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| | Slobber {Charlie Reyes} | |
| | Auteur | Message |
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Sage X-Men Alpha
Messages : 202 Date d'inscription : 19/05/2014 Age : 29
| Sujet: Slobber {Charlie Reyes} Jeu 20 Nov - 15:47 | |
| Samedi 20 Septembre 2014 – 09 : 30 A.M. Charles Francis Xavier a un rêve. Il porte bien des noms mais celui le plus connu est Idéal Xavier, un idéal d’égalité et de cohabitation pacifique, d’Humanité unie au-delà des différences. Il n’est pas le premier à avoir ce rêve mais il est sa figure de proue actuelle. Néanmoins il n’est pas aussi idéaliste qu’on le dit de lui et à un certain égard applique la devise latine « si vis pacem, para bellum » : si tu veux la paix, prépare la guerre ». C’est ainsi que sont nés les X-Men : une organisation dont les membres se doivent d’être des parangons de l’Idéal de leur mentor, à la fois les ambassadeurs portant sa pensée au monde, les modèles enseignant aux disciples de cette voie et les soldats protégeant et cherchant à maintenir la paix. Le monde a besoin des X-Men, c’est un fait, mais plus qu’être dispersés à sa surface ils sont en cruels sous effectifs. L’Institution Charles Xavier pour Jeunes Surdoués est le berceau de l’Organisation et lorsqu’elle regarde combien d’entre eux si trouve encore elle a la simple constatation qu’à ce rythme ils disparaitront. Une équipe d’X-Men varie de deux à cinq individus, en règle générale, et part le passé la X-Team a pu en compter le quadruple. Aujourd’hui s’en est difficile d’organiser une simple mission. Les effectifs manquent, la structure manque, les liens manquent… elle tâche d’y travailler. L’Organisation ne doit pas cesser d’exister avant que leur tâche soit accomplie. Le Programme Héritage se devait de permettre de combler les pertes, de lier les diverses générations d’X-Men là où elles sont entrées en conflit idéologique, de former des nouvelles recrues… une belle théorie qui s’est heurtée en pratique tant à l’idéalisme lui ayant donné naissance qu’à la réalité des gens qui pouvaient chercher à l’appliquer. Faut-il faire comme la Confrérie et accepter des pions secondaires n'ayant pas la moindre légitimité ? Elle ne le pense pas et ne l’applique pas. Peut-être est-ce là sa contribution à l’échec du Projet puisque des maigres volontaires nombres ont été refusés. Un parti-pris, rien de plus ; ils ne sont pas obligés de passer par elle, de toute façon, pas plus qu’ils ne le sont avec le Projet. Il s’agit juste d’évaluer et d’éviter une perte de temps et de moyens tout en guidant au mieux ; tout le monde y gagne. Elle a convoqué le dernier volontaire une fois la semaine terminée et suffisamment tôt pour pouvoir en avoir terminé à midi. Cela ne change rien de son emploi du temps et laissera au jeune garçon le loisir de commencer son week-end comme s’il avait simplement eut un rattrapage de cours. C’est d’ailleurs dans l’une des salles de classe, entièrement vide, qu’il a été convoqué. La porte est ouverte, c’est la seule, et elle donne sur la trentaine de bureaux et de chaises faisant face à l’unique professorale surélevée par l’estrade et sur lequel sont posées quelques copies d’examen et brouillons. Sur le mur latéral, opposé à la porte, la grande vitre prélève autant de la lumière extérieure qu’elle le peut, toujours selon cette architecture écologique et ouverte. C’est face à cette grande fenêtre et au bois un peu plus loin que l’X-Woman attend. Son mètre soixante-treize et son poids légèrement supérieur à la soixantaine de kilogrammes sont drapés d’une tenue « détendue » même s’ils n’en ont pas l’air, eux. Ses bras plutôt musclés sont croisés sur son ventre, les gants noirs lui remontant jusqu’aux biceps collés au débardeur de cette même couleur et qu’on retrouve également sur son jean, ses escarpins et dans sa chevelure coiffée en un strict chignon qui n’en laisse pas moins échapper quelques mèches. Son visage comme l’image qu’il renvoie sont trop fort pour paraitre joli et frappent par leur impassibilité, le front relativement discret majoritairement caché par le toupet qui tombe en une courbe jusqu’aux épais sourcils qui surplombent les lunettes aux verres rouges posées sur son nez épais et droit. Ses joues marquées le semblent d’autant plus qu’elles sont soulignées par les tatouages noirs en croissant de lune qui font écho à la courbe de sa mâchoire, laquelle se termine sur un menton prononcé. Au milieu de tout cela se trouve une bouche étroite aux lèvres asymétriques qui achèvent l’expression de neutralité renfermée par leur immobilisme. Et même lorsqu’elles se séparent ce n’est que pour laisser passer la voix assez grave mais surtout neutre et monocorde lorsque celui qu’elle attend arrive. - Bonjour Mr Reyes.Elle se retourne pour lui faire face, les informations commençant à couler dans sa conscience pour venir compléter ce qu’il a lui-même donné dans son dossier d’inscription. - Mon nom est Sage, directrice du Projet Héritage auquel vous vous êtes inscrit en cours de semaine. Votre colocataire vous aura surement parlé de ce qui va se passer ici mais au cas où ce ne serait pas le cas voici la consigne : durant les deux heures qui vont suivre vous devrez faire une dissertation sur la problématique suivante : qu’est-ce qu’un X-Man ? Cela ne sera pas noté mais explicitera si vous êtes capable à suivre une formation comme quel X-Man est le plus apte à vous l’enseigner.Il n’y a théoriquement aucune question à avoir, simplement à prendre une feuille et à commencer, néanmoins elle lui laisse l’initiative de le faire en cas d’imprévu. Charles Reyes est encore jeune mais cela ne lui pose pas le moindre problème : la plupart de la première équipe, elle incluse, ont commencé leur entrainement plus tôt et considérant qu’il a duré des années cela n’a réellement posé de problème. Mieux vaut un entrainement trop long que trop court et puis le faire durant l’adolescence permet de mieux adapter son corps et son esprit. Le concerné en est conscient, c’est là l’une des ressources qu’il a mises. Reste à voir si ça saura contrebalancer la naïveté mais il est probable qu’il faille expliciter les causes de la volonté d’être X-Men du jeune homme, malgré que cela soit plus délicat à juger. | |
| | | Charlie Reyes Élève à l'Institut Delta
Messages : 218 Date d'inscription : 24/08/2014 Age : 28
| Sujet: Re: Slobber {Charlie Reyes} Dim 23 Nov - 20:57 | |
| C'était tôt, trop tôt pour un samedi, mais le jeu en valait la chandelle. Il s'était levé à 8h30, prévoyant bien plus de temps que lorsqu'il avait cours, pour être certain de ne pas se présenter en retard. Après une douche assez longue, il avait décidé de se peigner, chose assez rare pour être signalée, avant de longuement hésiter sur sa tenue. Il voulait être bien vu lors de son entrevue, mais il ne possédait aucun vêtement qui semble un minimum officiel. C'était la première fois que cela le dérangeait, et il espérait la dernière. Il avait même envisagé de demander à Sanzo de lui emprunter une chemise, mais de toute façon le chat était beaucoup plus grand que lui, il aurait sans doute eu l'air de porter un drap. Il finit donc par se résigner et opta pour le confort, enfilant son haut préféré, un t-shirt à manches longues et à rayures rouges et grises, qui lui couvrait les mains jusqu'aux premières phalanges, et dont le col un peu large laissait apparaitre ses clavicules saillantes. Il choisit tout de même, parmi les deux jeans qu'il possédait, le moins usé et le moins troué. Puis était arrivé le problème de la nourriure. Il n'avait jamais faim aussi peu de temps après s'être réveillé, mais il savait qu'un petit déjeuner copieux était la clef du succès lor de ce genre d'épreuves. Il s'était donc forcé à avaler un bol de céréales.
A présent il se dirigeait vers la salle de classe dans laquelle il avait été convié. Il était stressé comme rarement auparavant. C'était aujourd'hui qu'allait se décider si oui ou non il était réellement digne de participer au Projet Héritage. Il sentit son estomac se serrer. Il avait bien fait de ne pas tenter l'épreuve à jeun. Il arriva enfin devant la salle de cours. La porte était ouverte, et une femme habillée en noir de la tête aux pieds se tenait près de la fenêtre, dos à lui. Il était prêt à signaler sa présence, lorsqu'elle le devança.
- Bonjour Mr Reyes.
-Bonjour, répondit-il simplement. Il avait failli commencer à expliquer pourquoi il était là, mais il était évident que la femme le savait mieux que lui.
- Mon nom est Sage, directrice du Projet Héritage auquel vous vous êtes inscrit en cours de semaine. Votre colocataire vous aura surement parlé de ce qui va se passer ici mais au cas où ce ne serait pas le cas voici la consigne : durant les deux heures qui vont suivre vous devrez faire une dissertation sur la problématique suivante : qu’est-ce qu’un X-Man ? Cela ne sera pas noté mais explicitera si vous êtes capable à suivre une formation comme quel X-Man est le plus apte à vous l’enseigner.
Charlie hocha la tête en silence. Il n'y avait rien à ajouter, de toute façon le stress le rongeait trop pour qu'il puisse dire quoi que ce soit. Il prit donc simplement une feuille avant de s'assoir au premier rang. Être juste sous le regard de l'examinatrice ne l'enchantantait pas, mais se placer au fond d'une classe vide aurait paru étrange.
Qu'est ce qu'un X-Man? Sans doute la question à laquelle il avait eu le plus de temps pour réfléchir, depuis son arrivée à l'Institution Charles Xavier. Et pourtant, maintenant qu'il se tenait au dessus de sa feuille, face à cette véritable X-Woman, et il ne savait pas quoi écrire. Il sentit la sueur perler sur son dos. Immobile, machonnant le bout de son bic, il se mit à réfléchir. Et à réfléchir encore. Cela dura dix bonnes minutes, jusqu'au moment où il se rendit compte que son esprit ne faisait que divaguer et qu'il perdait sa temps. Alors il fixa sa feuille vierge, respira longuement, et se mit à écrire. Comme il le faisait toujours, l'inspiration viendrait en cours d'écriture, et la structure de son texte en patirait mais ce n'était pas gave.
Pour certains, un X-Man est un super-héros. Une personne se servant de pouvoirs extraordinaires pour sauver la veuve et l'orphelin, défendre l'innocent au péril de sa propre vie, se battre contre des super-vilains et porter des tenues moulantes. Pour d'autres, ce n'est rien de plus qu'un mutant servant la cause des mutants. Un soldat, ni plus ni moins, agissant à la volonté du Professeur Xavier, qui met sa célébrité et ses pouvoirs non au service de la société mais à celle d'une communauté choisie. Un membre d'une armée personnelle de Charles Xavier en somme, par les mutants pour les mutants. Et par là même représentant une menace pour la race humaine.
Ces deux visions sont à la fois vraies et fausses, d'une certaine manière. Un X-Man peut sans aucun doute être considéré comme un héros, puisqu'il a pour vocation d'aider les gens dans le besoin, de défendre tout le monde, mutant comme humain. Mais cette aide a un sens uniquement sur le court terme, et elle n'est pas vraiment la raison d'être des X-Men. Sur le long terme, le but est très différent de ce qu'on peut croire à première vue.
Charles Xavier a un rêve. Un rêve pour lequel il a fondé son institut, ainsi que l'ordre des X-Men. Le rêve de faire disparaitre les dissentions raciales entre humains et mutants. Le rêve de voir un jour les deux groupes cohabiter en égaux. Un rêve tout à fait envisageable, puisqu'il est comparable à celui de Martin Luther King le siècle dernier, qui a bien porté ses fruits. C'est dans ce sens qu'il oeuvre, et c'est dans ce sens qu'oeuvrent les X-Men. Combler le fossé, convaincre les indécis aussi bien d'un camp que de l'autre de l'idéal du Professeur. Une main tendue entre les deux parties. C'est le premier rôle du X-Man à plus long terme, celui de faire le premier pas vers une société plus juste envers tous. Un X-Man est un médiateur.
Les actions menées par les X-Men ont donc un but simple. Faire avancer les choses dans la direction voulue. Recommencer, et construire à nouveau. Construire une nouvelle société, correspondant à la vision imaginée par le Professeur. Construire une nouvelle société ou “humains” et “mutants” ne seront plus différenciés. Construire une nouvelle société où chacun a sa place. Un X-Man est un bâtisseur.
Seulement, et les X-Men le savent, ils ne peuvent pas bâtir cette nouvelle société tout seuls. Personne ne peut accomplir une chose pareille de par lui-même, peu importe son pouvoir ou sa motivation. La société se base sur les gens, elle a besoin des gens pour exister, elle a besoin des gen pour être créée. Pour que cela soit possible, il faut que chaqun fasse un pas en avant. Tout ce que les X-Men peuvent faire, c'est faire ce pas en premier et inciter les gens à les suivre. Dans ce cas-ci, le pas en avant veut dire tendre la main, oublier les problèmes entre les deux groupes et convaincre ses proches de faire la même chose. Il suffit que chaque convaincu arrive à convaincre une seule autre personne, pour très vite arriver à la société idéale. Le rôle des X-Men est donc de faire le premier pas pour être suivi, en clair de montrer l'exemple. Ainsi, à l'image du créateur du concept, un X-Man est avant tout un professeur.
Content d'avoir fini, Charlie relit sa dissertation en diagonale. C'était trop court, mal explicité, mal structuré, le style laissait à désirer mais c'était fini. Il n'y avait ni introduction ni conclusion, peut-être même serait-il hors sujet, mais il n'avait pas la force de continuer après avoir déclaré son travail terminé. Il se leva donc pour déposer sa feuille sur le bureau de la responsable.
-Merci, dit-il simplement avant de se retourner. L'expression impassible et indéchiffrable de Sage ne laissait rien présager de bon, mais il fit de son mieux pour l'ignorer. Il le saurait bien assez tôt, de toute façon. | |
| | | Sage X-Men Alpha
Messages : 202 Date d'inscription : 19/05/2014 Age : 29
| Sujet: Re: Slobber {Charlie Reyes} Jeu 27 Nov - 18:37 | |
| Il hoche la tête, il se tait, il stresse. Il prend la feuille, il s’assoit, il commence. Elle regarde. Elle ne fait pas d’autres bruits que celui de sa respiration, qui entre en écho avec celle du jeune garçon qui tarde à y rajouter celui du papier et de la feuille, entre autres. Pour les heures à venir ils ont leurs positions et leurs occupations ainsi est-ce dans un immobilisme relatif que cela se déroulera. Elle ne commente rien, elle se contente de le regarder sans réel mouvement volontaire, alors même que son esprit est dans ce lieu comme dans bien d’autres. L’adolescent peine à se concentrer sur la tâche qui lui est confiée, elle le voit bien mais reste en retrait, occupée à toutes les siennes. Les verres rouges ne dissimulent pas seulement ses yeux bleus, ils servent également d’écran au superordinateur qui lui sert de cerveau.
Les secondes s’écoulent et se groupe, en dizaines, vingtaines, trentaines, quarantaines, cinquantaines puis soixantaines et c’est au tour des minutes d’en faire de même. Deux heures, selon toute probabilité Charles Reyes aura fini sa dissertation avant. Sait-il au moins faire une dissertation ? La question n’importe pas, même ceux qui savaient le faire n’en ont pas respectée la forme lorsqu’ils y sont passés. Tant qu’il sait réfléchir par lui-même cela ira.
Ni brouillon, ni véritable relecture, Charles Reyes est mécontent de lui mais content d’avoir fini et le second l’emporte sur le premier. Il se relève et vient déposer sa feuille sur le bureau professorale, faisant réagir la « professeure » qui se met en mouvement à son tour ; ce n’est qu’une tache de plus à accomplir. L’immobilisme l’a engourdie, physiquement, mais elle se maitrise suffisamment bien pour que cela ne transparaisse.
- Merci, lui dit-il alors qu’elle s’en vient saisir sa feuille, lui accordant un regard toujours aussi dissimulé alors qu’elle perçoit parfaitement les signes d’inquiétude sur le visage du jeune garçon puisque le sien ne laisse anormalement rien filtrer.
Cinq cents cinquante-six mots, presque un recto-verso ; un regard à l’un, un regard à l’autre, elle a lut et analysé. Ce n’est pas une dissertation, c’est une réflexion. Cela lui va. Pas de note, pas de pénalisation, c’est aussi simple que cela.
- Votre vision de ce qu’est être un X-Man est moins naïve que vous le croyez même si vous ne parvenez à conceptualiser pleinement les interactions sociopolitiques qui sont impliquées. Ceci inclut cependant qu’elle soit naïve. Il ne s’agit pas à construire de nouvelle société juste de changer l’actuelle, de ce fait les éléments comme l’apport de la justice ou la tentative de combler les inégalités sociales sont hors sujet. Le soldat et le médiateur sont des aspects véritables de la vocation d’X-Man, en effet, même s’il faut nuancer le combat « par les mutants pour les mutants », quand au bâtisseur il se regroupe avec le médiateur sous la forme d’une avant-garde ; une avant-garde pour ce qui vous est enseigné ici et que vous avez parfaitement comprit. Les X-Men protègent l’Institution Charles Xavier car se sont ses étudiants, une fois partie, qui formeront les premières pierres de ce que vous nommez « société idéale » ; terme inexact cependant pour les raisons citées précédemment. Le coté professoral est le troisième aspect. Maintenant vous survolez chacun de ses aspects sur un plan général, non individuel : vous ne rentrez pas dans les implications personnelles liées à tous ces aspects.
Elle marque une pause, consciente que malgré son phrasé placide la masse d’informations est conséquente pour le jeune garçon alors même qu’il est déjà sorti de sa rédaction comme un abandon. Il y aurait beaucoup de meilleurs moments pour parler de cela, c’est un fait, mais ils économiseront tous du temps à le faire maintenant car en définitive la seule chose qui sera à 100% retenue est la liste de noms qu’elle lui conseillera. Le reste sera à réapprendre plus tard même si commencer à le faire dès à présent n’est pas une mauvaise chose.
- Ce test présuppose que vous ayez déjà connaissance de l’Idéal Xavier, après tout on vous l’enseigne ici, et ce qui implique que c’est votre vision du X-Man en tant qu’individu, dans son rapport à cet idéal et à ses actions, qui importe. Le fait que vous ne vous soyez pas penché là-dessus est révélateur d’une mauvaise approche de votre part : vous venez ici à la recherche d’une fonction que vous idéalisez sans vous inquiéter des personnes qui se trouvent derrière, de ce que cela a impacté sur leur vie et de comment vous mèneriez la vôtre si vous aviez un tel rôle. Vous ne vous êtes jamais imaginé le quotidien d’un X-Man, n’est-ce pas ? Ce qu’est la personne derrière le « costume ». Essayez d’en rencontrer, de parler avec eux, cela vous éclairera.
Elle repose la feuille sur le bureau, refermant la copie double pour que ce soit une partie vierge qui reste visible ; c’est symbolique, Charlie est une feuille vierge dans sa naïveté et il lui faudra quelques rencontres et discussions pour commencer à appréhender l’étendue de son souhait.
- Vous conseiller un mentor pour l’heure est difficile du fait que vous n’abordez pas les X-Men comme des individus mais une fonction que tous les membres de la X-Team assurent à divers degrés et avec diverses préférences. Si vous êtes apte à parler dès maintenant de ce que vous imaginez être la vie d’X-Man, il est possible de le faire afin de mieux vous aiguiller. Dans le cas contraire, vous devriez chercher du côté d’Amy Elioth de Lauro, de Jubilation Lee ou de moi-même afin d’essayer de garder un certain équilibre entre les différents aspects.
Elle cite une personne absente et elle en est consciente ; elle le fait néanmoins car plus que ne savoir quand elle reviendra elle sait que la formation prendra du temps, ne serait-ce que pour trouver un mentor, ainsi raisonne-t-elle au futur à moyen terme.
- Cela ne vous dispense pas de discuter avec d’autres, si vous en avez l’occasion, leurs avis seront pertinents. | |
| | | Charlie Reyes Élève à l'Institut Delta
Messages : 218 Date d'inscription : 24/08/2014 Age : 28
| Sujet: Re: Slobber {Charlie Reyes} Dim 30 Nov - 0:36 | |
| Il avait déjà commencé à s'éloigner, persuadé qu'il serait convoqué à nouveau d'ici quelques jours – s'il avait de la chance. Il s'arreta lorsque la X-Woman commença à parler. Avait-elle réussi à lire et assimiler son travail en l'espace d'une seconde? Ou bien l'avait-elle surveillé de plus près qu'il ne le pensait durant son écriture? A vrai dire ça avait peu d'importance pour le moment, ce qui en avait réellement était ce qu'elle était en train d'expliciter. Dans la surprise, il avait oublié d'en écouter les premières secondes, et dut tenter de comprendre en route.
Il avait bien compris certains aspects, négligé d'autres. Il avait globalement assimilé les rôles d'un X-Man, à quelques nuances près. Mais apparement, ce n'était pas ce qu'on lui demandait ici. Il avait centré sa réflexion sur la fonction, alors qu'il aurait du se tourner vers l'individu, et sa façon d'apréhender cette fonction. Le quotidien d'un X-Man? Non, il n'y avait jamais réellement pensé. Mais mis à part les missions et les entrainements, ça ne devait pas être extrèmement différent de celui du commun des mortels, si? Le contraire aurait supposé que leur vie entière tourne exclusivement autour de la fonction, ce qui semblait être à l'opposé de ce que Sage voulait lui faire comprendre. Ou alors il n'avait vraiment pas compris le message de la X-Woman. Dans tous les cas, il avait fait une erreur importante quelque part. Il baissa les yeux tandis qu'elle repliait la feuille qu'il lui avait tendue sur son bureau. C'était ça, son écriture ne valait même pas la peine d'être visible? Non, ça n'avait probablement rien à voir. En règle générale il avait horreur des personnes qui voyaient des messages cachés dans les moindres gestes, mais là le stress, la déception et l'énervement contre lui-même l'emportaient sur le bon sens.
La femme termina son monologue en lui indiquant trois personnes. Trois femmes qu'il ne connaissait que de nom et vaguement de réputation, mis à part celle qu'il venait tout juste de rencontrer. Trois X-Women pouvant lui apprendre toutes les facettes de la vie d'X-Man, avant qu'il n'ait les prérequis pour avoir un mentor attitré. Cela seulement s'il n'était pas capable de parler dès maintenant de ce que représente cette vie à ses yeux. L'était-il? Rien n'était moins sur, ce qui était certain c'est qu'il ne pouvait pas tourner les talons sans avoir essayé. Il respira profondément en fixant les verres rouges qui cachaient les yeux de son interlocutrice, se demandant ce qu'il pourrait lui répondre.
-Je sais qu'il me manque encore beaucoup de choses. Je suis arrivé ici il y a moins d'un mois, et je n'ai eu l'occasion de discuter avec aucun X-Man, juste un peu avec mademoiselle Summers lorsqu'elle m'a fait visiter. Je ne sais d'eux que ce que j'ai entendu. Mais je pense pouvoir m'imaginer leurs vies, jusqu'à un certain point. Ils sont aussi humains. Il n'y a que de quelques unes d'entre elles que j'ai vraiment entendu parler de plus près. Je sais qu'elles ont fondé une famille aimante et unie. J'ai aussi compris qu'elles ont traversé des épreuves pour en arriver là, même si je ne sais pas vraiment lesquelles, et qu'elles y sont parvenues. Je ne suis pas idiot, je sais qu'il y a des sacrifices à faire pour aller dans cette voie. Il y en a toujours de toute façon. Mais je m'avance sans doute, mais je ne vois pas vraiment en quoi ça empêche de vivre une vie normale. En dehors des missions, je veux dire. Il y a que le fait qu'être X-Man, ça résulte d'une façon de penser particulière. Et que cette façon de penser a une influence sur le quotidien, j'imagine. Et je me doute bien que ce qu'on vit impacte forcément sur la personne, et que dans le cas des X-Men, ça doit être encore plus fort. Mais ça peut vraiment à ce point chambouler la vie quotidienne?
Bon, ce n'était pas ce qu'il avait prévu. Ses paroles avaient été plus rapides que ses pensées, et plutot que de prouver qu'il pouvait éviter cette conversation, il l'avait lancée. Ce qui n'était pas réellement un problème, puisque Sage s'était elle-même désignée parmi les personnes avec qui avoir cette discussion. Et peut-être même que le fait d'admettre son ignorance pouvait passer comme un signe de maturité, qui sait? | |
| | | Sage X-Men Alpha
Messages : 202 Date d'inscription : 19/05/2014 Age : 29
| Sujet: Re: Slobber {Charlie Reyes} Dim 30 Nov - 15:05 | |
| L’abandon de Charles Reyes est plus important que prévu puisqu’il s’en va déjà, c’est donc une interruption volontaire de la part de l’X-Woman dans sa conclusion quant à l’économie de temps. Elle le regarde, le voit et le lit, tirant les conclusions quand aux pensées de son interlocuteur face à ses propres dires. Rien de surprenant, rien de révélateur, c’était envisagé dans les possibilités et ils restent tous deux dans les plus probables. Surprise, hésitation, doute, mécontentement, honte même lorsqu’elle replie sa feuille ; tout cela n’est qu’information chiffrée. Elle en tient compte mais les ayant envisagées avant même leur arrivée n’y réagit pas, concluant pour laisser la parole au jeune élève qui malgré son hésitation inspire pour lui répondre, cherchant son regard.
Il lui manque encore beaucoup de choses, c’est un fait ; la majeure partie à dire vrai, mais considérant qu’elle s’apprend au contact des X-Men ce n’est pas le plus problématique.
Il est arrivé ici il y a un mois et n’a discuté avec aucun membre de la X-Team à par Rachel Summers puisqu’elle c’est chargée de la visite ; voici qui est déjà plus délicat, preuve de la superficialité de sa volonté d’engagement. Elle le traite avec sérieux car elle est incapable de le faire autrement mais il est sure que Charles Reyes ne pèse pas bien lourd dans sa volonté d’être X-Man. D’ordinaire elle tache de ne pas questionner les motivations mais dès l’entrée du jeune garçon c’était une possibilité car les probabilités de bonnes raisons pour s’essayer à cette vocation sont relativement faible, du fait de sa méconnaissance pratique de ladite vocation et des gens qui l’exercent d’ores et déjà, ce qu’il reconnait lui-même sans en comprendre la portée.
Les X-Men sont humains, oui. Ils ont tous leur histoire et leurs particularités, leurs qualités et leurs défauts, leurs réussites et leurs échecs. Les ouïe-dires de Charles Reyes ce concentrent sur les Elioth de Lauro et lui ont surement été comptés par Sanzo Aoe, personne qui toute proche qu’elle soit de la famille n’a qu’un point de vue très minimaliste sur ce qui c’est réellement passé ; elle-même ne dit pas en savoir plus que lui mais elle a une meilleure connaissance des faits sans pour autant avoir recueillis les témoignages.
Les sacrifices sont un simple mot généralement, ils ne prennent consistance que dans leur accomplissement même si l’appréhension et la raison peuvent déjà en dessiner les contours. Charles Reyes n’est pas idiot, il raisonne même avec beaucoup de maturité pour son âge, mais il n’est pas question de cela.
- Mais je m'avance sans doute, mais je ne vois pas vraiment en quoi ça empêche de vivre une vie normale. En dehors des missions, je veux dire. Il y a que le fait qu'être X-Man, ça résulte d'une façon de penser particulière. Et que cette façon de penser a une influence sur le quotidien, j'imagine. Et je me doute bien que ce qu'on vit impacte forcément sur la personne, et que dans le cas des X-Men, ça doit être encore plus fort. Mais ça peut vraiment à ce point chambouler la vie quotidienne ?
- Oui. A l’heure actuelle 42,8% de la X-Team, l’équipe réunie à l’Institution Charles Xavier, est en incapacité de se rendre en mission pour raison psychologique ou personnelle. Etre X-Man n’empêche nullement de vivre une vie normale mais complexifie cette tâche du fait des dangers et des épreuves auquel l’individu peut être confronté. En plus des problèmes communs ils peuvent se trouver aux prises avec des problèmes bien plus extrêmes et cela a un impact sur eux comme sur tout autre. Outre le fait que certains adversaires des X-Men puissent s’en prendre à leur proche, ce qui implique un risque de dommage collatéral plus élevé que la moyenne, au cours des deux dernières années deux X-Women sont mortes, l’une d’elle après avoir été torturée, et une troisième l’a été également même si elle a été extraite à temps. Même si les trois ont été ramenées à l’Institut et remisent sur pied les séquelles psychologiques ont été lourdes.
Elle lui laisse quelques secondes pour rattraper le rythme, pour imaginer des choses qu’il ne devrait pas avoir à imaginer à son âge même si les X-Men sont, là aussi, hors des normes et que leurs apprentis doivent être capables d’en faire autant. Elle-même ne se figure pas ce qu’est le fait de mourir et de revenir à la vie, pourtant elle en a déjà parlé avec l’une des concernées, le simple fait d’avoir failli mourir l’ayant amenée à reconsidérer son existence comme à côtoyer hebdomadairement la tombe d’un inconnu illustre, cercueil vide enterré dans le parc à la mémoire de l’un des agents de Xavier assassiné pour la cause.
- Les X-Men sont une unité d’élite à bien des égards et leurs problèmes sont à cette mesure. Il faut une grande volonté et des nerfs solides pour ne pas y être brisé ainsi qu’une capacité d’abnégation plus grande encore pour continuer de le faire même quant on l’a été. Les ouïe-dires et les récits médiatiques n’en parlent pas puisque, à l’instar de ce qui vous est reproché, ils se limitent à la surface des choses.
Nouvelle pause. Elle n’a pas cessé de le fixer, regard dissimulé derrière ses verres teintés, pas plus qu’elle n’a cessé de le lire. Ses paroles ne se veulent pas pessimiste, elle aborde juste les points négatifs avec pragmatisme et empirisme, même si elle n’a pas précisé que les X-Women décédées ne l’étaient pas en mission ou à cause des X-Men mais de leur passif respectif bien que les X-Men soient en effet arrivés trop tard pour les sauver.
- Le monde a besoin de X-Men, c’est un fait, mais il est loin de les comprendre et c’est à les côtoyer et les connaitre que vous serez capable de le faire. Il n’est pas certain qu’une fois ceci fait vous ayez toujours ce désir de les rejoindre, d’autant plus que certains membres de la X-Team sont profondément anti-X-Men du fait de leur vécu. Il faut prendre du recul sur la chose avant de s’y essayer, sans quoi on risque de le faire pour de mauvaises raisons. Cela n’affectera ni la qualité de votre enseignement ni celle de votre participation, si tant est que vous réussissiez, mais vous paierez un coup personnel bien plus grand que celui de ceux sachant pourquoi ils le font et continueront de le faire.
Elle croise les bras et analyse sa propre posture défensive comme les raisons qui la poussent à la prendre avec cette même précision qu’elle analyse son vis-à-vis, ayant autant de distance avec lui qu’avec elle-même. Elle n’est qu’une fonction pour l’heure et c’est dans cela qu’elle excelle, n’être qu’une fonction. Elle tâchera d’inverser la tendance, plus tard.
- Vous savez pour quoi les X-Men se battent. Maintenant, Mr Reyes, pourquoi voulez-vous les rejoindre ?
Elle présume totalement de ses prérogatives en tant que secrétaire du Projet Héritage, elle ne se contente plus de faire le lien entre les élèves et la X-Team mais prend d’ores et déjà un rôle de mentor puisque la motivation, si elle est hors sujet dans le test de compatibilité déjà réalisé, est la première question qu’un membre de l’Organisation devrait poser à un apprenti potentiel. Pourquoi ne pas mettre cela en test d’entrée, du fait ? Parce que juger sur une bonne ou une mauvaise motivation est subjectif et chaque X-Men aura son avis sur chaque motivation, tandis que même une mauvaise peut suffire à conduire jusqu’au bout. Sa propre motivation lui ne lui semblait déjà pas bonne à l’époque mais nécessaire, désormais que plus d’une vingtaine d’années ont passée elle en prend l’ampleur des points positifs comme négatifs et c’est pour cela qu’elle préfère laisser chacun juge de si oui ou non, cela suffira. Question d’empirisme. | |
| | | Charlie Reyes Élève à l'Institut Delta
Messages : 218 Date d'inscription : 24/08/2014 Age : 28
| Sujet: Re: Slobber {Charlie Reyes} Dim 7 Déc - 2:25 | |
| Les dangers ne le surprenaient pas particulièrement, même si jusque là il n'avait que très peu envisagé la chose. L'entendre clairement conctrétisait leur existence, et le forçait à y réfléchir, puisqu'il ne l'avait pas réellement fait auparavant. Il ne savait pas bien sur, il n'aurait pas pu savoir.
Il leva vers Sage un regard interrogateur lorsqu'elle aborda le sujet des X-Women mortes puis ramenées en sécurité, mais le visage de l'examinatrice était toujours aussi impassible. Il douta un instant. Il devait avoir mal compris, ou alors... Ou alors il arrêterait peut-être un jour de s'étonner de tout ce qui se passait à l'Institution Charles Xavier. Quoi qu'il en soit, la torture et la mort étaient des risques bien tangibles auxquels le garçon n'avait même pas osé penser jusque là. La révélation le secoua légèment, ramenant brutalement sa vision vers la réalité... Pour tout de suite l'en éloigner à nouveau. Car s'il avait bien compris ce qu'il avait cru comprendre... La pensée ne lui semblait étrangement plus si ridicule, s'il était bel et bien question de résurection... Cela soulevait énormément de nouvelles questions. La torture était une chose, mais comment pouvait-on réellement craindre la mort en sachant que l'on serait ramené quoi qu'il arrive? Des séquelles psychologiques, avait-elle dit. Evidemment, mourir ne devait pas être une expérience très agréable, même lui pouvait sans problème comprendre le traumatisme. Surtout si l'on en gardait le souvenir. Cela ouvrait la porte à beaucoup d'interrogations sur ce qu'il y avait après, ce que ces X-Women avaient vu. En réalité cela ouvrait la porte à la question bien plus philosophique de ce qu'était véritablement le concept de mort, mais il ne le réalisa pas sur le moment -il aurait sans aucun doute le temps de s'y torturer le cerveau plus tard.
Il se rendit alors compte qu'elle avait cessé de parler, le temps de le laisser réfléchir à ce qu'il venait d'entendre. Sans rien dire, fit un bref signe de tête en signe de compréhension, le regard à nouveau rivé sur le bureau. Quelques instants plus tard, suite à son signe, ou peut-être pas, la X-Woman reprit la parole. A partir de ce moment, il ne fit qu'écouter, les yeux baissés. Il savait parfaitement ce qu'on lui reprochait. Comme toujours, il avait pris les choses trop à la légère. En apprenant l'existence du Projet Héritage, il s'était inscrit sans vraiment y réfléchir. Il avait vu une occasion et l'avait saisie, sans se poser la question de savoir ce qu'elle représentait, et bien sur sans une véritable idée de ce dans quoi il voulait s'engager. C'était un reproche qu'on lui avait fait des dizaines de fois, et qui concernait quasiment tout ce qu'il entreprenait. Mais dans ce cas-ci, les choses étaient apparement bien plus sérieuses qu'habituellement. Il ne pouvait pas être sur que Sage ne dramatisait pas au moins un petit peu, mais même ainsi la décision ne devait pas être prise à la va-vite. Il ne savait pas quel cout personnel il pourrait payer en avançant plus ou moins à l'aveugle, en revanche il savait que le recul lui faisait cruellement défaut en général, et le fait que son interlocutrice souligne ce point avait clairement de l'importance. S'il désirait continuer il devait absolument prendre suffisament de temps pour y réfléchir avant de prendre une vraie décision. Cependant même si le message était clair et que Charlie s'y accordait parfaitement, le gamin se connaissait et se doutait bien que les bonnes résolutions qu'il prendrait à ce moment précis ne seraient probablement jamais mises en vigueur, et si jamais elles l'étaient, cesseraient sans doute très vite d'être respectées.
- Vous savez pour quoi les X-Men se battent. Maintenant, Mr Reyes, pourquoi voulez-vous les rejoindre ?
La question lui fit encore une fois brièvement lever les yeux vers la X-Woman, un peu déstabilisé. Il ne s'attendait absolument pas à ça. Il aurait dû le voir venir. Et dans tous les cas, il aurait dû s'y préparer. A présent il lui semblait évident qu'elle lui pose cette question, mais jusque maintenant il n'y avait pas pensé. Cela aussi faisait partie, plus indirectement, de ce que Sage lui reprochait.
Pourquoi voulait-il être X-Man? Parce qu'au moment de son arrivée, lorsqu'il avait formulé ce désir, il avait une vision ridiculement naïve de l'organisation. C'était le superhéros qui le tentait. A présent qu'il en savait légèrement plus, le souhaitait-il toujours vraiment ou suivait-il simplement son idée? Il lui semblait qu'il le voulait, mais il ne pouvait pas réellement en être sur. De toute façon s'il comprenait bien, sa motivation serait très vite mise à l'épreuve. Mais pouvait-il expliquer pourquoi, autrement que par l'entêtement? Là encore il n'y avait pas songé.
Il réfléchit plusieurs secondes, se balançant légèrement d'un pied sur l'autre, le bras gauche pendant le long du corps et le droit replié pour tenir le coude du premier en une position défensive, le regard dans le vide et fixé vers le bas. Cela entrecoupé par de rapides et timides coups d'oeil vers la directrice de projet.
-Je veux aider, c'est aussi simple que ça. J'ai aussi subi l'exclusion parce que je suis mutant. Je l'ai vécu, je sais ce que ça fait. Et je sais aussi que certains mutants ont vécu mille fois pire. Ce que je veux c'est qu'un jour ça n'arrive plus. C'est utopique je le sais bien, mais ça veut pas dire qu'on ne peut pas avancer. En fait le seul moyen que ça n'avance pas c'est si tout le monde se dit que ça sert à rien parce que ça mènera nulle part, ou que c'est quelqu'un d'autre qui agira. Il faut des gens actifs, qui y croient et qui font tout pour que ça arrive. Et moi je veux être de ces gens.
Il redressa un peu sa posture, enfonçant ses deux mains dans les poches arrières de son jean, avant de continuer.
-Parce que je veux faire bouger les choses. Je veux être utile. Je veux accomplir quelque chose. Avoir un vrai impact sur le monde. J'ai pas envie de travailler toute ma vie dans un job de bureau, métro-boulot-dodo, et puis faire ma crise de la quarantaine en me demandant ce que j'ai fait de ma vie. Non, je veux pouvoir regarder en arrière un jour, et pouvoir me dire que j'ai été la pour quelque chose, que mes actions ont été utiles et on aidé des gens. Que j'ai vraiment accompli un truc important. C'est pour ça.
Encore une fois ses paroles allaient plus vite que ses pensées, et il comprenait la réponse à la question posée au fur et à mesure qu'il la prononçait. Aussi il était plutôt satisfait de son explication, même si son joli speech anticonformiste était une fois de plus un peu hors sujet. | |
| | | Sage X-Men Alpha
Messages : 202 Date d'inscription : 19/05/2014 Age : 29
| Sujet: Re: Slobber {Charlie Reyes} Lun 8 Déc - 20:44 | |
| Charles Reyes éprouve des difficultés à conceptualiser tout ce qui lui est dit, une chose logique puisqu’il est des notions anormales et qu’il n’a que très peu connue cette anormalité. Elle ne répondra pas à cette question silencieuse néanmoins, c’est à lui de voir ce que son esprit est prêt à accepter et à admettre, cela fera parti de l’entrainement. Eprouver ses limites et les porter toujours plus loin, que ce soit du corps ou de l’esprit, pour arriver à trouver son ultime limite et s’y confronter à la passation. Amy de Lauro refusait de tuer et sa passation l’a conduite à faire le choix de sacrifier quelqu’un, Caitlyn Elioth refusait d’abandonner un proche et sa passation l’a vue se sacrifier pour ce quelqu’un, Sage… ne parlera jamais de la sienne. Comme les autres, elle a payé un prix très élevé, un prix tenu secret comme tout ce qui concerne son passé. Sa passation a détruite sa motivation d’être X-Woman car c’était là sa limite et au lieu de s’y conformer après coup, au lieu de comprendre la valeur de cette limite ou de tenir rancœur pour avoir poussé à voir si l’on était capable de la franchir ou non, elle n’en a plus eue aucune. La mort peut-être, même si c’est discutable.
Il ne s’agit pas d’elle néanmoins mais du jeune garçon qui a bien du mal à suivre, étant légèrement en décalage et rentabilisant le temps de pause. Le signe d’acquiescement est à l’origine de la reprise, oui, car elle tient compte de la vitesse d’analyse de son interlocuteur. Néanmoins cela ne limite guère le débit d’information qu’elle dispense, ni l’absence de réaction qu’elle manifeste. Il est à son opposée et encaisse avec honte cette fois, alors qu’il est question de lui-même et de ses actes et pensées, de sa manière d’aborder les choses. Il est encore jeune et aura aussi vite oublié cela qu’on lui aura pardonné mais c’est le risque qu’il commette à nouveau cette erreur tout autant qu’il est probable que ce n’en soit pas la première occurrence.
La question finale lui fait revenir à elle du regard et laisse le champ libre à la lecture des informations qu’il manifeste ; il ne s’agissait pas de le gronder même s’il y a réagit comme tel et le fait que l’énoncé se terminer par son implication le déstabilise. Elle n’y va pas avec des pincettes, non, c’est inutile. Lui se maugrée et cela l’est tout autant mais si cela lui permet d’avancer c’est un simple mode de fonctionnement comme un autre. Elle le regarde réfléchir en alternant les points d’appui alors même que la main droite et donc l’air cérébrale gauche domine, chose signifiant qu’il réfléchit avec son intellect plutôt que son ressenti. Plus que trouver les raisons et les arguments il y a toute une réflexion sur le fait d’oser les dires, d’oser les lui dire, puisqu’elle l’intimide toujours autant.
- Je veux aider, c'est aussi simple que ça.
Exclusion raciale, idée que d’autres ont vécu pire, volonté que cela n’arrive plus. Volonté d’intégration, donc, d’acceptation et d’égalité entre l’homme normal et l’homme mutant. Charles Reyes sait qu’il faut des gens pour faire avancer cela et qu’attendre que d’autres le fassent est inutile. Il veut être de ceux qui agissent.
- Parce que je veux faire bouger les choses.
Etre utile, accomplir quelque chose, avoir un vrai impact sur le monde. Volonté d’influence, donc, d’action et d’obtention du but fixé.
Pas envie de travailler toute sa vie comme la norme, voici qui est déjà plus inédit. Pouvoir se retourner en arrière un jour et voir ce qu’il a fait, qu’il a été utile. Le visage de la femme se tend légèrement à ces dires car lorsqu’elle a regardé en arrière ce n’est pas ce qu’elle a fait qu’elle a vu, ce n’est pas son utilité, c’est tout ce qu’elle a consenti à lui sacrifier ; non, elle n’avait pas d’équilibre, elle était un outil utile au plus haut point mais rien de plus, rien d’autres, et il faudra faire attention à ce que Charles Reyes n’accomplisse pas cette même erreur.
- C'est pour ça.
- L’objectif de l’Institution Charles Xavier pour jeunes surdoués est de former une partie de la future élite intellectuelle du monde dans l’espoir que cette élite réussira à changer les mentalités pour permettre l’intégration et l’acceptation du mutant, son égalité aussi bien sociale que juridique et la Cohabitation Pacifique qu’elle enseigne à ses étudiants. Le rôle des X-Men est aussi bien celui de l’avant-garde de cela que de la protection tant morale que physique de ces élèves. Il n’en reviendra qu’à vous, une fois sorti de cette école, d’essayer de faire changer le monde avec ce qui vous aura été apporté. Etre X-Men impliquera que vous intégrerez une organisation qui tente bien souvent d’éviter que les choses ne se dégradent et tente de former ceux qui, d’un certain point de vue, réussiront là où eux-mêmes ont échoués.
Elle se tait, le laissant avoir les conclusions qu’il y a à en tirer fonction de ses motivations. Ce qu’il veut est atteignable, ou presque, par la simple voie de l’Institut même si elle ne lui épargnera pas forcément le « métro-boulot-dodo » ; il doit avoir conscience de cela. Car c’est ce qui fait la différence entre la plupart des élèves et ceux qui peuvent prétendre à devenir aspirants X-Men. Elle attendra qu’il ait comprit pour reprendre.
- Etre X-Men ne vous empêchera pas forcément la routine tout comme ne pas l’être ne signifie pas que vous y sombrerez. Les devoirs d’un X-Man sont différents de ceux des autres défenseurs de l’Idéal de Cohabitation Pacifique mais ne croyez pas que les X-Men en soient les seuls détenteurs. Faire bouger les choses, les améliorer, c’est la base. Demandez-vous comment vous souhaitez le faire.
Ils suivent tous la même fin, que ce soit entre X-Men ou dans l’Institution plus généralement, néanmoins les moyens diffèrent. Cela en tient au rôle du X-Man, à cette avant-garde qu’ils forment et à ce que cela implique. Charles Reyes a déjà réfléchit sur ce qu’était un X-Man, à lui de voir s’il peut ou non en être en plus de le vouloir. Devenir X-Man est avant tout une question de choix et pour Sage, qu’il soit bon ou mauvais importe moins qu’il soit fait en toute connaissance de cause. Sans des mauvais choix il n’y aurait que très peu d’X-Men et, ces dernières années l’ont prouvé, même avec de tels choix on peut avoir de très bons X-Men ; néanmoins il faut essayer de les protéger d’eux-mêmes et c’est au niveau des apprentis que cela se fait. Il est toujours plus facile de voir les erreurs des autres que les siennes. | |
| | | Charlie Reyes Élève à l'Institut Delta
Messages : 218 Date d'inscription : 24/08/2014 Age : 28
| Sujet: Re: Slobber {Charlie Reyes} Mar 23 Déc - 0:17 | |
| Sage semblait se complaire dans ses phrases interminables et ses tournures alambiquées. Il lui fallut encore un effort de concentration particulier pour parvenir à comprendre le message, qui en soi était plutôt simple en dépit du langage assez soutenu de la X-Woman. Une fois de plus le temps de pause marqué par la femme se révéla plus qu'utile, mis à profit pour quelques instants de réflexion intense, qui s'affichèrent clairement sur le visage du gamin sous forme d'un léger rictus soulevant le coin de la lèvre. Cela ne dura cependant pas d'une seconde, puisqu'il s'efforça de reprendre l'expression la plus neutre possible dès qu'il se rendit compte de sa grimace.
Donc il n'avait pas forcément besoin de devenir X-Man s'il voulait faire avancer les choses, puisque c'était la raison d'être de l'Institut. Il pourrait très bien se contenter de ce qui lui sera apporté ici et s'en servir comme base pour apporter sa pierre à l'édifice. Mais il ne voulait pas seulement apporter sa pierre à l'édifice. Il voulait être architecte du projet, dessiner les plans, dénicher les matériaux et diriger les travaux. Son analogie n'était pas parfaitement adaptée, puisque Sage lui avait fait remarquer qu'il ne s'agissait pas de construire quelque chose de nouveau mais de modifier ce qui existait déjà, mais l'idée y était.
Elle reprit la parole au bout de quelques secondes, pour lui expliquer que ce qu'il voulait ne le sauverait pas certainement de la routine, pas plus que la vie de “civil” ne la garantirait. Mais même s'il avait du mal à mettre des mots dessus, le souci n'était pas tant la crainte de la routine que le besoin d'accomplissement. L'envie de reconnaissance jouait probablement un rôle également, même s'il n'aurait pas pu l'admettre. Bien sur, tous les adolescents rêvaient d'être un jour célèbres, mais il y avait un peu plus dans le cas de Charlie. Sans doute était-ce dû à la différence d'âge, mais il souffrait souvent d'un léger complexe d'infériorité face à ses amis. Il avait la plupart du temps l'impression d'être regardé de haut, et cherchait en permanence à se mettre sur un pied d'égalité, même si cette différence résultait principalement de son imagination. Le besoin de se prouver, tant face à lui-même qu'à son entourage, était donc plus fort chez le garçon.
La tirade se termina sur une interrogation plus ou moins implicite mais parfaitement compréhensible. Charlie attendit quelques instants une reprise du flot de paroles de la X-Woman. Celle-ci n'arrivant pas, il répéta intérieurement la question. Comment comptait-il s'y prendre? Si Sage ne semblait pas réellement attendre une réponse, la question avait le mérite d'être posée. Il ne savait pas vraiment plus que ce qu'il avait déjà dit. Il ouvrit la bouche pour prendre la parole, mais aucun son n'en sortit. Il lui fallut plusieurs secondes pour trouver ses mots.
-Je... Je pense que, euh, il faut changer les mentalités une personne par une. Chacun peut avoir sa propre façon de le faire. Mon... Mon père par exemple, il dessinait des fleurs. Ca semble co... bête, mais ça a suffi à changer la façon dont ma mère voyait les mutants. Si tout le monde pouvait faire ça... Mais, je pense... On peut travailler à plus grande échelle. Il faut juste... Enfin je crois... Euh...
Il ne savait plus quoi dire, les mots ne venaient tout simplement plus. La question était en fait plus dure que'elle ne semblait, il n'avait pas l'ombre d'une réponse en tête. Après quelques secondes de bégayements, il finit par se taire, faute de mieux. Un instant plus tard, il ouvrit à nouveau la bouche pour mieux expliciter cette histoire de fleurs, puisqu'il était peu probable que Sage comprenne de quoi il parlait, mais il se ravisa immédiatement, doutant fortement de la qualité de ses précisions potentielles. Le regard dans le vide, il passa nerveusement la langue sur ses lèvres. | |
| | | Sage X-Men Alpha
Messages : 202 Date d'inscription : 19/05/2014 Age : 29
| Sujet: Re: Slobber {Charlie Reyes} Lun 29 Déc - 15:17 | |
| Charles Reyes tente de rester aussi neutre que possible, alors qu’il lui fait face. Est-ce en calque à son propre comportement ? C’est une possibilité parmi d’autres, avec son taux de probabilité comme chacune. Néanmoins elle lit les cinquante marqueurs faciaux trahissant ses ressentis tout comme elle lit les moindres gestes, les couleurs, les structures génétiques… la réalité, en somme. Sa mutation, sa plus grande compétence à certains égards et sa malédiction à d’autres. Elle peine à voir les choses autrement que comme le flux d’informations que son cerveau analyse et c’est cette distance qui est responsable de sa neutralité, de son impassibilité, de son absence. Elle juge qu’il n’y a rien d’enviable là-dedans mais ne se perdra pas à le commenter, c’est hors sujet.
Le délai une fois ses paroles finies n’en tient pas à la réflexion mais à une attente de l’adolescent, non qu’il ne sache quoi dire mais qu’il ne sache que c’est à son tour de parler. Elle ne lui a pas demandé de le faire, c’est vrai, elle a juste généré le début d’une pensée et d’une réflexion qui est nécessaire ; s’il souhaite la partager, il en est libre, s’il ne souhaite pas, il l’est pareillement. Il finit par s’interroger, hésitant à prendre la parole durant plusieurs secondes, et elle resta là ; tant qu’il ne cherchait à combler le silence, sans doute avanceraient-ils.
Changer les mentalités une par une, personne par personne ; à la considération du nombre croissant d’humain comme de la propagation culturelle, c’est assez naïf que de croire cela possible ou nécessaire, rien d’incohérent avec la jeunesse et l’inexpérience de Charles Reyes. De plus cela démontre bien la volonté d’aller vers les autres, une fois encore. Chacun sa façon d’agir, c’est un fait prend une dimension tout autre lorsqu’on considère véritablement ce que sont les X-Men. De nombreux points de vue ils en tiennent plus d’une mafia que d’un groupe de terroriste ou de super-héros, avec ce réseau étendu à l’entièreté de la surface du globe et ces actions secrètes tout en recherchant l’influence positive, donc l’accomplissement de ses objectifs propres par des biais détournés encore non déclarés face aux médias. Après, aucun ne dessine de fleurs et à défaut de sembler bête, cela la laisse perplexe en effet. Une pensée pour trouver ce qu’elle sait du père de Charles Reyes et elle découvre qu’il s’agit d’un peintre en bâtiment d’origine mexicaine avec un penchant pour l’art, ce qui justifie les dessins de fleurs pour la paix. Il doit être mutant comme sous-entendu par le discourt du garçon mais cela elle ne peut le vérifier grâce à l’Internet.
- Si tout le monde pouvait faire ça… Mais, je pense… On peut travailler à plus grande échelle. Il faut juste… Enfin je crois… Euh…
Elle lui laisse quelques secondes pour réussir à trouver sa pensée, à poursuivre son raisonnement, à essayer de le formuler maladroitement, s’apprêtant à reprendre lorsqu’il semble avoir abandonné et s’interrompant lorsqu’il rouvre la bouche l’instant d’après, elle-même en ayant fait de même et la referme à son instar dans une scène qui aurait pu tourner au comique, s’il n’avait s’agit d’elle. Charles Reyes abandonne tristement malgré un geste de nervosité et elle prend donc le relais.
- Les rapports entre les X-Men et le Mass Média sont pour l’heure inexistant, l’Organisation n’ayant pas voulu se mettre à portée de l’outil d’influence des mentalités pour ne pas être détournée de ses objectifs premiers, entrainant de ce fait la méconnaissance de ces derniers. Néanmoins c’est un point de vue valable que de penser les X-Men aptes à influencer l’opinion publique par leurs actions, plus que des personnalités isolées ne le pourrait ; contradictoire avec le convaincre les individus un à un mais valable.
Elle marque une pause, taisant la majeure partie de ce qu’il y a à dire sur le comportement géopolitique des X-Men et ayant un avis bien différent de la norme sur le sujet du fait qu’elle ait été entrainée à exploiter cette différence et qu’elle dispose d’une morale bien différente, malgré les idéaux communs. Il y a de nombreuses façons et méthodes pour arriver à quelque chose et on l’a poussée à être capable de faire ce que les autres ne voudraient ou ne pourraient, pour le bien commun. Il n’est pas du ressort d’un apprenti de se voir expliquer les différences intrinsèques aux membres de l’Organisation, il le comprendra naturellement à les observer et aura le droit à ses propres méthodes s’il fini par intégrer l’une des équipes. Exposer tout cela dès maintenant ne reviendrait qu’à divulguer des secrets et perdre l’adolescent en complexité.
- Continuez à réfléchir à la question et tâchez d’essayer de prendre connaissance des différents X-Men et de leur approche de leurs vies et leurs conditions. Si vous sympathisez avec l’un d’entre eux il est probable qu’il accepte de vous former, même si chacun d’eux a ses propres particularités et attentes. Au cas où vous vous en inquiétiez, aucun jugement de valeur n’a été émit ou ne le sera concernant votre dissertation, même si les autres membres de la X-Team y auront accès sur demande. Si vous n’avez aucune question, vous pouvez vous en retourner, Mr Reyes.
Elle a conseillé, elle a poussé à réfléchir en outrepassant légèrement ses prérogatives, mais elle en a terminé avec ce test. Charles Reyes peut commencer sa quête de connaissances auprès des X-Men présents à l’Institution Charles Xavier, même s’il y a un risque qu’à chercher à les connaitre eux il se coupe de la base formée par les élèves lambda avant de s’y être intégré. Son arrivée est récente même s’il a été placé avec un parrain de qualité, parrain qui ne manquera pas de l’encourager dans la voie choisie aux considérations de ses propres objectifs, ainsi est-il possible que l’adolescent réussisse sur les deux tableaux. Il fait parti des plus jeunes de l’Institution, il a le temps d’accomplir ce qu’il y a à accomplir, quoi que ce soit. Sa jeunesse est un atout si elle est utilisée comme telle même s’il lui faudra du fait faire preuve de patience pour nombre de choses ; il semble capable sur le premier point, reste à voir le second.
S’il décide de s’en aller, elle le saluera simplement et poliment, avant de le laisser partir. Elle-même a encore à ranger la copie dans les archives, avec les autres, puis se préparera pour la suite de son existence. S’il décide de rester, elle écoutera ce qu’il a à dire et y répondra, naturellement. | |
| | | Charlie Reyes Élève à l'Institut Delta
Messages : 218 Date d'inscription : 24/08/2014 Age : 28
| Sujet: Re: Slobber {Charlie Reyes} Mer 21 Jan - 22:42 | |
| Ne pas se mettre à portée des médias en tant qu'outil d'influence des mentalités pour ne pas être détournés de leurs objectifs premiers? Il devait y avoir ici un problème majeur de compréhension pour Charlie, que ce soit de ce qu'exprimait Sage ou des objectifs premiers de l'organisation. Si passer le message n'était qu'une conséquence des actions des X-Men plutôt que l'un de leurs buts directs, qu'est ce que l'adolescent pouvait se targuer d'avoir correctement interprété? Elle disait son point de vue valable,ce qui le rassura un peu. Il ne se trompait pas, ou en tout cas pas complètement. Mais alors, pourquoi la décision de se tenir à distance des médias? La raison lui échappait clairement, et c'était à son sens une grave erreur stratégique. Au XXIeme siècle, on ne pouvait pas espérer accomplir d'action d'une telle ampleur sans se servir des moyens de diffusion à grande échelle, il semblait impossible qu'aucun membre de la X-Team n'ait réalisé cela. C'était impensable. Ils devaient bel et bien avoir fait ce choix en connaissance de cause. Quant au pourquoi, ça devait le dépasser complètement. Ce n'était évidement pas à lui de juger les méthodes employées, mais c'était tout de même un choix surprenant de son point de vue. Il aurait matière à réflexion. Tout comme il aurait matière à réflexion sur les autres points abordés par la X-Woman. Que ce soit les raisons qui le poussent à aller dans cette direction, ou les sujets plus sérieux. Encore qu'il n'était pas vraiment certain de vouloir vraiment réfléchir à ces derniers dans un tel contexte. Dans un cas comme celui-ci, partir sur des conclusions hatives sans véritable base ne serait sans doute pas la meilleure idée possible. Mais à qui pourrait-il en demander plus? A Sage elle-même? C'était sans doute ce qu'il y aurait de mieux, puisque c'était elle-même qui avait abordé le sujet. Il faudrait vraiment qu'il reparle avec Sage, d'ailleurs. Pas tout de suite, bien sur. Il n'avait plus rien à ajouter, en ce moment. Cette entrevue l'avait épuisé mentalement, beaucoup plus qu'il n'aurait pu le croire. Il allait rentrer dans sa chambre, se reposer, profiter du reste de son samedi. Mais il reviendrait vers elle, ça lui semblait impératif. Une fois qu'il aurait eu le temps de digérer correctement tout ce qu'il venait d'entendre. Qu'il saurait à quoi s'en tenir, par rapport au rôle qu'il désirait, et par rapport à lui-même. Oui, peut-être après avoir rencontré quelques autres X-Men et avoir eu le temps de réfléchir, les choses seraient plus claires, alors elle pourra surement le guider de façon beaucoup plus précise. Il se souvint d'une phrase que son grand-père répétait souvent: “Si tu n'as pas de questions, c'est que tu n'as rien compris”. Il ne pouvait pas attendre qu'elle l'aide à atteindre ses buts, tant que ceux-ci étaient si flous. Elle lui avait donné les clefs pour les clarifier, c'était maintenant à lui d'agir, s'il le voulait vraiment. -J'ai plus de questions, non, enfin pas pour le moment en tout cas. Je... Je vais prendre un peu de temps pour réfléchir à tout ça, oui. Merci beaucoup en tout cas, pour, hum, pour le temps que vous m'avez accordé. Et, peut-être à bientôt.
Après un moment d'hésitation sur la façon correcte de la saluer, il tendit sa main pour serrer brièvement celle de la X-Woman, avant de se retourner. Il avait une journée tranquile devant lui, une journée où il se forcerait à garder toute cette histoire de côté, à prendre un peu de recul. Et dès le lendemain, il s'y mettrait sérieusement, enfin il l'espérait, même s'il connaissait la valeur de ses résolutions. RP Terminé | |
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