de confiance pour pouvoir être crue. Le reste de ce que la jeune femme avait énoncé était également intéressant, mais elle ne savait toujours pas si elle devait y croire ou non. Les X men, la confrérie, pas d'expérience sur les humains. Libre et égaux avait ajouté l'homme. Cela ressemblait à une sorte de rêve. De ceux que les x men les plus agés disait avoir connu, avant l'arrivé d'Apocalypse, alors que les états unis d’Amérique étaient une grande et puissante nation. Qui avait certes ses problèmes, mais qui n'étaient rien comparés à l'horreur quotidienne que constituait la vie dans le monde façonné par le tyran. Alors... Était elle arrivé dans une sorte d'univers sans Apocalypse, un lieu où la course de l'histoire n'avait pas été affectée par son empreinte, où les événements n'avaient pas atteints le stade d'horreur qu'elle avait vu ? Probablement. Ils ne connaissaient pas Apocalypse, pour autant qu'elle pouvait en juger. S'il avait été simplement neutralisé par les forces mondiales, alors ils l'auraient connus. Elle était en train de cogiter quand la jeune femme fit une rodomontade sur sa puissance comparé à Magnéto. Voila. Elle avait la solution. Il fallait qu'elle voit Erick. Lui saurait quoi faire. Il saurait l'aider, la guider. Et elle pouvait lui faire confiance, autant qu'a Sabretooth. C'étaient des hommes de paroles. Et Erick avait la puissance requise pour la protéger, la connaissance nécessaire pour la sauver. Peut être qu'avec son aide, elle pourrait retourner chez elle. Et si ce n'était pas possible, elle lutterait avec lui. Les X men à l'institut ? Maintenant qu'elle y pensait, Magnéto avait utilisé une planque qui portait cette inscription, institut Charles Xavier. C'était sûrement sous ce nom que c'était popularisé le lieux. Charles était si elle s'en souvenait correctement un vieil ami décédé de Magnéto, qui l'avait inspiré. Sûrement que le nom venait de la. Elle venait de s'en souvenir. Ses capacités mentales lui revenait lentement.

"Je veux bien être soignée ici. Mais vous devez contacter Magnéto. Dites lui que Blink est la. Il enverra sûrement un x men me chercher. Et je doutes que vous ayez les réponses à mes questions. "


D'ailleurs, maintenant qu'elle y pensait... Est ce qu'elle existait aussi dans cette réalité ? Allait elle avoir l'expérience la plus troublante de sa vie, en se découvrant elle même, tel qu'elle aurait pu être ? Elle non marqué par ces expériences horribles ? Ce serais définitivement quelque chose de difficile à surmonter. A moins qu'il n'existe une sorte de règle qui interdise les personnes issues d'univers différents à se rencontrer ? Elle l'ignorait. Mais Magnéto le saurait. Il avait toujours été très doué pour savoir les choses, ou pour trouver des réponses. Il avait été un père pour elle, presque autant que Sabretooth. Et elle ne le remercierait jamais assez de ce qu'il avait fait pour elle.

Elle sentit qu'elle allait avoir du mal à rester debout encore très longtemps. Et la position inconfortable dans laquelle elle se trouvait, sa main sur sa dague, les épaules posées contre le mur, n'allaient pas l'aider à rester debout très longtemps. S'ils n'acceptaient pas ses conditions, alors elle n'aurait d'autre choix que d'utiliser son pouvoir pour fuir au plus loin qu'elle le pourrait, en espérant qu'elle n'aurait pas trop d'ennuis. Car si elle était certaine d'avoir assez d'énergie pour faire une téléportation, il était improbable qu'elle puisse faire quoi que ce soit d'autre ensuite. Elle n'était même pas certaine de pouvoir rester consciente.

"Je ne vois pas vraiment pourquoi je devrais vous faire confiance pour l'instant..."

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MessageSujet: Re: Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink]   Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink] Icon_minitimeLun 10 Sep - 16:39

- Magnéto va envoyer des X-men ? Houla...

La PDG haussa les épaules, l'air assez confuse et inquiète à la fois. Il y avait clairement ici plusieurs options qui s'ouvraient qui pourraient expliquer l'erreur faite par Blink, mais aucune ne plaisait énormément à la brune car aucune n'était une bonne nouvelle, concrètement... En fait la majorité de ces options étaient même des très mauvaises nouvelles qui pourraient poser problème autant à la mutante rose qu'à Anna.

Elle fronça donc un peu les sourcils, semblant chercher ses mots, et finit par répondre, utilisant des termes simples et une voix assez calme :

- Soit vous venez de loin et vous n'êtes pas au courant, soit vous venez... "d'autre part", soit il vous faudra un neurologue... Magnéto est un ennemi juré des X-men. Il a juré de tuer tous les humains un par un pour faire régner les Mutants en Maîtres sur le monde, tandis que les X-men au contraire veulent que les humains et les mutants cohabitent. Leur idéalisme les rend souvent imprudents d'ailleurs, parfois dangereux, c'est pour ça que je ne vous ai pas amenée auprès d'eux.

Elle observa ensuite Erasme qui avançait vers la blessée, tout gentil, tendant la main en demandant si elle acceptait son aide.

- Oh, pitié, allez faire un break, quoi... lança-t-elle alors en levant les yeux au ciel, l'air exaspérée. Elle revint ensuite sur Blink, reprenant : Si vous voulez, je peux vous accompagner à l'Institut. C'est une école, dirigée par le Professeur Charles Xavier, ils pourront sans souci vous amener auprès des X-men. Mais comme je l'ai dit, vous avez perdu connaissance après vous être écrasée à une très grande vitesse, ça veut dire que vous n'avez peut-être rien, ou que vous avez peut-être un caillot dans le crâne qui n'attend qu'une chose, éclater et vous tuer.

Elle désigna ensuite des deux mains le brancard... avant de le regarder et réaliser qu'il était tombé par terre. Ha oui... Elle avait utilisé le métal qui le constituait, forcément... Hésitant un instant, elle grommela vaguement quelques mots extrêmement grossiers, avant de finalement désigner le couloir :

- Je vous propose juste de vous faire examiner pour que vous ne creviez pas subitement pendant le chemin. Après, je pense qu'ils ont une sorte d'infirmerie à l'Institut, ils pourront vous faire plus d'examens, je demande juste qu'on s'assure que vous allez pas y passer dans les 20 prochaines minutes. Ce serait pas marrant, un anévrisme. Tiens la preuve, vous avez déjà entendu une blague sur les anévrismes ? Nan, ben justement, c'est parce que c'est pas marrant.

Après cette démonstration -d'une logique implacable- elle observa Erasme un moment, semblant chercher à mesurer ses réactions. Il devait ignorer comme la plupart des gens qu'elle avait des capacités inhabituelles, et autant dire que la PDG préférait éviter que cela ne s'ébruite trop... Mais compter sur la discrétion d'un club connu pour sa tendance à mentir tricher et manipuler le monde souterrain du pouvoir ? Autant dire que ce n'était pas vraiment le genre de pari qu'elle était prête à faire.
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink]   Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink] Icon_minitimeJeu 13 Sep - 19:39

"Je veux bien être soignée ici. Mais vous devez contacter Magnéto. Dites lui que Blink est la. Il enverra sûrement un x men me chercher. Et je doutes que vous ayez les réponses à mes questions."

Mlle Rose Smith, nom donné à la charmante inconnue perturbée à la peau rose par décret de Sébastian, avait des pensées bien troubles, telles qu’elles étaient rapportées par le Léviathan. Elle croyait dure comme fer à son histoire, mais doutait sur la réalité présente ; elle venait donc bien d’une autre réalité. Intéressant, très intéressant. Des questions futiles comme un alter-égo lui traversèrent l’esprit, alors qu’elle se demandait ce qu’elle serait devenu sans les expériences qu’elle avait vécues, expériences dont Sébastian eut un avant goût, mais qui ne lui fit pas lever un sourcil ; il avait connu pire des mains de son Démon.

Cette jeune femme avait une confiance aveugle en Magnéto, et un plan se formant instantanément dans l’esprit du Sombre Voyageur ; il n’avait jamais rencontré Magnéto, mais ses lieutenants, pour certains. Cependant, il devait faire vite, car fasse à son affaiblissement, Mlle Smith envisageait de faire usage d’un don de Téléportation. Une téléporteuse, un atout de choix, surtout si son potentiel lui permettait de traverser les dimensions. Sébastian eut un frémissement en pensant qu’il pourrait sans doute téléporter des créatures démoniaques grâce à pareille mutante, une fois assermenté.

Elle ne lui faisait pas confiance, pour l’instant. Et elle ne risquait pas de le faire tant qu’il aurait Anna dans les pates : Mlle Howlsbridge intervint de nouveau, commençant à détruire les points d’encrage de Rose. Elle la considérait ouvertement aliénée, même si elle n’éliminait pas l’hypothèse que Sébastian savait réelle au moins pour Mlle Smith ; et sachant qu’il existait d’autres plans, pourquoi pas d’autres réalités ?

Par contre, si expliquer en détail le fonctionnement des clans de leur monde ne le dérangeait pas plus que cela, même si cela risquait de lui compliquer la tâche, se fut qu’Anna se plaça une nouvelle fois entre lui et ses objectifs.

- Oh, pitié, allez faire un break, quoi... lui lança-t-elle exaspérée.

Alors qu’elle recommençait à regarder la mutante rose, Sébastian serra les poings, se crispant de tout son corps ; Mlle Howlsbridge commençait sérieusement à l’énerver, et même le rôle conciliant d’Erasme ne retiendrait pas le Léviathan de la réduire en lambeaux. En fait, deux choses les empêchaient de mettre à exécution leurs envies de meurtres : Anna était quelque part la protégée de Shaw, donc c’était se mettre en mésentente avec se dernier que de la tuer, mais surtout, s’il l’écartelait et repeignait les murs avec son sang et ses chairs, le Sombre Voyageur perdait toute chance de manipuler la mutante qui l’intéressait réellement. Non, il devait se débarrasser d’Anna, mais le faire plus subtilement possible, et par sure sadisme, le plus douloureusement possible.

ATTAQUE-TOI À SON ŒUVRE… DETRUIT L’UTOPIE QU’ELLE ESSAIE DE BATIR… PRENDS-LUI CE QU’ELLE A ET CE A QUOI ELLE TIENT… NORWOOD !

Le plan du Léviathan s’imprima dans l’esprit de Sébastian, et il sourit ; enfin, son Tutélaire lui donnait accès à ses pouvoirs. Ce concentrant un instant, le Sombre Voyageur senti son Démon chercher dans la ville un esprit qui leur était familier, et une fois qu’il l’eut fait, les pensées d’Anna et de la rose disparurent de son esprit alors e Sébastian put parler librement dans celui d’un autre.

* Vince, tu m’entends ? Contact Mlle Hatan immédiatement, je veux qu’elle use de sa Cyberpathie pour pénétrer la bourse et s’accaparer les parts de Norwood appartenant à Anna Howlsbridge ; inutile de retenir le nom, c’est la directrice et l’actionnaire majoritaire. Je veux pas que ce soit dans le feutré : je veux du hackage et du qui passe pas inaperçu. Taser a moins de dix minutes pour qu’on prévienne Anna que si elle ne rapplique pas d’urgence, elle perd sa compagnie, comprit ?*

Sébastian avait apprit tout ce qu’il y avait à savoir sur Norwood par Sebastian Shaw, et s’il se contrefoutait des parts de l’entreprise, il voulait se débarrasser d’Anna une fois pour toute.

- Je vous propose juste de vous faire examiner pour que vous ne creviez pas subitement pendant le chemin. Après, je pense qu'ils ont une sorte d'infirmerie à l'Institut, ils pourront vous faire plus d'examens, je demande juste qu'on s'assure que vous allez pas y passer dans les 20 prochaines minutes. Ce serait pas marrant, un anévrisme. Tiens la preuve, vous avez déjà entendu une blague sur les anévrismes ? Nan, ben justement, c'est parce que c'est pas marrant.

Si Rose Smith allait à l’Institut, elle serait définitivement hors de portée ; mais si elle se faisait soigner ici, elle était encore entre les mains de Sébastian.

Les pensées d’Anna s’étaient tournées vers Erasme Hobbes, dont elle cherchait à évaluer les réactions ; elle savait avoir tapé là où cela faisait mal, mais n’avait pas idée à quel point les horreurs cachées dans le personnage étaient noire. Il la regarda, toujours floué, mais contenant sa colère par l’assurance qu’elle souffrirait et paniquerait durant les prochaines heures.

Qu’est-ce qui était le plus important pour une personne comme Anna Howlsbridge ? L’œuvre de sa vie ou une inconnue ramassée sur le trottoir ? Question idiote.

- Pourquoi être venu me demander mon aide plutôt que de l'emmener directement à l'Institut, Mlle Howlsbridge ? Je veux juste vous aider ; l'aider elle ! déclara-t-il, outré.

Elle aurait beau se méfier du Club des Damnés plus que de l’Institut, cela ne changerait rien : elle avait perdue la partie, et Sébastian verrait avec Shaw ce qu’il en advenait pour la suite, du sort de cette demoiselle.

*Elle vous ment. Elle vous croit folle. Elle a un plan ; un plan pour vous ! Je le vois dans son esprit… Moi je vous crois ; je l’ai vu, le monde d’où vous venez, je l’ai vu dans votre esprit. Laissez-moi vous aider ; laissez-moi vous conduire à Magnéto. Je peux le faire. Elle compte vous conduire à l'Institut, mais l'Institut est lié au Triskelion, la police mutante ; vous n'êtes pas de ce monde, et votre arrivée a attiré leur attention : elle vous conduit droit dans un piège. Laissez-moi vous aider, laissez-moi vous montrer. Voici mon passé, voici mes amis qui connaissent Magnéto ; peut-être les reconnaitrez-vous, peut-être pas, mais je vous demande de me faire confiance.*

Il était temps de jouer carte sur table, tout se résoudrait dans les prochaines secondes ; le Léviathan avait projeté les pensée de Sébastian dans l’esprit de Mlle Rose, qui réagirait de deux façon : soit en confirmant à Anna qu’elle était folle si elle réagissait mal, soit en s’échappant. Les paroles se suivirent d’images, des images présentant deux collaborateurs connus de Magnéto, deux de ses Acolytes.

Le premier souvenir se déroulait dans un 4x4 dont le toit avait été défoncé puis arraché par une créature reptilienne du doux nom de Seamus Mellemcamp, alias N.K.A. le Noble Chevalier des Acolytes.

Citation :
L’un des principes de base avec la vermine, c’était que quant il n’y en avait plus, en fait, il y en avait encore. Un gyrophare de police se joignit à la chanson des balles de browning lâchées par une autre Jeep surarmée.

Les Hydres se combinèrent, formant l’immense gueule de la Classe 6, laquelle mordit profondément dans le capot de la Jeep emboutie.

- Pourquoi un plan B ? C’est un environnement sain et calme, pour l’instant. Attend un peu que les flics ramènent les hélicos, là sa deviendra intéressant. Sinon pour mes flingues, désolé, mais t’as pas vraiment la physionomie adaptée pour les armes de poing. Je tiens la Jeep, fais-toi plaisir : la mitrailleuse est sur pivot, rien ne t’empêche de l’emprunter ! Enfin, pour la destination, tant qu'on va pas dans le mur, sa m'va.

Laissant le temps à son allié pour faire l’aller-retour et récupérer l’arme lourde, Sébastian essaya de stabiliser sa conduite pour lui faciliter la tâche. Cependant, l’autre mitrailleuse donnait toujours de la voix, et les dégâts risquaient toujours d’être sévères pour leur engin.

Une fois Seamus revenu sur la banquette arrière, le Sombre Voyageur donna le signal au Léviathan. Avec un rugissement étouffé, l’Hydre classe 6 souleva la Jeep et la propulsa en direction de l’autre mitrailleuse, obligeant le véhicule à faire une embardée.

C’était probablement plus impressionnant encore que la puissance de la bête, car elle semblait réellement indépendante de l’esprit de Sébastian – ce qui était le cas, mais Seamus ne pouvait pas le savoir.

- Sinon, maintenant qu’on est plus tranquille, j’aurai quelques questions : c’est quoi les Acolytes dont tu fais parti ?

Presqu’entièrement guérit, et bien à son aise dans une course poursuite nocturne, Sébastian commençait à faire la conversation. En vérité, il s’intéressait plus qu’il ne le laissait paraitre aux Acolytes, car si tous étaient de la trempes de Seamus, ils feraient des alliés intéressants.

***

Seamus se dirigea d'un bond sur la Jeep accroché par une grosse hydre au 4x4. Il n'avait plus la force de soulever le véhicule pour le lancer sur ses poursuivants et se doutait bien que son allié du soir allait s'en charger. Il saisit alors la mitrailleuse, l'arrachant de ses fixations et l'envoya sur les poursuivants, empalant les deux hommes se trouvant du côté droit et manquant de peu le chauffeur.
Seamus retourna dans le 4x4 juste avant que la Jeep soit propulsée vers les poursuivants dans une splendide démonstration de puissance que Seamus, de part son état, n'était plus capable de produire.

Les deux fugitifs arrivèrent alors à un virage et Seamus observa la Jeep des poursuivants et une des voiture de police tourner dans une rue. Il n'y avait plus qu'une deuxième voiture de police qui les poursuivait et Seamus se demandait si c'était à cause de leurs embardée que les pseudos-purificateurs avaient été obligés de tourner dans une rue adjacente.
Alors que le Sombre voyageur commençait à discuter, Seamus n'était pas tranquille :

- Les Acolytes sont des fervents défenseurs de l'idéologie de Magneto... Après avoir jeté encore une fois un œil derrière, il reprit. Je ne sais pas ce que trafique nos poursuivants, mais leurs disparition une rue derrière nous ne présage rien de bond, reste sur...

Le souvenir s’interrompit sur un choc brutal dont Mlle Rose ignorerait la cause.

Sébastian n’avait pas peur de trop en révéler, conscient que le Léviathan pourrait user de ses capacités télépathiques pour choquer l’une comme l’autre des personnes présentes, les entrainer dans des crises de paniques face à des horreurs défiant l’imagination. Il n’aurait qu’à jouer de son influence pour faire interner Anna le temps nécessaire à lui régler son compte et si Rose disparaissait, il la traquerait, transmettant le souvenir de son apparence à Pita. Ce serait plus long, mais il avait tout le temps et elle-même était perdue.

*Notre monde ne connait pas Apocalypse, mais nous avons nos propres démons.*

Le second souvenir s’enchaîna, introduisant Pamela Greenwood, alias Fatale, également Acolyte de Magnéto.

Citation :
Cependant, lorsqu’un rugissement de moto retentit, Sébastian comprit qu’il avait été aussi paranoïa qu’à son habitude en pensant qu’ils étaient espionnés ou infiltrés : Fatale était juste en retard.

La mutante fonça droit sur lui pour s’arrêter dans un dérapage contrôlé. Du fait de cette attitude agressive et de la proximité de Tran avec le Sombre Voyageur, les Yakuza présents avaient déjà levés leurs armes, mais leur chef, bien qu’ayant fait un pas en arrière, leur avaient interdit d’ouvrir le feu d’un geste de la main.

Frederick Faust, lui, n’avait pas bougé d’un centimètre.

La femme sur la moto révéla un visage asiatique aux longs cheveux noirs lorsqu’elle ôta son casque, et était vêtue d’une combinaison de cuir noir.

C’en tenait presque du cliché : les deux tueurs à gages en costume de riches et les deux tueuses en combinaison de cuir…

"Bonsoir, Monsieur Faust je crois que nous avons un avion qui nous attends."

- Exacte, Mademoiselle Greenwood ; nous ferrons les présentations une fois à bord,
répliqua simplement Sébastian.

Le Sombre Voyageur espérait une chose, cependant : que les deux Acolytes de Magnéto soient connus de Mlle Smith, auquel cas lui-même serait l’allié d’un allié. Il ne voulait pas y aller de manière violente, mais les flashs horrifiant restaient près à être lancé si les choses dégénéraient.

Erasme n'avait pas quitté des yeux Anna alors que sa voix avait raisonné dans l'esprit de la mutante rose. Quoi qu'il doivent advenir, cela le serait dans les prochains instants, et le Léviathan le tiendrait au courant en directe des réflexions des cerveaux des deux autres protagonistes, lui-même prêt à intervenir.
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MessageSujet: Re: Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink]   Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink] Icon_minitimeDim 16 Sep - 18:55

L'institut était donc dirigé par ce fameux Charles Xavier, ce type qui avait sensément inspiré Erick. Mais qu'elle ne connaissait n'y d'ève ni d'adam. Cet homme était semblait il lié aux X men, ses camarades de combats dans sa réalité... Donc qui croire ? Comment était il possible que l'homme qui avait forgé l'idéal auquel elle croyait et les gens qui l'incarnaient soit dans ce monde séparés ? Pire, il semblait que sur ce monde ci, Magnéto ne soit pas un héros mais une sorte de super criminel. Comment étais ce possible ? Elle devait rencontrer Magnéto pour en avoir le cœur net. Mais elle n'était pas vraiment en position de faire ça. Elle était clairement sur le point de s’effondrer, encore. Et elle devait prendre une décision. Elle avait trois possibilités. Fuir était la première, mais elle se retrouverait alors dans une situation nouvelle et potentiellement largement plus dangereuse. Comme par exemple si sa téléportation la conduisait dans un endroit dangereux, ou même inadéquat, elle ne pourrait pas simplement sauter à un nouvelle endroit, elle n'en aurait pas la force. Donc, à garder en dernier recours. Ensuite... on aurait du un choix cornélien dans un film. Elle devait se décider entre continuer à lutter jusqu'à ce qu'on lui donne satisfaction ou se laisser faire. Aucune des deux opportunités n'étaient réellement satisfaisante. Et puis, qui devait elle aller voir ? Au vu de sa première demande et sachant qu'elle connaissait mieux Erick que ce "Charles", elle était décidée à le rencontrer en premier. Et à attendre qu'il lui ait expliqué les raisons derrière ses actes avant de le juger. Elle lui devait au moins ça. Et ce ne serait pas impossible que les gens "normaux" ne soient pas au fait des raisons réelles qui pourraient pousser Erick à agir comme une personne mauvaise.

Peut être luttait il contre un ennemi plus puissant et ne pouvait il le faire que comme ça ? Peut être était ce sa façon de lutter contre le tyran Apocalypse, d'empêcher sa venue, son éveil ou quelque soit le terme approprié pour parler d'une créature qui avait survécu en chaire depuis l'époque Pharaonique jusqu'aux temps moderne tout en laissant son empreinte dans différentes civilisation au cours du temps... Ou alors peut être s'agissait il d'un des nombreux monstres qu'Apocalypse avait à sa botte et qui, sans maitres, avaient commencer à agir en solitaire ? Alors qu'elle suivait se chemin de pensée, celle ci furent brouiller et écraser par de nouvelle pensées qui n'était pas les siennes. Elle vit deux scènes qui n'appartenaient clairement pas à son passé mais à celui d'un autre se dérouler sous ses yeux. Des tranches de vie de l'homme qui se tenait face à elle, et les images de 2 inconnus. Le tout accompagné d'un joli message indiquant que la jeune femme qui l'avait secouru un peu plus tôt dans la journée lui mentait et qu'elle voulait la tuer. Un télépathe...

Il n'y avait pas beaucoup de télépathe de la ou elle venait. A vrai dire elle n'en avait jamais rencontré qu'un seul en personne. Elle avait entendu parler de X man une sorte d'étrangeté surpuissante, de Jean Grey, la femme de Weapon X et du Shadow King, le larbin télépathe d'Apocalypse, ce mauvais génie dans sa bouteille, peut être la créature la plus proche d'être son bras droit. Mais elle craignait moins les rumeurs que l'expérience qu'elle avait fait elle même dans sa chaire, quand elle avait subit les assauts télépathique de Mr Sinister, le cavalier d'Apocalypse, lorsqu'il avait fait ses expériences sur elle. Autant dire qu'elle était loin d'apprécier la présente expérience et la voix télépathique avait un arrière goût amère, si c'était possible . Il avait lu dans son esprit la mention à Apocalypse. Et il n'avait pas l'air de le craindre. Le fou. Ou l'ignorant. Donc, la situation venait encore une fois de complexifié. Elle devait maintenant prendre en compte un télépathe qui avait accès potentiellement à toutes ses pensées , intentions et souvenirs et le fait que sa sauveuse avait peut être complètement agit par intéret... Et sa conscience recommençait à tanguer...

"Faust... essayer... vous. Pas entour..loupe, ein ?"

Furent ses derniers mots avant d'à nouveau tomber dans un état plus ou moins comateux. Elle se laissa glisser doucement jusqu'en position assise, le dos à la porte puis n'y tenant plus tomba sur le flanc. Elle n'avait plus de jus, l'adrénaline qui la soutenait jusque la avait disparue. Erf. Elle se serrait fait terriblement grondé par Mr Creed pour avoir été incapable de mieux gérer son temps et de ne pas avoir été dans une situation contrôlé ou sure avant de s'évanouir ...
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MessageSujet: Re: Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink]   Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink] Icon_minitimeMar 18 Sep - 20:35

- Parce que je sais que les zozos de l'Institut ont parfois tendance à vouloir recruter sans forcément se préoccuper en priorité du bien-être des personnes qu'on leur amène, tout simplement, répondit-elle alors d'un ton plutôt sincère et neutre.

Blink semblait en tout cas confuse... De plus en plus, et les diverses possibilités qui s'ouvraient ici étaient... En fait aucune n'était bonne. Mais vraiment aucune. Soit elle était devenue dingue à cause du choc et ça craignait, soit elle venait d'une sorte de réalité alternative ou dieu sait quoi et ça craignait. Étrangement, la PDG n'était pas hostile à l'idée de réalités parallèles : en fait un projet qui l'intéresse mais qu'elle n'a pas encore pu lancer pour des questions de budget vise à extraire l'énergie du fameux "point zéro" d'un univers parallèle où les lois de la physique seraient différentes, et adaptées à l'extraction d'énergie. Ce serait potentiellement un générateur propre et illimité, mais on parle ici de décennies, probablement siècles de calculs avant d'avoir ne serait-ce qu'un concept exploitable. Mais c'était sa façon de faire, parier sur le long terme.

Elle fut en tout cas sortie de ses pensées alors que la mutante tomba de nouveau inconsciente. Elle se dirigea vers elle, pas d'un pas précipité ni rien mais au contraire avec une démarche tranquille. Au fond, courir ne servirait à rien, vu qu'elle était déjà tombée par terre. Ce n'était peut-être pas très empathique, mais au moins c'était logique comme raisonnement... Ah, et bien évidemment elle grommellait avec un air passablement irrité.

La situation commençait à devenir vraiment longue et compliquée et ça ne lui plaisait pas. Anna pensait que ça serait vite fait : examen médical, soins si nécessaire, et merci au revoir, après elle aurait pu tenter d'expliquer à la mutante rose ce qu'il se passait pour qu'elle fasse ensuite son choix. Si elle choisissait de rester en dehors de ce conflit ç'aurait été l'idéal, aux yeux de la brune, mais si Blink avait préféré rejoindre Magnéto, soit, c'était son problème au fond et ça ne la concernait pas plus que ça.

- Bon écoutez arrêtez de faire votre sucrée et venez m'aider à la récupérer, signala-t-elle à Erasme.

Miss Howlsbridge commença à attraper Blink quand subitement son téléphone sonna. Avant de répondre, elle entraîna la mutante vers le lit du brancard -faute de brancard- avant de finalement décrocher en manipulant le bracelet qu'elle portait au poignet.

- Quoi ? répondit-elle d'un ton sec. Hein ? Mais qu'est-ce-que vous me chantez encore vous êtes marteau ? ... Mais qui ? ... Les miennes ? Alors ça m'étonnerait, ça !

Étrangement, après la surprise initiale de l'annonce, elle sembla reprendre rapidement son calme. Pourtant l'annonce était assez frappante : quelqu'un venait de faire une transaction et acheter près des deux tiers des actions d'Anna et de plusieurs actionnaires de Norwood... Or aucune mise en vente n'avait été faite. C'était grossier et manifestement fait par quelqu'un ne connaissait absolument rien du tout au monde de la finance.

- Bien sûr que non, soyez pas débile enfin, comment j'aurais pu faire, espèce de gros glandu, la bourse est fermée depuis des heures, dit-elle en fronçant les sourcils. Son cerveau était en pleine activité. Paniquer n'aurait servi à rien, elle devait donc calculer soigneusement à partir des éléments qu'elle possédait. Son conseiller en revanche était nettement moins calme, lui criant de venir d'urgence. Oh, du calme, ça va. ... Non mais j'ai compris. ... Non mais arrêtez là...

L'air exaspérée, elle retira son oreillette alors que visiblement son interlocuteur continuait de parler. Ce faisant, elle récupéra le métal, le divisant en deux sphères qui se mirent à tourner l'une autour de l'autre comme des étoiles binaires, la sphère la plus massive extrayant de la matière de la plus petite des deux alors qu'elles dansaient ensemble. Faire ça la détendait, lui rappelait à quel point l'univers était immense ce qui étonamment la rassurait. Beaucoup détestaient se sentir aussi petits, mais la directrice aimait cette sensation qu'elle avait, qu'il y avait une quasi-infinité d'endroits à explorer et découvrir. Quelques secondes plus tard, une vingtaine environ, elle reprit l'oreillette :

- Ca y est ? ... Non mais vous avez fini ? ... Non mais fermez-laaaaaaaaaaaaaaaa ! Ah, quand même. Bon, maintenant on va se calmer hein, prenez un cachet je sais pas. Ensuite, étape 1, envoyez un mail à l'ensemble de l'entreprise. Oui, tout le monde. Indiquez qu'un piratage a eu lieu, qu'ils doivent tous sécuriser leurs ordinateurs, et qu'ils ne doivent pas partager de détails à ce sujet en dehors de la compagnie.

Son plan était déjà prêt.

- Ensuite contactez les autorités boursières. Oui, à une heure du matin. Indiquez-leur que le réseau a été cracké par quelqu'un afin de procéder à des transactions non-autorisées. ... Tiens pas con, dites-leur aussi que nous allons mandater une compagnie d'experts en sécurité, indépendante, pour faire un sweep de toutes nos machines car il est possible que ce piratage ait eu lieu par une intrusion dans nos systèmes. ... Exactement, on s'en fout du prix. ... Bien, ensuite ça s'est fait contre une entreprise dont Shaw Industries est un des actionnaires, donc prenez-moi rendez-vous avec Sebastian Shaw, ce type ferait peur à sa propre mère, ça sera utile de l'avoir avec nous là-dessus. ... Tenez-moi informé par e-mail, pas par téléphone. ... Parfait merci.

Elle raccrocha alors. L'e-mail à l'ensemble de l'entreprise servirait de preuve que cette vente n'a pas été autorisée. L'entreprise d'experts en sécurité montrera aux autorités boursières la préoccupation de l'entreprise et prouvera encore une fois que ce n'était pas volontaire. Et étrangement, le fait qu'elle ait été vue dans l'embouteillage où le crash a eu lieu jouerait en sa faveur. Les actions ayant été mises en vente et achetées après l'incident, elle aurait comme argument : "J'ai pas pu vendre des actions, j'amenais une blessée à l'hôpital, mais c'était une mutante et elle s'est réveillée pendant le trajet puis échappée". D'ailleurs elle irait plus tard dans un hôpital public afin de donner son signalement.

Puis au final il y avait de toutes façons le meilleur argument au monde prouvant que c'est une opération illégale : la bourse est fermée à cette heure-ci donc aucune transaction n'est censée pouvoir avoir lieu. Clairement celui qui a fait ça n'a pas réfléchi longtemps aux détails.

- Salle d'examens, go ! finit-elle par lancer aux médecins sur place. Je paie cash, ajouta-t-elle, sachant qu'en général c'était motivant pour des personnes de ce genre de milieu.

Elle ne faisait pas encore de lien entre ce qu'il se passait ici et ce qu'il s'était passé dans les salles de Wall Street, mais pour elle quelque chose ne tournait pas rond...
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MessageSujet: Re: Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink]   Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink] Icon_minitimeLun 24 Sep - 14:41

Mlle Smith commençait à comprendre, mais il restait dans son esprit des zones de confusions et de mécompréhensions ; zones qui seraient exploitables s’il en venait à se débarrasser de cette gêneuse d’Howlsbridge. Elle ne montrait plus rien d’autre que de la condescendance et du mépris, et Sébastian devait faire preuve de self-control pour ne pas trahir sa colère, et encore plus pour ne pas simplement laisser son Tutélaire aller à ses pulsions et l’ouvrir en deux pour lui prouver qu’à l’intérieur tout le monde était pareil – sauf lui – et qu’elle était tout aussi mortelle qu’un autre, pouvoir de Magnéto ou pas. Deux choses lui faisaient faire l’effort de la supporter : cette chère Rose et la « protection » de Shaw à l’égard d’Anna qui était l’un des ses pions, pion qu’il n’aurait sans doute pas apprécié que l’on sacrifie pour lui. Un point qu’il allait probablement éclaircir dans les prochaines minutes si les choses suivaient leur train.

Faust… la mutante rose l’avait appelée Faust… et Anna n’avait rien remarquée ; beaucoup trop confiante en elle, la jeune femme était une idiote. Alors que leur protégée mutuelle glissait dans l’inconscience et contre le mur, Sébastian ne fit pas un pas, à l’inverse de sa « collègue » qui s’en alla d’un pas nonchalant tout aussi exaspérant. Anna aussi se rapprochait de la vérité, mais ce qui l’intéressait était encore sa propre cupidité dissimulée son un idéal noble pour lui donner bonne conscience. Elle était amusante, comme une enfant, charmante et peste à la fois, sauf que là le coté peste passait devant sa bonne hypocrisie et commençait sérieusement à donner au Léviathan comme à son héraut des envies de meurtres.

- Bon écoutez arrêtez de faire votre sucrée et venez m'aider à la récupérer.

Sébastian ne fit qu’un pas, alors que le téléphone d’Anna sonnait ; bien, Mewen était vive et dynamique, il avait bien fait de l’engager, et non pas simplement la tuer, elle pouvait une fois de plus pouvoir lui être utile, et même sur le long terme. La PDG prit le temps de déposer Mlle Rose sur le brancard qu’elle avait destitué de son métal (dont il ne restait donc plus grand-chose), répondant avec agacement à son téléphone à l’aide d’un autre gadget technologique.

Profitant de la relative occupation de l’exécrable jeune femme dont les pensées étaient à l’image de son apparence et actuellement pleines de vanité et d’un affolement bien maîtrisé, il fallait lui accorder cela, et qui montait des stratégies pour stopper le massacre, Erasme s’approcha de l’autre mutante, prenant son pouls.

Souvenirs et pensées récentes défilèrent alors rapidement dans l’esprit de Sébastian alors que le Léviathan les absorbait, tous deux apprenants ainsi le nom de cette chère Rose Smith : Clarice Fergusson, alias Blink. C’était moins original que Rose Smith, mais il valait mieux que ce nom de tombe pas entre de mauvaises mains. Revoyant la rencontre avec Anna et le véritable intérêt de cette dernière, ainsi que la fuite à travers les cieux, et plus ou moins toute la mémoire récente de Blink, le Sombre Voyageur se moqua complètement d’Howlsbridge, qui finit par terminer son coup de téléphone pour venir le virer encore une fois.

Détail que le Léviathan avait noté pour lui, Shaw allait être prévenu de la petite manœuvre ; bah, la fin justifiait les moyens et contre une mutante téléporteuse capable de le faire entre les réalités, même un type comme Sebastian Shaw pouvait bien sacrifier l’entreprise d’une personne comme Anna.

Les médecins et infirmiers avaient rejoint Sébastian durant le coup de fil, et transvasèrent Blink sur un autre brancard, pour l’emmener, aux ordres de Mlle Howlsbridge qui se proposait de payer cash.

Erasme les laissa partir, il avait d’autres choses à penser que surveiller les examens de sa nouvelle cible.

Déjà, il devait faire vite : si Mlle Fergusson répétait le nom de Faust devant Anna, il devrait la tuer, ce qui n’était pas pour lui déplaire à vrai dire. Cependant, il ne pouvait pas se débarrasser d’elle sans damer le pion du Roi Noir ou prévenir ce dernier, à qui il avait caché ses pouvoirs télépathiques et à qui il escomptait bien dissimuler la téléporteuse : en faire une de ses agents avant une agent du HellFire Club, c’était l’objectif, comme pour Taser. Mais à par y aller dans le sang…

Un plan venait de naitre en lui : il allait retourner le BAM contre Norwood. Holwsbridge avait fait main basse sur la moto de Blink, utilisant ainsi une technologie non-référencée par le gouvernement, et mutante qui plus était, ce qui depuis l’Olymp Corp pouvait valoir de graves problèmes si cette technologie s’avérait destructrice ; autant que l’avait été l’accident d’arriver de cette chère Clarisse. Il n’aurait qu’à réarranger un peu les preuves, surtout pour omettre l’existence de Blink, ou alors il lancerait le BAM contre elle aussi et s’arrangerait pour la protéger, et ainsi l’avoir à ses côtés, dépendante de son aide. Cela avait pour mérite de lui permettre de se débarrasser légalement d’Anna, de conserver Blink et de ne prévenir Shaw pour aucune de ses petites manigances.

*Vince, j’ai encore besoin de Taser ; voici les souvenirs concernés, qu'elle pirate Norwood pour trouver les preuves, et à défaut, qu'elle les fabrique, le Triskelion n'aura aucune difficulté à trouver des mandats…*
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MessageSujet: Re: Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink]   Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink] Icon_minitimeLun 24 Sep - 21:10

La brune suivit le mouvement, accompagnant les médecins. Enfin médecins... L'endroit semblait être sérieusement sous les radars, il n'était pas dit que ces types aient ne serait-ce qu'une formation aux premiers secours. Mais l'endroit semblait à peu près équipé... Plus les secondes passaient plus Anna regrettait de n'avoir pas fait appel à l'Institut, finalement. Quoique... Au final le résultat aurait probablement été le même. Dans la situation présente, les regrets étaient inutiles et ne lui apportaient rien d'intéressant au niveau stratégique.
Le brancard fut en tout cas soulevé et Blink transférée sur quelque chose de plus approprié avant d'aller vers ce qui ressemblait à une salle d'examen étonnamment propre où l'un des types commença à vérifier les pupilles de la mutante, alors qu'un autre semblait prendre ses constantes. Bon... C'était un début, mais les choses étaient confuses pour elle, malgré tout.

D'abord, qu'est-ce-que c'était que cette opération stupide avec les actions ? Pour la PDG ça n'avait que peu de sens et elle voulait savoir quel était l'objectif de la personne ayant fait ça. Pour elle, plusieurs options... Soit c'était un étudiant ou un hacker de garage avec des grands talents informatiques mais aucune connaissance du monde financier, qui avait ça de manière maladroite pour se la péter. Ce n'était pas si improbable que ça, c'était arrivé par le passé... Dans ce cas-là elle n'avait pas grand chose à craindre, ce n'était pas un ennemi mais juste un idiot qui voulait se faire mousser.
L'autre possibilité était que quelqu'un ait vraiment tenté de prendre possession de la compagnie, mais cette éventualité n'avait pas de sens. Quelqu'un voulant faire ça aurait des connaissances extrêmement pointues dans le domaine de la bourse et des transactions financières, il n'aurait donc pas fait ce piratage à une heure où Wall Street est fermé et où par conséquent il serait évident qu'il s'agit d'un piratage.
La dernière option, qu'elle n'aimait pas, était qu'il lui manquait des éléments. Ce piratage avait un but, il avait même parfaitement atteint son but, mais Anna ne savait pas quel était ce but, et ça ne lui plaisait pas du tout.

Il lui manquait des éléments, mais une pièce du puzzle ne tarda pas à arriver, une petite dizaine de minutes plus tard. Elle était restée dans la salle, surveillant tout ce qu'il se passait comme une gardienne, avec un air sévère... Mais les choses semblant normale, elle se décida à sortir pour dire deux mots à Erasme.

- Bon... On va voir ce que ça va donner. Par contre, sans rire... Ce qu'il faut pour rassurer quelqu'un, c'est avoir l'air naturel. Il est prouvé que si vous avez l'air légèrement hostile, mais sincère, vous mettrez plus en confiance que quelqu'un qui tente d'être rassurant mais en fait trop... Et sans rire, vous en faites mais des MONTAAAGNES c'est vraiment pas crédible... Enfin au moins on verra dans quel état elle est, il me reste maintenant à comprendre qui c'est le clown qui a décid...

Elle fut interrompue par son bracelet-téléphone qui sonna de nouveau. Déployant l'écran au dessus de sa paume, la brune prit un air énervé, excédé même, avant d'appuyer sur l'écran pour répondre.

- Dites, vous vous foutez de moi ? J'ai dit par e-mail, et pas par téléph... Elle resta silencieuse une minute, écoutant. Le rapport aurait fuité ? Mais quel rapport ? ... Qu'est-ce-que vous me racontez encore comme conneries, c'est des techniciens pas des ninjas, ils ne font pas de rapport enfin ! ... Mais qui ? ... Évidemment que c'est pas l'un des nôtres qui a répertorié les pièces, les labos sont vides bordel, vous connaissez vraiment rien à l'entreprise ? ... Quoi ? Numérotées ? ... Avec des annotations "Matériel mutant" ? Mais c'est débile, du matériel ne peut pas être mutant, c'est du métal il n'a pas d'ADN, c...

Elle ouvrit subitement grand les yeux, semblant comprendre. Selon le même type qui l'avait appelée, les "rapports" des techniciens ayant récupéré les pièces ont été envoyés quelque part. Où ? Aucune idée. Pire encore, les pièces auraient été toutes répertoriées et étiquetées avec soin. Par qui ? Simple : le même taré qui venait de s'introduire dans les systèmes.

- Coupez tous les serveurs. ... Non mais je vous pose pas la question je vous informe de ce que vous allez faire : couper TOUS les serveurs. ... Où j'ai dit "En veille" ? Vous débranchez TOUS les câbles un par un, il ne doit y avoir aucune connexion physique entre les serveurs et le réseau. Zéro ! ... MAIS NON PAS VOUS ! Les types du réseau enfin, ils sont là 24/24 ! Tous les câbles, TOUS LES CAT5 doivent être débranchés physiquement de tous les serveurs jusqu'à nouvel ordre. ... J'ai dit "jusqu'à nouvel ordre", donc quand j'en ai envie. ... Rappelez-moi aussitôt que c'est fait.

La communication fut alors coupée. Qu'est-ce-que c'était encore que cette connerie... Elle se mit à réfléchir à voix haute, parlant aussi à Hobbes, alors qu'elle tentait de comprendre ce à quoi rimait tout ça.

- Tout ça n'a aucun sens... D'abord, un piratage boursier stupide au possible qui n'aura aucune conséquence... Ensuite la création de "rapports" crétins qui n'ont aucune crédibilité, envoyés à je sais pas qui... Si ce pirate essaie de gagner quelque chose, franchement il perd son t...

La brune bloqua. C'était ça la clé du problème.

- Non... C'est pas lui qui perd son temps, c'est à moi qu'il fait perdre du temps...

Quelqu'un tentait de lui faire perdre son temps et de détourner l'attention. Ses soupçons n'étaient pas dirigés sur Erasme spécifiquement, mais plutôt sur tout le monde, lui inclus. En tout cas elle n'avait pas le choix, elle devait protéger les pièces de la moto. Tout le monde était potentiellement suspect, plus exactement tous ceux qui étaient au courant pour Blink et la moto. Cela incluait donc les techniciens, ce qui était improbable vu qu'ils n'étaient pas des experts informatiques, cela incluait son assistant, ou cela pouvait être quelqu'un ayant vu une des vidéos sur internet. Ou Erasme.
Elle n'avait rien de concret mais mieux valait jouer la carte de l'intimidation ; Anna était loin de se douter qu'en réalité Sebastian était loin d'avoir peur d'elle. Elle l'imaginait toujours comme un mutant ayant des capacités de régénération.

- Je reviens demain, 9h30, ici. Si elle n'est pas là je vous considérerai comme personnellement responsable, et croyez-moi, vos pouvoirs de régénération ne vous permettront qu'une seule chose, c'est de vous noyer éternellement dans du métal liquide. Et croyez-moi, respirer de l'acier liquide est loin d'être une expérience agréable surtout quand il se durcit de nouveau dans les poumons.

Pour cette fois-ci elle ne bluffait pas, elle savait pertinemment comment noyer quelqu'un en boucle dans du métal et n'hésiterait pas à le faire. Encore une fois... Elle ignorait vraiment quelle était la véritable puissance du Léviathan.
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Sébastian von Orchent
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MessageSujet: Re: Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink]   Par ici, Dr. Carter ! [Sebastian Von Orchent / Blink] Icon_minitimeLun 24 Sep - 22:56

Le BAM, avait-on intenté outil plus utile depuis des décennies ? Probablement pas, toujours était-il que malgré qu’ils fussent des ennemis naturels, Sébastian von Orchent avait le plus grand respect pour ses agents qui travaillaient dur et suaient sang et eau pour parvenir à résoudre leurs enquêtes ; ainsi, quant lui-même pouvait donner un coup de main, il se faisait une âme généreuse, pour peu que cela serve ses intérêts personnels. Il n’y avait pas meilleur allié pour un mafieux que la police, c’était bien connu. Cela prendrait peut-être du temps, mais les petites miettes qu’il avait semées conduiraient bien quelque part.

Croisant les bras et s’adossant au mur, il ferma les yeux ; trop de tension était mauvais pour une personne comme Erasme Hobbes qui n’y était pas habitué, tandis que lui cherchait à comprendre. Trop fragmenté, cette histoire de réalité alternative, de plus, il savait suffisamment de chose sur les dimensions pour voir le danger que cela représentait : peut-être des agents de cet Apocalypse suivaient-ils Blink, ou peut-être avaient-ils leur propre Apocalypse, quelque part, attendant son heure. Tant de chose à prévoir, à anticiper pour parvenir à pousser son avantage… Il devait trouver les réponses, et savait où elles se trouvaient : dans la tête de Mlle Fergusson. Encore fallait-il dégager son ange-gardien pour y accéder.

Ange-gardien aussi intéressé que le diable d’ailleurs, mais qui ne se doutait pas de la moindre des choses. Toujours aussi présent dans la tête d’Anna et suivant sa surveillance justifiée sur la mutante rose au travers de ses pensées, le Léviathan les disséquait lentement, marionnettiste invisible tirant les ficelles depuis les coulisses.

Quant enfin elle fut « rassurée », Anna revint vers lui, lui adressant la parole avec plus de douceur mais toujours autant de condescendance. Elle ne finit jamais ses paroles cependant, son bracelet sonnant de nouveau. Tiens, qu’était-ce encore ? Un rapport qui avait fuité ? Outre le fait que l’on disait qui avait fuit, qu’était-ce encore que cela ? Mewen n’avait pas été capable de le subtiliser discrètement ?! Howlsbridge commença à pester contre son téléphone, ses hommes ayant découverts la fuite alors même qu’elle pensait qu’il n’y avait pas de fuite ; c’était d’une absurdité abyssale. Ou son agent avait trouvé et subtilisé quelque chose sans avoir fait montre de la discrétion nécessaire, ou elle avait fabriqué les preuves s’il n’y en avait pas et il ne pouvait y avoir de fuite. Dans tous les cas, Anna paniquait et coupait tout, voilà qui devrait l’occuper un moment. Restait à espérer que sa cyberpathe en herbe de finisse pas coincée dans l’un des disques-dur, mais cela c’était une autre affaire.

- Tout ça n'a aucun sens... D'abord, un piratage boursier stupide au possible qui n'aura aucune conséquence... Ensuite la création de "rapports" crétins qui n'ont aucune crédibilité, envoyés à je sais pas qui... Si ce pirate essaie de gagner quelque chose, franchement il perd son t… Non... C'est pas lui qui perd son temps, c'est à moi qu'il fait perdre du temps...

Bien, elle commençait enfin à comprendre ! Si loin de la vérité et pourtant suffisamment paranoïa pour la toucher du doigt, s’en était presque mignon. Suivant son raisonnement, Sébastian n’avait même pas l’envie de faire semblant d’être apeurer par les menaces qui lui étaient faites.

- Je reviens demain, 9h30, ici. Si elle n'est pas là je vous considérerai comme personnellement responsable, et croyez-moi, vos pouvoirs de régénération ne vous permettront qu'une seule chose, c'est de vous noyer éternellement dans du métal liquide. Et croyez-moi, respirer de l'acier liquide est loin d'être une expérience agréable surtout quand il se durcit de nouveau dans les poumons.

- C’est une menace ou une promesse ?
répliqua-t-il du tac-au-tac, froidement, rouvrant des yeux bien plus dur que ceux qu’avaient jamais eut Erasme, plongeant son regard aussi profondément dans les pupilles d’Anna que le Léviathan ne le faisait dans son esprit.

Décroisant les bras, il se plaça face à elle, la regardant malgré la demi-douzaine de centimètre qu’elle avait de plus que lui.

- Je vous ai aidé, sans poser plus de questions que nécessaire, malgré le fait que je puisse perdre beaucoup et que je sois étranger à cette histoire, et je n’ai eut droit qu’à votre condescendance et à votre agressivité. Certes, je suis incapable de rester aussi froid que vous dans de telles situations, faute de l’habitude ; j’ai fais de mon mieux, vous n’en êtes pas satisfaite, tant pis, la prochaine fois vous irez voir quelqu’un d’autre. Car je suppose que dès que Mlle Smith ira mieux, vous disparaitrez avec elle. Je vais mettre une chose au clair : je ne vous aide pas, je l’aide elle. Vous m’avez embarqué dans cette histoire, j’y suis, j’y reste. Et à moins de me couler de l’acier dans les poumons, comme vous dites, vous ne vous débarrasserez pas de moi. Vous vous considérez comme une femme intelligente, alors servez-vous de votre tête : je suis votre seul allié dans l’histoire. Voici vos clés de voiture, je pense que vous trouverez le chemin. Inutile de vous déranger pour moi, je prendrai un taxi. J’ai un ami à remercier de sa discrétion et vous un cheque à faire. Sur ce, à demain.

Tournant les talons, Sébastian s’éloigna en direction du bureau du directeur, ayant à discuter sérieusement avec ce dernier. La nuit allait être longue…

RP TERMINE pour Sébastian
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