Pyromane en chaleur et nature en perdition! (Pv Mike)CLOS

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Pyromane en chaleur
et nature en perdition
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Ses mains filèrent sur les feuilles manuscrites pour les rassembler, et les engouffrèrent dans le casier de la classe sur le coté de la porte, qu'elle ferma à clef, alors que le dernier élève de la classe sortait avec un au revoir à peine balbutié. Les retardataires avaient encore la soirée pour venir déposer leur devoir. Elle était stricte mais conciliante avec certains incidents qui arrivaient constamment dans cet établissement un peu particulier. Ses phalanges se glissèrent dans son élastique et elle lâcha ses mèches sombres en s'effondrant sur la chaise de son bureau de cours de langues. La même classe, pour différents cours. Son repère pour les élèves. Elle enfourna ses doigts fins dans son sac à dos noir, et en sortit une bouteille, laissant partir ses iris bruns à travers la fenêtre avec une lueur fatiguée, avalant le coucher de soleil comme une drogue salvatrice. Nom d'un chien... Huit heures de cours non stop. Remboursé! Elle avait oublié que parfois, les heures sup étaient de mises.

Et on lui avait fait porter une enveloppe d'un nouveau élève dont elle devait être la tutrice. Elle s'était porté garante pour les plus coriaces, mais elle sentait les emmerdes arrivaient plein pot. Bouah, c'était pas comme si elle n'y était pas habituée. Elle devait avouer que sans action , c'était même devenu un peu ennuyeux, même si elle aimait bien le grand air et les moments calmes. Relativisant avec le temps, et très instinctive sur les bords, elle prenait ça avec le sourire, même si là pour le coup, elle aurait préféré que ça tombe le lendemain ce cas de tutelle, histoire de pas perdre un bout de son corps en route. Sa gorge engloutit rapidement des gorgées de flotte tiédies par la journée écrasante, et elle grimaça du goût affreux en refermant la bouteille, la fixant d'un œil douteux. Elle ouvrit une barre de céréales, et mordit dedans en ouvrant l'enveloppe pour lire le contenu, et resta un peu subjugué. Bon... c'était pas le top, mais au moins, il n'avait pas d'opposition psychique à la possession. Ca devrait aller... Elle avala son dossier en se remplissant un peu l'estomac, quand son téléphone portable sonna.
Elle coinça la deuxième barre de céréales dans ses dents et fouilla dans le sac. Elle et son sens accrue du rangement , ça la perdrait. Il était où ce foutu machin technologique!? Elle se piqua les doigts sur un objet non identifié et finit par touché un truc lisse qui vibrait. Elle le sortait en l'ouvrant machinalement et répondit calmement en continuant de lire et manger.

- M'ouis allo..
- Karma?
- Mm...?
- On a un intervention rapide à faire, avant que la BAM n'arrive si ça s'aggrave. Ils ont été prévenu , on a capté leur communication. Il faut que tu sois à Central Park dans une quart d'heure maximum, ils y seront même peut être avant.

Shan finit d'avaler sa barre et inspira en se levant , se passant une main sur le visage, entre la fatigue et le blasement. Elle allait y laisser des plumes cette semaine, c'était quasi certain. Elle se jurait qu'en rentrant, elle épouserait son lit avec violence pendant au moins douze heures!

- C'est à propos de quoi?
Elle passa le couloir en accélérant le pas, et finissant par courir en sortant, après avoir chopper une des voitures de service. Elle avait le permis depuis peu , mais préférait l'utiliser le minimum possible, en cas d'attaque psychique qui lui vaudrait un bel accident avec plein de feu d'artifices.
- Un mutant en pyrokinésie. D’après le profil donné, je crois que c'est un de nos élèves. Si c'est lui, c'est peut être une crise, à voire.
- Et si c'est pas lui?
- Arrête quand même les dégâts, et ramène-le si tu le juge non criminel, sinon laisse-le à la BAM. Ne prends aucun risque compris?
- Compris.

Une réponse automatique avant de raccrocher et de jeter son portable sur le siège passager de la petite berline noire trois portes. Démarrage , embrayage, passage de vitesse et elle fila sans trainer, les roues crissantes, mais maladroites vers le centre ville. Elle passa plusieurs avenues. Aucun risque, aucun risque...Ils en avaient de bonnes eux... Ne pas prendre de risque avec un mec qui fait des crises à la Salamèche taille XXL, c'était pas franchement ce qu'elle appelait aucun risque. Une flamme mal placé et on aurait un deuxième professeur Xavier: boule à zéro. Elle se gara en vrac dans un parking , sortit en trombe entre les fourrés, pour tenter de trouver le faiseur de troubles. Jean, ceinture, bottines par dessous, tunique blanche serrée, elle passa entre les troncs. Des cris. Un tour sur elle-même. Deux trois personnes qui s'enfuient et des mecs qui gueulent au fond, derrière la masse verdoyante. Une odeur de cochon grillé et de feu de bois. Shan se mit une main sur le nez et courut à l'opposé de la fuite de la populace. Elle frôla un buisson qui tirait la gueule sévèrement, complètement cramoisi et vit une flamme passer au dessus d'un arbre un peu plus loin. Woh...Il devait être méchamment en colère le zigoto. Son talon se prit dans un trou, et elle manqua de se rétamer, mais s'appuya à un arbre en grommelant une chose pas bien belle et repartit plein pot. Même dans les situations critiques, une femme se devait de garder un minimum de bienséance. Essoufflée, elle arriva enfin à l'endroit approximatif et cherchant à identifier le problème , penchée dans les fourrés, essayant de reprendre son souffle. Prochain Noel, elle commandera des poumons.

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3 Juin 2012 - 10h

C'est une vie de rêve qui a commencé, Ma chambre me convient parfaitement... Ah oui, j'ai oublié de vous renseigner sur la situation. Ça fait 4 jours que je suis arrivé à l'institut, je m'y plais. Forcément je n'ai pas encore commencé les cours le temps que je m'adapte à l'établissement. Quoi qu'il en soit nous sommes dimanche, et j'ai autorisation de sortir de l'enceinte de l'institut. J''ai décidé de prendre l'air. Alors que je dis à un de mes camarades que je quitte les lieux le temps d'une journée, il me donne le numéro de l'institut. J'emporte avec moi un briquet, mon skate et mon casque. Je longe l'allée de la résidence puis quitte celle-ci. Après avoir réfléchis durant quelques minutes je décide d'allez à un petit resto proche de Central Park. 1heure à pied ! C'était parti pour une petite route assez longue.

Enfilant mon casque j'élance mon skate vers l'avant puis monte dessus, je glisse droit devant sans rencontrer d'obstacles. Ces quelques jours passaient avec des frères mutants, je me suis rendu compte qu'ils portaient des petits surnoms, après avoir regardé par 3 fois mon briquet, je décide que le mien sera Helios ! Je saute plusieurs fois, le sourire aux lèvres jusqu'à que je reçoives un appel, je sors mon téléphone de ma poche et lit le nom "Maman", je décroche rapidement.

-Salut Maman, ça va ?

Avec une sorte de haine elle répondit :

-Tu oses me parler avec cet air heureux ? J'ai envoyé les flics à ta recherche, tu vas vite rentrer à la maison

-Ouai, moi aussi je t'aime !

Je raccroche ensuite, puis continue mon chemin vers Central Park. Les gens ici me regardaient bizarrement, comme s'ils savaient que j'étais mutant. Je me souviens que c'est pas ici que travaille ma mère. Après avoir commandé une petite boisson gazeuse dans un resto je vois mon portrait affiché sur le mur, avec note "Il a fugué, si vous le retrouvé appeler moi au 111-*****". J'ouvris grand mes yeux et repris rapidement mon skate puis décroche mon téléphone, mes yeux étaient remplis de larmes et, la haine me serré la gorge. J'appel ma mère qui décrocha aussitôt, avec hargne je lui dis :

-Tu te fous de moi ?!

-Mike je...

Des paroles couvrirent celles de ma mère, je sors du restaurant mon téléphone dans la main droite et le skate dans la gauche. 2 voitures de police et 6 agents se tenaient devant moi, l'un d'eux dit :

-Bon gamin, tu vas rentrer chez toi maintenant ! C'est fini la fugue

Je laisse glisser mon téléphone des mains et fis tomber mon skate. Je glisse ma main droite dans ma poche et dis :

-Je ne veux pas vous suivre ! J'ai une nouvelle vie, une nouvelle famille.

La colère prenait le dessus, je resserrais un objet métallique dans ma poche les policiers s'approchaient petit à petit de moi, puis violemment je sortis un briquet de ma poche, les flics devaient être à 7-8 mètres de moi. Avec hargne j'ajoute :

-Si vous faites un pas de plus....

Toutes les personnes qui étaient autour s'étaient assez éloignées, regardant tout de même le spectacle. L'un des policiers, sans doute le chef, dit :

-Ecoute gamin, joue pas le mariole, pose ce briquet et suis-nous

-1...

-Ahah, il a trop regardé de films lui.

-2...

-Et à trois ça fait boum ?

Puis, en hurlant de rage, très énervé par l'action de ma mère, je conclus.

-3 !!

Mon pouce glissa sur le haut du briquet, qui actionna la flamme ! Assez rapidement et très violemment je mets le briquet au-dessus de ma tête, et tout en glissant ma main le long de mon corps, la flamme recouvrit la totalité de mes membres, brûlant mes vêtements laissant seulement mon caleçon non cramé. Mais les flammes empêchaient les gens de voir mon corps, mon coeur me faisait horriblement souffrir, comme si on me l'avait arraché ! Les gens autour de moi criaient au mutant, au malade ! Cela ne faisait que me mettre plus en rogne, je balance mon point vers la voiture, ce qui ôté touet la flamme de mon bras droit, qui se dirigeait vers l'un des véhicules de NYPD, la voiture prit feu et explosa, sans blesser les personnes autour. Les flammes qui parcouraient ma chair étaient à une température de 1000°, les policiers avaient dégainés leurs armes et d'une stupiditée déconcertante, je crie :

-Venaient me chercher, foutus humains !

Grace à mon talent, à vitesse réduite les flammes qui avaient quitté mon bras étaient de retour, je m'empressasde lancer une boule qui s'explosa contre un arbre et l'enflamma. Le briquet était par terre. le fer était devenu rouge et le mot inscrit dessus était encore très visible, 5 des agents des forces de l'ordre étaient toujours debout, et une voiture. Je mis mon point en hauteur, me préparant à une nouvelle attaque.

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Reprenant son souffle, la jeune enseignante, haussa un sourcil quand il vit la dégaine du gamin. Ses yeux se plissèrent dans une bouille plus comique. Quoi... Il était de l’institut cet exhibitionniste? Pourquoi plus rien ne l'étonnait. La nouvelle génération était décidément ... irrattrapable . Quelle idée d'avoir proposer au professeur Xavier de prendre sous son aile les élèves les plus problématiques, bien qu'elle espérait quand même qu'il fasse preuve d'un peu de compassion et en larguent d'autres dans les bras des autres X-men. Elle observa dubitative le gamin , qui cramait comme une torche humaine, juste fringué d'un caleçon au bonheur ignifugé. Du moins, elle l'espérait sinon, elle allait avoir les yeux qui piquent! Euh messieurs les policiers... non mais... vous devriez vous reculer ! Et vas y que ça crie de partout, et que ça fuit comme un vieux remake pourri d’indépendance day , mais sans les aliens à tentacules quand même. Très novateur comme idée ça d'ailleurs, soit dit en passant. Encore une fois Shan partait dans ses petits délires personnels avant de se redresser , se cambrer en arrière comme après un footing traitre et son dos craqua. De toute façon, elle était toute pétée à force de se faire trimballer entre dimensions et missions foireuses. Elle passa une main dans ses cheveux. Elle voulait dormir non de dieu! Elle voulait un week end pour glander et s'enfuir loin sans rien dire à personne! Non pas possible?! Et alors qu'elle se faisait la guerre à sa propre conscience dans sa tête, elle vit une des voitures explosés et faire un salto à moitié sur le coté, les gens autour se reculant sans pour autant s'enfuir.

QI de mollusques ces flics humains...Bon, puisqu'il fallait exécuter les ordres. C'était un gamin pas un criminel et la dernière phrase qu'il lança pour provoquer les flics apparut à Shan comme une preuve supplémentaire de sa bêtise d'adolescence. Crétin de la lune, t'es pas immunisé aux balles ou aux lances rockets si? Elle soupira et sortit des buissons, et secouant une jambe prise dans les ronces. On remercie les jeans pour leur solidité étonnante! D'ailleurs pourquoi ce gamin ne portait pas de jean. Un vrai jean est en toute logique ignifugé. Banane fini ce blond. Enfin blond... on ne savait plus trop de quelque couleur de cheveux ou de peau il était là pour le coup. La jeune professeur se dépatouilla avec peu de crédibilité de cette attaque végétale, et regarda l'arbre flambé juste à coté d'elle. Mouais... En diplomatie, on peut mieux faire hein.

Elle plissa les yeux de nouveau et le fixa... Elle allait lui botter le cul s'il continuait. Bon , première chose: Ne jamais laisser de témoin. A force d'avoir travailler avec son oncle, elle avait une bonne connaissance dans les procédures de mission et agir comme un militaire dans ce genre de situation précoce était le mieux. On aviserait après. Elle posa deux doigts sur sa tempe droite, ferma les yeux, et l'autre main se leva devant elle , paume vers le ciel , bras non tendu et fronça les sourcils, lança une persuasion massive de peur intense. La peur s'insinua dans les synapses et déclencha la production d'adrénaline immédiate, dans l'espace défini par Shan , ne touchant pas le mutant. Ils se mirent tous à avoir la chair de poule. De la main qui restait en l'air, et la bougea en ouvrant des yeux sombres mais allumés d'une lueur vive et les obligea à jeter leurs armes, reprenant sa persuasion massive une fois les objets à terre et tout le périmètre fut déserté dans des cris de panique et une débandage inexpliquée. De quoi péter un câble d'incompréhension et chercher la réelle source du problème.

Puis elle abandonna sa cible massive pour passer au trouble fait. Lui, elle allait lui tirer les oreilles. D'où on fait péter des bagnoles comme ça en pleine ville...? Elle le fixa intensément et son regard se ralluma , ses doigts ayant quitté sa tempe, et sa main qui avait bougé vers l'avant pour faire jeter les armes des policiers en possession utile, retrouva de nouveau sa paume au ciel. Son index et son majeur se collèrent , repliant les autres doigts et elle fit un mouvement souple des doigts dans la direction de la torche humaine pour la faire avancer vers elle. Distance , cinquante mètres. Sourcils froncés, visage sévère, elle n'était pas spécialement contente. Ne disant mot, elle regarda les alentours, sans bouger sa main, le gardant immobile, puis recula en fonction de la grandeur de la flamme du mome pour éviter de laisser une trace, ni dans les arbres, ni sur le sol. Et quelques secondes plus tard, elle se stoppa au détour d'un chemin , aprés lui avoir fait quitter l'endroit de restauration, et entrer dans l'immense parc. Un sourire gentil et amusé se lut sur le visage Karma, elle pencha la tête avec une visage maternel et lâcha que un ton emprunt de légèreté et de gentillesse.

- Va te rafraichir les idées et après on parlera.

Ne lui ayant pas laisser le choix de la suivre, et la flamme restant la même vu qu'elle contrôlait le métabolisme physique du jeune mutant, elle se retourna et d'un grand geste du bras, les doigts bougeant comme un mignon pantin, elle envoya la petite torche humaine, en courant dans une grosse mare de flotte, de vase et de canards pas contents, qui l'accueillirent dans un balai de "coiiiiiiiin coiiiiiiiiiiiiiiin" enragés. Les grenouilles évacuèrent sur la rive, les nénuphars morflèrent violemment et le jeune étudiant dans l'histoire? Bah il but la tasse bien comme il faut , mais comme on dit , à la guerre , comme à la guerre.

Sur le bord de la mare, elle avait mis fin à cette possession , et observait le remouds avec une certaine perplexité. Bon, il ne pouvait pas lui faire le coup de la noyade, ça faisait quoi ici? Tout au plus, un mètre de profondeur? Il allait puer le bouc par contre, ça c'était certain, mais bon, elle n'avait pas trop eu d'autres idées dans l'urgence. La BAM était arrivé de l'autre coté et on lui expliqua qu'on ne comprenait pas ce qui s'était passé, qu'on les avait même pas vu partir. Elle se décala, en les voyant venir et alla leur parler directement. Elle joua la carte franchise, gardant un oeil sur le gamin qui allait ressortir à un moment ou un autre. Ils comprirent qu'il s'agissait d'un accident et qu'il n'avait rien fait de mal , qu'il avait parfois des crises, et qu'ils n'en avaient pas conscience, mais que l'institut allait faire au mieux pour palier à ça. Comme un comment accord de non récidive, elle revint sur l'endroit du bain de fortune et soupira en s'asseyant sur la berge.

- Rassure-moi, tu es bien de l'institut? C'est quoi ton nom, et qu'est-ce qui t'as pris...?

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Policiers incompétents ! Je balançais des flammes par-ci par-là, le peu de flic qu'il restait n'osé pas me tirer dessus, en même temps abattre un adolescent serait mal vu. Sans penser aux conséquences je m'avançais un peu, sans réagir au fait que les agents, eux, ne reculaient pas. Soudain alors qu'un léger vent faisait pencher mes flammes vers la gauche, ils lâchèrent leurs armes, et mon corps se tourna vers une direction qui m'étais inconnu, en effet à 50 mètres se tenait une femme d'apparence la vingtaine, sans que je puisse contrôler mon corps celui-ci bougeait tout seul, la femme faisait un signe avec ses doigts. Je pense que c'est elle qui me dirigeait ! plus je me rapprochais de la femme, moi cela me paraissait impossible. C'était sans doute une de ces agents du BAM, j'pense que je suis aller trop loin ! Au détour d'un chemin elle et moi tournâmes et, d'un geste rapide, envoya mon corps dans une petite marre, les flammes me recouvrant s'étinrent aussitôt ! Je grelottais beaucoup à cause de mon soudain changement de température !

Je bougeais beaucoup, choqué par l'action de la femme qui, plus loin expliquer une chose à des personnes. Je ne comprenais rien car ma tête était toujours dans l'eau. Les animaux habitant cette marre avaient quittés le champ de bataille ! A l'aide de mes bras je quittais la rive, et je m'assis sur le bord, tout en grelottant. Mon corps était rouge, j'avais abusé sur la chaleur je pense ! Mais ma peau était tout de même fripée, et du sang coulait de mes orifices nasaux, trop d'effort tue l'effort ! Je serrais mes points aussi fort que ma gorge l'était, puis je tournas ma tête vers la femme qui dit :

- Rassure-moi, tu es bien de l'institut? C'est quoi ton nom, et qu'est-ce qui t'as pris...?

D'un coup de poignet, j'essuyais la traîné de sang sous mon nez et je lui répondis

-Je... Ils.... Ils voulaient me ramener chez moi, mais je ne veux pas y retourner, je ne veux plus vivre sous l'oppression et la terreur...

Mon sang ne fit qu'un seul tour. Je venais de devenir tout ce que je ne souhaitais pas faire, je venais de détester ma mère pour la première fois et même pire, je n'éprouvais plus aucun amour envers elle. Elle m'avait trahi.

-Je paris que tu viens de l'institut ? Ils ne voudront plus de moi eux non plus.

Faisant ma tête de mule, je me relève et me dirige, à moitié nue, vers le nord. Enfin je me dirige, j'ai seulement levé mon cul !

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Shan observa le gamin et s'approcha de lui, inquiète et concernée par la chose. Mais il ne lui laissa pas le temps et s'essuya le nez d'un revers de poignet. Elle soupira en l'écoutant. Sa peau avait subi la colère et la chaleur, et elle plissa les yeux pour le détailler. Il ne ressemblait plus à rien... Elle avait peut être un peu abusé avec le coup de la mare, mais c'était la seule chose qui lui était passé par la tête dans l'urgence. Non d'un chie, il aurait pu faire pire, tuer des gens même. Ce n'était pas rien ce fichue pouvoir, loin d'être pacifique...Elle se leva en même temps que lui et sa main fine se posa sur lui. Même ce gosse était un peu plus grand qu'elle.

- Attends tu vas où là? Calme toi, c'est bon , je prends les choses en mains à partir d'aujourd'hui...Je suis de l'institut. Pour le moment , je ne suis tutrice que d'un seul élève. Je ne pense pas que ça me poserait problème d'en avoir un second, mais il faut que tu le veuilles... Allez suis moi , on rentre chez toi... Enfin j'veux dire... à l'institut. Si du moins tu le veux encore...

Elle avança un peu , puis lui jeta un coup d'oeil.

- Une fois rentré, tu m'expliqueras cette histoire de terreur ok... Que je sache ce que je dois affronter en retour.

Elle lui sourit , lui ébouriffa sa tête mouillée qui sentant le vieux chien , dés qu'il fut à portée et reprit sa marche calmement , en l'entrainant les premiers pas par le bras, puis le lâcha et fourra ses mains vernies dans son jean délavé, en remontant un peu sa tunique marchant , en silence. Seuls les semelles trainantes de l'ado et ses talons à elle se faisaient entendre dans le petit chemin de bitume qui menait au parking.

- C'est quoi ton nom...? Moi c'est Karma, prof à l'institut. J'fais aussi parti des X-men... tu as déjà eu ce qui vient de t'arriver ou c'est la première fois?

Attendant les réponses, ils arrivèrent enfin à la voiture. Elle la montra la voiture d'un index, le reste de sa main tenant les clefs, qu'elle avait mis dans sa poche pendant l'intervention. Le soleil commençait à décliner, et elle ouvrit la portière et avant d'entrer dans la petite berline, elle posa un avant bras sur le toit , l'autre main sur la portière:

- Vas t'essuyer un peu. Y'a toujours une serviette dans cette voiture, j'ai l'habitude de m'en servir. J't'attends dans la voiture.

Puis elle s'y engouffra, et attendit en mettant le contact , débloquant le coffre au passage qui avait une sécurité un peu particulière, puis cala son genou contre le volant, l'autre sur le frein , aprés avoir ôté le frein à main , et regardant son portable. Elle envoya un sms à celui qui l'avait informé de l'intervention. " Récupération du colis. On rentre à la maison. "

Puis elle ferma son portable , le jeta dans le petit trou sous le poste radio, et mit une musique calme, patientant. Elle ferma les yeux, la tête en arrière, et calma son pouls. Son émotivité était toujours son gros point faible, mais elle arrivait à passer outre sous l'action. c'est après que c'était souvent de désastre en dedans. Ce gamin lui rappelait certaines choses qu'avait subi son frêre defunt , Seong, face a des pouvoirs inconnus...

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Quelle histoire, je pars pour manger un truc et je finis à moitié à poil, en train de me faire "réconforter" par une femme qui m'est totalement inconnu. je croise son regard une seule fois, et durant ce laps de temps elle dit quelques phrases. Comme quoi elle venait de l'institut, qu'elle allait être ma tutrice et qu'elle voulait que je rentre à l'institut, ça me dérange pas, mais est-ce qu'elle ça l'arrange ? Elle voulait aussi que je lui explique ma vie... J'étais un peu plus grand qu'elle, c'était amusant ! Argh c'est horrible comme je pus, pourquoi elle m'a foutu dans cette mare ? Elle m'attrapa le bras et me tira pendant quelques secondes. Elle s'appelle Karma, c'est une X-Men, elle me pose une question comme si je ne me contrôlais pas... C'est la seule chose que je sais faire, me contrôler.

Elle me montra une voiture et me dit que dans celle-ci, j'avais un truc pour me sécher. J'étais en caleçon et j'avais drôlement froid ! Après m'être débarrassé de l'eau qui recouvrait les différentes parties de mon corps je dépose la serviette dans la voiture puis monta à la place du passager. Mes yeux parcoururent de haut en bas Karma, très jolie femme ! je pris la parole pour répondre à ses questions.

-Ce qui vient de m'arriver est banal. Je vois où tu veux en venir, je sais contrôler mes pouvoirs ! j'étais juste un peu... Énervé. J'mappel Mike, Mike Knowles. Pour les choses banales j'ai 14 ans, je suis né à New York, je suis élève à l'institut depuis moins d'une semaine. Je suis capable de contrôlé le feu sous ses formes primaires, comme secondaire. J'vais pas rentrer plus en détail là dedans.

La voiture roulées et je regardais par la fenêtre, le paysage défilé ne laissant que pour net que de grands édifices. C'était assez ironiques en fait, le peu de choses que j'avais emmené avaient brûler : Mon skate, mon casque, mes vêtements ; bien que j'en ai encore; et mon argent. Je pose mon coude sur le rebord de la fenêtre, et place mon menton dans ma main. J'avais un air pensif -un pur beau gosse !-. Mon caleçon Pull-In commencer à un peu sécher tandis que le siège sur lequel je m'étais assis était assez mouillé. Tout en souriant je dis :

-Merci.

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Elle le laissa monter en voiture avec un regarde sur ... sa tenue, bon boxer. Elle s'y ferait jamais. La plupart des hommes ne sont pas très pudiques, même si bon , c'était pas la mort , et puis là , fallait dire qu'il y était pour rien. Elle braqua le volant , enclencha la marche arrière et sortit du parking en manquant de percuter un taxi qui klaxonna comme un dingue.

- Casse toi ..., râla-t-elle tout bas, la main sur l'arrière du fauteuil de Mike.

Agressive au volant ? Si peu. Très stressée? Carrément. Non mais , tous des pinioufs aussi. Et le clichet de la femme au volant. Ils voulaient lui reprocher? Bah au moins, c'était légitime là. Le mec se mit à gueuler, cela la fit sourire. La voiture crissa du pneu et la voila engager dans la circulation, jetant parfois un regard sur le voisin silencieux. Elle tendit le bras en arrière, aprés avoir repéré un truc qui ressemblait à un plaid ou autre, elle s'en foutait au fond, mais elle n'arrivait pas à accepter qu'elle avait un gosse à moitié à poil à coté d'elle, elle évitait à vrai dire tout contact visuel de ce genre pour sa santé mentale. Elle choppa le tissu à tâtons, en regardant la route et lui lâche sur lui.

- C'est pas la question que je t'ai posé en fait. Je voulais savoir, d'où tu viens, ta relation avec ta famille et si tu as des amis. Tout ce que tu viens de me dire, je l'aurais su dans ton dossier. Ce qui m'intéresse, c'est qui tu es toi, et ce que tu penses.

Elle vira dans plusieurs rues et la circulation , finit par se calmer. Elle posa sa tête en arrière, mieux installée, et moins stressée, et fila vers l'institut en mode promenade, se frotta un peu le front d'une branche qu'elle s'était prise dans les fourrés, et ça la piquait un peu , elle devait s'être griffé. Elle avait l'habitude de la douleur même forte, c'était pas ça le problème,mais c'était son corps qui parfois était limite en état de porcelaine pour carence alimentaire. Et elle avait sauté le repas là.

- Tu as des projets pour l'avenir?

[tu peux continuer sur l'arrivée à l'institut , et je t’emmène dans ma classe ^^. ]

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La voiture continuait à rouler, et ce n'est qu'après quelques secondes que je me suis rendu compte que j'avais paumé mon Reaper.... Et merde ! Je repensais à notre départ, elle avait failli heurtait un taxi en faisant marche arrière, très divertissent ! Comme la plupart des automobilistes elle avait réagi vulgairement ! Mon coeur bâtait la chamade, il allait vraiment falloir que je revois ma mère, faut qu'on s'explique ! Les roues tournaient à une vitesse de 75km/h je pense... Non en faites c'est marqué sur le compteur donc j'en suis sûr ! J'avais la chair de poule mais mon corps commençait à retrouver sa température normale... Enfin presque ! Ouai parce qu'étant en contact avec le feu quasiment tout le temps, mon corps faisait désormais 45 à 50° ce qui tuerait presque un humain normal.

Je regardais la route, Karma tournait beaucoup dans différentes rues : Un chemin un peu comme celui que j'avais emprunté pour arrivé à Central Park. Je calas ma tête contre le repose nuque de mon siège, écoutant la réponse de la mutante.

- C'est pas la question que je t'ai posé en fait. Je voulais savoir, d'où tu viens, ta relation avec ta famille et si tu as des amis. Tout ce que tu viens de me dire, je l'aurais su dans ton dossier. Ce qui m'intéresse, c'est qui tu es toi, et ce que tu penses.

Je baissas alors la tête puis pris une petite inspiration avant de lui répondre.

-Je vois, j'viens d'un petit quartier dans New York, j'habitais seul avec ma mère, je n'ai jamais connue mon père : maman n'a jamais voulu m'expliquer qui il est. Je suis partis de chez moi et j'ai rejoin l'institut il y a peu, c'est ma mère qui a envoyé ces flics me chercher... Des potes j'en avais pleins oui, j'étais plutôt populaires dans mon collège d'ailleurs, je leur parle encore aujourd'hui par internet. Ensuite ce que je pense... Que je suis royalement dans la merde ? Si je n'arrive pas à me détacher de ma mère les policiers vont me suivre pendant longtemps donc... Faut que je la rencontre et que je mette les choses au clair ! Ensuite c'est pas parce que j'aime le feu que je n'aime pas la neige, ce que j'entends par là c'est que je n'ai rien contre les humains malgré ma différence... Mais la neige n'aime pas le feu !

Voilà, je pense que comme explication je ne pouvais pas faire plus complet. L'institut n'était qu'à quelques mêtres, avant de descendre elle me posa une question pour mes projets, je me détache puis descendis de la voiture, elle amorça la marche puis je pris le temps de répondre enfin à sa question.

-Plusieurs oui, découvrir qui est mon père, être un maître en contrôle du feu, reprendre le sport intense. Par rapport à cette histoire de tutrice... Je sais j'ai pas mis longtemps à réfléchir tout simplement car je ne suis pas contre un peu d'aide mais... Qui est l'autre?

Mes pas étaient rythmés et rapidement nous sommes rentrés dans l'institut, on prit le chemin du côté que j'appel scolaire, les salles de cours et tout ! Mais avant que nous rentrions dans sa salle de classe, je lui demandequelques minutes, mon dortoir étant proches de l'endroit où nous étions je me mis à courir vers ma chambre, personne : ils étaient sans doute sortis. J'enfile un Tee-Shirt Rouge et noir avec un logo éclaté style peinture au milieu, un D et un C raccroché avec une étoile sur le côté droit, puis j'attrapas un jean foncé qui je mis rapidement. En 2 minutes j'étais de retour en fasse de la classe où Karma m'avait attendu. Le sourire aux lèvres je lui dis :

-C'est bon, j'suis prêt !

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Alors c'était ça la raison de son énervement? Sa mère? Karma fixait la route , en pensant et en écoutant le môme. Elle eut le cœur serré à repenser à la sienne...La dernière image qu'elle avait d'elle était ce corps étalé sur le ventre, jambes écartées, recouverte de sang et d'autres substances, sur ce cargo pourri , dans une cale humide et percée... La fin d'une vie, le début de son enfer... encore et toujours oublier et aller de l'avant... Mais on ne peut pas oublier. Pas ça. Jamais. Elle les tuerait ces monstres, elle les retrouverait , et elle les tuerait...Elle savait ce jour là qu'elle se perdrait dans la démence d'une possession nocive, alors ... repousser ce moment. Encore oui. Ne jamais capituler. A quoi rime tout ça au fond? Juste à se sentir utile? A mettre de l'espérance dans les autres? A faire en sorte qu'ils ne finissent pas comme elle? Oui . Surtout ça, même si c'était tellement plus compliqué. L'amour de la vie a ses raisons que la raison ne peut pas expliquer.

Karma ne tint plus compte de son propre passé quand ils passèrent l'énorme portail de l'institut, comme s'il avait le don de la conditionner à être opérationnelle et saine d'esprit.Elle gara le véhicule dans l'allée, continuant d'écouter les paroles. Elle descendit en même temps que lui de la voiture, et prit la serviette qui était sur le siège pour la faire laver plus tard. Ils entrèrent lentement dans l'institut , et Mike prit la tangente pour, elle supposait aller s'habiller. En même temps, le cul à l'air, enfin même s'il avait un boxer, et qu'il était plutôt beau garçon pour les filles de son âge, ça allait porter sérieusement à confusion sur son cas. Elle le regarda partir, en vérifiant que personne ne mater et surprit de petites donzelles en train de sourire et rire en cachette de l'angle du couloir. Elle se décala , plissa les yeux et se racla la gorge.

Effet instantané. Volte face, et elles disparurent dans un autre couloir. Karma s'adossa au mur et attendit , bras croisés, en pensant à la mort de ses parents... Elle soupira, et se frotta la visage, le souvenir de Tran , Seong et Nga , revenant aussi. Elle était seule désormais. Tu parles d'une bonne affaire. Vivre pour voir ceux qui l'entourent mourir. Charmant... Elle entendit des pas, et tourna les yeux. Un léger sourire se posa aussi sur le garçon , qui était en effet plus présentable. Elle se gratta un peu la joue, se décolla du mur et ouvrit la porte , passant en première.

- Est-ce que tu veux que je rencontre ta mère avec toi? Pour lui expliquer les choses en bonnes et dues formes et que tout se passe bien? Pourquoi tu as quitté ton foyer au juste? Et pourquoi elle veut que tu retournes chez elle? Elle est contre l'institut?

Shan s'approcha d'une fenêtre qu'elle ouvrit pour laisser le vent rentrer à profusion et elle devait dire qu'elle aimait aussi cet apaisement que cela lui offrait. Depuis môme le vent était un véritable cachet d'aspirine. Elle sourit un peu , jetant un coup d’œil dehors et se retourna , posant son bassin contre l'ouverture, ses iris noirs se posant sur le jeune adolescent, qui semblait très réceptif, et dans un sens, cela changeait des têtes de mules, bien qu'au fond, elle y soit accroc à ses têtes butées.

- On va dire que l'autre est un peu comme toi. Et deux autres vont vous rejoindre bientôt. Ça vous fera du bien d'avoir des gens sur qui compter un peu avec le temps. Tu comptes utiliser ton pouvoir pour des causes particulières plus tard , ou tu attends de voir ce qui s'offre à toi?

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A peine j'étais revenu Karma ouvrit la porte de sa salle dans laquelle nous rentrions tout deux. J'avais enfilé des chaussures aux semelles lisse ce qui eut pour effet, lorsque je rentras dans la salle de cours qui avait un sol différent, de me donner un effet de glissade ce qui manqua de peu à me renverser par terre. Mais avec une agilité qui m'étonna je fis semblant que ceci était fait exprès. Tout en s'approchant d'une des fenêtres ma tutrice me posa plusieurs questions, chacune me parcouraient d'un frisson glacial mais je me devais d'y répondre :

-Ça ne serait pas de refus, non. J'aimerais que quelqu'un fasse comprendre à ma mère que je suis assez grand pour désormais décider du futur de ma vie. Si j'ai quitté ma maison c'est tout simplement pour trouver un vrai chez moi, quelque part où je serais avec des gens comme moi, des mutants. Puis vivre en ayant des limites c'est chiant, là je peux enfin être ce que je suis vraiment ! Puis si elle veut que je rentre c'est tout simplement car je suis sa seule famille, sauf qu'elle, n'est plus ma famille, juste ma mère. Elle ne voulait pas que je rejoigne l'institut !

Un petit ton de colère s'était immiscer dans ma dernière phrase, mais alors que je venais juste de finir Karma me répondit, l'autre s'appelait donc Caolan.. Original comme prénom ! Elle me demanda ensuite ce que je comptais faire de mes pouvoirs plus tard.

-J'voulais utiliser mes compétences pour aider les gens, et la chose qui me parut la plus avantageuse pour moi comme pour les civils, c'est de devenir pompier. Pouvoir éteindre le feu sans avoir besoin de déployer des moyens astronomiques seraient pour moi la plus grande de mes victoires.

Je marche vers la fenêtre ouverte, et m'appui contre le mur regardant ainsi le ciel sur surplombé l'établissement. Une larme coula sur mon visage et je dis à Karma :

-Je ne veux plus avoir à faire avec ma mère pour l'instant, je ne peux pas penser à elle sans qu'elle me manque mais... Il faut que je coupe le cordon ! Je veux que dès demain tu rencontres maman et que tu lui expliques... Que je ne reviendrais jamais !

Je passas une main sur ma joue droite puis enchaîna :

-Et toi, tu as de la famille dans le coin ?

Un peu déplacé comme question, mais il fallait que je pense à autre chose. Le ciel est beau aujourd'hui... D'un bleu magnifique. J'ai failli tuer des gens sous un ciel beau comme celui-ci, mais quel crétin je suis ! Je me gratte la tête passant ma main dans mes cheveux, tout en enchaînant avec un léger mouvement de nuque pour remettre ma coiffure en place. Je pose ensuite mon regard sur ma tutrice

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Shan se pinça les lèvres, observant le comportement du petit jeune.

- Tu sais ici, il y a aussi des règles, mais peut être n'ont-elles rien à voir avec celles que tu vivais chez ta mère. Qu'est-ce qui t'énervait tant là bas pour qu'à seulement quatorze ans tu décides d'être autonome? C'est relativement tôt.

Juste aprés cette question , Shan fut agréablement étonnée d'entendre la revélation peu commune de Mike. Elle sourit clairement et jeta un coup d'oeil dehors ravie de ce qu'elle avait entendu .

- Mais c'est que vous êtes plein de surprises mon cher Mike, rit-elle doucement , puis son regard se refixa sur lui , agréable et sincère. C'est un super projet. Je verrais avec la caserne du coin quand tu seras en âge de l'intégrer si tu veux. On a déjà un ancien élève qui travaille la bas dans la section de recherche des victimes, c'est un genre de détecteur d'esprit. Donc ils sont réceptifs à la présence de mutants et sont même pour. Tu viendras avec moi si tu veux.

Elle vit cette larme. Sa main monta instinctivement sur le visage du mome mais il l'ota de lui même, donc elle récupéra sa main en croisant les bras le regardant toujours:

- Inutile de t'énerver. Tout va bien se passer d'accord. Je ne prendrai pas le risque qu'un autre évènement comme tu as vécu cet aprés midi ne se reproduise. Je vais en parler avec Xavier, mais il est d’ors et déjà d'accord pour que tu restes. L'obligation par un communiqué du BAM , la police pour mutants va lui arriver sous peu aussi. Ca sera un objet supplémentaire à ton intégration ici.

Quelques secondes de silence pour une réponse un peu pénible mais réelle.

- Non , j'n'ai plus personne, à part ici. *léger sourire* si tu veux, je peux te libérer. Signe juste la feuille là bas, comme quoi tu acceptes de ton plein gré ma tutelle et tu peux aller te changer les idées va...

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La conversation que nous avions commencée battait son cours, elle me demanda pourquoi je cherchais à être autonome si jeune, alors qu'ici aussi il y avait tout de même des règles. Oui c'est vrai, mais les règles me permettent tout de même de profiter, et de m'épanouir alors que chez moi, c'était tellement... Ennuyant. Alors que je n'eu pas encore le temps de répondre, elle me parla de ce que je venais de lui dire, par rapport à mes projets futurs. Elle avait l'air plutôt contente d'apprendre ça. Lorsque je séche ma larme, elle recommença à parler, tout ce qu'elle disait était d'une douceur assez sympathique, mais il fallait que je regarde la vérité en face, si le BAM débarque, je vais avoir de gros problèmes !

Après quelques secondes de silence, elle répondit à ma question et m'invita à aller signer la feuille de tutelle. Je m'approche de la feuille, et tout en signant sur le petit bout de papier je dis.

-Il y a une raison très simple, m'empêcher d'utilisation était comme coupé les ailes à un oiseau, le problème c'est que j'avais besoin d'utiliser ce pouvoir ! Donc j'ai décidé qu'il fallait que je quitte le cocon familial, c'était la seule solution pour que je puisse vivre ma vie, et non celle que ma mère désirait que je vive.

Je repris mon souffle pour enchaîner :

-Merci pour la proposition, ça ne serait pas de refus, non. Mais bon j'y suis pas encore, l'âge légal est 18ans ! Et ne t'inquiète pas je n'étais pas énervé... Et cette histoire de BAM, je vais avoir des problèmes, n'est-ce pas ?

Je termine enfin mon monologue :

-Je vois, on est dans le même cas hein ? Voilà c'est signé... Et, Merci !

Je commence à attraper la chaise qui était sous le bureau puis je m'assois dessus, je pose mes coudes sur le bureau et met ma tête dans mes mains. Je tourne ensuite la tête vers ma tutrice pour lui demander :

-Au sein de l'institut, à part être tutrice d'élèves comme moi ou Caolan, tu es professeur en quel matière ? Car s'il faut je vais avoir cours avec toi ! Ça serait marrant. Au faite pour demain si tu rencontres maman, je pense qu'on devrait se voir vers Central Park. Avant j'habitais proche de cet endroit.. Par contre pour la prévenir ça va être un peu compliqué car mon portable à cramer avec mes affaires tout à l'heure !

Je me relève et commence à rire un peu.

[hrp : désoler du piteux état du post]

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Shan soupira discrètement , se mordant un peu la lèvre. Dans son cas, ils étaient des dizaines. Un mutant dans une famille humaine qui avait l'interdiction d'utiliser ses pouvoirs c'était presque un rituel...plus de la moitié des cas étaient des rebus de leur famille, prenant leurs dons pour des tares, des malédictions, et faisant d'eux des aberrations de la nature. La pression psychologique était telle que certains en avaient tué leur famille, et dans le meilleur des cas, il faisait comme Mike... Ils fuguaient. Elle baissa les yeux dans la rue , comme pour se donner une raison , même stupide, de ne pas aller donner une leçon à tous ces inquisiteurs familiaux...Etre manipulé, trahi , contrôler... par son propre sang... Dieu qu'elle savait ce que cela faisait.

- Ainsi donc tu vivais dans un foyer qui t'interdisait ta nature? Pourquoi ta mère refusait-elle que tu en uses?

Elle était inquiète, car cette mère allait certainement posé quelques soucis, comme des pétitions pour récupérer son fils. Elle allait devoir la jouer serré. Pensive, elle écouta néanmoins l'inquiétude de Mike et eut un sourire en coin en regardant l'heure sur le haut de la porte verte bizarre. Le BAM... Ceux là... Elle commençait à les connaitre et eux aussi à force. C'était un mal comme un bien mais en ce qui concernait Mike, ce n'était qu'un accident et elle avait réagi en conséquence, trés rapidement qui n'avait couté la vie à personne. Enfin si , monsieur le frêne avait cramé. Un autre monsieur chauve! Mais mis à part ça et de la casse, rien n'était vraiment un soucis. Il y avait tellement pire que cet incident. Surtout dans ceux dont elle allait être la tutrice.

- Non , tu n'auras pas d'ennuis, mais ne recommence pas. Si tu as envie de te défouler, je t'emmène hors de la ville et tu pourras hurler ta colère où tu veux. Nous sommes déjà en relation un peu tenues avec le BAM parce que nous laissons une chance à certains individus peu sains, de se racheter pour de bons à nos cotés... Je leur ai parlé de cet incident et ils ont compris que c'était juste un accident d'un jeune qui ne savait pas se contrôler et que nous avions décidé de prendre en charge. Bien que je sache très bien que tu te contrôles, mais c'était la solution la plus abordable. Si tu fais questionner un jour, donne cette version. Certains ne l'auraient peut être pas fait , mais tu es mon élève... je suis sensé te protéger dans la mesure du possible.

Son regard passait à travers la fenêtre, le regard droit et sérieux. Elle avait bel et bien fait en sorte que ça passe dans son sens, mais il fallait pas qu'il réitère son excès de caractère, pas dans ce genre de situation du moins. Son visage se tourna vers le blond, et elle l'observa de longues secondes.
Dans le même cas? Elle baissa les yeux en souriant. Parfois valait-il mieux ne rien dire. Parfois, c'était mieux de se taire et de laisser penser l'autre qu'il avait raison. Le même cas dans le sens où il n'avait plus qu'ici peut être oui... mais Mike était jeune et avait toute sa vie pour se tracer un chemin. Shan, elle , se sentait déjà vieille en dedans , comme bouffé par cette saloperie de vie qui la demande sans vouloir si intéressé au cas particulier. Un peu comme une secrétaire dont on retient le travail et non le nom, et qu'on oublie quand une autre arrive. Elle était ça , une des secrétaires de Madame Vie.

- Je t'en prie, c'est tout naturel. En revanche , pour la rencontre avec ta mère, ce serait préférable que ce soit ici. Qu'elle voit qu'on s'occupe bien de toi et qu'on est apte à répondre à tes besoins. Si tu étais mon fils, je n'accepterai pas qu'un individu t’emmène en me sortant un discours, pour au final t'emmener ailleurs et ne jamais te revoir. Tu vas nous donner son numéro et nous l’appellerons et la recevrons.

Elle s'était attendu à ce qu'il s'en aille, mais il n'en était rien et il venait même de s'installer. Elle le regarda avec un léger sourire et s'approcha pour s'asseoir aussi pas loin, apposant un genou replié entre elle et le bureau . Cette chaise de bois n'était pas franchement confortable.

- Je suis professeur en langues pour les adolescents et je fais la classe aux petits.

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Peu de temps après que je me sois relevé, Karma me demanda si ma mère refusait que j'utilise mon pouvoir... Je ne savais pas si je devais lui répondre ironiquement ou pas ! Je ne connais pas beaucoup de familles autorisant leur enfant à se servir de son pouvoir : En faites je ne connaissais personne qui étaient dans leurs familles alors qu'ils avaient des pouvoirs.. Mon sang ne fit qu'un tour lorsque je commence à répondre à ma nouvelle tutrice :

-Je ne connais pas beaucoup de personnes ayant l'autorisation de jouer avec le feu, encore moins dans une maison. Ma mutation a fait que je devais toujours faire attention lorsqu'il y avait une flamme ! J'étais tenté de la contrôlée, je le voulais, je ne pouvais m'en empêcher ! C'est... J'ai besoin du feu ! C'est pour ça que je suis venue, si je ne pouvais l'avoir je ne connaissais qu'un seul endroit où je vivrais enfin comme quelqu'un ayant ce dont]il a besoin !

Mon coeur était tranché en deux, cette Karma... Je... En si peu de temps je lui faisais confiance comme je faisais confiance à ma mère... Elle a un truc, un truc qui me plait ! Si seulement c'était elle qui m'avait mis au monde, je n'aurai pas eu temps de problème et j'aurais pu vivre comme bon me semble, mais d'un autre côté j'aime tellement ma mère que.. je n'arrive pas à la quitter ! Tant de souvenirs, c'est ancré dans le plus profond de ma chair. Pendant que j'étais plongé dans mes pensées, Karma parlait du problème que j'aurais pu avoir avec le BAM, mais qu'elle a réussi à éviter !

Le sujet de la rencontre avec maman se répéta, elle avait décidé que le rendez-vous se ferait à l'institut, et elle n'avait pas tort ! On ne sait jamais ce qui peut se passer si elle n'a pas de preuve de ma sécurité, puis vu tout les problème et les chauffeurs fous qu'il y a dans New-York, se rencontrer en pleine rue serait de la folie ! Je réagis que je n'ai plus de portable, celui-ci ayant cramé avec mes vêtements... Zut, comment je vais noter le numéro maintenant ? Je crois que je l'ai écris sur ma fiche d'inscription à l'institut, c'est bon ! Je regarde Karma puis lui affiche un léger sourire lorsqu'elle me dit qu'elle est prof de langue, je suis moi même assez doué en cours linguistique. Je me dirige vers Karma pour lui dire :

-Il se fait tard, je dois y aller... Merci beaucoup, je suis heureux de pouvoir compté une personne comme toi en temps que tutrice !

Puis je passe le pas de la porte, en direction du dortoir

[HRP : RP finis de mon côté, j'ai été ravi de partagé cette expérience avec ma nouvelle tutrice, je te laisse clôturer le RP !]

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- Ne t'en fais pas, je ferai en sorte que tu deviennes fort et que tu contrôles de mieux en mieux tout ça.

Elle lui adressa un sourire tendre. Ce gamin avait un cœur énorme et on voyait que son âme était distendue entre deux univers. C'était là tout le fardeau de ceux qui ont une bonne âme, et mixer les deux à des fins collectives et bienveillantes était une chose tellement rares qu'on pouvait se demander si c'était supportables à la longue. Karma en était la preuve, l’excès, l'outrance de la bonté et ses limites aussi logiques qu’impalpables étaient la définition même de l'ange aux ailes bien cramées par la cupidité humanoïde. Ce gamin était touchant et elle avait eu de la chance sur ce coup. En être la tutrice serait un peu chaotique mais elle allait aimait.

Masochiste mental? Si peu? Et puis quoi. Il n'y a que dans la douleur que l'homme avec un grand H prenait conscience de sa véritable nature et de la préciosité des choses, aussi petites soient-elles. Et puis c'était plus fort qu'elle, elle avait été habitué à ça et c'était comme si les choses qui allaient bien finissaient toujours pour lui déglinguer le destin, alors autant s'y foutre soit même. l'antidote n'en était que plus efficace... C'était de la pure inconscience. Mais qui a dit qu'elle ne l'était pas?

- je te souhaite une bonne soirée Mike. Je suis heureuse de t'avoir auprès de moi.. tu es adorable...

Un sourire câlin, un regard plein de belles promesses, qu'elle tiendrait coute que coute, parce qu’après tout, il n'y a que ça qui compte. Le bonheur de l'autre. Elle se laissa s'éloigner, refermer la porte et retourna le regard sur l'extérieur sous le soleil qui tirait sa révérence.

Rp Clos