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 La belle et l'ivrogne (PV Lamia)

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MessageSujet: La belle et l'ivrogne (PV Lamia)   La belle et l'ivrogne (PV Lamia) Icon_minitimeVen 27 Avr - 20:53

J'étais sorti en boite pour aller picoler un peu, mais la maudite bouteille m'avais lancé un défi, a moins que ce soit mon nouveau camarade de beuverie, je ne m'en rappelais plus. Quoi qu'il en soit, le Jack Daniels avais eu raison de moi, et je frôlait le coma éthylique. Sortant du bar après avoir visité le pipi room, je me dirigea vers le centre ville pour un peu d'air frais, trainant autant bien que mal un sac en tissus contenant un moteur électrique, avec une pile, quelque balles de fusil et 1000$. J'étais déjà un peu pompette avant de me rendre dans ce lieu, ayant fini une bouteille dans ma chambre, j'avais ouvert ma mallette et pris un peu d'argent, mas elle était tellement mal placée que quelque balles de magnum et mon moteur étaient tombées dans le sac.

N'ayant rien a faire je fouilla dans mon sac, sorti le moteur et l'apposa sur mon bras droit, créant un ''socle'' entourant mon bras, ainsi que le moteur, sécurisant les deux ensemble. Une fois celui-ci rendu semi-stable, je pris l'argent et en fis un rouleau que j’attachai avec une corde de force. Une fois ceci fait, je pris le restant du contenu et le mis dans mes poches de pantalon. Passant devant un magasin d'accessoires de travail pour la fonte des métaux. J'y rentrai et y acheta un de leurs nouveaux articles, des gants isothermiques pour les métaux, ils pouvaient aisément protéger le porteur d'une température allant jusqu’à 600 degrés Celsius. Je me fis vite montrer la porte, empestant l'alcool et repoussant probablement les futurs acheteurs. Enfilant mes gants, je sorti de la bâtisse juste a temps pour me faire percuter par une dame et une crêpe au nutella... faisant par la même occasion faire voler dans les airs les 700$ restants.

sans donner mon reste je lui dit;

b-bordel, tu aurais pu faire attention! en plus tu m'a tout beurré...

tout en étant a peine compréhensible, l'alcool affectant mes capacité moteurs et verbales, je vomis sur le bas de la porte, puis reporta mon attention sur la fautive. Il est vrai que j'étais sorti du magasin en trombe et sans regarder des deux côtés... mais c'était quand même la fautive.
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MessageSujet: Re: La belle et l'ivrogne (PV Lamia)   La belle et l'ivrogne (PV Lamia) Icon_minitimeVen 27 Avr - 21:20

On sort parfois car on a envie de faire un tour en ville pour se décontracter, respirer l'air nocturne en mangeant un crêpe au nutella par exemple, à la place de tuer de manière purement sadique, en goutant à la douce liqueur vermeille qui s'écoulait de leurs plaies.
Chose que je décidais de faire sans plus attendre que cela, prenant ma veste plaçant un couteau dans chaque cache de mes New-rock au cas où un petit malin s'en prendrait à ma personne, il était facile de dissimuler un couteau ou bien pistolet mais pas un katana. Je devrais penser à investir dans un wakizashi en orminurn, histoire de le dissimuler dans ma longue veste en cuir.

Durant ma promenade je gardais toujours un œil attentif, une oreille sur mon sixième sens, deux précautions valait mieux qu'une. Une simple question de survie qui pouvait bien m'en vouloir.
Je trainais de ci de là dans les rues, dégustant un crêpe au nutella toute chaude et garnie très généreusement de la part du vendeur ambulant. Je passais rapidement devant une boutique spécialisée dans la fonte des métaux, endroit pour lequel je n'avais pas grand intérêt. Quand soudain une impression sourde de danger m'envahit, m'obligeant à me dégager légèrement sur la gauche heurtant malgré tout un inconnu empestant tellement l'alcool que mon odorat n'en était pas épargné. Des dollars voletaient encore, se déposant sur le sol délicatement. Je le détaillais rapidement, ma crêpe s'étant étalée sur son haut avec magnificence, ce qu'il me fit remarquer avec force et violence. Si cela ne m'avait tenu qu'à moi et aux règles de la bienséance je l'aurais giflé suffisamment fort pour lui faire regretter son geste, et peut être un bon coup de pied dans le ventre pour le calmer. Quoique j'étais pour l'instant de suffisamment bonne humeur pour contenir mes ardeurs belliqueuses, autant régler de manière pacifique ce conflit.


-Je m'excuse platement pour ma maladresse, mais en attendant vous auriez du faire attention en sortant du magasin. Lui faisait je calmement remarquer, souriante et agréable tentant d'éviter de trop faire ressortir mon accent russe. Je peux au moins vous aidez à ramasser vos billets si vous le souhaitez, ou me rendre utile d'une autre manière en lavant votre haut.

Je l'observais indifféremment vomir sa dose d'alcool sur le perron du vendeur, ce qui ne lui ferrait probablement pas plaisir de voir ce délicieux petit cadeau sur le pas de sa porte mais qu'importe cela n'était pas mes oignions. J'en m'en fichais tant qu'on ne vomissait pas devant mon salon de tatouage.
Cependant je craignais une chose de cette personne complétement bourrée, qu'elle s'en prenne à moi, non pas que je craignais l'affrontement je ne souhaitais pas le blesser si il était un mutant, mais si il était un humain je me ferrais un tendre plaisir à lui rendre les dernières minutes de sa misérable existence insupportable. Son regard me désignait comme la fautive attitrée de son malheur.
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MessageSujet: Re: La belle et l'ivrogne (PV Lamia)   La belle et l'ivrogne (PV Lamia) Icon_minitimeVen 27 Avr - 21:20

Regardant cette femme qui m'avais bousculé pendant que je courais, en sortant du magasin, profitant pour s'excuser et m’offrir de m'aider pour ramasser mes billets ou pour nettoyer mes vêtements. Dans les deux cas, je trouvais cela gentil de sa part et commençais a me trouver stupide d'avoir simplement invoqué le fait qu'elle puisse être la fautive de toute ceci.

Puis la détaillant de plus prêt, je vis ses yeux, de style reptilien, qui l'aurais probablement fait passer pour une mutante devant la plupart de personnes regardant de plus prêt, mais moi je pensais avoir vu a travers le stratagème. Ce devais probablement être une nouvelle mode, j'en avais entendu parler, des verres de contact avec de la couleur a l'intérieur, malgré que ceux-la était très réalistes.

Je suis désolé, je suis comment dire, loin d'être a jeun, et cela peut influencer sur mon comportement. Si vous voulez ces billets pour vous dédommager, je n'en voit aucun problème, sachant que c'était moi qui est dans le tort dans cette histoire; dis-je dans un langage proche de l'incompréhensible.

Je remarqua aussi que pour s'approcher de moi et de mes billets, elle avait du contourner un poteau de téléphone, étant presque collée sur celui-ci. Puis ce qui devait arriver, arriva, m'approchant d'elle, j'eus une autre nausée, m'informant que j'allais vomir bientôt, mais les crampes que cela donnaient ne me laissèrent même pas le temps de me tourner, que je du alors me servir de mes pouvoirs pour rester debout. Créant la première chose qui me vint a l'esprit, je fit apparaitre une plaque, formant les traits de la jeune femme devant ma main droite, mais par la même occasion empêchant tout mouvement de celle-ci, puis sentant mes genoux fléchir, je créa une autre plaque pour m’empêcher de tomber. c'est alors que les spasme amplifièrent, me raccrochant a la première chose que je pu, étant presque plié en deux; la ceinture et le pantalon moulant et la petite culotte!... tirant ceux-ci pour ne pas tomber en arrière... mais je fit la chose la plus dégueulasse de ma vie, je vomis dans la petite culotte et sur les parties intimes d'une autre personne!

Finissant de vomir je tituba en arrière pour m'adosser au mur de la bâtisse, plongeant un pied dans ma flaque de tout a l'heure... évidemment, je venais de tomber dans de sales draps.... ainsi que des sous vêtement ''My Little Pony Les amies c'est Magique !'' Décidément elle qui venait de s'excuser, ne pouvais plus vraiment se sentir mal face a moi. Décidant de faire une dernière chose, je me créa une armure d'un pouce d'épaisseur, me concentrant dessus pour qu'elle devienne dure comme de l'acier.

(HRP) si ca te dérange, je peu changer un peu, mais j'ai ton accord de CB ^^ (HRP)
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MessageSujet: Re: La belle et l'ivrogne (PV Lamia)   La belle et l'ivrogne (PV Lamia) Icon_minitimeVen 27 Avr - 21:22

Enfin il semblait se calmer, comprenant surement que j'étais réellement désolée, il devenait déjà beaucoup plus amical me proposant même de l'argent pour me dédommager pour ce désagrement. J'hésitais à accepter son offre, puis je me ravisais qu'avais je à faire de l'argent je n'en manquais pas le moins du monde, ma situation était confortable. D'un signe de la main je déclinais son dédommagement, cet accros de la bouteille en aurait surement besoin pour s'en acheter de nouvelles, faire la fête et se noyer dans des litres de je ne sais qu'elle boisson.

-Non cela ne sera pas la peine, garder votre argent payez vous un coup, cela vaudra mieux pour vous. Ajoutais je ironiquement en pensant déjà aux cuites monstrueuses que ce jeune homme devait s'offrir chaque soir, affalé dans son canapé devant la télé avec une bouteille dans chacune de ces mains.

Pourtant j'ignorais mon sixième sens qui me dictait de m'éloigner de lui, peut être le fait que je ne me sentais pas totalement en confiance face à un homme dont le jugement été complètement perturbé par de l'alcool. Parfois je doutais légèrement de mon sixième sens, certes je lui étais un nombre incalculable de fois d'être en vie mais bon, se réveiller en pleine car un chat c'est introduit par la fenêtre et fouine dans la chambre n'est pas une chose qui me plait grandement, surtout quand mes journées de travail sont chargées.

Mais passons, j'étais presque appuyée contre un poteau. Quand soudainement il se convulsa à nouveau, signes que je reconnaissais aisément pour plusieurs raisons, la première il était ivre, la seconde il avait déjà vomi, la troisième j'avais l'habitude de cela à force de trainer dans les bars, les autres raisons possibles mes études de médecin. Brusquement il avança en avant me coupant ma retraite par une plaque qu'il créa d'un mouvement me coupant ma retraite, cette dernière était à mon image, dans tous cas c'était un mutant. Comme moi. Je venais à me poser la question si la population mutante dans New-York n'était pas plus importante que celle des humains, cela signerait surement un tournant dans cette guerre à sens unique.
Mais je n'avais pas eus le temps d'esquiver un geste en arrière bloquée malheureusement par ce maudit poteau, qu'il tombait déjà sur moi se rattrapant sur mon pantalon, arrachant tout ce qu'il y avait en dessous et régurgitant l'intérieur de son estomac. J'avais vécu bien des situations qu'on aurai pu qualifier de cocasses, de gênante, d'impensable, j'avais appris à faire avec. Mais là... C'était inimaginable.
Pourtant jamais de la vie je n'avais vécu une situation aussi humiliante, aussi dégradante, les mots me manquaient pour exprimer l'horreur, l'ignominie qu'il venait de me faire subir. Si j'avais eu mon katana en main, je l'aurais tuer, assassiner proprement et simplement afin de me débarrasser de lui à tout jamais.
Cette haine en moi grandissait en même temps que mon sentiment de honte, ce sentiment d'avoir été souillé par cette ordure. Oui, il fallait qu'il paie mais avant j'allais trouver un moyen de me nettoyer, me battre dans cette tenue m'étais impossible, cela me dégoutait beaucoup trop, et cette odeur... Mon dieu j'en avais des nausées, des hauts le cœur violent agitaient mon estomac, je craignais de rendre ma crêpe comme la viande que j'avais dégusté au diner.


-Будь ты проклят! Я убью тебя, мутант или нет, но более важно сегодня вы вкус земли ... Ублюдок! Criais je en russe, ma langue maternelle revenant au galop lorsqu'une grande colère m'étreignais, mon ton indiquait que je lui souhaitait tout le mal possible et imaginable, mes yeux fendus brillaient d'un éclat mortelle comme si je pouvais le tuer d'un simple regard. Oui il allait payer, de sa personne tout entière, de son integrité.

Il recula en titubant, son regard toujours posé sur moi, s'appuyant contre le mur de magasin qu'il venait de quitter. Cette ivrogne comprenant sans aucun doute qu'il avait commis la plus grosse erreur de sa vie, et c'était avec une satisfaction toute personnelle j'admirais le voir poser son pied dans sa flaque de vomis, se salissant à son tour d manière minime.
Désormais plus de pardon, plus d'excuse, qu'une haine sauvage et violente pour cet importun. Je fixais le magasin, il devait surement avoir des pantalons et des trucs pour remplacer mon pantalon, avec j'espérais un toilette, un lavabo pour me faire une toilette soignée. Pressée je passais devant cet importun, si c'était ainsi qu'il me remerciait... J'inspirais profondément respirant à nouveau l'horrible odeur.


-Toi tu restes ici, tu m'attends soigneusement le temps que je me change, et que je me fasse un brin de toilette. Mon accent russe et mes sifflements reptiliens mon donnait un air des plus menaçant, ajoutant déjà à mon aura agressive encore plus d'intensité, mon sourire faisait ressortir mes crochets couleurs d'émail. Si tu as le malheur de t'enfuir je te traquerais jusqu'à la fin de mes jours, jusqu'à l'autre bout du monde si il le faut. Saches que dans ce milieu là je suis une experte...

Et là je ne mentais pas le moins du monde, j'étais une experte dans la traque, l'assassinat, et la torture, j'avais céssé de compter le nombre de mes victimes, de mes proies.
Je mettais autour de ma taille ma grande veste l'ajustant tant bien que mal en tant que jupe. Le vendeur me regarda entrée d'un drôle d'œil, heureusement aucun client n'était présent pour voir comment j'étais vêtue, rapidement je lui expliquais la situation dans laquelle je me trouvais. Souriant il m'accompagna au toilette me passant le nécessaire pour que je puisse me nettoyer de manière convenable, papier, savon, de l'au en bouteille. Je lui donnais mes coordonnées pour qu'il m'envoie la facture de son pantalon de fonte, l'un des plus légers qu'il pouvait avoir dans sa boutique et un sac plastique pour ranger tout ce qui avait été souillé par la vomissure de l'alcoolique anonyme. Enfin je respirais, je fermais la porte des toilettes à clé faisant tourné le verrous, puis je me dévettis prenant soin d'enlever autant que possible et de me rendre un aspect respectable, tentant par dessus tout d'effacer toutes traces de cette ignoble odeur. Je crachais des insultes à son encontre, pestant, tempêtant, me nettoyant tant bien que mal, frottant mes écailles à les en faire devenir rouge. Mais cela ne me suffisait pas, je me sentais souillée, je voulais me venger, à tout prix.
Je lui ferrais regretter ces actes, cent fois plus, mille fois, jusqu'à qu'il décède après avoir subit de longues et douloureuses séances de tortures.
Vengeance. Torture. Sang. Souffrance.
Voilas les mots que j'avais en tête.


Spoiler:
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MessageSujet: Re: La belle et l'ivrogne (PV Lamia)   La belle et l'ivrogne (PV Lamia) Icon_minitimeVen 27 Avr - 21:22

Une fois mon estomac vidé et mon pied souillé, cette fauteuse de troubles me pointa du doigt m'exigeant de rester sagement a l'endroit ou j'étais, pour qu'elle puisse me faire la peau ensuite. Clairement, je ne voulait pas finir comme tapis sur le bord du feu pour cette langue de vipère, je décida alors de partir. Cependant mes pieds n'en étaient pas si convaincus, essayant de longer le mur opposé du poteau, l'un se pris dans l'autre et je tomba a la renverse. Qui a eu cette idée d'inventer la gravité déjà? Ah oui Newton, il aurait du se mêler de ses affaires, mes soirées d'ivresse n'en aurait étés que plus plaisantes sans cela.

Me relevant de peine et de misère et sachant que la demoiselle serait la bientôt, je décida de l'attaquer en premier. Préparant mon plan diabolique, je m'éloigna de quelque mètres en mettant les pieds biens écartés pour être sur de ne pas me prendre dedans encore. Puis arrivé a ma destination, je me créa un poney grandeur nature en objet de force, me concentrant dessus ainsi que sur mon armure pendant 30 secondes. Puis me rappelant les petites culottes de la demoiselle, je me concentra sur une image de ''Pinkie Pie'' de My Little Pony Les amies c'est Magique !, et fit apparaitre l'illusion que mon objet de force était en effet ce personnage, en trois dimension, pas comme un dessin, mais comme un vrai poney qui lui ressemblerais comme deux gouttes d'eau, avec le sourire démesuré en plus.

Embarquant sur ma monture, je me créa une lance pour pouvoir l'attaquer, me concentra dessus pendant 30 secondes, puis tout en me concentrant sur mon illusion, j'attendis le moment propice... Voyant que la demoiselle était enfin sortie du magasin, ne regardant pas le moins du monde son accoutrement ou tout changement possible, je cria a m'en époumoner, mais sonnant un peu enfermé dans mon armure;

HIIIIIIIIhaaaaa! Aller Pinky, montre lui de quel bois on se chauffe!!!

dis-je tout en donnant des coup de pied sur les cotés de la ''créature'' oubliant que tous ces efforts étaient futiles, car je ne l'avais pas créé avec des articulation ni des roulettes, et que ce n'était en aucun cas quelque chose de vivant, alors cela ne représentais aucun danger pour personne, sauf pour ma fierté, mais l'alcool affectant mon jugement, je m'en contre-foutais, j'allais la pourfendre... si elle se donnais la peine de s'approcher de moi suffisamment pour que je puisse mettre mon plan a exécution...


Dernière édition par Smelther Avery le Ven 27 Avr - 21:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La belle et l'ivrogne (PV Lamia)   La belle et l'ivrogne (PV Lamia) Icon_minitimeVen 27 Avr - 21:23

[center]Je frottais désespérement, enragée, arrachant presque ma peau écailleuse sous mes mouvements désordonnés, je sentais mes ongles glissés sur ma peau, à la limite de l'arracher. J'avais honte, honte de moi, de ce qui m'étais arrivée, j'étais dégoutée, de tout, de cette odeur, et ces sentiments se changeaient en une haine profonde, des larmes coulaient le long des mes joues mouillant mon visage, goutant sur le carrelage blanc au rythme de ma respiration.

Quand survint la surprise, le miracle ou l'horreur, comment nommer cela, ce qui m'arrivait.
Je ne savais pas comment décrire ce moment, cet instant de découverte, ma peau se craquelait faisant le bruit d'un vieux parchemin froissé, se détachant sous mes frottements continus. Je muais, muais comme les serpents, nouvelle facette de mon hybridation, chose au combien désagréable que je croyais ne jamais devoir subir. De fortes démangeaisons me parcouraient comme des milliers d'insectes fouissant sous ma peau, j'arrachais des lambeaux de peaux écailleuses les retirant avec dégouts, ma ma nouvelle peau était gluante, fragile, un produit visqueux parfois la recouvrait. Tout se détachait lentement, se craquelant comme quelque chose de superflue et d'inutile avec des sensations terriblement désagréables, qui m'énervait. Je me frottais contre le sol, grattant cette carcasse , ces déchets, nettoyant de cette manière ma peau souillée. Oui je faisais peau neuve, j'arrachais des lambeaux de mon excédent capillaire. Mes larmes étaient de joie, de fureur, de haine, de tristesse, un magma de sentiments incontrôlé comme incontrôlable.
Après un long moment à me tortiller, retenant des gémissements, des grognements entre la souffrance et l'horreur, je parvenais enfin à me relever, m'agrippant d'une main désespérée au lavabo. Le miroir me renvoyais une vision qui oscillait entre l'horreur et la science fiction, des lambeaux se décrochaient de mon visage. Qu'elle tête d'horreur et d'épouvante, je pouvais presque rivaliser avec Amen le guitariste du groupe Lordi. J'avais presque envi de rire face à cette malchance, pourquoi ? Pour me donner un peu de baume au coeur et me faire croire que tout allait se passer pour le mieux.
Pour la énième fois je retirais délicatement les morceaux, au contact de mes doigts ma peaux frissonnait, elle était froide, un peu gluante. Beaucoup trop sensible à mon gout. Et moi qui espérais me battre avec cette sale espèce d'ivrogne, la chose risquait d'être très compliquer, voir presque impossible, mais ce mot ''impossible'' ne faisait pas parti de mon vocabulaire.

Rapidement je jetaisdans la poubelle les déchets, papiers, ma peau morte, et ma culotte Pinkie Pie, à celle là, un cadeau d'une amie à cause d'une blague lors d'une beuverie sur le fait que je portais des vêtements très sombre, elle souhaitait égailler mon intimité, au sens propre comme figuré... Cette pensée m'arracha un sourire lorsque j'épongeais délicatement mes nouvelles écailles et enfilais mon pantalon de fonte, il n'était pas des plus légers mais je ferais avec, j'avais appris à m'adapter à toutes les situations, presque toute. Inspirant je sortis mes couteaux de mes new-rocks et enduisais dessus avec une lenteur malsaine mon précieux venin. Désormais j'étais prête à le réduire au silence d'une manière définitive et très douloureuse.


-Maintenant à toi maudit mutant, tu vas tâter de mes lames. Sifflais je entre mes crochets qui s'étaient allongés sous l'effet de ma volonté meurtrière, mes pupilles fendus couleur de saphir brillaient d'un éclat sadique propre à mes envies amlsaines.

Je n'avais plus qu'un objectif en tête le réduire à néant, le faire retourner à l'état de poussière.
J'enfilais ma veste qui protégerait ma peau contre les frictions du au duel à venir. Peut être qu'avec un peu de chance il ne s'attendait pas à me voir armée, et surtout comment pouvait il deviner que j'étais une experte dans le maniement des armes blanches. Je m'imaginais aisément lui labourant la poitrine d'une multitudes de coups de couteaux, et le cou de mes crochets acérés, son cadavre terminant dans les égouts en différents morceaux, les membres tranchés ainsi que les empreintes des doigts, les yeux cavés, les dents arrachées et toutes les actions possibles et imaginables pour rendre son petit minois méconnaissable. J'allais répandre ma haine comme une trainée de poudre.
En vitesse je laissais les toilettes, saluant d'un air qui se souhaitait sympathique, le pauvre vendeur encore quelque peu choqué de ma présence. Avait il remarqué mes couteaux enduit de mon poison, ma démarche souple et légère rappelant un félin prêt à bondir sur sa proie, ou bien ce regard emplit d'intentions les lus vils ? Qu'importe.


-Milles mercis pour votre acceuille et votre aide, ma boutique est ''Reptilis'Tatoo'', envoyé moi la facture ou appelez moi d'ici demain... J'ai un petit compte à régler avec le salaud qui m'a vomi de dessus. Je m'apprêtais à pousser la porte quand une dernière chose me vint en tête. Surtout ne sortez pas si vous entendez du grabuge dehors, soyez sourd et aveugle si jamais.

Puis je passais brutalement la porte, laissant le vendeur interloqué, ces yeux aussi ronds que des pièces de monnaies. J'avais un don pour la franchise, les directives sans détour et sans broderie superflue.
Ce soir je préférais éviter de le mêler à mes affaires en limitant le nombre de témoins, mais ne vous faites pas d'idées, assassiner une personne de moins ou de plus ne me faisait ni chaud ni froid, pas même un froncement de sourcil. Je souhaitais juste que le BAM ne me court pas après pour quelques meurtres par ci, par là.

Rêvais je à nouveau, étais je donc dans un cauchemar éveillé ou se mêlait Pinkie Pie et un mutant ivre mort la chevauchant d'une manière vraiment absurde armé d'une lance,un spectacle digne de parodie d'un temps Moyenâgeux. Pourquoi tout cela me paraissais tellement improbablement, tellement absurde et stupide. Qu'avais je donc fait pour mériter de me faire vomir dessus, et charger par cet ignoble caricature de poney rose barbie.
Quand mon adversaire me chargea, s'époumonant en donnant son ordre à son monture, l'éperonnant, dans une autre rencontre j'aurais ris de bon cœur face à cet idiot, mais le son étouffé attira mon attention, que cachait il encore ? Je serrais mes poings autour de mes poignards, une rage meurtrière m'envahissait en même temps que l'adrénaline qui coulait dans mes veines. D'un clignement de sourcil je passais en vision thermique, le corps, son enveloppe avait grossi, il semblait plus épais ou du moins quelque chose l'enlaçait comme une armure invisiblement. Je n'allais pas attendre qu'il me charge alors que mon sixième sens me criait de fuir, je sentais le danger qui grandissait, et sa direction, celle de mon adversaire...
D'un bond je fis claquer mes talons ma terre, me donnant suffisamment d'impulsion pour partir à grande vitesse, beaucoup plus vite qu'un humain normal. Mes lames brillaient d'un éclat meurtrier, il ne me restait plus que deux mètres avant de heurter mon ennemi, je le voyais rouge, jaune et vert, sur sa monture et sa lance dans les mêmes tons, alors que le monde environnent n'était que des tons de bleus, de verts sombres. Je connaissais cet univers qui n'était propre qu'à moi, je savais me repérer sans sourciller, d'un coup sec je lançais mon couteau présent dans ma main gauche, il sifflait dans l'un air comme un trait mortel, luisant de poison, sa destination n'était rien d'autre que le torse de l'ivrogne. Je souriais de toutes mes dents, certaines de ma victoire écrasante, quand soudain... Il ricocha sur l'armure invisible de mon ennemi, tombant au sol dans un fracas métallique. Je souhaitais m'arrêter mais mon élan me propulsait toujours plus loin et sa lance me menaçait, une seule et unique solution s'offrait à ma personne, en espérant que l'alcool avait vraiment diminuer ces réflexes et sa capacité à pensée. J'accélérais toujours plus, mon dernier couteau bien en main, je frôlais sa lance et plongeais en avant en une roulade que je réussis. Mes nouvelles écailles me faisaient terriblement mal face au choc, la sensibilité de ma nouvelle peau était un désavantage. Je souriais crispée, désormais dos à lui, me massant l'épaule gauche alors que ma main droite continuait à laisser s'échapper des morceaux de peau morte.


-Je peux te ''remercier'' d'une chose espèce de salaud, par ta faute j'ai mué. Criais je de haine dans son dos, me lançant dans un nouvel assaut tout aussi inconscient, j'ignorais tout de ces pouvoirs mais la rage décuplait mes forces et mon manque de reflexion. Je vais te faire bouffer ma peau de serpent...
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MessageSujet: Re: La belle et l'ivrogne (PV Lamia)   La belle et l'ivrogne (PV Lamia) Icon_minitimeVen 27 Avr - 21:24

En y repensant après avoir vu le visage de l’étrangère, je me rappelai mon geste effronté, voir même égoïste. Il m’aurait simplement fallu me laisser tomber par terre, elle aurait esquivé, peut-être ses souliers seraient-ils maintenant souillés, comme les miens, mais dans aucun cas cela ne serais rendu jusqu’à ce qu’elle veuille ma mort. Je m’en voulais tellement a ce moment, pas parce qu’une mort pourrais m’attendre, mais parce que ça n’aurais jamais dû arriver en premier lieu. Il est vrai que l’ivresse peut m’avoir fait faire des choses gênantes, humiliantes désastreuses, mais pas à ce point-là. J’avais presque envie d’enlever mon armure pour qu’elle me donne une correction que je mérite au plus haut point, mais je savais pertinemment, malgré mon état, qu’elle ne s’en arrêterait pas là.

Puis sortant de cet état que l’on pourrait apparenter à la nostalgie négative, je remarquai ses vêtements différents, des pantalons de soudure avaient remplacés ses pantalons de cuir moulants, les petites culottes ‘’My little Pony’’ avaient probablement été enlevées et jetées, recouvertes d’un mélange de sucs gastriques et d’innombrables mélanges d’alcool. Je remarqua pendant qu’elle s’approchait de moi, que sa peau était luisante, comme recouverte d’une substance qui n’avait pas fini de sécher, pourtant cela n’avait pas l’air d’être de l’eau, la couche paraissant trop épaisse pour cela.

Mes contemplations silencieuses s’arrêtèrent au moment où je sentis un objet percuter mon armure pour ensuite tomber sur le sol aux sabots de ma monture, cherchant à voir ce que cela était je me penchai de côté, mon équilibre étant quand-même précaire, il se dissipa complètement à ce moment, me faisant tomber par terre a côté de ce qui paraissait être un couteau de lancer. Me relevant de peine et de misère et ayant ramassé le couteau, je parvins à me mettre debout, légèrement essoufflé, les relents de mon haleine fétide m’harassant les narines à chaque expiration.

Mon armure me protégeant de presque n’importe quelle attaque, le casque étant invisible me permettais de le faire d’une façon différente que s’il était constitué d’une façon opaque. J’avais créé un trou au niveau de la bouche et des narines, pour pouvoir respirer ainsi que parler, se rajoutais ensuite un masque qui couvrait entièrement le visage, mais n’étant pas scellé en place, il était plutôt retenu par de petites tiges d’un demi centimètre de longueur, laissant des fentes pour la ‘’ventilation’’ tout autour. Je n’avais théoriquement rien à craindre de cette personne.

M’étant levé et tourné vers l’endroit où je l’avais vu la dernière fois, je ne la trouvai pas. Faisant disparaitre mon illusion, mon poney et ma lance, sachant qu’elles étaient maintenant inutiles face à cet individu, la taille de ma lance ne me donnait pas la vitesse nécessaire pour riposter face à cette personne, qui était visiblement une mutante. Si cette agilité et vitesse surhumaine ne m’aurais pas convaincus, le fait qu’elle perde de la peau comme cela sans saigner me l’aurais prouvé.

Pendant que je me relevais cependant, elle m’avait crié quelque chose que je compris quelque secondes plus tard, faisant probablement référence aux lambeaux de peau se détachant d’elle. C’est alors qu’elle me chargea, sa fureur brillant dans ses yeux, que j’avais confondu tout a l’heure pour des lentilles cornéennes a la ‘’mode’’.

Je savais pertinemment qu’il fallait que je me décide quoi faire, et ce, le plus tôt possible. Évidemment, pas beaucoup de possibilités s’offraient à moi, la fuite n’en étant pas une, elle m’avait menacé de me poursuivre jusqu’à la fin de mes jours s’il le fallait. Je décida alors d’essayer de lui faire peur, pour au moins essayer de faire en sorte qu’elle ne veuille plus se frotter à moi, vengeance ou non.

Prenant position de combat comme un moine, les pieds légèrement écartés, et le gauche un peu devant l’autre. Un peu plus en appuis sur la jambe gauche que sur la droite me donnant une inclinaison vers l’avant, présentant ma main gauche, les doigts vers le haut en crochet, la paume perpendiculaire au sol, le poing droit brandi un peu vers l’arrière, affichant un couteau dans celui-ci, me permettant de me donner de l’élan. Je mis alors de l’énergie dans mon armure au niveau de l’avant-bras et main droite, pour que cela nécessite une pression d’une tonne pour pouvoir les déplacer, me permettant d’utiliser l’élan de mon adversaire contre elle. Une personne ayant un minimum de jugement aurait probablement remarqué un petit détail anodin; Moi le soulon avait un équilibre précaire, cela était le cas pour tout mon corps a part mon bras droit, qui lui, semblait figé dans le temps.

Attendant l’impact imminent, je murmurai une phrase simple, que je savais totalement inefficace contre les assauts et la rage de la mutante, mais cela n’enlevais guerre de sincérité a cet aveu.

Je suis désolé


Dernière édition par Smelther Avery le Ven 27 Avr - 21:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La belle et l'ivrogne (PV Lamia)   La belle et l'ivrogne (PV Lamia) Icon_minitimeVen 27 Avr - 21:24

Des mots d'excuses, était se bien ce que je venais d'entendre ou étais se une hallucination auditive ? Des remords, était il sincère par cette phrase ridicule ? Pourquoi brusquement ces trois mots plus pathétiques les uns que les autres. Je ne comprenait pas ce changement brusque de comportement, de pensée. C'était impossible, cela transpirait l'hypocrisie la plus vile, surtout de la part de cet alcoolique au jugement altéré par son breuvage. Il aurait du essayer de m'apaiser au lieu de se livrer dans un duel avec moi, alors ses excuses il pouvait les garder pour les personnes crédules ou bien naïves. Je n'étais ni l'une, ni l'autre. ''Désolé'', si il l'aurait été, il aurait réfléchi avant de régurgiter sur moi le contenu de son estomac, avant de déclencher cette horreur qui m'arrivait, ma peau morte qui se détachait par lambeaux déclenchant des démangeaisons fortes.
J'en avais la nausée rien que de repenser à ce moment des plus ignobles. J'empestais une véritable odeur de mort, un pantalon abimé, une évolution des plus gênantes... Je rageais intérieurement, qu'aurais je donné pour éviter de sortir à cette heure et de rencontrer cette ignoble individu. Une bonne manière de me dégouter des promenades en solitaire, en train de flâner dans New-York et sa ville foisonnante d'activités.

Il avait abandonné sa lance et son ridicule poney ''Pinkie Pie'', les faisant disparaître aussi rapidement qu'ils étaient apparus, aussi utile en cet instant qu'une paire de gants pour un manchot. Alors le mutant abandonnait il ? Ou bien avait il trop peur pour pouvoir riposter ? Pour moi cela était signe de victoire, il baissait les armes, j'en profiterais pour lui assener des coups plus violents les uns que les autres, une pluie de violence ininterrompue.
Mais le mutant ne se décidaient pas abandonné le combat, il préférait riposter et s'engager dans un combat au corps à corps. S'avait il au moins dans quel domaine il s'engageait tête baissée, se doutait il au moins de l'expérience du combat que j'avais accumulée ? Je n'étais pas une de ces misérables personnes qui attendaient sans riposter, espérant avec force que le Destin serait clément. Je savais me battre, blesser, torturer, et je savais assassiner de sang froid, sans remord, sans hésitation, en tirant toujours un plaisir sadique à ce petit jeu. Un inconnu pouvait prendre ce comportement pour de la folie, un manque de raison ou peut être d'âme, mais j'étais une prédatrice, un chasseur, je traquais mes proies pour les tuer, assouvir mes instincts et me nourrir dans certains cas. J'étais mi femme, mi animal, une hybride-serpent.

Sa position était peu commune, cette manière d'écartés les jambes, de se tenir en équilibre, son bras gauche en avant, avec les doigts en forme de crochet comme si il souhaitait se saisir de ma personne, et mon couteau dans sa main droite légèrement en arrière, comme une menace prête à frapper. Je ne craignais rien de mon poison étant immuniser contre mes propres toxines, par contre lui, si il se blessait par mégarde, l'ivrogne pouvait se trouver dans une position inconfortable, soit terriblement dangereuse pour son existence.
Qu'importe sa position, si il tentait quoi que se soit je l'aurais d'un revers de couteau. Je courrais presque à son niveau sentant mon sixième sens s'agiter, se tordre, me pousser à rebrousser chemin. Jamais ! Je préférais souffrir le martyr plutôt que de lui tourner le dos. J'avais beaucoup trop d'orgueil, et un égo blesser, je devais me laver de cet affront en le faisant payer de la pire des manières.

Mes talons cognaient le sol à vive allure. Je sentais ma respiration s'accélérer, mon cœur battre de plus en plus vite, faisant circuler le sang dans mes veines afin de transporter l'oxygène jusqu'aux muscles. Je savais mes sens en éveil, mon corps en alerte et ma rage accentuant toutes ces sensations, toutes mes envies meurtrières. Oui je l'aurais, cela m'apparaissait comme une certitude, une obligation, il était à ma portée, son destin était entre mes mains... Et si jamais, il me restait un couteau enduit de venin, et ma main droite sentait le manche rugueux contre ma paume fragile, dont la peau morte se détachait.
J'étais proche de lui, suffisamment pour pouvoir détailler son image et graver les traits de sa tête d'ivrogne pour toujours dans ma mémoire. Oui je ne l'oublierais pas si facilement, et si j'échouais, alors je le chercherais: jour après jour, jusqu'à attendre le moment où la Fortune ferait en sorte de recroiser nos chemins.
Je sautais en l'air d'un bon puissant, poussant sur mes cuisses de toutes mes forces, projetant mon second couteaux en direction de son visage, mon bras gauche près à lui envoyer un crochet splendide du gauche grâce à ma posture. Je crachais comme un serpent, dévoilant mes crochets de manière à l'impressionner, à lui faire sentir le pire. Mon sixième sens me prévenait d'une manière tellement insistante que j'étais au bord de la crise de nerf, oui j'étais consciente de me jeter dans la gueule du loup, tout en ignorant si le jeune homme avait d'autres capacités cachés ormis celle déjà vu. Mais je voulais le tuer, l'assassiner, mes pulsions étaient plus forte que ma réflexion.


-Je t'aurais mon salaud ! Criais je folle de rage. Gardes tes excuses bouffon.
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MessageSujet: Re: La belle et l'ivrogne (PV Lamia)   La belle et l'ivrogne (PV Lamia) Icon_minitimeVen 27 Avr - 21:29

Suite à mon petit mot d’excuse, que je ne savais pas si elle avait entendu, ayant chuchoté, ces simple syllabes étant plus destinées à moi-même plutôt qu’à mon interlocutrice / ennemie. J’étais profondément désolé pour avoir fait ce tort à cette jeune mutante, mais ces trois mots n’étaient pas destinés à réduire l’animosité qu’avais causé mes actes précédents envers cette personne. Ils étaient prononcés pour m’excuser des éventuelles blessures physiques ou psychologiques des répercutions suite à la décision que j’avais prise. Je n’étais ni un tueur, ni une mauvaise personne en soit, mais pour le bien de ma sécurité et partiellement la sienne, j’avais décidé de lui faire peur jusqu’à la moelle, qu’elle tremble d’horreur en pensant à la simple idée de me recroiser un jour, question qu’elle ne tente pas vainement de me trouver plus tard et de me tuer.

Je savais cette décision ainsi que leur répercutions étaient ce que l’on pourrait appeler égoïste, traumatiser quelqu’un pour avoir la paix, hors contexte cela sonnais cruel, a la limite de la torture, mais je n’avais pas le choix, en fait si, mais les possibilités n’étaient pas nombreuses. Mourir entre ses mains après une ou plusieurs séances de torture, m’enfuir, la rendre inconscient puis m’en aller, la combattre jusqu'a ce qu’elle soit en train de mourir dans sa propre flaque de sang ou simplement la tuer rapidement. Aucunes de ces possibilités ne m’intéressaient, dans ces cas-là, il y avait soit une mort incluse, ou une chasse au mutant, suivi par une mort possible.

Elle se décida enfin à courir vers moi, entendant ses talons cogner sur le pavé a une vitesse vertigineuse, sa silhouette étant légèrement floue grâce à mes facultés affaiblies par l’alcool. Mon cerveau essayant d’enregistrer ses déplacements possibles ainsi que sa destination. Puis tout en y repensant, ce mot d’excuse quoi que sincère et a mon avis bien placé pour ma version de cette situation, n’avais pas vraiment sa place, je n’essayais pas de lui faire abandonner de façon loyale, mais plutôt de la terroriser. Un mot d’excuse et la tête légèrement baissée de façon légèrement suppliante ne faisaient pas office à mon but. Je décidai donc de changer mon approche de façon radicale, me rappelant un personnage de dessin animé japonais, ogichi (le ‘’hollow’’ de ichigo) je décidai que cela serait une merveilleuse opportunité pour renverser la vapeur et créer un effet de ‘’surprise’’ que j’espérais ferait l’affaire.

Relevant la tête légèrement, je reçu alors un couteau au niveau du visage, protégé par mon armure, je senti un spasme de surprise me traverser le corps, mais je résistai a la tentation de le laisser passer. Regardant mon adversaire directement dans les yeux soutenant son regard froid, vengeur et meurtrier, je fronçai légèrement les sourcils, et affichant un sourire mesquin, comme si elle était tombée dans la gueule du loup ou que j’avais déjà gagné d’avance. Forçant mon diaphragme a se contracter et à mes muscles faciaux à faire un sourire encore plus démoniaque, suivi d’un rire que je souhaitais machiavélique, mais qui en fin de compte se résuma a être plus proche de l’hystérie et de la moquerie que d’autre chose.

Puis je me dis, tant qu’à lui faire peur, tant être méchant, je n’aimais pas cette perspective, mais on ne fait pas peur a des étrangers en leur remettants des petits gâteaux et les invitant à une table pour le thé…

Laissant tomber le couteau, je positionne ma main droite dans sa trajectoire pour la stopper et lui donner un coup de poing dans le ventre grâce à sa vitesse, le bloquant pour une pression de 500 lbs. Puis débloquant mon bras gauche, tirant sur une corde invisible, serrant mon poing sur celle-ci, la rattachant aussitôt au cou de cette mutante, puis mettant de l’énergie dedans, je lui donnai la solidité de l’acier, bloquant mon corps entier cette fois pour 500 lbs, mon rire hystérique ayant fini un peu avant d’avoir créé la corde. Alors elle avait plusieurs solutions possibles, prendre mon poing dans le ventre, se faire décapiter (je ferais disparaitre mon étreinte si cela allait jusqu’à cette possibilité) ou s’arrêter, un choix ou un autre elle finirait par se blesser…

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MessageSujet: Re: La belle et l'ivrogne (PV Lamia)   La belle et l'ivrogne (PV Lamia) Icon_minitimeSam 16 Juin - 21:16

Avais je le droit de me comporter comme cela: ho que oui et sans regret, ni remord.
Pour moi mes agissements étaient légitimes, ici, dans les bas fonds de cette ville contaminée par la gangrène je faisais la loi, j'éliminais tous ces hommes qui pourrissaient la pomme qu'était New-York ces vers de terre qui la rongeaient lentement et surement. Tous ces débauchés, ces drogués, ces êtres violents, c'était le Serpent qui s'en préoccupait, ce rôle qui me collaient à la peau une fois la nuit tombée. De ma lame assoiffée de sang je les éliminais un à un, nuit après nuits, chasse après chasse, chacun d'entre eux nourrissant ma soif sanguinaire et je prenais plaisir à ce manège, à la torture, à la souffrance, à l'adrénaline qui coulait alors dans mes veines, sentir leurs peurs, leurs terreurs, ces expressions apeurées et leurs suppliques qui ne changeraient rien.

Et ce n'était son ridicule mot d'excuse qui changerait quoi que se soit à sa funèbre destinée, j'en avais occis de bien plus dangereux, de plus violent que cet ivrogne. Combien d'humain avait gouté la paix éternelle par mon intervention ? Je ne les comptais même plus tant ils étaient nombreux, leurs visages à jamais noyé dans le fleuve pourpre qui coulait lors des mes furtifs passages. Après tout, qui pouvait se préoccuper du sort de ces déchets de l'humanité, je supposais même que les forces de l'ordre devait savourer leur repis temporaire, jamais je n'avais eu de soucis, si discrète que jamais personne n'avait vu mon visage et je prenais un soin, presque une obsession, à effacer toutes traces de mon passage. La discrétion avant tout si je souhaitais que mon plaisir dure encore.
Et puis cet affront je ne pouvais pas le laisser passer, je ne pouvais pas oublier cette chose qui m'avait vomi dessus, déclencher cette autre partie désagréable de mon hybridation reptilienne. Ce genre de détails que je souhaitais repousser le plus tard possible, le plus loin possible tant que je le pouvais.

Je courrais, toujours plus vite, puisant dans mes forces pour le faire trépasser en une seule passe d'arme à l'aide de mon dernier poignard. Son armure était peut être un leurre, une manière de me décourager des plus ridicule comme dans un premier temps son air de chien battue, rappelant celui des peluches que l'on gagnait lors des fêtes foraines contre quelques jeux sans difficulté, un attrape nigaud pour pigeons maladroits. Ou bien sa figure de dément sans conviction, et ce rire... il n'y avait rien à ajouter à son propos, cela ne lui semblait pas naturel, même son hypothétique sourire démoniaque ne le rendait pas plus crédible. Même Loïs, mon ancien mentor, pouvait se montrer au combien plus effrayant avec sa taille d'enfant et son visage juvénile que ce dégénéré d'ivrogne.

Pourtant son comportement n'était pas celui d'un homme courant vers sa mort, rien dans son regard, ni ces gestes, ne trahissait si il avait peur. Non, rien de la terreur, quelque chose me dictait de m'enfuir, une impression sourde de danger, de menace inconnue à mes yeux et imperceptible à mes sens, sauf à ce sixième : celui qui prévenait du danger, ma carte de survie dans ce monde de carnage et de violences.
Non je devais me fourvoyer, c'était impossible ivrogne puisse me terrasser, je ne l'acceptais pas, je je ne pouvais pas le concevoir, cela n'était jamais arrivé et n'arriverais jamais, cette chose était inconcevable.
Je hurlais, un hurlement puisé dans ma hargne, dans mes colères et dans rage. Un cri déformé, si aigus que je croyais que ma voix allait se briser. D'un poing rageur j'élevais mon couteau, près à abattre ce mutant qui me faisait face d'un revers de lame, mais il se redressait à l'image d'un moine combattant, faisant fi de ma menace comme d'une simple mascarade.
Pourquoi cette certitude, normalement ces yeux devaient briller de peur, d’incompréhension, ces mains devaient se joindre dans un mouvement de prière et de sa voix tremblotante me supplier de l'épargner, ces joues couvertes de larmes de terreur. Toujours rien, je ne lui faisais pas plus d'effet qu'une agréable créature d'enfant, un agréable ourson en peluche d'une délicate couleur rosée.

D'un bond je me projetais dans les airs, ma main tenant le couteau pointant le couteau dans sa direction, souhaitant l'enfoncer dans son cœur battant de vie pour lui faire expier ce pêcher qu'était de me résister. Oui... la lame traversait la chaire pour se loger dans cette pompe à double flux, la trancher, la pourfendre, le faire agoniser durant de longue minute. C'était un rêve, une espérance, une volonté folle, son seul crime étant de m'avoir croiser et vomi dessus.
Quand soudain, quelque chose s'accrocha autour de ma gorge, une liane invisible, un lien mortelle qui m'étranglait, marquant mes chairs, ma peau écailleuse qui partait en morceaux. J'étouffais, je tentais d'aspirer de l'air par ma bouche grande ouverte, mais rien, je lâchais mon couteau, mes deux s'accrochant à la corde invisible pour tenter de me libérer de son étreinte létale. Mes lèvres s'animaient dans un mouvement désespéré pour le maudire, le haïr, lui promettre le pire, mon regard saphir exprimait la peur comme la haine.

Et j'étais là, au milieu de cette rue en train d'agonisée, pendue. C'était beaucoup trop tôt, je ne pouvais mourir ici, pas comme cela et pas par lui !


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MessageSujet: Re: La belle et l'ivrogne (PV Lamia)   La belle et l'ivrogne (PV Lamia) Icon_minitimeDim 8 Juil - 6:03

Et bordel…
Après avoir créé une corde autour du coup de la femme serpent, elle a la merveilleuse idée de s’approcher un peu trop d’un poteau de fil électriques. Juste assez proche pour qu’il vienne s’emmêler dans un des crochets que les électriciens utilisent pour monter en haut et réparer les lignes à haute tension …

Laissant échapper un soupir de résignement, je décidai d’utiliser cet accident a mon avantage. Relâchant les contraintes de mon armure, me laissant bouger librement, je m’approchai d’elle. Puis décrivant des cercles avec ma main droite, comme si je frottais une vitrine invisible, cherchant à y enlever le givre ou la condensation d’eau, créant un ressort entre elle et moi, la projetant sur le toit voisin, tout en prenant bien soin de faire disparaitre le fil autour de son cou. En aucun cas je ne voulais la tuer, mais si elle aurait été moins chanceuse, elle aurait pu se couper la gorge complètement… au lieu de cela, ses écailles et sa peau morte avaient encaissés les plus lourds assauts, ne laissant que de légères marques sur sa nouvelle peau visqueuse.

Je fis alors un petit bon, me créant des ressorts en dessous de mes pieds allant rejoindre mon adversaire sur ce nouveau terrain de combat. Mon atterrissage ne fut pas aussi gracieux que je l’avais prévu; à plat ventre sur ce toit, comme une bombe dans une piscine manquée, terminée par un ‘’flat’’. Même si mon armure m’avais protégé de la plupart des dommages causé par l’impact, tout mon corps était quand même endolori. Les vibrations du choc m’avaient éraflé le corps en entier, j’étais persuadé que j’allais avoir des bleus partout le lendemain, si je réussissais à aller jusque-là…

Me relevant lentement, je remarquai cependant que je n’avais rien de cassé, et que je pouvais toujours me mouvoir avec assez d’aisance sans provoquer de douleur aigue. Cependant la serpente avait eu un peu plus de chance que moi. Un couple qui avaient voulu se faire plaisir sur le dit toit, avaient gonflé un matelas pneumatique, avant de devoir déguerpir, par l’ascenseur. Apparemment, ils n’avaient pas eu le temps de se rhabiller entre le temps où ils avaient évité mon petit cadeau et le moment où ils retournaient vers leur appartement. Elle y avait atterri et y gisait toujours.

M’avançant vers le matelas, je fis le geste de prendre un manche à l’horizontale avec ma main gauche, puis caressant rapidement une lame avec ma main droite, faisant ‘’apparaitre’’ une épée invisible dans ma main, je la plantai a quelque centimètres de son visage, faisant éclater le matelas, je fis alors disparaitre mon objet.

P-Penses-tu vraiment que j’allais te laisser crever au bout de ton hameçon? Pour que ton tourment finisse, que je sois débarrassé de toi? Je commence à m’amuser.

Plus j’articulais ma phrase, moins il y avait de conviction dans ma voix, je voulais m’enfuir, mais je savais pertinemment qu’elle me poursuivrait jusqu’à sa mort comme elle l’avait promis. Je décidai alors de m’en tenir à mon plan, de lui faire peur, et de la blesser un peu si nécessaire. Ce genre de personne ne comprendrait pas la leçon avec des mots vides et aucun acte pour les soutenir. Cependant, j’avais peur que mon petit discourt sans conviction ait pu lui laisser des indices quant au fait que je ne voulais pas la tuer….

Me créant une arme semblable à la première. Je me donnai un élan pour la frapper avec celle-ci. Le fait qu’elle soit extrêmement légère et que je sois encore un peu ivre, je n’avais aucune garantie quant à l’endroit où cette lame allait frapper, en plus que celle-ci étant aussi solide que du bois, elle ne risquait pas de faire grand dégât.

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MessageSujet: Re: La belle et l'ivrogne (PV Lamia)   La belle et l'ivrogne (PV Lamia) Icon_minitimeSam 1 Sep - 8:47



Darcy, Darcy darling dear,
You left me dying, crying there
In whiskey, gin, and pints of beer
I fell for you my darling dear



Je pendais tel un poisson accroché au bout d'un hameçon, fleurtant avec la mort de manière intime et étrange, une facette que je n'avais jamais encore exploré.
C'était étrange à décrire, mes chairs avait été transpercées nombres de fois par les armes blanches, les balles, mon sang avait coulé à flot en dehors de mon corps, se répandant telle une auréole de mauvaise augure, mes muscles et os martyrisés par les chocs, coups... une suite à la logique désespérante. À mon tour, j’expérimentais sur mes ennemis diverses manières de trépasser, aidé de mes couteaux, ma science et ma mémoire... Des jeux sadiques qui m'amusaient, me faisaient me sentir vivante, un sentiment de puissance et de force, en étant le Serpent je devenais la bête, la créature ignoble nettoyant les rues de sa lame acérée.

Et maintenant j'étais là, ma gorge enlacée par ce fil invisible, mes doigts se crispaient dessus mes ongles grattaient sa surface lisse et au combien trop présente. Je m'agitais désespérée mes pieds pendaient dans le vide avec la poisseuse impression de ne jamais pouvoir retoucher le sol. Je sentais que mon poids me tirait vers le goudron alors que la corde du mutant me retenait... Elle frottait contre ma peau fraichement renouvelée, l'irritant, la maltraitant, tirant dessus... Des morceaux de chairs mortes s’entremêlaient dedans, s'opposant à ma mort prochaine... Je ne parvenais pas à mourir, non, ma mort était ralentit par ma mue. Le nœud coulant prenait ma gorge en étau, je pouvais me débattre, tenter de crier, mais cela ne ferait que hâter mon décès.
Et mon sixième sens qui continuait de hurler le danger, me harcelant de manière continue, me rappelant que la menace était sur moi, au niveau de ma gorge, que je devais à tout prix m'en défaire. Un appel sourd, incessant, il me harcelait pour me prévenir, alarme silencieuse qui m'avait prévenue, mais que je n'avais pas écouté, je venais de recevoir une belle leçon...

Il fallait que je réfléchisse à un moyen de m'en sortir, il devait y avoir quelque chose à faire... Pourtant tout mon savoir, mes connaissances médicales ne me servaient à rien de concret... Si à une seule et unique chose, elles me permettaient de déterminer avec précision les causes de mon trépas, à savoir comment ma vie allait se terminer, comment j'allais mourir. Mon cerveau fonctionnait à vive allure, les connexions se mettaient en place, les terminaisons nerveuses envoyant leur message sous forme d'impulsion électrique, mes muscles se contractaient alors que mon esprit débattait sur les supplices qui allaient m'attendre. La compression de mes veines jugulaires empêchait le retour du sang depuis la tête vers le cœur, créant un œdème cérébral... J'allais peu à peu perdre de connaissance assez lente suivie d'un décès assez tardif. Si mes artères carotides étaient compressées ma mort allait se traduire par une perte de connaissance rapide. D'autres cas étaient envisageables, d'autres manières, mais l'air me manquait de plus en plus, coupant cours à mes tergiversations intérieure.

Ma conscience me quittait coulant hors de mon corps à l'image de l'eau, mes mouvements se faisaient moins puissant... Et moi je pensais à des choses aussi futile, d'inutile... Je n'avais personne à qui me raccrocher, pas d'enfant, pas d'ami. J'avais proprement abandonné ma famille, désormais je devais être l'équivalent d'une inconnue à leurs yeux, la Confrérie n'aurait que faire de ma dépouille, aurais je au moins le droit à un hommage... Certaines vérités plus amers que d'autres remontaient à la surface avec les visages des personnes que je côtoyais, ils me revenaient en tête avec une telle précision que cela en semblait des photos. Ils défilaient à vive allure, des hommes, des femmes, des enfants, des clients jusqu'à celui d'un russe balafré, une longue cicatrice lui courant en travers du visage par ma faute : Tarnek Zabrovski. Se souvenait il encore de moi ? Depuis notre rencontre avec Soul et notre passage commun à l'infirmerie nos chemins s'étaient à nouveau séparés, nous ramenant à notre habituel monotonie sans aucune nouvelle l'un de l'autre.

Des points de couleurs dansaient devant mes yeux, explosant comme des gerbes d'étincelles, ma bouche s'ouvrait à la recherche de quelques brides d'air à aspirer. Que pouvais je faire ? Le lien invisible bloquait mes voies respiratoire... comme un poisson pécher en dehors de l'eau, je n'étais qu'une misérable proie suffocant devant les yeux d'un ivrogne.
L'insulter, le maudire, toutes ces actions m'étaient refusées, impossible à exécuter dans ma position actuelle. Je me concentrais pour tenter de vivre quelques instants de plus, m'accrocher à des étincelles de vie avant de sombrer dans l'inconscience. J'étais une guerrière, une battante, il fallait continuer à lutter ! De belles paroles sans effet sur la réalité actuelle.
Puis je lâchais prise me laissant couler dans les vagues de l’inconscience percevant son manège au travers de ce voile noirâtre qu'était mes yeux mi-clos.. Comptait il m'achever seulement maintenant ? Quel salaud, quel fils de chienne... et c'était moi qui disait cela. Mon comportement était bien hypocrite.

Puis une force invisible me projeta dans les airs, loin et haut, me coupant la respiration sous le choc brutal, le lien ayant disparu au moment de l'impact. L'ivrogne jouait avec moi, à l'image d'un chat étourdissant une souris, il me jetait de ci, de là.. Sans aucune difficulté.

Pourtant je respirais à nouveau, l'air s'engouffrait à nouveau dans mes poumons tant bien que mal, alimentant à nouveau en oxygène mon cerveau, mes organes, mes muscles. Il galopait dans mes poumons, s'engouffrait et gonflait avec force ma cage thoracique, porteur d'une heureuse nouvelle. J'allais vivre ! Vivre encore de longues années.
Un sourire presque de soulagement s'étirait sur mes lèvres, accompagné de larmes de soulagements... un moment de bien être bien éphémère.

Puis le serpent sans aile que j'étais retombait, les lois de la gravité me rattrapant. Mon corps maltraité et malmené heurta avec violence un objet, amortissant ma chute tant bien que mal, m'écrasant lamentablement sur le plastique. Mon sixième pouvait hurler, me prévenir, mon corps ne pouvait plus réagir avec aisance, j'étais épuisée, un sentiment de peur latente continuait à roder autour de ma personne. Il allait venir m'achever d'ici peu...
Je croyais sentir mes os craquer sous l'impact, mes dents se crissaient les unes contre les autres, lamentablement je m'effondrais, dépourvue de force, sans volonté et le corps perclus de multiples douleurs. Après ce choc, mon être avait du mal à me répondre, j'étais complètement sonnée, ne sachant plus comment me redresser... Il fallait que je me calme, respirer et inspirer... respirer, inspirer.

Mon sixième me prévenait, fidèle à son poste de guetteur invisible. L'ennemi approchait, lentement, surement, son pas mangeait sans précipitation la distance qui nous séparait. Mais que pouvais je bien faire dans ma situation actuelle ? Attendre qu'il vienne porter le coup fatal, c'était la seule solution envisageable qui apparaissait enfin à mes yeux. Cette envolée que je venais de faire avait eu la vertu de me calmer, de faire disparaître ne serait se qu'un instant mes instincts belliqueux.

Dieu, si il existait envoyait il un de ces misères pour châtier l'être infâme que j'étais ? Qu'importe, je ne regrettais pas mes actes, aucune de mes pensées ni de mes gestes ! J'étais fière de ma personne et de ma nature, alors cette déité pouvait bien me punir, jamais je ne demanderais l'absolution. Jamais !
La blessée que j'étais gardait son mal en patience, les yeux clos dans l'un des rares moments de répit qui m'avaient opposés à mon adversaire. J'allais mourir, crever, trépasser, disparaître, monter au ciel, m'éteindre.. que de synonymes, d'euphémisme pour désigner la mort.

Quand soudain, créant l'une de ces armes invisibles, je le sentais approcher, la lame invisible s'abattant près de mon visage, transperçant la matière plastique... qu'attendait il pour agir ? Déjà mon corps endolori répondait à mes appels, lentement mes doigts amorçaient quelques gesticulations ridicules... Peut être étais je prête à tenter quelque chose si il recommençait l'une de ces menaçantes actions... peut être en attendais je beaucoup trop de ma carcasse abimée et maltraitée, seul le moment me le dirait.

Une phrase, une menace pour couronner sa prestation convaincante, à quoi jouait il ? Mes yeux le fixaient avec un air cynique malgré ma position de faiblesse. Son corps le trahissait, sa voix était dépourvue de cette profonde détermination qu'il fallait pour ôter la vie d'un homme. Il mentait sans conviction, cela se voyait qu'il n'appréciait pas les actes qu'il avait commit cette nuit... Ce jugement je le savais, je le devinais grâce à mon expérience, il n'y avait pas dans son regard cet éclat de folie particulier, cette espèce de joie qui parcourait l'assassin avant de prendre un soin particulier à faire endurer les pires souffrances à sa victimes. C'était un mutant qui n'avait peut être jamais tué, peut être était il dégouté du sang et de la violence.


-Bah vas y mon salaud... murmurais je, haletante. Amuses toi bien avec moi, je suis sure que tu vas aimer n'est ce pas ? La torture c'est ton fantasme non ? Ou je me trompe, tu en as horreur ?

Je savais que j'aurais du me taire, déjà la menace redoublait, mon sixième sens criait de m'enfuir aussi que je le pouvais... L'ivrogne attaquait, voulant me dissuader de continuer, tant bien que mal je me décalait prenant le coup dans mes côtes... A nouveau le souffle coupée, une veine tentative de me relever avant de me cogner la tête par terre, perdant connaissance... les dernières images d'un amateur me dominant de toute sa hauteur... Comment avais je pu être battu par cet être ? Ma gorge me brulait, l'impression de retrouver cette corde invisible, et cette peur de mourir.

Je devais me venger... la vengeance, encore et toujours elle.


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MessageSujet: Re: La belle et l'ivrogne (PV Lamia)   La belle et l'ivrogne (PV Lamia) Icon_minitimeMar 18 Sep - 2:23

Elle avait vu a travers mon jeu, ou plutôt mon bluff, en aucun moment je n’avais voulu lui faire du mal, et encore moins la tuer… Pour pouvoir lui faire peur, j’avais fait le premier, lui mentant tout au long de notre rencontre, sur ma nature ‘’démoniaque’’, je me mentais a moi-même par la même occasion. Je me répugnais, seulement à y penser, frapper quelqu’un sans défense, une femme qui plus-est. Elle m’avait menacé de me tuer, de me pourchasser, jusqu’à assouvir sa soif de vengeance, probablement par torture lente et douloureuse, puis une mort tout aussi atroce.

Si cela avait véritablement été nécessaire, aurais-je commis cet acte de barbarie ultime? Enlever ce don si précieux qu’est la vie? Que ce soit directement ou indirectement, je ne pouvais m’y résoudre, en tout cas, pas dans cette situation, dans laquelle j’avais tous les torts sur mes épaules. Le fait d’avoir trop but, puis de m’être vidé comme un porc de la pire espèce sur les parties intimes de cette femme. Je sentais l’alcool se vider peu à peu de mes veines, mes sens revenir… Avec eux, s’accompagnaient ma conscience de plus en plus forte, ainsi que cette amertume qu’était le remord…

J’avais donné un élan, juste pour qu’elle puisse l’éviter, s’enfuir, hors de ma vue… Je ne pus retenir mon coup, lorsque je m’apercevais, trop tard, qu’elle était trop faible pour faire cet ultime effort, et je la frappai directement dans les côtes, pour ensuite voir sa conscience quitter peu à peu son corps, pour tomber dans l’inconscience…

Je lâchai mon épée, quittant le contact de mon armure, elle disparut, je fis suivre celle-ci, me retrouvant sans défense devant mon ennemis, depuis cette soirée. Je pouvais enfin ressentir le vent sans mes cheveux, mon haleine putride à cause des nombreuses fois que j’avais vomis, ne retentissais plus dans mon nez à chaque expiration que je faisais, me laissant respirer a ma guise, cet air frais de cette ville…

Je m’approchai du corps de cette dame, je mis mes doigts sur sa peau douce et écailleuse au niveau de son poignet, cherchant à trouver un pouls, que je trouvai, quoi que relativement faible. Un soupir de soulagement m’échappa, elle n’avait pas l’air d’être en danger de mourir de sitôt… même la marque au niveau de son cou ne semblait pas aussi grave que je ne l’avait pensé.

Je décidai alors de la laisser tranquille dans son petit coin de toit d’immeuble, théoriquement, personne ne viendrait la déranger avant quelque heures, a moins qu’un bon samaritain lui vienne en aide…

Coupé dans mes pensées pendant que je penchais la tête un peu vers la gauche pour m’étirer, je ressenti une douleur aigue au niveau du visage, de l’arrête de mon nez, jusqu’àu coin supérieur gauche de mon front, avant d’entendre un bruis métallique a côté de moi. Couvrant cette partie de mon visage avec ma main droite, dans un effort désespéré pour contenir la douleur, je me demandais d’où pouvais provenir cette attaque soudaine. Regardant en cette direction, je découvrit un couteau de lancer couvert de sang, entouré d’éclaboussures…

C’est à ce moment où je senti ma propre hémoglobine couler de ma blessure, et que je réalisai l’ampleur de la situation, je devais m’enfuir!... Non! La femme était évanouie a côté de moi, je n’avais pas le temps de vérifier la nature des attaquant! Je créai alors un mur de force devant nous, et je mis de mon énergie pour le rendre aussi solide que de l’acier, avant de regarder enfin nos assaillants… Des hommes, affublés d’armes à feu, d’objets métalliques en tous genres, et des pancartes, scandant leurs valeurs anti mutantes…

C’est alors qu’ils décidèrent de faire feux en notre direction, mon mur étant assez solide ne cèderais pas, mais je ne pourrais tenir éternellement, surtout si ils décidaient de contourner ma protection… il fallait que j’agisse, et au plus vite…

Les portes de l’ascenseur allaient se fermer d’une seconde à l’autre, chose qui me donna une idée a ce moment-là, je me concentrai sur plusieurs illusions, plutôt simples que j’espérais efficaces. Je créai une illusion que l’endroit où nous nous trouvions à ce moment, était vide. Puis une deuxième, d’une trainée floue, de la couleur de nos vêtements et de notre peau, allant jusqu’à la cabine, je la fis disparaitre au moment où je fis apparaitre la dernière. Puis une dernière illusion, de moi dans l’ascenseur, tenant dans mes bras mes ennemis, qui avait pourtant essayé de me tuer… C’est à ce moment où les portes décidèrent de se fermer, pour laisser devant elles, un groupe de Purificateurs affolés, courant à toute vitesse vers les escaliers, dans l’espoir futile d’arriver avant l’ascenseur au prochain étage, et pouvoir nous faire la peau…

Me retournant vers ma protégée, je me créai des bandages pour que ma blessure arrête de saigner, temporairement, puis une armure rapide et simple, Puis je pris la dame, la soulevai tant bien que mal, avant de la mettre sur mon dos, et me créer des ganses pour qu’elle reste bien accrochée à mon armure, attendant 30 secondes pour que le tout soit semi-stable… Je soulevai un pied, puis créant des barrures au niveau de mes articulations pour les empêcher de bouger, je me créai ensuite un ressort en dessous du pied levé, et bondir vers l’immeuble suivant, continuant ce manège jusqu’à ce je trouve la distance entre nous et les purificateurs suffisante.

Trouvant un motel non loin de là, je la déposai sur le toit, avant d’aller louer une chambre pour la nuit. Je la récupérai alors, et la rentrai dans la pièce. Je la déposai sur le lit, avant de la couvrir jusqu’au cou d’une couverture. Pendant ce temps, ma blessure avait fini par couler par-dessus mon bandage, Je fis disparaitre mon armure, et pris des bandages dans la pharmacie, question d’éponger temporairement le sang, mais aussi de cacher ma nature mutante au moment où je me pointerai a l’hôpital…

Regardant dans son pantalon, je trouvai des cartes ‘’reptilis Tattoo’’ Selena Sadovski. Je savais maintenant son identité, je devais cependant lui donner la mienne, pour contrebalancer, car je me savais coupable dans toute cette histoire. J’écris alors sur une des cartes ‘’Smelther Avery’’ avec mon sang, avant de la laisser sur la table de chevet, et de mettre l’autre dans mes poches. Je mis la clef sur la table de chevet, avant de barrer la porte de l’intérieur et de partir pour l’hôpital.

En chemin, je me demandais si je la reverrai un jour…

[Edit Jub' (modo) : Je suppose que ce topic est donc terminé/abandonné, je le classe. Mp moi si y'a un soucis]
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