Pygmalion (Pv Wiccan)

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La lune est levée depuis un moment dans le ciel de New York. Allongé sur le banc, la tête sur les genoux de Madness, j'observe le ciel sans un mot avant de fermer lentement les yeux. Pianotant doucement dans le vide, je suivais le rythme d’une mélodie reprenant le conte du chaperon rouge qui résonner dans mes oreilles. L’air frais de la nuit se glissa sous ma veste en cuir rouge sombre, la main de Madness était posée sur mon front, me rassurant doucement quand elle la passait dans mes cheveux courts. C’était très étrange et d’un côté naturel. Madness n’était même pas humain et pourtant, elle avait tous pour se faire passer pour une véritable jeune fille, le charme, la vivacité d’esprit et la beauté, mais pourtant sans moi, elle n’est rien, si ce n’est une enveloppe de métal complétement vide de toute chose. Une simple poupée qu’on pose sur une étagère ou dans une vitrine en disant « voici ma pièce maîtresse ». Mais Madness, tout comme chacune de mes créations ne sont pas faites pour rester dans une vitrine et être juste observer. Ce sont des armes et des soutiens mentaux pour mon esprit fracturé, des armes que je suis seul à maitriser, à calmer et à comprendre.

Le vent de cette douce nuit me fit frissonner. Central Park de nuit n’est pas l’endroit le plus sûr de New York, loin de là… Se faire agresser de nuit ici était courant… Trop courant même… Allongé sur ce banc, on aurait pu me croire vulnérable… Et je le serais si je n’étais pas armé. Ho non ! Loin de moi cette idée de porter une arme comme un revolver ou un flingue. Non… Mon arme est bien plus jolie qu’un morceau de métal qui crache des balles. Mon arme ? Elle est là, juste assise près de moi. Madness, modèle unique, impossible à reproduire. Mon garde du corps et ma gardienne, mon arme et mon soutien. Je sens sa prise dans mes cheveux se faire plus brusque. Tiens ?

-Un souci Mad ?

- On n’est pas les seuls ici…

On n’est jamais seul dans cette ville, je suis sûr que même dans les égouts on est capable de se croiser. Je me relève doucement et attrape le poignard qu’elle cache dans le nœud dorsal de sa robe. La main autour de sa taille, on se dirigea tranquillement vers une des sorties nombreuses du parc. Eclairé par la lune et les lampadaires, je ressers ma prise sur la taille de la poupée. Elle observe autour d’elle, cherchant la moindre chose, le moindre bruit ou indice pour avoir la preuve de pouvoir me défendre.

**Élève à l'Institut Alpha** Messages : 120 Date d'inscription : 01/04/2012

Aucune nouvelle... Depuis bien trop longtemps... Il avait bien essayé de trouver des feintes, du genre "il faut que je suive un cours de perfectionnement des pouvoirs" ou "j'ai fais des progrès sur la guérison".. Rien à faire, toujours la même réponse "Nom de code : Paladin est absent pour une durée indéterminée. Références top secrète, accréditation insuffisante", chaque fois qu'il avait tenté d'en savoir plus auprès de l'accueil ou des bases de données... Faut dire qu'il était plutôt une bille concernant l'informatique. Il appréciait de s'en servir, notamment pour apprendre plein de trucs, mais de là à "trifouiller" dans les bases de données...

La seule bonne nouvelle dans tout ça, c'est que s'il lui était arrivé malheur, il l'aurait su... Mais ça ne l'angoissait pas moins pour autant. Il avait vu ce dont il était capable, et il savait qu'il faisait passer la sécurité des autres avant la sienne.

C'est donc un Billy passablement renfrogné et préoccupé qui déambulait dans central parc, les poings fermement enfoncés dans son sweat rouge, des mèches de sa chevelure noire s'échappant du capuchon... Il savait pourquoi il était la... Comme au bon vieux temps, hein ? Si jamais il lui arrivait des pépins, il faudrait qu'il se défende... Ce serait totalement fortuit... Enfin... Ouais, c'est sur, il y avait vraiment des endroits plus sympathiques pour faire une balade nocturne. En même temps, il y avait un certain charme, un certain romantisme , au sens premier du terme, à observer le ciel dégagé de cette nuit, ou le frisson du potentiel danger venait s'ajouter à ce charme particulier. Il regarda quelques instants le ciel, respira l'air frais, un frisson lui parcourant l'échine. Pas grand monde ce soir.

Quelques pochtrons, des types à l'air louche, ou tout simplement bourrés... Quelques gloussement d'amoureux transis, rien que de très banal. Mais une sorte de malaise s'emparait tout de même petit à petit du jeune mutant, comme si quelque chose clochait. Comme si ce calme était une sorte d'écran de fumée, cachant autre chose. Soudain sur la défensive, il n'aurait su dire pourquoi exactement, Wiccan regardait autour de lui... Son regard s'attarda un peu sur un couple d'amoureux, marchant rapidement, un peu plus loin. Etrangement, la fille avait l'air très protectrice envers son homme. Mais après tout, pourquoi pas ? Inutile d'entretenir les stéréotypes... Non... Le danger ne venait pas d'eux... Mais il allait bientôt frapper. .

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Du coin de l'oeil, je vis ce jeune homme en sweet rouge, la capuche enfoncée sur son crâne. Dans le style des banlieues, ce jeune homme pouvait passer totalement inaperçu, il lui manque plus que le couteau dans la poche et le tour était joué... Seulement, il ne semblait pas être la cause de cet angoisse ou atmosphère qui venait nous prendre les entrailles pour les enfermés dans un cube de glace en nous bloquant dans une douce paranoïa... Je déteste ce genre d'atmosphère... Cette peur froide qui bloque tout vos réflexes et qui vous rend idiot face à des situations plus ou moins critique.

Madness crispe sa main sur ma veste. Allez, la sortie est pas loin... On va pouvoir partir sans soucis. C'est malheureusement là que je vis une bande de ce que certains appelleraient des petites frappes, d'autres les appelleraient les jeunes des générations sacrifiées. Personnellement, j'appelle ça des petits débiles qui n'ont rien d'autre à faire de leurs temps... Enfin, ça c'était la version censuré hein ? Normalement c'est bien plus fleuri que ça et donc nettement plus vulgaire. Je serrais la taille de ma poupée d'acier pour la faire changer de trajectoire.

Les bruits de pas derrière nous, le poignard qui démangeait ma main, la colère et la peur qui montaient en moi. Impulsif moi ? Sans doute... Méfie toi des apparences, elles sont bien trop souvent trompeuses pour t'y fier facilement. Ne pas courir... Ne pas s'enfuir... Ne pas montré sa peur... Si je montre la moindre émotion, tout seras foutus. Ne te cache pas... Ne te cache pas...

Je passe près du jeune homme en sweet rouge avant de m'arrêter. Après tout, je ne dois fuir éternellement, Madness s'écarte doucement de moi en restant parfaitement droite, j'attrapai discrètement le poignard et le cacha contre mon bras. J'entendais les rires mauvais de ses hommes, on se remis en mouvements plus lentement.

-Hé Mademoiselle, c'est ton mec ? Franchement, viens avec nous ! On vaut plus que lui hein ?

Le silence répondit à l'homme. Madness serras les poings, continuant sa marche sans adresser un seul regard. Ils se rapprochèrent en courant pour bientôt nous encerclés. Un homme, de ma taille en tenu de petite frappe attrapa brusquement son poignet pour la tourné vers lui.

-Hé je t'cause meuf !

Elle se laissa faire sans le regardé. Resté calme... Ne pas attaqué maintenant... Non... La main de la jeune fille pendait quand d'une impulsion, la claque partit, faisant un bruit sourd autours.

-Oui, c'est mec, ça pose un soucis ?

Je ne pus m'empêcher de sourire doucement, possessive va. Douce Madness qui ne veut pas partager son créateur.

**Élève à l'Institut Alpha** Messages : 120 Date d'inscription : 01/04/2012

Comme si le parc entier était devenue une entité vivante, Wiccan pouvait presque sentir le frisson parcourir l'échine de cette nature domestiquée. Chaque pas parcouru sur le parterre bien discipliné, chaque hésitation sur le gravier ou sur la terre légèrement humide de rosée était comme une petite aiguille d'acuponcture plantée dans le corps de cet endroit. Pas totalement désagréable, mais pas confortable non plus, surtout quand on avait les nerfs à vifs, comme lui en ce moment. Il devait être vigilant, sans quoi il allait se relâcher, et il savait très bien ce qui pouvait se passer quand il se relâchait. Ou plutôt, non, justement, il n'en avait fichtrement aucune idée, c'était bien le problème. Sa dernière virée nocturne, il l'avait passé totalement bourré, et fait la connaissance de Ben, au passage, mais surtout, son pouvoir avait fait du grand n'importe quoi.

Le sourcil froncé, William regardait , perplexe, le couple presser le pas. Il y avait quelque chose d'étrange dans ce couple, ou plus exactement dans l'attitude de la femme. Protectrice, oui, mais ce n'était pas le problème. Son don n'était pas activé, mais lui qui avait l'habitude de sentir les auras des gens, était devenu quelque peu empathique, en quelque sorte.

Plus loin, et allant visiblement à leur rencontre, une bande de petits merdeux commençait leur manège. William poussa un gros soupir, résigné. Après tout, n'est ce pas ce qu'il cherchait, au fond de lui ? Une raison d'utiliser son pouvoir, une raison de prendre quelques coups, pour se plaindre sur autre chose qu'une perte affective ?

L'insulte fusa, alors que, fugitivement, le couple s'était arrêté à quelques pas du jeune homme. Ils n'en avaient pas après lui, mais il ne pouvait pas resté planté la. Qui sais sous quels produits ces jeunes connards étaient à l'instant ? Quelques insultes ne blessaient que l'ego, mais les jeunes s'ennuyaient visiblement suffisamment pour passer à la vitesse supérieure. Alors que son esprit quelque peu groggy tentait encore de comprendre comment on en était arrivé la, et que les types commençaient visiblement à vouloir soustraire la jeune femme du bras de son amoureux, une claque cinglante fusa soudain, répondant à une question que William n'avait pas entendu. Il se figea. Il était resté jusqu'ici en observation, ne voulant pas se mêler de ça si ça restait au stade insultes, mais la ça commençait à craindre un peu... Il s'approcha, presque timidement.

"hé, fichez leur la paix... Aller vous saouler plus loin et lâchez leur la grappe !" cria t-il tout de même, espérant, au moins détourner leur attention. Il n'avait pas spécialement envie de se battre, malgré sa détermination première à venir à cet endroit. Mais, au pire, il pourrait facilement les semer si il prenait la fuite, et une petite téléportation ne mangeait pas de pain... Un truc clochait néanmoins. Le type avait visiblement très mal à la machoire, elle n'y était pas allé de main morte. Peut être était elle une experte en arts martiaux ? Si c'était ça, ça risquait d'être drôle. Un petit sourire moqueur naquit sur le visage du jeune mutant, alors qu'il penchait légèrement la tête pour voir la suite...

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Le temps semblait s'arrêter... Il y aurait pus y avoir un météorite, que je n'aurais rien remarqué... C'était une belle nuit pourtant... Une belle nuit pour être romantique... Mais je crois qu'au final je n'ai jamais était romantique... Aimer est devenu une chose totalement abstraite pour moi... Mon coeur s'était enfermé dans une prison de glace et de pierre pour ne battre uniquement pour que je vive.
Mais revenons à l'essentiel, l'instant présent n'avez plus rien de romantique, il était devenu électrique lourd et pesant, plus rien à voir avec le romantisme ou même la passion. Madness regardait de haut celui qui avait osé lui parler de manière peu commode, dominatrice va... Je suis sur qu'elle aurait très bien pus tenir un donjon si elle avait était humaine, mais passons...

L'homme qu'elle venait de gifler se tenait la mâchoire en gémissant piteusement. Je me tournai vers la jeune fille qui souriait doucement face à son oeuvre.

-Ne me dis pas que tu lui a cassé la mâchoire Madness...

-Pas coupable, tu m'a toujours dis que les hommes devait être galants avec les femmes.

Je ne pus m'empêcher de rire face à sa réaction, je vais finir par croire que mon inconscient et pire que ma conscience. Je vis du coin de l'oeil le garçon en sweet rouge s'avancer vers nous timidement. Immédiatement, je serras le poing, si un enfant s'incrustait dans notre petit soucis avec ses hommes, il valait mieux qu'il se prenne des coups de ma part, non pas qu'il soit un danger, mais Madness l'amocherait beaucoup trop

"hé, fichez leur la paix... Aller vous saouler plus loin et lâchez leur la grappe !"

Heiiiiiin ? Je regardai Madness avec interrogation. Je rêve ou ce gosse essayait de nous aidé ? Les petites frappes se tournaient alors vers nous, l'homme que venait de gifler Madness lui hurla des insanités sans pour autant que l'un de nous deux réagissent, ni même le garçon qui venait de crier pour tenté de calmer les esprits échauffés par la vignasse. Il faut croire que, qu'importe ou l'on va, le vin a toujours le même effet sur les hommes.

-Bon vous avez fini ?

Ils me regardèrent avec rage alors que je leur souriais doucement. Bien analysons les choses. Le plus casse bonbon avait la mâchoire légèrement déviait suite au coup de ma petite princesse de métal.

-Espèce de...

Il arma un coup, je claquai des doigts rapidement. Madness attrapa son poing pendant que je me décalais pour la laisser oeuvré. Elle le força à se mettre à genoux avant de se placé derrière lui et de commencé à lui tiré les bras vers l'arrière. Pratique pour lui déboitait les bras.

-Alors ? ta Sanction ?

-A mon signal, tu tire. Lui répondis en souriant doucement.

Je me penchais en souriant comme un gosse vers les casses noix de cette nuit en jetant un regard vers l'enfant.

-Bon, on va réglé ça à l'amiable... Bon vous vous tirez ou je laisse ma petite princesse métallique arrachait les bras de votre pote ? Vous préférez quoi ? Evidemment, le premier qui lève la main sur le jeune homme la bas ira s'expliquait avec les flics, d'accord ? Demandai-je en souriant.

Je dois dire qu'ils ont pas fait long feu, Madness retenait toujours l'homme par les deux bras et et un pied dans son dos. Je me tournais vers le jeune homme en souriant.

6Désolé de t'avoir offert ce spectacle, tu n'as rien ?

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