X-men RPG
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilPortailDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
-46%
Le deal à ne pas rater :
Oceanic OCEAB120W Batteur électrique – Blanc
7.51 € 13.91 €
Voir le deal

 

 Une journée de travail comme les autres (ou presque) [Pv Natasha Romanoff]

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



Une journée de travail comme les autres (ou presque) [Pv Natasha Romanoff] Empty
MessageSujet: Une journée de travail comme les autres (ou presque) [Pv Natasha Romanoff]   Une journée de travail comme les autres (ou presque) [Pv Natasha Romanoff] Icon_minitimeJeu 21 Juin - 11:16

Ce jour là allait être un jour faste. C'était le jour que Gabriel avait choisi pour « travailler » (c'est vrai que quand on connaît son activité, c'est un terme surprenant). Il ne s'était pas décidé à passer à l'action par nécessité, mais plus par plaisir, et pour tromper le relatif ennui qui le tiraillait depuis son arrivée à New-York. Il lui avait en effet fallu rester un peu dans l'ombre pendant quelque temps afin de consolider les différentes fausses identités qu'il s'était créé, dans le but de s'intégrer correctement et de façon efficace dans la vie américaine, qui est, il faut bien l'avouer assez différente de celle qu'il connaissait jusqu'alors.
Il avait donc choisi, pour son retour dans « les affaires », de s'approprier le contenu d'une petite bijouterie de quartier, sans grand prestige et idéalement située dans une petite rue commerçante, relativement peu fréquentée. Ce choix s'était naturellement porté sur cette boutique, car elle était suffisamment isolé et insignifiante pour ne pas faire énormément de vague (même si Gabriel savait pertinemment que sa méthode d'action n'en faisait que très rarement). En outre, pour avoir effectué des repérages antérieurement (« Qu'est-ce que vous croyez ?! Ce genre d'affaire, ça se prépare ! »), Gabriel savait que le butin qu'il récolterait ne serait pas trop insignifiant, ni trop important. En somme il serait idéalement équilibré, et son blanchiment se ferait sans trop de difficulté.
Le jour prévu, Gabriel était prêt, il savait comment se déroulerait son plan, et il savait, pour l'avoir déjà expérimenté, qu'il était infaillible. Il connaissait bien ce genre de boutique, pas de gros coffre où sont rangés les bijoux, le propriétaire se contente de les sortir des vitrines pour les ranger dans l'arrière boutique, à l'abri des regards. C'est dans ce retrait des bijoux que se trouvait toute l'astuce du plan de Gabriel et toute l'utilité de ses pouvoirs.
Le matin, Gabriel se prépara donc. Lever aux alentours de 9h00, petit-déjeuner, quelques échauffements physiques pour être d'attaque, puis préparation du matériel. Gabriel revêtit la combinaison noire qui composait sa tenue de travail. Cette dernière était spécialement conçue pour retenir toute transpiration ou toute autre émanation, tout en permettant une aération du porteur idéale. De telle sorte que Gabriel allait pouvoir opérer sans risque de répandre de son ADN, ce qui aurait pu le compromettre. La tenue comportait également une paire de gant qui laissait cependant une mobilité parfaite des doigts, et une cagoule servant plus à éviter de laisser traîner des cheveux, qu'à dissimuler l'identité de Gabriel (qui dans tous les cas, montrerait un visage différent du sien). A sa ceinture, un lot de passe-partout, un kit de crochetage pour les serrures qui se montreraient plus réticente, un couteau de combat (toujours utile), un 9mm. (au cas où) et, plus étonnant, un rouleau de ruban adhésif « extra-fort » (qui allait cependant s'avérer très utile). Les semelles des chaussures qu'il portait étaient elles aussi, conçues pour faire le moins de bruit possible, même si dans ce cas précis, la discrétion ne serait pas le plus important des facteurs.
Une fois sa tenue enfilée, et quelques instants de préparation psychologique plus tard, il usa de ses dons pour revêtir une apparence tout à fait quelconque (celle d'un jeune homme en tenue décontractée) et prenant avec lui une chemise noire (qui lui servirait plus tard à transporter son butin) il prit un taxi, direction : l'aéroport.
Drôle de choix, pourrez penser, mais cela fait entièrement partie de l'ingénieux plan de notre roi de la cambriole. Une fois dans le hall de l'aéroport, aux alentours de midi, il examina la foule, à la recherche d'une malheureuse victime. Entendez par victime, celui qui, sans l'avoir demander, pourra éventuellement, subir les retombées de l'activité malhonnête de Gabriel (appelez-ça un dommage collatéral, si vous préférez). Son choix se porta ce jour la sur une touriste (visiblement Anglais) qui prenait l'avion le jour même en direction de Londres. En réalité, l'identité de cet homme importait peu à Gabriel, tout ce qui comptait, c'était que l'homme quitte le pays, le jour même.
Une fois son choix définitivement fait, Gabriel quitta l'aéroport, en prenant soin de prendre l'apparence du malheureux Anglais, puis repris un taxi, avec lequel il se rendit dans le quartier de la bijouterie. Il s’assis à la terrasse d'un café, situé non loin et en vue de la bijouterie, il y déjeuna, et y passa toute l'après-midi. Il avait pris le temps d'acheter un journal et un court roman à l'aéroport, et malgré le mortel ennui de cette activité de patience, il attendit. La bijouterie fermait à 19h, c'est donc à 18h30, qu'il s'y rendit, avec l'apparence de l'Anglais, et sa chemise noire à la main.
Le bijoutier, qui sans le savoir allait jouer un rôle important dans son propre cambriolage, était seul à son comptoir dans sa boutique déserte.

*Pas un client, vigilance réduite... Situation idéale !* Pensa Gabriel.

Gabriel s'approcha du vendeur, et lui adressa un poli « Bonjour ! »
Le bijoutier, qui était jusque la plongé dans ses comptes, leva le nez de ses registres et, frustré d'être ainsi dérangé, et maugréa quelque chose qui signifiait « 'Jour !  Qu'est-ce qu'il vous faut ? »

- « Et bien j'ai ici un objet que je voudrais faire examiner par vos soins et pourquoi pas vous vendre, si le prix en vaut la peine » Gabriel s'adressait au vendeur avec un ton très poli, sachant pertinemment que la mauvaise humeur du bijoutier disparaîtrait dès qu'il aurait ouvert sa malette.

- « Et alors ?! Qu'est-ce que vous attendez pour me la montrer votre quincaillerie ? » Ce vendeur n'était décidémment pas très sympathique, et cet horrible caractère conforta Gabriel dans son choix de le détrousser.

- « C'est que, voyez-vous, c'est une pièce assez précieuse et j'aimerais, si possible, que nous en discutions dans un endroit disons plus isolé des regards indiscrets. » Gabriel insista sur ce dernier point, qui désignait à la fois la vitrine qui laissait clairement voir l'intérieur de la boutique depuis l'extérieur, mais aussi (et surtout, dans l'esprit de Gabriel) les caméras de sécurité (mais cela, le vendeur ne se rendit pas compte).

- « Si vous voulez vraiment qu'on en discute sérieusement, il faut au moins me prouver que c'est pas du vent, votre affaire ! » Le vendeur se montrait volontairement assez agressif mais cela, Gabriel pouvait le comprendre : c'était un moyen d'éviter les charlatans ou les plaisantins. Le physique de l'homme, par ailleurs constituait une certaine forme de dissuasion. L'homme était en effet, massif : assez gras et gros, il était pourvu d'un embonpoint de bonne proportion et s'il était court sur patte, restait néanmoins large d'épaule. Il approchait de la soixantaine, mais restait tout de même assez vigoureux.
Quant à sa demande, Gabriel l'avait prévue, et quand il ouvrit sa mallette, la réaction du vendeur (un regard ébahi et une bouche bée) n'avait rien non plus d'étonnant.
Gabriel avait en effet emporté avec lui, une vraie rivière de diamant, qui constituait à elle seule, l'appât idéal pour piéger les bijoutiers de tout types.


- « Suivez-moi ! » Enfin ! Après quelques instants d'hésitation parfaitement compréhensibles, le vendeur avait repris ses esprits et avait reconsidéré la demande de l'étrange individu qui se présentait devant lui. Il ressemblait, selon les critères du New-Yorkais de base qu'il était, à un touriste. Mais bon, vu la rareté qu'il trimballait avec lui, dans une valise si peu protégée, il paraissait visiblement très naif, et il serait aisé pour le vendeur (selon lui) de l'arnaquer, et de lui soustraire le bijou pour un prix dérisoire par rapport à sa vraie valeur.

Pour Gabriel, cette invitation marquait la fin de la première phase de son plan d'attaque. La deuxième allait prendre beaucoup moins de temps...

Le vendeur le guida dans l'arrière boutique, une petite salle carrée et sans issue que Gabriel avait déjà repéré et qu'il savait dépourvu de caméra de surveillance. Le bijoutier entra le premier dans la salle, et comme faisait dos à l'habile voleur, celui-ci en profita pour passer à l'action. Il savait précisément où frapper : au niveau du cou de manière à assommer directement sans laisser la moindre trace ( une rougeur tout au plus.). L'homme s'effondra sur le coup.
Une fois l'homme neutralisé, Gabriel l'emmena dans un coin de l'arrière-boutique invisible depuis l'extérieur (que ce soit par la vitrine ou par la lucarne de la petite pièce), où il lui déroba les clés du magasin, puis il le ligota et le bâillonna avec le ruban adhésif qu'il transportait. Phase deux accomplie. Il pouvait maintenant passer à la troisième phase de son plan.
Il prit donc l'apparence de l'homme et, retournant dans la boutique en prenant bien soin de refermer la porte de l'arrière-boutique derrière lui, et pouvait donc tranquillement fermer la boutique pour faire ce que le bijoutier faisait toujours par manie (et c'est ce qui avait été déterminant comme critère de sélection) : retirer les bijoux des vitrines. Seulement ce soir la, les bijoux ne finiraient pas dans un coffre chez le bijoutier...
Gabriel sourit à cette idée et commença à s'affairer...
Revenir en haut Aller en bas
 
Une journée de travail comme les autres (ou presque) [Pv Natasha Romanoff]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
X-men RPG :: Hors Jeu :: Topics Terminés :: Ailleurs-
Sauter vers: