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 Irish Croisière {Caitlyn Elioth}

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Amy de Lauro
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Amy de Lauro


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MessageSujet: Irish Croisière {Caitlyn Elioth}   Irish Croisière {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeDim 27 Oct - 15:06

Favorite Disease by Rev Theory on Grooveshark

Dimanche 7 Juillet 2013 – 07 : 37 A.M.
Heureusement qu’il y avait nos menottes ! Nan parce que c’était le jour de NOTRE mariage, et si on s’était laissé faire, on se serait vu dix minutes devant l’autel, puis jusqu’à la nuit de noces, on se serait faites enlever l’une à l’autre. Et là, impossible de nous éloigner de plus de 45cm, soit la longueur de la chaine ! Je suis un peu mauvaise langue, ils nous ont mises à côté pour le repas du soir ; d’un autre coté, s’ils l’avaient pas fait, on aurait fait la tronche toute la soirée. Non, c’est vrai, à la place, on a passée la soirée à se jeter des regards plus ou moins en coin, et pas que pour la raison que vous croyez, en plus !

La table principale, c’était nous deux, nos témoins et amies Jubilation et Rachel, nos « tutrices » respectives Emma et Ororo, et en théorie nos « frères » saufs qu’un sur deux c’était barré, et impossible de combler la place vide, parce que Kaede était on ne savait où avec la protégée du frère restant ; je vous laisse imaginer la scène… Rachel qu’a réussie à transformer le bustier de sa robe en tableau surréaliste à force de manger comme une porc, Emma qu’était en grande remise en question et qu’avait viré au noir et au roux, Jubilee qui était à côté de Kyle et qui semblait plus concentré sur l’après que sur le repas, Ororo qu’était dans la même veine de se faire une seconde nuit de noces avec son mari, c’était déjà un beau tableau, mais avec une mariée sur deux qui regardait son assiette comme si c’était un ONVI, picorant presque plus dans celle de sa femme (histoire de bien rappeler que c’était SA femme)… Mais le pire, c’est qu’à cause de mes règles, on a été les seules du couloir à pas faire de bruits cette nuit-là, et Jubilee s’en est donnée à cœur-joie !

Un juste retour des choses ? Possible, m’enfin merde quoi, notre nuit de noces… Caitlyn qui me sort « Tu sais quoi, ce soir, je couche avec une femme mariée » (chose qui m’a fait gueuler un NAMOE avant de me rendre compte de ma connerie -_-), qui me chauffe tout comme il faut, et puis je lui explique que j’ai merdée et déclenchée mes menstruations à cause du stress. Seigneur-Dieu le castor frustré, elle m’a faite la tronche… Pouvoirs à la con ! Et je passe le cauchemar où ma Cati se tapait Kaya pour se défrustrer …

Enfin Bref,  aujourd’hui j’ai plein de choses à me faire pardonner, surtout que je continue à m’enfoncer : réveil matin à 7h, avec pour motif une surprise, l’aime pas ma Cati. Surtout que je veux pas lâcher le morceau sur la surprise, car si elle se doute de ce que c’était, j’espère bien qu’elle n’a aucune idée d’où je compte l’emmener pour notre voyage de noces, et surtout de comment. Sans sa soirée de sexe et sa nuit de sommeil, elle a du mal à démarrer, ma femme, alors que moi s’est tout l’inverse, je suis tellement énergique que je dois la fatiguer encore plus. Je lui apporte son petit dej’ avant qu’elle soit bien réveillée, je fais nos bagages avant qu’elle ne sorte de la douche, je lui vole des baisers à chaque étape, sienne ou mienne, je l’encourage plus qu’il ne faut…

C’est rare que je sois aussi surexcitée, enfin rare quant je suis dans mon état normal, mais là, la libération du stress d’hier ajoutée à l’excitation de ce que l’on va faire, ça fait que je ne me retiens plus vraiment, et donc que j’agis pire qu’une hyperactive. Un débardeur « légèrement » trop serré (fait à dessin pour soutenir la poitrine dans un léger décolleté) mais dont la couleur est celle de l’amour et des passions immodérées, un jean et des baskets à l’ancienne, les cheveux encore bouclés de la coiffure d’hier, et c’est bon, je suis prête et partante. Je suis même impatiente, mais ça, c’est à cause du problème involontaire nommé précédemment ; ma Cati est sur les nerfs à sa façon, moi à la mienne.

Lorsque nous sortons de l’Institut, seuls quelques lèvent-tôt (chose éliminant les couples de notre couloir) sont là pour nous dire au-revoir, et nous laisser nous en aller dans la limousine immatriculée « just maried » que Frost a louée pour nous conduire à l’endroit du départ. J’entraine ma femme sur la banquette arrière, me collant à son côté en faisant fi de la ceinture de sécurité (qu’elle en revanche, elle est obligée de mettre, parce que c’est très important). Personne n’a eut le droit de danser avec MA femme hier, et je n’ai pas l’intention de mettre de la distance aujourd’hui.

Main dans la main, je caresse le dos de la sienne du pouce, ne la quittant pas du regard. Me perdre dans ses yeux me calmera, je le sais, et j’attends juste l’occasion de l’embrasser, espérant qu’elle en prenne l’initiative. Je ne veux toujours pas lâcher le morceau sur ma surprise, et je vais encore plus loin, lui demandant de fermer les yeux, et alors que l’on descend de la voiture, me plaçant dans son dos et lui mettant mon autre main sur le visage.

Les bruits et les odeurs qui nous entourent sont ceux de la mer, le flux et le reflux, l’odeur de sel, quelques cris de mouettes ; le moyen se trahit par lui-même, et lorsque j’ôte ma main, nous sommes sur le flanc d’un grand paquebot appartenant à la compagnie Irish Ferries, dévoilant la destination. 27 jours de mer, pour une arrivée le samedi 3 Août sur les côtes irlandaises, qu’on longerait en faisant des escales à Sligo, Galway et Foynes, avant de repartir pour un retour à New York le 7 Septembre ; deux mois de croisière, les villes de la côte ouest de l’Irlande à l’horizon, c’était cela mon cadeau.

Evidemment, j’aurai aimé faire mieux, que l’on puisse aller dans les terres pour voir les moutons dont Caitlyn parlait tant, mais le trajet en bateau était trop long, et nous n’avions pas suffisamment de temps pour le permettre.

- Voilà notre voyage de noces, ma p'tite femme à moi. J’espère que cela te plait, dis-je simplement avant de l’embrasser dans le coup, puis de poser mon menton sur son épaule.
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Caitlyn Elioth
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Caitlyn Elioth


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MessageSujet: Re: Irish Croisière {Caitlyn Elioth}   Irish Croisière {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeMar 29 Oct - 12:43


« Groummpff » fut à peu de chose près la seule qu’elle arriva à tirer de ma pauvre personne épuisée, accrochée à son oreiller comme Jack à son radeau de merde dans Titanic. Titanic, oui, le mot est à propos vu la froideur de NOTRE nuit de noces, elle se rattrapera : elle me l’avait dit mais bon sur ce coup, j’avoue être un peu beaucoup de mauvaise foi car étant moi-même à demi dans le coltar quasi morte d’épuisement et du contre coup de stress, j’aurai sans doute pas miser deux dollars sur notre « performance » nocturne.

Et puis merde quoi ! On avait regagné notre nouvelle chambre, enfin plutôt studio à présent vu les deux pièces plus salle de bain, vers les 5 heures du matin. Vas-y pour retrouver nos affaires ! C’est qu’il est organisé mon bordel, hein ! Ils sont gentils nos amis mais ils avaient un peu déposé tout ça pelle mêle en un joyeux foutoir à « réorganisé ». Et puis on m’enlèvera pas de l’idée que ce cadeau d’un appartement à nous au cœur de l’institut était surtout un vil moyen de permettre au couloir des X de dormir en paix…Peut être que c’est pour ça que Jubilée affichait un tel sourire crétin au fond. Bon, enlever les robes, c’était toute une aventure aussi finalement et encore vu l’annonce du reste de nuit «  frustration », le coté lingeries qui accompagne l’ouverture de la pochette surprise avait finalement été expédié en un « mpf viens faire un calin quand même va » et de lourds ronflements quinze minutes après. C’est que trois nuits sans quasi dormir, c’est pas humain ! J’ai pas ses capacités, moi !

Alors là je dis clairement «  tu fais chieeeer » quand on s’évertue de tenter de me tirer du lit à peine deux heures après m’y être écroulée littéralement, c’est du SADISME, Femme ou pas Femme. Donc le «  groumpf » au fond, c’était sans doute bien plus « sentimentalement » correct que le reste de ma pensée se traduisant dans un vocabulaire bien plus ordurier et brutal. En plus, elle est survoltée comme si elle m’avait drainé tout mon courant en un palot ! C’est dit, demain j’entame une cure de magnésium pour la suivre, sinon j’y arriverais jamais…
En gros, ma princesse n’a pas hérité d’une gentille épouse pour le coup, mais plutôt d’une sorte de chouette super mal réveillée en mode «  j’aime pas les surprises ! »  Ce qui est d’autant plus vrai qu’en mode « classique » déjà, je ne cours déjà pas après. Elle court en accéléré comme une évadée d’un sketch de Benny Hill et arrive à me fatiguer visuellement et pis c’est pas ses petits baisers qui changeront la donne, na !


- Comment ça , on part ? Mais mais mais ! J’ai pleins d’idées pour décorer notre appart’ moi ! Et puis on n’a même pas encore ouvert nos enveloppes de cadeaux, t’es pas curieuse, moi si ! Hein et puis au fait, c’est quoi la surprise ? Pourquoi tu ne me dis pas ! T’es mariée hein !! Tu dois me dire ce genre de trucs, c’est dans l’engagement qu’on a pris hier ! Tu veux que je te ressorte les papiers ? Et les menottes ? Et..et..mais répond moi  -____-

Je n’en saurais pas plus, et je ne sais même pas quoi mettre dans ma valise que tu es déjà en train de la faire pour moi ! Pire qu’un ouragan, mince c’est HIER soir que je ‘aurais voulu comme ça, là je rêve uniquement de mon lit…ou une piscine de café, j’hésite.

Je ne ressemble à rien, robe bleue d’été, chapeau de paille pour cacher ma coiffure à demi défaite de mon chignon de mariée, elle a belle mine la mariée, elle est sur mode veille. Je suis tellement naze que je crois que je me suis endormie dans la voiture la tête sur ton épaule. Je sens ta chaleur, du coup ça me berce. C’est amusant de la voir me couver du regard comme ça, j’essaye de lutter pour ne pas piquer du nez alors je dis des banalités, quelques commentaires sur les uns et les autres d’hier, sur les fleurs de Miguel, sur Ororo, sur nos frères respectifs, sur Rachel qui devrait VRAIMENT apprendre à manger proprement…Tu ne dis pas grand-chose, j’ai l’impression d’être une grosse glace prête à être dévorée tellement tu me berces de ton regard tendre, ça m’excite et m’effraies un peu à la fois.

Quand on vous réveille en vous demandant de garder les yeux fermés, c’est compliqué. Ça donne du « Zzzz Hein ? koa ? Doukcékoné ? » Ou un truc qui s’en rapproche un peu. Je m’exécute, toujours en ralotant pour la forme mais on ne me  l’a fait pas à moi, je sais reconnaitre l’odeur de la mer, c’est bon…on est au port, je souris déjà.
Une croisière ! Deux mois dans un paquebot de luxe et pour aller revoir l’Irlande en plus ! Mais HAN quoi ! Je ne sais pas quoi dire à part un mirifique « Wow ! » Deux mois ? Mais comment l’institut va pouvoir rester debout sans nous ? Et notre devoir de X men, et mon forum, et mes plantes dans farmville ? Et ? Alors qu’elle m’enserre, tête sur l’épaule, je touche machinalement mon alliance en un réflexe d’amour. Oh et puis merde, fuck off : on a bien le droit de vivre notre vie, on s’est battu pour ça. Mon bras se lève et ma main vient caresser son visage en arrière, puis je l’embrasse fougueusement et sans ménagement.

- La mer, l’Irlande et toi…Trois rêves en un ! Merci ma très chère épouse, je t’aime.
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Amy de Lauro
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Amy de Lauro


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MessageSujet: Re: Irish Croisière {Caitlyn Elioth}   Irish Croisière {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeSam 2 Nov - 22:10

Ce post a été rédigé avec l’accord de Rachel A. Summers (mon TC)
Elle s’est endormie ! Rah, après Castor Frustré, Fougère Outrée ! Elle s’est endormie face à moi, elle m’a dormi à la gueule !

Bon, il y a tellement de circonstances atténuantes que je ne lui en voudrais pas, pis de toute façon je pourrais pas lui en vouloir même si je le voulais (logique), que le fait qu’elle ait tenue le temps de s’endormir contre moi est une preuve d’amour en soit. M’enfin, du coup, je la réveille une seconde fois, et elle n’a pas eut un cycle de sommeil là. Une chose de plus à me faire pardonner, donc là je dois en être à un massage intégral, une demi-douzaine de câlins, et je vais devoir lui faire du café jusqu’à ce qu’on rentre, parce qu’ensuite, Ororo fera de nouveau la loi.

Tu n’en reviens pas, ma Cati, et tu vas jusqu’à toucher du doigt non insubmersibles chevalières d’amour, ces alliances Grigori, sans même y faire attention. Oui, tu es ma femme, et oui, c’est au nom de cela que nous allons partager ce qui va suivre. Et non, tu ne rêves pas, je pense que le(s) réveil(s) ont dût t’en convaincre.

- La mer, l’Irlande et toi…Trois rêves en un ! Merci ma très chère épouse, je t’aime, le tout précédent d’une caresse et d’un baiser, je suis aux anges ! Encore qu’ils ne sont pas invités, NAMOE.

Parfaitement, les anges ne sont pas invités, pas plus que le Phénix d’ailleurs, qui se pointe depuis le bateau en volant, en costume et avec la coiffure d’hier encore intacte. Bon, il n’y a pas de restes alimentaires, c’est déjà une bonne chose, même si je me demande franchement ce qui est arrivée à la robe ; elle était franchement irrécupérable ! Atterrissant devant nous, elle vient nous faire la bise et une rapide accolade en guise de bonjour, et bien qu’elle ne s’étende pas en formalités, elle m’a empêchée de signer !

- Bon, j’ai scanné tout le monde, à part deux-trois qui puent le HC a plein nez, ils sont clean. Z’avez pas à vous inquiéter.

Mon frère tente-t-il d’assurer notre protection à sa manière ? Très probable, puisqu’il ne nous en a pas parlé. Déjà, la première chose que j’aurai à lui dire la prochaine fois qu’on se reverra, c’est pourquoi il s’est barré, ce con ! Merde, le mariage, c’est pas juste m’emmener à l’autel, m’offrir un cadeau et foutre le camp, ça nous a prit jusqu’à 5h du mat’ ! Pis il ne va pas me dire qu’il s’est couché tôt, non, l’avait juste mieux à faire. S’il croit que dans deux mois, j’aurai oublié, il se fourre le doigt dans l’œil. Enfin, je vais pas le laisser me pourrir ma journée par sa maladresse légendaire et sa connerie monumentale, c’est pas assez dormie pour être de mauvaise humeur !

- Merci Rachel, réponds-je simplement, avec un sourire.

- Je vous souhaite un bon voyage, si vous avez besoin de moi, tu sais comment me joindre Cait’, reprit-elle en désignant sa tête de son index. Prochaine étape, aller vérifier si Kaede fait bien lit à part avec la gosse à Kyle, même si j’en doute fort. Votre influence sur elle est à tous les niveaux, vous savez ?

Euh… ne pas relever. C’’est vrai que si Kyle est allé pioncer chez Jub’, sa protégée, Jade, on s’en est absolument pas occupée. Après, si Kaede est lesbienne, tant mieux pour elle, ça ne nous concerne pas, même si je ne pense pas que ce soit à cause de nous. Encore que… putain elle m’a foutue le doute.

Nouveaux bisous, un « Amusez-vous bien », et elle se barre, en mode Phénix-Fedex. Bon, elle a reprit du poil de la bête, au moins, même si elle doit avoir une idée derrière la tête. M’enfin, elle est grande, et nous on va être occupées.

M’en retournant à ma Cati, je la reprends dans mes bras, un poignet sur chaque épaule, suite à quoi je me frotte le nez contre le sien.

- Où en étions nous ? Ah oui : trois rêves en un ? Je vais tâcher de faire augmenter le score. Et je t’aime aussi.

Nouveau baiser, avec signature comme c’est inscrit dans le contrat de nos cœurs, puisque le mariage c’est les menottes (qui sont dans le sac d’ailleurs), puis je me perds dans tes yeux un instant, le regard vite attiré par les cernes que notre première nuit de maltraitance conjugale t’a infligée.

- On s’installe dans notre cabine et on finit notre nuit, d’accord ma belle ? On visitera le bateau après.

C’est main dans la main que l’on se rend au bâtiment d’inscription, nos bagages portés par le chauffeur, puis c’est à la main que l’on doit les porter pour embarquer sur le navire. On nous souhaite la bienvenu à bord du Lightning’s Legacy, on nous conduit à travers quelques ponts jusqu’à celui des résidences, nous expliquant les disponibilités du personnel, les différents lieux internes au navire (ils ont même un jacuzzi, c’est chiant qu’on doive le partager !), et ainsi de suite de manière à ce que l’on soit entièrement au courant d’une chose qu’ils répètent à longueur de temps, et qu’en théorie on aura oubliées d’ici à la soirée.

La cabine est un espace de 18m² avec sur la droite une pièce mitoyenne sous la forme d’une salle de bain avec tout le nécessaire ainsi qu’une grande baignoire, en face une fenêtre courante sur toute la longueur du mur et donnant jusqu’à l’horizon, laissant parfaitement voir où le bleu de l’océan touche celui du ciel, et sous laquelle se trouve des fauteuils et une table, tendis que sur la gauche, perpendiculaire au mur, se dresse un lit deux places, certes plus petit que le notre mais tout aussi accueillant, quelques rangements allant de la table de nuit à la penderie. Sur le mur de la porte, on a un écran plat d’un côté (celui du lit), des porte-manteaux et de l’autre, les gilets de sauvetages et des consignes à lire et suivre (en théorie), ainsi qu’un plan du bateau ; bref, de quoi nous réexpliquer ce que le guide nous a fait durant tout le trajet. Enfin, le parterre est d’un moquette brune propre et assez épaisse, pas de quoi limiter le mouvement du bateau, mais de quoi le rendre plus agréable à supporter. Je dois avouer être assez contente de mon choix, je crois ne rien avoir oublié, et je regarde mon aimée pour savoir ce qu’elle en pense.
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Caitlyn Elioth
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Caitlyn Elioth


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MessageSujet: Re: Irish Croisière {Caitlyn Elioth}   Irish Croisière {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeVen 8 Nov - 10:10


Je balaye la pièce du regard, m’attardant sur chaque détail alors que je fixe mon attention sur un bouquet de fleurs violettes élégamment posée sur la table et discrètement accompagné d’une carte pour laquelle j’esquisse quelques pas afin de prendre connaissance du message. «  Tous nos vœux de mariage, le Capitaine Lovefull et  le personnel naviguant », j’étouffe un rire en m’assurant que le groom ai quitté les lieux nous laissant seules avant d’agiter la carte à l’intention de mon aimé avec un regard plein de malice.

- Non mais Capitaine Lovefull quoi ! C’est tout un troll ce nom ! On dirait une blague de Pita ! Pourquoi pas le capitaine Caverne, Haddok ou Stubbins : tu sais, celui de la Croisière s’amuse ! Je vais la garde c’te carte !

Je furte partout comme un écureuil curieux, j’observe en tournant à droite et à gauche, lui offrant petits commentaires et sourires à chaque passage.

- Han ! t’as vu la grande baignoire ? Wahh..Il faudra l’essayer, je veux dire…ca peut s’avérer plus fun qu’une banquette arrière ou moins dur que le bois du bureau de Xavier, nan ?
- Hey ! y’a une bouteille de Champagne dans le mini bar ! Han ! Y’a des chocolats aussi !


Je finis par m’étaler sur lit en sautant dessus, sur le dos en mode étoile de mer  et faisant valdinguer mon chapeau de paille avant de tendre une main complice à ma jeune épouse  pour l’attirer à moi et dès qu’elle daigne suivre le mouvement, je m’agrippe à elle dans une longue étreinte ponctuée d’un baiser profond et langoureux, j’y met les forme et j’y met bien plus que de la passion, j’y met un bonheur infini jusqu’à ce que nous nous accordions une pause, toujours signée, comme notre lois le veut.

- C’est…c’est parfait, vraiment !!! Deux mois, tu dis ? Deux mois loin de tout…c’est génial.

Il me semble que ce baiser l’ai éveillée d’une manière qui n’appartient qu’à nous mais je ne lui laisse pas le temps de réagir. Basculant sur elle et l’escaladant pour m’enfuir du lit en perdant mes sandales au passage et détalant avec l’empressement d’une gamine.

- Han… mais regarde cette vue !!! Booooordel !

Je me poste contre la fenêtre, la main posée, face contre la vitre, j’ai l’expression d’une enfant fascinée, j’ai toujours eu cette expression face à l’immensité de l’océan qui fusionne au loin avec l’horizon. D’aussi loin que je me souvienne, les eaux ont toujours exercé une réelle fascination sur moi, un effet « calmant » , apaisant à l’instar de la musique que je peux produire en laissant vagabonder mon esprit. Je prends une profonde inspiration teintée d’un réel bien être.  Ma voix n’est qu’un murmure, chargée d’une tendresse émue.

- C’est fantastique…J’adore l’étendue de la mer qui…je ne sais pas…qui se perd aux confins du monde. Tu m’offres l’Océan terrestre…parce qu’on a déjà l’Océan du cœur toutes les deux. Qu’est-ce que je pourrais bien t’offrir, moi ? Je suis un peu..honteuse…je n’ai rien prévu... A part un peu de lingeries fines comme tu apprécies et que j’ai fourré en urgence dans la valise. J’avais tellement peur qu’on arrive pas à se marier que, j’ai zappé…euh..mais j’ai deux mois pour trouver, je trouverais. …Dante m’est témoin.

J’écoutais ta réponse avant de conclure, le regard perdu sur l’immensité des eaux qui pour l’instant ne bougeait pas encore.

- Je ne veux pas dormir, même si j’suis claquée,  je veux voir le navire partir…je veux nous voir toutes les deux, fusionnées littéralement l’une à l’autre et  prendre la mer depuis le pont…et voir la terre s’éloigner petit à petit pour que tout devienne insignifiant, tout à part toi et moi. On va prendre la mer comme on prend un rêve à bout de bras pour en faire le plus merveilleux des moments. Merci…merci pour tout…d’être là pour me rendre heureuse. Je crois… non, …je sais…je vis les plus beaux jours de ma vie.
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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: Irish Croisière {Caitlyn Elioth}   Irish Croisière {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeSam 9 Nov - 12:34

Elle regarde tout dans les moindres détails, prenant son temps. J’ai choisie cette cabine pour trois choses : le lit (plus petit que le notre mais quant même plus grand que la moyenne), la vue, et la baignoire. Et ils ont eut l’idée d’y rajouter encore des choses, à savoir du bouquet de fleurs avec carte, dont Cait’ s’empare pour la lire, pouffant de rire. Capitaine Lovefull, c’est sur que soit le hasard fait extrêmement bien les choses, soit c’est une blague, et Pita serait tout à fait indiquée, d’autant que l’équipage n’est pas sensé savoir que nous sommes en lune de miel (même si ça doit se voir comme le nez au milieu de la figure, surtout celui de Kyle), sauf peut-être les membres du HellFire Club. Si j’apprends que ce bateau, cette compagnie, ou quoi, est à eux, et qu’ils nous ont quant même fait payer, je vais engueuler Sébastian pour une nouvelle chose ; même si j’admet parfaitement que j’aurai probablement tenue à payer quant même s’il m’avait proposé de ne pas le faire, par pur esprit de contradiction… enfin bref. Quant à Caverne, Haddok ou Stubbins, il n’y a que morue que je connaisse, les autres c’est inconnu au bataillon, même la croisière s’amuse.

Dans tous les cas, ça fait plaisir de te voir ainsi, Cati Mia ; curieuse, joyeuse, espiègle… je te regarde en souriant bêtement, béatement, fondant pour ce comportement devenu si rare, et chacun de tes commentaires. Oui, il faudra l’essayer, cette baignoire ; et plutôt deux fois qu’une ! Quant à la banquette arrière, c’était surtout le manque de place, et le bureau de Xavier… non, je ne préfère pas penser à cela, il fait de la psychométrie… Et on ne le savait pas à l’époque !

Une bouteille de champagne dans le mini bar, et des chocolats aussi… Hum, c’est toi ma puce qui m’a apprit que le champagne dans le minibar c’était une hérésie, non ? Je commence à le prendre au sérieux, le coup de la vanne de Pita. M’enfin, elle était pleine de bonnes intentions, comme d’habitude, donc nous n’avons rien à craindre. A part peut-être le taux d’alcool dans les chocolats, et/ou une caméra cachée dans la chambre. Bon, vu comment ça l’a traumatisée lorsqu’elle est rentrée dans nos esprits en plein acte, je pense qu’elle la désactivera si on le fait, mais je me méfie, quant même, une sextape entre deux X-Women lesbos sur le net, voir sur le mur de Cait’, se serait… particulier. Nièce à la con.

Il n’y a que lorsque tu t’étales sur le lit en démontrant sa souplesse que je commence à bouger à mon tour, principalement en réponse à ta main que je m’empresse de prendre, me laissant choir à ton côté et recevant ton étreinte et ton baiser comme ce qu’ils sont : de merveilleux présent. Je te rends tout ce que tu me donnes, dans un partage que je ne veux jamais connaitre avec personne d’autre, et je dois avouer que je commence à envisager que plus que finir notre nuit, on devrait la reprendre à zéro. Ah non, c’est vrai, j’en ai encore pour quatre jours… ‘chié !

- C’est… c’est parfait, vraiment !!! Deux mois, tu dis ? Deux mois loin de tout… c’est génial.

J’en suis ravie, ça me laissera du temps pour me rattraper, et j’en aurai besoin. Tu roules sur moi pour me dominer, mais t’enfuis l’instant d’après, me laissant là, à la place où tu te tenais l’instant d’avant. Je me contente de rouler sur le côté pour continuer de te regarder, avec ce même sourire, et ce regard amoureux ; je m’émerveille de ton émerveillement, et je m’attendri de cette magnifique vitalité, de cette infantilité que tu faisais preuve à nos débuts, d’une façon différente. Tu t’es assagie, mine de rien, à mon contact, tout comme j’ai perdue de ma naïveté au tien. Nous avons progressées ensemble, et nous voir ainsi lorsqu’on repense aux deux gamines dans le lit superposé… Dieu que c’est loin ! Et Dieu que cela fait plaisir de retrouver un peu de cette époque… en mieux. Bon, t’as pas la tenue d’infirmière, mais ce n’est pas grave, c’est dans celle d’Eve que je te préfère.

Mon regard te contemple ainsi que ton reflet sur la vitre et la mer au-delà, alors que tu regardes cette dernière,

- C’est fantastique… J’adore l’étendue de la mer qui… je ne sais pas… qui se perd aux confins du monde. Tu m’offres l’Océan terrestre… parce qu’on a déjà l’Océan du cœur toutes les deux. Qu’est-ce que je pourrais bien t’offrir, moi ? Je suis un peu… honteuse… je n’ai rien prévu…  A part un peu de lingeries fines comme tu apprécies et que j’ai fourré en urgence dans la valise. J’avais tellement peur qu’on arrive pas à se marier que, j’ai zappé… euh… mais j’ai deux mois pour trouver, je trouverais… Dante m’est témoin.

- Hey ma belle, c’est notre voyage de noces, t’as rien à m’offrir de plus que ce que tu m’offres déjà. On est là pour le partager, ensemble. Et on est mariées et bien mariées, je suis prête à te mettre une tape sur les fesses à chaque fois que t’en douteras !

Je conclue par un petit clin d’œil ; le baiser, c’est pour quant l’une de nous dit trop de connerie, et une petite tape sur les fesses, ça n’a rien de désagréable, même s’il faudra éviter de douter en public.

Tu ne veux plus dormir ? Soit. Le fait que tu sois claquée et que tu t’épuise encore plus m’évitera un castor frustré ce soir encore, et c’est tant mieux, que tu ne te frustre pas ; tu n’es pas là pour cela. Je veux nous voir aussi toutes les deux, accrochées l’une à l’autre, à regarder ciel, terre et mer, et même si on évitera de crier qu’on est les reines du monde, on pourra se le murmurer à l’oreille, entre autres choses.

- Merci… merci pour tout… d’être là pour me rendre heureuse. Je crois… non… je sais… je vis les plus beaux jours de ma vie.

Je me lève et viens te rejoindre, à grande vitesse comme pour te faire la surprise de mon contact, et passant mes bras sous les tient pour te tenir au niveau du buste et à celui du ventre, je te colle contre moi, enfouissant une partie de mon visage dans ta chevelure, et murmurant à ton oreille.

- Merci de me faire partager ce bonheur, et ces plus beaux jours de notre vie. Je t’aime.

Je te regarde de très près, puis tourne mes yeux vers la vitre, pour nous voir nous, sur fond d’océan et de ciel. Nous n’avons que la vue pour l’instant, mais les odeurs et les sons viendront rapidement. Il me suffit de faire fonctionner ma mémoire pour nous y retrouver, et te lâchant, je m’en vais chercher tes chaussures, et m’agenouille pour te les mettre, profitant de la longueur de ta robe pour déposer un baiser sur tes jambes nues, puis me relève pour te prendre par le flanc et te conduire au travers des dédales de ce navire, en direction du pont.

C’est un espace paisible à l’heure actuelle, un espace au planché pavé, avec un petit bar, une piscine entourée de jacuzzis, des transats et des cabines pour se changer, et surement d’autres pour se doucher également ; une terrasse pour ce prélasser, prendre le soleil et se baigner… mon dieu, vu la place, je vais avoir sacrément du monde à surveiller, moi. Le bruit d’une mouette me laisse perplexe une demi-seconde, puis je reprends ma marche vers l’arrière du bateau, pour pouvoir offrir à mon aimée ce qu’elle demandait : voir la terre s’éloigner petit à petit, et disparaitre à l’horizon. Nous ne sommes pas encore sur le départ, mais sans doute nous faudra-t-il quelques temps pour trouver le bon endroit, celui qui lui convienne le mieux.

J’espère qu’il n’y aura pas trop de place, car j’ai bien l’intention de passer ce moment collée contre elle, comme je l’étais quelques instants plus tôt, à respirer son odeur tout autant que celles de l’océan.
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Caitlyn Elioth
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MessageSujet: Re: Irish Croisière {Caitlyn Elioth}   Irish Croisière {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeMer 13 Nov - 21:19


Je te sens,Ton soleil brille.
Je te sens, A l'intérieur de mon esprit.
Tu m'emmène là-bas.
Tu m'emmène où,
Le royaume se trouve.
Tu m'emmène,Et me guide à travers Babylone.

C'est le matin de notre amour,
C'est seulement l'aube de notre Amour.

Je te sens,Ton coeur chante.
Je te sens.La félicité qu'il apporte
Là où le Ciel attend.Ces portes dorées.
Et à nouveau,
Tu m'emmène,
Et me guide dans l'oubli.

Je te sens,Ton âme précieuse.
Je suis entier.Je te sens,
Ton soleil levant,Mon royaume arrive.

Je te sens,
A chaque mouvement que tu fais.
Je te sens,
A chaque respiration que tu prends.
Quand les anges chantent
Et déploient leurs ailes,
Mon amour plane.
Tu m'emmène chez moi
Au trône de la gloire.
Bientôt.
C'est le matin de notre amour,
C'est seulement l'aube de notre Amour.

La première soirée avait été plus que calme après une journée à fouiner dans tous les recoins du bateau pour y voir toutes les activités pouvant être proposées. Un diner en robe de soirée au resto-bar au grand salon du pont supérieur, quelques regards étonnés des convives éparses de voir ces deux belles femmes attablées en tête à tête et osant parfois s’embrasser faisant fit du qu’en dira-t-on, et une nuit de caresses tendres et douces avant de sombrer dans les bras de Morphée  pour une LONGUE nuit récupératrice qui me tira du lit vers les onze heures  du matin pour découvrir sur moi, le plus merveilleux des sourires. Le soir, nous avions lut nos lettres et nos cadeaux. J’avais halluciné devant l’appartement à San Francisco offert par Sébastian, plus excitée qu’à la somme totale de mes noëls vécus jusqu’ici, et j’avais fondu en larmes devant la lettre de Kyle et ces quelques mots si plein de cette pudeur qu’il ne verbalisait jamais. J’avais dû quitter la cabine pour lui envoyer par texto trois simples mots, ces mots essentiels qui colorent à jamais nos vies et qui ne trouvèrent comme réponse qu’un bref retour mais si significatif «  je sais ». Oui nous savions, nous savions ces choses qui ne se disent pas entre frère et sœur, ces choses qu’on occulte mais qui toujours existent même si on les croit oubliés, ces liens forgés dans le silence, presque parfois malgré nous et qui donne un sens au verbe « appartenir » et justifie le sourire naissant à l’évocation des souvenirs d’enfance. Oui, nous pouvons être adultes, nous pouvons avoir choisi des chemins divergent ou parallèles, nous procédons d’une même jeunesse, d’une même inconscience : épaule contre épaule, nez dressés face au ciel trop haut.

Nous sommes au quatrième jour, et quel quatrième jour ! J’avais donné la tendance dès le matin en murmurant qu’aujourd’hui je ne comptais pas m’éloigner de plus de 5 mètres de ses bras et ne m’habiller que de son parfum. Je réclamais mon Jour de Noces, et j’allais l’avoir. Nous n’avons pas quitté la chambre ce jour-là, j’ai fait appel au room service pour recouvrer des forces mais je vous assure que cette journée fut plus éprouvante et enivrante que tous les entrainements de la Salle des Dangers que j’aurais pu programmer jusqu’ici !

La première qualité d’une X Men reste sa capacité à s’adapter à son environnement et se montrer inventive et instinctive. Alors oui, Mère Ororo, vous pouvez être fière, nous somme sans doute les meilleures X Men que cette terre ai pu mettre au monde sauf que notre X prend un tout autre sens, un sens beaucoup plus commun. Ce que je sais, c’est que nous avons grandement besoin d’une pause et c’est ce que je m’accorde, lovée contre elle dans cette baignoire alors qu’elle me tient entre ses bras. Qu’est ce qui est le plus chaud ? L’eau du bain, ou la chaleur de ses seins dans mon dos ? Je ne saurais pouvoir départager mais je me met à pouffer bêtement les yeux mi-clos alors que je me laisse aller contre elle, ma main caressant ses bras par automatisme.

- Etre dans l’eau…sur l’eau…c’est…assez déconcertant, non ?

Ma voix a retrouvé ses accents de naïveté que j’avais jadis, d’innocence il n’est pas question et encore moins vu notre activé depuis plus de 6 bonnes heures, mais sincèrement, je ne me suis jamais senti aussi comblée et détendue.

- Je ne pensais pas…sérieux…je ne pensais pas que le corps humain pouvait produire autant d’orgasmes en une journée…en tout cas …moi, j’aurai jamais pu imaginer le pouvoir…une mutation, tu crois ?

Un guiness des records ? Non surement pas en fait, je n’étais pas non plus une experte dans le domaine quoi que la rumeur en dise, et puis j’avais sincèrement perdu le compte après 6…mais je crois qu’elle…elle le savait très bien. Ce genre de chose, je sais qu’elle aime s’en souvenir.  Je n’avais pas honte, non, je n’étais pas une grosse obsédée, non…Je l’aimais physiquement autant que mentalement, j’aimais le tout, je voulais le tout totalement et c’était exactement ainsi qu’elle se donnait entre mes bras, sans retenue que celle de son pouvoir et encore, il y avait ses ratés amusants comme j’avais les miens sous forme de spectacle lumineux et électrique inoffensif pour elle par le miracle du cœur. Le sexe faisait partie de notre équilibre comme ces instants unique où j’étais complétement moi-même, où je n’avais plus besoin d’être forte, ni d’être autre. J’étais juste la Femme qui Aimait Amy, d’une manière intègre et absolue, d’une manière pleine d’une vérité nue et précieuse.

Exit Mutanité, X Men, enjeu…avenir.

Ma seule préoccupation était d’enfin différencier ce qui me donnait le plus de chaleur, son corps ou le liquide parfumé du bain, ma seule envie : elle. Mon seul projet, nous.  
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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: Irish Croisière {Caitlyn Elioth}   Irish Croisière {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeSam 16 Nov - 21:43

Les premiers jours ont été très calmes, de quoi nous permettre de sympathiser avec les voisins avant de les empêcher de dormir !

Non plus sérieusement, la première soirée a été magnifique, autant que Caitlyn dans sa belle robe bleue, et alors que nous étions au restaurant, j’ai eut la surprise de la voir manger italien ; jusqu’ici, je l’ai toujours invité à de la cuisine japonaise, sa préférée, mais ce soir-là, j’ai apprit que changer de temps en temps était une bonne chose, et du coup nous avons prises une assiette de spaghetti deux personnes, et j’ai eut beau essayer durant tout le repas de tomber sur l’autre bout du spaghetti qu’elle avalait pour essayer de faire un baiser original, ça a magnifiquement foiré… m’enfin, les baisers normaux ne se sont pas taris, eux ! Puis on est rentrées, et on a fouillé dans les sacs pour ouvrir les cadeaux de mariage ; Seigneur-Dieu ! Outre ceux qu’on avait déjà eut, comme une chambre d’ami transformée en mini-appartement dans le Manoir Xavier (!!) de la part d’un peu tout l’Institut, Caitlyn en a eut un vrai à San Francisco, de la part de Sébastian, qui a magouiller pour m’obtenir le droit de faire mon Doctorat de Psychologie Clinique à l’Institut (chose qui me facilite grandement la vie, puisqu’une thèse sur l’impact de la mutation sur la psyché de l’individu, j’aurai eut du mal à trouver des internats, sachant que j’ai pas forcément l’intention de passer les deux années à venir à bosser pour le BAM…), tandis qu’à l’extrême opposé, Kyle ne nous à rien offert de concret, mais nous a promit une chose avec encore plus de valeur. Les deux côtés de la famille, celui qui ne promet rien et offre ce qu’on ne lui demande pas, mais n’est qu’une ombre en arrière plan, et celui qui promet le plus important et n’a rien de plus à offrir, mais s’avance vers nous. Cait’ en a même pleurée, alors que moi je me suis contentée de sourire ; il faudra que je fasse plus ample connaissance avec lui un jour, puisqu’il n’est pas bon qu’à se faire taper dessus – c’est de famille, cherchez pas, tant de se taper dessus que d’avoir un cœur bien plus précieux que ce qu’il n’y parait. Puis nous avons terminées pas de chastes mais amantes caresses, accompagnées d’une bonne dose de « désolée » de ma part, et de contre-excuses de la sienne, puisqu’elle était trop fatiguée pour faire plus. Enfin, une nuit bercée par les vagues, où j’ai d’ailleurs pas mal bougé, car si les mouvements de la mer apaisent mon aimée, moi, le bruit de l’eau me donne envie de pisser (une chance qu’elle ait été tôt crevée pour s’en importuner) mais que j’ai commencée et terminée sur son sein, même si c’était galère de le rester par moment à cause du tanguemant, et où nous sommes restées accrochées à l’autre, couverte d’une de mes ailes (et de la couette, parce que les températures de l’atlantique, c’est pas celles de Westchester !).

Seconde journée, c’était de la détente, et après une grasse matinée des plus agréables, nous avons décidé un magnifique farniente, nous prélassant pour bronzer sur les transats prévus à cet effet, et finissant par s’en aller parce que, selon moi, trop de personnes la regardaient, et selon elle, trop de personnes me regardaient, alors qu’en définitive, c’était surtout le fait que nous nous soyons faites remarquées le soir précédent qui entrait en jeu. Enfin bref, toujours que pour continuer dans de la détente, j’ai décidée de lui faire des massages, bien consciente que même si l’on en proposait à bord, jamais je n’aurai laissé le masseur ou la masseuse faire correctement son travail, par pure territorialisme, tandis que de mon côté, vu la sensibilité de mon dos ainsi que ses particularités, ce n’était même pas la peine d’essayer de montrer cela à un professionnel (qui aurait rapidement captée ma mutation, même si cela m’indiffère complètement, mais surtout m’aurai fait faire des petits bruits que seule Caitlyn à le droit d’entendre comme de déclencher).

Troisième journée, nous avons mise en application notre exploration du bateau pour retourner aux endroits intéressants, et varier un peu nos activités autres que le glandage. Même si une partie de la journée y est passée ! Caitlyn comme moi-même n’ayant plus grand-chose à craindre des coups de soleil, on a commencée à se faire un bronzage de rêve, même s’il y avait (et aurait !) la marque du maillot de bain. On ne pouvait pas tout avoir non plus. D’ailleurs, il manquait une chose qui ne revint qu’à la quatrième journée. Et quelle quatrième journée !

Le Castor n’était pas sensé être aussi frustré, mais en tout cas,  la privation à sens unique, ça lui a fait emmagasinée une de ces réserves d’énergie… On n’est même pas sortie de la cabine pour tout dire. Quant à nos activités, je pense que Jub’ a réussit à les entendre depuis l’Institut, par habitude, à moins qu’elle n’ait des acouphènes… En tout cas, les voisins ne nous louperont pas ce soir, et nous sommes sure d’être les stars pour le reste de la croisière ! Mais plus que tout, Caitlyn est plus que défrustrée là : Castor comblée !

Je suis une sportive, et ma mutation impacte mon endurance, donc ma seule conclusion est que mon aimée est d’une endurance hors du commun, pour tout ce que nous avons fait. Certaines personnes dorment douze heures par jour, et bien nous, on va essayer de baiser douze heures dans la même journée. Et pour l’instant, c’est bien parti !

Moitié du temps réglementaire, c’est l’heure de la mi-temps. Ce n’est pas la seule pause, car il en faut le temps de se remettre de nos émotions et de laisser les hormones s’évacuer, redescendre de la montagne russe (même si dans mon cas elle est irlandaise) et du ciel dans lequel on s’est envolées, histoire de pouvoir y remonter plus tard ; bref, ce n’est pas la seule pause mais c’est la plus longue. Pour l’heure, donc, on est dans la baignoire, testée et approuvée (plusieurs fois), et elle se repose contre moi, alors que mes bras l’enserrent, disparaissant dans l’eau brulante mais restant collés contre son corps, la collant à moi.

On est bien, là, juste bien, n’est-ce pas ? Un cocon aqueux qui ne cache pas grand-chose mais tient agréablement chaud, et le contact de l’une et de l’autre, le chassant d’entre nous pour qu’il nous maintienne ensemble. Tu pouffes un instant, me faisant baiser la tête sur le côté, histoire de mieux voir le profil de ton visage, souriante, alors que tu glisses un peu plus contre mon corps, et me caresse l’avant bras sans même y penser. Je te rends cette caresse douce et tendre sur ton ventre comme sur ta poitrine, et t’embrasse dans le cou, ignorant ta chevelure mouillée.

- Etre dans l’eau… sur l’eau… c’est… assez déconcertant, non ?

J’hésite un instant, trop court pour que tu t’en aperçoives, mais je dois bien avouer être perplexe quant à cette question. Mais la pensée, elle, est à croquer de naïveté et d’innocence, ces choses que nous ne pouvons plus nous permettre d’avoir à l’Institut.

- En effet. M’enfin le bain doit être beaucoup plus chaud que la mer.

Oui, la température m’importe ! J’ai beaucoup voyagé, et il est une chose dont je me suis servie comme point de repère partout où je suis allé : l’eau. Une bonne douche chaude, brûlante selon certains critères, où que l’on soit, c’est toujours aussi agréable, et c’est ma méthode pour me rappeler qu’où que l’on soit, il y a cette chose qui ne change pas, l’eau. Partout la même, partout chez nous. Avec cette simple douche, je n’ai jamais eut le mal du pays, et j’ai toujours put profiter au mieux des merveilles « d’ailleurs ».

- Je ne pensais pas… sérieux… je ne pensais pas que le corps humain pouvait produire autant d’orgasmes en une journée… en tout cas… moi, j’aurai jamais pu imaginer le pouvoir… une mutation, tu crois ?

- De la passion, plutôt, mon amour. Beaucoup de passion.

Collant ma joue contre son visage, je ferme les yeux. Profiter au mieux du moment, de cet « entre » aussi précieux que le pendant, et bien plus calme. Pas plus sensible, non, moins sensuel peut-être, mais pas plus sensible. Les sentiments restent les mêmes, ce n’est qu’une alchimie biologique qui change. Je l’aime à chaque instant, et s’il est des moments où mon corps réagit plus que d’autres, cela n’altère en rien mes sentiments pour elle. Faire l’amour est un témoignage, c’est pour cela qu’on le fait, cela ne rime à rien de le faire pour le faire, c’est une expression, simplement.

Je baisse un peu la tête à la recherche de son oreille, pour y murmurer.

- Et j’ai encore beaucoup de passion à te donner, Cati Mia…
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Caitlyn Elioth
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MessageSujet: Re: Irish Croisière {Caitlyn Elioth}   Irish Croisière {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeVen 22 Nov - 19:50

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- Hann ! Regarde ! Regarde !!! Ca y est je vois les cotes ! Tu les vois, dis ?

Evidement qu’elle les voit, sa mutation lui permet des choses que je ne pourrais jamais faire, et bien avant que moi je puisse deviner les bandes de terres s’arrachant à la mer. Alors que je penche dangereusement le corps depuis la balustrade du pont de première classe avec le visage reflétant une sorte d’émerveillement candide, elle me soutient comme si elle gardait là le plus précieux des trésors et ça me plait enotmément. Peut-on sincèrement vivre un mois de vie « normale » sur un bateau ? C’est sans doute difficile pour des gens dit « normaux » justement mais pour moi en tout cas, c’est un gout de normalité que je n’avais pas vécu depuis notre escapade à San Francisco. S’en est fini pour un temps des X Men, de l’Institut, des questions de mutanité et autre tracasseries. Je mentirais bien sur si je n’avouais pas un certain manque, oui Rachel me manque énormément, même si mon excédent d’activités sexuelles doit lui en faire voir de toute les couleurs ( choses qui restera entre elle et moi comme ces secrets que les sœurs savent partager), Jubilée, la petite Kaede et même cette tête brulée de Kaya mais l’institut survivait bien sans nous et mon précieux portable à guidage satellite me permettait de rester en contact avec la terre. En tout cas, « cette vie de couple là » me convenait largement et j’avais le pied marin et le cœur voyageur ! Et puis chaque nuit était une occasion de plus de..heum…comment dire…laisser notre imagination voyager plus vite que les turbines du navire. En moins d’une semaine, nous passions pour les chaudasses exaltées du rafiot. Bah ! Je m’en fous, je suis mariée et fière de l’être, qu’ils se bouchent les oreilles et les yeux si ça les fait chier, je ne compte pas me cacher, surement pas. ET il y a toujours un truc sympa à faire ici, je compte bien en profiter pour ramener pleins de cadeaux de là-bas…J’ai promis à Kaede un mouton en pluche et du VRAI Irish coffee pour Jub…je verrai sur place pour les autres.

J’ai du mal à empêcher les larmes de me venir aux yeux alors que les falaises émergent des brumes de l’atlantique, je prétexterai la brise un peu salée et l’iode pour le défendre de cette montée d’émotion. Je n’ai pas le temps d’y réfléchir que d’un geste si tendre et délicat du bout des doigts, elle m’essuie les yeux en noyant de la pudeur du silence ma mièvrerie, je te renvoi un sourire affectueux comme remerciement.  

Nous sommes le 03 Aout il n’est pas loin de 10 heures du matin et demain est un jour particulier même si je n’en parle pas parce que je ne veux pas la déranger avec cela. Ca ne me passe pas au-dessus de la tête comme je le prétends. Il n’est pas besoin de le fêter parce que tout est déjà là, alors qu’elle me tient, bras enserrés et croisés sur le ventre. C’est si symbolique de revenir là, 26 ans après, jour pour jour…il y a de cela tout une vie déjà. L’a-t-elle fait exprès, la fée de mon cœur ? Je penche pour un grand oui elle et son romantisme exacerbé, mais la suite, ça, je suis certaine qu’elle ne l’a pas prévue. Comme quoi un téléphone portable et une bonne connexion internet, ça aide. Je me love entre ses bras, tout en gardant mon regard rivé aux cotes qui se dessinent devant moi.

- On sera à Sligo d’ici une heure…J’ai l’honneur de t’annoncer que tu vas suivre Dora l’Exploratrice en action ! Tu verras Galway une autre fois, on descend pour une petite excursion. Faudra pas trainer pour chopper le train…J’espère que t’aime les traversés dans la nature parce qu’on part…..assez loin. Et commence pas à stresser avec le fait de manquer une étape, on retourne au bateau dans 2 jours à Foynes, j’me suis arrangé avec le personnel navigant …tu sais…quand tu arrêtais de me surveiller cinq minutes quand j’adressais la parole à quelqu’un qui me souriait, je crois que ce fut-là la partie la plus difficile de mon plan…Et puis tu sais, ca nous fera du bien de fouler à nouveau le sol et de faire de l’exercice…non…pas ce genre d’exercice là, ptite cochonne…

Je la taquinais avec malice et tendresse avant de reprendre sur le ton de la confidence.

- C’est que moi aussi j’aimerai te faire un cadeau, hein…et celui-là va te surprendre. Tu prépares un nécessaire de voyage mon ange ? Moi tu sais j’suis nulle pour ce genre de chose…
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MessageSujet: Re: Irish Croisière {Caitlyn Elioth}   Irish Croisière {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeSam 23 Nov - 19:27

Samedi 3 Août – 09 : 49 A.M.
- Hann ! Regarde ! Regarde !!! Ca y est je vois les cotes ! Tu les vois, dis ?

Oui, on les voit, mais elles sont encore loin, alors ne passe pas par-dessus bord pour y arriver plus vite ! Collée derrière elle, la tenant par le ventre avec une prise experte, je partage mon regard entre elle et les verdoyantes falaises qui arrêtent les flots de l’océan, et sont notre destinations ; je le partage en un aller-retour horizontal, regardant le ciel embrumé, puis l’herbe qui recouvre la roche, la roche qui est heurtée par l’eau, l’eau qui s’étend jusqu’en-dessous de ma belle, contrastant avec sa chevelure, chevelure qui vole au vent, dévoilant de temps à autre sa nuque, me laissant parfois l’occasion d’y déposé un baiser vif, presque « volé ».

Ce n’est pas du goût de tous le monde, il n’est pas impossible que nous soyons impopulaires sur le bateau, puisque le grand problème avec cette embarcation comme la haute mer, c’est qu’il est difficile d’aller courir la nuit. M’enfin, s’ils veulent faire un forum pour se plaindre de nous et de nous activités nocturnes, Jubilation pourra présider, considérant qu’elle est l’experte et la plus expérimentée dans « quoi faire pour ne pas les entendre et dormir en paix ». Bon, sa méthode se rapproche de la fuite, mais il est des choses dans l’univers que l’on ne peut pas arrêter, et visiblement, Caitlyn et moi nous témoignant notre univers d’amour de façon sportive, cela en fait partie. C’est comme ça, faut pas chercher, vous pouvez pas test.

Elle me manque, Jub’, et ses grognements mécontents comme quoi on est égoïstes (chose un peu vraie), nymphomanes (chose entièrement vraie), etc. avant d’aller courir ; j’ai pas l’habitude de mettre autant de temps à arriver à destination. Ce qui m’intéressait, au début, dans les voyages, c’était la destination, alors que dans celui-ci, c’est clairement le chemin parcouru. On reviendra bien assez tôt à l’Institution Xavier, alors autant profiter de la croisière ; et tout y est prévu pour profiter. Caitlyn, déjà, dans son contentement et son innocence, son espièglerie et son énergie, la structure du navire et les activités qu’il propose, ensuite, qui nous permettent de faire et de refaire des choses plus ou moins nouvelles mais d’ordinaires difficilement accessibles, Caitlyn, après, dans sa bonne humeur amplifiée et son contentement de tout, cette liberté que l’on a perdues en prêtant serment, l’océan et l’isolement, avec les bienfaits et la tranquillité d’esprit qu’ils apportent, en plus, et Caitlyn, enfin, pour son insouciance et son amour qui ne sont plus bridés par les responsabilités ou les difficultés.

J’ai passé un mois à regarder une étoile danser sur la mer, et aujourd’hui je vais la regarder en faire de même dans sa terre natale, pour la première fois. Il est temps de voir ces moutons et ces alcoolos dont elle parlait, et l’entièreté de l’Irlande traditionnelle. Il est temps qu’elle retourne à ses racines, et qu’on les visites ensembles. Je pense qu’elle a le même raisonnement, de façon inversée cependant, car les larmes commencent à perler alors qu’elle revient à moi et à la sécurité du bastingage. La brise un peu salée et l’iode de l’océan, hein ? J’en serais vexée, si c’était le cas, mais je sais que cela ne l’est pas, et je vole tes larmes du bout d’un doigt sans rien dire, me contentant de te sourire, et lorsque tu m’as remerciée de même, de te déposer un doux baiser sur les lèvres.

- On sera à Sligo d’ici une heure… J’ai l’honneur de t’annoncer que tu vas suivre Dora l’Exploratrice en action !

Je n’ai pas de costume de renarde, mais je dois avouer que l’idée me plait. Dommage pour Galway, mais c’est un sacrifice consenti ; par contre, je crois que le gâteau surprise que j’ai demandé, il n’est plus question de le faire. Tant pis, j’irai emmerder les cuisiniers pour l’avoir pour midi, ce serait avec un jour d’avance, ils feront tout en catastrophe et je leur signalerai le moindre détail qui ne va pas quitte à leur faire tout reprendre, m’enfin m’en fout, c’est ton anniversaire, ça n’arrive qu’une fois dans l’année, c’est symbolique, je veux que ce soit bien fait ! Oui, j’adore fêter ton anniversaire, presqu’autant que je déteste fêter le mien, et toi ce doit être l’inverse, je suis prête à parier.

Quant à prendre le train, faire des traversées dans la nature, aucun problème, ce n’est pas moi qui me plaindrait de marcher huit heures d’affilées en relief accidenté ; d’un autre côté, peut-être que tu accepteras plus facilement de te faire porter, du coup. Hum… et non, je vais pas stresser, enfin, sauf si tu me laisses le temps de le faire, alors la balle est dans ton camp, ma chérie !

- Tu sais…quand tu arrêtais de me surveiller cinq minutes quand j’adressais la parole à quelqu’un qui me souriait, je crois que ce fut-là la partie la plus difficile de mon plan…

Ah, bah désolée, hein, mais il fallait bien que je fasse ma toilette ou que j’aille parler à d’autres gens aussi, quant j’allais chercher les boissons au bar par exemple, enfin, ça comptera comme des fautes d’inattention, voilà !

- Et puis tu sais, ca nous fera du bien de fouler à nouveau le sol et de faire de l’exercice… non… pas ce genre d’exercice là, ptite cochonne…

J’ai beau penser très vite, tu me connais par cœur, et pas que, Cati Mia. Pas question de retenter un marathon du sexe, j’ai bien comprit, ça sert à rien de baiser douze heures si c’est pour plus y arriver durant les trente-six suivantes, M’enfin, il y a une salle de gym sur le bateau si tu veux, même si tout ce qui est équilibre, ils n’ont pas. Oui, bon, je refuserai que d’autres te voit en tenue moulante en train de te tortiller sur un tapis, parce qu’il n’y en aurait pas qu’un pour te sourire, et que, bah namoe quoi, donc PPP dans leurs mouilles parce qu’ils ont rêvé de te le faire à toi (mouiller, pas PPP)… Enfin Bref !

- C’est que moi aussi j’aimerai te faire un cadeau, hein… et celui-là va te surprendre. Tu prépares un nécessaire de voyage mon ange ? Moi tu sais j’suis nulle pour ce genre de chose…

- D’acc’ ma belle, m’en occupe dès qu’on a touchée terre. Pour l’instant, profitons de la vue.

Posant ma tête sur la sienne, je continue de profiter avec elle de l’instant.

Elle sait comment cela va se passer, elle sait que plus que faire le nécessaire de voyage, je vais lui choisir ses tenues pour les prochains jours, et y’a intérêt qu’il ne pleuve pas ! C’est un chantier dans ses affaires avec de régulières pauses où je l’imagine ou me rappelle d’elle avec la tenue, et tri en deux tas, celui des pours ou des contres. C’est amusant de me regarder faire, car elle sait que je choisis tout, y incorporant des critères auxquels elle-même ne fait pas attention habituellement, comme les significations des couleurs, et je prévois différentes tenues en fonction du temps qu’il pourra faire, chose qui fait que même si on n’a que deux jours, elle aura au moins quatre tenues « publiques »…

Oui, cela fait partie de mes activités préférées, choisir avec elles ses tenues ; je n’ai jamais beaucoup jouée à la poupée, étant enfant, mais c’est parfois l’impression que cela lui donne, je pense, lorsque je suis ainsi. Elle est mon mannequin, dans tous les sens du terme, et si les sous-vêtements passent très souvent par mon avis avant l’achat (quant je ne les choisie pas pour elle), le reste des fringues a été laissée aux soins d’Ororo pour le bon goût, alors que je ne me limiterais pas aux petites tenues si l’occasion n’était laissée.

Tout tiendra en une valise, oui, une valise pour deux, promis ! Tu m’offres un nouveau moment d’enfance et d’imagination, parfois assez libidineuse inutile de le caché, mais je n’en resterais pas moins consciente des objectifs à atteindre. Valise que je porterai, d’ailleurs.

Je suis là à l’heure-dite, et je te prends la main, prête à te suivre dans ce pays qui, je suis sure, ne se résume pas à des moutons et des alcoolos, mais qui surtout est un retour aux origines des plus magnifiques. Et devine quoi ? Lorsqu'il s'agit de descendre du bateau, je te prends dans mes bras, t’arrachant au sol américain pour te porter jusqu’en terre d’Irlande, où je te dépose avec douceur, et sans excuses aucunes, me place face à toi, te prenant par la taille et te collant contre moi, ventre à ventre, front à front, avant de murmurer simplement.

- M’accorderas-tu ce premier baiser sur la terre de tes ancêtres, Cati Mia ?
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MessageSujet: Re: Irish Croisière {Caitlyn Elioth}   Irish Croisière {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeMer 27 Nov - 14:56


Elle n’a pas pu s’en empêcher, elle sait que je n’apprécie pas vraiment ce genre de chose EN PUBLIC  mais je crois que j’apprécie bien plus son romantisme et ses attentions à mon égards  que ma « non appréciation » alors je l’excuse avec indulgence, indulgence et amour puisqu’ils vont de pair à mes yeux. Je me contente de l’éternel « wiiip » si caractéristique de mon état de surprise alors qu’elle m’arrache au plancher du pont de débarquement pour me hisser dans ses bras.  Je ne proteste pas tout de suite non, étouffant un rire amusé, j’avoue cependant me payer un petit moment de honte. C’est difficile à expliquer, mais le « portage » en public me fait voir dans ce que je réserve à l’intimité…Oh oui, il lui arrive de me porter à bout de bras pour me « coller » au mur et m’assommer de baisers ou me flanquer avec un emportement excitant sur le lit…mais ces moments-là ne sont qu’à nous. Bon, trop tard pour protester et donc histoire d’éviter le regard des passagers, je passe mes bras en collier autour de ses épaules et enfouis ma tête contre son cou. C’est un peu cheaté comme mode furtif mais bon, au moins, moi je ne vois rien !

- M’accorderas-tu ce premier baiser sur la terre de tes ancêtres, Cati Mia ?

Mes ancêtres ? De parfaits anonymes, a part être des notables d’un trou paumé, les Elioth n’ont pas vraiment marqué l’histoire de ce pays, et a part James pour perpétuer la lignée, y’a plus vraiment de représentants qui torchent le fion des moutons ou se pintent la gueule en parfait alcolo. Tout se perd ! Mais sans doute James lorsqu’il en aura fini avec ses bouquins finira par élever des moutons, lui qui a déjà un penchant certain pour l’alcool.

- J’saiiiis pas ? Tu l’mérites ? Tu crois ? c’est un pays aux mœurs prudes hein…dans l’temps on brulait les sorcières rousses, si EN PLUS elles sont lesbiennes, c’est la merde…Ok mais alors…faudra t’engager à être mon garde du corps pour me protéger de l’ire de la populace avinée…et puis le garder de très près, mmm ?

Je collais mes lèvres contre les siennes avant qu’elle puisse répondre en un long baiser sensuel et FRANCHEMENT non approprié. Tant pis, on ira au bucher ensemble. Baiser interrompu par une voix braillarde qui hurlait…mon nom !

- Miss Elioooooth…Miss Elioth…. ?!

Une espèce de poulbot échappé d’Oliver Twist qui devait trainer sur ses douze ans haranguait la foule  en cherchant à droite et à gauche avec une pancarte autour du cou avec indiqué d’une écriture malhabile «  Kathaleen Elioth ». J’affichais une moue perplexe avant d’interpeler le marmot en lançant un regard étonné à ma compagne.

- Wow gamin ! C’est qui qu’tu cherches ? T’es sur pour le prénom ?
Le gamin me jeta un regard perplexe en haussant les épaules.
- Bah, j’sais pas…C’est une rousse qui vient de New York, elle s’appelle comme ça. C’est vous ?
- Je suis rousse, je viens de New York mais moi c’est Caitlyn : C.A.I.T.L.Y.N pas ce..truc là…
- Bah c’est pareil…c’est comme ca qu’on l’dit par chez nous. Kathaleen…Caitlyn, c’est Kif kif…
- Non c’est pas pareil, c’et quoi ton nom ?
- Duncan, m’dam.
- T’aimerais qu’j’t’appelle Ducon ?
- Non m’dam…j’aimerai ma thune, moi on m’a dit cherche, j’trouve. Ceci dit contre un supplément, vous pouvez m'appeler comme vous voulez.
- Ouais, je vais y réfléchir... mais qui me demande ?

Le gamin montra un peu plus loin, près des débarcadères une femme blonde et élégante, tenant un attaché case et semblant en grande discussion avec son Iphone.

Il nous fallut braver la foule quelques secondes avant de parvenir devant la dite personne qui se contenta d’un :

- Ho ? Parfait…Un instant, je vous prie.

Je vis son regard littéralement me déshabiller de haut en bas tandis qu’elle écourtait sa conversation, jetant à peine un œil à Amy à mes cotés. J’étais assez lucide pour connaitre ce genre de regard, vous connaissez la théorie du RAL ( Radar à Lesbienne) ben, sachez-le ! Ca marche ! Parait-il qu’il y a des regards qui ne trompent pas chez les hommes, c’est pareil pour les femmes. Elle raccrocha tout en payant le jeune homme qui ne demanda pas son  reste, puis m’adressa un merveilleux sourire aux dents immaculées en me tendant la main.

- Bonjour Miss Elioth, je suis Sue Wellingtown, l’assistante de communication de votre frère James. Il est actuellement retenu dans une ville du sud de la France, Monpellier je crois…pour une conférence dans université de jeunes scénaristes. Bienvenue en Irlande. Il m’a chargé de vous remettre ses vœux pour votre mariage et les clés du domaine.
Il ne m’a pas dit que vous seriez accompagné d’une tierce personne ?
Monsieur De Lauro est resté en arrière ?
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MessageSujet: Re: Irish Croisière {Caitlyn Elioth}   Irish Croisière {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeJeu 28 Nov - 23:01

Wiiip, c’est un bon mot, ça, il faudrait même penser à le faire breveté. Il y a les bons « wiiip » et les mauvais « wiiip », mais ceux-ci sont généralement suivit par un « boom », hors comme je ne te lâche pas (et ne te lâcherai pas tant par territorialisme qu’absence de maladresse) j’ose espérer que c’est un bon « wiiip », chose que ton rire tend à me confirmer. Quant au bras en collier et à l’enfouissement de ta tête contre moi, je n’en suis que plus contente !

Bon, j’attends la suite avec impatience, et la quémande un petit peu, te laissant perplexe un instant, avant que tu ne me fasses tourner en bourrique : comment-ça, tu ne sais pas ? Bien sur que j’le mérite ! Pis même si c’est pas le cas, je peux bien t’en voler un, t’auras juste pas le droit à la langue, et généralement, quant je n’y mets pas la langue, j’ai droit à un Castor Frustré après. Quant au pays aux mœurs prudes… sur le bateau, vu les gens d’la haute que c’était, leurs mœurs devaient être aussi prudes et… tu m’traiterais pas de dévergondée là ? C’est de la faute à Frost !

- Dans l’temps on brulait les sorcières rousses, si EN PLUS elles sont lesbiennes, c’est la merde… Ok mais alors… faudra t’engager à être mon garde du corps pour me protéger de l’ire de la populace avinée… et puis le garder de très près, mmm ?

Pas le temps de répondre qu’elle colle ses lèvres en un baiser des plus aimables et langoureux, et que je lui montre à quel point je peux le garder de près, son corps. Oh, Caitlyn, je m’engage solennellement à être ta garde du corps et ton péguon pour les prochains jours, fais-moi confiance. Et le premier qui essaie de te brûler, je l’exploserai tellement que sa torche ne lui servira plus qu’à cautériser ses propres plaies. Tu ne m’as jamais vu en simulation de combat urbain en SdD, donne-moi un panneau stop et je t’arrête une cinquantaine de Purifs…

- Miss Elioooooth… Miss Elioth… ?!

Elle interrompt notre baiser de stupeur, cherchant d’où provient la voix du garçonnet. Moi, je l’ai localisé dans la seconde, et heureusement que je suis contre la violence, sans quoi il se serait prit la valise dans la figure ; enfin, le fait que je n’ai pas la valise sous la main m’aide aussi à ne pas la lui envoyer…

Le morveux est un morveux dont le détail le plus remarquable est la pancarte qu’il porte autour du coup comme un animal de foire, pancarte réclamant « Kathaleen Elioth ». Putain, en plus c’est même pas la bonne Miss Elioth ! Cependant, après un bref regard emprunt de perplexité, MA Miss Elioth, d’ailleurs Mme Elioth-Grigori, Elioth de Lauro ou même Elioth-Kenneth Grigori de Lauro pour tout citer (le plus important étant le « Mme », « Mrs », etc. signalant qu’elle est mariée à moi) s’en va lui faire la conversation.

- Wow gamin ! C’est qui qu’tu cherches ? T’es sur pour le prénom ?

- Bah, j’sais pas… C’est une rousse (MA rousse) qui vient de New York, elle s’appelle comme ça. C’est vous ?

- Je suis rousse, je viens de New York mais moi c’est Caitlyn : C.A.I.T.L.Y.N pas ce… truc là…

- Bah c’est pareil… c’est comme ca qu’on l’dit par chez nous. Kathaleen… Caitlyn, c’est Kif kif…

Aaaaaaalors… Catherine est un prénom féminin d'origine grecque, Aikaterinê, que les premiers chrétiens romains avaient rattaché au mot grec katharos « pur », d'où l'orthographe Catharina du prénom latin correspondant. La variante italienne est Caterina, et l’irlandaise Caitlín  ; cependant, l’orthographe des noms étant sujette à des conventions, noms des règles strictes, les variantes comme Caitlyn ou Kathaleen sont possibles, cependant, ce n’est pas pour cela que tous les noms sont égaux ! Dans mon cas, j’ai eut droit à Amy avec un « y », parce que c’était hébraïque, Myriam, alors qu’il n’existe pas en italien, ainsi cela aurait dût s’orthographier, en toute logique, Amie. M’enfin Sébastian savait pas ce qu’il faisait, pas plus que la stagiaire qui m’a enregistrée (NdlA : et moi non plus, à l’époque).

Tout ça pour dire que je te soutien à 100% mon aimée, et que je continue mon rôle de bodyguard-bodytouch. Je passe sur l’injure et la négociation, mais je bloque rapidement sur la dame désignée comme « qui te demande ». Je suis obligée de prendre trop de distance (quelques centimètres, décimètres tout au plus) alors que tu fends la foule, histoire de ne pas trop te compliquer la vie, et lorsque j’arrive, je regarde la pouf irlandaise te détailler avec une PUTAIN DE TROP GROSSE INSISTANCE, s’arrêtant sur des endroits qui N’ONT PAS LE DROIT A L’IMAGE, avec un PETIT SOURIRE QUI N’A RIEN A FOUTRE LA. Je sais pas qui s’est, mais je l’aime pas ; il n’y a qu’une seule personne que je laisserai te regarder ainsi, Cati Mia, et c’est moi.

- Bonjour Miss Elioth, je suis Sue Wellingtown, l’assistante de communication de votre frère James. Il est actuellement retenu dans une ville du sud de la France, Montpellier je crois… pour une conférence dans université de jeunes scénaristes. Bienvenue en Irlande. Il m’a chargé de vous remettre ses vœux pour votre mariage et les clés du domaine.
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- Veuillez me pardonner de mettre en doute vos capacités d’observation, Mlle Wellingtown, je me doute bien que l’observation ne doit pas appartenir aux qualités requises d’une assistante de communication, d’autant plus venant de la part de celle d’une personne qui ne communique pas, qui n’est pas venu au mariage et qui se défile face à sa famille en prétextant une conférence dans un domaine qui n’est pas le sien et dans une université qui n’existe pas, mais lorsque deux jeunes femmes d’à peu-prêt le même âge se tiennent par la main et s’échangent des regards de façon régulier, à chaque péripétie quelque soit son importance, alors que vous attendez un couple de jeunes marié(e)s, il semble évident que la « tierce personne » n’est pas tant tierce que cela ; d’autant plus lorsqu’elle porte la même bague à l’annulaire gauche que la jeune mariée. De plus, considérant le regard que vous venez de jeter à la sœur de votre employeur, vous êtes plus qu’à l’aise avec la notion d’homosexualité, chose qui motive ma démarche ci-présente. Je suis Madame Elioth de Lauro, enchantée.

Et je prends la main tendue à mon aimée avec un sourire acide, bien consciente que je vais marquer le rapport de force d’une manière très masculine, en lui broyant la main. Et le meilleur, c’est que je suis sure de gagner ! Ma mutation n’augmente peut-être pas mon territorialisme, mais elle l’a fait de ma force physique ; mange ça, toi qui chasse sur le terrain des JEUNES MARIEES !

- Je vous remercie pour les clés du domaine, je suis sure qu’on trouvera toutes seules, déclare-je alors que je lui en ôte d’un geste leste et maitrisé, avant même qu’elle les ait sortie de sa poche, démontrant à mon aimée que j’ai parfaitement assimilés ses cours de pickpocket, quant à ses vœux, nous le remercierons par carte postale.

CA, C’EST FAIT !

- N’y voyez en rien une remise en cause de votre professionnalisme, c’est entièrement personnel, l’achève-je avec un ultime sourire. Bonne continuation.

Lui tournant le dos, je me saisis de celle que je dois protéger corps et cœur par le flanc, la collant contre moi et lui faisant miroiter les clés quelques instants au dessus de la tête, avant de simplement répliquer.

- T’es sure qu’on brûlait les sorcières rousses ? Je crois plutôt qu’on brûlait pour les sorcières rousses, brûlait d’envie et de désir… m’enfin m’en fout, j’ai promis de te protéger de la populace, et de le faire de très près… Et je sais que c’est pas bien, mais c’est pas ma faute si on tombe sur l’Husk irlandaise d’entrée de jeu !

Je laisse un silence, pour que tu me répondes, et que tu m’embrasses, puis renchaine :

- Ca te gène si on part que cet aprèm’, j’ai demandé un gâteau pour demain midi, mais j’ai discrètement cassé les couilles à un serveur pour qu’il demande aux cuistos d’avancer la préparation à ce midi… On a deux heures pour visiter la ville du coup.
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MessageSujet: Re: Irish Croisière {Caitlyn Elioth}   Irish Croisière {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeSam 7 Déc - 16:43


- Sérieux ? Elle a parlé de porter plainte ? Quoi, des radios des phalanges ? Oh arrête ton char, c’est largement exagéré, j’étais là…tu peux me croire…elle n’a même pas été vulgaire, si c’est pas du contrôle, ça, t’appelle ça comment ?

Un regard amusé à Amy assise en face de moi dans le train et beaucoup de mal à garder mon sérieux pour ne pas éclater de rire au téléphone. Chose déjà rare que James appelle, ce n’était pas en plus pour qu’il nous gâche le voyage.

- Si si, je confirme. Bah…On a une sorte de sixième sens pour « nous » repérer….Tu ne vas quand même pas la virer pour ses gouts non ? C’est illégal tu sais ? Et puis elle n’a qu’à faire son Coming Out au lieu de mater les femmes des autres…Oui…je sais que l’Irlande reste prude sur le sujet, qu’est-ce que j’en ai à foutre…j’compte pas vivre ici non plus, hein ? Mon pauvre James…Ca t’écorche toujours quand je dis le mot ? LESBIENNES ! t’entends ? Que ça te plaise ou pas…LESBIENNE ET MARIEE ! Comment ça, on ne peut pas discuter avec moi ? T’as qu’à essayer plus souvent sale autiste !

Je croisais un bras sous la poitrine en levant les yeux au ciel, puis en envoyant un baiser en mime à ma chère femme  accompagné d’un clin d’œil complice, tout en écoutant un énième prêchi prêcha.

- Oui…oui….j’ai bien compris…Je ne dérange rien…Je ne casse rien…je ne fais pas de « cochonneries » ailleurs que dans une des chambres d’amis…J’ai pas seize ans tu sais ? Tu n’aurais pas aimé me connaitre à cet age…ok…ok…Ah, merci quand même. Bye bye !

Je raccroche en soupirant de contrariété, rangeant mon téléphone dans la poche de mon tailleur avant de m’adresser d’un air complice à mon vis-à-vis.

- Il peut s’gratter pour les cochonneries.

Je restais silencieuse un instant avant de lui adresser un sourire radieux avec une expression ingénue.

- Ca…Tout le monde n’a pas la chance d’avoir une reine des crises de jalousie comme épouse. Je suis certaine que tu fais ça parce que tu sais combien ça m’émoustille de te voir ainsi. Tu as de la chance que ce train est tout public, je t’assure que j’aurai pu te « décoiffer » un peu… pour la peine.

Je jette un œil sur le large paquet cartonné contenant un demi-gâteau aux fraises nimbé de crème fouettée, retaillé pour le transport et mon expression se fait plus tendre.

- Tu n’aurais pas dû…c’est rien qu’une date, tu sais. On le mangera là-bas…ou demain si tu tiens à la symbolique. Tu savais que les fraisiers son mes gâteaux préférés ? Oui bien sûr…( je baissais la tête en élargissant mon sourire, la regardant par-dessous) tu me connais sur le bout des doigts, hein ? Ma tendre épouse.



Spoiler:


Je perdais mon regard vers le paysage verdoyant qu’offrait le panorama du train, de longs espaces de campagne en open space ou quand même quelques moutons pouvaient être entrevus ça et là. Mais à dire vrai, il y avait surtout beaucoup de chevaux. J’avais toujours été très attiré par ce type d’animal mais je n’aurais pu vous dire pourquoi.  Je me décidais à prendre la parole, légèrement rêveuse.

- New Ross n’est plus très loin…ma ville natale…j’ai vraiment du mal à réaliser. On vient quasiment de traverser l’ile pour arriver de l’autre côté. J’ai vu que c’était une petite ville portuaire sans histoire. Le comté de Wexford n’est pas réputé comme étant très urbanisé, on y vit à l’époque des cultures et de l’élevage : c’est assez intemporel. Difficile de croire que Cait la jeune fille traine savate de San Francisco fut à l’origine une petite campagnarde d’un trou paumé. Je me demande parfois…comment aurait tourné ma vie si j’étais resté ici. Je ne t’ai jamais parlé de mes parents…je crois. Ma mère s’appelait Abigaël Glasgow…c’était une fille de pasteur et mon père se nommait Georg Elioth, un riche restaurateur de monument religieux. Il me semble que ma mère fut notaire et mon père reprit l’entreprise familiale. La Famille Elioth était assez connu dans le Wexford…moins pour celle de ma mère…d’ailleurs…Je n’ai rien trouvé sur les Glasgow à part qu’effectivement, mon grand-père fut le pasteur de New Ross, il est mort dans les années 80 à l‘age de 101 ans ! Quand même hein !
Le cotage des Elioth est un peu à l’extérieur vers les terres. C’est pas très grand d’après James, enfin bon si on compare à l’Institut…

C’est…c’est etrange. J’ai l’impression que ce n’est pas chez moi, tout est nouveau et pourtant…il y a comme une…une nostalgie. Je n’arrive pas vraiment à mettre des mots là-dessus.
Je croyais qu’on avait exploré les racines de Frisco, là où tout à commencer et je me rend compte que ces racines sont encore plus profondes…Il faudra…il faudra qu’on fasse de même pour toi. Je veux voir ce que tes yeux ont vu, c’est important pour moi, pour nous.
Nous sommes notre propre histoire maintenant…toi et moi
.

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MessageSujet: Re: Irish Croisière {Caitlyn Elioth}   Irish Croisière {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeDim 8 Déc - 21:31

- Sérieux ? Elle a parlé de porter plainte ?

Autant, mon aimée s’en amuse, autant moi, après quelques instants d’yeux de chouette, cela me fait me décomposer de manière assez… voilà quoi. Je nous ai foutue dans la merde, et comme à chaque fois qu’on me reproche une de mes conneries et que je sais être en tord sans me cacher derrière mes masques, bah… voilà quoi. Je réagis comme une gosse : je me tasse, je croise mes mains sur mes genoux, je courbe le dos, je baisse la tête et je culpabilise. Fais chier, quoi ! C’est elle qu’a draguée la première ! C’est elle qu’est en tord ! Pis vu le genre de poufs, c’est pas avec des excuses qu’elle pardonnera, elle veut un chèque, et avec plusieurs zéro. Pis j’ai pas à m’excuser ! C’est du flan ses radios, si j’avais voulut lui casser quelque chose, y’aurait pas eut besoin de radios pour s’en rendre compte. Et j’ai pas  été vulgaire, non, ni violente, je me suis entièrement contrôlée !

- Si si, je confirme. Bah… On a une sorte de sixième sens pour « nous » repérer… Tu ne vas quand même pas la virer pour ses gouts non ? C’est illégal tu sais ?

Oui, pis surtout, s’il la vire, elle sera encore plus insistante pour avoir ses dommages et intérêts… Faut que j’arrête de réagir comme Emma moi, ça ne me réussit vraiment pas… Non, j’ai pas voulut le faire, s’est sorti tout seul ! Normalement, je n’aime pas la sensation de position de force, mais là putain, ça dépassait les bornes, c’est ma femme, JEUNES MARIEES, et cette p… le savait !

L’Irlande, prude… excuse-moi. La première Irlandaise à qui on adresse la parole vise les femmes des autres, et colle un procès quant on la rembarre. Même Frost le croira pas quant je lui dirais, elle a des rivales sérieuses si elle veut maintenir sa réputation de garce.

- Ca t’écorche toujours quand je dis le mot ?

Ouef, ‘fin si ça l’écorchait pas lui de le dire, le mot, on aurait pas cette emmerde ; c’est de SA faute, tout est de SA faute. C’est marrant ma grande capacité à tout foutre sur le dos des frangins, m’enfin faut bien qu’ils servent à quelque chose, pis dans ce cas, j’ai raison. L’est bien Kylie, en fait, je voterais pour lui comme meilleur beauf de l’année, son seul tord c’est de se taper notre meilleure amie.

- Comment ça, on ne peut pas discuter avec moi ? T’as qu’à essayer plus souvent sale autiste !

Il a qu’à essayer avec quiconque, même sa putain de secrétaire il lui parle pas ! Il s’est pas posé la question de pourquoi « Mademoiselle Sue Wellingtown », avec son air hautin et son habitude à déshabiller tout le monde, refusait de passer sous le bureau ? A oui, l’Irlande est prude. Elle est belle la prudeur…

Le baiser volant me fait sourire, il y en a au moins qui apprécie mon geste à sa vraie valeur ; et comme tous les autres, je m’en tape, le principal est là.

- Oui… oui… j’ai bien compris… Je ne dérange rien… Je ne casse rien …je ne fais pas de « cochonneries » ailleurs que dans une des chambres d’amis…

Euh, ça, pas vu pas prit, hein ? Quant à ne plus avoir seize ans, je suis d’accord, ce qu’on fait, c’est du -18. Bye-bye le frangin, bon séjour en France, pays du fromage et des grincheux ; tu devrais y établir ta résidence secondaire et y vivre à l’année !

Alors qu’elle raccroche avec un soupir, je ne sais pas quoi dire ; si elle avait été mécontente, je me serais excusée, mais là, je n’ai aucune raison de le faire, puis merde, je défends mon territoire aussi, c’est bien normal !

- Il peut s’gratter pour les cochonneries.

- Quelles cochonneries ? Faut qu’il soit plus clair dans ses consignes, sinon normal qu’on les respecte pas, commence-je en relevant la tête, avec un air boudeur. La mauvaise foi, c’est fait !

- Ca… Tout le monde n’a pas la chance d’avoir une reine des crises de jalousie comme épouse, poursuit-elle avec un magnifique sourire, qui agrandit le mien également. Je suis certaine que tu fais ça parce que tu sais combien ça m’émoustille de te voir ainsi. Tu as de la chance que ce train est tout public, je t’assure que j’aurai pu te « décoiffer » un peu… pour la peine.

En fait, sur le coup, j’ai pas tellement réfléchie que cela. Y’a juste eut un gros instinct NAMOE et tout est parti tout seul. Mais je suis contente que ça te fasse plaisir, j’ai eut raison de le faire ainsi alors, au lieu de simplement lui encastrer la tête dans son attaché-case. Quant à la « chance » que ce train soit tout public, elle est toute relative. Remarque, tout public dans un pays aussi « prude », on ne devrait pas trop sortir du lot. (Oui, la mauvaise foi, j’en ai pour un moment).

- Je sais que c’est qu’une date, c’est ce qu’on y fait qui rend le jour important. L’événement important, il a déjà eut lieu, mais c’est la façon dont on le commémore qui permet de rendre la date importante également. Dixit celle qui ne fête pas son anniversaire, pas parce qu’elle n’aime pas le fête, mais parce que la vraie date n’augure rien de bon, et que la date officielle n’a pas réellement de valeur. M’enfin, ce sont la des choses qui me donnent simplement envie de les apporter aux autres, et particulièrement à celle que j’aime. Et j’espère bien te connaitre sur le bout des doigts, Ma femme à moi.

Tu as réussie à me décoincer, et alors que tu te perds sur le paysage, je me perds sur ton paysage.

J’ai du mal à réaliser aussi, plus que le fait qu’on vienne quasiment de traverser l’Irlande, que l’on s’apprête à aller dans l’endroit où tu es née. Tant de symbolique, surtout face au jour qui vient. Un véritable retour aux racines, plus que je ne l’avais organisé et mieux que je l’avais espéré. Une petite ville portuaire, c’est cool, je ne serais pas la seule à faire namoe ; sans histoire, cela nous changera de d’habitude, en mieux. Et le coté intemporel, ça me plait, je n’aime pas le temps, l’idée qu’il s’écoule et s’éloigne, l’idée qu’il se perde et ne revienne jamais.

- Difficile de croire que Cait’ la jeune fille traine savate de San Francisco fut à l’origine une petite campagnarde d’un trou paumé.

Pas plus que de la voir devenir X-Woman, conseillère sociale, ou juriste. En fait, notre mariage est la chose la moins étonnante que tu es faite, c’est bien, non ?

Comment tu aurais tournée si tu étais restée ici ? Avec ta « vraie » famille ? Sur les terres de tes ancêtres ? Ces questions sont inutiles, je sais de quoi je parle, comme je sais qu’on ne peut s’empêcher de se les poser. En ce qui me concerne, je n’ai qu’une réponse à fournir : ta vie aurait été différente, peut-être moins difficile, peut-être pas, mais cette différence aurait tout changé. Y compris nous. N’essaie jamais de savoir, cela ne te permettra pas de te contenter ou de te mécontenter de ta « vraie » vie, cela t’en éloignera juste. Et nous nous sommes suffisamment éloignées et perdues.

Non, tu ne m’as jamais parlé de tes parents biologiques, ce n’est pas le genre de sujet facile à aborder avec une personne dont la mère s’est prise une balle dans la tête avant qu’elle ait six mois, et dont le père, pour les retrouvailles, l’a enterrée avec son aimée sous une église. Et même sans parler de cela, le terme n’a aucun sens, pour moi. Ezéchiel est mon père, j’ignore qui il est, ce qu’il est, je sais juste que c’est un con vindicatif, infidèle et… c’est déjà trop. Ma mère, je ne connais personne qui ne l’a connue, puisque je n’ai même pas réussit à reprendre contact avec les Uttini. Sébastian m’a passé leur adresse et numéro, mais la mésaventure en Allemagne les a convaincus de couper tout lien. Je crois même que l’un des deux a fini par mourir suite au trauma qu’ils y ont subi, spectateurs impuissants à la santé fragile. Mais trêve d’égocentrisme.

Abigaël Glasgow, en lieu et place de Jessie Kenneth ; fille de pasteur. Georg Elioth, meilleur homme que John, c’était à espérer ; restaurateur de monument religieux. Une notaire et un artiste, en somme, drôle de mélange qui a donnée une héroïne et une juriste, mais surtout, qui t’a donné toi.

- La Famille Elioth était assez connu dans le Wexford… moins pour celle de ma mère… d’ailleurs… Je n’ai rien trouvé sur les Glasgow à part qu’effectivement, mon grand-père fut le pasteur de New Ross, il est mort dans les années 80 à l‘âge de 101 ans ! Quand même hein !

Mon sourire est amer, très amer. 101 ans, c’est tant et si peu à la fois. La mort de ton grand-père me laisse indifférente, mais elle me ramène au fait qu’un jour, toi aussi, tu les rejoindras, alors même que je voudrais te garder pour moi, à défaut de pouvoir te rejoindre. Encore que je suis sure que, le moment venu, je trouverai un moyen de le faire, je demanderai à Sébastian, au pire, c’est son job de tuer les gens. Infiniment égoïste, je sais, mais je le suis.

- Le cotage des Elioth est un peu à l’extérieur vers les terres. C’est pas très grand d’après James, enfin bon si on compare à l’Institut…

Ce sera toujours plus grand que notre piaule, et puis, vu qu’il est en France, on devrait être seule, non ? Quant à l’impression que ce n’est pas chez toi, cela ne l’est pas, et je ne saurais expliquer ta nostalgie. Peut-être des réminiscences de quant tu étais très jeune, peut-être simplement les conditions psychologiques dans lesquelles tu t’es mises – l’envie que cela le devienne, chez toi, parce que c’est un héritage, un bon héritage, et que cela ne l’est pas encore, chez toi.

San Francisco, c’était chez toi, ce n’était peut-être pas ou tout avait commencé, mais à creuser, on remonte toujours plus loin. Quant à faire de même avec moi, je détourne le regard et le perd au travers de la vitre, sur le décor alentour. Je ne veux pas creuser plus loin que l’Italie, que la vie que Sébastian m’a offerte, j’ai si longtemps voulut savoir d’où je venais réellement, mais mes discussions avec lui me convainc qu’il est des choses que je dois laisser enterrées. Faire profil bas, vivre ma vie en espérant passer au-dessous de leurs radars, de leurs intrigues, de leur guerre.

Oui, je te montrerai l’Italie, Avellino, Lauro aussi, si on a de la chance. Mais jamais on ne remontera jusqu’à Lyon, jamais on n’ira ce perdre dans les alpes Suisses à la recherche de ce « grand-père » qui contemple le monde avec trop de désespoir pour s’y impliquer directement, jamais on n’ira jusqu’en Grèce, ou jusqu’en Israël. Les racines de ma famille ne se plonge que dans un terreau fait par la décomposition des cadavres, et cela nous éclaboussera suffisamment pour que nous cherchions à nous y impliquer. Crois-moi, mon amour, les héritages et les légendes Grigori ne sont pas des choses que l’on a et que l’on offre pour donner l’espoir, ce sont des symboles, et des avertissements.

- Oui, nous sommes notre propre histoire, toi et moi, confirme-je avec le sourire, un sourire un peu forcé mais dont la tristesse s’évacuait à ta vue. Et nous écrirons la suite.

C’est une promesse. C’est l’ultime promesse que je peux te faire, alors que nous revenons ou tout à commencer, pour toi. Prenons pieds ici et regardons le chemin parcouru, car nous en ferons de même, ensemble. C’est notre promesse.
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MessageSujet: Re: Irish Croisière {Caitlyn Elioth}   Irish Croisière {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeJeu 12 Déc - 10:54


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- Ow ! Je voyais ça un peu plus grand, le « manoir Elioth ». c’est…c’est une sorte de grosse maison bourgeoise en fait. Ca m’rappelle rien en tout cas…Par contre, le Parc là-bas c’est très joli…

J’étais à peine sortie de l’étrange taxi pittoresque qui nous avait déposés devant la bâtisse alors que le jour ne tarderait plus à décliner. Déçue ? Oui, c’était un peu le sentiment qui m’animait depuis que l’on avait posé le pied à New Ross.  Ce n’était pas vraiment ainsi que j’appréhendais les choses, je pensais en toute sincérité qu’il y aurait plus d’émotion mais la ville de New Ross était d’une banalité charmante, certes, mais une banalité….comment dire…tristounette. Une grosse bourgade qui semblait s’endormir sur elle-même. Des échoppes à touristes où il sera bon de faire quelques emplettes le moment venu pour « souvenir »mais rien de vraiment extraordinaire. C’était ma ville natale et je l’avais totalement fantasmé comme on fantasme ces choses qu’on voudrait plus belle pour qu’on puisse y plonger des racines et extraire une signification singulière. La vérité était tout autre. New Ross était une moyenne ville d’Irlande dans un coin paumé du pays et rien de véritablement important, ni marquant en avait émergé. New Ross resterait dans l’ombre de San Francisco, indiscutablement. Bien sûr que la ballade était jolie, et d’avoir à mon bras la plus merveilleuse des femmes forçait à la tendresse de ce genre de moment mais je restais finalement sur une réserve un peu gêné, j’avais je pense fais l’erreur de briser le mythe, le mythe des origines où l’on rêve du haut de ses sept ans  à cet autre pays qui est forcément plus beau et plus fantastique encore puisqu’on en a été arraché par le sort. Je n’arrivais pas à me sentir Irlandaise dans cette ville, paradoxal quand on sait combien je revendique mes origines à tout bout de champ. J’étais juste une californienne en ballade dans un cadre charmant et bucolique.

Le chemin pour se rendre au manoir ne m’avait rien remémoré non plus et une fois de plus, la vision de cette vaste demeure me laissait perplexe. Je m’attendais à quelque château médiéval, héritage de pierres d’époques constellées de lourds secrets et de mystères plongeant des racines au tréfonds de l’Histoire. C’était certes assez beau, mais une fois de plus un léger gout de déception alors que je m’efforçais de sourire à ma compagne. Les environs étaient une sorte d’eden perdu dans la nature et le manoir lui-même semblait posé là comme au bout du monde. Un coin reculé, presque à dessein. Je comprenais pourquoi James aimait à s’y trouver pour y écrire.

Le hall d’entrée une fois la porte déverrouillée offrait cette vision étrange de ces maisons où le temps s’est arrêté depuis longtemps. Le mobilier rustique trahissait un gout pour le bois noble mais traité de manière rustique. Ce qui frappait outre une décoration semblait-il éteinte depuis trois décennies, c’était ce qu’on y trouvait plus. Sur les murs à la tapisserie florale, les traces de cadres disparus et à l’entrée, l’évidence d’une sorte d’oratoire juste avant un chef d’œuvre d’escalier en bois ou jadis devait venir surplomber un immense crucifix ouvragés dont il restait les marques. Du courrier déposé en vrac sur une vieille table dans un coin gauche du hall attestait d’un « entretien » régulier de la demeure ou du moins d’une sporadique présence humaine. L’humidité et une sorte de parfum d’ancien et de poussière flottait dans l’air.  Je me tournais vers Amy affichant une expression un peu déconfite.

- Je suppose que James a viré toutes les photos…et surement tout ce qui avais rapport à la Religion…On ne peut pas lui en vouloir…Il m’a avoué n’avoir conservé aucune photo des parents…de ce fait…je ne sais pas du tout à quoi ils ressemblent.  J’ai les cheveux de ma mère, c’est tout ce qu’il a pu m’dire…

Je soupirais en posant mon sac dans le hall et en jetant un regard circulaire.

- Voilà…tout a commencé ici…Et je ne…j’sais pas…ca me fait bizarre…je ne…ressens rien. Peut-être qu’en explorant ?  D’façon, on passe la nuit ici
.
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MessageSujet: Re: Irish Croisière {Caitlyn Elioth}   Irish Croisière {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeDim 15 Déc - 16:45

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Je suis une bonne touriste, tellement bonne que j’ai décrochés mes yeux de ma femme pour regarder aux alentours en même temps qu’elle, quant bien même je la gardais contre moi, par le bras ou le flanc qu’importait, et je lui retournai régulièrement mon regard. Je viens de la campagne, ni la mer ni la montagne, sachant que le relief d’Irlande mêle les deux, je ne suis qu’à moitié dépaysée. Il fait chaud, il fait beau, mais il y a quelque chose de triste, dans cette bourgade sans histoire, dont je suis incapable de dire si elle est paisible ou passive, chose ayant une énorme différence. Et il y a quelque chose de triste aussi chez Caitlyn, une déception, une désillusion, qui malheureusement est une étape nécessaire vers l’acceptation. Comme le nouveau né qui découvre le monde, ma nouvelle femme redécouvre le sien, dans ce qu’il y a de bien et de mauvais, dans cette différence par rapport à ce qu’elle imaginait. Et je crois que cela entraine plus de déception que de charme. Alors je ne l’en détourne que plus régulièrement, dès que j’aperçois un peu trop de rien dans son regard, dans son attitude, une indifférence qu’elle ne voudrait pas avoir, par la voix ou le regard, par les gestes ou les baisers, essayant de chasser même la gêne qui s’en suivait.

A-t-elle honte de venir de ce village ? Je ne pense pas, mais elle aurait aimé que ce soit mieux, que ce soit à la hauteur de ce qu’elle avait rêvé, et vendu. Alors je tente de la convaincre tacitement que cela n’importe pas, que cela ne change rien. Et il en va de même pour le manoir.

- Ow ! Je voyais ça un peu plus grand, le « manoir Elioth ». C’est… c’est une sorte de grosse maison bourgeoise en fait. Ca m’rappelle rien en tout cas… Par contre, le Parc là-bas c’est très joli…

- Alors on va aller le visiter dès qu’on a déposées les affaires, puce, lui réponds-je avec un sourire, venant me poster derrière elle pour la prendre en encolure et poser ma tête contre la sienne.

Plus grand, c’est déjà cinq fenêtres de côté et deux étages, même si l’un d’eux est sous les toits ; oui, c’est beaucoup plus petit que l’Institut, ça fait les salles de classe et encore je suis pas sure, m’enfin, c’est suffisamment grand pour nous deux. J’espère juste que les chambres sont pas sous les toits, je suis douillette mine de rien, et je n’aime pas me cogner partout avec mes ailes. Façade blanche aux ornementations grises, avec quelques briques de visibles par endroit, des fenêtres régulières, c’est assez joli, moins que les verts environs cependant, je suis d’accord avec cela. Encore un sourire forcé qui trouve un petit baiser de soutien en réponse, bien plus vifs et timides que ceux habituels, sans langue ou autre, pour bien marquer leurs différences.

Je la suis après avoir prit nos bagages, et ce jusqu’à l’entrée, la contemplant et l’analysant comme je l’ai fait autrefois de la maison de San Francisco. Que de différence, dans ce qui s’y trouve et ce qui ne s’y trouve plus. Si dans la banlieue d’SF, le passé était lourd d’une histoire encore trop neuve, et bien connue, ici c’est lourd de mystères, et de refus. Scène de crime pour Frisco, scène d’histoire pour New Ross, mais il n’y a pas forcément tant de différence que cela entre elles, juste un écoulement du temps qui ici semble c’est arrêté, chose donnant à mon goût toute cette antiquité intemporelle au lieu.

L’odeur n’est pas si différente, mais les échos du monde le sont, et ils le sont tellement. La nature opposée à la ville, le silence opposé au bruit, l’activité d’aujourd’hui à celle d’un jour. J’ignore s’il était possible de faire plus différent qu’entre ces deux maisons.

- Je suppose que James a viré toutes les photos… et surement tout ce qui avais rapport à la Religion… On ne peut pas lui en vouloir… Il m’a avoué n’avoir conservé aucune photo des parents… de ce fait… je ne sais pas du tout à quoi ils ressemblent.  J’ai les cheveux de ma mère, c’est tout ce qu’il a pu m’dire, soupires-tu rapidement, déçue. Voilà… tout a commencé ici… Et je ne… j’sais pas… ca me fait bizarre… je ne… ressens rien. Peut-être qu’en explorant ?  D’façon, on passe la nuit ici.

Je m’approche de toi, te prenant les mains comme le regard, avant de parler, de te répondre.

- Cesse de chercher à reconnaitre, puce. Découvre. Regarde tout comme si tu ne l’avais jamais vu, et peut-être trouveras-tu des choses desquelles tu te rappelleras, mais même dans le cas contraire, tu ressentiras quelque chose. Ne cherche pas de ces lieux une chose que tu ne sais, tu la reconnaitras bien si elle doit s’y trouver.

Je te souris, espérant que tu m’en fasses de même sans te forcer.

- Et ta mère avait de très beaux cheveux, alors, reprends-je doucement.

Je ne te promets pas d’aller fouiller dans les débarras pour espérer retrouver une photo qui aurait échappée à la purge, pas plus que je ne te promets qu’un jour, tu verras leurs visages. Mais ce que je peux te promettre, c’est que cette maison deviendra notre maison, si tu le veux. Un premier nanous…

- T’as vu, je t’ai pas portée pour rentrée ? Tu voudras bien me laisser une autre occasion de le faire ?

Je penche ma tête sur le côté ; te faire sourire ou te faire pester gentiment, c’est tout ce que je demande. Te détourner de cette morosité dés-illusoire, pour t’offrir ce qu’on est venue chercher : de bons moments, chez toi. Te tirant légèrement par la main, je te conduis à cet extérieur qu’on vient juste de quitter, vers ce parc que tu trouve très joli.

- Je sais que normalement, on garde le meilleur pour la fin, mais commencer par visiter les environs avant qu’il ne fasse nuit, cela nous laissera le loisir de faire l’intérieur lorsque le soleil se couchera ; à moins que tu ne préfères une balade  au clair de lune. C’est comme tu veux. Mais attention Cati Mia, nous sommes devant le seuil…

Un sourire, et un clin d’œil, simples, pleins de sous-entendus mais rien de méchants, juste amoureux. Je ne reculerais devant rien pour te faire sourire, surtout en cet endroit, surtout maintenant. Tout a commencé ici, quelque chose recommencera ici. Promis.
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MessageSujet: Re: Irish Croisière {Caitlyn Elioth}   Irish Croisière {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeDim 15 Déc - 20:25



- Cesse de chercher à reconnaitre, puce. Découvre. Regarde tout comme si tu ne l’avais jamais vu, et peut-être trouveras-tu des choses desquelles tu te rappelleras, mais même dans le cas contraire, tu ressentiras quelque chose. Ne cherche pas de ces lieux une chose que tu ne sais, tu la reconnaitras bien si elle doit s’y trouver.

Elle a raison, comme bien souvent. Elle a raison parce qu’elle me connait par cœur. Mais je sais que c’est ici que j’ai vécu mes cinq premières années, comment dès lors ne pas chercher à rattraper des bribes de ce passé pour attester qu’il a bien existé, qu’il a été mien et que donc, je suis réel ? J’ai besoin de cette réalité, j’ai besoin d’être rassurée sur ce que j’ai vécu pour être certaine que je suis bien moi, que mon histoire est mon histoire et pas celle injectée dans un clone, j’ai besoin de certitudes, de sensations, que mon corps me dise ce que mon âme ressent aussi : j’existe. C’est un désir qu’elle ne peut pas comprendre, c’est une blessure muette que je suis la seule à attester et personne ne saurait y mettre des mots apaisants, pas même moi. Je me contente alors de lui sourire avec tendresse et de hocher légèrement la tête avant de jeter à nouveau regard circulaire sur le hall. J’y cherche des fantômes, mes fantômes mais leur danse semble s’être achevé depuis si longtemps déjà.

- Et ta mère avait de très beaux cheveux, alors


Je me tourne un instant et je la fixe gravement comme si c’était là la chose la plus sérieuse qu’on ait pu me dire depuis des mois, je laisse un silence pour ne lui renvoyer que cet instant si adulte. J’en prends la mesure et toute la dimension solennelle, face à elle, sur ce seuil de ce qui fut chez moi, ramenée par mon amour….ramenée de tant de choses.

- Merci.

C’est un merci qui renferme tant de niveaux que je sais qu’elle les comprendra l’un après l’autre. C’est un merci des plus dénudés et des plus sincères comme j’en ai formulé que trop peu jusqu’ici. Il n’appelle pas de réponse, non, juste l’évidence que je sais, que j’ai pris conscience de ce que nous avons accompli l’une et l’autre, l’une pour l’autre. Il y aura d’autres moments, oui, mais celui-là, dans la lueur mourante d’un jour d’été en Irlande sur ce carrelage bi chromique froid qui connurent et connaitront mes pas, celui-là où le temps retint son souffle pour m’écouter me restera longtemps en mémoire. La maison même nous respire, souhaitant par là même de nouvelles danses pour nos fantômes en devenir.

- T’as vu, je t’ai pas portée pour rentrée ? Tu voudras bien me laisser une autre occasion de le faire ?

Je bouge enfin pour me rapprocher d’elle en lui offrant un sourire espiègle alors qu’elle m’explique son désir de vouloir commencer par une promenade dans le parc tout en poursuivant ses charmantes escarmouches verbales.

- Demande enregistrée.  Tu as loupé une belle occasion, ça ne m’aurait pas dérangé vu que le seul public pour se « moquer » est constitué de vieux arbres et de rongeurs dissimulés dans les herbes folles du jardin. Mais j’apprécie que tu me demandes…j’apprécie vraiment.

Je lui prends le bras pour descendre avec elle les marches du perron, fermant la porte derrière moi. La promenade ne dure pas longtemps, le parc est un peu en jachère mais on devine un cours d’eau de faible ampleur passant par là et le vert est omniprésent  même si les vallons dessinent des paysages bucoliques relativement peu arborisés. Ou que je porte mon regard, c’est la tranquillité qui règne.  C’est un coin de verdure perdu, sauvage et intemporel, il pousse au recueillement et au ressourcement. C’est surtout le silence qui domine cette soirée d’été et il me semble entendre dans les murmures du vent, le ressac des vagues sur les falaises dénudées de New Ross que l’on devine en contrebas d’un point panoramique a coupé le souffle. Je révise mon jugement, cet endroit est un joyau qui ne brille que par la beauté de son écrin, c’est un trésor qui ne se découvre que lorsqu’on prend le temps de l’observer dans ce qu’il a de plus essentiel à donner, c’est un cocon de plumes aussi doux que celui qu’Amy fabrique pour notre univers, je comprends le pourquoi…Etait-ce pour moi ? Etait-ce pour me protéger du monde que je suis née ici ? Etait-ce là l’Eden dont mes parents ont été chassés pour m’avoir enfanté ? J’aurais beaucoup à réfléchir ces prochains jours et si peu de réponses. Mon regard est embrumé d’émotion lorsque mes pas se figent.

- A. Attends.

C’est une sorte de clairière adossée au cours d’eau, une légère colline où domine un chêne majestueux, sans doute centenaire sinon plus. Solitaire et dressé comme un arbre de vie robuste et éternel. Ma bouche s’entre ouvre alors qu’absente je quitte le bras de ma femme pour m’avancer comme dans un rêve jusqu’au tronc séculaire, je lève doucement la tête pour contempler durant quelques instants les branches qui agitent leurs feuilles d’une manière nonchalante, mais déjà d’autres images défilent sous mes yeux, curieux sentiment de souvenir et de découverte. Ces images ne sont nouvelles mais pas inédites, spectrales mais réelles, étrangères mais intimes.

- Je… Je jouais ici. Je me souviens. Je levais les yeux vers le ciel et les rayons de soleil dansaient entre les feuilles…tu sais…à cause du vent. C’était si..si…Par le sang du Christ…Il y avait le ciel au-dessus et il me faisait parfois peur parce que c’était si vaste et si bleu. Alors je levais les bras pour essayer de l’enfermer entre mes mains et le dompter. Si je pouvais le maitriser, j’étais sure de…je ne sais pas…Je me sentais si petite et si insignifiante.

Doucement je pose mon front contre l’écorce de l’arbre tout en fermant les yeux, ma voix se faisant murmurante.

- Je faisais ainsi parce que je voulais parler avec lui…je lui raconter des mots d’enfants, des rêves, des…j’ai oublié. Je me sentais si seule, je voulais juste qu’on m’écoute et qu’il me raconte ce que lui pouvait voir depuis son regard d’arbre et je… « comment ça fait d’accrocher les nuages ? Comment c’est au-delà du ciel ? ».. ;Je me souviens.

Mon sourire s’élargit, les yeux toujours mi-clos alors que je respire avec une profonde inspiration.

- Je ne la vois pas…tu sais…maman…mais je l’entends….elle disait.. « Tu es un rayon échappé du soleil, ton sourire est son cadeau au monde ».. ;Je l’entend maintenant.

C’est maintenant que je sais, je ne suis pas chez moi. Mais ça l’a été et ça le sera toujours. Mon regard s’ouvre sur le ciel ou dévale encore quelques larmes de joies qui perlent le long de mon menton avant de rejoindre le sol natal alors que je souris au ciel, le regard perdu dans un ciel rougeoyant.

- J’aimerai que tu me portes pour me ramener chez nous, s’il te plait.
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MessageSujet: Re: Irish Croisière {Caitlyn Elioth}   Irish Croisière {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeJeu 19 Déc - 22:55

Elle me sourit tendrement un instant, elle acquiesce le suivant, et fait un tour d’horizon après cela, mais avant, reste la tristesse. Une tristesse que je ne comprends pas, mais que j’aide à dissiper, par un compliment à peine dissimulé ; compliment qui me fait d’abord peur, puisqu’il semble la faire réagir tout sauf ce à quoi je m’attendais, et alors qu’elle me fixe gravement, je crains avoir mal fait. Mais son « Merci » ôte le poids de tout ce que les questions et les craintes avaient put apporter, son « Merci » répond à toutes, depuis la plus banale qu’est de savoir si le compliment est accepté comme tel à la plus importante qu’est de savoir si je l’ai blessée accidentellement, comme si souvent. Pas d’orage d’été ou de Dante m’est témoin, juste un simple mot, un simple merci, pour résumer tout ce qui n’aurait put être dit dans un développement, si long fut-il.

Alors, je reprends mon sourire et je continue mon manège, et elle entre dans la danse. Elle bouge et elle sourit, et c’est à mon tour de l’en remercier, et même si ma gratitude est infiniment plus infime, elle est tout aussi sincère.

- Demande enregistrée. Tu as loupé une belle occasion, ça ne m’aurait pas dérangé vu que le seul public pour se « moquer » est constitué de vieux arbres et de rongeurs dissimulés dans les herbes folles du jardin. Mais j’apprécie que tu me demandes… j’apprécie vraiment.

Ça veut dire oui ? Ça veut dire oui. J’en prends bonne note, et n’en sourit que d’avantage, apprenant à demander avant de le voler, quant bien même il est un certain charme à ce qu’elle se réfugie contre moi dans ces moments-là ; et puis, l’apprentissage passe par des erreurs. Cependant, je n’oublierai pas que les arbres et les rongeurs sont des témoins acceptables, sachant que je considère Laurette et Caitus dans la même catégorie.

Je la suis à grands pas pour une promenade main dans la main dans un décor comme on n’en voit peut, alternant entre la verdure caressée par le vent et celle qui s’assoupie paisiblement. Arbre ou herbe, il y en a de partout, de même que nature domptée et nature sauvage, l’une cherchant à conquérir l’autre depuis qu’elle n’est plus entretenue. Il y a un silence éternel, que même les animaux font leur possible pour ne pas ébranler, et le ciel bleu s’étend d’un horizon à l’autre, et à partir d’un moment, il s’uni même à un troisième, plus terre-à-terre. C’est beau, mais moins que mon aimée percevant cette beauté, chose parfaitement subjective et que de toute façon, je n’ai pas l’intention de partager.

Elle s’arrête de marcher et bégaye un instant, attirant d’abord un regard sur son visage, puis sur ce qu’elle-même regarde, mais me faisant m’immobiliser immédiatement, et réagir avec célérité. Une clairière telle un royaume, un ruisseau tel une muraille, une colline telle un socle, et au somment de ce petit palais naturel, un grand arbre trônant, épais et dru, hors du temps. Caitlyn s’en approche et je la suis quelques pas derrière, respectant ce moment que je ne pourrais comprendre, même quant elle me l’aura expliqué.

Arrêtée à la lisière de la clairière, je la laisse avancer dans ce royaume qui devait être sien, et me contente d’imprimer à jamais ce souvenir dans ma mémoire. Ce ne sont pas les premiers pas d’une enfant, mais se sont les premiers souvenirs d’une adulte, et je pense qu’ils ont la même saveur.

Elle jouait ici, il y a si longtemps, avant que tout ne commence réellement, alors qu’elle n’avait pas été privée de son paradis et de ses parents, qui à défaut d’être les « vrais », ont une place inoccultable dans son cœur, quoi qu’il arrive, quoi qu’ils soient devenus. Elle regardait les jeux de lumières et de vents, théâtre naturel et premier, mais non moins magnifique, et se cachait de sa peur dans cette ombre éphémère et changeante, avant de lui tendre la main, à cette peur, pour essayer de la maitriser, pour essayer d’exister avec elle.

Je souris alors qu’elle câline cet arbre envers qui, étrangement, je ne ferais pas de namoe, même s’il est à noter que l’idée me passe quant même par la tête. Elle lui a parlé, à cet arbre, elle lui a parlé de choses qu’elle a oubliées, désormais, mais les échos ne raisonnent-ils pas encore dans leurs mémoires à tous les deux ? Etres solitaires dans un palais isolé, s’en trouvant par la même liée par l’imagination et la volonté d’aider et d’être aimée d’une enfant qui semblait déjà formidable, à l’époque.

Il faut t’aimer, Caitlyn, il l’a toujours fallut, tout comme il faut que tu aimes. Je suis trop terre à terre pour essayer d’imaginer que cet arbre t’ait aimé, mais ce que je suis sur, c’est que tu l’as fait comme on le fait d’un ami imaginaire, et il est toujours là, cet ami. Il te parle et t’enjoint à te souvenir de choses que tu lui as dites, et qu’il n’a jamais oubliées. Tu es un rayon échappé du soleil, jouant entre ses feuilles et contre son tronc, et ton sourire est son cadeau au monde, mais également le tien.

Je te regarde sourire et contempler ce ciel qui ne te fait plus peur, ce ciel qui s’enfuit rapidement, trop rapidement presque.

- J’aimerai que tu me portes pour me ramener chez nous, s’il te plait.

J’avance d’un pas dans la clairière, d’un autre au-dessus du ruisseau et d’un troisième dans la colline, pour me retrouver à ton côté. Je te regarde et je te souris, puis avec douceur, je te passe une main sous les bras et l’autre dans le creux des genoux, puis je te soulève et je te porte contre moi, les yeux tournés vers toi alors qu’il n’y a plus de mots à déclarer. Je te remercie de cela, et je tacherai que tu ne l’oublies pas.

Nous allons rentrer, mais avant, j’ai une dernière chose à te montrer. Et cette chose n’est pas loin d’ici, alors je t’y porte, tout simplement. Cette chose est venteuse, mais un vent doux, et bruyante, celui du flux et du reflux se jetant inlassablement contre la roche, pour s’en retirer en une caresse aimante. Nous sommes au sommet d’une falaise, New Ross est en contrebas ; nous sommes face à l’océan, au ciel et au soleil qui les mari dans son couché orangé. Tu es dans mes bras et je profite de ce fond éphémère pour te regarder dans les yeux, alors que les jeux de lumière font sur nos visages ce qu’ils font avec le monde, changeant du jour à la nuit.

Oui, je te porterai jusque dans cette entrée carrelée, comme tu me l’as demandé, mais avant, laisse la magie du monde illustrer la magie de notre vie, et apportons notre petite touche, à nous. Laisse-moi t'embrasser alors que le ciel s'embrase, et laisse ce baiser se voiler de la couverture de la nuit.
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MessageSujet: Re: Irish Croisière {Caitlyn Elioth}   Irish Croisière {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeSam 21 Déc - 7:56


Je suis née de cela, je le pense sincèrement. La puissance des eaux sur les roches et ce bouillonnement d’écume en contre-bas. C’est violent, rageur et c’est un spectacle unique et merveilleux. Un ballet des éléments qui pousse à l’admiration, au recueillement. Les eaux parlent aux eaux, de ce courant qui coule en mes veines à ce flot qui anime mes pensées. Ce ne sont plus les reflets bleutés du Pacifique, ces eaux tranquilles et bienveillantes chaudes d’émotions et de souvenirs qui aident à grandir à l’ombre des insouciances d’enfance  avant que de nous mener aux misères habituelles du martèlement de l’existence et de ses habitudes que la vie ensemence en vous à l’enfance. Ce sont les eaux  bavardes de l’Atlantique, celles de la naissance, primaires et puissantes, c’est la force brute d’où émergera quelque chose d’unique sur le sable battu ou le galet usé. C’est un long monologue qui s’en va s’ouvrir à qui fait l’effort d’une écoute attentive. Le vent lui-même de par ses saveurs océanes s’en va porter la charge d’un assaut sans cesse réitéré contre la roche, contre le monde, contre notre univers. Le vent qui mêle ainsi en une cavalcade immobile, les mèches rousses et brunes de nos chevelures alors que le ciel, lourd, écrasant, majestueux, s’en va embraser l’univers par ses couleurs mariant le pourpre et l’or avant que de se fondre dans l’annonce de ténèbres prochaines. La mer, le ciel et le vent nous enjoignent en une démonstration puissante et majestueuse au silence aphone de l’humilité des cathédrales. C’est l’Angélus originel tardif qui s‘en va mourir aux Vêpres cortégeant la fin d’un jour dont on ne retiendra plus que quelques souvenirs en instance d’oubli et que la nature dans un geste recommencé et désintéressé se fait oraison et mise en bière. C’est le monde qui épouse le monde de passion en divorce. C’est l’insignifiance muette de l’essentiel face au superflu, c’est un moment arraché au temps de ces deux ombres sur une falaise qui s’en vont mêler lèvres jointes leurs langues en un ballet similaire à ce dialogue pour hurler leur vie face au monde pour une fois chargé de connivence à défaut d’aveuglement.


Elle solide et puissante, au fond j’aime ça, au fond j’aime à être protégée même si je suis bien trop fière pour pouvoir l’avouer haut et fort. Je ne saurais dire combien de temps j’ai passé dans ses bras, mes bras en collier autour de son cou, ma tête nichée contre son épaule. Elle me berce de tendresse comme on berce son enfant ou son trésor, je le suis d’une façon incontestable. Je lui concède cet abandon puisqu’elle en a tant besoin pour se savoir forte, pour se savoir essentielle, ce qu’elle est, à n’en jamais douter. J’émerge du rêve alors que la lune elle-même semble nous guider par ses rayons et je ne m’éveille à la réalité  que lorsqu’elle me dépose sur le carrelage du hall, un instant je ne peux m’empêcher un léger couinement plaintif à quitter sa chaleur mais je la « chasse » d’un baiser de peur de me voir trimbaler en mode trophée jusqu’au petit matin. Ma curiosité reprend le dessus alors que l’obscurité à maintenant enveloppé le parc, me forçant à basculer l’interrupteur pour jeter un peu de lumière dans la pièce. Je ne suis pas Dora l’exploratrice et Amy n’a rien de Shipper mais j’aimerai en savoir plus sur ce lieu, je suis assez à vif pour sentir combien le mystère règne ici.

Nous laissons l’étage pour l’instant et nous suivons le corridor dépassant l’escalier menant à l’étage pour pénétrer dans une vaste pièce gardée par une porte à double battant. Une grande salle à manger avec une lourde table en bois ouvragé pouvant accueillir au bas mot 20 couverts, le mobilier est discrets et rustique, la vaisselle fine et rare trahissant un style de vie bourgeois et aisé s’étale dans des vastes vaisseliers, quelques touches de modernité décorent les murs mais le lieu renvoi incontestablement un sentiment d’austérité. Sur la table, comme incongru, une large corbeille de fruits frais, une bouteille de champagne dans son sceau et une enveloppe cacheté où repose un stylo. Inutile d’être devin pour comprendre que l’assistante de James s’était vu confier une autre mission avant de passer se faire détruire au débarquement du ferry. Je ne peux m’empêcher un coup d’œil amusé à ma belle avant d’émettre un soupire sarcastique.

- Les fruits serviront…mais le Champagne…Je déteste. Il me connaît si bien que ça en est émouvant.

Je m’approche afin de décacheter l’enveloppe afin de prendre connaissance du contenu. Mon regard parcourant les quelques lignes avant d’afficher une expression d’étonnement.

- Ow…Heu…ah d’accord.

«  Bonjour à toutes les deux. Encore toutes mes félicitations. Je ne sais pas ce que tu pourrais trouver en cet endroit qui puisse t’attirer mais en ce qui me concerne, à part le bureau d’écriture que j’aimerai que tu laisses en état et à disposition, cet endroit ne m’est rien d’autre qu’un vaste regret et un héritage malheureux. Cependant, comme tout arbre à besoin de racines, il doit rester dans la famille, notre famille. J’ai donc fait rédiger un nouvel acte de propriété que j’ai pris soin de mettre à vos deux noms, le mariage homosexuel ne sera reconnu en Irlande qu’en 2015 et par reférendum, il faudra donc un peu patienter pour Amy afin d’obtenir la nationalité Irlandaise mais la condition de résidence sera remplie si vous signez l’acte de propriété toutes les deux. Considérez ça comme un cadeau de mariage. »

Je regarde un instant l’acte de propriété tout en tendant à Amy le message de James.

- Il ne s’encombre pas de sentimentalisme, lui…Je dois le prendre comment, tu crois ?

Ce document peut attendre même si je ne peux m’empêcher de commenter.

- Et ben…Un appart’ à Frisco, un appart au Vatican, et un manoir en Irlande, le patrimoine Elioth-De Lauro prend une envergure impressionnante, comment va-t-on gérer tout ça ? Continuons le tour du propriétaire…

La pièce suivante me laisse littéralement sur les fesses dès que je bascule l’interrupteur.

- Oh ! Par…le sang du Christ !



Irish Croisière {Caitlyn Elioth} Salon-10
Irish Croisière {Caitlyn Elioth} 96127010


Jusqu’ici je n’avais vu qu’une seule bibliothèque de cette sorte, celle du bureau du professeur Xavier. Pas de télévision, ni d’appareils modernes mais des livres à profusion, si l’un des cotés de la pièce semblait être un lieu de vie avec une vaste cheminée prête au fonctionnement et des canapés, l’autre n’abritait qu’un bureau et des rangés de livres…Combien ? Plus de 3 000 ouvrages au bas mot, tous de qualité…Œuvres classiques, ouvrages plus précis dans tous les domaines, un large rayon sur ce qui semblait avoir rapport à l’ésothérie et les contes et légendes de par le monde…beaucoup d’ouvrages sur la sorcellerie, la démonologie et l’occultisme, certains semblant très anciens.
Je ne savais plus ou donner de la tête et je finis par m’assoir sur l’un des canapé, toute intimidée.

- C’est…wow…C’est impressionnant chez…eux….heu..

Peut-être corrigerait-elle pour un « chez nous » auquel je répondrais par un simple sourire timide mais pour l’heure, j’étais un peu stupéfaite par cette découverte.
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Amy de Lauro
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MessageSujet: Re: Irish Croisière {Caitlyn Elioth}   Irish Croisière {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeDim 22 Déc - 21:48

Le monde est une scène, disait Shakespeare. Le monde est une scène où nous jouons tous les premiers rôles de nos vies, inenfermables dans un genre comme l’on ne peut nous enfermer, individus que nous sommes, dans une simple catégorie sans nous amputer d’une grande partie de ce que nous sommes, de ce que nous avons été et de ce que nous pouvons devenir. Le monde est une scène où nous improvisons jour après jour notre passé, où nous nous tournons vers le futur, mais où surtout, nous réalisons notre présent. Le monde est la scène de notre être, de nos actes, et s’il ne garde nul témoignage de la plupart d’entre nous, nous ne pouvons l’oublier, nous; pas plus que nous ne pouvons oublier certains des compagnons de route que nous y avons rencontrés, et aux côtés desquels nous avons joués de long instants de ce que l’on nomme « vécu ». Le monde est une scène et nous y jouons notre rôle, envers nous-mêmes comme envers les autres, mais non parce que nous sommes payés pour le faire, comme au théâtre ou au cinéma, mais bien parce que nous sommes ce rôle, qu’il nous est essentiel comme il est essentiel à d’autre, et qu’eux le sont également.

Caitlyn m’était depuis longtemps devenue essentielle, mais je ne comprends qu’alors que nous nous embrassons au sommet de ce firmament enflammé pourquoi. Je ne m’étais jamais posée la question de pourquoi on pouvait aimer, on aimait, de différentes manières, à différents niveaux, mais aujourd’hui, je comprends. Cela ne m’était ni nécessaire ni profitable, ce n’était un fait simple, mais que je n’avais jamais comprit jusqu’à lors.

Nous rentrons sous la lune et les mystères qu’elle apporte, les jeux de lumières qu’elle permet, redécouvrant un monde à peine découvert. Et ce n’est qu’une étape avant de nouvelles découvertes, alors que nous franchissons ce seuil d’importance de notre vie, non pas un de plus, mais un nouveau.

Elle couine lorsque je la dépose sur le sol, me laissant perplexe un instant car à l’habitude, c’est quant je la prends que j’ai le droit à similaire action, mais alors que je me redresse avec contentement, elle anticipe ma demande et reprend la tradition du baiser pour éviter de dire une ânerie ; j’ai toutes mes réponses, mais quémande un nouveau baisé, de remerciement cette fois. Et évidemment, je signe, toujours.

Nous entreprenons une visite du rez-de-chaussée, laissant les affaires dans l’entrée jusqu’à ce que nous ayons trouvée la chambre d’ami dans laquelle nous les déposeront, et je la suis sans la lâcher, dans le couloir, dans l’immense salle à manger, n’osant déclarer qu’il y avait suffisamment d’espace pour que je la porte sans risquer qu’elle se cogne, mais le pensant tout de même très fort. Je m’arrête un instant sur l’argenterie en comptant le nombre de types de couverts différents, et ne remarque la corbeille de fruit qu’après coup, cherchant dans l’instant une chose qui prouverait qu’il n’a pas l’esprit aussi prude qu’il le prétend, et qu’il déclarerait comme une maladresse ; enfin, une maladresse autre qu’offrir une boisson qu’aucune des deux à qui elle était destinée n’aimait.

Laissant Caitlyn s’occuper de la lettre, j’en retourne à mon analyse du décor, mais ne me prive pas de lui répondre.

- C’est un cadeau, c’est l’intention qui compte. Mais réjouis-toi, il a oublié d’enlever les abricots de sa panière de fruit…

Mon sourire est moqueur mais plus qu’éphémère, car la lecture du mot de son frère laisse mon aimée surprise, au point de lui arracher un « ah d’accord ». Revenant à elle, je m’empare du message alors que Caitlyn garde à elle un autre papier, sachant que j’ai lut les deux presqu’avant qu’elle-même ait fini le sien. Félicitations lointaines, ignorance avouée, une demande et un autre aveu un peu plus surprenant, non dans sa réalité mais dans son existence, James n’étant en effet pas des plus sentimentaux ; mais surtout, un legs, sous la forme de l’acte de propriété que Fuzzy a gardé, en guise de cadeau de mariage.

- J’en sais rien, puce, répondis-je simplement, ignorante de s’il se débarrassait de cet héritage ou s’il le transmettait, chose ayant une grande différence.

- Et ben… Un appart’ à Frisco, un appart au Vatican, et un manoir en Irlande, le patrimoine Elioth-De Lauro prend une envergure impressionnante, comment va-t-on gérer tout ça ? Continuons le tour du propriétaire…

- Aucune idée, mais les impôts risquent de nous aimer, à travers les différents pays.

Et ça c’était plutôt chiant, parce que Cait’ gagnait pas des milles et des cents, et que considérant mon emploi ponctuel, qui sur la durée ne devait pas réellement rapporter beaucoup, on finirait par avoir quelques difficultés financières. A moins qu’on ne se démerde pour être non imposable ; Sébastian aurait surement une magouille dans son sac pour, genre faire passer ce manoir en tant que truc historique ou autre, cela lui permettrait de se faire pardonner de s’être tiré durant le mariage.

Suivant Caitlyn dans l’étape suivante, je n’ai pas sa surprise mais je partage son étonnement, moins démonstratif mais tout aussi présent, dans un laps de temps imperceptible cependant. Même style que le reste de la maison que l’on a déjà visité, mais divisée en deux parties, la pièce est un combiné de séjour douillet avec cheminée, table basse, canapé et siège de salon, ainsi qu’un guéridon pouvant servir d’échiquier, et le mur opposé à notre arrivée contient une immense bibliothèque, que l’on ne trouve habituellement que chez les grands de ce monde, mes deux exemples étant les bureaux de Xavier et de mon frère. Je localise les ouvrages de références communs aux deux autres pièces similaires, et puis passe à nos centres d’intérêts et d’études à toutes les deux, pour enfin regarder les livres que l’on ouvrira jamais, mais qui seront quant même à notre portée. Et je compte les livres sans y prêter attention.

Si l’extérieur émerveillait par sa vue, l’intérieur en fait de même par ce qu’il donnera à voir, à imaginer. Et visiblement, c’est trop pour mon aimée, qui rend les armes sur le canapé.

- C’est …wow… C’est impressionnant chez… eux… heu…

Je viens m’assoir à côté d’elle, passant une main autour de ses épaules pour la rassurer, la regardant avec amour.

- C’est chez toi aussi, et demain, peut-être chez nous, lui souris-je. C’est sure que pour une salle de lecture, c’est une sacrée salle de lecture. M’enfin, il lui manque quelques références, surement à cause de son pays trop prude. J’ai pas vu le kamasoutra, et… nan, je suis sérieuse, j’ai regardé.

Je veux la faire rire, la pilule passera mieux et même si le lieu n’est pas fait pour le bruit, il faudra bien qu’il s’y habitue, surtout s’il devient à nous. M’allongeant sur le canapé, et surtout sur ses genoux, je la regarde en souriant.

- Yep, ça ne se fait pas, mais je m’en fous, déclare-je joyeusement, avant de monter ma main jusqu’à son visage pour lui caresser de la joue jusqu’au menton. Faut prendre nos aises, alors déstresse toi ma belle.
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Caitlyn Elioth
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MessageSujet: Re: Irish Croisière {Caitlyn Elioth}   Irish Croisière {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeMer 25 Déc - 21:27



J’esquissais un sourire entendu, oui, il manquait surement quelques références et l’érotisme manquait lui aussi  probablement à l’appel. Qu’importe, ce lieu devrait composer avec le caractère de ses nouvelles propriétaires. Bien entendu, elle avait dû regarder, elle en avait de toute façon la capacité. Je lui offrais plus de confort lorsqu’elle s’allongea sur mes genoux, j’acquiesçais volontiers à ses dires. Oui nous prendrions nos aises un peu plus tard. Je me contentais de me pencher pour l’embrasser longuement, gardant mes yeux dans les siens après avoir signé selon notre rite.

- Ecoute…L’atmosphère ici est…particulière. Je le « ressens » jusqu’au tréfonds de mes entrailles. Il y a plus que du silence ici, il y a une sorte de… « non vie » qui me dérange. Je n’aime pas ça. Nous y marquerons notre empreinte pour y remédier, ça je te le jure. Nous allons éclabousser ce lieu d’amour, le faire vivre et chanter. Cette maison souffre, souffre d’un vide d’Amour. Un lieu de lecture et de calme ? Non mais rien à foutre ! Nous sommes bien trop jeunes pour laisser nos sens s’engourdir et s’ankyloser. Ce canapé est assez large, cette moquette assez douce. Nous ferons l’amour ici, ici et ailleurs. C’est chez nous et ça nous ressemblera.

D’un geste expert et complètement déplacé, j’engouffrais une main libre sous son vêtement pour rencontrer la peau de son flanc et descendre sans difficulté sur sa chute de reins pour lui caresser lentement les fesses avant de perdre mes lèvres sur son cou pour l’embrasser sensuellement.




La bibliothèque, c’est fait. Une « légère pause » de 45 minutes pour effectivement attester la douceur de la moquette (tout en en broutant une autre, dira t-on) puisque ma femme ne voulait pas prendre le risque de broyer le canapé qu’elle trouvait à son gout et une démonstration imaginé du Kamasoutra Lesbien puisque la lecture ne pouvait s’y trouver en ce lieu. En tout cas, de silence, on peut dire que le Manoir Elioth s’en est passé et que les murs ont dû en rougir quelque peu….Ahhh La Prude Irlande rencontre la Libérée Amérique, ce fut grandiose.
Mal rhabillées et ayant sans doute égaré un sous vêtement par ci, un string par-là, décoiffée et un peu béates, nous avons continué à visiter le bas passant par un spacieux bureau, deux pièces vides servant de remises et une première Salle de Bain très impressionnante par ses installations . Prochaine étape d’appropriation des lieux au vu de la douche italienne ? Un gloussement caractéristique comme seule réponse et une pensée amusée et partagée pour James et ses « cochonneries »…Lui enverra-t-on une check List des lieux « visités » ?  A Faire !

L’étage fut plus émouvant, un nouveau bureau, une nouvelle Salle de Bain plus fonctionnelle, une sorte de débarra, un atelier de peinture ou reposait des toiles sur lesquelles nous reviendrions demain mais qui me rappela que James m’avait dit un jour que ma mère peignait….Et les chambres. Une qui semblait être celle de James par un décor froid et aseptisé ou reposait un lit d’une place et quelques meubles désuets…Une seconde chambre d’amis qui en suivait une première et  qui sans doute serait la nôtre même si une fois de plus le lit d’une place appelait à quelques réaménagement de mobilier rappelant nos installations du passé an notre chambrée de l’Institut, et les deux dernières chambres.

La première me scotcha littéralement d’émotion. Classique oui…mais…derrière ce mobilier sommaire et d’un gout tranquille et sur, c’était tout une histoire. Mes yeux s’embrumaient déjà en contemplant le seul lit double de la demeure. J’observais longtemps la couche avant de la désigner d’un mouvement lent et fantomatique et commentant d’une voix presque blanche.

Irish Croisière {Caitlyn Elioth} Manoir10

- Je..j’sais pas si..enfin je suppose que..c’est ici que j’ai été conçue…Par contre, c’est dans ce lit que..que je suis venue au monde. Je…oh merde…c’est tellement énorme. Je suis née au Manoir, ça j’le sais, c’est sur mon extrait de naissance. Je suis née là...la première respiration...ICI même.

Mon regard ne s’était pas départit de la brillance humide de l’orgasme d’il y a moins d’une heure, chose inhabituelle, montrant combien l’émotion était vive et ne semblait pas retomber. Comme soudain accablée, je m’asseyais délicatement sur le lit, mains jointes entre les cuisses et regard misérable levé vers mon astre.

- La porte d’en face de chambre ci…Je sais où elle mène…Je m’en souviens. Je n’ai pas le courage, Sweety…S'te plait ? on peut voir ça…demain ? C’est…C’était ma chambre.
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MessageSujet: Re: Irish Croisière {Caitlyn Elioth}   Irish Croisière {Caitlyn Elioth} Icon_minitimeLun 30 Déc - 1:08

Elle ne rit pas mais sourit, j’ai à moitié réussi ; mais c’est la première moitié et la plus importante, à mes yeux, car mieux vaut un sourire sincère qu’un rire qui ne l’est pas. Et un acquiescement sous forme de baiser est parfaitement adéquat à la prise commune de nos aises ici-même, qu’importe le pays de prude ; je l’aime. Je ne puis rien dire ou même penser d’autre durant le baiser, comme à chaque fois, pas plus que dans cette après aux couleurs vertes radieuses.

- Ecoute… L’atmosphère ici est… particulière. – je suis d’accord – Je le « ressens » jusqu’au tréfonds de mes entrailles. Il y a plus que du silence ici, il y a une sorte de… « non vie » qui me dérange. – hors du temps, il n’y a plus ni vie ni mort, et je comprends l’amertume et l’absence mieux que je ne devrais – Je n’aime pas ça. – moi non plus – Nous y marquerons notre empreinte pour y remédier, ça je te le jure. – moi aussi – Nous allons éclabousser ce lieu d’amour, le faire vivre et chanter. Cette maison souffre, souffre d’un vide d’Amour. – remédions-y alors – Un lieu de lecture et de calme ? Non mais rien à foutre ! Nous sommes bien trop jeunes pour laisser nos sens s’engourdir et s’ankyloser. Euh… je suis d’accord, mais tu – Ce – veux vraiment le faire ici ? – canapé est assez large, – pas vraiment non, j’vais tout casser – cette et/ou me cogner avec mes ailes – moquette – hum, c’est vrai qu’on l’a – assez -  jamais fait à même le sol – mais douce. – c’est vrai aussi qu’elle est de très bonne qualité, mais – Nous – tu es sure que c’est – ferons – vraiment le lieu ? Nan parce – l’amour ici, ici et ailleurs. – que je reste dubitative, principalement car il y a des choses à casser et qu’on n’a pas le risque excitant de se faire prendre, comme à l’Institut, et qu’il va falloir sacrément bouger les meubles pour aménager suffisamment d’espace et – C’est chez nous et ça nous ressemblera. Certes.

Je n’ai pas le temps d’exprimer ma pensée à haute voix que déjà sa main me coure sous le haut pour s’en aller en une caresse jusqu’à sous les bas, musèlement des plus agréables au point de m’en déclencher des frissons, frissons qui s’amplifient encore grandement lorsqu’elle dépose un baiser dans le creux de ma gorge. Le monde commence déjà à s’occulter sous l’effet que me fait Caitlyn, et je ne peux répondre que d’un couinement mêlant plaisir et envie d’en avoir plus. Cette pièce va transpirer d’amour et les pages de chacun de ces livres s’imprégneront de notre humidité !

***
Je suis étalée par terre, de tout mon long comme de toute mon envergure, nudité contre la moquette et ailes contre le décor, n’ayant aucune idée des ravages que l’on a fait dans ce dernier. Mais je m’en moque, on a sauvé le canapé, et je suis dans l’état d’euphorie léthargique de l’Après, entièrement détendue dans cette douce et cotonneuse sensation de bien être, dans cette manifestation physique voir mécanique des bienfaits comme de la puissance de notre amour. Yeux à demi-clos, je la regarde avec un léger sourire, visage embrumé d’amour, de tendresse et de cette certitude que nous nous suffisons pour vivre, l’une et l’autre. Je n’ai à ce moment aucune considération pour toutes ces variables terre à terre que sont les aléas de la vie, je sais juste que nous ne sommes plus qu’une dans notre cœur, des âmes sœurs inter-liées à jamais, presque siamoises. Et c’est aussi beau que bon…

Je profite de ce cadeau aussi longtemps que possible, sentant qu’elle se relève avant moi, chose que je tente d’empêcher d’un geste de l’aile, mais qui est trop doux et embrumé pour parvenir à faire plus qu’une caresse plumeuse contre son corps, chose qui me va également. Allongée sur le flanc, j’attends que les effets de l’orgasme se dissipent suffisamment pour pouvoir être à nouveau cohérente dans mes pensées, pour que la raison reprenne le dessus sur les émotions, et que l’alchimie de mon cerveau ce calme afin de réfléchir à nouveau comme de norme. Et lorsque cela arrive, trop vite à mon goût, je me relève lascivement pour m’assoir sur le siège de salon, ailes dépassant du dossier. Le temps est venu de faire la constatation des dégâts : on a sauvé le canapé, c’est le principal, mais j’ai renversé le guéridon et répandues ses pièces d’échec aux alentours, et je crois qu’il y a quelques fissures sur la table basse suite à la vigueur avec laquelle je l’ai dégagée pour nous permettre d’atterrir sur la moquette, laquelle était aussi douce que prévue. Lorsque mon regard se pause sur les fringues disséminées dans la pièce, je me prends à faire une minute de silence pour mon t-shirt, lequel a été déchiqueté par mes ailes – chose me permettant d’en conclure qu’on ne l’a pas enlevé assez vite. Un mort de plus, un. Et considérant que j’ai prévues les fringues pour le bon nombre de jour, je n’ai pas de rechange, hu hu hu…

Passant une main dans mes cheveux pour les chasser de mon visage, je regarde Caitlyn se rhabillée, ayant visiblement perdue son soutien-gorge, alors que moi-même je ne parviens à retrouver mon string que je soupçonne fortement d’avoir fuit à l’instar du premier dans un endroit incongru comme sous le canapé ou la bibliothèque. Me relevant et repliant mes ailes, je remets mon jeans dos à Caitlyn, en faisant attention au regard de cette dernière, recachant la partie qu’elle a si bien palpée au commencement de tout ceci, en attendant la seconde manche. Chevelure sur la poitrine, je retourne le crucifix qu’elle m’a donné pour qu’il soit à sa place au plus prêt de mon cœur, et entreprend de lui dire, à mon cœur, que nous pouvons continuer la visite. Nous rangerons plus tard, et respecterons la volonté de James de ne rien toucher dans son bureau, surement. Les remises ne m’intéressent pas de par leur taille réduite, tout l’inverse de la salle de bain et de son austère mais large douche qui n’est pas sans rappeler de bons souvenirs, et sans appeler à de nouveaux. Et visiblement, Caitlyn est sur la même longueur d’ondes !

L’étage est cependant visité dans la foulée, sans doute parce qu’il faut que la mi-temps dure un peu, et il me refroidit bien plus par l’émotion qu’il suscite chez mon aimée ; il y a là de nombreux lieux à respecter, et dans lesquels nous devrons avoir le comportement d’usage, visiblement. Un bureau simple, une nouvelle salle de bain avec baignoire (mais pour une personne…), un débarra inintéressant, un atelier contenant de nombreuses toiles voilées et une révélation de Caitlyn quant à l’activité de sa mère. Puis les chambres, avec la suite monacale et spartiate de James, et une chambre d’amis, miroir de la première où vivait l’ancien propriétaire des lieux, et deux autres, mitoyennes.

Fenêtre double battant, lit deux places avec le mobilier d’accompagnement, et même un miroir et une bassine pour se débarbouiller au côté d’une lourde armoire de bois, c’est simple et sobre, mais cela suffit à arrêter mon aimée et à lui faire monter les larmes aux yeux, alors que je la prends par le flanc pour me coller contre elle, mettant à nouveau ma présence où elle doit être : en soutien. Soutien muet, non pas inquiet mais intrigué, cherchant à comprendre le pourquoi du comment. Et l’hypothèse se fit lorsqu’elle prit la parole, désignant le lit double comme l’endroit où elle avait été conçue et où elle était née.

Ma première réaction fut de déglutir, alors j’essayai de percevoir la portée et l’importance de ce que cela pouvait signifier pour elle. Nous étions au commencement, au lieu du commencement, cette chose que tant de personnes ignorent et dont elles s’indiffèrent, mais le commencement est une chose bien trop importante pour Caitlyn car, à l’instar du chemin parcouru, il lui prouve que ce dernier est réel, et qu’elle est réelle. C’est ici qu’elle est née, non dans une éprouvette de Sinistre, peut-être pas du corps, mais de l’esprit et de l’âme, et c’est cela le plus important. C’est ici que Caitlyn Elioth a respirée pour la première fois, oui, mais surtout, c’est ici qu’elle a vu pour la première fois.

Alors, j’ignore pourquoi, mais je regarde le plafond, la fenêtre, ces choses qui sont toujours là, au même endroit malgré les ans. Je ne pourrais voir la première chose que tu as vue, mon amour, mais je pourrais l’imaginer, désormais. Et je te suis jusqu’au lit pour m’y assoir à ton côté, sans te lâcher, triste de ta tristesse et collant mon front contre le tien pour que ton regard devienne moins misérable.

- La porte d’en face de chambre ci… Je sais où elle mène… Je m’en souviens. Je n’ai pas le courage, Sweety… S'te plait ? On peut voir ça… demain ? C’est… C’était ma chambre.

Je grimace légèrement, puis vient coller ma main libre contre sa joue, remontant l’autre pour lui enserrer le visage et la regarder dans les yeux.

- Tu n’auras pas le courage demain non-plus, et lorsque l’on partira, cette porte sera toujours fermée, Cati Mia, commence-je en quelques murmures doux. Mais tu n’as pas à affronter cela toute seule. C’est ton passé, mais nous devons tout partager, tu te rappelles ? Laisse-moi t’accompagner, s’il te plait, laisse-moi te mener et franchir avec toi cette porte, laisse-moi te voir comme tu étais à l’époque.

Je marque un silence assez lourd, mais nécessaire à me fournir le temps de me frotter contre elle, du front et du nez, avec douceur et tendresse.

- Ce n’est pas quelque chose que tu as perdu, Cait’. C’est quelque chose qui fait partie de toi. Partageons le courage de la voir, cette fragilité que tu avais alors et que tu as toujours, je le sais. Levons-nous, et montre-la-moi, s’il te plait. Regardons-la ensemble.

Non, je ne la forcerai pas, mais je ne veux pas que ce soit la lâcheté qui la fasse fuir cette pièce. Qu’elle fasse le choix de s’en détourner, d’accord, c’est le sien et je le respecterai, mais qu’elle la fuit par absence de courage, non, car cela prouve qu’elle veut la voir tout de même. Et si c’est le cas, nous la verrons.
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