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 Mutant Registration Act - Réactions

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MessageSujet: Mutant Registration Act - Réactions   Mutant Registration Act - Réactions Icon_minitimeDim 20 Sep - 7:59




Mutant Registration Act - Réactions
Mardi 1er Septembre 2015

Une semaine, une semaine que toutes les agences gouvernementales étaient sur les dents pour l"Evènement avec un grand E. Le vote pour l'application du Mutant Registration Act n'était pas chose anodine. Tous avaient été convoqués pour que cette matinée soit la plus calme possible.

Le BAM bien sur en faisait parti et les directeurs avaient non seulement mobilisé la majorité de leurs agents mais s'étaient déplacés en personne au Capitole. Un ordre de mission signé de Fury avait été envoyé aux X-men et à la X-Team. Avoir les accréditations n'avaient pas été simple mais la "sécurité nationale" avait été invoquée et mis fin à nombre de controverses. La situation aurait pu paraître ironique si les protagonistes avaient eu le temps d'y réfléchir.

Agents en civil et en uniforme se mêlaient à la foule de curieux et de journalistes venus pour l'occasion. Des groupes de militaires armés jusqu'aux dents arpentaient les couloirs du Capitole. Des chiens spécialisés dans la recherche d'engins explosives passaient et repassaient les parkings et les extérieurs sans relâche. Aucun extrémiste ou groupuscule ne s'étaient pour l'instant fait connaître ce qui n'était pas sans inquiéter les forces de l'ordre. La police avait été déployée dans les rues alentours. Et meme l'Armée de l'air avait été mise à contribution, ses hélicoptères tournants dans le ciel. Mais malgré tout ce dispositif personne ne pouvait savoir ce qui allait se passer et les plus hauts gradés n'étaient pas tranquille, vraiment pas tranquille.

Dans tout le pays pourtant c'était l'allégresse générale pire que pour la final du Super bowl ou l'élection du Président. Dans les bars les écrans étaient déjà allumés et un "happy hour" avait été décrété malgré l'heure matinale. Le café coulait à flot. Dans les maisons, les enfants voyaient leur émission préférée remplacée par la chaine info. Dans les bureaux l'activité s'était concentrée dans les salles de repos ou autour de la cafetière et surtout des portables exceptionnellement tolérés par des patrons de toute façon vaincus d'avance par l'évènement. Car il ne fallait pas se le cacher, ce vote était l'Evènement pour tous humains et mutants, avant même de savoir quel en serait le résultat. Les bookmaker avaient tenté de se remplir les poches même si le "oui" l'emportait dans la tête de la majorité des gens. Bien sur il y avait des réfractaires, des illuminés, et des anti-MRA mutant ou humains. Mais ce n'était que des fanatiques qui lançaient de futiles menaces ou malédictions. Des charlatans prédisant les pires malheurs et la fin des temps en levant bien haut les bras. Des gamins drogués militant pour la pureté de la race humaine. Les humains voyaient cela comme l'opportunité et la chance qu'il était présenté.



HRP:
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Echo
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Echo


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MessageSujet: Re: Mutant Registration Act - Réactions   Mutant Registration Act - Réactions Icon_minitimeDim 20 Sep - 12:49

Mardi 1er Septembre 2015 – 07 : 31 A.M.
Aile nord du Capitole des Etats Unis,
Washington DC, USA.

Ils en étaient au carrefour de tant de futurs possibles. Rachel le savait car sa connaissance du Multivers lui suffisait à conceptualiser qu’il y aurait plusieurs réalités divergentes à partir de ce seul point. Elle était incapable de dire combien exactement mais les autres ne la concernaient pas : seule importait celle dans laquelle elle se trouvait. C’était pour celle-ci qu’elle agissait et se battait, pour celle-ci qu’elle avait franchies les lignes de sécurité et pénétré à l’intérieur du bâtiment. Le style néoclassique ne lui parlait pas réellement, elle savait grosso-modo qu’il s’agissait de la même période de temps que le Manoir Graymalkin ou celui du Club des Damnés, donc le XVIIIe siècle, qui était fondatrice dans l’Histoire des Etats-Unis et de la démocratie en générale. Mais n’étant pas là pour faire du tourisme et n’ayant pas plus le droit d’y être, elle ne s’attardait pas sur le décor.

Le dispositif de sécurité avait du être déployé au plus tôt considérant que les manifestants étaient arrivés au plus tôt également, la conduisant à se demander si la nuit n’avait pas déjà été bien longue alors même qu’elle était arrivée avec le soleil ; et d’autres X-Men. X-Team se devait d’être présente sur le terrain en ce jour, il aurait été illogique qu’elle ne le soit pas considérant l’importance de l’évènement pour la communauté mutante ainsi que les risques de troubles qui pourraient advenir. Le BAM le savait et leur avait gentiment donné un ordre ; révélateur de ce qu’il souhaitait faire d’eux. En quelques mois, ils étaient passés de « demande d’intervention » à « ordre de mission » comme si les hautes sphères du Triskelion pensaient pouvoir donner des ordres à un groupe plus puissant qu’eux et qui leur avait tendue la main. Même au sein d’X-Team, les ordres ne passaient pas et les deux chefs précédentes en avaient faits les frais. Seul Xavier avait jamais donné des ordres de mission aux X-men là où Phénix faisait des demandes : elle avait demandé aux quelques membres de son équipe d’être là et appelées à l’aide des volontaires tant issus des autres équipes et que des indépendants ; pas parce que le BAM l’ordonnait, ça c’était prendre le risque de voir des gens leur rire au nez, mais parce qu’il fallait être là pour le meilleur. Rachel espérait le maximum de personnes présentes sur place, peut-être trop craintive quand à ce qui pouvait arriver. Néanmoins, à ses yeux, c’était justifié. Non qu’elle ne fasse pas confiance au BAM pour assurer la sécurité mais il y avait plus de possibilités que les choses se passent bien que mal en ce jour : la dégénérescence des manifestations pour et contre le MRA, les attaques de groups terroristes depuis les Purificateurs jusqu’aux Zodiaques en passant par Daesh et Al-Qaeda à celles de francs-tireurs mutants ou humains… les moins dangereux restaient la Confrérie à ses yeux, puisqu’Exodus avait été prévenu que Kelly ne devait pas être assassiné à cause du MRA. Sans doute serait-ce moins grave pour l’opinion publique s’il était abattu par un humain mais si c’était un mutant qui mettait fin à sa vie, tout anti-mutant qu’il soit taxé, ses partisans crieraient au rejet de l’intégration et à la majorité criminelle ; au mieux. Elle avait tâché de raisonner cela jusqu’ici mais le jour venu lui avait rappelé l’un de ses vieux troubles, quand bien même elle le gérerait. L’hyperexcitation somatique, dont elle croyait c’est débarrassée depuis longtemps, prenait la forme d’une agitation ou d’une angoisse irraisonnée lorsqu’elle se retrouvait confrontée à une situation lui rappelant son passé. Et elle était en plein dedans.

L’entrainement au self-control et la paix intérieure qu’elle avait trouvés étaient bien malmenés mais Rachel gérerait. Elle s’en savait capable. Son cœur battait aussi vite que son souffle était lent, ses flammes psychiques s’agitaient autant que son corps physique était immobile, ses yeux avaient l’hétérochromie mutante de l’utilisation de ses pouvoirs. Mais malgré la combinaison moulante rouge et le manteau long à capuche et manches amples verts, malgré l’aura ardente du Phénix qui l’auréolait et ce double visage fixant les rangs du Sénat un peu plus loin, personne ne la percevait et ne l’avait perçu venir jusqu’ici. Personne n’avait pu voir au travers des charmes d’illusions qu’elle avait créés.

Le Bureau des Affaires Mutantes gueulerait sans doute s’il la savait ici, une chose qu’il finirait par connaitre d’ailleurs, mais cela n'importait pas à Phénix : les X-Men étaient ici mais ils collaboraient avec le BAM, aucun des deux n’était inféodé à l’autre malgré l’ordre donné, et donc ils restaient libres de ce placer. Qu’ils soient anonymes dans la foules ou proches des rangs des Agents du Triskelion ne changerait rien en cas d’assassinat éclair et il ne faudrait guère plus qu’une demi-douzaine de secondes à un téléporteur pour apparaitre et disparaitre de l’enceinte du Sénat en laissant des cadavres derrière lui. C’était pour cela que Rachel était là et elle assumerait ce fait sans la moindre difficulté. Debout adossée contre le mur du fond, derrière les rangs de siège et les caméras des médias, elle s’estimait faire simplement parti du dernier cercle de dispositif de sécurité tout comme elle devait être parmi les personnes les plus performantes dans l’accomplissement de cette tâche. Elle n’influencerait pas, elle ne déciderait pas, elle resterait à sa place et assurerait la sécurité quand bien même les craintes n’étaient pas infondées puisqu’elle manipulait en effet tous les esprits présents pour se soustraire à leur sens. Qu’on se rassure cependant, elle n’était pas dans chacune de leurs têtes mais influençaient toutes les personnes autour d’elle sans la moindre distinction.

Continuant de zoner, capuche sur la tête et bien contre le mur, Phénix suivait les discussions des X-Men grâce à son oreillette. Elle percevait tout ce qui se tramait aux alentours dans son esprit et restait capable du même leadership dont elle avait fait preuve durant les simulations de la Salle des Dangers faites afin de les préparer aux pires situations de ce jour. Cela avait été long tout comme cette journée allait être longue mais le meilleur scénario restait qu’ils fassent tout cela pour rien, Rachel en était consciente.

Et ce fut sur ce sentiment qu’elle endura l’une des journées les plus pénibles qu’elle connut sur son monde d’adoption. Elle les perçut voter un à un, tout comme elle percevait le reste, et vit les minutes devenir des heures. Elle écouta en direct le Mutant Registration Act être proclamé et acclamé, regardant des gens s’en retourner à travers les caméras. 78% de favorable, c’était beaucoup. Kelly avait remportée une grande victoire aujourd’hui et son discourt alla dans se sens ; discourt au cours duquel il aurait été le plus marquant de l’assassiner.

Cela, c’était une Histoire déjà écrite, déjà vécue ; les Jours d’un Futur Passé. Tout le contraire des espoirs énoncés ici, à moins d’une hypocrisie des plus grandes. Une parole pour les vaincus, un autre pour les supporteurs et enfin une dernière pour l’Histoire. Une parole déjà connue, assez provocatrice et terriblement vraie. Même si l’incapacité à vivre ensemble, si elle n’entrainait pas la Guerre Génétique, pouvait toujours entrainer des atrocités loin d’être idiote ; il fallait même être aussi intelligent qu’organisé pour entrainer le génocide d’une population.

Il n’y eu pas de mort ce jour-là, pas de mésaventure tragique à grande échelle ; peut-être était-ce du fait que l’action ne se passait pas à New York, ou que les forces en présence avaient toutes à y perdre à saccager ce qui se passerait ici. Ou encore, et c’était là le plus grand espoir, que la situation se calmait. Phénix ne le savait pas réellement et s’éclipsa comme elle était venue, rejoignant les X-Men de l’Institut dans le X-Jet et s’y affalant comme si elle avait passée la journée à accomplir un effort surhumain. Qu’on ne la charrie pas trop là-dessus, sa peur avait été réelle et son épuisement l’était tout autant. Elle rentrerait, elle mangerait car mine de rien elle avait sautés trop de repas, et elle se coucherait. Peut-être même que demain matin, elle ferait la grasse matinée. Tout le monde s’en foutait mais elle le disait quand même !

La parution des principaux points du MRA dans le New York Times, une semaine plus tard, obtient toute son indifférence même si les choses étaient enfin claires concernant ce mystérieux point travaillant pas mal de monde depuis des mois. Si elle avait besoin d’informations, Rachel irait sur internet ou directement demander au Triskelion, c’était simple pour elle ; ce qui le serait beaucoup moins, c’était de savoir si elle se registrerait ou non…
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Lucy "Lucky" Prissy
Neutre Humain
Lucy


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MessageSujet: Re: Mutant Registration Act - Réactions   Mutant Registration Act - Réactions Icon_minitimeDim 20 Sep - 14:41

Mardi 8 Septembre 2015 – 07 : 51 P.M.
Appartement des Prissy, Manhattan,
New York City, Etat de New York, USA.

Je pouvais lire toute ma concentration dans le reflet de mon regard malgré la déformation de celui-ci à mesure que ce que je fixais s’arrondissait, plus menaçant à chaque seconde. Cela me surplombait alors que j’étais couchée sur le dos, plissant les yeux et me préparant à l’impact qui, s’il n’en serait pas douloureux, en serait fortement désagréable. J’étais déjà presque vaincue, sur le sol et sous cette adversité implacable, ma seule arme à la gorge de cette ennemie qui s’apprêtait à m’agresser. Ce n’était qu’une question de seconde, à partir du moment où je bougeai, et je n’avais que deux choix possibles : dans le sens des aiguilles d’une montre ou dans l’autre.

Dans le salon, Papa lit le journal ; il l’a ramené du boulot et m’a filer à bosser car lui était « trop grand » pour accomplir ce que j’accompli. Le fourbe !

Dans la cuisine, Maman cuisine ; le féminin d’assit devant la télé n’est pas debout devant la cuisinière, c’est bien d’en avoir le t-shirt mais son point faible reste le même. La théorie et la pratique, comme dit la fille du voisin d’à côté ; T&P. Mais de toute façon, Maman n’a même pas la théorie, pour une fois. Enfin, de ce qu’elle déclare car je suis sure qu’elle a déjà du mener le combat que j’accompli aujourd’hui. La fourbe aussi. Au moins, on ne se demande pas de qui je tiens.

Dans la salle de bain, Marshal ; elle regarde. Elle fait toujours ça de toute façon, regarder, même si de temps à autres elle lâche un commentaire. Portant ça fait pas plus parti de son boulot que ce que j’accompli moi. C’est injuste car ce que j’accompli, je ne suis pas trop grande pour le faire, je n’ai pas les compétences et ça ne fait pas parti de mon boulot non plus mais je le fais quand même ! Et je serais même pas payée alors que je mériterai une prime de risque.

Dans la salle de bain toujours, Moi allongée parterre au fond, la moitié du corps sous la baignoire avec une pince crocodile en main ; j’aime à me prétendre experte du système D mais je me passerai bien des démonstrations techniques, surtout au niveau de la plomberie. Mais le monde en a décidé autrement : l’arrivée d’eau fuit. Et je suis la seule à réussir à l’attendre en me contorsionnant, les autres ça passent pas.

Voici comment je m’en retrouve à faire face à cette goute d’eau parfaitement éclairée par ma lampe frontale, me demandant c’est l’écrou qui est mal serré (et si oui, dans quel sens on resserre) ou bien si c’est le joint qui est mort (et du coup, comment je fais ; du scotch ?). Pour l’instant on est sur l’hypothèse de l’écrou mais quand bien même ce serait l’autre, on sait d’où ça fuit et je ne sais pas ce que je fais… enfin, si je sais : je bidouille. C’est le résultat que je ne connais pas, misant sur ma chance pour qu’il soit le bon. Quand faut y aller, faut y aller ; j’aimerai juste que ça n’implique pas se jeter à l’eau de façon aussi littérale.

Je tourne la main, forçant comme une brute pour resserrer l’écrou qui maintient le joint entre les deux sections de tuyauterie, et la goutte choit. Je me la prends sur la gueule, même si elle a la décence d’éviter mon nez ce qui épargne à tout le monde un miaulement mécontent, et n’en serre que plus fort afin d’éviter qu’elle ramène des copines. Nan parce que même avec l’eau coupée, il restait surement de la flotte dans les tuyaux et la goutte étant de trop il était hors de question de finir plus mouillée que je ne l’étais déjà.

Lucky’s rules, je ne fus pas plus arrosée après mon resserrage de tuyau et pus donc ressortir de cette boite à araignées dont la poussière laissait franchement à désirer. Heureusement, la fuite avait déjà un peu ressorti des trucs et forcée ma mère à faire le ménage pour qu’on y voie plus clair. Aucune passagère clandestine à signaler, donc, juste qu’il faudrait que je me lave les cheveux ce soir. Ma nouvelle coupe était des plus aptes à faire le balais, malheureusement, mais je m’en foutais : c’était un truc de groupe.

Ceci étant fait et la pince retournant dans la boite à outils en prouvant que les crocodiles volants existaient, je demandais à Marshal de remettre la flotte en me dépoussiérant. La lampe frontale éteinte et délicatement posée dans le rangement à merdier, je m’emparais de celui-ci pour m’en retourner vers mon paternel, suivant le couloir jusqu’au salon. Déposant le poids mort à côté de son propriétaire en me demande si les trousses à outils étaient comme les chiens, à savoir comme leurs maitres, je viens me placer derrière-lui pour emprunter une feuille de son journal et me débarbouiller.

La réaction ne se fit pas attendre alors qu’il se redressait en rouspétant les vérités habituelles : j’étais Lucy, oui, c’était bien de s’en rappeler. Je l’emmerdais, oui, c’était bien de le constater. Il ne pouvait pas être tranquille un peu ? Et bien il l’avait été jusqu’à ce que j’en termine avec ce qu’il m’avait demandé. Ah… oui ah… Lucky win. Oui c’était bien le serrage du joint, enfin sauf si ça recommençait à couler. Marshal vérifiait. Quand à lui rendre sa feuille de journal parce qu’elle était importante, la découverte de cette information me fit la déchiffonner un peu pour la lire.

« Mutant Registrâtion Ach, une nouvelle pâge dans l’Histoire. »

Me la faisant retirer des mains violemment et constatant que Papa était particulièrement français ce soir, une expression empirique pour dire ronchon, je mettais mes mains dans mes poches avant de m’en détourner comme si cela n’avait pas le moindre intérêt, tête d’abord avec le nez légèrement redressé et le reste ensuite. Depuis le temps qu’ils passaient la BA de toute façon, on n’y prétait plus vraiment attention mais du fait que Washington avait donné les scores la semaine dernière, il fallait bien que le conte-rendu du match arrive un jour. Parce qu’il ne fallait pas se leurrer, c’était juste ça : un putain de match.

Ça allait changer quoi, cette « nouvelle page d’Histoire » ? On allait faire de la discrimination positive et tout rentrerait dans l’ordre ? Perso, j’y croyais absolument pas. Ouais, ça montrerait qu’il n’y avait pas que des mutos dangereux mais aussi des gens bien qu’on pourrait foutre sur des affiches : la carte « je suis un gentil mutant » c’était une bonne idée, avec le gentil en nuancé parce qu’il fallait des contreparties pour que les gens viennent mais ça changerait rien au final. Les mutos problématiques resteraient problématiques tout autant que les criminels restaient dangereux avec des armes. Pas pour rien qu’il fallait une Avocate des Mutos, il fallait bien ça pour éviter qu’ils finissent tous en prison. Et une avocate des humains ? Une avocate des flics tués ? Personne pour en avoir rien à foutre de ça.

Ça m’agaçait toute cette victimisation des Mutos. Les purificateurs, les purificateurs… ouais, c’étaient des cons qu’avaient cramé un ghetto ; encore qu’il se portait pas si mal que ça le ghetto. Les Confréristes, avant et après ? Vlang, le Maire de New York. Vlang, la super-prison de l’Olymp Corp. Vlang, le nord de Manhattan avec un arbre géant. Tous les mutants n’étaient pas Confréristes, c’était vrai, mais il fallait voir le tableau : il y avait les X-Men, partis prenant de l’assassinat du Maire et de la destruction du Cube ainsi qu’observateurs de l’incendie de Mutant Town pour finalement chercher la reconnaissance parce qu’ils avaient un tant soit peu aidés dans l’Yggdrasil et à Bleecker alors que flics et BAM qui avaient fait tout le boulot étaient jetés aux oubliettes… Il y a aussi tout ces individus isolés qui détruisaient des pâtés de maison ou des églises en quelques minutes, sur chaque côte des USA, ou qui massacraient des flics et des gens normaux dans Mutant Town. Quand on voit des témoignages d’une ado qui a assassinés ses deux parents et blessées plein de gens dans la rue sur une crise de colère… on avait de bonnes raisons de ne pas les aimer ni leur faire confiance. Un humain, même armé, n’était pas aussi dangereux. Un Mutos, même avec de bonnes intentions il pouvait tout faire péter. Qu’est-ce qu’on faisait dans ce cas-là ? Comment ne pas en avoir peur ? Comment réagir face à ces bombes biologiques ? On se mettait à genou pour implorer leur clémence comme quelques divinités ayant tout pouvoir sur nous ?

Arrivée à la salle de bain, je m’accroupissais pour écouter. J’avais été bien prompte à ramener la caisse à outils mais la fuite était peut-être le sujet qui serait le plus agréable ce soir. Sauf qu’il faudrait qu’il y ait des « poc » pour que ça me distraie vraiment de mes pensées sur les Mutos. Devait y’en avoir deux sur trois qui poserait jamais problème, c’était le principe de majorité silencieuse, du coup pas besoin de se préoccuper d’eux : ils se comportaient déjà comme tout le monde. M’enfin bon, c’était qu’une manœuvre électorale à coup sur : le gentil Kelly qui tend la main aux gentils mutants alors que ceux-ci lui crachent à la gueule qu’il est un méchant anti-mutant, le tout à 1 an des présidentielles… Mais bon, la poudre aux yeux était jetée et tout le monde se précipitait dessus pour avoir sa part du gâteau. C’étaient les poulets qui se feraient plumer comme d’hab’, devant essuyer les représailles et accomplir leur devise avant de se faire cracher dessus. Protéger et Servir, tous les jours de gens comme mon père le faisaient et tout le monde trouvait ça normal. Quand des mutants ne respectant pas les lois intervenaient pour les aider, il fallait les acclamer en héros. Quand d’autres mutants, respectueux ou non des lois, leur foutaient sur la gueule, il fallait les défendre. C’était d’une telle injustice.

Des groupes de pseudo-défenseurs de la « Mutanité », y’en avait à la pelle. Qu’ils assument ou non ils refusaient de se voir comme faisant partie de l’Humanité et nous accusaient de leur vouloir du mal. Et des groupes de défenseurs de l’Humanité ? Pourquoi n’y en avait-il pas ? Les Purificateurs ne protégeaient pas l’Humanité, ils protégeaient l’œuvre d’un Dieu chimérique et s’attaquaient en vainc à des personnes n'ayant rien fait ou demandé. Mais des groupes cherchant à protéger l’Humanité… y’en avait pas. A quand une ligue des Amis de l’Humanité pour nous défendre ?

Oh, serait-ce un « poc » que je viens d’entendre ?
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Amy de Lauro
Agent du BAM Gamma
Amy de Lauro


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MessageSujet: Re: Mutant Registration Act - Réactions   Mutant Registration Act - Réactions Icon_minitimeLun 26 Oct - 22:07

Mardi 1er Septembre 2015 – 07 : 39 A.M.
Capitole des Etats Unis,
Washington DC, USA.

J’ai peine à en croire mes yeux quand je débarque du X-Jet, faisant face à la foule qui se pressait pour le Mutant Registration Act. Combien, sur une foule réunissait peut-être des centaines de milliers de personnes, ont-ils passée la nuit ici pour être sur d’y être aux aurores ? Et combien d’agents de combien d’Agences ont été mobilisés également, ci-présent comme dans des bureaux ? USPC, BAM, GI, USAF, USMS, SWAT, WDCPD de ce que je vois, NSA, CIA et FBI de ce que je suppose ; on a une majeure partie de l’alphabet. Pas de X cependant, ça reste notre propriété même si je ressemble plus à une flic qu’à une X-Woman pour l’heure.

Je suis en tenue, bien sure, j’ai même le communicateur dans l’oreille. Juste que la combinaison noire quatre pièces aux bandes luminescentes est cachée sous un tailleur, quand bien même les gants et les bottes renforcées dépassent encore. Je me la joue superman, le costume improbablement caché sous un costume d’un type plus standard. Cela retraduit assez bien combien je me trouve le cul entre deux chaises à présent : je ne suis plus une Institut et ai de plus en plus l’impression qu’on ne veut plus m’y voir, surtout parmi ma famille qui me tient rancune de mon éloignement et s’enterre dans le non-dit, et ne suis pas une agente du BAM ce qui m’octroie leur méfiance au mieux et leur dépréciation au pire. Heureusement que je reste une X-Woman et que mes coéquipiers m’accueillent toujours à bras ouverts et avec le sourire. C’est pour cela que j’ai tenue à venir avec eux aujourd’hui, plutôt qu’à me mobiliser avec le Triskelion, quand bien même je m’en vais rejoindre les rangs du Bureau pour y faire la liaison avec les Team.

Rachel a fait appel à tous les X-Men disponibles et je crois bien que depuis l’assassinat du Maire on n’a pas vu similaire rassemblement. C’est à la mesure de ce qui ce passe ici, en sommes, et je dois avouer être contente de revoir certains visages comme déçue de l’absence d’autres. Je ne l’ai plus vue aussi tendue depuis que je l’ai manipulée lors de la Traque mais elle se contrôle bien mieux qu’alors et tient férocement à son indépendance à présent. Elle a vieilli et grandi, revendiquant un héritage dont j’ignore si elle a les épaules pour le supporter. Beaucoup se méfient d’elle, peut-être même que Xavier lui-même, mais je dois avouer placer plus d’espoir en elle que je n’en avais en Ororo ou dans le Professeur ; ou même en moi-même mais j’ai toujours eu ce problème pour croire en moi donc ça ne compte pas réellement. Même si je ne lui dis pas, je crois moins qu’en Jubilation cependant, même s’il est devenu clair que nous lui avons trop demandé à travers les ans.

Je crois que nous avons pour la plupart mal abordées nos vies d’X-Men, s’en faisant toute une mythologie alors qu’en fait c’était très simple ; côtoyer le Bureau des Affaires Mutantes m’a appris à prendre du recul face à cela. Nous ne sommes pas X-Men parce que nous sommes exceptionnels ou anormaux, ou parce que nous suivons une idéologie ou nous investissons dans une institution. Nous sommes X-Men parce que nous appartenons à la société secrète qui porte ce nom. Au sein de cette société, on peut trouver des guerrières comme Ororo, des espionnes comme Sage, des idéologues comme Caitlyn, des professeures comme Jubilation, des politiciens comme Xavier, etc. mais au final nous sommes membres de cela ; la diversité peut être un atout même si elle nous a surtout conduites à nous foutre sur la gueule entre nous. Une famille dans ce qu’il y a de pire en sommes, pas de meilleur. Aborder cela d’un point de vue associatif ou professionnel, à l’instar d’organismes comme la police ou les pompiers (ou comme les mafias), nous éviterait beaucoup de problème. C’est comme ça que je le perçois à présent et si je considère les X-Men comme ma famille c’est parce qu’on prend soin les uns des autres, indifféremment des opinions de chacun. L’idéologie est une base d’union mais il ne nous revient pas de la faire, pas plus que les Agents du BAM ne décident ce qu’est la justice ou la sécurité. Cela me fait sourire de voir que le premier à avoir, à ma connaissance, pensées les choses ainsi c’était Sanzo. Reste à savoir comment les choses ont évolué suite à Bleecker Street : le Chat fera un excellent X-Men, s’il ne se pourrit pas seul par du pathos et de l’auto-apitoiement. Le dernier apprenti semble avoir aussi cette normalité ayant pas mal faite défaut à ma génération, même s’il reste à savoir si Charlie parviendra à la conserver ou connaitra le même parcourt que moi la concernant.

J’avance lentement dans la foule anonyme, me frayant un chemin vers ceux avec qui je travaille. Fury n’est probablement pas ici, son job n’est pas l’intervention mais l’investigation, ainsi donc cherche-je Darger. Je ne le crois pas moins manipulateur que ses deux homologues du Trium, non, mais il est indiscutablement celui qui me met le plus à l’aise. Le fait qu’il n’y ait aucune tension sexuelle y contribue pas mal. Et puis je suis plus affiliée à l’Intervention qu’à l’Investigation, dans tous les cas.

Passer sous les cordons de sécurité tenus par des militaires en présentant une simple carte de consultante, je dois avouer que ça me fait toujours autant sourire : on voit ça que dans les films, quand c’est classe, ou dans les drames nous impliquant, ce qui est généralement bien plus douloureux. Je ne dis pas que cette journée ce passera bien mais on fera en sorte que cela soit au mieux. Dans ma poche, je tourne entre mes doigts le petit émetteurs-récepteurs qui permettra aux X-Men de pirater les communications gouvernementales afin qu’on agisse au mieux ; je fais la liaison, tant physiquement que technologiquement.

***
Mardi 1er Septembre 2015 – 08 : 19 P.M.
Capitole des Etats Unis,
Washington DC, USA.

Voici bientôt une heure que le résulta du vote a été déclaré devant l’Amérique et le monde. J’ai pu suivre, à défaut d’être aux premières loges, et rien ne m’a réellement étonnée. Peut-être le fait que les Sénateurs aient été tous présents mais cela devait être leur façon à eux de marquer le coup. Cette journée restera dans l’Histoire : pour une fois que l’événement annuel n’a fait aucun mort, blessé ou traumatisé. Après, sans doute que les gens la garderont moins en mémoire du coup, ou s’en foutront complètement même si la foule qui peine à se dissiper me fait espérer le contraire. C’est rare qu’on sache que l’on vit un moment historique et celui-ci en est assurément un.

Robert Edward Kelly vient d’inscrire son nom dans les annales. Moi j’ai passée la journée à faire de la photosynthèse et à discuter de façon fort peu professionnelle ; néanmoins, lorsqu’on sait qu’il me faudrait moins de temps pour reprendre mon professionnalisme qu’un humain pour se rendre compte qu’il y a un problème, on me pardonne aisément ma dissipation. Je reste sur mes gardes, pas besoin d’être crispée ou tendue pour ce faire, et il me fallait surtout éviter de me concentrer sur un environnement qui m’aurait rapidement foutu mal au crâne par l’indénombrable multitude de bruits et de formes.

Tailler la discute avec des X-Men que l’on ne croisait pas souvent, voir jamais, était assez sympa ; plus ou moins proche que ce que je conceptualise comme les rencontres avec des cousins éloignés lors de grands événements. Ils n’étaient pas aussi stressés que les BAMeurs et autres G-Men, quand bien même on pouvait trouver parmi ceux-ci quelques âmes prêtes à s’ouvrir pour passer le temps. Bon, celles-ci n'étaient généralement pas des personnes au premier rang en cas de problème mais comme je n’y étais pas non plus, tout était bien. Et à présent que tout le monde s’en retrait chez soi, j’avais juste quelques numéros de plus dans mon réseau.

J’aurai bien prise des photos de cette journée, mine de rien c’était la première fois que je venais au District et la bâtisse comme les personnes avaient une de ces gueules, mais mon faux-professionnalisme avait des limites. Et ma mémoire me suffirait aussi, accessoirement. Je me perdais souvent entre présent et passé mais cela avait ses avantages également de posséder une mémoire parfaite.

Me passant une main dans mes cheveux brunissant et poussant à vue d’œil, je m’en retourne à mon tour au positionnement du X-Jet aux côtés d’une Rachel ayant enfin desserrée les fesses. Je comprends ses craintes et sa tension mais plutôt que de l’y laisser désormais qu’elles n’ont plus lieu d’être, je tente de la faire sourire un peu. On a réussit. Mieux : on a réussi sans rien faire ! Ça mériterait tellement un resto entre X-Men pour fêter ça. Mine de rien, quand on rentrera le Réfectoire sera fermé donc le resto reste la meilleure option. Pas pour ce coucher au plus tôt, cependant. Viendrait qui voulait, de toute façon chacun paierait sa part.

***


Mardi 8 Septembre 2015 – 05 : 43 P.M.
Triskelion, Manhattan,
New York City, USA.

Je suis en tailleur, à nouveau, même si je souhaiterai bien avoir ma tenue sur moi pour me donner une quelconque illusion de sécurité alors que je me tiens debout face à la foule. Si cela n’avait tenu que de moi, j’aurai laissés les X-Men médiatiques ce charger de cela mais, en tant qu’agent de liaison entre le BAM et les X-Men, Xavier et le Trium Virat avaient insisté pour que je fasse la déclaration. C’étaient même les seconds qui avaient organisée la conférence de presse, gardant le contrôle sur le processus comme ils espéraient peut-être l’avoir sur les X-Men. En tous cas, j’étais en première ligne derrière mon pupitre et j’avais pali plus que durant tous mes entretiens d’embauches et mes oraux réunis.

Mes cœurs batte vite et je tremble face aux flashs et aux objectifs, face aux perches-son et aux enregistreurs. Ce n’est pas agréable et ce n’est pas l’image que l’on doit donner, on a eu suffisamment de retours négatifs sur le Talk Show pour que je ne m’écarte pas à mon tour de la route tracée.

Une grande inspiration et je bloque ma respiration avant d’altérer mes hormones afin de diminuer le stress. Je me calme alors que l’heure approche et m’apprête à dire mon discourt, détendue à défaut d’être confiante.

Ma bouche s’ouvre et j’hésite un instant, presque prête à faire le « un deux, un deux » pour savoir si le microphone posé devant moi fonctionne bien. Je n’en fais cependant rien et ouvre la bouche sur ce que je dois faire, prenant la parole au nom des miens.

- Vous savez tous pourquoi on vous a réunit aujourd’hui, je passerai donc les présentations, dis-je avant de marquer une pause pour déglutir plusieurs fois ; mon identité civile n’a pas été donnée à la presse mais mon visage apparaissait déjà sur internet en tant que Robin du Wonder Beaver, notamment les vidéos tournées lorsqu’on avait ramenée Kaede. Je représente les X-Men auprès du Bureau des Affaires Mutantes et, aujourd’hui, auprès de vous. Nombre d’entre vous attendent cette déclaration depuis que le MRA a été voté et il est temps.

Un silence, pour les laisser accrocher à mon introduction. Ils ne viennent pas voir une personne, ils viennent recevoir une information d’une fonction et c’est ce que je m’en vais leur donner. Je ne suis pas une personnalité connue et ne cherche pas à l’être, cela me détournerait de ce que j’aspire réellement à accomplir. Pour citer Tom Wolfe : « A quoi servirait de gagner le monde si l’on y perdait son âme ? » ; j’ai vue Caitlyn perdre la sienne suite à Bleecker Street et ne comprends pas comment elle peut encore aspirer à cela mais peut-être s’y réalise-t-elle plus qu’elle ne l’a jamais fait dans notre couple, cela expliquerait la ferveur et la confiance dont elle fait preuve dans ses interviews ; elle a toujours été la plus forte et la plus entêtée de nous deux. C’est pour cela que j’étais l’ombre et aspire à y rester.

- On dit beaucoup de choses sur les X-Men et malgré la reconnaissance dont le Bureau des Affaires Mutantes, et à travers lui le Gouvernement, nous fait bénéficier nous continuons de diviser. Et nous continuerons.

Nouveau silence, cette fois parce que je m’égard dans mon discourt. Je n’ai qu’une envie c’est d’en terminer et cela me pousse à faire des choses imprévues qui ne feront que le raccourcir ; d’une normalité paradoxale. Inspirant par le nez, je me permets un sourire en coin qui ne sera pas sans alerter tous les experts de mon domaine.

- Notre organisation n’a pas vocation à se positionner vis-à-vis des amendements gouvernementaux. Nous n’agissons plus clandestinement, c’est vrai, mais n’attendez pas de nous de rentrer dans le jeu politique. Chaque X-Men est avant tout un mutant et chaque mutant se positionnera par rapport au Mutant Registration Act selon ses opinions personnelles. C’est une question de liberté de choix. Je comprends que vous puissiez attendre de nous de la transparence suite à l’acceptation de nous médiatiser et que la registration serait un moyen de vous assurer de notre responsabilité civile comme cela vous a été présenté. Nous n’avons cependant jamais eu besoin d’agir à visage découvert pour le faire dans l’intérêt de la Cohabitation Pacifique et la registration ne concernera que le volontariat puisque c’est là le premier point du MRA.

J’évite de rentrer sur les particularités des X-Men et le fait qu’un bon nombre aient un casier ne contenant pourtant pas la moitié des transgressions qu’ils ont pues accomplir. Même le BAM n’en sait pas trop sans quoi je serais déjà emprisonnée et la totalité de X-Team également, peut-être à l’exception de Forge. Ça ne rigole pas avec les complicités de Crimes contre l’Humanité en général.

- Néanmoins, sachez que l’absence de position officielle ne sera pas un problème : des X-Men signeront comme d’autres X-Men ne signeront pas, à l’instar du reste de la communauté mutante.

Pour ma part je me registrerai afin de poursuivre la démarche d’intégration et suis certaine que d’autres le feront à l’avenir. La plupart d’entre nous ont plus à y gagner qu’à y perdre, parce que nos noms et capacités sont déjà connus des autorités ; je n’étais pas dans ce cas mais peut-être que cette action pourra continuer de nous rapprocher du Triskelion. Je ne nie pas que des dérives peuvent arriver même si je suis le discourt politique énoncé par Darger et ne remets donc en cause personne, néanmoins j’ai toujours été une citoyenne plus prompte à la collaboration qu’à la résistance. C’est pour cela que je me retrouve dans les X-Men à l’inverse de la Confrérie et que je pense être parfaitement adaptée aux institutions comme le BAM.

- Je vous remercie de votre attention.



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