X-men RPG
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilPortailDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

 

 Du sang sur les blouses blanches [PV James Tucker]

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



Du sang sur les blouses blanches [PV James Tucker] Empty
MessageSujet: Du sang sur les blouses blanches [PV James Tucker]   Du sang sur les blouses blanches [PV James Tucker] Icon_minitimeLun 21 Mai - 17:50

Blood andGuts

Qui allait penser qu’un jour, la fille allait retrouver son père sur un lit d’hôpital après s’être perdu de vue depuis des années. C’est vers onze heures du matin, que la jeune femme reçue un coup de téléphone de l’hôpital Bellevue de New York. Un brève message disant que son père avait fait une tentative de suicide dans un hôtel miteux d’un quartier peu chaleureux de la grande ville. Son père, John Hoffman, un millionnaire qui avait fait fortune dans la grande industrie. Un millionnaire qui, en rejetant sa fille, perdit toute sa fortune et tomba peu à peu dans les pénombres de la pauvreté forcée. Un coup du destin qui le sonna comme un coup de massue. Sa fille, quant à elle, après s’être procuré son héritage familiale plus tôt que prévue, partie loin d’eux, loin de Dallas, pour refaire sa vie à New York. Et voilà, qu’aujourd’hui, cet ancien homme d’affaire renommé, attend la fille qui l’a trahi, sur un lit d’hôpital. Après ce coup de téléphone et cette nouvelle pouvant paraître assommante, Lénore Hoffman alla se préparer pas plus vite que d’habitude, un jean rouge, un débardeur blanc, des talons hauts noirs, sac à main, maquillée comme il le faut, cheveux détachés, elle alla rejoindre son Audi et se dirigea dans son restaurant favori afin d’y déjeuner avec quelques « amis ». Ce n’est que vers quatorze heure de l’après midi que la demoiselle décida de quitter ces collègues pour sans doute faire une visite éclaire à l’hôpital.

Cette visite, elle ne s’y attendait guère. De plus ce n’était pas la chose qu’elle souhaitait le plus au monde. Revoir son père, après des années sans donner de nouvelles, après avoir coupé les ponts en le ruinant jusqu’au dollar symbolique. Ceci ne l’enchanta pas, mais pour garder bonne image, il fallait bien faire des efforts. Et puis, peut-être que derrière tout ça, Lénore avait besoin de réponses. A l’accueil de l’hôpital, la jeune femme demanda, sans sourire, la chambre de son « père » à l’hôtesse. Ayant la chambre et le numéro du couloir, elle ne s’empressa pas de la rejoindre. Ce fut devant la porte qu’elle attendit quelques secondes. Se retouchant rapidement d’un coup de rouge à lèvre et de mascara sur le visage, la jolie blonde frappa à la porte et entra. Elle revit ce visage devenu si pâle. Il avait maigrit et n’était pas au mieux de sa forme. Après, vous allez me dire, après une tentative de suicide, on ne peut guère ressembler à quelque chose. La tête de cet homme se tourna vers la jeune femme, ses yeux devenaient humides, à croire que des larmes allaient s’inviter aux retrouvailles.

Jalyn.. Attendri.
John. Sèchement.

L’un était heureux de revoir sa progéniture, l’autre avait hâte de retourner chez elle. Elle s’installa tout de même, loin de lui, sur un fauteuil mit à disposition dans la chambre. Elle regarda son téléphone voyant l’heure, le rangea dans son sac et continua de fouiller dedans, faisant semblant de chercher quelque chose, évidemment pour ne pas croiser le regard de celui qu’elle détestait tant.

Jalyn.. Tu es devenue si magnifique..
Où est ta femme ?
... Ta mère... est morte... il y a de ça, trois ans.Murmura-t-il. Difficile de l’entendre.
Ah. C’est fort regrettable. Sans y faire plus attention.
Ca ne te fait donc aucun effet ? Surpris mais aussi, dépité. Sa fille avait changé, il ne la reconnaissait plus… Il venait de tenter de mettre fin à ses jours, mais ceci fut une idée afin de retrouver sa fille. Il s’était dit que si il se retrouvait à l’hôpital, mal en point, il pourrait revoir son enfant unique, retrouver celle qui les avaient quitté en de mauvais termes. Il pensait qu’elle avait tourné la page, qu’elle avait pardonné les erreurs de ses parents. Enfin de compte, elle s’est enfermée dans un nouveau monde où Jalyn Hoffman n’existait plus.

Jalyn ! Tu pourrais regarder ton père, je suis venue ici pour te retrouver et parler. Elle rigola.
Mettons les choses au clair veux-tu ? Je ne suis plus Jalyn, mais Lénore Hoffman, j’ai fais l’effort d’au moins garder ton nom, remercie moi pour ça. Je déteste ce prénom, alors évites de me renommer ainsi. Ensuite, tu n’es plus mon père, puisque je ne suis plus Jalyn. Tu arrives à suivre ? Et pour finir, me retrouver en faisant une tentative de suicide, il n’y a pas plus idiote comme idée. Tu n’as jamais été très intelligent, de toutes manières, dès qu’il ne s’agissait pas d’argent. Calmement.
Ta mère est morte, je suis au bout du rouleau, tu nous as quittés et tu ne nous as plus donné de nouvelles depuis ton retour d’Irak. On ne t’a rien fait et tu nous as traités comme des moins que rien... Et voilà comment tu m’accueilles, je suis sur un lit d’hôpital … Je voulais te revoir..
Tais toi dont. Regardes toi, tu me ferais presque pitié. Question moyen de me retrouver, il y avait plus simple que d’avaler des médicaments. Tu sais, il fallait juste ouvrir un annuaire, mais ça, c’est au dessus de tes moyens. Tu préfères m’attendrir en jouant les victimes, mais dommage pour toi cher John, tu parles à quelqu’un qui n’a plus du tout de sentiment pour des humains dans ton genre.

Retrouvaille quelque peu houleuse. Lénore avait un ton sec, son ton habituel mais une certaine colère envers l’homme qui faisait face à elle pouvait se ressentir. Ce dernier, ne comprenait rien forcément. Il avait la nostalgie d’avoir connu une jeune femme plus joviale, plus souriante et plus aimable. Il vivait dans le passé, alors que la jolie blonde vivait dans le futur. Il l’a regardai désœuvré devant autant d’indifférence et de propos rempli de haine.

Bien, maintenant que je suis passée cinq minutes, je vais pouvoir partir. Je ne faisais que passer pour te dire quelques vérités. Trouves moi ignoble si tu le souhaites, mais ne t’inquiètes pas, je ne le suis pas qu’avec toi. Silence. Il n’osait plus rien dire. Sur ce, bon rétablissement. Dit-elle, en se levant, sans y penser le moindre mot.

La jeune femme se leva, reprit son sac, sourit en coin à la chose qui était sois disant son père, et partit tranquillement. Elle entendit les pleurs de l’homme à travers la porte, elle n’y fit en aucunement attention. Quelques jours plus tard, il se tira une balle dans le crâne.

Prenant l’ascenseur, elle regarda l’heure, en sortant, elle vit une scène peu banale pour un hôpital. Un fourgon dans le hall, encastré dans l’un des murs de l’entrée. Tout le monde avait les bras en l’air, mais pourquoi donc ? Tout simplement, parce que cinq malfrats armés jusqu’aux dents faisaient leurs affaires dans l’hôpital. Lénore s’avança juste d’un pas pour quitter l’ascenseur et observa tranquillement ce qu’il se passait. L’un des types gueulait comme un mufle, il devait être le chef.

Soignez mon pote, tout de suite ! Il est entrain de crever !Hurla-t-il à l’hôtesse avec un flingue dans la main. Elle se dépêcha comme elle le pouvait la pauvre.
Anga ! Il est entrain de crever ! Faut se dépêcher ! Gueula un second.
Je fais ce que je peux Fuckert, la bonne femme veut pas se grouiller ! Allez, mets la vitesse supérieure bordel sale conne ! Hurla

C’est en observant le chef, que Lénore commença à se demander si elle le connaissait. Un malfrat, qu’elle avait déjà vu quelque part… Un criminel peut-être. Ah oui, vu dans le journal, il y a une semaine. Sombrelame, mutant prénommé Anga Rato, un japonais, la quarantaine. Il a tué un bijoutier et emporter le butant. Criminel en série alors. Hm, intéressant. Encore un idiot et sa bande qui va empêcher Lénore de faire ce qu’elle a faire. Mais bon, tentons le tout pour le tout. Elle avança vers la sortie d’un pas calme, mais forcément, quelqu’un l’aperçu.

Et toi là ! Reste là ! Hurla Johnny en pointant son arme vers la jeune femme. Tu ne vas nulle part !
Si c’est pour vous rassurez, je n’ai pas l’intention d’aller prévenir la police.
Ah oui ? Qui dit que je vais te croire ?
Parce que pendant que vous hurliez, la police a déjà été prévenue... Vous n’entendez pas les sirènes ? Dit-elle, tout sourire.

Les malfrats se retournèrent et la jeune femme en profita pour aller se cacher dans un couloir. Mais les criminels remarquèrent son départ et décidèrent de tirer dans le vide. Tout le monde se coucha au sol, mais quelques uns y passèrent. La jeune femme évita par chance les balles. Les portes coulissantes et opaques permettaient ainsi à la demoiselle de continuer son chemin afin de trouver une pièce sûre. Ne pouvait pas sortir au risque de se prendre une balle, elle allait soit devoir se charger de ces idiots, soit attendre que cela se passe. Elle se trouvait dorénavant au rez-de- chaussé, dans un bureau de médecin sans doute, vu la plaque sur la porte, assise devant le bureau et connectée aux caméras de sécurité pour ne pas louper une miette de ce qui allait se passer. Elle va devoir attendre et trouver un moyen d’arrêter ce cirque. Pas pour sauver des vies mais pour quitter ce lieu au plus vite. Les malfrats décidèrent de garder tout le monde en otage, jusqu’à ce qu’un médecin décide de venir soigner leur compagnon qui était entre la vie et la mort.

Spoiler:


Dernière édition par Lénore J. Hoffman le Jeu 31 Mai - 15:08, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
James Tucker
Agent du BAM Alpha
James Tucker


Messages : 470
Date d'inscription : 29/03/2012
Age : 33

Du sang sur les blouses blanches [PV James Tucker] Empty
MessageSujet: Re: Du sang sur les blouses blanches [PV James Tucker]   Du sang sur les blouses blanches [PV James Tucker] Icon_minitimeJeu 24 Mai - 23:16

~ S'il y a bien une chose qui faisait systématiquement capoter même les plans les plus précis et calibrés, c'était bien l'imprévu.

S'il y avait bien une chose qui faisait que le hasard se transformait en 'Destin' et donnait le coup de pouce nécessaire au bon endroit au bon moment, c'était bien l'imprévu.

Alors ? Au final, tout ceci n'est qu'une question de point de vue. James a horreur que les choses ne se déroulent pas comme prévues lors des missions. Tout est une question de détail, et le moindre imprévu peut vous péter à la gueule comme une tonne de nitroglycérine trop fortement secouée par un Choup en folie. Mais, si tout était déjà réglé et prévu à l'avance comme du papier à musique, tout ne serait-il pas tellement chiant et ennuyeux ? Pourtant, James Tucker n'était actuellement pas en train de remercier le ciel, tandis qu'il était en train de se rendre compte de la situation. Est-ce c'était lui ou bien cinq malfrats débiles venaient d'enfoncer la façade de l'hôpital Bellevue dans un attentat au 4x4 piégé afin de demander - d'exiger - en urgence des soins ? Piégé dans une salle d'attente obscure non loin des lieux où se déroulaient le drame, James était tranquillement installé sur un des sièges métalliques, silencieux, à lire People Mag et les derniers scandales provoqués par l'emission d'Oprah Winfrey et une sordide histoire de relation incestueuse entre une quelconque star misérable de la téléréalité américaine et ses frangins, le tout défrayant la chronique dans un torchon ni fait ni à faire noyé dans une mise en page chamarrée de rose et de gros titre rouge et vert du plus mauvais goût.

Décidémment, la ménagère de moins de cinquante ans devait vraiment avoir une libido équivalente au taux moyen d'obèse par kilomètre carré dans le désert d'Ethiopie pour être désespérée à ce point et en venir à lire ce genre de torche-cul insipide.

Alors, dans une tentative désespérée mais humaine, James avait décidé, face au brusque reflux d'hommes et de femmes paniqués qui remontaient précipitamment les couloirs vers l'intérieur de l'hôpital, qu'il allait ignorer toute cette affaire et se comporter comme si rien de tout cela ne le concernait. Après tout, il était de service mais pas pour ça, et il ne s'agissait pas d'une affaire impliquant des mutants. Du moins, pas à sa connaissance. En même temps, il ne pouvait pas savoir s'il restait là, me direz-vous, et bien justement, c'était le but.

Et tout espoir fut brisé quand il aperçut que le médecin avec lequel il voulait une interview pour éclaircir une enquête se fit la malle sous ses yeux, restant sourd à ses protestations. Alors, en tant que bon représentant des forces de l'ordre consciencieux et prêt à aider son prochain, il se résigna à aller se mêler de ce qui était en train de se passer.

***********

_ Faites place ! Faites place ! »

Débarquant en trombe, en faisant soudainement claquer les doubles battants qui fermaient les couloirs, James déboula comme une furie dans le hall d'entrée au fond duquel les otages étaient en train d'être rassemblés afin d'être le moins visibles possibles de l'extérieur. Sur le coup de la surprise, Johnny Fuckert manqua lui décocher une balle réflexe dans le corps mais se stoppa net quand il aperçut un homme, jeune, l'air visiblement affolé mais déterminé, parvenir jusque eux avec un brancard roulant. Quelques corps étaient déjà étalés par terre, ils n'avaient vraiment pas fait dans la dentelle.

Sans ménagement, James profita du moment de confusion pour, sans vergogne ni complexe, commencer à faire semblant d'examiner le type qui était en train de crever. Avec son Stéthoscope autour du coup et sa blouse blanche volée, au nom de Dr. Strange, il venait de faire l'entrée sur une scène de prise d'otage la plus théâtrale de toute sa vie. Il sortit le bidule qui servait à allumer une loupiotte pour voir dans les oreilles, la gorge et les yeux et, avec son pouce, entreprit de soulever une paupière du mourant agonisant pour vérifier il ne savait trop quoi d'un air professionnel.

_ Je... Putain ! Vous êtes médecin ? »

Fronçant les sourcils et jetant un faux air courroucé-paniqué au gangster, James en profita pour subtilement observer l'équipement que lui et ses compagnons avaient.

_ Non, Flic, regarde, c'est une fausse blouse et un faux Sthéto peut être ? Maintenant taisez-vous et laisser moi me concentrer. »

Tout autour, hormis les gémissements du blessés qui, même lui, tentait de se maintenir tandis qu'il voyait en James son sauveur, le bruit ambiant avait soudainement cessé et même les autres gangsters le reluquaient comme s'il sortait d'un film ou dieu savait d'où. Peut-être son entrée scandaleuse y était pour quelque chose aussi... Fuckert sembla mal prendre la réflexion de James, mais, devant l'urgence de la situation, ferma son clapet.

_ Bon, si j'appuie là, vous avez mal ? »

Laissant échapper un gémissement plus fort que la moyenne, James eu sa réponse, tandis que le type qui foutait du sang partout était en train de hocher la tête, en sueur, l'air désespéré.

_ Mon dieu mais qu'est-ce qu'il s'est passé ? »

_ Écoute moi bien Doc'... Euh, Dr... Strange. Ferme ta gueule et soigne le si tu veux pas que ta tête aille se répandre sur le carrelage, le reste, c'est pas tes oignons, ok ? »

Le tout accompagné d'une brusque bourrade. Fuckert semblait n'avoir aucune patience, et James décida de ne pas trop tirer sur la corde. Ses mains gantées déjà pleines de sang, il appuya à un autre endroit.

_ Et là, vous avez m...»

Le hurlement de fillette suraigu qui s'ensuivit fut sa réponse. James prit un air affolé.

_ Mon dieu, mon dieu, mon dieu... »

_ Quoi mon dieu ?! Il a quoi bordel ?! »

Et c'était maintenant qu'il fallait jouer le tout pour le tout. Croisant succinctement le regard d'une femme, la quarantaine, interloquée, la véritable Dr. Strange, celle-ci eut néanmoins la présence d'esprit de garder le silence. Ou peut-être était-elle tout simplement trop apeurée.

Prenant des faux airs de pauvre médecin apeuré, James réussit tout de même à ouvrir la bouche pour lui fournir une réponse. Tout ceci n'avait beau être qu'une comédie, les flots d'adrénaline qui parcourait son organisme pour l'enflammer étaient bels et bien réels.

_ Je... Il faut d'urgence l'emmener au bloc. Il perd trop de sang et.. Il a des os fêlés qui lui ont percé le flanc. Je... je peux tenter d'intervenir tout de suite, mais je ne peux pas faire ça ici, il faut du calme, de la concentration et du matériel. »

Clairement, la lueur de fureur froide qu'il apercevait dans l’œil de celui qui semblait être le chef, un japonais à première vue, montrait qu'il savait qu'il était dans la merde mais qu'il était prêt à tout faire pour se tirer d'ici, quitte à provoquer un bain de sang. Alors il pointa James du flingue et hurla sur Fuckert.

_ Johnny, tu fous ce putain de con sur le brancard et tu suis le doc avec ton flingue braqué sur sa tête pour qu'il comprenne que sa vie dépend de la survie de notre compagnon. EST-CE QUE TOUT LE MONDE A BIEN ENTENDU !? SI ON CRÈVE, VOUS CREVEZ ! ALORS FAITES PAS LES MARIOLLES ! »

Sans plus attendre et sans ménagement, Fuckert prit son compagnon et James, tant bien que mal, tenta de l'aider à le placer sur le brancard, même s'il était un peu inutile face au mastodonte qu'était Johnny. Celui-ci pointa alors son arme sur James et lui ordonna d'un signe de tête de passer devant. Pâlot, en sueur, James n'avait pas beaucoup à faire pour simuler la peur, mais néanmoins, il cachait un atout de poids dans sa manche, il était mutant. Par contre, il n'aurait que très peu de temps pour improviser une fois sortir du hall. Empoignant le brancard, devenu lourd et encombrant, il s'empressa de foncer le plus vite et le plus raisonnablement possible vers la porte à double battant sans trop menacer de faire tomber le poids qu'il transportait tandis que les malfrats restés en arrière s'occupaient de téléphoner à la police et d'organiser les otages et la prise de position.

_ Vite, c'est pas ici ! »

Fonçant au hasard, il entreprit de mettre une distance maximale entre le lieu de la prise d'otages et l'endroit où il comptait emmener Fuckert. Toutefois, il se décida à agir vite avant que ce dernier ne se rende compte qu'il se dirigeait en réalité vers le service psychiatrie, sans sen rendre compte.

_ Là, le sas de décontamination ! »

Prenant une porte au hasard, James espéra qu'il s'agissait d'un bureau et non d'un vulgaire placard à balai, sinon il aurait l'air rudement con. Faisant pivoter à angle presque droit le brancard, cela provoqua un énième hurlement supplémentaire du pauvre blessé qui vit la porte foncer droit sur lui, directement en première ligne.

Le choc fut brusque et violent.

La porte s'enfonça, visiblement non verrouillée, et le brancard parvint à pénétrer la pièce dans un hurlement d'enfer, tandis que les côtés du porte malade crissèrent en coinçant à cause de l'ouverture trop étroite. Mais l'élan et le poids étaient assez important et l'inertie acquise força le passage, arrachant une partie du chambranle de la porte.

Mais le temps que Johnny Johnny ne se rende compte de la supercherie et ne comprenne qu'il y avait baleine sous gravillon, James s'était déjà dématérialisé et, utilisant l'élan que le mastodonte avait pris, agrippa en un éclair d'un mouvement sec le bras qui tenait l'arme. Puis, d'un geste fluide qui fit s'enrouler une partie de son corps d'ombre autour du tronc de l'homme, à la manière d'un lasso, il le pris au piège. Tirant dessus, il força Johnny Johnny à continuer sa course et celui-ci vint s'étaler de tout son long sur le sol. Alors, une fraction de seconde plus tard, James avait déjà envoyé la partie inférieure de son corps immobiliser les membres du malfrat et dématérialiser son arme, tandis qu'il le bâillonnait, étouffant sa gorge en y plongeant sans vergogne un large filet d'ombre. Il n'avait alors plus qu'à attendre une ou deux minutes que l'asphyxie provoque le coma et l'inconscience, alors qu'il sombrerait dans des spasmes musculaires. Il n'allait pas le tuer, non, mais il serait sonné pour un petit moment. Johnny commença à se débattre et à le frapper, mais cela ne faisait aucun effet au Bameur qui, tel un serpent, tenait la moitié supérieure de son corps d'ombre redressé au-dessus de sa proie, attendant.

C'est alors qu'il s'aperçut que la pièce n'était malheureusement pas si vide que ce qu'il eût espéré... »

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Du sang sur les blouses blanches [PV James Tucker] Empty
MessageSujet: Re: Du sang sur les blouses blanches [PV James Tucker]   Du sang sur les blouses blanches [PV James Tucker] Icon_minitimeVen 1 Juin - 20:21

Certains jours seraient dignes d’un chapitre d’un roman de Marc Levy. Long et sans aucun intérêt. Le jour actuel où Lénore se trouvait enfermée dans un bureau à cause de malfrats de bas étages, était l’un de ces jours maudits où il aurait mieux fallut rester chez soi. En tout cas, elle avait réussi à s’échapper de la troupe de délurés, en prenant quelques risques certes, mais au moins, la jeune femme était en partie en sécurité et aussi mais surtout, au calme. Quelques personnes se sont fait tirés dessus pendant qu’elle s’enfuyait. Certaines d’entre elles ont dut trouver la mort, mais ce n’est pas si grave que ça. Ces individus seront morts avec honneur, ils auront donnés leur vie pour sauver la jeune femme. Mais ça, ils n’étaient pas au courant et ne le seront jamais. Ceci est bien triste.

La jeune femme était donc dans un bureau, assis sur le fauteuil derrière celui-ci, fauteuil bien confortable d’ailleurs, la demoiselle s’était connectée aux caméras de surveillances via sa cyberpathie afin de voir ce qu’il pouvait se passer. Mais pour rester totalement sur ses gardes, la mutante avait transféré les vidéos instantanées des caméras sur l’ordinateur du bureau. Ainsi, elle n’avait plus à avoir son esprit dans une autre dimension et pouvait agir plus rapidement en cas d’arrivées imprévus dans la pièce. Cette opération informatique n’avait pas pris très longtemps, le système de l’hôpital était plutôt simple d’accès et n’avait pas vraiment de murs à escalader. Regardant l’écran, la jeune femme observa les divers éléments qui se trouvaient dans la salle mais aussi à l’extérieur. Les policiers étaient présents mais n’agissaient peu pour le moment, préférant garer leur voiture, sortir tranquillement de leur véhicule, parler de je ne sais quoi, et se poster devant la porte et le fourgon qui avait défoncé le mur. Sûrement pour regarder ce qu’il se passait, mais il n’allait pas agir très vite, les connaissant. Les policiers de New York sont plutôt lents et préfère papoter démocratiquement. Alors que selon Lénore, il serait mieux de tirer une dose d’anesthésiant sur les malfrats comme s’il s’agissait d’une bande d’antilopes dans un safari. Il n’y avait donc rien de très intéressant dehors.

Son regard se porta donc plus sérieusement vers le hall. Tout le monde était couché par terre et tremblait de peur. Les malfrats et surtout le chef, beuglait tous ce qu’il pouvait. Et puis, un fou débarqua arborant une dégaine un peu stupide pendant que les malfrats cachaient les otages dans un coin du hall. L’hurluberlu était arrivé en trombe en poussant un brancard qui aura faillit percuter quelques otages. Son pousseur quant à lui, à éviter une balle. La scène en deviendrait presque comique. Mais n’oublions pas que nous sommes dans un chapitre d’un roman de Marc Levy, donc rien n’est drôle, tout est minable. L’élément perturbateur numéro deux, après l’arrivée des malfrats, portait une blouse et examina le blessé. Médecin apparemment ? Il y avait un petit souci, soit il était paniqué et faisait n’importe quoi, soit il s’agissait de quelqu’un qui n’était pas médecin mais qui faisait semblant de l’être. Sa blouse était à l’envers et ne parlons pas du stéthoscope, à l’envers lui aussi, il ne devait pas entendre grand-chose. De plus, sans retirer le vêtement du blessé pour écouter son cœur, il devait mais alors rien entendre. Ne parlons pas de la suite, poser le doigt là où on est blessé généralement, on a mal… Lénore ne savait plus trop quoi penser sur le moment, à par de se dire qu’elle était bien dans le bureau et qu’elle allait attendre que tout cela se tasse. L’envie t’intervenir avait totalement disparu vu comment la situation tournait. Il ne manquait plus qu’un café. Mais comme il n’y en avait pas, elle sortit une lime à ongle et attendit en se faisant une manucure. Et oui, il faut bien s’occuper.

Les protagonistes parlaient et disaient sûrement n’importe quoi… Vu la dégaine du « médecin » et celles des malfrats. Deux surveillaient les otages et le chef japonais ainsi que Johnny surveillaient quant à eux l’hurluberlu. Elle se connecta un instant aux caméras des couloirs pour suivre le médecin et Mr Placard du regard. Tout paraissait louche, il allait sans doute bien se passer quelque chose. Il avait déposé comme un vulgaire sac à patate le blessé sur le brancard et partir en chemin vers un lieu plus calme pour le soigner. Bizarrement, ils se dirigeaient dans le couloir où se trouvait Lénore … Misère. Pas le temps de réfléchie, la porte du bureau venait royalement d’éclater. La jeune femme ne broncha pas, lime à ongles à la main, jambes croisées, regardant sourcil perplexe le chaos qui se trouvait devant elle. A sa grande surprise, le médecin fou était un mutant manipulant les ombres ou quelque chose dans le genre. Le médecin était donc un super héros ? Enfin il se prenait tout comme. Lénore ne bougea pas d’un pouce, regardant la scène et quelques fois l’écran pendant une seconde ou deux pour voir ce qu’il se passait. Enfin devant elle, c’était du grand spectacle. Elle regarda tranquillement un instant pour voir le blessé, puisque ce dernier se trouvait au fond du bureau, non loin d’elle. L’ombre était entrain d’étouffer le baraqué au sol et n’avait pas l’air de se rendre compte où il avait atterri. Le blessé était mal en point, elle n’avait rien pour le sauver, et bien qu’il meurt. Mais qu’il arrête de geindre au moins. Elle se tourna vers l’homme qui avait irruption dans son bureau. Elle attendit un instant et retourna à l’ordinateur pour voir si quelque chose avait changé, non, bon.

Hm hm. Je ne vous gêne pas trop j’espère ? Dit-elle en regardant l’hurluberlu. Vous avez fini votre cirque ou vous le continuez ?

Elle n’eut le temps de placer une autre phrase qu’elle évita un projectile plutôt coupant qui stoppa sec dans le mur derrière elle. La jeune femme se tourna pour y voir un os, oh. Un autre mutant. C’était Johnny qui n’était pas si étouffé que ça. Sans réellement se soucier de Monsieur Jerentreentrombe, Lénore se sentait viser par les attaques du baraqué, alors autant se planquer. Le problème c’est qu’il avait l’air de pouvoir lancer ces os comme bon lui semblait et, ces derniers n’étaient pas en caoutchouc, alors autant les éviter. Le Johnny rentra dans le bureau, énervé, il ne devait pas avoir toute sa tête, son cerveau a du perdre en oxygène, il visait n’importe où et n’importe comment. A se demander s’il n’avait pas tiré sur son pote. Evitant les projectiles comme elle le pouvait, Lénore se retrouva derrière Mr L’Armoire à Glace et ne se gêna pas pour lui donner un coup de statuette en cuivre dans la nuque chargé d’électricité. Statuette récupérée sur le bureau avant la course aux évitements d’os. Pourquoi l’avoir utiliser ? Tout simplement pour ne pas dire qu’elle était mutante. Enfin tout de suite… L’électricité passé dans la statue ne se voyait pas, et Mr Armoire a plus été mis par terre par un coup du lapin qu’une charge électrique. Mais pour être sûre autant arrêter son cœur.

Vous ne l’aviez pas assez étouffé… Elle retourna rapidement à l’ordinateur voyant qu’un autre malfrat débarquait. Je pense qu’il serait mieux de quitter les lieux, un autre arrive. Dit-elle en déconnectant l’ordinateur aux caméras de surveillances. Ils ont du entendre le vacarme que vous avez fais, donc, autant partir et préparer un … plan raisonné… Expliqua-t-elle, en repensant à l’arrivée théâtrale de Mr Loufoque.

La jeune femme commença a quitté les lieux en prenant son sac, bien entendu, pour se diriger au fond du couloir, le blessé, devait sans doute toujours être blessé, peut-être mort qui sait… Mais bon, il n’avait aucune importance. Elle resta naturelle et calme, comme à son habitude. Malheureusement, aujourd’hui, elle allait devoir user de ses bases de soldats et de son expérience pour stopper tout ce cinéma. La jeune femme allait devoir se salir les mains pour sauver tout le monde, mais surtout elle. Les malfrats en avaient après eux, à cause de l’autre idiot. Elle ne le remerciera absolument pas.
Revenir en haut Aller en bas
James Tucker
Agent du BAM Alpha
James Tucker


Messages : 470
Date d'inscription : 29/03/2012
Age : 33

Du sang sur les blouses blanches [PV James Tucker] Empty
MessageSujet: Re: Du sang sur les blouses blanches [PV James Tucker]   Du sang sur les blouses blanches [PV James Tucker] Icon_minitimeLun 18 Juin - 0:52

~ Si, à la grande surprise de James, il ne s'était pas attendu à trouver la pièce occupée - ou du moins il n'avait pas pensé à ça - , il n'en montra cependant pas le moindre signe de surprise, trop occupé à régler son compte à l'espèce de malfrat de bas étage qui pensait que le Dr Strange n'était qu'un médecin à martyriser de plus. Et, de toutes manières, bien malin qui aurait pu déceler un semblant d'expression humaine sur la silhouette noire qui constituait son visage et son corps. Néanmoins, gardant un œil sur l'occupante, il remarqua vite qu'elle était seule, à moins que quelqu'un d'autre qu'il ne puisse voir d'ici ne soit caché derrière le bureau. Toujours était-il qu'en attendant, l'agent du BAM trouvait que, pour un humain normalement constitué, le type qu'il tenait enserré à et dans la gorge était plus qu'humainement résistant.

Mais si ç'avait été la seule bizarrerie de la journée, il s'en serait tiré à plus que bon compte.

Se laissant prendre par surprise, il n'eut pas le temps de s’appesantir plus avant sur la réponse acerbe de la mystérieuse femme qu'il ressentit une pression violente déchirer le pan d'obscurité qui nappait une partie du corps du méchant monsieur et qu'il vit fuser avec une vitesse impressionnante un os acéré de la taille d'un avant bras, encore plein de fluides vitaux visqueux et répugnants, virer en direction de la femme blonde. Cette dernière, d'ailleurs, semblait bien débrouillarde à ses yeux de flics, un peu trop même pour n'être qu'une simple pauvre femme en détresse. C'était suspect, peut-être même qu'elle était complice, qui sait...

Finissant d'asphyxier sa victime, ça n'avait pas été la bonne solution. Si l'inconnue n'avait pas été là, il aurait eu tout son temps et tout son loisir pour faire ce qu'il voulait, mais ce n'était pas le cas. Dieu soit loué qu'elle n'ait pas été blessée. Ne faisant rien lorsqu'il l'aperçut s'approcher avec sa statuette, c'en était presque comique si la situation n'avait pas été dramatique avec un type en train de clamser, il la laissa le matraquer un bon coup, ce qui sembla mettre un terme franc et sans appel au débat musclé qui se déroulait ici.

Laissant retomber au sol le poids qu'il tenait entre ses anneaux, James souleva virtuellement un sourcil de dubitativité devant l'efficacité de la manœuvre. On se croirait dans un film. Se rematérialisant, sans un cheveux de travers, il s'éclaircit la gorge.

_ Hm, vous êtes rudement efficace vous comme secrétaire, bravo. »

D'un ton oscillant entre l'ironie et le sérieux, il était difficile de déterminer s'il plaisantait ou s'il se moquait, et lui même n'aurait su le dire avec précision. Et, tandis qu'il se penchait sur le corps inanimé de Johnny pour vérifier s'il n'était pas mort mais bien inconscient, elle contourna le bureau et alla éteindre le PC. Consciencieuse avec tout ça, et pleine de sang-froid. Au moins n'était-elle pas effarée de voir un mutant, c'était déjà ça de gagné.

Toutefois, la remarque qu'elle lui fit sur un autre mutant en approche lui fit froncer les sourcils, accroupi au dessus de l'armoire à glace. Ce n'était pas le moment de lui demander comment elle était au courant, si un membre de plus de la team de gangster était assez stupide pour s'aventurer dans un couloir, seul, là où aucune victime potentielle n'était à tuer, alors il allait en payer le prix.

Ramassant la petite statuette de métal, celle-ci représentait une effigie grossière de chaton, avec, sur la petite plaquette dorée sur le socle, gravé "flocon de neige". De mauvaise facture, enfin, surtout de mauvais goût, il devina au poids et à la résonance qu'elle était creuse. Sûrement un souvenir. Fallait vraiment avoir de la merde dans les yeux pour acheter ça mais, en l'occurrence, c'était l'outil idéal. Transformant l'objet en ombre en une fraction de seconde, il eut confirmation qu'il était creux. Puis, posant deux doigts sur le front hématomé du pauvre type assommé, il se concentra un peu plus et une tache noire apparue, partant de ses doigts pour finalement venir recouvrir assez vite tout son corps. Alors, comme si ç'avait été de l'encre, il coula sur le sol pour ne plus former qu'une ombre tout ce qu'il y a de plus normal. Se tournant vers le blessé, en sueur, sur le point de tourner de l’œil et ayant bien salopé la moquette avec son hémorragie.

Alors, d'un ton blasé et désintéressé, il annonça, tout en produisant quelques instants son badge d'agent du bureau des affaires mutantes :

_ Bureau des Affaires Mutantes. Monsieur, vous êtes en état d'arrestation. Je vous épargne tous les détails administratifs mais, si vous voulez éviter de mourir ici, je vous conseille de vous laisser faire... »

De toutes façons, il n'attendit pas son approbation pour lui faire subit le même sort, la chose étant rendue facile car il n'était pas vraiment en état d'opposer une quelconque force de volonté. Il y avait a peu près une année entière d'huile de friture d'un McDonald sur le feu, et il n'avait pas que ça à faire, il avait de la racaille à tabasser. Pas de pitié pour les criminels. Alors, riche de ses deux ombres, il les tint au creux de sa main et y rematérialisa flocon de neige, les deux malfrats piégés à l'intérieur.

Un grand sourire aux lèvres, il tourna sa tête vers la secrétaire :

_ Quant à vous, vous vous démerdez bien, mais dans le genre suicidaire, j'ai rarement vu pire. »

Dit-il en agitant sa petite statuette-mutantball-flocondeneige comme l'on aurait agité un doigt réprobateur envers la bêtise d'un enfant. Mais loin de là l'idée de James, à vrai dire, s'il n'avait pas l'air de se presser, c'est parce qu'il ne s'inquiétait pas. Ce ne serait pas la première fois où une situation délicate se présenterait, ni la dernière.

_ JOHNNYYYYYYYYYYYY !! »

Et voilà, racaille numéro 3 venait chercher ses congénères dégénérés. Fixant d'un regard on ne peut plus sérieux et déterminé la secrétaire, il attendait de voir sa réaction.

_ Vous pouvez choisir de rester ici si vous voulez, j'irai faire diversion, mais je vous conseille de monter dans les étages et de trouver une bonne cachette. J'aimerai éviter qu'une humaine civile se fasse blesser si possible. »

Étrangement, lui même ne croyait pas à ce qu'il disait, et il avait la sensation bizarre qu'elle-même ne choisirait pas cette option. De l'impression générale qu'il en avait jusque présent, il avait du mal à la voir comme la petite Peach que Mario devait aller sauver...

S'il faisait traîner les choses exprès ? Non, il ne se permettrait pas. »

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Du sang sur les blouses blanches [PV James Tucker] Empty
MessageSujet: Re: Du sang sur les blouses blanches [PV James Tucker]   Du sang sur les blouses blanches [PV James Tucker] Icon_minitimeMer 11 Juil - 14:16

Elle venait de refaire un remake de Jet Lee dans the Dog. Manquerait plus qu’elle marche sur les murs comme le chinois. Enfin, en talons ce n’est pas très facile, elle était plus habituée à se battre avec des rangers dans un désert moisi et habillée avec trois tonnes cinq de vêtements par balle, de gilet, de casque, d’armes etc, etc. Au moins, elle allait sans doute se dérouiller un petit peu. Le type au sol, l’autre à moitié mort, et le troisième mutant Ombre-man, se trouvait dans la pièce. Ce dernier prit Lénore pour la secrétaire, elle ne se gêna pas pour le remettre à sa place.

« Je ne travaille pas ici, je ne suis pas la secrétaire, Mister DIM. » Il était semblable à l’idole actuelle des minettes, Hadouel Dimitry, héros de « La nageoire Divine », son dernier film où il joue un espèce de poisson gangréné. L’inconnu ressemblait étrangement à celui-ci, surnommé DIM, référence à la marque dont il est l’égérie. Lénore était au courant de ça, il lui arrive de lire les magasines peoples, est-ce un crime ? Enfaite, plus sérieusement, un des magasines posés sur le bureau avec en gros la tête de l’acteur. Enfin bref.

En tout cas, Mister DIM allait être gênant. Ou pas, son pouvoir était intéressant, mais il y a bien longtemps que Lénore ne jouait plus en équipe. Elle a appris et même à l’armée à agir seule puisqu’elle ne pouvait pas faire autrement. Le mutant, se présenta au blessé, ha.. Un agent du BAM, encore un… Bondieu qu’elle les attire ces couillons. Pourquoi faut que ça soit un type du BAM ? Elle en a rien à cirer mais quand même, il va sûrement lui demander qui elle est, et comme elle va se battre, il va lui demander comment blablabla. Quel emmerdeur. Autant pas l’achever non plus, ça risque de lui attirer des ennuis. En tout cas, elle remarqua pour une seconde fois, que l’agent du BAM était aussi raide qu’un manche à balai, à croire qu’ils en ont tous un mal placé. Pire qu’à l’armée, ces types du BAM. Enfin bref. Quel auteur est pire que Marc Levy ? Difficile à dire, lui il est le pire du pire… Nous voici au milieu du bouquin, trois semaines après le début. Tout cela pour dire, que la journée était ignoble à vivre et surtout longue.

Ne jugez pas sans connaitre Mister DIM. J’aurai pu agir sans la statuette, mais bon, vous l’aimez bien on dirait, j’ai bien fait de vous la montrez. Vous collectionnez les calendriers des petits chats aussi et les puzzles ? Dit-elle sourire en coin.

Pas le temps de véritablement allez se cacher qu’un autre timbré arriva. La jeune femme leva les yeux au ciel. Un peu de repos ne serait pas de refus. Elle enleva ses talons et donna à pleine mains ses derniers et son sac à main dans les bras de l’agent.

Ne m’insultait pas de simple humaine je vous pris. Protégez plutôt votre postérieur de flic en vous cachant dans votre statuette plutôt, ne me faite pas de l’ombre, soyez gentil. Dit-elle calmement. Enfin, elle se doutait que Mister DIM n’allait pas l’écouter.

Le troisième malfrat, ou plutôt malfrate, si cela ce dit, en gros une femme déboula comme un boulet de canon. Une jeune femme de petite taille, fine agitant les bras comme un singe. Lénore était sur le côté, voyant arrivé la folle. Qu’allait-elle faire, était-elle une mutante aussi ? Faut voir.

Où est Johnny ? Répondez moi ! Dit-elle en pointant son arme vers Lénore et Mister Dim. Répondez j’vous dis !

Un instant de silence.

Il est partie dans cette direction..En montrant le fond du couloir. La folle repartie en courant. Non c’est pas possible.. Elle est con, elle ne peut être que ça. C’était une blague, pour une fois que Lénore blaguait… Elle soupira. Mais la folle s’arrêta un instant et se retourna brusquement.

VOUS VOUS FOUTEZ DE MOI ? OU EST-IL ????? Toujours en pointant son arme.

Et bien j’y aurais cru. Ton amoureux, il s’agit bien de ton amoureux, tu as la larme à l’œil, est dans une statuette que Mister DIM a sur lui. Et non, je ne rigole, Monsieur est une ombre, un mutant, comme ton ex-petit ami un peu assommé voir mort l’était. En montrant de la tête l'agent.

Elle hurla, la folle. C’était qui cette nana encore ? En tout cas Lénore avait délégué la faute à l’agent du BAM. Mais bon, la nana avait décidé que la jeune femme était aussi fautive. Elle tira une balle, en visant mal, elle toucha le mur, Lénore n’eut pas à bouger. Elle avait envie de rire devant cette ignominie. Mais celle-ci en devint toute rouge… et des gouttes commencèrent à tomber de ses mains, de la transpiration ? Hm, charmant. Mais non, mauvaise pioche, elle tendit sa main vers la jeune femme et l’agent, et puis, bonjour la cascade. Lénore sauta sur le côté pour éviter de se faire tremper. Une mutante, une nouvelle, mais là pour le moment, se battre contre de l’eau ça allait être encore plus facile qu’elle ne le pensait.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Du sang sur les blouses blanches [PV James Tucker] Empty
MessageSujet: Re: Du sang sur les blouses blanches [PV James Tucker]   Du sang sur les blouses blanches [PV James Tucker] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Du sang sur les blouses blanches [PV James Tucker]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
X-men RPG :: Hors Jeu :: Topics Terminés :: Ailleurs-
Sauter vers: