We whis you a marry christmas and a happy birthday {Sanzo Aoe}
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Echo X-Men Oméga
Messages : 1011 Date d'inscription : 10/05/2012 Age : 29
Sujet: We whis you a marry christmas and a happy birthday {Sanzo Aoe} Jeu 25 Juil - 14:39
Mardi 25 Décembre 2012 – 13 : 36 A.M.
Tout était rentré dans l’ordre, ou peu s’en fallait. Ororo avait fini de réfléchir rapidement, et les X-Men étaient venues la chercher, non pour la chasser pour l’arrêter, mais pour l’accueillir à nouveau ; seconde chance ? Pas réellement. Elle avait donnée une seconde chance, et venait s’assurer que celle qui l’avait reçue s’en remettrait, parce qu’elle l’aimait comme une sœur, ni plus, ni moins. Le Phénix n’avait pas douté que l’Institut l’acceptât à nouveau, car ils n’avaient pas réellement le choix, s’ils pesaient le pour et le contre : ils ne pouvaient laisser pareille créature dans la nature, sans avoir le moindre contrôle dessus, et en laissant d’autres influences obscures pouvoir étendre leur aile dessus. Autrefois, être considérée pour le Phénix aurait blessé Rachel, mais aujourd’hui, elle était le Phénix, ainsi, il n’y avait plus réellement à faire la différence, de son point de vue. Sans doute certains auraient-ils besoin de se rassurer, mais pas elle, elle avait accepté ce fait sans sourciller, car il avait été une renaissance ; pour qui ? La question n’importait pas réellement, à ses yeux.
Pour d’autres, en revanche, elle aurait surement son importance ; et elle allait voir quelqu’un pour qui se serait le cas, surement. Sanzo Aoe, il était parti le 21, après avoir fait une crise lorsqu’il avait vu le Phénix sous sa forme « pure », une crise suffisante pour conduire une évolution de sa mutation à se manifester. Il se transformait en grosse peluche, maintenant, apparemment, et si Rachel avait hâte de voir cela, c’était surtout pour les explications concernant sa propre disparition qu’elle s’en allait le voir. Sanzo était proche d’elle comme de Caitlyn, et le fait que cette dernière ait refusée toute visite suite au 10 Décembre, alors que Rachel avait disparue, qu’Ororo c’était tirée, qu’Emma était tombée dans le coma et qu’Amy était devenue une morte-vivante, avait dût beaucoup l’inquiéter. Avait-il conclut à la mort de la Grande Rousse, comme tant d’autre ? Avait-il pensé qu’elle reviendrait, normale ou en mode destructeur de monde ? Elle n’en savait rien, toujours était-il qu’il n’était pas à l’Institution X lorsqu’elle y était retournée, et qu’elle devait le voir rapidement.
Pas le temps d’attendre un mois pour dire cela, d’autant plus qu’en temps que Phénix, elle risquait de s’absenter plus souvent, se voulant ambassadrice de la bonne foi mutante au travers du monde, chose qui pourrait se résumer à lutter contre les catastrophes naturelles et à aider les organisations humanitaires de temps à autres, pour peu qu’elle entende parler d’une qui ne se permettait pas de puiser 80% des ressource provenant des dons pour d’obscures raisons. Aide humanité : aide payée par les pauvres des pays riches pour aider les riches des pays pauvres ; ça se tenait, non ? Quant aux catastrophes naturelles, c’était surtout en entendre parler le problème, mais elle aurait une bonne excuse pour végéter devant la télé, au moins à l’heure des infos. Trouver les lieux et s’y rendre ne serait par contre d’aucune difficulté, un peu comme pour retrouver son ami.
Chercher Sanzo avait été galère, et lui avait prit plusieurs minutes, le temps d’étendre le rayon de sa télépathie suffisamment pour pouvoir le localiser ; le Phénix était assez fière de ça, puisque cela lui permettait de suppléer au Cérébro qu’elle avait faillit griller, avec Emma dedans. M’enfin, les excuses étaient faites, et elles avaient été sincères, car si Rachel avait passée son enfance à faire tourner la Reine Blanche en bourrique et aimait particulièrement ce petit jeu, elle ne lui avait jamais voulut le moindre mal. Dans le cas de Silver Cat, il était chez son paternel, à Miami ; la Floride évoquait beaucoup de choses à la jeune femme, à savoir les marais, les crocodiles et un soleil de plomb, assez loin du magnifique endroit paradisiaque montré par la TV, quoi. Mais Sanzo n’habiterait pas dans les marais, vu qu’il provenait comme il disait de la classe supérieure, résumée de façon réductrice par le mot « bourge » par Rachel, entrainant la réplique satisfaite de l’adolescent comme quoi c’était « hyper-bourge ». Sachant que Hyper était au-dessus de Super, qui était au-dessus de normal comme le renseignaient les diverses sortes de balls dans Pokémon, il devait s’agit de ce que Platon qualifiait d’élite sociale et intellectuelle ; oui, associer Platon et Pokémon dans la même pensée était une chose relativement normale pour la nouvelle Phénix.
Bref, toujours était-il qu’elle s’était levée tôt, convoquée pour le midi-même par une Caitlyn qui se mettait à la cuisine, créant un gâteau aux amandes aussi beau à regarder que difficile à mâcher, et qui promettait de nécessiter autant d’effort à la sortie que Caitlyn n’avait dû en mettre à la conception ; c’était bon, enfin Rachel n’était pas difficile, mais à défaut de mettre en doute les talents culinaires de Fuzzy, la Rachel aurait trouvé judicieux de l’orienter vers les biotechnologies ; elle était prête à parier qu’avec une telle méthode pour conserver les aliments, on pourrait éliminer les dates de péremption !
Volant à plusieurs fois la vitesse du son dans son uniforme du Phénix, la combinaison rouge frappée au torse du sigle de l’entité, et couverte par des manches lui remontant jusqu’aux milieux des bras et des bottes à talons hauts jusqu’au milieu des cuisses, le tout complété par une ceinture asymétrique tout aussi jaune que les précédents accessoires, Rachel se dirigeait vers Miami, faisant comme elle l’avait conclut en regardant la carte des USA : suivre la côté jusqu’en bas ; elle finirait bien par trouver Miami, il y aurait de gros panneaux pour lui dire, et à défaut, elle suivrait le signal de Sanzo. Simple, non ?
Elle n’avait eut à survoler que le New Jersey, le Delaware, la Virginie, les deux Caroline(s) pour arriver en Floride, chose lui ayant donné un agréable panorama pas totalement adapté à la période de noël, mais elle s’en moquait assez. Aurait-elle dû prévoir un petit quelque chose ? Au pire, elle créerait au dernier moment ; vu sa tenue et son mode de transport, il n’y avait aucun doute qu’elle fût mutante, alors la voir transformer l’air en pâte d’amande ne devrait pas plus impressionner que sidérer, à son avis ; et son avis était celui auquel elle se rattachait le plus facilement lorsqu’elle avait besoin de savoir quelque chose, chose normale s’il en était, à son avis du moins, qu’elle suivait pour les raisons suscitées.
Lorsqu’elle fini par arriver, ayant couvert les 1755km au-dessus des USA rapidement, Rachel ralentit pour affiner sa précision, profitant d’une chaleur qu’ils n’avaient pas à Salem. Le Phénix étant un oiseau, se ferait-elle houspiller si elle dédisait de migrer vers les états chauds elle-aussi ? Question stupide, elle ne savait pas où crécher, et être hors de l’Institut quatre mois dans l’année ne lui serait jamais accepté ; ils n’étaient pas venus la chercher à nouveau pour la laisser filer à l’envie.
Suivant la piste de Sanzo jusqu’à une grande villa, elle arriva par les airs, se plaçant en position verticale, diminuant la densité du toit pour pouvoir passer au travers comme s’ils n’étaient que du gaz, finissant par échouer dans la pièce mitoyenne à l’espace exiguë où était enfermé Silver Cat, Rachel sachant pertinemment qu’il n’y aurait pas eut la place pour deux dans le placard à balais où il se trouvait.
Atterrissant sans un bruit sur le carrelage de ce qui n’était ni plus ni moins qu’une petite salle de bain dans l’appartement intérieur au domaine qu’était la chambre de Sanzo, probablement, Rachel commença à réfléchir à la façon dont elle devait se présenter. Elle ne pouvait pas décemment se ramener « coucou, c’est moi, je suis pas morte et j’ai tué personne, je suis devenue une espèce de divinité mais ça change rien, faut m’aimer quant même » ; il n’y avait pas beaucoup de chose pire, à part peut-être se ramener sur un pont où une troupe hétéroclite essayait d’empêcher une fille de se suicider en disant « salut la compagnie, je pense que vous avez le gène X tout comme moi vu où vous vous trouvez, et je me demande quels sont vos pouvoirs. C’est un rassemblement que vous faites ? Il serait temps que je vous laisse parler quant même… ».
Après, il fallait aussi que ce soit joyeux, car après tout, c’était noël, et l’anniversaire de Sanzo au passage, si sa mémoire était bonne. Ainsi donc, Rachel lui ferait une surprise. Attendant patiemment qu’il sorte sans faire le moindre bruit, usant de ses pouvoirs pour les étouffer afin que même les sens améliorés de l’hybride chat ne puissent la localiser, elle attendit qu’il sorte de la douche avant de s’exclamer joyeusement :
- SURPRISE !
Sanzo Aoe Élève à l'Institut expérimenté(e) Delta
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Sujet: Re: We whis you a marry christmas and a happy birthday {Sanzo Aoe} Dim 28 Juil - 8:04
Mardi 25 Décembre 2012 – 13 h 30
Sanzo se leva enfin et se traîna sous la douche après avoir jeté un coup d'oeil au lit vide. Sean était parti, d'ailleurs il entendait des rires en bas. La soirée avait été génial et les 5 amis s'étaient couchés vraiment tard. Sanzo en bon félin, dormait beaucoup. L'eau coulait sur son corps. Il n'aimait pas trop ça mais faisait un effort, il n'avait pas vraiment le choix. Karl était à cheval sur la propreté et l'aurait jeté dans la piscine malgré son aversion s'il avait loupé une douche. Le pommeau de douche toujours dans sa main, il ouvrit la porte de la cabine. La pièce était spacieuse avec une baignoire qu'il n'utilisait jamais sur laquelle était posée une serviette de bain, 2 lavabos aux robinets étincelants surplombés de deux grands miroirs, une vaste colonne où étaient soigneusement rangés ses serviettes et produits. Il sortit en arrière pour nettoyer.
- SURPRISE !
- meowwwww
lâchant le pommeau qui alla arroser les murs il fit un bond magistral cognant le plafond avant de se rétablir in extrémis sur le haut du meuble. Crachant et feulant, il regarda l'intrus .. ou plutôt l'intruse car il s'agissait simplement de Rachel ... Ses mains se mirent à trembler tandis que ses pensées tourbillonnaient dans sa tête. Il était furieux ... apeuré et surtout très très très en colère .. on ne surprend pas un félin comme ça ... à quoi pensait elle ... Elle avait l'habitude pourtant avec Cerbérus. Sanzo aurait tout aussi bien pu l'attaquer ... bon elle n'aurait pas eu grand mal pouvant le maitriser rapidement mais quand meme ... Rien que d'y penser lui fit froid dans le dos ... ... Il l'invectiva en lui feulant dessus pendant une bonne minute, puis son cerveau rattrapa ses pensées .. Rachel était sensée être morte .. ou du moins il le croyait .. ou l'avait pensé ... ou ... .. Enfin elle ne pouvait être là ... dans sa salle de bain alors que ... Trop ... là c'était vraiment trop ... bon l'avantage est que sous le flot de toutes ces questions il ne s'était pas transformé ... La salle de bain avait beau être vaste, ce n'était pas un lieu pour une panthère et se métamorphoser accroupit sur une colonne à quelques mètres du sol pas la meilleur façon ... Il finit par se calmer ... un peu et tentant de maitriser ses grondements, il sauta d'un bond leste devant Rachel .... toujours nu .. ce qu'il avait totalement oublié sous le choc. Les yeux ronds, les oreilles et la queue s'agitant encore furieusement, il la fixait ... un peu idiot, et surtout surpris ... Il secoua la tête aussi bien pour se sécher que pour s'éclaircir les idées ... puis il remarqua que l'eau coulait toujours. Il ferma rapidement le robinet ...
"mais .. qu'est ce ... t'es pas morte ... j'ai cru ... personne ... et c'était bien toi ce truc .. cet oiseau dans le ciel ... " Les mots se bousculaient, la colère et surtout la peine qu'il avait ressenti remontaient de meme que sa voix"MAIS BORDEL EST CE QUE QUELQU'UN VA M'EXPLIQUER CE QUI S'EST PASSE .... "
il la fixa interdit d'avoir haussé la voix sur elle ... cela lui fit l'effet d'une douche froide .. Sa colère retomba immédiatement, honteux il baissa la tête et s'approcha d'elle, d'une voix plus calme presque timide il reprit"excuse moi je ne voulais pas crier après toi mais ... (un éclair de bonheur pur passa sur son visage)je suis si heureux que tu sois en vie .. ... Tu l'es n'est ce pas ... en vie ??? "il tendit prudemment une main comme pour s'assurer qu'elle était bien là mais sans la toucher ... "c'est pas une blague hein ??? tu es bien réelle (dans ses yeux de l'espoir mais aussi de l'inquiétude ... peut être dormait il encore ... ou bien c'était une blague de Sean ... non son ami ne pouvait être aussi cruel ... )... mais .. comment ... et .. enfin peut importe ... " La rancune ne faisant pas parti de son caractère, il lui pardonna immédiatement la peur qu'elle venait de lui faire, elle était bel et bien là c'était tout ce qui comptait pour le moment ... à plus tard les explications. Plongeant dans son regard il se mit à ronronner. Rachel avait le don de lui déclencher les ronronnements quelque soit la situation. Sa colère et sa peine s'évanouirent pour faire place à un pur bonheur .. Rachel était là c'était tout ce qui importait ... disparut le 10 décembre .. disparut les 15 jours qui suivirent ... disparut le rejet de Caitlyn ... Il aurait voulu la prendre dans ses bras, lui caresser les cheveux, et surtout l'embrasser mais ...il n'osa pas. Sa main remonta quand meme vers son visage ... Il n'avait pas remarqué sa drôle de tenue, il n'avait pas remarqué qu'il était toujours nu ... il ne voyait que son beau visage et son merveilleux regard ... Ses doigts à quelques millimètres de la joue de Rachel, il sentait sa chaleur rassurante mais il attendait ... espérait le contact, lui laissant comme toujours le choix ...
Echo X-Men Oméga
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Sujet: Re: We whis you a marry christmas and a happy birthday {Sanzo Aoe} Dim 28 Juil - 19:37
Comme le prouvaient un grand nombre de vidéos diffusées sur l’internet, vidéos faisant d’ailleurs penser au Phénix que les théories conspirationnistes concernant les chats n’étaient que de la propagande anti-chats, les félidés susnommés étaient capables, lorsqu’ils étaient surprit, de faire des bonds assez impressionnants. Cerberus elle-même arrivait presque à faire des records olympiques lorsqu’elle était surprise, ne les dépassant que lorsqu’elle recevait la main de Rachel, dans un exercice de lancé qui avait permit, lorsque la bestiole était petite, de lui apprendre à monter jusqu’au lit de sa maitresse. Exercice qui avait fini par lui permettre de s’accrocher au plafond, ou tout du moins d’essayer. Un peu ce que Sanzo faisait tout seul, d’ailleurs.
Qu’un chat, à quatre pates, fasse d’aussi grands bonds était impressionnant, mais qu’un hybride chat à deux en fasse de même, c’était inattendue. Du fait, au magistral « Meowwwww » qui lui vaudrait surement un surnom plus tard, répondit un tout aussi magistral « Wiiiiiiip » (copyright Caitlyn Elioth) alors que Rachel découvrait qu’un sursaut plus des talons hauts était égal à ses fesses sur le carrelage, dur et froid. Un partout, la balle au centre, le Phénix sur les fesses et l’hybride chat sur… la colonne ?
Les caractéristiques félines avaient beaucoup progressées en l’absence du Phénix, et par sa faute également, mais le seul inconvénient que Rachel pouvait voir à ce qu’il se transforme, s’était qu’elle n’était pas sure d’être comprise. Bon, habituellement c’était déjà le cas, donc elle ne savait pas si pire ou pas importait réellement. Silver Cat faisait de grands bonds et feulait comme un chat dans sa direction, la laissant perplexe ; que voulait-il ? Qu’elle lui réponde « pioupiou » ? Non, elle n’était pas Titi non plus, pis il avait rien d’un Gros-minet, même si le minet n’était pas si petit que cela ; à moins que l’angle de vue ne soit à l’avantage du jeune homme. Mais pourquoi pensait-elle à cela ?
Non, Sanzo puait la peur, et une peur persistante ; Rachel le sentait, elle l’avait vu sur tant de visage qu’elle en avait presque le goût, lorsqu’elle voyait quelque la craindre. Cela offrait un sentiment de puissance, une sensation de pouvoir, une impression d’importance… bon, quant c’était fait par un jeune garçon de 17 ans à poils accroché à une colonne de rangement et qu’il feulait comme un chat, c’était surtout bizarre.
Les pensées fortes qui raisonnaient autour étaient surtout tournées vers elle, la première d’entre elle disant qu’elle avait l’habitude avec Cerberus ; de la surprendre ainsi ? Oui, c’était vrai en plus, quant elle avait un compte à régler avec son chat, elle la surprenait ainsi et la faisait bondir. Après, c’était jamais elle qui commençait, Cerberus avait toujours essayé de la faire sursauter avant.
Mais là n’était pas la question, Rachel avait effrayé son ami, et elle devait attendre qu’il ce calme. Chose qu’elle fit en silence, d’ailleurs, se concentrant pour rendre de nouveau son esprit fermé aux échos astraux, même si elle les voyait toujours. Ceci fait, elle se releva, le carrelage n’était pas assez confortable à son goût et surtout, se remplissant rapidement de l’eau s’échappant du jet que son ami avait vilement laissé tomber, pour regarder le jeune homme en penchant la tête sur le côté. Le Phénix ne se sentait pas en danger, lui faisant confiance et attendant simplement qu’il eut fini de postillonner de partout tout en restant bêtement assise sur le sol, hors de portée d’ailleurs.
Finalement, tel un tarzan de salle de bain, Sanzo revint sur terre comme sur le plancher des vaches, et le fit avec grâce et volupté, là où elle-même c’était juste cassée la gueule comme une merde. Vexant, cette agilité féline, après, tant mieux pour lui ; Rachel était prête à parier que Silver Cat se démerderait bien mieux avec des talons hauts que Caitlyn et elle-même réunie. Mais la encore, ce n’était pas la question.
"mais… qu'est ce… t'es pas morte… j'ai cru… personne… et c'était bien toi ce truc… cet oiseau dans le ciel… "
- Bah, en fait…
"MAIS BORDEL EST CE QUE QUELQU'UN VA M'EXPLIQUER CE QUI S'EST PASSE…"
Rachel s’interrompit immédiatement, car plus que le fait que Sanzo lui ait coupé la parole, c’était le ton qu’il avait employé qui la surprenait, et la bloquait. Il était normal, surement, car elle avait disparue nombre de jours sans donner la moindre nouvelle, et tout le monde ne pouvait l’accueillir les bras ouverts, sans qu’il n’y eut un piège derrière tout du moins ; Caitlyn ne l’avait pas accueillit les bras ouverts, même si elles avaient réussit à s’entendre, tandis qu’Ororo l’avait fait, mais avec des arrières pensées. Sanzo avait somme toute la réaction la plus normale : la colère. Il devait lui en vouloir d’avoir disparu, de l’avoir abandonner, de lui avoir menti ou de tout ce que les circonstances avaient put lui faire percevoir. Elle en tout cas s’en serait voulut, et le fit de ce fait, par culpabilité.
Lorsque Sanzo fit un pas, elle ne bougea pas mais se tendit progressivement, malgré l’attitude soumise ; baisser la tête pour montrer la nuque, c’était un signe de soumission pour elle, puisque c’était une habitude qu’elle avait hérité des Warhound, et surtout, des véritables canidés. Ainsi, elle attendit sans faire de mouvement, le regardant simplement, prête.
Il s’excusa, calmement et doucement, ne voulant pas crier après elle ; cette simple déclaration suffit à détendre le Phénix, qui se laissa approcher par la main. Que devait-elle faire ? La prendre et la serrer ? Voici bien longtemps qu’ils n’en étaient plus à ce stade, à moins que sa disparition ne les ait fait régresser… non, impossible, ils n’en avaient jamais été à ce stade, de toute façon, Rachel ne serrait pas les mains des gens, elle les regardait de travers à la limite (les mains, pas les gens). Il n’osait pas la toucher, il y avait une distance tremblante entre eux, et il semblait douter de sa présence ; une blague, une irréelle.
Comment et peu importe ? C’était contradictoire, et surtout, cela importait, justement, tant le comment que le fait qu’elle soit réelle et sérieuse. Enfin, elle n’avait pas été très sérieuse jusque là, mais la situation semblait le nécessiter.
Sanzo la regardait, commençant à ronronner et remontant sa mais vers le visage du Phénix ; ronronnait-il pour ce calmer lui, ou la mettre en confiance elle ? Puis, pourquoi laissait-il sa main à distance du visage ? Avait-il peur qu’en la touchant, elle disparaisse comme une bulle de savon ?
Elle n’en savait rien, mais elle commença par faire ce que lui disait son cœur, sans réfléchir, sans savoir si c’était correct ou pas, et pencha la tête pour que la main et la joue se touche, lui rendant son regard et souriant un instant.
- Je suis réelle, Sanzo. Je suis réelle et je suis revenue, répondit-elle doucement. Je suis revenue. Je vais tout t’expliquer, mais d’abord…
Avant qu’il n’eut put faire quoi que ce soit, Rachel attira le jeune homme à elle, le prenant dans ses bras dans une forte accolade, puis elle ferma les yeux, indifférente au contact humide car uniquement sensible au contact de son ami. Ça faisait longtemps qu’elle ne l’avait pas prit ainsi, elle l’avait même moins prit ainsi que les autres, à cause de cette éducation « hyper-bourge » et des manières à la con qui en résultait ; elle n’avait jamais eut de problème avec Caitlyn, les calins venant après permission, même si leur rencontre y était surement pour beaucoup, tandis que s’il avait fallut l’instauré avec Ernest, cela allait assez naturellement, désormais. Sanzo, quant à lui, le premier c’était fait sur les toits de l’Institut, là où aucun d’eux n’avait droit d’être, lorsqu’elle lui avait avoué ce qui elle était, ou plutôt ce qu’elle était ; aujourd’hui qu’elle allait en faire de même, non à propos de son passé mais de son avenir, elle se permettait un nouveau contact physique si proche, avec le regret de se dire qu’elle ne pourrait pas en avoir autant qu’elle voulait. Et puis, fuck off les convenances, elle n’avait pas eut d’éducation poussée et elle était le Phénix, na !
- Tu m’as manqué, murmura-t-elle, n’ayant pas besoin d’en dire plus.
Sanzo Aoe Élève à l'Institut expérimenté(e) Delta
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Sujet: Re: We whis you a marry christmas and a happy birthday {Sanzo Aoe} Mer 31 Juil - 7:25
Sanzo n'avait pas rigolé quand elle était tombée, à vrai dire il l'avait meme pas vraiment remarqué mais quand elle posa sa joue sur sa main tendue ... ça il le remarqua et apprécia. Elle avait la peau si douce et si chaude .. et son sourire ... Sanzo aurait tout donné pour voir perpétuellement ce sourire illuminer son regard. Mais avant de dire ou faire quoique ce soit, Rachel dans un élan de spontanéité, l'attira à lui .... oubliant qu'il était nu .. à moins que cela ne lui fut égale ... ou au contraire ... Sanzo passa immédiatement au cramoisie, et sa tête se vida immédiatement ... contrairement à son corps .... Pour un garçon de 17 ans normalement constitué, lorsque la fille que vous aimez vous enlace il est impossible de ne pas réagir surtout quand vous êtes nu ... et Sanzo était un garçon normalement constitué ... Si Rachel ne comprenait pas c'était qu'elle était particulièrement obtus .. mais d'un autre coté il s'agissait de Rachel elle ne voyait pas les choses comme tout le monde .. c'est ce qui faisait son charme d'ailleurs. Enfin pour l'instant, Sanzo espérait que l'étreinte allait durer le plus longtemps possible ... ou du moins le temps de reprendre contrôle ... un contrôle impossible de toute façon. Si la présence de son corps de femme plaquée sur lui le faisait réagir, son parfum l'enivrait complètement. Après un moment d'hésitation bien compréhensible, il referma ses bras sur son amie plongeant ses doigts et son visage dans sa chevelure rousse, humant à plein nez son odeur légèrement boisé. Elle avait aussi un très léger goût de fumée .. ainsi qu'une odeur plus féline dû à Cerbérus. Son nez frôla volontairement l'oreille de Rachel et Sanzo ne put s’empêcher de frissonner. S'il avait été un chat il lui aurait déjà mordillé le cou ... mais il restait humain ... du moins en partie, meme si ne sachant pas vraiment comment se comporter, il laissait son instinct faire ... de toute façon s'il allait trop loin ou trop vite, Rachel lui ferait comprendre avec son tact coutumier. Sanzo espérait seulement qu'elle ne le repousserait pas trop brutalement. Tandis que sa main droite s'égarait dans les cheveux de feu, sa main gauche descendait doucement le long de son dos s’arrêtant à la cambrure des reins. Il n'était pas assez hardi pour oser descendre plus.. du moins pas encore. Son nez par contre continuait sa lente inspection du visage de sa belle. Il avait fermé les yeux pour profiter au maximum de son plaisir et respirait à petits coups la bouche légèrement entre-ouverte.
"Sanzo t'es levé ?? Sanzo ???? " .. et merde ... ils ne pouvaient pas lui ficher un peu la paix ... Sanzo n'avait pas envie de répondre, ni de relâcher Rachel ..ni rien du tout d'ailleurs .. il voulait profiter au maximum de ce moment. Il referma ses bras un peu plus. C'est vrai qu'elle était réelle .. et revenue .. pour lui ... et elle l'avait enlacé ...
"hé mec t'es sourd ou quoi ??"la porte de la chambre claqua brutalement .. A cet instant Sanzo éprouva une violente envie de frapper Sean, il ne pouvait pas lui foutre la paix .. pourquoi se mêlait il toujours de ce qui ne le regardait pas ... Si seulement Rachel arrêtait le temps ..
Sanzo ne voulait pas être le premier à rompre l'étreinte surtout que sa bouche s'était considérablement rapprochée de celle de Rachel. Il n'était pas beaucoup plus grand qu'elle et quand il ouvrit les yeux, il plongea directement dans son regard d’émeraude. "tu m'as manqué aussi ..j'ai eu si peur de te perdre ... "sa voix n'était qu'un murmure, un souffle rauque ... il voulait l'embrasser ... Il mourait d'envie de l'embrasser ... Les yeux toujours perdus dans ceux de Rachel il lui demanda silencieusement la permission ... la permission de l'embrasser. Elle n'avait qu'à tourner la tête de quelques millimètres et leurs bouches se toucheraient ..
Echo X-Men Oméga
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Sujet: Re: We whis you a marry christmas and a happy birthday {Sanzo Aoe} Sam 3 Aoû - 17:16
Rachel avait entendue dans une série télévisée « c’est une arme dans votre poche, ou vous êtes simplement content de me voir ? », et considérant que Sanzo n’avait pas de poche, il semblait très content de la voir ; trop content de la voir, beaucoup trop même. Malgré son âge, et son passif de femme, le Phénix n’y connaissait pas grand-chose au fonctionnement anatomique masculin, cependant le geste lui semblait clairement déplacé, gênant même. Sanzo était son ami, et la jeune femme avait tendance à être très ouverte d’esprit concernant les spécificités de ses amis, étant elle-même des plus spéciales, cependant le coup de l’érection était un peu trop pour elle, tout de même.
Son étreinte s’en desserra légèrement, alors que la migration sanguine du jeune homme lui triturait les méninges ; enfin, leur triturait les méninges à tous les deux, visiblement, car le Silver Cat continuait son manège. Les chattes avaient des chaleurs, et si les chats aussi ? Si Rachel c’était pointée en pleine saison de chaleur de Sanzo ? Elle savait qu’il la défendait envers et contre tout, et qu’il avait commencé avant de savoir qui elle était et ce qu’elle était tout comme il n’avait pas fuit lorsqu’il l’avait apprit, cependant cela avait toujours été sans arrière pensée de son point de vue. Mais là…
Il fourrait son pif partout, à humer l’air, dans ces cheveux, près de son oreille, sur son visage ; il frissonnait de tout son corps, alors qu’une de ses mains alla se prendre dans la chevelure rousse tandis que l’autre glissait jusqu’aux reins, et que la queue habituellement cachée témoignait horizontalement d’un désir vertical, chose qui risquait d’être à l’inverse de ce qu’aurait aimé le jeune garçon. Voilà qui était particulièrement pour déplaire au Phénix ; pas qu’elle était prude, ou qu’elle n’avait jamais fait, mais c’était Sanzo, merde ! Il était sensé avoir le syndrome du chevalier blanc, pas celui de docteur folle-amour.
- Euh… Sanzo ?
Sean intervint à ce moment là, appelant Silver Cat au grand déplaisir de celui-ci, qui la serra un peu plus, la crispant.
- Sanzo…
"hé mec t'es sourd ou quoi ??"
Trop de masturbation rendait sourd, non ? Alors là, c’était un dilemme de premier ordre… Si Sanzo se masturbait sur sa personne, le Phénix était dans une mouise noire, ou blanche selon ce qu’il adviendrait des prochains instants, mais toujours était-il qu’en plus d’être sourd, il était, au pire, amoureux.
Rachel n’avait pas réellement prévue l’éventualité, elle ne prévoyait pas grand-chose en règle général, sauf que pour le coup, elle se retrouvait dans une position délicate : c’était son ami, tout acte violent était à proscrire, et elle ne pouvait pas se soumettre, pas pour une telle chose. Cela lui avait déjà été volé par le passé, et toute nouvelle tentative la mettrait hors d’elle, et conduirait à la mort de celui qui tentait. Comment faire pour le repousser alors ? Rachel devait utiliser sa tête, et d’une façon différente que le classique coup de boule ; et vite, car Sanzo continuait d’approcher ses lèvres, rouvrant les yeux pour regarder les siens, et parlant doucement, en un murmure qui aurait put être romantique mais qui la stressa plus qu’autre chose ; elle lui avait manqué, il avait eu peur de la perdre, certes, m’enfin à ce niveau…
Impacte dans quelques secondes, il attendait surement qu’elle fasse le dernier pas, pour avoir un baiser. Souffle contre souffle, il semblait le vouloir de tout son corps, de tout son cœur. Trouver une idée, et vite.
Comment cela avait-il put passer inaperçu ? Avec Franklin, Rachel n’avait pas senti le sentiment se développer jusqu’à son éclosion, et c’était seulement là qu’elle avait découvert qu’il était mutuel, tandis que Korvus, cela avait été forcé par les fragments du Phénix, et elle l’avait plus détesté qu’autre chose de ce fait. Pour Sanzo, cependant, c’était un ami, mais rien de plus ; même si c’était déjà beaucoup. Cependant, si ce sentiment était réel, elle aurait dût s’en apercevoir avant, quel mauvaise télépathe était-elle…
- Sanzo, écoute… je sais pas si ton cerveau fonctionne encore où si tout ton sang t’es descendu dans le gland, mais… quant j’t’ai dit qu’j’étais réelle, ça voulait dire qu’on est pas dans un d’tes rêves, donc si tu m’embrasse je t’arrache la langue avec les dents, et si tu continues, c’est pas une pollution nocturne dans ton calbut’ que tu vas avoir, c’est sur moi que tu vas lâcher la sauce.
Rachel se concentra sur son environnement, s’en servant pour échapper au danger, comme toujours ; et dans son environnement immédiat, elle ne voyait qu’un moyen de s’en sortir sans qu’il y eut de blessé autre que l’égo de Sanzo. Le bouton de température de la douche vira à l’extrême bleu, à l’extrême froid, alors que le pommeau de douche s’envolait, la pression du jet augmentant et prenant le dos de Silver Cat pour cible. Lorsque quelque chose s’échauffait trop, il fallait le refroidir, et quoi de mieux que de l’eau froide ?
Sanzo était à moitié chat, donc il ne devait pas aimer l’eau, et le fait qu’il soit encore mouillé de sa douche ne signifiait pas qu’il serrait insensible à ce second round bien plus frigorifiant que le premier ; Rachel, elle, n’aimait pas le froid, et se projetterait du jet comme des éclaboussures grâce à un bouclier, qui lui éviterait peut-être de se faire griffer également. Toujours était-il qu’elle profiterait de l’effet de surprise pour s’échapper à l’étreinte, se retrouvant à quelques pas de Silver Cat, dos au mur.
- Merdouille Meow, c’était quoi ça ? Quant j’disais que tu m’avais manqué, c’était pas dans ce sens là. Qu’est-ce qui t’a prit ? Elle va dire quoi Océanne, hein ? T’as tes chaleurs, c’est ça ?
Rachel parlait fort, sur la défensive, n’ignorant pas que son discours pourrait être entendu par Sean et que cela le ferait surement intervenir, cependant il n’était rien de plus qu’une quantité négligeable, il ne l’avait jamais rencontré directement et elle ne le considérait comme rien de plus que l’ami de Sanzo. Cela n’allait pas mettre la honte à ce dernier ? Si, surement, mais le Phénix ne prenait pas cela en compte, encore atterrée par ce qui venait de se passer.
Sanzo Aoe Élève à l'Institut expérimenté(e) Delta
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Sujet: Re: We whis you a marry christmas and a happy birthday {Sanzo Aoe} Sam 24 Aoû - 13:58
Ca s'était pas prévu .. bien au contraire. Sanzo s'attendait ... ba faut bien le dire à un baiser de la part de Rachel ... S'il avait un peu réfléchi il aurait pu et surtout du se douter qu'elle n'était pas comme ça ... mais elle l'avait serré dans ses bras et toute réflexion l'avait déserté ... De nouveau il bondit en l'air .. heureusement qu'un chat retombe toujours sur ses pattes ... mais il était trempé et glacé car non seulement Rachel l'avait aspergé par surprise mais à l'eau froide .. très froide ...
Après un nouveau "meow" il la regarda en tremblant de froid, les yeux remplis aussi bien de surprise que de tristesse .. et d'incompréhension totale ... surtout qu'elle avait mis de la distance entre eux ... et que ses paroles n'étaient pas très gentilles ..
Claquant des dents, dégoulinant d'eau, les oreilles et la queue baissées de dépit il la fixait interdit.
"mais .... "
et bien sur comme une catastrophe ne vient jamais seule ... Sean intrigué voir inquiet par le nouveau cri de son ami passa la tête par la porte ... Son regard fixa Sanzo puis Rachel puis de nouveau Sanzo ... son air se fit rusé et entendu et il partit d'un ricanement diabolique ... autant pour la discrétion ... Sanzo se dit qu'il aurait mieux fait de rester coucher ... quoique ...
Ne pouvant s'en prendre à Rachel, il fonça sur Sean et le repoussa dans la chambre tout en lui claquant la porte au nez, de toute façon cela ne servirait à rien de lui dire de se taire ... Il espérait seulement que son père ne serait pas mis au courant car non seulement il aurait de gros ennuis mais Rachel s'en prendrait aussi plein la tête. Reiji Aoe avait des idées plutôt arrêtées sur ce genre de choses ...
Sanzo soupira il n'était pas au bout des problèmes mais pour l'instant il devait régler le malentendu avec Rachel. Il prit enfin conscience qu'il était tout nu ... et se mit à rougir violemment avant d'attraper sa serviette et de se cacher dedans. Il la regarda avec inquiétude et se mit à bafouiller "je .. je suis désolé .. sincèrement ... je sais pas ce qui m'a pris ... je crois que j'ai arrêté de réfléchir quand tu m'as enlacé ..."
Il ne voulait pas vraiment rejeter la faute sur son amie ...mais jamais une fille "classique" ne serait apparue dans la salle de bain d'un garçon et encore moins enlacé alors qu'il était nu .. sauf que Rachel n'était pas classique, il devait faire avec ...
"je .. encore désolé." Il ne savait que dire .. puis il fronça les sourcils ... "pourquoi tu me parles d'Océane ?? et de chaleurs ??? Ca marche pas comme ça .. enfin je crois pas ... "
toujours enveloppé dans sa serviette il rouvrit la porte et jeta un coup d'oeil. Sean n'était plus là ... Sanzo se doutait qu'il devait tout raconter aux autres ... En soupirant, il sortit de la salle de bain et commença à s'habiller de toute façon Rachel venait de le voir nu alors se vêtir devant elle ne le gêna pas vraiment ...
Une fois jean et chemise enfilés il se sentit mieux, moins .. vulnérable. Tout en s'essuyant les cheveux, il s'assit sur son lit et fit signe à Rachel de venir. Il avait repris ses esprits ...
"écoute je suis désolé vraiment ... J'étais vraiment heureux de te voir et ... comme tu m'as enlacé .. je crois que je me suis fait des idées ... Tu me plais ... énormément ... je savais pas comment te le dire et... enfin j'osais pas te le dire et .. enfin voilà ... maintenant tu le sais ... Je sais que tu as eu quelqu'un mais .. et si t'as pas les mêmes sentiments c'est pas grave ... je comprendrais ... Je serais toujours ton ami."
Il la regarda en souriant .. mais son sourire était pitoyablement triste. D'un autre coté autant mettre les choses à plat. Il aurait d'ailleurs du le faire plus tôt mais c'était la première fois qu'il ressentait de telles émotions vis à vis d'une fille. Il savait qu'il allait souffrir si elle le rejetait car il détestait être rejeté mais d'un autre coté, Rachel n'avait rien vraiment fait pour lui inspirer ces sentiments. C'était vraiment compliqué ... un peu trop ... et comme à chaque fois qu'il n'arrivait plus à gérer il se mit à ronronner.
Echo X-Men Oméga
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Sujet: Re: We whis you a marry christmas and a happy birthday {Sanzo Aoe} Lun 26 Aoû - 23:48
Sanzo venait de définitivement gagner son surnom de « Meow », pour le coup, puisqu’il bondit à nouveau dans ce cri « félin », sans atteindre les mêmes sommets que précédemment. L’eau continua d’éclabousser la salle de bain durant quelques secondes, alors que Rachel fixait son « ami » tremblant de froid, du froid qu’elle lui avait infligé, et n’ayant pour se réchauffer que des larmes en devenir. Elle culpabilisa du traitement qu’elle lui avait infligé, mais sur le coup, et même maintenant d’ailleurs, elle ne voyait pas réellement d’autres solution. Cependant, elle savait que ce n’était pas l’eau froide qui avait fait le plus mal, même si elle aurait aimé. "Mais… "
Mais quoi ? Mais, pourquoi ? Mais, croyait-il ? Mais… L’ami de Sanzo l’interrompit dans sa phrase, faisant mourir celle-ci en passant la tête par la porte, regardant les deux protagonistes, et ne lâchant qu’un rire, après quelques secondes. Ce rire attira l’attention du Phénix, tout comme celle de Silver Cat, qui chargea pour le virer violement. La jeune femme le laissa faire, reconduisant le pommeau de douche à sa place naturelle, tout en éteignant le jet, par la pensée.
A dire vrai, elle n’osait plus réellement bougée, comme figée face à un prédateur, essayant de n’attirer son attention. Ce n’était pas là ce qu’elle ressentait, sans quoi elle se serait acharnée à montrer qui était le prédateur, ou à se battre pour sa vie, mais elle avait vu tant de gens le faire, y compris elle-même autrefois, qu’elle en adoptait le comportement.
Un soupire et une rougeur de la part de Sanzo attirèrent sa curiosité, cependant, alors que l’envie de comprendre se faisait plus forte ; trouver les réponses à ses questions, toutes ses questions, était à portée de mains, à portée de pensée, il lui suffisait d’ouvrir l’esprit de Silver Cat et d’y découvrir la vérité. Mais elle ne le fit pas. Elle ne préférait pas savoir, tout du moins, pas de cette manière.
Un petit sourire alors que son ami redevenait lui-même, s’emparant rapidement de sa serviette pour cacher sa nudité plus que pour se sécher d’ailleurs, et la dévisageant en bafouillant ; était-ce là l’effet du froid ? Le Phénix n’eut besoin que d’un instant de concentration pour ôter les goûtes d’eau qui enserrait l’hybride chat dans leur étaux glacer ; elle ne réparait pas sa faute, elle se contentait de le protéger de potentielles conséquences, tout en l’écoutant parler.
Sincèrement désolé ? Il ne savait pas ce qui l’avait pris ? Il avait arrêté de réfléchir quand elle l’avait enlacé ? Le visage du Phénix s’assombrit de concentration ; qu’il ne sache pas ce qui l’avait pris signifiait que ce n’était peut-être qu’une réaction aux hormones, non une volonté consciente d’obtenir une marque d’une affection supérieure à celle induite par leur relation, mais le fait qu’il ait arrêté de réfléchir au contacte suggérait l’inverse, et le désolément mettait un point dans les deux possibilités… chié, c’était compliqué ! Pourquoi ça ne lui avait rien fait la dernière fois et que ça le prenait maintenant ? La peur de la perdre ?
"Je… encore désolé. Pourquoi tu me parles d'Océane ?? Et de chaleurs ??? Ça marche pas comme ça… enfin je crois pas…"
Pourquoi il fronçait les sourcils quand elle parlait d’Océane ? Pour les chaleurs, d’accords, mais pour l’autre, c’était pas sa copine ? Sanzo n’attendit ni les réponses ni les questions de Rachel pour ouvrir la porte et chercher son ami du regard, ami déjà parti dans la maison, mais que Rachel surveillait par ses perceptions psychiques. Il se rapprochait d’un autre groupe, pour la plupart inconnu, mais dont elle distinguait en pensée les traits aussi bien que le positionnement dans l’espace, voyant une bonne partie de la maison dans son esprit.
Nouveau soupir pour l’adolescent, qui s’échappa de la zone inondée pour se vêtir et se tenir présentable, sachant qu’il était probable que Sean ramenât de la compagnie. Rachel resta impassible, surveillant et attendant de voir. Que faire ? Que dire ? Que penser ? Elle n’en savait rien, mais sa confusion pouvait se décliner au pluriel, puisqu’elle ne savait pas plus dans le cas de Sanzo qu’envers son ami et les autres ; autres qui ne l’intéressaient pas outre mesure, d’ailleurs.
Ce ne fut que lorsque Sanzo lui indiqua qu’elle pouvait venir que le Phénix se mit en mouvement, avançant dans des claquements de talons jusqu’au lit où son ami se tenait, reprenant la parole. Elle-même resta debout, marquant une distance plus glacée que l’eau qui l’avait défendue précédemment. Le garçon hésitait toujours, dans ses mots, entrecoupant ses phrases de temps mort, de temps de réflexion…
Excuses, à nouveau ; on ne s’excuse que lorsqu’on fait une bêtise, hors s’il n’y a aucune bêtise à écouter son cœur, il peut y en avoir à ne pas contrôler ses pulsions. Mais qu’était-ce ? Vulgaire pulsion, ou affaire de sentiments ? Rachel ne savait pas trancher, à moins qu’elle ne le veuille tout simplement pas.
Il était vraiment heureux de la voir ; mais quel bonheur ? Celui de retrouver une amie disparue, ou celui d’espérer avoir conquis une amante en la trouvant dans un lieu où elle n’aurait pas dû être ? Qui était réellement coupable, lui ou elle ? Qui avait commis une erreur ? Rachel aimait à faire la gamine parce que tout était plus simple, mais si cela ne l’empêchait pas de complexifier le monde, ou la faisait passer à côté de subtilités… Elle avait l’air bien plus adulte, telle qu’elle se tenait, droite au visage sombre, bras légèrement recourbés et poings fermés ; pas agressive, juste adulte, mais un adulte ferme et fermé, froid et martial.
Il c’était fait des idées suites à son enlacement ; c’était donc bien elle qui était en cause. Elle lui plaisait, énormément, et il ne savait ni comment le dire, ni véritablement s’il oserait lui dire. Elle lui avait parlé de son mari, de son fils, mais il voulait sa place, il avait des sentiments, des sentiments qu’il était prêt à museler pour pouvoir rester auprès d’elle ; des sentiments réels, donc, vu le sacrifice que cela impliquait.
Il essayait de lui sourire, de lui montrer qu’il allait bien, que la joie de la revoir primait sur la tristesse du rejet, mais même aux yeux de Rachel, ce sourire était faux, forcé, ne parvenant à cacher ce qui se tenait de l’autre côté. Il ronronna, déclenchant une nouvelle interrogation chez la jeune femme ; pourquoi, ou plutôt pour qui ?
Elle aimait l’écouter ronronner, c’était apaisant comme le ronronnement des autres félins, mais c’était également un moyen pour Sanzo de se consoler, quelque part, de se calmer seul. Les épaules du Phénix se baissèrent et son visage s’adoucit, se marquant de tristesse à son tour.
- Je suis désolée… de n’avoir rien vue. Désolée… désolée pour toi.
Ce fut à son tour de soupirer, un long et lent soupir, alors qu’elle détournait le regard de Sanzo pour se tourner au trois-quarts, regardant au loin par la fenêtre qui laissait filtrer la lumière dans la chambre du jeune homme.
- Je ne sais pas si je dois te laisser tes espoirs au risque de te faire souffrir longtemps encore, ou si je dois les détruire, que tu souffres maintenant pour pouvoir ne plus avoir à souffrir plus tard.
Elle se tourna complètement, faisant face à la mer, comme si elle fuyait son regard grâce à l’horizon. Cependant, son regard, elle le voyait, tant dans son esprit, que dans les reflets de la vitre, et c’est là qu’elle le fixa.
- Je me mets mes propres œillères face au monde, je fais la mariolle parce que c’est tout ce que je sais faire, à part la guerre. Mais il semblerait que je fasse souffrir, encore et toujours. Je ne te dirais pas que ce que tu ressens est faux, je n’en sais rien, ou que tu es trop jeune pour trouver l’amour… je devais avoir ton âge lorsque j’ai rencontré le mien.
Les pensées du Phénix se partage entre présent et passé, entre passé et avenir, se perdant dans le flux confus de son histoire, n’ayant nul temps pour ériger une chronologie de sa vie, pas même son âge, plus maintenant en tout cas.
- Les choses ont changées, et je crains que ce que tu ressentes ne le soit que pour… une illusion… une image idéalisée. Je ne pourrai jamais en être sure, car que je ne sais réellement ce que tu ressens. Je pourrais, mais je ne le ferais pas, car cela n’appartient qu’à toi. De plus…
Les flammes l’auréolèrent, sans la bruler, émanant de son corps pour l’entourer dans une forme indistincte et mouvante, une forme épousant parfaitement ses mouvements à mesures qu’elle s’affirmait ; une forme aviaire, celle d’un oiseau de feu.
- Je sais ce qui t’es arrivé lorsque tu as vu le Phénix au-dessus de New York, aux informations, mais tu mérites la vérité. Peut-être cela te dégoutera, peut-être cela t’effrayera, mais je te dois la vérité. Je suis toujours la Rachel que tu as connus, que tu sembles aimer, mais… je suis autre chose également, désormais.
Lentement, la jeune femme se tourna, dévoilant le visage de ce qu’elle était devenue, le faciès de rapace surplombant son visage d’humaine, l’auréolant comme les ailes auréolaient ses bras, où les flammes, l’ensemble de son corps.
- Je suis le Phénix.
Sanzo Aoe Élève à l'Institut expérimenté(e) Delta
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Sujet: Re: We whis you a marry christmas and a happy birthday {Sanzo Aoe} Dim 8 Sep - 8:42
elle le fuyait .. ou bien cherchait elle à se protéger ou à le protéger .. comment savoir. Avec 10 ans de plus il aurait probablement su mais là ... tout ce qu'il savait c'est qu'il ne voulait pas la voir s'éloigner ...
- Je suis désolée… de n’avoir rien vue. Désolée… désolée pour toi.
- Je ne sais pas si je dois te laisser tes espoirs au risque de te faire souffrir longtemps encore, ou si je dois les détruire, que tu souffres maintenant pour pouvoir ne plus avoir à souffrir plus tard.
Il haussa les épaules en soupirant"ba ne soit pas désolée ... j'ai merdé .. j'assume mais ... ne m'enlève pas mes espoirs s'il te plait. J'ai que 17 ans .. j'ai largement le temps d’être désespéré. Tu ne m'aimes pas de la meme façon que moi ok, mais tu m'aimes quand meme un peu alors laisse moi mes rêves s'il te plait ... "
elle se tourna .. s'éloigna vers ... vers son propre monde sans lui ... non elle semblait avoir .. peur ... Pour Sanzo décrypter les sentiments de Rachel était un exercice vraiment difficile. Il la voyait dans le reflet de la fenêtre ... Etait ce ça sa Rachel ... une sorte de ... reflet, un fantôme ... N'avait elle pas plus de consistance qu'une image dans le miroir ... non c'était trop horrible de penser ça ... Il le refusait. Il l'aimait, il voulait lui donner une vie, se balader avec elle, discuter, rire ensemble .. bref tous ces petits moments à partager avec l'autre.
Puis elle s’enflamma au sens propre, meme sa voix qui lui parlait d'illusion, d'image semblait venir d'ailleurs, d'une autre personne .. mais qu'est ce qu'il s'en fichait. Et le Phénix lui fit face ... de nouveau il soupira quand est ce que Rachel allait comprendre que plus elle lui montrerait ses "mauvais" cotés, plus il aura envie d’être avec elle ... Il ne s'était pas enfui quand elle s'était "blessée". Il ne s'était pas enfui la nuit ou elle lui avait révélé son passé et il ne s'enfuirait pas non plus aujourd’hui. S'il avait eu un peu plus de maitrise il se serait de nouveau transformer en panthère ... histoire de lui montrer que lui aussi pouvait se transformer en animal ... bon il était réaliste il serait bien moins dangereux qu'un phénix ... Il la regardait toujours, ses yeux ne pouvaient mentir : Rachel était là ... avec une légère pointe d'ironie il reprit"tu es un très bel oiseau tu sais .. mais tu devrais faire attention ... les chats adorent les oiseaux "
puis il reprit son sérieux
"Rachel quoique tu dises ou fasses ça m'est égal. Pour moi tu es et tu seras toujours Rachel. Tu peux te transformer en Phénix, monstre du Lochness ou Reine d'Angleterre tu seras toujours ma Rachel. Tu m'as dit ce que tu pouvais faire, j'ai vu une partie de ce que tu pouvais faire et ça m'est égal .. Tu peux penser que c'est de l'inconscience .. possible, j'en sais rien mais c'est comme ça. Comme tu l'as dit ça m'appartient comme ma souffrance ... Tant pis si tu me prends pour un imbécile mais j'ai pas envie de renoncer si vite .. et surtout pas à cause de ça "
il tendit un doigt montrant les flammes avant de baisser la main, il n'était quand meme pas assez idiot pour les toucher ... enfin pas trop ... Il baissa les yeux et sa voix se fit plus triste
"maintenant si mon .. comportement te pèse dit le moi et je m'éloignerais. "
Idiot mais chevaleresque jusqu'au bout .. Souffrir il s'en fichait (un peu) mais la faire souffrir elle ... jamais ... Mais là, il la mettait au pied du mur ... non ce n'était pas un ultimatum au contraire ... il espérait qu'elle hésiterait, histoire d'etre encore un peu avec elle ... Que c'était compliqué et difficile ...
Echo X-Men Oméga
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Sujet: Re: We whis you a marry christmas and a happy birthday {Sanzo Aoe} Lun 9 Sep - 11:20
Le Phénix n’avait pas su si elle devait lui laisser ses espoirs au risque de le faire souffrir, ou si elle devait les détruire, pour que cette souffrance soit plus intense quelques instants, puis disparaisse. A dire vrai, ce n’était pas son choix, mais celui de Sanzo ; et il choisit la souffrance, ou plutôt l’espoir. Etait-ce une leçon de vie ? Tout espoir avait sa contrepartie, s’il ne se réalisait pas ? Tout espoir engendrait la souffrance, car si on devait se battre pour lui, la bataille était rude et l’issue incertaine ? Oui, surement. Amer constatation, mais c’était comme cela que ça avait marché, chez elle aussi, avant qu’elle n’abandonne son monde, et les siens.
Ici, elle ne les abandonnerait pas, elle l’avait promis, et elle tiendrait sa promesse, comme toujours. Ainsi, elle se retourna et fit face à son ami, qui ne lui lâcha qu’un soupire. Comme pour la télépathie, il ne prenait pas la mesure des choses, cependant, peut-être qu’il s’en moquait, également, car il continuait à vouloir la voir elle, l’humaine, dans tout cela ; mais alors, elle avait raison, car Silver Cat ne voyait en elle que ce qu’il voulait voir, et il n’aimait donc qu’une ombre et une pensée, une image idéalisée, non elle-même, pour l’entièreté de son être. Et cela, ce n’était pas un amour véritable, pas à ces yeux.
"Tu es un très bel oiseau tu sais… mais tu devrais faire attention… les chats adorent les oiseaux."
Non, il ne comprenait pas, mais sa réplique entraina une gêne certaine chez « l’oiseau », qui se passa une main sur la nuque en un geste très humain. Le compliment comme la tournure étaient inédits, pour elle, et plus que ne lui démontrer qu’elle avait entièrement foirée son explication, ils soulignaient surtout une attirance physique gênante, mais pas forcément désagréable à entendre.
Quoi qu’elle dise ou fasse, il se disait prêt à l’accepter, à voir en elle, encore et toujours, celle qu’il voulait voir ; ça ne marchait pas comme cela, ce n’était pas aussi superficiel, c’était… Aimer ce n’était pas être attiré par un physique ou une image, mais c’était reconnaitre l’entièreté de l’être, voir tant ses qualités que ses défauts, ses réussites et ses erreurs, et accepter tout cela. On ne pouvait aimer une partie d’un être, car sinon, lorsqu’on découvrait l’autre, tout était réduit en cendres, et Rachel plus que quiconque savait aller des cendres aux cendres.
Se transformer en phénix, en monstre du Lochness ou en Rein d’Angleterre, il ne comprenait pas. Il se moquait de voir, tant qu’il parvenait à retrouver la partie d’elle à laquelle il était attaché. Oui, elle lui a dit ce qu’elle pouvait, et ce qu’elle avait, fait, en partie du moins, mais acceptait-il ça dans son « amour », ou le niait-il simplement en lui trouvant des excuses ou en se disant qu’elle avait changée ? Le changement était valable, puisqu’il impliquait croire en l’autre, mais les excuses, non. Ce n’était pas de l’inconscience, non, mais de l’aveuglement. C’était comme cela ? Immuable et éternel ? Rachel baissa les épaules, son regard se perdant dans le vide. Elle ne parvenait à lui faire comprendre, elle ne parvenait à s’exprimer. Les mots ne lui suffisaient plus, ne parvenaient plus à accomplir leur office, par sa maladresse surement.
Il lui tendit la main, mais la rebaissa rapidement, suivit par son regard, alors qu’il déclarait une phrase emprunte de tristesse ; était-il réellement prêt à disparaitre, à s’éloigner, si son comportement… lui pesait ? Un silence, loin et pesant, alors qu’elle se contemplait une fois de plus impuissante face à l’humanité, là où elle pouvait accomplir tant de chose en dehors. Cette difficulté, cette complexité, elle les fuyait, mais visiblement, elle devrait faire une exception, aujourd’hui. Son œil gauche commença à irradier de lumière, formant l’image d’un phénix, image qui se perdit dans les flammes du Phénix.
*Je ne suis pas un oiseau… je suis une divinité. Un jour, je détruirais surement ce monde, le Phénix en a déjà tant brûlés. La vie et la mort, toute vie et toute mort, celles qui sont, celles qui ont été et celles qui seront… C’est une partie de moi, désormais.*
Un pas, puis un autre, et un genou à terre, alors que sa main se posait sur la joue de Sanzo, la remontant juste assez pour qu’il puisse voir son visage. Les flammes ne le brulaient pas, elles n’étaient nullement du feu naturel, mais celui du Phénix, celui du commencement et de la fin, capable de donner la mort, mais aussi la vie. Lèvres closes, elle continua de penser, et de transmettre ses pensées.
*Tu ne t’éloigneras pas, car tu ne veux pas t’éloigner. Tu serais capable de le faire, physiquement, mais ton esprit reviendrait toujours au même point, hanté par une torture que tu auras choisie. Je ne veux pas que cela t’arrive. Ton comportement… est celui d’un adolescent de ton âge. Tu aimes… une partie de moi. Qu’en est-il des autres ? Je suis tant de choses, que tu ne vois pas, que tu ne comprends pas… mais veux-tu les voir et les comprendre ? Tu devras le faire, si tu veux vraiment aimer. Les voir, les comprendre, les accepter. La personne que l’on n’aime n’est pas parfaite, elle est notre perfection, on l’aime pour ses qualités comme ses défauts, et l’absence d’un comme de l’autre, cela empêcherait tout amour. Si tu refuses de voir l’entièreté d’un être, tu l’aimeras jusqu’à ce que tu découvres ses autres parties, et alors là, tu ne l’aimeras plus. Tu n’as pas conscience de cela, car tu es trop jeune, trop inexpérimenté ; certaines personnes découvres cela au fur et à mesure, acceptant toujours plus de ces « aspects » inconnus de leur partenaire… mais personne n’a d’aspect comme j’en ai. Si tu refuses de voir ceux que j’accepte de te montrer en tant qu’amie… comment pourrais-tu parvenir au-delà ?*
Ses visages n’avaient pas bougés, tant l’humain que sa superposition incandescente, et ses yeux étaient restés plantés dans ceux de Sanzo. Elle respirait, doucement, discrètement, ses narines en témoignaient, et elle clignait toujours des yeux, c’étaient là les seuls impairs à son immobilité. En vérité, la chose la plus mobile, c’était sa main, posée contre cette joue, en soutien, prête à essuyer les larmes, comme à subir un geste de colère.
*Je ne détruirais pas tes rêves, c’est ton choix. Je ne m’éloignerais pas non plus, c’est le mien. Cependant… les choses ne seront plus comme avant. Essaie de voir l’entièreté de qui je suis, et de voir si ton amour y survit. Essaie de voir Rachel, de voir le Phénix, de voir le Warhound, dans toutes leurs beautés et leurs monstruosités. Tu as le temps, les vrais sentiments ne meurent jamais. De mon côté, je verrais si quelque chose finit par s’allumer pour toi, au-delà de l’amitié que je te porte déjà. Je ne peux rien te promettre, car la seule fois où on a voulut forcer mon cœur, l’amour n’a eut pour écho que la haine.*
Sanzo Aoe Élève à l'Institut expérimenté(e) Delta
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Sujet: Re: We whis you a marry christmas and a happy birthday {Sanzo Aoe} Mar 17 Sep - 8:34
*Je ne suis pas un oiseau… je suis une divinité. Un jour, je détruirais surement ce monde, le Phénix en a déjà tant brûlés. La vie et la mort, toute vie et toute mort, celles qui sont, celles qui ont été et celles qui seront… C’est une partie de moi, désormais.*
une divinité ... Sanzo ne croyait pas vraiment en dieu ... n'importe lequel d'ailleurs ... De toute façon il en aurait une vision simpliste. Un dieu se doit d'etre aimant et compréhensif ... ce qui était totalement incompatible avec ce qui se passait dans le monde ou régnait la famine, la guerre, le racisme ... Pour lui Dieu était une invention de l'homme pour donner une excuse à son comportement ... enfin c'était surtout la vision de son père ... mais là devant Rachel .. ou plutot le Phénix ... il se posait des questions ... La vie, la mort .... est ce qu'une seule personne pouvait avoir autant de droit sur les autres ... la réponse était oui ... il l'avait déjà vu ... Un frisson désagréable lui parcourra l'échine Rachel allait elle devenir ces monstres qui s'amusaient à tuer juste pour leur propre plaisir ... ou bien qui provoquaient un génocide juste par peur de l'autre ... allait elle devenir comme ce pasteur qui traquait et tuait les mutants ...
Puis elle posa sa main sur sa joue et ses pensées devinrent confuses .... Elle/il continuait à parler dans sa tête ... Ses paroles étaient des paroles d'adulte, des paroles sensées qu'il avait du mal à bien comprendre ... bien sur il comprenait les mots mais pas l'idée d'ensemble ... surtout qu'ils contredisaient ce que Karl et Caitlyn lui avaient appris jusque là ... Le Phénix était la partie "mutante " de Rachel et Caitlyn lui avait appris à ne pas voir que ça ... avait il mal compris .. En "refusant" le phénix niait il pas tout simplement le coté mutant de son amie ... Il secoua la tête c'était bien trop compliqué surtout qu'elle le regardait, ses yeux plantés dans les siens ... Il n'était pas en colère .. il n'était pas triste .. il était perplexe ... Il ouvrit la bouche plusieurs fois mais impossible de parler ... en plus le contact le faisait frissonner .. et c'était pas de la peur ... un silence .. une gêne ... Rachel venait de se dévoiler et lui .. il réagissait ... comme un nul ..
"désolé .. c'est juste que ... sincèrement je sais plus quoi penser ... Je crois ... je crois .. laisse moi un peu de temps s'il te plait .. Ca fait beaucoup à assimiler ... Je .. je voyais le phénix comme .. comme une sorte de transformation ... ou métamorphose pas comme une entité bien réelle ... et surtout je savais pas qu'il avait autant de pouvoir ... C'est effrayant quand meme .. "
Il lui sourit doucement "je te promets d'etre plus ouvert mais ne m'en veut pas si je réagis parfois ... enfin pas comme tu pourrais le penser ... "
il posa sa main sur celle de Rachel/phénix. Il n'avait pas peur pas vraiment ... il n'était pas triste .. une certaine curiosité s'éveillait ...
Un chat retombe toujours sur ses pattes ... et passer le premier instant de surprise Sanzo manifestait le plus souvent de la curiosité ...
"ça fait quoi .. autant de pouvoir ... tu .. tu n'as pas peur ??? tu ... tu te sens pas trop seule ..."
il n'avait pas tellement envie de rompre ce moment qui finalement était vraiment intime ... bon moins que quand elle l'avait enlacé mais il avait compris par cet échange qu'avec Rachel il fallait prendre et apprécier chaque seconde .. rien de plus ... mais s'ils continuaient ainsi son cerveau risquait de nouveau de disjoncter ... elle était vraiment très près ..
"est ce que .. ça te dirait de faire la connaissance de ma famille ... et de mes amis ?"
Echo X-Men Oméga
Messages : 1011 Date d'inscription : 10/05/2012 Age : 29
Sujet: Re: We whis you a marry christmas and a happy birthday {Sanzo Aoe} Jeu 19 Sep - 20:09
Les choses échappaient à Sanzo, encore et toujours. Il ne croyait pas en Dieu, que ce soit en un ou des, et son avis sur un être de cette condition était celui prôné par ces religions fayottes ou fanatiques, chose qui le convainquait de l’inexistence car en inadéquation avec la réalité. Une invention de l’homme pour donner une excuse à son comportement… en bien ou en mal ? Possible, mais sans importance. Il ne s’agissait pas de Dieu, il s’agissait de divinité ; nombre de créatures pouvaient le prétendre, et le Phénix en était la somme, passée, présente et à venir.
Est-ce qu’une seule personne pouvait avoir autant de droit sur les autres ? Le droit n’était pas quelque chose que l’on nous donnait, mais quelque chose que l’on prenait, il n’y avait aucune légitimité, dans aucun acte. Sans même le Phénix, tous pouvait donner la vie et la mort, et Rachel comptait parmi les créatures ayant le plus donné de la seconde. C’était grâce au Phénix qu’elle était parvenue à rendre la première.
Il avait peur, il était écœuré, enfin une réaction sensée ; Rachel allait-elle devenir de ces monstres qui tuaient pour le plaisir ? Qui provoquaient un génocide par peur ou par vengeance ? Elle avait déjà la réponse, mais que lui se pose la question était important. Amer victoire, mais toutes n’étaient pas joyeuses, fonction du prix qu’elles coûtaient.
Il se perd, le contact étranger, les pensées étrangères, cela l’égard. Le sens des paroles, aussi, le perd, cette sagesse, cette maturité, qu’il n’a jamais vu, mais qui ont toujours été là, cachées. Il ne sait même plus s’il doit penser à elle au féminin ou au masculin, et en vérité, c’est une excellente question. Confronté à son propre aveuglement, à ses propres choix de vue, Sanzo se perd, et Rachel le regarde se perdre.
En quoi les pensées du Phénix contredisent-elles les enseignements qu’il a reçus ? En quoi aimer une personne, non une image, est différent de ce que Caitlyn lui a apprit ? Caitlyn n’aime pas l’image d’Amaranth, elle aime Amy au-delà de son apparence, pour cette dernière oui, mais pour son être entier, fait de complexités, de qualités et de défauts, et il semble illogique qu’elle enseigne l’inverse.
Le Phénix, la partie mutante de Rachel l’Humaine… faux, entièrement faux et désespérant. Que Caitlyn ait enseigné cela était moins improbable, déjà, car c’était sa propre vision des choses. Allait-ce changer désormais que la véritable nature du Phénix était révélée, et qu’il n’était plus qu’une chose enfermée dans un recoin de l’esprit de Rachel, mais Rachel elle-même ? Elle ne le pensait pas. Fuzzy la verra comme Rachel, envers et contre tout, refusant de voir ce qui ne lui allait pas. Ce n’était pas un problème dans une relation d’amitié, si forte soit-elle, car il n’y aurait jamais l’intimité absolue d’un amour, il y aurait toujours cette distance, si fine soit-elle, qui faisait que même si l’on refusait de voir certaines choses, les conséquences à leurs révélations étaient moindre. En amour, ce n’était pas le cas.
Nulle tristesse, nulle colère, juste cette confusion, cette perplexité, face à une complexité honnie. Pas de mots, mais pas besoin de mots, puisqu’elle était dans ses pensées. Un tentacule enfoncé en surface de cette bulle qu’était son esprit, transmettant ce qui entrait en contact avec elle jusqu’à la bulle dont elle provenait, il ne pouvait pas lui mentir, il ne pouvait pas se cacher derrière le silence, elle entendait, elle voyait. Il ne réagissait pas comme un nul, il réagissait comme Sanzo ; il n’était pas nul, il n’était simplement pas prêt à une telle chose. Personne n’avait d’aspect comme Rachel, elle lui avait dit, et il se retrouvait face au gigantisme de cela.
Il s’excuse par les mots, ces mêmes mots qui le trahissent par leur témoignage, ou leur absence. Il s’excuse d’une confusion logique, de cette confusion qui se produit lorsqu’on tente de comprendre le monde, chose qu’ils ont tout deux sagement évité jusque là, mais les voici. Du temps ? Il a tout le temps, elle le lui a déjà donné, elle lui a déjà dit : les vrais sentiments ne meurent jamais. Oui, cela fait beaucoup à assimiler, malheureusement, ce n’est que le début, car il est des points soulevés par ses réflexions qui méritent explications. Non, le Phénix n’est pas une transformation, pas comme lui et sa panthère, le Phénix est quelque chose d’au-delà du monde des hommes, des mortels mêmes, et il est la somme de ce monde. Oui, c’est effrayant, et regarder cette peur en face, c’est un bon début.
"Je te promets d'être plus ouvert mais ne m'en veut pas si je réagis parfois… enfin pas comme tu pourrais le penser…"
Elle ne pense pas les réactions des gens, elle ne les comprend pas assez pour pouvoir les prévoir, tout comme elle sait qu’eux ne comprennent pas les siennes, c’est un héritage de leurs différences, et c’est cela qui les a conduit ici. Est-ce une mauvaise chose ? Pas pour elle, peut-être pour les autres, mais ce n’est pas à elle de juger ; que certains tentent de prévoir, tant qu’ils ne tentent pas de la manipuler, cela ne lui pose aucun problème, cependant, celui qui la manipulera a intérêt à ce qu’elle ne le découvre jamais, sans quoi, sa vie s’achèvera dans la douleur, et la violence.
Un contact, une main sur une main, et à un sourire répond un autre sourire, discret et timide, mais bien là. C’est effrayant, mais il la connait, il croit en elle, alors plus que la peur, c’est la curiosité, cette simple question « qu’est-ce que ça change ? ».
"Ca fait quoi… autant de pouvoir… tu… tu n'as pas peur ??? tu… tu te sens pas trop seule…"
*Jamais je ne me sentirai seule tant qu’il y aura des gens qui seront là pour moi. Tu es là pour moi, Ernest est là pour moi, Caitlyn nous reviendra, nous irons la chercher et nous lui réapprendront à vivre au-delà de ce qui c’est passé à Manhattan. J’ai beaucoup de peurs, mais pas celle-là ; je n’ai plus peur du Phénix depuis que nous sommes un, et posséder le pouvoir ne signifie pas s’en servir.*
"Est ce que… ça te dirait de faire la connaissance de ma famille… et de mes amis ?
*Une fois que nous aurons fini, oui, mais nous devons finir, non fuir. Je suis dans ton esprit, la moindre de tes pensées, je l’entends, tu ne peux rien me cacher. Ce contact est-il si intime ? Suis-je vraiment trop près ? Penses-tu réellement que tu vas recommencer à bander ou à perdre le fil de ce que j’injecte directement dans ton cerveau ? Je ne crois pas, car j’ai encore beaucoup à t’en dire, et ce ne sera pas agréable. J’ai peur de te faire fuir, malgré ta promesse, mais je te dois la vérité, je ne cacherais pas des choses que tu dois savoir.
Tu t’es demandé si j’allais devenir de ces monstres qui tuent pour le plaisir ou qui tentent de provoquer un génocide par peur ? Si je te disais que je le suis déjà, Sanzo ? Je prends plaisir à tuer, c’est indéniable, c’est monstrueux, mais c’est le cas. Je prends plaisir à chasser, à acculer et à tuer mes proies, parce qu’on m’a dressé ainsi, parce que je sais le faire, et que j’y suis très douée. Un musicien est aime sa musique, je ne suis pas différente, je m’abstiens juste de le faire sans raison. Quant à provoquer un génocide… j’ai voulut tuer l’Humanité toute entière, j’ai voulut la massacrer, du pire salopard jusqu’à l’enfant le plus innocent, j’ai voulut voir leur sang baigner le monde jusqu’à former de nouveaux océans, j’ai voulut les chasser et les tuer, pas par peur, non, par vengeance. Par vengeance pour ce qu’ils m’avaient fait, ce qu’ils m’avaient forcé à faire ou ce qu’ils avaient laissé faire. J’ai détestés les humains plus que tu n’as jamais haïs personne, je voulais qu’ils souffrent autant que j’ai souffert, je voulais qu’ils me craignent et qu’ils supplient, avant que je les tue. Franklin a combattu cette haine par la seule chose qui a réussie à la surclasser, cette chose que tu veux aujourd’hui ; mais lui était conscient de tout cela, lui savait ce que j’avais fait, ce que j’étais, mais ça ne l’a pas empêché de me sauver, de prendre soin de moi, de m’aimer. Il voyait la bête blessée, oui, comme vous l’avez tous vu, mais il savait les risques à ce que cette bête finissait par se relever, alors il a tenté de lui montrer qu’il y avait encore du bon, dans les gens comme dans le monde. Il y est parvenu, partiellement. Je crois que l’Humanité n’est pas responsable de ce qui m’est arrivé, mais une certaine partie, si, et cette partie, je la tuerai, sans forcément la faire souffrir, mais je la jugerai, je la condamnerai, et je l’exécuterai. M’aimeras-tu toujours, lorsque tu me verras au sommet d’un tas de cadavres brisés, ruisselante de sang, en sachant que j’ai fais cela en mon âme et conscience ? Pourras-tu me regarder en face, ou détourneras-tu le regard ? Ou t’enfuiras-tu ?
Caitlyn voyait le Phénix comme la partie « mutante » de Rachel, oui. Mais je n’ai pas de côté mutant, je suis mutante, c’est un état, aussi simple que celui que je suis rousse, ou que j’ai les yeux verts. Et le Phénix, à l’époque, c’était une créature qui sommeillait en moi, attendant son heure, heure qui est venue. Désormais, je suis le Phénix, et c’est entièrement différent de ma mutation, cela transcende mon être comme les lois même de ce monde. Rachel, le Phénix, moi ; aucune différence. Je n’ai pas été le seul Phénix, je ne suis même pas la dernière, mais l’Echo que j’ai en moi est moi, du verbe être. Cela fait-il de moi une nouvelle Rachel ? A vous de me le dire, j’en serais incapable. Et si oui, à vous de voir si vous êtes prêt à m’accepter.*
Sanzo Aoe Élève à l'Institut expérimenté(e) Delta
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Sujet: Re: We whis you a marry christmas and a happy birthday {Sanzo Aoe} Ven 4 Oct - 9:17
elle lui parlait .. pas de vive voix mais dans son esprit. C'était à la fois merveilleux et effrayant, mais il l'écoutait attentivement.
Intime ... oui et meme très intime ... Sanzo n'avait jamais eu de rapport avec une fille aussi il n'avait aucun point de comparaison mais ce dont il était sur c'était que Rachel lui faisait beaucoup d'effet .. et à tous les niveaux. Cela ne s’arrêtait pas au physique.
Trop près ... elle ne le serait jamais assez .. sauf bien sur si elle le possédait mais ça ....
Il posa sa main sur celle de son amie ... que pouvait il lui répondre .. il n'avait aucune réponse ... Pouvait il seulement savoir comment il réagirait ... non ..
Les mots de Rachel se bousculaient dans sa tête ... Franklin, la haine, la souffrance ... la vengeance ... le Phénix ... Cela revenait en boucle sous son crane ... Rachel lui avait raconté ... raconté son histoire, ce qu'elle était .. à lui .. à lui de lui apprendre qui il était vraiment ... mais pas avec des mots ... il n'arriverait jamais à lui expliquer de toute façon c'était inexplicable ... Les sentiments ne pouvaient être traduits par des mots mais il pouvait lui montrer .. Rachel était dans sa tête de toute façon. Il ne savait pas trop comment ça marchait mais il plongea son regard dans celui de son ami et chercha dans ses souvenirs les plus lointains ...
Il ne se souvenait pas de ses premières années, il était bien trop jeune. Son premier souvenir réel était un Noel, il devait avoir 4 ou 5 ans. Ce n'était pas un noel extraordinaire mais les soeurs de l'orphelinat avait tout fait pour les jeunes pensionnaires. Il y avait des gâteaux, et des lumières, il se souvenait des lumières. Ils avaient chanté aussi. Puis il se souvint d'un événement l'année de ses 6 ans, avec deux de ses amis de l'époque il s'était saoulé et avait été bien malade. C'était étrange qu'il repense à ce moment maintenant ... Avec les années c'était devenu un très bon souvenir, mais sur le moment ... Il avait du mal à revoir la tête de ses amis mais pas celle de soeur Anna. Soeur Anna avait fait office de mère pendant les 11 années de sa vie à l'orphelinat. Elle était grande et son regard profond vous traversait. Elle ne haussait que très rarement le ton mais quand elle fronçait les sourcils c'était mauvais signe. Sanzo se souvenait très bien de ça ... et pourtant, elle pouvait être très douce et gentille ...
Il remontait le temps de sa vie, 11 ans, le premier contact avec des humains anti-mutants, l'esclandre dans la boutique. La souffrance du rejet, la colère aussi et l'incompréhension. Il se souvenait parfaitement des propos tenus par la mère supérieure ... elle ne voulait plus de lui et il s'était enfui .. Il avait couru dans la rue avant d'etre percuté par une voiture. La seule image qu'il avait gardé était celle des phares, 2 lumières fonçant sur lui. Une odeur aussi lui revint. Il faut dire qu'il la sentait depuis plus de 6 ans maintenant.
Il se souvenait par contre parfaitement du premier contact avec Karl. Il y avait une bonne odeur d'herbe, et un léger vent. Il se rappelait la douceur d'un drap. Il avait ouvert brusquement les yeux avant de les refermer bien vite. Le soleil était bien trop vif, il avait l'impression qu'on lui enfonçait des aiguilles chauffées à blanc dans le crane. Il avait eu mal et s'était mis à gémir. Il avait sentit un liquide froid sur le visage et une voix grave mais douce lui avait parlé. Il avait hurlé de peur en voyant le "monstre" penché au dessus de lui ... Quel idiot jamais Karl ne lui aurait fait le moindre mal ... et ils avaient fait un pacte. Il entendit de nouveau le bruit de leur main scellant leur nouvelle amitié. Une amitié qui n'avait pas faiblit au fil du temps. Karl était devenu sa mère et son père ainsi que tous les frères qu'il n'aurait jamais. Sanzo se souvenait avec une parfaite clarté des repas préparés ensemble, des entrainements, des jeux .. et surtout des histoires racontées le soir.
Il se souvenait aussi de cet homme brun, austère, qui lui avait fait tant peur la première fois. Sa voix froide, ses yeux sombres ... Son père avait tant de visage ... Il se souvenait de sa première leçon .. la plus important peut être. Karl l'avait attrapé par la peau du cou et soulevé sans effort pour lui parler
Souvenir:
"regarde moi. Tu trouves que je ressemble à un robot ??? que je suis un "méchant" comme tu dis ? " gêné Sanzo baissa les yeux mais Karl l'obligea à le fixer en le secoua légèrement "réponds .. - non. - bien maintenant réfléchis 2 secondes au lieu de te comporter comme un sale gamin. Tu as vu ce que j'ai fait tout à l'heure à l'armoire ??? crois tu que tu aurais pu survivre à une telle chute si tu n'avais pas pouvoirs. Crois tu que tu serais encore en vie si je n'avais pas appris à maitriser ma force ? Je pourrais te briser en deux d'une seule main."
la compréhension se fit lentement jour dans l'esprit de Sanzo. Il n'avait pas vu les choses sous cet angle. Il faillit se mettre à pleurer de soulagement mais Karl continua ce que tu PEUX faire et ce que tu DOIS faire sont 2 choses totalement différentes. C'est ça que veut t'apprendre le patron. Alors tu vas écouter et faire ce qu'il te dit c'est clair ?" - oui … monsieur"
Sanzo sourit en repensant à ces moments oubliés de sa vie. Rachel comprendrait elle ce qu'il voulait lui dire ... il n'en savait rien mais finalement cela avait il de l'importance ...
Cette phrase l'avait marqué "ce que tu PEUX faire et ce que tu DOIS faire sont 2 choses totalement différentes"
Il avait été vraiment heureux dans sa nouvelle famille et finalement bien plus tard, il s'était demandé si le "rejet" de la mère supérieure n'avait pas été uniquement pour qu'il trouve cet homme ... Sanzo ne croyait pas en dieu ni au destin mais là .. Finalement si ce gamin et ses parents n'avaient pas été si violent avec l'enfant-mutant qu'il était à l'époque, il n'aurait jamais croisé la route de Karl et Reiji et encore moins celle de Rachel, Cait et tous ses amis ... Si Karl ne lui avait pas donné tant d'amour, il ne serait pas là à essayer d'aider Rachel, à lui montrer qu'il y avait autre chose que la souffrance et la tristesse. Il la regarda en souriant avant de reprendre le fil de sa vie. Ses cours avec son vieux précepteur, puis son premier Noel. Les images de maisons ultra-décorées envahies son esprit. C'était un festival de couleurs et de lumières. Il se souvenait de l'excitation lorsqu'il était allé avec Karl chercher un cadeau pour son père, cadeau qu'il avait payé avec ses propres sous .. enfin donnés le matin meme par Karl ...
Comme un film, il se revoyait, petit garçon qui avait passé du temps à chercher ce qui ferait le plus plaisir aux 2 hommes qu'il aimait. Il avait finit par trouver un beau livre de cuisine pour Karl (ils adoraient cuisiner ensemble). Pour son père le choix avait été plus dur. Il avait longuement hésité à une cravate (son père en avait toute une collection) ou un livre … il avait fini par prendre un très bel agenda en cuir avec un stylo plume de marque. Il avait aussi prit un beau papier et avait enveloppé ses cadeaux lui meme. Le résultat n'était pas fameux mais au moins il l'avait fait tout seul. Il se souvenait de la fierté lorsqu'il leur avait donné.
Le souvenir suivant fut plus dur à évoquer. Il n'en avait jamais parlé à personne, ni à Océane ni à Sean. Il l'avait gardé pour lui. Il n'en avait jamais parlé un peu par peur, peur qu'ils ne comprennent pas, peur qu'ils souffrent. Depuis sa rencontre avec Océane et son frère, et surtout les autres élèves de l'Institut, Sanzo avait compris qu'il avait eu de la chance, beaucoup de chance. Il avait eu une belle vie, une vie "normale", une vie d'enfant puis d'ado ce qui n'était pas le cas de ses camarades ... ni de Rachel d'ailleurs ...
Sanzo la regarda avec hésitation et surtout des excuses. Lui montrer combien il avait été heureux n'allait il pas renforcer sa tristesse et sa propre solitude ... mais il voulait qu'elle sache, qu'il y avait de l'espoir, que tout n'était pas que violence .. Il voulait lui donner un peu de son propre bonheur, un peu de tous ces merveilleux moments qu'il avait vécu et qu'il vivrait encore ... un peu de cette famille qu'elle n'avait pas ... Alors il se souvint...
Souvenir:
Sanzo ne croyait plus au Père Noel bien sur, à 11 ans on est trop grand mais il était impatient d'avoir ses cadeaux. Son père avait pris quelques jours de vacances et c'est ensemble qu'ils passèrent la journée du 24 décembre. Promenade dans le parc, jeux divers, préparation du réveillon, tout avait été fait pour amuser l'enfant. Malgré son jeune age, Sanzo avait énormément apprécié. Le temps passait trop vite .. ou trop lentement selon. Enfin se fut l'heure, Sanzo trépignait non seulement de recevoir ses cadeaux mais surtout d'offrir les siens. Un peu inquiet il les présenta aux 2 hommes guettant leur réaction. La joie et les remerciements qu'ils lui firent le rassura. Meme son père, peu démonstratif, lui fit un gros calin en l'embrassant. Heureux le petit garçon ouvrit les siens. Le premier contenait un livre d'histoire, sa matière préférée quand à l'autre il y avait un cadre tout simple avec sous le verre un papier à en tête. Intrigué Sanzo se mit à lire le texte … c'était en fait son acceptation d'adoption. Il lui fallut un peu de temps pour comprendre puis il se jeta dans les bras de son père officiel et se mit à pleurer. Reiji, un peu gêné, le consola. Il ne s'attendait pas à une telle réaction. L'enfant dans les bras, il défit le dernier paquet rajoutant à la joie du garçon. Il contenait une carte d'identité et un passeport à son nom. Meme s'il n'avait jamais vraiment souffert à l’orphelinat, avoir une famille était très important pour Sanzo. Il avait enfin sa place. Ce noel était le plus beau qu'il avait vécu. Le lendemain, aidé de Karl, il avait accroché son cadre au dessus de son lit.
Son regard se dirigea machinalement vers le cadre toujours à la tête de son lit. Il représentait ce qu'il était vraiment. Il revint vers Rachel et les images se succédèrent : Noel bien sur, mais aussi des vacances en France, en Italie ... l'arrivé de Pacha le gros Main Coon qui dormait paisiblement dans son lit, indifférent à l'échange des "humains". Puis sa rencontre avec des mutants. C'était les premiers qu'il croisait en dehors de Karl. Cela ne s'était pas bien passé, il avait eu peur, vraiment très peur mais c'était grâce à cette peur qu'il s'était renseigné sur les mutants, qu'il s'était inscrit à l'Institut, et qu'il avait rencontré la jeune femme qui était en face de lui ... mais il allait trop vite ... Il passa directement à sa rencontre avec sa "grande soeur" Océane. Ils s'étaient rencontrés lors d'une conférence et ils étaient devenus amis. Elle lui avait trouvé son surnom de Sylver Cat et l'avait encouragé à écrire à l'Institut. Elle lui avait tout appris sur les mutants, la Confrérie, le Bam, les affrontements avec les X-men mais au final il n'avait eu qu'une partie de l'histoire à l'époque, qu'une version ...
Puis il y avait eu la catastrophe de Mutant Town ... de nouveau la peur, la souffrance, l'incompréhension .. des visages bien vite remplacés à la TV par plus ... "important". Il avait pris conscience de la haine de certains humains et comprenait Rachel et son désir de faire justice sauf que .. Sauf qu'il avait été accepté à l'Institut ... qu'il y avait rencontré Cait ... et Owen .. Ils avaient chacun à leur manière, changé sa façon de voir ... Plus proche de celle de son père, ils lui avaient rappelé qu'il fallait avoir tous les faits pour juger ... C'est pour ça qu'il n'était pas d'accord avec Rachel ... être juge et bourreau n'était pas la solution .. bien au contraire ...
Il finit son "histoire" avec des souvenirs bien plus récents, Cait, Amy, Enora, puis Colleen, Richard et Owen, Ernest aussi ainsi que Kuragi. Sean et Kamen bien sur qui allaient devenir ses 2 meilleurs amis et surtout ... surtout elle, Rachel ... Elle devait s'en souvenir bien sur ... Comment il avait eu peur d'elle avant d'etre intrigué ... Il avait vu l'étrange symbole de son oeil .. c'était son premier contact avec le Phénix mais il était resté ... Il ne s'était pas enfui malgré sa peur ... Elle lui avait apparu étrange ... mais il était resté ... tout comme il était resté quand elle s'était mutilée, tout comme il resterait aujourd'hui ...
Il se souvenait de leur conversation ... déjà à l'époque ils avaient eu une discussion sur ce qu'elle pouvait faire et devait faire .. Puis il lui avait permis de rentrer dans sa tête ... elle y avait vu le monde tel que lui meme le voyait et il s'était mis à ronronner ... Aujourd'hui encore de nouveau il lui montrait ..
Bien sur il y avait cet incident ou elle avait blessé deux élèves avant de se "soigner" .. enfin soigner ... Il avait été maladroit, cherchant à lui imposer sa façon de voir ... et cela aurait pu très mal finir ... Au final ils s'étaient expliqués et réconciliés ...
et il y avait eu ce 10 décembre ... Sanzo secoua la tête, il n'était pas sur de vouloir se souvenir de cette journée .. Il avait complètement disjoncté quand il l'avait cru morte .. et juste avant il avait frappé un élève qui s'était moqué de Cait .. Juge et bourreau contrairement à tout ce que son père lui avait enseigné ... et ce qu'il s'efforçait d'apprendre à Rachel ...
Il lui sourit et ouvrit la bouche .. avant de la refermer ... Il ne savait pas trop comment s'y prendre mais puisqu'elle était dans sa tête autant qu'il s'entraine .. ** je sais que tu m'entends ... enfin j'espère .. voilà Rachel, voilà ce que moi je suis ... Tu me demandes de t'accepter comme tu es mais toi ... Vas tu toujours m'accepter maintenant que tu sais ce que je suis .. qui je suis ... Vas tu m'accepter et accepter la vie merveilleuse que j'ai eu ... et que je compte bien avoir encore .. avec toi si tu le veux ... vas tu accepter mon manque de pouvoir ... mes peurs et mes fuites ... et surtout cet espoir insensé que les choses peuvent changer .. Accepteras tu que je me dresse entre toi et cette humanité que tu veux détruire ... pour eux mais surtout pour toi ... pour te montrer que tu es autre chose qu'une tueuse. ...**
il n'attendait pas de réponse .. il n'était meme pas sur d'en vouloir ... Il la regardait toujours dans les yeux ... le silence s'installant entre eux ...
Mais aujourd'hui c'était Noel ... pour lui c'était un jour spécial, meme s'il n'avait rien pour Rachel ... Alors comme lors de leur première rencontre, il lui offrit de bon coeur son monde ... Les extrêmes s'attirent paraît il .. Ils ne pouvaient être plus différents ...
Echo X-Men Oméga
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Sujet: Re: We whis you a marry christmas and a happy birthday {Sanzo Aoe} Ven 4 Oct - 17:46
Les pensées de Sanzo, en arrière fond alors qu’elle exprimait les siennes, étaient parfois assez étranges ; ce n’était pas suffisant pour faire s’interrompre Rachel dans ce monologue qu’elle ne parviendrait jamais à faire de vive voix, mais il y avait des fois où c’était suffisant pour la faire froncer les sourcils, ou toute autre réaction du visage appropriée. La télépathie, merveilleuse et effrayante, oui, en un sens, mais prendre plaisir à se faire trifouiller l’esprit parce que cela impliquait une relation intime qu’il pouvait comparer intellectuellement au coïte, c’était pas forcément très sain. D’un autre côté, tant qu’il ne s’imaginait rien, elle n’aurait pas les images, donc le pire était évité.
Quant à l’idée de la possession, euh… pour le coup, elle fit une grimace ; lire les pensées, c’était une chose, regarder les souvenirs, c’en était une autre, mais lier son esprit à un autre corps par l’acte de possession, c’était en effet le niveau d’intrusivité le plus élevé, car il ne s’agissait plus simplement d’observer, mais réellement de contrôler, de remplacer. Et non pas comme le contrôle mental ou l’altération mémoriel, par un biais détourné, mais parce celui le plus direct qui soit, en le supplantant, en le soumettant et en devenant lui. Comment pouvait-on souhaiter pareille chose ? Etre hôte d’une possession, ce n’était pas partager quoi que ce soit, c’était être trahi par sa chair au profit d’un autre, et être condamné à regarder ce que cet autre faisait de notre être sans pouvoir rien faire. Ça n’avait rien de merveilleux, cette fois, c’était juste aussi effrayant qu’inhumain.
Une nouvelle main sur la sienne, et l’adolescent la prit en sandwich, pour la retenir, pour la faire patienter, car une fois encore, il était perdu. Complètement perdu. Les mots raisonnaient à leur tour, le ramenant à des souvenirs et des conceptions, à sa propre ignorance mais à sa volonté de bien faire. Concentration, plongé dans son regard, il tentait de se rappeler. La jeune Summers aurait put, en un instant, les trouver, à dire vrai, il ne lui aurait pas fallut vingt secondes pour voir la vie entière de Sanzo Aoe, y comprit les choses de son enfance dont il ne se souvenait plus, mais elle se laissa guider dans ce voyage intérieur. Rachel aimait se laisser guider, elle aimait être sous la protection d’autrui, car malgré tous ses pouvoirs, toute sa puissance, cela n’apportait en rien ce sentiment de sécurité et de réconfort qu’une paire de bras et quelques paroles pouvaient si aisément offrir. Jamais ceux qui la considéreraient pour ses pouvoirs ne pourraient comprendre pour, alors qu’elle aurait put guider les autres, elle préférait se laisser guider, suivre, mais ceux qui la considéraient pour son humanité la comprendrait parfaitement : le besoin de faire confiance, de se déresponsabiliser, de se sentir aimée.
Et c’était bien l’amour que Sanzo voulait lui montrer, un amour qu’elle avait déjà connu. Les Noël où il fallait offrir des cadeaux artisanaux à toute la famille, et où elle prenait un malin plaisir à faire tourner en bourrique Emma Frost, avant, pendant et après ; Rachel se souvenait être allé demander un diamant à sa belle-mère pour l’offrir à Ruby, et face au refus de cette dernière, avoir tenté de témoigner qu’Emma n'aimait personne, puisqu’elle refusait de donner de sa personne pour un cadeau. L’explication comme quoi la Reine Blanche ne pouvait pas s’amputer d’un doigt pour faire une bague n’était pas recevable, désolée ! Entre ça et offrir un monocle à Scott, les noëls avaient été plutôt drôles, en règle général, avant la fin de l’Institut.
Silver Cat n’avait pas eut de famille avait un certain âge, âge où Rachel avait perdue la sienne, mais pourtant, il tenté de montrer les meilleurs moments de ce qui pouvait être considéré comme le « pire » de sa vie ; que voulait-il lui révéler ? Quelle expérience à tirer de cela ? La jeune femme n’avait pas toujours été entrainé à tuer et à chasser, et elle se souvenait de ce qu’il y avait avant, cela n’en faisait que plus mal d’ailleurs, puisqu’elle prenait la mesure de ses immondices. Par contre, le coup de se saouler à 6 ans, elle avait jamais fait, même si le souvenir, étant désagréable à vivre mais plutôt cool par la suite, lui donnait presqu’envie d’essayer.
Le premier contact avec des racistes avait été bien différent, puisqu’il se résumait à un esclandre pour Sanzo, et à la destruction et l’esclavage pour Rachel. C’était des moments sombres, tant l’un que l’autre et logiques dans leur hiérarchie par l’amplitude de mondes différents, mais les expériences étaient différentes, et s’il se permettrait de faire partager, elle n’en ferait pas de même.
Le Phénix écouta, le Phénix regarda, le Phénix resta muet, car l’on ne devait parler durant une confession, devant une concession. Devant une leçon, aussi. « ce que tu PEUX faire et ce que tu DOIS faire sont 2 choses totalement différentes. » ; vrai, mais Sanzo n’avait pas idée d’à quel point il ne lui apprenait rien. Voulait-il réellement lui faire la leçon ? Etait-ce cela qu’elle devait comprendre ? Il lui répétait des choses qu’elle avait connues, qu’elle avait vu détruites et qu’elle reconstruisait, oui, mais cela, elle l’avait toujours su, inutile de la sermonner. Silver Cat n’avait aucune idée de ce qu’elle pouvait faire, et essayait qu’elle se bride, alors que c’était déjà le cas. Mais à son échelle, pareil bridage n’avait de sens, car lui échappait toujours de par son étendue. Un fragment d’infini est-il toujours infini, ou à l’inverse délimité ?
Il n’y avait pas de Dieu, ni de Destin, cependant, était-ce le Hasard qui faisait si bien les choses ? Mais le Hasard n’était-il pas l’œuvre de Dieu, lorsque ce dernier ne voulait pas signer ? N’était-il pas prévisible par le Destin ? La vision linéaire du temps de Sanzo jouait contre lui, car si, oui, il en était arrivé ici, rien n’indiquait que dans d’autres réalités, dans d’autres branches de l’Arbre des Possibles, il ne soit dans le même cas. Ignorance, rassurante et confortable ignorance, peut-être était-ce une vertu, finalement ; l’innocence apportait l’ignorance, en règle générale, et Sanzo était d’une innocence presqu’immaculée.
Oui, il y avait d’autres choses que la souffrance et la tristesse, mais ces autres choses ne les occulteraient jamais, car il y avait un équilibre, c’était ainsi, c’était universel. Le bien ne pouvait exister sans le mal, l’amour sans la haine, etc. Rachel savait tout cela, elle en était une incarnation.
Le sourire de Sanzo n’eut aucun écho, sa leçon arrivait bien trop tard, un autre l’avait déjà faite avant lui, et le Phénix l’avait retenue, sans quoi elle ne serait jamais là.
C’était attendrissant de le voir regarder son passé, émouvant de le voir s’émouvoir de ce qu’il avait eut, et comparer ce qui c’était passé ne lui rappelait qu’une chose : elle avait tout perdu. Et il s’en rendit compte, preuve qu’il la connaissait bien : oui, il avait eut une vie aussi normale que possible, la différence entre eux c’était que celle de Rachel avait été brisée et dénaturée, et qu’elle n’avait jamais eut d’adolescence heureuse. Elle ne l’enviait pas, elle était heureuse pour lui, pas plus qu’elle ne lui tenait rigueur de cela, car ce n’était pas fait pour blesser. Tout n’était pas que mal et que violence, non, c’était admirable à lui de vouloir le lui montrer, mais à comparer les histoires d’un grand nombre d’individus, ne risquaient-ils pas de tomber dans plus de négatif que de positif ? Il fallait de tout pour faire un monde. Cependant, cela n’enlevait rien au geste, qui était plus porteur d’espoir en lui-même que les souvenirs qui lui servaient d’exemple.
L’acceptation d’adoption, la carte d’identité et le passeport firent mal, en revanche, et changèrent la donne, puisque cela, elle ne pouvait pas le ravoir, ce n’était que la renvoyer à un malheur non d’une réalité passée, mais d’une réalité à venir. Cependant, elle était parfaitement placée pour savoir à quel point c’était important, et son empathie n’en fut que plus grande. Avoir sa place, sa place reconnue, et surtout, se sentir intégré et aimé.
Rachel le regarda regarder, encore, et découvrir de nouveaux lieux à travers ses souvenirs, des lieux qu’elle n’avait visités et n’aurait visités, sans cela. Des gens, des lieux, un passé, un cadeau. Un cadeau, mais pas une leçon.
Océane, une sœur de cœur, cool, c’était ça de moins à faire. Enfin, c’était problématique aussi, du coup, puisque Sanzo n’était pas casé avec ; problématique pour Rachel, qui du coup était le seul et unique centre d’intérêt, pas pour le premier concerné, c’était même mieux pour lui.
Des hauts, des bas, la gentillesse et la cruauté des humains, des autres tout simplement ; elle connaissait, elle savait qu’il n’y avait pas que du noir et du blanc, mais beaucoup de nuances de gris, et c’était sur ce spectre qu’elle vivait, consciente d’alterner les parties sombres et clairs fonction de ses actes, comme tous, mais ne sachant de quel côté elle se situait le plus.
Sanzo comprenait sa haine de certains, tout comme son désir de faire justice, mais il n’était pas d’accord sur la méthode. Soit.
Lorsque le tour de l’Institution X et des visages familiers fut arrivé, le Phénix ferma les yeux, se rappelant également sa version de l’histoire. Oui, il avait eut peur avant de s’intriguer, oui, il avait vu le symbole sur son œil mais ce n’était pas le Phénix, c’était elle, et le fait qu’elle soit la fille du Phénix premier du nom. Même sans le Phénix, cette marque était présente, tout comme celle dans son dos. Non, il ne s’était pas enfui malgré sa peur, quoi qu’elle fasse ; mais elle était loin de lui avoir montré le pire. Et ce n’était pas dans son intention.
Voir le monde comme il le voyait, ancien enjeux qui l’avait beaucoup fait progresser, c’était indéniable. Savoir qu’écouter, savoir que chercher, elle n’y serait arrivée seule, à ses yeux. Mais désormais, elle percevait le monde d’une façon bien différente, et ce 10 décembre n’y était pas étranger, car elle avait comprit que l’inaction n’engendrerait jamais rien, et que ce n’était pas un refuge, c’était vivre et laisser mourir, tout simplement.
Cependant, il restait à son niveau d’inexpérience, fière de l’avoir défendue et d’avoir appliqué, pour celle, cette méthode qu’il n’aimait pas. Rachel sourit également, c’était mignon, même s’il s’en maugréait. Et non, inutile d’ouvrir la bouche, elle entendait tout.
*Je sais que tu m'entends… enfin j'espère… voilà Rachel, voilà ce que moi je suis… Tu me demandes de t'accepter comme tu es mais toi… Vas-tu toujours m'accepter maintenant que tu sais ce que je suis… qui je suis…*
Le Phénix ferma les yeux et baissa la tête, un petit sourire contrit sur les lèvres ; il lui retournait la question, n’était-ce pas une manière comme une autre de l’éluder ?
*Vas tu m'accepter et accepter la vie merveilleuse que j'ai eue… et que je compte bien avoir encore… avec toi si tu le veux…*
Une brève inspiration, et un soupir.
*Vas tu accepter mon manque de pouvoir… mes peurs et mes fuites… et surtout cet espoir insensé que les choses peuvent changer…
Elle releva la tête et le regarda ; oui, les choses pouvaient changer, mais elles ne le feraient pas seules, jamais.
*Accepteras tu que je me dresse entre toi et cette humanité que tu veux détruire… pour eux mais surtout pour toi… pour te montrer que tu es autre chose qu'une tueuse…*
Rachel se releva, se dressant face à lui sans pour autant rompre le contact des mains.
*J’ai accepté depuis longtemps, mais cela n’est pas difficile, Sanzo. Tu es plus que ce que tu m’as montré, plus même que ce que tu sembles savoir. Tu es ce que tu as connu de meilleur comme de pire, c’est dans cela qu’il est plus dur de m’accepter que de t’accepter. C’est ta vie, passée, présente et future, et je te souhaite qu’elle reste merveilleuse, même si elle aura ses nuages comme toutes les autres. Se sont tes peurs et tes fuites, non des défauts mais des occasions de faire preuve de courage, des parties de toi à l’instar de cet espoir en un changement meilleur. Tu sais que je suis autre chose qu’une tueuse, je le sais aussi, quant à te dresser entre moi et l’Humanité… c’est rassurant. Viendra un jour où je brûlerai ce monde, je le crains car le Phénix en a tant brulés que c’est une possibilité, et ce jour là, il faudra des gens pour m’arrêter ; heureuse que tu en fasses partie, car cela prouve que tu tiens à moi au-delà de mes errances. La question est alors : si vous réussissiez, pourriez-vous me pardonner ? Vous pardonner ?
Je ne veux pas détruire l’Humanité, mais si un million doit mourir pour qu’un milliard survive, je n’hésiterai pas. Je dois sauver ce monde, le sauver de mon futur, vous sauver tous. Je ne suis pas la gentille dans l’histoire, pour la simple et bonne raison que le Phénix brûle avant que le malheur n’arrive, ainsi est-il coupable d’avoir détruit les coupables avant qu’ils ne le deviennent. Cela peut sembler insensé, mais c’est le cas. Quant à faire la différence entre ce que je peux faire et ce que je dois faire… je pourrais imposer la vision de Xavier au monde, je ne le ferais pas, car vous avez le droit à votre libre-arbitre. Pourquoi, s’il y a un Dieu Tout-Puissant, y a-t-il des malheurs dans le monde ? Pour la simple est bonne raison que les Hommes ont leur libre arbitre. L’Homme est la cause des malheurs de l’Homme, cela ne changera pas, j’éviterais juste le massacre d’une espèce, d’un côté comme de l’autre.
Il ne s’agit pas d’être une tueuse, il s’agit de sacrifice. J’ai connu un homme en collants dont l’oncle, entre deux bols de riz, il avait dit que de grands pouvoirs impliquaient de grandes responsabilités. Le Phénix a ses responsabilités envers l’Univers, et envers ce monde. Rachel a des responsabilités envers le Futur, elle en a fait la promesse. Je suis les deux, j’accomplirai mon destin. Je crois aussi dans le fait que les choses peuvent changer, mais si personne n’essaie de les changer, elles ne le feront pas. Des gens tentent de le faire, en bien comme en mal, j’éliminerais ceux qui seront une menace à l’avenir. Cela fait de moi une meurtrière, oui, mais si j’ai été capable d’aller au plus bas du gouffre de la culpabilité pour avoir tués des gens de bien, je n’ai jamais culpabilisé pour les autres. Peux-tu l’accepter ? Je suis autre chose qu’une tueuse, mais j’en reste une. Les choses changent, je ne tuerai plus pour le plaisir ou par vengeance, à voir si cela te suffit.
Je ne doute pas que nous soyons présents dans nos avenirs respectifs, Sanzo, mais c’est la question de la place qui est posée. Tu veux une vie merveilleuse, mais est-elle possible avec moi ? Sans fermer les yeux sur qui je suis ? Je ne suis pas quelqu’un de paix, et je ne me bats pas pour elle, je me bats pour l’avenir. Pour que d’autres puissent avoir une vie merveilleuse, il n’a jamais été question que j’en ai une.*
Un soupir, alors qu’elle retira sa main de celles de Sanzo, se retournant à regret.
- Je voulais te faire une surprise, mais c’est une mauvaise surprise, je suis en train de gâcher tout ton noël. Désolée.
Les épaules se baissèrent, de même que la tête, légèrement, alors qu’elle reprenait, en pensée cette fois.
*Dois-je rester ou dois-je partir ? Ce n’est pas une question de meilleur, mais de moins pire. Je ne te montrerais jamais ma vie comme tu l’as fait, parce que je ne pense pas que tu t’en relèverais. Non que tu sois faible, mais innocent, oui, et je n’ai pas l’intention de briser cela. Tu en as beaucoup apprit aujourd’hui, peut-être est-ce trop tôt pour que tu me présente à tes familles et amis, peut-être as-tu besoin de temps pour tout comprendre.*
Faisant demi-tour, elle se retrouva face à lui à nouveau, posant ses deux mains contre le rebord de la fenêtre pour s’assoir contre, peu ou prou. Son unique œil humain renvoyait un regard triste, non-pas honteux mais coupable, pour tout cela. Elle n’avait pas réfléchit, elle n’avait pas anticipé, il en payait le prix. Une injustice ? Une de plus, à dire vrai. Elle avait peut-être le pouvoir de la réparer, mais elle ne le ferait pas ; le pouvoir et le devoir, elle pouvait mais ne devait pas. Qu’en était-il du vouloir ?
Sanzo Aoe Élève à l'Institut expérimenté(e) Delta
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Sujet: Re: We whis you a marry christmas and a happy birthday {Sanzo Aoe} Lun 14 Oct - 7:26
- Je voulais te faire une surprise, mais c’est une mauvaise surprise, je suis en train de gâcher tout ton noël. Désolée.
"Non je t'interdis de penser ça ..." Son cri avait jailli droit du coeur. Il savait qu'il ne pouvait rien lui interdire mais elle ne devait pas penser ça ... elle était son plus beau cadeau en ce jour. Sa venue était la plus belle surprise qu'il avait eu. Encore plus merveilleuse meme que le passeport. Il ne prit meme pas la peine de formuler ses pensées et c'est une vague d'émotion qui arriva à Rachel. Il avait peur, peur qu'elle parte et que malgré tout ce qu'elle venait de dire, elle ne revienne plus .. il était triste aussi quand il pensait à ça. Mais il était heureux, vraiment très heureux qu'elle soit là .. Il la rejoignit et posa timidement sa main sur celle de son amie. Elle semblait si distante et après tout ce qu'ils venaient de partager, Sanzo trouvait cela injuste. Il ne comprenait pas sa réaction. Elle le punissait .. ou bien se punissait elle, elle ... Rachel était parfois si compliquée ...
"excuse moi si je t'ai fait de la peine. Tu sais ... Se projeter comme ça dans l'avenir ... c'est difficile. Je suis pas capable de savoir comment je réagirais dans 1 an, 5 ans ou meme 10 ans ... C'est trop loin. En plus je suis pas certain d'en avoir envie. J'ai pas la réponse à tes questions. Mais j'ai compris qui tu étais, et je l'accepte sans condition. Tu dis que tu te bats pour que les autres aient une vie merveilleuse .. et bien je me battrais pour que tu l'aies aussi. Tu le mérites comme tout le monde, Rachel. Pourquoi tu veux pas l'admettre ... Pourquoi tu cherches toujours à te punir comme ça .. J'avoue que je comprends pas..."
Il ouvrit la fenêtre, il faisait froid mais le soleil brillait. Il frissonna, le regard perdu dans le jardin il reprit" tout est si compliqué. Regarde les arbres, ils s'en fichent eux ... La nature ne se pose pas tant de question, alors pourquoi nous le faisons ... .."
il se tourna vers elle en souriant " Je veux que tu restes Rachel et mon rêve de vie merveilleuse ne peut l'etre sans toi. J'ai confiance. Tu pourras me laisser des millions d'année que cela ne changerait rien. J'aimerais vraiment que mon père te connaisse mais si tu veux pas j'attendrais, t'inquiète pas. "
Il lui prit la main avec douceur et planta son regard dans le sien. "laisse moi juste une minute encore s'il te plait et après ... si tu le souhaites ...tu pourras partir"
Il ne voulait pas qu'elle parte bien sur mais il se refusait de lui imposer quoique ce soit. Non le libre arbitre n'existait pas finalement, chacun agissait en fonction de l'autre ...
Echo X-Men Oméga
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Sujet: Re: We whis you a marry christmas and a happy birthday {Sanzo Aoe} Dim 20 Oct - 20:56
"Non je t'interdis de penser ça…"
Il venait du cœur celui-là, mais il ne changeait pas grand-chose aux faits ; et non, il n’avait pas le pouvoir de lui interdire quoi que ce soit, ni le droit, quant au vouloir, on en revenait à cette même question. Quant au plus beau cadeau, de toute son ambivalence, c’était possible, elle devait bien l’admettre. Il l’aimait, ou croyait l’aimer, et l’avait crue morte, c’était une belle joie que de savoir ce fait faux, alors peut-être valait-elle également les peines qui l’accompagnaient ; jugement purement subjectif, que le Phénix ne remettrait pas en cause.
Et pour cette peur, cette peur de l’abandon, elle était aussi grande qu’infondée, mais d’une logique que Rachel comprenait parfaitement, car plus que l’épier dans le cerveau de son ami, elle l’avait elle-même déjà ressentie. Que faire pour apaiser cette crainte, cependant ? Une promesse ? Non, elle ne partirait pas définitivement, même s’il devrait attendre de revenir à l’Institut pour la voir de nouveau, lorsqu’elle s’en retournerait là-bas. Elle n’abandonnerait personne, elle avait déjà abandonnée celles qui avaient le plus comptées pour elle, alors hors de question de recommencer ici.
Mais visiblement, pour Sanzo, c’était déjà le cas, elle commençait à s’en retourner, avec toute cette distance « punitive », qu’il tentait de franchir en posant sa main sur la sienne ; pourquoi serait-ce une punition ? Envers lui ou envers elle ? Elle s’éloignait car son cœur lui disait de le faire, par culpabilité, oui, pour éviter d’enfoncer le clou également, mais il n’était pas question de flageller qui que ce soit. Il ne la comprenait pas, et elle nous-plus, et de son point de vue, ce n’était elle qui était compliquée, c’était le monde, mais du fait, elle l’en devenait pour lui aussi.
"Excuse moi si je t'ai fait de la peine. Tu sais… Se projeter comme ça dans l'avenir… c'est difficile. Je suis pas capable de savoir comment je réagirais dans 1 an, 5 ans ou même 10 ans… C'est trop loin."
Rachel eut un sourire d’indulgence ; oui, cette incapacité était une preuve de sa jeunesse, elle était normale, et si cela pouvait rassurer Silver Cat, elle-même ne savait pas ce qu’elle boufferait le soir même. Cependant, c’était en défaveur du jeune homme, dont les amours restaient adolescents, capable de se faire et se défaire rapidement, alors qu’elle-même avait été privée de telles histoires, et avait réellement voulut construire sa vie. Différence de maturité, simplement.
Non, ne pas en avoir envie, c’était logique, on voulait rêver, changer, être libre ; quel intérêt de savoir lorsqu’on pouvait imaginer ?
Non, bien sur qu’il n’avait pas les réponses, car il ne pouvait s’imaginer les conséquences que cela impliquait de devoir arrêter le phénix : son incarnation n’y survivait pas. Rachel avait perdue sa mère ainsi, et elle ne se doutait pas que les X-Men d’ici seraient prêt à la tuer si elle menaçait le monde, son seul doute était s’ils y arriveraient. Mais peut-être parviendrait-elle à se suicider, comme sa génitrice avant elle. C’était des choses qu’elle-même ignorait, alors comment lui pourrait-il le savoir ? Quant à l’accepter sans condition… il ne s’agissait pas de qui elle avait été, mais de qui elle était, de qui elle serait. Il ne pouvait l’imaginer, et elle ne le voulait pas. Peut-être qu’un jour, s’il devenait X-Men, ou autre, oui, mais heureusement, tel n’était pas le cas pour l’instant.
"Tu dis que tu te bats pour que les autres aient une vie merveilleuse… et bien je me battrais pour que tu l'aies aussi. Tu le mérites comme tout le monde, Rachel. Pourquoi tu veux pas l'admettre… Pourquoi tu cherches toujours à te punir comme ça… J'avoue que je comprends pas…"
Le Phénix ne répondit rien, se contentant de détourner la tête. Il avait raison : les arbres, ils s’en foutaient eux, et la nature ne se posaient pas tant de questions. Elle non plus, sur son monde, elle ne s’en était pas tant posées, il n’y avait que depuis qu’elle était ici que tout se complexifiait autant. Et son adaptation face à cela restait à faire.
Qu’il veuille qu’elle reste, ce n’était guère étonnant, elle le comprenait parfaitement, tout comme sa définition de la vie merveilleuse ; mais il l’avait confié lui-même, il ne savait pas comment il réagirait un an plus tard, alors qu’il ait confiance dans le fait que dans des millions d’années, il l’aimerait encore, c’était un non sens, une complexité qui la perdait. Mais tant pis.
A sa demande de rencontrer son père, le Phénix hocha simplement la tête, à l’affirmative. Se serait en quelque sorte son cadeau, pour se faire pardonner du précédent foirage. Cependant, elle n’était pas la seule à foirer, alors que Silver Cat reprenait sa main et la regardait dans les yeux, lui demandant une minute, avant de lui répondre. Il ne voulait lui imposer quoi que ce soit, mais il espérait pourtant que le libre arbitre soit une connerie, et qu’elle réagisse comme il le voulait, sans pour autant oser se l’avouer.
Les Marques d’Assermentation des Limiers se formèrent sur le visage de Rachel, ses chairs se marquant des cicatrices géométriques qui la « défiguraient », et déclamaient aux yeux de tous les souffrances qu’elle avait subies, et qu’elle avait infligée ; c’était comme si en un instant, un sadique lui avait entaillé le visage de sa lame, et que les plaies aient été cautérisées, par le feu. Malheureusement, cela n’avait pas duré un instant, lorsque c’était arrivé.
- Je ne t’embrasserai pas, Sanzo.
Sa voix étant ferme, c’était une déclaration sur laquelle elle ne reviendrait pas. C’était déjà la seconde fois qu’il tentait d’en obtenir un, et cette fois-ci, il n’avait pas l’excuse de l’ignorance.
*Je t’ai dis que je verrais si quelque chose finir par s’allumer pour toi au-delà de l’amitié que je te porte déjà, mais sache qu’à forcer les choses, tu n’encourages qu’à s’éloigner. Et n’essaie jamais de me voler un baiser, car je t’arracherais la langue avec les dents. La seule personne à me l’avoir jamais fait m’a…*
Une image, un souvenir partagé, celui d’une fillette rousse face à un géant de chair, et de fer. Un œil inhumain et brillant, plus rougeoyant que la braise, lui tournant autour un cigare à la main, illuminant ses cicatrices et les mèches blanches de sa chevelure brune. Son nom à lui seul était un écho de malheurs enfouis ; Achab. Achab.
Rachel précipita sa main sur sa tempe, grimaçant d’un mélange de douleur et de colère, grondant de la gorge. Rester concentrée et ne pas perdre pied, ne pas se souvenir, ne pas les laisser prendre le contrôle. Son recroquevillement brusque la fit perdre son appui sur la fenêtre, et elle se retrouva fesses contre le sol, dos au mur ; se collant contre ce dernier, elle s’y cognant la tête en fermant les yeux, puis le calme revint.
Plusieurs secondes s’écoulèrent avant qu’elle ne rouvre les yeux, une larme chargée d’énergie psychique glissant sur sa joue. Recroquevillée sur elle-même dans une position si désagréablement familière, elle regarda son vis-à-vis, sa respiration lente et difficile.
- Il m’a violée… N’essaie jamais de me forcer à te donner ce que je ne veux pas, Sanzo. Jamais.
C’était tant un avertissement qu’une menace, et elle resta là après l’avoir proféré, figée sur le sol, tremblante.
Sanzo Aoe Élève à l'Institut expérimenté(e) Delta
Messages : 1105 Date d'inscription : 03/11/2012
Sujet: Re: We whis you a marry christmas and a happy birthday {Sanzo Aoe} Lun 28 Oct - 10:23
- Je ne t’embrasserai pas, Sanzo.
Sa voix étant ferme, c’était une déclaration sur laquelle elle ne reviendrait pas. C’était déjà la seconde fois qu’il tentait d’en obtenir un, et cette fois-ci, il n’avait pas l’excuse de l’ignorance.
*Je t’ai dis que je verrais si quelque chose finir par s’allumer pour toi au-delà de l’amitié que je te porte déjà, mais sache qu’à forcer les choses, tu n’encourages qu’à s’éloigner. Et n’essaie jamais de me voler un baiser, car je t’arracherais la langue avec les dents. La seule personne à me l’avoir jamais fait m’a…*
Sanzo recula comme si elle l'avait frappé ... d'ailleurs il aurait presque préféré ... ses mots étaient si .. violents et cruels ... inutilement méchants .. Il ne voulait pas l'embrasser.. il avait compris qu'elle ne l'aimait pas comme ça. Comment pouvait elle le penser ... Il n'était pas du genre à forcer les filles ... Blessé, il la regardait pas vraiment amicalement. Tout ce qu'il voulait c'était graver ce moment dans son esprit, pour ne jamais l'oublier ... Elle était quand meme "morte" pendant 3 longues, très longues semaines pour lui ... Il voulait avoir une autre image que celle de la fille étendue par terre, transpercée de pieux en bois ... Il voulait revoir son sourire ... comment avait elle pu se méprendre à ce point ... bon ok il avait essayé tout à l'heure de l'embrasser mais il n'était pas idiot et avait compris quand elle lui avait dit non ... Sa queue fouettait l'air de mécontentement ... pour qui le prenait elle ... ... Sanzo était un garçon romantique .. un peu trop peut être et qui n'avait aucune expérience avec les filles ...
Il la regarda s'effondrer de tristesse, murée dans des souvenirs douloureux. Il n'était pas content mais ne pouvait supporter de la voir ainsi. Il la fixa une bonne minute avant de s'assoir en face d'elle en soupirant ...
"Rachel jamais je t'obligeais à faire ... enfin ça ... Ok tout à l'heure j'ai voulu t'embrasser mais c'était juste en réponse à ton accolade. Je l'ai mal interprété mais j'ai compris ... pour qui me prends tu ... (son ton était un mélange d'indignation et de tristesse, saupoudré d'un peu de rancœur) Je voulais juste .. Rachel je t'ai cru morte pendant presque 3 semaines ... et maintenant tu es là ... je voulais juste ... te regarder ... rien d'autre. Je suis pas ce genre de garçon ... forcer une fille c'est ... enfin quoi .. (la colère commençait à prendre le dessus) Rachel tu dois me faire un peu plus confiance ... Tous les garçons ne sont pas des détraqués sexuels qui pensent qu'à forcer les filles ... c'est .. c'est ... monstrueux .. et si ... si c'est ce que tu penses de moi ... "
il ne finit pas sa phrase ... lui dire quoi, qu'ils feraient mieux d'en rester là ... trop dur ... Malgré sa colère, il comprenait sa peur mais ... il était vraiment indigné et vexé par sa réaction. Ses pensées se bousculaient ... un peu trop ... Pendant un tout petit moment les choses étaient redevenues normales (du moins aussi normales que possible) et maintenant ... c'était le chaos complet ... Quelle vision Rachel avait elle du monde ... Il ne semblait y avoir que de la souffrance et de la tristesse ... elle n'avait vécu aucun moment heureux ... De nouveau il soupira "et maintenant on fait quoi ?"la tristesse était de nouveau présente dans sa voix. Il ne savait comment gérer cette situation .. alors il se mit à ronronner comme à chaque fois ... Etait ce la seule solution ... tout ce dont il était capable face à un problème ... 6 mois maintenant qu'il était à l'Institut et il n'avait rien appris ... Il était inutilement dur avec lui-même ... surement pour ne pas l’être avec Rachel ...
Echo X-Men Oméga
Messages : 1011 Date d'inscription : 10/05/2012 Age : 29
Sujet: Re: We whis you a marry christmas and a happy birthday {Sanzo Aoe} Sam 2 Nov - 22:10
Il ne voulait pas l’embrasser, alors pourquoi s’approcher encore et toujours de son visage ? Pourquoi espérer qu’elle réagirait en fonction de sa volonté à lui et non de son libre arbitre à elle ? Comment pouvait-elle le penser ? Il lui suffisait de l’observer, quant à ses propos violents et cruels, elle était tant l’un que l’autre, par moment, il était plus que temps qu’il s’en rende compte !
Oui, elle avait fait mal, mais au moins, il s’était éloigné. Graver le moment dans son esprit, n’était-ce pas se mentir à lui-même ? Et lui mentir à elle, par la même occasion ? Ce moment serait gravé dans son esprit, elle n’en doutait pas, mais pas de la manière qu’il espérait. Il serait gravé dans leurs esprits à tous les deux, comme celui qui était surgit dans celui du Phénix.
Morte durant trois longues semaines… Le Phénix ne mourrait Jamais !
Il voulait une autre image de la fille étendue par terre, transpercée de pieux de bois, mais il ne pouvait voir celle qui se tenait au sommet d’une montagne de cadavre, ou celle qui avait souffert pour en arriver là. Il verrait de telles images, un jour, sans doute, mais son impatience poussait Rachel dans ses retranchements, et ceux-ci étaient bien plus extrêmes que ce que l’adolescent pouvait envisager de par sa faible expérience. Pour revoir son sourire, il fallait simplement attendre, attendre que ce dernier se dévoile, ce n’était pas quelque chose que l’on pouvait exiger d’elle, cela non-plus ; pas un sourire sincère et magnifique comme elle en faisait parfois, tels des éclipses entre ses deux extrêmes de flammes et de peurs.
Attendant que la crise se finisse, Silver Cat s’assit en face d’elle, soupirant des paroles, des promesses, des excuses, et tentant de se justifier, encore.
"Je suis pas ce genre de garçon… forcer une fille c'est… enfin quoi… Rachel tu dois me faire un peu plus confiance… Tous les garçons ne sont pas des détraqués sexuels qui pensent qu'à forcer les filles… c'est… c'est… monstrueux… et si… si c'est ce que tu penses de moi…"
Attendant à son tour quelques instants, elle releva la tête pour la déposer sans douceur contre le mur, s’y heurtant sans rien ressentir. Les yeux en biais, elle regarda Sanzo, pour lui répondre simplement, sobrement.
- Je ne sais que penser de toi. Je n’ai aucune certitude, je me souviens jusqu’où les gens étaient prêts à aller dans mon monde pour obtenir ce qu’ils voulaient. Ici, c’est étranger, je ne sais pas à quoi m’attendre, jamais.
*Ma vision du monde est à faire, je n’y ai vécu que quelques mois, et cela a été suffisant pour voir la souffrance et la mort, le mensonge et la tromperie, des enjeux tels que je ne pouvais les concevoir, chez moi. Je viens d’un monde de monstres, Sanzo, et si j’y ai vécu des moments heureux, ils se sont toujours brisés de la pire des manières, et cela n’en a que plus fait souffrir. Rester à terre, n’avoir rien à perdre, c’est une protection, une protection que je n’arriverai jamais à avoir. Dis-toi que je ne suis pas prête, pas encore, si cela peut te rassurer, mais travaille ta subtilité, avoir l’âme d’un chevalier n’en donne pas les manières, et s’il y a bien une chose qui me fera partir dans les extrêmes, c’est ce qui touche à mon cœur.*
"et maintenant on fait quoi ?"
- Nous avons chacun un monde à comprendre, et se sera un apprentissage long.
*Tu n’as pas rien appris, mais ils ne t’ont rien appris concernant l’amour, car ce n’est pas une chose qui peut s’enseigner. Tu es inutilement dur avec toi-même, oui, et pourquoi ? Apprends à me reprocher des choses, tu ne peux pas supporter mes erreurs comme si c’était les tiennes, tu ne peux pas t’attribuer mes actions, ce ne serait pas de l’amour mais du fanatisme.*
- Vas retrouver ta famille, Sanzo. Tu me retrouveras quant tu rentreras à l’Institut. Je ne m’enfuirai pas, plus maintenant. J’ai faites des promesses, je les tiendrai. Explore ton cœur, j’en ferais de même avec le monde, et peut-être qu’un jour, nous nous comprendrons.
*J’aimerai te faire oublier tout cela, pour que tu puisses partager un noël et un anniversaire d’insouciance, mais je ne peux pas. Moralement, psychiquement, qu’importe… Retourne à tes amis, à ta famille, si réellement tu m’aimes, je n’ai ma place ni dans les uns ni dans l’autre.*
- On se reverra à la rentrée, mais il est trop tôt pour que je rencontre les tiens, désolée.
Levant lacement l’une de ses mains, Rachel se contenta de claquer des doigts, figeant toutes les molécules autour d’elle. Lorsqu’elle les défigerait, elle serait déjà loin, laissant aux témoins l’impression de disparaitre, purement et simplement. Aurait-elle put faire pire fin ? Le Phénix n’en savait rien, mais elle savait qu’il aurait mal. Déception, oui, sentiment d’abandon aussi, sans doute, mais ce ne serait pas le cas. Voulait-elle faire fuir Sanzo par cette douleur ? Elle-même n’aurait sût le dire. Elle était venue souhaiter un joyeux noël et un bon anniversaire, mais elle s’apercevait que même cela, elle en était incapable.
Je marche sur une route peu fréquentée, la seule que j'aie jamais connue. Je ne sais pas où elle mène, mais je m'y sens chez moi et je marche seule…
RP TERMINE pour Rachel
Sanzo Aoe Élève à l'Institut expérimenté(e) Delta
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Sujet: Re: We whis you a marry christmas and a happy birthday {Sanzo Aoe} Lun 4 Nov - 10:26
Elle était partie .. comme elle était venue. Sanzo était toujours assis par terre, il n'avait pas bougé .. perdu, triste, en colère ... les émotions le submergeaient. Elle lui avait parlé ... il avait écouté ... encore une fois mais au final qu'avai(en)t il(s) obtenu ??? Il avait été heureux .. un bref moment bien vite recouvert par la tristesse actuelle ... Serait ce ça une relation avec Rachel .. quelques secondes de bonheur pour tant de tristesse ... Il avait 17 ans .. elle était le Phénix ... meme s'il avait encore du mal à prendre conscience de l'énormité de ce que cela représentait, il en distinguait les contours .. et ils étaient infinis ... bien trop infinis ...
Un rayon de soleil traversa la fenêtre ... en plus il faisait beau. Il tendit la main, c'était chaud mais pas autant que ... Il secoua la tête, il devait la chasser sinon il allait devenir fou ..
Un pas, un grincement de l'escalier en bois lui fit dresser les oreilles ... trop lourd pour être un de ses amis, trop léger pour Karl, son père montait ... Sanzo n'avait pas envie de lui parler ... d'ailleurs, il n'avait envie de voir personne. Il voulait réfléchir tranquillement à tout ça.
Il sauta sur ses pieds et se trouva rapidement devant la fenêtre qu'il ouvrit brusquement. La poignée de la porte tourna, le visage de son père apparu. Leurs yeux se croisèrent une seconde avant qu'il ne saute. Ce n'était pas très haut, il en avait l'habitude. Il ne se retourna pas .. meme pas quand il entendit le cri d'Océane. Il se mit à courir .. courir ... Ses pieds nus ne faisaient aucun bruit. Il se dirigeait vers la plage qu'il aimait tant. Il ne fuyait pas ... pas vraiment ... Il était en colère ... enfin un peu Il était triste ... beaucoup ... et surtout il courait ...
Il évita de justesse un jeune couple qui se tenait par la main. Il ne leur jeta pas le moindre regard. La plage n'était pas très loin et malgré la relative douceur des hivers de Floride, il n'y avait personne .. tant mieux. Il allongea le pas, sauta par dessus la rambarde des escaliers. Certain l'aurait pris pour un fou mais au fond, il s'en fichait ... Cherchait il à se faire mal ... lui meme aurait été incapable de répondre ... Il laissait son corps agir. Ses pieds rencontrèrent le sable et il atterrit 2 mètres plus bas avec souplesse. Il aimait la sensation du sable sous ses pieds .. par contre il ne s'approchait jamais de la mer.
Il repartit sans effort, sans le moindre essoufflement et pourtant il n'avait pas couru comme ça depuis plus de 6 mois ... cela lui manquait ...
Ses pensées se rangèrent au rythme de sa foulée ... la tristesse faisait place à la colère .. elle avait tout gâché ... Pourquoi était elle venue ... elle aurait mieux fait de ... non ... il avait beau être en colère, il ne pouvait souhaiter sa mort ... mais d'un autre coté ... Sanzo n'avait jamais connu quelqu'un qui fut mort, mais pour lui la mort était une fin alors que là ...
Quelque chose d'humide coula sur la joue, il leva les yeux au ciel ... il ne pleuvait pas .. les embruns peut être ... il s'essuya et comprit qu'il pleurait ... Il stoppa ... leva la tête vers le ciel et se mit à hurler .. C'était pas un cri humain, mais un cri d'animal qui souffre... Il criait sa colère et sa tristesse .. son incompréhension et toute la souffrance qu'il avait gardé depuis 3 semaines ... il criait aussi sa frustration, son impression d'inutilité ...
Il sentit son corps trembler .... Si la première fois, il n'avait eu aucune idée de ce qui lui arrivait et allait arriver ... aujourd'hui ce n'était pas le cas .. et surtout il n'y avait personne ... Il fut tenter .. vraiment tenter ... Il se demanda ce qu'il ressentirait alors ... Serait il horrifié comme la première fois ou soulagé ... Son esprit serait il absorbé par l'animal et ses sentiments dilués ... Il avait gardé des souvenirs de la première fois, il se souvenait surtout de la peur et de l'inconnu alors qu'aujourd'hui ... Il se souvenait aussi de la force de la panthère, de ses muscles puissants, mécanique magnifique et bien huilée. Il se souvenait des odeurs et des différentes saveurs notamment celle chaude du sang du professeur MacCoy. Il se souvenait de la puissance de son feulement et de ses crocs acérés ... Elle était ce qu'il n'était pas ... forte, sur, puissante ...
Mais en avait il le droit ... Comme il l'avait dit à Rachel ce n'était pas parce qu'on pouvait le faire que c'était bien de le faire ... meme si la plage était déserte, avait il le droit de lâcher une panthère aussi sauvage ... des gens pouvaient venir, des enfants ...
et son père ... Cet homme qui l'avait recueilli et soigné comme son propre fils ... que lui arriverait il si "l'animal" blessait quelqu'un ... En serait il tenu pour responsable .. Surement, Sanzo était mineur .. et un mutant ...
Non il ne pouvait "remercier" son père de cette façon. Il serra les poings, serra les dents et se remit à courir. Il tremblait toujours ... seul sur cette plage ..
Fin
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We whis you a marry christmas and a happy birthday {Sanzo Aoe}