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 Atteindre un livre, c'est presque aussi dur qu'atteindre la liberté [PV]

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Warren Worthington
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Warren Worthington


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MessageSujet: Atteindre un livre, c'est presque aussi dur qu'atteindre la liberté [PV]   Atteindre un livre, c'est presque aussi dur qu'atteindre la liberté [PV] Icon_minitimeDim 2 Juin - 21:54

Le train-train quotidien n'avait rien d'ennuyeux quand on s'appelait Warren Worthington, ou tout du moins pas dans le sens commun du terme. En effet, le mutant avait beaucoup de choses à faire, des dossiers à traiter, son entraînement de X-Men, les missions qui en découlaient, son rôle de professeur... Bref, il n'avait pas de quoi s'ennuyer, et pourtant tout ceci le laissait dans un état de lassitude de plus en plus profond. Le jeune homme voulait sortir de sa bulle, de ses allées et venues incessants entre son entreprise et l'institut. Depuis combien de temps n'avait-il pas pu voler mis à part dans la salle des dangers hermétiquement fermée? Mais cette activité là non plus ne lui disait trop rien étrangement. Angel avait besoin de renouveau, quelque chose de totalement inédit.

Dans l'optique de chercher un peu de sensations différentes de son quotidien qui n'en manquait pourtant pas, le jeune homme avait libéré son après-midi, coupant son portable et tout autre lien avec son entreprise ou l'institut mis à part un bip d'urgence. Pourtant il avait hésité à l'enlever lui aussi mais allons bon, son équipe n'avait pas à souffrir de son manque d'entrain, ni les innocents en danger. Enfin pour le moment, ce dernier ne semblait pas enclin à faire du bruit, tant mieux donc.

Le blond passa devant les vitrines de magasins d'un air dubitatif, il n'avait pas du tout envie de faire du shopping ni de prendre un café. Que pouvait-il faire? Tous ses joujous comme ses voitures hors de prix le rendaient malade rien que d'y penser. Encore la même chose... Il avait également eu dans l'idée de rappeler une ancienne conquête mais cela lui rappellerait Lucas qui avait disparu de la circulation. Non pas de contact physique rapproché non plus. Ses yeux bleus se posèrent alors devant une librairie.

Le bâtiment n'était pas imposant, loin de ressembler aux galeries marchandes de luxe que le mutant avait l'habitude de côtoyer. Bien au contraire, l'endroit semblait modeste. Pourtant il était propre et attirant, en tout cas c'était le seul lieu qui était parvenu à attirer Warren pour l'instant. Ce dernier entra, laissant son regard errer sur le comptoir. Il aperçut une jeune femme, la vingtaine, jolie qui faisait "il ne savait trop quoi" dans les parages, n'ayant pas bien jugé, cependant il était quasiment certain que c'était une employée.

-Bonjour mademoiselle

Fit-il poliment avant de continuer sa route, se doutant que ce genre de lieu n'était pas du même acabit que les autres. Ici c'était à lui de se servir et quelque part, tant mieux! Angel en avait marre des courbettes hypocrites, des sourires avides et de l'obséquiosité des vendeurs habituels. Sans se préoccuper plus de celle qu'il avait courtoisement salué, le jeune homme avisa plusieurs ouvrages. Il en découvrit sur la nature en haut d'un rayon. Lui qui n'avait pas l'habitude de s'intéresser aux animaux avait décidé de prendre ce document sur des photographes animaliers qui étaient partis en Afrique puis s'étaient retrouvés avec un lionceau orphelin à charge. C'était une histoire inventée mais Angel en avait marre du terre à terre, ça lui conviendrait bien et puis les couleurs chaudes de la couverture l'avaient attiré. Peu habitué à prendre une échelle pour monter -évidemment- le mutant entreprit de le faire un peu gauchement. Son long manteau le gênait et bien sûr, son corps ne saisissant pas le pourquoi de cet embêtement inutile ne coordonnait pas très bien ses gestes mais bon, il n'allait pas non plus gaiement voleter jusqu'en haut pour se saisir du bouquin non plus...

Et bien il fallait croire qu'il aurait dû car l'échelle vacilla rapidement et Angel déséquilibré chuta. Boum... Un Warren par terre avec le dos explosé. Sans parler du manteau qui n'avait pas fait long feu sous ses réflexes. Ses ailes s'étaient entièrement déployées pour tenter de le retenir bien que le sol étant trop proches, elles n'avaient rien pu faire. Le voilà donc les reins en compote, les ailes en vrac et un bouquin vacillant au-dessus de sa personne. L'ouvrage sembla malheureusement décidé à l'achever puisqu'il se décida à tomber, le frappant sur la tête. Sans sa régénération le pauvre mutant aurait certainement eu une énorme bosse. Enfin la douleur était bien là quand même et surtout, il était sonné... Vaguement le jeune homme crut voir une silhouette se diriger vers sa personne et il se sentit gêné. Certes il était de notoriété publique que Warren Worthington était un mutant mais en général il parvenait à faire oublier son gêne X aux quidams grâce à son manteau et étant donné la situation actuelle, il aurait mieux valu rester discret. La propriétaire ou la vendeuse risquait de mal le prendre...

-Veuillez m'excuser mademoiselle, je m'en vais aussitôt après avoir payé les dégâts sur ce livre.

Il comptait bien acheter cette saleté et le déchirer page par page pour le mettre dans la cheminée. Foutu bouquin. Foutue idée de changer son quotidien.
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MessageSujet: Re: Atteindre un livre, c'est presque aussi dur qu'atteindre la liberté [PV]   Atteindre un livre, c'est presque aussi dur qu'atteindre la liberté [PV] Icon_minitimeDim 2 Juin - 22:50

Elle n’était pas censée travailler aujourd’hui, mais elle avait insisté pour le faire. Ce n’est pas comme si elle avait mieux à faire. À vrai dire, si elle ne travaillait pas elle aurait surement passé tout son temps dans sa chambre à lire, alors autant faire de sa journée quelque chose de constructif pour le magasin. De plus, Hawke était malade. Le vieil homme n’avait plus toute sa forme de jeunesse et il s’était mis à faire de la fièvre et à tousser. Il disait qu’il allait bien, mais Hazel savait très bien que s’était faux, qu’il avait attrapé froid et qu’il devait se reposer. Se serait alors cruel de sa part de le laisser s’occuper du magasin avec une grippe pareil. Aujourd’hui se serait la vingtième journée de suite qu’elle travaillerait sans avoir de congé et elle ne broncha même pas à l’idée. Cette librairie était tout, absolument tout ce qui constituait sa vie, autant professionnel que personnel. Elle avait appris à apprécier les gens qui s’y présentaient pour acheter des livres. Certains clients étaient réguliers et d’autres ne passaient qu’une fois, mais elle lui réservait le même traitement, il avait le droit à un signe de tête lors de leur arrivé et un faux sourire s’étirant sur ses lèvres lors de leur départ. Elle travaillait fort sur ses aptitudes sociales.

Il n’eut pas grand monde dans l’avant-midi, pour ne pas dire personne. Un peu comme hier, alors il n’y avait pas grand-chose à faire. Elle avait déjà replacé tous les livres à leur emplacement, mis à jour l’inventaire, téléphoner aux clients pour les informer que leurs livres étaient arrivés et elle avait même déjà préparé leurs sacs. Elle tournait en long dans les allées, attendant avec impatience son premier client, qui semblait se faire désirer. Elle prit même le balai pour faire le ménage. Elle ne le faisait jamais et attendait que monsieur Hawke se fâche pour le faire lui-même. Vers l’heure du midi elle monta à l’étage pour vérifier l’état de son « tuteur » et elle le trouva dans sa chambre, couché sous les couvertures. Il avait une forte fièvre, mais son repos lui faisait du bien. Elle prit le temps de replacer ses couvertures ainsi que son oreiller et elle retourna en bas, un léger poids sur le cœur. Elle avait peur que ce soit plus grave, qu’il est des problèmes de santé majeure. Elle se mordit les lèvres et donna un coup de pied dans la poubelle derrière le comptoir. Le son de la cloche la fit relever la tête d’un seul coup, surprise de voir quelqu’un débarquer. C’était un homme, plus vieux qu’elle, avec des cheveux blonds et long. Elle ne l’avait jamais vu entrer dans la boutique avant.


-Bonjour mademoiselle

Lorsqu’il s’adressa à elle, elle lui fit un signe de tête pour le saluer et le laissa explorer la librairie. À voir sa démarche, il n’avait pas besoin d’aide, sinon il savait où la trouver, elle n’était pas bien dure à remarquer dans ce petit magasin vide. Pourquoi n’avait-elle pas réagit d’avantage ? Elle ne connaissait pas Warren, elle n’avait jamais même vu une photo de lui. Même si on lui disait son nom de famille elle ne ferait jamais un seul lien dans sa tête. S’était un peu une bonne chose de ne pas connaitre les gens, de cette manière les autres étaient sures de recevoir l’accueil le plus honnête possible. Elle retourna à ses activités palpitantes de ménage lorsqu’elle entendit un bruit sourd. Elle avait senti l’échelle glisser vers le sol et cela s’était passé tellement rapidement qu’elle n’avait pas pu la retenir. Elle arriva à la volée dans la rangée avant de se stopper net devant l’homme. Elle ne chercha même pas à voir s’il était blessé ou pas, elle fixait les deux objets étranges qu’il avait dans le dos. Sa bouche était légèrement entre-ouverte et ses yeux grands ouverts. Elle voyait bien que s’était des ailes, comme ceux des oiseaux. Un homme avec des ailes d’oiseaux. Elle n’arrivait pas à le croire, s’était presque magique. Elle n’avait jamais imaginé dans ses rêves les plus fous que cela puisse exister. Elle avait le regard d’un enfant qui lit pour la première fois une bande dessiné de super-héros.

-Veuillez m'excuser mademoiselle, je m'en vais aussitôt après avoir payé les dégâts sur ce livre.

À vrai dire, elle ne l’écouta pas vraiment et pour la première fois de sa vie, elle se ficha pendant un instant de l’état du livre. Elle marcha vers lui très rapidement pour aller dans son dos et le prendre sous les aisselles pour le relever. Ce n’est pas qu’elle était méchante, mais elle ne l’avait pas relevé pour s’assurer qu’il n’était pas blessé et démontrer ainsi qu’elle n’était pas en colère, elle l’avait relevé pour admirer ses ailes de plus près. Elle restait dans son dos, les yeux fixer sur ses plumes. Cet homme pouvait voler. Hazel pouvait le faire aussi en lévitant avec le métal, mais s’était beaucoup moins beau et naturel qu’un homme ailé. Elle retourna devant lui, le dévisageant sans même penser une seule seconde au fait qu’elle le mettait surement mal à l’aise. Elle ne pensait pas à ce genre de choses, elle n’y pensait même jamais.

- Magnifique.

Elle aurait bien ajouté « la perfection », mais cette phrase ne franchit pas ses lèvres. Elle ne l’avait pas encore regardé dans les yeux, totalement fasciné par ce qu’elle venait de découvrir. Lorsqu’elle voyait un mutant avec un pouvoir comme le sien, du genre contrôler le feu ou l’eau, elle n’y portait pas attention et si possible elle l’évitait, mais un homme avec des ailes, s’était différent. Son pouvoir n’était pas de détruire, son pouvoir ne servait pas à ça. Son pouvoir était la liberté. Elle avança sa main pour toucher ses ailes, sa main était lentement et délicate, elle avait peur de les briser ou de lui faire mal. Pour la première fois de sa vie elle eut peur de faire mal à quelqu’un. Lorsqu’elle le toucha, ou plutôt l’effleura du bout de ses doigts elle ramena sa main rapidement vers elle, la collant contre sa poitrine, un sourire s’étirant sur son visage. C’était doux et agréable. Elle releva alors ses yeux sur l’homme et elle prit alors conscience de ce qui se passait vraiment. Il était un mutant qui venait de se faire découvrir, il allait avoir peur qu’elle appelle la police.

Pour parer à cette éventualité, elle leva les bras dans les airs, faisant voler l’échelle et quelques stylo sur son bureau au loin et les redescendit aussitôt, causant une autre chute brutale de l’échelle dans un bruit sourd. Elle n’arrivait pas à enlever son sourire bête de son visage. Elle était joyeuse et cela était tellement rare que l’euphorie l’envahit en quelques secondes. Maintenant qu'il savait qu'elle était une mutante il n'aurait plus peur et resterait avec elle pour qu'elle regarde ses ailes.


- Je m’appelle Hazel. Vous pouvez voler ? Je peux voir ?

Sa simplicité d’enfant la rendait attachante et stupide. Il ne pouvait pas sortir et se mettre à voler comme ça juste parce qu’elle lui demandait. En même temps, le dire comme ça rendait la chose si simple et si facile. Elle le croyait libre de s’envoler et d’aller où il le voulait.
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Warren Worthington
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MessageSujet: Re: Atteindre un livre, c'est presque aussi dur qu'atteindre la liberté [PV]   Atteindre un livre, c'est presque aussi dur qu'atteindre la liberté [PV] Icon_minitimeDim 2 Juin - 23:19

La rencontre était surréaliste. Angel en resta muet. A vrai dire, il devait déjà se remettre du coup de traître de ce fichue bouquin... Et le fait d'avoir été redressé comme une plume [HJ: ahahah] par une frêle demoiselle. Enfin d'apparence en tout cas... Le reste se déroulait un peu bizarrement pour Warren qui se sentait vaguement sonné, n'ayant pas trop conscience de ce qui se produisait. Était-ce elle qui l'avait porté ou lui qui s'était relevé seul? Qu'est-ce qui était magnifique? Était-ce bien la même jeune femme de l'accueil? Un frôlement au niveau de ses ailes le fit légèrement tressaillir, prouvant que les deux appendices étaient sensibles et lui obéissaient. Du peu qu'elle avait pu frôler, l'inconnue avait certainement pu sentir les os solides, les muscles puissants, les nerfs vifs mais surtout les douces plumes parfaitement encastrées les unes contre les autres, affublées de cette impression cotonneuse qui donnaient à ses ailes cette fausse apparence fragile. Certains comme Beck écopaient d'une mutation terrible qui les modifiait sans pour autant leur donner d'avantage, ainsi cet hybride poulet avait des plumes mais ne volait pas. Plus rarement Angel avait eu l'occasion de voir des étudiants avec des ailes mal formées ou pas assez grandes, mais avec 5 mètres d'envergure à se coltiner chaque jour, un peu qu'il volait, c'était la moindre des choses!

Reprenant peu à peu ses esprits, le mutant dévisagea clairement la jeune femme à son tour, essayant de replacer les choses dans leur contexte. Le livre n'avait apparemment pas souffert, fichu bouquin, il avait la reliure dure à cuire celui là, un vrai casse-tête dans tous les sens du terme! Le jeune homme s'inclina très légèrement sur le côté, observant son interlocutrice qui semblait émerveillée par ses plumes. En soi ce n'était pas si exceptionnel, soit les gens devenaient hystériques en le traitant d'usurpateur, soit ils s'extasiaient devant l'image angélique qu'il représentait. En général, très peu restaient indifférents à sa mutation qui était plus qu'un gêne X mais un véritable symbole: le rêve de l'homme personnifier: voler mais encore, d'une façon plus impressionnante que des mutants qui le faisaient sans ailes. Certes, c'était plus pratique sans mais sa manière de faire avait quelque chose de poétique, de fascinant ou de dégoûtant selon les esprits.

Dans un état second, ne sachant pas trop que faire d'autres, le mutant hocha légèrement la tête, toujours muet, il jeta un coup d'oeil derrière la jeune femme, avisant la rue, laquelle n'était pas visible entre les étagères. Attrapant doucement le livre-bien qu'une certaine haine s'était installée entre lui et l'ouvrage.- le mutant étendit doucement ses ailes pour calculer la largeur entre les étagères, il en s'agissait pas non plus de provoquer une rébellion chez les confrères de "D'Amour Africain.". Le jeune homme monta les deux mètres qui le séparaient de l'étagère, bien plus gracieux que sur son échelle. Il sourit à son interlocutrice, replaça le bouquin et descendit, provoquant une bourrasque douce qui s'engouffra dans le magasin. Par chance Angel savait maîtriser ses ailes et éviter les dégâts dans les lieux fermés bien qu'encore une fois, un mutant sans ses appendices s'en serait mieux sorti et que son vol avait été quelques peu encombrés... Mais bon, malgré son drôle d'état qui l'avait poussé à satisfaire la jeune femme, le mutant n'allait pas non plus lui prendre la main pour l'entraîner dans le ciel de New York non plus, tout du moins pas dans l'immédiat.

Hein quoi? Mais que se racontait-il? Que faisait-il? Le jeune homme s'empressa d'atterrir avant de retrouver enfin la parole, accompagné de la raison!


-Et bien... Hum... Auriez-vous un manteau s'il vous plaît, je vous le rapporterai, sinon je crois que je vais devoir sortir par la porte de derrière, toujours si vous avez, je n'ai pas envie de créer un scandale dans votre librairie, déjà que j'y ai installé un certain chaos.

Fit-il en se baissant pour ramasser l'échelle et la relever cette fois, ne sachant pas trop où se mettre. Il fut d'autant plus gêné qu'en réalité l'objet était déjà debout, sa mémoire lui rappela vaguement une image d'échelle lévitant gaiement mais il n'en était même pas sûr. La situation l'avait tellement préoccupé qu'il ne savait plus vraiment ce qui était réel ou rêvé. Son côté Gentleman refit surface, il ne pouvait décemment pas s'enfuir avec aussi peu de courtoisie, quelque soit sa gêne. A lui d'assumer la situation qu'il avait engendré.

-Bien sûr, je vous propose de me rejoindre dans le café juste en face d'ici une heure pour que je vous offre une verre, ce qui est la moindre des choses vu le désordre crée... Et les risques encourus.

Acheva-t-il, conscient que même s'il s'appelait Worthington, par les temps actuels, il était un "sale mutos" avant tout. Évidemment on ne l'arrêterait pas, ni même la libraire, mais quand même, son magasin pourrait avoir une mauvaise image et en pâtir, ce serait alors le début de la fin, Angel en était particulièrement conscient en tant qu'homme d'affaires. Il lui fallait donc réparer les dégâts car ceux-ci étaient certainement plus que physiques et tant pis si la fille était un peu bizarre, au moins elle n'était pas agressive... C'était donc également l'occasion de lui montrer que les mutants savaient se tenir, enfin si elle n'en était pas une elle-même-le mystère de l'échelle restait entier-. Attendant la réponse avant de s'imposer en se présentant, le jeune homme croisa le regard de la jolie fille, physiquement elle avait dans la 20 aine, à peu près 5 ans de moins que lui alors qu'en réalité il en avait 30... Pour une fois il espérait que sa régénération lui serve et la rassure comme quoi il n'était pas un pervers.
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MessageSujet: Re: Atteindre un livre, c'est presque aussi dur qu'atteindre la liberté [PV]   Atteindre un livre, c'est presque aussi dur qu'atteindre la liberté [PV] Icon_minitimeLun 3 Juin - 3:18

Lorsqu’il prit son envol, sa joie atteignit son apogée. Elle le regardait avec des étoiles dans les yeux. Il scintillait et brillait, avec toute la curiosité qu’elle pouvait avoir. Elle voyait un homme volé. Elle voyait quelqu’un de pleinement libre, ici, dans sa librairie, qui volait parce qu’elle lui avait demandé de le faire. Ce n’était pas parce qu’il l’avait écouté qu’elle était folle de joie. Elle était folle de joie parce qu’il pouvait le faire, parce qu’il avait envie de lui montrer qu’il pouvait le faire. C’était comme un rêve et si elle le pouvait, elle aurait échangé ses pouvoirs contre les siens, aujourd’hui, maintenant, contre n’importe quoi. Elle voulait être libre comme lui, elle l’enviait. Elle le regarda replacer le livre et redescendre mettre ses pieds sur terre. Elle aurait tant aimé le voir voler plus longtemps, mais il ne pouvait pas non plus rester là dans les airs pour une éternité à cause de ses caprices, elle le réalisait. Elle avait déjà eu ce qu’elle voulait. Il faudrait qu’elle pense à lui dire merci. Elle oublierait surement, mais au moins elle avait pensé pendant quelques secondes à la politesse.

Maintenant que la curiosité passait, elle finit par prendre vraiment conscience de la situation qui se passait dans son magasin. Après tout, oui elle était sous l’euphorie il y a quelques minutes de le voir voler, mais ses émotions passaient se rapidement que son sourire s’effaça et l’histoire des ailes sembla s’oublier dans son esprit. En fait, elle était toujours heureuse d’avoir vus ses ailes et son vol, mais ses paroles la ramenait à la réalité et sa réalité était loin d’être euphorique et amusante. Elle retombait dans un comportement qui la caractérisait ; l’indifférence, un peu comme lors de son entrée dans le magasin. Par contre, il ne fallait la juger sur son trait de caractère. Son indifférence ne signifiait pas qu’elle jetterait l’homme ailé à l’extérieur parce qu’elle avait eu ce qu’elle voulait, simplement que maintenant elle avait retrouvé son esprit d’adulte. Elle le perdrait s’il se remettait à voler, mais cela ne devrait pas arriver. Ses yeux perdirent de leur brillance pour retourner à leur état comateux, presque sans intérêt pour la vie qui se bougeait devant elle. L’homme allait surement penser qu’elle était débile et avait besoin de soin, mais elle ne se rendait pas compte de cela. Pour la connaitre, il fallait regarder à l’intérieur, l’extérieur étant seulement une espèce de bouton d’alarme. Lorsqu’elle est calme, c’est là que tout va bien, lorsqu’elle exprime des émotions physiquement, c’est à ce moment qu’elle se met à tout tordre autour d’elle sans vraiment le réaliser.

À l’intérieur, elle était contente de parler à cet homme et elle était prête à l’aider également. Il lui avait montré comment il volait, alors en échange elle devait lui trouver un manteau ou une grosse veste, ce qu’elle n’avait pas. Elle avait des vestes, mais de sa grandeur à elle et elle doutait fortement que cet homme soit simplement capable de passer un de ses bras à l’intérieur sans lui déchirer.


- Venez avec moi, je vais vous trouvez quelque chose.

Elle prit les devant et alla derrière le comptoir de la caisse et monta les escaliers, bruyant comme dix, pour se rendre dans l’appartement au-dessus. Ils aboutirent dans le salon, comportant un seul divan et une vieille télévision, ceux qui n’avaient même pas les écrans plats. À gauche se trouvait la petite cuisine et d’ailleurs il n’y avait aucune table pour s’asseoir et manger. Elle prit sa droite, passa la première porte qui était la salle d’eau et elle aboutit dans une petit chambre comportant un lit, une commode, une fenêtre et un petit garde-robe. Elle amenait un inconnu dans sa chambre et elle ne pensa même pas une seconde que s’était de la folie. Elle n’était pas au courant de ce genre de chose. Elle ne pensait pas au danger que cela puisse représenter. Elle ouvrit son garde-robe et elle fouilla à l’intérieur pour en sortir des vestes, beaucoup trop petite pour l’homme. Elle les prenait et les regardait avant de les jeter sur son lit. Elle n’avait rien pour lui. Plissant légèrement le nez elle fit demi-tour pour sortir de sa chambre.

- Attendez-moi ici.

Elle se glissa jusqu’au fond du couloir pour entrer dans la chambre de monsieur Hawke et sans faire de bruit elle se rendit jusqu’à son garde-robe pour en sortir son plus grand manteau et ressortir avec celui-ci. Le manteau était noir et s’il ne l’attachait pas, il lui ferait surement, ou du moins cela cacherait ses ailes le temps qu’il retourne chez lui. Elle sortit de la chambre, oubliant de refermer la porte derrière elle et retourna dans sa chambre pour aller donner le manteau à l’homme ailé. Elle lui mit directement sur le torse à la place de lui donner dans les mains.

- Je ne sais pas s’il vous fera. C’est tout ce que j’ai pour vous aider.

Elle devait lever la tête dans les airs pour lui parler. Elle était proche de lui et vraiment plus petite que lui. La chambre était petite, alors entre la porte et le lit il n’y avait pas vraiment d’espace, ce qui devait vraiment faire contraste avec l’endroit ou Warren vivait. Hazel ne savait même pas que des plus belles chambres existaient. Elle avait le confort qu’elle voulait ici et même si elle désirait plus, elle n’avait même pas d’argent pour acheter des nouveaux vêtements alors elle pouvait oublier le déménagement. De toute façon elle ne laisserait jamais Hawke tout seul, pas malade comme il était.

- J’ai une question pour vous … Que voulez-vous dire par « m’offrir un verre » ? J’ai déjà des dizaines de verre, je n’ai pas besoin d’en avoir d’autre. Si vous voulez m'offrir un verre à cause de ce qui s'est passé je n'en veux pas, j'aimerais plutôt que vous me parliez de la sensation de voler.

Non, elle ne bluffait pas, elle ne savait réellement pas que Warren l’avait invité pour faire connaissance, elle le prenait littéralement au mot, sans comprendre. Ce qu'elle désirait et ce que Warren lui offrait était presque la même chose, mais Hazel ne le comprenait pas.
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MessageSujet: Re: Atteindre un livre, c'est presque aussi dur qu'atteindre la liberté [PV]   Atteindre un livre, c'est presque aussi dur qu'atteindre la liberté [PV] Icon_minitimeMer 5 Juin - 23:30

Warren attendit sagement à l'entrée, tout en ne pouvant s'empêcher de tendre le cou pour visualiser la chambre. Une attitude totalement humaine en soi. Ce qui était moins typique en revanche, c'était le caractère imprudent de la jolie libraire. Elle l'avait emmené dans un endroit sans témoins où le blond pourrait abuser de sa personne. Dans le monde d'aujourd'hui, il ne fallait s'étonner de rien! Heureusement si Angel était un coureur de jupons à ses heures, il n'avait rien d'un violeur, aussi les choses étaient très claires pour lui. L'inconnue l'avait fait monter pour une question de pratique afin de lui donner un manteau. Lorsque cette dernière revint, l'homme d'affaires lui sourit, passant le manteau qui était légèrement trop petit mais convenait toutefois. Il faudrait juste éviter les mouvements trop brusques afin que ce dernier ne se relève pas trop puisqu'il atteignait ses genoux, l'endroit où précisément ses ailes encombrantes s'arrêtaient une fois repliées. Le vêtement était apparemment mixte et assez passe partout, tant mieux, Angel en était ravi, il remercia la jeune femme d'un hochement de tête, se faisant la réflexion que c'était les plus modestes qui étaient les plus généreux.

En effet, du peu qu'il avait vu, Warren avait trouvé les lieux assez pauvres sans non plus entrer dans la misère. Elle devait probablement mener une vie d'étudiante: fins de mois un peu difficile mais la débrouillardise aidant, avec un toit sur la tête quand même. Warren n'avait rien contre ce style d'endroit qu'il trouvait souvent plus vivant, plus personnel que les grands palais si luxueux qu'ils en devenaient ridicules. De plus la jeune libraire avait du goût pour agencer les choses, ce petit recoin avait réellement l'air d'un petit nid douillet.

-Merci mademoiselle, c'est parfait.

Fit-il en lui souriant. La question suivante le laissa légèrement dubitatif, la réaction de la jeune femme était très curieuse à vrai dire... L'Ange se débattait encore pour savoir si l'inconnue avait été plus bizarre en découvrant son don ou maintenant d'ailleurs. M'enfin, elle était quand même bien gentille de l'aider, autant ne pas juger trop vite, sans compter qu'il pouvait accéder à son désir assez facilement. De toutes façons, Angel devait également éclairé la situation de son interlocutrice qui avait semblait-il, fait lévité l'échelle autre part que dans les tréfonds de son imagination.

-Euh oui, d'accord, allons boire un café pour discuter de tout ça alors.-Fit-il prudemment, ne sachant pas vraiment si la jeune femme avait cru qu'il allait lui acheter de la vaisselle, après si c'était réellement son désir hein...-Mais commençons par le début dans ce cas voulez-vous? Je m'appelle Warren, Warren Worthington et à qui ai-je l'honneur?

Demanda-t-il galamment en inclinant légèrement la tête dans une demi révérence chevaleresque plus discrète et adaptée au monde moderne. Sans méchanceté aucune ni sous-entendu, le blond s'était fait un peu charmeur, question d'habitude sans doute.

-Mais pourquoi vous intéressez-vous autant au vol? Auriez-vous des aptitudes pour?

Se risqua-t-il en permettant à la jeune femme de répondre doublement. Soit oui en rapport avec son don de lévitation d'objets, soit non parce qu'elle était humaine, ou que son pouvoir ne correspondait pas. Dans tous les cas Warren espérait bien enfin savoir ce qu'était son interlocutrice. Non pas que ça changerait quelque chose sur son attitude mais il était curieux et évidemment, ses réactions seraient un peu différentes. Normal, il s'adaptait selon ce qui se trouvait devant lui: humain ou mutant, il y avait toujours quelques petits changements, même sans parler de racisme ou autre, c'était la logique même. Sans compter que l'attitude de l'inconnue l'étonnait. Certes, le symbole de l'ange, ou plutôt ici l'homme réalisant enfin son rêve de voler par lui-même était bien ancré dans les moeurs mais Warren l'avait oublié. Il volait depuis son adolescence et même si voler le passionnait, il avait oublié cette fascination pour l'inaccessible. Ainsi la réaction de la jeune femme était forcément "démesurée" quand en réalité elle était plutôt logique.
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MessageSujet: Re: Atteindre un livre, c'est presque aussi dur qu'atteindre la liberté [PV]   Atteindre un livre, c'est presque aussi dur qu'atteindre la liberté [PV] Icon_minitimeJeu 1 Aoû - 13:56


Il ne répondit pas vraiment à sa question sur son cadeau. Voulait-il vraiment lui offrir de la vaisselle quelques secondes plus tôt et réalisant que ce cadeau était bête, avait reformulé une autre demande ? Hazel n’en avait rien à faire à vrai dire. Surement une autre marque de politesse qu’elle ne connaissait pas. C’est quand même étrange. Quand quelqu’un vous offre un manteau, vous lui offrez un verre. Voilà pourquoi elle détestait les attitudes sociales, elles n’étaient pas fondées sur la logique, donc impossible à suivre et à comprendre. D’ailleurs, ce qu’il rajouta lui laissait aussi un gout amer dans la bouche. Elle n’aimait pas le café. Serait-elle obliger d’en boire pour en apprendre plus sur ses ailes ? Il semblerait bien. Elle fit une grimace pendant quelques secondes. Pourquoi à chaque fois que des gens voulaient parler ensemble, cela devait inclure du café ou du thé ? Ce genre de choses lui rappelait à quel point elle était bien dans son coin d’ermite, a seulement faire des signes de tête au client en leur souhaitant une fausse belle journée. Elle allait se plier à cette convention sociale, mais seulement pour les ailes. Pas pour Warren. L’homme était peut-être charmant, plein de bonne volonté, avec un charisme de charmeur, mais il faudrait une énorme pancarte de sous-titre du genre : Il te charme, pour que Hazel le réalise. Elle serait la première à aller éteindre les chandelles lors d’un rendez-vous galant pour ensuite allumer les lumières.

Elle ne voyait pas ses choses-là, ce genre de monde n’existait pas pour elle. Elle ne trouvait personne d’attirant, elle ne rougissait devant rien. Elle était seulement capable de reconnaitre la beauté si elle venait de la flore et de la faune. Quelques fois, les pauvres malheureux qui essayait d’avoir un rendez-vous se retrouvait devant un mur de glace et repartait avec la nette impression qu’il avait parlé à une machine et non une femme. Le manteau lui convenait, alors s’était parfait. Elle ne remarquait pas que le manteau lui allait à ravir.

Le regardant faire sa présentation, elle haussa un sourcil sur son geste. Lorsque les gens se présentaient, d’habitude il ne disait que leur nom cela n’était pas suivit de ce mouvement de tête. Elle avait l’impression que cela rendait la présentation plus importante, comme si le fait de dire son nom avait quelque chose de sacré. Elle en cherchait la raison et elle finit par se dire qu’il en faisait quelque chose d’important, car elle savait qu’il était un mutant. La plupart du temps, les gens n’aiment pas que les autres le sachent. Puisqu’elle était elle aussi une mutante elle devrait donc imiter son comportement, histoire encore d’être polie. Plus elle vivait ici et plus elle comprenait que dire merci et s’il vous plait n’était que le début … Ensuite, elle se souvenait très bien s’être présenté à lui quelques minutes plus tôt. Il avait oublié son nom ? Elle avait la nette impression qu’oublier un nom n’était pas un comportement très … acceptable. Il l’avait probablement oublié sous la panique et de toute façon cela ne la dérangeait pas. Toute ses contraintes sociales la mettaient mal à l’aise et voir que d’autres personnes pouvaient faire des faux pas aussi étaient relaxants.


- Je suis Hazel, fit-elle en imitant maladroitement la révérence qu’il venait de faire. Hazel Cousland

Alors qu’elle aurait dû faire le lien de son nom de famille avec l’entreprise du même nom, elle le regardait toujours comme s’il était un inconnu. Elle ne connaissait pas le monde extérieur, donc impossible pour elle de savoir qui elle avait en avant d’elle. Cela avait de bon et de mauvais côté.

- Parce que le vol c’est la liberté. Je peux voler en m’entourant d’un objet de métal, mais mon vol reste enfermé, mécanique, humain. Tes ailes, ils sont les mêmes que les oiseaux qui volent sans contrainte. Tu n’as pas besoin d’une création de l’homme comme l’avion pour t’envoler, tu n’as qu’à ouvrir les ailes et le faire. Tu n’as pas besoin de plier quelque chose à ta volonté pour le faire, c’est une intention de ta part, un geste simple et pure.

Lorsqu’elle se mit à parler de volonté, ses gestes se firent plus doux et détendus, elle n’avait plus les bras le long du corps sans bouger et ses yeux avaient recommencés à s’illuminer. Elle faisait de grand signe, elle pointait le ciel et allait en direction de la fenêtre pour ensuite revenir vers lui. Au début de son discours, elle lui avouait être une mutante qui semblait avoir un pouvoir sur le métal, elle n’allait pas vraiment en profondeur sur ce point, car elle était certaine, encore une fois, qu’il avait vu l’échelle bouger.

- Le vol, ce n’est pas agressif, ce n’est pas fait pour détruire, contrairement à mon pouvoir. Ta mutation ne s’est pas développée pour détruire, mais pour te donner ce que personne n’arrive à atteindre dans les villes. La liberté.

Elle n’aimait pas son pouvoir, contrairement à ce qu’on pourrait penser. On ne construit pas avec le métal, parce qu’il faut détruire pour construire. Avant les villes, il y avait la forêt. Il avait fallu la détruire pour monter ses grandes tours de métal. Son pouvoir n’existait que pour détruire ce qu’elle souhaitait voir disparaitre. Elle semblait aussi fixer sur le mot de la liberté, ce qu’elle n’avait jamais eu depuis son enfance. La librairie était certes un endroit qu’elle adorait, mais sans Hawke, elle ne choisirait pas de vivre ici, elle partirait très loin de tout enfer de métal. Seulement, elle ne le pouvait plus aujourd’hui. Elle devait veiller sur Hawke et lorsqu’il partirait, elle devrait veiller sur sa librairie jusqu'à ce qu'elle parte à son tour. Elle était entourée de chaines invisibles qui la retenaient ici alors de voir quelqu’un qui pouvait seulement ouvrir les ailes et partir très loin la faisait rêver de vert et de bleu, cela la changeait du gris.
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Warren Worthington
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MessageSujet: Re: Atteindre un livre, c'est presque aussi dur qu'atteindre la liberté [PV]   Atteindre un livre, c'est presque aussi dur qu'atteindre la liberté [PV] Icon_minitimeJeu 8 Aoû - 7:27

Le nom donné par la jeune femme lui dit quelque chose, probablement parce qu'elle lui l'avait annoncé quelques minutes avant mais qu'encore sonné, le X-Man ne l'avait pas compris. Quoiqu'il en soit, la mutante continuait d'agir d'une manière fort peu commune. En fait elle ne semblait pas du tout avoir envie de prendre un café, cela se voyait à sa tête. [HJ: autorisation de la joueuse] Peut-être prenait-elle ça pour de la drague mal placée ? Dans ce cas Angel n'avait plus qu'à se retirer, ne souhaitant pas déranger la libraire outre mesure. Pourtant alors qu'il songeait à un moyen élégant de fermer la conversation de façon naturelle pour qu'aucun d'eux ne soit gêné, la jeune femme semblait changer d'avis. Elle avait l'air plutôt heureuse de lui exposer ses idées sur le vol. Warren ne savait pas trop sur quel pied danser avec elle, mais au moins il la comprenait sur ce point de vue. Ses élèves qui ne disposaient pas d'ailes, soit la grande majorité, avaient moins de contact avec le ciel. C'était leur corps humain qu'ils tentaient de diriger, leurs poumons étaient adaptés-quoique pas toujours, donc ils n'allaient pas très haut.- et leurs capacités également, mais ils n'avaient pas son instinct, ni sa fluidité. Bien entendu, des mutants comme Véga qui se passaient de plumes étaient bien meilleurs que lui mais Angel restait un expert dans son domaine et il comprenait les dires de la jeune femme, ses impressions, sans les cautionner toutefois.

-Votre vol est vôtre, c'est le résultat qui compte, être là-haut.

Répondit-il sans même prendre garde au tutoiement soudain qu'utilisait la demoiselle. Avec une fille aussi étrange, il n'allait pas s'offusquer pour si peu, il était clair que ce n'était pas un manque de respect, elle était juste dans son monde. Et pour y accéder, Angel devait faire quelques concessions, chose qui ne l'empêcha pas lui, de conserver son vouvoiement de circonstance, le tout accompagné d'une voix au grain moyennement grave et sereine.

- Un peu d'entraînement aiderait sûrement. Puisque le café ne vous tente vraisemblablement pas, me trompe-je ?-Argua-t-il d'un ton amusé.- Que diriez-vous d'un petit vol matinal ? Si vous pouvez laisser vos activités en suspens un peu plus longtemps que ce qui était prévu bien entendu.

Car si Warren apprenait à quelqu'un à utiliser son don de vol, il ne le faisait pas à moitié. Hazel devrait lui offrir sa matinée pour qu'il l'observe faire, voit son niveau, ses capacités et adapte son enseignement. Bien entendu, il ne s'agissait pas d'abonner la jeune femme à ses cours, mais une petite séance pourrait peut-être la réconcilier avec sa nature qui sait ? Et puis elle était tellement touchante que sans être un manège sur pattes, Angel lui offrirait bien une petite envolée avec ses ailes.

-Manipuler le métal peut aussi permettre de construire

Continua le X-Man avec douceur bien qu'ignorant l'étendue et la manifestation réelle du pouvoir de la libraire. Il n'était pas le plus pédagogue de Charles Xavier en règle générale, loin de là, mais il possédait quand même un minimum de formation et surtout, un instinct, une envie d'aider chacun à faire la paix avec son don. Warren espérait qu'ici, son expérience lui servirait comme dans d'autres cas où ses arguments avaient fait mouche pour aider des mutants qui se détestaient à voir leur don de façon plus positive.

-En fait, n'importe quel don peut-être utilisé pour le bien, cela ne dépend pas de la nature du Gêne X mais de la personne. Votre don peut réparer des choses, fabriquer des abris, des objets, ou effectivement détruire, détruire des plaques de métal lors d'un accident qui encombrent les lieux ou écrasent des victimes. En ce qui concerne le vol, il est déjà merveilleux que vous y aillez accès, songez à cela, et voyons ce que nous pouvons en faire si vous le voulez bien. Où est-ce que vous volez habituellement ?

Car il était évident que la demoiselle s'y était déjà essayé au vu de son amour pour cette pratique. Elle avait peut-être même un endroit bien à elle où elle tentait de s'améliorer pour atteindre cette fluidité tant enviée. Angel lui sourit pour l'encourager, espérant ne pas avoir dit des mots à double sens encore une fois, car Miss Cousland semblait comprendre les choses de façon étonnante, jusque là rien de fâcheux, on pouvait même lui prêter une grande forme d'imagination et d'intelligence innovante, seulement ce serait un peu gênant à force si elle traduisait négativement.
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