Un peu de détente (Pv Ariella)

Les pauses scolaires, ces moments que les étudiants adorent, ou ils peuvent tout faire sans craindre de ne pas se réveiller le lendemain. Cette avancée sans précédent dans le système scolaire qui permet à n'importe quel élève de se remettre à niveau en profitant de belles journées de calme. La période d'hiver avec son vent glacial, sa neige irritante et son froid mordant. Ces fêtes de fin d'année ou tout le monde crie sa joie de vivre pendant approximativement trois mois en essayant de vendre toute sorte d'idiotie qui ne serviront pas à la moitié de la population. Erl déteste ces fêtes, il hait cette frénésie qui habite les trois quarts des habitants de cette planète, cet aveuglement complet pour ce qui se passe autour d'eux pourvu que « leur » fête se passe bien.  Autrefois tout était beaucoup plus simple, parfois il vaudrait peut être mieux revenir à la simplicité de cette époque même si elle n'avait pas que des bons cotés.

Premier jour sans travail pour le professeur donc, et à vrai dire cela lui manque un peu. A neuf heures on se demande déjà par quel moyen on va meubler cette journée d'hiver. Le parc de l'institut est vide, la neige forme un tapis. Tout le monde rêve d'une bonne tasse de café chaud par ce froid qui glace les os et pourtant c'est à ce moment là que le vieil homme décide de faire un peu de sport. Une petite heure de course dans la neige est la solution idéal pour se vider la tête et la météo difficile forge le corps et le cœur. Ce genre de principe n'est plus mis en pratique dans les écoles et pourtant selon l'Allemand ce serait le meilleur moyen de voir la motivation et la valeur d'un soldat ou d'un homme d'une manière plus général. Les muscles ont du mal à se réveiller, le sang circule mal, en simple jogging et débardeur le professeur fait sa course à travers le parc et la propriété gelé autour de l'école du professeur Xavier dont le cadre est magnifique en ce début d'hiver. Il réfléchis, il pense à ce qu'il fait, à ce qu'il a fait, à ce qu'il pourrait. Faut il rester et continuer cette voie sur laquelle personne ne personne ne pourrait le suivre s'ils savaient tous que l'homme qui prêche la non-violence auprès des humains est responsable de plusieurs centaines de morts. La nostalgie s'empare de chaque fibre de son être, il se revoit en pleine forêt noire à effectuer la formation d'un régiment d'élite de l'armée Allemande par un froid pire que celui-là. Une période ou il ne s'est jamais senti aussi bien et qui le fait vomir actuellement.

Après un peu plus d'une heure le colosse allemand fait son retour dans l'institut, le gymnase est impressionnant et très bien équipé. Le parquet impeccablement ciré lui rappel ces premières salle de sport dans les années 1920, un vrai plaisir. Il a quelques étudiants ca et là en cette fin de matinée qui vont se dégourdir un peu et un immense silence se fait quand cette montagne de muscles et de cicatrice rentre d'un pas lourd dans le gymnase, de la neige fondu sur ses épaules, l'eau dégoulinant par les sillons sur sa peau. Il traverse la salle pour tirer une des cordes qui monte jusqu'au plafond haut d'une vingtaine de mètre et grimpe sans problème quatre fois utilisant la seule force de ses bras semblant à peine souffrir de l'effort fait à ses muscles, le tissu mouillé collant sa peau et faisant découvrir par transparence la force de ses mouvements. Sanzo n'avait pas tort quand il disait qu'il voyait plus un prof de sport qu'un professeur d'Histoire dans ce vieil homme.

J'adore le temps de fête! Mais ce que je préfère le plus c'est les vacances! Ne pas avoir de travaux à faire, pouvoir se lever à n'importe qu'elle heure, se coucher à l'heure que tu veus sans te soucier du cour le lendemain... c'était un peut comme le paradis quoi! Sans réellement le vouloir, je m'était réveiller assez tôt ce matin. C'était peut-être à cause du fait que j'étais contente d'être enfin en congé? À moins que ce sois juste moi qui était habitué à me lever tôt? Mais bon, tant qu'à être réveiller si tôt, aussi bien en profiter pour passer le temps à faire ce que je ne pouvais pas vraiment faire pendant les cours.

Mais, par ou commencer? J'avais envie de faire du dessin, de lire, de surfer sur internet, je pourrais même aller faire un peut de tire à l'arc! Je suis sur que le gymnase était équiper pour que je puisse en faire un peut! Mais avant, j'avais faim et je devait m'habiller aussi. Je sortit donc rapidement de mon lit avant d’enfiler rapidement une paire de jogging avec une camisole de sport. Je mit rapidement mes deux brassards de cuire avant de sortir de ma chambre et d'aller prendre un bon petit déjeuner.

Trente minute plus tard, j'étais en route pour le gymnase mon arc en main avec mon carquois dans le dos. J'avais toujours préférer avoirmon carquois dans mon dos, c'était tellement plus cool prendre les flèches comme ça qu'avec un carquois à la taille. Par chance, je ne rencontra pas grand monde de debout à cette heures si, surtout en congé, se qui me permit de ne pas avoir peur de piquer une crise.

Je fus l'une des premières à être dans le gymnase ce qui me permit de choisir un coins tranquille avant d'installer les cibles ainsi que les filets de sécurités. Lorsque tout fut bien installé, je me plaçais à environs 25 mètre de ma cible, pour l'une des rare fois depuis que j'étais à l'institue je retirais mes deux brassard de cuire avant de mètre mon protège bras sur mon bras gauche pour empêcher la corde de mon arc de me blesser en se frottent contre ma peau. J'accrochais rapidement mes deux brassard, de manière à ce qu'il ne me dérange pas, après la ceinture qui maintenait mon carquois en place dans mon dos. Je me mit en position face à la cible puis je vint faire le vide dans mon esprit.

C'était étrange d'avoir mes bras sans mes brassard, mais cela ne me dérangeait étrangement pas. Même ma cicatrice, qui était partiellement visible, ne me préoccupait pas. Je prit une profonde inspiration avant de venir prendre doucement une flèche dans mon carquois et de l'encocher. J’expirai doucement avant de viser et de tirer ma flèche. Le sifflement qui est caractéristique à une flèche que l'on décoche se fit entendre suivit d'un puissent toc. Un petit sourire apparue sur mes lèvres alors que je constatais que la flèche avait atteint le centre de la cible, je n'avais pas perdue la main! Rapidement, je prit une autre flèche avant de répéter les même gestes mais en dévient légèrement ma trajectoire pour venir former une ligne de flèche dans la cibles.

Pendent un long moment, je m'amusait ainsi à faire des formes sur la cibles avant de commencer à me pratiquer à tirer le plus rapidement possible. Je restai ainsi immobile pendant près d'une heure à juste me pratiquer encore et encore au tir à l'arc. J'étais tellement concentré que je n'avais même pas remarqué que d'autres élèves étaient maintenant dans le gymnase et que certain me jetaient une fois de temps en temps des coups d’œil. Ce ne fut seulement lorsqu'un étrange silence se fit dans la salle que je sortit complètement de ma concentration. Je défit ma position alors que je regardais autour de moi pour essayer de voir pourquoi le silence était si soudainement tombé. Il me fallut une bonne vingtaine de secondes avant de finalement remarquer Erl puis un petit sourire apparue sur mes lèvres. Je ne pensais vraiment pas qu'il allait venir ici aujourd'hui. Rapidement, j'allais ramasser mes flèches qui étaient planté dans la cible pour les ranger dans le carquois avant de me diriger d'un pas lents vers la position de Erl.

Je vint me placer à une distance sécuritaire des cordes, mon arc toujours dans mes main, avant de poser mon regard sur l'homme. Je l'observait pendant quelques secondes avant de finalement parler pour attirer son attention:

- Je ne pensait pas que les profs d'histoire pouvaient être autant en forme. Voir même presque paraître pour un prof de sport.

Mon petit sourire s'agrandit un peut, j'eus un petit rire alors que j'attendais une réaction du mutant.

Détendant ses muscles en faisant quelques mouvement avec ses bras en jetant un regard vers la hauteur des cordes le professeur est pris d'une certaine nostalgie et d'un certain bonheur. Avant l'arrivée à l'institut il lui aurait fallut beaucoup plus d'effort avant d'être essoufflé comme il l'était actuellement, peut être qu'il vieillissait finalement. Faisant craquer sa nuque une nouvelle fois Erl tire un peu sur son épaule avant de soupirer longuement envahie d'une vague de bien être alors qu'il est apostropher par Ariella. Comme lors de leur première rencontre elle est rayonnante de vie et de bonheur c'est ce genre de comportement qui ne vous laisse jamais indifférent. Un sourire s'étend sur le visage marqué du professeur et il s'autorise un petit rire suite à la réflexion de la jeune fille.

« Bonjour mademoiselle Miller. Vous savez autant que moi que je n'ai pas été professeur de sport toute ma vie et par les temps qui courent être dans une bonne forme physique est primordial. »

S'écartant un peu de la jeune femme il se dirige vers le rebord du gymnase pour prendre une bouteille d'eau avant de boire goulûment comme un mort de soif. Il jette un coup d'oeil à la cible situé plus loin et envoie une grimace à la jeune femme pour lui faire savoir sa surprise en voyant qu'elle se débrouille si bien que cela à l'arc. Il revient vers Ariella et fronce un peu les sourcils en la détaillant.

« C'est normal cette cicatrice sur ton avant bras Ariella ? Je ne l'avais pas remarquer la première fois qu'on s'est rencontré. »

Évidemment le professeur manquait de diplomatie et il aurait plus judicieux de la féliciter de la qualité de son tir ou de sa forme exceptionnelle pour une jeune femme qui ne tire pas souvent mais cette question lui semblait plus approprié qu'une reconnaissance qui lui était déjà acquise grâce à sa réaction dans le garage suite à ses découvertes sur le nouveau prof d'Histoire qui venait juste d'arriver dans l'institut. Cette cicatrice n'était pas vraiment inesthétique mais c'était la curiosité qui poussait le professeur a poser cette question même si elle était mal venue, ses propres bras étaient couvertes de cicatrices qui demandaient autant de question sur leur origines mais il n'empêchait la jeune femme devant lui à poser une question similaire.

« Bonjour mademoiselle Miller. Vous savez autant que moi que je n'ai pas été professeur de sport toute ma vie et par les temps qui courent être dans une bonne forme physique est primordial. »

Mon sourire s'agrandit légèrement, il avait bien prit ma blague et j'étais contente de le voire sourire et rire un peut. Je vint légèrement hocher de la tête comme pour dire que je savais très bien qu'il n'avait pas toujours été professeur. D’ailleurs je me souvenais encore de notre conversation et de ce que nous avions révélé sur nos vie lorsque je l'avais rencontrer pour la première fois. Je suivis le professeur d'histoire du regard alors qu'il se dirigeait vers un banc pour aller boire. Lorsqu'il eut sa grimace, je posai par réflexe mon regard sur la cible avant de reporter mon attention sur le mutant.

- C'est des heures et des heures d’entraînement combiné à un talant naturelle. Dis-je alors que le mutant revenait vers moi.

« C'est normal cette cicatrice sur ton avant bras Ariella ? Je ne l'avais pas remarquer la première fois qu'on s'est rencontré. »

Ma mâchoire vint se crisper d'un coup au même moment ou mes mains se crispaient légèrement sur mon arc. Je ne m'étais vraiment pas attendue à cette question.... surtout que j'avais complètement oublié que ma cicatrice était visible... Je détournai mon regard pour venir le poser sur mon bras. Accepte toi... Je restai silencieuse pendant un moment avant de venir doucement pousser un long soupire et de répondre:

- C'est normal... d'habitude elle est caché sous mon brassard...

Je vins soupirer de nouveau alors que je venais doucement poser mon regard dans celui de Erl. Mon regard c'était légèrement assombrit, mais il n'était pas comme lorsque je lui avais parlé de mon traumatisme, comme si une partit du poids, aussi petite sois-t-elle, c'était retiré depuis notre première rencontre.

- Vous vous souvenez du traumatise que j'avais évoqué la première fois que nous nous sommes rencontré? Dis-je doucement.

Je me tus pour laisser le temps à l'homme de repenser à notre discutions alors que je venais doucement retirer mon protège bras. Je tremblais légèrement, mais en même temps je me disais que le fait de ne pas aller me cacher face à la question de Erl, me permettrais peut-être de faire un pas de plus vers l'acceptation de qui je suis réellement. Comme David me l'avais fait comprendre.... Lentement je tendis mon bras vers le mutant pour qu'il puisse bien voir la cicatrice qui zébrait mon avant bras telle une vaine d'or dans de la roche.

- Cette marque m'empêche d'oublier ce jour comme j'aurai tant voulut le faire avant.., ajoutai-je alors qu'une seule larme roulait le long de ma joue,... mais, maintenant je commence tranquillement à tourner la page.

J'eus un petit sourire alors que d'un geste je venais essuyer ma larme. Il me fallu une bonne dizaine de secondes avant de retrouver en grande partit ma bonne humeur alors que je disais sur un ton beaucoup plus heureux:

- À ce que je vois, je ne suis pas la seule à être curieuse...

Mon sourire était revenue, je vins doucement déplacer mon arc pour que son extrémité touche le sol alors que je venais légèrement m'appuyer dessus.

- Je pourrai vous poser la même question, mais je crois que vos histoire serrons beaucoup plus longue que la mienne, ajoutai-je, et je doute que ça vous tente de me conter chacune des histoires qui viennent avec vos cicatrice....  à moins que vous n'ayez une cicatrice qui se démarque des autres?

Le regard du professeur se balada sur la cible et c'est vrai qu'il fallait un talent naturel pour réussir à ficher des bouts de bois dans une cible, il n'avait jamais été doué pour le tir à l'arc, il préférait les armes à feu bien que beaucoup plus bruyante, ou des armes de jet comme les couteau, l'arc n'était pas assez fiable selon lui, et ce n'était pas sa culture il avait été élevé avec un sabre dans sa main droite et rien ne l'empêcherait d'apprécier le contact du laiton recouvert de cuir entre ses doigts. En voyant la réaction d'Ariella suite à sa question il sût qu'il avait fait une erreur de la poser, il l'écoutait attentivement et voyant une longue larme rouler sur sa joue, il aurait voulu avoir une réaction paternelle face à cette jeune fille mais son propre reflet dans l'énorme vitre du gymnase lui démontrait que ce n'était pas possible, il était ce qu'il avait fait de lui, une montagne de muscles fait pour le combat sous toutes les formes occidentale du terme, incapable de réfléchir plus loin que ce que son grade lui imposait. Il tapa gentiment sur l'épaule d'Ariella en signe de réconfort et son sourire disparu sous un air grave en hochant la tête.

« Je suis désolé mademoiselle Miller, je ne voulais pas vous faire remonter des mauvais souvenirs. »

L'avantage de la jeunesse c'est qu'on ne tarde jamais à se relever, quelques dizaines de secondes plus tard elle se forçait à sourire de nouveau, affichant ce même air espiègle qui l'avait tant choqué la première fois qu'il c'était vue. Elle reprit vite le dessus et s'appuya sur son arc à la manière d'un vieux soldat s'appuyant sur son fusil pour profiter d'un souffle d'air bien mérité qu'il ne connaissait plus depuis longtemps, un moment donné la nostalgie s'empara de toutes les fibres de ce qu'était devenu l'allemand et il l'a regarda dans le fond des yeux avant d'écarter le col de son débardeur pour dévoiler un petit trou au niveau de l'épaule qui rebouché depuis apparaissait comme un cratère qui avait oublié qu'il y a longtemps il avait laisser couler une traînée rouge de son sein.

« Tout les blessures ont une histoire mais certain souvenir sont plus nette que d'autre. »

C'était une « sale » cicatrice, mal bandée, mal désinfectée on pouvait deviné qu'une infection avait rogné une partie de la chair autour, la balle de plomb avait rebondis contre la clavicule était ressortie sur le haut de l'épaule, le trou de sortie était donc très proche de celui d'entrée et bien plus gros. En souriant l'index raccourcis caressa la blessure alors que son propriétaire avait un air absent.

« Ma première bataille, j'ai chargé au coté de mon capitaine et j'ai été touché presque à la première salve, évidement je ne suis pas tombé de cheval tout de suite et c'est quand mon cheval a été fauché d'un coup de canon que je me suis retrouvé sur le plancher des vaches. On m'a retrouvé 2 jours plus tard en très mauvais état. C'est là que je me suis rendu compte que je ne tournais pas rond. L'infection aurait dû me tuer et nos meilleurs chirurgiens n'ont pas compris comme j'ai pu survivre. Maintenant au moins je sais mais tu ne sais pas comment j'envie ceux qui se font blesser avec des balles moderne, elles sont bien plus hygiénique et font nettement moins mal ! »

Il ne pu s'empêcher de rire de sa propre blague qui n'était pas vraiment drôle quand y pense.

La tape amicale de l'allemand me fis du bien et ce même si son sourire disparue sous un air grave, il me fit penser un peu à mon père lorsque j'avais eut des crises chez moi...  Lorsque l'homme braqua son regard dans le miens, je vins légèrement relever la tête alors que mon regard soutenait le siens. Je ne savais pas pourquoi il me regard ainsi dans le fond des yeux et pendant une fraction de seconde je me mit à penser que je n'aurais peut-être pas du poser une question sur les cicatrices de l’allemand.... Par chance, ma petite crainte n'était pas fondé et lorsqu'il déplaça le col de son débardeur, mon regard vint doucement se poser sur la blessure. J'eus une légère grimace de douleur en voyant la blessure, elle ne semblais pas s'être bien guérie et je n'eut aucun mal à imaginer la douleur que l'homme a put subir avec cette blessure.

«Tout les blessures ont une histoire mais certain souvenir sont plus nette que d'autre. »

Je vins légèrement hocher de la tête face au parole du mutant, alors que mon regard observa pendant une bonne dizaine de seconde la blessure qui semblait avoir été mal désinfecté et mal bandé. Je comprenais très bien ce qu'il venait de dire, j'avais moi aussi l'un de ses souvenirs plus nettes que d'autre... Lorsque l’allemand reprit la parole, je sortis de mes pensées alors que mon regard vint se poser dans celui de Erl. C'est à ce moment que je remarqua que le mutant semblait un peu absent...

«Ma première bataille, j'ai chargé au coté de mon capitaine et j'ai été touché presque à la première salve, évidement je ne suis pas tombé de cheval tout de suite et c'est quand mon cheval a été fauché d'un coup de canon que je me suis retrouvé sur le plancher des vaches. On m'a retrouvé 2 jours plus tard en très mauvais état. C'est là que je me suis rendu compte que je ne tournais pas rond. L'infection aurait dû me tuer et nos meilleurs chirurgiens n'ont pas compris comme j'ai pu survivre. Maintenant au moins je sais mais tu ne sais pas comment j'envie ceux qui se font blesser avec des balles moderne, elles sont bien plus hygiénique et font nettement moins mal!»

Lorsque l'homme ria, j'eus un léger rire moi aussi et ce même si le sujet des balles n'était pas vraiment un sujet à faire rire. Je vins légèrement me déplacer pour que tout mon poids se repose maintenant sur ma jambe droite alors que je venais ajouté doucement:

- Ça dut être horrible à vivre... je comprend pourquoi cela vous a marqué...

Je me tus pendent quelque seconde alors que mon regard se détacha de celui de l'homme allemand. Mon regard se mit à divaguer légèrement sur le sol alors que je tombai un peut dans mes pensées.

- Vous savez, aujourd'hui j'ai pas trop envie qu'on parle de mauvais souvenir, dis-je doucement alors que mon regard venait de nouveau se poser dans celui de Erl,... dite, vous voulez que je vous montre un peut comment tirer à l'arc?

Je me tus une autre fois alors que je me déplaçai légèrement vars la cible puis je vins ajouter:

- Si vous en avez envie.. sinon, bah... on peut toujours continuer à discuter.

Je souris légèrement à la canadienne et la regarde reprendre son arc, il est vrai que c'est une arme légère et gracieuse. A l'image de sa maitresse on l'aurait cru former d'une seule pièce à l’exception de la corde remarquablement filée. Je n'avais jamais pris le temps de l'observer un peu plus que cela, elle m'avait apparut comme une jeune fille plutôt timide bien que charmante et enveloppée par ses démons la première fois que nous nous étions rencontré mais là avec cet arme elle paraissait différente, comme dans un état second ou son passé et toute son expérience n'était pas un poids mais une force de laquelle elle pouvait profiter. La veine de métal qui ornait son bras était unique comme toutes ces cicatrices qui creusaient ma peau et malgré ce souvenir gravé dans sa chair j'avais l'impression qu'elle ne distinguait pas la moitié de son potentiel. Elle voyait cela comme une malédiction. Je détournais à mon tour le regard avant de lui répondre.

« Tu sais, je n'ai jamais été très habile avec les arcs, j'ai toujours préféré les armes à feu ou les lames. Mais tu peux toujours me montrer »

D'un mouvement de regard j'observais le gymnase se vider totalement, nous étions maintenant les seuls à l’intérieur de cet énorme bâtiment. Un courant d'air ne manqua pas de rafraichir mes épaules encore humide de la neige et un frisson me parcourut le dos. Je la regardais prendre une flèche et l'encocher sur la corde d'une allure gracile, quelle dommage que certaines personnes se voient comme des monstres alors qu'ils ne pouvaient rien faire contre les affres du destin . Ce dernier a souvent tendance à nous jouer les pires tour pour nous bloquer dans tous nos effort. Je regardais à nouveau le gymnase totalement vide et me raclais la gorge pour lui signifier que j'étais toujours là et surtout pour réussir à l'arrêter.

« Ariella ? Dis moi, la dernière fois tu m'as dit que tu pouvais créer toute sorte de métal, pourquoi prendre une flèche dans ton carquois alors qu'il serait beaucoup plus utile de réussir à la créer à partir de toi ? Je dois t'avouer que je serais curieux de te voir à l’œuvre, de plus nous sommes seul à présent et tu ne pourras blesser personne. »

J'étais conscient que je lui en demandait beaucoup mais à ce moment précis de mon existence j'étais persuadé que cette divine rencontre dans le hall d'une école dans laquelle je venais à peine de poser les pieds n'était pas du au hasard et qu'au delà de toute salvation divine si j'arrivais seulement à aider cette jeune fille alors un poids quitterait mes épaules et elle le sentirais au fond d'elle également, elle devait passer un cap que je n'avais moi même jamais franchit et qui lui tendait les bras. L'incompréhension, la peur, le doute ne mène à rien et j'en avais fait les frais par manque de confiance et de connaissance, aveuglé par la haine je m'étais laissé aller à elle et à ce moment j'aurais aimé connaître une Ariella qui venait de faire renaître en moi l'étincelle d'un espoir maintenant à porté de moi.

« En plus je suis certain que tu es capable d'y arriver, après tout ce n'est qu'une petite flèche. Fais moi confiance »

« Tu sais, je n'ai jamais été très habile avec les arcs, j'ai toujours préféré les armes à feu ou les lames. Mais tu peux toujours me montrer »

Au premières paroles de l'homme, j'eus un peu peur qu'il préfère tout simplement continuer de discuter.  Cependant, il me surpris grandement en me disant qu'il préférait les armes à feu ou les lame, mais que je pouvais quand même lui montrer le tire à l'arc. Plus tard, je pourrais toujours lui dire que j'étais aussi capable de lancer des couteaux! Mon sourire s'agrandit grandement alors que je me déplaçais de nouveau pour être en face de la cible. J'étais tellement contente de lui montre un peut le tire à l'arc que je ne remarqua même pas que le gymnase c'était vidé. J'étais redevenue en bonne partit dans ma bulle sans pour autans oublier que l'homme allemand était proche de moi. Rapidement, je fus en position de tire alors que je venais doucement prendre une flèche d'un geste habille. D'un coup d'œil, je m'assurai que ma flèche était bien encocher sur la corde alors que je levais les bras pour que mon arc sois en position de tire. Doucement, je vins soupirer, mais je n'eus aucunement le temps de tirer puisque le raclement de gorge de Erl attira mon attention. J'abaissai mon arc avant de me tourner vers le mutant alors que mon regard vins se poser dans le siens. Ma main droite vint lâcher la corde de mon arc alors que l'index de ma main gauche se plaçait autour de la flèche pour l'empêcher de glisser hors du repose flèche.

« Ariella ? Dis moi, la dernière fois tu m'as dit que tu pouvais créer toute sorte de métal, pourquoi prendre une flèche dans ton carquois alors qu'il serait beaucoup plus utile de réussir à la créer à partir de toi ? Je dois t'avouer que je serais curieux de te voir à l’œuvre, de plus nous sommes seul à présent et tu ne pourras blesser personne. »

J'ouvris la bouche comme pour dire quelque chose, mais aucun sons n'en sortit. Quoi?? il venait vraiment de me demander cela? Je restai complètement immobile alors que mon cerveau analysai chacun de ces mots. Erl venais vraiment de me prendre par surprise avec cette question et à vrais dire je ne savais même pas si j'en étais capable.... Sans dire une mots, mon regard observa la salle devenus vide avant d'aller doucement se poser sur mes mains. Je m'étais mit à trembler légèrement, si je le blessai lui? Il était le seul qui était rester dans le gym.... j'allais faire quoi si je perdais ma concentration et que mon pouvoir devenais incontrôlable?  Mais en même temps... cette situation était peut-être une nouvelle épreuve à franchir tout comme celle que j'ai franchis avec David... Doucement, je vins passer une mains dans mes cheveux alors que mon regard se déposait de nouveau sur l'homme. Il voulait vraiment que je face cella?

« En plus je suis certain que tu es capable d'y arriver, après tout ce n'est qu'une petite flèche. Fais moi confiance »

Ma mâchoire se crispa légèrement, je n'aimai vraiment pas cette idée, mais en même temps une certaine curiosité venais d’apparaître dans mon regard. Je revins me placer au coter de Erl, sans le quitter du regard, alors que d'un geste je décochai ma flèche de la corde avant d'aller habillement la ranger dans mon carquois.

- Vous me faite vraiment confiance? Demandai-je doucement alors que je jetai un autre petit coup d'œil  vers la cible. J'ai vraiment peur de vous blesser...

Je vins soupirer légèrement alors que je posai mon regard sur ma main droite qui tremblait légèrement. Pourquoi j'avais si peur...? J'étais quand même venue ici pour essayer de maîtriser mon dons... Ma main vint lentement se refermer au moment ou je reportais mon attention vers l'allemand.

- J... je peut bien essayer... même si j'ai l'habitude de créer autre chose, dis-je alors qu'un léger sourire apparaissais sur mes lèvres.

Je vins déposer le bout de mon arc au sol avant de venir l'accoter dans le creux de mon épaule. Je vins soupirer un peut au même moment ou je venais poser mes paumes l'une contre l'autre. D'un léger mouvement je fis frotter mes main l'une contre l'autre avant de me concentrer pour tenter de créer une flèche. Cependant, j'avais tellement prit l'habitude de créer des couteaux de lancer que ce fut un couteau parfaitement équilibré et affûté qui se forma dans mes mains. Ma lèvres supérieur se souleva légèrement, je ne voulais pas créer un couteau... Je laissai la lame bien visible dans mes mains au cas ou l'homme voudrait l'observer alors que je venais ajouter toujours avec un petit sourire:

-  Je crois que je suis un peut trop habitué à créer des couteaux de lancer...

Je détourna le regard vers la cible, je devais être quoi à un peut plus de vingt mètre de la cible? Je risquai très fortement de manquer la cible, mais tant qu'a avoir fait un couteau sans réellement le vouloir aussi bien tenter ma chance. Non? Ma main gauche vint doucement ce placer sut mon arc pour le tenir alors que d'un geste de la main droit je vins placer la couteau en position pour pouvoir le lancer. Je resta immobile pendant quelque seconde avant de venir lancer d'un mouvement le couteau vers la cible. La lame vola bien dans les aire, mais j'étais effectivement trop loin et le couteau manqua de peut ça cible. J'eus une légère moue en voyant la lame toucher le sol dans un son métallique. Au moins j'aurais essayer...   le couteau s'immobilisa finalement au sol puis une trentaine de seconde plus tard il se brisa en plusieurs petit morceaux.  

- Pardons pour ce petit écart, dis-je alors que je reportai mon attention vers l'homme, je vais réessayer de créer une flèche.

Je reporta mon attention vers mes mains, mais cette fois ci je prit le temps de bien visualiser une flèche. Je restai encore une fois immobile pendent quelque secondes avant de créer une réplique parfaite d'une flèche de mon carquois dans mes mains. Un grand sourire apparue sur mes lèvres alors que je montrai ma création à Erl.

- J'ai réussi, dis-je toute enjoué, je ne pensai pas que ce serai presque aussi facile qu'un couteau de lancé! Je vais l'essayer tout de suite!

J'étais tellement contente d'avoir réussi que je ne pensai plus à mon pouvoir ni au  danger qu'il pouvait représenter. Je me décala légèrement de l'homme avant de venir encocher la flèche sur la corde puis je vins me mettre en position de tire. J'avais grandement oublié ma peur et ma nervosité face à mon pouvoir, car j'étais contente d’avoir réussi à faire une flèche mais aussi à cause que j'avais terriblement envie de l'essayer. Je glissa mon index au dessus de la flèche encoché alors que mon majeur venait se placer sous la flèche et ce sans la toucher. Présentement, j'étais tellement concentré à viser et à tirer la corde en préparation pour décocher ma flèche, que j’oubliai carrément un gros détaille au sujet de mon pouvoirs: Ne jamais perdre contacte avec ma création tant que je ne suis pas prête à l'utiliser....

Je vins doucement expirer alors que je prenait le temps de bien viser la cible. Mais au moment ou je lâcha la corde de mon arc, le pire qui pouvais arriver arriva. La flèche se brisa en morceaux au même moment ou la corde était en mouvement.

- Tabarnak! M'écriais-je.

Par pure réflexe je lâchai mon arc alors que mon armure recouvras d'un coup mon corps pour me protéger des éclats de métal de la flèche. Tremblante, je reculai d'un pas sans quitter du regard mon arc qui jonçai maintenant le sol. Je savais que j’aurais pas du essayer... un chance que mon dons m'a protéger, mais avec toute c'est émotions, j'allais avoir de la misère à retirer le métal de ma peau... Mes poings virent se serrer doucement alors que je me tournai légèrement pour pouvoir poser mon regard sur Erl.

Je me figea presque instantanément, non.. non ce que je voyais ne venais pas de ce produire? Dite moi que je ne l'avais pas blessé..? Mon armure m'avais protéger des éclats de métal, mais ce n'est que maintenant que je me rendais compte que certain d'entre eux avait aussi touché l'allemand.  

- J... Je... je.... , bégayais-je alors que ma respiration s’accélérait, je... voulais pas... j'... j'aurais pas dut....

Je détournai le regard alors que mon armure commençait à apparaître et disparaître aléatoirement sur mon corps. Présentement je commençais à paniquer alors que je me maudissais intérieurement d'avoir tenter de tirer la flèche. Toujours sans regarder l'homme, je me mis à reculer de quelque pas. Je n'avais pas envie de la blesser de nouveau et j'étais tellement paniqué que je ne pensai qu'à une chose: M'éloigner.  Je reculai encore d'un pas, à ce moment précis mes pieds se barraient dans mon arc et je m’écroulai lourdement au sol dans un son métallique.

Présentement, je fessai presque pitié tellement que j'étais en panique et que je n'avais presque plus de contrôle sur mon dons... je fermai les yeux, tentants tans bien que mal de me calmer, de reprendre le contrôle... Allez.. t'est capable... mais l'idée d'avoir blesser le mutant hantai encore mon esprit... je mis une main au sol, comme pour tenter de me relever, mais cela eut pour seul effet de déclencher mon dons encore une fois. Au moment ou ma main entra en contacte avec le sol, à environ soixante centimètre de moi, un mur métallique haut et large de 80 centimètre avec une épaisseur de trente centimètre ce forma d'un seul coup. J'ouvris subitement les yeux avant de m'éloigner d'un coup, je voulais pas faire ça... mais main toucha encore une fois le sol ce qui créa un deuxième mur à environ deux mètre de moi à ma gauche. Mon regard se posa sur le deuxième mur alors que je m’immobilisai avant de venir littéralement me mettre en boule sur le sol, mes bras de chaque coter de ma tête pour éviter que mes mains ne soient en contacte avec le sol.

- Arrête... reprend toi..., murmurais-je les yeux fermé.  


( Hrp: juste pour dire, les murs restent en place pendant une minute et après ils commencent à se détériorer rapidement.  Ce qui est écrit en orange foncé est dit en français québécois. )

Sa position de tir était bonne, son regard était affûté cela se voyait cependant elle fut surpris de ma demande. Certes elle n'était pas très académique mais on apprend toujours mieux au pied du mur ou sous le feu de l'ennemi. Je contemple le doute dans son regard mais aussi l'once de courage qui la transporte pour essayer de faire ce que je lui ai demandé. Je cache ma déception lorsqu'elle arrive à faire un couteau de lancer mais je ne lui en veux pas, tout le monde à le droit à l'erreur. Son lancer est correcte mais manque de puissance, son geste reste imprécis manque de précision, c'est dommage mais elle a un énorme potentiel. J'ai toute confiance en elle et je lui fait comprendre par mon silence et ma posture tranquille, pas un bruit, pas de déconcentration. Je la vois frotter ses mains et la flèche apparaît comme par magie. Un sourire étire mes lèvres j'ai un mélange de fascination et de fierté dans le regard, comme lorsqu'on voit un enfant faire ses premiers pas. Je l'observe encocher sa création et prendre sa respiration et c'est là que tout bascule. Elle était au paradis et la voilà en enfer.

Dans un bruit cristallin la flèche se brise en des centaines de morceau qui parte dans tous les sens. Je regarde le métal couvrir sa peau comme émerveiller au moment ou les Shrapnels s'enfonce dans la peau de mon visage déjà meurtrie. Je met mon bras en opposition tout en tournant la tête. Mon torse est touché également et le sang perle sur mon maillot encore blanc. J'entends vaguement un juron en Canadien et retire mon bras lentement en conservant mon calme et observant la petite dizaine d'éclat enfoncée profondément dans mon avant bras. Je la regarde tomber à terre et le métal changé le visage du gymnase, elle même apparaît autrement couverte de métal. Rapidement elle est recroquevillée sur elle même, la tête entre les mains, je dois faire quelque chose mais quoi ? Je n'ai jamais connu une telle situation. Je maudit mon excès de confiance, ici nous ne sommes pas des Hommes nous sommes tous des armes et on ne joue pas avec une arme. Sans réfléchir j'avance en claudiquant vers la jeune canadienne. D'un geste sec je retire l'éclat d'une dizaine de centimètre planté dans ma cuisse et tombe à genoux près de la jeune femme en prenant soin d'éviter toutes ses créations. Elle se sent dangereuse je dois lui prouver qu'elle ne l'est pas. Je suis très proche d'elle maintenant et je l'entend murmurrer, elle est tendue, elle est paniquée, elle est totalement perdue. Presque d'une manière paternaliste je pose ma main sur son épaule alors que celle-ci prend une couleur argenté de la même manière que la jeune femme.

« Reste calme Ariella tout va bien, tu peux le contrôler il faut seulement que tu ne panique pas »

Une douleur lancinante me transperce le bras mais je n'y fait pas attention et écarte les deux mains de la jeune femme qui est recroquevillée sur elle même et la force à venir contre mon torse en passant ma main sur son dos pour essayé de la réconforter, il faut dire que je ne suis pas habitué à faire cela, d'habitude j'évite ce genre de contact et reste très loin des gens mais elle a besoin de ca en ce moment.

« Je suis vivant et je n'ai rien alors respire tranquillement, ca peut arriver ce n'est pas de ta faute alors reprend toi, concentre toi sur moi et sur ma voix. »

Je sursautai violemment lorsque je sentis la main de l'homme se poser sur mon épaule, mon armure recouvra mon corps d'un coup, comme pour me protéger, avant de recommencer à apparaître aléatoirement sur ma peau. Mes yeux était resté fermé alors que je m'étais légèrement plus recroqueviller sur moi même. Je ne remarquai même pas que la main de l'homme avait prit une teinte argenté, je ne fessai que murmurer des mots pour tenter de me calmer, tremblante.

« Reste calme Ariella tout va bien, tu peux le contrôler il faut seulement que tu ne panique pas »

J'ouvris finalement les yeux, me calmer? Comment je pouvais me calmer quand j'avais perdue tout contrôle? Lorsque l'homme commença à écarter mes mains de ma tête, je résistai légèrement, je ne voulais pas bouger ni même être en contacte avec l'homme. J'avais peur, très peur de perdre d'avantage le contrôle sur mon pouvoir, de le blesser de nouveau... mais résister ne servait à rien, je savais pertinemment que j'avais besoins de ce type de geste puisque c'était comme cela que mon père m'avais toujours réconforté. Je fini par venire doucement me blottir contre le torse de l'allemand, j'étais toute tremblante alors que je gardai mes bras contre ma poitrine, poings fermé.

« Je suis vivant et je n'ai rien alors respire tranquillement, ça peut arriver ce n'est pas de ta faute alors reprend toi, concentre toi sur moi et sur ma voix. »

- C'est pas vrais, murmurai-je alors que mes tremblements se calmaient légèrement grâce à la présence de l'homme, c'est de ma faute... je ne maîtrise pas assez mon dons pour faire ce type de chose...  

Doucement, je vins passer mes bras autour du torse du vieil allemand et ce sans ouvrir les mains. Je vins pousser un long soupire alors que j'essayai de me calmer, lentement les manifestations de mon armure se calmèrent avant d'arrêter complètement ne laissent que mon bras gauche recouvert de métal. La présence du mutant m'apaisais, me calmais et si il m'aurais laisser seule j'aurais eut encore plus peur de mon  pouvoirs. Mais, non il était rester à mes coter, au final je ne devais pas être si dangereuse que cela, non? Mais en même temps je l'avais blessé et cela je ne me le pardonnerais probablement jamais...je restai ainsi immobile pendant je ne sais combien de temps, j'étais devenue très silencieuse et mon esprit ne pouvait s’empêcher de repenser inlassablement aux événements qui venaient tout juste de se dérouler. Après encore un moment de silence, je murmurai de nouveau d'une voix qui trahissait mes remords:

- Je suis désoler... je n'aurais pas du arrêter de toucher la flèche n'y même de tenter d'utiliser l'une de mes créations comme cela....

Une larme roula doucement le long de ma joue alors que je venais doucement serrer l'homme dans mes bras. Je m'en voulais toujours terriblement et maintenant j'avais un peu beaucoup peur que l'homme n'ai plus confiance en moi. Je fini par me détacher légèrement de l'homme allemand, je vins doucement essuyer une larme du revers de ma main alors que mon regard venait enfin se poser dans celui du mutant. Doucement, je vins croiser mes mains alors que j'ajoutai doucement:

- Vous... vous voulez que j'aille chercher une infirmière? Une trousse de premier soins?

Je détournai légèrement le regard pour observer un peu le gymnase, les murs que j'avais crée c'était complètement détérioré. Une chance que nous étions seuls... J'observai pendent encore quelque seconde la salle avant de reporter mon regard sur l'homme allemand en attente d'une réponse.

Elle se serrait à moi, d'abord timidement et ensuite avec plus d'assurance. Moi qu'on regardait plus souvent comme un monstre de violence depuis mon arrivée ne faisait pas peur à une petite canadienne que je n'avais pourtant pas aider à construire, à cause de moi elle aurait des doutes et des remords encore plus ancré. Je l'entendais pleurer et pourtant je ne pouvais rien y faire. Elle s'en voulait, c'était légitime mais pas compréhensible pour le soldat que j'étais. Paris ne se faisait pas en un jour et c'est avec ce genre d'expérience qu'elle arriverait un jour à se maîtriser j'en suis certain. Sa présence est aussi réconfortante pour moi que la mienne l'est pour elle. Elle s'écarte de moi avant d'essuyer du revers de la main des larmes qui coule. Dieu ce que ma jambe me fait souffrir mais la douleur n'est qu'une simple information il ne faut pas s'arrêter dessus, arrête toi sur ses yeux, ses cheveux roux mais ne pense pas à ton muscle qui te fait mal. J'essuie une larme sur son autre joue et me relève en l'emportant avec moi avant de lui sourire.

« Non pas d'infirmière, ca ira bien comme ça je guérit vite et je ne peux pas avoir d'infection autant garder ce petit épisode pour nous, comme un petit secret. »

Je trouve la force de rire, depuis combien de temps rire de bon cœur ne m'était pas arrivé ? Des dizaines d'années, peut être même un demi-siècle. Je plie mon genoux qui réagis bien, aucun os n'a été touché, aucun muscle n'a été arraché de manière grave. C'est certes un échec mais un échec mesuré qui lui servira autant à moi qu'à elle. Je jette un regard sur le gymnase on croirait que rien ne s'est passé mis à part a cause de cette petite poussière de métal qui recouvre le sol. Je lui dit de m'attendre avant d'ouvrir deux fenêtre qui font courant d'air et expulse le métal à l'extérieur, personne n'en saura rien. J'ai un peu de mal à marcher mais je me force je ne veux pas qu'elle me voit ainsi ca lui fera encore plus de mal. Reprenant une allure normal sans faire transparaitre la douleur et ne faisant pas attention au sang qui souille mon pantalon sombre je lui sourit à nouveau.

« Je crois qu'il est temps pour nous deux de se reposer un peu tu crois pas ? »

Je la prend par l'épaule et l'emmene avec moi dehors. Le soleil est très haut, un œil à ma montre il est presque 11h30, nous avons donc une petite demi-heure avant que quelqu'un ne remette les pieds dans le gymnase. Je traverse avec Ariella le parc recouvert de poudreuse et rentre par le garage pour éviter d'éveiller quelconque soupçons. Arriver près des escaliers que nous avions pris lors de notre première rencontre je me tourne vers elle et essayant de conserver mon sourire je lui parle plus doucement, un peu comme pour lui faire une confidence si nous avions été en public.

« Tu as un très grand potentiel Ariella, ton seul axe d'effort pour le moment est de contrôler tes émotions. Tu dois garder contact avec ton environnement, en prendre toutes les informations nécéssaire mais ne pas être dominer par lui. Il en va de même avec tes sentiments, tu dois les utiliser, ils doivent devenir un outils et non un maître. Tu écoute tes pensées mais tu les laisse prendre le dessus, tu dois te servir de ton expérience pas la laisser te dépasser. Si tu suis ces conseils tu pourras même créer la tour eiffel au milieu d'un champ de bataille. »

Je lui fait un clin d'oeil complice et tapote un peu son épaule avant de lui faire un sourire et d'allumer une cigarette.

« Je vais bien, je vais nettoyer ces égratinures et s'il te plait ne t'en veux pas. Tous les entrainements sont ponctués d'échecs, ils rendent la victoire plus intéressantes. Ne l'oublie jamais. »