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 Lucy Prissy, alias Lucky [TERMINEE]

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3 participants
AuteurMessage
Lucy "Lucky" Prissy
Neutre Humain
Lucy


Messages : 81
Date d'inscription : 11/11/2014
Age : 29

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MessageSujet: Lucy Prissy, alias Lucky [TERMINEE]   Lucy Prissy, alias Lucky [TERMINEE] Icon_minitimeJeu 18 Déc - 13:45

Lucy Prissy
Lucky




NOM : Prissy

PRENOM : Lucy, Camille

ALIAS & SURNOM : Lucky

AGE : 15 ans

DATE DE NAISSANCE : 05/06/1999

METIER : Aucun

NATIONALITE : Américaine

GENRE : Féminin

CLAN : Neutre


Pouvoirs :

  • Description : On dit que la mutation apparait généralement à l’adolescence, du coup je ne sais pas si je suis une mutante latente ou juste une humaine vu que la mienne ne se presse pas. En tout cas je n’ai pour l’heure aucun pouvoir. S’il était possible de prévoir des types de pouvoirs que je serais amenée à développer, aux considérations des liens psychologiques et capacitaires avec la mutation et en partant du principe que même une latente influence,  on pourrait estimer qu’ils seraient liés à ma chance (contrôle de probabilités), à mes aptitudes physiques (amélioration ou hybridation) ou à mon rapport à l’objet (manipulation de matière).

  • Niveaux de Maitrise : N/A

  • Lien entre les Pouvoirs : N/A


Description Physique :

  • Apparence :
    Que voit-on lorsque l’on m’observe ? Adolescente, blanche, carrure athlétique, environ 152cm pour 44,5kg, entre les 13 et les 15 ans puisque si les changements physiques sont en cours ils sont loin d’être terminés et à défaut d’être encore enfant je ne suis pas encore femme ; mes hormones ne m’ont pas encore suffisamment travaillée pour que j’ai une poitrine, certes, mais elles l’ont pas non plus fait pour l’acné donc ça compense. Bon, j’ai quelques grains, que ce soit sur mes joues affinées par la fonte de l’enfance, sur ma mâchoire fine ou sur mon petit front, mais ils sont tous tenus à la discrétion sous peine de mort. Pour poursuivre sur ces éléments, mon front se trouve entre mes sourcils épais et batailleurs et ma tignasse brune avec des mèches châtain, tignasse bouclée chaotique mais coupée courte, pour ne pas me gêner ni par entretient ni dans mes actions tout en encadrant mon visage et cachant de fines oreilles. Ma mâchoire se termine sur un menton lisse qui, il me semble, tend à se prononcer et inclut une bouche assez petite dont les lèvres promettent néanmoins de finir charnues. Mon nez aplati et un peu large au milieu de mes grands yeux verts, que je pense intense et sais expressifs, me donne un air félin ; un point commun qui se retrouve avec ma démarche et plus généralement mes gestes. Cette félinité n’est pas tant dans le balancement des hanches que dans l’agilité des mouvements, à l’instar d’une danseuse, preuve de la maitrise, de l’équilibre et de la force de mon corps tous acquits par l’entrainement urbain m’ayant donnée ma carrure. Mes mains sont relativement grandes et mes doigts musclés à l’instar de mes bras et mes jambes tandis que mes abdos sont plutôt bien dessinés, pas de quoi choquer mais suffisamment pour surprendre en général. J’ai aussi une voix assez basse et un parlé peu articulé même si tout est susceptible de s’accroitre si l’on me lance sur un sujet qui m’intéresse, auquel cas non seulement c’est plus audible mais c’est rapidement monologué.
    Après, niveau comportement, je me promène généralement seule et use de mouvements amples et flegmatiques tout en observant les alentours avec circonspection, laissant entendre la vivacité avec laquelle je peux me agir et réagir au besoin, le tout en un silence que j’escompte bien perfectionner encore. Je ne suis pas impassible, méfiante à la limite, observatrice indiscutablement, je cherche à maitriser ma gestuelle et mes mimiques pour en laisser percevoir le moins possible même si je n’en ai pas moins quelques tics. La discrétion et la dissimulation sont des règles d’or même si en moyenne une fois qu’on m’a repérée on m’a repérée ; d’ailleurs, si j’arrive à me fondre dans la foule ou le décor moyennant qu’il s’y prête j’ai pas tendance à y rester à partir du moment où on m’en sort car si me repérer est une chose, entrer en contact avec moi en est une autre. Je peux me montrer tactile voir collante mais uniquement quant je le veux, les autres n’ont rien à m’imposer même s’il m’est possible de me laisser faire, et avec les étrangers mes contacts n’ont rien de gratuit, généralement ils y laissent leur portefeuille ou un quelconque autre truc qui m’intéresse ; d’un autre côté, même avec mes proches c’est pas forcément gratuit non plus puisqu’outre la politesse il m’arrive assez souvent de faire des témoignages d’affection intéressés. Le quémandage c’est comme la cuisine, il faut savoir bien doser si on veut réussir le truc et n’avoir aucun arrière goût. Après, avec mes proches je suis pas méfiante et moins observatrice parce que je les connais, je suis plus sociable même si toujours plutôt calme bien que je puisse être chiante comme tout un chacun. Avec les gens de mon âge, j’ai tendance à les laisser faire le premier pas et interagir d’abord histoire qu’il y ait un peu de tri dans ceux qui m’approchent même si je n’ai rien contre les nouvelles rencontres. Je reconnais néanmoins que la première impression farouche et imprévisible, que certains ont l’ignorance de qualifier de bougonne ou autre, n’est pas le plus accueillant que je puisse donner.
    Enfin, niveau fringues, je cultive la street-girl : survêtement déchiré par endroit au point d’en laisser voir le maillage intérieur et maintenu au plus prêt du corps par des sangles pour qu’il ne flotte pas durant mes mouvements, chaussures montantes à semelle plate attachées à la cheville pour un meilleur maintient surpassées par des jambières souples, t-shirt et sweet-shirt à capuche le tout couvert par une veste de cuir avec beaucoup de poches pour y entreposer tout ce que je trouve. Les mitaines aussi sont en cuir, enfin comme la veste, et elles ont la bonté de me protéger les mains plutôt efficacement sans entraver le touché, ce qui est parfait pour moi.  Comme accessoires, y’en a principalement trois : des lunettes de soudage, récupérées je-sais-plus-où et qui servent plus de serre-tête maintenant la capuche de mon sweet sur ma caboche quand c’est nécessaire, un bracelet clouté large comme un doigt porté au poignet droit que je dois avoir en une dizaine d’exemplaire puisque j’en donne à tous mes amis, et un collier tour de cou du même style qui m’a été offert afin d’accroitre l’effet de ma « bouille de chat » qu’il m’arrive de mettre comme porte-bonheur. J’ai pas que ça mais quant je sors c’est généralement toujours la même tenue que je mets, moyennant variation quotidienne des sous-vêtements et du t-shirt et hebdomadaire du sweet-shirt et du pantalon.

  • Signes Particuliers :
    La plupart des gens considèrent que les signes particuliers sont des traits majeurs qui permettent de réduire entièrement une personne à une caractéristique, certes une telle caractéristique en est un mais ils ne lui sont en aucun cas limité sans quoi il me suffirait de dire que je n’ai rien de particulier. Je me suis suffisamment observée pour en dresser une liste non exhaustive. Après niveau tatouage, piercing, trace de mutation ou autre signe distinctif majeur je passe mon tour, à la limite j’ai régulièrement des écorchures aux doigts et aux jambes et des bleus un peu partout mais c’est un détail même s’il ne disparait pas assez vite.
    J’ai pas mal de grains de beauté notamment un quatuor assez fun qui part de la clavicule droite jusqu’à l’aisselle gauche en une ligne où ils sont presque équidistants, le premier sur la première clavicule, le second entre les deux à la base de la gorge, le troisième sur la seconde clavicule et le dernier sur l’aisselle, et qui est sans doute la chose la mieux organisée chez moi. Sur le visage aussi même s’ils sont plus discrets, un entre la narine gauche et la lèvre supérieure et un autre sur la mâchoire, du même côté.
    Ma gestuelle et mon agilité féline peuvent entrer dans cette catégorie selon le point de vue, c’est une manière d’être qu’on ne s’attend pas à retrouver à mon âge et qui est plus que personnifiante, pour peu que l’on soit suffisamment bien observateur. Après elle me conduit à mal de poses relativement étranges, lorsqu’on ne me connait pas. Je préfère être accroupie qu’assise par exemple, c’est plus confortable et ça fait travailler les appuis même si au bout d’un moment ça peut piquer un peu, ou encore j’ai tendance à descendre les marches en saut de chevreuil parfois ponctué par un petit bond. Je me déplace avec tout mon corps, pas seulement les jambes, ainsi mes mains sont bien utilisées même pour des choses banales ; lorsque je longe un mur par exemple, il n’est pas rare que j’ai une main le frôlant afin de le situé dans l’espace juste avec le touché.
    Mais c’est au niveau de mes tics que je me démarque le plus ; vous savez, ces choses auquel personne ne pense alors même que ce sont des mouvements compulsions généralement brusque et inappropriée à la situation. La plupart est située au niveau de mes mains : mon premier consiste à accorder une attention olfactive volontaire aux choses, ainsi là où les autres reniflent des bouquets de fleurs et des parfums moi je le fais pour la grande majorité des choses qui me passent entre les mains ; je passe sur les surprises que ça m’a valut et le fait que, globalement, la ville comme les gens puent mais du coup il m’arrive souvent de sentir mes doigts ou ce que je tiens. Mon second consiste à marquer mon inintérêt d’une simple et brève tension des doigts et c’est fou le nombre de remarques et de reproches qui ont ainsi connu se petit et discret balayement (que je n’aurai probablement pas remarqué si j’avais mieux à faire que regarder ailleurs à ce moment-là). Mon troisième est un grattement derrière l’oreille lorsque je sens que je vais avoir besoin de plus de chance que d’habitude ; une chose que j’ai le bon sens de faire avant que cela arrive, à cause du stress, considérant que j’ai généralement besoin de mes deux mains par la suite. Concernant les autres, le fait que  je me lave toujours avant d’aller me coucher peut rentrer car même la plus crevée du monde il est hors de question de me coucher sale, celui que je penche la tête de côté face à l’incompréhension avec de changer l’angle de perception par la vue et l’ouïe aussi, et enfin que j’ai tendance à avoir les ongles un peu longs par négligence comme volonté de pouvoir griffer au besoin ; ouais, on a mieux comme self-défense mais en principe je cours assez vite pour pas avoir à me défendre et au pire je peux toujours mordre voir planter.
    Après ce que je préfère en tient à une capacité à faire toute une gamme de bruitages et autres vocalisations des plus significatives… pour moi tout du moins. Je pense en avoir pour tout, et si tel n’est pas le cas j’en inventerai sur le pouce, néanmoins plus que la bonne occasion pour les faire il me faut un certain degré de confiance envers les personnes présentes. La communication para-verbale est quelque chose de très important chez l’Homme et je tâche d’y ajouter quelques façons de m’exprimer différentes et originales. Et si vous vous demandez, non je ne ronronne pas, sérieux j’ai essayé c’est pas faisable, néanmoins le miaulement ça passe au même titre que pas mal d’autres bruits d’animaux et un certain nombre de voix humaines ; après c’est pas cela l’idée de base, pas plus que paraitre plus mignonne. Oui c’est un peu de la mauvaise foi pour le second point mais c’est souvent plus facile d’assumer sa mauvaise foi que le truc lui-même, sinon elle servirait à quoi franchement ?

Caractère :

  • Mental :
    Alors, autant la description physique est un énoncé de choses plutôt bien déterminées ne nécessitant guère plus que quelques images et un bon sens du détail autant le mental est bien plus flou même lorsqu’il s’agit de l’expliciter. Inutile de dire que là c’est pas une liste peu ou prou exhaustive que je vais vous sortir mais mon propre point de vue sur moi-même et plus que me donner une marge « d’erreur » ça se résumera pas mal à une analyse et une interprétation qui pourraient être erronées, contestées ou autre mais n’ayant jamais vu de professionnel vous vous contenterez de mon bordel à moi ; d’où que j’hésite entre vous souhaiter la bienvenue dans ma tête ou vous sortir une phrase genre « Lasciate ogne speranza, voi ch'intrate » (« Laissez toute espérance, vous qui entrez », Enfer Chant III, La Divine Comédie) et que le fait d’avoir fait les deux me permette donc de poursuivre en toute quiétude. Mon comportement ayant déjà été évoqué on se contentera pour l’instant de l’interpréter tout en précisant qu’il peut changer vis-à-vis de mon environnement, s’il est privé ou public, comme la majeure partie des gens. Mon habitude lorsque je suis en extérieur en tient plus à l’indépendance qu’à la solitude même si j’ai tendance à la prétendre tout autant que l’autarcie, ma gestuelle vient de l’entrainement et de la maitrise ainsi que d’une volonté de maitriser ce qui m’arrive et de me maitriser moi tout en dissimulant ce que je suis capable de faire comme ce que je ressens, tandis que mon observation méfiante semble en tenir d’une personnalité farouche qu’au final je n’ai pas réellement. La discrétion provient d’une volonté à passée inaperçue qui n’a rien à voir avec de la timidité mais plutôt au fait que ne pas attirer l’attention, ce qui renforce l’aspect précédent. En résumé l’impression suspicieuse et imprévisible que je dégage est plus ou moins ce que je veux dégager et sur ce plan je n’ai pas réellement à me plaindre, ça m’a évité beaucoup de rencontres superflues.
    Après, lorsqu’on me connait mieux et que je commence à me montrer plus en confiance, une bonne partie de tout cela change. Je suis de nature très indépendante, c’est ce qui me caractérise le plus car si je suis bien moins autarcique que je le prétends je n’en ai pas moins une grande aspiration à faire ce que je veux et à ne pas suivre ce qu’on me demande avec une capacité d’entêtement certaine ; je suis en bonne période pour faire cela. Après ma crise d’adolescence se retrouve moins dans la rébellion et le repoussage de limites, même si ça m’arrive, que dans une mouvance d’autogestion passive et plus mature que la moyenne de mon âge ; même si je ne le dis pas, je reste consciente de tout ce que mes parents ont fait, font et feront pour moi et n’ai donc pas vocation à leur en faire baver ni à suivre bêtement ce qu’ils me disent comme quant j’étais petite. Après, je reste tout de même une ado, donc les engueulades avec les parents et l’expédition sur les roses n’est pas à exclure non plus. En revanche je ne suis pas strictement solitaire, je peux me montrer sociable en groupe restreint ou avec des proches mais je crois sincèrement qu’il vaut mieux être seule que mal accompagnée et que l’ami de tous n’est l’ami de personne : la superficialité des relations sociales ne m’intéresse pas et une personne avec qui je me lie d’amitié ne sera jamais victime d’un quelconque « loin des yeux, loin du cœur ». Je suis fidèle même si je tâche de ne pas le montrer, quelque soit le proche. Suis-je suspicieuse ? Je pense qu’à l’égard des étrangers oui mais de base il s’agit plus d’être observatrice et de ne pas réellement s’en cacher ; on m’a apprit à ne pas faire confiance aux inconnus quant j’étais enfant et j’ai non seulement retenue la leçon mais s’il y avait des travaux pratiques dessus je me rapprocherai de la note maximale. Avec mes proches je suis plus détendue puisque je les connais, ce qui a le double avantage de faire qu’ils ont ma confiance et que leurs gestes me sont familiers, et j’ai tendance à être plus affective et espiègle ainsi qu’à, il faut bien le dire, être plus maladroite. La discrétion et la dissimulation, deux notions toujours liées chez moi, sont presqu’exclusivement réservées à l’extérieur même si je n’en reste pas moins calme de nature malgré quelques pointes de jovialité. Je suis assez territoriale ainsi les choses qui sont à moi ne sont à personne d’autre même si je peux les prêter, ce qui est relativement normal considérant que j’ai une grande propension à considérer le bien d’autrui comme le mien, et mon espace est et doit être clairement identifié comme m’appartenant au point que je sois capable de prendre des chemins différents des autres pour aller d’un lieu à un autre afin de montrer que si je partage mon territoire il n’en reste pas moins mien et je fais ce que je veux dedans. Si vous voulez des exemples, on reconnait mes amis au bracelet clouté large comme un doigt que je leur donne pour signifier le fait qu’ils soient mes amis à moi et qu’ils ont intérêt à porter en ma présence comme je le fais sans quoi ils me vexeront, tandis qu’il est simple de savoir quelle est ma chambre dans l’appartement de mes parents puisque ma porte est toujours dotée d’une belle feuille avec mon nom dessus qui précise « frappez et demandez à entrer sinon c’est moi qui le ferait pour vous demander de sortir ». Mais non, je ne suis pas violente même si je peux taper gentiment afin d’exprimer mon désaccord, mon mécontentement, mon territorialisme ou ma supériorité autoproclamée, par contre en cas de situation potentiellement dommageable j’ai la solution ultime : la fuite. Fuir, c’est courir dans l’autre sens ; c’est sans doute lâche mais je dirais qu’il vaut mieux un lâche vivant qu’un héros mort et à ceux qui disent le contraire je répondrais simplement qu’ils ne font que parler théorie là où moi j’ai déjà mis en pratique. La seule situation dans laquelle je pourrais me montrer très dangereuse est si je suis acculée ; il ne s’agit pas de griffer ou de mordre mais bien d’agir en bonne intelligence et de viser des points sensibles, comme les yeux ou les parties génitales, voir de sortir ma lame pour planter purement et simplement. J’ai pas de problème de conscience en règle générale et si je suis dos au mur je ferais tout pour me sortir de cette impasse, c’est pas une question de méchanceté ou de malveillance mais vraiment de ne pouvoir supporter d’être coincée alors à la menace répondra directement l’acte, je suis pas du genre à menacer. Je supporte parfaitement les endroits étroits voir clos, ayant même tendance à m’y mettre à l’aise, mais ceux où il n’y a aucune échappatoire non, surtout pas si l’on m’y contraint ; mais j’y reviendrai en temps voulu. Après ça ne m’est encore jamais arrivé que d’ainsi agir puisque j’ai toujours réussie à m’échapper ou qu’à défaut de sortie physique j’en conservai une intellectuelle même si physiquement elle se résumait généralement à me faire ramener par l’encolure jusqu’à la maison avec un détour potentiel par le commissariat du coin.
    En effet, comme c’est si finement sous-entendu, j’ai tendance à faire des conneries plus grosses que cette moyenne que j’ai dénigrée tout à l’heure. Il y a plein de raisons pour des adolescents de finir au poste de police et si généralement elles se fument ou elles se boivent chez moi elles se rendent. Vous vous souvenez de ma forte tendance à considérer le bien d’autrui comme le mien ? Bah elle s’avère problématique lorsque je décide de ramener le bien d’autrui chez moi. Traduction je suis une voleuse et une pickpocket qui à défaut d’être compulsive ou avide pratique quand même ces activités de façon régulière, la plupart du temps avec les billets verts même s’il m’arrive de m’emparer d’autres choses conformément à ma tendance à l’appropriation suscitée ; pourquoi croyez-vous que j’ai apprit à courir ? Certes, j’aime le déplacement libre et efficace dans tous types d’environnements particulièrement hors des voies de passage préétablies mais le faire de plus en plus vite n’est pas forcément motivé par un amour de la vitesse car l’échappade à un poursuivant c’est pas mal dans le genre motivation ; idéalement il ne faut pas se faire gauler après c’est la théorie et la pratique, comme on dit, et il vaut mieux être préparé à s’échapper lorsqu’on commet un vol. Néanmoins je tiens à préciser dès maintenant que je ne fais pas ça que par jeu et que j’ai une morale quand même : l’une des phrases phare de mon éducation a été « ne fait pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’il te fasse » ainsi je ne pique que des choses qui m’intéressent et qui sont secondaires pour leur propriétaire. Donc, pas de trucs potentiellement affectifs, pas de bijou ou autre (sauf si la personne a l’air de s’en foutre). Tant que je suis en conformité avec cette morale cela ira, ainsi s’il n’est pas question d’un véritable cambriolage que ce soit chez un marchant comme chez un privé même si une fois entrée je n’hésiterai pas à me servir tout en tâchant de garder la mesure. C’est surtout l’argent qui m’intéresse et je vise principalement les portefeuilles parce que le liquide qui s’y trouve est une partie infime et dispensable aux autres qui pourra m’être utile à moi qui, plus que n’avoir d’argent de poche, aide ainsi ma famille niveau pécuniaire ; après je sais me modérer et ne déroberai pas tous l’argent que je trouverai, au-delà d’un certain seuil je m’arrêterai. Je sais, je ferais sans doute mieux de trouver un job, ouais, mais j’ai pas l’âge légal pour travailler et encore moins celui d’aller dans des casinos alors je pratique le recyclage à ma façon, bien consciente qu’on peut bien me prendre ce dont je n’ai rien à foutre pour cette raison-là justement et qu’à part celui que je me suis approprié j’ai jamais d’argent sur moi. Après c’est pas pour ça que je ne les considère pas non plus, les jobs, au contraire même : un portefeuille d’un mec manifestement aisé sera généralement plus rempli que celui d’une personne modeste ou en tout cas la somme sera moins importante pour lui ; l’idée c’est pas de mettre dans la merde des gens comme mes parents mais de faire ce que j’ai dit juste avant. Après le pire c’est les gosses de riche car autant leurs parents ils utilisent parfois que la carte Gold ou le Smartphone pour leurs dépenses, autant eux quant ils sont en balade ils ont toujours de l’argent ne serait-ce que pour frimer. Bon, pour ne pas mentir, je suis aussi parfaitement apte à voler pour me dédommager d’une insulte réelle ou imaginaire et c’est bien là le seul cas où je pourrais me débarrasser du reste du portefeuille sans cas de confiance. Car oui, le reste du portefeuille, les cartes de crédit et compagnie, comme c’est important je tâche de le rendre à son propriétaire et c’est là ce qui me prend le plus de temps et me pose le plus de difficultés à chaque fois parce que si de temps à autre je pousse le vice (et ma chance) à essayer de le faire en personne c’est pas la majeure partie du temps. Le must c’est de voler dans un endroit avec un dépôt pour les objets trouvés, genre un centre commercial, une gare ou un aéroport, mais il y a des systèmes de surveillance donc c’est assez difficile quand on maitrise mal le terrain et quasiment mort si on doit s’enfuir, du coup généralement on a deux cas de figure : si je connais l’adresse de la personne je vais le déposer dans sa boite aux lettres, moyennant la distance, sinon j’essaie celle du commissariat le plus proche en partant du principe que les gens viendront y déposer la plainte pour vol et que leur bien leur sera ainsi restitué moins ma commission ; certes les flics ont mes empreintes du coup mais on n’a rien sans rien et puis je sais pas s’ils ont fait le lien entre la personne qui volait et celle qui ramenait mais j’ai jamais été coincée devant un commissariat en tout cas. Et même s’ils me prenaient, j’aurai l’occasion de prouver que j’ai pas développée ma mauvaise foi pour rien au moins… même si c’est plus stupide d’être bonne perdante avec de la mauvaise foi que l’inverse puisqu’une mauvaise perdante avec de la bonne foi reconnaitra l’être là où moi je passe pour une mauvaise perdante qui ne veut pas l’admettre ; c’est logique, non ? Bon, pour être franche, si je ne vole pas que par jeu c’est tout de même un jeu pour moi. Un jeu où je n’ai pas intérêt de perdre parce que quand je perds je risque me retrouver au commissariat à attendre un responsable légal et même si je déclare haut et fort que je n’ai rien à dire pour ma défense car je n’ai rien à me reprocher, ce qui selon mon raisonnement est le cas donc ce n’est pas de la mauvaise foi, cela m’a déjà valut et me vaudra peut-être encore une grosse et humiliante engueulade avec quelques punitions bien dérisoire vis-vis de la loi. J’estime avoir une bonne capacité à embrouiller les gens du fait que mon éducation a été basée sur la manipulation de concepts philosophiques, éducation acquise pour la simple est bonne raison que j’ai servie de défouloir à une prof’ de philosophie niveau faculté frustrée de n’avoir jamais pu enseigner, et qui m’a permise de développer mon esprit de réflexion à un niveau bien en avance sur les gens de mon âge et ne m’a pas aidé avec le milieu scolaire. Il est peu de choses qui m’hérissent plus le poil que l’apprentissage bête et méchant d’une notion dans l’objectif d’une récitation conne et débile de la part d’un prof et à destination d’élèves qui ne valent pas forcément mieux… alors que pourtant il suffit de me donner un travail un peu libre pour réinvestir une partie de ces notions, même si elles sont généralement retransformées voir anonymisées puisque qu’impliquant la soustraction du pourcentage d’informations qui m’est rentré par une oreille pour ressortir par l’autre, et que j’en trouve d’autre par moi-même. Je suis intelligente et surtout très éveillée car c’est ainsi que l’on m’a éduquée et j’en suis pleinement satisfaite si ça me permet de ne pas finir en moutonne bêlante et mastiquante. A la réflexion ma crise d’adolescence ce sont plus mes enseignants qui la subissent mais j’y reviendrai plus tard.
    Car comme c’est déjà bien sous-entendu mon indépendance et mon autogestion sont pas mal tournées vers mes loisirs, qu’ils soient lucratifs ou pas. La plupart d’entre eux sont liés et complémentaires, découlant de ce qu’on peut appeler mon « mode opératoire » même si je ne suis pas réellement d’accord avec cela : observer une personne jusqu’à être capable de prévoir ses habitudes et d’ainsi pouvoir trouver le bon moment afin de la voler tout en maîtrisant suffisamment bien le terrain pour m’échapper au besoin. Mais histoire de hiérarchiser, commençons par le commencement. Du fait de mon envie de liberté et d’indépendance ainsi que mon appréciation à prendre des chemins qui me sont propres déjà citée précédemment comme « le déplacement libre et efficace dans tous types d’environnements particulièrement hors des voies de passage préétablies » je suis une grande adepte de l’art du déplacement, aussi connu sous le nom de Parkour, même si je le nomme depuis mon enfance DTT. La ville est un immense terrain de jeu et depuis que j’ai six ans je tente d’en faire faire mon terrain de jeu, courant, grimpant et sautant à travers ses rues et ses toits dès que le besoin ou l’envie s’en font sentir. Même si mes débuts ne montaient pas bien hauts et finissaient souvent plus bas que terre c’est la chose que j’ai faite avec le plus d’assiduité de ma vie et aujourd’hui je ne suis pas peu fière du niveau que j’ai atteint. Ça ne m’empêche pas de me viander mais c’est très efficace pour s’échapper et cela rejoint donc mon appréciation pour ma notion personnelle du recyclage. Mon second hobby favori est l’observation : plus qu’être utile à préparer le terrain d’un vol et d’une fuite, regarder les gens est une activité à laquelle je peux consacrer un temps monstrueux. Les humains communiquent beaucoup avec la parole mais ils le font encore plus avec leur corps et ils n’y prêtent que très peu d’attention en moyenne alors que c’est très significatif à défaut de toujours être explicite. Le visage, les gestes, les fringues, tout a un sens inconscient et essayer de décrypter cela peut me maintenir captivée durant des heures. Observer une foule, trouver une personne qui semble plus intéressante que les autres et l’observer elle, la suivre et la comprendre, l’espionner somme toute et lorsqu’on s’en lasse, en trouver une autre ; un peu comme avec les jouets quoi, on joue jusqu’à ce qu’un en ait marre. Il y a des personnes que j’ai suivies des longtemps comme ça, le record doit être sur une semaine entière, et j’ai même un petit carnet de Stalker pour pas oublier ce que j’ai apprit. Et le troisième est celui que servent les deux autres et même s’il est arrivé le plus tard et qui combine mon appréciation de l’adresse et de l’agilité à une façon à satisfaire mon appropriation, j’ai nommé le vol à la tire. Comme dit précédemment ce n’est pas par avidité ou compulsion que je vole mais plutôt par jeu d’habilité et forme de partage, je ne volerai jamais quelque chose par principe ou gratuitement ; je renvois à ma morale pour plus de détail. Niveau des gouts et des couleurs, mon animal préféré est le chat, sans surprise, ma couleur le gris-marron, assez logique, ma boisson le lait, sans commentaire, mon plat le sandwich américain et mes musiques le rap et le jazz même si je ne suis pas fermée aux autres genres. J’aime la chaleur et le confort, à défaut d’être douillette je sais apprécier le douillet, et non je ne m’éclate pas avec les pelotes de laine même si les balles rebondissantes ont un effet antistress sur moi, jusqu’à ce que je casse accidentellement quelque chose tout du moins. J’apprécie l’humour même si je sais le mien assez particulier mais tant qu’il fait sourire ou rire, ça va, et puisqu’il est lié à ma philosophie de vie j’y reviendrais après cependant je pense que je suis plus qu’apte à rire aux humours des autres ; c’est sans doute le moyen le plus facile de m’apprivoiser. Le premier qui me sort « femme qui rit à moitié dans ton lit » je le snobe jusqu’à sa mort justement parce que c’est un petit peu vrai ; enfin, disons que draguer sans humour c’est bien plus compliqué après n’étant pas une spécialiste je laisse ça à ceux dont c’est l’occupation, vous aurez comprit ce qu’il en est pour moi. Niveau drague, c’est pas que j’aime pas mais c’est que je sais pas faire et comme de toute façon je n’en suis pas encore à me pencher sur ma sexualité je ne veux pas en entendre parler.
    Pourquoi ? Et bien parce que considérant que mon adolescence ne se presse pas et que mes règles ont commencé à mes 15 ans c’est vraiment pas une partie de plaisir à ce niveau là. Moins j’ai de nouvelles, mieux je me porte, malheureusement j’ai régulièrement des nouvelles et je n’en déprécie que plus. Après il n’y a pas que cela que je déprécie, j’ai déjà évoqué le Système Scolaire. Je n’irai pas jusqu’à les comparer aux SS puisque comme toute personne de ma génération je ne me figure pas réellement ce qu’ont pu être les horreurs perpétrées au siècle dernier mais je n’ai pas tendance à oublier ce qui s’y est passé pour autant cependant le fonctionnement scolaire me rebute ouvertement alors même que je ne suis qu’en High School ; on dit que c’est là que ça commence à devenir intéressant mais moi ça fait longtemps que ça ne m’intéresse plus. Du coup j’ai des cours à la carte : selon le professeur et la matière je suis attentive ou absente que ce soit mentalement ou physiquement, genre le sport on m’y voit quasi-toujours alors que ça fait un sacré moment que j’ai pas mit les pieds en histoire-géographie. Après, il faut aussi considérer mes horaires légèrement décalés vis-à-vis de la moyenne puisqu’il me faut en moyenne dix heures de sommeil par jour et que du fait que je me couche vers les minuit-deux heures du matin forcément que même quand mes parents réussissent à me faire gicler du lit avant de partir afin que je sois assidue je ressemble aussi bien physiquement que mentalement à un zombie jusqu’aux midis environs. Mais pas de panique, s’ils gagnent souvent à ce jeu-là il y a aussi des matins où je m’en sors et il suffit que je m’auto-signe un justificatif d’absence pour que ça soit bon, même si mes profs ne sont pas cons et ont rapidement comprit que pour qu’il y ait panne de réveil il faut en premier lieu que réveil il y ait pour tomber en panne. Il faut me comprendre aussi, premièrement le sommeil c’est hyper-important à l’adolescence, secondement c’est pas ma faute si pour certaines matières wikipédia est plus complet que les cours et troisièmement ces heures n’existent même pas dans ma réalité donc c’est déjà bien d’essayer d’en tenir compte ! Et puis, bon, comme ils disent j’essaie de « sauver les meubles sans risquer une hernie en attendant le déménagement » donc tout le monde est d’accord même si le déménagement risque de pas arriver avant quelques années de prévue car malgré tous les commentaires du genre qui fleurissent sur mes bulletins ma mère aimerait que je fasse des études et comme je me vois pas devenir pompons girl pour décrocher une bourse pour l’université… passons. Pour moi l’école ça sert théoriquement mais vu la vie qu’on a c’est une perspective plus qu’hypothétique. Ouais, il y a des métiers qui m’intéressent comme le journalisme mais c’est pas accessible par l’école parce que les études supérieures ne sont pas accessibles tant par mes notes que par notre situation financière. Ensuite je déteste la pluie et la neige, ça mouille ou caille et rend le terrain glissant donc forcément… c’est suffisant pour me faire me réfugier en cours afin d’être distraite un minimum. J’ai du mal à supporter la misère aussi, puisqu’à trainer dans les rues c’est l’une des choses qui m’est devenue familière et il est récurrent que je donne mon surplus de prise à un ou deux SDF avec lesquels j’ai déjà sympathisés ; les SDF qui peuvent être de très bonnes aides en cas de problème d’ailleurs, il n’y a pas plus solidaires qu’eux. Enfin, pour en venir à mes peurs et mes phobies, autant les petites bestioles et phobies courantes n’ont pas la moindre emprise sur moi, elles ne sont pas plus ragoutantes mais ça ne va pas beaucoup plus loin, autant le fait de voir un feu me fera paniquer et démontrer toute l’anxiété liée à une phobie clinique. La simple anticipation de l’apparition d’une flamme peut me tétaniser à dire vrai, voir me faire faire une crise d’angoisse ; on parle néanmoins de véritables flammes, à la télé et autres cigarettes allumées ça me met juste mal à l’aise. Je dois avouer que dans mes cauchemars, cela ce combine généralement avec cet emprisonnement qui m’effraie au plus haut point. Que ce soit physiquement ou mentalement, la sensation de privation de liberté, de ne plus pouvoir être indépendante et agir, d’être complètement bloquée sans échappatoire… ça me fait réagir très mal. Je ne pense pas exagérer quand je dis que je serais dangereuse si acculée et menacée car je serais prête à tout, même au déraisonnable, pour m’échapper. Les espaces exigu ou clos ne me dérangent pas, je peux même m’y mettre à l’aise, mais ne pas être maitresse de moi-même ou n’avoir le choix d’en sortir c’est tout simplement pas possible. Après ça peut paraitre étrange mais si j’ai déjà fait le rapprochement entre mes plus grandes peurs et la prison qui me pend au nez je ne crains pas du tout cette dernière, sans doute par ignorance ou peut-être parce que je m’en fais une idée moins négative de ce qu’elle est. Nan sérieusement, j’ai déjà envisagée de finir en prison si j’arrivais rien à faire de ma vie, c’est toujours mieux que l’hôpital psychiatrique, mais à chaque fois que j’y pense je me demande si c’est de la naïveté ou de l’inconscience.
    Je suis bizarre, je sais et ça ne me dérange pas car je pense que c’est par la différence avec la norme qu’on se rend aimable et attachant. Du coup je ne fais rien pour changer cette philosophie de vie plutôt anticonformiste qui est la mienne et que j’ai nommée le « pragmatisme humoristique ». Le monde c’est de la merde, on arrête pas de nous le répéter pour peu qu’on le constate pas tout seul, la société est mauvaise et sur le déclin, les choses empirent et personne ne peut rien y faire… ok. Personnellement je pense que ça a été la merde à toutes les époques et dans tous les pays ainsi je ne m’alarme pas plus que cela puisqu’après tout le monde il est toujours là, et nous dessus pour continuer à foutre la merde et à s’en plaindre. Mon humour vient juste du fait qu’il vaut mieux en rire qu’en pleurer, je fais des commentaires sur la réalité et mon vécu tout en gardant un point de vu un peu naïf et parfois sarcastique ; c’est un mécanisme de défense proche du déni, je pense. J’observe les choses et suis, sur certain point, très mature pour mon âge ainsi j’ai considéré l’environnement qui est le mien et ce que je pouvais faire pour l’améliorer. J’observe la réalité et mon environnement, je m’en imprègne et je trace mon chemin à travers en tâchant de ne pas être ni trop optimiste ni pessimiste. Chacun est abonné à quelque chose pour essayer de continuer sa route et dans mon cas c’est le système D ; il a fait ses preuves je pense donc pas besoin d’en changer d’autant que c’est sans doute le plus adaptable de tous. Je fais comme je peux avec ce que j’ai, tant mieux si ça marche et si ça marche pas il faudra que je retombe sur mes pattes et tente de trouver autre chose, c’est pas plus compliqué que cela. A trop réfléchir on se complique trop et il est plus facile d’être heureux dans la simplicité ; les imbéciles heureux, ça vient de là alors comme on ne peut pas tout avoir dans la vie je prends le « heureux » et je laisse le reste à ceux qui le sont suffisamment pour le prendre. La vie est injuste mais c’est comme ça, c’est pas l’Homme qui a inventée l’injustice puisque même devant la mort nous ne sommes pas égaux. L’illustration parfaite de cela est la mutation, je pense. Les mutants sont-ils humains ? Et si oui sont-ils humains avant d’être mutant ou vice-versa ? Il n’y a pas plus inégalitaire que le mutant, que ce soit par rapport à l’homme ou aux autres mutants. Il y en a qui peuvent soulever des montagnes et d’autres qui semblent justes sortis d’un jeu éducatif, il y en a qui peuvent embrasser le ciel de New York et d’autres qui se liquéfient littéralement. On parle de « la Mutation » comme on parle de « l’Homme », on réduit ça à une norme qui nous arrange bien alors qu’au final tout est différent sans quoi il n’y aurait pas d’inégalité. Pour une personne observatrice comme moi, les mutants ont quelque chose de plus fascinant que les autres en tant qu’objet parce qu’en définitive en tant que personne il n’y a pas tellement de différence : ce sont des gens. Des gens qui peuvent être plus dangereux, plus inquiétants, plus monstrueux que les autres mais ils n’en ont pas le monopole et la possibilité n’est pas une assurance ; on les stigmatise car ils sont différents non parce qu’ils peuvent représenter tout un tas de problèmes puisqu’en définitive je pense pas que ce soit la majorité d’entre eux qui les poserait ces problèmes. Je comprends les réactions des gens à leur encontre puisqu’après tout si je ne me méfie pas plus des mutants que des étrangers c’est parce que je me méfie déjà beaucoup de ceux-ci, donc ça compense. Mais il y a une différence entre se méfier et craindre, entre craindre et vouloir du mal, entre vouloir du mal et le faire. Il y a toujours eu des gens pour remplir toutes les catégories ainsi c’est moins une question de quoi que de comment : comment les mutants seront-ils intégrés et traités dans la société ?
    Et pour l’intégration et le traitement il suffit de voir les bordels consécutifs que ça fait depuis des années : c’est pire qu’avec les Noirs, sans doute parce que les Mutants ont de la ressource niveau réplique. Je les ai toujours regardées aux informations leurs « aventures », que ce soit l’Incendie de Mutant Town, la Rixe du Met, l’Yggdrasil, l’attentat à San Francisco ou leurs dernières inventions comme le Speed X ou l’attentat de Bleecker Street et sur l’instant, ça m’a fait les mêmes effets que la révolution syrienne & Co ou encore que des flics butent gratis des Noirs dans certaines villes. C’est sur que moralement c’est mal mais après je suis pas tellement touchée donc pas réellement concernée non plus. Mais pourtant des efforts sont fait pour que ça se passe bien : le Bureau des Affaires Mutantes est un début de réponse et un début de bonne réponse. Considérant le nombre d’états fédérés  aux USA laisser chacun se débrouiller avec les mutants foutrait juste le bordel donc un organe fédéral est la bonne réponse ; ça marche déjà pour le FBI ou l’USMS. Ça vous semblera sans doute bizarre de ma part, auquel cas je vous renvoie à la première phrase de ma philosophie, mais je suis plutôt pour les flics et la sécurité. Certes, le fait que je n’ai jamais rien prit pour comme à cause de mes délits et ait un père chez les bleus et récemment acquise la protection des témoins ne m’aide pas à être objective néanmoins je pense pas qu’on me donne tord en disant que l’ouverture d’une organisation employant ouvertement les mutants et étant chargée de les arrêter comme de les protéger soit une mauvaise chose. Tant qu’ils ne tournent pas au vinaigre ça devrait plutôt faire un bon vin, après c’est pas pour autant que j’ai l’envie de me retrouver entre leurs pattes. Les commissariats de quartier c’est pittoresque,  leur île fortifiée beaucoup moins. Dans tous les cas, le BAM me semble suivre l’idéal de cohabitation pacifique de Charles Xavier, qui lui a donné son nom d’ailleurs parce que mine de rien on est tous un peu territorialistes sur les bords ; et comme une fois les bords sécurisés on ne peut plus atteindre le milieu, tout est bon… Mais du coup, je pense que c’est la plus sage comme idéologie, la CP : adaptation progressive et intégration de tout le monde, Mr Xavier est une sorte de Martin Luther King moderne même je lui souhaite pas de connaitre la même fin. Suis-je pour (la CP, pas la fin) ? Disons que comme je ne cherche pas spécialement à m’intégrer moi-même ni ne fait de discrimination à priori je ne me sens pas concernée et regarde cela de loin sans tellement y croire. Les X-Men me semblent également suivre le principe de la cohabitation mais ils ont loupées les étapes pacifiques et intégrations ; sont-ce des héros ? A bien des égards oui même s’il faudrait leur poser la question à eux. Sont-ce des terroristes ? Non, même s’ils enfreignent les lois ils le font pour le bien commun non pour leurs propres objectifs. Qu’est-ce que je ferais si j’en rencontrerai un ? Bah… j’hésite entre appliquer la technique de survie habituelle et l’immense envie de l’observer un moment mais à mon avis si j’essaie le second je vais rapidement avoir besoin de la première. Et puis selon toute probabilité si j’en vois un c’est que c’est bien la merde alors j’aurai sans doute mieux à faire que de m’occuper de lui ; après tout, New York est l’une des rares villes au monde où une équipe semble avoir une base juste pour pouvoir y intervenir rapidement. Bon je crois que c’est le cas à Chicago aussi, à moins que ce soit la même équipe qui fait le déplacement, puis de toute façon comme ils interviennent par binôme ou trinôme on a vite fait de la supposer la base… Niveau terroriste par contre, on a la Confrérie des Mutants : des vrais, des durs, capables de te faire sauter un pont avec le maire dessus ou un quartier en téléportant des bâtiments et saignant des flics ainsi que d’utiliser les haricots de Jack pour un attentat écologique… Dans l’idéologie, ils ne détestent pas les humains mais ils veulent une nouvelle société  je crois, un peu comme les français durant WWII, dans les faits ils tapent sur tout le monde, humain ou mutant ils s’en foutent. Autant je pourrais comprendre leur idéologie voir même serait prête à y adhérer autant si je croise un Confrériste j’essaie même pas de l’observer ; si je veux voir la tête des plus célèbres il me suffit d’aller sur le site des personnalités les plus recherchées. En plus y’a une chance sur deux pour qu’il soit antihumain et capable de me tuer juste pour ça. Nan, franchement, je pense que c’est plus facile (en tant qu’humain) de discuter avec Magneto et ses acolytes qu’ont rédigé le texte qu’avec leurs sous-fifres qu’en ont rien à foutre ; en fait, c’est peut-être à ça que ça sert le bourrage de crâne comme on fait à l’école. Après il faut pas trop en faire non plus sinon on tombe à l’autre bout du spectre chez les Purificateurs. Ces mecs ont fait moins de dégâts que la Confrérie, certes, mais ils ont réussi à faire pire que le Ku Klux Klan en dégommant pas seulement ceux qu’ils voulaient tuer mais également tout ceux qui étaient sur leur chemin ; en gros, c’est les pires après les Confréristes puisque même s’ils sont en croisade contre « l’autre race » eux n’ont pas promit de protéger la leur même si ça la fout mal pour des croisés de Dieu. Je crois que j’ai fait le tour des groupes que je connais, après l’idée d’une école spécialisée pour mutants et leur enseignant l’Idéal Xavier je dirais pourquoi pas même si je ne me sentirais pas réellement concernée non plus ; sur le principe ça peut être bien si elle s’inspire du BAM et place humains et mutants à égalité, si c’est juste un sanctuaire pour mutants et que les humains en sont exclus c’est pas tellement différent que ce que la Confrérie doit vouloir faire en fait et c’est surtout bien hypocrite niveau idéal. En tout cas je serais bien curieuse de voir la tête que ça aurait.
    Maintenant, au niveau de mon rapport à la mutation et aux mutants : la mutation accroit de beaucoup la différence d’un individu à l’autre et en bonne individualiste je garde mon jugement pour chacun d’entre eux néanmoins au niveau de la mutation même… du point de vue d’une humaine d’un mètre cinquante, c’est quelque chose de fascinant, d’effrayant, d’enviable et de détestable. Je m’explique : comme je l’ai déjà dit le Gène X rajoute au mutant en tant qu’objet un intérêt dans sa nouveauté probablement inédite et cette différence comme les capacités voir les « pouvoirs » qui en résultent, même si je ne suis pas sure que le terme soit très approprié puisque la notion de pouvoir tend à distancier celui qui le possède de la masse qui ne le possède pas et donc à hiérarchiser le tout, néanmoins je ne pense pas que cela impacte la valeur de la personne. Je n’ai cependant pas rencontrés assez de mutants car même s’ils composent environ un dixième de la population selon les statistiques officielles, New York City reste la ville la plus dangereuse pour les humains vu la recrudescence des agressions antihumaines ; de ce que j’ai ouï-dire y’a un tas de composte qui les démembre et une ado qui les empale ! Mais que fait le BAM ? Ils sont pas au courant que la ninja de chez les boy-scouts est partie en vacation ? Comme vous l’aurez comprit, mon effroi des mutants vient plus des actions antihumaines que certains d’entre eux ont commises que de leur mutation même car si on parle souvent de passage à tabac de mutants on oublie que ces derniers rendent bien la pareille et généralement ils sont plus mortels que quelques connards ivres avec un poing américain. Après je ne doute pas qu’il doit y en avoir un bon paquet qui sont autant effrayés que moi de tout cela tout autant qu’une grande partie des mutations doivent être suffisamment dégoutantes ou horrifiques pour me filer des frissons voir la gerbe mais on s’y habitue à ça et puis c’est pas leur faute. Au niveau de l’envie, on en tient aussi à cette idée de capacités mutantes et de superpouvoirs ; qui n’a jamais rêvé d’en avoir ?  Personnellement, j’envie un petit peu les mutants même si je crains que chez certain ce soient leurs capacités qui définissent l’entièreté de leur être. Qu’une mutation influence la psychologie, pourquoi pas, mais qu’on réduite une personne à sa mutation c’est la limiter à un objet qui lui donne quelque chose en plus que d’autres objets, je suis formelle là-dessus. De ce que je sais, la mutation apparait majoritairement à l’adolescence, du coup peut-être est-il possible que je finisse par en manifester une mais en tout cas je n’ai pour l’heure aucun pouvoir même si une chance insolente ; je pense que je serais contente si elle se transformait en un truc genre altération des probabilités mais si l’on devait par la suite me résumer à cette simple capacité parapsychique je préfère rester comme je suis. Je n’ai pas besoin d’une capacité particulière pour exister et même si elle pourrait être un plus je ne veux pas qu’elle soit un tout. C’est à ce niveau-là que je pense que la mutation est détestable, lorsqu’elle en vient à résumer l’individu jusqu’à ce qu’il ne soit plus une personne mais une capacité, un outil. Chez les gens normaux c’est courant, c’est un peu là-dessus que fonctionne les célébrités je pense mais on n’a pas envie de connaitre une célébrité juste qu’elle soit conforme à l’image qu’on a d’elle et à l’idéal qu’on lui applique. Pour un mutant, c’est en faire… un mutant, dénué de ce qu’il a d’humain, de personnel et d’attachant ; et là, pour le coup, il y en a forcément qui valent mieux que d’autres puisqu’ils sont plus puissants. Après je suppose qu’il y en a qui se complaise dans cette sensation et que peu d’entre eux en sont conscients car la « normalité » est une chose qu’ils ont oubliée depuis l’apparition de leur mutation. C’est surement en cela qu’un point de vue non-mutant a le plus d’intérêt.
    Bon et bien je crois qu’on a fait le tour rapide de tout ce qui se passe dans ma caboche. Sans doute que pas mal des informations se trouveront contredites plus tard que ce soit due à ma mauvaise analyse de moi-même ou aux changements psychologiques que m’apporteront mes rencontre mais je pense avoir suffisamment décrite la base pour pouvoir passer à la suite, non ?
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Lucy "Lucky" Prissy
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MessageSujet: Re: Lucy Prissy, alias Lucky [TERMINEE]   Lucy Prissy, alias Lucky [TERMINEE] Icon_minitimeJeu 18 Déc - 14:03

Histoire :

  • Talents Particuliers :
    Mes talents et compétences ? Comme on peut s’en douter de la part d’une personne dénuée de mutation j’ai quelques autres tours dans mon sac histoire de contrebalancer ; pas de quoi rivaliser avec les gens qui ont les deux mais chacun son niveau. La plupart de mes talents ont déjà été évoqués et en premier lieu donc, le plus impressionnant au passage, ma condition physique. J’ai une agilité hors du commun, acquise par des années d’un entrainement  quotidien au Parkour et au vol à la tire.
    Dans le premier cas, je me démerde plus que bien que ce soit à la course, au saut, à l’escalade, au déplacement en équilibre, à la quadrupédie, etc. et j’irai même jusqu’à dire qu’avec un entrainement poussé et réfléchit je pourrais participer à des championnats professionnels en athlétisme et en gymnastique… pas à gagner mais rien que participer c’est déjà pas mal. Bon, un professionnel me dirait sans doute que je rêve un peu mais à cœur vaillant rien d’impossible et puis le professionnel n’aurait qu’à m’entrainer s’il n’est pas content, il a toute la discipline et la rigueur qu’il me manque. Après comme de toute façon ce qui m’intéresse c’est pas de battre des records mais de réussir à me tirer, on est bon dans tous les cas. On va pas se mentir, si vous me parlez de situation dangereuse et autres compétences martiales je vous réponds la fuite ; et niveau fuite le Parkour reste, à mon sens, le summum pour s’échapper au mieux. Très peu de personnes peuvent réussir à me rattraper une fois lancée non seulement parce que je cours vite, mais ça je ne doute pas que beaucoup de monde le fasse encore mieux, mais surtout parce que tout ce qui est sensément un obstacle est transformé en prise ou en tremplin et que je quitte très rapidement le plancher des vaches pour escalader les bâtiments voir en changer par le saut donc même avec un bon entrainement, style militaire, y’a peu de chance de me rattraper. Après quant je me fais attraper physiquement généralement c’est fini car, une fois choppée, mes 45kg ils ont l’air fins… Si je venais à être acculée et obligée de me battre, je devrais pouvoir me débrouiller avec une personne ni entrainée ni armée, voir résister à une personne entrainée avec beaucoup de chance, mais si on inclut une arme, la mienne devrait me permettre d’en finir plus « facilement » avec un adversaire voir de réchapper à 2-3 et celle d’un adversaire me ferait lever les mains. Je suis pas suicidaire, c’est pour ça que je fuis.
    Mais le must reste quant j’ai pas à le faire parce que j’ai été suffisamment habile pour faire les poches sans me faire repérer ; suis-je une voleuse de haut vol ? Bah considérant que je tente pas de cambrioler des gens et que le moindre système d’alarme me grillerait je pense pas, non, mais au niveau du vol à la tire le commun n’y voit que du feu ; d’un autre côté vue l’attention qu’il porte à son environnement c’est assez logique. Je suppose que les personnes avec suffisamment d’attention ou de sensibilité physique ne devraient pas avoir trop de mal à me repérer mais j’ai tendance à les éviter, l’américain moyen n’ayant aucune chance de m’avoir me va. De plus mon lieu d’exercice reste la rue donc si vous me mettez devant une porte je risque de gratter un moment ; j’essaie d’apprendre à crocheter les trucs mais en toute franchisse l’entreprise est rarement fructueuse si j’ai pas la bonne clé. Donc je me limiterai à ce que je sais faire et continuerai de m’y améliorer.
    Niveau amélioration je tâche de le faire également en discrétion, dissimulation et affilié ; de norme je ne fais pas beaucoup de bruits comparée à la moyenne et j’aime à croire que lorsque je cherche à me déplacer silencieusement il faut être sacrément vigilant pour me percevoir. Tromper une sentinelle entrainée ? Ouef, avec de la chance et un bon environnement je peux sinon… tant pis. Tromper un vigil, ça passe déjà mieux ; je place la différence en niveau de l’entrainement, le vigil surveille avec attention mais sans entrainement particulier. Ne pas me faire capter par l’américain moyen, c’est la norme ; il ne regarde pas réellement ses semblables alors en remarquer une qui cherche à pas être vue… et dont la tête atteint pas les épaules de la moyenne nationale… vous aurez comprit que dans une foule je suis bien cachée à défaut d’être invisible. Bon, c’est chiant aussi pour Stalker mais je me débrouille.
    Hors donc l’observation ça me passionne et ça me connait, du coup. Généralement il faut que je me pose ou me perche à un endroit pour avoir un bon point de vu mais ensuite c’est comme sur des roulettes. J’ai une bonne vue, j’irai même jusqu’à dire que j’ai de bon sens à défaut du bon sens mais je ne suis pas sure que cela veuille dire grand-chose ; on résumera au fait que je sais voir, écouter, sentir, toucher et c’est tout. Avoir conscience de son environnement pour l’observation, et même le vol à la tire, c’est la base. Une fois qu’on a repérés les détails il faut savoir les comprendre aussi et si je suis pas plus académique là-dessus que sur le reste j’ai volés quelques lectures pour confirmer les suppositions faites par mes propres réflexions et observations sur les langages corporels et para-verbaux des autres comme du mien. Je ne vous dirais pas si quelqu’un ment ou dit la vérité simplement en le regardant mais je pourrais former des hypothèses sur lui à partir de sa gestuelle, de son habillement et de son expression globale moyennant un temps pour les faire. J’aime à croire qu’elles sont vraies la plupart du temps mais vu qu’il s’agit généralement de lui faire les poches par la suite je prends pas vraiment le temps de demander confirmation.
    Ensuite, j’ai pas mal parlée de mon intelligence et il est temps d’approfondir le sujet. Plus intelligente que la moyenne, j’espère bien, mais dans une forme d’intelligence bien plus pratique que théorique : beaucoup de mal à apprendre par cœur quelque chose pour le restituer comme tel mais en revanche réinvestir des notions et penser par moi-même ça coule tout seul. Pour grossir le trait, disons que je suis pas forcément hyper intelligente mais très maline, pas surdouée mais douée tout de même.
    Ma mémoire fonctionne sur le même principe, il n’est pas question de retenir les choses par concentration comme peuvent le faire les personnes dotés de mémoire eidétique ou par visualisation grâce à l’art de la mémoire mais l’association d’idée me permet de disposer d’une mémoire aussi performante que sélective. Du coup niveau connaissance… c’est pas là-dedans que je brillerai le plus. J’ai le tronc commun de culture générale apporté par l’école, surement, plus une petite cultivation personnelle mais ça ne vole pas super-haut non plus.
    Enfin, j’ai gardé le meilleur pour la fin même s’il a déjà été évoqué lui-aussi auparavant. Je suis chanceuse, très chanceuse, bien plus que la moyenne. Je ne vois pas réellement comment quantifier le facteur chance mais pour donner un ordre d’idée si l’on part du principe qu’en jouant à pile ou face on a une chance sur deux de gagner je me situerai personnellement à trois chances sur quatre. Ça reste très théorique mais disons qu’il a tendance à arriver pas mal de tour de fortune quant j’en ai besoin et quoi que je fasse, genre la personne qui s’apprête à éternuer alors que je lui fais les poches ou encore rater le métro le dernier lundi de septembre.

  • Possessions :
    Alors, niveau possession, ça va être vite vu. Mes parents sont pas riches et je pense que les 50.000$ ils les ont pas souvent eus sur le compte en banque, ça peut vous paraitre beaucoup mais je crois que la première année à l’université public de NY c’est grosso-modo ce prix-là. Pas étonnant que les étudiants commencent à travaillé avec déjà de lourdes dettes à rembourser. Désormais que le gouvernement fourni une aide on devrait avoir un appartement correct dans un immeuble résidentiel à Manhattan ; je dirais bien un F3 mais vu que l’un a un agent de l’USMS avec nous, ça sera plus probablement un F4. On n’a pas connu grand-chose de toute façon du coup ça risque de paraitre grand. Après, les salaires de mes parents ne sont pas des plus élevés ; ma mère est généralement dans des petits boulots mal payés et mon père est le flic de base, celui qui fait les patrouilles et obéit à ceux qu’on voit dans les films et les séries, en somme. Il a néanmoins un uniforme.
    Ce qui me faire penser que concernant mes fringues, j’ai déjà définie ma tenue régulière et pour l’être elle l’est : si je n’ai qu’un seul exemplaire de mon blouson, de mes mitaines et de mes chaussures (les deux premiers étant au passage du cuir artificiel et non du vrai) j’ai trois survêtements tous en un état de dégradation avancé et tout autant de sweet-shirt, deux paires de jambières souples, une dizaine de t-shirt et de jeux de sous-vêtements, brassières, boxer et culottes principalement même si j’ai quelques soutien-gorge, malgré le fait qu’ils assurent moins de maintient. J’ai quelques autres trucs, même s’ils voient rarement le soleil, genre un ou deux jeans et deux-trois sous-pulls, ainsi qu’une chemise rose offerte mais qui est trop grande.
    D’ailleurs, niveau objets personnels, ils se divisent entre les cadeaux faits par les autres et ceux que je me suis faite toute seule. Le « Carnet de la Stalkeuse », c’est mon journal intime acheté par mes parents quant j’étais gosse, j’ai un couteau cran d’arrêt donné par mon père pour l’entrée dans l’adolescence parce que ma mère avait parlé de « protection » (pas sure qu’ils se soient comprit sur ce coup) ainsi qu’un collier tour de cou offert dans une braderie. Mes appropriations se font principalement sur les objets que dont je peux avoir besoin en plusieurs exemplaires, comme les balles rebondissantes et surtout mes bracelets cloutés ; peut-être peut-on considérer l’argent que je ramène à ce nombre sachant que j’essaie de faire une cinquantaine de dollars à chaque « sortie recyclage » même si je fais mon possible pour que ce ne soit pas prit comme objet personnel et pour que le transfert passe inaperçu. Enfin pour les lunettes de soudage… je pense les avoir eues dans un garage mais offertes ou volées, je ne peux témoigner.

  • Biographie :
    18 Juillet 2008
    Cher Journal,
    Puisque c’est la première page, il faut faire les présentations. Mais d’abord je tiens à dire que je ne voulais pas de toi et que mes parents t’ont acheté pour que je trouve d’autres choses à faire que grimper partout. C’est comme ça qu’ils appellent ma manière de me déplacer alors qu’en fait je fais plutôt du tout-terrain et ça me passionne. J’ai commencé le 15 Juin 2005, je me souviens bien parce que c’est la première fois que l’école a appelés mes parents parce que j’avais faite une bêtise ; je ne suis pas d’accord sur le fait que ce soit une bêtise même si en effet je me fais régulièrement des bobos à le faire. Mais commençons par le début.

    Mon nom est Lucy car mes parents voulaient faire de moi leur lumière, on ne surnomme Lucky parce que plus jeune j’avais des problèmes d’élocution et que je n’arrivais pas à prononcer mon nom correctement, j’ai 9 ans puisque je suis née le 5 Mai 1999, j’habite à Chicago puisque Papa et Maman ont quittée la Nouvelle-Orléans après ma naissance. Papa s’appelle James, on le surnomme Jimmy et il est policier parce il aime aider et protéger les gens. Maman s’appelle Rose, parce qu’elle a des origines française, on la surnomme Rosy parce que si y’a pas de « Y » chez les Prissy ce n’est pas drôle et elle est plein de chose du fait qu’elle a fait plein de travaux. Je te ferai de petites fiches si tu veux pour ne pas oublier, j’ai vu des collègues à Papa en faire à son travail une fois. Maman elle ne fait pas des trucs du genre pour son travail ou autre, de toute façon elle ne le garde jamais très longtemps. Papa dit que c’est parce qu’elle a trop fait d’études, lui il s’est arrêté au code de la route et c’est suffisant pour faire la circulation et patrouiller alors que elle, elle a fait plein d’année dans la philosophie mais jamais trouvé à bosser dedans. Du coup elle s’en sert pour éduquer de ce que j’ai comprit, de toute façon étudier et éduquer c’est presque pareil. Elle dit que c’est important que je développe un esprit critique et que je réfléchisse par moi-même, ça sert à ça la philosophie. C’est pour ça que y’a que les grands qui en font et comme je suis une grande j’en fais aussi. Mais ça pose problème à l’école, parce que c’est le boulot des formateurs de formater leurs élèves donc ils n’aiment pas quant je questionne tout ce qu’ils disent. Ils ont qu’à argumenter, en philosophie on a raison quant on argumente donc s’ils ne peuvent pas argumenter c’est qu’ils ont tord. D’ailleurs c’est pour ça que Maman a raison quant elle dit que je ne dois pas continuer à grimper partout et à la place te raconter ma vie, parce qu’elle argumente mieux que moi même quand je me roule par terre. Mais je trouve que Papa a plus raison quand il dit que je suis comme Maman et que m’interdire c’est juste bon à ce que je fasse en cachette. Je n’ai pas l’intention d’arrêter.

    Ce n’est pas des bêtises et si au début on pouvait compter le nombre d’essais grâce à mes bobos maintenant je m’en fais quasi-plus. Ce n’est pas des bêtises, c’est du DTT : Déplacement  Tout Terrain. A l’école les autres ils grimpent sur la barrière pour s’assoir dessus, moi c’est sur la barrière puis l’arbre puis la fenêtre et je m’accroupie dessus, en plus quand on doit rentrer j’ai juste à me retourner et op je suis dans la classe. C’est juste un autre chemin et il est plus court et moins clos que les escaliers, même si les escaliers tu peux raccourcir le temps en grimpant par-dessus la rambarde pour arriver sur celui d’en face plus rapidement mais faut pas que y’ai du monde en face. Les autres ils ne savent pas faire ça et j’aime bien les regarder d’en haut, puis généralement ils sont contents quant je le fais et ils m’encouragent. C’est à cause de ça que je me suis faite chopper la première fois d’ailleurs car ce n’est pas discret les encouragements des copains du Premier Grade. Le problème c’est les adultes, ils sont jaloux. Au début, ils m’ont grondée comme quoi c’était dangereux mais comme de toute façon j’allais continuer ils ont essayé de me cadrer, l’intervenant de sport il m’a données les bases d’escalade à condition que j’attende le sport pour m’exercer mais attendre ce n’est pas mon truc et les bases, c’est basique du coup je me suis améliorée par moi-même et pas limitée à l’escalade comme ils le voulaient. Aller de plus en plus vite, de plus en plus haut et sur de plus en plus de trucs c’est ça qu’est bon, sauf que maintenant Papa et Mana veulent me canaliser autrement. L’école m’a interdit de le faire depuis que je suis montée sur la voiture du directeur en courant, ce qui m’a valut une écorchure sur tout le bras d’ailleurs parce que l’alarme m’a surprise du coup je me suis viandée. Enfin, même si je peux plus le faire à l’école sans qu’on me punisse en appelant mes parents, y’a plein d’endroits pour le faire sur le chemin du retour et en ce moment c’est les vacances et comme on part jamais pour les vacances ça laisse plein de temps. On a pas les sous pour faire des voyages comme les copains ni de famille à aller voir donc on reste, puis de toute façon Papa a pas souvent des vacances et lorsque Maman est au chômage donc ce n’est pas des vacances non plus. Ils me laissent pas mal me balader dans Chicago, j’ai juste pas le droit de sortir du secteur communautaire sans être accompagnée parce que je suis trop petite, ce qui est faux la preuve je fais de la philosophie ! Oui, cette phrase revient souvent mais Maman dit que ce n’est pas un argument recevable. Et distinguer les arguments recevables des irrecevables c’est le boulot des juges hors j’en suis pas donc elle a raison et j’ai tord. En tout cas je connais par cœur le quartier.

    Voilà pour la première page, je pense que je t’ai bien parlé de la chose, les copains je t’en parlerai une autre fois mais au moins je suis présentée.

    ***
    13 Août 2008
    Cher Journal,
    Ça y est, j’ai comprise l’expression emplâtrée. Je me le suis faite l’autre jour et du coup je suis consignée à la maison. Ce n’est pas à cause du mur d’escalade, lui il est de plus en plus facile et je le termine de plus en plus vite, par contre j’arrive toujours pas à descendre de l’appartement sans prendre le moindre escalier. J’en suis pas encore à sauter trop loin ou à prendre trop de risques mais ça viendra, il faut juste que je devienne plus rapide. Et moins prudente, la prudence ça fait hésiter et si t’hésite avant un saut c’est fini. Mais du coup le seul chemin que je vois pour descendre il se termine au bout de la rue et la gouttière elle ne m’inspirait pas confiance. Hier, j’ai essayé et voilà : emplâtrée. Selon le docteur, j’ai eue beaucoup de chance de seulement me tordre le poignet à l’atterrissage, ce n’était pas trop haut, mais j’en ai pour plusieurs mois, plusieurs mois à regarder les toits du voisinage sans pouvoir y aller ça va être long. Mais j’ai trouvé à m’occuper : à force de regarder les toits en soupirant, j’ai fini par baisser le nez jusqu’au café au pied de l’immeuble d’en face. D’ici on voit assez bien la terrasse et les gens, je trouve, leurs habitudes, leurs horaires, leurs boissons, leurs vêtements, leurs gestes. Regarder c’est intéressant, les gens font toujours pleins de choses sans faire attention. Même les adultes. Surtout les adultes d’ailleurs. Je pense que je devrais les noter sur toi, faire des fiches pour m’aider à m’en souvenir comme je fais pour que tu le fasses. Si j’avais le droit d’utiliser l’ordinateur je chercherais si des philosophes ont déjà travaillé là-dessus mais le mieux que je puisse faire c’est ramener un bouquin de la librairie du quartier, elle est plus grande que la bibliothèque de l’école, mais le truc c’est que si je demande un bouquin sur les gestes ils vont savoir que c’est moi qui l’ait prit et c’est moi qui vais me faire disputer. Pourtant ça pose généralement pas de problème quand je ramène des trucs dont tout le monde se fout, si les gens y font plus attention c’est que ça n’a pas beaucoup d’importance pour eux du coup si ça en a pour moi quel mal y a-t-il à ce que je prenne ? La plupart du temps d’ailleurs, ils ne se plaignent pas. Après si ça a de l’importance, bien sure que je ne prendrais pas, je n’aimerai pas qu’on me le fasse mais pour les trucs dont je m’en fous on peut bien me les prendre, je m’en fous.

    Sinon, le plâtre je n’aime vraiment pas. Heureusement que j’arrive encore à écrire mais il y a trop plein d’autres trucs que je n’arrive pas à faire, il m’immobilise complètement la main, je me cogne partout avec et en dormant des fois c’est moi que je cogne, et je ne peux même pas me laver dessous. C’est nul, je n’aime vraiment pas la sensation, c’est comme si on avait emprisonnée une partie de moi. Je n’imagine pas si un jour c’est un bras ou une jambe, là ça sera la mort. Il faut que je m’améliore encore plus du coup parce que les chutes ça pardonne pas. Mais pour l’instant, je suis coincée. Du coup on va regarder en bas au lieu de parcourir le haut, en attendant de pouvoir faire les deux. J’en serais presque à vouloir que l’école recommence, presque, car les copains me manquent et que j’ai trouvé pire comme blocage, avec cette saleté de plâtre.

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    12 Janvier 2012
    Cher Journal,
    Plus le temps passe et moins je t’écris, du coup ça fait un bail que je l’ai pas fait. Maman a encore perdu un travail et elle c’est engueulée avec Papa parce qu’on ne peut pas continuer comme ça, apparemment. Si elle ne trouve pas de travail à long terme on finira par épuiser les réserves qu’on essaie de constituer lorsqu’ils bossent tous les deux. Papa ne ramène pas suffisamment pour qu’on puisse vivre normalement avec les emprunts, le loyer et les dépenses quotidiennes, même avec ses « suppléments », et y a personne pour nous aider financière, même à la Nouvelle-Orléans, puisque faire un nouveau prêt pour couvrir les anciens ça marche plus depuis 2008. J’espère que ça va s’arranger mais j’aime pas ne pouvoir qu’espérer, ça ne change pas les choses d’espérer. Après c’est vrai que de l’argent j’en ais pas, j’en ai jamais eu et je me figure pas vraiment ce que ça vaut, juste que ça crée des problèmes quant on en manque. Mais des problèmes, tout le monde en a, même le monde en a.

    Les mutants en sont souvent au centre, d’ailleurs, lorsqu’on écoute la télé. Je ne l’ai pas vu de mes yeux mais il parait qu’hier on a retrouvée une dizaine de personnes crucifiées en plein milieu de Central Park, dont plus de la moitié présentaient des signes physiques de mutations. C’étaient des terroristes, des membres de quelque chose d’appelé le Front de Libération Mutant qui c’était déjà fait connaitre par des attentats violents dont la destruction d’une école maternelle, mais de là à les crucifier c’est hard. Au début, les informations pensaient à la Confrérie des Mutants, après tout ces terroristes génétiques ont déjà fait sauter l’un des ponts de Manhattan en 2009 et attaquée une prison fédérale en 2010, mais l’acte a été revendiqué par le Révérant Stryker et son groupe des Purificateurs ; ça non plus je ne l’ai pas vu et à dire vrai que des religieux partent en croisade contre les terroristes mutants, ça ne me gênait pas plus que cela. Mais ce ne sont pas les criminels mutants qu’ils visent, aujourd’hui nous l’a prouvé : ils ont foutu le feu au quartier mutant de Manhattan, durant la nuit. Et ça, j’ai vue quelques images. C’est choquant. Papa trouve que les mutants sont les pires criminels parce que leurs pouvoirs les rendent hyper-dangereux mais je pense pas qu’il irait jusqu’à en tuer un s’il a le choix ; ça reste des personnes. Je crois pas que Dieu ait créé l’humain et si je comprends que les mutants sont dangereux, les gens comme ces Purificateurs le sont tout autant. A l’école, les mutants c’est assez tabous : on sait que sa existe, on suppose qu’il y en a parmi nous, mais on en parle pas. S’ils sont là, ils se cachent, ça va très bien à tout le monde puisque du coup ils posent pas de problème. Maman pense qu’ils ne devraient pas avoir à le faire et que ce n’est pas parce qu’ils peuvent faire plus de dégâts que les gens normaux qu’ils le feront forcément, c’est une question de liberté de choix et d’acceptation de l’autre. Elle est assez d’accord avec un mec nommé Xavier, dans le genre, là où Papa c’est surtout le B.A.M. qui lui semble utile : les mutants, à moins qu’on trouve un vaccin, on est pas prêt de s’en débarrasser alors autant s’adapter pour les gérer et ainsi les remettre au niveau des citoyens normaux. Après, quand on voit que des citoyens normaux foutent le feu à un quartier par racisme, ça se passe de commentaire. On verra ce qu’en disent les autres demain mais pour l’instant ça n’a pas l’air de choquer trop de monde, d’un autre côté après des trucs comme l’apartheid ou la guerre de sécession c’est sur que faire cramer un quartier c’est pas grand-chose. Pour moi, c’est déjà trop. D’autant que la Confrérie des Mutants risque de répliquer, ça va vraiment finir par craindre New York City, ou du moins Manhattan.

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    2 Juillet 2012
    Cher Journal,
    Tu sais que j’aime avoir raison ? Bah je crois que pour une fois j’aurai aimé avoir tord. En début d’année j’ai du te parler de l’agression anti-mutante et du fait que je pensais que les mutants n’en resteraient pas là ? Et bien j’avais raison et ça a pas prit longtemps avant de péter. Pour le coup, je comprends que les gens les nomment Confrérie des Mauvais Mutants : ils ont fait encore plus de dégât que les Purificateurs. Les premiers ont cramé un quartier en tuant tous ceux qui étaient dedans après un avertissement TV, eux ils ont fait poussé un arbre géant dans Manhattan, un arbre qui avalait les gens et les transformaient en monstre. Enfin, les gens, les humains ; apparemment les mutants étaient juste stockés. J’ai pas tout comprit mais ce que j’ai parfaitement comprit c’est qu’avant même qu’Alphabet City soit entièrement reconstruite, plus sure et sécurisée qu’avant, et bien c’est toute une partie de Manhattan qu’ils ont massacrée ! Pour peu qu’il y ait le quartier de Mutant Town dedans… c’est effrayant. Heureusement qu’il y a le BAM, apparemment ils ont été aidés par les X-Men d’ailleurs : ça semble logique, tous les mutants peuvent pas être des cons sanguinaires. Y parait qu’il y en a qui travaillent au BAM mais c’est pas pareil qu’un groupe entièrement mutant qui agit de sa propre initiative. Papa est contre les vigilants et autres super-héros autoproclamés mais faut reconnaitre que s’ils avaient été là à Mutant Town ils auraient peut-être pu changer les choses. Et puis au moins tous les mutants ne passent pas toujours pour les méchants même si, forcément, y’a des gens qui gueule. Comme Papa. Ouais, ils ne suivent pas les lois mais ils essaient d’aider, c’est moins pire et personnellement je préfère ça que l’on doive se démerder tout seuls face aux Mauvais Mutants. Par contre je suis définitivement convaincue que les mutants sont plus dangereux que les gens armés, Papa a raison sur ce point : les gens armés ils auraient pas put faire autant de dégâts. Encore qu’une grosse bombe… j’ai rien dit en fait. Mais ce qui est intéressant c’est que les Confréristes ils ont braquée une banque : eux aussi ils ont besoin d’argent. C’est accessoire vis-à-vis de ce qu’ils ont fait certes mais ça explique bien le monde dans lequel on vit et ce qu’il faut parfois faire pour survivre.

    Sinon j’ai pas grand-chose à raconter, Maman a toujours pas retrouver de travail et j’ai pas réellement envie de m’attarder à la maison avec elle qui tourne en rond. Elle est pas méchante ni rien juste qu’elle est particulièrement stressée et que c’est pas plaisant à voir. Ça donne l’impression d’être inutile et t’as beau encourager des fois tu te demandes si ça aide vraiment ou si c’est juste pour te faire plaisir qu’on te remercie et te sourit. On vit dans un monde de merde mais on en a pas d’autres, c’est pas la peine de défléchir dessus il faut juste agir pour essayer d’améliorer sa propre situation parce qu’il faut pas être bête, le monde on le changera pas. Ceux qui en sont capables ne le font pas et il ne changera pas de lui-même. Mais niveau action, j’ai toujours cette impression d’être si limitée, si inutile. Je suis pas comme les Confréristes moi, je peux pas aller fracasser une banque parce que j’ai besoin d’argent ; puis je suis pas conne à ce point, les banques ça fait un moment qu’elles ont plus d’argents dans des coffres, à part dans les portefeuilles c’est dur de trouver du liquide. Bon, j’ai rien d’autre à raconter ce coup-ci.

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    20 Juillet 2012
    Cher Journal,
    Ça commence à être franchement la merde à la maison. Je sais que ça n’a jamais été très stable vu comment Maman gère ses jobs mais là ça s’éternise : ça fait plusieurs mois qu’elle est sans emploi et les réserves qu’ils avaient pu mettre de côté pour palier sont à sec. Mes parents ont déposés la télé et quelques autres trucs chez un préteur sur gages mais ça ne fera qu’un temps. J’ai peur, peur que l’appartement continue à se vider voir qu’on doive déménager, peur qu’à force de se disputer mes parents finissent par se séparer, peur… pour le futur. Ça m’étais encore jamais arrivé. Mais je pense que j’ai une solution. Je regarde les gens par la fenêtre, je regarde combien je suis agile désormais, je pense que je peux aider mes parents. Je suis trop jeune pour travailler réellement, à part les services rémunérés chez les voisins et ça sera jamais suffisant, et c’est pas l’école qui va m’aider. J’ai bien pensé à essayer d’y revendre des trucs mais c’est plus risqué qu’autre chose, j’en ai rien à foutre de me faire virer mais si on découvre que mon père est flic je risque d’en prendre plein la gueule ; tant par lui que par les dealers. Du coup je vais voler les gens. Je suis adroite et je cours vite, ça fera de l’argent immédiat à mettre dans la boite à liquide qu’on essaie de remplir pour les courses du quotidien grâce aux diverses emplettes et autres, donc je vois pas vraiment autre chose à faire. Je prendrais que l’argent liquide, cette partie infime et dispensable de ce qu’ils ont, et je viserai pas ceux qu’ont l’air d’en avoir besoin, ça me semble un bon compromis. Après ça les foutra bien dans la merde s’ils perdent leurs cartes d’identités, de crédit et autres, mais j’ai pas réellement d’idée sur comment palier ça. Leur rendre leur portefeuille en disant qu’ils l’ont fait tomber ? C’est tellement grillée mais ça doit pouvoir se faire de temps à autre. Peut-être qu’en les suivants jusqu’à chez eux, si c’est dans mon périmètre, je pourrais leur laisser dans la boite aux lettres. Ça me semble le mieux même si je suis pas dupe quant à ma portée si je veux éviter de passer mon temps à courir dans Windy City. Les laisser aux commissariats de quartier peut être pas mal aussi, en toute logique s’ils vont porter plainte pour vol ils s’y retrouveront forcément. Pourquoi ils peuvent pas avoir de simples portemonnaies à part ? Ça serait tellement plus simple. Sinon, comment je vais savoir ceux qu’en ont pas besoin, c’est simple aussi : ça ce voit, crois-moi. Lorsqu’on sait observer. Je ne volerai jamais une personne que je viens juste d’observer, j’attendrai de voir quelles sont ses habitudes, je pense commencer par une dans le bar d’en face, puis dans les autres du quartier. Au kiosque aussi c’est pas mal, ils font pas forcément très attention. J’en parlerai à personne, je suis pas conne non plus car même si Papa réagira moins que pour la drogue je pense qu’il gueulera tout de même.

    C’est pas nouveau que je vole même si jusqu’à lors c’était du trois fois rien, je ne l’ai encore jamais fait pour de l’argent. C’est pas du recyclage même si ça n’a aucune valeur sentimentale ça en aura toujours les gens, une valeur monétaire, d’où l’importance de bien choisir mes cibles. Et de pas me louper parce que s’ils me grillent je risque plus que pour mes babioles. Au début, le but va pas être de ne pas se faire repérer mais de ne pas se faire chopper : la discrétion c’est mort par contre la fuite ça me connait. Je vais pas te mentir, voler les gens ça m’était déjà venu à l’idée mais je suis encore jamais passée à l’acte. C’est pas quelque chose qui se fait comme ça, comme je peux le faire avec le reste. Faudra bien gérer le truc sinon je peux avoir des problèmes. On verra bien.

    L’école ? Je préfère pas en parler pour tout dire, ça me gonfle de plus en plus et j’ai franchement autre chose en tête. Même mes camarades ils commencent à m’emmerder, encore une année avant la High School et que ça devienne « intéressant » mais merdre, je sais pas si je tiendrais. C’est pas un sujet à aborder avec mes parents, Maman aimerait toujours que je fasse des études mais considérant qu’elle a pas fini de rembourser son prêt étudiant il est pas question qu’on en refasse un pour moi. Le jour où on aura à bouffer correctement on pourrait peut-être les envisager, les 50.000$ annuels de frais d’université publique, mais pour l’instant je suis même pas sure qu’ils aient cette somme sur leurs comptes en banque. Enfin, voilà, les garçons c’est même pas la peine de m’en parler et les filles encore moins, pas la tête à ça. Je m’isole de plus en plus, le tri à tendance à se faire très vite parmi les amis et les autres maintenant. Je te tiens au courant quand j’ai l’occasion de le faire.

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    25 Juillet 2012
    Cher Journal,
    Je te donne des nouvelles bien vite hein ? C’est pas pour le meilleur crois-moi. Je me suis faite chopper et ils m’ont trainée jusqu’au commissariat de l’arrondissement. J’avais pas mes papiers, faudrait être conne pour les avoir quant on fait des conneries, et j’ai rien voulu dire mais un collègue à Papa m’a identifiée et l’a prévenu par radio. Ce connard m’a pourri mais comme jamais il l’avait fait et devant tout le monde, humiliation publique avec supplément double-gifle, la première quant je lui ai expliqué que je faisais comme je pouvais pour les aider, que ça leur avait jamais posé de problème que je vole avant et que j’essayai de le trouver où il était l’argent, et la seconde quant je lui ai demandé s’il y avait tant de différences que ça entre mes rapines et ses suppléments niveau de la loi. Je ne vais pas être poursuivie car j’ai tout rendu et que la correction publique a fait son petit effet mais j’ai vraiment qu’une envie c’est qu’il crève la gueule ouverte, de faim si possible. De toute façon vu les témoins je pense que sa supérieure va pas le rater vis-à-vis de ce que j’ai balancé mais ça on verra bien. Maman a essayé d’être plus philosophe et de me démontrer pourquoi je ne devais pas le faire même si elle appréciait ma bonne volonté mais je lui ai clairement dit que si elle avait jamais trouvé de job dans la philo c’est peut-être parce qu’à un moment donné elle la faisait mal. Je suis privée de sortie un moment mais ils peuvent toujours se gratter pour que je la respecte leur interdiction. Et je vais continuer à voler aussi. Ouais, ils vont continuer de me pourrir mais au moins ils se pourriront pas être eux. Ou moins. Nan parce qu’au moment même où je t’écris ça va faire trente minutes que ça gueule dans le salon, depuis qu’on est rentré. En tous cas j’ai retenue la leçon : ne jamais essayer de voler quelqu’un à moins de cent mètres d’un bâtiment parce que si les gens qui courent plus vite que moi y’en a plein ceux qui grimpent aussi bien non mais que pour me tirer efficacement il me faut autre chose que les arbres ou le mur d’escalade du parc. C’est comme les chats avec les chiens, si le chat grimpe dans un arbre le chien attend en bas…

    Oui, autant le vol à la tire je suis encore mauvaise, mais j’ai pas vraiment eu le temps de progresser, autant le Parkour je suis devenue très bonne. Je pense même qu’avec ça je pourrais trouver un métier genre cascadeuse ou équivalent. Après j’obtiendrai jamais l’accord parental, pas plus que pour une compétition ou autre, je pense, de toute façon je ne veux pas en faire ; je suis mieux seule. Et puis la compétition c’est un coup à payer des frais d’inscriptions et à pas rapporter une thune vu que les autres, ils en ont assez pour se payer cours et professeurs. D’un autre côté vu que ma présence en cours et avec les profs va pas aller en s’arrangeant… on va économiser l’argent, le temps et l’effort. L’école comme les études ça rapporte pas à bouffer alors quand elles reprendront je pense que je les regarderai passer. A la limite je pourrais m’entrainer sur les autres élèves mais fuir dans les bâtiments ça va être la mort. Les repérer et les étudier discrètement avant de les voler sur le chemin de chez eux fonctionnerait je pense mais bon, les gosses ont jamais autant d’argent que les adultes. Et puis selon si c’est de l’argent de poche et qu’ils ont des projets, ça peut tout foutre en l’air. Ouais, en définitive, faut vraiment viser que les gosses de riches, ceux qui vont dans les écoles privées donc que je risque pas de croiser dans la mienne. Nan, y’a vraiment rien qui me retient à l’école. Le fait que mes parents veulent que j’y aille ? Je trouverais une combine, j’ai apprise à contrefaire les signatures de mes parents en même temps qu’à écrire même si à l’époque c’était pas contrefaire la signature qui m’intéressait mais juste réussir à refaire ce truc bizarre qui semblait avoir de l’importance. Je trouverai bien quelque chose. Je te tiens au jus.

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    10 Décembre 2012
    Cher Journal,
    Les Mayas avaient raison, la fin du monde approche. Les mutants vont vraiment finir par tout faire péter. Merde, en un an on a eu un quartier cramé, la moitié de Manhattan dévastée par un arbre géant et apparemment ce midi ils ont eu droit à un phénix de plusieurs centaines de mettre d’envergure et ils n’ont pas d’image parce que l’instant d’après tout le monde a perdu la mémoire, ils ont juste retrouvée une église en ruine avec beaucoup de morts dedans, comme s’il y avait eue une guerre urbaine. A ce rythme-là, d’ici au 21 ils auront réussi à déclencher une catastrophe suffisamment grande pour entrainer l’apocalypse. Tiens, ça serait un bon surnom de mutant bien méchant ça, Apocalypse ; si ça se trouve c’est lui qui va tout exploser. J’espère vraiment avoir tord sur ce coup-là. Dans tous les cas, cette année c’est vraiment de la merde, j’aimerai dire la plus merdique de ma vie mais c’est juste un record qui sera probablement battu. De toute façon jusqu’à point de non-retour où il sera trop tard, on continuera de faire des conneries et des saloperies, c’est dans notre nature.

    Pour moi le point de non-retour c’est la prison. Je continue de voler, même si en hiver c’est grave la merde avec la neige et le verglas, et j’ai conscience qu’à défaut d’avoir un casier on commence à connaitre ma gueule dans certains coins. Le fait que je pointe quasiment plus en cours, sauf dans ceux qui m’intéressent, n’aidera pas à avoir un alibi ou des circonstances atténuantes. Je suis un peu renseignée sur la question parce que c’est venu lors d’une engueulade avec mes parents. Ils espéraient me faire peur, sans doute. Ils le feront toujours moins que cette piaule miteuse dans laquelle on a fini. La mise à pied de Papa est toujours pas finie donc il continue de tourner en rond à la maison heureusement que Maman a trouvé un travail parce que sinon on boufferait plus ; dur de trouver un job de remplacement quand c’est justement du remplacement et qu’on a fait deux décennies et demie chez les bleus. Je suis pas la seule à avoir perdus tous mes repères avec le déménagement mais j’ai franchement l’impression de les avoir perdus pour rien. On a encore l’ordinateur, même s’il est vieux maintenant, parce que vu le nombre de démarches à faire par internet si t’en a plus tu ne vis plus aujourd’hui. Il sert de télé aussi, comme ça on est bien au courant de la merde qui se passe partout. Mes parents relativisent sur la leur, du coup, moi je me dis qu’à relativiser son malheur par rapport à celui d’autres on se contente de se dire que ça pourrait être pire en oubliant que ça pourrait être meilleur aussi. Y’a des fois, j’ai pas envie de vivre, franchement. Je suis pas dépressive ni rien mais je me dis « à quoi bon ? ». On est comme des guêpes dans des verres d’eau, dangereux mais au final se débattant pour rien et finissant par mourir. Après, qu’est-ce qu’on peut faire, se suicider ? Pour certains, le suicide est une forme de lâcheté, pour d’autres, c’est une preuve d’un grand courage que d’aller jusqu’au bout ; après, les suicidés qui se sont loupés racontent qu’ils regrettaient, apparemment, mais ça dépend de la méthode aussi je pense. Avoir de telles pensées à mon âge c’est violent, hein ? T’inquiète pas, je passerai pas à l’acte, ce serait stupide. Tant que tu vis t’as toujours une chance de réussir. Et puis si on veut voir un truc positif, j’ai plus de périmètre de sortie à présent. Je peux bien me démerder mes parents ont d’autres problèmes plus urgents que moi-même s’ils restent à l’écoute des miens. Des fois je me dis que je ne les mérite pas.

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    24 Septembre 2013
    Cher Journal,
    La vie continue, il se passe pas grand-chose. Je suis entrée en High School et c’est aussi chiant que la précédente, je suis en première année et on a beau me dire que c’est là que ça commence à être intéressant, le commencement c’est toujours un truc long et chiant. Faut prendre son mal en patience selon mes parents, ils sont d’accord là-dessus mais pas pour les mêmes raisons : Papa pense que c’est qu’une fois le cycle supérieur fini je pourrais trouver un job, Maman que c’est qu’une fois au College je pourrais faire ce qui me plait. Mais le college c’est loin et faire ce qui me plait c’est déjà le cas, et je m’améliore toute seule dedans. Le Parkour je suis devenue très bonne, enfin je m’estime très bonne, l’observation un peu moins par surtout le vol à la tire j’ai énormément progressé. Ça pourrait rapporter si je m’y consacrais à plein temps, voir si je trouvais un receleur. Je ne le ferais pas mais je l’ai envisagé, quand on était vraiment dans la merde. Ça va un peu mieux, enfin plutôt on fait aller, mes parents ont réussi à bosser en simultané durant plusieurs mois, même si Papa ramenait plus autant avec son job, et ça a permit de faire quelques réserves. On a quelques trucs en plus dans l’appartement, du coup, ça égaie toujours d’avoir de nouvelles choses même quant elles sont merdiques. C’est un peu le même principe avec les connaissances, je pense, je les vois changer depuis quelques années, tant physiquement que mentalement, alors que moi j’ai vraiment pas la tête à cela et visiblement le corps non plus. On est plus tellement sur la même longueur d’onde, du coup, et même si j’ai toujours les mêmes amis depuis la Middle voir l’Elementary pour certains la plupart des gens de mon âge je les regarde et je les observe. Y’en a qui regardent les garçons, d’autres les filles, y’en a qui fument, d’autres qui boivent, y’en a qui fuguent, d’autres qui se disputent… pas la tête au premier, pas l’argent ou le temps pour le second, pas l’intérêt pour le troisième même si la partie dispute revient souvent. De toute façon, quant je regarde comment mes amies changent physiquement, je me dis que ça se voit parce que j’y suis tellement pas encore moi. Ça se passe de commentaire, elles en font assez. Niveau dispute, ça c’est calmer avec mes parents, ils croient que j’ai retenue la leçon et je fais mon possible pour pas me faire chopper ; j’ai beaucoup progressée donc ça passe, pour l’heure, je me débrouille pour ramener une somme qui, à défaut de passer inaperçue, est suffisamment dispatchée pour qu’ils ne se demandent pas d’où sa vient ; à moins qu’ils me laissent carrément faire mais ça je peux pas savoir. Et ça serait vexant pour ma fierté, à dire vrai. En tout cas, personne se pose, ou ne pose, de question quant il découvre qu’il y a un peu plus que ce qu’il croyait se souvenir dans son portefeuille ou dans la caisse commune pour les achats du quotidien, sans parler de l’argent qui traine sous un meuble de temps à autre. Le plus chaud que j’ai réussi c’était à convaincre Papa que Mama m’avait donnée l’argent pour aller faire une course alors que c’était pas vrai m’enfin s’il était doué pour détecter les mensonges il ne ferait plus les patrouilles. Sinon à part ça, pas grand-chose à dire, les mutants ce tiennent sages cette année et ne causent pas trop de problèmes, ou alors ils me sont passés par-dessus la caboche.

    ***
    22 Septembre 2014
    Je sais pas comment en parler. Je sais même pas ce que je dois faire. Je suis dans une merde noire. C’est pas possible. Je tremble, j’en chie rien qu’à t’écrire. Il s’est passé quelque chose que j’aurai pas imaginé. Je suivais un mec, typiquement le genre de personne que je peux Stalker un bon moment parce qu’elles ont vraiment l’air d’en valoir la peine : mystérieux, bien habillé, attaché case ; je l’ai repéré à l’aéroport de Midway. C’est un lieu génial pour se faire du fric, la sortie : y’a un flot continue de gens qui ont du liquide sur eux pour pas avoir à sortir leur carte bleu s’ils veulent un fast-food à emporter ou une boisson et les portefeuilles tu les déposes aux objets trouvés, tout est parfait. Il faisait plutôt tâche dans les gens qu’on trouve généralement même si en raison de la proximité avec Downtown c’est pas illogique non plus, du coup j’ai décidé de le suivre parce qu’à coup sur, si je réussissais à chopper son portefeuille j’aurai faite ma journée ; je l’ai vu payer un pourboire en billet ! Il méritait que je ne le perde pas de vue celui-là. J’aurai mieux fait. C’est pas l’un de ces bourgeois qui vont et viennent parmi les gratte-ciel du centre-ville. C’est un putain de monstre, un mutant comme ils en parlent à la télé. Je l’ai vu, je l’ai vu tout à l’heure. Et lui aussi il m’a vu. Je sais pas quoi faire, je devrais en parler à Papa mais il va m’exploser s’il découvre que je continue de voler. Bon, on va essayer de se calmer et de garder la tête froide. Désolée pour les taches de larmes et le papier transpercé.

    Il est parti à pied de Midway et après je sais pas combien de temps de marche il est arrivé dans un bâtiment banal ; je sais même plus à quoi il ressemble, je sais juste qu’il y avait pas de sécurité et que je l’ai suivis du coup, à l’intérieur. Il s’est rendu chez un type, je sais pas qui parce que je l’avais jamais vu, mais il a montré une plaque et du coup le type l’a laissé entré. Là, c’était marron pour moi du coup j’ai notée l’adresse et je suis ressortie en vitesse, il me fallait un point de mire pour voir ce qui se passait ; j’avais peut-être pas réussi à le voler aujourd’hui, mais si je choppais ses habitudes je pourrais le faire plus tard. J’ai choppé l’escalier de secours de l’immeuble et j’ai grimpé jusqu’à la bonne fenêtre. Ça m’a prit quoi, dix minutes ? Quant j’ai regardé par la fenêtre, le mec avait attaché le type à une chaise, dans la pièce principale, et était en train d’ouvrir les bouteilles le gaz de la kitchenette un peu plus loin. Le type avait l’air de s’en être prise une et le mec avait un air perplexe. Il lui parlait, j’ai pas entendu ce qu’il lui disait mais il lui parlait. Puis il lui a posée une main sur l’épaule. C’était horrible. Les vêtements du type ont commencé à prendre feu, il essayait de crier et de se débattre mais rien y faisait. Puis c’est la chair qui a commencée à bruler, le type a commencé à bruler. J’ai regardé ça, je sais pas combien de temps, j’étais tétanisée, j’arrivais ni à en détacher mes yeux ni à respirer. Il était pas sensé y avoir un détecteur de fumée ou quelque chose du genre pour prévenir l’incendie ? Là, y’avait rien. Rien à part ce type qui était en train de bruler, même après que le mec l’ait lâché. Et c’est quand le mec l’a lâché qu’il s’est tourné vers la fenêtre. Qu’il c’est tourné vers moi. J’ai pas réalisé tout de suite avant qu’il lève la main mais c’est une véritable boule de feu qui en est sortie. J’ai eues quoi, deux secondes avant que le verre ne fonde ? Mon sursaut m’a fait glisser et je suis tombée, ça m’a sauvée. Ensuite, je sais plus, j’ai fuis, j’ai fuis aussi vite et aussi loin que j’ai pu. Mais il m’a vu, il va me trouver, il va me brûler. Faut que je fasse quelque chose mais je sais pas quoi, je sais pas s’il faut que j’en parle ou que je m’enfuis. Si j’en parle, je vais me faire engueuler et mes parents seront peut-être en danger, si j’en parle pas et que je m’enfuis, ils croiront que je les ai abandonnés. Je sais pas quoi faire, je sais pas quoi faire.

    ***
    29 Septembre 2014
    Cher Journal,
    J’en ai parlé à Papa et on est allé au commissariat le soir même, de toute façon même si je n’avais pas voulu en parler mes parents avaient bien grillé qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas et cuisiner reste l’une des spécialités de ma mère. On a fait une prise de déposition, avec portrait robot et tout, et mon père est allé voir sa chef pour lui parler. Je sais pas ce qu’ils se sont dit, je sais juste que le mec que j’ai décrit ne leur était pas inconnu des bases de données et j’ai son nom, désormais : Joe Cooper. Il est soupçonné de plusieurs meurtres, de pas mal de meurtre d’ailleurs, et on suppose que c’est un tueur à gages mutant avec pour mode opératoire de foutre le feu à ses cibles après avoir ouvert les gaz, comme ça quand le gaz atteint la victime tout explose ; ils ont jamais eues de preuves contre lui. Avant moi. Je suis la preuve contre lui et je suis pas conne, quant on me dit que ça va bien aller on en sait rien du tout. Le BAM est chargé de l’affaire et apparemment ils veulent pas seulement le faire tomber mais emporter ses patrons avec lui, moi je dois avouer que plus vite ils le coincent moins je flipperai ; le procureur me l’a assuré, ils vont faire ce qu’ils peuvent pour que je survive jusqu’à ce que le procès ait lieu ; outre qu’il faudra tout de même d’autres preuves, je pense, j’aime beaucoup leur façon de voir les choses. En attendant ce sont pas eux qui sont dans le collimateur d’un mec qui ce pointe dans une ville, fait une balade touristique pédestre et crame une personne ou un bâtiment ! Papa a demandée la protection des témoins pour toute notre famille, il connaissait la procédure, sa patronne a fait remonter du coup on va pas tarder à déménager apparemment ; on a eue la réponse ce soir et visiblement on vaut la peine. Je sais pas où on ira mais je veux pas rester ici. Chicago c’est mort pour moi, c’est comme si on y avait foutue une bombe nucléaire et qu’il suffisait qu’un inconnu appui sur un bouton pour que ma vie s’arrête. Mais sérieusement même les Marshals contre un type pareil je vois pas comment ils peuvent faire le poids. Et je pense qu’ils le savent très bien. On va passer par une période de migration, pour brouiller les pistes, puis ensuite on s’installera quelque part. On aura pas de nouvelles identités, Cooper ne connait que mon visage donc on en aura pas besoin. Par contre ils vont nous donner de l’argent pour le logement et de l’aide à l’emploi, ça va sans doute aider contre la misère ; comme quoi même dans le malheur il y a du bon. Mais on va être surveillés aussi, et ça me plait bien moins même si d’un autre côté j’espère qu’ils nous collerons quelqu’un de suffisamment compétent pour nous protéger. J’ai pas la moindre idée de ce que ça va changer dans ma vie même si je crains qu’on me force un peu plus la main vis-à-vis de l’école et que voler devienne encore plus difficile mais d’un autre côté, avec l’argent qu’ils nous donnent ça serait peut-être plus nécessaire. Je sais pas quoi en penser, à dire vrai. Je sais pas ce que ça va donner, j’ai peur. Je supporte plus la moindre flamme maintenant, même un type qui s’allume une cigarette ça passe plus ; Cooper me fait pas peur en lui-même, c’est son feu, c’est le feu qui me terrifie. Je sais pas ce que je vais devenir. Je sais pas ce qu’on va devenir. J’ai peur.

    ***
    17 Novembre 2014
    Cher Journal,
    Ça y est, on va se stabiliser. Et devine quoi, on a touché le gros lot : New York City. Pire même, Manhattan ; mais merde, c’est quoi leur truc avec cette île à la con ? NYC ça se limite pas à Manhattan, y’a quatre autres Boroughs ! Pour gérer un mutant ils nous envoient dans la ville où il y a le plus de mutants au monde et qui se fait causer des problèmes les impliquant tous les un ou deux ans. Je comprends pas leur logique, surtout vu le nombre d’agressions antihumaines qu’il y a eue cette année ; les pro-mutants jettent la pierre aux anti-mutants mais les cadavres et les blessés qui sont retrouvés généralement c’est des humains. Et je pense pas que ça se soit calmé avec l’attentat de Bleecker Street. Bon, s’il faut positiver, on n’est pas loin du B.A.M. et de leur Triskelion (un sacré morceau au passage, même à la télé), on va avoir un appartement à côté de Seward Park, dans le HLM qui donne sur E Broadway, à l’est de China Town et au sud de Little Italy et de Mutant Town. Le coin à l’air sympa… j’espère juste qu’au besoin les flics mettront moins de temps que pour arriver à Alphabet City. Après, on en a une avec nous de flic, pour assurer notre sécurité : Marshal Mary McClaine, d’origine irlandaise mais avec un « y » donc ça devrait passer. Elle est sympa, elle doit avoir la trentaine voir la trentaine et demi et est assez balaise : elle m’a collée la misère une fois, je sais plus pourquoi j’ai tenté de le faire les poches mais avant que j’ai atteint son jeans j’étais déjà gueule contre la table avec une clé de bras. J’ai hurlée comme une fille, parfaitement, mais tu sais quoi ? Je suis une fille, donc c’est pas incohérent. Mary est au courant de mes antécédents mais apparemment je suis la moins-pire qu’elle ait eue à protéger donc elle sait fermer les yeux quant il faut, ça tourne avec du pas-vu pas-prit parce que si prit Prissy… Oui, je lui ai faite quant j’ai essayé de négocier et comme j’en suis fière, bah je te la refais. Je t’offre même la traduction parce que je suis gentille : Prissy c’est pour mon père et si elle me prend elle ne me couvre pas et j’ai quant même le droit à me faire exploser par mon père. D’ailleurs en parlant d’eux, Papa va être intégré à la NYPD je crois et Maman aura le droit à une nouvelle formation et une aide à l’insertion, ça devrai bien aider. Je me figure pas ce que ça va être la vie à New York, on devrait avoir moins de problèmes financiers. On verra bien même si je n’arrêterai pas mes « conneries » avant d’être sure qu’on ne manque plus de rien. On devrait emménager dans les prochains jours et après il faudra improviser. Je dois avouer être assez curieuse de NYC ; on s’en fait toute une histoire, pour pas dire une mythologie, mais j’y ai jamais foutus les pieds personnellement et du coup j’attends de voir. Je continuerai à te donner des nouvelles, de toute façon j’aurai besoin de toi pour Stalker et qui dit nouvel environnement dit plein de nouvelles têtes.

Avatar : Camren Bicondova
Personnage Marvel ? : Oui [] Non [X]
MultipleCompte? : Oui [X] Non []
Si oui, Qui ? : Amy de Lauro, Rachel A. Summers, Sage, plus Lorna Dane et Sébastian von Orchent chez les désactivés
Pseudo : Darmentis
Votre Age : 20
Comment avez vous connu le Forum ? : Recherche internet, il y a des années puis installation définitive en Novembre 2011

Sinon, pour la lecture du règlement, j'avoue, je l'ai pas lu. Mais comme j'en ai rédigée la majeure partie et ai faite la mise en forme, je me considère comme dispensée, je dois être l'une des personnes qui le connait le mieux.
Et si ça suffit pas, vu par Amy, Sebvo, Phénix, Lorna et Sage, na !
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Sanzo Aoe
Élève à l'Institut expérimenté(e) Delta
Sanzo Aoe


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MessageSujet: Re: Lucy Prissy, alias Lucky [TERMINEE]   Lucy Prissy, alias Lucky [TERMINEE] Icon_minitimeMar 23 Déc - 8:12

Bonjour, je suis Sanzo, le félino-érectus tombeur de ces dames et chat le plus sexy du forum et c'est moi qui vais te modérer.

Comme le font mes camarades je mettrais :
- en gras les remarques importantes,
- en italique les facultatives
- en normal le développement de ma pensée.

Si tu as toi-même des questions n’hésite pas à me les poser, ma boite mp est ouverte. Pour tes modifications, précisions ... merci de les mettre en orange afin que je puisse rapidement les voir. Tu peux aussi bien sur répondre à la suite Wink

Nom :
Prénom(s) : ok
Alias & Surnom(s) : ok
Age & Date de Naissance : ok
Métier(s) : ok
Nationalité(s): ok
Genre : ok
Clan : ok

Pouvoir : ok. Si des pouvoirs apparaissent par la suite il te faudra faire une évolution qui sera modérée. (donne brièvement le genre de pouvoir qu'elle pourrait avoir. Ce n'est pas figé, tu pourras bien sur modifier par la suite)

DESCRIPTION PHYSIQUE :
Apparence : ok

yeux  ok
regard ok
corps, gestuelle ok
expression, voix  ok
vêtements ok. Pas de tenu plus "chic" ?
bijoux ok

Signes Particuliers : ok meme si j'aurais mis le paragraphe sur sa gestuelle dans description.


CARACTERE :
Mental :

concernant le vol : ok
elle semble avoir sa propre philosophie le concernant.

Quelques petits points cependant :  tu parles du vol d'argent dans la rue mais est ce qu'elle irait voler dans des magasins (pas les gens mais l'argent ou des objets qui lui feraient envie) ? Dans les maisons ?
Est ce qu'elle "cible" ses victimes selon leur rang (probable) social ? C'est à dire est ce qu'elle vole aussi bien une personne aisée à riche qu'une personne avec des moyens plus modestes ?
Est ce qu'elle ira aussi voler des jeunes de son age ?
Comment réagirait elle si elle était victime d'un voleur comme elle ?


donne aussi brièvement son point de vu sur les événements suivant : Mutant town, Yggdrasil, le Speed X (vu que son père est flic elle peut en avoir entendu parlé meme à Chicago) et Bleecker Street (meme si à ce moment elle avait d'autres problèmes)


HISTOIRE :

Talents Particuliers : ok

"plus une petite cultivation personnelle" : tu voulais dire culture


Possessions : ok

Avant de passer à la biographie, il y a deux  choses qui me gênent :
1/ l'idée du journal est excellente, par contre le trou de pratiquement 2 ans est limite, meme si sa vie est morne (quoique comme elle vole ça m'étonnerait qu'elle le soit) c'est une pré-ado/ado elle a normalement tout un tas de truc à raconter, ne serait ce que se plaindre de ses parents, des garçons ...
Sans faire des pages entières, ça serait bien de combler un peu le trou.
2/ un peu plus délicat : tu pars sur le fait qu'elle soit humaine ou du moins que ses pouvoirs ne soient pas encore apparus ok, seulement l’événement qu'elle a vécu est traumatisant et propre à les déclencher. Du coup je trouve pas ça très cohérent.


Avant de poursuivre, je te laisse voir ça. Wink
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Lucy "Lucky" Prissy
Neutre Humain
Lucy


Messages : 81
Date d'inscription : 11/11/2014
Age : 29

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MessageSujet: Re: Lucy Prissy, alias Lucky [TERMINEE]   Lucy Prissy, alias Lucky [TERMINEE] Icon_minitimeMar 23 Déc - 17:47

Bonjour Sanzo le Félino-érectus, par contre tombeur de ces dames laisses-moi le droit de douter vu ce que j’ai déjà entendus sur toi auparavant… Mais ne t’en fais pas, je doute pas que tu sois sexy après tout l’une de tes désignations c’est 25cm, et j’accepte ta modération tant qu’il n’y a aucune tentative de sodomie à l’encontre de ma personne. En plus, les chats ça a des piques au bout donc ça doit faire encore plus mal. Et en association d’idée que tu ne veux pas savoir comment, je décline toute similarité avec la Lucie que tu as ramassée dans le métro !

Bon, pour passer au gros œuvre :

Sanzo Aoe a écrit:
Pouvoir : ok. Si des pouvoirs apparaissent par la suite il te faudra faire une évolution qui sera modérée. (donne brièvement le genre de pouvoir qu'elle pourrait avoir. Ce n'est pas figé, tu pourras bien sur modifier par la suite)
Bien sur qu’ils passeront à la modération, ça sera une évolution comme une autre et j’ai plus que démontré que je maitrisai l’exercice. Néanmoins, afin d’éclaircir un point concernant la fiche : Lucky ne développera de pouvoirs à moins que cela ne soit nécessaire pour le jeu, ce qui serait un échec relatif puisqu’impliquant qu’un personnage n’ayant pas de pouvoir n’est pas intégrable dans notre forum. Le parti-pris du personnage est d’avoir le point de vue d’une personne « normale » sur les inhumains qui composent l’entièreté du reste du forum. Mais du coup, le genre de pouvoir qu’elle peut avoir n’est absolument pas fixé pour l’instant, mes hypothèses vont  depuis le contrôle des probabilités qu’elle aimerait avoir (tel que dit dans sa psychologie) à de la démultiplication/unification d’objet en passant par de la manipulation de matière non-baryonique, sans oublier qu’il est possible aussi qu’un pouvoir apparaisse simplement pour lui sauver la vie irp et donc il sera celui adapté à la situation ; c’est moins un « genre de pouvoirs » que ceux qu’à titre de joueur je n’ai jamais expérimentés.
Edition dans la fiche (Pouvoirs/description) :
S’il était possible de prévoir des types de pouvoirs que je serais amenée à développer, aux considérations des liens psychologiques et capacitaires avec la mutation et en partant du principe que même une latente influence,  on pourrait estimer qu’ils seraient liés à ma chance (contrôle de probabilités), à mes aptitudes physiques (amélioration ou hybridation) ou à mon rapport à l’objet (manipulation de matière).

Sanzo Aoe a écrit:
Pas de tenu plus "chic" ?
Je considère la chemise et le jeans comme la tenue chic, en fait, du coup non en effet elle n’a pas de tenue de soirée ; ça jurerait avec la situation monétaire.

Sanzo Aoe a écrit:
tu parles du vol d'argent dans la rue mais est ce qu'elle irait voler dans des magasins (pas les gens mais l'argent ou des objets qui lui feraient envie) ? Dans les maisons ?
Edition dans la fiche (Caractère/Mental/§3) :
Traduction je suis une voleuse et une pickpocket qui à défaut d’être compulsive ou avide pratique quand même ces activités de façon régulière, la plupart du temps avec les billets verts même s’il m’arrive de m’emparer d’autres choses conformément à ma tendance à l’appropriation suscitée ; pourquoi croyez-vous que j’ai apprit à courir ?
[…]
L’une des phrases phare de mon éducation a été « ne fait pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’il te fasse » ainsi je ne pique que des choses qui m’intéressent et qui sont secondaires pour leur propriétaire ; donc pas de trucs potentiellement affectifs, pas de bijou ou autre (sauf si la personne a l’air de s’en foutre). Tant que je suis en conformité avec cette morale cela ira, ainsi s’il n’est pas question d’un véritable cambriolage que ce soit chez un marchant comme chez un privé même si une fois entrée je n’hésiterai pas à me servir tout en tâchant de garder la mesure. C’est surtout l’argent qui m’intéresse et je vise principalement les portefeuilles parce que le liquide qui s’y trouve est une partie infime et dispensable aux autres qui pourra m’être utile à moi qui, plus que n’avoir d’argent de poche, aide ainsi ma famille niveau pécuniaire ; après je sais me modérer et ne déroberai pas tous l’argent que je trouverai, au-delà d’un certain seuil je m’arrêterai. Je sais, je ferais sans doute mieux de trouver un job, ouais, mais j’ai pas l’âge légal pour travailler…

Sanzo Aoe a écrit:
Est ce qu'elle "cible" ses victimes selon leur rang (probable) social ? C'est à dire est ce qu'elle vole aussi bien une personne aisée à riche qu'une personne avec des moyens plus modestes ? Est ce qu'elle ira aussi voler des jeunes de son age ?
Edition dans la fiche (Caractère/Mental/§3) :
je ferais sans doute mieux de trouver un job, ouais, mais j’ai pas l’âge légal pour travailler et encore moins celui d’aller dans des casinos alors je pratique le recyclage à ma façon, bien consciente qu’on peut bien me prendre ce dont je n’ai rien à foutre pour cette raison-là justement et qu’à part celui que je me suis approprié j’ai jamais d’argent sur moi. Après c’est pas pour ça que je ne les considère pas non plus, les jobs, au contraire même : un portefeuille d’un mec manifestement aisé sera généralement plus rempli que celui d’une personne modeste ou en tout cas la somme sera moins importante pour lui ; l’idée c’est pas de mettre dans la merde des gens comme mes parents mais de faire mais de faire ce que j’ai dit juste avant. Après le pire c’est les gosses de riche car autant leurs parents ils utilisent parfois que la carte Gold ou le Smartphone pour leurs dépenses, autant eux quant ils sont en balade ils ont toujours de l’argent ne serait-ce que pour frimer. Bon, pour ne pas mentir, je suis aussi parfaitement apte à voler pour me dédommager d’une insulte réelle ou imaginaire et c’est bien là le seul cas où je pourrais me débarrasser du reste du portefeuille sans cas de confiance. Car oui, le reste du portefeuille, les cartes de crédit et compagnie, comme c’est important je tâche de le rendre à son propriétaire…

Sanzo Aoe a écrit:
Comment réagirait elle si elle était victime d'un voleur comme elle ?
Lucy Prissy a écrit:
l’une des phrases phare de mon éducation a été « ne fait pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’il te fasse » ainsi je ne pique que des choses qui m’intéressent et qui sont secondaires pour leur propriétaire. Donc, pas de trucs potentiellement affectifs, pas de bijou ou autre (sauf si la personne a l’air de s’en foutre). L’argent est toujours important mais quand je vole un portefeuille je ne prends que le liquide, cette infime partie qui est dispensable aux autres et qui pourra m’être utile à moi qui, plus que n’avoir d’argent de poche, aide ainsi ma famille niveau pécuniaire ; je ferais sans doute mieux de trouver un job, ouais, mais j’ai pas l’âge légal pour travailler et encore moins celui d’aller dans des casinos alors je pratique le recyclage à ma façon, bien consciente qu’on peut bien me prendre ce dont je n’ai rien à foutre pour cette raison-là justement et qu’à part celui que je me suis approprié j’ai jamais d’argent sur moi.
Si par « comme elle » tu entends d’une même morale qu’elle, ça a déjà été dit dans le passage que je t’ai quoté (Caractère/Mental/§3 éducation & morale). Si « comme elle » veut dire voleur générique, donc sans sa morale, il me sera nécessaire de le rajouter en effet. J’attends ta confirmation avait d’en rajouter sur ce point.
Aucune édition dans la fiche pour l’heure.

Sanzo Aoe a écrit:
donne aussi brièvement son point de vu sur les événements suivant : Mutant town, Yggdrasil, le Speed X (vu que son père est flic elle peut en avoir entendu parlé meme à Chicago) et Bleecker Street (meme si à ce moment elle avait d'autres problèmes)
Edition dans la fiche (Caractère/Mental/§7) :
Et pour l’intégration et le traitement il suffit de voir les bordels consécutifs que ça fait depuis des années : c’est pire qu’avec les Noirs, sans doute parce que les Mutants ont de la ressource niveau réplique. Je les ai toujours regardées aux informations leurs « aventures », que ce soit l’Incendie de Mutant Town, la Rixe du Met, l’Yggdrasil, l’attentat à San Francisco ou leurs dernières inventions comme le Speed X ou l’attentat de Bleecker Street et sur l’instant, ça m’a fait les mêmes effets que la révolution syrienne & Co ou encore que des flics butent gratis des Noirs dans certaines villes. C’est sur que moralement c’est mal mais après je suis pas tellement touchée donc pas réellement concernée non plus. Mais pourtant des efforts sont fait pour que ça se passe bien : Le Bureau des Affaires Mutantes est un début de réponse et un début de bonne réponse.

Sanzo Aoe a écrit:
"plus une petite cultivation personnelle" : tu voulais dire culture
Nope, justement, la faute a été faite à dessein afin de retraduire implicitement le niveau de Lucky.

Sanzo Aoe a écrit:
1/ l'idée du journal est excellente, par contre le trou de pratiquement 2 ans est limite, meme si sa vie est morne (quoique comme elle vole ça m'étonnerait qu'elle le soit) c'est une pré-ado/ado elle a normalement tout un tas de truc à raconter, ne serait ce que se plaindre de ses parents, des garçons ...
Toutes les dates ont une signification, aucune d’elle n’a été choisie arbitrairement. Cette fiche est bourrée de référence aux deux dernières adaptations de Batman, à savoir la trilogie The Dark Knight et la série TV Gotham, et toutes les dates non liées aux événements du forum le sont à cela. En effet cela fait des trous, principalement un de trois ans et demi (entre 2008 et 2012) et celui entre l’apparition du Phénix et de l’élément perturbateur de sa SL, mais mon plan veillait à répartir les informations intéressantes entre les dates disponibles pour qu’ils ne soient pas dommageables. Dans un tel cadre, je pense que le paragraphe supplémentaire n’est que du remplissage, chose que j’avais essayé d’éviter considérant la longueur de la fiche sans, puisque ses rapports à ses parents comme à l’environnement scolaire et ses camarades sont définis aussi bien dans son mental que dans les autres paragraphes.
Edition dans la fiche (Histoire/Biographie) :
24 Septembre 2013

Cher Journal,
La vie continue, il se passe pas grand-chose. Je suis entrée en High School et c’est aussi chiant que la précédente, je suis en première année et on a beau me dire que c’est là que ça commence à être intéressant, le commencement c’est toujours un truc long et chiant. Faut prendre son mal en patience selon mes parents, ils sont d’accord là-dessus mais pas pour les mêmes raisons : Papa pense que c’est qu’une fois le cycle supérieur fini je pourrais trouver un job, Maman que c’est qu’une fois au College je pourrais faire ce qui me plait. Mais le college c’est loin et faire ce qui me plait c’est déjà le cas, et je m’améliore toute seule dedans. Le Parkour je suis devenue très bonne, enfin je m’estime très bonne, l’observation un peu moins par surtout le vol à la tire j’ai énormément progressé.  Ça pourrait rapporter si je m’y consacrais à plein temps, voir si je trouvais un receleur. Je ne le ferais pas mais je l’ai envisagé, quand on était vraiment dans la merde. Ça va un peu mieux, enfin plutôt on fait aller, mes parents ont réussi à bosser en simultané durant plusieurs mois, même si Papa ramenait plus autant avec son job, et ça a permit de faire quelques réserves. On a quelques trucs en plus dans l’appartement, du coup, ça égaie toujours d’avoir de nouvelles choses même quant elles sont merdiques. C’est un peu le même principe avec les connaissances, je pense, je les vois changer depuis quelques années, tant physiquement que mentalement, alors que moi j’ai vraiment pas la tête à cela et visiblement le corps non plus. On est plus tellement sur la même longueur d’onde, du coup, et même si j’ai toujours les mêmes amis depuis la Middle voir l’Elementary pour certains la plupart des gens de mon âge je les regarde et je les observe. Y’en a qui regardent les garçons, d’autres les filles, y’en a qui fument, d’autres qui boivent, y’en a qui fuguent, d’autres qui se disputent… pas la tête au premier, pas l’argent ou le temps pour le second, pas l’intérêt pour le troisième même si la partie dispute revient souvent. De toute façon, quant je regarde comment mes amies changent physiquement, je me dis que ça se voit parce que j’y suis tellement pas encore moi. Ça se passe de commentaire, elles en font assez. Niveau dispute, ça c’est calmer avec mes parents, ils croient que j’ai retenue la leçon et je fais mon possible pour pas me faire chopper ; j’ai beaucoup progressée donc ça passe, pour l’heure, je me débrouille pour ramener une somme qui, à défaut de passer inaperçue, est suffisamment dispatchée pour qu’ils ne se demandent pas d’où sa vient ; à moins qu’ils me laissent carrément faire mais ça je peux pas savoir. Et ça serait vexant pour ma fierté, à dire vrai. En tout cas, personne se pose, ou ne pose, de question quant il découvre qu’il y a un peu plus que ce qu’il croyait se souvenir dans son portefeuille ou dans la caisse commune pour les achats du quotidien, sans parler de l’argent qui traine sous un meuble de temps à autre. Le plus chaud que j’ai réussi c’était à convaincre Papa que Mama m’avait donnée l’argent pour aller faire une course alors que c’était pas vrai m’enfin s’il était doué pour détecter les mensonges il ne ferait plus les patrouilles. Sinon à part ça, pas grand-chose à dire, les mutants ce tiennent sages cette année et ne causent pas trop de problèmes, ou alors ils me sont passés par-dessus la caboche.

Sanzo Aoe a écrit:
2/ un peu plus délicat : tu pars sur le fait qu'elle soit humaine ou du moins que ses pouvoirs ne soient pas encore apparus ok, seulement l’événement qu'elle a vécu est traumatisant et propre à les déclencher. Du coup je trouve pas ça très cohérent.
Pour les mutants n’étant pas des « mutants nés » (concept étrange sur lequel nous ne nous étendront pas) il y a deux facteurs déclencheurs de l’expression d’une mutation latente : la puberté et le trauma. Oui, nous avons eus des cas de Mutants n’ayant eut que l’un des deux néanmoins ils sont généralement plus liés à la puberté qu’au trauma, hors la puberté de Lucky venait à peine de commencer elle n’était donc pas mature pour une expression de mutation latente. De plus, les mutations post-traumatiques non liées à la puberté acceptées par la modération par le passé étaient celles d’individus ayant déjà accomplie leur adolescence, jamais des mutations pré-pubert uniquement liée à un trauma n’ont été validées à ce jour, généralement les plus jeunes ont été acceptées avec des pubertés précoces. Voici donc comment je justifierai le fait que malgré le trauma elle n’ait révélé aucun potentiel mutant. Il est possible de le préciser dans la fiche mais si je ne l’ai pas fait c’est parce que je considérais cela comme inadéquat : elle vient de subir un trauma, justement, responsable d’une de ses phobies, le fait que cela ne l’ait pas transformée en monstre de foire est complètement secondaire de son point de vue. Néanmoins si cette explication ne te va pas, j’en trouverai une autre.

Aucune édition dans la fiche.

Bon, voilà pour le premier passage. Si je puis me permettre une question dans celui-là, tu veux l’édition en orange car c’est la couleur des prisonnier, c’est ça ?
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Sanzo Aoe
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MessageSujet: Re: Lucy Prissy, alias Lucky [TERMINEE]   Lucy Prissy, alias Lucky [TERMINEE] Icon_minitimeSam 10 Jan - 9:36

désolé pour le délais d'attente.

pour le orange c'est juste une couleur que je vois bien sur mon écran  Razz

ok pour les modifications.

Lucy \"Lucky" Prissy a écrit:
A ce rythme-là, d’ici au 21 ils auront réussi à déclencher une catastrophe suffisamment grande pour entrainer l’apocalypse. Tiens, ça serait un bon surnom de mutant bien méchant ça, Apocalypse ;

: excellent.


Ok pour le reste rien de particulier à dire.


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Lucy "Lucky" Prissy
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MessageSujet: Re: Lucy Prissy, alias Lucky [TERMINEE]   Lucy Prissy, alias Lucky [TERMINEE] Icon_minitimeSam 10 Jan - 12:38

Sanzo Aoe a écrit:
pour le orange c'est juste une couleur que je vois bien sur mon écran  Razz

C'est moins classe, tout de suite...

Sanzo Aoe a écrit:
Tu peux oter la couleur et un administrateur passera pour te valider Wink
Couleur ôtée, en attente qu'on m'en donne une autre Very Happy

Merci pour la modo !
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Caitlyn Elioth
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Caitlyn Elioth


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MessageSujet: Re: Lucy Prissy, alias Lucky [TERMINEE]   Lucy Prissy, alias Lucky [TERMINEE] Icon_minitimeDim 11 Jan - 19:01

Relecture faite

La biographie est très sympa, pour une fois j'ai moins aimé la psychologie, peut etre l'aspect pavé qui fatigue la lecture, tu aurais gagné à la faire via thématique mais c'est un choix.

Lucy Prissy, alias Lucky [TERMINEE] Welc210
Félicitations, nouvelle humaine toute simple et toute pouilleuse , les portes de X-men rpg te sont enfin ouvertes! Mais ca sera pas simple pour toi, vu ton petit gabarit, heureusement tu cours vite

Avant de commencer à jouer, n'oublie pas d'aller te recenser sur la liste des avatars , la liste des pseudos et la liste des pouvoirs. vu que t'en a pas, tu as l'air bien bête, ah ah !!

S'il s'agit d'un double compte, pense aussi à poster sur la liste des multi comptes.

S'il s'agit d'un personnage marvel, n'oublie pas de te signaler sur cette liste.

Enfin, si tu veux qu'un joueur joue quelqu'un que tu as évoqué dans ta fiche, merci de remplir le formulaire que l'on trouve ici. N'oublie pas de mettre le lien vers la fiche de ton personnage dans ton profil, et si le cœur t'en dit, tu peux aller rédiger une fiche de relation ici.

D'avance merci et surtout, bon rp parmi nous!

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MessageSujet: Re: Lucy Prissy, alias Lucky [TERMINEE]   Lucy Prissy, alias Lucky [TERMINEE] Icon_minitime

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