Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
Sujet: Kenneth(s) Mar 10 Sep - 11:49
Début Juillet 2013. Un bar discret de Brooklyn, il est encore trop tôt pour que l’agitation gagne la rue et que le soleil qui deviendra caniculaire dans la journée ne darde encore de ses rayons puissants rendant les rues paresseuses et les promenades étouffantes. Robe d’été mais veste beige, elle se contente de le regarder depuis une longue minute alors qu’il joue avec le verre contenant un liquide ambrée, sans foute un scotch, il esquisse un frêle sourire tout en perdant son regard sur une vieille photographie un peu jaunis montrant un jeune homme d’une quinzaine d’année en maillot de bain sur une plage portant sur ses épaules une fillette qui ne doit pas dépasser les six ans, hilare, ses long cheveux roux flottant au vent alors qu’elle tend les bras vers le ciel d’un air ravis. Elle le couve un instant avec un faible sourire, enserrant son verre de bière d’une main alors que d’un geste rapide il plie la photo pour la mettre dans la poche intérieur de sa veste en cuir.
- Comme je t’l’ai dis, demande à Mig’ pour les affaires, elles sont dans un garde meuble à Frisco…tu prends ce que tu veux, comme pour le fric de la maison. On partage. - J’ai pas besoin de cet argent, toi si. Merci en tout cas. Tu sais, je m’en souviens de ce jour, juste après je t’ai claqué la tête la première dans la flotte. - Han mais…T’étais une vraie saleté en fait même quand j’étais toute petite. - Tu étais épouvantable, gamine…capricieuse et bornée…une pub vivante pour encourager l’avortement. - J’m’en souviens pas…je t’ai cogné ce jour-là ? J’espère sincèrement. - Non, t’as chouiné dans les jupes de maman…comme à chaque fois. - Et tu t’es fait engueuler ensuite je suppose ? - Bien sûr, tu étais « le petit trésor à sa maman ». je me faisais TOUJOURS engueuler. - Trop forte…Je savais déjà arriver à mes fins. J’y arrive toujours, tu sais. J’ai juste changé de jupes pour aller chouiner. - Je ne dirais pas que c’est ce qui fait ton charme…tu vieillis bien Ptite Rousse. - Et toi tu perds tes cheveux…et t’es si maigre, franchement j’me demande ce qu’elle te trouve Jub. - Tu n’apprécierais pas que je te le dise, petite… - Vantard….Pathétique Primate Pervers, va ! - Je parle à une experte d’après ce que j’ai entendu dire et entendu bien involontairement de mes propres oreilles. - De une, Jub exagère les choses…de deux, évite le sujet avec Amy si tu veux bien, dans ces moments-là, elle n’est plus vraiment « elle-même ». Ça m’embêterai qu’elle aussi se mette à te taper dessus. - Ça m’ennuierait également, surtout si elle cogne plus fort. - … - … - Je ne m’y fais pas, c’est si…surréaliste de se parler comme ça après toutes…toutes …ces merdes. C’est dingue. Je n’y croyais plus. - C’était plutôt inespéré non ? Y’a tant de chose que j’aurai souhaité te dire qu’à présent que j’en ai l’occasion, je ne sais plus vraiment par quoi je dois commencer. C’est beaucoup pour moi que tu puisses m’avoir pardonné pour.. - Parlons pas d’ça, st’plait. C’est du passé. - Pourtant il faudra un jour qu’on parle de ce passé même. Je regrette de t’avoir abandonné ce jour-là, de t’avoir laissé avec lui. - Il est plus froid que la pierre maintenant, j’espère que son âme se consume dans les flammes de l’enfer. Ne vis pas avec tes regrets Kyle, regarde devant toi et pense plutôt à toutes ces choses que tu vas pouvoir faire plutôt qu’à celles que tu n’as pas pu faire. Aujourd’hui est le premier jour du reste de tes jours. On avance difficilement quand on s’évertue à garder le pied sur le frein et à vouloir enclencher la marche arrière. - Tu t’essayes à la philosophie à présent ? Après tout, Jub m’a dit que tu exerçais la fonction de conseillère sociale là-bas…C’est impressionnant de te voir si mature, t’es devenue une vraie femme, c’est…ca me fout un coup de vieux terrible. - Attends de me voir en robe de mariée…ça t’en mettra un deuxième. - Ah ça oui, je n’en doute pas…Ça avance comme tu veux ? la « dernière ligne droite » ? - (soupir) J’espère que oui…Ils nous maintiennent dans le secret, je suppose qu’ils ne veulent pas qu’on leur brise les burnes avec notre stress-attitude. - C’est le cas ? Tu te sens stressée ? - Amy flippe sa race, je passe mon temps à lui dire que ça va aller, jamais je l’ai vu aussi stressée, ça me retourne le cœur mais bon dans quelques jours, on en sera enfin débarrassé de tout ça. - Je ne te parlais pas d’elle…Et toi ? - Moi ? Boaf ! M’en fous je gère tranquille. C’est quoi ? Ca va changer quoi ? Le monde va s’arrêter ? C’est un putain de non évènement tu vois ! Le jour va se lever, va se coucher et on aura changé de statut et de patronyme. J’vois même pas pourquoi on en fait tout un foin en fait ? C’est trop insignifiant pour lui donner de l’importance, l’important c’est l’amour et.. - Mouais, il y a par contre, certaines choses qui ne changent pas et c’est plutôt réconfortant. T’en fais des caisses et tu mens toujours aussi mal. - Mais nan je..c’est faux je…euh…humpf…Ptainnnn… OK. J’suis terrifiée…Et je peux même pas en parler à qui que ce soit. Tout l’monde croit que ça coule de source, que c’est moi qui pousse les autres en avant avec mon optimisme et mon jusqu’auboutisme et tout mais sérieux…j’ai…je…oulà…je sais plus où j’en suis. - Tu doutes, c’est ça ?Tu sais que c’est humain non ? Me dis pas que tu crois être une sorte d’héroïne au-dessus de toutes choses ? - Non !!! Seigneur Dieu ! …Et en plus je l’aime et..Non…je me pose de tas de questions…en fait…et si c’était une grosse connerie ? Si c’était…trop tôt ou inconscient ou..j’sais pas…complètement hors de propos. - De quoi ? D’afficher ouvertement une relation lesbienne jusqu’à arracher une autorisation de mariage avec une fille qui n’y connait rien de la vie, plus jeune que toi, mutante dangereuse ou tout comme, tout en faisant une activité illégale et assez dangereuse qui peut vous conduire à passer l‘arme à gauche un beau matin ou vous conduire en taule en se privant de maternité, d’avenir et de projets ? Ça a l’air d’une connerie ? - …mais…mais…complètement dit comme ça. - Bon, voilà c’est dit et bien annule tout. - AH NAN ! Jamais de la vie ! On s’est battu pour ça , ça représente tellement pour nous, tant pis d’être mutantes ou lesbiennes et on a des projets et tant de choses à faire ensemble, je sais qu’on va être heureuse ensemble et je veux …on veut que ça soit écrit sur la face de la Lune même qu’on est ensemble et unis ! - Ah ? Ca à l’air d’une connerie ça ? - Absolument pas ! C’est le truc le plus sensé que j’ai fait de toute ma putain de vie ! Et je..je.. hum…en fait…tu…ho..sale con. - Bien. Autre sujet ? - Je ne suis plus une gosse et tu n’es pas drôle. - Ce n’est pas fait pour l’être, Petite Sœur. Mais si tu as déjà tes réponses, pourquoi persister à te poser les mêmes questions ? - Je ne sais pas. - Tu ne fais pas de bêtise Cait, tu vas faire une superbe mariée et vous êtes très bien ensemble, tu t’es battu pour ça, tu me l’as dit toi-même et Amy est une femme merveilleuse, qu’est-ce que tu voudrais de plus ? Je ne t’ai jamais vu aussi belle et resplendissante que maintenant, tu irradies cet amour, Amy a bien de la chance et je crois que c’est réciproque. - Ca..ca te contrarie plus que je..enfin..que je sois.. - Lesbienne ? Non. Ce qui importe c’est ton bonheur. Si tu es heureuse avec ça, ça ne me dérange pas d’avoir une belle sœur plutôt qu’un beau-frère….Faut que je m’habitue c’est tout…j’ai pas eu l’occasion de lui..hum..parler beaucoup. - Elle demande que ça d’avoir une famille, tu sais…essaye d’être…euh…sympa ? - Je suis un vrai boute-en-train quand je veux, c’est de renommé nationale. - Et Jub ? - Jub ? Je ne sais pas, elle a un humour bien à elle, ce n’est pas à proprement parler une gaie luronne. - Mais non, je parlais de ta relation avec elle. - C’est cool. - C’est cool, c’est quoi cette réponse de merde ?! C’est ma meilleure amie je te signale. Je ne me contenterai pas d’un c’est « cool » pour qualifier le fait que tu couches AVEC ma meilleure amie. - Cait’ Lâche l’affaire là-dessus, je n’aime pas parler de ce genre de chose et tu le sais très bien. - Je veux juste savoir si c’est sérieux par ce que je.. - Putain, Cait, tu sais ce que je suis, tu sais ce que je fais, tu sais ce qu’elle est. Réfléchis deux minutes, bon sang ! Tu vois dans quelle position ça peut me mettre, ça peut nous mettre. Tu crois qu’on ferait ça pour de l’amusement ? Tu crois que c’est simple à gérer ? - Non pas du tout mais je.. - Ben si ça l’est, détrompe toi. Ça l’est parce qu’on a décidé tous les deux que ça le serait, c’est notre choix de vivre ce qu’on doit vivre, pourquoi devrait-on se l’interdire ? Je n’ai pas calculé ce qui s’est passé, j’y suis confronté mais ce que je sais c’est que pour rien au monde je ne voudrais que ça s’arrête ou qu’on en change l’équilibre. Et on se battra pour ça aussi s’il le faut, moi je le fais déjà en tout cas. Contre les miens et contre toi, par exemple. - Je..tu..j’voulais… juste.. - En quoi c’est différent de vous ? En quoi ça a moins de valeur ? - ….Tu l’aimes ? - Il n’a jamais été question que de ça. - …Wow…C’est assez inédit….Comme situation, je n’avais pas vu ça sous…sous cet angle. - Je ne t’avais rien demandé. On ne t’a rien demandé, on se passe de votre « autorisation » ou de votre « sollicitude. ». Fichez nous la paix avec ça. - Ok, ok, ok. Si ça te va alors ça me va aussi.
Le silence s’installe quelque minutes, un de ces silences aussi embarrassé qu’embarrassant alors que le frère et la sœur réfugient leurs pensées dans un mimétisme parfait de contemplation silencieuse de leur verres respectifs. Un genre d’entracte avant qu’un autre sujet de discussion vienne à éclore. Il ne tardera pas à venir même si ce silence a de rassurant le fait qu’il est partagé et non plus solitaire. Les choses changent parce qu’elles doivent changer.
Kyle Kenneth Neutre Delta
Messages : 120 Date d'inscription : 05/01/2013
Sujet: Re: Kenneth(s) Mer 2 Oct - 16:20
Serait-elle à ma place plus forte qu'un homme Au bout de ces impasses où elle m'abandonne Vivre l'enfer mourir au combat Faut-il pour lui plaire aller jusque là ? Ce peut-il que j'y parvienne, Ce peut-il qu'on nous pardonne Ce peut-il qu'on nous aime pour ce que nous sommes
Se met-il à ma place quelques fois ? Quand mes ailes se froissent et mes iles se noient Je plie sous le poids, plie sous le poids De cette moitié de femme qu'il veut que je sois Je veux bien faire la belle mais pas dormir au bois, Je veux bien être reine mais pas l'ombre du roi Faut-il que je cède, faut-il que je saigne Pour qu'il m'aime aussi pour ce que je suis
Pourrait-il faire en sorte
Ferait-elle pour moi
D'ouvrir un peu la porte
Ne serait-ce qu'un pas
Pourrait-il faire encore
Encore un effort
Un geste, un pas vers moi
Un pas vers moi
Je n'attends pas de toi que tu sois la/le même Je n'attends pas de toi que tu me comprennes Seulement que tu m'aimes pour ce que je suis
Se met-elle à ma place quelques fois Que faut-il que je fasse pour qu'elle me voit Vivre l'enfer, mourir au combat Veux-tu faire de moi ce que je ne suis pas Je veux bien tenter l'effort de regarder en face, Mais le silence est mort et le tien me glace Mon âme sur, cherche l'erreur Plus mon sang se vide et plus tu as peur
Faut-il que je t'apprenne
Je ne demande rien
Les eaux troubles où je traine
Où tu vas d'où tu viens
Faut-il vraiment que tu saches
Tout ce que tu caches
Le doute au fond de moi
Au fond de toi
Quand je doute, quand je tombe Et quand la route est trop longue Quand parfois je ne suis pas ce que tu attends de moi, Que veux tu qu'on y fasse, Qu'aurais-tu fait à ma place ?
- Je peux te poser une question qui m’travaille depuis quelques temps ? - On est là pour ça, non ? Tu voulais remettre les compteurs à zero et repartir sur des bases saines, j’ai pas de secrets petite rousse, tu sais…A part ceux qui mettraient en danger les miens. - Ben justement, j’aimerai savoir qui est Silent au juste, cette fille que tu traines partout avec toi. - Hum…Ca vient de Jub ? Pourtant elle lui a foutu sur la gueule à San Francisco, elle devrait savoir qu’elle ne craint rien. - Non non, c’est juste…J’suis pas aveugle, cette façon qu’elle a de rester dans ton sillage, de te regarder, de tenir à toi et sachant que tu as toujours été solitaire, c’est assez étonnant venant de toi. - Les gens changent, peut être que je change aussi et que cette solitude me pèse alors que je m’apprête à grisonner. - Ou peut-être que tu l’as prise sous ta protection parce que ça te donne l’illusion d’une seconde chance, arrête cinq minutes, Kyle, j’ai grandi et je suis à bonne école en ce qui concerne la psychanalyse. - Etrange, t’as toujours détesté les psys. - C’est ptet pour compenser que j’vais en épouser une ? Tu éludes ma question. - Parce que ce n’était pas une question. - Tu joues sur les mots. - Et toi avec mes nerfs, comme toujours. - Pourquoi c’est toujours comme ça qu’on se comporte lorsqu’on parle de sentiments, j’aurai du t’envoyer Amy, elle se débrouillerait mieux que moi, tiens. C’est exaspérant à la fin ! - Silent est comme ma fille… - Arrête le pathos cinq min.. - Je veux la sauver. Je veux sauver ce qui peut encore l’être, me sauver aussi parce que sinon, je vais finir par couler. - …. - Tu ne sais rien de ce que c’est que de survivre, tu es à l’abri dans une cage dorée. Nous sommes en guerre, Caitlyn, une guerre qui ne dit pas son nom. Comment tu peux t’aveugler comme ça, comment tu ne peux pas voir que pour des gens comme Silent il n’y a personne. Battue et abusée par ses parents, livrée à elle-même et incapable de faire confiance à qui que ce soit, ca doit te parler mieux qu’à quiconque, non ? - Bien sûr que ca me parle, tu crois que nous faisons quoi ? Tu crois que JE fais quoi ? J’aide ces jeunes pour leur offrir un monde meilleur, un monde où ils auront une place et des rêves à vivre, pas l’unique choix de se battre ou de mourir. Il y a une autre voie que celle de la violence, que celle du conflit ! - Alors à quoi rime cette milice que constitue les X Men ? Putain ! Je sais de quoi est capable Jub et j’imagine à peine ton potentiel aujourd’hui. Tu ne me feras pas croire que vous en êtes arrivé à ce niveau UNIQUEMENT pour être capable de vous protéger ! - Nous sommes aussi là pour protéger les autres. - Hypocrisie, ça sous-entend que savez déjà qu’un jour ou l’autre, tout finira par la violence et le combat. Votre présence sur l’échiquier en elle-même un immense contre sens à la philosophie de Xavier, soyez honnête ! - Nous sommes des utopistes, ok, je te l’accorde mais pas irresponsables pour autant : si tu veux la paix, prépare la guerre. Pour être crédibles, nous avons besoin d’être visibles. - Alors..VOUS êtes des confreristes, ni plus ni moins. Te rends tu comptes que ces mêmes préceptes dirigent notre combat ? Visible en créant une milice de mutants effrayants, ce n’est pas rapprocher les peuples, ca va dans le sens inverse. Si vous voulez être visible, faites de l’éducation et de la prévention, agissez comme des humains, non comme Homo Superior. - Ce…ce n’est pas faux…Mais vous n’avez aucune leçon de morale à nous donner, voyez vos attentats. A quoi servent-ils à part renforcer la haine et la peur. Un chien qui mord, on l’abat ! - Et celui qui ne mord pas, on lui passe la laisse Caitlyn. Nous avons gagné notre liberté dans le sang, oui, mais nous sommes libres d’intervenir et faire bouger les choses, la violence ETAIT légitimée pour parvenir à ce résultat. Vous n’avez pas de place, X Men…Vous allez finir par être récupérés et domestiqués à trop de compromis, vous n’aurez plus le choix que de devenir l’instrument du pouvoir…du BAM…du gouvernement…Et un jour, vous finirez par traquer du Mutant pour conserver l’espoir de préserver vos murs dorés. - Ce jour n’arrivera pas, Kyle, nous ne laisserons pas faire. - C’EST DEJA L’AUBE DE CE PUTAIN DE JOUR ! OUVRES LES YEUX, BORDEL ! TU NE SAIS PAS CE QUI SE TRAME DANS L’OMBRE ! - ET NOUS FINIRONS PAR NOUS ENTRE-TUER SUR TON FOUTU CHAMP DE BATAILLE ! - …S’il te plait…Réveilles toi…le discours de Xavier, c’est une belle idée et pleine de bonne volonté, mais il est déjà derrière, tu le vois…tu as été Maraudeuse, tu as été élevé hors de ces murs…Viens avec moi, je te le demande…Viens avec Amy et nous arriverons à convaincre Jubilée, ensemble nous pouvons changer les choses. - Kyle…tu me dis de me réveiller et tu as oublié de rêver, toi aussi tu as été humain avant de connaitre la confrérie, tu n’as pas cette haine viscérale, tu es différent. Ce que tu fais avec Silent, personne à part un X Men ne le ferait, ce que tu as fait avec Kaede, c’est une arme terrible et tu n’as pas hésité à nous la confier plutôt qu’à entretenir sa haine pour t’en servir. Je crois Jubilée et je crois en toi, tu n’es pas un enfoiré, tu n’es pas ce monstre « ennemi héréditaire ». Confies moi Silent, je peux la sauver, tu sais au fond de toi qu’on peut l’aider, qu’elle peut changer comme Kaede est en train de changer. Mon frère, c’est…rhaa…nous luttons pour les mêmes choses, viens avec nous, tu es notre famille, à Amy, à moi, et à Jubilée. Je veux que tu rêves à nouveau, s’il te plait. Le monde est ce qu’on en fait, il faut croire en cela. - Nous luttons pour la même chose mais sur des chemins différents. Je vais te laisser rêver ma très chere petite sœur et te souhaiter tout le bonheur du monde mais le réveil, je le connais déjà. Nous perdons un temps précieux….Nos positions, je crois, ne bougerons qu’à la fin. - Cette fin ne viendra pas, je lutterai de toute mon âme pour faire en sorte que ce jour ne vienne pas. - Voilà bien le problème, Ptite Rousse, tu lutteras, moi je lutte déjà…Tu as vu ce qu’ils ont fait à Kaede ? Ce n’était pas un fait isolé, tu peux me croire. - Je le sais bien…ce centre n’existe plus, je peux te l’assurer. - Je le sais déjà. Vous avez envoyé le Phénix, n’est-ce pas ? L’Arme Suprême de Xavier ? - Rachel n’est pas une arme, elle m’est aussi chère que toi…elle fait ses choix et elle est libre. - Jusqu’à ce qu’elle vous explose à la gueule ? On dirait une gamine qui vient de trouver le flingue de son père et qui joue avec. - Faire le ménage est une initiative de Rachel, aucun X Men n’était au courant. - Et vous ne l’avez pas empêché de faire pour autant…Oh…vous n’auriez pas pu faire grand-chose, n’est-ce pas ? C’est un évènement que certains nous ont mis sur le dos, vous savez ?...Et vous lui avez dit quoi ? Je veux dire, cest « mal » n’est-ce pas ?...Tu ne réponds pas ? Je vois…vous vous en lavez les mains, ces gens sont morts Cait’. - Ils le méritaient, ce n’est que justice. Ce qu’ils ont fait c’est.. - Ce qu’ils nous feront et ce qu’ils font déjà ailleurs. - ….. - Tu vois…Je pense que vous avez déjà les mains liées par vos propres interdits, Rachel a fait ce que vous auriez été incapable de faire parce que votre idéologie a ses limites. Si tu veux la justice, il faut pouvoir être capable de l’appliquer même lorsque c’est éthiquement blâmable. - …Le prêcheur…Je vois pourquoi tu as gagné ce surnom à Mutant Town, tu es le rabatteur de Magneto. - Ah…ça…Je ne peux pas me targuer de me faire appeler Wonder Beaver et c’est bien plus reluisant que ce que tu te traines avec Buse Cendrée ou Lady Red à la…Belle époque…J’ai vu ta prestation sur Youtube tu sais…Silent était morte de rire. - Et toi, t’en penses quoi ? - Moi ? ( sourire)..J’étais fier. - (sourire)..Gros con, va…