En entrant pour la première fois dans cet établissement, j’avais ressentis un sentiment de béatitude, comme si je savais que j’étais arrivé a la bonne place, j’avais été accueilli par Mylie Mentis, une jeune femme qui me faisait me sentir bien et à ma place, car elle aussi avait l’air d’avoir peur de s’intégrer, comme si une partie d’elle-même lui faisait peur…
Ce sentiment féérique fut rapidement remplacé par la peur de l’inconnu. Il est vrai que c’était moi qui avait choisi de venir ici, loin de mes rares amis, et de ma mère. Je me demandais pourquoi être venu ici. J’étais parti de chez ma mère pour ne pas risquer de la blesser, ne connaissant pas l’étendue de mes pouvoirs, ne sachant pas si je pouvais encore faire du mal à autrui sans le vouloir. Pour m’éloigner de cette demeure ou j’avais tué par accident mon père, et vivre mon deuil dans la solitude.
Mais cette entrée faisait faux bon a tout ce que j’avais fait depuis mon déménagement. Je me trouvais entouré de personnes aussi ‘’bizarres’’ les unes que les autres, malgré que ce mot perd énormément de son sens quand on est un mutant. J’avais appris a vivre avec mes pouvoirs au jour le jour, les utilisant de plus en plus jusqu’à ce qu’ils deviennent une routine, une partie de moi… j’étais rendu à un point même ou je ne pensais pas être capable de vivre sans.
Le seul problème avec cela, était; les autres m’accepteraient-ils comme je suis, avec cette partie de moi que j’avais choisi de cacher au reste du monde en m’isolant? J’avais choisi de m’ouvrir a Mylie quant à mes pouvoirs, car je la sentait renfermée sur elle-même, ne me souciant aucunement des autres. Mais j’avais l’impression de frapper un mur autour des autres élèves, comme si je me sentais jugé comme un animal dans un zoo, simplement la pour être un phénomène de foire. Je ne pouvais dire que mon physique me reprochait des railleries du côté des autres, je ressemblais a un humain ce qu’il y a de plus normal.
Puis plus je me mêlais a la foule, plus je me sentais bien parmi mes semblables. Pas parce que nous étions tous mutants, mais parce qu’ils avaient choisis de ne pas juger les gens par leur apparences ou leurs pouvoirs, mais par ce qu’ils sont. (il y a des exceptions, mais on les nommera pas)
Alors que je faisais une promenade matinale, après avoir mangé un copieux petit déjeuner, profitant des premiers rayons de soleil pour débuter une bonne journée. Il y avait eu de la construction pendant la semaine, et une grue armée d’une énorme boule de métal, utilisée pour démolir les structure, si besoin était. Vu que c’était la fin de semaine, et que les ouvriers ne travaillaient pas, la machinerie trainait la, attendant lundi pour être manipulée de nouveaux.
Puis une idée folle me prit d’assaut, je savais que ce n’était pas une chose a faire, mais cela avait l’air amusant. Créant un cerceau large d’un pied et de 5 pouces d’épais autour de la base de la boule, je la rendis semi-stable et créa quatre ressorts, un de chaque côté du cerceau, avec un crochet sur chacun, pour les empêcher de se dilater. Créant un fil sur chaque crochet, je tirai un bon coup, relâchant la pression et faisant monter de quelque mètre cette énorme boule… qui décida d’aller dans ma direction. Dans la panique, je ne pensa pas a m’enfuir, mais a créer un énorme ressort autour de moi, tournant sur moi-même pour mimer du mieux que je pus ce que l’on pourrait comparer a un énorme slinky, mettant de mon énergie pour le durcir comme de l’acier. Puis me couchant par terre en forme de fétus touchant avec mon dos cette structure, sentant celle-ci se contracter, renfermant un peu du tissus de mon chandail entre les ‘’tours’’, un côté de cette structure s’enfouissant dans le sol plus que l’autre. Entendant ma création grincer sous le poids de l’effort, puis repousser la boule comme un boulet de canon, avant de se tordre, craquer et disparaitre.
Me relevant avec un soupir de soulagement, j’entendis deux bruits sourds, comme si la boule avait tombé sur un objet lourd, qui lui-même avait tombé sur le sol. Étant nerveux des conséquences possibles de mon geste, je me dirigeai vers la source du bruit, pour vérifier si personne n’était blessé. Arrivé environ à l’endroit où je devinais que l’objet avais atterris. A cause de la poussière dégagée par l’impact je ne pu rien distinguer devant moi.
Allo, il y a quelqu’un?...
HRP tu me le dis si il y a quelque chose qui te dérange la dedans HRP
Mer 25 Avr - 4:14