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| | Conseillère Sociale : Sos détresse-mutanité j'écouuuute ? ( Libre sur demande via MP) | |
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Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
| Sujet: Conseillère Sociale : Sos détresse-mutanité j'écouuuute ? ( Libre sur demande via MP) Dim 3 Mar - 8:11 | |
| Les plages de permanence ont de bon le temps libre théorique qu’elles peuvent apporter. Deux fois par semaine, une matinée complète ce n’est pas en soi la mort. Si par moment, ca se bouscule au portillon, ce n’est pas toujours le cas, comme dans un commerce : il y a du ruch et du « spécial temps d’emmerde ». La cause ? Allez savoir ! La réputation rentre dedans de la conseillère sociale y joue peut être.
Caitlyn Elioth dont les surnoms ne manquent plus : Croque –mi-Cait pour les plus jeunes qu’elle sait terrifier en haussant le ton, feu follet à cause de sa longue crinière de feu pour les plus tendre qui ont su apprivoiser de loin le phénomène et Cait’ enfin pour ceux qui sont voir plus loin que ce jeu de masque qui présente sous des abords brutaux et bousculant, une force faite de fragilité et d’abnégation. Mais pour les autres, c'est-à-dire une majorité de personnes, elle reste Fuzzy. Une X Woman qui ne mâche pas ses mots et qui jadis elle aussi à du souffrir de quelques problèmes d’intégration par son caractère retord et enclin à ne respecter aucune forme d’autorité.
Ses gaffes sont légendaires ! N’est-ce pas cette délurée qui a ravagé il y a quelques mois la bibliothèque ou foutu le feu au parc, n’est-ce pas cette folle qui tabassait certains élèves qui a fini embarqué au BAM ? N’est-ce pas cette délurée dont les mœurs sont si douteux qu’elle a dévoyé sexuellement une des meilleures recrues de l’Institut jusqu’à afficher au grand jour une relation contre nature ?
Mais comme dans toute légende, il y a toujours une part de sublimation et de réalité : la légende d’Elioth était faite de bruits et de scandales, la femme derrière le masque n’en est pas moins une adulte au passé en forme de chemin de croix mais responsable et consciente de sa mission car elle a su faire des choix qui l’ont mené, sous son tailleur vert pastel impeccable de sobriété choisit par le cœur ce celle qui partageait sa vie, à être une des figures incontournables de l’Institut, figure dont les prises de position et la rhétorique énerve ou séduit mais ne laisse jamais indifférent.
Des qualités d’écoute hors du commun, l’art de discerner l’important du secondaire, la simplification allant de la métaphore à l’allégorie et surtout cette capacité à offrir un point de vue différent et inédit lorsque vos problèmes finissent par délabrer votre âme et écrouler sur lui-même votre univers et morcelant vos convictions. C’était là son talent et c’était de ce talent que découlait sa charge : conseillère sociale. Pour le peu qu’il surgisse de vrais problèmes, elle saurait dans la limite du possible vous faire avancer.
Cœur sur la main ou pas, son caractère pose les limites de sa patience. Ne vous avisez surtout de la déranger pour des clopinettes car elle saurait aussi vous éconduire de façon brutale et expéditive en cas de broutilles, comme tous les X Men, son temps était précieux et elle vous ferait entrer cette information dans le crane à force d’arguments tranchant ! Pour l’heure, elle s’absorbe dans la lecture complexe d’un ouvrage de droit administratif, décalage complet avec la légende une fois de plus. Car elle apprend, elle a un but, un objectif et se donne les moyens d’y arriver, son pouvoir de mémorisation lui en donnant les moyens. Le silence règne dans ce petit bureau un peu froid ou parfois elle déchausse ses escarpins pour se mettre plus à l’aise, une main soutenant sa longue chevelure rousse alors que son regard saute de lignes en lignes avec avidité, l’autre main occupé à jouer avec un mugg de café frapper de l’image amusante d’une caricature de castor.
Après avoir frappé et entendu une voix assez ferme vous offrir le précieux sésame, La porte s’ouvrira bientôt et elle lèvera vers vous ses iris d’un vert troublant sans ébaucher un sourire bien trop jeune pour l’heure, mais ce regard profond n’aura qu’un seul message, s’enquérir de la raison de votre présence dans l’antre de la « légende ».
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Conseillère Sociale : Sos détresse-mutanité j'écouuuute ? ( Libre sur demande via MP) Mer 13 Mar - 1:03 | |
| Laura inspira un grand coup avant d’entrer dans le bureau de Caitlyn Elioth. La raison était fort simple, Laura avait un problème et elle avait décidé de le régler. Voyant la jeune rousse lever son regard vers elle, Laura resta sérieuse et la fixa dans les yeux elle aussi.
Pourquoi était venue ici? Il y avait des centaines de faons de réglé son problème, pourquoi avait-elle sérieusement mis les pieds ici? Elle aurait simplement pu en parler à quelqu’un, mais avec qui elle aurait pu le faire. Elle n’était pas très proche de ses collègues, et ceux avec qui elle s’entendait bien, était très loin de pouvoir réellement l’aider. Elle était peut-être une cause perdue, du moins c’est ce qu’elle pensait. Laura était agressive, toujours sérieuse, elle ne savait ni rire ni exprimer ses sentiments. Elle ignorait toute de la vie et ne s’abandonnait pas à grande activité à l’institut. Seule chose qu’elle faisait, s’était lire, se promener, s’entrainer. Elle n’était pas celle qui faisait du social, ou même celle qui « trainait » dans les endroits publics pour faire des rencontres. Souvent réveiller jusqu’au petit matin, Laura était comme un oiseau de nuit, préférant presque vivre à cette période de la journée que lorsque le soleil était là.
Même à Noel elle n’avait pas participé aux festivités, préférant rester cloitré dans sa chambre à lire un livre plutôt que de fêter avec les autres x-men et aux autres élèves. À son arrivée à l’école elle était une brebis égarée, plutôt très agressive et ignorant vraiment tout de la vie. Mais maintenant elle était une brebis égarée ne sachant pas quoi faire de sa vie. Être x-men était une chose, elle n’avait pas eu à faire beaucoup d’effort ou autres pour mériter se poste, surement qu’on la trouvait trop dangereuse pour être une simple élève? Mais quoi qu’il en soit, elle ne faisait pas grand-chose. À l’heure actuelle, elle n’avait fait aucune mission depuis de début de l’année 2013. Elle avait trouvé et affronté une terroriste, sans trop affoler la civilisation de central parc, mais ce n’était pas grand-chose. Elle avait besoin de faire quelque chose de sa vie, de sa peau. Elle désirait faire quelque chose de constructif, pour elle et pour les autres. Elle avait de très grandes connaissances qu’elle n’utilisait plus depuis son arrivée ici. Laura parlait plusieurs langues, savait monter et démonté des armes à feu les yeux fermés, elle savait très bien se battre, se défendre et connaissait beaucoup sur les autres pays, et s’y était fait beaucoup… d’Ennemie?
Laura fit un récapitulatif de sa vie dans sa tête en quelques secondes. Puis fini par lâche le regard de Caitlyn en premier. Détournant le regard vers tout et rien, Laura finie par regardé le vide avant d’expiré un grand coup puis de ce décidé a parlé.
- Je crois que c’est ici qu’il faut venir lorsqu’on a un problème!?
Demanda simplement Laura sans trop d’émotions dans la voie. Elle détestait avoir à l’admettre a voie haute, mais elle avait besoin d’aide et s’était ici, dans ce bureau qu’elle allait peut-être avoir quelques réponses à ses nombreuses questions.
Laura replongea son regard sur Caitlyn et lui sourire, ce n'était pas un sourire de joie, mais s’était un sourire tout de même. Peut-être qu’au fond d’elle, Laura était heureuse d’avoir déjà fait ce premier pas vers la guérison.
- J’ai besoin d’aide pour des problèmes d’ordre personnel, émotionnel et psychologique… bref pour m’aider à me trouver et à savoir quoi faire…
Maintenant, Laura attendait une réponse. Qu’elle soit positive ou négative, elle allait avoir une réponse.
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| | | Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
| Sujet: Re: Conseillère Sociale : Sos détresse-mutanité j'écouuuute ? ( Libre sur demande via MP) Mer 13 Mar - 20:49 | |
| La vie nous réserve parfois d’étrange surprise ! De toutes les personnes qui auraient pu pousser cette porte ce fut la plus improbable de toutes qui se présenta à elle et indiscutablement l’attitude figée de l’Irlandaise trahissait une surprise certaine. Elle ne desserra pas la mâchoire pour articuler le début d’un mot et se contenta de lâcher le stylo avec lequel elle était en train de taper en rythme le bois de son bureau alors qu’elle parcourait son ouvrage.
Laura Kinney, oh bien sûr elle avait parcouru le dossier de chacun de ses collègues avec attention afin de savoir à qui elle avait à faire plus par soucis de professionnalisme que par réelle curiosité et celui de cette jeune fille était des plus éloquents et troublants au point que la conclusion qui s’en dégageait était sans appel : la plus instable et inadaptée de tous les X Men . Caitlyn ne comprenait d’ailleurs pas comment on pouvait la considérer comme faisant parti de la X team avec un tel comportement. Pas de travail d’équipe, une explosivité constante et une agressivité impossible à canaliser. Cait mettait toujours un point d’honneur à ne pas juger les autres ce qui faisait sa force, mais beaucoup à l’Institut disaient que la place de cette Laura était plus derrière les grilles d’un Zoo comme un animal dangereux que parmi de jeunes étudiants avec du lait leur coulant encore des narines. Seuls Morph et Wolverine semblaient pouvoir l’approcher, les autres X Men dont la Petite Rousse faisait partie ne l’approchaient pas et elle leur rendait bien, vivant dans l’Institut en simple invitée que l’on ne sortirait que si la situation l’exigeait. Elle restait un mystère, mais mystère si dangereux que l’on ne ressentait nullement l’envie irrépressible de le découvrir et d’en percer chacune de ses arcanes. Alors le mystère du jour tenait en une seule phrase aussi enivrante que de savoir ce qui pouvait bien se cacher au fond de la boite de Pandore : que faisait Laura Kinney les bras ballant devant son bureau ?
- Je crois que c’est ici qu’il faut venir lorsqu’on a un problème!?
Vraiment ? Depuis quand passait-elle pour la bonne sœur du coin chargée de distribuer deux paters et l’absolution ? Depuis quand se devait-elle de laver la merde des autres et avec le sourire en prime ? C’était comme ça qu’on la voyait ? Une « décharge à problèmes ? » Cait n’était pas réputée pour être des plus patientes, usant de ses qualités seulement avec ceux qui avaient su toucher son cœur et baisser les armes face à elle. Etait-ce le cas ici ? Elle se contenta de hausser un sourcil et de refuser de donner le salut de politesse qu’on ne lui avait pas accordé, la traitant avec une manière analogue à celle qu’on venait d’user avec elle et avec le plus grand sérieux du monde, elle répondit.
- Ca dépend…Si c’est un problème de manque de papier hygiénique dans les toilettes de ta chambre, tu pourrais plutôt essayer l’intendance.
Une ébauche de sourire qui appela le sien en une réponse miroir. C’était une communication universelle, un premier pas vers quelque chose que la jeune fille devait définir par elle-même et les mots se firent plus précis comme portés par ce fameux geste.
- J’ai besoin d’aide pour des problèmes d’ordre personnel, émotionnel et psychologique… bref pour m’aider à me trouver et à savoir quoi faire…
De nouveau un haussement de sourcil, la surprise était de taille, d’une envergure aussi vaste que le geste qu’elle venait de faire en parlant de la sorte. Caitlyn l’observa gravement quelques secondes et finit par fermer son livre sans lâcher son interlocutrice du regard et le poussa délicatement sur le côté lui offrant par ce geste toute l’attention qu’elle réclamait.
D’un geste lent de la main, elle indiqua la chaise face à elle avec un hochement de tête et s’adossa plus délicatement dans son fauteuil en joignant les mains sur le bureau. Puis elle lui répondit d’une voix douce et quasi murmurante.
- Et bien…Je n’ai pas pour mission de recevoir des consœurs. J’aide les élèves à y voir plus clair parce que c’est ma fonction, entre autre, mais ta demande c’est de l’inédit. Problèmes personnels…un problème est toujours personnel, sinon ce n’est pas un problème par définition. Émotionnels et psychologiques, c’est large et ce n’est pas véritablement de mon ressort. Il faudrait plutôt t’en ouvrir à Emma Frost ou Charles Xavier…Faire l’effort d’avouer qu’on a un problème, c’est déjà être sur le chemin de la guérison de ce problème, l’étape suivante…c’est beaucoup plus compliqué. Il faut diagnostiquer la nature du problème en question. Je n’interviens que dans le domaine de ce qui touche au relationnel et à la socialisation, comme tu vois à première vue, ca n’a rien à voir….tu t’es trompée de porte, j’en suis navrée.
Elle laissa planer un silence tout en l’observant attentivement et avant qu’elle ne puisse se lever, elle reprit.
- Laura ? Sais-tu simplement comment je m’appelle outre le fait d’avoir vu ce nom sur cette porte, et qui je suis vraiment ? Sais-tu comment je suis arrivé ici et comment je suis devenue X Woman ? Connais-tu Rachel ? Amy de Lauro ? Emma Frost ? Hawk ? Jubilée ? Connais-tu certains élèves comme Sanzo ? Franklin ? Enora Lacourt ? Sais-tu seulement ce qui se passe en dehors de ta chambre et où tu vis…et par-delà notre monde, le monde qui nous entoure et ses problèmes ? Parce que…si effectivement comme je le pense, tu ne sais rien de tout cela…tu as effectivement un problème. Rien à voir avec un problème psychologique ou émotionnel, mais un problème de socialisation…tout simplement. Et de ce problème découle tous les autres…Et alors, oui en effet, je peux essayer de t’aider et tu as frappée à la bonne porte.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Conseillère Sociale : Sos détresse-mutanité j'écouuuute ? ( Libre sur demande via MP) Ven 15 Mar - 23:32 | |
| Laura regardait et écoutait la jeune rousse devant elle. Celle-ci parlait avec beaucoup d'ironie et Laura n'était pas venue pour cela! Non si on lui avait dit qu'en demandant de l'aide on rirait d'elle ainsi, elle ne serait pas venue. Oui, Laura avait un problème d'intégration! Oui, elle était violente, oui elle était insociable, mais il fallait pouvoir passer par-dessus tout cela pour comprendre qui était Laura. Peu de personnes essayaient de franchir cette barrière. C'était normal d'un côté, mais tout de même elle n'avait jamais tué un élève ou un x-men. Elle ne les attaquerait pas, ou plus.
Laura détestait être prise pour une idiote, elle connaissait beaucoup des choses mentionnées par Caitlyn. Elle la connaissait elle aussi. Mais elle ne les connaissait pas personnellement, elle en avait entendu parler, elle les avait vues la télévision en parlait... Le problème de Laura était d'intervenir dans ce monde pas de connaitre ou pas des élèves. Et puis pour sa défense elle connaissait quelque élèves, elle ne leur parlait pas vraiment, mais elle avait même eu a chasser un jeune lézard de sa chambre. Elle n'était pas si coupée du reste du monde. Elle était seulement socialement instable. Laura était le genre de fille à préférer être seule qu'à vouloir faire de nouvelle rencontre. Elle était très bien avec ses vieilles connaissances et ne désirait pas trop avoir de nouvel « ami ».
Mais rendu à son stade de vie actuel, s'était devenue problématique, puisque certain x-men avec qui elle s'entendait bien avant de répondre à ce qu'elle trouvait un message méchant à son escorte.
- Je ne parle pas avec les gens, je ne suis pas ignorante. Je connais ses x-men, de nom et certain plus. J'ai des yeux, j'ai donc surement vu certains de ses élèves que tu me nommes... j'ai même eu le droit de virer un lézard de ma chambre! Et j'écoute la télévision, je connais les grands enjeux de la vie mutante ou même humaine. Mais connaitre et interagir c'est deux choses différentes.
Laura regarda Caitlyn, c'était rare de pouvoir la voir Laura ainsi. Elle qui était généralement froide et qui ne montrait pas ces émotions étaient entrées dans ce bureau sans sa carapace de dure à cuire. Laura était en réalité une jeune femme normale, qui vivait avec les hauts et les bas de la vie, qui avait des sentiments humains et qui pouvait être faible et vulnérable face à certaine situation la faiblesse de Laura était sa grande difficulté a communiqué avec les autres. Elle était souvent présente d'une façon ou d'une autre, quelque part dans l'ombre, mais entré en contact avec les autres était son talon d'Achille... sa faiblesse.
Son dossier devait être rempli de petits incidents la concernant. Mauvaise rencontre, insulte à son égard, bousculade et si à l'époque de son arrivée elle avait été dangereuse, elle était maintenant beaucoup plus calme. Son agressivité s'était estompée, mais elle ne s'était pas plus intégrée.
- Mon grand problème c'est d'interagir, de trouver les bons mots...
Laura leva son regard vers Caitlyn, toujours assise elle avait prononcé ses mots doucement en regardant ses pieds. Elle était là pour changer, elle avait frappé à la porte sachant son problème... elle voulait devenir meilleure. Elle avait donc déposé ses yeux verts sur celle qu'elle pensait capable de l'aider.
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| | | Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
| Sujet: Re: Conseillère Sociale : Sos détresse-mutanité j'écouuuute ? ( Libre sur demande via MP) Mer 20 Mar - 20:46 | |
| - Mon grand problème c'est d'interagir, de trouver les bons mots...
Cailyn s’adossa contre son siège, jouant un instant avec son stylo d’un air attendu avant de poursuivre l’argumentation qu’elle avait ébauchée.
- Et ben justement, c’est exactement ce que j’suis en train de te dire…et ça contrairement à ce que tu viens d’me renvoyer. Tu confonds savoir et connaitre. Ouais, tu sais l’nom des X men, le mien et ceux qui prédominent à l’institut…Ouais t’as une télé et il t’arrive de voir des élèves. Super…Tu sais…Mais les connaître, vraiment, nan, désolée, j’crois pas du tout. Mais t’as complètement raison, pour connaître les gens et le monde qui t’entoure, il fait interagir avec lui. Ce que tu te refuses à faire parce que tu te complais dans ta situation de recluse incomprise.
Son expression se fit plus grave alors qu’elle lâchait son crayon et observait attentivement les réactions de la jeune fille.
- Laura, j’te connais assez pour savoir que si je te chauffe, tu vas tenter de m’empoigner, X Men ou pas et tu devrais m’connaitre assez pour savoir que je ne suis ni méchante, ni sotte, que je ne juge jamais ceux que je rencontre mais que j’ai un profil et une histoire identique à la tienne. Et bien entendu, si tu me sautes à la gueule, je défendrais chèrement ma peau au point de te faire mal et ça j’en suis persuadée, ce que à contrario tu n’arriveras pas à me faire à cause de ma mutation…Les gens comme nous, ceux qui ont un côté monstrueux…nous avons toujours tendance à classer les gens selon ce qu’ils représentent ou qu’ils peuvent faire…des dangers potentiels, des auxiliaires potentiels…C’est la logique du champ de bataille, la logique de l’Arme, je dirais même une sorte de réflexe qui nous permet de rester en vie. Nous avons été utilisées, nous avons été des armes…Mais voilà Laura, il est temps de te réveiller et de comprendre qu’on ne peut pas te réduire à ça, tu es ce que tu veux être…ni plus, ni moins et j’entends par là qu’il ne tient qu’à toi de changer.
Un léger sourire alors qu’elle la regardait avec une certaine compassion.
- Pour Interagir ma grande, il faut arrêter de se regarder l’nombril et de chialer sur son sort. Pour interagir, faut arrêter de considérer les autres comme des meubles qui trainent dans la grande scène vide de ta life. Pour interagir faut arrêter de considérer qu’on subit le fil de sa vie et qu’on n’y peut rien…Faut juste avoir les couilles d’en ressaisir les reines et de les tenir plus fermement. Pour interagir, faut arrêter de conjuguer au passé et se rendre que le présent se construit de tes choix et conditionne ton avenir. Faut que tu lèves ton cul de ta piaule et que tu commences à respirer autre chose que cet air qui t’étouffe et que tu recycles connement comme une connerie de poissons dans son bocal.
Elle laissa passer un silence lourd de sens.
- La seule chose qui t’empêche d’avancer Laura…c’est toi et personne d’autre. Pour interagir, faut être en mouvement, faut aller vers les autres, faut faire l’effort de s’ouvrir à eux avec le risque que ça représente. Ca passe part ça…communiquer….prendre des risques et accepter que parfois, ben ça ne marche pas., tant pis..tu essaieras à nouveau. C’est juste…échanger.
Elle haussa les épaules comme si tout était résumé dans ces quelques mots
- Dis-moi…Laura Kinney…À quoi rêves-tu ? Dis-moi ce que tu vois….C’est une question sérieuse.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Conseillère Sociale : Sos détresse-mutanité j'écouuuute ? ( Libre sur demande via MP) Dim 31 Mar - 22:08 | |
| Laura regarda Caitlyn parler, elle resta silencieuse à tous les mots qu’elle disait. Ses mots venaient la percuté, était ce peut-être la façon dont il était dit, ou peut-être juste la façon que Laura les interprétait. Mais cela faisait mal.
Caitlyn parlait de comment Laura agissant, de ce qu’elle faisait. Elle fit référence au champ de bataille et aussi aux armes. La jeune X inhiberait le passé de Caitlyn, car oui elle se concentrait que sur elle-même. C’était ainsi qu’elle avait pu survivre jusqu’ici. Oui elle restait enfermer dans sa chambre, qui était devenue avec le temps son repère, la seule place où elle se sentait en sécurité. Mais d’un autre côté, elle avait toujours eu peur d’aller vers les autres. Elle était bien dans ce petit cocon qu’elle s’était fait. Elle était, au passé, car maintenant elle ne sentait plus a sa place dans cet univers qui ne demandait qu’à la voir sortir un peu.
Laura regarda Caitlyn sans broncher, sans dire un mot. Elle savait pertinemment que la femme devant elle avait raison. Et ce malgré le fait qu’elle ne connaissant peut-être pas toute l’histoire. Mais d’un autre coté c’était bien mieux. Laura n’était pas que victime dans l’histoire. Elle s’était isolée du reste du monde, elle s’était mise à rêver d’une alternative. Puis du jour au lendemain elle avait arrêté de rêvé, arrêté de pensé au meilleur et tout était redevenue noir. Tout cela était avant son arrivée à l’institut. Mais depuis ce jour elle ne voyait pas grand-chose de positif dans ce qu’elle faisait, dans ce qu’elle accomplissait.
Avoir pu ressentir les choses, comprendre comment elle se sentait, elle aurait alors pu mettre un mot sur ce qu’elle ressentait présentement. Une boulle s’était formée à la gorge sans trop savoir pourquoi, Laura avait les larmes qui lui montait aux yeux. Celle si ne sortait pas, mais Laura pencha la tête vers le sol pour ne pas montrer ce coté humain que peu connaissait de la jeune femme. Depuis tout ce temps, depuis son départ de l’arme X, et voir même avant, Laura ressentait des émotions. L’amour, l’attachement, la haine, la honte… Elle aimait sa mère, elle était attachée à ce chiot et à son sensé, elle détestait son créateur, elle avait honte d’en être arrivée à vendre son corps. Elle ressentait tout cela, mais le cachait toujours derrière ses airs de dure à cuire. Mais elle était humaine comme tout le monde, Laura avait des points faibles et même des sentiments. Elle le savait, mais le réalisa complètement lorsqu’elle se sentit honteuse une fois de plus. Être remise a sa place ainsi par la jeune rouquine, qui n’était pas bien plus vieille qu’elle.
Laura ne voulait pas se montrer faible, mais personne ne lui avait appris qu’avoir des sentiments était normal. On lui avait toujours dit de resté dur, on lui avait apprit a détesté, a tué, mais pas a ressentir les choses telles qu’il était. C’est pourquoi, à cet instant précis, la jeune femme regardait ses pieds plutôt de la jeune femme en face d’elle. Était-ce trop dur d’avouer avoir des sentiments. Peut-être. Était-ce se montré faible de pleuré, selon elle, oui. Caitlyne avait raison, la seule chose qui l’empêchait d’avancer dans la vie était elle-même. Elle s’était mis des contraintes de vie, des barrières l’empêchaient de vivre simplement comme les autres. De mettre tout le reste de côté, de les dépasser et de faire abstraction, pour un moment, de ses choses terribles. Les mots de la jeune rousse fouettaient Laura au visage. Mais c’était bien.
Laura n’avait pas rêvé beaucoup, étant petite l’on le lui empêchait. Mais sa mère lui avait toujours lu le comte Pinocchio, et à l’époque elle rêvait simplement d’être une vraie petite fille. D’avoir le droit de jouer, de rire. Elle avait voulu avoir une famille, des amis. Comme Pinocchio elle avait été utilisée, crée par quelqu’un d’aimable dont les intentions n’étaient pas mauvaises, sa mère. Elle avait été utilisée par l’arme X, ils avaient utilisé les dons de sa mère en biologie pour arriver à leur fin. Et elle, elle avait prié tant de fois la fée bleue de devenir une vraie petite fille. Mais jamais ce n’était arrivé et avec les années elle s’était endurcie. Ayant décidé de simplement survivre a cette vie qu’elle jugeait merdique. Survivre, et un jour arrivé dans un monde ou personne ne la connaissait, un monde meilleur. Mais ce n’était qu’un rêve.
Laura leva son regard vert vers celui de Caitlyn, une larme coulait sur sa joue sans qu’elle sache vraiment pourquoi, ou même quoi faire pour l’arrêter.
- Petite je rêvais d’être comme toutes les autres petites filles, je me voyais m’évader avec ma mère… En arrivant ici, à New York, je me voyais changer complètement de vie, que personne ne sache qui j’étais. Je rêve simplement qu’on oublie mon passé et que les gens arrête de me comparer à Logan ou de me pointer du doigt comme si j’étais un animal.
Laura avait du mal à parler, toujours cette boulle à la gorge, et une autre larme coulait sur sa joue. Elle baissa de nouveau la tête, mais continua de parler. Il était temps de parler de maintenant. Ce qu’elle voulait là, ce à quoi elle aspirait, ce à quoi elle rêvait, ce qu’elle voyait.
- Je rêve d’être accepté malgré tout, je rêve de peut-être faire des études quittes a resté dans un champ de connaissance que j’ai déjà, j’aimerais voir une femme épanouie et none renfermée sur elle. Mais je ne veux pas être la seule a faire des efforts parce que sinon s’est injuste de toujours donné sont 110% et d’être encore détesté a la fin. Parce ce que je voue s’est moi qui fait des efforts et je reste tout de même cloîtrée dans ma chambre, car les autres continue d’avoir peur.
Sur ce dernier mot, Laura regarda Caitlyn. Si elle avait un passé plus ou moins semblable, elle devait savoir ce que ça faisait. Plusieurs larmes avaient coulé sur les joues de Laura qui se les essuya avec son bras. Son regard était pourtant sérieux. Elle en avait fait des efforts, peut-être pas assez, mais jusqu’ici elle avait été la seule à en faire. Et comme cela n’avait rien donné, elle avait arrêté.
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| | | Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
| Sujet: Re: Conseillère Sociale : Sos détresse-mutanité j'écouuuute ? ( Libre sur demande via MP) Lun 1 Avr - 8:29 | |
| Surprenant ! Et ça l’était réellement. Cait se savait dure et sans concessions mais elle agissait toujours dans le bien de la personne se trouvant en face d’elle, non pas dans l’optique de lui dire ce qu’elle voulait entendre et de la conforter dans les névroses destructrices qu’elle tissait entre les autres ou elle ou parfois carrément dans son comportement même, mais dans celui de la faire progresser. Chaque personne se construit un système de croyances, de faits établis comme étant fondateur de sa psyché de sa façon de s’appréhender un environnement et le fonctionnement social qui en découle. Changer implique de remettre en cause ce système, d’en ébranler les bases pour forcer à adopter un nouveau point de vue. Amaranth considérait ce fait comme la « mise à bas » des masques sociaux car chacun portait un masque sociétal, adaptant son comportement face à la situation ou aux personnes côtoyées. Dans cette logique la Laura qui s’exprimait devant elle venait de les laisser tomber dénudant une partie de son mal être non pas dans une attitude forçant à l’auto-apitoiement mais dans ce qui s’apparentait à une ouverture à l’autre. Le bon chemin, elle ne l’arpentait pas encore mais elle en discernait les contours à travers les brumes de son âme. Mais agir dans le bien d’un tiers était tout aussi subjectif que d’imposer de manière brutale ses idées. C’était pernicieux, dangereux et sans doute un peu trop égoïste dans une approche somme toute ex cathédra et dogmatiquement discutable. La notion de « bien » elle-même prêtait à controverse et de cela aussi l’Irlandaise en avait tout à fait conscience car chaque méthode à des effets pervers, nous jouons avec de l’humain et certainement pas des chiffres ou des modélisations issues de l’esprit de Danger. C’est pourquoi elle en appela au rêve, le rêve c’était le cœur, cette partie d’âme qu’on ne peut faire taire, qu’on ne dénature que rarement et qu’on n’adultère que de quelques bribes de pudeur. L’âme a ses renoncements, le cœur à une vélocité bien difficile à faire taire. Son visage se fendit d’un sourire enfantin, trahissant la jeunesse de son esprit. Une sincérité presque pleine de connivence alors qu’elle acquiesçait à l’explication du rêve de la jeune X. - Tu rêvais de normalité. Je crois que chacun d’entre nous ici l’a fait ce rêve. De toi à moi, je le fais toujours ce rêve et je crois encore plus à présent que je porte ce X sur la ceinture. Mais..J’ai eu l’occasion de réaliser ce rêve quand je suis arrivé à New York, il y a quelques années et j’ai tout foiré. Tu connais la parabole du lézard d’eau et du scorpion ? La forêt brule et les animaux doivent la fuir…Un scorpion se désole sur le bord de la berge de la rivière alors que les flammes arrivent car il ne sait pas nager, le lézard d’eau par altruisme vient lui parler et lui explique qu’il peut l’aider à traverser à condition de ne pas le piquer. Le scorpion lui répond que ce n’est ni dans intérêt de refuser la proposition, ni de le piquer alors qu’il l’aide à traverser. Le lézard s’exécute et arrivé aux eaux profondes sent que le scorpion le pique et alors que le poison l’engourdit peu à peu, il se lamente à son meurtrier qu’à présent ils vont mourir tous les deux puisqu’il ne sait pas nager et que lui-même meurt et que ce n’était pas son intérêt. Le scorpion désolé répond que certes ce n’était pas son intérêt mais qu’en revanche c’était sa nature. Nous sommes des scorpions Laura, et sans personne pour nous foutre des claques dans la tronche, nous merdons. Tu aurais pu arriver à New York, ton passé, ta nature…Ca t’aurait rattrapé. Nous avons besoin des autres et encore plus que les autres, en fait. Nous ne pouvons devenir meilleurs que par eux. Seulement il faut s’en rendre compte, seulement il faut le vouloir. Je crois qu’aujourd’hui tu as fait ton choix et qu’à présent tu le veux vraiment. Cait resta silencieuse un instant en voyant les larmes cascader sur les joues de la jeune mutante puis d’une voix d’une douceur presque consolante elle murmura. - C’est humain de pleurer Laura, perso je chiale tout l’temps. Nous sommes une famille ici, on ne se laisse pas tomber les uns les autres. Si tu décides de sortir de ta chambre, on sera là pour te tenir la main et te guider, il ne saurait en être autrement. On s’en fout de te comparer à Logan ou autre, moi j’m’en fous, c’est Laura Kinney que j’aurai aimé connaitre pas une mutante dont le nom se résume à une lettre. N’est-ce pas ce que nous essayons d’faire ici ? Que les humains cessent d’avoir peur ? C’est pas pour que nous ayons peur entre nous, manquerait plus qu’ça tiens ! Par certains côtés tu m’rappelles Rachel. Y’a une vidéo d’elle dans le bureau de Charles, j’aimerai que tu la vois, c’est comme une sœur pour moi et pourtant…elle n’arrive toujours pas à discuter avec les X Men. Cette vidéo t’expliquera pourquoi. Alors dis-moi ? Comment concrètement je pourrais t’aider ? Pas en tant que conseillère parce que même si tu t’en rends pas compte, tu viens de faire un pas gigantesque, peut-être simplement en tant que..qu’amie ?
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Conseillère Sociale : Sos détresse-mutanité j'écouuuute ? ( Libre sur demande via MP) Lun 13 Mai - 21:33 | |
| Laura écoutait Caitlyn parler, es larmes coulait toujours sur ses joues, elle venait de parler des choses qui faisait mal. Repensé quelque peu à son passé lui faisait généralement cet effet. Il était arrivé à la jeune femme de pleurer en silence dans sa chambre, mais jamais devant quelqu’un. S’était quelque chose de nouveau de s’ouvrir ainsi a quelqu’un. Surtout à une personne qu’elle ne connaissait pas, où que tresse peu. Laura écoutait Cailtyn sans l’interrompre, alors qu’un sourire s’était formé sur les lèvres de la jeune rousse, Laura elle restait impassible, ne sachant pas extériorisé ce qu’elle ressentait. Était-ce un effet secondaire de sa jeunesse d’arme? Surement, en fait s’était ça, lorsqu’on grandi enfermé dans une cage, il est normal de voir l’animal qui en sort ne savoir que grogner.
Laura était comme une petite poupe, elle ne savait rien de la vie, elle avait pourtant beaucoup voyagé, vue énormément, mais jamais elle n’avait interagi avec les autres. Aujourd’hui c’était une première, elle s’était ouverte à quelqu’un, sans que l’autre doivent lire dans ses pensées. Non aujourd’hui elle s’était ouverte au monde qui l’entour volontairement. Elle avait fait le premier pas, elle avait ouvert la porte et avait laissé l’air et les odeurs se mêler à ce qu’elle était déjà. Aujourd’hui X-23 avait décidé de changer, mais elle n’avait pas encore réalisé complètement qui allait sortir du cocon qu’elle essayait d’ouvrir.
Laura écouta la fable, qu’elle ne connaissait pas, il était vrai qu’elle était un scorpion, la vérité choque et fait mal. Mais juste à regarder comment elle traitait les autres, il était vrai qu’elle laissait sa nature agir et non ses intérêts. C’était beaucoup d’Apprentisage pour la jeune femme qui ne réalisait pas encore totalement ce qui pouvait bien se passer… Elle ne souhaitait pas être un scorpion, elle avait voulu devenir autre chose, mains l’on ne change pas réellement ainsi. Elle avait beau porter des masques, des vêtements, elle était restée la même, ou presque, que celle qui était partie de l’arme X.
Les larmes coulaient toujours, Laura ne pouvait s’empêcher de pleurer, de faire couler cette eau salée. Mais quelque parve au fond d’elle cela lui faisait du bien d’extériorisé ce que son petit cœur ressentait. Elle était seule, elle l’avait toujours été jusqu’ici. Elle ne s’était jamais sentie aussi seule que lorsqu’elle était entrée dans ce bureau pour demander de l’aide. Mais maintenant, elle se sentait un peu mieux. Chaque goutte d’eau qui effleurait ses joues la rendait plus légère. Pleuré fait parfois du bien, même si elle disait que s’était pour les faibles, aujourd’hui cela lui faisait du bien. Aujourd’hui quelqu’un avait eu la brillante idée de la mettre au tapis, et la jeune femme se sentait mieux. Mais ce n’était pas tout de pleurer, même si Caitlyn lui disait que c’était normal, Laura ne devait pas pleurer, ce n’était pas dans sa nature….
Caitlyn se voulue plus douce, sa voir était beaucoup plus gentille que lorsque X était entré. Mais ce qui compte le plus, s’est le sentiment que Laura eu dans la poitrine lorsque la jeune rousse parla de sortir de sa chambre et surtout de Laura Kinney. Personne ne lui avait dit qu’il désirait voir Laura Kinney et non X. Oui, Laura Kinney ce cachait dans son cœur, dans son cerveau et partout, mais porté le masque de X était bien moins dur. Mais il était vrai que Laura méritait d’être montrée au monde. Les gens méritaient de connaitre Laura, l’autre coté, la vraie fille et non que l’arme antisociale qu’ils avaient pu voir depuis tout ce temps.
Aquiésant poliment lorsque Cait lui dit d’aller voir la vidéo de Rachel, Laura resta étonné lorsque qu’elle lui demanda ce qu’elle pouvait faire pour l’aidé. Laura essuya doucement ses larmes avec sa manche et regarda Cait. Elle n’était pas le genre de fille à se comparé, ni même a demandé des calins ou de l’amour. Quoi que ce devait être quelque chose de bien avoir de l’amour, de l’attention venant de quelqu’un d’autre, de quelqu’un que l’on pouvait aimé… Mais s’n’était pas le sujet de la journée, ou même le sujet que Laura avait en tête. Caitlyn pouvait l’aider de plusieurs façons. La première était plutôt simple. Et c’est donc d’un timbre de voix qu’elle voulut gentille et douce que Laura parla à la rouquine.
- Peux tu me parler, en grande ligne de ton histoire, de comment tu t’en es sortie?
Peut-être que l’histoire de Caitlyn allait pouvoir aider Laura à trouver sa lumière? Laura l’espérait vraiment. Mais elle avait une autre question pour Caitlyn… Laura n’avait pas envie d’être seule une fois de plus, la question lui trottait en tête, et puisque Caitlyn semblait vouloir être un ami, même si Laura ne savait pas exactement ce que faisait des amis ensemble… Laura voulut se risquer à une autre demande, qui pouvait en effet l’aider.
Cette demande lui faisait un peu plus peur, peur de la réaction de la jeune femme en face d’elle, peur d’un non.. ou d’autre chose. Si la première question était plus en terme de conseillère, la seconde requête fut plus en terme d’ami?
- Dis-moi, accepterais tu… de… un jour… me montrer les bons côtés de New York? Je veux dire… de me faire visité les beaux endroits a voir… et peut-être m’expliquer ses endroits… leur histoire?
Demanda Laura, en regardant les pieds de la jeune femme, puis en relevant le visage plein d’espoir. Que ce soit aujourd’hui, demain, dans 1 semaine ou dans 1 an… Laura rêvait peut-être de connaitre New York d’une autre façon que de celle qu’elle connaissait… présentement appart le mail et central park.. Elle ne connaissait New York.. Que par son job de prostitué…
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| | | Caitlyn Elioth X-Men Beta
Messages : 1618 Date d'inscription : 06/04/2012 Age : 36
| Sujet: Re: Conseillère Sociale : Sos détresse-mutanité j'écouuuute ? ( Libre sur demande via MP) Sam 18 Mai - 7:23 | |
| - Peux tu me parler, en grande ligne de ton histoire, de comment tu t’en es sortie?
Une expression embarrassée se dessina sur visage de la jeune femme. Son passé pouvait-il être un éclairage pour d’autres perdus dans la brume ? Son histoire se devait-elle d’être érigée en sorte de modèle afin que d’autres puissent la juger à l’aune de leurs valeurs et en donner le bon ou le mauvais ? Cela ne lui plaisait pas alors en ce cas comment dire sans en dire trop ? Comment ouvrir des portes qui devraient rester sceller de peur de se nostalgiliser jusqu’où ca fait trop mal, jusqu’où c’est dérangeant. Pendant un bref instant, elle songea à éluder et hausser les épaules en guise de fatalisme. En était-elle revenue de ce problème de socialisation ou cet équilibre dont elle donnait l’exemple n’était-il que précaire et d’une fragilité de verre ? Il lui faudrait y revenir et réfléchir par la suite tant la question en devenait pertinente.
Elle prit une profonde inspiration en se tassant quelque peu sur le dossier de son fauteuil, elle paraissait beaucoup plus incertaine cette fois ci, beaucoup plus ébranlée que ses propos n’en aurait supposé la force sous l’écorce polissée de ces relations sociales cadrées et répétées.
- Je..Il n’y a pas grand-chose à en dire en fait. J’ai été placé ici il y a plus d’un an sous contrôle du BAM. C’était ça ou la prison à vie. J’ai fait partie d’une organisation criminelle dirigée par Sinistre, nommée les Maraudeurs qui regroupaient des mutants mercenaires dont les missions allaient du vol au meurtre. Je ne suis pas née ici mais en Irlande, j’ai été confié à une famille éloignée de San Francisco lors de la mort de mes parents, j’y ai grandie…j’y ai merdé. A 15 ans, ma vie était déjà foutue. La suite fut pire…j’avais l’impression de toucher le fond. Quelqu’un a cru en moi au BAM et m’a plaçé ici dans le cadre du programme de réinsertion. J’ai..j’ai rencontré des gens formidables, j’ai appris à écouter plutôt qu’à hurler, j’ai ouvert les yeux plutôt que de les garder fermé. Le reste, c’est…horriblement compliqué et je crois qu’on ne se connait pas assez pour en parler, un jour peut-être… Ce que je sais, c’est qu’on ne s’en sort pas seule, c’est que ce sont les autres qui m’ont tirés là et ont su voir ce qu’il y avait de moi de meilleur et parce qu’ils étaient autour de moi, j’ai eu envie de leur donner, d’être à la hauteur de leurs espoirs. Je suis venue ici avec rien, même pas l’envie de vivre…à présent j’ai l’impression d’avoir reçu tellement…l’amour, l’amitié, la chaleur…qu’il faut que je partage tout cela. J’ai trouvé un but, je suis une X Woman et j’ai souffert pour ça, je vais me marier avec la plus extraordinaire femme que j’ai jamais vu, j’ai des amis qui m’aiment pour ce que je suis. Je m’en suis sortie parce que je le voulais tout ca et parce que j’ai saisi les mains qu’on me tendait, l’une après l’autre…C’était difficile…mais vivre, c’est difficile Laura.
Elle resta silencieuse une minute, lui laissant le temps de répondre si le cœur lui en disait puis répondit à sa dernière proposition avec un large sourire.
- Ah mais avec grand plaisir ! Tu sais, j’ai pas vraiment connu New York dans ses beaux côtés, j’ai été longtemps SDF quand je suis arrivé dans cette ville, puis après, j’ai plus fréquenté des planques et des bars chelous qu’autre chose…Je reste une inconditionnelle de la Cote Ouest, je dois t’avouer que je n’aime pas trop cette ville et sa tristesse crasse, j’ai besoin de lumières, de vie, de mouvements…Mais Amy, dès qu’on a du temps libre, elle me fait visiter la ville..les parcs, les musées, et j’avoue que c’est plaisant. Etre x women et avoir une vie de couple ici. C’est pas évident, mais on y arrive parce qu’on prend le temps toutes les deux. Alors parfois, il m’arrive de trainer Rachel aussi, si tu veux, je te montrerais tout ça…On est une famille Laura, n’oublies jamais ça.
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