à tous problèmes ... ses solution[libre]

Le jour se leva, ce qui me décida à sortir de ma chambre. J'avais encore fait des cauchemar toute cette nuit m'empêchant de dormir. Ce même cauchemar que je fait depuis une douzaine d'années. J'ignorais pourquoi, mais plus le temps passait, plus présent il se faisait lors de mes nuits. Je devais en comprendre la raison. N'était il pas une trace de mes difficultés à gérer mes émotions ? Je l'ignorais mais j'étais décidé à y réfléchir. Je commençai par me dirigé vers la bibliothèque. Sil il y avait un lieu à l'institut ou je pourrais le découvrir aujourd'hui c'était bien celui-là.  

J'arrivai devant la bibliothèque, j'ouvris la porte et je me dirigeai vers le présentoir dédié au livre de psychologie et de science du sommeil. Je pris tout les livres pouvant m'apporter une réponse à mon problème. Je soupirai puis regardant les livres je commençai à les triés en fonction de leurs probabilité de m'apporter des réponse. Je devais apprendre à me débrouiller seul avait été la seul leçon de vie que ma vie m'avait donné et j'en donnais un exemple frappant. Il aurait été plus simple de prendre rendez-vous avec Amy mais je ne voulais pas la déranger avec mes problèmes .

Je commençai à trier les livres en fonction de leurs probabilité de m'aider puis je commençai à cherché une solution à mes problèmes. La frustration montait au fur et à mesure que je lisais les ouvrages. Je ne trouvais aucune réponse et c'était loin d'être un bon point. Tous ce que j'appris c'est que l'absence de sommeil pouvait entraîner des problème émotionnelles. La base de mes pertes de contrôles de mes émotions n'étant pas seulement explicable par ma timidité venait de trouvé leur source. Je me levai puis fis les cent pas en réfléchissant à une solution.

*Donc mes cauchemars sont à la sources de ces périodes ou je perd le contrôle sur mes émotions et commence à ressentir la gène à un extrême telle que je deviens ridicule. Bon en même temps, si je ne sais pas ce qui cause mes cauchemars, je ne pourrais jamais réduire leurs fréquences et avoir une bonne nuit de sommeil. Ils faut que je trouve un moyen de trouver ce qui les causes. Je pourrais aller voir un psy mais est ce qu'il pourra m'aider. Je l'ignore mais bon il vaut peut être mieux que je tente d'abord de trouver par moi même.*

Je n'avais pas remarqué que la bibliothèque avait vu quelque résident et élève venir à la bibliothèque. J'étais dans mes pensé et faisant les cent pas sans réduire la cadence. Mon visage était sévère puis je remarquai qu'une partie des personnes présentes m'observaient. Je me sentis rougir et me réinstallai à ma place. Une fois assis, je me remis à pensé.

*Mince, qu'est ce que l'on va dire sur moi, je suis sur que l'on va me prendre pour un original. Je n'ai vraiment pas de chance. Bon, il faut que je trouve une solution a mon problème. Bon je me demande, qu'elle est le point commun entre chaque jour qui précède ses cauchemars. À moins que ça vienne d'un traumatisme plus ancien. On dirait que je ne trouverai pas d'autre réponse dans les livres mais tant pis, je trouverai un autre moyen de trouver une solution. Je dois absolument trouvé une solution. Je suppose que la première étape pour la trouver est de comprendre le sens de mes cauchemar.*

Je décidai de remettre les livres à leur place histoire de permettre à toute personne en ayant besoin. Je me dirigeai vers ma place assise regardant vers le sol en réfléchissant au cause probable. Je fus après surpris par un appel qui me ramena au monde réel. Je me retournai pour voir qui m'appela. Je m'apprêtai à aider si jamais on avais besoin de moi. Malgré mes problèmes, je ne voulais pas refusé d'aider une personne ayant besoin d'aide.

Hors jeu:

L’arrivée de Ninon à l’institut en début de semaine avait été assez mouvementée et stressante pour la jeune femme de par les longues heures d’attentes dans l’avion, puis dans l’aéroport, suivit de quasiment deux heures de taxi pour enfin arriver à destination sous une pluie torrentielle complètement imprévue, qui l’ avait fait se présenter trempée de la tête aux pieds.  
Heureusement pour elle, à peine la porte de l’institut poussée,  elle avait très rapidement fait la connaissance d’une jeune mutante aux cheveux roux qui était venue à sa rencontre, l’avait très aimablement séchée, inscrite et installée à l’institut après une visite rapide des lieux.
Dès son arrivée devant les grandes grilles de l’école, jusqu’à l’intérieur du manoir, en passant par sa façade et sa grande cour, sans compter son immense parc, Ninon s’était immédiatement sentie à l’aise ici, ce lieu étant une sorte de havre de paix pour les mutants, protégé du monde extérieur, mais en même temps complètement ouvert sur ce dernier. Elle ne pouvait pas rêver d’un meilleur cadre pour commencer sa nouvelle vie.
Depuis, elle avait très largement eu le temps de se reposer et de visiter plus en détails l’établissement formidable qui serait dès à présent sa nouvelle maison. Elle put même profiter d’un bel après-midi ensoleillé pour flâner tranquillement entre les arbres du parc avant de s’arrêter à l’ombre de l’un d’entre eux pour s’y étendre, les bras en crois, la tête dans les marguerites et les brins d’herbe venant chatouiller le bout de ses doigts.
Mais aujourd’hui, le temps ne lui permit pas d’en faire autant. En ouvrant les yeux ce matin là, la jeune française resta quelques minutes roulée en boule dans son lit à regarder et écouter la pluie qui tombait à nouveau  dehors avant de se décider à se lever et à se préparer rapidement pour descendre prendre son petit déjeuner. Ce n’est donc qu’une fois s’être habillée très simplement avec un gilet court rose pêche, une jupe patineuse au dessus des genoux beige et des bottines à talon en cuir clair,  ainsi qu’avoir rapidement coiffé ses cheveux avec deux longues tresses venant s’entrelacer à l’arrière de son crane qu’elle sortit de sa chambre.
Tout comme son caractère, la démarche de Ninon était douce avec de petits pas feutrés malgré ses talons. Elle fut surprise de ne toujours croiser personne, ni dans les couloirs, ni dans la cuisine. Beaucoup d’élèves avaient du partir pendant les vacances et sachant qu’il n’était que neuf heures trente, les autres devaient encore dormir, profitant de faire une grasse matinée. Cela ne dérangea pas Ninon pour autant, bien au contraire. Le fait de se retrouver un peu seule lui permettait de se faire plus facilement à ces nouveaux murs sans être stressée par ses autres habitants qu’elle prendrait bien évidemment le temps de rencontrer et de connaître par la suite. Mais avant ça, un thé, deux tartine et une pomme s’imposaient pour bien commencer la journée.
Tout en mangeant son petit déjeuner dans un silence quasi religieux, elle se rappela qu’il devenait urgent qu’elle écrive un mail à ses parents pour leur raconter ses premiers jours à l’institut, elle leur avait bien entendu déjà envoyé un message par téléphone, mais ce dernier ayant été vraiment succinct,  un mail plus détaillé n’aurait pas été du luxe. Malheureusement pour elle, elle n’avait pu prendre son ordinateur portable avec elle, devant choisir entre ce dernier ou une paire de bottines, la valise n’étant au final assez grande que pour l’un des deux. Ninon soupira, maudissant son sens des priorités d’une inutilité quasi parfaite…  Elle se rappela cependant que l’institut était muni d’une bibliothèque, et qui dit bibliothèque, dit ordinateurs. Peut-être pas d’une puissance olympique, certes, mais au moins suffisants pour envoyer un mail.
Une fois sa tasse de thé terminée, elle remit la cuisine en ordre avant de prendre le chemin de la bibliothèque, qu’elle trouva très rapidement, ayant bien retenu tout ce que la rousse lui avait dit quelques jours plus tôt. A l’instar de toutes les autres pièces du manoir, elle était tout aussi immense, ses fenêtres nombreuses venant s’étendre le long des murs, l’emplissant de lumière malgré la météo maussade. Perdue au milieu des innombrables rayon, Ninon ne sut par où commencer sa recherche d’ordinateur.
Faisant glisser son regard dans la pièce à la recherche d’une aide, elle remarqua un jeune homme non loin. Malgré sa position assise, elle devina qu’il devait faire environ dans les 1m70, assez mince malgré un petit ventre légèrement pansu, il avait les cheveux châtains et la peau particulièrement pâle. Ce dernier avait l’air d’être à peine plus vieux qu’elle et le prenant donc pour un autre élève, elle décida d’aller à sa rencontre, d’en l’espoir d’obtenir quelques renseignements. Arrivée à quelques pas de lui, elle s’éclaircit discrètement la voix avant d’entamer la conversation:

_ « Heum… Bonjour, commença t’elle timidement, faisant se tourner le jeune homme vers elle. Elle remarqua que ses yeux étaient verrons, ce qui la surprit un peu au début. Je… je suis nouvelle et je me demandais s’il y avait des ordinateurs ici ? »

L'appel que je venais d'entendre s'était manifesté avec une voix douce et calme provenant d'une jeune fille d'une vingtaine d'année. Je reconnu un accent dans sa demande, accent que j'avais entendu très rarement malgré qu'il était celui du pays limitrophe à la Belgique. Sa demande me surpris tout de fois, elle me demanda si il y avait des ordinateurs. Même si je ne les avais jamais utilisé en un mois, je me souvenais de leur position dans la bibliothèque et l'aveu de la jeune fille de sa récente arrivé expliquait en partie sa requête.

-Bonjour mademoiselle. Oui, il y a bien des ordinateurs suivez-moi je vais vous montrez ou ils se trouvent.

J'accompagnai la jeune fille jusqu'au lieu où se trouvait les ordinateurs lorsque je remarquai que je ne m'étais pas encore présenté. Je me décidai alors de rattrapé mon absence de politesse vis à vis de la jeune fille. Mon rôle de professeur me demandait d'être un exemple. J'ouvris donc la bouche pour entamer les présentations de la manière la plus polie possible au vu des circonstances.

-Au fait, je m'excuse je ne me suis pas présenté. Alan West professeur de chimie ravie de vous rencontrez. J'ai remarquai que vous aviez un petit accent, ne seriez vous pas originaire de France.

Je pris le temps de laissez la jeune fille réagir à mes propos. Puis, arrivant au lieu où était placé les ordinateurs je m'arrêtai et me tournai vers elle. Prêt à reprendre la parole pour rester disponible si elle avait besoin d'aide pour autre chose.

-Voici les ordinateurs, ils sont en libre accès pendant les heures d'ouverture de la Bibliothèque. Si jamais vous avez besoin d'aide pour autre chose n'hésitez pas à me demandé. Je sais ce que c'est que d'être récemment arrivé pour ma part je n'ai rejoint l'institut qu'il y a un mois.

Je souris avec bienveillance à la nouvelle venue espérant la mettre la plus à l'aise possible. Surtout qu'au vu de la façon dont elle m'avait abordé, elle ne semblai pas à l'aise. Je ne voulais pas la mettre mal à l'aise et ses la raison pour laquelle je ne lui posais pas de question. Malgré cela, je me demandais qu'elle cursus elle avait décidé de suivre. Je savais qu'il y avais peux de chance pour qu'elle suive un cursus où il y ai de la chimie. Après tous, le nombre de personne aimant la chimie était très réduit.

Depuis mon arrivé, mes cours étaient très espacé, témoignant de la dépréciation de la chimie et de mon arrivé en fin d'année scolaire. Chimie science mal aimé comme toute les sciences mais au statut particulier. Science demandant le plus de responsabilité de part les risque qu'elle comportait. Elle avait cependant un nombre incroyable d'application dans la vie de tout les jours allant des savons jusqu'au matériaux de construction en passant par les médicaments. Cependant, en ce moment, ce n'était pas le plus important. Tout ce qui comptait c'était que la nouvelle arrivé reçoivent toute l'aide dont elle pourrait avoir besoin.

Je me laissai déborder par ma curiosité naturelle et me décidai de lui demandai les raisons de son arrivé à l'institut. Était-elle une idéaliste comme moi ? Était-elle une mutante qui recherchait à s'intégrer dans le monde comme le prônait l'institut ? Je fis un sourire un peu gêné avant d'ouvrir la bouche pour lui posé mes quelques questions. J'espérais juste ne pas être inconvenant et réussir à un peu mieux connaître la nouvel arrivée. Plus je connaissais une personne mieux je pouvais éviter d'aborder les sujets qui fâche et puis plus je parlais avec des personnes que je connaissais pas mieux je contrôlais ma timidité.

-Excusez-moi de vous demandez cela. J'espère ne pas être inconvenant en vous le demandant mais pour qu'elle raison avez-vous rejoint l'institut ? Moi je l'ai rejoint car je désire donné ma chance à chaque être humain qu'il soit mutant ou qu'il soit humain et aussi parce que je crois en l'idéal qu'il prône. Il faut juste que les mutants et les humains ce comprennent.

Je restai la attendant la réponse de la jeune fille en arborant mon sourire le plus bienveillant.

La question de Ninon avait apparemment provoqué un certain étonnement chez son interlocuteur. Ce qui était parfaitement compréhensible étant donné que la plus part des personnes résidant l’institut devant y être présent depuis déjà un certain temps. Les autres ne devaient bien évidemment pas avoir à demander des choses aussi basiques.  

_ « Bonjour mademoiselle. Oui, il y a bien des ordinateurs suivez-moi je vais vous montrer où ils se trouvent. Avait tout de même répondu le jeune homme avec courtoisie avant de la guider à travers les innombrables enfilades de livres de la bibliothèque. Au fait, je m'excuse je ne me suis pas présenté. Alan West professeur de chimie ravie de vous rencontrez. J'ai remarqué que vous aviez un petit accent, ne seriez-vous pas originaire de France.

_ Heum… Si… Si, je suis française. Répondit Ninon avec un petit sourire gêné, ne pensant pas être « démasquée » de si tôt, ni que son accent eut été si audible que ça, probablement à cause d’un peu de stresse.  Elle se reprit rapidement. Je m’appelle Ninon, Ninon Lenoir pour être exacte, mais vous pouvez m’appeler Ninon tout court, c’est aussi bien.

Elle fut aussi étonnée qu’Alan soit déjà professeur malgré son jeune âge, il ne devait pourtant avoir que quelques années de plus qu’elle. Sans compter qu’être professeur de Chimie était très certainement une des dernières choses qui s’improvisaient. En ce qui la concernait, ce n’était pas elle qui n’avait pas voulu des sciences, mais plutôt l’inverse. En effet, les scientifiques et leurs formules, leurs chiffres et leurs inconnues, l’avaient maltraité sans pitié pendant de longues heures avant de la poignarder brutalement et de la laisser pour morte dans un coin de laboratoire froid et humide, entre les cadavres de grenouilles disséquées et les divers cultures de fongus… Ainsi rejetée par l’élite, elle avait finalement trouvé la chaleur et le réconfort qu’elle recherchait tant au creux des bras de l’histoire et les arts, curieusement beaucoup moins abstraits et beaucoup plus aimants à ses yeux.
Perdue dans ses pensées, Ninon ne refit surface dans la réalité qu’au moment ou Alan et elle arrivèrent enfin devant les ordinateurs.

_ Voici les ordinateurs, ils sont en libre accès pendant les heures d'ouverture de la Bibliothèque. Si jamais vous avez besoin d'aide pour autre chose n'hésitez pas à me demander. Je sais ce que c'est que d'être récemment arrivé pour ma part je n'ai rejoint l'institut qu'il y a un mois.

_ Merci beaucoup, le remercia t’elle chaleureusement, je suis bien contente d’avoir trouvé de l’aide et puis entre nouveaux, je suppose qu’on se comprend. Acheva t’elle sans se séparer de son sourire. Mais, de nature peu bavarde, elle ne sut pas vraiment quoi ajouter.

Ninon était rarement à l’aise avec les inconnus, essayant de les éviter la plupart du temps ou bien d’écourter les conversations aussi rapidement que possible. Ce n’était pas qu’elle ne les aimait pas, quoi que, c’était principalement qu’elle était toujours fatalement craintive face à l’inconnu. Toutefois, la bienveillance de son interlocuteur la rassurait et lui inspirait confiance, l’invitant à ne pas se renfermer, bien au contraire. Heureusement pour elle, Alan pallia à son manque de dialogue en continuant la conversation.

_ Excusez-moi de vous demandez cela. J'espère ne pas être inconvenant en vous le demandant mais pour qu'elle raison avez-vous rejoint l'institut ? Moi je l'ai rejoint car je désire donner sa chance à chaque être humain qu'il soit mutant ou qu'il soit humain et aussi parce que je crois en l'idéal qu'il prône. Il faut juste que les mutants et les humains se comprennent.

Elle hocha la tête avant de répondre :

_ Je pense que les êtres humain « normaux » et les mutant ne sont pas si différents, et si on arrivait à se parler, je suis certaine qu’on mériterait tous qu’on nous donne notre chance. C’est juste prétentieux de s’autoproclamer « homo-superior » en fait… Elle continua en souriant, Et puis ne vous excusez pas, ce n’est absolument pas inconvenant et ça ne me dérange pas du tout. Je suis ici en tant qu’élève. On m’a diagnostiqué un gène mutant il y a environ deux ans, même s’il avait déjà commencé à se manifester depuis quelques années auparavant… Du coup, j’ai cherché des solutions pour me contrôler et je suis tombée sur le professeur et son institut. Alors me voila à l’autre bout du monde !
Peu habituée à parler autant d’elle, elle se concentra à nouveau sur son interlocuteur :

_ Et vous du coup ? Vous n’êtes ici qu’en tant que professeur ou bien aussi en tant que mutant ? J’ai aussi remarqué que vous aviez un très léger accent, je suppose que vous n’êtes pas du pays non plus ? Elle se reprit , je suis désolée, d’habitude je ne suis pas aussi curieuse, c’est juste que… Je sais pas, je ne pensais pas arriver un jour dans un endroit comme celui-là. Non seulement cet institut est l’endroit rêvé pour étudier, bien mieux qu’une grande partie des écoles françaises où j’aurais du aller, mais en plus, je peux enfin rencontrer des mutants et leur parler, sans passer pour une folle… Elle eu un petit rire confus, dites le moi si je parle de trop surtout ! »

Elle finit par se taire en se frottant nerveusement les bras, signe de son embarra. Et puis, sans savoir pourquoi, après qu'Alan lui ait répondu et avant même qu'elle puisse en faire de même, ses cheveux devinrent subitement électriques, exactement comme quand un orage se préparait... Ça ne devait surement pas être grave, peut-être la météo qui se dégradait à nouveau dehors...

ps:

La jeune fille eu une réaction de légère gêne suite à ma présentation sur la direction. Gêne qui ne l'empêcha pas de se présenter à son tour. La jeune fille répondait au nom de Ninon Lenoir jeune française. Je remarquai que pendant sa présentation son accent devenait moins prononcé. Était-elle gêner de ses origines ? Je n'en savais rien, j'espérais seulement que ma question n'ai pas réveillé de souvenir douloureux et je passai à la suite préférant ne pas m'attarder sur le sujet.

Je donnai à Ninon exactement les même informations que m'avait données Rachel lors de mon arrivé. Enfin, plutôt ce dont je me rappelais, j'étais sur qu'elle avait pas utilisé exactement la même phrase mais il m'était impossible de m'en rappeler. Ninon me remercia de mon aide et me dit qu'entre nouveaux on se comprenais. Je lui souris sincèrement. Il était vrai qu'il était plus facile de comprendre une personne vivant des événements similaires.

Ninon répondit ensuite à ma question. Elle me précisa que pour elle humain comme mutant étais pas si différent et confirma qu'elle était d'accord pour que chacun aie sa chance. Je lui souris très sincèrement à ses mots tout en continuant de l'écouter. La jeune Ninon me confia après m'avoir rassurer sur le fait que je n'étais pas inconvenant qu'elle avait rejoint l'institut suite à des recherches. On lui avait diagnostiqué un gêne mutants selon ces mots et à la suite de ce diagnostique elle avait chercher de l'aide pour contrôler sa mutation. Par la suite, la jeune élève me posa plusieurs question avant de s'excuser. Je lui sourit avant de prendre la parole.

-Ne vous inquiétez pas vous ne parlez pas de trop et vous n'avez pas à vous excuser pour votre curiosité. Elle ne me gêne pas tout. Oui je suis aussi un mutant. C'est d'ailleurs grâce ou à cause de ma mutation que j'ai dus étudier la chimie pour mieux la comprendre. Je suis aussi Belge j'y ai vécu à peu près vingt ans. Et puis vous êtes au bonne endroit pour parlé mutation ici. Même si ce n'est pas ce qui compte le plus à mes yeux. D'ailleurs je pense que les médecins ne sont pas les meilleurs pour en parler. Il en parle de la même façons qu'une maladie ce qui me gêne un peu car ce n'est pas le cas.

Je discutai calmement avec Ninon quand mon attention fus attiré par l'arrivé d'une rouquine. Rouquine que la jeune chargée de réceptions et enregistrements des livres appela miss Elioth-De lauro. L'entente de se nom me rappela la jeune Jade. Jade que j'initiais à la recherche scientifique, l'élève la plus intelligente à qui j'avais donner cours pour le moment. Je ne pus m'empêcher de sourire puis une idée me vint en tête. Je me tournai vers Ninon et avec un grand sourire je lui fit par de mon idée.

-Ninon, il y a une X-woman que je n'ai pas encore rencontré qui vient de rentré. En ce moment elle est là à coté à la réception .Ça te dirait de m'accompagner pour faire connaissance. J'ai entendu des rumeurs à son sujet mais personnellement je n'aime pas m'y fier. Les rumeurs altère toujours la réalité.

Je laissai à la nouvelle élève le temps de répondre à ma proposition puis je me dirigeai en direction de la réception. La nervosité commençais à un peu monté comment entamer le dialogue sans paraître irrespectueux. Il était toujours plus facile de se faire aborder que d'aborder surtout quand on avait pas de sujet légitime. Une fois de plus je me mettais la pression. Avec les élèves c'était plus facile au moins j'avais une raison légitime pour entamer la conversation. Je finis par me décider à faire ce qui était le plus simple. Une réaction de politesse afin de ne pas paraître grossier et espérer que Madame Elioth-De lauro ou Ninon entame la conversation. C'était peut être un peu lâche mais il s'agissait de la seul approche qui ne risquait pas de donner une mauvaise image de moi. Enfin, je l’espérais.

-Bonjour Madame

Je ne pus cependant pas camouflé mon stress dans la voix. Je venais de montrer que j'étais pas à l'aise encore une fois. J'en étais sure parler quand on a aucune raison légitime de le faire c'est stressant.

_ « Ne vous inquiétez pas vous ne parlez pas de trop et vous n'avez pas à vous excuser pour votre curiosité. Elle ne me gêne pas tout. Lui répondit Alan, toujours avec son sourire bienveillant, Oui je suis aussi un mutant. C'est d'ailleurs grâce ou à cause de ma mutation que j'ai du étudier la chimie pour mieux la comprendre. Je suis aussi Belge j'y ai vécu à peu près vingt ans. Et puis vous êtes au bon endroit pour parler mutation ici. Même si ce n'est pas ce qui compte le plus à mes yeux. D'ailleurs je pense que les médecins ne sont pas les meilleurs pour en parler. Ils en parlent de la même façons qu'une maladie ce qui me gêne un peu car ce n'est pas le cas.

Ninon hocha la tête en signe d’approbation:

_ Oui bien sur… Je suis désolée, je n’ai peut-être pas choisi le bon mot en utilisant le verbe « diagnostiquer », mais… Enfin c’est juste qu’on me l’a tellement répété, entre les médecins et mes parents… Elle se rattrapa aussitôt, ils m’ont toujours acceptée et soutenue même avec ce gène mais  l’idée que j’étais malade leur a peut-être traversé l’esprit, c’est tout…  Finit t’elle avec un sourire gêné.

Quand Ninon eut terminé de parler, quelque chose sembla avoir attiré l’attention du jeune professeur à l’autre bout de la bibliothèque.  Ninon tourna à son tour son regard vers l’accueil,  elle y aperçut une jeune femme rousse. C’était la seconde qu’elle croisait à l’institut en à peine une semaine et elle aurait presque commencé à se poser des question sur le pourcentage de roux parmi la population de l’institut, peut-être plus particulièrement la population féminine…

_ Ninon, reprit Alan, il y a une X-woman que je n'ai pas encore rencontré qui vient de rentrer. En ce moment elle est là à coté à la réception .Ça te dirait de m'accompagner pour faire connaissance. J'ai entendu des rumeurs à son sujet mais personnellement je n'aime pas m'y fier. Les rumeurs altère toujours la réalité.

Ninon fronça imperceptiblement les sourcils. Des rumeurs ? En ce qui la concernait, comme elle venait tout juste d’arriver, elle n’avait, heureusement, pas encore eu le temps d’entendre de quelconques rumeurs à propos de qui que ce soit à l’institut. Et puis, même si généralement, les ragots avaient la vie dure, Ninon ne les écoutait jamais vraiment, préférant se faire une idée des choses par elle-même…

_ Non ça ne me dérange pas du tout, dit-elle en reprenant son habituel sourire, bien au contraire. Passez devant, je vous suis.

Le professeur fit volteface et prit la direction de la réception de la bibliothèque, malgré son apparente aisance, il sembla à Ninon qu’il avait un très léger manque d’assurance.  Elle lui laissa cependant prendre les devants de la conversation une fois arrivés devant la rousse, manquant, de toute façon, elle aussi d’assurance.

_ Bonjour Madame, dit-il te but en blanc à la jeune femme.

A défaut d’être développé, cela avait au moins le mérite d’être clair, poli et succinct. Ninon tiqua toutefois légèrement au « madame » prononcé par Alan. La jeune femme semblait en effet avoir quelques années de plus qu’eux, quoi que peut-être pas tant que ça comparé à Alan, mais elle n’était certainement pas d’un âge assez avancé pour qu’on l’appelle madame… Quoi que, après quelques minutes de réflexion, la française ne trouva pas comment il aurait pu l’appeler autrement…
Ninon profita des quelques secondes de calme avant la tempête pour détailler la X-woman à la crinière orange. Si on lui enlevait ses talon, elle devait faire environ sa taille pour à peu près le même poids, quoi que peut-être très légèrement plus menue au niveau de la poitrine… Elle portait un tailleur bleu électrique et des talons rouges vifs. Ce qui, au yeux d’une étudiante ne jugeant que par les couleurs tendres et passées, pouvait être interprété comme une sorte de viol oculaire involontaire. Néanmoins, elle ne pouvait pas nier que la rousse était on ne peu plus rayonnante parée de tant de nuances énergiques. Jolie… Très jolie rousse qui, entre parenthèse, avait bien de la chance que Ninon n’ai pas été télépathe… Vraiment…
Même si elle avait semblé un tantinet vexée par le « madame » trois fois rien pompeux d’Alan, elle eu l’air de se reprendre instantanément, faisant apparaitre sur son visage rond un sourire des plus vendeurs suivit de près par un mouvement capillaire d’une grâce rarement égalée…

_ Ouiiiiiii ? Bonjour ! Je suppose que c'est pour un autographe ? Commença t’elle avec entrain, devenant dès à présent, une tempête verbale  irrépressible.

_ Mais no... Répondit Ninon, incrédule.

_ Mais j'ai pas de photo, pas de papier, pas de stylo....Et non je signerais pas sur vos fesses,

_ Plait-i… ? Elle la fixa avec des yeux ronds.

_  ni sur les vôtres, mademoiselle,

_ Pard...?! Etait-ce possible d’écarquiller un peu plus les yeux ....

_  faites une demande à Jubilée pour ça

_Qu… ? LOADING. . .

_  mais indiquez bien sur l’enveloppe «  Fan de la fabuleuse Fuzzy, LA x woman of the top ! », elle adore.

_... Que… Quoi ?! … ERROR SYSTEM ...

Pour finir, la rousse lui fit un clin d’œil qui la fit rougir et regarder partout autour d’elle, se demandant si cette œillade n’était en fait pas destinée à quelqu’un d’autre. Fait étrange, Alan ne réagissait pas non plus, preuve que son système avait très certainement du lui aussi cracher à un moment ou à un autre…
Et donc, elle était X-woman ?... Impossible, Ninon les avait déjà vu à la télévision, ils avaient l’air… Peut-être à défaut d’être totalement saints d’esprits, à peu près normaux dans leur comportement, et surtout relativement humbles… Pourquoi diable lui aurait-elle demandé un autographe ? La rousse était certes très jolie, même si vu sous cet angle là, tous les roux trouvaient grâce aux yeux de la jeune française qui leur vouait une sorte de fétichisme inavouable… Mais elle ne lui aurait jamais demandé un autographe… Ni même son numéro de téléphone ! Elle aurait préféré un approche plus romantique et l’aurait plutôt invité à boire une tasse de thé chaud un soir d’automne, ou bien simplement à déguster quelques barquettes au chocolat sous un pommier en fleurs… Mais elle ne lui aurait certainement pas demandé sa signature, et encore moins sur la fesse.
Ninon soupira intérieurement de dépit. C’était donc ça les fameux X-men ? Etaient-ils tous aussi tapés ? Pour le coup, son idéal de justice venait de se prendre un sacré parpaing dans les narines… En l’occurrence, un parpaing orange vif répondant, semblait-il, au doux sobriquet de « Fuzzy ». Etrangement, elle ne l’avait jamais vu aux informations non plus. En même temps, une X-woman qui se faisant appeler « frisettes »… Bref, les X-men avaient très certainement du connaître des moments plus glorieux et vendeurs…

_ Je… Heu… Pardon ?  essaya t’elle de se reprendre en s’éclaircissant la voix pendant que la documentaliste se cachait lâchement derrière son livre pour se bidonner et que la rousse affichait, semblait-il, un air de fierté sans une once de honte…  Ni…Ninon Lenoir, je… je viens tout juste d’arriver, et voici le professeur West, dit elle en se tournant légèrement vers Alan. Elle retrouva finalement un semblant de sourire, nous étions venus nous présenter puisqu’il semblerait que nous ne nous soyons pas encore rencontrés, mademoiselle Fuzzy, c’est ça ? »

La réaction de Ninon me confirma dans mon opinion sur sa timidité. La jeune fille s'excusait pour avoir utilisé le terme diagnostiqué puis se justifia. Elle termina sa justification par un sourire gêner. Par la suite, elle accepta de me suivre pour aller discuter avec madame Elioth-De lauro. Au moment, ou je marqua ma présence d'un bonjour Madame, elle eu alors une étrange réaction.

Faisant un mouvement capillaire à la L'Oréal parce que je le vaux bien, elle commença par une supposition à propos de demande d'autographe. Je ne compris pas du tout le lien. Pourquoi est ce que je voudrais un autographe. Certes elle avait une notoriété qui pouvait l'expliquer. La suite me fis d'ailleurs perdre complètement perdre mes moyens. Signer sur mes fesses ? En public ? C'était inconcevable. Je sentis mon visage attraper une couleur rouge pivoine. Ninon réagit la première même si je sentais un mal aise dans ses propos je tentai de répondre la suite du mieux que je pus.

-Que ... heu... Non ce n'est pas pour un autographe

La gêne montai de plus en plus, je me demandai si toute les rousses de l'institut avait un don pour parlé de fesse. Entre Fuzzy qui parlait de faire des autographe sur les fesses et Rachel qui en mangeant des moules arrivait à parlé de séance de doigtage. Je ne pouvais que me posé la question. Je tentai de reprendre la parole même si je ne pouvais dans mon état rien dire de bien intérressant.

-Sérieux... Vous ... vous ... Je ne suis pas ... enfin voila .... Je voulais ... juste ... voir .... rumeur... beaucoup... ou énormément beaucoup... différent .... réalité

La surprise ne m'aidant pas je luttait intérieurement pour retourné à une coloration du visage plus normale. L'afflux sanguin associer à la surprise m'avait fait encore plus perdre les moyen que lors du repas d'arrivée. Je m'assis en position du lotus sur le sol et je tentai de retrouver mon calme en soufflant un peu.

-Veuillez m'excuser mais pourquoi les fesses ? Un bras est tout aussi bien et moins tendancieux. Enfin bref, arrêtons de parlez de ça si vous le voulez bien. Je me présente Alan West professeur de chimie de l'institut depuis à peu près un mois. Bon à vous maintenant Madame Elioth-De lauro. C'est vrai la rumeur qui dit que vous avez été promu intendante de l'institut ?

Je tentai de détournez la situation. Je me rappelai alors de mon repas avec Rachel qui m'avait dit de but en blanc que j'étais prude pour un prof. En même c'était dur de ne pas l'être dans mon cas. Je n'avait pas été gâté par la nature avec mon gène X. Je me tournai vers Ninon à la recherche de renfort. La rouquine avais l'air très décomplexé d'après ses mots. Pourquoi avait elle dit ça en premier contact ?

-Ninon désolé j'ai un petit peu été surpris, j'espère que vous en m'en tiendrez pas rigueur et vous aussi fuzzy.

J'étais la face à une X-woman bien particulière. Une telle extraversion m'avait toujours mis mal à l'aise quand je n'avais pas de légitimité et déjà je me préparai dans mon esprit de nombreuse façons de m'excuser si jamais j'avais dit où fait quelque chose qui avait vexé la rouquine. Je ne savais comment abordé les jeunes femmes marié c'était un vrai calvaire. Par définition, je devais les appeler madame mais dans les faits. Certaines le prenait mal pensant qu'on les trouvait vieille. Je n'avait d'ailleurs jamais compris cette manie chez les représentante de la gente féminine l'association madame était égal à plus vieille que mademoiselle.

Je restai cependant là, attendant les réactions de l'X-woman avec une légère crainte. J'avais déjà peur de l'avoir vexé ou irrité.

Si Ninon était restée perplexe, voir même incrédule durant toute la tirade de la rousse, ça n’était rien en comparaison du professeur qui prenait à chaque seconde un peu plus de couleur sur son visage…

_ « Que ... heu... Non ce n'est pas pour un autographe, fut un effort honorable pour rattraper la situation, Sérieux... Vous ... vous ... Je ne suis pas ... enfin voila .... Je voulais ... juste ... voir .... rumeur... beaucoup... ou énormément beaucoup... différent .... réalité. Rattrapage qui fut néanmoins de courte durée si l’on en croyait les bégayements…

Le scientifique peinait énormément à retrouver une attitude et une coloration à peu près normale. Ninon écarquilla les yeux quand ce dernier prit la décision de s’assoir au sol en soufflant, se demandant s’il n’allait pas faire un malaise.

_ Bhin… professeur… ?

_ Veuillez m'excuser mais pourquoi les fesses ? Un bras est tout aussi bien et moins tendancieux. Enfin bref, arrêtons de parlez de ça si vous le voulez bien. Je me présente Alan West professeur de chimie de l'institut depuis à peu près un mois. Bon à vous maintenant Madame Elioth-De lauro. C'est vrai la rumeur qui dit que vous avez été promu intendante de l'institut ?

Quand Alan eu terminé de parler, il se tourna vers l’étudiante qui le regardait toujours avec des yeux ronds et qui commençait à se pencher vers lui en lui tendant la main :

_ Professeur ? Vous allez bien ? Vous avez besoin d’aide pour vous relever ?

_ Ninon désolé j'ai un petit peu été surpris, j'espère que vous en m'en tiendrez pas rigueur et vous aussi fuzzy, répondit -il, toujours rouge, mais au moins capable d’aligner correctement ses mots.

La française, légèrement amusée par sa réaction quelque peu extrême, sourit et aida Alan à se remettre sur pied :

_ Ne vous excusez pas, c’est plutôt vous qui m’avez surpris, j’ai cru que vous faisiez un malaise ou je ne sais quoi !

Au même instant, la dite « Fuzzy » avait du se rendre compte que son premier contact avait été un tantinet surréaliste pour les deux nouveau arrivants. Elle tenta de reprendre contenant en s’éclaircissant discrètement la voix, presque aussi incrédule devant nos réaction que nous face à elle. Elle finit par se tourner vers Ninon avec un sourire empli de douceur :

_ C'est bien de se présenter ! Un bon point pour toi ! Commença t’elle,Ninon Lenoir, j'ai lu ton dossier, effectivement...Nous avons eu un Lenoir qui a causé pas mal de problèmes, j'ai voulu vérifier le lien de parenté.

Un autre Lenoir ? Ninon comprit soudainement pourquoi l’autre rousse qui l’avait inscrite quelques jours plutôt avait eu l’air de se renfermer quand elle lui avait dit son nom… Ce qui était plutôt normal étant donné que le précédent Lenoir présent dans cet institut avait du être une sorte de terreur d’après ce que l’on venait de lui dire….

_ Heum… Je ne pense pas qu’on soit de la même famille. Enfin je pense qu’on me l’aurait dit s’il y avait eu un autre mutant… Puis avec un petit sourire gêné, je ferais de mon mieux pour faire meilleur impression.

_ Bienvenue officiellement à l'Institut. Mademoiselle, c'est sympa mais c'est effectivement Madame, je suis mariée. Madame Caitlyn Elioth- De Lauro, Laissez tomber Fuzzy, il ne s'applique que dans le protocole concernant la X Team, j'ai ...euh...je me suis méprise sur vos intentions. J’exerçais le poste de conseillère sociale, à présent je suis en charge de l'Intendance de L'Institut comme le colporte la rumeur, autrement dit je signe les chèques et je fais tourner la baraque, je supervise toute l'administration et la discipline. Ca veut dire ma jolie frimousse que si tu n'es pas sage je serais personnellement chargée de te mettre la fessée ♥.

Ninon la regarda avec des yeux ronds, légèrement inquiète l’espace de quelques secondes.

_ Fais pas cette tête, rhoo, je plaisante...Soyez pas si coincés, vous êtes entre de bonnes mains ici, c'est votre maison à présent.

Puis, se tournant cette fois vers Alan :

_ Pourquoi les fesses ? Parce que chez certains, c'est souvent leur meilleur profil. Ne vous inquiétez pas monsieur West si vous êtes homme à écouter les ragots, vous découvrirez vite que je ne suis pas de celles qui s’intéressent aux fesses de la gente masculine, mon épouse le confirmera ainsi que la vox populi.

Epouse ? Donc ça voulait dire qu’elle était mariée avec une femme ? Ninon se demanda qui cela pouvait bien être… Peut-être la rousse de l’autre jour ? …

_ Ainsi c'est vous qui vous occupez de ma fille, la petit Jade...J'espère qu'elle ne vous en fait pas trop voir, c'est parfois une petite peste mais c'est quelqu'un d'exceptionnel pour peu qu'on cherche à voir au delà de ce qu'elle vous impose à voir. En tout cas , vous l'avez enchantée, elle dit beaucoup de bien de « l'exceptionnnnnelllll Professeur West ».

Elle avait une fille ? Mais elle ne devait avoir que quelque chose comme, 25 ans, 26 tout au plus… Et si sa fille étudiait ici, surtout de la chimie, cela voulait dire qu’elle devait bien avoir…15 ou 16 ans ? Etait-ce possible d’avoir un enfant à 10 ans quand on est mutant… ? Elle ne venait pas de dire qu’elle était mariée à une femme ? Etait-ce possible pour deux mutantes de concevoir un enfant de manière naturelle ?... Et si sa femme était l’autre rousse, est-ce que la dite Jade était rousse elle aussi ? Ninon était intérieurement émerveillée, la mutation se révélait pleine de surprises.

_ Sinon , vous vous intégrez bien tous les deux ? Si vous avez des questions, n'hésitez pas, c'est aussi (un peu) mon job...Un chocolat chaud ? Ca vous branche ? A moins que je vous effraie, c'est souvent le cas mais vous savez, tout ce qu'on dit est vrai ! Sauf que je tue des élèves la nuit, la nuit j'ai d'autres activités...tout aussi inavouables et choquantes. Huhuhu !

Finalement, un fois les présentations faites, la rousse était une personne charmante, aimable et pleine d’humour, et surtout, elle leur avait proposé un chocolat chaud. Comme disait le proverbe, « femme qui rit, à moitié dans ton lit » et « Ninon qui a du chocolat, à moitié dans tes bras », enfin façon de parler, mais disons qu’offrir du chocolat à la française était de loin la meilleur façon de s’attirer sa dévotion éternelle… Certains se faisaient payer en pâte d’amande, d’autres en cacao… Une chance que la confrérie ne lui en ait pas offert plus tôt.
Ninon, qui avait arrêté de suivre ce que Caitlyn avait dit à partir du moment où elle avait prononcé le mot chocolat, leva donc un regard brillant et intéressé vers la rousse :

_ Je… J’aimerais bien boire un chocolat chaud oui. »

Ma réactions face à aux premiers mots de la nouvel intendante n'était pas passé inaperçu. Je me rendait compte de l'image qu'elle pouvait me donné. La rouquine allait sûrement me prendre pour un intello coincé. Intello parce que j'étais professeur de chimie et qu'il s'agissait d'un cours qui en générale n'attirait que les premiers de la classe. Coincé car je venais de perdre mes moyens juste à cause d'une discussion de fesse. Ninon m'aida alors à me relevé en m'avouant ayant eu peur que je fasse un malaise.

Je regardai alors le sol un peu gêné. Je n'avais qu'une seul envie m'excuser à nouveau pour l'inquiétude que j'ai pu proposé mais j'avais peur de ne pas répondre au attentes que les deux filles pouvaient avoir vis à vis de moi. C'est alors que Caitlyn repris la parole en s'adressant à Ninon. à ce moment, je remarquai qu'elle avait prononcé Minon. Je ne pus m'empêcher de me demander pourquoi. Avait-elle décider de la surnommé Minon ? Avait-elle mal entendu ? Je commençai à me dire qu'il faudrait que je prête attention sur la manière dont L'X-woman nommerait Ninon pour le vérifier.

Par la suite, la rouquine se présenta en bonne et du forme. Caitlyn Elioth-De lauro,ex-conseillère social et nouvel intendante. Je prenais acte des informations fiable afin de ne pas avoir pour seul références des bruits de couloir qui par nature n'était pas fiable de par la déformation de la réalité qu'il entraînait. Je rougi légèrement quand elle parla de donné la fessée si Ninon n'était pas sage. Le mots fessée me rappela ce que mes parents me dire dans mon enfance pour éviter que je fasse des bêtises. Leur expression fessée à cul tout nu me revenait en tête et me gênait sur le moment. Avant de ce tournez dans ma direction Caitlyn nous demanda de ne pas être aussi coincé. Ce qui eu pour effets de me faire regardé le sol et de dire très timidement.

-Désolé madame. Je ferai de mon mieux pour être moins «coincés ».

Face à moi, Caitlyn me reparla de fesse en m'expliquant pourquoi les fesse. Son explication me fit de nouveau rougir. Certes, chez certains c'était le meilleur profil mais ce n'était pas mon cas. J'écoutai le reste des mots de l'intendante à mon égards. Je n'étais pas homme à écouté ragots. Je cherchais juste à chercher des informations pour connaître les attentes qu'on pourrait avoir de moi. Je rougit à nouveaux lorsque la rouquine avoua indirectement être lesbienne. Caitlyn parla ensuite de Jade. Sujet de conversation bien plus aisé. Apparemment, Jade trouvais que j'étais exceptionnel ce qui me surpris. Je n'étais qu'un professeur. Un professeur prude si on écoutait Rachel mais un simple professeur. Je devais avoir réussi à comprendre ce qu'elle attendait de moi et j'en fus ravie. Caitlyn poursuivit par une séries de question qui je mémorisai avant de me préparai à ouvrir la bouche malgré la référence à des activités très intime et très privés qui me refis rougir jusqu'à atteindre la couleur des talons de Caitlyn. Ninon eu le temps d'accepter cependant une tasse de chocolat Chaud.

-Je suis ravi d'apprendre que Jade apprécie ma manière de donner cours. Je suis d'accord avec vous sur son coté exceptionnel. En tout cas le plaisir est partagé c'est une élève très doué qui selon moi pourrait devenir aussi célèbre qu' Albert Einstein si elle décide de se lancer dans une carrière scientifique. Pour mon intégration, la mienne ce passe bien, le soir de mon arrivée, je mangeait des moules et des frites avec 5 autres personnes.

Je repris mon souffle avant de reprendre la parole. Je ne savait pas comment réagir a la proposition de chocolat chaud de Caitlyn. Je décidai toutefois de l'accepter même si j'avais une très nette préférence pour le café noir sucrée.

-Je pense que je vais accepté votre proposition et prendre un chocolat chaud mais rassuré vous vous ne m'effrayer pas. Je ne suis pas le genre d'homme à avoir peur de ce qu'il ne connaît pas. Sauf pour une chose... heu oublier ce que je viens de dire ce n'est pas important.

Je pestais contre moi intérieurement. Pourquoi, j'avais dis ça, Si on l'apprenais, j'allais avoir une drôle de réputation. Surtout avec la société actuelle où c'est mal vu pour un homme de ne pas si connaître. Je faisait semblant de rien attendant les réaction de par et d'autre.

Je regardais le professeur  avec un large sourire pétillant de malice en surjouant l’étonnée.

Mon P'tit Citron, l’égale de Einstein ? Par le Sang du Christ, n'allez surtout pas lui dire une chose pareille, elle déjà infiniment fière de sa petite personne qu'il nous faudrait lui adjoindre un lit supplémentaire à sa chambre pour y loger son ego ! Ce n'est pas pour rien qu'elle n'a pas de co-locatrice.

Tout en réajustant mon tailleur, je consultais ma montre pour prendre connaissance de combien de temps je disposais pour accorder un petit brin de discussion aux deux jeunes arrivants. Mon planning était chargé mais j'étais libre de gérer moi même mes priorités, ce qui ne me laissait pas forcément le temps pour glander pour autant. Farmville allait devoir se passer de moi définitivement, la vie est une garce parfois.

Bien puisque nous sommes tous tombé d'accord, que Minon-tout plein me tire déjà la tronche du loup de Tex Averi et que vous même Alan avait trouvé un moyen de faire revenir l'air dans vos poumons, nous pouvons nous mettre en route vers la cafétéria, pas d'inquiétude, c'est tonton Charlie qui rince et moi qui signe l'addition...

j'adressais un petit signe de la main à Suzzy avant de m'engager d'un pas rapide et assurée à travers la bibliothèque les ayant invité à me suivre. Chose qui n'était pas évidente car je ne me déplaçais jamais d'un pas lent. Je martelais le sol avec une certaine assurance et une démarche qui trahissait mon caractère électrique et affirmé. J'occupais l'espace avec charisme et d'une façon extravertie, il était difficile de me manquer ou d’être laissé indifférent.

Ah oui, désolée de ne pas être venue à votre soirée repas, nous ne sommes pas très à l'aise mon épouse et moi pour ce genre de chose surtout qu'Amy ne se nourrit pas comme nous vue sa mutation, elle son truc, c'est la photosynthèse...C'est une belle plante en plus, mais bah les pâtes, c'est moi qui lui astique la tige. Ma sœur Rachel a parait-il fait des siennes ? Ne lui en voulez pas, c'est une bourine avec autant de savoir vivre qu'un tractopelle mais elle fait de très bonnes pizzas...meme sans pouvoirs.
Minon, ma jolie, il va falloir vous laissez pousser les pattes si vous voulez marcher plus vite, nous n'avons pas toute la journée * Ah ! Oui j'adore la langue française, surtout la poésie, vous aimez Rimbaud ? Ahhh...Moi j'adore ainsi qu’Apollinaire ou Baudelaire...magnifique * Mon Français est limité en parlé, je parle déjà espagnol et Italien, à cause de Jade, j'essaye le chinois pour me rapprocher de ses origines, mais j'entrave trop rien...Désolée, je parle tout le temps on me le repproche assez...Ah ? Vous aimez L'irlande ? C'est un beau pays vous savez sauf pour la pluie mais sinon Alan vous êtes d'où au juste ? En Belgique ? C'est grand ? Et...Oui bon, je vous laisse répondre T___T

Il n'est pas évident de me faire la conversation, sans y être habitué, mes pensées voyagent si vites que j'explore une dizaine de sujets à la fois, sauf lorsque je me concentre sur ce qu'on me dit où ma pensée s'ordonnent plus clairement.
Arrivée dans la cafet, je les laisse choisir la boisson de leur choix avant de m'installer avec un Capuccino à une table.

Hop ! C'est pas très bon pour la ligne mais j'ai renoncé au mannequinat de toute façon, huhu ! Alors Alors ? C'est quoi vos gros pouvoirs ? En fait non, je plaisante ! On ne se définit pas par un pouvoir mais par une personnalité même si une manifestation du gène X peut venir l'imbiber fortement ! Même mutant, quel mot à la con...oups...pardon.
Je préféré humain. Tout simplement. Différents, mais fondamentalement les mêmes. Bon Alan, je sais pourquoi vous êtes ici mais toi ma petite, qu'est ce qui t'amène ici ? Qu'espère tu trouver à part un homme-hybride tomate et une rousse hybride feu follet ?
Oh et si vous avez des questions je réponds volontiers, j'ai pas de tabous moi.. HA HA ! A part la petite taille de mon bonnet de soutif  T__T Ha ha...
Hum...je rigole pas pour la taille du bonnet ok ? Alors on évite ou je vous électrocute sur place.


* En français avec un fort accent.

Apparemment, la progéniture de l’X-Woman semblait être un véritable petit génie. Optionnellement d’un égocentrisme surnaturel, mais il n’est pas rare non plus que les grands esprits soient aussi de grands incompris.

_ "Je pense que je vais accepter votre proposition et prendre un chocolat chaud mais rassurez-vous vous ne m'effrayez pas. Je ne suis pas le genre d'homme à avoir peur de ce qu'il ne connaît pas. Sauf pour une chose... heu oublier ce que je viens de dire ce n'est pas important.

Ninon se demanda de quoi le professeur pouvait bien avoir peur, même si cette question passa dans une zone plus éloignée de son cerveau pour ce concentrer sur le fait que lui aussi avait accepté le chocolat.

_ Bien puisque nous sommes tous tombé d'accord, que Minon-tout plein me tire déjà la tronche du loup de Tex Averi …

Minon-tout plein ?

_...et que vous même Alan avez trouvé un moyen de faire revenir l'air dans vos poumons, nous pouvons nous mettre en route vers la cafétéria, pas d'inquiétude, c'est tonton Charlie qui rince et moi qui signe l'addition...

Ninon n’avait aucune idée de qui pouvait bien être cet oncle Charlie, mais s’il lui offrait du chocolat, c’est qu’il devait forcément être une gentille personne. Elle et Alan suivirent donc la rousse à travers la bibliothèque vers la sortie, rousse qui soit dit en passant n’avait pas forcément une foulée facile à suivre. Même si la française et elle devaient faire à peu près la même taille, la première avait l’impression de faire trois fois plus de pas que la seconde.
A force de voir les longs cheveux roux de Caitlyn voler dans son dos au rythme impérieux de ses pas, elle se dit qu’au final elle avait vraiment l’air d’une X-Woman et elle était de plus en plus étonnée de ne pas la voire aux informations. Sa démarche ferme, déterminé et charismatique faisait partie des clichés héroïques qui marchaient pourtant à coup sûr sur un fond de « Two steps from Hell », au ralenti, la crinière orange dans le vent, ainsi que des débris et des étincelles tombant tout autour d’elle en premier plan… Sans oublier l’indispensable explosion bien badass en arrière plan. France télévision ne devaient définitivement pas savoir ce qu’il manquait.

_ Ah oui, désolée de ne pas être venue à votre soirée repas, nous ne sommes pas très à l'aise mon épouse et moi pour ce genre de chose surtout qu'Amy ne se nourrit pas comme nous vue sa mutation, elle son truc, c'est la photosynthèse... C'est une belle plante en plus, mais bah les pâtes, c'est moi qui lui astique la tige. Ma sœur Rachel a parait-il fait des siennes ? Ne lui en voulez pas, c'est une bourrine avec autant de savoir vivre qu'un tractopelle mais elle fait de très bonnes pizzas...même sans pouvoirs. Puis elle rajouta pour l’étudiante, Minon, ma jolie, il va falloir vous laissez pousser les pattes si vous voulez marcher plus vite, nous n'avons pas toute la journée.

Ninon avait encore du mal à comprendre si Caitlyn faisait volontairement ou involontairement une faute sur son nom. Elle préféra ne rien dire, reprendre les gens pouvant être mal interprété par moment et surtout, elle préféra se concentrer sur le chemin en essayant de suivre le pas rapide de Cait qui commença d’ailleurs à essayer de parler français.

_ Ah ! Oui j'adore la langue française, surtout la poésie, vous aimez Rimbaud ? Ahhh...Moi j'adore ainsi qu’Apollinaire ou Baudelaire...magnifique

Elle ne put s’empêcher de sourire en entendant l’accent très prononcé de l’X-Woman. Pas par moquerie puisqu’au contraire, elle était plutôt touchée que l’Américaine fasse cet effort.

_ Mon Français est limité en parlé, je parle déjà espagnol et Italien, à cause de Jade, j'essaye le chinois pour me rapprocher de ses origines, mais j'entrave trop rien...

Ninon se rendit compte que si sa fille avait des origines chinoises, ses rêves de descendance rousse venaient de tragiquement s’évanouir.

_ Désolée, je parle tout le temps on me le reproche assez...Ah ? Vous aimez L'Irlande ? C'est un beau pays vous savez sauf pour la pluie mais sinon Alan vous êtes d'où au juste ? En Belgique ? C'est grand ? Et...Oui bon, je vous laisse répondre T___T

_ J’ai été en Irlande il y a quelques années, mais malheureusement, les intempéries ont fait que je n’ai pas vraiment pu sortir. Et oui, j’aime Rimbaud et Verlaine, mais pas Baudelaire, trop sombre pour moi. Répondit-elle en souriant avant de manquer de se tordre la cheville en suivant la cadence de Caitlyn. Elle repositionna donc son attention sur la route, préférant garder la conversation pour quand elle arrivera à destination.

Dans la cafétéria, la rousse invita les deux nouveaux arrivant à se servir une boisson et à s’installer avec elle. Bien évidemment, Ninon n’eut pas à réfléchir et se servit un chocolat chaud pour finalement s’asseoir à la table de Caitlyn. Une fois qu’Alan les eut rejoint, l’X-Woman reprit la conversation.

_ Hop ! C'est pas très bon pour la ligne mais j'ai renoncé au mannequinat de toute façon, huhu ! Alors alors ? C'est quoi vos gros pouvoirs ? En fait non, je plaisante ! On ne se définit pas par un pouvoir mais par une personnalité même si une manifestation du gène X peut venir l'imbiber fortement ! Même mutant, quel mot à la con...oups...pardon. Je préféré humain. Tout simplement. Différents, mais fondamentalement les mêmes. Bon Alan, je sais pourquoi vous êtes ici mais toi ma petite, qu'est ce qui t'amène ici ? Qu'espères- tu trouver à part un homme-hybride tomate et une rousse hybride feu follet ? Oh et si vous avez des questions je réponds volontiers, j'ai pas de tabous moi.. HA HA ! A part la petite taille de mon bonnet de soutif  T__T Ha ha... Hum...je rigole pas pour la taille du bonnet ok ? Alors on évite ou je vous électrocute sur place.

_ On m’a diagn… Se remémorant sa conversation avec Alan un peu plus tôt, elle se reprit, j’ai su que j’étais officiellement porteuse du gène X il y a à peu près deux ans et malgré toute ma bonne volonté pour essayer de mieux me contrôler seule, ça a commencé à devenir invivable. Donc je suis partie avec mon petit balluchon d’aventure à l’autre bout du monde en croisant les doigts pour que mon hypothèse sur l’institut soit correcte. Elle eut un petit rire nerveux, finalement je ne me suis pas trompée, et heureusement ! Et puis je ne suis pas non plus déçue d’avoir rencontrée des « hybrides tomate et feu follet », rajouta t’elle en plaisantant. Et merci beaucoup pour le chocolat, vous pourrez aussi remercier votre Oncle Charlie, dit elle en souriant  avant de prendre une première gorgée du breuvage en soupirant de bonheur. Le chocolat, c’est la vie. Elle aurait aussi voulu lui répondre que sa poitrine était très bien et que de toute façon la qualité primait sur la quantité, mais elle préféra ravaler sa remarque, aussi gentille soit-elle, pour l’échanger par une question beaucoup plus intéressante. Alors vous êtes X-Woman ? Comment vous avez décidé de le devenir ? Vous avez toujours voulu l’être ?"

Caitlyn surjoua l'étonnement suite à mes propos vis à vis de l'intelligence exceptionnel de sa fille. Elle me demandai de ne rien lui dire prétextant l'obligation d'un achat d'un second lit pour l'ego de la jeune génie. Je remarquai dans la demande de la rouquine une expression assez particulière. Par le sang du christ, expression que je n'avais jamais entendu et qui me fis me poser quelques questions au sujet de Caitlyn. Fuzzy était-elle croyante ? Et si elle l'était en quelle forme de christianisme croyait-elle ?

-Promis je ne dirai rien à votre fille. Se sera notre secret.

Par la suite, l'X-woman nous invita à la suivre à la cafétéria en usant de métaphore. Elle fit référence à tonton Charlie, je ne pus m'empêcher de pouffer de rire en pensant à la série d'ouvrage où est Charlie. J'eus aussi la confirmation que Minon était un surnom donnée à Ninon. Elle se dirigea par la suite en direction de la bibliothèque. Je réussi à la suivre sans trop de difficulté. La démarche de Caitlyn était impressionnante par le charisme qu'y en ressortait. Je n'avais aucun mal à comprendre pourquoi elle était la X-Woman la plus médiatisé de l'institut.

La rouquine reprit alors la parole. Elle commença par s'excuser de ne pas être venu à mon repas d'arrivée.Elle avoua à ma grande surprise être mal à l'aise avec son épouse. Elle précisa qu'Amy ne se nourrissait pas comme nous ayant la capacité de se nourrir par photosynthèse. Elle rajouta à ce sujet que même si elle était une belle plante, elle n'admettrait pas qu'on lui astique la tige. Activité qu'elle se réservait personnellement. Je ne pus m'empêcher de rougir à ces propos. Rougissement qui s'accrut lorsqu'elle parla de Rachel. Elle m'avait rappeler l'histoire de doigt de Rachel et cela se marquait sur mon visage. Je ne comprenais pas comment le wonder beaver pouvait faire autant d'allusion au actes charnelles. Je ne pus m'empêcher de me demander si elle ne s'amusait pas de ma capacité à rougir à la moindre allusion.

Elle s'adressa par la suite à Ninon, lui demandant d'accélérer le pas. Lorsque j'entendis ses mots je me sentis coupable de ne pas avoir remarquer les difficultés de Ninon. L'intendante se mit alors à parler en français. Je souris à l'effort de Caitlyn, par contre la poésie c'était pas trop mon truc mais je préférai gardé cela pour moi. Elle nous donna ensuite la liste des langues qu'elle parlais et comble du comble je n'en connaissais aucune. Nous n'avions que l'anglais et le français en langue commune. Elle s'excusa ensuite de parler tout le temps. Ce qui au fond ne me posais aucun problème, les gens qui parlaient beaucoup était ceux pour qui ils étaient le plus aisées de deviner leurs attentes. Elle finis par posé une série de question en rapport avec l'Irlande et mon pays natal. Ninon fut la première à répondre me laissant le temps d'évaluer la taille de la Belgique qui était rarement connus des américains moyens. J'écoutai la réponse de Ninon calmement attendant qu'elle finisse avant de prendre la parole.

-L'Irlande, j'avoue que je connais est surtout l'image que donne l'Irlande au autre pays d'Europe mais j'apprécie tout de même cette nation. Je peux comprendre si le climat est comme en Belgique.D'où je viens en Belgique...J'ai toujours vécu à la frontière linguistique du pays. Pour faire simple la frontière entre les deux principal région du pays. C'est d'ailleurs en partie cela qui explique mon trilinguisme. Mon père étant un diplomate américain et ma mère une flamande. Il m'ont chacun appris leur langue maternelle et m'ont inscrit dans une école wallonne pour que j'apprenne le français en plus. Enfin quand je dis le français, je parle du français belge avec ses particularité propre au pays. Pour la taille, je dirais que bon la Belgique n'est pas un très grand pays mais il n'est pas non plus si petit. Il est assez grand pour que onze millions de personnes y vivent sans se marché dessus. Par contre, c'est l'enfer des juriste constitutionnel. Le pays est réputer pour la grande complexité de sa constitution.

Une fois arrivée dans la cafeteria, Caitlyn nous invita à se servir ce que l'on voulait. Je laissai Ninon et Caitlyn se servir d'abord. C'était une vieille habitude que j'avais de toujours me servir en derniers. J'avais l'impression quand le faisant, tout le monde serait plus heureux. Je me servis ensuite une tasse du café le plus fort disponible que je sucrai avec 2 sucres. Je me dirigeai ensuite à la table ou Caitlyn s'était assise et écouta ses paroles.

Elle commença à plaisanter sur le mannequinat, milieu que je n'aimais pas trop car il entraînait plus de souffrance que de bien être au vu des canon de beauté de notre société actuelle. Ensuite, elle demanda ce qu'était nos « gros pouvoir». Expression qui me fis sourire vu mon pouvoir pas très « badass ». Elle finit par dire qu'elle plaisantait parlant du fait qu'on se définit par une personnalité et non un pouvoir même si l'un pouvait conditionné l'autre. Caitlyn ne pus s'empêcher de qualifier le mots mutants de mots à la con ce qui me fit sourire, je me décidai que je devais donné mon avis
une fois que je reprendrais la paroles. Elle finit par interroger Ninon sur la raison de sa venue à l'institut et finit par nous dire qu'elle était ouverte à toute question sans tabou. Elle ajouta à la suite une exception sur la taille de ses seins. Je me mis à rougir face à cette phrase. Je ne comprenais pas comment il pouvait nous venir à l'idée de parlé de se genre de sujet. Pour moi, il s'agissait là d'un sujet que l'on aborde que dans le lit conjugal.

Par chance, Ninon prit la paroles. Je l'écoutai en regardant ma tasse de café, le visage toujours rougis par la gêne. Elle finit sa réponse et posa des questions au sujet de l'accession au titre d'X-woman de l'intendante. Cette question me rappela l'épreuve écrite que j'avais passé quelque jour plus tôt. Je décidai toute fois de prendre la paroles afin de ne pas resté l'hybride homme-tomate dans l'esprit de Caitlyn.

-Dans mon cas, heureusement qu'on ne se définit pas par son pouvoir. J'ai tout de même hérité d'un pouvoir qui est .... comment dire ... spécial. Je suis d'accord avec vous sur la mauvaise utilisation du mots mutants avec un peux d'honnêteté intellectuel. Les humains qu'on qualifie de normaux sont aussi des mutants. Comme toutes les formes de vie de cette planète. C'est les mutations qui ont permis à nos ancêtre d'apparaître mais ça tout le monde l'oublie. Au fait, seriez vous croyante ? J'ai remarquer que plutôt vous aviez utilisé l'expression par le sang du christ et donc je me suis posé cette question. Je sais quand général il ne faut pas parler religion que c'est un thème où les conflits arrivent rapidement mais je pose cette question pour éviter de dire ou faire quelque chose qui pourrait être mal interpréter.

J'étais un peu stressé de posé une question de ce style mais ma peur de ne pas répondre au possible attente de Caitlyn était plus forte que celle de la vexée. Elle venait après tout de dire qu'elle n'avait pas de conversation tabou. Je me tournai vers Ninon et ouvrant la bouche en lui souriant.

-Désolé, je ne vous parle plus trop j'espère que sa ne vous gêne pas trop sinon je peux aussi discuté avec vous. Enfin essayé de vous incorporer bien plus dans les questions que je pose. Bien sur n'hésiter pas à réagir à ce que je dis.

Je venais de me rendre compte que je ne parlais plus trop à Ninon depuis que j'avais dit mon bonjour à Caitlyn. Je commençais à avoir peur que Ninon le prenne mal essaya donc d'éviter cela. Je restai à l'écoute prêt à réagir à tout ce qui pouvait être dit.

_ « Tout d'abord, tu pourras dire merci à Oncle Charlie toi même, c'est un surnom à usage privé et exclusif pour Charles Xavier… Avait commencé à répondre la X-Woman.

Gênée par le sobriquet qui avait été donné à l’illustre personnalité qu’était celle du professeur, Ninon rougit en replongeant son nez dans sa tasse de chocolat chaud pour en prendre une gorgée, histoire de camoufler son malaise.

_ … le fondateur de cet endroit et celui qui essaye de faire vivre l'idéal de coexistence pacifique entre humains et mutants. L'idéal que les X Men défendent tous, à leur manière. X Men ? Olala...non...Par le Sang du Christ ! A ton âge ma petite, j'étais comme toi...complètement larguée avec cette mutation sur les bras et Dieu sait que ne pas ressentir la douleur et être capable de la convertir en énergie électrique, ca peut paraître cool...mais ca ne l'est pas. Ça ne l'est jamais de se dépêtrer face aux autres surtout si on a une enfance...agitée et difficile.

A partir de ce moment là, Caitlyn prit un air plus grave, commençant à raconter sa propre histoire, la perte de ses parents alors qu’elle n’avait que 5 ans, son départ pour le bout du monde. L’histoire de son adolescence perdue, un autre déménagement à l’autre bout du pays. Son enrôlement, son utilisation malgré elle par des êtres mal intentionnés et finalement, son arrestation et son enfermement au BAM.
Elle continua sur sa rédemption grâce à un certain Daniel Hopes, apparemment mort pour protéger l’institut et souhaitant redonner leur chance à tous les mutants perdus désirant se réhabiliter. Il l’avait fait sortir de sa prison et avait été l’unique personne à la croire en elle.
Ninon ne pouvait pas ne serait-ce qu’imaginer ce qu’avait pu ressentir Caitlyn en perdant brutalement quelqu’un d’aussi proche et d’aussi important pour elle. La seule personne pour qui elle avait de la valeur, un mentor et bien plus encore, un ami.
A l’institut, elle avait trouvé toute l’aide, la patience et l’écoute dont elle avait besoin pour renaître et devenir une personne nouvelle. Elle avait trouvé un véritable raison de sa battre, une maison et une famille à protéger. Famille qui s’agrandissait de jour en jour, Alan et Ninon en étant une preuve concrète. Malgré toutes les épreuves qu’elle avait eu à subir, il était impossible de déceler la moindre haine chez la rousse, elle chérissait plus que tout ce trésor qu’elle avait gagné au prix de la souffrance.
Elle finit par raconter pourquoi elle était devenue X-woman. Tout simplement par amour. Et aussi par admiration pour une autre X-Woman, Tornade, qui par la suite était devenue une mère d’adoption pour elle. Ainsi que son mariage avec la femme de sa vie à l’institut avec sa nouvelle famille. Pas une famille du sang, mais une famille du cœur qui l’avait choisi et qu’elle avait choisi.

_ Etre X Men, c'est protéger cette capacité à construire votre vie quoiqu’il arrive, c'est être gardien d'un avenir possible et qu'importe les moyens qui varient de l'un à l'autre...la mission reste la même. Créer les circonstances de la vie, Cultiver les possibles mais les cultiver enfin ensemble...on a tous le droit à un avenir.

Quand Caitlyn eut terminé de parler, Ninon ne pouvait faire que la regarder sans pouvoir répondre quoi que ce soit, bouleversée et émue, les larmes aux yeux, tous les mots qu’elle aurait pu dire bloqués dans sa gorge. Ce n’était pas des larmes de tristesse, ni de compassion ou d’empathie qu’elle essayait de contenir. Mais des larmes d’admiration. Même si l’étudiante ne connaîtra certainement jamais ne serait-ce que le dixième de ce qu’elle avait vécu, elle avait été profondément remuée par l’histoire de Caitlyn qui l’avait naturellement partagé, avec beaucoup d’honnêteté et de franchise. Certaines personnes auraient été plus évasives sur certains points et en auraient peut-être volontairement omis d’autres. Mais pas la rousse.
La philosophie de l’institut et des X-men était tournée vers l’avenir, peu importe ce que l’on a pu être hier, ou bien ce que l’on est aujourd’hui, ce qui compte vraiment, c’est ce qu’on sera demain et surtout, ce que l’on voudra être.
La gorge serrée, elle ne put que baisser la tête dans sa tasse pour reprendre une grande gorgée de chocolat chaud et cacher son trouble alors que Caitlyn reportait son attention sur le professeur qui lui parlait de sa vision de sa mutation et de la mutation en général, lui posant du même coup une question plus personnelle sur son orientation religieuse.

_ Par le sang du Christ ? Ow ! Vous êtes observateur, Alan. C'est un tic de l'enfance, une expression très utilisée en Irlande. Ca m'est resté. Vous m'auriez entendu quand je suis arrivée ici, je parlais comme une vraie cassos. Ca soûlait tout le monde !! à l'époque on m'appelait Tite Rousse, notez Wonder Beaver c'est pas forcément mieux -_- ; Pour répondre à votre question, ouep , m'sieur ! Croyante et heureusement pas rancunière, catholique pour être précise. De toute façon, vu l'ardoise, le Vieux Barbu  ne veut plus entendre parler de moi. Lesbienne, mutante et criminelle...tu m'étonnes que ca fait deux fois que je reviens de la tombe, j'imagine très bien Satan et lui jouer au ping pong avec mon âme...mais aucun des deux ne veut gagner Oo. Catho mais pas pratiquante, ca fait deux églises que je prends sur la tronche, ca calme ! Et puis merde, j'ai rien d'une bigote non plus... purrrrééé , j'imagine le GROS crucifix au dessus du lit, Amy me tuerait...notez, si les romains l'avaient noyé , on aurait l'air fin avec un gros bocal au dessus du lit ! Buvez, jeunes gens, ca refroidit vite ! On se presse, allez allez ! Vous connaissez le truc, ceci est mon corps, ceci est mon sang...Hahaha !

Après un moment, Alan se tourna vers Ninon :

_  Désolé, je ne vous parle plus trop j'espère que sa ne vous gêne pas trop sinon je peux aussi discuté avec vous. Enfin essayé de vous incorporer bien plus dans les questions que je pose. Bien sur n'hésiter pas à réagir à ce que je dis.

_ Ah non non, ça ne me gêne pas ! répondit la française toujours légèrement troublée après s’être légèrement éclairci la voix, Sans compter qu’on ne peut pas toujours avoir quelque chose à dire, et puis, je suis plus douée pour écouter les gens parler que pour parler moi-même. Après quelques secondes de réflexion elle reprit pour Caitlyn, s’il y a vraiment un Dieu quelque part, je pense qu’il n’aurait aucune raison de ne pas vous ouvrir ses bras. Lesbienne ? On peut faire des tas de bêtises dans la vie, mais aimer n’en fait certainement pas partie. Mutante ? Vous l’avez dit vous-même, on est tous humains avant tout. Et pour la partie criminelle, hier n’a pas d’importance, ce qui compte, c’est aujourd’hui et demain, et aujourd’hui, vous êtes une X-Woman, vous vous consacrez à sauver le futur. Pas seulement celui des mutants, mais le futur de tous les humains.  »

Caitlyn commença par répondre à Ninon. Elle commença par avouer que Charlie était un surnom privé de Charles Xavier. À cet annonce je ne pus m'empêcher de pouffer de rire en m'imaginant Charles Xavier en pull à rayure rouge et blanc. Elle nous informa aussi par la suie de son pouvoir et de son enfance agitée. Certes, ne pas connaître la douleur et pouvoir envoyer des décharge électrique avait l'air cool sur le papier mais dans les faits, comme pour tout, il devait y avoir un revers de la médaille.

L'x-woman laissa passer un silence tout en arborant un visage plus sombre. Elle commença par la suite à décrire sa vie. Elle était née en Irlande où elle vécu 5 ans. À 5 ans elle fut adopté à la suite du décès de ses parents. Mon visage se crispa et afin de ne rien montrer, je regardai la danse de la vapeur de mon café. Elle expliqua ensuite sa descente au enfer. Descente au enfer causé par son absence de repère. Ses conneries et son potentiel ayant attiré des gens mal attentionné qui l’avaient utilisées. Elle finit même au BAM. Elle parla ensuite de l'ancien intendant de L'institut. Daniel Hopes ami et mentor de l'X-woman qui avait perdu la vie pour l'institut. Ses propos faisait écho à la perte de ma mère. Les souvenirs me revenaient avec plus d'intensité qu'à l'accoutumé. J'avais beau tenter de les retenir, des larmes perlèrent le long de mes joues. L'histoire de Caitlyn avait beau être différente de la mienne, elle faisait écho à mon histoire et le flots des émotions que je ressentais commença à devenir chaotique.

Caitlyn expliqua par la suite ce que son ami avait fait. Un programme de réhabilitation, C'était un grand homme très grand même. Les mots que Caitlyn prononça à la suite était bien plus heureux. Elle nous expliqua comment, malgré son coté rebelle, l'institut avait été patient et à l'écoute, ne l'ayant jamais laissé tombé. Elle expliqua aussi que l'institut était sa demeure et sa famille, qu'elle se battrait pour protéger ses murs et chaque personne y résident que se soit en tant qu'élève ou résident. Les mots prononcé par l'intendante eurent une conséquence que je n'avais pas prévu. J'étais en plein ascenseur émotionnelles. Je tentai tant bien que mal de camouflé mes larmes. J'avais été touché par les propose de Caitlyn puis je la vis fermer les yeux et esquissé un sourire.

Elle nous donna les raison pour lesquelles elle était devenu X-woman. Elle l'avait fait pour suivre et protéger la personne qu'elle aimait. Elle avait fait le choix de l'amour. Elle précisa même pour elle ce qu'était être X-men. Je ne pus m'empêcher de relevé la tête tout en affichant un sourire. Elle précisa que tout le monde avait droit à un avenir. Je fus surpris, je m'étais toujours refusé à avoir un avenir propre me contentant d'aider les autres à construire leurs avenirs. Certes, j'étais dominé par ma culpabilité mais ce n'étais pas une excuse. Je commençais à réfléchir sur mon droit à un avenir.

Par la suite, Caitlyn me dit qu'elle me trouva observateur précisant que son expression était un tic de l'enfance et que son expression était très utilisé en Irlande. J'appris aussi qu'avant on la surnommait tite rousse. Elle confirma aussi qu'elle était catholique mais pas pratiquante puis plaisanta à propos d'un potentiel crucifix au dessus du lit conjugal. Je fus énormément surpris lorsqu'elle annonça qu'elle était revenue de la mort deux fois, assez surpris pour tombé de ma chaise. Je me rassis directement légèrement gêné.

Ninon pris ensuite la parole me rassurant en m'avouant être plus doués pour écouter que pour parlé. Elle rassura ensuite Caitlyn vis à vis de la religion. Je remarquai que Ninon étais bien plus optimiste que moi. J'écoutai les propos de la jeune élève. Je profitai de se moment pour boire quelque gorgé de café.

-Vous êtes revenu deux fois de la mort ? Et bien, si je m'attendais à apprendre cela. En parlant de demain comme vous venez de le faire Ninon. Qu'elle sont vos attentes pour votre avenir? Je tiens à m'excuser aussi pour ma chute de chaise j'ai été surprise. Caitlyn, personnellement, je trouve que votre raison pour devenir X-woman est bonne selon moi. Je pense que tant qu'il s'agit d'une raison altruiste on ne peut espérer mieux.

Je repris une gorgée de café encore un peux secoué par les révélations de Caitlyn. Attendant de voir la réaction de l'intendante. Je ne savais plus trop comment rebondir sur le passé de Fuzzy. J'avais peur de devoir parlé de mes souvenir les plus douloureux et je tentai donc de noyé le poisson avec une question à Ninon.

Alan semblait encore plus bouleversé que Ninon après le discours de Caitlyn, il n’avait même pas pu retenir ses larmes, ces dernières ayant finalement roulé le long de ses joues. Le professeur avait l’air d’une personne naturellement douce et sensible, mais l’étudiante était persuadée que sa sensibilité n’était pas la seule cause de sa forte émotion. Tout comme Caitlyn, sont passé devait très certainement être jonché de lourdes épreuves. Leurs histoires se faisant échos en quelques. Ninon était convaincue qu’il s’était retrouvé dans les mots de la rousse. Elle-même fortement troublée par ces mots, elle n’avait pu lui offrir qu’un sourire apaisant.

_" C'est dit d'une si jolie manière dommage que la simplicité n'aille pas de pair avec vos dires, Mignonne Ninon. Lui répondit doucement Caitlyn, Les choses sont un poil plus complexes, mais vous n'aurez pas à vous préoccuper de ça...apprenez, grandissez, offrez le meilleur de votre avenir...et le monde s'en portera mieux. Avait répondu Caitlyn à Ninon avant qu’Alan ne reprenne la parole une fois correctement assis sur son siège et ses esprits repris.

_ Vous êtes revenue deux fois de la mort ? Et bien, si je m'attendais à apprendre cela. En parlant de demain comme vous venez de le faire Ninon. Qu'elle sont vos attentes pour votre avenir? Je tiens à m'excuser aussi pour ma chute de chaise j'ai été surpris. Caitlyn, personnellement, je trouve que votre raison pour devenir X-woman est bonne selon moi. Je pense que tant qu'il s'agit d'une raison altruiste on ne peut espérer mieux.

_ Il va falloir vous endurcir un peu mon vieux, vous n'êtes pas au bout de vos surprises ici, faudra trouver un moyen de rester vissé à votre chaise ou alors d'acheter un fute en plomb pour protéger votre auguste fessier...

Ca, ce n’était pas faux, c’était la seconde fois de la matinée qu’Alan se retrouvait par terre…

_ La mort pour un X Men, c'est juste une mauvaise grippe. On en revient...ou pas. Une perte de contrôle de pouvoir m'a tué ainsi que fait voler en éclat une partie de la bibliothèque il y a quelques années. Je dois ma vie à l'acharnement d'une amie qui à fait repartir mon cœur mais je suis restée morte deux bonnes minutes. La seconde fois ; c'était plus...disons que...je préfère vous épargner cette histoire. Ma sœur Rachel a usé du pouvoir de Phénix pour me ramener mais...ce n'a pas été sans conséquences, pour nous deux.  L'avenir ? Hooooo...vaste question...j'essaye d'être une bonne mère, une épouse attentionnée et aimante, et une défenseur acharnée de l'idéal de Xavier ici ET dehors. Il est idiot de croire que la vie d'un X Men devrait se résumer au sacrifice et au renoncement, le message est  clair : s'intégrer, créer le futur ! Comment porter haut et clair ce futur si soi même on ne fait rien pour tracer son propre avenir ? NOUS devons être cet exemple et l'afficher aux yeux de tous. Le monde n'a pas besoin de Héro, Alan, il a besoin de modèle...c'est là que réside la différence. Un X Men doit être capable de défendre mais aussi de construire. C'est la voix médium entre la main qui frappe et la main qui guide.  Je vais encore vous étonner...mais, j'ai énormément de temps devant moi, j'ai exploré toutes les facettes de mon pouvoir et découvert son étendu. C'est à  la fois fascinant et terrifiant. Je suis devenue une des mutantes les plus puissantes de cet endroit, capable de dévaster une ville sans qu'on puisse me faire grand chose, ne connaissant plus les contraintes d'un corps « physique » et mortel, capable de m'auto régénérer sans vieillir. Je suis devant le seuil de l'immortalité et d'un pouvoir sans limites. Je peux devenir l'énergie même et me perdre dans l'essence même de l'univers.

Ninon écarquilla les yeux et retint son souffle devant la main de Caitlyn qui commença par se couvrir de petits arcs bleutés pour finalement ne devenir qu’énergie. Elle trouva cette forme d’une pureté presque céleste. Fascinante.  Magnifique et terrifiante à la fois. Mais le prix à payer était si terrible. Si la rousse était immortelle, incapable d’éprouver les peines physiques et incapable de vieillir, cela voulait juste dire qu’elle était condamnée à profondément souffrir en voyant tout ce et ceux qu’elle aimait et chérissait inlassablement disparaitre, la laissant continuer à se battre seule. Assez humaine pour ressentir la douleur de la perte, mais pas assez pour souffrir physiquement et mourir.

La transformation ne dura que quelques secondes avant qu’elle ne l’arrête pour retrouver sa forme initialement faite de chaire.

_ Badaaaaaassssss ! Mais vous savez quoi ? J'en ai rien à foutre. Tout ce qui importe c'est que cette main puisse être capable de caresser la joue de mon épouse, ébouriffer les cheveux de mes filles, se poser sur ton épaule Ninon, si tu doutes et bien entendu vous aider à vous relever et vous rasseoir Alan. L'humanité est mon avenir, jeune gens. La mutation ne doit que nous rendre meilleur pour faire en sorte que chacun puisse trouver sa  place car chacun A sa place.  Nope...Nous n'avons pas besoin d'un autre héro. Nous avons au contraire besoin du meilleur de la Nature Humaine.

Tout en méditant sur ce que venait de dire Caitlyn, Ninon réfléchissait à la question d’Alan. Ses attentes pour demain ? En avait t’elle vraiment ? Pour être honnête elle n’avait pas vraiment pensé à demain. En venant à l’institut, elle avait simplement cherché à améliorer aujourd’hui. Mais demain, c’était une bonne question… Sa mutation l’avait-elle rendue meilleur ? En y pensant bien, elle l’avait plutôt  isolée malgré elle, ses parents ayant eu plus peur pour elle qu’elle elle-même. Le meilleur de sa nature humain ? Elle avait peut-être beau être toujours prête à aider son prochain, elle était surtout d’un naïveté affligeante, ce qui la poussera forcément à se faire avoir un jour ou l’autre…

_ En fait… Pour le moment mes attentes pour l’avenir sont relativement vagues. Dit-elle en baissant les yeux, Je n’ai jamais été du genre héro, c’était même plutôt le contraire, et puis le fait de grandir a brisé mes  « plus grands rêves ».  Quand j’étais petite, je voulais être soit magicienne, soit princesse, ce n’était même pas la peine d’essayer de me mettre autre chose en tête… Mais mes parents ont dû rapidement m’expliquer que la magie n’existait pas et que de toute façon, je ne descendais pas d’une lignée royale. Donc pour l’un comme pour l’autre, s’était fichu. C’est stupide à dire, mais j’étais en quelque sorte en reconversion professionnelle à même pas 10 ans. Ca n’empêche pas que je me suis quand même tournée vers quelque chose de tout aussi magique et noble. Malheureusement, c’est extrêmement compliqué de faire sa vie en tant qu’artiste aujourd’hui, à moins d’avoir l’égaux et le charisme qui va avec bien sur… C’est pour ça que je me suis spécialisée en histoire de l’art. Je suis en permanence tournée vers le passé, parce que c’est ce que j’étudie et ce qui me passionne, un hipster dirait certainement que c’est parce que « c’était mieux avant ». Je suppose que ça fait partie des raisons pour lesquelles j’ai du mal à imaginer le futur… enfin le mien en tout cas … Et puis s’il fait beau aujourd’hui, autant en profiter avant que le ciel ne se gâte. On ne sait jamais quand arrivera la prochaine belle journée.

Ninon finir son chocolat chaud d’une seule traite avant de reprendre légèrement contrarié.

_ C’est stupide, il n’y a pas deux minutes je disais que la seule chose qui importait vraiment c’était demain et là je viens de dire que je ne sais même pas ce que je veux faire demain ! Elle soupira et dit plus bas, … Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais…"

La discussion continuant, Caitlyn écouta les propos de Ninon qui firent suite à ma vérification sur la gravitation universelle. L'X-woman pris une posture plus décontracté puis suite aux propos de Ninon. La rouquine murmura que les propos de Ninon était dit d'une manière plus jolie mais que dans les faits c'était plus complexes. Caitlyn précisa par la suite que Ninon n'aura pas à s'occuper de ça et qu'elle devra juste ce contenté de vivre sa vie du mieux possible. J'étais d'accord avec l'intendante sur le fait que c'était plus complexe. Tout en ce monde était toujours plus complexe qu'il n'y paraissait.

Caitlyn se tourna ensuite dans ma direction pour faire référence à ma chute de chaise. Elle décrit ensuite comment c'était dérouler sa première mort. Je n'avais pas envie de partir sur un débat philosophique sur la mort mais d'après ses explications, je ne qualifiais pas sa première mort de mort. Selon elle avait juste eu besoin d'être réanimer sans plus. 2 minutes étaient selon moi, trop peu pour qu'il s'agisse d'une vrai mort. Cependant, je pris la décision de ne rien dire à se sujet pour ne pas risquer de provoquer un conflit.

Elle répondit ensuite à ma question sur sa vision de l'avenir. Commençant par un aveux d'un désir d'être une bonne mère et une bonne épouse tout en défendant l'idéal de Xavier. Elle finit par partir sur sa vision de ce que c'était d'être un X-woman. Lors de l'explication de sa vision je fermai les yeux et croisa les bras afin de réfléchir à ses propos. Selon elle un X-man devait s'intégrer et créer le futur. Il devait devenir un modèle et non un héro. Devenir une main entre la main qui guide et qui frappe. Défendant et construisant. Chaque mots prononcé par l'intendante me poussant à une grande réflexions.

Lorsque Caitlyn changea de sujet je rouvrit les yeux tout en continuant mes réflexions. Elle décrivit alors l'énorme puissance de ses pouvoirs. Décrivant l'immense diversité qu'ils possédaient et faisant une démonstration de sa capacité à ce changer en énergie pure. Elle pensa m'étonner avec sa démonstration mais mes réflexions sur le sujet précédent imbiber cette aptitude. Je voulais être certain de comprendre le sens profond de ses mots comprendre sa vision. Elle finit par terminé sa démonstration en avouant qu'elle se fichait de sa puissance préférant l'humanité. Elle précisa par la suite que l'humanité était son avenir et que selon elle la mutation devait juste nous rendre meilleur. Elle termina sa tirade en nous disant que selon elle il n'y avait pas besoin d'autre héro mais belle et bien du meilleur de la nature humaine.

Quelque seconde après, Ninon répondit à son tour à ma question sur l'avenir. Elle expliqua que ses attentes étaient pour le moment vagues. Avouant qu'elle n'était pas du genre héro se qui me fit tiquer . Elle parla de ses rêve d'enfance brisé par la vie mais que malgré cela elle avait trouvé une autre voix l'art. Elle expliqua ensuite la difficulté d'être un artiste de nos jours et que c'était la raison pour laquelle elle s'était tourné vers l'histoire de l'art. Elle avoua alors que de ce fait elle était continuellement tourné vers le passé ajoutant qu'elle aimait profiter du beau temps sans savoir quand le prochaine journée de beau temps arriverait. Elle finit alors sa tasse de chocolat chaud avant de faire référence au paradoxe entre ses propos d'il y a quelque instant et les mots qu'elle venait de prononcé. Elle soupira avant de dire avec un ton plus bas de faire ce qu'elle disait pas ce qu'elle faisait. Je décidai alors de me tourner vers Ninon avec mon sourire le plus bienveillant.

-Vous savez, Mademoiselle Ninon, ne pas avoir encore trouvé le moyen de construire l'avenir ne veux pas dire que vous êtes tourné sur le passé. Je ne pense pas que vous êtes tourné vers le passé pour ma part. Si se serait le cas vous n'auriez pas adapté votre voix et vous seriez obstiné dans vos rêves d'enfant. Vous êtes encore en train d'évolué je suis sur que vous trouverez votre voix pour l'avenir.

Je me tournai ensuite vers Caitlyn avec un grand sourire.

-Je suis d'accord avec vous sur le fait que nous n'avons pas besoin d'héro comme personne n'en a besoin. Pour moi les héros ça n'existe pas. C'est une invention de chefs militaire pour que les soldats qu'on envois de force au front ne se rebelle pas. Un héro est selon moi un sacrifié de l'histoire. Se sont des hommes qui ont perdu la vie au nom d'une nation ou d'une idéologie et qui ont eu la chance de se battre pour le vainqueur. Je vous avouerai que je cherche encore le meilleur moyen de réussir à construire l'avenir que je désire créer. J'aimerais que ce monde n'ai plus besoin de soldat, que le dialogue entre chaque individus et la recherche de compromis permettent une vie harmonieuse entre chaque être et ce peut importe sont code génétique.

Quand la française eut terminé de parler, Alan se tourna vers elle, un sourire empli de douceur venant se dessiner sur ses lèvres.

_" Vous savez, Mademoiselle Ninon, ne pas avoir encore trouvé le moyen de construire l'avenir ne veux pas dire que vous êtes tournée sur le passé. Je ne pense pas que vous êtes tournée vers le passé pour ma part. Si ce serait le cas vous n'auriez pas adapté votre voix et vous seriez obstinée dans vos rêves d'enfant. Vous êtes encore en train d'évoluer je suis sûr que vous trouverez votre voix pour l'avenir.

Elle acquiesça d'un hochement de tête. Ninon l'avait écouté avec attention et il avait raison, elle avait  encore un peu de temps pour se décider. Si tout se passait bien, il lui restait encore techniquement une année d'étude pour être certaine de ses choix concernant sa vie futur. Un an c'était beaucoup  et peu à la fois, mais sa nouvelle vie lui offrait déjà une multitude de nouvelles opportunités et de nouvelles idées , les mois à venir promettaient d'être enrichissants.
Le professeur se tourna ensuite vers Caitlyn et lui expliqua sa vision des héros. Pour lui, il n'y en avait pas, les soi-disant « héros » n'étaient en fait que des hommes et des femmes ayant eu la chance de se battre au bon moment et du bon côté. Il n'avait pas tord. Quand on y réfléchissait bien, en temps de paix, les héros de guerre n'étaient plus que de vulgaires criminels à juger.
La rousse, quant à elle, semblait assez amusée. Déclarant qu'il était impossible de changer directement le monde, mais qu'il changera plutôt de lui même si chacun y met un peu du sien pour en changer les données. L'institut seul ne fera rien changer, ce qui comptait réellement, c'était l'extérieur, le monde réel et la vrais vie. Les mutants ne sont pas les seuls à avoir besoin d'aide, qu'ils soient à l'institut ou non.

_ Vous savez Ninon, vous vouliez être magicienne, je suis descendante d'une famille d'authentiques sorcières irlandaises. La magie n'est qu'un talent née de la mutation...qu'on l'appelle sorcellerie ou mutation, l'important c'est ce qu'on en fait.

La française réalisa soudainement que sur ce point Caitlyn n'avait vraiment pas tord. Sa mutation lui avait effectivement donné des pouvoirs, peut-être pas des pouvoirs magiques scintillants comme elle l'avait espéré étant petite, mais des pouvoirs tout de même plus ou moins surnaturels. Cela ne lui fera certainement pas faire le tour du monde dans un costume de scène à paillettes, mais cette réponse fut suffisante à la faire sourire.

_ Vous avez le temps, vous êtes encore jeune, Demain viendra oui...l'important c'est de croire en Demain, pas d'en avoir peur et j'ajouterai que...

Malheureusement, elle ne put terminer sa phrase, sa sonnerie de portable l'interrompant avant.

_ P...de b... de m.... ! Scuzez....Oui ? Ben oui c'est moi...Darla qui vous voulez qui décroche à mon portable...Quoi ? Ah mais...j'ai pas les chiffres d'investissement 2009...Hein ? Non je les ai pas « de tête », je ne suis pas Sage, hein ! J'ai pas le cerveau d'une unité centrale et les fesses qui font grille-pain. Bon, j'arrive... je...Quoi journaliste ? Ah non ca voyez avec Charles, hein c'est lui qui a dit de voir avec moi ?! Bordel je vais lui punaiser son fauteuil au papy roulettes...Oui, il peut m'entendre, m'en tape ! Et...Attendez. Elle plaça sa main sur le haut-parleur son portable, pensant très certainement en couvrir le micro, Désolée, je dois y aller, j'ai une casse couille frigide au téléphone,...

Ninon écarquilla les yeux et dit d'une petite voix paniquée :

_ Madame Caitlyn votre main n'est pas sur le...

_ ... n'oubliez pas, VOUS êtes l'avenir, à vous de le construire et si vous avez des questions ou des envies de parler...ben achetez vous un chien ! A la revoyure !

_ … Le micro... Finit-elle par soupirer légèrement déconfite

_ Ah c'était pas le haut-parleur ? Quoi frigide ? Mais c'est pour rire Darla...vous n'avez pas d'humour et c'est parce qu'il manque quelque chose dans votre vie ! Vingt bon centimètres ah ah ah ! Quoi grossière ? Vous n'avez VRAIMENT pas d'humour, on croirait Nobody ! Passez-moi ce journaliste dans mon bureau...que je l’envoie chier.

Ninon répondit au signe de main de la rousse par une petit hochement de tête et un sourire, continuant de la regarder, perplexe. Curieuse personnalité... Même si elle avait sur se montrer d’excellente compagnie, elle restait néanmoins quelque peu étrange et troublante. Et il n'était pas aisé de savoir  à partir de quel moment elle passait du premier degré au second degré, et inversement. Au premier abord, l'étudiante l'avait trouvé complètement folle, puis relativement normale voir même fort sympathique, forcément puisqu'elle lui avait offert du chocolat ; et enfin touchante et admirable. Ses pensés devaient fuser à une vitesse in croyable dans sa tête et elle pouvait passer du coq à l'âne en quelques secondes. Elle se dit qu'elle n'aimerait pas être le télépathe qui osera mettre un pied dans sa tête...
Quand Ninon eut terminé de se demander d'où venaient les vingts centimètres dont Caitlyn avait parlé à la dénommée Darla, elle se tourna brutalement vers Alan, se souvenant qu'il avait failli finir par faire une syncope un peu plus tôt à la bibliothèque quand elle lui avait parlé de ses fesses. Malheureusement pour elle, ce dernier était présentement introuvable, elle aurait pourtant juré qu'il était assis en face d'elle quelques secondes plus tôt. Elle se redressa, ébahie, et le chercha des yeux dans la cafétéria.

_ Professeur, vous …

Prise d'un doute, elle s'arrêta dans sa phrase et se pencha pour regarder sous la table. Comme prévu, elle y trouva Alan, cramoisi et étalé par terre. Étonnamment, il n'avait fait aucun bruit en dégringolant de sa chaise, ou alors elle avait été assez absorbée par la crinière rousse de l'X-Woman qui s'éloignait pour ne rien remarquer d'autre autour d'elle. Elle se leva en vitesse pour l'aider à se remettre sur pied.

_ Attendez, je vais vous aider ! Dit-elle légèrement paniquée avant de reprendre en rigolant, Il va falloir que vous trouviez une solution, imaginez qu'il vous arrive la même chose en plein milieu d'un cours, vous allez traumatiser tous vos élèves. Elle hésita un moment avant de continuer plus sérieusement, c'est... c'est à cause de votre mutation, c'est ça... ? Pardon, je suis désolée, c'était indiscret et je ne voulais pas vous mettre mal à l'aise. D'autant plus que vous avez du avoir votre dose aujourd'hui niveau malaise... "

Ninon regretta sa question, elle était trop curieuse et même si d'ordinaire elle parlait peu, cette fois-ci,  sans vraiment savoir pourquoi, elle n'avait pas pu se taire. Néanmoins, on ne pouvait pas nier que le comportement du professeur était plutôt étrange, sans compter qu'il était rare de rencontrer une personne à ce point perturbable.

La conversation continuait habituellement. Ninon ayant l'air d'être rassuré par mes propos sur son temps encore présent pour préparer son avenir. Caitlyn eu elle par contre une réaction plus énigmatique. Elle me sourit lors de mes propose puis elle se pencha vers Ninon et moi pour nous décrire selon elle comment on pouvait changer le monde. J'écoutai chacun de ses propos tout en y réfléchissant essayant de comprendre sa vison sans être influencé par la mienne. Elle décrivit par la suite l'institut comme un laboratoire.

Les propos qui suivit entraînèrent une forte réflexion de ma part. L'histoire pouvait se passer de sacrifié mais pas d'architecte. Visons que je trouvais intéressante mais qui déclencha en moi de vive questionnement. Caitlyn précisa ce qu'elle entendait par là. Trouvé le penchant utile des mutations. Je réfléchit au coté utile de ma mutation. Dans mon cas à par être un médicament sur patte pour ce qui concernait ma salives, je devais découvrir de nouvelle substance pour être encore plus utile. Mon fluide durcissant serait loin d'être utile au monde à moins que le monde ai besoin de serrurier et encore.

Par la suite, l'intendante se tournai en direction de Ninon et lui sourit tout en lui précisant que dans un sens elle utilise la magie vu que les sorcière d'Irlande était des mutantes. J'étais juste d'avis que c'était un peu réducteur de dire que tout les sorcier et sorcière du moyen-age étaient des mutants. Certes, il y en avaient mais il y avait des scientifiques qui semblait avoir des pouvoir magique grâce à leur connaissance scientifique. Je préférai cependant me taire afin de ne pas provoqué de conflit inutile. Caitlyn fut ensuite couper lors d'une phrase par une sonneries de téléphone.

Elle décrocha même si il n'était pas difficile de deviner que l'appel la dérangeaient au plus au point. Elle se prépara donc à aller vaqué à ses obligations du à son poste et avant de nous laisser nous adressa la paroles en prenant congé à sa façon. Elle avait tenté de bloqué le micro mais ce trompa et malgré les tentative de Ninon pour la prévenir, son interlocutrice entendis ce qu'elle nous avait dit. Elle nous salua, salut au quel je répondit avec un hochement de tête. Puis en s'éloignant elle dit une remarque qui me fit devenir à nouveaux rouge pivoine et me fis tout doucement glissé de ma chaise de manière très fluide et calme.

J'entendis alors Ninon m'appelai puis lorsqu'elle me vit au sol, elle m'aida à me relevé.Ninon me dit ensuite qu'il faudrait que je trouve une solution pour ne pas traumatiser mes élèves si cela m'arrivait en plein milieu d'un cours. Ninon sembla hésité avant de me demander si c'était causé par ma mutation. À peine m'eut elle posée la question qu'elle s'excusa. Je regardai Ninon puis je lui souris afin de la rassuré m'apprêtant à répondre à sa question.

-Ne vous excusez pas mademoiselle Ninon. Pour vous répondre non je ne rougit pas aussi facilement au allusion pour adulte à cause de ma mutation. Je réagis comme ça juste parce que je ne sais jamais comment réagir à ce type de conversation pour répondre au attente de mes interlocuteurs. En fait, ma mutation m'a donné un aspect paradoxal. Je suis professeur de chimie et j'aime sculpter pendant mon temps libre. Ma mutation est lié à la chimie car je suis capable e secréter des substance chimique mais je dois les connaître pour pouvoir les produire. Pour le moment, je ne produit que deux substance. Une salive qui accélère la cicatrisation et arête les hémorragie et je peux aussi secréter un fluide qui durcit au contact de l'oxygène.

Je pris un air un peu gêner avant de reprendre un peu la parole un peu plus mal à l'aise. J'avais peur d'avoir dégoûter et effrayer la nouvel arrivé. J'avais peur qu'elle se mette ensuite à écourter la conversation de peur de me trouvé dégoûtant.

-Je suppose que ma mutation dois vous paraître repoussante. Je vous prie de m'excuser si ça peut vous m'être plus à l'aise, je vous promet de ne pas m'en servir devant vous si vous voulez. Vous allez me trouver idiot j'ai peur que maintenant je vous semblerai très désagréable à cause de la nature de ma mutation.

J'étais là devant Ninon très stresser à l'idée de l'avoir mis mal à l'aise où dégoûter. J'ignorais si c'était vraiment le cas mais c'était une possibilité et la possibilité suffisait à me faire stresser.

_" Ne vous excusez pas mademoiselle Ninon. Répondit le professeur avec un sourire rassurant. Pour vous répondre non je ne rougis pas aussi facilement aux allusions pour adultes à cause de ma mutation. Je réagis comme ça juste parce que je ne sais jamais comment réagir à ce type de conversation pour répondre aux attentes de mes interlocuteurs. En fait, ma mutation m'a donné un aspect paradoxal. Je suis professeur de chimie et j'aime sculpter pendant mon temps libre. Ma mutation est liée à la chimie car je suis capable de secréter des substances chimiques mais je dois les connaître pour pouvoir les produire. Pour le moment, je ne produit que deux substances. Une salive qui accélère la cicatrisation et arrête les hémorragie et je peux aussi secréter un fluide qui durcit au contact de l'oxygène.

Malgré l'ai gêné du professeur, Ninon ne put cacher son expression incrédule.

-Je suppose que ma mutation doit vous paraître repoussante. Je vous prie de m'excuser si ça peut vous mettre plus à l'aise, je vous promet de ne pas m'en servir devant vous si vous voulez. Vous allez me trouver idiot j'ai peur que maintenant je vous semblerai très désagréable à cause de la nature de ma mutation.

Alan était visiblement mal à l'aise, craignait-il de se faire repousser ? Visiblement oui si l'on se fiait à la manière dont il s'était immédiatement excusé, allant même jusqu'à proposer de restreindre l'utilisation de ses pouvoirs. Au fond, peu importe qui nous sommes, si nous sommes mutant, nous serons tous confrontés au même problème : la peur  de l'exclusion, et pas que par les simples humains apparemment. Peu importe que l'on soit adolescent, adulte, étudiant, professeur ou même un parfait inconnu essayant de se fondre dans la masse, notre mutation sera toujours une source d'angoisse permanente. Et la dessus, Ninon n'avait vraiment pas aidé en restant sans voix devant son professeur.
Bien sur que produire des salives divers et variées était peu commun et loin d'être engageant, mais étouffer inconsciemment son psychologue ne l'était pas non plus. Et puis le pouvoir du professeur pouvait se révéler tellement plus utile, il n'était pas donné à tout le monde d'être une sorte d'armoire à pharmacie ambulante.
Elle se reprit donc rapidement pour le rassurer du mieux qu'elle le pouvait, s'en voulant de ne pas l'avoir fait plus tôt :

_ Non, non, vous n'êtes pas repoussant, c'est... Elle ne put s'empêcher de sourire légèrement, si, si, c'est un peu dégoûtant en fait. Mais comme Mme Caitlyn l'a dit, le pouvoir ne veut rien dire, l'important c'est ce que l'on en fait. Et puis si il peu soigner des gens,  aider à sauver des vies, non, il n'est absolument pas repoussant, au contraire. Sans compter que vous avez dit qu'en connaissant d'autres substances, vous pourrez les recréer vous-même, ça veut dire que vous allez encore évoluer et pourquoi pas découvrir les remèdes à des maux encore impossibles à guérir comme le sida ou le cancer. Donc oui, peut-être que son utilisation peut sembler un peu écœurante, mais il faut savoir faire des concessions dans la vie, alors non, ne vous retenez pas de l'utiliser, vous avez reçu le pouvoir de soigner, personne n'a le droit de vous demander de vous retenir d'en faire usage.

Elle avait dit tout cela d'une traite, parfaitement sûr d'elle,  se montrant aussi convaincante que possible. Elle n'avait jamais été douée pour la conversation, ni pour les longues démonstrations, mais en venant ici,  elle espérait trouver un endroit où elle serait acceptée sans être jugée et sans questions, alors elle ne voyait pas pourquoi il n'en serait pas de même pour les autres.
Un bruit dans la cafétéria lui fit tourner la tête, quelques élèves commençaient à entrer. En regardant sa montre, elle se rendit compte que le temps avait passé vite, définitivement trop vite et il était déjà midi passé. Il était donc normal que la cafétéria commence à se remplir et avec tout ça, elle se rappela qu'elle n'avait toujours pas écrit à ses parents.

_ Je vais devoir vous laisser, dit-elle en se retournant vers Alan avec une expression désolée, je n'ai toujours pas envoyé le mail que j'avais prévu de faire et puis comme vous êtes professeur, je m'en voudrais de vous retenir, surtout que vous devez certainement avoir des tas de choses à faire aussi... elle continua avec un sourire sincère, C'était très agréable de parler avec vous en tout cas, et même si la chimie ne fait pas partie de mon cursus, j'espère vraiment qu'on pourra se recroiser !

Elle se leva et esquissa un dernier signe de la main avant de se diriger vers la sortie. Mais à peine avait-elle fait quelques pas qu'elle s'arrêta et se retourna avec un sourire hésitant :

_ Et au fait,  pour votre petit problème de « rougeurs » ne vous posez pas tant de questions, soyez juste vous même, c'est exactement ce que les gens attendent. J'ai toujours été … heum... « un peu » timide... Et j'avais tendance à rougir énormément. Le simple fait qu'on m'adresse la parole me mettait mal à l'aise. Mais depuis que j'ai compris qu'il me suffisait juste d'être aussi naturelle et moi-même que possible, ça va beaucoup mieux. "

Elle se sentait un peu étrange de donner un conseil de ce genre, surtout à un professeur, mais en même temps, niveau timidité, on pouvait dire qu'elle en connaissait un rayon. Généralement, sur ce sujet, même s'il est facile de donner des conseil plutôt que de les appliquer à la lettre, toute aide est quand même bonne à prendre.
Un dernier sourire et elle était partie pour de bon, disparaissant rapidement dans le flot des élèves qui arrivaient pour prendre leur repas.