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 Promenons nous dans les bois ♪♫ Pv Yitzhak

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MessageSujet: Promenons nous dans les bois ♪♫ Pv Yitzhak   Promenons nous dans les bois ♪♫ Pv Yitzhak Icon_minitimeLun 13 Mai - 13:10

Promenons nous dans les bois ♪♫ Pv Yitzhak 3116747067_1_9_7mGxveAl

Je me réveillais en sursaut, entortillée dans mes draps. Je détestais cette impression de chute dans le vide que me donnaient ces réveils brutaux. Je restais un instant immobile,scrutant obscurité de la pièce. Petit à petit ma vision s'adapta au noir de la chambre, j'écartais ma couette et me levais en essayant de faire le moins de bruit possible pour ne pas réveiller Morgane. Je n'osais même pas regarder le réveil qui se trouvait sur sa table de nuit, non en faite je n'avais même pas besoin de savoir l'heure puisque de tout évidence mon corps n’appréciait pas tellement d'être levé si tôt. Je poussais la porte de la salle de bain que je trouvais à tâtons. La lumière s'alluma automatiquement et je pestais silencieusement contre elle. De toute évidence mes yeux aussi faisaient de la résistance. Je due cligner des yeux plusieurs fois avant de m'habituer totalement à la luminosité. Je refermais la porte derrière moi, bien décidée à prendre une douche rapide et sortir d'ici.
Quelques minutes plus tard je tirais la rideau de la douche et constatais que j'avais vraiment une sale tête le matin grâce au miroir juste en face de moi.
Enveloppée dans une serviette, je ressortais de la salle de bain. J'ouvris en vitesse mon armoire pour en sortir un débardeur foncé (impossible de dire la couleur avec le peu de lumière),un pantalon noir probablement et des sous-vêtements. Je déposais rapidement le tout sur le lit, abandonnant en même temps ma serviette au sol. J'entrepris de m'habiller, une fois chose faite, je pris ma veste militaire qui était restée sur un dos de chaise la veille, ainsi que mes bottines à lacets qui se trouvaient à proximités.

Une fois dans le couloir, je terminais de m'habiller complètement, priant en même temps pour que Morgane ne m’engueule pas pour le désordre laissé derrière moi...
Je fis un léger détour pour aller récupérer mon arc et quelques flèches, pas besoin de prendre tout un carquois je devais aussi en créer moi même sinon j'allais rouiller !
Du coup j'étais bien partie pour une séance d’entraînement au tir, honnêtement je n'aime pas quand les gens me regarde tirer. C'est pourquoi depuis que je suis ici, aux entraînements j'ai pas vraiment le sourire aux lèvres mais ce n'est pas plus mal, parce que dès mon arrivée on m'a bien souligné que l'on était pas à Disney-land, Merci Surion !
Je soupirais,tandis que traversais la Confrérie encore silencieuse. Je ne doutais pas une seconde que certains membres seraient que j'étais sortie à peine aurais-je franchis la porte. Mais là je n'était pas d'humeur à me plier aux règles imposées par mes « supérieurs hiérarchique », non pas aujourd'hui.

Une fois dehors je pris le temps de laisser l'air frais glisser sur mon visage.
Je me sentais vraiment mieux dehors !
À grandes enjambées je m'enfonçais dans les abords de la forêt, je pris le soin de geler certaines branches sur mon chemin, quoi ? J'avais vraiment pas envie de me paumer !
Je m’arrêtais devant un arbre assez imposant, je fis glisser ma main sur l'écorce et entrepris de créer une cible, je dessinais les contours du bout de mes doigts , ainsi un léger givre commença à se former. Je reculais satisfaite du résultat !
Ramassais mon arc et le bandais, visant et au fur et à mesure une flèche de glace se matérialisa.
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Yitzhak Anavim
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MessageSujet: Re: Promenons nous dans les bois ♪♫ Pv Yitzhak   Promenons nous dans les bois ♪♫ Pv Yitzhak Icon_minitimeVen 17 Mai - 16:03



Nuit de tous les excès. Il fait beau, les vacances approchent, les exams d’abord et, comme on le sait tous, c’est lorsque la distraction est la plus compromettante qu’on en profite le mieux. Je ne pourrais pas plus rater mon année que je m’y suis appliqué ces trois dernières années. Avec un peu de chance, je trouverai même le courage de me présenter à peu près sobre le jour J pour décrocher une mention. Trop confiant ? Peut-être. Mais dès que j’essaye d’imaginer ce qui se passe dans le cerveau de l’intégralité de mes camarades de classe, je me dis que j’ai toutes les raisons de l’être. Non… Mon véritable problème est plutôt de décider une fois pour toute du parcours à suivre à la rentrée. Quand j’entends les histoires de campus, ça a l’air assez marrant pour valoir la peine d’être vécu mais, scolairement parlant, trop d’idées me viennent. A votre avis, quelle est la meilleure voie pour diriger le monde en fait ? J’hésiterais un peu moins si les gens aux postes les plus importants n’avaient pas l’air si coincés et ennuyeux. A ce stade, je préfère encore le titre de super-méchant capable d’instaurer un véritable culte de la personnalité tout en se déguisant n’importe comment, rien que Magneto a fait fort avec sa cape violette et son armure rouge… J’attends l’événement encore inconnu qui me jettera dans un chaos si grand que je n’aurais plus à me causer la moindre question sur mon avenir. Ça arrivera, je n’en doute pas. Je suis doué pour ça. Si les ennuis ne viennent pas à moi, je finis par venir à eux.

Ce soir, ce fut assez soft. Au lieu de rentrer après les cours, je me suis perdu en ville, dans des bars, dans le lit d’un type, enfin, un scénario classique lorsque je manque d’inspiration pour me changer les idées. J’aime perdre le contrôle de temps en temps, jouer le numéro de la garce effrontée et fragile jusqu’à ce que je me lasse… Ce devait-être il y a deux heures. Je commençais à dégriser, je ne savais pas dans quel quartier je me trouvais, juste que j’avais atterri dans l’appart’ un peu minable, un peu sale d’un trentenaire sympa, bien roulé, et aussi décérébré que n’importe quel client moyen d’une boîte gay (ou hétéro aussi, mais je préfère éviter tunning et plasticboobs lands, quoique j’aime le tunning). On avait pris la voiture, c’était loin du centre ville, je n’avais pas spécialement envie de me pointer la bouche en cœur chez mes parents, encore moins de passer la nuit dans les bras d’une personne dont je commençais à oublier la tête (merci la pénombre). Tout en me rhabillant je lui ai demandé : « Tu serais vraiment un amour de me ramener chez moi tu sais… ». L’humeur vaguement entamée, le mec a marmonné : « A quatre heures du matin ? Non, non, on verra ça demain, viens te coucher… ». J’ai insisté : « Mais demain je ne t’aimerais plus si tu ne me ramène pas maintenant… » « T… tu habites où en fait ? Eloigne ça de moi… arrête ! ». ça, s’était le flingue amorcé que je venais de former dans ma main et d’appuyer sur son cœur. Je pouvais m’autoriser un large sourire de victoire.
Il protesta encore un peu bien sûr en apprenant que ma destination était à une heure de route de là, puisqu’il me prenait le caprice soudain de rentrer à la confrérie mais le flingue restait un excellent moyen de persuasion.

La forêt approche, le jour aussi. Je lui demande de me déposer là, il s’arrête sans comprendre, puis, une fois descendu, je tire en l’air pour le fun et la voiture redémarre au quart de tour. Bon débarras. Retour au bercail. J’espère que personne ne va me voir parce que j’ai pas la meilleure allure du monde, les cheveux en pagaille, les visage plus très frais, le t-shirt moite, un sort en jean moulant tout ce qu’il y a de moins… crédible ailleurs qu’en club ou bord de plage mais, enfin, me voilà. Malheureusement, je crois que quelqu’un désapprouve mon style. Je n’ai même pas fait dix pas qu’un pic de glace manque de me crever l’œil. Woh… Faut se calmer. Mutant ? Ici ? A cette heure ? Confrériste ou pas, c’est bizarre. J’affute ma vue, je recouvre ma poitrine d’une plaque de titane au cas ou et j’approche doucement jusqu’à apercevoir l’intruse. Une fille, blonde. Aucune idée de si je la connais à cette distance. Sans plus réfléchir, je commence à me diriger vers elle à découvert et je lui lance d’un air léger :

- Avant de te tirer dessus j’aimerais savoir si tu as problème particulier avec ma vie ou si tu es juste dangereuse par nature.

Je m’arrête à une distance de sécurité, les bras hérissés de bouts métalliques prêts à s’assembler au moindre mouvement suspect mais ça m’a l’air un peu trop amateur pour une attaque en règle, et, de loin, il me semble que la fille me dit quelque chose. Ça pourrait-être sympa, je n’ai pas dans le meilleur des états pour m’engager dans un combat à mort.


Dernière édition par Yitzhak Anavim le Jeu 23 Mai - 12:57, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Promenons nous dans les bois ♪♫ Pv Yitzhak   Promenons nous dans les bois ♪♫ Pv Yitzhak Icon_minitimeDim 19 Mai - 22:00

Promenons nous dans les bois ♪♫ Pv Yitzhak 3116747067_1_9_7mGxveAl

C'est là que j'entendis le coup de feu. Sans réfléchir, je me retournais et libérais ma flèche en direction du bruit,je ne distinguais aussi qu'une mince silhouette. Peut importe qui cela pouvait être agir ainsi était d'une stupidité sans égale. Je ne tardais pas à recréer une nouvelle flèche après tout je ne savais pas à qui j'avais à faire. Marchant pas à pas lentement, l'autre se rapprochait aussi. J'entendis qu'il s'adressait à moi et en déduisais qu'il s'agissait d'un homme. Il ne manquait pas d'assurance, ce qui me fit sourire.

« Je ne sais pas qui est le plus dangereux des nous deux...mais s'il se révélait que se soit toi, j'ai bien peur que oui, j'en arrive à avoir un soucis avec ta vie. »

Je m'arrête, je suis assez près de lui pour le distinguer un peu mieux et honnêtement, on aurait plutôt dit qu'il était tombé du lit qu'autre chose. En somme pas très menaçant,seulement je le vois arborer une multitude de pics le long de ses avant-bras. Hum, je fis la moue, lui aussi était sur la défensive. Mais à en juger de son état, il n'avait pas l'air assez frais pour se battre. Donc il y avait peu de chance qu'il s'agisse d'un intrus quelconque. Je jetais un regard rapide aux alentours,non il n'y avait vraisemblablement personne avec lui et le coup de feu lancé plutôt me confirmait que ce n'était pas une attaque surprise. Je me doutais déjà que certains mutants étaient déjà aux aguets à cause de ça, bref il venait de gâcher ma sortie en douce !


« Sinon entre nous Monsieur le Hérisson, j'apprécierais vraiment de savoir pourquoi tu es là ? » Fis-je la mâchoire serrée.


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MessageSujet: Re: Promenons nous dans les bois ♪♫ Pv Yitzhak   Promenons nous dans les bois ♪♫ Pv Yitzhak Icon_minitimeJeu 23 Mai - 14:14



Tirer en l’air était un caprice idiot, je vous l’accorde, mais j’en fais souvent. Je m’amuse avant, je pense aux problèmes ensuite. Et puis qui pouvait bien être réveillé et sur le pied de guerre à une telle heure ? La planque de la confrérie n’est pas une forteresse assiégée où la relève s’assure toute la nuit. Prêt à analyser le moindre mouvement suspect, je ne quitte pas la fille du regard. Vision nocturne activée, mes yeux ont l’éclat de ceux d’un chat sauvage. Un arc givré est pointé sur moi. Rien de terrible, c’est une arme dépassée depuis Robin des bois non ? Même avec des flèches en glace, ça s’évite ce genre de truc.
Habillée comme un jour d’école, l’âge d’aller à l’université, mon assaillante est sans doute du coin. Elle protège le domaine, elle a du répondant, c’est bien. On va éviter de s’engager dans une confrontation aussi stupide qu’inutile. Je lève les mains devant mon visage en signe de paix et désassemble les premiers éléments de mon armure. Retour à l’adolescent inoffensif qui a fait la fermeture des bars.

- Pas la peine de glacer l’ambiance, je ne sais pas plus que toi d’où vient le coup de feu. Enfin… Je suppose que tu l’as entendu aussi ?

Je lui retourne un visage suspicieux. Personne n’était censé me tomber dessus et, si je peux éviter d’avoir à me vanter de cet exploit, je préfèrerais. Ce n’est pas le pire de ma liste, bien sûr, mais j’ai tendance à le mener un peu trop freestyle depuis que j’ai retrouvé une certaine liberté. Après des années de service, se laisser aller à sa propre discipline fait un bien fou. Je passe toujours d’un extrême à l’autre, c’est un grand souci.
Soudain, un surnom, moyennement classe, pas franchement souhaité, me vrille les oreilles. Monsieur le Hérisson ? C’est assez pauvre quand même. Par pur esprit de contradiction, j’hésite à lui répondre à côté de la plaque. Je me ravise au dernier moment. Jamais une bonne idée de provoquer un confrériste à peine levé. Je ne suis ni en état ni en mesure de narguer aléatoirement tous les mutants que je croise. Mais ça viendra un jour, j’aspire à devenir assez insupportable pour tenir ce rôle là. Croisant les bras, je laisse exprimer tout mon étonnement.

- Monsieur le Hérisson ? – J’avais besoin de le répéter, un sourcil légèrement haussé. – J’ignorais qu’on me connaissait aussi sous ce pseudo, c’est assez moyen pour semer la terreur, les gens sont vraiment d’une triste imagination.

Une moue de dépit gonfle mes lèvres. Je m’accorde un vague sourire. Ce serait drôle, après tout, de réclamer les pires atrocités sous un nom ridicule. Etrange que personne n’ait jamais eu assez d’humour pour tenter. Mais arrêtons un instant la plaisanterie, je dois surtout lui faire comprendre qu’on est du même camp. D’un air évident, je lui lance :

- Comme l’heure n’est pas vraiment aux balades bucoliques je suppose que je suis sur le chemin du retour, et toi ? Existe-t-il réellement des gens aussi matinaux ?

Et j’avoue que j’ai du mal à le croire. Il faut être décidément très bizarre pour courir dans les bois à cette heure, ou très nerveux, ou très motivé, ou… Beaucoup de choses en fait. Le mieux est encore d’attendre sa réponse.


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Dernière édition par Yitzhak Anavim le Dim 26 Mai - 15:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Promenons nous dans les bois ♪♫ Pv Yitzhak   Promenons nous dans les bois ♪♫ Pv Yitzhak Icon_minitimeJeu 23 Mai - 18:31

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Il a l'air bien trop à l'aise et désinvolte. De plus ses yeux qui miroitaient légèrement dans la pénombre me semblaient extrêmement malicieux et me détaillaient de la tête aux pieds. Je retenais une farouche envie de lui faire une grimace, du coup je plissais les yeux pour le dévisager à mon tour. Et j'avoue que sur ce coup je n'ai pas pu m’empêcher d'afficher un sourire quelque peu narquois. L'intrus semblait abandonner l'idée d'une petite confrontation matinale en agitant ces mains devant lui, ça m’arrangeais je n'aime pas tellement me battre avec des gens plus jeunes que moi. Comment je le savais ? Pas tellement dur une fois ses « piques » évanouis, il ne restait plus qu'un garçon avec un sacrée mauvaise mine.
Cependant il avait vraisemblablement un don pour l'arrogance mais pas pour le mensonge. Je secouais la tête et soupirais. Il n'avait vraiment pas de chance d'être tombé sur moi. Ou alors il me prenait pour la dernière des imbéciles, sûrement les cheveux blonds qu'y l'ont mis sur la mauvaise voix. Oui j'avais entendu le coup de feu et il venait sans l'ombre d'un doute de sa direction.
J'abaissais mon arc et la glace en disparue ainsi que la flèche, apparemment ma présence le dérangeait le plus au point ! Je souris de plus bel, passant au dessus de son allusion peu recherchée sur pouvoir. J'avançais vers lui le pas sûr, tout en écoutant ses répliques assez drôles je me devait bien l'admettre, il me plaisait au moins lui avait de la répartie pas comme certains songeais-je.

Une fois prés de lui,je fis mine d'ouvrir la bouche pour lui répondre sauf je plongeais sans aucune hésitation ma main libre dans la sa poche arrière droite. Mes doigts se refermèrent sur la crosse de l'arme qui semblait être la coupable pour le bruit de tout à l'heure. Je reculais vivement de quelques pas, tout en jouant avec ma trouvaille.

« J'ai très bien entendu ne t'en fais pas -je lui fis un clin d’œil malicieux- et oui je suis du genre matinale...alors que toi ça ne te réussi pas. Mais je suis particulièrement curieuse de savoir ce que tu faisais avec ça ? -je brandis le flingue sous son nez, le regard condescendant - Surtout que tu as interrompu un entraînement nocturne auquel je tenais vraiment – oui j'en rajoutais mais lui ne le savait pas- alors tu as tout intérêt à avoir une super histoire pour combler le vide ! Monsieur Hér.. ha non c'est quoi ton nom alors ? »

Je fixais cette Blanche Neige masculinisée et débraillée,grand -il faisait une demi tête de plus que moi- ,fin, des yeux sombres et profonds, des cheveux tout aussi foncés s'accordaient avec le reste. Il avait un truc, un côté sauvage peut être ? Une envie me titilla et si ? Et si j'essayais de l'apprivoiser ? Hum moui c'était une option sinon, je tendis mon bras -au bout duquel se trouvait le revolver- vers lui et fit un bruit de tire puis le laissa retomber mollement sur ma hanche.

« Parle ! Je ne suis pas de nature patiente... » soufflais-je avec un ton milieux
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MessageSujet: Re: Promenons nous dans les bois ♪♫ Pv Yitzhak   Promenons nous dans les bois ♪♫ Pv Yitzhak Icon_minitimeDim 26 Mai - 16:45

A quoi bon mentir lorsque votre culpabilité est si évidente ? Je ne sais pas, un réflexe, une simple habitude. Même avec une excuse grossière, ça vaut toujours le coup d’essayer, de la manière la plus éhontée du monde pour perturber son interlocuteur. C’est une chose qui porte ses fruits sur la durée. On en rit la première fois, je passe pour un petit joueur, mais c’est à force de semer le doute, d’inciter les autres à ne pas vous prendre au sérieux, que les pièges s’ouvrent, et se referment. Je n’ai pas l’intention de manipuler cette fille dans l’immédiat, mais la rencontre est trop fraîche, je tire d’avance le jeu de la survie. De toute manière, il n’est pas une personne en ce monde en laquelle on puisse avoir une confiance aveugle… à part moi… peut-être… si j’étais assez fou pour contracter un tel engagement.
La crosse de mon arme dépasse légèrement de la poche de mon short. Il est encore temps de l’absorber, mais je vais laisser l’appât en évidence maintenant que les choses sont fichues. Je vois à son air sceptique qu’elle ne me croit pas et je ne m’attendais tellement pas à croiser quelqu’un que je l’ai laissé sur moi.

Elle rétracte ses armes, s’approche de moi. Je continue de maintenir un regard braqué sur elle, pas assez flippé pour reculer mais toujours prêt à parer le moindre coup fourré. C’est comme ça. Mon inconscience n’est qu’une façade qui masque mes éternelles réserves de bête traquée. Parfois, je vous jure, j’aimerais pouvoir relâcher la pression, ça m’aiderait à ne pas péter les plombs un de ces jours.
Sa main file droit vers ma poche. A peine le temps de réagir qu’elle s’est déjà mise hors de portée. Pour faire quoi de toute façon ? Je suis démasqué, et je pourrais toujours créer un autre flingue. Elle a l’air fière de sa trouvaille, et c’est tant mieux. A défaut de m’offrir une couverture vertueuse, je lui laisse l’avantage de l’assurance. Maintenant, elle me menace avec l’arme du crime, comme si ça pouvait me faire peur. Pan ! Fait-elle en se moquant à moitié. Je lui décoche un large sourire. Est-ce donc à celui qui sera le plus arrogant ? Même si je suis crevé, la partie reste amusante. Je suis quand même bien content de ne pas être tombé sur l’un de ces mutants grincheux qui hante les couloirs de la confrérie.

- Navré d’avoir à te l’apprendre, mais il n’est pas chargé, dis-je la mine faussement désolé.

Cette fois, ce n’est pas du bluff. Je n’avais formé qu’une seule balle pour effrayer l’humain de tout à l’heure. Le revolver est assez rudimentaire.

- Et je préfère ne pas me sentir agressé pour te répondre, d’autant plus que je n’ai absolument aucune bonne raison d’avoir interrompu ton entraînement…

J’avance d’un pas pour coller mon font au canon et le désassembler contre ma peau qui prend, un instant, l’aspect du métal et je m’exclame joyeusement en m’écartant :

- Preuve effacée ! Tu ne peux plus rien exiger de moi ! Enfin… si tu veux savoir toute la vérité, je m’en suis juste servie pour me payer le luxe d’un taxi gratuit de New-York jusqu’ici, et j’ai tiré en l’air pour lui faire peur. C’est assez nul comme tu peux le constater, mais si l’histoire ne te convient pas je peux toujours en improviser une autre, tu choisiras ta préférée. Et tu peux m’appeler Yithzak, Zack ou Yit si c’est trop compliqué, ou Cymrod, et toi ?

Sur mon visage, la plus parfaite insouciance. J’ai pas dormi de la nuit, je reviens de soirée, et j’ai tout sauf la tête au sérieux. De toute manière, il parait que je fais peur quand j’essaye d’être sérieux. Les gens ne m’aiment pas comme ça, quoiqu’ils prétendent au premier abord.


Dernière édition par Yitzhak Anavim le Lun 3 Juin - 20:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Promenons nous dans les bois ♪♫ Pv Yitzhak   Promenons nous dans les bois ♪♫ Pv Yitzhak Icon_minitimeMer 29 Mai - 19:36

Promenons nous dans les bois ♪♫ Pv Yitzhak 3116747067_1_9_7mGxveAl

Il répond à mon geste par un sourire, signe que nous n'avons pas finit de nous chercher...tout de suite après il me signal que l'arme n'a plus balle. Je hausse un sourcil, avais-je la tête d'une personne prête à tirer sur le premier venu ? C'est vrai qu'au premier abord je ne fais pas partie des personnes qui semble sympa ou sociable. Il ne faut pas non plus trop en demander à une personne que l'on a « enfermé » , bref ne tombons pas dans le mélodrame ! Il esquisse un geste vers moi, je fus alors spectatrice de son pouvoir une seconde fois. Je sentis le métal froid me glisser entre les doigts, exactement la même sensation qu'avec un reptile... Je relève les yeux vers son visage où s'étend sur son front ce qui était quelques secondes plutôt le pistolet. Ma main resta en l'air un instant, ce qui trahis un peu ma stupéfaction.Quant à lui on n'aurait pu le comparer à un enfant, trop heureux de sa bonne blague. Je devais bien admettre qu'il me devenait sympathique mais je ne préférais pas non plus me précipiter. J'étais partagée entre le fais de sourire encore et rester de marbre. Du coup face à mon indécision mon visage afficha un demi sourire croisé avec une grimace, rien de très joli.. comme si j'étais atteinte d'un tic.
Je reportais mon attention sur mon trouble fête, celui-ci arguait l'argument que je n'avais plus rien pour le confronter aux faits, ça je n'en serais pas aussi sûr. Il me résuma rapidement le pourquoi du comment de sa présence ici. Je fronçais légèrement les sourcils, si nos supérieurs l'apprenaient il se ferait étriper à coup sûr. Lui même admettait que l'idée n'était pas vraiment des plus malignes, surtout que d'amener un non-mutant dans cette zone...c'était limite du suicide ! Je me pinçais l'arrête du nez pesant le pour et le contre de taire ce qu'il c'était passé.

« Bon dans ma grande clémence, je ne dirais rien sur cet incident...Juste pour sauver ta peau... -j'eu un moment d'hésitation - Yit donc tu m'es en somme redevable non ? Ha oui, je suis Elizabeth ou Frozen c'est comme tu veux ! -j’osais les épaules- Je suppose aussi que tu ne possèdes aucune capacité psychique hum ? Alors ton taxi et repartit en connaissant le chemin... c'est mauvais ça vraiment mauvais. »

Prise par l'élan de mon sermon, je lui assénais un pichenette sur le haut du crâne. Seulement je ne m’arrêtais pas là.

« Promet moi de ne plus faire n'importe quoi ok ? -je lui saisie une joue que je pinçais à la manière d'une mamie - »
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MessageSujet: Re: Promenons nous dans les bois ♪♫ Pv Yitzhak   Promenons nous dans les bois ♪♫ Pv Yitzhak Icon_minitimeLun 3 Juin - 22:14

Je crois que j’ai toujours l’air d’un gros gamin quand je déstabilise quelqu’un avec mon pouvoir. Etre un mutant super cool, j’aime ça et, visiblement, ça met un peu plus à l’aise mon regrettable témoin oculaire. Tant mieux. J’ai parfois eu des réactions inverses, tout à fait compréhensibles d’ailleurs. Mes tours de passe-passe n’amusent pas tout le monde, en grande partie parce qu’ils rendent mon don trop imprévisible, compliqué à évaluer et j’espère bien ! Hors de question de sortir tout l’attirail d’un coup. Je ne suis pas une traînée du gène x, moi. Pour le reste, c’est débatable, je sais, mais ce n’est pas le sujet.
La fille jouait avec moi. Le canon à bout portant, c’était de la blague bien sûr, ceci dit, je suis pas un grand fan des menaces. Pas la meilleure entrée en matière du monde. A-t-elle cru que je la sentais prête à tout au moment où j’ai mentionné l’absence de munitions ? Peut-être. Il m’a semblé qu’elle a un peu douté d’elle-même sur le coup. Du genre, tu déconne, je suis donc si terrifiante ? De mon point de vue, non. Après, elle a un côté un peu farouche mais, quand on est à la confrérie, on apprend à ne plus trop porter attention à ce genre de détails. Les gens ne sont jamais ici par hasard. Ils ont tous, à leur façon, franchi le seuil du non-retour, et abandonné les espérances de rédemption christique qu’on peut rencontrer du côté des x-men. Accepter de se faire haïr par l’opinion publique pour le bien des siens, c’est pas le choix le plus évident du monde.

Comme on pouvait s’y attendre, ma version des faits la laissa doublement sceptique. Je suis un imbécile. Je prends des risques pour rien, je mérite des baffes, ma légèreté est incompréhensible, etc. La liste des reproches est longue, je la connais par cœur. Je pourrais même m’auto-sermoner pour épargner cette peine à un moralisateur. Pourquoi le caprice du pistolet, de l’humain-taxi ? Franchement, je n’en sais rien. Sur le moment, évidemment, la bonne conscience m’a effleurée l’épaule droite pour me souffler « attention, mauvaise idée », et l’autre a débarqué avec son costume de petit diable pour l’assommer et murmure « Oui, mais tu as très envie de le faire et ça ne sera pas très grave ». Quand le danger potentiel avoisine le zéro, il a beau rester dans le positif, je fonce. Manque de bol, le résultat s’est fait l’ami des probabilités, et la joliment nommée Elizabeth en vient aux remarques qui fâchent. Oui… effectivement… mon conducteur connaît le chemin mais, son intérêt n’étant pas d’aller se balader en forêt et… Tiens, voilà qu’elle se met à me traiter comme un bébé, j’ai droit au coup d’ongle sur la tête, et même au pincement de joue gâteux. Sympa de m’infantiliser du haut de ses trois ans de plus à tout casser. C’est cruel ! Cependant, je connais par cœur les mimiques pour lui donner ce qu’elle peut attendre, la mine bougonne et vaguement vexée. D’un premier abord, on pourrait trouver ça mignon, sauf que, si on connaissait les raisons de ces facilités, on me trouverait très malsain.

- Promis, j’le ferai plus m’dame Elizabeth. – Grand sourire désolé, sitôt balayé par un regard plus effronté. – ça va ? J’étais assez crédible ? Bon… J’ai pas créé d’arme sous le nez du gars, je n’ai tué personne, et je lui ai fait trop peur pour qu’il ait envie de venir traîner par ici. S’il ose porter plainte à la police, il devra s’humilier, au risque de paraître lui-même suspect, en avouant s’être fait trainer de force à la sortie de la ville par le gosse qu’il venait de lever… Je n’ai donc pas fait tellement n’importe quoi… non ?

Je lui lance un regard en biais un peu hésitant. Comme d’habitude, je débarque avec des histoires à coucher dehors, je demande qu’on les croie, et en plus je les minimise en ayant l’air persuadé que c’est une attitude normale et d’une logique imparable. Les esprits faibles ne peuvent pas comprendre, aucune autre explication ! Aha. Bref… Je finis par soupirer.

- Mais je sais aussi que les supérieurs adorent monter en épingle n’importe quelle petite faute alors… j’imagine que je peux t’être redevable de ce que tu veux pour que ça reste entre nous cette fois…

Et j’ai l’impression qu’Elizabeth n’est pas de ces personnes à parler de redevabilité pour le fun. Elle va trouver un moyen d’en profiter d’une manière ou d’une autre, c’est certain.
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MessageSujet: Re: Promenons nous dans les bois ♪♫ Pv Yitzhak   Promenons nous dans les bois ♪♫ Pv Yitzhak Icon_minitimeJeu 6 Juin - 18:30

Ce mec se payait ma tête alors que je me montre aimable. De plus ces arguments n'étaient pas convaincants, il devrait faire mieux face aux autres. J'avais le contre argument parfait, jusqu'à preuve du contraire il ne connaissait pas l'homme qu'il a effrayé et personne ne sait réellement se qu'il se passe dans l'esprit humain à moins d'être télépathe. Ce qui n'était pas son cas me semblait-il. Je croisais les bras sur ma poitrine, un air dubitatif venait remplacer le sourire que j'arborais plutôt.

Petite faute ? Pardon mais là c'était un peu fort ! Un mineur mutant qui sors en douce et ramène un non mutant sur notre base c'est vraiment rien du tout ?! Je pris une mine pincée, je n'allais sûrement pas le laisser s'en tirer à si bon compte. En toute honnêteté, sur le moment rien ne me venait mais je voulais conserver cet avantage qui serait m'être, peut être utile un jour.
Quoique en y repensant je n'étais pas du genre à me faire choper pas comme certain. Je savais me faire discrète et souvent les gens ne m'aiment pas ou m'ignore ce qui arrange mes affaires. Avais-je besoin de purs inconnu alors que j'avais su faire sans famille ? S'ils venaient à moi tant mieux sinon ça me passait bien au dessus de la tête. J'avais des buts et des besoins pas le temps de m'occuper d'autres choses et encore moins de faire Baby-sitter.


« Pas n'importe quoi ? C'est ton point de vue. -mon ton était redevenu froid, comme moi fallait pas prendre les gens pour des demeurés non plus- Je pense pas que tu puisses l'imaginer tu n'as pas vraiment le choix. Sinon...je me demande bien ce qu'ils feraient de toi ? T'effacer la mémoire et te larguer au milieu de nul part ? Hum...non trop gentil. Je suis certaine que tu recevrais la punition du siècle ce qui entre nous te ferais pas de mal. Parce que je ne sais pas si tu es vraiment au courant mais tu n'es pas le seul à vivre là bas -je pointais violemment la forêt derrière moi- et mettre les autres dans des situations pas possible... » Je m'arrêtais, ça ne servait à rien de parler avec une tête brûlée. Seulement voilà j'étais agacée, je sentais déjà le fluide glacial se réveiller à la surface de mes doigts. Je pris sur moi pour ajouter :


« Je te ferais signe quand j'aurais besoin de toi. »
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Yitzhak Anavim
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MessageSujet: Re: Promenons nous dans les bois ♪♫ Pv Yitzhak   Promenons nous dans les bois ♪♫ Pv Yitzhak Icon_minitimeDim 16 Juin - 15:03

Mettre la base en danger n’est pas vraiment dans mes projets et les quelques explications que je venais de donner à Elizabeth devaient justifier ma prise en considération des risques. Elle n’y cru pas un seul instant mais, ça, je l’attendais aussi. Sur le principe, je suis en faute, elle m’a découvert, elle est plus âgée, elle doit endosser le rôle de l’adulte réprobateur. En un sens, je la comprends, à la même place, je ferais probablement la même chose. On n’aime jamais voir quelqu’un d’autre que soi jouer avec le feu, les regards extérieurs, à froid, gardent la conscience du danger qu’un esprit téméraire oublie en pleine action. Je ne peux pas lui en vouloir de me prendre pour ce que je donne l’impression d’être, ni de protéger les nôtres. Ça n’a pas l’air d’une mauvaise personne. Disons que nous nous sommes rencontrés à une heure peu appropriée.  
 
Elle croise les bras, se donne un ton plus sévère que sa jeunesse ne l’autorise et tente visiblement de m’effrayer. Ce qu’ils feraient de moi ? Pas tant pour une « faute » de ce genre, mais il serait inutile de débattre là-dessus. Je suppose qu’elle compte sur mes allures de nouvelle recrue, d’ado rebelle qui ne connaît pas encore les revers de la vie. Il n’y a pas de réel intérêt à la détromper dans l’immédiat. Les choses se découvriront par elle-même. L’idée de recevoir « la punition du siècle », comme elle le dit si bien, ne me fait pas flancher d’un cil. Même si elle avait raison, et alors ? Ai-je envie de dire. Des coups, j’en ai assez reçus pour ne pas en craindre d’autres. Je ne crois pas, de toute façon, qu’on puisse me briser plus que je ne l’ai déjà été. Pas que je veuille attirer les lamentations sur moi mais… j’ai l’impression d’avoir fait un genre de deuil qui rend nulle toute volonté de m’atteindre. Faudrait que je renoue avec le monde pour ça, ce qui n’est pas d’actualité. Ma comparse le sent aussi. Sa véhémence se heurte à ma neutralité. Je ne la défie même pas du regard, je crois que je dois tirer la tête d’un chat qu’on essaye de disputer : il comprend sans doute vaguement qu’il a fait une connerie, mais ça lui passe au-dessus.
En guise d’abandon, elle finit donc promettre de me siffler un de ces quatre. J’aimerais répondre un truc sympa, ne pas en rester sur cet accrochage, seulement, il faudrait tout reprendre à zéro. A ce stade de la rencontre, elle va se sentir de m’infantiliser jusqu’au lever complet du jour. J’insisterai une autre fois, si ça en vaut la peine.
 
-          T’inquiète, je suis bon joueur. Attend que je sois plus en forme et je te laisserai tenter de te défouler sur moi à ton prochain entraînement, dis-je finalement en retrouvant un léger sourire.
 
Autant revenir à un semblant de point de départ, mon apparition au beau milieu de ses exercices ultra matinaux. J’ai pas grand-chose de mieux à lui proposer. Mon cerveau tourne un peu au ralenti, je me retiens de bailler depuis tout à l’heure et, plutôt que de me prendre la tête pour des bêtises, réparer les écarts de ma nuit, provoquer un autre conflit en proposant d’aller tuer le type puisqu’il est tellement dangereux, je me dis qu’il vaut mieux se la fermer et reprendre les hostilités un autre jour. Sauf, bien sûr, si elle n’en a pas terminé avec moi.
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MessageSujet: Re: Promenons nous dans les bois ♪♫ Pv Yitzhak   Promenons nous dans les bois ♪♫ Pv Yitzhak Icon_minitimeVen 5 Juil - 19:43

J'allais me détourner de lui, j'avais perdu mon temps et savais d'avance que ma camarade chambre allait me tuer pour le bazar laissé dans notre chambre un peu plutôt par mes soins. Ma journée avait pas vraiment l'air de démarrer du bon pied. Il me répondit alors que je n'attendais plus vraiment de réponse de sa part vu mon abandon flagrant. M’entraîner avec lui impliquait forcément de le revoir, pourquoi me proposer un tel choix. Honnêtement je ne pensais pas qu'il aurait eu envie d'avoir encore à faire à moi . Je n'arrivais pas à le cerner, c'était même stupide de ma part de tenter une telle chose, je ne savais pas comprendre les autres. Mon caractère va de paire avec mon pouvoir c'est tout .

N'empêche que je le jauge du regard, le prendre lui comme partenaire d’entraînement ? Hum ouais fallait voir personnellement, je ne m’entraînais jamais assez sur de cible mouvemente alors pourquoi pas.

« Si tu t'en sens capable, peut être que je pourrais prendre en compte ta proposition, l'Hérisson. Pour le moment je pense que l'on devrait plutôt préparer une excuse en béton pour expliquer notre absence et le grabuge que tu as causé -je fis la moue- et je crois que tu es plutôt calé en la matière. Je me trompe ? »
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MessageSujet: Re: Promenons nous dans les bois ♪♫ Pv Yitzhak   Promenons nous dans les bois ♪♫ Pv Yitzhak Icon_minitimeMar 9 Juil - 21:31

A ce moment, je me sens presque triomphant. Je l’ai blasée, elle était prête à me laisser partir, et voilà que je lui donne rencart pour un autre jour. Aucune logique ? Possible. Il ne faut pas la chercher là où on a l’habitude de la trouver avec moi. Si j’ai le sang chaud, la case raison reprend toujours le dessus. Les gens perdent souvent patience face à moi. Leurs émotions se brouillent. Ils entrent dans ce chaos que je crée, que je suis. J’imagine que ça ne doit pas être facile, et j’en joue, de toute manière. Elizabeth ne sais plus très bien sur quel pied danser. Elle hésite, doute de ma sincérité. Mon regard est droit, on ne peut plus fixe et assuré. T’inquiète meuf, le gamin débile reviendra, mais pas tout de suite. Il doit se reposer, il en a un peu trop fait pour cette nuit. C’est tout un travail de tenir le rôle d’un imbécile ! Là, je change de registre, je suis assez neutre, donc plus abordable. La fatigue, ses rappels à l’ordre, lui offrent une chance incroyable. Vaut mieux en profiter, c’est plutôt rare de me voir agir sans l’impulsion de l’humeur du jour.
Un brin effronté, je continue à lui servir un vague sourire. Je suis sincèrement sincère ! ça me dit bien de me battre avec la reine des glaces. Jusqu’à présent, on m’a formé à d’autres choses qu’au combat contre des mutants. Chaque pouvoir apporte son lot de difficultés et d’imprévus. Plus je pourrai en analyser en matchs amicaux, meilleure sera mon efficacité le jour où le sang devra couler. N’allez pas vous faire des films, j’ai un sens de la rigolade plus limité qu’il n’y paraît.
Finalement, elle accepte et me ressert du Hérisson. Ah, pas de chance sur ce coup, elle va vraiment finir par répandre ce surnom… Je tire un peu la grimace, mais je ne relève pas. Pas question de l’inciter à poursuivre.

- Si j’en suis capable ? La prochaine fois, je te mets sur les rotules avant même que t’aies le temps de me poser la question !

Ça, c’est pour la gueule. J’aime fanfaronner gratuitement, ça donne toujours plus de piments aux rencontres en préparation… ou alors c’est mon petit côté fan de catch. Je ne sais pas trop.
La suite se complexifie un peu, elle me demande de trouver une excuse à l’épineux problème de mon absence. En temps normal, j’adore être flatté sur ma vivacité d’esprit et mon naturel menteur, mais, dans l’immédiat, j’ai 2/3 neurones à réactiver. Sur l’absence, je n’ai rien à expliquer. La confrérie n’est pas un pensionnat à présence obligatoire. Quand au coup de feu… En appuyant sur la gâchette, je pensais être seul et me faufiler en douce dans un dortoir, dans le genre ni vu ni connu. Mauvais calcul. A présent, je ne pouvais pas aller jusqu’à faire croire qu’un ennemi réel rôdait sur les terres si on vient à me poser la question. Que dire sans déclencher un état d’alerte ?

- J’ai pas signé pour entrer à l’institut Xavier, les autorisations de sorties, aux dernières nouvelles, je peux m’en passer. Concernant le coup de feu, j’avais prévu de profiter du petit matin pour me glisser comme un fantôme jusqu’aux dortoirs. Maintenant, s’il faut le justifier, mis à part dire qu’on s’est mutuellement fait peur, que j’ai pris un animal sauvage pour un danger potentiel ou… - J’hésite un instant… - prétendre que je me suis véritablement fait attaquer et que, dans un élan de paranoïa, je me suis cru poursuivi. De toute manière, faut bien que le coup de feu sorte de quelque part. On peut jouer les imbéciles, la faire véritablement dramatique, ou faire comme si ça ne nous concernait pas. Tu as mieux ?

Sur le côté course-poursuite, elle pouvait me faire confiance ceci-dit. J’ai assez de problèmes assez gravement sérieux sur le dos pour être crédible sans en faire des tonnes devant un supérieur. Evidemment, je préfèrerais éviter ce moment d’acting.
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